Rôle majeur des cytokines Th17 dans le retard de cicatrisation des plaies infectées

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S634 CARD 2013

gènes d’horloge distincts, ce qui suggère que les mécanismes derégulation de ces horloges soient spécifiques à chaque type cellu-laire.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.09.580

C13Rôle majeur des cytokines Th17 dansle retard de cicatrisation des plaiesinfectéesI. Paris a, S. Charreau a,b, J.F. Jegou a, E. Guignouard a,M. Garnier a, C. Burucoa a, L. Favot-Laforge a, V. Huguier a,F.X. Bernard a,b, B. Ryffel c, F. Morel a, J.C. Lecron a,∗a LITEC EA4331, Poitiers University and Hospital, Poitiers, Franceb BIOalternatives, Gencay, Francec CNRS UMR 7355 Orléans, France∗ Auteur correspondant.

Mots clés : Wound healing ; Cytokine ; InfectionS’il est bien connu que la présence d’agents pathogènes dans uneplaie cutanée retarde sa cicatrisation, les mécanismes qui en sontresponsables le sont moins. Nous avons montré que les cytokinespro-inflammatoires Th-17 (IL-22 et IL-17A) en combinaison avec leTNF, l’IL-1� et l’oncostatine M (OSM) induisent en synergie la pro-duction de peptides antibactériens et de chimiokines, favorisentla prolifération et inhibent la différenciation des kératinocytes (JImmunol, 2010). Pour étudier le rôle de ces cytokines au cours de lacicatrisation, nous avons développé un modèle de plaies cutanéespar excision sur des souris C57BL6, infectées ou non par S. aureuset P. aeruginosa. La lésion simple induit l’expression précoce d’IL-1�, de TNF et d’OSM, mais pas d’IL-22 et d’IL-17. Les bactériesaugmentent non seulement l’expression d’IL-1�, de TNF et d’OSM,mais induisent l’expression forte des cytokines Th-17. L’infectiondes plaies chez des souris RAG2—/− déficientes en lymphocytesT aboutis à l’expression d’IL-1b et OSM mais pas d’IL-17 et IL-22, et à une cinétique de cicatrisation accélérée, comparable àcelle des souris sauvages non infectées. L’apport d’IL-22 et d’IL-17Adans les plaies infectées de souris RAG2-/− retarde la cicatrisa-tion, au même niveau que celle des souris sauvages infectés. Enfinl’injection des 5 cytokines dans les bords de la plaie non infectéeinduit un retard de cicatrisation similaire à celui induit par les bac-téries. Ces résultats démontrent que le retard de cicatrisation desplaies infectées est en partie lié à l’action synergique et spécifiquede l’IL-22 et IL-17, indépendamment de la présence de bactériesintra se.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.09.581

C14Rôle des lymphocytes B régulateursdans le traitement par rituximab depatients atteints de formes sévères depemphigusN. Colliou ∗, D. Picard , F. Caillot , S. Calbo , M. Maho-Vaillant ,P. Joly , P. MusetteService de dermatologie, Inserm U905, Rouen, France∗ Auteur correspondant.

Mots clés : Pemphigus ; Rituximab ; Lymphocytes B régulateursLe pemphigus se caractérise par la production d’autoanticorps IgGpathogènes dirigés contre les desmogleines-1 et 3 (Dsg) aboutissantà l’apparition de bulles. L’utilisation du rituximab (RTX) dans letraitement de cette maladie est maintenant bien établie. Cepen-dant, les effets cliniques à long terme ainsi que les mécanismesimmunologiques qui sous tendent ces résultats restent méconnus.Notre étude porte sur le traitement par RTX d’une cohorte de 22patients atteints de pemphigus suivis en moyenne sur 79 mois.La prise de RTX induit une rémission complète (RC) prolongée,

chez 59 % des patients. Neuf patients sont en rémission incom-plète (RI). La déplétion totale des lymphocytes B (LB) suite àla prise de RTX est suivie par une reconstitution B caractériséepar une inversion de la balance LB naïfs CD19+CD27−/B mémoiresCD19+CD27+ (p < 0,001) et ceci de manière prolongée. De plus, letaux LB transitionnels est plus important chez les patients en RC(p = 0,002) ainsi que de cellules B régulatrices sécrétrices d’IL-10(p = 0,02). L’analyse par immunoscope et par séquencage des LBautoréactifs montre que la RC est associée à une réapparition d’unrépertoire B normal de type gaussien, alors que la présence declones dominants est à noter chez les patients en RI, et ce, sixans après leur première prise de RTX. L’effet immunosuppresseurprolongé du RTX pourrait être médié par l’émergence de cellulesB régulatrices secrétant de l’IL-10 et conduisant à une diminu-tion importante des cellules B IgG+ anti-Dsg+ chez les patientsen RC.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.09.582

C15L’Interféron-alpha à l’origine del’inflammation du vitiligo nonsegmentaire ?A. Bertolotti a,∗, K. Ezzedine a,c, B. Vergier b, M.D. Mossalayi c,A. Taieb a,c, K. Boniface c, J. Seneschal a,c

a Dermatologie, CHU de Bordeaux, Bordeaux, Franceb Pathologie, CHU de Bordeaux, Bordeaux, Francec Inserm U1035, université Bordeaux-2, Bordeaux, France∗ Auteur correspondant.

Mots clés : Vitiligo non segmentaire ; Immunité innée etadaptative ; Interféron alphaLe vitiligo non segmentaire (VNS) est une maladie dépigmen-tatnte auto-immune médiée par les lymphocytes T. En zonepéri-lésionnelle, l’infiltrat T CD8+ parfois localisé au niveau dela jonction dermo-épidermique, rappelle l’infiltrat de derma-toses lichénoïdes comme le lupus, caractérisé par une signatureinterféron (IFN)-�. Cette cytokine inflammatoire est produitepar les cellules dendritiques plasmacytoïdes (pCD). Cependant,l’implication de l’IFN-� n’a jamais été démontré dans le VNS.Nous avons réalisé des biopsies cutanées en zone péri-lésionnellede 18 patients atteints de VNS sur lesquels des analyses immuno-histochimiques CD3, CD4, CD8, Kp1, CD123, CD1a, MxA, CXCR3,CXCL9, Granzyme B et Tia1 ont été pratiquées et comparéesà des patients témoins sains et lupiques. Un infiltrat de pCDest retrouvé chez les patients atteints de VNS en progressionrapide, associé à une forte expression de la protéine MxA (pro-téine induite par l’IFN-�), de facon comparable aux biopsieslupiques, et de facon plus importante que chez les témoinssains et les patients atteints d’un VNS non progressif, suggé-rant une implication de l’IFN-�. Par ailleurs, l’expression de MxAest corrélée à l’infiltrat de lymphocytes CXCR3+ exprimant desmarqueurs de cytotoxicité Granzyme B et Tia1, et associée àune forte expression du ligand CXCL9. L’intensité d’expressionde MxA et l’importance de l’infiltrat prédominent en zone péri-lésionnelle et disparaissent en zone lésionnelle. Notre étudesuggère une nouvelle voie d’activation de l’auto-immunité oùl’INF*� fait partie intégrante de la composante inflammatoiredu VNS, et permet ainsi d’envisager de nouvelles voies d’abordthérapeutique.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.09.583

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