View
105
Download
2
Category
Preview:
Citation preview
www.filhetallard.com
N° ORIAS : 07 000 514
www.orias.frNovembre 2010
Assurancesde Personnes
Crédit etaffacturage International Prévention
des risques
Bordeaux
Paris
Toulouse
La Rochelle
Genève
Madrid
Risqued’entreprises
11-13 rue René Jacques92130 Issy Les Moulineaux
Jean Louis GUERREROjlguerrero@filhetallard.comTel : +33 (0)1 41 08 32 19Fax : +33 (0)1 41 08 32 76
Intervention FILHET ALLARD Energies
CEMATER 25/11/2010
2Intervention FILHET ALLARD Energies – CEMATER – 25/11/2010
1 – Listes des assurances et garanties indispensables vis-à-vis du banquier 1 – Listes des assurances et garanties indispensables vis-à-vis du banquier
SOMMAIRE
2 – Liste des assurances et garanties indispensables en phase construction 2 – Liste des assurances et garanties indispensables en phase construction
3 - Liste des assurances et garanties indispensables en phase exploitation 3 - Liste des assurances et garanties indispensables en phase exploitation
4 – En cas de sous-traitance : empilement des assurances (Maitre d’œuvre / Sous traitant) 4 – En cas de sous-traitance : empilement des assurances (Maitre d’œuvre / Sous traitant)
5 – l’assurance décennale est-elle requise pour les centrales en surimposition ou en intégré simplifié ? (mis à part l’étanchéité)
5 – l’assurance décennale est-elle requise pour les centrales en surimposition ou en intégré simplifié ? (mis à part l’étanchéité)
6 – Quelles sont les conséquences d'une activité ICPE pour l'assurance d'un bâtiment ? 6 – Quelles sont les conséquences d'une activité ICPE pour l'assurance d'un bâtiment ?
7 – Quelles sont les exigences des assurances concernant les préconisation des SDIS ? 7 – Quelles sont les exigences des assurances concernant les préconisation des SDIS ?
8 – La Tous Risques Montage Essais pour le Maître Ouvrage et les RC Décennales Entrepreneurs permettent elles d’exonérer le Maître d’Œuvre en ENR de s’assurer en RC et RCD?
8 – La Tous Risques Montage Essais pour le Maître Ouvrage et les RC Décennales Entrepreneurs permettent elles d’exonérer le Maître d’Œuvre en ENR de s’assurer en RC et RCD?
3Intervention FILHET ALLARD Energies – CEMATER – 25/11/2010
SOMMAIRE
9 – Comment s’assurer en Maîtrise d’Œuvre en ENR en RC et RCD ? 9 – Comment s’assurer en Maîtrise d’Œuvre en ENR en RC et RCD ?
10 – Comment posséder Assurances "sérieuses sans verser de primes « invraisemblables »10 – Comment posséder Assurances "sérieuses sans verser de primes « invraisemblables »
11 – Vers qui se tourner pour assurer une nouvelle activité industrielle ds la construction & la revalorisation? 11 – Vers qui se tourner pour assurer une nouvelle activité industrielle ds la construction & la revalorisation?
12 – Agrément commun au Panneau / Support ?12 – Agrément commun au Panneau / Support ?
13 – Quelles Spécificités quand le bâtiment est à usage de stockage de fourrage ?13 – Quelles Spécificités quand le bâtiment est à usage de stockage de fourrage ?
14 – Quelles Compagnies d’assurances proposent la perte de production 14 – Quelles Compagnies d’assurances proposent la perte de production
4Intervention FILHET ALLARD Energies – CEMATER – 25/11/2010
En Phase Construction: à souscrire par le Maitre d’ouvrage (assuré additionnel: l’organisme de financement):
- Tous Risques Chantier EN VALEUR A NEUF
- Pertes de recettes anticipées A HAUTEUR DES RECETTES PREVISIONNELLES
- RC Maîtrise d'Ouvrage
-La « Dommages Ouvrage »
En Phase Exploitation: à souscrire par l’exploitant (assuré additionnel: l’organisme de financement):
- Tous Risques Dommages, Bris de Machines EN VALEUR A NEUF
- Pertes de Recettes d‘Exploitation A HAUTEUR DES RECETTES DECLAREES
- Responsabilité Civile Exploitation
En Phase Construction: à souscrire par le Maitre d’ouvrage (assuré additionnel: l’organisme de financement):
- Tous Risques Chantier EN VALEUR A NEUF
- Pertes de recettes anticipées A HAUTEUR DES RECETTES PREVISIONNELLES
- RC Maîtrise d'Ouvrage
-La « Dommages Ouvrage »
En Phase Exploitation: à souscrire par l’exploitant (assuré additionnel: l’organisme de financement):
- Tous Risques Dommages, Bris de Machines EN VALEUR A NEUF
- Pertes de Recettes d‘Exploitation A HAUTEUR DES RECETTES DECLAREES
- Responsabilité Civile Exploitation
1 - Listes des assurances et garanties indispensables vis-à-vis du banquier
Intervention CEMATER – 25/11/2010
5Intervention FILHET ALLARD Energies – CEMATER – 25/11/2010
2 – Liste des assurances et garanties indispensables en phase construction
Intervention CEMATER – 25/11/2010
CONDITIONS
D’ASSURANCES
Phase Construction
CONDITIONS
D’ASSURANCES
Phase Construction
Tous risques Construction :
Couvre tous les dommages survenant à l’ouvrage et aux matériaux sur chantier, destinés à être incorporés dans l'ouvrage en cours de construction et ce jusqu'à réception.
Extension de Maintenance : 12 mois
Toutes pertes ou dommages matériels subis par tout ou partie de l’ouvrage et qui proviendraient exclusivement :
- soit de négligence, de maladresse ou de fausse manœuvre, imputables aux ASSURES lorsqu’ils reviennent sur le chantier pour l’accomplissement des seules obligations contractuelles suivantes qui leur incombent conformément au marché : visites de contrôle, entretien, réparations;
- soit dont le fait générateur est antérieur à la réception et a pris naissance sur le chantier;
- soit d’un vice de matière, d’une erreur de montage, d’une erreur d’atelier, d’une erreur de calcul, de plan ou d’une erreur de conception.
Tous risques Construction :
Couvre tous les dommages survenant à l’ouvrage et aux matériaux sur chantier, destinés à être incorporés dans l'ouvrage en cours de construction et ce jusqu'à réception.
Extension de Maintenance : 12 mois
Toutes pertes ou dommages matériels subis par tout ou partie de l’ouvrage et qui proviendraient exclusivement :
- soit de négligence, de maladresse ou de fausse manœuvre, imputables aux ASSURES lorsqu’ils reviennent sur le chantier pour l’accomplissement des seules obligations contractuelles suivantes qui leur incombent conformément au marché : visites de contrôle, entretien, réparations;
- soit dont le fait générateur est antérieur à la réception et a pris naissance sur le chantier;
- soit d’un vice de matière, d’une erreur de montage, d’une erreur d’atelier, d’une erreur de calcul, de plan ou d’une erreur de conception.
6Intervention FILHET ALLARD Energies – CEMATER – 25/11/2010
2 – Liste des assurances et garanties indispensables en phase construction
Intervention CEMATER – 25/11/2010
CONDITIONS
D’ASSURANCES
Phase Construction
CONDITIONS
D’ASSURANCES
Phase Construction
Pertes de Recettes Anticipées :
Couvre le montant des pertes financières subies par le maître d’ouvrage du fait de retard dans le début de l’exploitation commerciale à la suite de dommages touchant des biens assurés et garantis au titre de l’assurance Tous Risques Chantier.
Responsabilité Civile Maitrise d’Ouvrage
a pour objet de couvrir les conséquences financières de la responsabilité civile pouvant incomber au maître d'ouvrage pour les dommages corporels, matériels et immatériels consécutifs, pouvant être causés aux tiers du fait de la réalisation du chantier.
Dommages Aux Existants:
garantit tous dommages matériels aux Biens existants, accueillant l’installation photovoltaïque.
Pertes de Recettes Anticipées :
Couvre le montant des pertes financières subies par le maître d’ouvrage du fait de retard dans le début de l’exploitation commerciale à la suite de dommages touchant des biens assurés et garantis au titre de l’assurance Tous Risques Chantier.
Responsabilité Civile Maitrise d’Ouvrage
a pour objet de couvrir les conséquences financières de la responsabilité civile pouvant incomber au maître d'ouvrage pour les dommages corporels, matériels et immatériels consécutifs, pouvant être causés aux tiers du fait de la réalisation du chantier.
Dommages Aux Existants:
garantit tous dommages matériels aux Biens existants, accueillant l’installation photovoltaïque.
7Intervention FILHET ALLARD Energies – CEMATER – 25/11/2010
2 – Liste des assurances et garanties indispensables en phase construction
Intervention CEMATER – 25/11/2010
CONDITIONS
SPECIFIQUES
Dommages Ouvrage
CONDITIONS
SPECIFIQUES
Dommages Ouvrage
Dommages Ouvrage
a pour objet de garantir, en dehors de toute recherche de responsabilité, le paiement des travaux de réparation des dommages,
-qui compromettent la solidité des ouvrages constitutifs de l’opération construction ;
- qui affectent lesdits ouvrages dans l’un de leurs éléments constitutifs ou l’un de leurs éléments d’équipement, les rendent impropres à leur destination ;
- qui affectent la solidité de l’un des éléments d’équipement indissociables des ouvrages de viabilité, de fondation, d’ossature, de clos ou de couvert, au sens de l’article 1792.2 du Code Civil.
Garanti les dommages à l’Ouvrage de la réception des travaux pendant 10 ans.
Dommages Ouvrage
a pour objet de garantir, en dehors de toute recherche de responsabilité, le paiement des travaux de réparation des dommages,
-qui compromettent la solidité des ouvrages constitutifs de l’opération construction ;
- qui affectent lesdits ouvrages dans l’un de leurs éléments constitutifs ou l’un de leurs éléments d’équipement, les rendent impropres à leur destination ;
- qui affectent la solidité de l’un des éléments d’équipement indissociables des ouvrages de viabilité, de fondation, d’ossature, de clos ou de couvert, au sens de l’article 1792.2 du Code Civil.
Garanti les dommages à l’Ouvrage de la réception des travaux pendant 10 ans.
8Intervention FILHET ALLARD Energies – CEMATER – 25/11/2010
3 - Liste des assurances et garanties indispensables en phase exploitation
Intervention CEMATER – 25/11/2010
CONDITIONS
D’ASSURANCES
Phase Exploitation
CONDITIONS
D’ASSURANCES
Phase Exploitation
Dommages aux Biens Bris de Machines :
Couvre les dommages atteignant les biens assurés (Bâtiments, Matériels, Machines) suite à la survenance d’événements tel le bris de machine, les catastrophes ou événements naturels, etc., le contrat garanti ainsi la valeur de remplacement ou de reconstruction de l’ouvrage, ainsi que des frais annexes (honoraire d’expert, frais de transport, heures supplémentaires, …).
Pertes de Recettes Exploitation :
Couvre les pertes d’exploitation qui sont la conséquence du sinistre garanti au titre de l’assurance Tous Dommages.
Responsabilité Civile Exploitation :
Couvre les conséquences pécuniaires des dommages corporels, matériels ou immatériels dont l'assuré est civilement responsable
Dommages corporels, matériels et immatériels consécutifs :
La police RC couvre les conséquences pécuniaires des dommages corporels, matériel ou immatériels dont la société est civilement responsable à l’occasion de ses activités.
Dommages aux Biens Bris de Machines :
Couvre les dommages atteignant les biens assurés (Bâtiments, Matériels, Machines) suite à la survenance d’événements tel le bris de machine, les catastrophes ou événements naturels, etc., le contrat garanti ainsi la valeur de remplacement ou de reconstruction de l’ouvrage, ainsi que des frais annexes (honoraire d’expert, frais de transport, heures supplémentaires, …).
Pertes de Recettes Exploitation :
Couvre les pertes d’exploitation qui sont la conséquence du sinistre garanti au titre de l’assurance Tous Dommages.
Responsabilité Civile Exploitation :
Couvre les conséquences pécuniaires des dommages corporels, matériels ou immatériels dont l'assuré est civilement responsable
Dommages corporels, matériels et immatériels consécutifs :
La police RC couvre les conséquences pécuniaires des dommages corporels, matériel ou immatériels dont la société est civilement responsable à l’occasion de ses activités.
9Intervention FILHET ALLARD Energies – CEMATER – 25/11/2010
QUALITE de CONTRACTANT GENERAL :
L’entreprise conçoit et vend des centrales photovoltaïques « clé en main »
L’entreprise vend des produits photovoltaïques installés, intégrés sur bâtis (touchants à la solidité, l’étanchéité et la destination de la construction) ,
L’entreprise a par conséquent la qualité de Contractant général dans le domaine de la construction.
Au titre de la loi le Contractant General est réputé Constructeur est répond à l’obligation d’assurance Décennale .
QUALITE DE CONSTRUCTEUR : SOUSTRAITANT DE L’ENTREPRISE
L’entreprise fait construire à son sous traitant
Le sous traitant est une entreprise effectuant une mission de locateur d’ouvrage. assurant la Maîtrise d’ Œuvre et la pose
Sous traitant a la qualité d’Entrepreneur et de constructeur au titre de l’Art.1792-1 C.Civil , a donc l’obligation de justifier à L’entreprise d’une l’assurance RC Décennale.
QUALITE de CONTRACTANT GENERAL :
L’entreprise conçoit et vend des centrales photovoltaïques « clé en main »
L’entreprise vend des produits photovoltaïques installés, intégrés sur bâtis (touchants à la solidité, l’étanchéité et la destination de la construction) ,
L’entreprise a par conséquent la qualité de Contractant général dans le domaine de la construction.
Au titre de la loi le Contractant General est réputé Constructeur est répond à l’obligation d’assurance Décennale .
QUALITE DE CONSTRUCTEUR : SOUSTRAITANT DE L’ENTREPRISE
L’entreprise fait construire à son sous traitant
Le sous traitant est une entreprise effectuant une mission de locateur d’ouvrage. assurant la Maîtrise d’ Œuvre et la pose
Sous traitant a la qualité d’Entrepreneur et de constructeur au titre de l’Art.1792-1 C.Civil , a donc l’obligation de justifier à L’entreprise d’une l’assurance RC Décennale.
4 – En cas de sous-traitance : empilement des assurances
Intervention CEMATER – 25/11/2010
10Intervention FILHET ALLARD Energies – CEMATER – 25/11/2010
5 – L’assurance décennale est-elle requise pour les centrales en
surimposition ou en intégré simplifié ? (mis à part l’étanchéité)
Intervention CEMATER – 25/11/2010
CONDITIONS
SPECIFIQUES
Responsabilité Civile Décennale
CONDITIONS
SPECIFIQUES
Responsabilité Civile Décennale
Responsabilité Civile Décennale Sur-Imposition
Oui & Non
L’analyse technique du procédé en sur- imposition utilisé - type Bac Acier sur lequel sont fixés par l’intermédiaire de rails des modules photovoltaïques nous conduit à considérer :
- le système de support comme étant soumis à décennale et ce dans sa SEULE partie couverture, le bac acier assurant l’étanchéité de la toiture selon le DTU 40.3
- le panneau photovoltaïque comme surimposé.
Assiette RC D: fourniture, pose et coût de la maîtrise d'œuvre hors travaux de désamiantage. nécessaires à la pose du Bac Acier y compris les rails
Assiette Dommages en cours de chantier les panneaux photovoltaïques, équipements électriques tels que l'onduleur, transformateur, disjoncteur
Responsabilité Civile Décennale Sur-Imposition
Oui & Non
L’analyse technique du procédé en sur- imposition utilisé - type Bac Acier sur lequel sont fixés par l’intermédiaire de rails des modules photovoltaïques nous conduit à considérer :
- le système de support comme étant soumis à décennale et ce dans sa SEULE partie couverture, le bac acier assurant l’étanchéité de la toiture selon le DTU 40.3
- le panneau photovoltaïque comme surimposé.
Assiette RC D: fourniture, pose et coût de la maîtrise d'œuvre hors travaux de désamiantage. nécessaires à la pose du Bac Acier y compris les rails
Assiette Dommages en cours de chantier les panneaux photovoltaïques, équipements électriques tels que l'onduleur, transformateur, disjoncteur
11Intervention FILHET ALLARD Energies – CEMATER – 25/11/2010
La réglementation ICPE à pour « objectif 1er »la sécurité des tiers, c'est à dire qu'un accident sur le site ne doit pas impacter les tiers (sortir des limites de propriétés).
concernant la partie assurance, nous pouvons nous rapprocher du dossier ICPE monté :
Dans le cadre d‘un site soumis autorisation, et fonction des rubriques concernées (type 1510, 1530), une étude de danger prend en compte le risque incendie avec modélisation de flux thermiques ; en approche assurance, on analyse les flux des 8 kw /m² (dits effets dominos), flux traduisant la propagation d'un incendie d'un bâtiment à l'autre causé par le rayonnement thermique.
Les assureurs ne reconnaissent pas cette approche et utilise comme référentiel leur règle des 10 m (qui se trouve être parfois majoritaires ; parfois minoritaire). De plus, sont indiqués dans l'Arrêté Préfectoral des prescriptions relatives à la limitation d'un incendie sur le site (type implantation RIA ; sprinkler) en fonction du risque présenté par l'activité.
Il en est de même pour l'explosion ; avec les effets de surpressions. Idem, les assureurs sont peu enclin à analyser ces données ; ils leur font peu confiance (peut être parce qu'ils ne maîtrisent pas leur calcul)
Dans le cadre d'un site soumis à déclaration, l'approche est plus « light », et nous nous référons aux arrêtés de Prescriptions Générales relatifs à l'activité classée (arrêtés type pour les plus vieux)
Exemple pour une centrale sur site Rodhia, RHODISOL ou on a extrait de l'étude de danger ce type de modélisation
Enfin, l'ICPE considère qu'un mur coupe-feu 2 h (ce que les assureurs appellent un MSO) est suffisant pour freiner la propagation d'un incendie ; alors qu'en référentiel assurance, nous ne prenons en compte que les MSCF (murs coupe-feu 4 h) pour réduire le SMP
La réglementation ICPE à pour « objectif 1er »la sécurité des tiers, c'est à dire qu'un accident sur le site ne doit pas impacter les tiers (sortir des limites de propriétés).
concernant la partie assurance, nous pouvons nous rapprocher du dossier ICPE monté :
Dans le cadre d‘un site soumis autorisation, et fonction des rubriques concernées (type 1510, 1530), une étude de danger prend en compte le risque incendie avec modélisation de flux thermiques ; en approche assurance, on analyse les flux des 8 kw /m² (dits effets dominos), flux traduisant la propagation d'un incendie d'un bâtiment à l'autre causé par le rayonnement thermique.
Les assureurs ne reconnaissent pas cette approche et utilise comme référentiel leur règle des 10 m (qui se trouve être parfois majoritaires ; parfois minoritaire). De plus, sont indiqués dans l'Arrêté Préfectoral des prescriptions relatives à la limitation d'un incendie sur le site (type implantation RIA ; sprinkler) en fonction du risque présenté par l'activité.
Il en est de même pour l'explosion ; avec les effets de surpressions. Idem, les assureurs sont peu enclin à analyser ces données ; ils leur font peu confiance (peut être parce qu'ils ne maîtrisent pas leur calcul)
Dans le cadre d'un site soumis à déclaration, l'approche est plus « light », et nous nous référons aux arrêtés de Prescriptions Générales relatifs à l'activité classée (arrêtés type pour les plus vieux)
Exemple pour une centrale sur site Rodhia, RHODISOL ou on a extrait de l'étude de danger ce type de modélisation
Enfin, l'ICPE considère qu'un mur coupe-feu 2 h (ce que les assureurs appellent un MSO) est suffisant pour freiner la propagation d'un incendie ; alors qu'en référentiel assurance, nous ne prenons en compte que les MSCF (murs coupe-feu 4 h) pour réduire le SMP
6 – Quelles sont les conséquences d'une activité ICPE pour l'assurance
d'un bâtiment ?
Intervention CEMATER – 25/11/2010
12Intervention FILHET ALLARD Energies – CEMATER – 25/11/2010
Pour les SDIS, ce qu'apprécient les assureurs est la proximité du centre de secours principal, sa capacité d'intervention (SPV ou SPP) et sa connaissance du site (plan d'intervention pompier avec exercices périodiques) ; ainsi que les caractéristiques hydrauliques des poteaux incendie à proximité ou autre source d'eau exploitable et validé (cours d'eau ; réserve dédiée).
A savoir que le SDIS interviendra en priorité pour sauver des vies (recherche de victime en premier lieu), et limitation de la propagation de l'incendie.
Tandis que l'assureur souhaite que les salariés interviennent sur le feu afin de limiter les dégâts causés par l'incendie (avec le risque d'y laisser quelques personnes en "offrande") ; ce qui implique une organisation incendie sans faille et rodée.
Pour les SDIS, ce qu'apprécient les assureurs est la proximité du centre de secours principal, sa capacité d'intervention (SPV ou SPP) et sa connaissance du site (plan d'intervention pompier avec exercices périodiques) ; ainsi que les caractéristiques hydrauliques des poteaux incendie à proximité ou autre source d'eau exploitable et validé (cours d'eau ; réserve dédiée).
A savoir que le SDIS interviendra en priorité pour sauver des vies (recherche de victime en premier lieu), et limitation de la propagation de l'incendie.
Tandis que l'assureur souhaite que les salariés interviennent sur le feu afin de limiter les dégâts causés par l'incendie (avec le risque d'y laisser quelques personnes en "offrande") ; ce qui implique une organisation incendie sans faille et rodée.
7 – Quelles sont les exigences des assurances concernant
les préconisation des SDIS ?
Intervention CEMATER – 25/11/2010
13Intervention FILHET ALLARD Energies – CEMATER – 25/11/2010
NON la TRME souscrite par le maître d'ouvrage pour le compte des intervenants n'exonère pas le maître d‘ oeuvre de souscrire une assurance RC décennale pour ses missions confiées .dans la mesure ou les prestations visent de l'intégré au bâti et l'objet de la garantie Tous Risques Dommages au chantier ne porte pas sur les mêmes types de dommage que ceux de nature décennale : Etanchéité, Solidité, Destination de l’ouvrage .
NON la RC décennale des constructeurs qui couvre leur propre responsabilité contractuelle et celle de leur sous-traitant . Celle-ci n'a pas vocation à prendre en charge les responsabilités obligatoires du maître d'œuvre à partir du moment ou des contrats de louage d'ouvrage distincts sont passés par le maître d'ouvrage.
Le cas le plus fréquent : celui du contractant général assuré en RCD qui englobe la mission de maîtrise d'œuvre au même titre que celle de réalisateur des travaux même sous-traités.
NON la TRME souscrite par le maître d'ouvrage pour le compte des intervenants n'exonère pas le maître d‘ oeuvre de souscrire une assurance RC décennale pour ses missions confiées .dans la mesure ou les prestations visent de l'intégré au bâti et l'objet de la garantie Tous Risques Dommages au chantier ne porte pas sur les mêmes types de dommage que ceux de nature décennale : Etanchéité, Solidité, Destination de l’ouvrage .
NON la RC décennale des constructeurs qui couvre leur propre responsabilité contractuelle et celle de leur sous-traitant . Celle-ci n'a pas vocation à prendre en charge les responsabilités obligatoires du maître d'œuvre à partir du moment ou des contrats de louage d'ouvrage distincts sont passés par le maître d'ouvrage.
Le cas le plus fréquent : celui du contractant général assuré en RCD qui englobe la mission de maîtrise d'œuvre au même titre que celle de réalisateur des travaux même sous-traités.
8 – La Tous Risques Montage Essais pour le Maître Ouvrage et
les RC Décennales Entrepreneurs permettent elles d’exonérer
le Maître d’Œuvre en ENR de s’assurer en RC et RCD?
Intervention CEMATER – 25/11/2010
14Intervention FILHET ALLARD Energies – CEMATER – 25/11/2010
Il est difficile sur le marché français actuel de placer une RC/RD pour la seule activité de maître d'oeuvre en ENR ! la solution a consisté à intégrer cette mission dans la réalisation de travaux via le statut de "contractant général" et avec obligation de sous-traiter la phase " renforcement de l'existant" par un BET Structures extérieur.
Il est difficile sur le marché français actuel de placer une RC/RD pour la seule activité de maître d'oeuvre en ENR ! la solution a consisté à intégrer cette mission dans la réalisation de travaux via le statut de "contractant général" et avec obligation de sous-traiter la phase " renforcement de l'existant" par un BET Structures extérieur.
9 – Comment s’assurer en Maîtrise d’Œuvre en ENR en RC et RCD ?
Intervention CEMATER – 25/11/2010
15Intervention FILHET ALLARD Energies – CEMATER – 25/11/2010
Mutualiser au maximum les risques de RC Décennale au sein d’une seule police rassemblant des Travaux de Techniques Non Courantes avec des Travaux et activités traditionnelles« classiques »
Retenir Combinaisons de Produits certifiées et en quantité limitée au départ
S’appuyer sur des sous-traitants reconnus
Mutualiser au maximum les risques de RC Décennale au sein d’une seule police rassemblant des Travaux de Techniques Non Courantes avec des Travaux et activités traditionnelles« classiques »
Retenir Combinaisons de Produits certifiées et en quantité limitée au départ
S’appuyer sur des sous-traitants reconnus
10 – Comment posséder Assurances sérieuse sans verser
de primes « invraisemblables »
Intervention CEMATER – 25/11/2010
16Intervention FILHET ALLARD Energies – CEMATER – 25/11/2010
Sélectionner des assureurs de Construction : AXA, AGF ALLIANZ, SMABTP, MMA, GAN, GENERALI
1ers Institutionnels avisés des nouveaux matériaux de construction
Leurs assurés ont des besoins similaires d’extension de garanties à ces nouveaux produits, ces nouvelles activités
Sélectionner des assureurs de Construction : AXA, AGF ALLIANZ, SMABTP, MMA, GAN, GENERALI
1ers Institutionnels avisés des nouveaux matériaux de construction
Leurs assurés ont des besoins similaires d’extension de garanties à ces nouveaux produits, ces nouvelles activités
11 – Vers qui se tourner pour assurer une nouvelle activité industrielle
ds la construction & la revalorisation?
Intervention CEMATER – 25/11/2010
17Intervention FILHET ALLARD Energies – CEMATER – 25/11/2010
Toutes les évaluations proposées par le CSTB portent sur le(s) modules(s) photovoltaïque(s) ET le système de montage qui leur est associé. Il n’est pas possible ACTUELLEMENT d’obtenir une évaluation sur les modules seuls OU sur les systèmes de montage seuls.
Effectivement, l’appréciation des procédés photovoltaïques doit porter sur toutes les caractéristiques participant à la qualité et à la sécurité durables des ouvrages, notamment la manière d’assurer le clos et le couvert, mais aussi la sécurité électrique et la pérennité des performances énergétiques dans le temps.
Toutes les évaluations proposées par le CSTB portent sur le(s) modules(s) photovoltaïque(s) ET le système de montage qui leur est associé. Il n’est pas possible ACTUELLEMENT d’obtenir une évaluation sur les modules seuls OU sur les systèmes de montage seuls.
Effectivement, l’appréciation des procédés photovoltaïques doit porter sur toutes les caractéristiques participant à la qualité et à la sécurité durables des ouvrages, notamment la manière d’assurer le clos et le couvert, mais aussi la sécurité électrique et la pérennité des performances énergétiques dans le temps.
12 – Agrément commun au Panneau / Support ?
Intervention CEMATER – 25/11/2010
18Intervention FILHET ALLARD Energies – CEMATER – 25/11/2010
Activités bien souvent exclues :Ce n’est pas une problématique de prix …mais de prévention des risques incendie
En TRC : réaliser les travaux dans des locaux videsEn Exploitation : limiter la hauteur & quantité de stockage
Activités bien souvent exclues :Ce n’est pas une problématique de prix …mais de prévention des risques incendie
En TRC : réaliser les travaux dans des locaux videsEn Exploitation : limiter la hauteur & quantité de stockage
13 – Quelles Spécificités quand le bâtiment est à usage
de stockage de fourrage ?
Intervention CEMATER – 25/11/2010
19Intervention FILHET ALLARD Energies – CEMATER – 25/11/2010
Compagnies sensibilisées aux ENR avec les risques hydro-électricité, éoliens, aujourd’hui solaire:ALLIANZAXACNACOVEA RISKSGENERALIGOTHAERRSASMABTPZURICH
Compagnies spécialisées en Bris de Machines : AXAACEALBINGIAALLIANZCNACOVEA RISKSGOTHAERRSAZURICH
Compagnies sensibilisées aux ENR avec les risques hydro-électricité, éoliens, aujourd’hui solaire:ALLIANZAXACNACOVEA RISKSGENERALIGOTHAERRSASMABTPZURICH
Compagnies spécialisées en Bris de Machines : AXAACEALBINGIAALLIANZCNACOVEA RISKSGOTHAERRSAZURICH
14 – Quelles Compagnies d’assurances proposent la perte de production
Intervention CEMATER – 25/11/2010
Recommended