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Plus de 500 institutions bancaires et financières
Total actifs : dépasse 1500 Milliards de Dollars.
Des dizaines de banques classiques ont créé des fenêtres
islamiques ou des filiales islamiques.
D’autres se sont transformées en Banques Islamiques ou
sont entrain de le faire.
Après 40 ans d’existence, la finance islamique s’est
transformée en une véritable industrie, ayant sa propre
philosophie, ses principes et ses bases. avec des standards
charaïques, comptables, de bonne gouvernance, de contrôle,
d’audit charaïque etc….
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I- Etat des lieux
Une multitude d’institutions de support ont vu le jour:
AAOIFI : Organisation pour l’Audit et la comptabilité des
Institutions Financières Islamiques : créée en 1990 et basée à
Bahreïn.
Mission : - Développer les normes comptables, d’audit, de
gouvernance et d’éthique.
- Mettre en place les standards charaïques
communs à
l’ensemble des institutions Financières
islamiques.
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CIBAFI : Conseil Général des Banques et Institutions
Financières Islamiques, créé à Bahrein en 2001 : Institution de
formation et qui participe activement dans l’élaboration des
standards charaïques.
IFSB : Basé à Kuala Lumpur depuis 2002.
Regroupe les Banques Centrales et les autorités de régulation et
de supervision des institutions Financières islamiques.
C’est une sorte de Comité de Bâle « Islamique ».
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IIRA : International Islamic Rating Agency, 2002,
objectif: Evaluation et notation des institutions financières
Islamiques. Cette évaluation intègre aussi la conformité
charaïque
de ces institutions et des produits qu’elles commercialisent.
IICRA : Centre International Islamique de réconciliation et
d’Arbitrage : Etablit à Dubaï depuis 2005 ; il a un rôle de
médiateur et d’arbitre International.
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Un mouvement académique a accompagné cette progression
spectaculaire.
Création de chaires, mastères, licences et divers autres diplômes
dispensés par des Universités et Instituts Supérieurs en Finance et
Economie Islamiques à travers le monde
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II- Finance Islamique et Investissement
1. Prohibition de l’intérêt
Le monde musulman est resté à l’écart des banques pendant 2
ou 3 siècles.
la 1ère banque classique dans un pays musulman a vu le
jour à la fin du XIX siècle.
Une grande partie de la population est restée non
bancarisée.
Toujours à cause de la prohibition de l’intérêt…
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2. Ressources et emplois
En amont : La finance islamique a permis la mobilisation des
ressources oisives et le financement de l’activité économique,
en faisant entrer dans le circuit économique une grande partie
des fonds thésaurisés.
Ces fonds atteignent selon certaines estimations 20% et plus.
En aval : En octroyant des financements à des entreprises qui
refusaient l’endettement classique.
Donc en augmentant les dépôts et les financements, la finance
islamique contribue à la croissance de l’investissement
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3. Limites et perspectivesUne grande partie de la finance islamique s’est contentée de
développer les produits se basant sur les échanges et non sur
les participations.
Les banques islamiques proposent deux grandes familles de
financement pour l’investissement :
a/ Des produits basés sur des contrats d’échange telle que :
Murabaha,
Ijara,
Istisnaa,
Salam ….etc…
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Ces produits sont souvent considérés par les banques
classiques comme étant proches de la finance classique,
néanmoins, ils présentent les avantages suivants :
Ils ne financent que des biens tangibles, donc, pas de fuite
possible de la sphère productive à la consommation.
En cas de retard de paiement dû à une conjoncture
difficile, les Banques Islamiques ne prélèvent pas de frais
ou intérêts de retard.
Les dates de valeur utilisées sont les dates du jour.
De ce fait le coût du financement pour les investisseurs
pourrait être moindre.10
b/ les produits basés sur la participation:
Mucharaka: participation.
Mucharaka Mutanakissa: participation dégressive.
Financement Mucharaka: la participation porte sur une
operation sans entrée dans le capital
Mudharaba : souvent confondue avec le Capital risque
Mugharassa ; Muzaraa , Musakat,…..
On peut même imaginer des produits hybrides entre
Mucharaka et mudharaba
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Le principe général du financement participatif est de
prendre le risque avec l’investisseur et de partager les profits
avec lui.
Le financement classique se base généralement sur le
remboursement à échéances constantes.
Or, la réalité économique fait que les revenus des investisseurs
surtout pour les nouveaux projets soient fluctuants pour ne
pas dire aléatoires.
Donc, un engagement des rembourser des échéances fixes et
répétitives dans un contexte aléatoire semblerait inadapté:
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Surtout pour les nouveaux investissements.
La très grande mortalité des entreprises nouvellement créées
(50% ne terminent pas la 3ème année) semblerait être une des
conséquences.
Toutefois, dans ce contexte de crise, qui est caractérisé par un
manque d’initiative pour la création de nouvelles entreprises,
nous croyons que la finance islamique peut apporter des
solutions intéressantes et appropriées, surtout par le
financement Mudharaba- Mucharaka dégressive.
Qui dit création d’entreprises dit : création d’emploi,
augmentation de la production, amélioration de la balance des
paiements, augmentation des recettes sociales, fiscales et
douanières.13
Les Sukuk sont une alternative (sans intérêts) aux
obligations classiques qui sont illicites en Islam.
Ce sont des produits financiers adossés à des actifs tangibles
licites et à échéance fixe qui confèrent un droit de créance à
leur propriétaire. Celui-ci reçoit une part du profit attaché
au rendement de l’actif sous jacent.
SPV ( Special-Pupose Vehicle): entreprise ad hoc qui
rachète un actif à une entreprise à l’occasion d’un montage
déconsolidant.
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II- les Sukuk: Alternative pour le Financement des
Grands Projets ou du Budget
Qu’ils soient souverains ou corporates, les sukuk se présentent
sous deux profils différents:
Les Sukuk « Asset-based ». Principal garanti par l’émetteur à travers l’engegement de rachat à terminaison
Coupons protégés.
Sukuk « Asset backed ». Principal non garanti par l’émetteur. L’investisseur supporte le risque pour sa
quote-part.
Coupons non protégés. L’investisseur n’a pas un revenu garanti.
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NOM
1. Sukuk al- Ijara
2. Sukuk al-Salam
3. Sukuk al-Istisna
4. Sukuk al-Murabahah
5. Sukuk al-Mucharakah
6. Sukuk al-Mudharabah
7. Sukuk al-Wakala
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III les Sukuk les plus utilisées
Actif sous-jacent / contrat
Bien tangible / Location
Actif tangible / Vente
Actif tangible / Vente
Actif tangible / Vente
Actif ou projet Participation
Actif ou projet Participation
Bien ou services / Participation
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