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La boîte à outils du FIDA - au service de la communication
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I
La boîte à outils du FIDAau service de la communication
Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté
1
3
Table des matières
�� Préface 5
�� Remerciements 6
�� Le nouveau monde de la communication: à chacun son rôle 7
�� Démarrer 13
Identité visuelle du FIDA
Présenter le FIDA sous son meilleur jour A - 1
1�� Directives relatives à l’identité institutionnelle A - 1
Politique en matière d’identité visuelle A - 1
Le logo du FIDA A - 1
Contact A - 4
2�� Directives relatives à la conception graphique A - 5
Typographie A - 5
Articles de papeterie de base et modèles de documents A - 6
Conseils pour la typographie et pour une conception graphique efficace A - 17
Conseils pour le recrutement d’un graphiste A - 17
Conseils pour l’impression A - 18
Contact A - 18
3�� La photographie au FIDA A - 19
Rôle de la photographie dans la communication A - 19
Thèmes des couvertures photographiques A - 20
Accès aux photographies: utiliser la Banque d’images du FIDA A - 20
Acquisition de photographies: organiser une mission photographique A - 22
Directives à l’intention du photographe dans le cadre des missions photographiques A - 25
Contact A - 26
4�� Cartes et système d’information géographique A - 27
Portefeuille des cartes du FIDA A - 27
Développer les capacités SIG A - 27
Demander une carte A - 28
Contact A - 29
Rédiger des contenus et les publier
L’importance d’une écriture claire et simple B - 1
1�� Directives pour un langage simple B - 1
Un langage simple B - 1
Jargon par opposition à terminologie spécifique B - 3
Écrire de façon accessible B - 3
Réviser et corriger les documents imprimés B - 5
Contact B - 6
2�� Utilisation du storytelling pour le partage
des savoirs B - 7
Avantages du storytelling B - 7
Utilisation du storytelling B - 7
Usages possibles des récits B - 8
Comment concevoir un récit? B - 8
Expérience du storytelling au FIDA B - 8
Contact B - 9
3�� Préparer des “récits de terrain” B - 10
Critères à satisfaire B - 10
Questions à poser aux participants au projet B - 11
Conseils pour la rédaction B - 11
Encadré des “faits-clés” B - 11
Détails B - 11
Contact B - 11
4�� Distribuer les documents du FIDA B - 12
Impression papier par opposition à publication électronique B - 12
Impression offset par opposition à impression numérique B - 12
Planifier la distribution des documents imprimés B - 12
Faire une demande de documents du FIDA B - 13
Informations sur l’expédition B - 13
Soutien aux bureaux de pays et collègues sur le terrain B - 14
Liste de diffusion B - 14
Contact B - 14
4
Table des matières
Travailler avec les médias
Exploiter le potentiel des médias C - 1
1�� Opportunités médiatiques C - 2
Contact C - 2
2�� Outils de communication avec les médias C - 3
Communiqués de presse et avis aux médias C - 3
Dossiers de presse C - 3
Distribution de la documentation destinée aux médias C - 4
Contact C - 4
3�� Organiser une conférence de presse C - 5
Contact C - 6
4�� Organiser un voyage de presse C - 7
Contact C - 7
5�� Gérer les interviews avec les médias C - 8
Format des interviews C - 8
Se préparer aux interviews avec les médias C - 8
Interviews radiotélévisées: choses à faire et choses à éviter C - 9
Conseils pour les interviews télévisées en studio C - 10
Conseils pour les interviews radiophoniques C - 11
Contact C - 11
6�� Gestion des risques C - 12
Contact C - 12
7�� Diffuser le message du FIDA
via la télévision et la radio C - 13
Travailler avec la télévision et la radio C - 13
Créer votre propre vidéo C - 13
Travailler avec des producteurs et des sociétés externes de production vidéo C - 16
Contact C - 17
Le FIDA sur Internet
La nouvelle porte d’entrée D - 1
1�� Écrire pour le web D - 1
Lecture à l’écran ou lecture sur papier D - 1
Préparer un contenu en ligne D - 2
Contact D - 4
2�� Utiliser les médias sociaux D - 5
Qu’est-ce que les médias sociaux? D - 5
Les médias sociaux: mode d’emploi D - 5
Règles de conduite sur les médias sociaux D - 6
Utiliser les comptes des médias sociaux officiels du FIDA D - 9
Les médias sociaux du FIDA D - 9
Contact D - 10
3�� Écrire un article de blog dont on
se souviendra D - 11
Laissez parler votre cœur quand vous bloguez D - 11
Accrochez vos lecteurs D - 11
Aidez vos lecteurs D - 11
Contact D - 11
Prendre la parole en public
Rédiger un discours à prononcer en public E - 1
1�� Assurer une présentation percutante E - 1
Planifiez votre présentation E - 1
Établissez le contact avec l’auditoire E - 2
Une présentation sans aléa E - 2
Supports visuels et présentations PowerPoint E - 3
Contact E - 4
2�� Faciliter une réunion E - 5
Les éléments de base E - 5
Briser la glace et redonner de l’énergie E - 6
Contact E - 6
Travailler ensemble
Tenir tout le monde informé F - 1
1�� Outils et méthodes de communication interne F - 1
Comment choisir la meilleure méthode de communication? F - 2
Avantages et inconvénients des divers outils de communication F - 2
Conseils pour la communication écrite F - 2
Outils internes F - 3
Contact F - 3
Annexes
� Annexe I G - 1
Modèle pour communiqué de presse standard G - 1
� Annexe II G - 2
Modèle pour les avis aux médias standard G - 2
� Annexe III G - 3
Glossaire des termes des médias sociaux G - 4
Contact G - 4
� Annexe IV G - 5
Méthodologie de révision a posteriori G - 5
� Annexe V G - 6
Conseils pour la rédaction de courriels G - 6
Instructions pour répondre à un courriel et le faire suivre G - 6
� Annexe VI G - 7
L’annuaire “Who’s Who” de la communication au FIDA G - 7
5
Préface
Atténuer la pauvreté et l’insécurité alimentaire est
une nécessité, plus urgente aujourd’hui que jamais.
S’il est vrai que le FIDA participe depuis longtemps
en première ligne aux efforts déployés pour aider
les populations rurales pauvres à améliorer leurs
conditions de vie, il oeuvre aujourd’hui dans un
environnement de plus en plus complexe, compétitif
et en mutation. En réponse, nous nous efforçons de
transformer notre organisation pour qu’elle soit en
mesure de poursuivre ce travail avec une efficacité et
une efficience accrues et à plus grande échelle.
La communication est le pilier de ces activités. Et
cette boîte à outils a été conçue pour nous aider
dans notre tâche.
Quelle que soit notre tâche – qu’il s’agisse d’aider de
petits exploitants agricoles à maîtriser une nouvelle
technique, de persuader les élus d’adopter des
politiques de soutien, ou de reproduire à plus grande
échelle des initiatives couronnées de succès –, nous
devons être capables de transmettre nos messages
clairement et avec cohérence. Le Cadre stratégique
reconnaît qu’un système de communication performant
aide le FIDA à exploiter au mieux les nouvelles
opportunités résultant de l’intérêt accru que manifeste
la communauté internationale à l’égard de l’agriculture
et du développement rural. On constate une demande
croissante de nos services de la part de partenaires,
anciens et nouveaux, et du fait de l’élargissement de
notre présence dans les divers pays. Cette demande
croissante est aussi synonyme de nouveaux publics
à informer, de nouvelles activités à promouvoir et de
nouvelles initiatives à défendre. Chacun au FIDA participe
à cet effort conduit dans le cadre de la communication.
Nous œuvrons dans une organisation diversifiée et
décentralisée, et nous sommes issus de nombreux
pays aux langues et aux coutumes variées. La
communication interne est devenue à la fois plus
importante et plus stimulante. En outre, les nouvelles
technologies et les médias sociaux offrent des modalités
plus rapides et plus puissantes de collaboration tout
en exigeant des responsabilités individuelles plus
pointues dans la diffusion de notre travail.
D’où la nécessité de viser plus haut en matière
de communication, ce qui suppose de nouvelles
modalités de travail, de partage des savoirs et de
collaboration. Nous avons besoin de règles et de
critères communs pour parvenir à parler d’une seule
voix et maximiser nos efforts collectifs en termes
de communication. En fait, chaque membre du
personnel du FIDA a un rôle à jouer quand il s’agit
de communiquer autour de thèmes tels que l’impact
que nous avons sur le terrain, les connaissances
que nous avons à partager et, principalement, notre mission – l’importance des petits exploitants
agricoles et les enjeux que nous défendons.
C’est là qu’intervient cette boîte à outils au service de la
communication. Il s’agit d’une innovation pour le FIDA,
et mes collègues de la Communication et moi-même
sommes ravis à l’idée de partager tous ces outils avec
vous. Nous espérons que ce processus contribuera à
démystifier certains aspects de la communication et
vous aidera à vous sentir mieux équipés pour accomplir
votre travail et participer à l’engagement pris par le
FIDA d’aider 80 millions de personnes à sortir de la
pauvreté d’ici à 2015. Les suggestions pratiques et les
outils que vous trouverez dans ces pages consolident
la connaissance des experts internes de la Division
de la communication. Le contenu reflète également
les réponses que vous avez fournies à la question
“Comment pouvons-nous vous aider?” posée au sein
de l’organisation au cours des deux dernières années.
Ce n’est pas un hasard si cette boîte à outils a été
publiée sous forme électronique et dans un classeur à
feuillets mobiles pour sa version papier: il s’agit là d’un
document vivant. Nous le réviserons et l’étofferons
régulièrement, dès que le besoin de nouveaux outils
se fera sentir, dès que les anciens outils deviendront
obsolètes, et au fur et à mesure que le FIDA élaborera
et mettra en œuvre une stratégie de communication
qui fournira un cadre pour toutes nos activités dans le
domaine de la communication.
À ce propos, vos réactions et commentaires
concernant cette boîte à outils sont les bienvenus et
apportent une contribution essentielle à notre travail.
N’hésitez pas à nous faire part des aspects positifs
ou négatifs que vous avez relevés et à évoquer toutes
les questions supplémentaires que vous souhaiteriez
voir abordées dans cette boîte à outils. Nous
attendons vos commentaires avec impatience!
Cassandra WaldonDirectrice de la Division de la communication
6
Remerciements
Bob Baber a entièrement coordonné la conception
de cette première édition de la Boîte à outils du
FIDA au service de la communication. On ne peut
que le féliciter pour le dévouement dont il a fait
preuve pour mener ce projet à bien. Sans lui, il
n’aurait pas vu le jour.
Nous exprimons toute notre gratitude aux auteurs
qui ont si généreusement partagé leur temps et leur
savoir. Leurs noms figurent tout au long du texte.
Les collègues et le personnel de projet, sur le
terrain et au siège du FIDA, et naturellement toute
l’équipe de la communication ont eux aussi apporté
leurs contributions.
Nous adressons des remerciements tout particuliers
à Catharine Way qui a assumé le projet dès le début,
l’a suivi de près avec patience et compétence, en
menant les nombreux avant-projets à bon terme,
en rassemblant tous les éléments écrits afin
d’uniformiser la boîte à outils. Andrea Wöhr mérite
une mention spéciale pour la conception graphique
de la boîte à outils. Elle aussi s’est penchée sur le
projet dès le premier jour et a su lui donner son style
tout en concevant et en garantissant sa conception
conviviale. Les conseils d’expert fournis dès les
premiers jours par notre ancienne coordinatrice des
publications, Anna Sherwood, ont été fondamentaux
pour démarrer le projet et l’engager dans la bonne
voie. Cet outil ne serait certes pas ce qu’il est sans
l’enthousiasme de Janet Sharpe qui a peaufiné le
projet dans sa phase de conclusion, apportant ainsi
au produit sa touche finale.
7
Le FIDA exerce ses activités dans un monde que
personne n’aurait pu imaginer à l’époque de notre
fondation, il y a à peine trois décennies. Les questions
au cœur de notre mandat font quotidiennement la une.
Le compte à rebours avant la réalisation des Objectifs
du Millénaire pour le développement semble plus
rapide dans les communautés que nous assistons.
Les trois quarts de la population pauvre du monde
(chiffre en constante augmentation) sont nos clients.
Les jeunes ruraux pauvres, plus nombreux que jamais,
se trouveront bientôt confrontés aux défis mondiaux
du changement climatique, associés à l’augmentation
des prix des denrées alimentaires et à une stagnation
économique – et à mesure que les connexions
électroniques qui leur ouvrent l’accès à un monde plus
vaste se démocratisent, notre capacité à les atteindre
continue à s’améliorer.
C’est au vu de ces considérations que le Cadre
stratégique 2011-2015 du FIDA (www.ifad.org/
governance/sf/index.htm) met l’accent sur le rôle
majeur de la communication et de la sensibilisation
dans la poursuite de la mission de notre institution:
“le FIDA va accélérer ses activités de plaidoyer et
ses efforts de communication, axés sur les petites
exploitations agricoles, le développement rural, la
sécurité alimentaire et la nutrition. Le FIDA continuera à
amplifier les voix des hommes et des femmes pauvres
du monde rural, dans le cadre de débats pertinents.”
Aujourd’hui, nous sommes confrontés à un
environnement médiatique et numérique dynamique.
Au fur et à mesure que nous mettons en œuvre
le mandat du FIDA, nous constatons que la
responsabilité en matière de communication n’est
plus l’apanage de la Division de la communication:
elle incombe à chaque membre du personnel dans
les différents bureaux. Plus notre présence s’étend
sur le globe, plus notre faculté de faire connaître nos
activités et leur impact s’intensifie parallèlement. Dans
la mesure où les membres du personnel sont de plus
en plus nombreux sur le terrain, notre faculté d’alerter
le siège social sur l’évolution des situations et les
nouvelles opportunités se renforce.
La technologie a estompé les frontières entre les
différents domaines d’activité professionnelle;
aujourd’hui tout rôle comporte une part de communication. Toute une série d’outils – notamment
Internet et les médias sociaux ainsi que d’autres outils
du Web 2.0 – nous permettent de transmettre notre
message à un plus grand nombre de personnes et ce
plus rapidement, plus efficacement et à moindre coût.
Notre capacité de plaider en faveur des populations
rurales pauvres et d’œuvrer en leur nom s’en trouve
améliorée. Parallèlement, bien peu de garde-fous sont
mis en place dans les communications électroniques.
Chaque fonctionnaire est donc encouragé à devenir
un acteur responsable de la conversation numérique
et de la communauté du développement en ligne.
Cette boîte à outils au service de la communication
est destinée aux membres du personnel de
chaque unité et à tous les niveaux du FIDA. Son
but est de vous aider
à accroître l’impact
de nos activités grâce
à une sensibilisation
plus efficace, à un
engagement auprès de
publics diversifiés et au
partage des savoirs – et
ce pour mettre toujours
plus en lumière les
contributions du FIDA
visant à permettre aux
populations rurales pauvres d’augmenter leurs
revenus, d’améliorer leur sécurité alimentaire et de
renforcer leurs capacités d’adaptation. La boîte à
outils vous aidera à tirer parti des occasions qui
s’offrent à vous grâce à une visibilité accrue, et à
exécuter vos tâches en matière de communication
de façon efficace et en toute confiance. Elle est
conçue comme un document vivant qui sera amené
à être régulièrement enrichi et révisé pour refléter
l’évolution des situations, les nouvelles technologies
et les besoins des membres du personnel. Nous
saluons vos suggestions pour l’améliorer.
Le nouveau monde de la communication: à chacun son rôle
Le but de la boîte à outils au service de la communication est de nous aider à intensifier l’impact de nos activités et à mettre en évidence nos contributions face aux défis présents et futurs que nous relevons.
8
Le nouveau monde de la communication: à chacun son rôle
Pourquoi avons-nous besoin de communiquer?Les occasions de communiquer du FIDA et les défis
qui lui sont lancés se font plus nombreux et ne cessent
d’évoluer à la suite de l’augmentation du nombre de
bureaux de pays, de l’élargissement des programmes
de travail ainsi que de l’intérêt accru porté par la
communauté internationale au développement
agricole. Ces changements témoignent des avantages
que la sensibilisation apporte aux interventions que
nous appuyons sur le terrain à mesure que notre
profil s’impose et que se multiplient les occasions
de s’intégrer au dialogue sur le développement;
occasions que nous risquons de perdre si nous ne
communiquons pas avec constance et efficacité.
Le FIDA joue un rôle essentiel dans l’aide apportée
au milliard de ruraux pauvres pour trouver une
voie pour sortir de la pauvreté et vivre dans la
dignité. Nos activités sont fondamentales mais
restent insuffisantes, et nous ne travaillons pas
seuls. Nos contributions guident et renforcent à la
fois celles d’un grand nombre de nos partenaires:
gouvernements, autres agences des Nations Unies,
groupes de la société civile, notamment les ONG,
les bailleurs de fonds, le secteur privé, les médias
et le grand public. Informer toutes ces personnes
et entités sur nos activités génère un élan et,
en retour, fait découvrir de nouvelles occasions
d’accroître notre impact grâce à la collaboration. La
communication facilite la reproduction des succès
– ce qui démarre comme un “projet” se consolide
progressivement et devient la nouvelle et la meilleure
solution. La communication permet également
d’entretenir une sensibilisation durable du public sur
les questions qui nous tiennent à cœur, en particulier
la pauvreté rurale et la sécurité alimentaire.
La communication engendre la confiance et nous
aide à renforcer notre sens des responsabilités. Si
nous sommes ouverts et accessibles, nous tenons
naturellement nos promesses. Un contexte de
communications ouvertes et précises est un bien
précieux pour faire face à toute controverse éventuelle.
Grâce à un système de communication efficace, nos
messages parviennent aux personnes chargées de
l’élaboration des politiques et aux décideurs dans les
États membres, en particulier les États donateurs, et
renforcent ainsi notre capacité à lever des fonds et à
développer nos activités.
Les trois types de communications
Communiquer avec les autres
Pour la plupart des gens, le terme “communication”
évoque d’emblée les communications externes.
Elles ont pour objectif de sensibiliser les personnes
extérieures à notre institution sur les questions
chères au FIDA et sur ses activités et de promouvoir
des changements progressifs. Communiquer est
également essentiel pour la recherche de fonds. Les
publics extérieurs sont constitués de nos groupes
cible – comme les partenaires des projets, les
responsables des politiques, les États membres,
d’autres agences des Nations Unies et les ONG
qui travaillent dans divers domaines – mais aussi
des médias, des donateurs, des universitaires, des
parlementaires et du grand public.
Les possibilités offertes par les outils de
communication à notre disposition sont sans limite.
Parmi les outils traditionnels, citons les rapports,
les communiqués de presse, les brochures, les
propositions de financement, les lettres d’information,
les rapports des donateurs, les discours prononcés
par de hauts fonctionnaires du FIDA et les interviews
à la radio et à la télévision ainsi que les programmes
didactiques. Les outils comprennent également
l’engagement en faveur du dialogue sur la politique
internationale et le plaidoyer, les campagnes
multimédias mondiales, la commémoration des
journées des Nations Unies, les activités de
collaboration entre les trois agences basées à Rome
ainsi que les partenariats avec des notables, leurs
représentants et des célébrités.
Quand Internet et les autres formes de publications
électroniques sont apparus pour la première
fois, ils étaient utilisés essentiellement comme de
nouvelles plates-formes visant à diffuser les versions
électroniques de documents imprimés traditionnels.
9
Ils assurent encore cette fonction utile qui nous permet
de fournir des documents à un public virtuellement
illimité, à des prix dérisoires. Mais les médias sociaux
et les autres outils du Web 2.0 offrent également
des opportunités totalement nouvelles pour la
communication avec l’extérieur. Ils nous permettent
de partager en temps réel les nouvelles en matière
de développement rural et d’agriculture et de publier
des vidéos et des photos de notre travail sur tout un
ensemble de plates-formes nouvelles et populaires
– essentiellement le blog du FIDA, le site Facebook
du FIDA et notre fil Twitter –, autant de moyens qui
élargissent considérablement notre public.
Cependant, ces nouveaux outils de distribution ne
représentent que la partie émergée de l’iceberg.
L’aspect révolutionnaire des médias numériques
c’est le rôle qu’ils jouent dans la démocratisation
de la communication. Les informations ne viennent
plus du “sommet”. Désormais le dialogue revient
essentiellement à la communauté du développement
elle-même, et des organisations comme le FIDA
doivent s’engager à participer à ce dialogue si elles
entendent respecter leur vocation.
Communiquer entre nous
à mesure que le FIDA s’étend davantage sur le terrain,
la communication interne acquiert toujours plus
d’importance. Les bureaux du FIDA sont désormais
disséminés sur la planète, et maintenir un lien étroit
entre le siège social et le terrain est devenu désormais
indispensable. D’où un sentiment d’appartenance
à la communauté élargie du FIDA, qui consolide
le sentiment d’appropriation de notre agenda des
réformes, facilite le partage des savoirs et des leçons
apprises à travers toute l’institution et regroupe les
membres du personnel autour de notre vision unique.
La technologie apporte une aide précieuse: l’accès
intranet aux sources électroniques internes du FIDA et
Skype nous aident à rester en contact, comme le font
les outils de gestion des savoirs régionaux.
La communication interne est un dialogue à triple
sens, entre le siège social et les bureaux des divers
pays mais aussi entre les bureaux de pays eux-
mêmes. La communication du siège social vers
les bureaux sur le terrain permet au FIDA et à ses
responsables de projets de rester au courant des
initiatives organisationnelles. C’est également une
aide précieuse pour obtenir des informations et de
l’assistance. La communication du terrain vers le
siège social fournit des informations sur les résultats
concrets de nos activités et sur les populations
dont la vie est transformée par ces activités. Ces
informations représentent l’un des moyens les plus
puissants dont nous disposons pour élargir notre
champ d’activité, pour renforcer notre rôle majeur
dans le développement et pour nous aider à trouver
les financements nécessaires. Les liens entre les
bureaux de terrain permettent de tisser des liens entre
les personnes qui se livrent aux mêmes activités, sur
des sites éloignés les uns des autres. Ils sont aussi
fondamentaux pour le partage d’informations sur nos
succès, en intensifiant ainsi notre impact et notre rôle.
La protection de notre image
Le profil de haut niveau que le FIDA s’est forgé au cours des dernières années – en tant qu’institution
financière internationale et agence des Nations Unies
spécialisée dans la distribution de fonds destinés
aux pays en développement – démultiplie les enjeux
qui relèvent de la gestion de l’image, troisième
pilier de la communication. Le cycle d’information
24 heures sur 24 et la rapidité des communications
électroniques, tous deux renforcés avec chaque
avancée successive des médias numériques,
augmentent notre vulnérabilité aux risques. Il
est donc vital pour toute personne gravitant
dans la constellation
FIDA de travailler
consciencieusement
chaque jour à promouvoir
l’image de notre institution
et à préserver notre
réputation.
Les trois types de communications:
� communications externes
� communications internes
� gestion de l’image
Le nouveau monde de la communication: à chacun son rôle
10
La vision du FIDALa véritable communication part d’une vision
partagée. La vision du FIDA est illustrée dans le
Cadre stratégique 2011-2015 qui met en valeur le fait
que notre mandat – dans la mesure où il améliore
la sécurité alimentaire et la nutrition et permet aux
populations rurales, hommes et femmes, de surmonter
la pauvreté – n’a jamais été plus important qu’il ne
l’est aujourd’hui alors que près d’un milliard de ruraux
pauvres vivent avec moins de 1,25 USD par jour et
que l’insécurité alimentaire et la faim règnent dans
certaines régions.
En outre, le Cadre stratégique intensifie l’intérêt
primordial que porte notre institution aux petites
exploitations agricoles en tant que moteur de la
croissance économique et source indispensable
de revenu et de nutrition pour un grand nombre de
ménages ruraux pauvres. À travers la planète, on
compte environ 500 millions de petits exploitants
agricoles, et ils nourrissent environ deux milliards
de personnes – presque un tiers de la population
mondiale. Dans certains pays, l’agriculture reste
la source principale de revenu pour 70% de la
population rurale.
Une collaboration élargie s’est affirmée au sein de la
communauté internationale à l’égard des questions
relatives à l’agriculture, aux denrées alimentaires et
à la nutrition. D’où de nouvelles modalités de travail
conjoint pour mobiliser de plus gros investissements et
intensifier des résultats sur le terrain – non seulement
pour atteindre le premier Objectif du Millénaire pour
le développement, à savoir éradiquer l’extrême
pauvreté et la faim, mais aussi pour relever le défi de
nourrir une population mondiale qui devrait passer
de 7 milliards à 9 milliards de personnes au cours
des quatre prochaines décennies. Pour relever cet
immense défi, la production agricole dans les pays
en développement devra doubler par rapport à ce
qu’elle est aujourd’hui. Les petits exploitants agricoles
qui gèrent la majorité des terres agricoles en Asie
et en Afrique et restent malgré tout confrontés aux
plus gros risques dans le domaine des problèmes
environnementaux, techniques et commerciaux, sont
indispensables à la réussite des Objectifs.
Le consensus s’affirme quant à la nécessité
d’intervenir avec urgence à grande échelle. C’est cet
élan qui inspire la vision du FIDA. Il nous offre une
feuille de route qui nous permettra d’aider les pays en
développement à passer de la simple gestion de la
pauvreté à l’éradication de celle dernière et à mettre
l’agriculture des petits exploitants en première ligne
pour affronter les besoins nationaux et mondiaux
de la sécurité alimentaire au cours des décennies
à venir. Afin de parvenir à ces objectifs, rendre les
petits exploitants à même de générer de la richesse
est indispensable en améliorant pour ce faire
l’environnement économique global des zones rurales,
en investissant dans les infrastructures de base et
les services financiers tout en leur fournissant des
endroits décents où vivre et se livrer à leurs activités
commerciales. Les politiques et les investissements
doivent viser à améliorer leurs compétences
techniques, à leur permettre de s’orienter davantage
vers le marché pour être ainsi incités à produire plus
de denrées alimentaires et à surmonter les risques
énormes liés au changement climatique et à la
dégradation environnementale.
En résumé, le FIDA considère l’exploitation agricole, à
tous les niveaux, comme une affaire commerciale. Et
les affaires commerciales ont besoin de liens clairement définis tout au long de la chaîne de valeur – de la
production à la transformation, à la commercialisation
et à la consommation. Le FIDA œuvre pour encourager
les capacités d’entreprenariat des petits exploitants
agricoles afin de les rendre capables de construire des
économies rurales prospères.
Le FIDA voit dans ces jeunes femmes et ces jeunes
hommes les agriculteurs de demain. Mais nous savons
qu’ils ne choisiront de rester dans les zones rurales
et de mettre leur énergie dans l’exploitation agricole
que si l’agriculture leur offre une possibilité de tirer
profit de leurs activités et si les communautés rurales
œuvrent en faveur de l’amélioration de la qualité de
vie. Pour ce faire, les programmes et les projets du
FIDA sont guidés par une vision dynamique selon
laquelle les petites exploitations agricoles peuvent
répondre à la demande croissante d’aliments tout
en générant des occasions économiques pour les
populations rurales pauvres. Pour un grand nombre
de petits fermiers et éleveurs de bétail dans les pays
en développement, l’agriculture peut représenter un
moyen efficace pour sortir de la pauvreté, à condition
qu’elle soit orientée vers le marché, écologiquement
durable et réactive aux risques, aux obstacles et aux
changements climatiques.
Cette vision repose sur la conviction que les ruraux
pauvres peuvent être acteurs du changement dans
leur communauté et jouer un rôle de premier plan pour
éradiquer la pauvreté rurale et la faim.
Le nouveau monde de la communication: à chacun son rôle
11
Messages utiles véhiculés par le FIDALes messages que vous communiquez sont
étroitement liés à vos actes. Cependant, à la base des
activités de chacun figurent les questions majeures qui
sont au cœur du mandat du FIDA:
�� La pauvreté mondiale reste un phénomène de
masse, essentiellement rural.
– 70% de 1,4 milliard de personnes extrêmement
pauvres du monde en développement – environ
1 milliard – vivent dans des zones rurales.
– Après être passé à 1 milliard en 2009, le
nombre de personnes qui souffrent de la
faim dans le monde est maintenant estimé à
925 millions.
�� Les petits exploitants agricoles dans les pays en
développement nourrissent presque un tiers de
la population mondiale et ils produisent 80% des
denrées alimentaires consommées dans les pays
en développement.
– Les 500 millions de petits exploitants agricoles
du monde assistent environ 2 milliards
de personnes. Outre l’accès à la terre, au
microcrédit, à la formation et à l’éducation,
ils ont aussi besoin d’investissements à long
terme en infrastructures, routes, transports et
technologies de l’information.
– Les petits exploitants agricoles gèrent jusqu’à
80% des terres agricoles en Afrique et en Asie.
�� Dans la plupart des pays en développement, les
femmes agricultrices jouent un rôle central dans
l’agriculture et les économies rurales.
– Les exploitantes agricoles tendent à produire la
plupart des denrées alimentaires consommées
localement dans les zones rurales, encore que
dans bon nombre de régions elles ont un accès
très insuffisant à la propriété foncière, aux
intrants, aux crédits, aux équipements et aux
débouchés commerciaux.
– Les enfants des exploitants agricoles et les
jeunes représentent la plus grande partie de
la population qui vit dans la pauvreté, alors
que les jeunes sont un atout majeur pour
l’avenir des économies rurales et des pays
en développement.
– Les indigènes et les minorités ethniques sont
affectés de façon disproportionnée par la
pauvreté par suite du modeste contrôle exercé
sur les ressources naturelles et des diverses
formes de marginalisation, de discrimination
et d’exclusion.
�� Les zones rurales sont en rapide évolution – et
lancent ainsi de nouveaux défis à leurs habitants.
– Dans un grand nombre de régions, la base
des ressources naturelles dont dépendent
l’agriculture et d’autres moyens de subsistance
se trouve toujours plus exposée à des tensions.
– Le changement climatique provoque déjà
une diminution de la disponibilité en eau,
une augmentation des températures, des
campagnes agricoles aléatoires ou raccourcies,
la diminution des terres arables, ainsi que
l’apparition de nouveaux ravageurs et de
nouveaux types de maladies.
– Dans la mesure où les prix des denrées
alimentaires augmentent et sont plus volatils,
ils créent des occasions intéressantes pour les
petits exploitants agricoles; mais ils peuvent
également mettre en difficulté les populations
rurales pauvres qui sont des acheteurs nets de
denrées alimentaires, facteur qui a un impact
négatif sur la nutrition et le bien-être social.
�� De profonds changements sur les marchés
agricoles sont en train d’offrir également
des occasions à un grand nombre de petits
exploitants ruraux.
– En particulier, le développement des sociétés
urbaines implique une demande croissante de
denrées alimentaires de haute valeur, tandis
que les marchés eux-mêmes sont en train de
s’étendre et de mieux s’organiser.
�� L’agriculture reste le moteur économique majeur
dans les économies rurales. Une agriculture
florissante reste la voie royale pour faire sortir
de la pauvreté un grand nombre de ruraux, ainsi
qu’un premier pas important hors de la pauvreté
pour de nombreux autres.
�� Si l’on veut que l’agriculture conduise à la
réduction ultérieure de la pauvreté rurale
et relève les défis mondiaux lancés par
l’insécurité alimentaire, le but ultime doit être
le développement des systèmes de petites
exploitations agricoles Ces dernières doivent être:
– productives;
– intégrées dans les marchés;
– écologiquement durables;
– réactives aux risques, aux obstacles et aux
changements climatiques.
Le nouveau monde de la communication: à chacun son rôle
12
�� Les activités du FIDA auprès des populations
rurales pauvres entendent permettre à ces
dernières de se développer et de vendre
davantage de denrées alimentaires, d’augmenter
leurs revenus et de prendre leur destin en main.
– Depuis 1978, le FIDA a investi plus de
14 milliards d’USD sous forme de dons
et de prêts à faible intérêt consentis aux
pays en développement, permettant
ainsi l’autonomisation de 400 millions de
personnes qui pourront par conséquent sortir
de la pauvreté.
�� Au niveau des programmes et des projets, le FIDA
accélère ses efforts afin:
– d’accentuer la durabilité environnementale et
la capacité d’adaptation au niveau des petites
exploitations agricoles;
– de promouvoir les dispositifs contractuels
gagnant-gagnant pour aider les petits
producteurs agricoles à saisir les occasions les
moins risquées dans l’échelle de valeur agricole;
– de soutenir le développement des technologies
pour obtenir l’intensification durable de
l’agriculture à petite échelle;
– d’augmenter la capacité des institutions
financières afin qu’elles fournissent une
gamme de services inclusifs aux populations
rurales pauvres;
– de promouvoir les capacités des femmes et
des hommes ruraux, y compris les jeunes;
– de capitaliser sur les occasions d’utiliser
des sources d’énergies renouvelables
sur l’exploitation agricole et au niveau
des communautés et de promouvoir les
technologies bon marché qui utilisent les
ressources locales pour fournir de l’électricité
aux villages.
�� En ce qui concerne la valeur des activités du FIDA,
les messages de sensibilisation sont les suivants:
– Le FIDA est une agence spécialisée des
Nations Unies et une institution financière
internationale qui a une expérience de plus de
30 ans dans la lutte contre la pauvreté rurale.
– Investir dans le FIDA donne des résultats.
Les succès de nos projets et de nos
approches ont été confirmés au fil du temps
par des évaluations extérieures.
– Les projets soutenus par le FIDA contribuent
à faire une différence sur le long terme et
aident les populations à sortir de la pauvreté.
Nous travaillons dans des situations difficiles,
y compris dans des régions en proie à des
conflits et qui comptent des populations
marginalisées et privées de leurs droits.
– Le FIDA tente d’influencer la politique au
niveau national et international au profit des
petits exploitants et des paysans sans terre.
Nous œuvrons également pour intensifier
la capacité des agriculteurs eux-mêmes de
s’engager dans des processus de politique,
par exemple par le biais du Forum des
exploitants agricoles.
– Le partenariat est au cœur de nos activités.
Les gouvernements des États membres
détiennent et mettent en œuvre le projet que
nous soutenons. Nous travaillons la main dans
la main avec les populations rurales pauvres
et leurs organisations, avec des agences des
Nations Unies, avec des institutions financières
internationales, des ONG et le secteur privé.
– De nouvelles solutions visant à relever les défis
auxquels sont confrontés les petits exploitants
agricoles sont à forte intensité de savoirs. Le
FIDA œuvre pour développer les innovations
et partager les savoirs en matière de pauvreté
rurale en renforçant pour ce faire notre capacité
de gestion des innovations et des savoirs.
– Le FIDA applique une politique de transparence
et de responsabilité dans tous les programmes,
ainsi que les efforts internes et externes que
nous déployons en matière de communication.
Le nouveau monde de la communication: à chacun son rôle
13
Les “trois clés”: message, public, budgetDans toute initiative entreprise dans le cadre de la
communication, la première démarche consiste à
exprimer clairement sa pensée, à cerner la cible
destinataire de votre message et à identifier les fonds
que vous pouvez engager dans ce processus. évitez
la tentation d’organiser quelque chose à la hâte quand
le besoin de transmettre un message se fait sentir. En
suivant les étapes décrites ci-après vous clarifierez
votre objectif et verrez vos efforts se concrétiser en un
produit fini plus utile.
Clarifiez votre message
Que voulez-vous dire? Qu’entendez-vous réaliser?
Pour commencer, assurez-vous que votre idée est
conforme aux objectifs de l’institution du FIDA en
consultant la liste des questions majeures dans la
section précédente. Si votre idée est conforme à l’un
de ces concepts, elle vaut probablement la peine
d’être communiquée. (Le personnel de la Division de la
communication pourra vous assister pour identifier et
formaliser un message.)
Déterminer avec précision ce que vous entendez
énoncer est une première phase fondamentale. Bien
que cela puisse paraître évident, les gens omettent
souvent de clarifier le point majeur et finissent par
élaborer ainsi des messages confus ou vagues.
Il peut s’avérer utile de mettre par écrit le ou les
messages-clés ou d’aller les expliquer à un collègue.
Si vous n’arrivez pas à l’expliquer simplement, c’est
probablement que vous ne l’avez pas suffisamment
clarifié. Certaines personnes utilisent la technique du
“message de l’ascenseur”. Le message-clé devrait
être suffisamment succinct pour que vous puissiez
l’expliquer à quelqu’un lors d’un trajet en ascenseur.
Identifiez le public cible
Le FIDA a un vaste éventail de publics potentiels: des
ruraux pauvres participant à nos projets jusqu’aux
chefs d’État. La communication n’est efficace que
si elle atteint le public ciblé. Demandez-vous qui est
la personne susceptible d’utiliser votre message
ou d’agir conformément à celui-ci. Dans chaque
question, différents messages sont appropriés pour
différents publics donnés. Quand on démarre un
projet qui vise à encourager des groupes de femmes
à ouvrir des comptes d’épargne bancaire, on fait
appel à des messages tout à fait différents selon les
publics. Par exemple:�� pour des participants potentiels aux mêmes
groupes d’épargne: adhérer au groupe des
épargnantes vous aidera à économiser
suffisamment d’argent pour envoyer vos enfants
à l’école.
�� pour le directeur de la banque: aider votre groupe
d’épargne à ouvrir des comptes augmentera vos
dépôts et développera la fidélisation du client à
long terme, tout en démontrant l’engagement de la
banque à l’égard de la
communauté.
�� pour un donateur
potentiel: un projet
analogue s’est traduit
par une épargne pour les femmes d’une moyenne
de … par mois, et les taux d’inscription à l’école
secondaire de leurs filles étaient de … % plus
élevés que chez les filles des femmes qui n’avaient
pas participé au projet. Grâce à votre contribution,
nous pouvons étendre ce succès à un plus grand
nombre de communautés.
Une fois que vous avez repéré le public voulu, abordez
la phase suivante qui consiste à choisir le média
approprié. Parfois, il est évident – par exemple les
résultats financiers annuels sont toujours rapportés
dans le Rapport annuel. Pour un nouveau partenariat
important, on conseille un bref communiqué de presse.
Pour rendre compte du brillant succès d’un projet lors
d’une réunion internationale, un discours et une simple
brochure peuvent être souhaitables. Si nous recourons
aux différents médias disponibles, en mettant surtout
à profit le Web 2.0, nos messages pourront plus que
jamais atteindre et influencer un nombre infini de
personnes issues de publics différents.
Démarrer
� Clarifiez votre message � Identifiez le public cible � Préparez un budget
14
Démarrer
Préparez un budget
Votre budget au titre de la communication vous
aidera à identifier les moyens dont vous disposez.
Les coûts de production s’accumulent rapidement.
Connaître votre public et le message vous aidera
à déterminer le type de produit – plus ou moins
sophistiqué – dont vous avez besoin. Il vous faudra
quantifier un budget précis pour chaque étape
du processus – rédaction, révision, conception,
correction des épreuves, impression et distribution
(pour un produit imprimé). Soyez aussi précis
que possible dans l’évaluation que vous ferez du
nombre de copies dont vous aurez besoin et évitez
de sous-estimer la quantité nécessaire. Imprimer
6 000 exemplaires en deux fois 3 000 exemplaires
plutôt que d’imprimer d’emblée 6 000 exemplaires en
une seule fois revient beaucoup plus cher.
Assurez-vous d’inclure un “plan de distribution” dans
le budget – expédier le matériel peut représenter un
autre poste coûteux. Le produit le plus coûteux d’entre
tous est indéniablement celui qui finit abandonné
sur une étagère poussiéreuse parce qu’aucun plan
ni budget n’avait été prévu pour le faire parvenir au
public voulu. Le plan de distribution doit également
déterminer quelle part du public recevra un exemplaire
imprimé plutôt qu’une version électronique – si elle
s’avère tout à fait suffisante pour votre public, une
publication électronique peut vous faire économiser
des fonds que vous pourrez attribuer à d’autres
activités de communication. Pour un complément
d’information, voir les sections: Directives relatives à la
conception graphique et Distribuer les documents du
FIDA ci-après.
Prenez le temps de nous faire part de vos impressions.
Merci de bien vouloir adresser le questionnaire ci-
dessous à Bob Baber, Division de la communication,
commtoolkit@ifad.org
1. Trouvez-vous les explications fournies dans cette
section faciles à lire et à comprendre?
m� Oui m� Non
2. De quelle manière avez-vous déjà utilisé ou avez-
vous l’intention d’utiliser le contenu de ce chapitre
dans le cadre de votre travail?
3. Sur une échelle allant de 1 à 10
(1 pour inutile, 10 pour extrêmement utile), quelle
note attribueriez-vous à ce chapitre?
m� 1 m� 2 m� 3 m� 4 m� 5
m� 6 m� 7 m� 8 m� 9 m� 10
4. Si la note attribuée en réponse à la question
précédente est égale ou inférieure à 5, merci de
bien vouloir expliquer pourquoi ce chapitre n’est
selon vous pas utile.
5. Étiez-vous à la recherche d’une information
spécifique que vous n’avez pas trouvée dans ce
chapitre? Si tel est le cas, veuillez préciser le type
d’information que nous pourrions intégrer et qui
vous serait utile.
6. Avez-vous utilisé les ressources fournies dans ce
chapitre (liens vers les sites web et autres)?
m� Oui m� Non
7. Si vous avez répondu “oui” à la question
précédente, quelles sont d’après vous les
ressources les plus utiles?
Cliquez pour accéder au sondage interactif
correspondant à la section Introduction.
Introduction
Identité visuelle du FIDA
A - 1
Présenter le FIDA sous son meilleur jourSelon un vieux dicton, la première impression est celle
qui compte le plus, et il en va ainsi aussi bien des
organisations que des individus. Le matériel publié
par le FIDA – qu’il s’agisse de contenus imprimés,
mis à disposition en ligne, affichés ou radiodiffusés –
parle au nom de l’organisation au même titre que
les membres du personnel. Toutes les recherches
menées en ce sens confirment qu’une identité claire et
cohérente contribue à bâtir et à asseoir la réputation
d’une organisation. Les symboles graphiques,
lorsqu’ils sont régulièrement renforcés, sont à même
de transmettre et de mettre en avant les points forts
de l’Institution.
L’image cohérente du FIDA, appuyée par le style
graphique fort, clair et épuré que nous avons choisi,
véhicule également un message clair concernant nos
priorités et notre détermination. Ce message est étayé
par les photos de notre travail sur le terrain, photos qui
donnent un visage à la pauvreté rurale et expriment
notre compassion et notre engagement à l’égard des
populations rurales pauvres.
Les directives qui figurent dans cette section
s’appliquent à l’identité de l’Institution, au style de la
conception graphique, à la photographie, aux cartes
et au Système d’information géographique (GIS).
Tous les membres du personnel ont un rôle important
à jouer dans la genèse d’une identité cohérente du
FIDA dans toutes les actions de communications, quel
qu’en soit le format. Appliquer ces quelques directives
vous aidera également à communiquer votre message
de façon plus professionnelle.
Politique en matière d’identité visuelleUne identité visuelle forte ne s’acquiert qu’au prix
d’une utilisation cohérente et systématique sur le long
terme; c’est pourquoi la politique du FIDA en matière
d’identité visuelle est la suivante: le logo officiel est le
seul et unique symbole officiellement autorisé pouvant
être utilisé au sein de l’organisation. Aucun autre
symbole, ni aucune autre marque, ne peut être utilisé
conjointement au logo officiel de l’identité visuelle du
FIDA ou s’y substituer.
Le logo du FIDALe logo du FIDA, ou symbole du FIDA, est l’élément-
clé de notre identité visuelle. Il doit figurer sur chaque
produit émanant du FIDA, du papier à en-tête aux
offres d’emploi en passant par les rapports, les
marchandises et le site web.
Le logo du FIDA, utilisé depuis la fondation de cette
institution, est un pictogramme conçu pour véhiculer
l’image de la coopération internationale en vue du
développement agricole. Il représente un épi de blé
stylisé, soutenu par trois tiges. Les tiges évoquent les
trois fondateurs du FIDA (l’Organisation de coopération
et de développement économiques [OCDE],
l’Organisation des pays exportateurs de pétrole
[OPEP] et les pays en développement) qui contribuent,
symboliquement, à la croissance du blé.
Le symbole est associé au nom de l’institution et,
ensemble, ils constituent le logo du FIDA. Le logo
du FIDA existe sous plusieurs formats, adaptés aux
besoins spécifiques.
Oeuvrer pour que lespopulations rurales pauvresse libèrent de la pauvreté
1���Directives relatives à l’identité institutionnelle
Identité visuelle du FIDA
3 421Directives relatives à l’identité institutionnelle
Le logo du FIDA doit toujours être reproduit à partir
d’un master numérique disponible auprès de l’Unité
du Service de la conception graphique. Le fichier est
disponible aux formats EPS, GIF et JPEG. Veillez à
utiliser le format graphique approprié.
Formats des fichiers:
– EPS: toutes les applications destinées à une
impression professionnelle
– GIF: utilisation en ligne
– JPEG: applications bureautiques
Pour clarifier plus avant la mission du FIDA, un élément
secondaire, la devise du FIDA – “Œuvrer pour que
les populations rurales pauvres se libèrent de la
pauvreté” –, a été ajouté.
Pour permettre une plus grande flexibilité dans
l’utilisation du logo du FIDA sur des supports de
communication de différents formats et dimensions,
trois variantes de l’agencement des éléments
sont disponibles.
Dimension recommandée
La cohérence dans la dimension du logo est
importante dans la production de communications.
Voici les dimensions recommandées pour la
reproduction conseillée dans le format DL et dans les
différents formats de série A:
– DL – hauteur du logo: 13 mm
– A5 – hauteur du logo: 13 mm
– A4 – hauteur du logo: 13 mm
– A3 – hauteur du logo: 22 mm
Le logo doit être bien visible et reproduit de façon
uniforme. C’est pourquoi il ne doit jamais être reproduit
à une dimension inférieure à 13 mm.
Les fichiers EPS qui contiennent le logo garantissent
l’intégrité de la production du logo en cas
d’agrandissement ou de réduction. Ils permettent
d’éviter toute déformation dans les proportions du logo.
Versions linguistiques
Le logo est disponible dans chacune des quatre
langues officielles du FIDA – arabe, anglais, français et
espagnol. Il existe également une version comportant
la devise traduite dans les quatre langues au sein d’un
seul et même agencement.
Oeuvrer pour que lespopulations rurales pauvresse libèrent de la pauvreté
LogoNom
Devise
Oeuvrer pour que lespopulations rurales pauvresse libèrent de la pauvreté
13 m
m
Taille de la police: 8 pt
Identité visuelle du FIDA
A - 23 421Directives relatives à l’identité institutionnelle
Enabling poor rural peopleto overcome poverty
Enabling poor rural people to overcome poverty
Oeuvrer pour que lespopulations rurales pauvresse libèrent de la pauvreté
Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté
Dar a la población ruralpobre la oportunidadde salir de la pobreza
Dar a la población rural pobre la oportunidad de salir de la pobreza
Enabling poor rural people to overcome poverty
Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté
Dar a la población rural pobre la oportunidad de salir de la pobreza
Identité visuelle du FIDA
A - 33 421Directives relatives à l’identité institutionnelle
Couleur
Le logo ne peut être reproduit que selon les
paramètres suivants:
– 100% noir
– Symbole 50% noir et logo 100% noir
– Mode inversé 100% blanc sur tout champ/fond
Quand vient le moment de choisir des couleurs
pour le texte et le fond d’un produit d’information,
il est important de choisir des couleurs qui font
passer l’information de façon claire et efficace et
qui complètent les images utilisées. Le contraste
entre le texte et la couleur du fond est également
prépondérant, il doit être bien équilibré.
Exigences en termes d’habillage du logo
Pour optimiser sa présence visuelle, le logo doit
disposer d’un espace environnant dépourvu de
tout élément graphique ou de tout texte. Cet
espace libre doit toujours être égal à la largeur du
pictogramme (épi de blé stylisé reposant sur trois
tiges) composant le logo.
Intégrer les logos des partenaires
Le logo du FIDA peut être utilisé conjointement à un
autre logo ou emblème pour suggérer une association
entre le FIDA et d’autres organisations, projets ou
initiatives. Quand le logo est utilisé avec d’autres
logos ou d’autres emblèmes, un espace suffisant doit
être ménagé autour du logo du FIDA pour affirmer
clairement qu’il s’agit d’une organisation distincte.
Normes pour le web
Le logo du FIDA doit apparaître sur toutes les pages
web du FIDA. Une bannière normalisée permet de
véhiculer une image de marque uniforme sur tous les
sites web du FIDA.
ContactMark Forrest, Responsable de la conception graphique
Division de la communication
Courriel: m.forrest@ifad.org; gds@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2216
Oeuvrer pour que lespopulations rurales pauvresse libèrent de la pauvreté
Oeuvrer pour que lespopulations rurales pauvresse libèrent de la pauvreté
Oeuvrer pour que lespopulations rurales pauvresse libèrent de la pauvreté
Le logo du FIDA est l’élément clé de notre identité visuelle. Il doit figurer sur chaque produit émanant du FIDA.
A - 4
Largeur du
picto
Largeur du
picto
Oeuvrer pour que lespopulations rurales pauvresse libèrent de la pauvreté
Largeur du
picto
Identité visuelle du FIDA
3 421Directives relatives à l’identité institutionnelle
TypographieLe style typographique du FIDA est direct, clair
et simple. Une typographie originale, bien
conçue, renforce notre communication et lui
ajoute du caractère.
Supports de communication imprimés
et d’affichage
Pour ce type de supports de communication, les
familles de polices de caractères ITC Giovanni et
Helvetica Neue ont été retenues comme polices de
caractères principales. Ces deux familles de polices
autorisent flexibilité et créativité dans l’utilisation
des textes destinés à être imprimés ou affichés.
Leur usage systématique et cohérent participe à
la construction de l’identité du FIDA et fait partie
intégrante de l’identité visuelle de l’institution.
Supports de communication internes
Pour les utilisateurs de Microsoft, les polices de
caractères utilisées pour le matériel produit en interne
(comme les courriers, les mémorandums, les fax)
sont Arial, Times New Roman et Verdana. Toutefois,
les polices de caractères supplémentaires qui sont
fournies avec les applications des logiciels Microsoft
et Apple ainsi qu’avec un grand nombre d’imprimantes
PostScript peuvent également être utilisées pour la
communication en interne.
Les textes d’introduction, les paragraphes et
les citations peuvent être mis en évidence pour
représenter ainsi un résumé du contenu ou des
messages-clés.
Le texte courant est plus lisible et plus agréable à l’œil
quand il est aligné à gauche et non aligné à droite. Dans
la mesure du possible, évitez de justifier le texte (de
l’aligner à la fois sur les marges de droite et de gauche).
Les éléments graphiques superflus qui risquent de
distraire l’attention du lecteur doivent être évités. Il faut,
de même, éviter tout désordre typographique.
Ménager des blancs suffisants ou des espaces vides
permet de faire ressortir les parties importantes du texte.
2���Directives relatives à la conception graphique
Helvetica Neue light Helvetica Neue light italic
Helvetica Neue bold Helvetica Neue bold italic
Arial regular Arial italic Arial bold Arial bold italic
Verdana regular
Verdana italic
Verdana bold
Verdana bold italic
ITC Giovanni book
ITC Giovanni italic
ITC Giovanni boldITC Giovanni bold italic
Times New Roman
Times New Roman italic Times New Roman boldTimes New Roman bold italic
A - 5
Identité visuelle du FIDA
Directives relatives à la conception graphique
1 3 42
Articles de papeterie de base et modèles de documentsDes articles de papeterie de base ont été
soigneusement mis au point afin de créer un système
d’identité cohérent. Les modèles de documents
sont conçus pour permettre une production à la fois
cohérente, rapide et économique, en interne comme
en externe. Ils sont également conçus pour intégrer
des formats de saisie.
Les modèles Word permettant de créer les articles de
papeterie FIDA énumérés ci-après sont accessibles
depuis les menus “Style” de l’application Microsoft
Word installée sur les ordinateurs du FIDA ou à l’adresse
https://xdesk.ifad.org/sites/irt/tmpl2010/default/aspx:
– Papier à lettre à en-tête
– Notes d’information
– Télécopies
– Comptes rendus de mission
A - 6
Identité visuelle du FIDA
1 3 42Directives relatives à la conception graphique
A - 7
Identité visuelle du FIDA
1 3 42Directives relatives à la conception graphique
En outre, des modèles de documents ont été mis au
point pour plusieurs types d’imprimés, institutionnels
et promotionnels. Les modèles suivants sont
disponibles sur demande auprès du Service de la
conception graphique:
– Cartes de visite
Les demandes émanant du siège social peuvent
également être adressées, par l’intermédiaire
des secrétariats des divisions, directement à
l’imprimerie. Les bureaux régionaux peuvent se
procurer des modèles de documents auprès du
Service de la conception graphique, et les cartes
peuvent être imprimées au siège social ou par les
bureaux régionaux eux-mêmes.
– Enveloppes et classeurs de l’institution
– Cartes de remerciements
– Cartons d’invitation
A - 8
Identité visuelle du FIDA
Directives relatives à la conception graphique
1 3 42
A - 9
Identité visuelle du FIDA
Directives relatives à la conception graphique
1 3 42
– Bloc-notes
– Ordre du jour d’ateliers
– Communiqués de presse
– Certificats
– Badges
– Affiches
A - 10
Identité visuelle du FIDA
Directives relatives à la conception graphique
1 3 42
A - 11
Identité visuelle du FIDA
Directives relatives à la conception graphique
1 3 42
– Publications et flyers
Le FIDA utilise divers modèles de documents
pour ses publications et ses fiches d’informations.
Les instructions et les fichiers des documents
maîtres sont disponibles auprès du Service
de la conception graphique. Le logo du FIDA
doit apparaître sur la première page de tous
les supports de communication imprimés, de
préférence en haut à gauche. à défaut, il peut
apparaître au bas à droite de la page.
Les variantes du logo autorisent une mise en page
souple et créative, et offrent des solutions d’alignement
typographique. Le logo du FIDA et l’adresse du bureau
doivent apparaître au dos des publications comportant
plusieurs pages. Voyez si votre publication nécessite
un numéro ISBN ou ISSN. (Voir Distribution des
produits FIDA pour d’éventuels conseils.)
A - 12
Identité visuelle du FIDA
Directives relatives à la conception graphique
1 3 42
A - 13
Identité visuelle du FIDA
Directives relatives à la conception graphique
1 3 42
– Articles promotionnels
Vous trouverez ci-dessous des utilisations
conformes du système d’identité visuelle sur des
marchandises et des produits de marque. Pour
les produits sur lesquels figure le logo du FIDA, les
couleurs à privilégier sont le blanc, le gris ou le noir.
A - 14
Identité visuelle du FIDA
Directives relatives à la conception graphique
1 3 42
A - 15
Identité visuelle du FIDA
Directives relatives à la conception graphique
1 3 42
– Présentations PowerPoint
Un modèle a été créé dans le but de garantir une
cohérence visuelle, et ce modèle doit être utilisé
pour toutes les présentations. Les images utilisées
doivent refléter notre travail et présenter les
personnes avec dignité et intégrité. (Voir Supports
visuels et Annexe I.)
– Publicité
La conception, la dimension et le format des articles
publicitaires doivent être déterminés en fonction de
la publication dans laquelle ils apparaissent et de
la quantité d’informations à communiquer. Le texte
devrait être aussi concis que possible, et composé
en capitales et bas de casse, en drapeau au fer à
gauche (aligné à gauche).
A - 16
Identité visuelle du FIDA
Directives relatives à la conception graphique
1 3 42
Conseils pour la typographie et pour une conception graphique efficaceLes documents imprimés doivent être lisibles et
visuellement intéressants pour retenir l’attention du
lecteur. Bien qu’il soit impossible de concevoir un produit
accessible à tous, nous devons nous fixer comme
objectif de concevoir des supports de communication
aussi attrayants que possible pour le plus grand nombre
tout en étant faisant preuve de créativité sur le plan
visuel. Voici nos recommandations en la matière:
�� Taille des caractères. La taille minimum admise
pour les caractères du texte courant est de
11 points. Cependant des polices de caractères
plus petites sont admises dès lors qu’elles
s’avèrent appropriées à un public ciblé.
�� Majuscules. Les majuscules (capitales) sont plus
difficiles à lire que les minuscules (bas de casse)
donc il est préférable de limiter leur utilisation
autant que faire se peut.
�� Italique. L’italique est également plus difficile à lire,
plus particulièrement pour les malvoyants, et son
utilisation devrait donc être réservée aux termes
étrangers. Pour faire ressortir une partie du texte,
utilisez des caractères gras ou une couleur soutenue.
�� Interligne. Il s’agit de l’espace vertical entre une
ligne de caractères et la suivante, d’une ligne de
base à l’autre. Si l’interligne est trop large ou trop
étroit, le texte est difficile à lire. La règle de base
à appliquer est la suivante: la valeur de l’interligne
doit être supérieure à celle de corps du caractère
d’au moins 2 points de taille.
�� Espacement entre les mots, espacement entre
les lettres (approche) et échelle horizontale.
Il faut éviter de changer l’espacement entre les
lettres ou les mots et d’altérer les proportions des
lettres (échelle horizontale) car un espace trop
réduit ou trop large entre les lettres ou les mots
peut nuire à la lisibilité du texte.
�� Alignement. Le texte le plus lisible est aligné sur
la marge de gauche et non aligné ou non justifié à
droite. Un texte entièrement justifié (alignement à la
fois aux marges de gauche et de droite) se traduit par
une échelle horizontale qui peut être difficile à lire.
�� Contraste. Il doit toujours y avoir un contraste de
tons marqué entre le texte et le fond sur lequel
il est imprimé. Le contraste est à son maximum
quand sont combinées les couleurs foncées d’une
part et pâles d’autre part.
�� Passer du noir au blanc. Il s’agit d’un texte où
les lettres claires apparaissent sur un fond foncé.
La couleur du fond doit être aussi foncée que
possible. Les textes composés en blanc sur fond
très foncé ou noir sont les plus lisibles. Il faut veiller
tout particulièrement au corps et à la graisse de
la police (mettre le texte en gras) pour que le texte
reste toujours lisible.
�� Texte sur images. Placer du texte sur une image
peut le rendre difficile à lire. Le fond doit toujours
présenter un ton homogène et permettre un bon
contraste; le cas échéant il peut être retouché.
�� Conception graphique. Une conception graphique
efficace et accessible est claire, simple et sobre tout
en offrant une bonne navigation visuelle.
Conseils pour le recrutement d’un graphisteAvant de recevoir les graphistes en entretien,
définissez le périmètre de travail:
�� Définissez vos objectifs, votre public cible et
les messages importants que vous souhaitez
communiquer. (Pour obtenir des conseils, voir
Planifier la distribution des documents imprimés.)
�� Définissez le volume de texte dont vous disposez
(en nombre de mots) et le degré d’élaboration de la
mise en page souhaité ou nécessaire, en fonction
de votre public et de votre objectif. Un simple
document uniquement composé de texte peut-il
faire l’affaire ou faut-il prévoir d’illustrer le texte avec
des photographies, des graphiques et autres?
Qu’en est-il des couleurs? N’oubliez pas que plus
une publication est élaborée plus elle coûte cher.
�� Déterminez un budget approprié et provisionnez
les fonds nécessaires au recrutement du graphiste.
Le montant alloué dépendra de la portée et de
l’ampleur du travail, de l’expérience du graphiste
et de sa compétence ainsi que de la taille et de
la réputation de l’entreprise – les services d’un
graphiste free-lance travaillant à son compte
s’avèrent généralement moins coûteux que ceux
d’une agence offrant tous les services. S’offrir
les services de création graphique d’une agence
renommée peut s’avérer très coûteux.
�� Sélectionnez et rencontrez les graphistes
appropriés. Posez-vous les questions suivantes:
– Sont-ils en mesure de vous présenter des
exemples pertinents et de qualité de leur travail?
– Ont-ils une bonne expérience de la
création et de la production en matière de
communication graphique?
– Sont-ils familiarisés avec les activités de
développement international? Ont-ils produit
des documents en langues étrangères?
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Identité visuelle du FIDA
Directives relatives à la conception graphique
1 3 42
�� Une fois le graphiste sélectionné, établissez
un contrat clair pour l’exécution du travail. Ce
contrat doit détailler le budget et ses différents
postes, préciser très exactement ce qu’il
comprend, recenser les prestations devant être
fournies, les différentes étapes prévues pour la
production et les délais impartis. Il doit également
préciser combien d’épreuves sont prévues et
mentionner les coûts supplémentaires engendrés
par d’éventuelles modifications. Apporter des
modifications significatives en cours de production
coûte cher: les frais s’accumulent rapidement.
�� Veillez à valider toute la partie rédactionnelle avant
de lancer le travail de création graphique.
�� Soyez ouverts à de nouvelles idées – les graphistes
peuvent se montrer très créatifs et proposer des
solutions inattendues qui ajoutent à l’originalité et à
l’attrait d’un projet.
Conseils pour l’impression�� Évaluez si un document a vraiment besoin d’être
imprimé. L’information peut-elle être distribuée
numériquement? (Voir “Impression ou publication
électronique”.)
�� Si l’impression s’avère nécessaire, pensez
“vert” dans le choix des imprimeurs et de
l’approvisionnement en papier – on dispose
aujourd’hui de papier entre 50 à 100% recyclé, non
blanchi et non couché. Pour l’impression, il existe
également des encres non toxiques à base d’eau.
�� Si vous imprimez de plus petites quantités,
envisagez l’impression numérique comme
alternative économique.
�� Vous pouvez aussi économiser du papier en
utilisant des dimensions de feuilles de presse
standard et en synchronisant les projets qui
utilisent le même papier.
Note: la Division de la communication dispose
d’une liste d’imprimeurs locaux recommandés.
ContactMark Forrest, Responsable de la conception graphique
Division de la communication
Courriel: m.forrest@ifad.org; gds@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2216
A - 18
Identité visuelle du FIDA
Directives relatives à la conception graphique
1 3 42
Rôle de la photographie dans la communicationDès l’instant où nous nous levons le matin, nous
sommes bombardés d’images – la liste est sans fin.
Les smartphones, Internet, les journaux, la télévision
et les panneaux d’affichage figurent au nombre des
sources d’images. Les images sont utilisées pour
vendre des produits, influencer l’opinion publique et
illustrer les événements d’actualité. Elles amenuisent
les frontières et mondialisent la culture. Les images
sont efficaces parce qu’elles retiennent l’attention des
gens et laissent une impression durable.
Pour le FIDA, les images constituent à l’échelle
mondiale un outil de sensibilisation de l’opinion
à la pauvreté rurale et aux moyens mis en œuvre
pour la combattre. La photographie est essentielle
à notre travail au vu du rôle inhérent qu’elle joue
pour présenter l’information et susciter une
réponse émotionnelle chez les lecteurs. Elle est
utilisée comme outil de plaidoyer pour incarner les
populations rurales pauvres et attirer l’attention sur
les initiatives conçues pour les aider.
Nous utilisons différents
types de photographies:
�� Documentaire,
montrant des
paysans et paysannes
pauvres dans nos
zones de projets Ces
photographies aident
à attirer l’attention
du public sur nos
publications et affichages, et à illustrer nos projets.
�� Abstrait, fournissant des éléments graphiques
destinés à habiller nos publications et affichages,
tels des gros plans de céréales.
�� Portraits, montrant les sessions du Conseil des
Gouverneurs, les signatures de prêts, les réunions au
sommet et les événements sponsorisés par le FIDA.
3���La photographie au FIDA
La règle principale de l’exercice de la photographie pour le FIDA est de préserver la dignité et l’humanité des personnes tout en ouvrant une fenêtre sur leur vie.
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Identité visuelle du FIDA
La photographie au FIDA
1 432
Politique du FIDA en matière de photographieLa règle principale de l’exercice de la photographie
pour le FIDA est de préserver la dignité et l’humanité
des personnes tout en ouvrant une fenêtre sur leur
vie. Les problèmes auxquels sont confrontées les
populations rurales pauvres doivent figurer au premier
plan de notre travail de plaidoyer. Les photographes
que nous commissionnons doivent se concentrer
principalement sur ces problèmes et non sur le FIDA,
Les photographies doivent toujours:
– représenter les personnes avec dignité et
humanité, jamais comme des objets de pitié;
– intensifier la prise de conscience des questions
favorables aux pauvres telles que définies par les
ruraux pauvres;
– aider à persuader les donateurs et le secteur privé
d’investir dans la lutte contre la pauvreté
– éviter de heurter, d’exploiter ou de mettre en danger
les sujets ou les groupes qu’elles représentent;
– être techniquement irréprochables (si possible
prises par des photographes professionnels
chevronnés); et
– contenir des informations légendées complètes.
Il est essentiel d’agir avec prudence lorsque l’on publie
ou distribue des images de personnes ou de groupes
vulnérables; le principe directeur est de “ne faire de mal
à personne”. Si ces personnes ne souhaitent pas être
photographiées, leur volonté doit être respectée. Les
photographies d’enfants, surtout celles qui les montrent
au travail, ne doivent pas constituer le sujet principal. Il
est également important de n’offenser aucun groupe
politique, social ou culturel et de ne pas sembler assimiler
le FIDA à l’un de ces groupes. Il faut donc faire preuve
de sensibilité dans le choix des photos. Le caractère
“approprié” ou non des messages véhiculés dépend
du contexte dans lequel les photos sont utilisées.
Publier des photos sorties de leur contexte ou utiliser un
contenu mensonger à leur propos est inacceptable.
Note: dans la mesure du possible, il convient
de demander l’accord verbal de la personne
photographiée.
Thèmes des couvertures photographiquesUn certain nombre de thèmes qui sont fréquemment
traités par des publications ou des présentations
figurent au cœur même du travail du FIDA. Ces thèmes
représentent un cadre de travail utile et doivent toujours
être explorés en vue d’en tirer des récits ou comme
source d’inspiration photographique. Ils comprennent:
– sécurité alimentaire, nutrition et prix des
denrées alimentaires;
– production et transformation alimentaires;
– égalité hommes-femmes et autonomisation
des femmes;
– gestion des ressources en eau et de la terre;
– atténuation des changements climatiques;
– financement rural et microcrédit;
– jeunes et emploi, y compris les jeunes
entrepreneurs;
– infrastructures rurales;
– marchés locaux et mondiaux via le renforcement
des chaînes de valeur;
– formation, éducation et alphabétisation;
– lutte contre la désertification et reforestation;
– redressement au sortir d’une catastrophe;
– développement de communautés;
– innovation et technologies améliorées;
– migration vers les zones urbaines et retour aux
zones rurales.
Accès aux photographies: utiliser la Banque d’images du FIDA La Banque d’images http://photos.ifad.org est un outil
de stockage et de consultation des collections de
photos du FIDA. La collection, qui compte actuellement
plus de 14 000 images, est régulièrement mise à jour.
La collection de photographies en couleur date de 1986.
L’éditeur photos gère la Banque d’images et peut
éditer et recommander des images appropriées pour
une utilisation en interne ou pour des institutions
partenaires. La plupart des photos ont été prises
par des photographes professionnels. Cependant,
le travail de photographe amateur est acceptable s’il
répond à des critères de qualité élevés, si le FIDA
connaît le photographe et que ce dernier a cédé les
droits de ses photos au FIDA.
Les photos du FIDA sont distribuées gratuitement
aux organisations des Nations Unies, aux agences
gouvernementales, aux ONG et aux organisations
de développement dédiées à l’agriculture et au
développement rural.
Les utilisateurs doivent s’inscrire à la Banque d’images
du FIDA; à partir de ce site ils peuvent faire des
demandes de téléchargement et de publication des
A - 20
Identité visuelle du FIDA
La photographie au FIDA
1 432
photographies. L’éditeur photos accorde son autorisation
d’exploitation des photos après s’être assuré que
leur usage n’est pas commercial et qu’il est conforme
aux critères d’utilisation du FIDA. Des exceptions
sont admises en cas d’usage commercial à des fins
didactiques et au sein de publications scientifiques.
Note: Chaque fois qu’une photographie du FIDA est
publiée, les crédits photo doivent impérativement
mentionner le FIDA et le photographe, et une copie
de la publication doit être envoyée à l’éditeur photos.
Comment utiliser la Banque d’images: foire
aux questions
�� Pouvez-vous simplement m’envoyer les photos?
Non – parce que la Banque d’images est une façon
plus sûre et plus efficace de stocker, d’afficher
et de distribuer des images aux membres du
personnel et aux partenaires du développement.
Une fois que vous aurez pris l’habitude de l’utiliser,
vous constaterez que la Banque d’images permet
de gagner du temps, de rester organisé et de
stocker aisément des fichiers images lourds sans
encombrer inutilement votre ordinateur et votre
boîte de réception de courriels.
�� Que dois-je faire pour m’inscrire?
Allez sur http://photos.ifad.org et cliquez sur
Register (“S’inscrire”) en haut de l’écran à droite
et remplissez le bref formulaire. Si vous êtes un
membre du personnel du FIDA, vous n’avez pas
besoin de vous inscrire, mais simplement de vous
identifier à l’aide de votre identifiant LAN ID et de
votre mot de passe.
�� Comment faire pour se connecter?
Cliquez sur Log in (“Se connecter”) en haut de
l’écran à droite. Saisissez votre identifiant et votre
mot de passe.
�� Qu’est-ce qu’une lightbox?
Une lightbox permet de créer une collection
d’images consultables que vous pouvez partager
avec des collègues ou enregistrer en vue d’une
utilisation future. Autrefois, la lightbox se présentait
sous la forme d’un caisson lumineux ou d’une
table lumineuse sur laquelle on disposait les
clichés et les négatifs pour permettre une bonne
visualisation.
�� Comment trouver les images et les
sauvegarder?
Une fois que vous vous êtes connecté, vous
avez la possibilité de parcourir la collection ou
d’effectuer une recherche à l’aide de mots-clés.
Pour effectuer une recherche, saisissez un mot-clé
dans la boîte de recherche; et une liste de termes
apparentés apparaîtra; cette liste propose des
mots et combinaisons de mots destinés à vous
assister dans votre recherche.
N’oubliez pas de paramétrer le filtre (Current filter
dans la partie gauche de l’écran) sur le type de
photographies que vous souhaitez trouver avant de
lancer votre recherche.
Si vous voulez sauvegarder des images dans un
groupe, vous pouvez les sélectionner en cliquant
sur Add to My Lightbox (“Ajouter à ma lightbox”).
L’image sera enregistrée automatiquement dans
My Lightbox, l’onglet apparaîtra dans la partie
gauche de l’écran.
�� Est-il possible d’avoir plus d’une lightbox?
Oui. Si vous voulez créer une nouvelle lightbox,
cliquez sur le menu View contents (“visualiser
les contenus”) de
votre lightbox, puis
clique sur Manage
Lightboxes (“gérer les
lightboxes”) au haut
de la page de votre
lightbox. Vous avez la
possibilité d’ajouter,
de renommer, de
copier, d’effacer ou de partager vos lightboxes.
Vous pouvez également créer rapidement de
nouvelles lightboxes en cliquant sur la petite flèche
située à côté de My Lightbox, puis en saisissant
un nouveau nom dans Create new (“en créer une
nouvelle”). Veillez à toujours créer et sélectionner la
lightbox appropriée avant d’enregistrer des images.
�� Pourquoi ma recherche me donne-t-elle des
images non pertinentes?
La fonction de recherche est configurée pour
effectuer à la recherche à la fois dans le champ
“mot-clé” et sur les mots figurant dans le champ
“légende”. Si vous voulez restreindre votre
recherche au champ “mot-clé”, vous pouvez soit
sélectionner un champ “mot-clé” à partir d’une
image recherchée (les images sont reliées entre
elle par des liens hypertextes) soit saisir le mot
dans le champ “mot-clé” de la recherche avancée.
�� Dois-je télécharger les images que je souhaite
partager avec mes collègues et mes contacts?
Non. Vous pouvez partager une lightbox avec
les membres du personnel du FIDA et tout
autre utilisateur inscrit. Pour ce faire, connectez-
vous, enregistrez les images dans la lightbox
de votre choix, cliquez sur View contents
La Banque d’images est un outil de stockage et de consultation de la collection de photos du FIDA, qui comporte plus de 14 000 photos.
A - 21
Identité visuelle du FIDA
La photographie au FIDA
1 432
(“visualiser les contenus”), puis sur Manage
lightboxes. Vous pourrez les partager avec
d’autres utilisateurs préalablement inscrits en
sélectionnant Share (“partager”), puis en cliquant
sur Add users (“ajouter utilisateurs”): remplissez
un ou plusieurs champs et cliquez sur Find
(“trouver”). Sélectionnez l’utilisateur et cliquez
sur Add selected users (“ajouter les utilisateurs
sélectionnés”). Via l’option Edit vous pouvez aussi
accorder des droits de modification à l’utilisateur
pour qu’il puisse ajouter des images à la lightbox
ou en supprimer.
�� Est-ce que je peux télécharger mes propres
photos des projets du FIDA?
Oui. Merci de bien vouloir envoyer un message à
l’administrateur de la Banque d’images en utilisant
le lien Contact us (“contactez-nous”) situé à
gauche de l’écran pour demander l’autorisation de
télécharger des photos.
�� J’ai enregistré des images dans ma lightbox,
mais elles ont disparu. Que s’est-il passé?
Vous avez probablement enregistré des images
sans vous être connecté au préalable. Une
fois que vous êtes identifié, votre travail est
automatiquement enregistré.
�� Est-il possible d’éliminer le filigrane numérique
du FIDA?
Oui, vous devez enregistrer les images dans votre
lightbox, puis demander l’autorisation de procéder
au téléchargement. Dès que vous recevez le
message indiquant que votre demande a été
acceptée, vous pouvez télécharger les images
sans filigrane sur votre ordinateur.
�� La publication d’une image du FIDA
est-elle payante?
Les photographies du FIDA sont distribuées
gratuitement aux organisations des Nations Unies,
aux agences gouvernementales, aux ONG et
aux organisations de développement dédiées à
l’agriculture et au développement rural.
Note: quand vous faites une demande de
téléchargement d’images, précisez toujours le motif
de la demande, le nom et le type de la publication
ainsi que le sujet de l’article ou du chapitre.
Acquisition de photographies: organiser une mission photographiqueLe FIDA acquiert régulièrement de nouvelles images
numériques pour illustrer ses priorités du moment,
ses projets et les questions relatives aux populations
rurales pauvres. Les images sont généralement
acquises auprès de missions photographiques
menées par un photographe professionnel chargé
de se rendre sur site et de documenter les projets ou
après de photographes sous contrat exerçant leurs
fonctions en tant que photojournalistes. Fonctions qui
impliquent d’effectuer des recherches pour proposer
des options de sujets, et de fournir des reportages
photos complets et des images qui présentent un
aperçu des activités du projet dans la région. Les
projets concernés sont généralement bien avancés
ou presque terminés de sorte que les images peuvent
saisir des activités et des structures bien développées.
Rechercher un sujet
La première démarche dans la mission
photographique consiste à rechercher un sujet. C’est
en général l’éditeur photos qui s’en charge, parfois
en collaboration avec les équipes éditoriale, web ou
vidéo, ainsi que le directeur du programme de pays,
un économiste de la région concernée et le personnel
local du projet. Chaque mission doit être clairement
définie en termes d’objectifs et d’éléments à livrer. Si
la mission photographique s’inscrit dans un projet
plus vaste, il convient de discuter entre collègues
du contenu du sujet, de l’approche envisagée, de
l’esprit à donner et du public concerné. Un bon retour
d’informations aidera à définir la mission. Les critères à
passer en revue sont les suivants:�� Le projet retenu constitue-t-il un bon candidat
pour faire l’objet d’un reportage photos? Les
projets qui impliquent la culture des terres ou la
vente de produits sur les marchés par exemple
se prêtent généralement mieux aux reportages
photos que les projets concernant principalement
des réunions.
�� Le moment de l’année et le cycle des cultures.
La plantation et la récolte constituent des sujets
plus photogéniques que les champs en jachère.
�� Le cycle du projet et ses différentes étapes.
Un projet à mi-parcours ou en fin de parcours a
souvent plus à montrer qu’un projet en phase
de démarrage.
A - 22
Identité visuelle du FIDA
La photographie au FIDA
1 432
À l’issue de ce travail de recherche, plusieurs
options de sujets devraient émerger ou différents
angles devraient être suggérés afin de guider le
photographe dans son travail. Le photographe
utilise ces informations comme point de départ et,
le cas échéant, les complète par une recherche
supplémentaire avant de se rendre sur le terrain.
L’éditeur photos fournit également des informations
générales sur le contexte de la mission et des contacts
sur le terrain.
Recruter un photographe
L’exercice de la photographie exige vision, savoir-faire,
formation, sensibilité et expérience. Comme un grand
nombre de professions créatives, la photographie est
subjective, et chaque photographe abordera le sujet à
sa façon, selon une approche qui lui est personnelle.
L’éditeur photos doit passer en revue le travail et
les références des photographes potentiellement
retenus et doit leur faire passer un entretien en vue
de la mission confiée. Nous faisons le maximum
pour recruter des photographes issus de pays en
développement ou basés là-bas. Il arrive que des
professionnels amateurs soient recrutés, mais pour les
missions de couverture photographique de projets
il convient de s’adresser à des professionnels.
L’éditeur photos peut donner son avis avant de
recruter un photographe et de définir les modalités du
contrat, mais il ne doit pas oublier ce qui suit:�� Établissez un budget. Provisionnez les fonds
nécessaires au recrutement d’un photographe
professionnel. Le montant à prévoir dépend de la
mission confiée; le recrutement s’apparente à celui
d’un consultant international.
�� Évaluez les compétences des photographes.
Consultez l’éditeur photos pour identifier
un ou plusieurs photographes dotés d’une
expérience professionnelle dans le domaine du
développement international et/ou humanitaire et
justifiant d’au moins trois ans d’expérience auprès
des médias, sur papier et numériques. Passez en
revue leur travail pour vous assurer que leur style
est conforme à vos objectifs de communication
(n’oubliez pas que promouvoir la dignité et le
respect est fondamental); faites-leur passer
un entretien pour évaluer leurs capacités, leur
approche et leur flexibilité pour faire face à toute
circonstance potentiellement difficile et identifier les
situations particulières ou les limites éventuelles .
�� Discutez du périmètre de travail. Discutez
longuement du périmètre de travail avec
le photographe. Spécifiez les objectifs de
communication et identifiez un référent sur le
terrain qui travaillera directement avec votre
photographe. Expliquez clairement le type de
photographie dont vous avez besoin; décrivez
les projets spécifiques qu’il faudra photographier
et abordez ouvertement toutes les difficultés
qui pourraient se présenter. Les photographies
du FIDA doivent se prêter à tous les types de
documents imprimés ou de produits électroniques
(bannières, affiches, publications, rapports, site
web), mais si vous savez à l’avance à quelle
utilisation elles sont destinées, faites-en part au
photographe. Demander des prises de vue à la
fois verticales et horizontales.
�� Mettez-vous d’accord sur les honoraires, les
délais impartis, les sites à photographier.
Énoncez clairement le nombre de jours couverts
par le forfait, détaillez ce que ce dernier comprend
(voyage, postproduction) et listez les projets ou
sites devant être photographiés.
�� Fournissez une liste préliminaire de prises
de vue. Bien qu’il soit impossible de tout savoir
du projet, essayez de fournir une courte liste
des images sur lesquelles vous comptez et des
quantités requises. Cela facilitera le travail de tous
et contribuera à éviter tout malentendu par la suite.
Cession de droits
Les photographes free-lance sont considérés comme
des travailleurs indépendants et il est conseillé de
les recruter sur la base de contrats de prestation de
services. Ils sont automatiquement titulaires des droits
d’auteur sur leurs photographies, qui constituent
leur propriété intellectuelle, à moins qu’un contrat
n’en décide autrement. Le FIDA conserve le droit
d’utiliser ces photographies à perpétuité alors que le
photographe en conserve la propriété intellectuelle.
Le FIDA exige que les photographies soient toujours
utilisées de façon à respecter l’intérêt supérieur des
populations rurales pauvres et du FIDA.
Définir les modalités du contrat
L’étape suivante consiste à définir les modalités
du contrat à la lumière des informations recueillies
au cours des recherches effectuées autour des
sujets possibles et de la discussion engagée avec
le photographe au sujet du périmètre de travail.
A - 23
Identité visuelle du FIDA
La photographie au FIDA
1 432
Cette tâche incombe à l’éditeur photos ou implique
sa collaboration. Les modalités du contrat doivent
préciser au minimum:
– le nombre de jours, répartis entre les jours de
voyage, la mission elle-même et le travail de
postproduction;
– un itinéraire indiquant les activités spécifiques à
couvrir, combien de jours doivent être consacrés
à chacun des sites et la durée des trajets pour se
rendre d’un site à l’autre;
– une liste préliminaire des photos à prendre et le
nombre approximatif de photos prévu.
Conditions du voyage
�� Assurance médicale.
Les photographes doivent être couverts par une
assurance médicale tant qu’ils sont sous contrat
avec le FIDA, conformément à la pratique courante.
�� Visas.
Il appartient aux photographes de se procurer
leurs visas. L’éditeur photos peut fournir un courrier
officiel présentant les motifs de leur voyage dans
le pays.
�� Problèmes liés à la sécurité lors du voyage.
Si un photographe se sent sérieusement menacé
lors d’une mission, il doit contacter l’éditeur photos
pour modifier la mission voire l’annuler.
Légender les photographies
Les photographes doivent fournir des légendes pour
toutes leurs photos. Les légendes en question doivent:
– fournir des détails allant au-delà de ce que montre
la photo;
– être informatives, intéressantes et incitatives;
– inclure les noms et prénoms des sujets;
– inclure une date et un lieu, même approximatifs; et
– dans la mesure du possible, inclure des citations
émanant des sujets car elles rendent le récit
plus captivant.
Recadrer l’image
Recadrer les images pour resserrer la composition,
renforcer son impact ou exclure des éléments
superflus est autorisé. En revanche, tout recadrage
modifiant le contexte et l’élément central de la photo
est inacceptable. Le contenu et le message d’une
photo doivent demeurer intacts, et ce même lorsque
les photographies sont utilisées comme éléments de
conception graphique.
Manipuler les images numériques
Les images numériques sont téléchargées sur un
ordinateur et peuvent être transformées de diverses
façons. Il est impossible de garantir qu’une photo
numérique correspond bien à l’original. Pour conserver
leur caractère authentique et véridique aux photos,
le FIDA ne manipule pas les images numériques,
sauf pour éventuellement supprimer les mentions de
marques déposées ou d’autres éléments tels que
cigarettes ou sacs en plastique.
Crédits photo
Les photos sont automatiquement protégées
par le droit d’auteur, et le photographe doit être
crédité quand une photographie est utilisée. Des
crédits photographiques précis aident également
à identifier les photos et à y accéder facilement en
vue d’une utilisation future. Les crédits photo doivent
impérativement apparaître sur les photos du FIDA qui
sont publiées afin d’éviter toute violation des droits
d’auteur et de créditer comme il se doit le FIDA et
le photographe. Le format à utiliser pour les crédits
photo est le suivant: @IFAD/nom du photographe en
entier. Un crédit photo qui ne pourrait pas être placé
directement à côté de la photo devra figurer à la
dernière page de la publication; un lien hypertexte vers
le site web du FIDA ou de la Banque d’images peut
également être créé.
Identité visuelle du FIDA
La photographie au FIDA
1 432 A - 24
Directives à l’intention du photographe dans le cadre des missions photographiquesCette section peut être distribuée aux photographes
sous forme de document indépendant
Directives techniques
�� Votre priorité, avant toute autre chose, doit être
de toujours représenter les populations rurales
pauvres avec dignité et respect. Le FIDA n’utilise
pas de photographies “choquantes” et n’exploite
pas non plus la souffrance des gens. Essayez de
faire ressortir la force et la fierté des populations.
�� Discuter de ce que vous devez voir avec votre
contact responsable sur le terrain avant de vous
lancer et renseignez-vous sur les limites ou
conditions éventuelles. (Si vous avez été recruté
par l’éditeur photos du FIDA, les modalités de votre
contrat fournissent une liste détaillée des prises
de vue à faire.)
�� Photographiez les sujets tandis qu’ils se livrent
à une activité ou vaquent à leurs occupations
quotidiennes et pas simplement posant
devant l’appareil.
�� Les portraits doivent inclure l’environnement de la
personne et être pris dans le contexte du travail ou
de la vie quotidienne.
�� Évitez que les véhicules et le personnel du projet
se retrouvent dans le cadre, à moins que leur
présence sur la photo ne soit justifiée.
�� Si vos conditions ne sont pas satisfaites, signalez-
le immédiatement au responsable du projet. (Le
personnel encadrant votre visite est expérimenté
en matière d’organisation de visites techniques,
mais peut ne pas savoir repérer les bonnes
occasions de prendre des photos).
�� Tâchez de réaliser vos photographies à l’aube
ou en fin d’après-midi pour éviter une lumière
trop éblouissante. Faites part de cette exigence
aux responsables du projet pour qu’ils soient
disponibles au moment voulu. Si vous saisissez
une situation intéressante alors que ce n’est pas
le “bon moment” de la journée, essayez de revenir
plus tard ou plus tôt le lendemain matin.
�� Quand vous photographiez des personnes qui
portent des chapeaux ou des visières pour se
protéger du soleil , veillez à ce que leurs yeux et
leurs visages ne soient pas sous-exposés.
�� Quand vous photographiez des personnes ou des
animaux, évitez de prendre la photo en plongée,
car ils semblent alors plus petits et plus trapus.
�� Évitez de photographier les personnes dont les
vêtements portent des logos de marques (Nike,
Coca Cola) ou qui sont en train de fumer.
�� Éliminez tous les éléments supplémentaires qui
peuvent apparaître sur les photographies, tels que
la date ou l’heure.
Images à inclure
Des photos de personnes vaquant à leurs occupations
quotidiennes, remplissant un quart à un tiers du cadre.
Ces photos doivent être aussi naturelles que possible,
évitez que les sujets posent. (Voir Thèmes des
couvertures photographiques ci-dessus.)
�� Des photos d’hommes et de femmes travaillant
côte à côte dans le respect de la parité.
�� Des photos de groupe prises lors des sessions de
formation et des réunions (groupes d’agriculteurs,
groupes de femmes, coopératives de crédit).
�� Des gros plans verticaux (tête et épaules) de
personnes attrayantes ou caractéristiques de
l’environnement local. Ces photos doivent être à la
fois prises “de face” et de “trois quarts” (“demi-profil”).
Incluez les photos du sujet regardant l’appareil photo.
�� Des photographies mêlant paysages et paysans
et/ou bétail; essayez d’éviter les photos de
paysages ne comportant aucun élément humain
de taille significative.
�� Des gros plans de bétail et de cultures/produits
agricoles comme les céréales, les plantes ou les
semences à utiliser comme éléments d’illustration.
Des gros plans de mains tenant le fruit d’une
récolte, des instruments agricoles ou de l’argent
(pour illustrer le crédit).
�� Des images qui présentent le contexte du pays/
de la société où le projet est mené, comme
la terre (sèche ou irriguée), les marchés, des
rassemblements de groupes ou d’autres situations
ou aspects sociaux.
�� Plusieurs variantes pour chacun des sujets
photographiés dans la mesure du possible. Et
ménagez des espaces “vides” suffisants pour faire
figurer des gros titres ou du texte.
�� Les images d’enfants doivent être évitées (surtout
les enfants au travail), à l’exception de contextes
spécifiques comme les écoles, les foyers ou
les dispensaires.
Directives de base en matière de légendes
Prenez note de toutes les photos prises pendant la
mission. Sachez répondre aux questions suivantes:
qui? quand? où? pourquoi? et comment?
Identité visuelle du FIDA
La photographie au FIDA
1 432 A - 25
�� Qui sont les personnes photographiées, quand ont-
elles été photographiées et où? Indiquez leur nom
complet (dans la mesure du possible, demandez
aux sujets d’écrire leur nom en majuscules), leur
âge, le nombre de membres que compte leur
famille, l’emploi occupé et ce qui les relie au projet.
�� Que sont en train de faire les sujets sur la photo? En
quoi ont-ils bénéficié du projet soutenu par le FIDA?
�� Pourquoi les sujets ont-ils besoin d’une assistance
financière ou à un autre titre?
�� Comment les sujets vont-ils continuer à améliorer
leurs conditions de vie?
Directives supplémentaires en matière de légendes
�� Les citations et les récits personnels sont
importants. Ils doivent être utilisés en mentionnant
le nom des personnes citées.
�� Les noms des sites sont essentiels (même s’il s’agit
du village le plus proche).
�� Donnez des informations complémentaires qui
décrivent les problèmes et les solutions quand
c’est possible. Les éléments tels que le nom des
cultures, des semis, des outils, des méthodes
d’irrigation, des articles d’artisanat et des
vaccinations sont importants.
�� Profitez des temps de trajet en compagnie du
personnel du projet pour contrôler l’orthographe des
noms propres et des toponymes. Les responsables
de projet peuvent fournir des informations
supplémentaires utiles à la rédaction des légendes.
Étiquetage des fichiers d’images
Les fichiers d’images doivent être numérotés (aucun
texte ne doit figurer dans le nom du fichier), et les
légendes incorporées comme métadonnées en
utilisant le format de base Photoshop XMP Adobe de
base comme suit:
�� Titre du document: Pays, nom du projet, mois, année
�� Auteur: nom du photographe en entier
�� Description: Légende incluant les noms propres, le
nom du village, l’action, certaines
informations essentielles
�� Auteur de la description: nom du photographe
en entier
�� Mots-clés: au moins cinq mots-clés pour décrire
la photo
�� Statut des droits d’auteur: protégé par les droits
d’auteur
�� Avis de droits d’auteur: @IFAD/nom du
photographe en entier
�� URL pour les informations sur les droits d’auteur:
http://www.ifad.org/
Paramètres techniques minimums pour les fichiers
numériques
– format TIFF, JPEG, PSD ou RAW
– 300 dpi
– Extensible jusqu’à 35 megabytes (pour les
photographes amateurs on prévoit des exceptions
qui permettent 4 megabytes)
– 365 mm x 245 mm
ContactSusan Beccio, Éditrice photos
Division de la communication
Courriel: s.beccio@ifad.org;
Tél.: +39 06 5459 2479
Exemple d’accord de cession de droits et d’autorisation de publication de photographies
Je soussigné(e) ………………………………..
déclare détenir les droits d’auteur de la/des
photo(s) ci-jointe(s) et céder à titre gratuit au
Fonds international de développement agricole
(FIDA) et à son/ses successeur(s), cessionnaire(s),
détenteur(s) de licence et quiconque agissant
avec le consentement du FIDA les droits non
exclusifs d’utilisation perpétuelle de la/des photo(s)
ci-jointe(s), seule(s) ou en association avec
d’autres photos, pour la publication, la promotion,
l’affichage ou l’utilisation sur Internet dans le
monde entier, en les incorporant dans toutes les
publications nationales et internationales dans le
cadre des campagnes promotionnelles ou pour
tout autre objectif commercial.
En outre, je m’engage par la présente à dégager
le FIDA et l’ensemble de son personnel de
toute responsabilité en cas de réclamations et
de dommages au titre de l’utilisation ou de la
reproduction de photographies, par le FIDA ou
par des tiers, ou à l’occasion de celles-ci, avec
ou sans le consentement du FIDA, et m’engage à
respecter les termes et conditions énoncés
ci-dessus.
Signature ____________________________
Date ______________________________
Identité visuelle du FIDA
La photographie au FIDA
1 432 A - 26
Le FIDA dispose d’une base de données géospatiales
détaillée qui couvre toutes les activités en cours ainsi
que les activités passées. Les cartes de zone de projet
pour tous les projets et programmes financés par le
FIDA sont également disponibles sur le site web.
Portefeuille des cartes du FIDAL’unité du système d’information géographique (SIG)
élabore des cartes pour:
– les programmes d’options stratégiques pour les
pays (COSOP);
– les rapports du Président;
– les documents de conception du projet;
– les rapports d’évaluation (du programme de pays,
intermédiaire, à mi-parcours et terminale);
– les rapports thématiques;
– le site web;
– les publications imprimées;
– les présentations PowerPoint;
– les produits multimédias;
– les expositions;
– les affiches.
Développer les capacités SIGLe FIDA tient à développer ses capacités SIG pour
surveiller l’impact des projets. Nous encourageons
les directeurs des
programmes de pays et
les membres du personnel
du terrain à transmettre
toute information GIS
pertinente à la base de
données de l’institution.
Par exemple, utilisez le SIG pour montrer:
�� Les activités au niveau du projet. Si votre projet
comporte une composante SIG, veuillez informer
les membres du personnel de l’existence des
services SIG du FIDA et demandez-leur de nous
contacter. De cette façon les données relatives au
SIG produites au niveau du projet sont intégrées à
la base de données géospatiales de l’institution.
�� Les activités du FIDA sur les cartes Google. Les
activités du FIDA figurent également sur les cartes
Google à l’adresse www.ifad.org/operations/gmaps/.
4���Cartes et système d’information géographique
Vous souhaitez illustrer les résultats spécifiques et généraux de votre projet? Élaborez une carte grâce au SIG.
Identité visuelle du FIDA
Cartes et système d’information géographique
1 2 3 4 A - 27
Demander une carteRemplissez le formulaire de demande de carte
disponible à l’adresse http://intradev/form/map/index.asp.
Veuillez envoyer votre demande 20 jours avant la date
à laquelle vous souhaitez disposer de la carte. Élaborer
des cartes requiert du temps, et les demandes sont
traitées selon l’ordre dans lequel elles sont reçues.
Pour chaque carte veuillez indiquer:
�� Le pays et la région. Si vous disposez d’une
description de la région, telle qu’une liste des
provinces ou des districts, veuillez fournir ces
informations. Si vous ne disposez pas de ces
informations mais qu’elles vous intéressent,
signalez-le.
�� Les raisons de la demande de la carte, par exemple:
– un document (COSOP, le rapport du Président,
document de conception, évaluation du
programme de pays, évaluation intermédiaire,
évaluation à mi-parcours, évaluation terminale)
– Déplacements du président et/ou des
hauts fonctionnaires
– Publication
– Présentation PowerPoint
– Présentation multimédia
– Affiches
– Exposition
– Site web
�� Langue(s) demandée(s)
�� Type d’informations spécifiques devant figurer sur
la carte, comme les villes, les villages, les routes,
les rivières, les marchés, les activités du projet, les
zones de concentration des foyers.
Note: si vous n’êtes pas certain de savoir ce dont
vous avez besoin, veuillez contacter l’assistant SIG.
Identité visuelle du FIDA
1 2 43Cartes et système d’information géographique
A - 28
Exemples de cartes élaborées par l’unité
– Bureaux de pays
– Carte thématique du Rwanda
– Carte de la zone du projet
– Carte thématique
ContactSophie De Vos, Spécialiste SIG
Division Environnement et climat
Courriel: s.devos@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2870
Identité visuelle du FIDA
1 2 43Cartes et système d’information géographique
A - 29
Identité visuelle du FIDA
Prenez le temps de nous faire part de vos impressions.
Merci de bien vouloir adresser le questionnaire ci-
dessous à Bob Baber, Division de la communication,
commtoolkit@ifad.org.
1. Trouvez-vous les explications fournies dans cette
section faciles à lire et à comprendre?
m� Oui m� Non
2. De quelle manière avez-vous déjà utilisé ou avez-
vous l’intention d’utiliser le contenu de ce chapitre
dans le cadre de votre travail?
3. Sur une échelle allant de 1 à 10 (1 pour inutile,
10 pour extrêmement utile), quelle note
attribueriez-vous à ce chapitre?
m� 1 m� 2 m� 3 m� 4 m� 5
m� 6 m� 7 m� 8 m� 9 m� 10
4. Si la note attribuée en réponse à la question
précédente est égale ou inférieure à 5, merci de
bien vouloir expliquer pourquoi ce chapitre n’est
selon vous pas utile.
5. Étiez-vous à la recherche d’une information
spécifique que vous n’avez pas trouvée dans ce
chapitre? Si tel est le cas, veuillez préciser le type
d’information que nous pourrions intégrer et qui
vous serait utile.
6. Avez-vous utilisé les ressources fournies dans ce
chapitre (liens vers les sites web et autres)?
m� Oui m� Non
7. Si vous avez répondu “oui” à la question
précédente, quelles sont d’après vous les
ressources les plus utiles?
Cliquez pour accéder au sondage interactif
correspondant à la section Identité visuelle du FIDA.
Rédiger des contenus et les publier
1���Directives pour un langage simple
Un langage simple Un langage simple rend un texte plus clair et plus
lisible. Il ne compromet en rien la complexité ou la
substance du sujet.
Utilisez des mots simples
– Remplacez tout langage abstrait par des
mots concrets.
– Évitez d’user et d’abuser de mots tels que:
aménités, aspects, concepts, dispositifs, éléments,
structures, facteurs, fonctions, apports, opérations,
productions, processus, ressources, secteurs,
structures, systèmes, variables.
– Utiliser des synonymes plus simples.
Dites faits, détails, au lieu de particularités.
– Dites utiliser au lieu de faire usage de.
Évitez le jargon dans les textes destinés au
grand public.
– Utilisez une terminologie technique appropriée
dans le matériel technique et définissez les termes
spécialisés ou annexez un glossaire.
– Évitez tout langage inutilement formel et tout jargon
administratif ou bureaucratique.
– Soyez cohérent dans l’utilisation des termes.
– Utilisez un langage neutre quant à la question
du genre.
– Limitez l’utilisation d’acronymes et d’abréviations.
– Limitez l’emploi de mots et de locutions latines.
Rédiger des contenus et les publier
L’importance d’une écriture claire et simpleN’avez-vous jamais été contraint de vous interrompre,
alors que vous passiez rapidement en revue tous vos
courriels du matin, à la lecture d’une phrase comme
celle qui suit?
“Il vaut également la peine de noter l’importance
fondamentale de l’enchaînement efficace et opportun
des activités ainsi que l’impact potentiel négatif que
deux divers processus peuvent avoir réciproquement
si des initiatives séparées et uniques ne sont pas
coordonnées entre tous les divers acteurs impliqués.”
Vous sentez poindre un violent mal de tête alors que
votre cerveau peine à déchiffrer le sens de la phrase mot
à mot. Vous seriez déjà en train de lire le courriel suivant
si l’auteur s’était contenté d’écrire simplement: “Tout
aussi importants sont les enchaînements logiques des
actions et la coordination entre tous les participants.”
Dans une “institution de savoirs” telle que le FIDA
où les membres du personnel sont appréciés pour
les performances de leur esprit, la capacité d’écrire
clairement figure probablement en tête de liste dans
toutes les descriptions de poste, quel qu’il soit. Vos
idées, aussi créatives soient-elles, n’aboutiront à rien si
vous n’arrivez pas à les communiquer de façon claire.
Une écriture claire, simple et directe permet
d’économiser du temps et de l’argent, évite les
erreurs et aide les autres à faire leur travail. Nous vous
invitons donc à appliquer les suggestions présentées dans cette section – utiliser un langage simple, éviter
le jargon, réviser et corriger les épreuves de votre
travail –, votre style n’en sera que plus accessible.
Et il ne perdra rien de sa substance.
B - 1
Directives pour un langage simple
3 421
Utilisez la voix active et les verbes d’action
�� Utilisez la voix active plutôt que la voix passive et
nommez l’agent ou les agents qui font l’action ou
les actions:
Le conseil d’administration [l’agent] a
approuvé [voix active] la proposition de don en
décembre 2004.
au lieu de
La proposition de don a été approuvée en
décembre 2004.
Voir la section 3 pour un supplément d’information.
au lieu de
Un plus grand nombre de détails est présenté
à la section 3.
Utilisez des verbes à la place de noms formés
à partir des verbes
– Évaluer au lieu de procéder à une évaluation de.
– Considérer au lieu de prendre en considération.
– Résoudre au lieu de fournir une solution à.
Remaniez les phrases excessivement longues
ou confuses
�� Essayez d’écrire des phrases ne comportant en
moyenne pas plus de 20 à 25 mots.
�� Développez une seule et même idée par phrase.
�� Éliminez les mots superflus et les tournures telles
que en outre et ainsi; éliminez également les
préambules inutiles.
�� Clarifiez les formulations et les
constructions ambiguës.
�� Utilisez une seule proposition subordonnée
par phrase (une proposition subordonnée
n’exprime pas une pensée complète [elle semble
incomplète] et ne peut figurer seule comme s’il
s’agissait d’une phrase).
Note: bien souvent, les propositions subordonnées
sont introduites par des termes comme après, bien
que, comme, parce que, avant, si, de façon à, étant
donné que, bien que, à moins que, jusqu’à ce que,
quand et tandis que.
�� Utilisez des affirmations plutôt que des négations.
Une proposition de projet sera approuvée
uniquement si elle répond aux critères suivants…
au lieu de
Une proposition de projet ne sera pas approuvée à
moins de répondre aux critères suivants…
�� Lorsque les idées énoncées présentent un certain
parallélisme, respectez ce parallélisme dans les
formes grammaticales utilisées:
Les objectifs principaux de la stratégie régionale
sont les suivants:
– autonomiser les populations rurales pauvres;
– permettre aux femmes et hommes ruraux
pauvres de profiter des opportunités
du marché;
– promouvoir un dialogue politique;
– développer des partenariats et des coalitions;
– apprendre de l’expérience et diffuser
la connaissance.
au lieu de
Les objectifs principaux de la stratégie régionale
sont les suivants:
– autonomisation des populations rurales
pauvres;
– permettre aux femmes et hommes ruraux
pauvres de profiter des opportunités
du marché;
– promotion d’un dialogue politique;
– développement des partenariats et des
coalitions;
– apprendre de l’expérience et diffusion de
la connaissance.
Évitez d’utiliser les modificateurs grammaticaux
tels que:
– Rôle “clé”
– Évaluation “approfondie”
– Participation “active”
– Engagement “proactif”
– Objectif “global”
– Formation “intensive”
– “Une vaste gamme de”
– Examiner “de près”
– Communauté “locale”
– “Très”…
Rédiger des contenus et les publier
3 4Directives pour un langage simple
21 B - 2
Éliminez les déclarations évidentes ou implicites
�� Éliminez toute phrase non nécessaire à la
compréhension du sens:
Les stratégies doivent refléter les réalités de la
communauté.
au lieu de
Pour être efficaces les stratégies doivent refléter les
réalités de la communauté.
(Qui pourrait bien vouloir de stratégies inefficaces?)
Une réunion a été convoquée avec les ONG.
au lieu de
Une réunion a été organisée avec les
ONG pertinentes.
(Irait-on convier à la réunion des ONG
non pertinentes?)
Réduisez la longueur des paragraphes
�� Faites en sorte que vos paragraphes comportent
en moyenne trois à quatre phrases.
�� Abordez un sujet par paragraphe.
�� Placez les documents de référence d’une certaine
longueur en annexe.
Créez un format agréable pour le lecteur
�� Rédigez un paragraphe de résumé au début des
textes comportant plus de deux pages.
�� Utilisez des titres et sous-titres descriptifs.
�� Utilisez des listes à puces verticales; utilisez des
listes verticales numérotées pour illustrer les priorités
ou les différentes étapes au sein d’une séquence.
�� Présentez les informations complexes sous des
formats plus agréables à lire tels que les tableaux
ou les graphiques.
Corrigez les épreuves du texte
�� Corrigez les épreuves du texte pour éliminer les
fautes de grammaire et d’orthographe et veiller à
ce que le style et le format soient homogènes.
�� Lisez le texte à haute voix – cela vous aidera
à identifier les phrases ou les passages qui
manquent de clarté et doivent être remaniés.
�� Demandez à une autre personne de lire votre projet.
Ressources
Un grand nombre de conseils figurant dans ces
directives sont adaptés à partir des textes suivants
que nous vous encourageons à consulter:
– Rédiger clairement – Brochure de la Commission
européenne:
www.ec.europa.eu/translation/index_en.htm
– Manuel de rédaction et d’édition de l’Organisation
des Nations Unies:
http://dd.dgacm.org/ores/french
Jargon par opposition à terminologie spécifique
Écrire de façon accessibleIl y a longtemps que le jargon existe. L’un des
premiers manuels des Nations Unies soulignait que
“les jargons […] ont poussé comme de mauvaises
herbes au point de cacher les fleurs de l’information
non seulement aux profanes mais même aux
spécialistes d’autres branches.” (A Guide to Writing
for the United Nations, 1965).
Il est important de faire une distinction entre jargon
et terminologie spécifique. Tout domaine technique
(comme l’économie, la médecine ou le droit)
dispose d’une terminologie propre, nécessaire
et incontournable. Les instruments négociés, les
traités et les documents des organes directeurs ont
adopté un langage qui ne peut être changé. Cette
terminologie peut constituer une forme de raccourci
utile pour les spécialistes du secteur.
Le terme “jargon”, quant à lui, a pris une connotation
péjorative et se réfère généralement à une tendance
à utiliser des termes et des phrases inutiles, voire
inaccessibles, pseudo-scientifiques, anonymes,
confus ou présentant toutes ces caractéristiques à la
fois. Souvent, le langage institutionnel utilisé au sein
d’une organisation par commodité a tout du jargon
une fois introduit dans des produits d’information
publique et de plaidoyer.
Rédiger des contenus et les publier
3 4Directives pour un langage simple
21 B - 3
�� Populations rurales: ce terme est approprié si le
contexte est statistique, sinon personnes rurales
est plus clair, plus simple et moins déshumanisant.
�� Toutes les parties prenantes et pertinentes:
parler de parties prenantes non pertinentes serait
inhabituel, pertinentes est donc un mot superflu
dans ce cas de figure.
�� Ressources humaines: le texte fait-il référence à
un département des ressources humaines ou au
secteur des ressources humaines? Dans le cas
contraire, travailleurs, employés, personnel de
projet sont des mots plus clairs et plus humains.
�� Ressources, y compris humaines: cette tournure
associe les personnes aux machines, aux matériels
de bureau et à l’argent: c’est ce qui se fait de pire
en matière de jargon.
�� Coopération multisectorielle: de qui ou de quoi
s’agit-il? Il est préférable de spécifier dans la
mesure du possible, coopération entre les
secteurs agricoles et des transports, ou entre
les producteurs agricoles, les régulateurs et les
autorités sanitaires, par exemple.
�� Externalités: externes à quoi? Le mot pourrait
signifier des facteurs qui échappent à notre
contrôle ou des événements non reliés ou en
dehors des influences qui avaient un impact sur les
résultats, ou tant d’autres choses – mais le lecteur,
quant à lui, n’en a pas la moindre idée…
Le tableau suivant recense quelques mots qui sont
souvent utilisés comme jargon – c’est-à-dire qui
pourraient être remplacés par des formes d’expression
plus simples et plus directes.
Évitez Utilisez
rehausser améliorer
dans le futur à partir de maintenant
clé utilisation excessive – préférez principal, significatif, majeur
Assurer une liaison
contacter, être en contact avec
aboutissement résultat
déterminer planifier, étudier, évaluer
faire en sorte de œuvrer pour
faire avancer utilisation excessive – utilisez développer, prendre en charge, poursuivre, mettre en œuvre
parties prenantes spécifiez dans la mesure du possible – qui exactement? Ou “toutes les personnes concernées”, “quiconque s’intéresse à la question”
engagement adhésion, accord
propriété Évitez les usages au figuré
stratégique peut-être parfois remplacé par ciblé, précis, centré, défini, etc.; souvent peut être éliminé
informer appelle un complément d’objet – par exemple “il a informé la réunion des résultats”, et non pas “il a informé sur les résultats”. Ou périphrase avec décrire, dire, faire rapport
revisiter (la question, le problème, etc.)
revenir sur, aborder de nouveau
Comme le montre le dernier exemple, remplacer
le jargon ne signifie pas toujours enlever des mots
longs et utiliser des mots plus courts; parfois l’écriture
débarrassée de tout jargon prend plus d’espace, mais
elle transmet plus de signification, de réalité ou de détail.
Rédiger des contenus et les publier
3 4Directives pour un langage simple
21 B - 4
Réviser et corriger les documents imprimésQu’il s’agisse d’un dépliant ou d’un ouvrage technique
plus imposant, tout manuscrit doit passer par un
certain nombre d’étapes éditoriales et différentes
formes de révision avant de pouvoir être imprimé.
Révision technique
Comme son nom l’indique, la révision technique est
essentiellement centrée sur le contenu et exige, de
la part de l’éditeur, de solides connaissances du
domaine traité. À ce stade, il convient de préparer
la copie en examinant le style, les détails, en
validant les informations, en vérifiant la pertinence
et la conformité avec la politique organisationnelle.
La révision technique est effectuée en étroite
collaboration avec l’auteur.
Révision approfondie
Elle peut impliquer une bonne part de réécriture,
d’examiner la conception du travail et de le revoir
entièrement le cas échéant, puis de tester le
bon fonctionnement du concept en termes de
communication auprès du public cible. Ce type de
révision requiert presque toujours de solliciter l’auteur
sur: i) des modifications que l’éditeur souhaiterait
effectuer mais qui nécessitent l’approbation de
l’auteur (par exemple s’assurer que le sens n’est pas
modifié); et ii) des phrases ou des passages peu clairs
que l’éditeur ne peut modifier au vu des informations
dont il dispose. La révision approfondie implique
également la suppression des termes superflus et
l’amélioration de la syntaxe dans le but de transmettre
plus clairement le message.
Correction du texte
C’est la phase de correction du manuscrit qui
consiste à supprimer toutes les fautes de grammaire,
d’orthographe, de ponctuation et à vérifier que
la charte stylistique du FIDA est bien respectée.
Elle comprend également la correction ou les
éclaircissements sur toute question de fond qui aurait
pu échapper aux réviseurs précédents lors de leur
relecture du manuscrit.
En fait, ces différentes étapes de révision font parfois
double emploi et peuvent être effectuées en une seule
et même fois si le texte est court ou présente peu de
contenu technique. Il est important pour les auteurs
d’exposer clairement leurs attentes à l’éditeur; et pour
l’éditeur, il est important de savoir clairement quel
niveau de révision est attendu.
La vérification de l’information incombe à l’auteur, sauf
dispositions contraires, et s’effectue avant la remise
du manuscrit à l’éditeur. S’il est vrai que les éditeurs
du manuscrit peuvent signaler des erreurs factuelles
évidentes, comme des erreurs de calcul mathématique,
ou de noms propres, les auteurs doivent s’assurer que
tous les faits et les chiffres ont été vérifiés avant de
transmettre un manuscrit pour correction.
Un principe éditorial clé est de veiller à ce que les
corrections apportées à une étape donnée soient
maintenues à l’étape suivante, et que les erreurs
corrigées restent corrigées. Cela peut s’avérer plus
difficile qu’il y paraît. Cette étape requiert également un
contrôle rigoureux du document: face à l’avènement
de la révision et de la publication électroniques, il est
important de n’avoir qu’une seule et même version du
document, clairement identifiable (rév.1, rév.2, rév.3).
Faire circuler un manuscrit à un stade avancé
de la “révision” peut entraîner des modifications
substantielles qui peuvent contredire ou annuler le
travail éditorial déjà effectué. Donc, quand plusieurs
organes techniques, experts ou unités s’intéressent
au même travail, il est plus efficace (et moins coûteux)
de prendre en compte leur apport puis d’éliminer
la version du document antérieure à cet apport.
Repenser ou réécrire un travail qui est déjà en mise
en page coûte cher, entraîne des retards et présente,
en outre, le risque d’introduire de nouvelles erreurs
par inadvertance.
Correction des épreuves
On procède à la correction des épreuves à la fin du
cycle de production, juste avant que le document ne
parte à l’impression. La relecture des épreuves est plus
rapide et plus “mécanique” que la révision technique,
car à ce stade de la conception et de la mise en
page d’un produit, la structure, le style, le contenu, la
précision technique et la cohérence avec la politique de
l’institution ont théoriquement déjà été vérifiés.
�� Premières épreuves. On y décèle toute erreur ou
incohérence liée au passage du document d’un
programme de traitement de texte à un programme
de conception graphique. Elles permettent
également de repérer les dernières erreurs (comme
les fautes de grammaire ou d’orthographe) et les
incohérences (comme le style) qui n’avaient pas été
repérées à l’étape de la révision.
Rédiger des contenus et les publier
3 4Directives pour un langage simple
21 B - 5
�� Secondes épreuves. Elles permettent de contrôler
que les corrections ont bien été insérées et de
rechercher d’éventuels problèmes de formatage ou
de nouvelles erreurs découlant du formatage.
– Toutes les corrections, de fond ou techniques,
apportées au texte au cours de la correction
des épreuves doivent être vérifiées et validées
par le donneur d’ordres et/ou l’auteur.
– Le donneur d’ordres et/ou l’auteur doivent
contrôler le contenu des photos relatives
au texte.
– Le donneur d’ordres et/ou le responsable du
budget sont généralement invités à signer
l’épreuve définitive destinée à la presse (le bon
à tirer), sauf arrangement contraire.
Liste des éléments à contrôler
Examinez les épreuves pour vous assurer que:
�� Le contenu est complet et reflète bien la version
définitive du document source.
�� Les avis de droit d’auteur et les mentions légales
obligatoires ont bien été ajoutés.
�� La table des matières correspond exactement aux
contenus et au foliotage des pages.
�� Le placement, l’ordre/la numérotation et
l’agencement des sections, encadrés, tableaux,
figures, cartes, photos, notes de bas de pages et
notes de fin sont corrects.
�� Les feuilles de style et la présentation appliquées
aux différents niveaux de titres et de sous-titres,
aux titres d’encadrés, de tableaux et de figures,
ainsi qu’aux légendes sont cohérentes.
�� Le formatage appliqué au texte – tel que l’italique,
la graisse, les paramètres de justification,
l’espacement des paragraphes, l’interligne, les
tabulations et les puces – est cohérent.
�� Le style, l’orthographe, la grammaire et la
ponctuation sont corrects et unifiés, et les fautes
typographiques éliminées.
�� Les renvois dans le texte aux numéros de page
ou de section, aux encadrés, aux tableaux et aux
figures sont corrects.
�� Les césures de mots en cas de saut de ligne
sont correctes.
– Les césures de mots sont limitées autant que
faire se peut, et totalement évitées dans le texte
non justifié (en drapeau) à l’exception des noms
composés coupés.
– Les césures de mots en fin de colonne ou en
fin de page sont évitées.
– Les abréviations et les nombres ne sont
pas coupés.
�� Les veuves et les orphelines sont éliminées.
�� La pagination est continue.
�� La bibliographie/les références sont complètes,
et le style, l’ordre d’apparition et la mise en page
appliqués aux entrées sont cohérents.
�� Les informations relatives aux contacts sont
correctes et figurent à la dernière page ou en
quatrième de couverture.
�� Le mois et l’année de l’impression sont indiqués à la
dernière page ou en quatrième de couverture.
ContactBruce Murphy, Responsable, contenus rédactionnels
et publications
Division de la communication
Courriel: b.murphy@ifad.org; wpu@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2693
Rédiger des contenus et les publier
3 4Directives pour un langage simple
21 B - 6
Le storytelling peut être défini dans les grandes lignes
comme la communication orale d’idées, de croyances,
d’expériences et de leçons personnelles. Il a été utilisé
comme l’une des formes majeures de communication
tout au long de l’histoire et possède un grand potentiel
comme outil didactique et d’apprentissage. Le
storytelling est l’un des meilleurs moyens permettant
de passer de l’information à la connaissance, et
c’est un moyen efficace de saisir et de transférer les
savoirs tacites. Utilisé avec efficacité, il présente de
nombreux avantages par rapport aux techniques de
communication plus traditionnelles.
L’auteur et consultant Steve Denning a introduit
le storytelling comme un outil de gestion de la
connaissance à la Banque mondiale à la fin des
années 1990. Denning aspirait à une transformation
organisationnelle, en recourant à la gestion de la
connaissance centrée sur des récits afin de créer un
cadre commun de savoirs susceptible d’orienter la
prise de décisions.
Avantages du storytellingLes récits présentent les avantages suivants:
�� Ils communiquent des idées de façon holistique,
en véhiculant un message riche mais cependant
clair: ils constituent un excellent moyen de
communiquer des idées compliquées sous une
forme facile à comprendre
�� Ils permettent de transmettre les savoirs tacites qui
pourraient s’avérer par ailleurs difficiles à articuler.
�� Ils offrent le contexte ainsi que la connaissance
elle-même, ce qui augmente la probabilité d’un
transfert précis et significatif des savoirs.
�� Ils sont un excellent véhicule d’apprentissage car
ils suscitent l’intérêt, ce que les principes abstraits
ou les procédures impersonnelles parviennent
rarement à faire.
�� Ils sont durables – leurs messages demeurent et
sont transmis.
�� Ils offrent un exemple vivant de la façon dont
faire une chose et de la raison pour laquelle
cela fonctionne; ainsi les personnes sont plus
réceptives au message.
�� Ils encouragent l’action directe – ils aident à
combler l’écart entre le fait de savoir comment faire
quelque chose et le passage à l’acte réel.
�� Ils rendent la communication plus humaine – ils
utilisent la langue de tous les jours et suscitent une
réaction émotionnelle.
�� Ils favorisent le sens de la communauté et aident à
développer les relations humaines.
�� Ils sont appréciés et partagés par les personnes
parce qu’ils sont synonymes d’animation et de
divertissement.
Utilisation du storytellingLe storytelling aide à:
�� Déclencher des
changements
organisationnels.
L’expérience a montré
que le storytelling
peut s’avérer particulièrement efficace en tant que
vecteur de changement, et ce même dans les
organisations qui y sont hostiles. Raconter une
histoire invite les personnes à envisager toutes les
implications car cela illustre le changement bien
mieux que les descriptions abstraites ne sauraient
le faire.
�� Communiquer. Quand des auditeurs entendent le
récit, ils le recréent mentalement et il devient partie
intégrante de leurs propres idées.
�� Saisir les savoirs tacites. Les savoirs tacites
peuvent comporter plusieurs couches et plusieurs
dimensions, ce qui les rend difficiles à articuler.
Les récits permettent aux personnes d’exprimer et
de partager les savoirs tacites de façons riches et
significatives.
�� Incarner et transmettre les savoirs. Un récit
simple peut véhiculer une idée complexe non
seulement en transmettant l’information en tant
que message, mais aussi en impliquant activement
l’auditeur dans la création de l’idée. En outre, à
mesure qu’une histoire est racontée et racontée de
nouveau, elle se transforme, de sorte que le savoir
qu’elle incarne subit une évolution constante et
s’en trouve consolidé.
2���Utilisation du storytelling pour le partage des savoirs
Rédiger des contenus et les publier
Inspirez votre public. Faites-leur un récit captivant.
Utilisation du storytelling pour le partage des savoirs
3 41 2 B - 7
�� Inspirer l’innovation. L’utilisation du storytelling
dans l’innovation et la création du savoir peut
encourager les personnes à s’éloigner d’une
pensée linéaire et à s’orienter vers une opinion
plus multidimensionnelle. Cela les aide à voir
de nouvelles connexions entre les choses et à
associer la logique scientifique à une approche
plus créative ou plus intuitive.
�� Construire la communauté. Les récits
rassemblent les gens et alimentent le sens
d’appartenance à la communauté. Le storytelling
n’est pas hiérarchique. Il libère des sentiments et
des émotions ainsi que des processus de pensée
et par là même il aide à construire les relations et
la confiance.
�� Renforcer la technologie. Les gens ont souvent
des difficultés à communiquer en matière de
technologies. Les utilisateurs ont parfois des
problèmes à décrire leurs besoins et leurs attentes
tandis que les experts rencontrent parfois des
difficultés à utiliser un langage simple. Quand il y
a un écart entre le langage et la compréhension,
le storytelling peut jeter un pont entre eux en
communiquant l’essence même de ce que chaque
partie s’efforce de faire passer.
�� Soutenir la croissance individuelle. Le
storytelling est une compétence qui fait appel à un
certain nombre d’autres compétences importantes,
ayant principalement trait à la communication
interpersonnelle. Le développement de ces
capacités est un élément fondamental de la plupart
des programmes de gestion des savoirs.
Usages possibles des récits – Exercices de renforcement des équipes ou de
la communauté
– Suppression des barrières entre les équipes
multidisciplinaires ou multiculturelles
– Animation des ateliers
– Comptes rendus après mission
– Examen des projets personnels
– Systèmes de surveillance (Voir la méthode “Most
Significant Change”) www.ifad.org/evaluation/
guide/annexd/Annex D-3DEF.pdf)
Comment concevoir un récit?Quel que soit le moyen de communication, un bon
récit comporte les éléments suivants:
– des personnages;
– un défi à relever;
– de l’action;
– un tournant à l’occasion d’un changement;
– un dénouement.
Ces éléments sont également utilisés pour créer un
récit dans un environnement organisationnel. Un
message à communiquer peut être réparti au sein de
tous ces éléments et développé en un récit qui, au
final, transmettra un message de façon durable.
Pour voir comment un programme FIDA a été écrit
comme un récit, consulter “Establishing food
security by improving maize production”
www.ruralpovertyportal.org/web/guest/country/voice/
tags/malawi/malawi_foodsecurity. Le récit comporte
des personnages (les membres du Comité de
développement du village Sakwata), un défi (arracher
la communauté à l’extrême pauvreté); une action
(apprendre les techniques de culture améliorées); un
tournant (quand les agriculteurs récoltent du maïs en
excédent) et un dénouement (la capacité d’investir
pour améliorer leurs vies et l’augmentation du nombre
de participants).
Expérience du storytelling au FIDA
�� Récits du terrain www.ifad.org/story/index.htm
(voir également la section “Préparer des récits
de terrain”).�� Récits se dégageant des bulletins régionaux
d’information
– Faire la différence en Asie et dans le Pacifique
www.ifad.org/operations/projects/regions/pi/
newsletter.htm
– Progrès en Afrique orientale et australe
www.ifad.org/operations/projects/regions/pf/
newsletter.htm
– Perspectives rurales – partager les expériences
de l’Amérique latine et des Caraïbes
www.ifad.org/operations/projects/regions/pl/
newsletter.htm
Rédiger des contenus et les publier
431 2Utilisation du storytelling pour le partage des savoirs
B - 8
– Échos ruraux dans le Proche Orient et en
Afrique du Nord
www.ifad.org/operations/projects/regions/pn/
newsletters.htm
– Action du FIDA dans la lettre d’information
électronique pour l’Afrique de l’Ouest et
du centre
www.ifad.org/operations/projects/regions/pa/
newsletter.htm
�� Récits vidéo des programmes et des projets du
FIDA www.ifad.org/video/index.htm
�� Le blog du FIDA (www.ifad-un.blogspot.com):
What does it mean to be an empowered woman
in a man’s world?, Haiti earthquake, Rural Poverty
Report 2011
Ressources
– Steve Denning sur le storytelling:
www.stevedenning.com/site/Default.aspx
– Swiss Agency for Development and Cooperation
(SDC): brochure sur le storytelling et Story guide
– a handbook on the use of storytelling
http://www.sdc-learningandnetworking.ch/en/
Home/SDC_KM_Tools/Storytelling
– Boîte à outils pour le partage des savoirs:
http://www.kstoolkit.org/Storytelling
ContactRoxanna Samii, Chargée du web, des savoirs et de la
communication interne
Division de la communication
Courriel: r.samii@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2375
Rédiger des contenus et les publier
431 2Utilisation du storytelling pour le partage des savoirs
B - 9
Les “récits de terrain” sont des articles brefs sur
les programmes et les projets mis en œuvre par
le FIDA dans le monde. Ils illustrent ce qui peut se
produire quand de
petits agriculteurs et
d’autres populations
rurales pauvres
acquièrent les capacités,
la connaissance, la
confiance dont ils ont
besoin pour surmonter
la pauvreté par eux-mêmes. Ces histoires sont
fondamentales car elles illustrent les projets réels
et les personnes réelles que nous soutenons. Elles
prouvent la valeur de notre travail. Elles renforcent
notre crédibilité et nous aident dans nos opérations de
mobilisation de fonds. Les histoires sont:
�� postées sur le site web pour montrer aux visiteurs
l’impact de notre travail sur le terrain
(www.ifad.org/story/);
�� introduites sous forme imprimée dans les kits de
mobilisation de fonds et les documents distribués
lors des réunions importantes pour prouver aux
bailleurs de fonds et au public à quel point les
projets financés par le FIDA font toute la différence
dans la vie des personnes réelles.
Critères à satisfaireUn programme ou un projet se prête à être transformé
en récit s’il satisfait les critères suivants:
�� Il doit s’agir d’un succès flagrant, qui de ce fait a
été transposé à plus grande échelle ou reproduit et
qui affiche des résultats mesurables prouvés par
l’augmentation des revenus chez les participants,
la construction de nouvelles écoles, l’amélioration
de la nutrition et de la santé.
�� OU, si l’histoire porte sur l’échec d’un projet, il
doit s’agir d’un projet solidement documenté et
que les responsables du projet acceptent de
partager parce qu’il constitue un exemple pour des
programmes ou des projets futurs (c’est encore
mieux si l’histoire peut démontrer que les leçons
tirées de cet échec ont déjà été apprises).
�� Il doit y avoir des résultats documentés comme
dans le cas d’une évaluation à mi-parcours.
�� Il est évident que le FIDA a obtenu des résultats et
que ceux-ci peuvent être attribués au projet ou à
l’intervention du FIDA.
�� Il doit y avoir un aspect qui relève de l’intérêt
humain, comme des témoignages émanant des
participants.
�� Des citations peuvent être obtenues du
responsable du programme de pays du FIDA ou de
quelqu’un d’autre comme une personne de liaison
issue de la communauté impliquée dans le projet.
�� Des photos sont disponibles pour illustrer l’histoire;
idéalement celles-ci doivent représenter les
participants et des activités spécifiques.
Pour préparer une histoire vous (ou l’auteur free-lance
que vous engagez) aurez besoin d’interviewer les
personnes impliquées, notamment le coordinateur du
projet ou le responsable du programme local et les
participants au projet; dans la mesure du possible,
rendez-vous sur le site du projet pour voir comment il
fonctionne et constater les changements intervenus au
sein de la communauté.
Trouvez des réponses aux questions fondamentales
suivantes:
�� Pourquoi le projet a-t-il été mis en œuvre – quel
était le problème?
�� Qui a participé, qui a fourni l’assistance technique
[toujours inclure les noms du personnel du FIDA]; qui
a profité du projet?
�� Quel était l’objectif du projet, qu’a-t-il réalisé,
quelles sont les étapes suivantes; comment a-t-il
fonctionné?; quels problèmes ont été résolus ou
comment sont-ils abordés?
�� Quand le problème s’est-il présenté; quand le projet
a-t-il démarré et quand sera-t-il achevé?
�� Où est situé le projet – fournissez le nom de la
communauté et de la province/région/pays;
si le contexte l’exige, fournissez un élément
d’identification comme “au nord-est du pays”;
indiquez également le nombre de bénéficiaires et/
ou les dimensions de la zone bénéficiaire.
Rédiger des contenus et les publier
3���Préparer des “récits de terrain”
Les “récits de terrain” illustrent les projets et les personnes que nous soutenons et prouvent la valeur de notre travail.
421Préparer des “récits de terrain”
3 B - 10
Questions à poser aux participants au projetPosez les questions suivantes:
�� Le nom et l’âge de la personne (à condition qu’il
soit approprié de poser cette question d’un point
de vue culturel), le nombre de membres que
compte sa famille, et l’endroit où ils vivent. Vérifiez
l’orthographe du nom de la personne – dans la
mesure du possible faites-le lui écrire.
�� Comment était sa vie avant que le projet
n’intervienne?
�� En quoi le projet a-t-il changé sa vie quotidienne?
Note: les récits de terrain concernent des personnes
réelles. Ne créez jamais une personne de toutes
pièces, n’inventez pas des propos ou des détails sur
la personne que vous interviewez et ne mélangez
pas les paroles de deux personnes différentes. Si
vous n’arrivez pas à obtenir des propos utilisables,
paraphrasez ce qu’ils ont dit, mais ne mettez pas les
témoignages entre guillemets.
Conseils pour la rédaction�� Commencez par un paragraphe d’introduction qui
résume ce que le programme ou le projet du FIDA
a réalisé et son/ses résultat(s). Essayez d’inclure
des réponses essentielles aux questions “pourquoi,
qui, quand, où”. Le lecteur doit ainsi avoir une idée
précise de ce qui s’est passé après la lecture de ce
paragraphe, qui doit comporter environ 50 mots.
�� Fournissez des détails supplémentaires dans
les paragraphes suivants, en développant
les informations brèves qui figurent dans le
premier paragraphe.
�� Insérez une ou deux citations au début d’un
paragraphe. Indiquez le nom et prénom de la
personne dont les propos ont été cités dans le récit,
la description de son poste, ainsi que son affiliation
institutionnelle ou son emploi et le nom du village.
�� Écrivez des paragraphes brefs – de 100 mots
maximum, si possible.
�� Structurez le texte avec des sous-titres courts,
tous les trois ou quatre paragraphes.
�� Écrivez entre 700 et 1 200 mots.
�� Choisissez un titre pour le récit qui indique le thème
et le pays. Voici des exemples de bons titres,
extraits des récits publiés: “Accéder à une nouvelle
vie en cultivant le désert égyptien” et “Les produits
organiques: un atout indispensable pour aider le
Pacifique à conquérir de nouveaux marchés”.
Encadré des “faits-clés”Chaque récit est doté d’un encadré qui présente des
faits clé relatifs au programme ou au projet. Ces faits-
clés doivent comporter:
– le nom du programme ou du projet;
– le coût total;
– le prêt ou le montant du don du FIDA;
– les cobailleurs de fonds/partenaires et le prêt ou le
montant du don;
– la durée;
– la zone géographique:
– le nombre de bénéficiaires directs;
– le statut du programme ou du projet;
– les liens pertinents (quatre ou cinq); n’oubliez pas
de contrôler les URL pour vous assurer qu’elles
sont correctes.
Détails�� Fournissez le ou les noms du/des contacts en
vue d’obtenir un complément d’information (le
responsable du programme de pays et/ou le
coordinateur du projet) ainsi que leur qualification
professionnelle, adresse, numéro de téléphone
(facultatif) et courriel.
�� Rédigez une courte légende sous chaque photo
(dix mots environ) qui décrit brièvement la
situation. Pour les photos de personnes, indiquez
le nom en entier, l’emploi, le lieu.
�� Indiquez le nom de la personne qui a pris
les photos.
�� Envoyez un projet de texte au directeur du
programme de pays ou au contact technique
pour avoir leurs commentaires et leur approbation
du texte, des légendes et des photos.
�� Travaillez avec le directeur du programme de
pays ou avec le contact technique et l’éditeur
photos de la Division de la communication pour
sélectionner les photos et préparer les légendes
(note: les photos doivent être au minimum en
300 dpi et de format 10 cm x 15 cm).
�� Avant de commencer une histoire jetez un coup
d’œil à des exemples d’histoires publiées sur
le site web.
ContactBruce Murphy, Responsable, contenus rédactionnels
et publications
Division de la communication
Courriel: b.murphy@ifad.org; wpu@ifad.org
Tél: +39 06 5459 2693
Rédiger des contenus et les publier
421Préparer des “récits de terrain”
3 B - 11
Le nombre des bureaux sur le terrain, ainsi que
le nombre de partenaires et de parties prenantes
étant en constante augmentation dans le monde, la
distribution des publications et des autres produits
du FIDA est une tâche
ardue. C’est l’Assistant
de recherche et de
distribution qui gère
ce travail.
Impression papier par opposition à publication électroniqueTraditionnellement, le FIDA a toujours distribué des
copies papier de ses publications. Aujourd’hui tous
les documents du FIDA sont publiés en version
électronique; et la question se pose de savoir s’il faut
continuer à imprimer les documents. La publication
uniquement électronique s’est largement développée à
mesure que les gens se sont habitués à la lecture sur
écrans. Cette tendance est encouragée par le désir
de diminuer les frais d’impression et de distribution et
l’envie d’utiliser des ressources naturelles.
Mais, au FIDA, la décision relative à l’impression
ou la non-impression des documents doit être
prise au cas par cas. Veuillez vous assurer que les
services électriques et des fournisseurs Internet sont
suffisamment fiables pour supporter le téléchargement
et, alternativement, assurez-vous que les routes
et les services de transport sont suffisants pour
garantir la distribution de documents papier. Dans
certaines situations une approche hybride peut
s’avérer meilleure: un long rapport spécialisé ou
une étude peut être mis à disposition uniquement
par voie électronique, tandis qu’un bref résumé
de ses conclusions, des leçons apprises et des
recommandations peut être publié à la fois en version
papier et version électronique.
Impression offset par opposition à impression numériquePour les documents que vous déciderez d’imprimer,
vous serez confrontés par la suite à des choix relatifs
à la reliure, au papier et aux valeurs de production.
Un manuel de terrain, par exemple, doit être imprimé
sur un matériau robuste qui résiste aux liquides et
nécessite une reliure solide. Ces conditions influencent
à leur tour le choix de l’impression offset plutôt que
de l’impression numérique. L’impression offset peut
gérer des documents haut de gamme qui exigent du
papier de bonne qualité, un revêtement, ainsi qu’une
reliure et une coupe complexes, alors que l’impression
numérique ne peut le faire.
Même si l’impression offset est coûteuse, en cas de
gros tirages le prix à l’unité est moins cher par rapport
à l’impression numérique. L’impression à la demande,
en général l’impression numérique, est plus efficace
dans deux cas: quand on doit pouvoir disposer des
documents rapidement et pour des productions de
faible tirage. L’impression numérique est onéreuse
et peu économique en cas de gros tirages. Veillez à
déterminer précisément le nombre de copies dont
vous avez besoin pour la distribution complète:
imprimer à plusieurs reprises de nombreuses copies
numériques revient plus cher qu’un tirage offset.
Planifier la distribution des documents imprimésMettre au point un plan de distribution figure au nombre
des étapes les plus importantes dans la création d’une
publication. C’est parce que la liste des destinataires
est équivalente à la liste du public cible, or savoir qui
vous voulez atteindre est un aspect fondamental pour
décider du message véhiculé par le document et du
bien-fondé de sa réalisation. Lors de la mise au point
du plan de distribution, par exemple, vous pourriez
prendre conscience du fait qu’il pourrait s’avérer difficile
de faire parvenir la publication dans les zones isolées
qui comptent peu de routes, et où les habitants, d’autre
part, pourraient ne pas être alphabétisés. Vous pourriez
dans ce cas décider qu’un programme radiodiffusé est
mieux adapté à votre public.
Une autre raison motivant la mise au point d’un plan
de distribution est de s’assurer que le produit atteint
vraiment le public visé. De nombreuses organisations
finissent régulièrement “par réduire en pâte” (jeter)
des tonnes de surplus de publications qui n’ont
4���Distribuer les documents du FIDA
Rédiger des contenus et les publier
Faites connaître la marque du FIDA. Distribuer des articles portant la marque du FIDA.
321Distribuer les documents du FIDA
4 B - 12
jamais été distribuées. Les documents ont souvent
une brève durée de vie sur les étagères et, s’ils ne
sortent pas rapidement, ils passent à côté de leur
objectif. Une liste de distribution attentivement mise au
point, accompagnée d’un plan réaliste chiffré visant à
transmettre les produits aux personnes figurant sur la
liste, permettra d’épargner des ressources précieuses
– aussi bien des ressources en arbres que des fonds.
Avant d’aller trop loin dans votre processus de
planification, veillez à répondre aux questions suivantes:
�� Quel est le public cible? Soyez précis – par
exemple ne vous contentez pas de répondre
“les médias”; établissez une liste des supports
médiatiques qui selon vous doivent recevoir le
document, de cette façon vous pourrez mieux
définir le nombre total de copies nécessaires.
�� Quelle sera la durée de vie du document sur les
étagères? Un article générique tel qu’une brochure
sur les activités du FIDA sera utilisable plus
longtemps qu’un rapport sur l’état d’avancement à
mi-parcours d’un programme de quatre ans.
�� Pour les publications élaborées avec des
partenaires, de combien de copies ont-ils besoin?
�� Où le public ciblé se trouve-t-il et comment lui
ferez-vous parvenir la publication?
�� Combien coûtera la distribution et quelle est la
source du financement?
Envisagez de demander un numéro ISBN pour les
publications importantes. Un ISBN (International
Standard Book Number) est un identifiant qui facilite
la commande de la publication et son maintien dans
le domaine public. (Voir lien suivant pour obtenir un
complément d’informations sur ISBN
www.isbn-international.org/faqs.)
Faire une demande de documents du FIDALes publications en version papier ou électronique du
FIDA sont des biens publics globaux et sont mises à
disposition gratuitement aussi bien électroniquement
que sous forme imprimée. Vous pouvez indiquer votre
préférence pour le format imprimé ou électronique
à l’Assistant de recherche et de distribution. Si vous
avez besoin de publications du FIDA et/ou du matériel
public de plaidoyer pour une manifestation, une
mission ou une visite bilatérale, veuillez consulter l’unité
au moins deux semaines à l’avance.
L’unité est chargée:
�� d’identifier les publications appropriées pour des
manifestations externes et internes selon le type
de manifestation et la participation. Une liste
complète des publications du FIDA est disponible
à l’adresse www.ifad.org/pub/index.htm.
�� d’identifier les éléments d’exposition pertinents
pour les manifestations internes et externes et de
prévoir leur expédition. Tout élément d’exposition
(ou autre bien) prélevé au sein des locaux du FIDA
doit être accompagné d’un récépissé d’assurance
délivré par la Division des services administratifs.
�� Le formulaire doit être signé, retiré et conservé
par la personne qui enlève le bien.
�� Le courrier et les documents officiels sont livrés
au niveau national et international en provenance
des sièges moyennant un service de courrier. Ce
service garantit généralement une livraison dans
les 24 à 48 heures en Europe et aux États-Unis et
en 48 à 96 heures pour toute autre destination.
Informations sur l’expéditionPour s’assurer que l’expédition est livrée en temps
voulu, les organisateurs de la manifestation ou les
expéditeurs doivent fournir l’adresse complète des
destinataires (y compris le code postal aux États-
Unis), ainsi que leur numéro de téléphone et/ou leur
adresse courriel.
Les courriers nationaux et internationaux passent
prendre le matériel aux sièges à 16 heures. Pour
pouvoir compter sur un battement suffisant, les
services du courrier doivent recevoir l’expédition
avant midi.
Les expéditeurs sont invités à remplir le formulaire
nécessaire et à fournir le code budgétaire pour
l’expédition. Veuillez trouver ci-dessus les liens vers
les formulaires:
– Demande de formulaires services de livraison et de
ramassage spéciaux:
https://intranet/divisions/fad/fa/mail/courier_
request_form.pdf
– Facture pro forma générique
https://intranet/jobaids/forms/courrier/fattura_
proforma.doc
– Facture pro forma DHL https://intranet/jobaids/
forms/courrier/fattura.xls
Rédiger des contenus et les publier
321Distribuer les documents du FIDA
4 B - 13
Soutien aux bureaux de pays et collègues sur le terrainL’Assistant de recherche et de distribution est chargé
d’assurer l’approvisionnement des bureaux de pays
du FIDA en publications et en produits de marque
FIDA, comprenant:
– le drapeau officiel du FIDA;
– les affiches thématiques;
– les stickers portant le logo du FIDA;
– les sacs en coton,
– les produits vidéo;
– les calendriers;
– des quantités limitées de clés et de bracelets
USB, des casquettes, des t-shirts et des pin’s.
(Si vous avez besoin d’un plus grand nombre
d’articles, commandez-les par l’intermédiaire de
votre secrétariat).
Note: veillez à distribuer les publications du FIDA et
les autres supports porteurs de sa marque à des
partenaires et des parties prenantes.
Décoration des bureaux de pays
Il est important d’habiller les bureaux de pays aux
couleurs du FIDA. Utilisez les affiches du FIDA, les
stickers et le drapeau pour décorer vos bureaux; si
vous êtes chargé d’ouvrir un nouveau bureau de pays,
faites-le-nous savoir afin que nous puissions vous aider.
Veillez à ce que le présentoir des publications dans
votre bureau soit toujours rempli de produits du FIDA.
Liste de diffusionLa liste de diffusion du FIDA a besoin de votre aide!
Veuillez demander à vos partenaires et à vos nouveaux
contacts de compléter le formulaire d’inscription à
l’adresse https://webapps.ifad.org/subscriptions/
subscribe_ifad.htm.
Note: chaque fois que vous rencontrez de
nouveaux contacts utilisez le formulaire
d’abonnement pour ajouter leur nom à la liste de
diffusion de l’institution.
ContactChristian Assogba, Assistant de recherche et
de distribution
Web, savoirs et communication interne
Division de la communication
Courriel: c.assogba@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2749
Rédiger des contenus et les publier
321Distribuer les documents du FIDA
4 B - 14
Rédiger des contenus et les publier
Prenez le temps de nous faire part de vos impressions.
Merci de bien vouloir adresser le questionnaire ci-
dessous à Bob Baber, Division de la communication,
commtoolkit@ifad.org.
1. Trouvez-vous les explications fournies dans cette
section faciles à lire et à comprendre?
m� Oui m� Non
2. De quelle manière avez-vous déjà utilisé ou avez-
vous l’intention d’utiliser le contenu de ce chapitre
dans le cadre de votre travail?
3. Sur une échelle allant de 1 à 10 (1 pour inutile,
10 pour extrêmement utile), quelle note
attribueriez-vous à ce chapitre?
m� 1 m� 2 m� 3 m� 4 m� 5
m� 6 m� 7 m� 8 m� 9 m� 10
4. Si la note attribuée en réponse à la question
précédente est égale ou inférieure à 5, merci de
bien vouloir expliquer pourquoi ce chapitre n’est
selon vous pas utile.
5. étiez-vous à la recherche d’une information
spécifique que vous n’avez pas trouvée dans ce
chapitre? Si tel est le cas, veuillez préciser le type
d’information que nous pourrions intégrer et qui
vous serait utile.
6. Avez-vous utilisé les ressources fournies dans ce
chapitre (liens vers les sites web et autres)?
m� Oui m� Non
7. Si vous avez répondu “oui” à la question
précédente, quelles sont d’après vous les
ressources les plus utiles?
Cliquez pour accéder au sondage interactif
correspondant à la section Rédiger des contenus et
les publier.
Travailler avec les médias
C - 1
Les médias sont un outil puissant qui permet
d’informer le public des thématiques traitées
par le FIDA ainsi que des actions menées par
l’institution. Cette section présente un large éventail
d’opportunités médiatiques et explique comment
exploiter leur potentiel, en offrant une synthèse des
outils nécessaires pour entretenir de bonnes relations
avec les médias et quelques conseils concernant
l’organisation des conférences de presse, des voyages
de presse et des interviews, la maîtrise des risques et
la diffusion des informations.
Exploiter le potentiel des médias Les journalistes sont censés relayer les informations
d’une manière impartiale. Pour s’assurer une bonne
diffusion des informations, il faut bénéficier d’une
bonne couverture médiatique. La plupart des
journalistes et des médias essayent de diffuser les
informations de manière impartiale et responsable,
y compris dans les situations difficiles. Mais ils sont
souvent débordés – étant appelés à couvrir plusieurs
événements par jour – et leurs délais sont très courts.
La clé pour établir de bonnes relations de travail avec
les médias consiste à comprendre leur méthode de
travail et à s’y adapter. Voici les éléments de base:
�� Soyez factuel: donnez des informations claires
et synthétiques, évitez de tourner autour de
la question. Exposez les faits d’une manière
intéressante. Les journalistes apprécient les
déclarations vivantes,
les slogans créatifs and
surtout les anecdotes
personnelles utilisées
pour illustrer le propos.
N’oubliez pas de citer
les sources des faits
et des statistiques que
vous mentionnez.
�� Soyez impartial:
vous devez vous
montrer impartial à l’égard des journalistes si
vous voulez qu’ils le soient avec vous. Si vous
privilégiez un média, vous risquez de perdre la
confiance de tous les autres.
�� Soyez rapide: respectez les délais. Si un
journaliste vous téléphone pour avoir des
informations, rappelez-le immédiatement, y
compris en dehors des horaires de travail. Le jour
suivant il sera peut-être trop tard, l’information
pourrait déjà avoir été diffusée ou imprimée.
�� Soyez sincère: ne tentez jamais de tromper
les journalistes. Soyez aussi ouvert que
possible et répondez sincèrement à leurs
questions. Si vous vous expliquez clairement,
la plupart des journalistes comprendront et
vous respecteront même si vous ne pouvez
pas être totalement franc.
�� Soyez aimable: les journalistes, comme tout
le monde, apprécient les bonnes manières.
Apprenez leur nom, lisez leurs articles (et dites-
le leur), écoutez ce qu’ils disent et essayez de
connaître leurs intérêts. Remerciez-les lorsqu’ils
diffusent des informations qui vous concernent.
Travailler avec les médias
La clé pour établir de bonnes relations de travail avec les médias:
� Soyez factuel. � Soyez impartial. � Soyez rapide. � Soyez sincère. � Soyez aimable.
1 3 4 5 6 72
De nos jours, la presse écrite et audiovisuelle
comprend les journaux et les magazines, sous forme
électronique et imprimée, ainsi que les chaînes de
radio et de télévision. Tous ces moyens donnent accès
à des contenus de nature variée:
�� Actualités. Dans la presse quotidienne et dans les
émissions radiotélévisées, les actualités assurent
habituellement une couverture synthétique des
événements survenus au cours des dernières
24 heures ou fournissent des informations
supplémentaires, voire des développements,
concernant des événements en cours. Les
nouvelles de dernière heure couvrent des
événements qui viennent de se produire ou dont
l’information est relayée pour la première fois.
D’habitude, elles font la une des journaux ou des
émissions d’actualités. Les approfondissements et
les enquêtes journalistiques fournissent des détails
additionnels sur des événements déjà survenus, ou
couvrent des thématiques plus vastes, par exemple
la pauvreté. Cette formule est la plus adaptée à
la présentation des rapports du FIDA, comme le
Rapport 2011 sur la pauvreté rurale. Toutefois, pour
s’assurer une bonne couverture médiatique il faut
savoir mettre en évidence les éléments d’actualité
d’une histoire ou d’un produit d’information.
�� Reportages. Les reportages vont au-delà
de l’actualité chaude pour s’intéresser aux
répercussions sur la vie des populations. En règle
générale, les reportages sont plus longs et ne
sont pas liés à des événements précis, bien qu’ils
abordent des sujets d’actualité qui suscitent l’intérêt
du public. Les reportages bénéficient de délais de
préparation plus longs et ils laissent plus de place
aux détails, à l’analyse et aux aspects humains. Un
programme du FIDA en cours de réalisation, dont
les résultats ainsi que les retombées sur la vie des
bénéficiaires sont évidents et vérifiables pourrait par
exemple faire un bon sujet de reportage.
�� Interviews. Ingrédient de base des émissions
radiotélévisées, les interviews avec des personnages
intéressants se retrouvent également dans la presse
écrite. D’habitude, les interviews sont liées aux
événements d’actualité bien que, comme pour les
reportages, les critères soient moins stricts. Parfois
les interviews se basent uniquement sur l’importance
ou la notoriété du sujet. Les hauts fonctionnaires
du FIDA sont de bons candidats pour les interviews
radiotélévisées ou dans la presse écrite.
�� Tribunes. Les tribunes sont des essais rédigés par
des leaders d’opinion ou des experts. Si les tribunes
doivent être précises quant aux faits, leur but n’est
pas de les relater mais de permettre à tous ceux qui
évoluent en dehors des cercles journalistiques de
prendre position et d’exprimer leur opinion sur les
sujets du jour. D’habitude, les tribunes abordent des
questions d’actualité ou présentent des opinions
individuelles ou controversées. Les tribunes sont
normalement utilisées pour offrir un large éventail
d’opinions. La place qui leur est consacrée est
limitée, et normalement leurs auteurs sont des
experts reconnus ou des personnalités de premier
ordre. Arriver à faire publier une tribune n’est donc
pas évident. Si vous avez l’intention de rédiger un
article de cette nature à des fins de publication et de
“placement”, veuillez consulter le Service des relations
avec les médias et de la communication extérieure.
�� Lettres au rédacteur. Les lettres qui paraissent
dans de nombreuses publications écrites ou dans
les médias électroniques offrent la possibilité
aux lecteurs d’exprimer leurs opinions. En règle
générale, les lettres au rédacteur réagissent à un
article précédemment publié. Les lettres sont plus
courtes que les tribunes et se prêtent davantage
à évoquer certaines problématiques (mais elles
restent d’une importance secondaire).
�� Conférences de presse. Les conférences de
presse permettent de donner des informations plus
détaillées et d’avoir un échange avec les journalistes,
notamment en vue de faciliter la couverture
médiatique d’événements particuliers. Les
conférences de presse permettent de transmettre
des informations importantes aux médias (des
résultats significatifs, des catastrophes graves, des
visites de haut niveau). Elles constituent également
un moyen efficace de donner des informations
importantes à tous les journalistes concernés,
en leur permettant de recueillir les propos des
fonctionnaires compétents. (Voir ci-après les conseils
pour Organiser une conférence de presse).
ContactFarhana Haque Rahman, Chef du Service des relations
avec les médias et de la communication extérieure
Division de la communication
Courriel: f.haquerahman@ifad.org; ifadnewsroom@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2485
1���Opportunités médiatiques
Travailler avec les médias
C - 22 3 4 5 6 7Travailler avec les médias
1
Communiqués de presse et avis aux médiasLes communiqués de presse sont l’instrument
principal de diffusion des informations du FIDA. Pour
être efficaces, ils doivent relayer des informations
concrètes, dont les journalistes pourront se servir
pour écrire leurs articles. Par exemple, le FIDA peut
être amené à diffuser un communiqué de presse pour
annoncer la présentation d’un rapport important, la
nomination d’un nouveau représentant, la conclusion
d’un accord important avec un gouvernement ou
le démarrage d’un programme novateur. Évitez de
diffuser des communiqués de presse en l’absence de
vraies nouvelles à annoncer, ou les médias ne tarderont
pas à se désintéresser de vos communiqués.
Les communiqués les plus percutants sont ceux qui
utilisent des données et des statistiques pour éclairer
l’actualité et aider le public à mieux comprendre le
contexte. Les journalistes ont toujours besoin de
statistiques et d’autres types d’informations concrètes
pour écrire leurs articles, donc plus il y aura de
données et de faits réels dans un communiqué, plus il
y aura de chance de voir ce dernier repris ou synthétisé
dans un article. Un modèle de communiqué de presse
et d’avis aux médias est disponible à l’Annexe II.
Note: Le Service des relations avec les médias
et de la Communication extérieure est à votre
disposition pour vous aider à rédiger vos
communiqués de presse. Veuillez consulter
ifadnewsroom@ifad.org ou contacter un membre
du Service des Relations avec les médias et de
la Communication extérieure. (Voir L’annuaire
Who’sWho de la communication au FIDA,
Annexe VI.)
Les avis aux médias, les alertes et les invitations sont
des communications accrocheuses, destinées à
encourager les journalistes à couvrir un événement.
Ils indiquent le lieu, l’heure, la date ainsi que l’objet
principal de l’événement, par exemple le sujet traité
ou les noms des intervenants. Ils doivent comporter
un titre incitatif (ou “objet” incitatif dans les cas d’un
courriel), suivi d’une brève introduction visant à
susciter l’intérêt pour le sujet traité.
Les communiqués de presse et les avis aux médias
doivent être diffusés par le moyen le plus adapté à
votre situation géographique – courrier électronique,
téléphone ou distribution manuelle. Si vous prévoyez
une diffusion à plus vaste échelle, le Service des
relations avec les médias et de la Communication
extérieure est à votre disposition pour vous aider à
assurer la distribution au niveau régional.
Dossiers de presseLes dossiers de presse aident à établir une
communication directe avec les médias pour diffuser
des contenus. Ils sont distribués aux journalistes
aussi bien sur support
papier que sur support
électronique via le site
web (ou les deux). Tous
les bureaux de pays
devraient préparer
un modèle de dossier de presse immédiatement
disponible, susceptible d’être adapté aux différents
événements et aux différents médias. Les contenus
d’un dossier de presse sont synthétiques et destinés
à la distribution générale.
Pour les bureaux de pays, les contenus de base
peuvent inclure:
�� Une note de synthèse d’une page présentant le
programme de pays, accompagnée de faits et de
chiffres (sur le site web du FIDA mais avec un lien
spécifique vers le site du pays).
�� Une ou deux fiches d’information présentant les
problèmes auxquels le FIDA se trouve confronté
dans le pays concerné
(www.ifad.org/pub/factsheet/index.htm).
�� Une ou deux pages de description de projets
importants du FIDA, accompagnées d’une
présentation claire des retombées positives sur
la vie des populations (www.ifad.org/operations/
projects/regions/country.htm).
�� Des biographies succinctes du Président du
FIDA et des agents-clés, tels que le chargé de
programme ou d’autres experts de développement
chargés des relations avec les médias.
�� Deux ou trois liens vers des revues de presse en
ligne relatant les activités passées du FIDA
(www.ifad.org/media/news/index.htm).
�� Des informations et des statistiques relatives
à l’action du FIDA sur la scène mondiale, issus du
site web.
2���Outils de communication avec les médias
Travailler avec les médias
Ayez toujours à portée de main un dossier de presse comportant tous les éléments de base.
C - 31 3 4 5 6 7Outils de communication avec les médias
2
Au besoin, des informations supplémentaires peuvent
être fournies:
�� Un communiqué de presse récent portant
sur un événement ou un sujet d’actualité (les
communiqués de presse du siège sont disponibles
à l’adresse suivante: www.ifad.org/media/press/
index.htm), accompagné de photographies, de
fiches d’informations ou de profils des projets.
�� Des photographies des hauts fonctionnaires qui
ont visité le pays et des photographies des projets,
disponibles dans la Banque d’images (Voir Accès
aux photographies: utiliser la Banque d’images du
FIDA) http://photos.ifad.org/asset-bank/action/
viewHome).
�� Des récits de terrain recueillis dans les zones
concernées. (www.ifad.org/story/index.htm).
Distribution de la documentation destinée aux médiasLe FIDA assure une mise à jour régulière des listes de
contacts parmi les principaux médias internationaux
et leur fournit le matériel important, dont les
communiqués de presse. Le FIDA distribue ce
matériel également aux organisations partenaires et
aux ONG (les organisations paysannes, de femmes,
de jeunes) pour que le message de l’institution soit
relayé via leurs canaux de distribution.
ContactFarhana Haque Rahman, Chef du Service des relations
avec les médias et de la communication extérieure
Division de la communication
Courriel: f.haquerahman@ifad.org;
ifadnewsroom@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2485
Travailler avec les médias
C - 41 3 4 5 6 7Outils de communication avec les médias
2
Lorsque vous avez une annonce importante à faire,
vous devez vous assurer une couverture médiatique
aussi large que possible. La meilleure manière de
s’y prendre est de convoquer une conférence de
presse. Il faut que les informations que vous voulez
communiquer soient importantes, autrement personne
n’aura envie de participer à la conférence de presse
suivante. Parmi les activités qui justifient la tenue d’une
conférence de presse figurent l’ouverture d’un bureau
de pays, les missions du Président du FIDA ou d’un
haut fonctionnaire, ou la diffusion d’une publication
phare comme le Rapport sur la pauvreté rurale.
Voici quelques conseils pour l’organisation d’une
conférence de presse:
�� Fixez l’heure et la date. Les conférences de
presse se tiennent de préférence du mardi au
jeudi, à partir du milieu de la matinée jusqu’en
fin de matinée. Si la conférence se tient à une
heure trop tardive, l’information risque de ne pas
être diffusée dans les émissions du soir ou dans
la presse du lendemain en raison des délais de
production ou des impératifs de bouclage. Le taux
de participation est faible le lundi, et les nouvelles
diffusées le vendredi ont tendance à être oubliées
à la faveur du week-end.
�� Réservez une salle. Pensez petit. Une salle
immense remplie de chaises aura l’air vide même
si la participation est bonne, alors qu’une salle
bondée suscitera un intérêt accru à l’égard de
l’événement. Assurez-vous toutefois qu’il y a
suffisamment de places, que la visibilité est bonne
pour les caméras des télévisions installées au
fond de la salle et que les prises électriques pour
les appareils d’enregistrement sont accessibles.
Veillez à disposer de tout le nécessaire en
termes d’installations techniques (le système de
sonorisation notamment).
�� Invitez les médias. Commencez par établir
une liste actualisée des médias locaux. Rédigez
un avis succinct contenant les informations
essentielles: une synthèse des informations; le
nom de celui qui tiendra la conférence de presse;
la date, le lieu et l’heure de l’événement. Évitez de
donner trop d’informations dans l’avis, autrement
personne ne viendra au rendez-vous. Transmettez
l’avis par les moyens les plus adaptés (courrier
électronique, courrier traditionnel, téléphone,
distribution manuelle). Envoyez un rappel un jour
avant la conférence.
Si vous souhaitez
qu’un média particulier
assure la couverture de
l’événement, proposez
une interview exclusive avec une personne-clé.
�� Préparez un dossier de presse. Simplifiez la
tâche des journalistes; rassemblez les points
principaux dans un communiqué de presse pour
qu’ils n’aient pas à prendre trop de notes. Cela
permet aussi d’éviter les erreurs. Plus vous donnerez
d’informations aux journalistes et plus vous faciliterez
leur tâche, plus ils sont susceptibles de parler de
vous. Commencez par fournir le dossier de presse
de base déjà à votre disposition (voir ci-dessus).
– Si vous disposez d’un nombre suffisant de faits
et de chiffres, préparez une fiche séparée avec
la liste des points-clés.
– Si l’événement principal est une mission
effectuée par un haut fonctionnaire du FIDA,
préparez une biographie sur une page de ce
dernier accompagnée d’une photographie
extraite de la Banque d’images. (Voir Accès
aux photographies: utiliser la Banque d’images
du FIDA http://photos.ifad.org/asset-bank/
action/viewHome.)
– Si vous avez plusieurs éléments à distribuer,
rassemblez-les dans un dossier.
�� Fixez le programme et l’horaire. Cela vous
aidera à respecter les délais. Dressez la liste de
toutes les activités prévues et précisez le délai
imparti pour chacune d’entre elles (par exemple
“Déclaration liminaire: 10 heures-10 h 02). Veillez
à ce que la conférence soit courte (pas plus de
45 minutes au total) – les journalistes ont d’autres
missions à accomplir, et si l’événement est trop
long ils partiront avant la fin quitte à manquer des
points importants.
�� Préparez les intervenants
– Préparez un ou deux messages-clés percutants,
que les intervenants pourront relancer à
plusieurs reprises au cours de la conférence.
– Insistez pour que les interventions qu’ils auront
préparées n’excèdent pas sept minutes, et pour
qu’ils tiennent un langage clair, concis, sur le
ton de la conversation – surtout pas de jargon!
– Informez-les de toute question qui pourrait
être soulevée, surtout à propos de sujets
controversés.
3�J�Organiser une conférence de presse
Travailler avec les médias
Avez-vous des nouvelles importantes ou des messages percutants à diffuser?
C - 51 4 5 6 72Organiser une conférence de presse
3
– Demandez-leur d’être disponibles pour accorder
des interviews en tête à tête juste après la
conférence de presse, voire des interviews
téléphoniques au cours des jours suivants.
– Soyez au courant de tout événement (positif
ou négatif) en cours dans la vie personnelle
ou professionnelle de vos intervenants.
Les journalistes profiteront de l’occasion
pour les interroger à ce sujet, au risque de
compromettre la couverture des informations
que vous souhaitez transmettre.
�� Veillez au bon déroulement de l’événement.
Préparez une feuille de présence pour connaître le
nom des participants, au cas où vous souhaiteriez
contacter les journalistes par la suite. Distribuez le
dossier de presse au début, pour que les journalistes
puissent l’utiliser pour prendre des notes. Confiez
l’animation de la conférence de presse à un
modérateur expert en événements médiatiques.
Le modérateur sera chargé:
– d’accueillir les journalistes et de présenter le ou
les intervenants;
– d’animer l’événement et éventuellement
de prendre la parole si l’intervenant est en
difficulté, par exemple s’il est confronté à des
journalistes hostiles (voir ci-après);
– de diriger une courte séance de questions-
réponses après les discours préparés. Si le
public n’arrive pas à entendre les questions,
le modérateur les répétera pour l’ensemble de
la salle;
– de déceler tout relâchement de l’attention, de
repérer les premiers départs des journalistes
ou la tendance des intervenants à s’écarter des
points principaux. Le modérateur devra alors
annoncer la “dernière question”, attendre la
réponse, remercier tous les participants d’avoir
assisté à la conférence et clore la manifestation.
�� Autres aspects d’ordre logistique
– Des mesures protocolaires ou sécuritaires
pourront être envisagées, selon les situations.
– Voyez s’il peut s’avérer judicieux de proposer
des rafraîchissements; dans certains cas, offrir
des rafraîchissements permet d’accroître la
participation du public.
�� Gérer les questions hostiles des journalistes
La plupart des thématiques traitées par le FIDA
ne sont pas controversées, mais soyez prêts à
réagir aux questions difficiles. Si, au cours de la
conférence de presse, vous êtes bombardé de
questions par un journaliste visiblement hostile, il
convient surtout de garder votre calme – ne perdez
jamais votre sang-froid, ne faites pas preuve de
sarcasme, et n’adoptez pas un ton désagréable.
Donnez des réponses raisonnables puis concluez
par une formule du type “Mes collaborateurs
et moi-même serions heureux d’approfondir ce
point avec vous après la conférence de presse.
Maintenant, j’aimerais donner la possibilité à
vos collègues de me poser d’autres questions.”
Ensuite, faites signe à un autre journaliste désireux
d’intervenir et répondez à sa question.
�� Si plusieurs journalistes se montrent hostiles,
répondez à leurs questions d’une manière aussi
raisonnable que possible, puis ajoutez une formule
du type “Je constate qu’il y a de nombreux sujets à
aborder. Je vous propose d’y revenir par la suite ou
après la conférence de presse. Maintenant, j’aimerais
profiter du temps qui reste à notre disposition pour
me pencher sur d’autres questions.”
�� Les conférences de presse rassemblent des
journalistes de tous horizons. Si vous parvenez
à garder votre calme face à des journalistes
hostiles sans manifester le moindre agacement,
d’autres questions vous seront soumises qui vous
permettront d’aborder des sujets plus agréables.
En veillant à bien maîtriser votre sujet et en vous
montrant d’emblée franc et honnête, vous éviterez
les réactions hostiles.
�� De temps à autre des personnes, étrangères à
la communauté journalistique participent aux
conférences de presse uniquement pour faire des
déclarations désagréables sous forme de questions.
Demandez à ces individus de préciser quel média
ils représentent ou utilisez une formule du type
“Je respecte votre opinion. Je constate que votre
question s’apparente plus à une déclaration. Je
vous invite à en discuter avec mes collaborateurs à
l’issue de la conférence de presse.”
Note: la Division de la communication du FIDA
organise des formations aux médias, qui se
tiennent au siège. Au besoin, ce type de formation
peut également être organisé sur le terrain.
ContactFarhana Haque Rahman, Chef du Service des relations
avec les médias et de la communication extérieure
Division de la communication
Courriel: f.haquerahman@ifad.org; ifadnewsroom@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2485
Travailler avec les médias
C - 61 4 5 6 72Organiser une conférence de presse
3
Les voyages de presse sont un excellent moyen de
s’assurer une couverture médiatique des thématiques
et projets du FIDA, car ils placent les journalistes au
cœur de nos activités. Les journalistes nationaux et
internationaux apprécient les visites de terrain, car elles
leur donnent la possibilité de raconter des histoires
vivantes, concrètes, réelles, dont la dimension humaine
présente un grand intérêt.
Lorsque vous préparez une visite de presse, veillez à
planifier à l’avance les aspects suivants:
�� Logistique. Visas, vaccinations préalables,
dédouanement des équipements, autorisations de
voyage des services de sécurité des Nations Unies,
prise en charge des frais de voyage, plans
d’urgence (médicale, sécurité, assurance), étiquette
à table, mesures protocolaires et sécuritaires,
préparation d’un programme, matériel pour la
réunion d’information et la séance d’information
avant le départ, recrutement et briefing de
“l’accompagnateur” (chargé d’accompagner
la délégation).
�� Choix du site. “Visibilité” des résultats, possibilité
pour les participants d’obtenir des interviews et
de prendre des photos, sensibilité à l’égard de la
dignité des participants, service d’interprétation,
organisation des transports pour rejoindre le site,
horaire des visites (en fonction des exigences
liées aux prises de vue photo et au tournage
de séquences filmées), exigences spécifiques
des journalistes.
ContactFarhana Haque Rahman, Chef du Service des relations
avec les médias et de la communication extérieure
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4���Organiser un voyage de presse
Travailler avec les médias
C - 71 3 5 6 7Organiser un voyage de presse
42
Format des interviewsSi un journaliste vous contacte pour une interview,
demandez-lui ce qu’il attend exactement de vous.
Plus vous aurez de temps à votre disposition, mieux
vous pourrez vous préparer. Vous devez surtout vous
renseigner sur le sujet et le format de l’interview, de
même que sur les délais.
Voici les trois principaux formats:
�� Actualités brûlantes/chaudes. Ces nouvelles
font en règle générale la une des médias et traitent
d’un événement qui vient de se produire.
�� Reportages. Des histoires à dimension humaine,
assorties de contexte et d’historique, contrairement
aux communiqués de presse.
�� Papiers d’ambiance. Des articles qui fournissent
des détails supplémentaires pour faciliter l’analyse
et l’examen de sujets d’actualité ou de reportages.
Se préparer aux interviews avec les médiasLes interviews radiotélévisées constituent un défi
majeur parce qu’elles sont enregistrées, alors que les
interviews avec la presse écrite sont moins formelles.
Mais que ce soit pour la presse écrite ou pour
l’audiovisuel, tout au long de l’interview il ne faudra pas
oublier que ce que vous direz sera relaté par écrit ou
diffusé. Parlez sur le ton de la conversation sans vous
montrer pour autant trop informel, car vous risqueriez
de paraître désinvolte. Vos propos doivent refléter
uniquement le mandat et la stratégie du FIDA.
On vous a demandé une interview parce que vous
êtes un expert. La meilleure manière de vous y prendre
est de vous baser sur vos connaissances et votre
expérience. Plus vous serez préparé, moins vous
sentirez la pression. Voici quelques conseils pour vous
préparer à l’interview:
�� Notez un certain nombre de questions que vous
ne voudriez pas que l’on vous pose et préparez
vos réponses. Afin d’identifier ces questions,
pensez aux points éventuellement faibles de
votre argumentation. Par exemple, si l’interview
porte sur un projet qui commence à donner
des résultats alors même que les ressources
financières sont presque épuisées, songez à la
réponse à donner à une question qui porterait sur
la durabilité de ce projet.
�� Ayez une idée claire des messages que vous
souhaitez transmettre – les questions que vous
souhaitez que l’on vous pose – et préparez
une liste succincte de réponses. Apprenez cette
liste dans les grandes lignes sans essayer de
tout mémoriser, car vous risqueriez d’avoir un air
compassé ou hésitant en cas d’oubli.
�� Accordez-vous sur le sujet à aborder au cours de la
discussion qui précède en règle générale l’interview.
Bien avant l’interview, interrogez le journaliste sur les
points suivants:
�� Le délai imparti. En règle générale, les
journalistes ont des délais à respecter. S’ils
n’arrivent pas à obtenir rapidement les informations
dont vous disposez, ils iront les chercher ailleurs.
Les agences de presse ainsi qu’un certain nombre
de chaînes d’information en continu sont tenues
par des délais très courts.
�� L’angle adopté. Admettons que les journalistes
vous aient demandé une interview autour du
réchauffement climatique. Si vous abordez à
l’avance la question de l’angle à adopter, vous
aurez la possibilité de les amener vers un sujet que
vous souhaitez aborder. Vous pourriez ainsi dire
“Le changement climatique aggrave la sécheresse
qui frappe les petits exploitants agricoles…”
�� La durée de l’interview. Pour les médias
électroniques, notamment pour les interviews
enregistrées qui feront l’objet d’un montage, les
journalistes devraient être en mesure de vous dire
quelle part de votre interview il prévoit d’utiliser
dans leur reportage. Cela vous aidera à déterminer
combien de temps vous devez consacrer à la
préparation de cette interview – une interview
de trois minutes demande moins de préparation
qu’une interview de 30 minutes.
�� Qui participe à l’interview avec vous? Dans la
plupart des cas, le FIDA n’est pas la seule institution
à être interviewée. Disposer de cette information
vous permettra d’éviter de répéter des choses que
le journaliste aura déjà entendues ou d’introduire
des sujets qui n’auront pas été déjà abordés.
5���Gérer les interviews avec les médias
Travailler avec les médias
C - 81 3 4 6 72Gérer les interviews avec les médias
5
Interviews radiotélévisées: choses à faire et choses à éviter
Choses à faire Choses à éviter
– Soyez préparés. Même si vous avez eu droit à une séance d’information préalable, vous ne saurez jamais avec certitude quelles questions vous seront posées ni de quelle manière elles seront formulées. Si vous maîtrisez votre sujet sur le bout des doigts, vous serez en mesure de répondre avec facilité quel que soit le type de question. Préparez trois points principaux qu’il est important de communiquer et veillez à les intégrer dans vos réponses. Évitez de lire vos notes – l’interview est une conversation.
– Faites en sorte que l’on vous cite. Les journalistes sont toujours en quête de formules ou de clip audio clairs, percutants ou controversés. En règle générale, la durée d’un clip audio varie entre dix et 15 secondes. Quand vous répondez à une question, faites-le en trois ou quatre phrases claires et courtes (inspirées des notes que vous aurez préparées). Si vos propos sont trop longs, vos remarques seront reformulées, votre message risque d’échapper à votre contrôle et de perdre en substance.
– Intégrez des anecdotes. Les meilleurs communicateurs sont ceux qui savent raconter une histoire. Apprenez à illustrer vos propos d’anecdotes ou d’exemples qui aideront le public à visualiser et à s’identifier. Mais soyez bref.
– Soyez prudent avec les chiffres. Les journalistes sont friands de statistiques et en font un grand usage. Si vous êtes sûr de leur précision, allez-y. Toutefois, si vous diffusez des statistiques erronées, sachez que l’erreur sera relayée plusieurs fois.
– Établissez un contact visuel. Cela vous aidera aussi à déceler les signes d’impatience ou de fatigue chez le journaliste, signes qui doivent vous faire réagir. Vous ne devez regarder vers la caméra que lorsque vous êtes interviewé à distance, en l’absence de tout journaliste.
– Exprimez-vous naturellement. Votre crédibilité dépend en grande partie de l’intérêt que vous manifestez pour le sujet, de votre assurance et de votre enthousiasme, et pas des informations que vous dispensez. (les informations ne comptent que pour 10%).
– Concentrez-vous sur les messages-clés. Faites entendre votre point de vue dans toutes vos réponses. Le public de la radio et de la télévision ne dispose que d’une seule occasion pour comprendre un message; il ne peut pas revenir en arrière ni relire votre déclaration d’introduction. Aussi, plus le message est simple, plus le taux de rétention est élevé.
– Le temps d’antenne s’écoule rapidement. Présentez immédiatement votre sujet principal, continuez tout au long de l’interview, sachez déceler la fin de l’interview et introduisez alors votre second sujet important. Pourquoi? Les sondages indiquent que le public se souvient surtout de ce qui est dit au début et à la fin des interviews.
– Avoir peur de dire “Je ne sais pas”. Cela ne donnera pas de vous une mauvaise impression; au contraire, vous aurez l’air plus authentique. Mais ne terminez pas sur cette note. Invitez le journaliste à contacter un de vos collègues ou une autre organisation susceptible de mieux à sa question.
– Utiliser du jargon ou un langage d’initiés. Les profanes ne vous comprendront pas, et ils décrocheront. Pour trouver le registre approprié, tenez le même type de discours que celui que vous tiendriez à votre voisin de palier si vous deviez lui expliquer le sujet – partez du principe que le public est intelligent et intéressé mais qu’il ne dispose d’aucune connaissance spécifique en la matière.
– Revenir sur la position de vos détracteurs. Si vous faites cela, le public aura entendu un avis opposé au vôtre à deux reprises, d’abord lorsque le critique l’a formulé, puis lorsque vous avez repris sa critique. Concentrez-vous sur votre réponse, surtout en cas d’interview enregistrée, puisque la question du journaliste (contenant l’affirmation critique) est souvent supprimée au montage.
– Dire “Sans commentaire”. C’est la pire des choses à dire à un journaliste, particulièrement au cours d’une crise. La formule “Sans commentaire” vous prive de tout contrôle sur votre propre récit et vous donne un air coupable. Les journalistes seront poussés à interviewer d’autres personnes qui pourraient présenter votre sujet sous un jour totalement différent.
Travailler avec les médias
C - 91 3 4 6 72Gérer les interviews avec les médias
5
Apprenez la technique du rapprochement
Comment réagir face à un journaliste qui vous pose
une question difficile, hostile, à laquelle vous ne
pouvez ni ne voulez répondre? Utilisez la technique
du “rapprochement”, ou profitez de la question pour
revenir à votre propre message.
Il vous faudra rapprocher la question du journaliste
de votre message d’une manière aussi subtile que
possible, en recourant à l’une de ces formules:
�� “Je ne suis pas au courant de tous les faits qui me
permettraient de répondre avec précision à votre
question, mais je peux vous dire que…”
�� “Vous avez raison de dire que nous avons un
problème, et j’aimerais directement vous faire part
de la solution que nous avons envisagée…”
�� “En fait, cela renvoie à une question bien
plus importante …”
�� “Nous avons des défis à relever, comme tout le
monde d’ailleurs, mais il importe de noter que…”
Cette approche permet de tourner quelque chose
de négatif en quelque chose de positif. Si vous savez
qu’un sujet controversé sera abordé, soyez prêts
à utiliser cette technique. Préparez vos réponses
et exercez-vous à les transmettre. Soyez prêts à
aborder des sujets délicats qui pourraient susciter
des questions négatives.
Conseils pour les interviews télévisées en studio
Avant l’interview
�� Regardez les émissions précédentes pour avoir
une idée de ce qui vous attend. Examinez le
style, le format – y a-t-il un seul invité interviewé
tout au long de l’émission par un journaliste?
Ou bien s’agit-il d’une table ronde avec plusieurs
intervenants exposant des opinions contrastées?
S’agit-il d’un entretien formel ou informel?
�� Adaptez votre approche au public qui
suit l’émission.
�� Renseignez-vous sur le sujet de l’émission
– demandez au journaliste quel genre
d’informations il attend de votre part. Discutez des
questions qu’il pourrait vous poser et du temps
dont vous disposez pour y répondre.
�� Demandez si l’émission est en direct ou enregistrée.
�� Demandez le nom du journaliste.
�� Enregistrez votre interview et regardez-la pour en
tirer des leçons en vue de futures interviews.
�� Arrivez avec au moins 20 minutes d’avance pour
avoir le temps de vous préparer. Passer devant
une caméra peut s’avérer stressant. Respirez
profondément à plusieurs reprises pour vous
détendre avant que la caméra ne commence
à filmer.
Au cours de l’interview
�� Le langage corporel est important. Apparaître
confiant et bien informé est d’une importance
cruciale, donc tenez-vous bien droit. N’agitez pas
vos mains lorsque vous parlez, vous risquez de
distraire le public et d’avoir l’air nerveux.
�� Écoutez chaque question avec attention avant
d’y répondre.
�� Soyez concis.
�� Ne vous posez pas en donneur de leçons.
�� Rendez la conversation plaisante; faites en sorte
que le public perçoive votre enthousiasme à l’égard
du sujet.
�� Assurez-vous que vos réponses reflètent le
contenu de vos notes. Si les questions s’écartent
de vos points principaux, appliquez la technique
du rapprochement présentée ci-dessus – en
utilisant par exemple une phrase du type “Oui,
cette question est importante mais permettez-moi
d’abord de dire que…”
�� Répétez une notion, le cas échéant, mais évitez
d’évoquer des points précédents ou de dire
“Comme je l’ai déjà dit …”
�� Ne vous souciez pas trop des hésitations. Si
l’interview est enregistrée, elles pourront être
supprimées au montage.
�� Parlez à la première personne du singulier ou du
pluriel – “je” ou “nous” – ou dites “mon équipe”,
selon ce qui vous semblera le plus approprié.
�� Si l’émission est enregistrée et que vous vous
trompez en répondant à une question, faites une
pause et reprenez la réponse depuis le début
– cela facilitera les choses au montage.
�� Soyez aussi détendu et naturel que possible.
Imaginez que vous vous adressez à une personne
de votre connaissance.
Travailler avec les médias
C - 101 3 4 6 72Gérer les interviews avec les médias
5
Choix de la tenue vestimentaire
�� Optez pour une tenue élégante mais sobre.
N’oubliez pas que vous voulez que le public se
concentre sur vos propos, et non sur votre aspect.
�� Évitez les rayures fines ou les petits carreaux, ils
ne passent pas bien à l’écran. Évitez de porter des
vêtements rouge vif ou blanc éclatant.
�� Un costume ou un tailleur de couleur sombre
(évitez le noir), porté sur une chemise beige, grise
ou pastel, est tout à fait indiqué.
�� Demandez au producteur quelles sont les couleurs
à privilégier.
�� Ne portez ni chapeau ni casquette; le bord
empêcherait le public de voir vos yeux.
�� Choisissez une tenue adaptée aux circonstances;
évitez de vous habiller à la pointe de la mode pour
aborder des sujets sensibles tels que la pauvreté
ou les catastrophes.
�� Ne portez pas trop de bijoux.
�� Optez pour une coiffure simple.
Conseils pour les interviews radiophoniques
�� Bon nombre de règles s’appliquant aux interviews
télévisées restent valables pour les interviews
radiophoniques, toutefois en l’absence de support
visuel votre voix prend plus d’importance. Parlez
lentement et clairement.
�� Si l’interview se déroule au téléphone, trouvez un
lieu tranquille. Dans la mesure du possible, utilisez
un poste de téléphone fixe plutôt qu’un portable.
�� Éteignez votre poste de radio pendant l’interview,
pour éviter les interférences qui pourraient
perturber l’émission.
�� En règle générale, la radio accorde plus de temps
de parole que la télévision. Soyez prêt à faire le
récit d’expériences qui viennent illustrer vos
points principaux.
�� Si l’émission radiophonique est longue, n’oubliez
pas que le public des émissions de radio se
renouvelle toutes les 10 à 15 minutes. Veillez donc
à répéter vos messages principaux.
ContactFarhana Haque Rahman, Chef du Service des relations
avec les médias et de la communication extérieure
Division de la communication
Courriel: f.haquerahman@ifad.org;
ifadnewsroom@ifad.org;
Tél.: +39 06 5459 2485
Travailler avec les médias
C - 111 3 4 6 72Gérer les interviews avec les médias
5
La planification préalable est une condition
indispensable pour la gestion des urgences et la
maîtrise des risques. Dans le cas du FIDA, une
“urgence” désigne une situation qui met la population
en danger et qui impose une intervention rapide, c’est
le cas notamment des phénomènes météorologiques
qui menacent la production de denrées alimentaires et
les moyens de subsistance des exploitants agricoles.
Un “risque” désigne une situation qui peut porter
atteinte au FIDA.
On parle de risque de réputation lorsque la
conduite du FIDA ne répond pas aux attentes
de base en termes
de performance, à
cause par exemple de
conduites non éthiques
ou de lacunes sur le
plan technique ou sur
le plan de la protection
des personnels. On parle
de risques structurels lorsque tout un secteur est impliqué, que ce soit
en raison d’un changement d’attitude du public,
de l’adoption de nouvelles règles ou de tout autre
élément entraînant une baisse des performances.
Une cellule de gestion de la communication en cas
de crise est en place au siège pour gérer les relations
avec les médias dans des situations d’urgence ou
lorsqu’une question d’intérêt médiatique peut avoir
des retombées sur la
routine institutionnelle.
Cette équipe est
composée du Directeur
de la Division de la
communication, du
Chef du Service des
relations avec les médias
et de la communication
extérieure et du
Directeur de la Division
régionale compétente
ou du Chargé de programme de pays pour la région
concernée. Dans les bureaux de terrain, cette cellule
est dirigée par le Directeur du projet.
Veillez à informer le Service des relations avec les
médias et de la communication extérieure dès qu’un
incident est susceptible d’attirer l’attention des médias,
devient public ou risque de porter atteinte à l’image du
FIDA, En cas de risque ou de crise:
�� Avant tout, appliquez-vous à analyser les faits aussi
rapidement que possible.
�� Agissez. Adopter la politique de l’autruche n’est
pas une solution. Quelle que soit la réaction
publique, assurez-vous que ceux qui travaillent
en coulisses sont au courant du problème et
s’emploient à le régler.
�� Veillez à informer la Division de la communication
du FIDA et le Chargé de programme du pays afin
qu’ils contribuent à atténuer l’exposition publique.
�� Il est toujours préférable de résoudre un problème
à l’écart de toute publicité. Évitez tout commentaire
public tant que la situation n’a pas été évaluée par
les personnes impliquées au siège.
�� La première réaction doit être irréprochable. Elle
donne le ton pour tout ce qui suit. La rapidité et
l’opportunité sont essentielles, il faut faire preuve
d’assurance, de calme, d’autorité, d’honnêteté
et d’ouverture.
�� La réaction des médias dépendra de leur degré
de bienveillance à l’égard du FIDA et des agences
des Nations Unies en général.
�� Évitez toute supposition ou tout mensonge.
Admettez votre ignorance. Si vous faites des
déclarations vouées à être démenties par la suite
– que vous l’ayez fait intentionnellement ou non –
vous ne ferez qu’aggraver la situation.
�� Chaque situation étant différente, veillez toujours à
consulter le Service des relations avec les médias
et de la communication extérieure si vous êtes
confronté à une situation pouvant entraîner une
publicité négative. Bien souvent il est préférable
de faire immédiatement une déclaration publique,
pour montrer que le FIDA est ouvert et proactif.
Contact Farhana Haque Rahman, Chef du Service des relations
avec les médias et de la communication extérieure
Division de la communication
Courriel: f.haquerahman@ifad.org;
ifadnewsroom@ifad.org;
Tél.: +39 06 5459 2485
6���Gestion des risques
� Une “urgence” désigne une situation qui met la population en danger.
� Un “risque” désigne une situation qui peut porter atteinte au FIDA.
Lorsque vous êtes confronté à une situation qui risque d’entraîner une publicité négative, adressez-vous au Service des relations avec les médias et de la communication extérieure.
Travailler avec les médias
C - 121 3 4 72Gestion des risques
65
Cette section explique quand et comment travailler
avec les médias audiovisuels et radiophoniques,
vous donne des conseils pour réaliser vos propres
vidéos, ainsi que des directives pour travailler avec des
producteurs de vidéos externes.
Travailler avec la télévision et la radioVous pourrez être amené à travailler avec les médias
audiovisuels et radiophoniques dans les cas suivants:
– Vous avez eu l’idée d’un reportage qui mettrait
en lumière l’action menée par le FIDA au travers
d’un de ses projets.
– Votre projet fait l’objet d’un reportage.
– On vous a demandé d’accorder une interview.
Vous avez eu l’idée d’un reportage pour la
télévision ou la radio
�� Si vous pensez que votre projet est susceptible
de retenir l’attention des chaînes d’information
internationales, contactez le Service de
l’audiovisuel.
�� Si vous pensez que votre projet pourrait retenir
l’attention d’une chaîne de télévision locale ou
d’une émission radiophonique, contactez-les
personnellement. Voici quelques démarches à
accomplir au préalable:
– Renseignez-vous et choisissez l’émission la
plus appropriée. Veillez à ce que votre sujet soit
adapté au format et au contenu de l’émission.
– Trouvez des arguments pour convaincre le
diffuseur de tourner un reportage. Quel serait
l’intérêt pour le public? Est-ce que le reportage
aborde des questions importantes? Quel est
son impact sur le grand public?
– Proposez un personnage principal. Le public
apprécie les histoires centrées sur la vie des
individus car elles lui permettent d’établir un
lien émotionnel et de s’identifier. Les histoires
personnelles ont pour but de souligner les
questions principales. Identifiez un ou deux
bénéficiaires de projets qui s’expriment avec
aisance, qui ont des histoires intéressantes
à raconter et ayant une relation avec les
questions que vous souhaitez aborder. Lorsque
vous contactez l’émission radiophonique ou
télévisée, mentionnez ces récits personnels.
– Évitez le jargon.
Exprimez des
notions simples,
en utilisant un
langage clair.
– Adressez-vous à la
bonne personne.
Téléphonez à
l’émission et
demandez à parler
au responsable des
contenus de l’émission. S’il n’a pas le
temps de parler avec vous, vous pouvez lui
soumettre votre idée par courrier électronique,
et le contacter par téléphone dans un
deuxième temps.
Votre projet fait l’objet d’un reportage
Lorsque votre projet fait l’objet d’un reportage,
votre approche doit être la même que lorsque vous
proposez un sujet de reportage – sauf que dans ce
cas vous n’avez rien à vendre. Mais tous les autres
conseils restent valables. Il se peut que le producteur
vous demande de décrire le projet de manière
intéressante et accessible et de l’aider à identifier
de bons “personnages” pour illustrer le sujet. Si vous
êtes interviewé devant la caméra, n’oubliez pas de
centrer vos commentaires sur les aspects généraux
du projet (nombre de bénéficiaires, calendrier, bailleurs
de fonds) et laissez les participants au projet raconter
leur histoire.
On vous a demandé d’accorder une interview
Voir Se préparer aux interviews avec les médias
ci-dessus.
Créer votre propre vidéoCette section s’adresse à tous ceux qui ne sont
pas des professionnels des médias et qui utilisent
des caméras Flip, des mini-caméras vidéo ou des
téléphones portables pour réaliser des contenus vidéo
qu’ils partagent sur des sites de réseaux sociaux,
des blogs ou destinés à l’usage interne du FIDA.
7�J�Diffuser le message du FIDA via la télévision et la radio
Présentez votre idée de sujet au diffuseur:
J Renseignez-vous et identifiez le diffuseur.
J Trouvez un personnage principal pour votre sujet.
J Faites simple. Évitez tout jargon.
Travailler avec les médias
C - 131 3 4 62Diffuser le message du FIDA via la télévision et la radio
75
Quand utiliser une vidéo?
Les vidéos permettent d’apporter une dimension
personnelle, visuelle et dynamique à la communication,
en interne comme en
externe. Une caméra
vidéo est un outil
séduisant, toutefois
avant de commencer le
tournage posez-vous la
question suivante: en quoi
une vidéo répond-elle à
vos objectifs? Une longue
vidéo amateur pourrait
brouiller votre message
et limiter sa portée.
En règle générale, veillez à ce que vos vidéos soient
courtes et divertissantes.
Les vidéos se prêtent à:
�� interviewer quelqu’un lors d’une conférence ou sur
le terrain, pour faire passer des opinions ou des
messages courts et importants;
�� saisir des extraits d’ateliers, de conférences
ou de discours susceptibles d’intéresser
d’autres personnes;
�� documenter l’évolution d’un projet;
�� exprimer vos idées sous forme de “journal
vidéo”, racontant vos propres réactions face à
un événement ou une expérience. Ce type de
document peut être intégré à votre blog.
Conseils de tournage
Personne ne s’attend à ce que vous produisiez des
vidéos de qualité professionnelle, mais les conseils
suivants vous aideront à améliorer la qualité de vos
images. La qualité de votre film sera d’autant meilleure
que vous vous exercerez.
�� Familiarisez-vous avec
votre caméra et soyez
à l’aise dans son
utilisation. Assurez-
vous que la batterie
est complètement
chargée et que
vous disposez de
suffisamment
de bande ou de
cartes mémoire.
�� Faites simple. Ne soyez pas trop ambitieux
quand vous tournez. Les plans trop denses ou
compliqués risquent de desservir votre sujet et
votre message.
�� Faites en sorte que la caméra soit aussi stable que
possible. Les images qui bougent ou qui tremblent
sont difficiles à regarder. Placez la caméra sur un
trépied ou sur une surface plane (une table par
exemple). Cela est particulièrement important
lorsque vous filmez une action statique, comme
dans le cas des interviews et des discours.
�� Lorsque l’image est agrandie, le moindre
mouvement ou tremblement de la caméra
est amplifié.
�� Cadrez correctement votre sujet et évitez de lui
couper le sommet de la tête.
�� Évitez d’enchaîner les zooms avant et arrière en
cours de tournage. Les zooms lents et stables sont
difficiles à réaliser. Il en va de même pour les plans
panoramiques (mouvements horizontaux) et les
plans inclinés (mouvements verticaux). Faites-en le
moins possible.
�� Ne bougez pas au cours de tournage. Restez sur
le sujet au moins six secondes avant de bouger
(si nécessaire). Si vous filmez une situation en
mouvement, restez aussi immobile que possible
et suivez le mouvement très lentement avec la
caméra, en essayant de rester sur le ou les sujets.
�� Si vous filmez un discours ou une conférence,
placez-vous de façon à voir les visages des
intervenants. Pour le public il est très difficile de se
concentrer sur les propos de quelqu’un dont on ne
voit ni les yeux ni la bouche.
�� Le son est important mais souvent négligé. La
plupart des caméras sont dotées d’un petit
micro directionnel permettant d’enregistrer le
son provenant du sujet filmé. Si vous filmez une
interview, un atelier ou un discours, dirigez le micro
vers l’intervenant. Évitez de filmer en cas de vent,
cela produit un bruit gênant. Le micro reproduit
également tous les bruits de fond. Choisissez un
endroit tranquille pour vos interviews.
�� Si vous avez l’intention de télécharger votre
séquence vidéo sur Internet, veillez à ce que sa
durée n’excède pas 2 à 3 minutes. Si vous ne
prévoyez pas de montage, vos images doivent être
courtes et prêtes à l’usage.
Conseils de tournage pour les interviews
�� Faites en sorte que la caméra reste bien stable,
assurez-vous qu’elle est positionnée à la hauteur
de vos sujets; demandez-leur de regarder vers
vous plutôt que vers la caméra. Ce sera plus
agréable pour les personnes interviewées, et
cela permettra d’éviter que leur regard se déplace
tout le temps.
Les vidéos se prêtent particulièrement bien aux utilisations suivantes:
J filmer un discours ou les travaux d’un atelier;
J documenter l’évolution d’un projet;
J exprimer vos idées sur votre blog.
Souhaitez-vous améliorer la qualité de vos vidéos?
J Apprenez à maîtriser votre caméra.
J Faites en sorte que la caméra reste aussi stable que possible.
J Faites simple.
Travailler avec les médias
C - 141 3 4 62Diffuser le message du FIDA via la télévision et la radio
75
�� Assurez-vous que le visage de la personne
interviewée est suffisamment éclairé. Si dans
le viseur son visage vous paraît sombre ou
ombragé, invitez-la à s’installer dans un endroit
plus lumineux. Évitez de filmer les gens devant des
fenêtres ou en pleine lumière.
�� Réfléchissez aux questions que vous allez poser au
cours de l’interview. Vous disposerez peut-être de
très peu de temps, donc ayez une idée claire des
sujets que vous souhaitez aborder.
�� Évitez les questions appelant une réponse par “oui”
ou par “non”. Posez plutôt des questions ouvertes,
qui encouragent vos interlocuteurs à approfondir
le sujet.
�� Ne négligez pas la sonorisation. Essayez de
trouver un endroit paisible pour filmer, car le micro
enregistrera tous les bruits de fond.
�� Si vous prévoyez d’intégrer un texte indiquant le
nom et la fonction de la personne interviewée au
cours du montage, n’oubliez pas de laisser assez
de place sous le visage de votre interlocuteur
lorsque vous tournez, pour que le texte ne masque
pas leur visage.
Conseils de montage
La plupart des caméras sont livrées avec un logiciel de
montage facile à utiliser et téléchargeable, permettant
de créer des vidéos en réduisant la durée de votre film et
en intégrant des plans de coupe entre l’interview et les
autres séquences. Des logiciels gratuits sont également
disponibles sur Internet, ainsi que des tutoriels sur
YouTube. Si vous avez le temps, faites des essais de
montage de vos séquence pour créer quelque chose de
plus intéressant d’un point de vue visuel, mais n’oubliez
pas de faire simple pour éviter de passer à côté du
message que vous souhaitez transmettre.
Quelques conseils de montage:
�� Faites simple. Vous serez tenté d’utiliser beaucoup
d’effets spéciaux ou de plans de coupe, mais
cela peut donner un résultat peu professionnel et
détourner l’attention du message principal. Si vous
avez filmé une longue interview, un discours ou
un atelier, vous voudrez sans doute le raccourcir
en supprimant les images moins intéressantes
ou moins réussies. À l’aide de votre logiciel de
montage vous pourrez sélectionner les séquences
ou “clips” à utiliser.
�� Si vous avez rassemblé un certain nombre de
séquences, vous pourrez créer des transitions
fluides à l’aide d’effets de fondu enchaîné ou de
fondu au noir. N’oubliez pas d’appliquer ces mêmes
effets au son et
aux images.
�� Envisagez la possibilité
d’accompagner votre
interview ou votre
discours d’images que
vous aurez filmées sur
le terrain ou de photos.
Consultez votre guide
de montage numérique.
Soignez le son. Si
vous avez filmé une
séquence où personne
ne parle, conservez le
son d’origine ou ajoutez un peu de musique, pour
éviter l’absence totale de son.
�� Vous pouvez intégrer de la musique dans votre
vidéo mais évitez tout morceau protégé par le
droit d’auteur. Si vous utilisez des clips dont la
musique est protégée par le droit d’auteur, votre
vidéo ne sera pas admise sur YouTube. Faites une
recherche en ligne pour trouver des morceaux
exemptés de redevance.
�� Choisissez des morceaux de musique appropriés
– évitez les paroles de chansons, les rythmes
rapides et tout ce qui pourrait détourner l’attention
des voix des intervenants que vous avez filmés.
Adaptez le volume de la musique pour que l’on
puisse entendre clairement la voix des intervenants.
�� Le logiciel de montage vous permet d’ajouter des
textes, qui sont utiles pour fournir des informations
ou indiquer le nom et la fonction des intervenants.
Assurez-vous que les polices sont simples et faciles
à lire. Nous recommandons l’utilisation de Lucida
Sans ou Arial (ou toute police “Sans”). Veillez à ce
que la taille des caractères soit assez grande pour
être lue sur un petit écran sans empiéter toutefois
sur le visage de la personne qui parle.
�� Une fois que vous aurez appris à maîtriser le
montage, vous pourrez adapter votre technique
de tournage de manière à pouvoir monter les
séquences ensemble. Si vous avez tourné deux
plans présentant la même composition de scène
et le même cadrage, au cours du raccord vous
Trucs et astuces pour le montage: � simplicité � transitions en douceur
avec fondu enchaîné � illustration des
interviews avec séquences d’images ou photographies
� musique appropriée, si nécessaire.
Travailler avec les médias
C - 151 3 4 62Diffuser le message du FIDA via la télévision et la radio
75
Etiquetez votre vidéo afin qu’elle soit facile à trouver.
risquez d’avoir une transition brusque. Si vous avez
prévu de monter vos images, modifiez le cadrage
selon les situations (voir Conseils de tournage).
�� Par exemple, si vous filmez un discours, vous
pouvez faire un plan d’ensemble (qui montre
l’intervenant et d’autres éléments de la salle); un
plan de demi-ensemble (plus rapproché mais qui
montre aussi le corps de l’intervenant); un plan
américain (qui montre l’intervenant de la taille à la
tête); et un gros plan (qui ne montre que le visage
de l’intervenant). Au cours du montage, vous
pourrez raccorder les différents plans en évitant
les transitions brusques. Vous pouvez également
filmer la même scène sous différents angles pour
les raccorder ensuite.
�� Vous pouvez écrire un script et enregistrer votre
voix avec la caméra, en guise de narration (sans
vidéo). Vous pouvez ensuite ajouter les images
que vous aurez tournées et les photographies pour
illustrer le contenu du script.
Comment télécharger vos vidéos sur Internet
Une fois que vous aurez réalisé vos clips vidéo, vous
pourrez les télécharger sur différents supports:
�� Un blog, téléchargé à
partir du site blog
du FIDA.
�� Un site de partage
de vidéo, par exemple YouTube; vimeo; blip.tv.
Chaque site donne des indications concernant le
téléchargement. Il vous faudra exporter la vidéo
depuis votre ordinateur en utilisant les paramètres
indiqués sur le site. Donnez des informations claires
dans les sections “titre”, “description” et “tag”, pour
faciliter les recherches sur Internet.
�� Les sites web de vidéos en ligne du FIDA. Voici une
liste de liens vers les sites utilisés par le Service de
l’audiovisuel pour télécharger ses productions vidéo.
Sur ces sites, vous pourrez regarder les vidéos
et les partager avec vos collègues et partenaires.
Vous pouvez également demander une copie au
format DVD en adressant un courrier électronique à
l’adresse suivante: video@ifad.org.
– www.ifad.org/video/index.htm
– www.youtube.com/user/IFADTV
– www.ifad.blip.tv/
– www.vimeo.com/user27655405
– www.current.com/users/IFAD.htm
Travailler avec des producteurs et des sociétés externes de production vidéoVous pourrez, dans certaines circonstances, être
amené à faire appel à une société professionnelle de
production de vidéos. La vidéo est un média coûteux,
il convient donc de s’assurer que c’est vraiment
le moyen le plus efficace de communiquer votre
message. Opter pour des textes ou des photographies
est parfois plus approprié.
Pour savoir si vous faites le bon choix en optant
pour la vidéo, répondez aux questions suivantes:
– Quel est le public ciblé? A-t-il besoin d’une
vidéo professionnelle?
– Avez-vous les moyens financiers nécessaires?
– De quelle façon la vidéo sera-t-elle diffusée?
Les productions vidéo du FIDA doivent être de bonne
qualité, répondre aux normes internationales de
diffusion et respecter des principes de communication
préalablement approuvés. Si vous décidez de
vous adresser à une société de production ou à
un producteur externe, veillez à respecter les
directives suivantes:
Contenu
�� Présentez des informations vérifiées, pertinentes,
claires et opportunes.
�� Adaptez le contenu au public cible que vous
aurez identifié.
�� Adoptez une approche impartiale lorsque vous
abordez des questions controversées.
�� Renforcez la capacité des ruraux pauvres de faire
eux-mêmes le récit de leur vie.
�� Donnez une représentation respectueuse – évitez
tout jugement personnel – des femmes et des
hommes pauvres des zones rurales, non pas en
Travailler avec les médias
C - 161 3 4 62Diffuser le message du FIDA via la télévision et la radio
75
tant que bénéficiaires ou destinataires de l’aide
au développement mais en tant que participants
actifs et compétents à la construction d’un avenir
meilleur pour eux-mêmes. Évitez de filmer des
individus portant des vêtements déchirés ou ayant
l’air particulièrement abattus.
�� Énoncez et communiquez clairement les messages
et les stratégies-clés du FIDA en matière de
pauvreté rurale et de sujets connexes.
�� Assurez-vous que le contenu fait état des
problématiques culturelles et sociales, notamment
les thématiques hommes-femmes.
�� Il incombe aux producteurs individuels de vérifier
les faits, chiffres et informations techniques
évoqués dans le script, précisez-leur bien.
Les sources doivent être documentées, et les
références doivent être vérifiées en s’adressant au
département, à la division ou au service du FIDA
compétents pour les secteurs, les projets ou les
activités faisant l’objet de la vidéo.
Aspects techniques
�� Recrutez des professionnels expérimentés.
Demandez à consulter leur CV et à voir des
exemples de leur travail, et vérifiez leurs références.
�� Assurez-vous que tous les produits audiovisuels
sont réalisés à l’aide d’équipements et de
formats professionnels.
�� Le FIDA détient le droit d’auteur sur les émissions
réalisées et les séquences filmées. Si le FIDA
finance une production, le produit final ainsi que
les épreuves de tournage deviennent la propriété
du FIDA et sont stockés dans les archives vidéo
de l’institution. Les enregistrements doivent être
étiquetés de façon appropriée.
�� Les productions vidéo ne comportent ni mention
des auteurs ni remerciements. Dans le cas de
témoignages vidéo, de vidéos éducatives ou
de documentaires, des mentions pourront être
prévues sous forme de remerciements. Dans tous
les cas où les émissions vidéo sont destinées
à la diffusion, les
crédits de production
seront mentionnés
conformément aux
exigences individuelles
des diffuseurs.
�� Si possible, le
nom de l’institution
apparaîtra sous sa
forme développée à sa
première occurrence
dans le script: “le
Fonds International de
Développement Agricole – ou FIDA”.
�� Si la voix des intervenants doit être traduite dans
d’autres langues, le doublage est préférable au
sous-titrage. Néanmoins, le sous-titrage peut
s’avérer plus approprié si la vidéo est présentée en
plusieurs langues. L’accent des narrateurs devra
être aussi neutre que possible et tenir compte des
régions filmées dans la vidéo.
�� Il incombe aux producteurs individuels de s’assurer
que tout le matériel audiovisuel utilisé dans une
production est libre de droits et que les droits
d’exploitation des œuvres musicales ont été acquis.
ContactJames Heer, Chef du Service de l’audiovisuel
Division de la communication
Courriel: j.heer@ifad.org; video@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2550
Travailler avec les médias
� La vidéo représente-t-elle le meilleur choix?
� Quel est le public ciblé? A-t-il besoin d’une vidéo de qualité professionnelle?
� Avez-vous les moyens financiers?
� Quel sera le mode de diffusion?
C - 171 3 4 62Diffuser le message du FIDA via la télévision et la radio
75
Travailler avec les médias
Prenez le temps de nous faire part de vos impressions.
Merci de bien vouloir adresser le questionnaire ci-
dessous à Bob Baber, Division de la communication,
commtoolkit@ifad.org.
1. Trouvez-vous les explications fournies dans cette
section faciles à lire et à comprendre?
m� Oui m� Non
2. De quelle manière avez-vous déjà utilisé ou avez-
vous l’intention d’utiliser le contenu de ce chapitre
dans le cadre de votre travail?
3. Sur une échelle allant de 1 à 10 (1 pour inutile,
10 pour extrêmement utile), quelle note attribueriez-
vous à ce chapitre?
m� 1 m� 2 m� 3 m� 4 m� 5
m� 6 m� 7 m� 8 m� 9 m� 10
4. Si la note attribuée en réponse à la question
précédente est égale ou inférieure à 5, merci de
bien vouloir expliquer pourquoi ce chapitre n’est
selon vous pas utile.
5. Étiez-vous à la recherche d’une information
spécifique que vous n’avez pas trouvée dans ce
chapitre? Si tel est le cas, veuillez préciser le type
d’information que nous pourrions intégrer et qui
vous serait utile.
6. Avez-vous utilisé les ressources fournies dans ce
chapitre (liens vers les sites web et autres)?
m� Oui m� Non
7. Si vous avez répondu “oui” à la question
précédente, quelles sont d’après vous les
ressources les plus utiles?
Cliquez pour accéder au sondage interactif
correspondant à la section Travailler avec les médias.
Le FIDA sur Internet
D - 1
La nouvelle porte d’entréeNombreux sont ceux qui ne connaissent le FIDA
que par sa présence sur le web. Certains tombent
par hasard sur le site web ou sur la page Facebook;
d’autres cherchent le FIDA intentionnellement et
reviennent consulter régulièrement ses pages web.
L’image du FIDA sur le site web et sur les sites
des médias sociaux est essentielle afin d’affirmer
l’identité de l’institution et fait partie intégrante
1���Écrire pour le web
de ses activités. La communication électronique
connaît une croissance rapide, qui rend ces médias
incontournables. Par conséquent, il est essentiel
de rédiger des contenus clairs, accessibles et
accrocheurs. Les directives exposées ci-après
fournissent quelques conseils de rédaction pour les
textes destinés au site web du FIDA, pour l’utilisation
des médias sociaux et la publication d’articles sur
les blogs.
Le FIDA sur Internet
Lecture à l’écran ou lecture sur papierLes textes électroniques sont lus et utilisés d’une
manière très différente des textes imprimés. Le
contenu électronique est différent de celui d’une
publication imprimée. En voici les raisons:
�� Un document imprimé est une entité complète,
et le lecteur appréhende l’ensemble des
informations. L’écran de l’ordinateur affiche
environ un tiers du contenu d’une page imprimée,
donc le contexte fait défaut. Le matériel doit être
“sectionné” en plusieurs pages reliées entre elles,
et chaque section doit avoir un sens.
�� Les lecteurs de textes imprimés sont plus
susceptibles d’analyser avec soin les contenus.
En revanche, lorsqu’ils sont devant l’écran, les
gens tendent à passer d’une page à l’autre
et à lire des textes sans respecter un ordre
précis, souvent hors contexte, pour se focaliser
rapidement sur les contenus qui les intéressent.
�� Les lecteurs de textes imprimés sont plus
patients, alors que les internautes ne veulent pas
avoir à lire de longs paragraphes ou à cliquer sur
plusieurs liens pour comprendre le contenu. Le
message électronique doit être précis, clair et net,
et surtout facile à comprendre.
�� Un document imprimé est linéaire – chaque
chapitre prépare le suivant. Les lecteurs de
contenus en ligne peuvent accéder à un site et
surfer entre les pages, c’est pourquoi chaque
page doit être indépendante.
Les chiffres suivants illustrent bien les défis que les
rédacteurs de contenus en ligne doivent relever:
�� Seuls 16% des lecteurs de contenus en ligne
effectuent une lecture mot à mot, 79% se
contentent de survoler le texte très rapidement;
�� Les gens lisent plus lentement à l’écran (25%
de temps en plus): 190 à 260 mots par minute
à l’écran contre 250 à 350 mots par minute sur
papier.
�� Vous disposez de trois à cinq secondes pour
attirer l’attention d’un internaute et d’environ
12 secondes pour la retenir.
�� En moyenne, les internautes passent entre sept et
12 minutes maximum
sur un site ou un
article, c’est pourquoi
il faut rapidement
retenir leur attention,
les obliger à se concentrer sur votre article et les
convaincre d’aller jusqu’au bout.
�� Dans la mesure où les lecteurs ont du mal à lire
des textes trop longs à l’écran, un texte en ligne
devrait comporter deux fois moins de mots que la
version imprimée du même texte.
Écrire pour le web, ce n’est pas écrire pour un document imprimé.
1Écrire pour le web
32
Préparer un contenu en ligne
Partez du principe que le lecteur ne connaît rien
du FIDA
Mettez-vous à la place de quelqu’un qui n’a aucune
connaissance du FIDA ni de son travail. Par conséquent:
�� Toute déclaration doit être placée dans son contexte;
�� évitez le jargon interne au FIDA et la terminologie
propre au développement, ils risquent de
repousser le lecteur;
�� écrivez les acronymes en toutes lettres à leur
première occurrence dans le texte;
�� lisez le texte à voix haute pour vous assurer qu’il
est clair et concis;
�� une fois le texte rédigé, mettez-le de côté pendant
quelques jours puis relisez-le et, le cas échéant,
remaniez-le.
Partez du principe que chaque page peut
potentiellement être la première page vue
par l’internaute
Rares sont les internautes qui commencent à lire les
contenus web à partir de la page d’accueil. La plupart
des lecteurs arrivent sur votre page en passant par un
moteur de recherche ou en étant redirigé par un lien
externe. Par conséquent:
�� veillez à ce que
chaque page puisse
être lue séparément;
traitez un seul sujet
par page et donnez un
titre clair et concis à
chacune d’entre elles;
�� écrivez les acronymes en toutes lettres à leur
première occurrence;
�� fournissez un contexte pour toutes vos
affirmations;
�� ajoutez des liens vers d’autres ressources
documentaires pour mieux encadrer le sujet.
Veillez à ce que le texte soit lisible en diagonale
Les lecteurs de textes en ligne ont l’habitude de
parcourir les textes très rapidement, à la recherche de
mots spécifiques ou de points intéressants. Pour vous
assurer que votre texte peut être lu en diagonale:
�� commencez par la conclusion et une courte
synthèse du contexte;
�� ayez recours aux listes à puces ou numérotées
pour attirer l’attention;
�� utilisez un vocabulaire simple et un langage
non discriminatoire;
�� veillez à ce que chaque paragraphe expose une
idée principale, et limitez-vous à des paragraphes
de 100 mots maximum;
�� veillez à ce que la ponctuation soit simple;
�� choisissez des titres accrocheurs et utilisez des
sous-titres;
�� n’abusez pas des caractères gras, utilisez-
les uniquement pour mettre en exergue des
informations et des notions-clés;
�� ajoutez des liens hypertextes.
Commencez par la conclusion
Exposez les idées principales, les conclusions et
les points importants au début. Les internautes
vont très rarement jusqu’au bout des pages web
– si les points principaux sont à la fin, la plupart
des visiteurs risquent de passer à côté. Dans tous
les cas, votre premier paragraphe se doit d’être
particulièrement bien structuré!
Ayez recours aux listes à puces ou numérotées
N’oubliez pas que les internautes survolent le texte
pour grappiller des informations de-ci de-là. Les listes
sont faciles à parcourir et à comprendre car elles
n’imposent pas une lecture mot à mot.
�� Utilisez les listes numérotées uniquement si l’ordre
des points abordés s’avère important.
�� Évitez de faire figurer plus de neuf points dans
une liste.
�� Évitez les listes comportant plus de deux niveaux:
primaire et secondaire.
Utilisez une terminologie simple, concise et précise
Les mots simples s’adaptent mieux à un public qui
a une maîtrise limitée de la langue et qui parcourt
rapidement les pages web. Un style alambiqué et
des mots complexes sont encore plus difficiles à lire
quand il s’agit d’un support électronique. Utilisez des
mots courts, courants et qui ne risquent pas d’être
mal interprétés. Supprimez le superflu et venez-en au
fait. Lisez votre texte à voix haute. La langue parlée
est plus directe que la langue écrite, et lire votre texte
à voix haute vous permettra de détecter les phrases
maladroites ou alambiquées.
�� Utilisez des phrases simples et courtes, et venez-
en au fait.
�� Utilisez un langage clair. (Consultez la section
Directives pour un langage simple)
�� Écrivez des phrases courtes et déclaratives, à la
voix active.
Votre texte doit être � Court � Simple � Lisible en diagonale
Le FIDA sur Internet
D - 21Écrire pour le web
32
�� Utilisez une syntaxe simple – sujet-verbe-
complément – et n’oubliez pas de mettre en avant
les informations principales.
�� Supprimez tous les adjectifs et les adverbes qui ne
sont pas indispensables.
�� Évitez les répétitions. Lire deux fois le même
concept constitue une perte de temps, et les
lecteurs risquent de s’ennuyer.
�� Vérifiez tous les faits et les chiffres.
�� Vérifiez tous les liens hypertextes.
�� Effectuez une vérification orthographique du texte.
Utilisez un langage non discriminatoire
Les informations que le FIDA publie sur le web doivent
éviter toute forme de discrimination ou de stéréotype
et ne doivent jamais rabaisser les gens sur la base du
sexe ou de l’ethnie.
Utilisez des phrases et des paragraphes courts
Il est difficile de lire de longs paragraphes très denses
sur un écran d’ordinateur. Même un paragraphe
relativement court de 100 mots semble très long à
l’écran. Les paragraphes courts aident le lecteur à
trouver ce qu’il cherche et lui permettent de surfer
rapidement. Un lecteur qui est à la recherche d’une
information spécifique va probablement parcourir le
texte rapidement, sans lire l’article en entier.
�� Rédigez des paragraphes comportant deux à
cinq phrases. Si les phrases sont longues, limitez
vos paragraphes à trois phrases. Ce principe de
rédaction peut vous amener à développer un seul
et même concept sur deux paragraphes – cela ne
pose pas de problème.
�� Dans la mesure du possible, veillez à ce que
chaque paragraphe exprime un(e) seul(e) concept/
idée/notion.
�� Faites des phrases de 25 mots maximum. Les
bonnes phrases sont succinctes et bien formulées,
l’ordre des mots y est logique, la syntaxe et la
grammaire impeccables. Elles sont faciles à
assimiler pour tous les lecteurs, y compris ceux qui
ont une connaissance limitée de la langue.
Utilisez une ponctuation simple
�� Les phrases libres de toute ponctuation superflue
sont plus faciles à lire. Si votre phrase vous oblige à
ajouter virgule après virgule, essayez de la couper
en deux (voire trois) phrases plus courtes.
�� Faites preuve de modération dans l’utilisation des
points d’exclamation et des émoticones: si vos
mots sont clairs et forts, ils n’ont pas besoin d’être
ainsi soulignés.
Créez des titres accrocheurs
Les titres sont très importants – c’est grâce à eux que
le lecteur décide si le contenu mérite d’être lu. Un titre
réussi exprime l’essentiel de l’histoire en quelques
mots percutants, qui attirent l’attention du lecteur. Les
titres vagues ou trompeurs découragent le lecteur.
Pour écrire un titre efficace:
�� assurez-vous d’avoir compris à fond le contenu, de
façon à choisir un titre approprié;
�� identifiez le point essentiel de l’article et intégrez-le
dans le titre;
�� identifiez le ton du contenu et adaptez le titre en
conséquence. Le ton doit également être adapté
au public et conforme à l’identité, aux standards,
aux valeurs et à la voix du FIDA;
�� optez pour des titres courts; pour résumer une
histoire il ne faut pas trop de mots; voici quelques
exemples de titres réussis tirés du blog du FIDA:
– Le FIDA: une institution axée sur
l’apprentissage?
– Des cartes qui parlent.
– Les chiffres: que nous apprennent-ils?
– Le monde se nourrit sur le dos des paysannes.
Utilisez les sous-titres
Les sous-titres (ou intertitres) sont des titres courts
qui viennent ponctuer le texte après quelques
paragraphes, pour faciliter une lecture rapide. Ils aident
le lecteur à identifier les parties du texte susceptibles
de l’intéresser davantage et permettent d’appréhender
immédiatement les principaux sujets traités dans
l’article. Composez les sous-titres en caractères gras
pour qu’ils ressortent mieux. Des sous-titres efficaces:
�� donnent aux lecteurs une idée du contenu;
�� organisent le contenu autour de sous-parties
indépendantes;
�� racontent une histoire qui permet de saisir
rapidement l’essentiel du contenu.
Réservez les caractères gras aux concepts-clés
Utilisez les caractères gras pour souligner les
concepts-clés dans un paragraphe, mais sans
exagérer. Utilisez-les pour des mots ou des locutions,
pas pour des phrases. Les caractères gras sont plus
efficaces et peuvent être lus plus rapidement lorsqu’ils
sont utilisés sur un mode vertical dans le texte, par
exemple sur le premier ou les deux premiers mots de
chaque point d’une liste. Une utilisation excessive des
caractères gras s’avère déroutante dans un texte.
Le FIDA sur Internet
D - 31Écrire pour le web
32
Ajoutez des liens hypertextes
Le texte d’un article se prête à l’introduction de
liens hypertextes vers d’autres pages du site ou
d’autres sites web. Les liens permettent au lecteur de
parcourir le contenu d’une page et de sélectionner
les informations utiles. Ils aident aussi le lecteur à
s’orienter dans le document. L’intégration de liens
est le moyen le plus rapide pour offrir au lecteur les
informations les plus pertinentes. Il est important
d’utiliser les liens d’une manière appropriée et de les
indiquer pour qu’ils puissent aider le lecteur – sans
le distraire.
�� Placez les liens dans le corps de l’article à l’endroit
où ils sont plus utiles – évitez de les mettre à la fin
où ils risquent d’échapper à l’attention du lecteur.
Ce dernier pourra ainsi repérer tous les contenus
disponibles sur un sujet déterminé. (Exemple de
lien: www.ifad.org.)
�� Dans la mesure où les liens sont soulignés et
apparaissent dans une couleur différente de celle
du texte courant, faites en sorte qu’ils soient
courts (juste quelques mots); un texte comportant
beaucoup de liens très longs est difficile à parcourir
et à lire.
�� Donnez des liens de qualité – des liens vers des
documents pertinents et de qualité.
�� L’excès de liens peut s’avérer déroutant pour le
lecteur et le déstabiliser. Donc, pas plus de cinq
liens par sujet.
�� Placez les liens au sein de phrases importantes,
pour que le lecteur comprenne clairement où ils
vont le conduire.
Utilisez un alignement de texte et une
typographie simples
�� Alignez votre texte à gauche, interligne “1”.
�� Utilisez des polices “sans serif”, car elles sont plus
faciles à lire à l’écran. Évitez de composer des
mots entiers en lettres majuscules et limitez l’usage
de l’italique qui s’avère difficile à lire à l’écran.
�� Un texte de couleur foncée sur un fond blanc ou
de couleur très claire est plus facile à lire.
�� Les graphiques et les couleurs peuvent renforcer
un texte – mais uniquement lorsqu’ils signifient
quelque chose et visent à guider le lecteur, par
exemple pour expliquer des statistiques. Dans
le cas contraire, l’utilisation de graphiques et de
couleurs sans but particulier dérange le lecteur et
détourne son attention.
Évitez le jargon
Évitez le jargon inutile ou la terminologie technique
spécialisée. L’emploi d’un langage courant rend
le texte accessible à tous les lecteurs. Il facilite la
compréhension, y compris par ceux qui maîtrisent
le jargon car ils ne sont pas obligés de s’arrêter pour
réfléchir à la signification exacte des termes employés.
N’abusez pas des acronymes
Ne cédez pas à la tentation d’utiliser des acronymes
pour être synthétique – la “soupe à l’alphabet” n’a pas
un bel aspect et elle est difficile à lire.
Si vous n’avez pas d’autre choix que d’utiliser des
acronymes:
�� Assurez-vous qu’ils figurent sous leur forme
développée – en toutes lettres – à la première
occurrence dans le texte, et qu’ils sont suivis de
l’acronyme entre parenthèses.
�� Pas d’acronymes dans les titres.
�� Préférez un synonyme à un acronyme, utilisez par
exemple “les Objectifs” (plutôt que “les OMD”)
lorsque vous mentionnez pour la deuxième fois les
Objectifs du Millénaire pour le développement.
Rédigez des légendes claires
Les photographies, les illustrations et les tableaux
doivent être accompagnés de légendes explicatives.
N’oubliez pas, le cas échéant, de mentionner la source
et le droit d’auteur.
Évitez les informations superflues
Savoir écrire pour le web signifie exploiter au mieux
le potentiel de la Toile sans pour autant en faire trop.
On évitera ainsi les expressions du type: “Cliquez
ici”, “Suivez ce lien” et “Ce site web”. Les protocoles
standard utilisés dans l’identification des liens et des
sites sont désormais bien connus, ces explications
superflues doivent par conséquent être évitées au
risque d’irriter le lecteur.
ContactRoxanna Samii, Chargée du web, des savoirs et de la
communication interne
Courriel: r.samii@ifad.org;
Tél. : +39 06 5459 2375
Le FIDA sur Internet
D - 41Écrire pour le web
32
Qu’est-ce que les médias sociaux?De nos jours, Internet et les médias sociaux sont
devenus les canaux de communication privilégiés
de nombre d’internautes parce qu’ils facilitent les
échanges. Le réseau social a radicalement changé
le mode de communication des individus. L’échange
se fait dans les deux sens, ce qui nous permet de
participer à une conversation. Le Web 2.0 et les
réseaux sociaux ont poussé les organisations à utiliser
ces canaux pour mener leurs actions de plaidoyer,
informer le public de leurs activités, renforcer les
partenariats existants et en créer de nouveaux.
Au FIDA, les médias sociaux et les plates-formes de
collaboration en ligne permettent à l’organisation d’être
en contact avec ses parties prenantes et d’en recruter
de nouvelles. Depuis 2010, le FIDA a très largement
fait usage des médias sociaux dans le but de:
�� mener des actions de plaidoyer en faveur
de l’augmentation des investissements
dans l’agriculture;
�� partager des informations en matière de
développement rural et d’agriculture;
�� contribuer à élargir le discours autour du
développement rural;
�� rédiger des rapports et informer les collègues
au sujet des ateliers, des sessions de formation
et des visites organisées sur les sites de projets
financés par le FIDA;
�� ouvrir un dialogue avec les parties prenantes,
les partenaires, les militants et les amis.
Le FIDA encourage les membres de son personnel
à utiliser ces outils en vue d’élargir et de renforcer
l’action de plaidoyer de l’institution et d’accroître sa
présence dans le secteur du développement rural.
Le recours aux médias sociaux permet au FIDA de
promouvoir ses missions et ses activités.
Les médias sociaux: mode d’emploiLes membres du personnel sont encouragés à
utiliser les médias sociaux comme blip.tv, Facebook,
Flickr, Picasa, Slideshare, Twitter, YouTube, les wikis
et les blogs dans le cadre de leur activité – tout en
respectant les directives énoncées ci-après.
Dans l’univers des médias sociaux, il n’y a pas de
séparation entre la vie professionnelle et la vie privée.
Toutes les conversations en cours sur les sites des
médias sociaux sont accessibles à l’aide de moteurs
de recherche comme Google. C’est la raison pour
laquelle il faut considérer que vos conversations sont
publiques et non privées.
La réputation d’impartialité
et d’objectivité du FIDA
est d’importance capitale.
Lorsque vous abordez des sujets traités par le FIDA ou
d’autres sujets liés à votre activité professionnelle sur
les médias sociaux:
– précisez que vous travaillez pour le FIDA;
– soyez ouvert et jouez la transparence;
– limitez-vous à traiter des sujets relevant de
vos compétences;
– respectez les normes de confidentialité;
– si vous manifestez votre désaccord avec autrui,
faites-le de façon polie;
– apportez une valeur ajoutée;
– suscitez l’enthousiasme et affichez votre passion;
– n’utilisez jamais Internet pour vous attaquer à vos
collègues ou les insulter;
– postez des commentaires compréhensibles
et respectueux;
– n’envoyez pas de spam;
– n’engagez pas le FIDA dans des actions sans
autorisation préalable;
– ne créez pas de réseaux sociaux pour le compte
du FIDA et n’utilisez ni le logo ni le nom du FIDA;
– si vous commettez une erreur, sachez l’admettre.
Si vous souhaitez créer
un réseau social à des
fins professionnelles,
contactez la Division de la
communication. Si vous avez des doutes concernant
un billet de blog, ou si vous hésitez sur la façon la plus
appropriée de commenter un billet ou d’y répondre,
parlez-en avec votre superviseur et/ou la Division de
la communication.
Si vous avez été contacté par un représentant des
médias, informez-en le Service des relations avec
les médias et de la communication extérieure, qui
décidera de la conduite à tenir.
2���Utiliser les médias sociaux
Adoptez les médias sociaux et devenez un citoyen acteur du lien social
Utilisez les médias sociaux pour amplifier les messages du FIDA
Le FIDA sur Internet
D - 5
Utiliser les médias sociaux
1 2 3
Règles de conduite sur les médias sociaux
�� Soyez un bon ambassadeur. N’oubliez pas que
votre conduite ainsi que les opinions que vous
exprimez sur les médias sociaux ont un impact direct
ou indirect sur le FIDA. Veillez à ce que la photo ou
l’avatar de votre profil ait une allure professionnelle.
Promouvez les médias sociaux du FIDA comme
Twitter, le blog du FIDA, Facebook (la liste complète
est disponible ci-après) en les intégrant à votre
signature dans les courriers électroniques et dans
les documents que vous rédigez.
�� Soyez honnêtes, jouez la transparence et
l’ouverture. Si vous parlez de votre travail sur
un blog, identifiez-vous et précisez que vous
travaillez au FIDA. Si vous vous intéressez tout
particulièrement à un sujet de discussion, signalez-
le immédiatement et précisez que vous exprimez
uniquement des opinions personnelles. N’oubliez
pas que faire preuve de transparence ne signifie
en aucun cas qu’il faut divulguer des informations
confidentielles et/ou protégées. Il est interdit de
divulguer des informations confidentielles sur votre
blog personnel, mini-blog ou sur les sites web. Si
vous commettez une erreur, sachez l’admettre et
faites le nécessaire pour réparer cette erreur.
�� Soyez passionné et engagé. Partagez avec les
autres votre passion pour votre travail et parlez de
vos succès et des défis à relever. Si vous tenez sur
un blog, invitez vos lecteurs à réagir et à vous faire
part de leurs commentaires. Lisez les contributions
des autres et participez à la conversation.
�� Soyez responsable. Vous êtes responsable de
ce que vous écrivez et de votre conduite sur les
médias sociaux. Faites preuve de sérieux.
�� Soyez décontracté. N’adoptez jamais un ton
pédant lorsque vous vous adressez à vos lecteurs.
N’ayez pas peur de montrer votre personnalité.
Lorsque vous communiquez au travers des
médias sociaux, utilisez des phrases ouvertes,
qui stimulent des réactions susceptibles de lancer
une conversation. Faites référence aux articles
écrits par d’autres quand vous tenez un blog et
encouragez les commentaires.
�� Soyez respectueux. Exprimez votre désaccord
avec respect. Respectez le caractère professionnel
et la vie privée de votre public, de vos collègues et
de vos pairs.
�� Soyez prudent lorsque vous mélangez vie
professionnelle et vie privée. Il arrive parfois que
la vie professionnelle et la vie privée se croisent.
En tant qu’employé du FIDA et fonctionnaire public
international, vous êtes tenu à un certain nombre
d’obligations. Sur les médias sociaux comme au
bureau il convient de respecter le code de conduite
du FIDA et le règlement du personnel.
�� Ne perdez pas de vue les implications globales.
Vos échanges sur les médias sociaux peuvent
avoir des effets à l’échelle globale. Un style
rédactionnel approprié dans certaines régions du
monde pourrait être considéré comme inapproprié
ou illégal ailleurs. Gardez une “vision globale”
lorsque vous utilisez les médias sociaux.
�� Faites la différence. Postez des articles que
les gens apprécieront. Rédigez des contenus
utiles, intéressants et stimulants. Contribuez
à former une communauté en discutant de
vos expériences et de vos défis. Parlez de vos
projets. La communication sociale aide les gens
à en savoir plus sur le FIDA. Vous aurez fait la
différence si vos articles aident les gens à mieux
travailler, à comprendre ce que fait le FIDA, à
en savoir plus sur la pauvreté rurale, à améliorer
leurs compétences, à résoudre leurs problèmes,
à contribuer aux solutions ou relever les défis.
Privilégiez la qualité plutôt que la quantité.
�� Nouez des liens. Captivez votre public et gagnez
sa confiance pour entrer en contact avec lui. Évitez
d’utiliser les médias sociaux uniquement à des fins
de plaidoyer.
�� Corrigez les erreurs. Si vous tombez sur une
description erronée du FIDA, identifiez-vous et
corrigez l’erreur. Dans la plupart des cas, personne
ne vous en voudra. Si toutefois il arrive que
quelqu’un essaye intentionnellement de détourner
le sens de vos propos, ignorez-le. Si vous avez
des doutes concernant la conduite à tenir, veuillez
contacter la Division de la communication.
�� Citez vos sources et créditez qui de droit. Ne
revendiquez pas la paternité de contenus dont
vous n’êtes pas l’auteur. Obtenez les autorisations
requises avant d’utiliser des contenus tiers et
veillez à mentionner le nom des auteurs. Il est
interdit d’utiliser des contenus protégés par
un droit d’auteur ou un droit de marque sans
autorisation. Respectez le système de licence
Creative Commons1.
Le FIDA sur Internet
D - 6
1 Grâce aux licences Creative Commons, les créateurs peuvent communiquer les droits réservés et ceux qu’ils abandonnent au profit de bénéficiaires ou d’autres créateurs. Les licences Creative Commons sont un modèle plus flexible de protection du droit d’auteur, en ce que la formule “certains droits réservés” remplace celle “Tous droits réservés”.
Utiliser les médias sociaux
1 2 3
�� Gardez à l’esprit le fait qu’Internet est éternel.
Une fois que l’information est publiée sur Internet,
elle y reste à jamais. Google n’efface rien!
�� Réagissez aux critiques constructives.
Transformez un commentaire négatif en une
discussion positive. Remerciez l’auteur du
commentaire et entamez une conversation.
Lorsque vous répondez, n’oubliez pas que vous
représentez le FIDA. Prenez le temps de lire entre
les lignes et de comprendre les arguments. Soyez
respectueux, sincère, confiant et honnête lorsque
vous corrigez des erreurs d’ordre factuel. Si vous
n’êtes pas sûr de la conduite à tenir, contactez la
Division de la communication.
�� Protégez les contenus du FIDA. Les employés
sont encouragés à partager les contenus du
FIDA via leurs comptes personnels sur les médias
sociaux. Lorsque vous utilisez votre compte
personnel pour partager des contenus originaux
du FIDA – qu’il s’agisse de textes, de photos ou
de matériel audiovisuel produits par le FIDA et
disponibles sur le site web ou les réseaux sociaux
du FIDA – veillez à en attribuer la paternité au
FIDA. Lorsque vous postez des contenus du FIDA
sur des sites personnels ou de tiers, précisez-en
la source. En cas de doute, contactez la Division
de la communication. Il est interdit de publier des
contenus destinés exclusivement à l’usage interne
du FIDA. Les contenus du FIDA protégés par le
droit d’auteur sont disponibles sur demande.
�� Protégez le nom du FIDA. Vous n’êtes pas
autorisés à utiliser le nom du FIDA pour soutenir
ou promouvoir des produits, des opinions ou des
partis politiques. Le FIDA souhaite consolider son
image et dynamiser son site web ainsi que ses
réseaux sociaux. Évitez de fragmenter l’image et
l’identité de l’institution en créant des pseudo-
comptes FIDA. Si vous devez créer des sites web
et/ou des réseaux sociaux pour le FIDA, contactez
la Division de la communication.
�� Distinguez bien faits et opinions. Faites une
distinction nette entre, d’une part, les faits et,
d’autre part, les opinions.
�� Faites passer le mot et entrez en contact avec
les autres. Ne vous contentez pas de parler
uniquement de vous-même; partagez les succès
de vos collègues, de vos pairs et du FIDA dans
son ensemble. Assurez-vous d’être connecté
aux réseaux sociaux du FIDA (consultez la liste
ci-dessous).
�� Gardez trois choses à l’esprit: CNN, votre
mère et votre patron. Une fois en ligne, ne
discutez que de choses que vous souhaiteriez
voir relayées par la télévision ou de questions que
vous pourriez facilement aborder avec votre mère
ou votre patron. N’oubliez pas que rien ne reste
privé sur les médias sociaux – tous vos articles et
commentaires peuvent être “tracés”.
�� Prévoyez une clause de non-responsabilité.
Si vous publiez sur un site web tiers ou sur un
blog personnel, pensez à utiliser une clause de
non-responsabilité du type: “Les informations
publiées sur ce blog/site web reflètent mon opinion
personnelle et ne représentent pas nécessairement
les positions, les stratégies ou les opinions du FIDA.”
�� Écrivez sur ce que vous connaissez. Lorsque
vous traitez des sujets liés à l’agriculture et au
développement rural, écrivez à la première
personne et limitez-vous aux questions qui relèvent
de votre compétence. Si vous abordez un sujet
en relation avec le FIDA qui sort de votre domaine
d’expertise, précisez-le à vos lecteurs ou demandez
à un expert de rédiger l’article avec vous.
En cas de doute, consultez-nous!
Le FIDA sur Internet
D - 7
Utiliser les médias sociaux
1 2 3
L’étiquette sur les réseaux sociaux
Source: Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD); adaptée pour le FIDA.
Soyez crédibleSoyez précis, impartial, exhaustif et faites preuve de transparence. Encouragez les critiques constructives et la réflexion.
Offrez votre soutienLe billet est une réaction factuelle et opportune à un billet, en accord ou en désaccord avec son contenu, sans pour autant être erroné, railleur, furieux, dénigrant ou négatif. Vous pouvez indiquer votre accord, ignorer le billet ou faire un commentaire positif. Voulez-vous répondre?
C’est une conversation N’ayez pas peur de montrer votre personnalité et de dire ce que vous pensez. Privilégiez les contenus ouverts, qui encouragent des réponses.
Partagez vos succès Partagez votre histoire et votre mission avec l’auteur du message d’une manière constructive.
Surveillez la situationÉvitez de répondre aux messages spécifiques; surveillez le site pour identifier des informations et des commentaires pertinents.
Ayez 3 choses à l’esprit: CNN, votre mère et votre patron. Quand vous êtes sur Internet, ne discutez que de choses que vous souhaiteriez voir relayées par la télévision ou de questions que vous pourriez facilement aborder avec votre mère ou votre patron.
Quelle conduite adopter sur
Internet?
Soyez passionnésLa passion est contagieuse. Affichez votre passion pour votre travail et parlez de vos succès.
Soyez un bon ambassadeurN’oubliez jamais que votre conduite ainsi que vos opinions ont des retombées sur l’institution.
Positif
Non Oui
Impartial
“Calomnie”S’agit-il d’un site connu pour ses actions de dénigrement ou de diffamation?
“Ton emporté”Est-ce que le billet est écrit sur le ton de la vocifération, de la colère, de la plaisanterie ou sur un ton satirique?
“Mal informé”Le billet contient-il des informations erronées?
“Client mécontent” Le billet est-il le résultat d’une expérience négative?
Cinq principes à appliquer à vos réponses aux billets postés sur les blogs:
NégatifDe quelle façon?
Billets sur InternetVous tombez sur un billet qui concerne le FIDA. Est-il positif, impartial ou négatif?
Clarifiez les faitsN’hésitez pas à corriger les autres, mais tenez-vous en aux faits. Soyez respectueux et donnez des informa-tions factuelles. (Voir ci-dessous les 5 principes à appliquer à vos réponses aux billets postés sur les blogs.)
Apportez un plusTout le monde peut tirer parti des informations que vous fournissez et de vos expériences. N’hésitez pas à partager vos expériences de travail et à en discuter. Montrez-vous compétent et constructif; faites preuve de bon sens lorsque vous traitez de sujets internes et/ou confidentiels. En cas de doute, consultez-nous!
TransparenceSi vous traitez des sujets liés à votre activité professionnelle sur un blog personnel, publiez une clause de non-responsabilité sur chaque page, précisant que les opinions exprimées n’engagent que leur auteur.
SourcesCitez vos sources: créez des liens hypertextes, redirigez, "pinguez" et connectez-vous! Parlez des succès de vos collègues et connectez-vous avec eux sur Internet.
Bon sensPrenez votre temps pour formuler des réponses de qualité. Ne publiez pas vos commentaires si vous vous sentez ne serait-ce que légèrement mal à l’aise. Si vous avez des doutes, demandez l’avis de votre superviseur.
Ton/InfluenceRépondez en utilisant un ton susceptible d’assurer des retombées positives pour le FIDA. Concentrez-vous sur les blogs les plus influents liés au FIDA. Communiquez, éduquez et partagez la vision du FIDA.
SécuritéProtégez votre vie privée en utilisant des paramètres de confidentialité. Soyez particulièrement prudent lorsque vous diffusez des informations qui pourraient compro- mettre votre sécurité ou celle d’autrui.
Réparez tout tort causéRectifiez la situation, répondez et agissez sur la base d’une solution raisonnable. N’ayez pas peur d’admettre vos erreurs. (Voir ci-dessous les 5 principes à appliquer à vos réponses aux billets postés sur les blogs).
“Comment s’y prendre?”
Deje el post tranquilo Deje el post tranquilo. No requiere de respuesta.
Le FIDA sur Internet
Oeuvrer pour que les populations rurales pauvres se libèrent de la pauvreté
D - 8
Utiliser les médias sociaux
1 2 3
Utiliser les comptes des médias sociaux officiels du FIDALe FIDA utilise les médias sociaux pour accroître sa
présence à l’échelle mondiale, s’adresser à un public
de plus en plus large et proposer un vaste éventail de
contenus et d’informations en temps réel.
À l’instar d’autres institutions financières et agences
des Nations Unies, le FIDA est présent sur les canaux
les plus populaires et stratégiques. La gestion de la
présence du FIDA sur les médias sociaux relève de la
Division de la communication.
Afin de garantir l’authenticité et de protéger l’image
du FIDA, les comptes officiels du FIDA sur les
médias sociaux:
– respectent les principes et les meilleures pratiques
énoncés ci-dessus;
– affichent le logo du FIDA et respectent son identité
sociale.
Les membres du personnel qui représentent le FIDA
sur les médias sociaux se doivent de:
– suivre les conversations et de faire office de
modérateur;
– valoriser l’image du FIDA sur les plates-formes
médiatiques;
– diffuser les messages du FIDA par le biais des
médias sociaux;
– promouvoir le profil des réseaux sociaux du FIDA;
– nouer un dialogue avec les parties prenantes et les
partenaires au travers des médias sociaux.
Le contenu offert par les réseaux sociaux officiels du
FIDA doit:
– être de la meilleure qualité possible;
– refléter l’image du FIDA;
– saluer et encourager les réactions, la participation
et le dialogue;
– offrir des informations en temps réel;
– promouvoir les programmes et annoncer les
nouvelles initiatives sur un mode informel;
– humaniser les activités du FIDA en racontant des
histoires réelles;
– couvrir les événements importants en direct.
Note: le FIDA détient les droits d’auteur sur les
contenus créés pour l’Institution et affichés sur les
médias sociaux (tweets, vidéos, enregistrements
audio, photographies et articles de blog).
Les médias sociaux du FIDA
Blog
Le blog du FIDA est une plate-forme conçue pour
permettre aux agents de terrain et aux agents du
siège d’échanger leurs opinions et leurs expériences
et de couvrir les événements en direct. Le contenu
des articles affichés sur le blog reflète les avis et
les opinions des auteurs, qui ne correspondent pas
nécessairement à ceux de l’institution.
Les contributeurs du blog du FIDA sont tenus de
respecter les principes énoncés ci-dessus.
Le FIDA encourage ses employés à utiliser ce canal
pour mener des actions de plaidoyer en faveur des
thématiques traitées par l’institution et des activités
qu’elle met en place. Si vous souhaitez intégrer la
communauté de blogueurs du FIDA, contactez la
Division de la communication.
Facebook est un réseau social en ligne qui permet à
tous les membres de partager des idées, des photos
et des vidéos, d’échanger des messages instantanés
et des courriers électroniques. Facebook est utile pour
retrouver des amis et devenir des “fans” de groupes
ou d’organisations.
Le FIDA utilise Facebook pour sensibiliser le public
mondial, régional et national à ses activités. Le
FIDA utilise également Facebook pour partager des
informations relatives au développement rural et à
l’agriculture. Les contenus affichés par le FIDA sur
Facebook visent à stimuler les échanges avec les fans
par le biais de la messagerie instantanée et du partage
d’informations, d’images et de vidéos.
Les contenus affichés par le FIDA sur Facebook: – ont un ton accrocheur;
– encouragent les réactions et la participation;
– facilitent le dialogue et l’échange d’idées;
– proposent un aperçu des activités du FIDA.
La page Facebook du FIDA permet aux fans de poster
des liens, de mettre à jour leur profil et d’afficher leurs
commentaires en réaction aux articles.
Note: la Division de la communication assure
le suivi des contenus affichés par les fans. Les
contenus inappropriés ou les pourriels (spam) sont
signalés et supprimés.
Le FIDA sur Internet
D - 9
Utiliser les médias sociaux
1 2 3
Picasa et l’album photo de Facebook
Les photos représentent le contenu le plus affiché
sur les médias sociaux. Les photos des activités
organisationnelles de l’institution et des projets du
FIDA sont stockées dans la Banque d’images de
l’institution. Picasa et l’album photo de Facebook
sont utilisés pour partager les photos d’amateurs,
par exemple les images prises lors de séances de
formation, de missions ou d’activités organisationnelles
comme les sessions du Conseil des Gouverneurs.
Les photos doivent être accompagnées de légendes,
et les albums doivent comporter un nom, une date et,
dans la mesure du possible, un lieu.
Si vous souhaitez télécharger des photos sur Picasa
ou sur l’album photo de Facebook, contactez la
Division de la communication.
Slideshare
Slideshare est un réseau social utilisé pour partager
les présentations PowerPoint et les documents au
format PDF. Il s’agit d’une communauté professionnelle
très dynamique. Les contenus affichés sur Slideshare
peuvent être intégrés aux blogs et aux sites web ou
partagés sur les réseaux sociaux comme Facebook
ou Twitter. Slideshare mesure également le nombre de
téléchargements et de visualisations des présentations
ou des documents mis à disposition.
Actuellement, le FIDA utilise Slideshare pour afficher
des présentations PowerPoint et des documents liés à
des événements spécifiques.
Twitter est un site de réseautage social qui permet
à ses membres d’afficher des informations courtes
(140 signes maximum). Cet outil est utilisé pour
partager des titres de blogs, des mises à jour en
temps réel, des extraits des dernières nouvelles, des
témoignages, des déclarations, des communiqués
d’intérêt public, des réussites, des offres d’emploi, des
fiches techniques et des reportages d’événements
en direct. En règle générale, les contenus les plus
échangés sur Twitter sont les statistiques, les faits, les
chiffres, les clips audio et les nouvelles.
Le FIDA utilise Twitter pour partager les messages et
les nouvelles en temps réel et pour sensibiliser le public
à ses activités. Contrairement à Facebook où seuls les
“amis” ou les “fans” enregistrés peuvent voir vos mises
à jour, les contenus transmis via Twitter peuvent être
vus et consultés par toute la communauté Internet.
L’équipe du FIDA chargée de mettre des informations
en ligne sur les réseaux sociaux utilise le compte
officiel Twitter du FIDA pour couvrir en direct les
événements. En règle générale, les tweets du FIDA
utilisent les hashtags (signe dièse signalant un mot-clé)
suivants: #ifad, #agriculture, #globaldev, #agchat.
Le FIDA utilise également des hashtags conçus pour
des événements spécifiques, comme #GC2011 ou
encore #rpr2011.
Si vous avez des questions à poser au sujet de
Twitter ou si vous souhaitez intégrer l’équipe chargée
d’alimenter les réseaux sociaux, contactez la Division
de la communication.
YouTube et blip.tv
YouTube et blip.tv sont des sites de réseautage social
où les membres peuvent poster des vidéos, les
commenter et s’abonner à des chaînes vidéo.
Le FIDA utilise YouTube pour partager des vidéos
organisationnelles autorisées, alors que blip.tv est utilisé
pour partager de courtes interviews, des vidéos liées
à des événements spécifiques et des vidéos produites
dans le cadre de projets financés par l’institution.
Si vous avez des questions au sujet de YouTube ou
si vous souhaitez télécharger des vidéos sur blip.tv,
contactez la Division de la communication.
Liens vers les réseaux sociaux du FIDA
– Facebook: www.facebook.com.pages/
ifad/107399332627995?ref=ts
– Twitter: www.twitter.com/ifadnews
– Blog du FIDA: www.ifad-un.blogspot.com/
– Blip.tv: www.ifad.blip.tv/
– YouTube: www.youtubecom/user/IFADTV
– Picasa: www.picasaweb.google.com/ifad.
photolibrary/
– Slideshare: www.slideshare.net/ifad
Voir le des termes des médias sociaux à l’Annexe III
Lien vers les directives applicables aux réseaux
sociaux du FIDA
– www.slideshare.net/ifad/ifad-social-media-guidelines
ContactRoxanna Samii, Chargée du web, des savoirs
et de la communication interne
Courriel: r.samii@ifad.org;
Tél.: +39 06 5459 2375
Le FIDA sur Internet
D - 10
Utiliser les médias sociaux
1 2 3
Pour écrire un article de blog que les gens auront
envie de lire il faut aborder un sujet qui vous
passionne, en toute honnêteté et ouvertement. L’article
doit être dynamique, intéressant et agréable. N’oubliez
pas qu’il s’agit d’une conversation. (Voir les sections
Utiliser les médias sociaux y Écrire pour le web.)
Laissez parler votre cœur quand vous bloguez
�� Écrivez des articles sur les nouvelles tendances et
les innovations.
�� Partagez vos idées, vos opinions, vos points de
vue, vos expériences et vos connaissances.
�� Racontez une histoire (voir la section Utilisation du
storytelling pour le partage les savoirs).
�� Faites preuve d’originalité et démarquez-vous.
�� Terminez vos articles par un appel à l’action, un
message d’espoir, une question, une inspiration, des
pistes de réflexion – quelque chose qui puisse ouvrir le
dialogue – et demandez à vos lecteurs de commenter
et de partager leurs idées et leurs opinions.
Accrochez vos lecteurs�� Trouvez un titre incitatif pour votre blog. Faites des
titres courts, faciles à comprendre et accrocheurs.
Posez une question ou trouvez un titre sujet à
controverse ou prenant le lecteur à contrepied.
�� Assurez-vous que le titre reflète le contenu de
l’article. N’oubliez pas que les titres sont la
première chose qui apparaît dans les résultats des
moteurs de recherche.
�� Commencez votre blog par une phrase captivante
et expliquez à vos lecteurs ce qui les attend.
�� Assurez-vous que votre blog est facilement lisible
en diagonale (voir la section Écrire pour le web).
�� N’oubliez pas d’inclure des mots-clés ou des tags
pour aider les moteurs de recherche.
�� Postez régulièrement de nouvelles contributions
sur votre blog pour ne pas décevoir vos lecteurs.
Commencez de façon modeste au début puis
intensifiez votre présence – si vous publiez de
nouveaux billets tous les jours au début et que le
rythme de vos publications tombe ensuite à une
par semaine, vous perdrez vos lecteurs.
�� Si vous écrivez une série de publications,
annoncez-la aux lecteurs et indiquez sa fréquence.
�� Veillez à contribuer régulièrement au blog du FIDA
(www.ifad-un.blogspot.com) (voir la section Les
médias sociaux du FIDA).
�� Développez un style d’écriture qui vous est propre
et conservez-le au fil des publications.
�� Introduisez de la passion dans vos articles.
�� Écrivez des articles accrocheurs, qui encouragent
vos lecteurs à faire des commentaires et à engager
la conversation.
�� Utilisez un langage simple (voir les sections Directives
pour un langage simple et Écrire pour le web).
Aidez vos lecteurs�� Évitez tout jargon institutionnel. Si vous employez
des termes techniques, expliquez leur signification.
�� Ne multipliez pas les détails – évitez d’accabler les
lecteurs. Allez à l’essentiel et faites-le vite!
�� Évitez d’introduire un trop grand nombre d’idées
ou de concepts dans un seul et même article;
prévoyez plutôt une série d’articles.
�� Évitez d’écrire des articles de propagande.
�� Évitez d’aborder des questions organisationnelles ne
présentant pas un grand intérêt aux yeux du grand
public – décrivez plutôt votre expérience personnelle.
�� Avant de publier votre article, révisez-le et lisez-le
à voix haute. Si la lecture n’est pas fluide, apportez
les modifications qui s’imposent.
�� Ajoutez des liens et des photos (voir la section
Accès aux photographies: utiliser la Banque
d’images du FIDA).
�� Si possible, intégrez2 des présentations PowerPoint
et des vidéos dans vos articles (voir la section
Créer votre propre vidéo).
Ressources
– www.apprendreabloguer.com
– http://www.slideshare.net/professionweb/
comment-ecrire-pour-un-blog
– www.creerunblog.fr
ContactRoxanna Samii, Chargée du web, des savoirs et de la
communication interne
Courriel: r.samii@ifad.org;
Tél.: +39 06 5459 2375
3���Écrire un article de blog dont on se souviendra
Le FIDA sur Internet
D - 11
2 YouTube, blip.tv et Slideshare sont dotés de codes intégrés. Copiez-les et collez-les dans vos articles.
1Ecrire un article de blog dont on se souviendra
32
Le FIDA sur Internet
Prenez le temps de nous faire part de vos impressions.
Merci de bien vouloir adresser le questionnaire ci-
dessous à Bob Baber, Division de la communication,
commtoolkit@ifad.org.
1. Trouvez-vous les explications fournies dans cette
section faciles à lire et à comprendre?
m� Oui m� Non
2. De quelle manière avez-vous déjà utilisé ou avez-
vous l’intention d’utiliser le contenu de ce chapitre
dans le cadre de votre travail?
3. Sur une échelle allant de 1 à 10 (1 pour inutile,
10 pour extrêmement utile), quelle note attribueriez-
vous à ce chapitre?
m� 1 m� 2 m� 3 m� 4 m� 5
m� 6 m� 7 m� 8 m� 9 m� 10
4. Si la note attribuée en réponse à la question
précédente est égale ou inférieure à 5, merci de
bien vouloir expliquer pourquoi ce chapitre n’est
selon vous pas utile.
5. Étiez-vous à la recherche d’une information
spécifique que vous n’avez pas trouvée dans ce
chapitre? Si tel est le cas, veuillez préciser le type
d’information que nous pourrions intégrer et qui
vous serait utile.
6. Avez-vous utilisé les ressources fournies dans ce
chapitre (liens vers les sites web et autres)?
m� Oui m� Non
7. Si vous avez répondu “oui” à la question
précédente, quelles sont d’après vous les
ressources les plus utiles?
Cliquez pour accéder au sondage interactif
correspondant à la section Le FIDA sur Internet.
Prendre la parole en public
E - 1
Prendre la parole en publicRédiger un discours à prononcer en publicSi vous écrivez un paragraphe alambiqué dans un
texte destiné à des lecteurs, ils auront le temps de
réfléchir à sa signification. En revanche si vous lisez ce
même paragraphe à voix haute devant un auditoire, le
public risque fort de ne pas s’y retrouver.
Un auditoire – qu’il soit devant vous ou devant un
poste de radio ou de télévision – ne dispose que d’une
seule occasion pour saisir votre message. Quand
vous écrivez pour un auditoire au lieu d’un public de
lecteurs, tous les points doivent être énoncés d’une
manière très claire. Les textes prononcés doivent
être plus courts et plus simples. Par exemple, un
lecteur peut comprendre la phrase suivante malgré sa
longueur excessive:
“Un groupe de référence – composé de membres
du gouvernement local, régional et national, de
la société civile, du milieu académique et des
agences internationales de développement – a dirigé
l’évaluation en apportant des contributions détaillées
et créatives et en améliorant la qualité du résultat final.”
Pour que ce texte soit compris par un auditoire, il
doit être divisé en plusieurs phrases et agencé d’une
manière plus simple, par exemple:
“Un groupe de référence a été créé pour diriger
l’évaluation. Ses membres appartenaient au
gouvernement local, régional et national, à la
société civile, au milieu académique et aux agences
internationales de développement. Les contributions
détaillées et créatives fournies par le groupe ont
permis d’améliorer la qualité du résultat final.”
1���Assurer une présentation percutante
Pour assurer sa réussite d’une présentation, il faut
qu’elle soit bien planifiée, soigneusement préparée,
répétée et enfin présentée avec éloquence. La
connaissance, l’expérience et le talent, ainsi que la
préparation, sont à la base d’une présentation réussie
– “la faute de préparation est une préparation à la
faute”. Il n’y a rien de pire que de devoir assister à une
présentation ennuyeuse et mal structurée. Pour éviter
les échecs, voici quelques conseils:
Planifiez votre présentation�� Assurez-vous d’avoir compris les exigences
du groupe cible ainsi que leur niveau de
connaissance.
�� Sachez exactement de quoi vous allez parler.
Allez-vous convaincre des bailleurs de fonds de
financer un projet? Faire un rapport des activités
du FIDA devant les partenaires et les agences
gouvernementales? Chaque sujet exige un style et
un contenu différents. Concentrez-vous sur ce qui
peut convaincre votre auditoire.
�� Soyez aussi préparé que possible sur le sujet de
votre présentation.
�� Assurez-vous que votre présentation transmet
des messages
accrocheurs, mais
n’en faites pas trop.
Les présentations
efficaces et captivantes
contiennent un
nombre limité de
messages-clés.
�� Utilisez une
terminologie adaptée à l’auditoire. Expliquez les
idées complexes et, au besoin, ponctuez vos
propos d’anecdotes.
�� Lorsque vous rédigez votre texte:
– utilisez des tournures de phrase simples.
Sujet-verbe-complément: c’est la plus claire
des structures, mais ne poussez pas non
plus ce principe à l’extrême au risque de
devenir monotone;
Pour assurer sa réussite, il faut qu’une présentation soit bien planifiée, soigneusement préparée, répétée et enfin livrée avec style.
Assurer une présentation percutante
21
– évitez les sous-titres dans votre texte – vous ne
pourrez pas les lire à voix haute. Assurez-vous
que le texte est fluide;
– pour signaler l’introduction d’un nouveau sujet
à votre auditoire, insérez une “pause” dans le
texte pour penser à vous arrêter un instant.
Assurez-vous que la première phrase du
nouveau paragraphe présente le nouveau sujet
d’une manière claire;
– évitez de placer trop de qualificatifs devant le
nom; votre auditoire ne s’y retrouverait pas;
– utilisez une transcription phonétique pour ne
pas buter sur les mots difficiles à prononcer.
�� Personnalisez la
présentation pour
que les spectateurs
puissent s’identifier.
Ponctuez votre
discours d’anecdotes,
d’humour, de citations et d’expériences
personnelles. Racontez des histoires – rien n’est
plus captivant que les histoires, et vous pourrez
mieux mesurer le niveau d’attention de l’auditoire.
�� Votre présentation doit prévoir:
– une introduction: c’est le moment où il faut
briser la glace. Attirez l’attention de l’auditoire,
établissez un contact et précisez votre objectif.
Préparez une introduction succincte et si
possible servez-vous d’une anecdote ou
d’une question;
– un développement: c’est le moment où il faut
transmettre vos messages clés selon un ordre
logique, chaque point enchaînant sur le suivant,
en utilisant un langage simple et clair;
– une conclusion: c’est le moment où il
faut répéter votre objectif, synthétiser vos
messages-clés et terminer la présentation sur
une note positive.
�� Respectez votre temps de parole – si vous vous
attardez, le public pourrait s’impatienter.
�� Répétez votre présentation devant un auditoire
ou un miroir – ne répétez pas trop toutefois,
n’apprenez pas votre texte par cœur ou il sonnera
faux et par trop mécanique. Chronométrez-vous
pour être sûr de respecter votre temps de parole.
�� Anticipez les questions que l’on pourrait vous
poser et préparez les réponses.
Établissez le contact avec l’auditoireFaire une présentation s’apparente un peu à jouer
dans une pièce de théâtre. Vous établissez un contact
avec l’auditoire et par la suite vous faites le nécessaire
pour qu’il ne “décroche” pas. Voici quelques conseils:
�� Parlez à voix haute, comme si vous vous adressiez
plus particulièrement aux spectateurs assis au
dernier rang. Parlez lentement pour que le son de
votre voix porte.
�� Établissez un contact visuel avec plusieurs
personnes assises à des endroits différents. Cela
aidera l’auditoire à se sentir impliqué.
�� Au cours de la présentation, expliquez les termes
inhabituels et les définitions.
�� Ajoutez une touche d’humour chaque fois que le
sujet s’y prête. Maintenez l’intérêt du public tout au
long de la présentation.
�� Faites des pauses. Laissez du temps à l’auditoire
pour réfléchir. Ne vous précipitez pas.
�� Exprimez votre enthousiasme à l’égard du sujet et
insufflez de l’énergie dans vos propos.
�� Si l’on vous pose une question, avancez vers la
personne qui l’a posée. Répétez la question et, le
cas échéant, reformulez-la pour l’auditoire.
�� Préparez des copies de votre présentation que
vous distribuerez à la fin. Si vous les distribuez
avant de commencer, l’auditoire commencera à les
lire et ne vous écoutera pas. Informez l’auditoire à
l’avance que vous avez préparé des copies pour
leur éviter d’avoir à prendre des notes pendant que
vous parlez.
Une présentation sans aléa�� Assurez-vous que la disposition des chaises
dans la salle et que les équipements (tableau
blanc, tableau noir, éclairage, écran de projection,
système de sonorisation) sont appropriés. Si
vous utilisez des supports audiovisuels, testez les
équipements à l’avance pour vous assurer que tout
fonctionne bien.
�� Posez votre montre sur le pupitre pour pouvoir jeter
un coup d’œil à l’heure.
�� Parlez lentement et à voix haute en articulant bien.
Prenez un air confiant et parlez avec assurance.
Évitez de parler sur un ton monocorde, au besoin
adoptez un ton plus dramatique si la situation
le justifie.
N’oubliez pas que vous vous adressez à un auditoire, pas à un écran ni à votre script.
Prendre la parole en public
E - 2
Assurer une présentation percutante
21
�� Si vous commettez une erreur, corrigez-vous et
continuez. Évitez de vous excuser.
�� Exprimez les émotions et les sentiments les plus
adaptés au sujet abordé.
�� Le langage corporel est important. Évitez de vous
asseoir ou de rester toujours au même endroit,
la tête baissée. De temps à autre, avancez vers
l’auditoire. Si vous utilisez des diapositives,
déplacez-vous de part et d’autre de l’écran.
�� Ne lisez pas votre discours. Un coup d’œil à vos
notes devrait suffire. Regardez l’auditoire aussi
longtemps que possible.
�� Évitez les tics de langage agaçants, comme
l’usage répété de “bon”, “c’est-à-dire” ou encore
“bien évidemment”.
�� Si vous devez omettre des parties de votre
discours, évitez de le dire à l’auditoire.
�� Sachez vous arrêter. Quittez votre auditoire
sur une impression positive et un sentiment
d’accomplissement. Remerciez l’auditoire.
�� Ne partez pas tout de suite après votre
présentation. Quelqu’un pourrait souhaiter discuter
avec vous.
�� Après votre discours, procédez à une
autoévaluation (voir Annexe IV, Méthodologie de
révision a posteriori).
Prenez note des points positifs et des aspects qui
pourraient être améliorés.
Supports visuels et présentations PowerPointAvant d’avoir recours au PowerPoint ou à d’autres
types de supports visuels, rappelez-vous que:
�� vous êtes le meilleur moyen de transmission de
votre message;
�� le PowerPoint est plus adapté aux sujets qui
requièrent une présentation visuelle plutôt qu’orale
et peut se révéler utile si vous avez des images
à montrer;
�� si vous parlez pendant que l’auditoire lit le texte
d’une diapositive, l’attention du public sera
partagée entre l’écoute et la lecture, ce qui
l’empêchera d’assimiler votre message oral et écrit.
Si vous décidez d’utiliser un PowerPoint:
�� Servez-vous-en uniquement en tant que support
pour votre présentation. Si vous souhaitez donner
à l’auditoire une copie écrite des principaux points
abordés, rassemblez-
les dans un simple
document que vous
distribuerez à l’issue de
la présentation.
�� Utilisez le modèle PowerPoint du FIDA, qui
vise à établir une image visuelle cohérente de
toute l’organisation.
ContactMark Forrest, Responsable de la conception graphique
Division de la communication
Courriel: m.forrest@ifad.org; gds@ifad.org
Tél: +39 06 5459 2216
Avec PowerPoint ou sans PowerPoint? Telle est la question!
Prendre la parole en public
E - 3
Assurer une présentation percutante
21
�� Insérez une diapo vide après chaque diapo
explicative. Montrez la diapo vide quand vous aurez
terminé de présenter la diapo précédente pour que
l’auditoire se concentre à nouveau sur vous. Vous
avez également la possibilité de presser la touche
“b” pour que les images
disparaissent de l’écran une
fois que vous aurez terminé la
présentation de la diapositive.
De cette façon, l’auditoire
n’est pas distrait par la diapo suivante alors que
vous parlez encore de la précédente.
�� Parlez en regardant la diapo (mais évitez de lire la
légende) pendant que vous la montrez à l’auditoire.
�� Réduisez le texte au minimum: utilisez des photos,
des cartes ou de simples graphiques, comme des
courbes ou des histogrammes – et assurez-vous
qu’ils sont lisibles.
�� Utilisez un nombre maximum de sept à dix diapos.
Consacrez environ 90 secondes à présenter
chacune d’entre elles. Faites en sorte qu’à chaque
diapo corresponde un maximum de cinq lignes
de texte et que chaque ligne comporte dix mots
tout au plus.
�� Utilisez des mots-clés et des formules dans vos
diapos, évitez les phrases complètes. Limitez la
ponctuation et n’utilisez pas les lettres majuscules.
�� Évitez de remplir vos diapos d’équations et de
formules mathématiques.
�� Utilisez une police de grande taille pour le texte
– de 24 à 30 points.
�� Associez des images à votre texte.
�� Veillez à ce que l’enchaînement des diapositives
soit logique et facile à suivre. Insérez le titre dans
la partie supérieure de la diapo. Relisez votre texte
pour éliminer les fautes d’orthographe.
�� Évitez d’utiliser des polices fantaisie ainsi qu’un
trop grand nombre d’animations, de clips audio, de
transitions et d’éléments qui pourraient détourner
l’attention. Faites simple.
�� Utilisez les couleurs pour souligner vos propos,
mais sans exagérer. Utilisez des couleurs différentes
pour le texte et pour le fond. Le plus judicieux est
d’utiliser un texte foncé sur un fond clair.
�� Ménagez une grande marge de tous les côtés
et prévoyez une marge supplémentaire en bas
de la page. Mettez les informations importantes
dans la partie haute. Bien souvent les têtes des
participants empêchent ceux qui sont assis aux
derniers rangs de voir le bas de la page.
�� Si vous devez utiliser plusieurs fois la même
diapositive, copiez-la et insérez-la au bon endroit
– ne revenez pas en arrière.
�� Assurez-vous que votre présentation peut être
téléchargée sur n’importe quel ordinateur, et
copiez-la sur une clé USB.
Ressources
– www.les-ernest.fr: des conférences de 15 minutes,
transdisciplinaires.
– www.daniellafreniere.com/presentation/
– www.mediacoaching.com/fr/formation-prise-de-
parole?gclid=CL6U27-v8rcCFaTItAodzXcAqg
– www.journaldunet.com/management/efficacite-
personnelle/selection/10-erreurs-dans-ses-
presentations/10-erreurs-a-ne-pas-commettre-
dans-ses-presentations.shtml
ContactRoxanna Samii, Chargée du web, des savoirs
et de la communication interne
Courriel: r.samii@ifad.org;
Tél.: +39 06 5459 2375
Rendez vos réunions participatives et amusantes.
Prendre la parole en public
E - 4
Assurer une présentation percutante
21
2���Faciliter une réunion
Les éléments de baseLa “facilitation” est un ensemble de fonctions
dynamiques visant à aider un groupe à partager
des idées, des opinions, des expériences et des
compétences en vue d’atteindre un objectif commun.
Le “facilitateur” doit veiller à ce que le groupe soit uni
et travaille d’une manière constructive et coopérative
et qu’il parvienne à développer ses propres réponses,
décisions ou résultats.
Le facilitateur aide le groupe à:
– prendre des décisions;
– partager les informations;
– planifier le travail;
– apprendre les uns des autres;
– résoudre les problèmes.
La réussite d’un événement est étroitement liée
aux capacités du facilitateur et à son degré de
préparation pour l’événement. Les bons facilitateurs
se concentrent sur trois aspects: les résultats, le
relationnel et le processus.
Il existe d’innombrables façons de faciliter un
événement, mais toutes reposent sur une série de
tâches de base:
Faites en sorte que tout le monde se sente à
Apprenez à connaître les membres du groupe.
– Adoptez un langage corporel ouvert.
– Établissez un contact individuel avec les personnes
et remerciez-les de leurs contributions.
Encouragez la participation
– Posez des questions ouvertes.
– Stimulez la participation des membres les plus
silencieux sans qu’ils se sentent mis sur la sellette.
– Utilisez des supports visuels.
– Consultez le groupe.
– Divisez le groupe en petits sous-groupes.
Sachez prévenir et gérer les conflits
– Planifiez des activités qui renforcent la cohésion
du groupe.
– Établissez des règles de base.
– Recherchez l’accord.
– Acceptez les désaccords le cas échéant
– respectez toutes les opinions.
Écoutez et observez
– Écoutez activement.
– Analysez la salle: essayez de capter les rires
nerveux, les éclats de voix, les silences.
– Évitez de faire des suppositions.
– Vérifiez que le groupe a compris votre message.
– Reformulez et synthétisez les réponses des
participants.
– Prenez des notes.
Guidez le groupe
– Désignez un chronométreur.
– Respectez le programme et les objectifs, mais
sachez vous en écarter au besoin.
– Remettez en cause les présupposés
des participants.
– Encouragez-les à ne pas s’arrêter à la première
solution; développez une tension créative.
– Encouragez la prise d’initiative, demandez au
groupe de prévoir un plan B puis un plan C.
– Demandez-leur d’envisager des solutions à court
terme et à long terme, de fixer des échéances et
de définir un plan de continuité.
– Conservez les concepts qui ne correspondent pas
au contexte actuel.
Assurez-vous que le groupe prend des décisions
de qualité
– Rappelez au groupe les délais impartis pour
prendre les décisions.
– Révisez les critères et les informations à l’appui
de la prise de décision.
– Révisez le processus décisionnel.
– Sondez le groupe avant qu’il prenne des
décisions importantes.
– Analysez la décision au sein du groupe.
Assurez-vous que le groupe s’engage à agir
– Vérifiez les objectifs fixés pour chaque point du
programme.
– Enregistrez les décisions.
– Développez un plan d’action.
– Assurez-vous que le chef du groupe assure le suivi.
Après l’événement, prenez le temps de procéder à une
révision a posteriori (voir Annexe IV). Cela vous aidera
à identifier les démarches gagnantes et celles qu’il
faudra en revanche modifier la fois suivante.
Prendre la parole en public
E - 5
Faciliter une réunion
1 2
Briser la glace et redonner de l’énergieLes moyens qui servent à briser la glace et à redonner
de l’énergie au groupe sont des techniques utilisées
pour encourager les participants à échanger. Les
“brise-glace” leur permettent de s’échauffer un peu au
début de l’atelier et d’apprendre à se connaître. Les
“boosters d’énergie” sont importants pour maintenir
l’attention en éveil. Utilisez-les après le déjeuner et/ou
après une présentation ennuyeuse.
Badges
Les badges permettent aux participants de dresser
en trois mots leur profil professionnel ou personnel.
Ils écrivent ces mots sur une feuille de papier qu’ils
épinglent à leurs vêtements. Chaque membre passe
environ dix minutes à discuter avec les autres autour de
leurs badges respectifs, en formant des petits groupes
composés de tous ceux qui ont des badges similaires.
Qui suis-je?
Ce “brise-glace” sert à pousser les participants à
échanger. Écrivez 30 noms de personnages célèbres
sur autant de post-it et collez-en un sur le front de
chacun des participants – sans que ces derniers
puissent les lire. Ensuite, les participants se poseront
tour à tour des questions appelant une réponse en
“oui” ou “non” pour essayer de découvrir leur identité.
Racontez un fait personnel
Chaque participant se lève et raconte un fait personnel.
Spectrogramme humain
Le spectrogramme humain peut être utilisé en tant
que “brise-glace”, “booster d’énergie” ou mécanisme
d’évaluation. Collez des rubans adhésifs colorés par
terre, dans un espace ouvert. Écrivez “totalement
d’accord” d’un côté et “en désaccord total” de l’autre.
Ensuite, lisez une série d’affirmations à voix haute et
demandez aux participants de se positionner le long
du ruban – le “spectrogramme” – selon leur opinion
à l’égard de l’affirmation. Les participants doivent
se placer près des extrémités si leur opinion est
inébranlable et plus près du milieu si leur réaction est
moins tranchée.
Le facilitateur demande aux participants d’expliquer
leur choix avec enthousiasme, et ceux qui
écoutent sont invités à changer de place le long
du spectrogramme si les points abordés les font
changer d’avis. Cette activité est plus amusante si les
affirmations sont sujettes à controverse ou extrêmes,
ou bien plutôt vagues et ambiguës, ce qui encourage
les participants à interpréter les propos à leur façon.
Les résultats stimulent souvent le dialogue entre
les participants et offrent une bonne “cartographie”
des sujets et des opinions qu’ils souhaitent creuser
et discuter.
État d’esprit
Cette méthode rapide d’évaluation/de retour sur
expérience peut être utilisée à l’issue d’une formation
ou d’un atelier.
Demandez aux participants d’illustrer leur état d’esprit
en complétant une ou plusieurs des phrases suivantes:
– Je suis choqué…
– Je suis étonné…
– Je suis légèrement surpris…
– Je suis déçu…
– Je trouve déprimant que…
– Entendre que… m’ennuie au plus haut point.
– Je suis ravi que…
Ressources
Méthodes de facilitation: http//wiki.ifad.org/wiki/
Category:KM/KS_method
ContactRoxanna Samii, Chargée du web, des savoirs
et de la communication interne
Courriel: r.samii@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2375
Prendre la parole en public
E - 62Faciliter une réunion
1
Prendre la parole en public
Prenez le temps de nous faire part de vos impressions.
Merci de bien vouloir adresser le questionnaire ci-
dessous à Bob Baber, Division de la communication,
commtoolkit@ifad.org.
1. Trouvez-vous les explications fournies dans cette
section faciles à lire et à comprendre?
m� Oui m� Non
2. De quelle manière avez-vous déjà utilisé ou avez-
vous l’intention d’utiliser le contenu de ce chapitre
dans le cadre de votre travail?
3. Sur une échelle allant de 1 à 10 (1 pour inutile,
10 pour extrêmement utile), quelle note attribueriez-
vous à ce chapitre?
m� 1 m� 2 m� 3 m� 4 m� 5
m� 6 m� 7 m� 8 m� 9 m� 10
4. Si la note attribuée en réponse à la question
précédente est égale ou inférieure à 5, merci de
bien vouloir expliquer pourquoi ce chapitre n’est
selon vous pas utile.
5. Étiez-vous à la recherche d’une information
spécifique que vous n’avez pas trouvée dans ce
chapitre? Si tel est le cas, veuillez préciser le type
d’information que nous pourrions intégrer et qui
vous serait utile.
6. Avez-vous utilisé les ressources fournies dans ce
chapitre (liens vers les sites web et autres)?
m� Oui m� Non
7. Si vous avez répondu “oui” à la question
précédente, quelles sont d’après vous les
ressources les plus utiles?
Cliquez pour accéder au sondage interactif
correspondant à la section Prendre la parole en public.
Travailler ensemble
F - 1
Tenir tout le monde informéUne bonne communication interne permet aux employés
de bien travailler et de collaborer à la réalisation
des objectifs de l’organisation. La communication
interne facilite le flux d’informations à l’intérieur de
l’organisation et crée une ambiance coopérative.
Cela facilite le partage d’informations dans le lieu de
travail en le rendant plus efficace, cela encourage les
synergies et permet d’éviter les doubles emplois.
La communication interne est essentielle dans notre
travail, et c’est particulièrement vrai maintenant que les
membres du personnel sont de plus en plus souvent
disséminés dans nos bureaux à l’étranger. Mais
grâce à la technologie, la distance physique ne pose
plus aucun problème en termes de communication.
L’intranet, le courrier électronique, Yammer et Skype
constituent à la fois un outil formel de communication
d’informations officielles et un outil que les agents du
FIDA peuvent utiliser d’une manière plus informelle
pour échanger leurs idées.
Le FIDA s’emploie à faciliter une bonne communication
interne en vue de:
– créer un sentiment d’appartenance;
– renforcer l’engagement et la compréhension de
ses agents;
– faciliter l’échange autour des leçons apprises et
des savoirs;
– aider les individus à prendre des décisions en toute
connaissance de cause;
– mener une action de sensibilisation à la vision du
FIDA, à ses priorités et à ses activités et de faciliter
la communication sur ces thèmes.
La communication interne
est un processus à
double sens, qui consiste
à la fois à être à l’écoute
des personnes et à disséminer les informations, qui
implique notamment:
– l’écoute, la compréhension, le questionnement et
la clarification;
– la visibilité et l’honnêteté, y compris lorsqu’il s’agit
de communiquer de mauvaises nouvelles;
– la communication immédiate;
– le partage de retours d’expérience.
La communication interne
peut être verbale (face
à face ou téléphonique)
ou écrite. Quelle que
soit la modalité choisie, l’enjeu est de communiquer
d’une manière efficace, c’est-à-dire de transmettre le
message d’une manière claire, succincte et exhaustive.
Par conséquent, il convient d’éviter toute formule
ambiguë ainsi que l’excès de jargon.
Travailler ensemble
1���Outils et méthodes de communication interne
De nouvelles méthodes de communication efficaces,
transparentes et simples ont été développées, dont:
– Les médias sociaux/outils du Web 2.0: Yammer,
Twitter et les blogs qui permettent aux agents du
siège et des bureaux de pays de rester toujours
en contact. Les blogs peuvent être utilisés pour
échanger les réussites et les savoirs et couvrir les
événements internes et externes. (Voir les sections
Utiliser les médias sociaux et Écrire un article de
blog dont on se souviendra.)
�� La messagerie instantanée: Yammer et Skype
permettent aux collègues de communiquer d’une
manière efficace et de réduire le nombre de
courriers électroniques.
– Yammer est utile si vous avez besoin de recevoir
immédiatement une réponse écrite. Si vous
souhaitez en savoir plus sur la manière d’intégrer
la communauté Yammer du FIDA, veuillez
consulter: http//wiki.ifad.org/wiki/Yammer.
– Skype offre un service de messagerie
instantanée et de visioconférence.
Tenez-vous au courant des activités en cours au siège et sur le terrain.
Partagez vos récits, vos initiatives, vos défis et vos succès.
Outils et méthodes de communication interne
1
– Le FIDA encourage fortement le recours à ces
outils – veillez à inclure vos identifiants Yammer
et Skype dans votre signature électronique.
– Le blog du FIDA (http://ifad-un.blogspot.
com/): cet outil permet aux personnes qui
ne participent pas à un événement de le
suivre et d’échanger avec les participants
et les intervenants. Les photos, les vidéos
ainsi que les présentations PowerPoint et les
commentaires peuvent être partagés en temps
réel. Le blog encourage la transparence, la
responsabilité et l’ouverture.
Comment choisir la meilleure méthode de communication?La communication face à face est à privilégier si
vous devez:
– obtenir des réactions immédiates à votre message;
– engager une conversation pour obtenir rapidement
des informations supplémentaires;
– interpréter le langage corporel et les messages
non verbaux; et
– communiquer une information confidentielle
ou délicate.
La communication écrite est à privilégier si:
– vous avez besoin de garder une trace des
messages échangés;
– l’information est trop longue ou complexe pour
s’en souvenir;
– le destinataire est tenu de réagir.
Skype et Yammer permettent de combler l’écart entre
communication face à face et communication par
écrit. Vous pouvez utiliser Skype si vous avez besoin
de communiquer face à face et Yammer si vous optez
pour une communication écrite.
Avantages et inconvénients des divers outils de communication
�� Courrier électronique. C’est l’outil qui permet de
communiquer en toute simplicité, surtout si vous
devez conserver les informations. C’est également
un moyen facile de transmettre des documents
électroniques. Le courrier électronique est plus
discret qu’un appel téléphonique ou qu’une réunion.
�� Mais le courrier électronique est impersonnel, et
l’excès de courriels pénalise la productivité. Évitez
d’envoyer des courriers électroniques pour la
moindre chose et de mettre tous les destinataires
du groupe en copie. Voir Conseils pour rédiger un
courriel (Annexe V).
�� Téléphone. C’est l’outil qui permet les contacts à
distance. Les appels téléphoniques sont indiqués
lorsque les informations doivent être transmises
rapidement et qu’elles demandent une réponse
immédiate. Le téléphone est également tout
indiqué – plus que la communication écrite (mais
moins qu’un entretien en tête à tête) – pour traiter
des questions confidentielles ou délicates.
Mais un appel téléphonique ne laisse pas de
trace et peut être importun. En outre, s’agissant
d’une communication verbale, certains points
peuvent être oubliés ou mal interprétés. Pour
éviter ces inconvénients, répétez l’information à
la fin de la conversation. Si le facteur temps est
important – la conversation aborde des sujets
qui demandent une action –, envoyez un courrier
électronique de suivi.
�� Réunion. Les réunions de groupe sont efficaces
pour le brainstorming, l’échange d’idées
créatives, le travail d’équipe visuel ou pour faire
office de caisse de résonance dans le cadre
de l’évaluation d’une idée. Si elles se tiennent à
intervalles raisonnables, les réunions du personnel
contribuent à remonter le moral et à renforcer
l’esprit de collaboration. Des réunions individuelles
ou en petits comités se prêtent à la communication
d’informations délicates, car elles permettent
d’évaluer les réactions.
Mais l’excès de réunions – la réunionite… – peut
compromettre la productivité. Les réunions trop
longues épuisent les membres du personnel – les
réunions doivent donc suivre un ordre du jour et
être aussi courtes que possible.
Conseils pour la communication écrite�� Soyez synthétique et utilisez un langage simple
(Voir Directives pour un langage simple
http://intranet.ifad.org/divisions/ead/ec/
plainlanguage/guidelines.pdf et Le guide de
rédaction du FIDA https://xdesk.ifad.org/sites/lsx/
IFAD%20manuals/English%20Manual/English%20
Reference%20Manual.aspx).
Travailler ensemble
F - 2
Outils et méthodes de communication interne
1
�� Évitez le jargon, les acronymes et les termes
techniques qui pourraient s’avérer indéchiffrables
ou ambigus pour les destinataires.
�� Utilisez un langage neutre – n’oubliez pas que
les destinataires ne peuvent pas bénéficier des
aides visuelles et auditives leur permettant de
contextualiser vos propos. Veillez à éviter toute
expression qui pourrait s’avérer blessante ou être
mal interprétée.
�� Écrivez dans un style accessible mais évitez
d’adopter un ton trop amical ou désinvolte – vous
ne savez pas qui pourrait vous lire.
�� Évitez de critiquer des personnes ou de dire des
choses que vous ne voudriez pas voir répétées ou
partagées – souvenez-vous que la communication
écrite est permanente.
Outils internes�� Flux de messages en temps réel (IFADNews):
le principal outil de communication des
informations organisationnelles, régionales et
départementales. Pour tout renseignement
concernant le protocole d’enregistrement, veuillez
contacter webteam@ifad.org au moins 24 heures
à l’avance.
�� Intranet: accessible depuis le siège et les bureaux
de pays. L’intranet constitue un répertoire central et
donne accès, entre autres:
– aux stratégies opérationnelles et
administratives, aux manuels et aux directives;
– aux liens vers les applications et les documents
de l’institution disponibles sur le web;
– aux annonces d’événements;
– au blog du FIDA;
– aux agendas des directeurs;
– aux plannings de voyages de la direction et aux
fonctionnaires responsables.
Pour créer un sous-site intranet ou une présence pour
votre division/unité de travail, veuillez contacter le
service du web, des savoirs et de la communication
interne: webteam@ifad.org.
Les divisions et les utilisateurs sont responsables de
la gestion de leurs sections respectives sur l’intranet.
Les auteurs des documents affichés sur l’intranet
sont tenus de supprimer les informations obsolètes.
Toute demande concernant l’affichage sur l’intranet
ou la mise à jour des informations doit être adressée à
webteam@ifad.org.
�� Les communications organisationnelles internes,
comme les bulletins du Président et les circulaires
d’information, doivent être adressées à la Division
de la communication pour obtenir une autorisation
de publication.
�� Séances d’information: le service propose des
séances d’information régulières sur les outils et
les méthodes de communication interne. Si vous
souhaitez en savoir plus, veuillez vous adresser au
contact ci-dessous.
Contact Roxanna Samii, Chargée du web, des savoirs et de la
communication interne
Courriel: r.samii@ifad.org
Tél. : +39 06 5459 2375
Travailler ensemble
F - 3
Outils et méthodes de communication interne
1
Travailler ensemble
Prenez le temps de nous faire part de vos impressions.
Merci de bien vouloir adresser le questionnaire ci-
dessous à Bob Baber, Division de la communication,
commtoolkit@ifad.org.
1. Trouvez-vous les explications fournies dans cette
section faciles à lire et à comprendre?
m� Oui m� Non
2. De quelle manière avez-vous déjà utilisé ou avez-
vous l’intention d’utiliser le contenu de ce chapitre
dans le cadre de votre travail?
3. Sur une échelle allant de 1 à 10 (1 pour inutile,
10 pour extrêmement utile), quelle note attribueriez-
vous à ce chapitre?
m� 1 m� 2 m� 3 m� 4 m� 5
m� 6 m� 7 m� 8 m� 9 m� 10
4. Si la note attribuée en réponse à la question
précédente est égale ou inférieure à 5, merci de
bien vouloir expliquer pourquoi ce chapitre n’est
selon vous pas utile.
5. Étiez-vous à la recherche d’une information
spécifique que vous n’avez pas trouvée dans ce
chapitre? Si tel est le cas, veuillez préciser le type
d’information que nous pourrions intégrer et qui
vous serait utile.
6. Avez-vous utilisé les ressources fournies dans ce
chapitre (liens vers les sites web et autres)?
m� Oui m� Non
7. Si vous avez répondu “oui” à la question
précédente, quelles sont d’après vous les
ressources les plus utiles?
Cliquez pour accéder au sondage interactif
correspondant à la section Travailler ensemble.
Annexes
Annexes ��Annexe I
Modèle pour communiqué de presse standard
�� [Titre] – Soyez bref, soyez accrocheur, soyez
précis. Ce modèle devrait résumer le thème
principal de l’histoire. Utilisez des verbes d’action
qui ne répètent pas la formulation du paragraphe
principal.
�� [Sous-titre, le cas échéant]
�� [Ville, date] – Le premier paragraphe doit résumer
l’histoire et captiver l’attention du lecteur; il devrait
d’entrée de jeu mentionner le nom du FIDA. Voir
un exemple à l’adresse: www.ifad.org/media/
press/2011/65.htm.�� Le deuxième paragraphe doit apporter des
détails nécessaires: quand, où, comment, qui?
Voir exemple à l’adresse: www.ifad.org/media/
press/2011/65.htm.
�� Le troisième paragraphe doit présenter des détails
supplémentaires et des faits à l’appui ainsi que des
statistiques: (voir lien ci-dessus).
�� Le quatrième paragraphe doit comporter une
citation extraite des discours du Président ou d’un
autre haut fonctionnaire. Les citations doivent être
isolées – et non intégrées dans un paragraphe – et
comprendre le nom et le titre du fonctionnaire cité,
sans utiliser de titres honorifiques tels que “M.,”
“Mme” ou “Dr” (voir lien ci-dessus).
�� Les autres paragraphes doivent présenter un plus
grand nombre d’informations à l’appui, y compris
d’autres informations sur la genèse du programme.
�� [texte standard du FIDA]
�� Pour tout complément d’information, veuillez
contacter [Contact, nom, titre, Tél./courriel]
�� ###
Les signes “dièse” indiquent la fin du document.
G - 1
Informations supplémentaires à intégrer le cas échéant
(tout ceci peut être conçu ad hoc pour satisfaire des
demandes spécifiques):
�� Médias sociaux: le FIDA encourage les
participants et les journalistes à utiliser les réseaux
sociaux et à faire leurs reportages en direct à partir
du lieu de l’événement. Inscrivez-vous à IFADNews
sur Twitter (http://www.twitter.com/ifadnews) et sur
notre page Facebook (http://www.facebook.com/
pages/ifad/107399332627995?ref=ts). Quand vous
envoyez un tweet, utilisez les hashtags suivants:
– #agriculture, #agchat, #ifad
– Quand vous citez le Président du FIDA, utilisez
@knwanze.
– Quand vous citez d’autres fonctionnaires du
FIDA, utilisez #ifad et le nom de famille de la
personne.
�� Pour les questions sur les réseaux des médias
sociaux du FIDA, contactez Roxanna Samii,
r.samii@ifad.org; Tél.: +39 06 5459 2375.
�� Vidéos. Pour les images vidéo et les packages,
contactez James Heer, j.heer@ifad.org;
Tél.: +39 06 5459 2550.
�� Images. Pour les images des activités du FIDA,
veuillez consulter la banque d’images du FIDA
(http://photos.ifad.org). Pour toute question, veuillez
contacter Susan Beccio, s.beccio@ifad.org. Pour
un complément d’information sur les activités du
FIDA, veuillez consulter le site www.ifad.org.
Communiqué de presse no: IFAD/xx/2012
(Les communiqués de presse publiés par le
siège social sont numérotés. Les numéros
sont assignés par l’Unité des relations avec
les médias et de la communication extérieure,
ifadnewsroom@ifad.org. Les bureaux de
pays qui publient des communiqués de presse
peuvent, s’ils le désirent, mettre au point un
système de numérotation analogue.)
Annexe I
J Annexe II
Modèle pour les avis aux médias standard
� [Titre] – Soyez brefs et accrocheurs.
� [Sous-titre, le cas échéant]
� [Ville, date] – Décrivez en un court paragraphe
l’événement, son importance et les raisons
de sa tenue.
– Quoi: Titre/description de l’événement.
– Quand: Date et moment de l’événement.
– Où: site de l’événement – adresse.
– Qui: personnalités importantes qui ont participé
à l’événement – noms et titres.
� Donnez, si possible, des détails sur leurs
coordonnées et des informations sur
leur accréditation.
� Donnez, le cas échéant, un complément
d’information sur l’événement.
Informations supplémentaires à intégrer le cas échéant
(tout ceci peut être conçu ad hoc pour satisfaire des
demandes spécifiques):
� Médias sociaux: le FIDA encourage les
participants et les journalistes à utiliser les circuits
des réseaux sociaux et à faire leurs reportages
en direct à partir du lieu de l’événement.
Inscrivez-vous à IFADNews sur Twitter
(http://www.twitter.com/ifadnews) et sur notre
page Facebook (http://www.facebook.com/
pages/ifad/107399332627995?ref=ts). Quand vous
envoyez un tweet, utilisez les hashtags suivants:
– #agriculture, #agchat, #ifad
– Quand vous citez le Président du FIDA,
utilisez @knwanze.
– Quand vous citez d’autres fonctionnaires
du FIDA, utilisez #ifad et le nom de famille
de la personne.
Pour les questions sur les réseaux des médias sociaux
du FIDA, contactez Roxanna Samii, r.samii@ifad.org;
Tél.: +39 06 5459 2375.
� Vidéos. Pour les images vidéo et les packages,
contactez James Heer, j.heer@ifad.org;
Tél.: +39 06 5459 2550.
� Images. Pour les images des activités du FIDA,
veuillez consulter la banque d’images du FIDA
(http://photos.ifad.org).
� Pour toute question, veuillez contacter Susan
Beccio, s.beccio@ifad.org.
– Pour un complément d’information sur les
activités du FIDA, veuillez consulter le site
www.ifad.org.
� [Texte standard du FIDA]
Avis aux médias no: IFAD/xx/2011 (Les alertes
médiatiques publiées par le siège social sont
numérotées. Les numéros sont assignés par l’Unité
des relations avec les médias et la communication
interne, ifadnewsroom@ifad.org. Les bureaux du
pays qui publient des alertes médiatiques peuvent
mettre au point un système de numérotation
analogue s’ils le désirent).
Annexes
G - 2
Annexe II
J Annexe III
Glossaire3 des termes des médias sociauxBlog: un blog est un “journal en ligne” qui est
régulièrement mis à jour avec des entrées qui
apparaissent dans un ordre chronologique inverse.
Les blogs peuvent traiter de n’importe quel sujet. Ils
contiennent généralement des commentaires faits par
d’autres lecteurs, des liens vers d’autres sites, des
photos et des vidéos,
Creative Commons: Creative Commons est une
organisation à but non lucratif, dotée d’un système
d’octroi de licences qui offre aux créateurs la faculté
de gérer simplement leurs droits d’auteur, tout en
précisant les modalités permettant aux autres d’utiliser
leur œuvre.
Crowdsourcing: externalisation ouverte qui se réfère
à l’exploitation des capacités et de l’enthousiasme
de personnes opérant en dehors d’une organisation
et disposées à donner de leur temps pour offrir
des contributions ou des compétences et résoudre
des problèmes.
Embedding: l’intégration est l’acte par lequel un code
est ajouté à un site web de façon à ce qu’une photo
ou une vidéo puisse être affichée tandis qu’elle est
hébergée sur un autre site. Les utilisateurs peuvent
aujourd’hui visionner des vidéos intégrées YouTube ou
bip.tv ou consulter des photos Picasa sur des blogs
plutôt que sur le site d’origine.
Facebook: Facebook est le site de réseautage social
le plus populaire au monde. Les utilisateurs peuvent
créer un profil personnel, ajouter d’autres utilisateurs
comme amis et échanger des messages, notamment la
notification automatique de la mise à jour de leur profil.
Les utilisateurs ont également la possibilité d’adhérer à
des groupes d’utilisateurs ayant des intérêts communs
et à des pages Facebook d’organisations.
Geotagging: le geotagging est le processus qui
consiste à ajouter des métadonnées géo-référencées
à des médias, comme des photos, des vidéos ou
des cartes en ligne. Le geotagging peut aider les
utilisateurs à trouver toute une variété d’informations
relatives aux sites. Par exemple, on peut trouver
des images prises d’un site donné en introduisant
les coordonnés de latitude et de longitude dans un
moteur de recherche d’images approprié.
Hashtag: un hashtag est une convention lancée par la
communauté pour ajouter un contexte supplémentaire
et des métadonnées aux tweets. Comme pour les
tags sur les blogs, vous pouvez ajouter des hashtags
aux messages Twitter en plaçant le symbole “dièse”
(#, hash en anglais) devant un terme. Les utilisateurs
de Twitter utilisent des hashtags pour réunir, organiser
et découvrir des billets (également appelés “posts”) de
blogs pertinents.
Metadata: les métadonnées se réfèrent aux
informations – notamment les titres, les descriptions,
les tags et les légendes – qui décrivent un élément
multimédia comme une vidéo, une photo ou un billet
(également appelé “post”) sur un blog.
Microblogging: le microblogging est l’acte qui
consiste à diffuser de brefs messages à d’autres
abonnés d’un service web. Sur Twitter, les entrées
sont limitées à 140 caractères. Le microblogging est
également connu sous le nom de “micropartage”.
Social media: les médias sociaux sont des
produits vidéo, audio, textes ou multimédia créés
par les utilisateurs, publiés et partagés dans un
environnement social comme un blog, Facebook,
Twitter ou sur des sites hébergeant des photos et
des vidéos. Plus largement, les médias sociaux se
réfèrent à toute technologie en ligne qui permet aux
personnes de publier et de partager des contenus
en ligne et de dialoguer.
Annexes
G - 3
3 Avec l’aimable autorisation de socialbite.org/sharing-center/glossary (visite du 30 décembre 2010)
Annexe III
Social networking: le réseautage social est l’acte qui
consiste à communiquer au sein d’une communauté
en ligne. Un réseau social typique comme Facebook
permet de se créer un profil, d’ajouter des amis, de
communiquer avec d’autres membres et de partager
des contenus personnels.
Tags: les tags sont les mots-clés ajoutés à un billet
de blog, à une photo, à une vidéo afin d’aider les
utilisateurs à trouver des sujets ou des médias
pertinents soit grâce à la navigation sur le site, soit
comme un terme rendant votre entrée plus adaptée
aux moteurs de recherche.
Tweet: un tweet est un message sur Twitter, un
système de messagerie sociale en temps réel.
L’abréviation “RT” signifie “retweet”: les utilisateurs
ajoutent “RT” dans un tweet s’ils font suivre le
message d’un tweet émanant de quelqu’un d’autre.
Twitter: Twitter est un réseau social populaire qui
permet à ses membres d’envoyer des mises à jour
comportant un maximum de 140 caractères. Depuis
quelque temps les gens commencent à utiliser Twitter
de façon intéressante pour signaler de nouvelles
histoires, pour sensibiliser sur leurs activités et pour
bien d’autres choses encore.
Web 2.0: le Web 2.0 se réfère à la deuxième
génération du web, qui permet de partager différents
types de contenus allant du texte aux fichiers photo,
en passant par les fichiers audio et vidéo. Le Web 2.0
a transformé Internet et en a fait une plate-forme
d’expression individuelle, d’éducation et d’activité
de plaidoyer.
YouTube: YouTube est le site d’hébergement vidéo le
plus populaire au monde.
ContactRoxanna Samii, Chargée du Web, des savoirs et
de la communication interne
Division de la communication
Courriel: r.samii@ifad.org
Tél: +39 06 5459 2375
Annexes
G - 4
Annexe III
��Annexe IV
Annexes
Méthodologie de révision a posterioriAu terme d’un événement important comme une
présentation ou un cours de formation, mettre à profit
les leçons apprises alors qu’elles sont bien fraîches
dans votre esprit peut s’avérer être une bonne idée.
Pour ce faire, posez-vous les quatre questions et
répondez-y par écrit:
1. Que devait-il se passer théoriquement? Quels
étaient vos objectifs, vos finalités et vos attentes?
Quels étaient les points inscrits à l’ordre du
jour? À quels résultats et à quelles contributions
s’attendait-on? Chaque discours ou chaque
présentation a, ou devrait avoir, un objectif.
Quelles réactions attendez-vous du public qui
vous a écouté?
2. Que s’est-il réellement passé? Décrivez et notez
ce qui s’est passé sans faire de commentaire ni
porter de jugement. Vous pouvez commencer par
faire une liste des événements dans l’ordre dans
lequel ils se sont déroulés. Vous pouvez également
vous concentrer sur les principaux événements,
thèmes ou questions qui sont survenus. Bien des
choses se passent avant, pendant et après une
présentation qui contribuent à son succès ou à
son échec. Passez en revue le plus de choses
possible. Puis demandez-vous si votre discours a
atteint son but.
3. Quelles sont les raisons qui expliquent que
tout ne s’est pas déroulé comme s’était censé
se dérouler? Le but de cette enquête n’est pas
de désigner un fautif ou de juger de l’effort mis en
œuvre. Son but est d’identifier les points faibles
et les points forts, de proposer des solutions
et d’adopter une série d’actions susceptibles
de remédier aux problèmes ou d’améliorer les
performances futures. Analysez à la fois les
choses qui ont bien fonctionné et celles qui n’ont
pas vraiment bien fonctionné. Avez-vous captivé
l’attention du public avec votre introduction? Le
public a-t-il ri quand vous avez fait de l’humour?
L’aménagement de la salle vous convenait-il?
Avez-vous réussi à répondre aux questions qu’on
vous a posées?
4. Qu’avez-vous appris? Avez-vous fait quelque
chose que vous souhaiteriez faire de nouveau
à l’avenir? Que voulez-vous changer dans votre
comportement?
Ressources
– Introduction aux révisions a posteriori: Introduction
to After Action Reviews
– USAID – Guide technique de la révision a posteriori:
USAID After-Action Review Technical Guidance
– Révision a posteriori http://wiki.ifad.org/wiki/After_
action_review
G - 5
Annexe IV
2
Conseils pour la rédaction de courrielsLes courriels sont un outil utile pour entrer en
contact et communiquer avec les autres. Suivez les
instructions ci-dessous pour les utiliser au mieux:
�� Utilisez le bon outil pour le travail voulu. Avant
de rédiger un message, vérifiez que le courriel
est le meilleur moyen de communication. Évitez
d’envoyer un courriel si une réunion ou un appel
téléphonique peut se révéler plus efficace. Utilisez
d’autres outils comme Outlook Calendar ou Doodle
pour organiser une réunion.
�� Soyez courtois et respectueux. Dans la mesure
où votre destinataire ne peut pas “entendre” le
ton de votre voix dans un courriel, votre message
peut aisément être mal interprété. Accorder une
attention toute particulière à la courtoisie permettra
de réduire le risque de mauvaise interprétation.
�� Ne formulez ni critique ni reproche dans votre
courriel. Si le sujet est sensible ou si vous vous
êtes contrarié, enregistrez un brouillon de votre
premier jet – reprenez-le plus tard et relisez-le
avant de l’envoyer.
�� Ciblez avec attention vos destinataires. Un
courriel doit être approprié et pertinent pour tous
les destinataires.
�� Utilisez les champs “à” et “cc” à bon escient.
Adressez le message à la personne qui doit
prendre l’initiative. La ligne “cc” ne doit contenir
que les adresses des personnes qui doivent être
informées.
�� N’envoyez pas d’informations confidentielles
par courriel. Votre message peut être transféré à
des tiers, et vous n’avez aucun moyen de contrôler
ces transferts.
�� Soyez précis dans l’intitulé de la ligne “Objet”.
La ligne “Objet” doit être aussi riche d’informations
pour le destinataire qu’elle l’est pour vous. Ne la
laissez jamais vierge. Changez l’objet à bon escient
pour rester pertinent – par exemple changez les
lignes “Objet” automatisées, comme “Rank Xerox”,
et remplacez-les par quelque chose de plus
significatif avant de faire suivre les messages.
�� N’utilisez jamais les courriels pour des sujets
urgents. Utilisez la règle des trois heures. Si votre
message exige une réponse dans les trois heures,
utilisez une méthode de communication différente,
comme le téléphone ou la discussion en face à face.
�� Ne vous cachez pas derrière un courriel.
Pour transmettre un message sensible, utilisez le
téléphone ou rencontrez la personne concernée.
�� Envoyez des fichiers joints auxquels vos
destinataires peuvent avoir accès.
– Si vous envoyez un document qui doit être
révisé en interne, envoyez un lien vers ce
document sur le xdesk du FIDA et assurez-
vous que votre destinataire dispose des droits
d’accès nécessaires.
– Si vous envoyez un document en dehors du
FIDA, n’oubliez pas que votre destinataire peut
avoir une connexion internet lente et rencontrer
des difficultés à ouvrir un fichier joint qui serait
trop lourd.
Instructions pour répondre à un courriel et le faire suivre
�� Utilisez “Répondre à tous” avec modération.
Évitez d’utiliser “Répondre à tous” sauf si tous les
destinataires ont effectivement besoin de recevoir
l’information. Supprimez les destinataires des
lignes “à” et “cc” qui ne seraient pas concernés par
votre réponse.
�� Appliquez la règle des trois réponses. Si un
message a fait des allers et retours dans trois
courriels ou plus, et que la question n’est toujours
pas résolue, utilisez une autre méthode de
communication, comme une réunion face à face.
�� N’envoyez pas de réponses constituées d’un
seul mot. Évitez de répondre juste pour dire
“merci” ou “OK”; si vous voulez confirmer que
vous avez reçu un message, envoyez une réponse
uniquement à l’expéditeur. Dans les courriels les
informations fondamentales doivent être fournies
au destinataire au début de votre réponse.
Par exemple, indiquez où vous vous trouvez
géographiquement parlant (et le fuseau horaire
correspondant) si vous n’êtes pas au siège.
�� Soyez attentif quand vous faites suivre. Faites
suivre vos messages uniquement quand le
destinataire a besoin d’être mis au courant ou de
recevoir les informations.
��Annexe V
Annexes
G - 6
Annexe V
��Annexe VI
Annexes
L’annuaire “Who’s Who” de la communication au FIDALe travail de la Division de la communication couvre
un large éventail de communications internes et
externes, y compris la planification et la coordination
des événements: relations avec les médias, rédaction
et publication, conception graphique et photographie;
production radio, télévision et vidéo; web et médias
électroniques; distribution et gestion de l’information et
des savoirs.
Cassandra Waldon, Directrice de la Division
de la communication
Courriel: c.waldon@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2659
Bob Baber, Assistant administratif et coordinateur de
la Boîte à outils au service de la communication
Courriel: b.baber@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2023
�� L’Unité des relations avec les médias et de la
communication externe assiste et conseille sur
le meilleur usage des opportunités qu’offrent les
médias. L’unité offre également son aide pour
préparer le matériel de presse, dispense des
conseils sur comment traiter les requêtes des
médias et les reporters difficiles, ainsi que sur la
formation personnelle en matière de médias.
Courriel: ifadnewsroom@ifad.org
Farhana Haque Rahman, Chef du Service
des relations avec les médias et de la
communication extérieure
Division de la communication
Courriel: f.haquerahman@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2485
Katie Taft, Chargée de communication – Relations
avec les médias et communication extérieure
Courriel: k.taft@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2396
David Paqui, Chargé de communication –
Manifestations
Courriel: d.paqui@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2213
Jessica Thomas, Assistante de communication
Courriel: j.thomas@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2215
�� L’Unité de la rédaction et des publications fait
des recherches, rédige et coordonne la production
d’une grande variété de produits imprimés,
parlés et web qui visent à sensibiliser au niveau
mondial sur la pauvreté rurale et à promouvoir une
compréhension informée des activités du FIDA.
Courriel: wpu@ifad.org
Bruce Murphy, Responsable des contenus
rédactionnels et publications
Courriel: b.murphy@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2693
Hazel Bedford, Responsable de la communication
– Rédacteur
Courriel: h.bedford@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2672
Karen Zagor, Responsable de la communication –
Rédacteur
Courriel: k.zagor@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2761
Courriel: k.zagor@ifad.org
Tel: +39 06 5459 2761
G - 7
Annexe VI
�� L’unité du Service de la conception graphique
fournit une assistance en communication
graphique à toutes les divisions et à tous les
bureaux de pays du FIDA. Cette unité développe
et conçoit le matériel de communication graphique
pour l’impression, la presse, la télévision, le web,
les produits multimédias et les manifestations.
Courriel: gds@ifad.org
Mark Forrest, Responsable du Service de la
conception graphique
Courriel: m.forrest@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2216
Birgit Plockinger, Chargée de la conception
graphique
Courriel: b.plockinger@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2529
Susan Beccio, Éditrice photo
Courriel: s.beccio@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2479
Nancy Sadek, Assistante de communication
Courriel: n.sadek@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2606
Le Service de l’audiovisuel recherche et produit
une variété de produits pour la télévision, la radio et
les multimédias qui sensibilisent le public au niveau
mondial sur la pauvreté rurale. L’unité garantit la
qualité de tous les produits médiatiques visuels
qui portent le logo du FIDA et offre un service de
consultation sur la production vidéo à d’autres
personnes de l’institution.
Courriel: video@ifad.org
James Heer, Chef du Service de l’audiovisuel
Courriel: j.heer@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2550
Joanne Levitan, Spécialiste de la radiodiffusion
Courriel: j.levitan@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2509
Enza Falco, Assistante de communication
Courriel: e.falco@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2033
�� L’Unité du web, du savoir et de la communication
interne recherche et produit toute une variété
de communications internes et des supports
d’information basés sur le web. L’Unité gère le
contenu du site web du FIDA et coordonne les
activités des médias sociaux de l’organisation.
Roxanna Samii, Chargée du web, des savoirs
et de la communication interne
Courriel: r.samii@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2375
Timothy Ledwith, Auteur web et responsable
de la communication interne
Courriel: t.ledwith@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2356
Beate Stalsett, Administrateur adjoint – Web
et communications internes
Courriel: b.stalsett@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2487
Daniela Cuneo, Assistante de communication,
Communications internes et médias sociaux
Courriel: d.cuneo@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2453
Christian Assogba, Assistant de recherche
et de communication
Courriel: c.assogba@ifad.org
Tél.: +39 06 5459 2749
Annexes
G - 8
Annexe VI
Annexes
Prenez le temps de nous faire part de vos impressions.
Merci de bien vouloir adresser le questionnaire ci-
dessous à Bob Baber, Division de la communication,
commtoolkit@ifad.org.
1. Trouvez-vous les explications fournies dans cette
section faciles à lire et à comprendre?
m� Oui m� Non
2. De quelle manière avez-vous déjà utilisé ou avez-
vous l’intention d’utiliser le contenu de ce chapitre
dans le cadre de votre travail?
3. Sur une échelle allant de 1 à 10 (1 pour inutile,
10 pour extrêmement utile), quelle note attribueriez-
vous à ce chapitre?
m� 1 m� 2 m� 3 m� 4 m� 5
m� 6 m� 7 m� 8 m� 9 m� 10
4. Si la note attribuée en réponse à la question
précédente est égale ou inférieure à 5, merci de
bien vouloir expliquer pourquoi ce chapitre n’est
selon vous pas utile.
5. Étiez-vous à la recherche d’une information
spécifique que vous n’avez pas trouvée dans ce
chapitre? Si tel est le cas, veuillez préciser le type
d’information que nous pourrions intégrer et qui
vous serait utile.
6. Avez-vous utilisé les ressources fournies dans ce
chapitre (liens vers les sites web et autres)?
m� Oui m� Non
7. Si vous avez répondu “oui” à la question
précédente, quelles sont d’après vous les
ressources les plus utiles?
Cliquez pour accéder au sondage interactif
correspondant à la section Annexes.
para las comunicaciones del FIDA
Dar a la población ruralpobre la oportunidadde salir de la pobreza
Fonds international de développement agricole
Via Paolo di Dono, 44 - 00142 Rome, Italie
Tél: +39 06 54591 - Télécopie: +39 06 5043463
Courriel: ifad@ifad.org
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