Le web 2.0 pour les bibliothèques

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Support du stage de l'URFIST de Rennes, animé par Marie-Laure Malingre en juin 2010.

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Le web 2.0 pour les bibliothèques

Juin 2010Marie-Laure MalingreURFIST Rennes

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PLAN

• 1. Introduction : définitions et caractéristiques du Web 2.0

• 2. Repères et ressources

• 3. Le web 2.0 en bibliothèque, pourquoi faire ?

• 4. Les blogs / Les fils RSS

• 5. Folksonomie et tags

• 6. Les plates-formes de partage et réseaux sociaux

• 7. Les outils collaboratifs– Les wikis– Autres : bureautiques ...

• 8. Le catalogue 2.0

• 9. Dissémination de la bibliothèque et bibliothèques hybrides

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1. Introduction : qu'est-ce que le Web 2.0 ?

– Concept flou, difficile à définir – “Notion marketing” et mutation réelle du web– Origines :

• Terme popularisé par Tim O’Reilly, éditeur spécialisé, en août 2004 • S’est imposé en 2007

– Une définition (Wikipédia) :• “Web 2.0 est un terme souvent utilisé pour désigner ce qui est perçu

comme une transition importante du World Wide Web, passant d'une collection de sites web à une plateforme informatique à part entière, fournissant des applications web aux utilisateurs.”

– Réalités multiples :• Blogs et blogosphère, fils RSS, indexation collective, web

services, réseaux sociaux

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1. Du web 1.0 au web 2.0

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1. Introduction : qu'est-ce que le Web 2.0 ?

Source de l’image : http://exoweb2ebd.wordpress.com/about/

6

1. Introduction : qu'est-ce que le Web 2.0 ?

6 principes du web 2.0, selon T. O'Reilly :

Web = plate-forme de services Internautes : co-développeurs des applications

“We are the web”Richesse dans les données Intelligence collective : Wikipedia Interfaces souples et légères, objets nomadesAmélioration du service avec augmentation du

nombre d'utilisateurs : effet de la « longue traîne »

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1. Introduction : qu'est-ce que le Web 2.0 ?

Modèle de la « longue traîne »

« Les produits qui sont l’objet d’une faible demande, ou qui n’ont qu’un faible volume de vente, peuvent collectivement représenter une part de marché égale ou supérieure à celle des best-sellers, si les canaux de distribution peuvent proposer assez de choix. »

(extrait de Wikipedia)

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1. Introduction : qu'est-ce que le Web 2.0 ?

9

1. Introduction : qu'est-ce que le Web 2.0 ?

Usages générés :

Agrégation de données et réutilisation

Participation

Partage et ouverture (licences Creative Commons, sources Wikimedia Commons)

Emergence d’une communauté (réseaux sociaux, plateformes de partage, recommandation...)

Personnalisation et gestion d’identités numériques

“Cloud Computing”

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2. Repères et ressources

• Un rappel : le web 2.0 s’appuie sur des technologies déjà existantes (âgées

de 5 à 10 ans pour la plupart)

• Web 2.0 se situe entre : Les technologies de développement d’interfaces web dynamiques Les évolutions / usages de services et d’applications en ligne

• Innovation = Convergence et combinaison des technologies Applications / services qui en découlent Usages

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2. Repères et ressources

• Des représentations cartographiques du web 2.0 :– Plan du web 2.0 et cartographie des usages

(blog 1ère Position)

• Des répertoires sur le web 2.0– Go2web20.net

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2. Repères et ressources

Source de l’image :

http://bibliofusion.wordpress.com/2007/06/

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2. Repères et ressources Composants du web 2.0 (outils, services, techniques)

Flux / Fils RSS et agrégateurs / Syndication de contenus Folksnonomies et tags Mashup Remix Incrustation (Embed) Blog, blogosphère, microblogging Podcasting Social Bookmarking Plateformes et services de partage / Réseaux sociaux Wikis Widget / plug-in

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2. Repères et ressources Composants du web 2.0 (outils, services, techniques)

Interfaces enrichies, dynamiques et souples AJAX (« Asynchronous JavaScript And XML »/ Jesse James Garrett)• Solution informatique libre de développement d’applications Web

permettant de recharger, non pas une page entière, mais seulement les éléments sur la page qui ont besoin de l’être (rafraîchissement de ces éléments).

• Contenus dynamiques et réactifs, peu d’appels au serveur hébergeur, grande interactivité

• Cf : interface Netvibes par ex.

Principe du remixage : Mashup (ex : avec l’API de Google Maps)• « Application web composite mixant plusieurs sources ou plusieurs

contenus pour fournir un nouveau contenu, produit ou service ».(Source :Digimind)

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2. Repères et ressources

• Du web 2.0 à la « Bibliothèque 2.0 »

Le concept :« L'information devrait circuler de la bibliothèque à l'usager, et de l'usager à la bibliothèque, pour permettre une adaptation rapide et permanente des services. Les usagers (comme individus et comme communautés) devraient être impliqués en tant que consultants, participants, cocréateurs - ceci pour permettre l'innovation aussi bien dans les services virtuels que les services physiques. »

Source : Bibliopedia

En 2005, terme inventé par Michel Casey (Library Crunch) = concepts du web 2.0 appliqués aux bibliothèques

- Plus grande ouverture à l’usager

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2. Repères et ressources

Web 2.0 / Bibliothèque 2.0, quelques ressources Le web 2.0 en bibliothèques. Quels services ? Quels usages, sous la dir. De

M. Amar et V. Mesguisch. Ed. Cercle de la librairie, 2009.

Outils web 2.0 en bibliothèque. Manuel pratique, dir. Par F. Queyraud et J. Sauteron. ABF, 2008.

Du web 2.0 à la bibliothèque 2.0 / Bibliothèque Information Suisse. Lausanne, 11 mai 2010.

Nombreux diaporamas sur Slideshare Les sites web de bibliothèques : évolutions et animation, par L. Dujol et S. Mercier,

novembre 2009. Les bibliothèques à l’heure du web participatif, X. Galaup, mars 2010 …

Outils et ressources utilisés / URFIST, 2009-2010

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3. Le web 2.0 en bibliothèque, pourquoi faire ?

La bibliothèque 2.0 en 5 leçons, selon Bibliopedia (repris par T. Chaimbault) : Se promouvoir (pour aller r(e)conquérir son

public) S’ouvrir à l’usager (l’usager comme contributeur) Améliorer les outils existants Délivrer de nouveaux services Se poser en forum social

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3. Le web 2.0 en bibliothèque, pourquoi faire ?

Appropriation du web 2.0 par les bibliothèques l’utilisateur au cœur du dispositif

Communication avec les utilisateurs par des blogs ou des wikis

Diffusion d’actualité (veille, nouvelles acquisitions) par la syndication de contenus

Catalogues ouverts Contributions des usagers (tags, commentaires,

votes…) Personnalisation et mutualisation des ressources

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3. Le web 2.0 en bibliothèque, pourquoi faire ?

• Familles d’applications en bibliothèque– Les blogs

• de bibliothécaires : Bibliobsession 2.0 • de bibliothèques : Buboblog • Manifeste du bibliothécaire 2.0 (Laura

Cohen, bibliothèque de l’université d’Albany) [blog interrompu]

• Introduction aux bibliothèques 2.0 : BiblioTek 2.0

– Les wikis :• Bibliopedia, Biblio-wikia

– Les réseaux sociaux et plateformes de partage

• LC sur Flickr

• Usages :• Messagerie instantanée• Intégration de tags• Interfaces de consultation

simplifiées et innovantes• Veille par RSS• Réseaux sociaux et collections

sur plateformes de partage (LC sur Flickr)

• « Contextualisation de la bibliothèque » (sur Amazon, LibraryThing, Google Book Search) et recommandation (JM Salaün)

• Opac 2.0 / Cataloblog (O. Le Deuff)

• Bibliolab : pour tester

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4. Blogs et fils RSS

• Les blogs• La syndication de contenus• Les outils de recherche de blogs et de fils

RSS• Les pages personnalisables : Netvibes

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4.1 Les blogs

• Web log : journal de bord

• Un blog = – un site web – réunion d'un ensemble de

billets (posts), triés par ordre ante- chronologique

– hyperliens– ajout d'éléments

multimédias (photos, sons, vidéos…)

• Caractéristiques : – Simplicité :

• de création : nombreuses plates-formes, aide en ligne

• d'alimentation

– Instantanéité

– Interactivité :• Commentaires• Rétro-liens (trackbacks)• Fils RSS• Liste de liens (blogroll)

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4.1 Les blogs : typologies• Plusieurs typologies possibles (cf O.Ertzscheid)• Premier critère : nature du contenu

– Trois grandes catégories : • Journaux personnels :

– journaux « extimes » de Skyblog, blogs familiaux...• Carnets de notes (notebooks) :

– Points de vue, analyses, synthèses... sur tout sujet ; individuels ou collectifs

– Blogs de journalistes, politiques, scientifiques, d’experts...• Méta-blogs, blogs filtres :

– Reprise des contenus d’autres blogs– Véritables blogs de veille, thématiques...

• Autres critères : – Blogs personnels/collectifs, intimes/thématiques

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4.1 Typologie de la blogosphère, (Olivier Ertzscheid)

Source : Affordance

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4.1 Pour trouver des blogs

• Utiliser la blogroll d'un blog :– Ex. : UrfistInfo

• Moteurs de blogs :

– Technorati – Google Blog

Search– Wikio

• Affinement sur moteurs généralistes :– Exalead

• Listes de blogs en bibliothéconomie :– sur Bibliopedia

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4.1 Les blogs en bibliothèque

• Appropriation progressive des blogs par les bibliothèques– D’abord BU,puis bibliothèques publiques En

France, mouvement inverse– Ont vocation à remplacer les anciens intranets ?

• Blogs personnels / ou multiauteurs, multithématiques• Fonctionnalités collaboratives• Fonctions documentaires

– Blogs de bibliothécaires / blogs de bibliothèques– Exemples : Figoblog, Marlène’s Corner, Bubloblog,

bua’bloc (SCD Angers), Bibliobsession

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4.1 Les blogs en bibliothèque

Fonctions principales :Pédagogie documentaire

(http://dossierdoc.typepad.com/dossierdoc/2004/12/comment_utilise.html )

Valorisation de ressourcesVie de la bibliothèqueServices bibliothéconomiques

(http://polymtl.ca/biblio/acquis )“Cataloblog”Ton spécifique pour la communication

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4.1 Les blogs en bibliothèque

Fonctions principales :

Communication institutionnelle (http://tacheau.wordpress.com/ )

Veille, expertise Possibilité de syndication de contenu Facilite le suivi d’un corpus important de sources

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4.2 La syndication de contenus : définition, origines

• Syndication de contenus : possibilité de publier automatiquement sur un site web des informations issues d'un autre site web

• Un fil RSS = un fichier texte au format XML (eXtended Markup Language)

• RSS peut signifier : – Really Simple Syndication– Rich Site Summary– RDF (Resource Description Framework) Site Summary (plus

rare)

• Création par Netscape en 1999

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4.2 La syndication de contenus : principes

• Comment reconnaître les fils RSS ? – Logos sur les sites, les blogs = RSS ou ATOM :

• En lien, derrière le logo : l'adresse URL du fichier texte

permettant la syndication– Exemple : passer la souris sur un fil RSS et observer la barre d'état du

navigateur• Lors de la mise à jour d’un site web, un fichier texte au format

XML contenant une description synthétique des nouveautés du site est généré en temps réel

• 3 principaux formats de syndication :– RSS 2.0 (simplicité et extensibilité) – Atom (précision et degré d’élaboration) – RSS RDF 1.0 (intégration web sémantique)

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4.2 La syndication de contenus : outils

• Outils– En lecture : agrégateurs de fils RSS– Pour l’édition : éditeurs de fils RSS

• Plusieurs types d'agrégateurs : – Agrégateurs en ligne : MetaRSS, « pages perso »

– Agrégateurs en local : FeedReader ; RSSBandit... voir liste sur RSS et podcasts

– Agrégateurs intégrés :• Au logiciel de messagerie : Thunderbird• Au navigateur : Firefox, Safari, OPera

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4.2 La syndication de contenus : applications

• Omniprésence des fils RSS• Plusieurs fonctions des fils RSS :

– Suivre l’actualité d’un site : réception de toutes les nouveautés– Se tenir informé :

• Sur l’actualité : tous les journaux proposent des fils RSS• Sur un domaine : suivi de blogs et de sites spécialisés

– Outil de veille et de surveillance, technique du push

• Production de fils RSS– La majorité des systèmes de gestion de contenu (blogs, CMS,

portails documentaires) possèdent des modules de syndication (ex : Blogger, Wordpress, Drupal, Koha, PMB...)

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4.2 La syndication de contenus : avantages des fils RSS

• Simplicité : pas d’enregistrement préalable, pas de donnée personnelles, désabonnement très simple

• Organisation optimisée de sa veille grâce à l’agrégateur qui centralise les sources d’information et importe automatiquement les mises à jour

• Participation à la diffusion de l’information et réponse aux besoins des usagers

• Augmentation de la visibilité du service qui propose des fils RSS et donc de la notoriété de l’organisme

(d’après Bibliobsession 2.0)

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4.2 La syndication de contenus : inconvénients

• Pas de mise en forme personnalisée• Accès à une partie du contenu seulement sur

certains fils RSS• Pas de prise en compte statistique des

abonnements aux fils RSS pour les administrateurs de sites web

• Problème de surcharge cognitive, au-delà d’un certain nombre de fils RSS

• Pas de fonctionnement en temps réel : – Fils RSS « dépassés » par Twitter ?

• Voir innovation sept. 2009 : RSS Cloud

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4.3 Pour trouver des fils RSS

• S’abonner directement aux sites pertinents repérés

• Utiliser les blogrolls, les réseaux

• Ponctuellement, utiliser des outils de recherche

• Moteurs de recherche :

– Ask Blog – RSS Feeds

• Annuaires : – Blogorama– RSS Network– RSSFeeds– Retronimo

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4.4 La veille sur les fils RSS : les « pages personnalisables »

• Définition :– Pages web, personnalisables, privées/publiques

• Possibilité de gérer et d’organiser soi-même ses flux– Pages web organisées en onglets et boîtes – Fournies gratuitement– Différentes des « pages perso » des hébergeurs (Orange, Free…)

• Marché concurrentiel, enjeux publicitaires…– Voir « Le point sur la bataille des pages perso… », « 

Le classement des pages personnalisables… »• Quelques acteurs :

– Netvibes– PagesFlakes– Webwag– Igoogle

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4.4 La veille sur les fils RSS : les « pages personnalisables »

• Fonctions :– Pour la gestion et la recherche d’information– Choix personnel des sources : sites web, blogs, fils RSS …– Divers services : calendrier, agenda …– Bureau virtuel personnel : concentration de ses applications

personnelles en un seul lieu

• Possibilités de portails personnalisables de flux RSS : – Liste de portails Netvibes de bibliothèques

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4.4 La veille sur les fils RSS : les « pages personnalisables »

• Intérêt :

– Toutes les ressources centralisées sur une seule page (flux RSS, widgets d’autres sites, contacts…)

– Possibilité de personnaliser

– Possibilité de partager du contenu

– Possibilité d’avoir une page publique

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4.4 La veille sur les fils RSS : les « pages personnalisables »

• Applications en bibliothèque :

– « Univers Netvibes » de la bibliothèque avec rubriques thématiques, disciplinaires

– Ex : BNF, signets

TP :

Les pages personnalisables :

Netvibes

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5. Folksonomies et tags• Un tag =

– Mot-clé, sous forme d'étiquette– Au fondement de l'indexation libre, des « folksonomies »– Apposé sur un document numérique

• Deux types de tags : – Mots-clés libres, mis par les utilisateurs, les administrateurs

d'un site = indexation sociale, folksonomie :• Exemple : Bibliothécaire

– Produits par une indexation automatique : • Recherche d'occurrences et mise en évidence des mots-clés

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5. Folksonomies et tags

Ses favoris (signets, bookmark) cf « social bookmarking »

Des photos, vidéos, podcasts

Ses captures de page web (ou d’éléments de page web) Ex : Clipmarks

ON TAGGUE

Les « posts » que l’on publie sur son blog, des fils RSS

(Source A. Thomas)

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5. Folksonomies et tags

• Nuage de tags (tagclouds):– Ensemble de tags regroupés

dans un même espace

• Taille de chaque tag variable selon sa popularité :

– fréquence de requêtes sur le tag

– densité d'articles indexés par le tag

– nombre d'occurrences du mot-clé dans un texte ou un corpus

• Aide à la navigation : – Ex. : Flickr

• Représentation de l'information:

– Outils de creation de nuages de tags :

• Wordle– Création de nuages de tags

sur les résultats des moteurs :

• Search Cloudlet– Nuages de tags à partir de

Google News, sur les termes de l'actualité :

• Newzingo • Google News Cloud

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5. Utiliser les tags pour la recherche d’information

• Recherche par tags possible sur certains moteurs de recherche : – Exalead : module sur Wikipedia– Technorati : possibilité de recherche sur les tags

associés

• Utilisation possible des tags pour les services de la bibliothèque– Blog, catalogue ; liberté laissée à l’usager de

rajouter ses tags

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6. Plates-formes de partage

• Les signets • Les photos, les vidéos • Les diaporamas• Tous types de documents• Les CV, les réseaux sociaux• L'information d'actualité

• Valorisation et dissémination des ressources

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6.1 Plates-formes de partage de signets

• Plates-formes de partage de signets, bookmarks sociaux, social bookmarking...

– Symbole le plus fort du web 2.0

– Apparus en 2004

– Notion de partage au centre de ces services

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6.1 Plates-formes de partage de signets

• Principes : – Externalisation de ses bookmarks

– Indexation libre par tags

– Classement des signets par catégories et par tags

– Indication du nombre de signalements d'un même signet

– Création de réseaux de partage : • « social bookmarking »

• Intérêt : – Simplicité :

• de collecte et de gestion des signets

– Plus-value documentaire : • Tags• Catégories

– Plus-value sociale :• Capitalisation du réseau• Réseaux de confiance

– Visibilité :• Exemple des Urfist

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6.1 Partager ses signets

• Difficultés d’indexation:

– Folksonomie : indexation libre, en langage naturel

– Pièges du langage naturel : synonymie, polysémie...

– Absence de règles formelles– Nouvelles pratiques

d'indexation– Emergence de règles

collectives spontanées

• Enjeux pour les bibliothèques :

– Plus-value des professionnels de l'indexation pour stabilisation des règles

– Rôle de signalement de ressources fiables

– Réseaux professionnels de partage de signets

– Emergence d'une « tag literacy », à intégrer à la formation des usagers

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6.1 Plates-formes de partage de signets

– Intérêt pour la recherche :• Recherche parmi les sources jugées pertinentes par

une groupe d’utilisateurs

• Identifier des leaders de veille– S’abonner à des comptes (flux RSS) pour faire de la veille

• Juger de la popularité d’une source (combien de fois a-t-elle été mise en signets)

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6.1 Plates-formes de partage de signets

• Généralistes :

– Delicious : Yahoo– Yahoo! Favoris : Yahoo – Blogmarks : entreprise

française– Blinklist : MindValley Labs,

entreprise de Malaisie – Diigo

• Scientifiques :

– Connotea : revue Nature– 2collab : Elsevier– Bibsonomy : Université de

Kassel (Allemagne)

• Exemples sur Delicious : Mediamus, Laval, Paris IV

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6.1 Plates-formes de partage de signets : Delicious

• Plateforme de partage de signets la plus ancienne :http://delicious.com/

– Créée fin 2003 par Joshua Schachter, pour gérer ses propres signets– Ancien nom : Del.icio.us – Plateforme rachetée par Yahoo en décembre 2005– Symbole du web 2.0 et des folksonomies

• Plateforme la plus importante : – tous publics

• Création de réseaux de social bookmarking• Interfaçage avec applications web 2.0: pages perso., autres

plateformes...• Commencerait à être parfois dépassée par la concurrence : Diigo

notamment

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6.1 Plates-formes de partage de signets : Diigo

• Diigo = “Digest of Internet Information, Groups and Other stuff” (concentré d’informations Web, de groupes et d’autres choses)– Outil de gestion et de partage de signets, d’annotation très puissant– Lancé en juillet 2006 ; rachète Furl en mars 2009

• Fonctionnement : – Barre d’outils intégrée dans le navigateur

• Ressources : – http://www.activeille.net/index.php/archives/2006/08/04/diigo-excelle

nt-outil-de-travail-collaboratif/– http://wiki-urfist.unice.fr/wiki_urfist/index.php/M%C3%A9moriser/Diig

o

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6.1 Plates-formes de partage de signets : Connotea

• Connotea– http://www.connotea.org/ – Lancé en 2004 par la revue Nature (Nature Publishing Group)– Service en ligne gratuit– Création, gestion, partage de sa bibliographie de références en ligne

gratuit / accès à l’ensemble des références partagées dans Connotea – + Partage de signets dans le monde académique– Annotation / Tags– Extraction automatique de références bibliographiques– Abonnement RSS aux listes des autres utilisateurs ou tags

spécifiques– Export possible

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6.1 Plates-formes de partage de signets

• BlogMarks.net : – Plate-forme de partage

de signets– Forme de blog– Application de social

bookmarking, créée en France en 2005.

• LibraryThing : – Bibliothèque partagée,

créée par Tim Spalding (ingénieur web)

– Utilisation d’Amazon et de catalogues de bibliothèques en libre accès

– Plate-forme de recommandations de lectures

TP 3 : Utilisation de Connotea et Delicious

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6.2 Plates-formes de partage : de photos

– Recherche dans les sites de partage de documents multimédias

• Flickr, racheté par Yahoo! En 2OO5 = partage de photos

– Mise à disposition du moteur de recherche pour recherche à travers des millions de photos mises en ligne par l’ensemble des utilisateurs

– Menu Organize pour organiser ses photos– Attribution de mots clés, de tags

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6.2 Plates-formes de partage : de photos

– Modes de recherche (Flickr) :• Recherche sur le titre ou la description, mais aussi sur les

tags• Affinement ou élargissement de la recherche à partir du tag• Recherche sur les photos, les utilisateurs, mais aussi sur les

« groupes » (= utilisateurs qui partagent les mêmes centres d’intérêt photographiques)

– Un exemple d’utilisation : • La Library of Congress

– Voir TP

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6.2 Plates-formes de partage : de vidéos

• YouTube (racheté par Google en 2006)• 258 millions d’utilisateurs en avril 2008• Permet de charger et de partager ses vidéos au format FlashVideo

(classées par catégories)• Tags attribués aux vidéos, en plus du titre et de la description • Grandes thématiques regroupant les utilisateurs Fil RSS pour surveiller

l’ajout de vidéos dans une catégorie donnée• Commentaires et notation des vidéos possibles• Possibilité de poster une vidéo sur un blog• Signets intégrés

• DailyMotion– Permettent de rechercher parmi les vidéos d’autres utilisateurs grâce aux tags

qui ont été attribués

• Yahoo! France Video, …

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6.2 Plates-formes de partage : de diaporamas

• SlideShare – Site de partage et récupération de présentations / diapositives

• Powerpoint, mais pas seulement : aussi pdf, OpenOffice, Word, documents depuis Google Docs…

• Transformation des présentations en format flash

– Après inscription, possibilité de stocker et de publier les présentations, soit dans un réseau limité, soit publiquement.

– Applications pédagogiques pour la formation des usagers, diffusion de documents d’information pour les usagers, partage, présentations, idem diffusion sur Calameo

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6.2 Plates-formes de partage : de diaporamas / Slideshare

– Autres fonctions de Slideshare :

• Outils de tagging, de rating et de recherche• Possibilité de garder les présentations dans ses

favoris, d’envoyer leur lien par mail• Possibilité de créer un réseau de contacts• Possibilité d’intégrer les présentations dans les

réseaux sociaux comme Facebook, dans son blog, de les tagguer sur Delicious

• Possibilité d’intégrer des vidéos Youtube dans ses présentations

61

62

6.3 Réseaux sociaux

• Réseaux sociaux / Social Networking– Nombreuses plateformes généralistes ou spécialisées,

• explosion des audiences et multiplication des applications (jeux, partage de goûts littéraires …)

– Gratuité et ouverture– Transparence et visibilité de l’identité numérique– Les amis de nos amis … : informations, mise en relation et

prise de contact en ligne• des profils individuels (dimension personnelle)• la constitution de communautés (dimensions collective)• Interaction avec le cercle des relations

– Optique de cooptation et de recommandation

63

6.3 Réseaux sociaux

• Réseaux sociaux généralistes – Les plus connus :MySpace / Facebook / Twitter (micro-blogging)

• Réseaux sociaux spécialisés– Professionnels : profils avec CV + liens et « hubs » regroupant des

utilisateurs autour d’un centre d’intérêt• LinkedIn• Viadeo

– De chercheurs :• Scilink

• Moteurs de recherche scrutant les réseaux sociaux– Stalkerati, YoName …

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6.3 Réseaux sociaux : l’exemple de Facebook

• Facebook créé en 2004 par Marc Zuckerberg

• Ouverture vers l’extérieur• Domination mondiale avec

250 millions d’utilisateurs– Cf

carte mondiale des réseaux sociaux (juin 2009)

• Indexation des profils par Google

65

6.3 Réseaux sociaux : l’exemple de Facebook

• Variété des usages

– Communication / buzz sur un sujet

– Recherche de partenaires, clients

– Amélioration de son référencement

– Surveillance de l’actualité– Questions à la

communauté

– Vente et affiliation– Sondages, enquêtes– Recherche d’emploi,

recrutement– Création et suivi d’un

réseau personnel / professionnel

– Utilisation des applications Facebook

– Partage de fichiers et de documents

66

6.3 Réseaux sociaux : l’exemple de Facebook

• Mixité, convergence des applications

• Création – D’un profil, d’une page, d’un

groupe

• Limites et risques– Mise en scène de soi– Perte de contrôle– Question de l’accès aux données

personnelles– Problème des traces laissées sur

le réseau social– Gestion de l’identité numérique / e-

réputation– Usurpation d’identité

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Source : Bibliobsession

69

6.4 Le microblogging : Twitter.Définition, origines

• Origine : – Twitter.com créée en mars 2006, par société

californienne Odéo– « tweet » : gazouiller

• Service de microblogging : – Messages très courts : moins de 140 caractères– Instantanéité– Outil de messagerie, de partage et de veille– Via Internet, les téléphones mobiles.

70

6.4 Le microblogging : TwitterExplosion du phénomène

• Progression fulgurante : • + 752 % en 2008• > 5 millions d’utilisateurs en

2008, entre 5 et 10 000 nouveaux comptes ouverts chaque jour

• > 5 millions de « tweets » / jour

• 13ème site mondial

Source Alexa. Disp. ici

71

6.4 Le microblogging : TwitterFonctionnement, usages

• Combinaison du blogging et du réseau social :– Envoi et partage de

messages avec groupe d’utilisateurs (twitterers)

– Choix des utilisateurs suivis (following)

– Possibilité d’avoir (ou de refuser) des « suiveurs » (followers)

• Usages :– Communautés d’utilisateurs– Partage d’informations : ce

qu’on fait, ce qu’on repère, ce qui se passe…

• Média en temps réel : cf Iran

– Outil de veille– Outil d’information pour les

organisations

72

6.4 Le microblogging : TwitterMode d’emploi

• Création d’un compte• Deux types d’espaces :

– Espace public : affichage de tous les tweets postés (et rendus publics)

• Ex. : http://twitter.com/marind• Tweets indexés par moteurs de recherche

– Espace privé : accessible par login, gestion du compte, suivi des utilisateurs…

• Possibilité de poster des tweets par : – Site Twitter : sur le web, via SMS…– Applications clientes : Twhirl, Twiterrific…– Plates-formes de partage de signets : Diigo…

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6.4 Le microblogging : TwitterMode d’emploi

• Créer son réseau : – Onglet Find People : recherche par nom ou prénom ;

possibilité d’importation de carnet d’adresses mel – Recherche sur les messages par le moteur Twitter

Search

• Poster des tweets : – Publics/privés– Répondre à quelqu’un : @nom du twitterer– Ré-expédier un tweet : RT@nom du twitterer (ReTwitter)

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75

6.4 Quelques ressources sur Twitter

• TWITTER par Sophie Cornière in Bibliothèque(s) n° 45 (juillet 2009)

• 53 conseils et idées pour mieux utiliser Twitter, par J.F. Ruiz

• Bien débuter sur Twitter : guide pour les novices, Blog du Modérateur

• Twittosphere.fr, le blog des applications pour Twitter : recense plus de 700 applications (sept. 09) !

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7. Les outils collaboratifs

• Outils collaboratifs bien antérieurs au web 2.0• Mais web 2.0 accompagne explosion d'outils de travail

collaboratif, gratuits, en open source– Très grande diversité :

• Des acteurs : grands groupes (Google, IBM...), associations (Mozilla), individus...

• Des types d'outils : plug-in, plates-formes wikis, outils spécifiques, plates-formes multi-outils...

• Des fonctionnalités : écriture collective, traitement de texte, cartographie, gestion d'agendas, partage de références, etc.

– Présentation de quatre familles :• Wikis, outils bureautiques, outils de gestion d'agendas et de réunions,

outils de visualisation

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7.1 Collaborer : les wikis• Définition :

– Du terme hawaïen « wiki wiki » = « rapide » ou « informel »– Antérieur au développement des usages web 2 (1994)– Définition tirée de Wikipédia :

« Site Web dynamique permettant à tout individu d’en modifier les page à volonté. Il permet de communiquer et diffuser des informations rapidement, de structurer cette information pour permettre d’y naviguer commodément »

• Applications : – Sites à contenus plus permanents qu’un blog– Projets collaboratifs

• Diversification des wikis

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7.1 Collaborer : les wikis

• Exemples de wikis :

– Wikipédia, Citizendium ou Scholarpedia, encyclopédies collaboratives

– Environ une centaine de « bibliowikis »

– Bibliopédia et les « bibliowikis » recensés sur ce site http://biblio.wikia.com/wiki/Bibliowikis

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7.1 Collaborer : les wikis Souvent wikis comme espaces parallèles au site de la

bibliothèque : En direction de l’usager :

• Guide d’usage de la bibliothèque• Guide des ressources• Espace de dialogues avec les usagers

Pour le personnel de la bibliothèque :

• Information interne• Projets / groupes de travail• Gestion d’événements• Support de formation

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7.2 Collaborer : les suites bureautiques

• Zoho : – Entreprise californienne, considérée comme l'une des plus

innovantes du web 2.0

– Concurrente de Google et Microsoft sur les outils collaboratifs

– Propose plusieurs outils :– Zoho Writer : traitement de texte

– Zoho Sheet : tableur

– Zoho Show : présentation ; nouvelle version lancée le 12 décembre ; cf sur blog de Benoit Descary

– Mais aussi Zoho Meeting, Planner, Chat, Wiki, etc.

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7.2 Collaborer : les suites et outils bureautiques

• Autres exemples :– Google Documents :

• Successeur de Writely

• Traitement de texte et tableur

– Zimbra : • Plate-forme collaborative, suite bureautique

• Récemment rachetée par Yahoo

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7.3 Collaborer : les outils de coordination

• Pour trouver une date commune pour un événement : – Doodle :

• Entreprise suisse (Zurich)

• Outil en ligne, très simple à utiliser

• Permet d'organiser rapidement des sondages  :– pour fixer une date de réunion, organiser un événement...

– Pour faire un choix collectif : cinéma, restaurant...

• Pas d'authentification obligatoire

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7.3 Collaborer : les outils de gestion de tâches

• RememberTheMilk : – Outil en ligne, de gestion de “to do” listes

– Grande simplicité d’utilisation

– Authentification nécessaire

– Permet d'organiser rapidement ses différentes tâches :• Création de listes de tâches personnelles

• Description des tâches

• Possibilité de partage

• Système d’alertes par mel

• Interfaçage avec d’autres applications : Twitter, GoogleCalendar...

• Autre outil de gestion du temps : Todoist – Voir comparaison sur Outils froids

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8. Le catalogue 2.0

• « Il faut aller mettre nos données là où sont les usagers, en leur permettant de se les approprier »Nicolas Morin (http://www.nicolasmorin.com/blog/?p=193 )

Rendre l’OPAC plus attractif, plus facile, plus collaboratif Tagging collaboratif Recommandations, avis, commentaires Flux RSS Suggestions Recherche par facettes

Liste d’OPAC 2.0 : http://biblio.wikia.com/wiki/OPAC_2.0Catalogue des médiathèques du Haut-Rhin

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9. Conclusion

Vers des bibliothèques hybrides :

– Intégrer la bibliothèques à d’autres environnements

– Notion de dissémination

– Collaboration de l’usager

– Catalogue comme outil de médiation

– Bibliothèque dans le flux

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Trois blogs indispensables sur les outils

• Outils froids de Christophe Deschamps : http://www.outilsfroids.net/

• Influx, de Christophe Asselin : http://influx.joueb.com/

• FredCavazza.net de Fred Cavazza : http://www.fredcavazza.net/