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13/03/2008 Christophe Bulté - [email protected] 1 Le web 2.0 dans les bibliothèques Otlet : « On peut imaginer le télescope électrique, permettant de lire de chez soi des livres exposés dans la salle des grandes bibliothèques, aux pages demandées d’avance. Ce sera le livre téléphoné

Le web 2.0 dans les bibliothèques

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Otlet : «  On peut imaginer le télescope électrique, permettant de lire de chez soi des livres exposés dans la salle des grandes bibliothèques, aux pages demandées d’avance. Ce sera le livre téléphoné . ». Le web 2.0 dans les bibliothèques. Présentation. Christophe Bulté - PowerPoint PPT Presentation

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13/03/2008 Christophe Bulté - [email protected] 1

Le web 2.0 dans les bibliothèques

Otlet : « On peut imaginer le télescope électrique, permettant de lire de chez soi des livres exposés dans la salle des grandes bibliothèques, aux pages demandées d’avance. Ce sera le livre téléphoné. »

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Présentation

Licence en Histoire & DES en Infodoc

Archiviste aux A.G.R. Assistant en Faculté de

Philosophie et Lettres de l’ULB Actuellement : Assistant à la

Bibliothèque Électronique (nouvelles technologies, site web, mise à disposition de la documentation numérique)

Formateur à la CFWB

Christophe BultéBibliothèque électroniqueAvenue F. Roosevelt 50 - CP 180.Campus du Solbosch : Bâtiment A, AX2.143.1050 Bruxelles02/650.43.77 – 0476/[email protected]

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Programme de la formation: Le web 2.0

Historique de l’Internet et du web Principes théoriques Exemples d'application

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Programme de la formation: Folksonomie et Social Networking

Principes techniques Avantages et inconvénients Usages internes

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Programme de la formation : Les wikis

Principes techniques Usages internes Outils de recherches Présentation critique des grandes

plateformes

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Programme de la formation : Les blogs

Principes techniques Avantages et inconvénients Trouver des blogs pertinents :

Moteurs de recherche Répertoires, Interconnexion

Exemples d'incontournables

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Christophe Bulté - [email protected] 713/03/2008

Programme de la formation : Les flux rss

Aspects techniques Logiciels Intégration dans la bibliothèque

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Programme de la formation : Les podcasts

Principes techniques Moteurs de recherche dédiés Podcasts médiatiques Podcasts académiques Podcasts personnels

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Programme de la formation : Bibliothèque 2.0

Démarches Répondre aux besoins de l’usager Construire avec l’usager Exemples

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Etat de la situation

L’usage du web est devenu la composante informative privilégiée par la majorité de la population.

La révolution numérique touche les contenants mais aussi le la forme contenus.

La présence d’informations accessibles via le réseau est devenue primordiale pour toute institution : effet vitrine.

Depuis quelques années le public ne se contente plus d’information : il veut être créateur et acteur de l’information.

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Le web 2.0

Historique de l’Internet et du web Principes théoriques Exemples d'application

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Historique (1)

1962 : DARPA et réseau social par Licklider au MIT.

1962-1965 : recherche sur la communication par paquets et l’ARPANET (réseau servant au maintien des communications en cas de conflit nucléaire).

1962-1965 : NPL Network au Royaume-Unis. 1969 : Réseau à quatre nœuds liant les

universités de Californie, Stanford, Santa Barbara et Utah.

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Historique (2)

1972 : invention du courrier électronique. 1972-1974 : protocole TCP-IP. 1979 : création du usenet. Fin des années 1980, la NSF (National Science

Foundation) met en place cinq centres informatiques surpuissants, auxquels les utilisateurs pouvaient se connecter, quel que soit le lieu où ils se trouvaient aux Etats-Unis Internet.

1990 : début des applications commerciales et du WWW.

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Historique (3)

L'apparition du World Wide Web au début des années 1990 marque le tournant grand public d'Internet. Le Web est particulièrement utilisé pour : diffuser des informations sur un site Web. rechercher des informations dans un annuaire Web ou avec un

moteur de recherche. faire du commerce en ligne.

Parmi les dernières utilisations, on peut citer : le partage grand public des fichiers informatiques avec les réseaux

peer-to-peer. le jeu en ligne massivement multi-joueurs. le calcul partagé pour la recherche de pointe. Le technologies de communication directe. Les réseaux sociaux

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Web 1.0 Web 1.5 Web 2.0

Dans sa conception originale, le Web (nommé dans ce contexte le « Web 1.0 ») comprenait des pages Web statiques qui étaient rarement mises à jour, voire jamais.

Les succès de solution se basant sur un Web dynamique (parfois appelé « Web 1.5 »), où des systèmes de gestion de contenu (cms) servaient des pages Web dynamiques, créées à la volée à partir d'une base de données en constant changement.

Le Web était considéré principalement comme un outil de diffusion et de visualisation de données, où des aspects comme le nombre de pages vues et l'esthétique revêtaient une très grande importance.

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Web 1.5 Web 2.0

Les partisans de l'approche Web 2.0 pensent que l'utilisation du Web s'oriente de plus en plus vers l'interaction entre les utilisateurs, et la création de réseaux sociaux rudimentaires, pouvant servir du contenu exploitant les effets de réseau, avec ou sans réel rendu visuel et interactif de pages Web.

En ce sens, les sites Web 2.0 agissent plus comme des points de présence, ou portails Web centrés sur l'utilisateur plutôt que sur les sites web traditionnels.

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Principes du Web 2.0 (1)

Concept apparu en 2004 dans un but de relance de l’Internet après le crash de 2002.

Profite des révolutions « Open ». Web 2.0 est un terme souvent utilisé pour

désigner ce qui est perçu comme une transition importante du World Wide Web, passant d'une collection de sites Web à une plate-forme informatique à part entière, fournissant des applications Web aux utilisateurs.

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Principes du Web 2.0 (2)

Le Web 2.0 n'est pas un standard mais plutôt une série de principes d'utilisation de technologies existantes qui vise à une participation plus forte de l’internaute.

Le Web 2.0 définit et regroupe à la fois de nouvelles pratiques sociales sur Internet, de nouvelles techniques de conception de sites/services/applications et un nouveau microcosme économique (nouveaux marchés, nouvelles entreprises et nouveaux modèles économiques).

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Essai de définition

La définition précise d'une application Web 2.0 est encore chaudement débattue. Cependant, il est généralement admis qu'un site Web 2.0 doit montrer certaines caractéristiques : le site ne doit pas être un jardin secret, c'est-à-dire qu'il

doit être aisé de faire rentrer ou sortir des informations du système.

l'utilisateur doit rester propriétaire de ses propres données.

le site doit être entièrement utilisable à travers un navigateur standard.

le site doit présenter des aspects de réseaux sociaux.

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Comparatif

Web 1.0 Web 2.0

Leaders Entreprises et marchands Internautes

Profil de l'internaute Passif Actif

Types de pagesStatiques et peu mises à jour

par le propriétaire.

Dynamiques et modifiables par

l’utilisateur.

InteractivitéSélection et

lecture

Sélection, lecture et publication de

données

Recherche Mot-clé Mot-clé + tag

Langage HTML XML-Tripartite-Ajax

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Évolutions concrètes (1)

Passage d'une publicité uniformisée, basée sur les bandeaux (DoubleClick) à des publicités contextuelles, ciblées sur les recherches de l'internaute (Google Adsense).

Paiement de publicité effectué en fonction du nombre de pages vues, il s'effectue maintenant en fonction du nombre de clicks.

Passage d'une solution payante experte (Britannica) à une solution gratuite créée par la communauté (Wikipedia).

Passage de sites personnels créés par des spécialistes aux blogs.

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Évolutions concrètes (2)

Passage d'une époque où le nom de domaine était l'objet de spéculation à une époque de recherche d'optimisation pour les moteurs de recherche.

Passage de la publication de contenus à la participation de tous les internautes.

Passage de systèmes individuels de gestion de contenus (CMS) aux Wikis (gestion de contenus, gestion des rédacteurs et utilisateurs).

Passage des annuaires de sites à des systèmes de recherche basés sur des mots-clés définis par les utilisateurs.

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Aspect négatif (1)

Pointé par Tim O'Reilly dès 2004 durant une conférence. Son analyse est la suivante: les utilisateurs sont passés

d'une «ère de “hardware lock” où l'informatique était verrouillée par les constructeurs d'ordinateurs à une ère de “software lock in” où les éditeurs de logiciels faisaient la loi pour entrer avec Internet dans l'ère du “data lock in”».

On entend par “data lock in”, le fait pour une entreprise de proposer des services gratuits en échange d'informations portant sur l'utilisateur. On peut donc considérer que ce sont ces informations-là qui représentent un capital, un patrimoine valorisé par certaines entreprises.

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Aspect négatif (2)

Ce genre de sites cherchent donc à fidéliser au maximum leurs utilisateurs car plus l'entreprise a de données personnelles d'un utilisateur, moins elle a de chance de le voir quitter du jour au lendemain le service. L'entreprise peut par la suite utiliser ces informations dans des campagnes marketing.

Ce concept n'est pas propre au Web 2.0. Il est en fait présent depuis le Web 1.0. Si l'on regarde les différents services proposés gratuitement dans les années 90, on se rend compte que des services d'hébergement gratuit exploitaient déjà ce concept.

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Aspects problématiques

Le grand public donne son avis, recommande, plébiscite, juge, fait les classements… Autant d’actions qui hier étaient dévolues aux experts.

Le commentateur devient anonyme. L’anonymat pur et simple par : occultation identitaire (l’auteur ne

signe plus ses articles, reste dans l’ombre) ou foisonnement des auteurs (Qui est l’auteur d’un article sur Wikipedia ?)

La schizophrénie des avatars. Par conséquent, la question de la validité intellectuelle se

pose : que vaut le matériel que ces sites 2.0 mettent en ligne ? Comment éviter l’adoubement d’informations mensongères ou partiales ?

Implique une refondation du droit d’auteur.

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Conséquences du Web 2.0

C’est une évolution technique qui tient compte de l’individualisation de la société pas une révolution.

C’est plus une philosophie qu’une réalité concrète. L’utilisateur devient plus actif. De véritables communautés (tribus) se créent

autour de plateformes. L’information et les services offerts par ces

plateformes sont en perpétuelles évolution (syndrome béta).

Le web 2.0 vise à la diffusion plutôt qu’à la consultation.

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Folksonomie et Social Networking

Principes techniques Avantages et inconvénients Usages internes

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Définitions : Folksonomie

Une folksonomie est un néologisme désignant un système de classification collaborative décentralisée spontanée. Le concept étant récent, sa francisation n'est pas encore stabilisée, bien que le grand dictionnaire terminologique l'ait ajouté à sa base de données. Le terme folksonomie est une adaptation française de l'anglais folksonomy, combinaison des mots folk (le peuple, les gens) et de taxonomy (la taxinomie). Le terme a été créé par l'architecte de l'information Thomas Vander Wal.

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Concepts

À l'inverse des systèmes hiérarchiques de classification, les contributeurs d'une folksonomie ne sont pas contraints à une terminologie prédéfinie mais peuvent adopter les termes qu'ils souhaitent pour classifier leurs ressources. Ces termes sont souvent appelés mots-clés ou tags ou, en français, étiquettes.

L'intérêt des folksonomies est lié à l'effet communautaire : pour une ressource donnée sa classification est l'union des classifications de cette ressource par les différents contributeurs. Ainsi, partant d'une ressource, et suivant de proche en proche les terminologies des autres contributeurs il est possible d'explorer et de découvrir des ressources connexes.

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Tags Vs Classification

La classification est faite par des professionnels spécialistes, selon des schémas communs fixes et interopérables. C’est la démarche du catalogage.

Les tags sont combinés par les consommateurs-experts, selon une structure établie ou changeante, non normalisée et propres à des produits ou des services. C’est une démarche de description.

Les deux démarches ne s’opposent pas, elles se complètent.

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Mise en place dans un système professionnel

Souvent les tags sont stockés dans une base de données séparée : la notice officielle est ainsi préservée quoi qu’il arrive.

Deux systèmes : Les utilisateurs peuvent rajouter des mots clés à partir

d’une liste contrôlée. Les utilisateurs utilisent les mots qu’ils souhaitent avec

validation ou non par des experts.

Des opérations de désherbage et de maintenance peuvent être menées régulièrement.

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Applications : répertoires communs

Un document est mis en ligne par un utilisateur de façon publique ou privée. Est associé à ce document une notice. Les autres utilisateurs autorisés du service peuvent ajouter des descripteurs ou des commentaires.

Exemples : Flickr, Youtube, Dailymotion, Librarything.

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Applications : Social bookmarking

Le social bookmarking consiste à partager sur un site Web, en internet ou en intranet une sélection hiérarchisée de liens.

Le social bookmarking permet à l'internaute de partager ses liens favoris avec des personnes qui partagent avec lui les mêmes intérêts. Cela permet aussi de les conserver en lieu sûr pour pouvoir y accéder depuis n'importe quel ordinateur.

Les sites de social bookmarking permettent désormais de classer les liens favoris par tags.

Ils permettent aussi de conserver les liens favoris en accès privé.

Exemples : Del.icio.us (Tags) utilisé par exemple par la bibliothèque de la Sorbonne.

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Usages internes

Le système de tags et de social bookmarking peut être un remarquable outil de partage de connaissance au sein de la bibliothèque.

La mise en commun des favoris internet de tous les membres du personnel permet de créer très facilement et à un coût ridicule un portail.

Passé à seuil de qualité, ce portail peut même être rendu public (Signets BNF).

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Bilan

Rend l’information plus accessible et donne une structuration au web.

Utilisation facile : tout le monde peut contribuer. Des communautés sont possibles. Peu coûteux. Permet à l’usager d’indexer des documents ou des

informations et de les retrouver grâce à une classification des données à l’aide de mots-clés.

Les consensus ne sont pas nécessaires en folksonomie. Il est alors impossible de lui reprocher les visions politiques ou encore les idéologies.

Détournable par des spammeurs ou des publicitaires.

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Les wikis

Principes techniques Usages internes Outils de recherches Présentation critique des grandes

plateformes

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Définition

Un wiki est un système de gestion de contenu de site Web qui rend les pages Web librement et également modifiables par tous les visiteurs autorisés. On utilise les wikis pour faciliter l'écriture collaborative de documents avec un minimum de contraintes.

Le wiki a été inventé en 1995 par Ward Cunningham, pour une section d'un site sur la programmation informatique qu'il a appelée WikiWikiWeb. Le mot « wiki » vient du redoublement hawaiien wiki wiki, qui signifie « rapide ».

Au milieu des années 2000, les wikis ont atteint un bon niveau de maturité.

Basés sur les grands standards web (Java, XML, Python,…).

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Principes de bases

Possibilité, pour chaque utilisateur, sauf exception, de créer et modifier chaque page.

Possibilité ou non de s'identifier. Obligation ou non de s'identifier pour pouvoir

éditer une page. Gestion de l'historique des pages, limité dans le

temps ou complète depuis la création de la page. Possibilité d'inclure ou non du code html dans les

pages. Syntaxe plus ou moins riche du langage associé

au moteur.

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Principes avancés

Gestion de plugins. Gestion de calendrier. Gestion de forums. Gestion d'album photo. Gestion d'espaces de discussion. Gestion de fils d'information Rss. Liaison de contenu entre différents wikis.

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Edition La liberté de modifier une information n'est limitée que par la

nécessité de ne pas compromettre l'intégrité technique du site.

On accède à un wiki, en lecture comme en écriture, avec un navigateur Web classique.

On peut visualiser les pages dans deux modes : le mode lecture et le mode d'édition.

En mode d'édition, le texte est affiché dans un formulaire Web comportant des balises : le wikitexte.

Le wikitexte, plus simple que le langage HTML généralement utilisé pour la rédaction des pages Web, a été conçu pour être facilement assimilable.

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Suivi des modifications

Un wiki archive continuellement chaque modification qu'on y apporte, avec sa date et son auteur, et conserve généralement toutes ces informations dans une base de données.

Il est ainsi possible de revoir l'évolution de toute page, de même que les contributions de tout visiteur, et très simple de revenir à une ancienne version. Il est également possible de suivre en temps réel toutes les modifications effectuées dans le site.

Les pages de suivi ne sont évidemment pas librement modifiables. C'est le cas également d'autres pages administratives, comme les pages d'analyse des liens et les pages d'interface avec le système (connexion au compte, préférences, renommage, chargement de fichier).

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Christophe Bulté - [email protected] 4213/03/2008

Liens

Les wikis favorisent la création d'hyperliens en simplifiant l'écriture et en n'imposant aucune contrainte organisationnelle.

Le wiki devient donc un foisonnement de pages mises au même niveau et reliées les unes aux autres selon la logique propre au contenu de chacune.

Originellement, les wikis utilisaient des MotsWiki (comme « CompteUtilisateur ») pour générer automatiquement des liens vers d'autres pages.

Aujourd'hui, certains wikis ont des règles syntaxiques distinctes pour la création de liens, à l'exemple de MediaWiki où l'on emploie les crochets.

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Identification

Un wiki n'est pas forcément modifiable par tout le monde ; on peut exiger que les visiteurs s'inscrivent avant d'être autorisés à modifier les pages.

Dans le cas des wikis qui sont complètement ouverts au public, diverses procédures techniques et sociales sont mises en œuvre pour limiter les modifications jugées indésirables.

Lorsqu'un wiki autorise des visiteurs anonymes à modifier les pages, c'est l'adresse IP de ces derniers qui les identifie ; les utilisateurs inscrits (ceux qui ont un compte) peuvent quant à eux se connecter sous leur nom d'utilisateur.

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Fonctionnement humain Un wiki ouvert au grand public doit être maintenu en bon

état de fonctionnement 24 heures sur 24 par une communauté d'utilisateurs expérimentés.

Dès qu'une information est modifiée, les contributeurs réguliers qui s'intéressent à la page correspondante peuvent aller vérifier et, au besoin, corriger ou compléter l'information. Ainsi, les actes de vandalisme, le spam et les divers détournements sont la plupart du temps rapidement détectés et annulés.

Certains contributeurs disposent en outre de pouvoirs administratifs qui leur permettent de supprimer ou de figer des pages, ou d'exclure les visiteurs jugés indésirables.

Une communauté suffisamment nombreuse peut arriver à maintenir la qualité d'un très grand site wiki. En revanche, quand les sites ouverts au grand public sont peu surveillés, le spam et le vandalisme les détériorent vite.

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Usages internes à la bibliothèque 

Les Wikis sont des outils de veille professionnelle efficaces.

Le wiki comme site web de la bibliothèque est possible, mais seulement si l'accès des différents auteurs reste contrôlé.

Le wiki est l'outil idéal pour permettre aux lecteurs de dialoguer entre eux et avec le personnel sur les collections.

C’est aussi un outil adapté pour mettre en ligne des produits : revue de l'actualité, annuaire de sites.

C’est aussi un outil idéal pour animer un réseau de bibliothèques via un site web partagé.

Autres possibilités : bibliothèques numériques (Wikisource), support de formation, didacticiels pour les usagers…

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Trouver des wikis

Le wiki est un système technique reposant sur des technologies qui sont bien référencées par les moteurs classiques : il suffit de voir l’interconnexion entre Google et Wikipedia.

En outre, les wikis sont fortement connectés les uns aux autres: la meilleure porte d’accès est donc le plus important : Wikipedia.

Meta Wiki : un moteur de recherche qui permet de chercher les titres des pages sur plusieurs wikis recensés. Il recense aussi les dernières mises à jour de chaque site.

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Wikipedia

Wikipédia est un projet d'encyclopédie libre, universelle et multilingue écrite de façon collaborative sur Internet avec la technologie wiki. Wikipédia a pour principe d'offrir un contenu libre, neutre et non-inédit.

633 437 articles en français, plus de 9 millions dans plus de 250 langues.

Projet utopiste dans la lignée des Lumières, d’Otlet, de Xanadu (Ted Nelson) de l’Hypertexte et de Stallman.

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Origines : Nupédia

Issue de Nupédia, un projet d'encyclopédie libre en ligne fondée en mars 2000 par Jimmy Wales et soutenue par la société Bomis avec Larry Sanger comme rédacteur en chef.

Gérée par un comité scientifique. La progression est lente et, en janvier 2001, à

cause de la frustration occasionnée par cette lenteur de progression, Larry Sanger proposa la création d'un wiki afin d'accroître la vitesse de développement des articles.

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Origines : projet Wikipedia

Wikipédia a vu le jour en anglais le 15 janvier 2001. La version francophone du projet est fondée le 23 mars 2001. Elle fut la première version non-anglophone de Wikipedia, suivie par les versions germanophones et catalanes.

Nupédia fut définitivement fermée le 26 septembre 2003, faute de financements. Larry Sanger démissionna à ce moment là.

Le 20 juin 2003, la Fondation Wikimédia, a été créée pour financer le soutient technique aux différents projets de Wikipédia.

Elle est financée par des sociétés privées (75000 dollars par mois).

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Christophe Bulté - [email protected] 5013/03/2008

Mode de diffusion de Wikipedia

Outre la version internet : La réalisation d'une version en langue anglaise sur papier

ou CD-Rom a été proposée en août 2003 mais a été exclue comme contraire à la philosophie du projet.

En revanche, la Wikipédia en langue allemande est vendue sur CD-ROM depuis le deuxième semestre 2004.

Toujours pour la Wikipédia en langue allemande, des « wikireaders » ont été diffusés. En avril 2007 est édité par Linterweb, une société française, une compilation d'environ 2000 articles sur CD.

Des images ISO contenant tous les articles de la Wikipédia francophone sont disponibles pour des usages particuliers.

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Christophe Bulté - [email protected] 5113/03/2008

Caractéristiques (1)

Projet encyclopédique, c'est-à-dire à refléter de manière aussi exhaustive que possible l'ensemble du savoir humain y compris la culture populaire. Ce n'est donc pas un dictionnaire, un forum de discussion ou un annuaire Web.

Ce sont des critères négatifs qui fixent l’accessibilité. C’est une encyclopédie libre (liberté de recopier, de

modifier et de redistribuer) sous creative commons. Il y a une surveillance constante, mais pas de système de

validation par des experts.

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Caractéristiques (2)

Principe de la « neutralité de point de vue », soit « décrire le débat plutôt que d’y participer ». La neutralité de point de vue consiste à présenter les idées et les faits de manière indépendante des préjugés et opinions idéologiques, culturels, religieux, identitaires, philosophiques, etc. de façon à satisfaire aussi bien les détracteurs que les partisans d'un point de vue particulier et à éviter toute polémique.

Wikipédia fait partie depuis 2006 des 15 sites les plus visités du web.

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Christophe Bulté - [email protected] 5313/03/2008

Ensemble Wikipedia

Wiktionary : Dictionnaire universel    Wikinews : Actualités libres Wikibooks : Ensemble de textes pédagogiques et

manuels Wikiquote : Recueil de citations Wikisource : Bibliothèque universelle Wikiversité : Communauté pédagogique libre Wikispecies : Inventaire du vivant Wikimedia Commons : Objets multimédias libres …

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Christophe Bulté - [email protected] 5413/03/2008

Un Google-killer : Search Wikia (1)

Jimmy Wales, fondateur de l'encyclopédie en ligne Wikipedia, vient d'annoncer qu'il travaillait sur un nouveau moteur de recherche, qui porte le nom de code "Wikiasari" ("asari" signifie "recherche approfondie" en japonais, mais ce patronyme ne sera pas le nom du futur moteur).

Le projet est basé sur des systèmes et projets Open Source comme Nutch et Lucene et le contenu de Wikipedia.

L'idée de ce nouveau moteur de recherche serait d'apporter à l'automatisme des outils actuels la force de la communauté humaine, à l'exemple d'un Wiki, comme sur Wikipedia.

Lancement de ce nouveau moteur de recherche prévu pour le courant de l'année 2008. Alpha lancée le 7 janvier.

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Christophe Bulté - [email protected] 5513/03/2008

Un Google-killer : Search Wikia (2)Quatre Principes Fondamentaux :

La Transparence : visibilité dans le fonctionnement des systèmes et algorithmes, tant par le biais des licences libres que par celui d'un contenu ouvert et l'utilisation d'APIs. La Communauté : chacun peut contribuer d'une manière ou d'une autre (en tant qu'individu ou organisation), l'accent est mis sur le caractère social et communautaire. La Qualité : amélioration significative de la qualité et de la précision de la recherche et des résultats renvoyés. La Protection de la vie privée : elle est garantie, aucune donnée permettant l'identification n'est stockée ou transmise.

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Christophe Bulté - [email protected] 5613/03/2008

Contrôle de qualité (1)

L'historique de toutes les contributions est conservé : versions successives de chaque page, auteurs, dates et motifs des modifications. Ce dispositif de sauvegarde permanent permet de revenir au besoin à une version précédente.

Les wikipédiens dûment inscrits peuvent en outre suivre l'évolution des pages de leur choix, par exemple celles auxquelles ils ont contribué, et faire preuve de vigilance quant à leur contenu. Ils peuvent ainsi rectifier la situation si des informations erronées sont ajoutées à un article, ou que sa qualité générale baisse.

En cas de désaccord sur le contenu d'un article, un débat argumenté se déroule dans la page de discussion annexée à l'article qui font partie intégrante de Wikipédia.

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Christophe Bulté - [email protected] 5713/03/2008

Contrôle de qualité (2)

Il n'y a jamais de vote pour déterminer le contenu d'un article. En principe, le contenu des articles qui portent sur des sujets controversés est établi à la suite de débats raisonnés et argumentés, et non en fonction de l'avis du plus grand nombre.

Une des particularités de Wikipédia est d'être fondée sur la méfiance : on encourage en effet les wikipédiens à être vigilants et critiques de la qualité des contributions des autres participants.

Cette méfiance peut se traduire également par l'affichage de « bandeaux » ou d'un avertissement général d'absence de garantie quant à la validité des informations.

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Christophe Bulté - [email protected] 5813/03/2008

Participation (1)

Quiconque désire contribuer à Wikipédia peut s'inscrire en créant un nouveau compte, avec nom et mot de passe, mais il n'est pas obligatoire d'être inscrit pour modifier le contenu de l'encyclopédie.

Wikipédia compte actuellement plusieurs dizaines de milliers de contributeurs pour la partie francophone et presque un million pour la partie anglophone.

Il n'existe pas de «rédacteur en chef » en tant que tel du projet Wikipédia.

La nature informatique de wikipédia permet d'effectuer des traitements informatisés sur les articles par le biais de programme scriptés ou de robots.

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Christophe Bulté - [email protected] 5913/03/2008

Participation (2)

Des wikipédiens jouissent de droits supplémentaires : les administrateurs, les stewards, les bureaucrates et les développeurs. supprimer des pages dont la nature ou le contenu ne

correspondent pas aux règles de Wikipédia, après une procédure de vote.

protéger une page à la suite d'actes répétés de vandalisme, ou quand un désaccord sur le contenu tourne à la guerre d'édition.

bloquer un contributeur reconnu coupable d'avoir posé des actes répétés de vandalisme, ou même l'exclure de façon temporaire ou définitive à la suite d'une décision du Comité d'arbitrage.

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Christophe Bulté - [email protected] 6013/03/2008

Idéologie de Wikipedia (1)

L’anarchie : comme le fonctionnement du projet est fondé, non pas sur l'autorité de quelques-uns, mais sur le respect par les wikipédiens des règles de la communauté, Wikipédia est parfois qualifiée d’anarchiste ou libertaire.

Elle est aussi soumise à des règles et de principes directeurs.

Elle se base en tout cas sur l’auto-organisation l’autogestion.

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Christophe Bulté - [email protected] 6113/03/2008

Idéologie de Wikipedia (2)

La démocratie : Wikipedia refuse que l’opinion majoritaire des contributeurs priment.

Le principe de base est que dans le domaine de la connaissance, la minorité devrait avoir gain de cause contre la majorité si ses arguments et ses raisonnements prouvent qu'elle défend la meilleure approche de la vérité.

Il n'y a jamais de vote sur le texte d'un article, car la retranscription des connaissances ne peut pas être le résultat d'un processus démocratique.

Toutefois, l’organisation et le fonctionnement du projet est soumis à vote.

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Christophe Bulté - [email protected] 6213/03/2008

Critiques

Le statut de Wikipédia en tant que source de référence est un sujet de controverse. En effet, l’audience grandissante de Wikipédia a conduit un grand nombre de personnes à formuler des avis critiques sur la fiabilité des informations présentées dans cette encyclopédie. Ces critiques étant récurrentes, une page spéciale de Wikipédia est consacrée aux réponses aux objections les plus fréquentes

Page 63: Le web 2.0 dans les bibliothèques

Christophe Bulté - [email protected] 6313/03/2008

Critiques : Anonymat des contributeurs

L'anonymat de la majorité des contributeurs est une des principales critiques. Guillaume Lecointre, professeur au Muséum national d'histoire naturelle à Paris, écrit à propos de Wikipédia : « L'identification du signataire fait partie de l'information scientifique, puisqu'elle permet de retourner aux sources pour toute vérification et recoupement », et « Il vaut mieux un mauvais texte signé, plutôt qu'un texte moyen non signé. » (sic).

Page 64: Le web 2.0 dans les bibliothèques

Christophe Bulté - [email protected] 6413/03/2008

Réponses : Anonymat des contributeurs La majorité des article sont signés et 80% des

wikipédiens sont identifiables. Même un expert peut être de mauvaise foi ou

lié à des intérêts. Un expert éminent dans un domaine précis

peut raconter n’importe quoi dans un autre domaine.

La correction par la masse empêche les abus de l’anonymat.

Des outils de vérification existe (Wikiscanner)

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Christophe Bulté - [email protected] 6513/03/2008

Critiques : Absence de filtrage (1)

Les informations ne sont pas soumises à une démarche de validation scientifique, mais à une régulation collective. Cette critique est résumée par la formule de l'écrivain Pierre Assouline : « Wikipédia est la seule encyclopédie au monde où n'importe qui peut écrire n'importe quoi ».

Par exemple, pendant près de 10 mois, un article sur une mystérieuse île nommée Porchesia attira la curiosité jusqu'au jour où un administrateur découvrit que l'île en question n'avait jamais existé, et supprima bien sûr ce texte.

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Christophe Bulté - [email protected] 6613/03/2008

Critiques : Absence de filtrage (2) D’une façon plus générale, l’ouverture à tous du

contenu de Wikipédia présente des risques liés à la véracité de ce contenu qui n'est pas systématiquement vérifié, de la distinction classique entre producteurs et consommateurs d'informations, et à l'absence de médiateur entre les deux.

L’absence de filtrage a priori et le filtrage non garanti a posteriori induit également le risque de voir des sectes ou des extrémistes utiliser Wikipédia pour faire de la propagande, ou bien des génies autoproclamés diffuser des informations farfelues.

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Christophe Bulté - [email protected] 6713/03/2008

Critiques : Absence de filtrage (3)

Concernant le risque de voir se propager des informations erronées ou tendancieuses, cette interrogation se pose notamment à l'égard des élèves et des étudiants à la recherche de connaissances sur le Web.

« Il n'en est pas de même pour le Wikipédia français (sic) qui sert trop souvent des intérêts éthiquement inconciliables avec l'École de la République ».

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Christophe Bulté - [email protected] 6813/03/2008

Réponses : Absence de filtrage

Les mêmes critiques sont lancées contre le système Open-Access.

Les experts qui valident peuvent être lié à des groupes d’intérêt.

Le magazine scientifique Nature a publié le 15 décembre 2005 un article montrant les résultats d'une étude portant sur 50 articles du domaine scientifique issus de Wikipedia (version anglaise), et les 50 mêmes de l'Encyclopædia Britannica ayant approximativement la même longueur. Tous ces articles ont été soumis à des experts dans leurs domaines pour y révéler des erreurs, approximations ou tout autre défaut. Les articles de l'Encyclopædia Britannica comportent 123 erreurs, ceux de Wikipédia comportent 162 erreurs).

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Christophe Bulté - [email protected] 6913/03/2008

Critiques : Neutralité de point de vue et recherche du consensus (1)

La Neutralité de point de vue (« décrire le débat plutôt que d’y participer ») peut être considérée comme une illusion ou un préjugé politique ou culturel. Mais son application incomplète est aussi critiquée. Ainsi, un biais systémique observé de façon récurrente est le caractère trop franco-centré de la Wikipédia francophone.

Pour les sujets polémiques, le principe de neutralité de point de vue risque de viser à atteindre le consensus social plutôt que la vérité, et de favoriser le relativisme, quitte à tolérer des discours infondés sur des sujets relevant de la science, ou du prosélytisme pour des sectes par exemple.

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Christophe Bulté - [email protected] 7013/03/2008

Critiques : Neutralité de point de vue et recherche du consensus (2)

Une erreur est de croire que la neutralité est un critère incontournable ou premier de Wikipédia, puisque c'est la pertinence qui est décrite comme telle dans les pages Wikipédia.

« Par exemple dans un article d'histoire, c'est l'avis des historiens, à la compétence reconnue sur le sujet qui doit être exposée. La neutralité vient après: lorsque les historiens débattent de certains points, Wikipédia ne doit pas prendre parti pour l'un ou l'autre point. Les avis des associations de victimes, des gouvernements, des partis politiques... n'auront par exemple qu'une pertinence tout à fait marginale dans ce type d'article. »

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Christophe Bulté - [email protected] 7113/03/2008

Réponse : Neutralité de point de vue et recherche du consensus

Pas de réponse : les principes en question sont des choix éditoriaux, on les accepte ou pas.

Renoue avec la tradition polémique de l’encyclopédie.

Met en avant la pluralité des opinions et des théories, y compris dans leurs erreurs ou leurs abjections.

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Christophe Bulté - [email protected] 7213/03/2008

Critiques : Vandalisme et détournement

Le vandalisme est pratiqué par un grand nombre de personnes qui exploitent la nature ouverte de Wikipédia pour en dégrader le contenu, le plus souvent de façon anonyme.

Des individus ou des sociétés peuvent détourner des articles afin de se faire une publicité personnelle.

Les actes de vandalisme semblent perçus comme un jeu par une partie de leurs auteurs. Plus rarement des modifications intempestives sont utilisés pour tester la réactivité des contributeurs, ainsi par exemple, le 17 octobre 2005, lors de l'émission en direct Le Grand Journal sur Canal+, la journaliste Ariane Massenet insérait des erreurs dans l'article consacré à Elvis Presley. Cette pratique est fortement découragée et contrée par la vigilance des autres utilisateurs ou le vandalisme orchestrée par P. Assouline en 2007.

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Christophe Bulté - [email protected] 7313/03/2008

Autres critiques (1) Le projet politique caché derrière Wikipédia,

gauchiste ou ultralibéral selon les interlocuteurs,

Le scepticisme sur la capacité de Wikipédia à améliorer la qualité des articles, voire la prédiction d'une marche inéluctable vers la médiocrité.

Un grand nombre d'articles se présentent sous la forme d'une compilation d'informations brutes, sans l'effort de synthèse qui devrait caractériser un texte encyclopédique.

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Christophe Bulté - [email protected] 7413/03/2008

Autres critiques (2) Le contenu de Wikipédia est étroitement lié aux

centres d'intérêt de ses contributeurs, d'où des manques dans le panorama des connaissances,

La circularité de l'information. En l'absence de contributeurs compétents sur un sujet, ou par simple facilité, il est courant que des articles de Wikipédia servent de sources à d'autres articles ce système favorise la propagation des informations erronées,

La suspicion concernant l'influence sur Wikipédia de Jimmy Wales, son co-fondateur. Celui-ci est parfois présenté comme une sorte de gourou.

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Christophe Bulté - [email protected] 7513/03/2008

Qualités incontournables de Wikipedia

Facilité de consultation. Rapidité de prise en compte de l’actualité. Incontournable en matière de culture populaire. Outil intégré. Pluralité des points de vue et navigation entre les

langues. La culture du débat et de la polémique saine.

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Christophe Bulté - [email protected] 7613/03/2008

Citizendium (1) Ce projet a été lancé le 16 septembre 2006 par

Larry Sanger, cofondateur de Wikipédia en 2001 aux côtés de Jimmy Wales.

Citizendium est un projet encyclopédique similaire à Wikipédia, à la différence qu'il fait appel à des experts pour guider le public dans l'écriture des articles.

En tant que tels, ces experts auront le dernier mot concernant la vérification des articles, le but étant d'obtenir une encyclopédie contenant le moins d'erreurs possible. Le système sera d'ailleurs basé sur un wiki, et les auteurs devront être enregistrés sous leur propre nom.

Page 77: Le web 2.0 dans les bibliothèques

Christophe Bulté - [email protected] 7713/03/2008

Citizendium (2) « Nous croyons à la nécessité d’une alternative,

explique Larry Sanger, que celle-ci est justifiée pour permettre à des personnes ordinaires de travailler sous l’égide d’experts. Nous croyons à la responsabilisation personnelle, incluant l’usage de véritables noms pour identifier les contributions. En bref, nous visons à créer une communauté responsable et à former de bons citoyens

globaux » Larry Sanger précise que Citizendium ne serait

pas appelé une « encyclopédie », mais serait plutôt décrit comme étant un « lieu de travail expérimental ».

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Christophe Bulté - [email protected] 7813/03/2008

Jurispedia

JurisPedia est un projet encyclopédique d'initiative universitaire ouvert à tous les participants et consacré aux droits du monde et aux sciences juridiques et politiques. Ce projet vise à mettre en relation les connaissances de chacun pour les mettre à la disposition de tous et vise à constituer une encyclopédie juridique universelle en français.

En plus du contrôle des internautes, les textes soumis sont régulièrement contrôlés a posteriori par des étudiants, enseignants et professionnels du droit.

4000 articles.

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Christophe Bulté - [email protected] 7913/03/2008

Wikihealth

Créé en 2005 pour mettre en avant les connaissances en sciences du vivant et en médecine.

Plus de 500 articles de très haute qualité scientifique.

Intègre les connaissances croisées des médecins et des malades.

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Christophe Bulté - [email protected] 8013/03/2008

Bibliopedia

Créé en 2004 à l’initiative du blog Cris et Chuchotements avec le soutien du BBF.

Site collaboratif pour les bibliothécaires,documentalistes et archivistes francophones.

Plusieurs centaines d’articles.

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Christophe Bulté - [email protected] 8113/03/2008

Wikinews

Créé par la Wikimedia Fondation. Agence de presse alternative qui reprend

les dépêches d’agence et les complète par les utilisateurs.

3150 articles.

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Christophe Bulté - [email protected] 8213/03/2008

Wikira

Le Projet Wikira a débuté le 25/6/2002. Un récit basé sur ce principe évoluera ainsi sans cesse de

manière non linéaire, voire chaotique, mais toujours surprenante.

Ecriture collaborative sur des thèmes de Science-Fiction de type Wikiroman.

Dans un Wiki, toute personne qui le désire peut ajouter un texte ou modifier le contenu d'un texte existant.

Il n'y a plus de distinction entre lecteurs et auteurs. Tous reliés au vaste monde de la ScienceFiction; Contiennent tous un personnage nommé Wikira sur lequel

sont plus ou moins axés les récits correspondants.

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Christophe Bulté - [email protected] 8313/03/2008

Les blogs

Principes techniques Avantages et inconvénients Trouver des blogs pertinents :

Moteurs de recherche Répertoires, Interconnexion

Exemples d'incontournables

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Christophe Bulté - [email protected] 8413/03/2008

Définitions

Un blog est un site Web constitué par la réunion d'un ensemble de billets triés par ordre chronologique. Chaque billet (appelé aussi note ou article) est, à l'image d'un journal de bord ou d'un journal intime, un ajout au blog ; le blogueur y porte un texte, souvent enrichi d'hyperliens et d'éléments multimédias et sur lequel chaque lecteur peut généralement apporter des commentaires. Le concept blog est assez vague pour autoriser toutes ces utilisations.

Le premier blog date de 1994.

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Christophe Bulté - [email protected] 8513/03/2008

Les blogs (1)

Il y a aujourd’hui environ 60 millions de blogs actifs dans le monde. 80000 blogs sont créés chaque jour soit 900.000 posts/jour.

Les plates-formes proposant des blogs totalement privés protégés par mot de passe trouvent nombre de clients, et certaines affirment que la majeure partie de la blogosphère consiste en des blogs privés.

Depuis 3 ans, grande importance dans l’espace politique, économique et culturel mondial.

Devenus des moyens incontournables de diffusion scientifique : dans le monde de l’enseignement supérieur et la recherche, les blogs qui étaient encore peu utilisés par les chercheurs en 2004 deviennent des outils reconnu (52% des chercheurs américains). Exemples de Perelman ou Realclimate.

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Christophe Bulté - [email protected] 8613/03/2008

Aspects techniques (1)

La publication d’un blog est généralement facilitée par l'emploi d'un logiciel spécialisé (un Système de gestion de contenu) : il met en forme le texte et les illustrations sous la direction du blogueur, il construit des archives automatiquement, il offre des moyens de recherche au sein de l'ensemble des billets et enfin gère les commentaires des internautes lecteurs.

Ces outils permettent ainsi à chacun de publier du contenu, sans connaissances techniques préalables relatives à la conception de sites Web.

Cette facilité d'utilisation a contribué pour une grande partie à l'explosion de l'utilisation des blogs depuis quelques années.

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Christophe Bulté - [email protected] 8713/03/2008

Aspects techniques (2)

Les blogs peuvent adopter des formats bien différents, mais les principaux outils décrits ne peuvent être codés à la main dans un langage de balisage comme HTML sous peine de devoir affronter des tâches laborieuses et répétitives ; c'est pourquoi l'on utilise bien souvent un système de gestion de contenu qui permet d'automatiser la mise en page du site

Les blogs sont en fait majoritairement édités grâce à des systèmes de gestion de contenu hébergés et administrés par des entreprises dont les services très populaires allègent considérablement les étapes techniques relatives à la conception de sites Web. Ces entreprises sont financées par la publicité et par les services à haute valeur ajoutée.

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Christophe Bulté - [email protected] 8813/03/2008

Avantages structurels

En plus de la gestion technique simplifiée, les blogs ont connu est succès énorme grâce à leur aspect communautaire concrétisé par les liens entre blogs et par la possibilité de commentaires.

Ces trois caractéristiques sont ce qui différencie les blogs des sites perso tels qu’on les connaissait dans les années 90.

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Christophe Bulté - [email protected] 8913/03/2008

Aspects structurels (1)

Chaque billet est daté et entre donc dans une suite chronologique. Cependant, sur la page d'accueil, l'accumulation de ces billets est souvent présentée par antéchronologie. Ces billets sont catégorisables, ce qui permet d’y accéder par un ordre logique et pas chronologique.

La page d'accueil doit refléter les changements les plus récents ; l'auteur suit l'idée d'un public qui prend connaissance régulièrement de l'évolution du site. Les billets étant présentés figés dans le temps, l'auteur ne les modifie généralement qu'en publiant un addendum intitulé «mise à jour».

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Christophe Bulté - [email protected] 9013/03/2008

Aspects structurels (2)

L’un des avantages de blogs est que la présentation varie peu d'un blog à un autre, rendant ainsi l’accès aux informations très intuitif. La structure chronologique des billets impose une

structure semblable. Les mêmes fonctionnalités reviennent souvent car elles

sont bien adaptées à une lecture à partir d'un navigateur.

Ce format réduit les possibilités créatives dans le design des blogs.

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Christophe Bulté - [email protected] 9113/03/2008

Aspects structurels (3)

Une autre raison est qu'une grande part des blogs sont construits grâce à une plateforme telle que Blogger, Over-Blog ou Skyblog. Ces portails imposent un format de présentation identique pour tous leurs utilisateurs, au moins par défaut, et que peu d'entre eux explorent les capacités de personnalisation lorsqu'elle existent.

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Christophe Bulté - [email protected] 9213/03/2008

Gestion des commentaires (1) Un blogueur autorise souvent ses utilisateurs à

laisser des commentaires, mêmes les plus critiques, via un formulaire Web automatisé.

Cependant, le blogueur est, selon la législation, légalement responsable de ce qui est affiché sur son site et doit donc supprimer les commentaires non conformes à la législation.

Tout blogueur peut également choisir de censurer a priori les commentaires en publiant lui-même ceux qu'ils jugent valides, ou de censurer totalement tout commentaire (sur un billet ou sur le blog entier.)

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Christophe Bulté - [email protected] 9313/03/2008

Gestion des commentaires (2)

De plus en plus de blogs deviennent le centre d'échanges approfondis au sujet duquel se passionnent auteurs et lecteurs (notamment au sujet de l'actualité ou du Web).

Certains blogueurs accordent une place prépondérante aux commentaires laissés sur leur blog, qu'ils considèrent comme la raison d'existence de leurs écrits.

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Christophe Bulté - [email protected] 9413/03/2008

Gestion des liens (1)

Les blogs s'accompagnent souvent d'un système avancé de gestion des hyperliens.

Une liste de blogs fréquentés par l'auteur (appelée blogoliste, défileur ou blogroll) est fréquemment présentée sous forme de menu latéral.

Chaque billet s'accompagne d'un lien propre et statique (appelé permalien).

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Christophe Bulté - [email protected] 9513/03/2008

Gestion des liens (2)

Avec les techniques de syndication de contenu, telles que RSS ou Atom, il est possible d'inclure directement certains billets sur son propre blog.

Ce système de gestion des liens entre blogs (quasi-standardisé) permet d'afficher, dans la zone de commentaires d'un blog, des rétroliens (appelés aussi pisteurs ou trackbacks) accompagnés du résumé du billet vers lequel ils pointent.

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Christophe Bulté - [email protected] 9613/03/2008

Inconvénients (1)

Le monde des affaires, des politiques et le secteur associatif se sont aussi emparés de l'outil, en tant que nouveau média de masse. Les blogs participent donc désormais aux stratégies de communication.

La pertinence de l’information d’un blog dépend de l’honnêteté du blogueur.

Certains blogueurs veulent mettre en avant leur indépendance envers les médias traditionnels et leur réactivité. Cela peut mener à des dérives.

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Christophe Bulté - [email protected] 9713/03/2008

Inconvénients (2)

Il y a un risque de remettre en question diverses pratiques en matière de démocratie.

Usenet, qui se promettait au même but, a rapidement perdu en popularité face à l'avènement du web, submergé par une masse d'informations douteuses noyant les fameux rares scoops et succès contre la censure, systématiquement mise en avant comme justification du phénomène, plombé par les problèmes de spam, excédé par les polémiques incessantes.

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Christophe Bulté - [email protected] 9813/03/2008

Avantages

Ils sont très réactifs à l’actualité. Par principe on connait très facilement l’identité de

l’auteur. C’est un moyen de communication pratique pour

passer par-dessus des tentatives de censures ou de limitations techniques.

Ils sont interconnectés. Ils incluent une possibilité de commentaires et

donc de débats sur les billets publiés. Ils permettent un accès à des sources faisant

parties du web profond.

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Christophe Bulté - [email protected] 9913/03/2008

Trouver des blogs

Par réseau, à partir d’un blog jugé intéressant et trouvé via un moteur classique, on explore les liens conseillé ou les blogs des commentateurs.

Il existe aussi des moteurs spécialisés :

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Christophe Bulté - [email protected] 10013/03/2008

Technorati

Technorati est un moteur de recherche 2.0 sur Internet spécialisé dans le domaine des blogs et du multimédia.

En août 2007, Technorati en indexait plus de 60 millions. Technorati utilise et contribue aux logiciels libres.

Technorati a une communauté active de développeurs dont beaucoup sont de la culture code source libre. Dave Sifry, le créateur du moteur est lui-même un grand défenseur de la cause du code source libre.

Technorati comprend un wiki public pour les développeurs, où les développeurs et les contributeurs peuvent collaborer ainsi que différentes interfaces de programmation (API) ouvertes.

Page 101: Le web 2.0 dans les bibliothèques

Christophe Bulté - [email protected] 10113/03/2008

Google Blog Search (1) Lancé en 2005, Blog Search est aussi

intégré à Blogger. Lorsqu'un utilisateur effectue une recherche,

Blog Search affiche deux types de résultats : les blogs qui comprennent les termes recherchés dans leurs titres, et les posts correspondant à ces mêmes termes.

Les blogs qui syndiquent des posts sont automatiquement et régulièrement balayés par les serveurs Google.

Page 102: Le web 2.0 dans les bibliothèques

Christophe Bulté - [email protected] 10213/03/2008

Google Blog Search (2) Dès qu'un nouveau post est répertorié,

l'index Blog Search est actualisé et les résultats de recherche intègrent ainsi les contenus les plus récents.

Recherches aux noms des blogs, aux auteurs, ou à une période précise.

Blog Search propose également la technologie SafeSearch de Google permettant aux utilisateurs de paramétrer leurs résultats de recherche.

Page 103: Le web 2.0 dans les bibliothèques

Christophe Bulté - [email protected] 10313/03/2008

Quelques blogs

Nicolas Morin : la star du blog bibliothéconomique. Marlene’s Corner : la rivale. Urfist Info : produit par Unité Régionale de Formation à

l'Information Scientifique et Technique. Pintiblog : créé par un bibliothécaire de l’UCL. Outils froids : rédigé par un professionnel de la veille

technique et technologique. Homo numericus : réflexion sur les Tics et la société. Bibliosession 2.0 : la bibliothèque 2.0. Pointblog : les nouveautés de la Blogosphère. Abondance : actualité des moteurs de recherche.

Page 104: Le web 2.0 dans les bibliothèques

Christophe Bulté - [email protected] 10413/03/2008

Un blog institutionnel ?

Améliorer la relation avec les usagers en les informant de ce qui se passe au sein de la l’institution.

Plus souple que le site web classique, il permet de diffuser d’autres informations (critiques de livres, billets d’humeur).

Permet de renforcer la proximité : dans le temps, dans l’espace, sociale et affective.

Pour une réussite, il faut : du concret, du particulier, un ton personnel et acéré.

Il faut un animateur principal, un administrateur et des participants ponctuels.

Donne un coup de jeune à l’institution.

Page 105: Le web 2.0 dans les bibliothèques

Avenir du blog

Technologie mature. Efficace pour une utilisation professionnelle

et scientifique. Pour les particuliers, évolution vers les

réseaux sociaux (Myspace, Facebook,…)

Christophe Bulté - [email protected] 10513/03/2008

Page 106: Le web 2.0 dans les bibliothèques

Christophe Bulté - [email protected] 10613/03/2008

Les flux rss

Aspects techniques Logiciels Intégration dans la bibliothèque

Page 107: Le web 2.0 dans les bibliothèques

Christophe Bulté - [email protected] 10713/03/2008

Définition des flux ou des fils

Un fichier de texte structuré (langage XML). Créé et mis à jour automatiquement à partir de

contenu web. Accessible via une adresse internet (http). Présentant les dernières informations d’un site. Plusieurs standards (RSS 1.0, 2.0, Atom). Des collections de flux peuvent être créée et

diffusée via des fichiers opml. Les blogs, wikis et CMS intègrent directement la

génération de flux.

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Fonctionnement

Le fichier RSS est modifié automatiquement quand le site est modifié.

Le fichier RSS contient : un lien vers l’information originale là où elle a été

publiée. un résumé de l’information, ses premières lignes ou son

intégralité. les liens vers les images et les liens hypertextes sont

actifs la plupart du temps.

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Exemple

<rss version="2.0"><channel><item>

<title> Les flux rss </title><link>

http://ulb.ac.be/documents/index.php?nkv=FLUX11111</link><description>

Formation sur le web 2.0, partie RSS.</description>

<author> BULTE Ch.</author><pubDate> 05 Jun 2007 14:25:52 +0100</pubDate></item></channel></rss>

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Consultation ou réutilisation

L’usager recopie l’url mise à disposition sur le site qui l’intéresse identifié par une icône

L’usager obtient le flux par un moteur dédié (Technorati, La Moooche). Il l’insère dans un dispositif de lecture.

Agrégateur. Navigateur Internet. Dispositif on-line.

Le flux est affiché. Le logiciel met à jour automatiquement les flux.

L’usager peut aussi réafficher le flux sur son propre site (et dans son canevas graphiques) via un système de scripting. (PopUrls)

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Consultation par logiciel dédié (Agrégateurs) (1)

Ce sont des logiciels installés sur un PC et spécialisés dans la consultation de flux.

Ajout de flux via un menu contextuel ou la copie de l’url.

Ils disposent de fonctions de visualisation offline en volet d’information textuelles et multimédias, des système de classification et de recherche avancés et des options diverses (configuration, transferts,impression,…).

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Consultation par logiciel dédié (Agrégateurs) (2)

De plus en plus de ces logiciels disposent d’une fonction de portabilité et d’export vers des fichiers OPLM.

Ces logiciels sont de loin les plus performants dès que l’on dépasse une cinquantaine de flux mais ils sont les plus complexes à utiliser. Feedreader Rssowl

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Consultation via les navigateurs web

La nouvelles versions des navigateurs web incluent une fonction de visualisation de flux.

Ajout de flux via un bouton de la barre d’outil. Il sont permettent la lecture des données offline

textuelles et multimédias et quelques fonctions de personnalisation.

Facile d’emploi mais moins performant dès que le nombre de flux est important et fonction d’exportation limitée. Firefox 2.0 avec extensions de type SAGE Internet Explorer 7.0

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Consultation via les interfaces web

Interfaces de consultation online de flux. Ajout des flux via une barre d’outil ou par copie. Liées à des systèmes de comptes qui analysent.

les flux que vous choisissez. Moins performant pour les éléments multimédias

ou les textes longs. Fonctions de tris et de catégorisation basiques. Très faciles d’emploi et consultable partout.

GoogleReader Feedshow Netvibes

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Autres moyens de consultation

Windows Vista et Mac OS X Leopard intègre en natif la consultation de flux (via le bureau par exemple).

Outlook 2007 permet la consultation des flux dans la Inbox.

La plupart des GSM et des PocketPc modernes intègrent la consultation.

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Avantages des systèmes de flux

Veille performante, rapide et flexible. Sûr (pas de virus ou de spam possibles). Pas de système d’abonnement

anonymat. Largement répandu et universel. Augmente la visibilité de l’émetteur.

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Inconvénients

La mise en page est basique. Parfois, le flux n’intègre qu’un résumé

(publicité). Échappe totalement aux statistiques et peut

même faire baisser la consultation quantifiable.

Apprendre à se limiter.

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Quelques exemples d’utilisation

Actualités

Economie

Législation

Parutions

Achats

Veille scientifique

Veille internet

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Les podcasts

Principes techniques Moteurs de recherche dédiés Podcasts médiatiques Podcasts académiques Podcasts personnels

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Définition

Le podcasting ou baladodiffusion est un moyen gratuit de diffusion de fichiers audio ou vidéo sur Internet que l'on nomme podcasts.

Par l'entremise d'un abonnement aux flux RSS ou Atom, le podcasting permet aux utilisateurs d'automatiser le téléchargement d'émissions audio ou vidéo pour leur baladeur numérique ou leur ordinateur personnel en vue d'une écoute immédiate ou ultérieure.

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Concepts (1) La baladodiffusion, se différencie de la

radiodiffusion par la diffusion du son ou de la vidéo, non pas par un mécanisme centralisé qui enverrait un flux vers ses auditeurs (soit un à tous), mais par l'action des auditeurs qui vont chercher eux-mêmes les fichiers podcast (tous à un, ou encore tirée, pulling, au lieu de poussée, pushing).

Les auteurs des émissions publient des fichiers audio qui peuvent s'apparenter à une émission radio classique. C'est ensuite aux auditeurs que revient le rôle de créer leur propre liste de lecture par leurs différentes souscriptions.

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Concepts (2)

Le téléchargement des programmes, issus des multiples sources qu'ils ont choisies, est alors automatique.

Les deux acteurs sont donc :Ceux qui cherchent eux-mêmes les fichiers

audio ou vidéo. Ceux qui publient sur le Web ces fichiers audio

ou vidéo.

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Concepts (3)

La baladodiffusion utilise, en plus du contenu audio ou vidéo, des données descriptives et des métadonnées liées aux fichiers (les étiquettes ID3 pour les MP3) telles la date, le titre, un résumé, des liens, des photos, un chapitrage (utile pour arriver directement à une séquence particulière lorsque le contenu lu est assez long ou segmenté en plusieurs rubriques), etc.

Ces fonctionnalités avancées sont disponibles sur les fichiers au format MPEG-4, tels que ceux dont l'extension finit par .m4a, .m4b, .mp4, .m4p, ou encore .m4v

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Podcasts personnels

Les premiers podcasts ont été créé par des blogueurs aux USA vers 2002.

Complément idéal aux billets papiers (par exemple dans le cas de tests de produits ou de présentations scientifiques).

Facile à mettre en place car lié à la technologie RSS incluse dans tous les blogs.

Explosion à la suite des élections présidentielles aux USA (même phénomène en France).

Exemple : Loic le Meur.

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Podcasts médiatiques (1)

Vu le succès des podcasts « privés », les grandes entreprises de médias se sont engouffrées dans ce système de diffusion dès 2004.

Au départ, difficultés avec :Les droits de diffusion. Les droits d’auteur.La publicité.Le calcul de l’audience.

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Podcasts médiatiques (2)

Depuis, le nombre d’heures de podcast téléchargées a dépassé le nombre d’heures d’émissions écoutées en streaming.

Avec des avantages :Cibler la publicité et donc d’en diminuer la

fréquence.Toucher un public normalement inaccessible.Rentabiliser le travail des équipes.

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Podcasts académiques

Dès janvier 2006, vu la popularité croissante des podcasts médiatiques, les universités ont récupéré le système.

Très rapidement Stanford, California, MIT et Berkley, ont créé des podcasts de cours disponibles pour les étudiants ou accessibles à tous. Rapidement l’Uqam et la Sorbonne ont également créé les leurs.

Le marché potentiel a été jugé tel par les entreprises que par exemple Apple offre gratuitement les serveurs nécessaires à condition d’en réserver l’accès à son logiciel Itunes.

Les exemples les plus aboutis en francophonie sont certainement Canal U et Diffusion des Savoirs de l’ENS.

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Trouver des podcasts

Outre les moteurs de recherches classiques qui fonctionnent bien avec les podcasts via la lecture des tags ID3. Il existe des répertoires spécialisés :PodemusRSS-OneDKPod  Les catalogues de bibliothèques ?

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Bibliothèque 2.0

Démarches Répondre aux besoins de l’usager Construire avec l’usager Exemples

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5 piliers

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Définitions (1)

Concept créé par Walt Crawford en janvier 2006. «La bibliothèque 2.0 est un modèle pour les services en

bibliothèque - qui reflète une transition interne au monde des bibliothèques dans la façon de fournir du service à leurs utilisateurs. Ce changement de direction sera spécialement manifeste dans l’offre électronique telle que la configuration de l’OPAC, les services en ligne de la bibliothèque, ainsi qu’un flux grandissant d’information en provenance de l’utilisateur. Les partisans de ce concept espèrent qu’au final, le modèle des bibliothèques 2.0 remplacera les offres de service obsolètes et unilatérales qui ont caractérisé les bibliothèques pendant des siècles.»(Wikipedia)

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Définitions (2)

«La bibliothèque 2.0 est, d’après moi, une philosophie du service construite sur trois choses : une détermination à changer et à essayer de nouvelles choses ; une détermination à constamment ré-évaluer nos offres de service ; et finalement, une détermination à regarder en dehors de notre monde pour trouver des solutions, qu’elles soient technologiques ou non (c’est la que l’on retrouve le Web 2.0)» (Casey)

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La démarche « bibliothèque 2.0 »

Pourrait se définir comme la mise en oeuvre de services en ligne qui visent à mieux faire se rencontrer une offre et une demande de contenus dans le cadre d’une politique documentaire.

2 préoccupations (Bibliosession): Aller vers les besoins de l’usagerConstruire avec l’usager

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Aller vers les besoins de l’usager

En multipliant les points d’accès via des sites dédiés ou spécialisés, des plugins de recherche intégré au navigateur, en proposant une barre de navigation et en favorisant l’information et la veille (RSS et interface de questionnement).

En contextualisant les collections via des partenariats avec d’autres bibliothèques, des commerces online, des services documentaires tiers.

Repose sur l’utilisation des standards (Z.39.50, OAI, DCE)…

Nécessite des investissements techniques.

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Multiplication des points d’accès via des plugins : http://www.bm-chambery.fr/

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Multiplication des points d’accès via des barres d’outils : http://bibulbacbe.mylibrarytoolbar.com/ (béta) ou http://www.libx.org/

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Multiplication des points d’accès via des via une intégration de flux rss

Mode recherche : Bibliothèque du Comté de Hennepin : http://catalog.hclib.org/ipac20/ipac.jsp?profile=elibrary.

Mode acquisitions contextuelles : ULB. Mode nouveautés : Bibliothèques de

Cincinnati : http://www.cincinnatilibrary.org/feeds/

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Contextualisation via des liens avec Amazon

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Contextualisation via des liens avec Worldcat via Librarything

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Contextualisation via des liens avec GoogleBooks

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Construire avec l’usager

Utilisation du Modèle de la longue traîne. Qualification des ressources via des

recommandations statistiques, professionnelles et des commentaires des utilisateurs.

Mise en valeur (présentation et recherche) nos ressources documentaires via les tags et nuages de tags, les interfaces innovantes (OPAC 2.0).

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La longue traîne (1)

Un modèle économique popularisé par Chris Anderson, rédacteur en chef de Wired Magazine et dont le potentiel économique a été perçu en premier par Jeff Bezos, fondateur et PDG d'Amazon.

Il vise le passage du marché de masse où le top 50 et les best-sellers du livre règnent à un marché composé de millions de niches où les choix très éclectiques des consommateurs se répartissent sur des multitudes de titres.

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La longue traîne (2)

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La longue traîne (3)

Pour valoriser cette marge de produits : un seul moyen, la force de la « recommandation ».

Soit automatiquement via des statistiques soit avec intervention humaine grâce au commentaires ou de liste de suggestion.

On complète les avis des quelques professionnels présents par une nuée de commentaires d’utilisateurs bouche à oreille numérique.

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Qualification des ressources

Il s’agit là de mettre en œuvre nous même un modèle de catalogues riches (premières de couvertures, recommandations, etc.) pour mettre en œuvre ces effets de réseaux dans le but de valoriser nos compétences et nos collections.

Ces services rendent visible et lisible par des publics ne fréquentant pas les bibliothèques les compétences d’orientation dans les contenus que détiennent les bibliothécaires.

Nous avons donc un rôle de médiation à affirmer sur la toile. Peut-être faut-il plus parler ici de sérendipité. Ce terme signifie trouver ce que l’on cherchait pas, autrement dit favoriser des découvertes pertinentes pour l’utilisateur.

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Recommandations statistiques

Exemple de bibliothèque de l’université d’Huddersfield où l’on peut savoir ce qu’on emprunter les lecteurs sur le même sujet.

La participation des usagers est ici uniquement statistique : il s’agit d’afficher pour chaque notice les titres que les usagers ont également emprunté et d’afficher l’historique des prêts pour chaque titre, ce qui peut aussi aider au choix pour l’usager.

Légal car anonyme. Il est également possible de faire figurer des statistiques

de prêt pour chaque ouvrage dans le catalogue.

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Recommandations professionnelles

Une autre manière d’organiser des parcours pourrait être de développer une fonctionnalité qui est en train d’être implantée dans les principaux catalogues , et qui pourrait s’assimiler à l’extension et au développement des logiques de coups de cœur que propose les bibliothèques.

On pourrait ajouter à la tâche de l’indexation matière celle de la recommandation de titres liés, il serait donc possible et intéressant, dans la lignée du guichet du savoir, de rendre lisible au sein même de l’Opac les conseils du bibliothécaires.

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Commentaires des utilisateurs

Une autre logique de participation de l’usager est celle des commentaires d’utilisateurs.

Tous les ouvrages peuvent être ici commentés par les usagers préalablement inscrits et identifiés. Les commentaires des utilisateurs sont modérés par les bibliothécaires.

Encore faut-il que cela n’entraîne pas l’effacement des commentaires négatifs ou critiques sur un titre pour la simple raison que le choix du bibliothécaire est contesté.

Exemple à la médiathèque de Dôle ou dans Worldcat.

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Mise en valeur

Réflexion sur la forme de nos catalogues et de nos Opacs.

En permettant aux utilisateurs ou aux bibliothécaires d’ajouter des méta-données aux notices via des tags (contrôlés ou non). Modèle de Librarything.

Ou en offrant des systèmes Opac novateurs Dewey Navigator, Amaznode, Queen’s Library.

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Le futur qui devrait déjà être notre présent…

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Le futur (1): Recherche fédérée

Outil de recherche unique à l’institution ou inter-institutions.

Google like. Simplification de la démarche de recherche. Coût élevé. Exemple Maestro.

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Le futur (2) : Cataloblog et interfaces tangibles Intégration totale de l’OPAC dans le site web/blog qui offre

une alternative au catalogue traditionnel en permettant une mise en valeur des collections sous une forme indépendante des OPAC commerciaux.

Il intègre : la notice classique avec des éléments de qualification

du document un résumé fourni par Amazon une intégration de la fonction « chercher dans le livre » des éléments de recommandation de contenus liés les mots matière liés et des tags

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Le futur (2) : Cataloblog et interfaces tangibles

des outils répertoriant les documents les plus populaires

les recherches récentes des usagers un outil de personnalisation de la collection une liaison avec del.icio.us la possibilité de commenter et de voir les commentaires

sur ce document la possibilité de suivre les modifications et les

commentaires de ce document par fil rss. Exemple : Aqua browser ou Vufind

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Le futur (3)

GSM avancé Ecrans flexibles Interfaces tangibles Teaser tablet Real 3D Interface transparente

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Conclusions

La logique 2.0 est légère : peu chère et facile d’accès technologiquement. Le seul coût réel est l’investissement en personnel.

Le but d’une démarche 2.0 en bibliothèques est de les remettre au centre de la communauté en tant qu’outil de diffusion et d’agrégation du savoir logique de la bibliothèque antique.

Elle redonne au bibliothécaire ses deux fonctions classiques dont la deuxième est trop souvent négligée : le catalogueur-ordonnateur et le passeur.

L’adaptation est indispensable, si ce tournant n’est pas la bibliothèque disparaîtra à moyen terme car les alternatives existes ou vont exister.