LES MODELES ECONOMIQUES ACTUELS DE LA DOCUMENTATION ELECTRONIQUE EN BU

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Journée d’étude « Les modèles économiques de la documentation électronique en BU » Médiaquitaine 1er décembre 2016

Pierre Naegelen Responsable du Service des Ressources ÉlectroniquesService Commun de la DocumentationUniversité Toulouse III – Paul Sabatier

LES MODELES ECONOMIQUES DE LA DOCUMENTATION ELECTRONIQUE EN BUJournée d’étude organisée par Médiaquitaine

LES MODELES ECONOMIQUES ACTUELS DE LA DOCUMENTATION ELECTRONIQUE EN BU

LES MODELES ECONOMIQUES ACTUELS DE LA DOCUMENTATION ELECTRONIQUE EN BU

PLANLes acteursChercheurs, bibliothèques, maisons d’édition, outils d’édition, les bases bibliométriques, les instances d’évaluation

Les modèles tarifaires

Le cadre légalMarchés publics, groupements de commandes…Le circuit de la commande administrativeLa TVA

Les e-books

Les statistiques d’usageCOUNTER, Altmetrics. Exemple de prise en compte des données statistiques, bibliographiques et bibliométriques dans une situation budgétaire contrainte.

L’archivage des ressources électroniques

ISTEX et les licences nationales

BSN… à la croisée des chemins

LES ACTEURS

SCHEMA SIMPLIFIE DES FLUX FINANCIERS DANS L'ECONOMIE USUELLE

ENTREPRISETRAVAILLEURS CONSOMMATEURS

LES ACTEURS

SCHEMA DE L'ECONOMIE DE L'EDITION SCIENTIFIQUE

MAISON D'EDITIONCHERCHEURS BIBLIOTHEQUES

Voir "Les nouveaux enjeux de l'édition scientifique". Par Laurette Tuckerman.

LES ACTEURS

UN PAYSAGE COMPLIQUE PAR LES UMR...

Rapport Salençon (2008) : « querelles de boutiques franco-françaises – la dualité CNRS-université étant reproduite et mise en abîme dans le domaine de l’IST »

UNIVERSITEEPST (CNRS,

INSERM, INRA, INRIA, etc)

ECOLE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR (INSA,

INPT, etc)

Rapport Carbone (2011) :« De façon générale, l’organisation de l’enseignement supérieur et de la recherche français rentre mal dans les modèles économiques calqués sur l’organisation anglo-saxonne, les EPST français n’étant pas de simples agences de financement de la recherche ».

Le consortium Couperin

Couperin accueille 253 membres : • 108 universités et établissements assimilés,• 29 organismes de recherche (CNRS, Inserm,  INRA, INRIA...)• 87 écoles, • 3 bibliothèques dotées de la personnalité morale et • 26 autres organismes ayant une mission d'enseignement supérieur ou de

recherche

LES ACTEURS

LES ACTEURS

FUSIONS PROGRESSIVES

LES ACTEURS

CONSTITUTION DE MEGA-GROUPES

Source : « L’Edition de sciences à l’heure numérique : dynamiques en cours (2015) ». DIST, avril 2015

LES ACTEURS

OLIGOPOLE

Source : "Résultats financiers 2015 de l’édition scientifique". EPRIST. 30 mars 2016

"Au-delà des éditeurs du «Top-40» s'étend la longue traîne de petits ou très petits éditeurs: 10 000 éditeurs actifs éditent au total 17 502 revues soit une moyenne de 1,75 revue par éditeur. Seuls 2% des éditeurs éditent 100 titres ou plus"

LES ACTEURS

« OLIGOPOLE A FRANGE»

Source : "Résultats financiers 2015 de l’édition scientifique". EPRIST. 30 mars 2016

LES ACTEURS

LES ACTEURS

LES ACTEURS

LES ACTEURS : LES OUTILS D’EDITION

SCHEMA DE L'ECONOMIE DE L'EDITION SCIENTIFIQUE

MAISON D'EDITION

OUTIL D’EDITION

REVIEWERS

LES ACTEURS : LES OUTILS D’EDITION

Source : Pierre-Carl Langlais. « Etude critique des nouveaux modes " d‘éditorialisation " de revues scientifiques en accès ouvert ». [Rapport de recherche] Bibliothèque Scientifique Numérique. 2016. <hal-01388556>

LES ACTEURS

BASES BIBLIOMETRIQUES

LES ACTEURS : LES BASES DE BIBLIOMETRIE

Les deux principales bases bibliométriques commerciales

Les bases de bibliométrie sont censées aider à la mesure de la visibilité voire de la valeur scientifique des revues, mais elles déterminent en fait leur valeur marchande

Depuis octobre 2016

LES ACTEURS : LES BASES DE BIBLIOMETRIE

• Impact factor (Facteur d’impact)Conçu par Eugène Garfield, le fondateur de l'Institute for Scientific Information (ISI)

maintenant intégré à Thomson Reuters.; on le trouve dans la partie « Journal Citation Report » (JCR) du Web of Knowledge

Ex : calcul du facteur de la revue Lancet en 2015

• L'algorithme PagerankEn 1976, un FI récursif, qui donne aux citations provenant de revues avec un plus grand impact une plus grande importance que les citations provenant de revues de faible impact, a été proposé26. Un tel système ressemble à l’algorithme Pagerank du moteur de recherche Google. De nombreuses approches différentes ont été proposées27,28,29.

• L'Eigenfactor (en) ou facteur Eigen est un autre type de mesure de type Pagerank de l'influence d'une revue. Ces classements qui s’appuient sur le corpus du Journal Citation Reports sont librement accessibles en ligne.

• Le SCImago Journal Rank, corpus de Scopus.

LES ACTEURS : LES BASES DE BIBLIOMETRIE

Source: « Facteur d’impact », Wikipédia.

Facteur H de Hirsch, « dont les biais ont été démontrés, tant par des bibliomètres de renom comme le Québécois Yves Gingras, que par l’Académie des Sciences, celle-ci oppose aujourd’hui le facteur G de Leo Egghe, qui met en valeur les articles toujours cités dix ans après leur publication et déconseille formellement l’utilisation du facteur H pour évaluer les jeunes chercheurs ».

LES ACTEURS : LES BASES DE BIBLIOMETRIE

Source : « Liens utiles sur les notions de Facteurs d'Impact et de Citations (support complémentaire à la formation "Bibliométrie : modèles, outils et méthodes")

». Par Manuel Durand-Barthez. URFIST de Paris.

LES ACTEURS : LES INSTANCES D’EVALUATION

P 150 LOLF

LES MODELES TARIFAIRES

1. Le tarif consortiumsEn général : remise entre 5 et 20 %

Couperin accueille 253 membres : 108 universités et établissements assimilés, 29 organismes de recherche, 87 écoles, 3 bibliothèques dotées de la personnalité morale et 26 autres organismes ayant une mission d'enseignement supérieur ou de recherche

LES MODELES TARIFAIRES

2. La taille de la population desservie

1° les effectifs étudiants…

- ressources pluridisciplinaires ou généralistes : tous les étudiants (de la licence au doctorat), - ressources propres à un secteur disciplinaire (Lettres, SHS, STM) : on trouve

trois cas de figure selon le contenu : - tous les étudiants de ce secteur ; - les étudiants en master et doctorat de ce secteur, - les étudiants en L3, master et doctorat de ce secteur ;

Rapport Carbone 2011 (« Optimisation des coûts de la documentation électronique »: « Appliquée aux étudiants, la notion d’équivalent temps plein (ETP) a un sens dans les pays anglo-saxons et d’Europe du Nord, qui accueillent des étudiants à temps partiel s’acquittant de leurs droits en conséquence. Telle quelle, elle est inadaptée à la France où, de plus, une partie non négligeable des étudiants inscrits ne se présentent pas aux examens. »

LES MODELES TARIFAIRES

2. La taille de la population desservie

1° les effectifs étudiants…

- ressources pluridisciplinaires ou généralistes : tous les étudiants (de la licence au doctorat), - ressources propres à un secteur disciplinaire (Lettres, SHS, STM) : on trouve

trois cas de figure selon le contenu : - tous les étudiants de ce secteur ; - les étudiants en master et doctorat de ce secteur, - les étudiants en L3, master et doctorat de ce secteur ;

2° Les effectifs enseignants-chercheurs des établissements d’ESR et chercheurs des organismes

Le cas particulier des CHU

LES MODELES TARIFAIRES

3°Le coût au nombre d’utilisateurs autorisés

Le cas, rare, se présente pour l’abonnement à des encyclopédies en ligne ou à des bases de presse.

4°La tarification par tranche de population (les « tiers »)Large, Medium, Small

5°La tarification à l’échelle d’un regroupement d’établissements (ou « mutualisation »)

Offres couplées Université + CHU

6°Population et site

LES MODELES TARIFAIRES

3 La segmentation des clients

Les éditeurs scientifiques classent généralement les clients en différents segments, auxquels ils appliquent des tarifs différents : • clients académiques (généralement les universités) ; • clients gouvernementaux (pour lesquels le tarif est plus élevé) ; • clients du secteur industriel et commercial (ou « corporate »).

4 Le nombre d’établissements contractants

LES MODELES TARIFAIRES

5 L’amplitude du contenu acquis 1 ou plusieurs bouquets thématiques…

6 Le nombre d’accès simultanés : limité ou illimité

LES MODELES TARIFAIRES

7 La référence au coût du chiffre d’affaires papier

A) Papier + électronique

Le surcoût pour l’accès en ligne

Le surcoût se décompose dans certains cas en plusieurs éléments : • un droit d’accès à la plateforme de l’éditeur et aux contenus électroniques, ou content fee ; ce droit est dans certains cas un forfait, pour d’autres cas, un pourcentage du chiffre d’affaires, la tendance étant en faveur de cette deuxième option ; • un droit d’accès à un ensemble de titres non souscrits

Le plafond d’augmentation annuelle du chiffre d’affaires (ou « price cap »)

LES MODELES TARIFAIRES

Le maintien du chiffre d’affaires papier

Les désabonnements tolérés (ou « attrition »)

B) L’offre tout-électronique (e-only)

L’abonné convertit son portefeuille de titres papier en électronique, et se voit accorder une remise variable selon les éditeurs, de 5% à 15%.

C) L’offre papier complémentaire du e-only

Tarif DDP = Deeply Discounted Price …

LES MODELES TARIFAIRES

https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Bouquet-of-Red-Roses.pnghttps://pixabay.com/fr/portefeuille-argent-billets-europe-1487124/

Les « big deals »

Surcoût

LES MODELES TARIFAIRES

8 Les Groupements de Commande

Etablissement porteur du GC

Facture unique

Refacturations

Etablissement 1Etablissement 2

Etablissement 3

Etablissement n

L’établissement porteur du GC peut être un établissement de l’ESR, l’ABES ou un EPST

MAISON D’EDITION

LES MODELES TARIFAIRES

9 La facturation à l’usage

Le paiement à l’acte (ou pay per view)

Le paiement à l’acte convertible en abonnement

Les acquisitions guidées par les usagers (« user-driven acquisitions » ou «patron-driven acquisitions »)

LES MODELES TARIFAIRES

9 La facturation à l’usage

Carbone(2011) :

« basculer les modèles économiques vers un critère d’usage limité aux téléchargements soit serait inflationniste soit encouragerait un comportement malthusien qui limiterait la consultation en ligne. »

« un titre relativement peu consulté par rapport à la moyenne peut être indispensable à une communauté peu nombreuse et hyperspécialisée »

 

LES MODELES TARIFAIRES

Problème : la non-publicité des débatsRapport Carbone (2011) « Dans ces différents modèles, il est difficile de comparer les tarifs proposés aux prix publics, les éditeurs imposant dans leurs contrats de licence des clauses de confidentialité. Il est toutefois nécessaire d’obtenir la publicité des conditions de vente une fois les marchés publics conclus. En effet, dans un secteur où la concurrence est limitée et où une revue n’est pas substituable par une autre, les clauses de confidentialité ont surtout pour effet de fragmenter les institutions d’enseignement supérieur et de recherche et de leur empêcher d’avoir une vision d’ensemble. Cette publicité faciliterait le suivi des effets réels des négociations, pour lesquelles il est nécessaire de mettre en place des indicateurs de mesure. »

Rapport Salençon (2008) Préconisation 1 b. « Rendre publiques les conditions de vente une fois les marchés publics conclus. »

En Finlande aussi…

  

Problème : courbe inflationniste du coût des abonnements

LES MODELES TARIFAIRES

Rapport Carbone 2011 : « Quel que soit le modèle de négociation, il reste toutefois que les tarifs des éditeurs ont une courbe inflationniste très supérieure à l‘évolution des conditions économiques et des budgets publics, ce qui les rend difficilement soutenable à court ou moyen terme. La stabilisation des prix est une exigence première de la négociation. »

LES MODELES TARIFAIRES

Evolution des prix des abonnements source : http://www.slideshare.net/brembs/whats-wrong-with-scholarly-publishing-today-ii Modified from ARL: http://www.arl.org/bm~doc/arlstats06.pdf, http://www.arl.org/bm~doc/arlstat08.pdf

L’achat, un acte administratif et financier

L’analyse des coûts (ex : revue) –demander un devisAttention aux mauvaises surprises !

Rapport Salençon (2008) : Les « abonnements-robinets »

Depuis 20 ans au moins, la bibliothèque X. a souscrit à un abonnement papier à Kidney International publié par Blackwell. Depuis 2003, elle a accès à la version électronique disponible sur la plate-forme Synergy de Blackwell Publishing, dans le cadre d’un contrat en consortium pour l’accès à l’ensemble des titres de Blackwell.

En janvier 2006, la revue Kidney International passe chez Nature Publishing Group avec les conséquences suivantes :

- La bibliothèque a continué à recevoir les fascicules imprimés via son courtier qui a fait le transfert de la souscription papier vers le nouvel éditeur ; mais elle a perdu, à partir de février 2006, l’accès à l’électronique des années 2003 à 2006 sur Synergy, et ce sans réduction financière du contrat avec Synergy malgré la perte de ce titre.

-Les conditions de Nature Publishing Group pour une souscription papier + électronique à Kidney International sont de prendre 2 abonnements séparés, un abonnement au papier et un abonnement à l’électronique, avec récupération de l’accès aux quatre dernières années qui avaient été payées auparavant à Blackwell. Le prix est passé de 1833 € pour l’abonnement à la revue chez Blackwell en 2006 à 1939 € pour la revue imprimée + 2423€ pour l’accès électronique chez Nature Publishing Group, soit un total de 4362 € en 2007:

138% d’augmentation en un an !

Les marchés publicsPetit rappel Un marché public consiste en une procédure en fonction d’un prix et d’un besoin Les marchés publics nous obligent à mettre en concurrence les fournisseurs Type de marchés public : appels d’offre ouverts, marchés à procédure adaptée (les plus

courants). Marchés de fourniture/Marchés de services Les marchés adaptés aux abonnements : marchés à bons de commande

Textes de référence Loi Murcef: 11 décembre 2001, Code des marchés publics :2006 , Circulaire 29 décembre

2009 relative au guide des bonnes pratiques en matière de marché public;

Pour aider les bibliothécaires-Vademecum pour l’achat de livres par les bibliothèques (SLL, Ministère de la Culture et de

la Communication)-Vademecum pour gérer les abonnements (interassociation)-Les marchés des collègues !

Le circuit de la commande administrativeLes différents types d’achat - achat « simple »- « regroupement d’achat » (ou mutualisation)- achat en « groupement de commande » (via l’ABES ou un établissement par

exemple)

Passation de la commande• Demande de devis auprès du fournisseur, avec des informations complètes• Signature du devis/bon pour accord ( → ouverture des accès)• Bon de commande (engagement administratif)• Réception de la facture (provisionnelle, de régulation)• Déclaration de service fait (au service facturier)• Liquidation (via EDI si le SIGB le permet)

SIFAC et la comptabilité analytique, les règles de la GBCP...

La TVA applicableType de support Taux de TVALivre papier 5,5 % (avant 2012), 7 % (2012);

5,5 % depuis 2013

Revues papier 2.1 %Revues papier + Online 2.1 %Revues électroniques de la presse généraliste (liste fixée par décret)

2.1 %

Livres électroniques 5.5 %Bases de données en ligne, Revues électroniques scientifiques

20 %

Selon les établissements :

• Récupération intégrale de la «TVA recherche»• Récupération partielle de la TVA sur les dépenses « mixtes »

enseignement/recherche

Rapport Salençon (2008) :• « Les universités, qui ne

récupèrent pas la TVA, vont hésiter devant les abonnements électroniques et favoriser l’abonnement papier.

• Les organismes de recherche, qui récupèrent la TVA en tant qu’EPST, choisiront plus facilement les abonnements électroniques. »

La TVA applicableFinalement, ce n'est pas

exactement ce qui se passe: les universités qui ne récupèrent pas la TVA

sont quand même passées au e-only... mais

en réduisant leur périmètre d'acquisition...

L’offre d’un fournisseur de e-books en 2014…

CE QUI ETAIT BIEN...

Pas de frais annualisés de maintenance ou d’accès à la plateformeAchat « one shot » incluant les frais d’hébergement

LES E-BOOKS

CE QUI N’ALLAIT PAS... 2 modèles :1) Pour 98% des titres• 400 crédits/an renouvelables• 1 crédit = 1 usager 24 h sur 1 livre• Soit streaming, soit téléchargement du pdf (sachant qu’1 téléchargement = 1

crédit et que le pdf est chronodégradable)• Les livres ne peuvent être lus qu’avec Adobe Reader Digital Edition• Si les 400 crédits sont épuisés, le livre est rendu indisponible par le logiciel Adobe

Reader• 1 usager ne peut s’authentifier avec son compte Adobe Reader que sur 6 postes

maxi• Le pdf téléchargé (et chronodégradable) ne peut être lu que sur l’appareil de

destination• On ne peut pas copier/imprimer le pdf, contrairement au streaming

LES E-BOOKS

2) Pour 2% des titres

Possibilité de louer un titre pour 1 à 3 semaines pour 1 seule personne prix de la location = soit 10, 20 ou 30% du prix du livre

LES E-BOOKS

• « DRM land »…

Des raisons juridiques pour refuser Adobe...

Arrêté du 10 décembre 2014 pris en application de l'article L. 132-17-8 du CPI et portant extension de l'accord du 1er décembre 2014 entre le CPE et le SNE sur le contrat d'édition dans le secteur du livre

4.2 Exploitation permanente et suivie (...)• Exploiter l'œuvre dans sa totalité sous une forme

numérique.• La présenter à son catalogue numérique.• La rendre accessible dans un format technique

exploitable en tenant compte des formats usuels du marché et de leur évolution, et dans au moins un format non propriétaire.

• La rendre accessible à la vente, dans un format numérique non propriétaire, sur un ou plusieurs sites en ligne, selon le modèle commercial en vigueur dans le secteur éditorial considéré.

Des raisons pratiqueségalement...

Des raisons pratiqueségalement...

Des raisons pratiqueségalement...

INTEGRATION DU LIVRE NUMERIQUE DANS LA POLITIQUE DOCUMENTAIRE DU SCD

INTEGRATION DU LIVRE NUMERIQUE DANS LA POLITIQUE DOCUMENTAIRE DU SCD

Et si on faisait sans DRM ?

1. Faciliter l’accès au contenu2. Intégrer les usages pédagogiques3. Assurer l’archivage pérenne et l’accès perpétuel4. Offrir un contenu accessible aux budgets des bibliothèques5. Développer des services centrés sur l’usager6. Offrir l’accès le plus large aux contenus7. Publier des éditions récentes8. Fournir des statistiques d’usage9. Libérer les usages10. Innover, expérimenter en partenariatLes usages de ces nouveaux documents et de ces nouveaux supports de lecture n'étant pas encore fixés, ils pourraient donner lieu à une approche expérimentale des offres, tout en se donnant la possibilité de modifier ces offres si elles ne correspondent pas aux usages constatés. Quelques exemples de pratiques innovantes :• L'élaboration de nouveaux modèles économiques : dispositif d’acquisition progressif par titre prenant en compte les mises à

jour ; des tarifs dégressifs en fonction du volume souscrit.• L'absence de DRM sur les documents téléchargés, remplacées par un filigrane portant le nom de l'utilisateur, ainsi que son

institution d'appartenance.• La personnalisation des plateformes de téléchargement ou du visuel (présence d’un bandeau aux couleurs de l’institution)

pour rappeler l'origine de la ressource et de son financement.

7. Reconnaître que les systèmes de gestion des droits numériques sont légitimes pour réguler les usages des livres numériques en bibliothèque publique, mais qu’ils ne doivent pas rendre l’accès aux œuvres moins aisé. Les systèmes de gestion des droits numériques contribuent à la protection du droit d’auteur et permettent de gérer le service de prêt numérique. Pour autant, le recours à des systèmes de gestion de droits ne doit pas rendre totalement impossibles les usages autorisés par la loi pour les bibliothèques et leur public. La conception de systèmes de gestion et de protection des droits numériques permettant une interopérabilité maximale et un accès aux œuvres le plus aisé possible doit être encouragée et leur adoption privilégiée. Les mesures techniques de protection ne sont pas l’unique système de gestion et de protection des droits numériques. D’autres types de dispositifs que ceux qui sont communément utilisés aujourd’hui dans les offres aux collectivités peuvent être adoptés s’ils garantissent un service de qualité ou permettent de l’améliorer, dans le respect du droit d’auteur.

Et les droits du lecteur…?

LES E-BOOKS

La déclaration pour les droits de l’utilisateur de livre numérique est un énoncé des libertés fondamentales qui devraient être reconnues pour tous les utilisateurs de livres numériques.Tous les utilisateurs devraient avoir les droits suivants :• le droit d’utiliser les livres numériques suivant les conditions qui en favorisent l’accès et

avant celles qui sont associées à des contraintes propriétaires;• le droit d’accéder aux livres numériques sur n’importe laquelle plate-forme

technologique, indépendamment de l’appareil et du logiciel que l’utilisateur choisit;• le droit d’annoter, de citer des passages, de partager le contenu des livres numériques

dans l’esprit d’un usage équitable et du droit d’auteur;• le droit de permettre au propriétaire du livre numérique de conserver, d’archiver, de

partager un livre numérique sans être soumis aux conditions de licence d’utilisateur final qui établissent essentiellement des obligations autour de l’accès, et non des droits

DECLARATION POUR LES DROITS D'UTILISATEUR DE LIVRE NUMERIQUE

Source: "Déclaration pour les droits de l’utilisateur de livre numérique" Bibliomancienne [Blog] 2 mars 2011

QUAND DEUX ŒUVRES D’ORWELL DISPARAISSENT… 

Par Frederic Guimont ; Original uploader was ChemicalBit at it.wikipedia — 1984comic.com (former Art Libre licence stated here) ; Transferred from it.wikipedia, FAL, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=10786938

• Le projet PNB

LES E-BOOKS

2012: expérimentation2014 : lancement

Le projet PNB analysé par le réseau CAREL (février 2015)

POINTS POSITIFS

• Nombreux éditeurs engagés • Offre permettant la lecture en mode connecté (ordinateur, tablette,

smartphone) et déconnecté (idem + liseuses), avec le confort de lecture de ce dernier mode ;

• Achat des titres à l’unité (système de quota de jetons acheté pour un titre) • Recours par la bibliothèque à sa propre plateforme de prêt et de gestion des

collections (qui peut être intégrée au SIGB ou au portail de la bibliothèque)

LES E-BOOKS

POINTS NEGATIFS

• L’hétérogénéité de l’offre entre les éditeurs, et ce selon plusieurs critères : prix d'un titre, nombre d’emprunts simultanés autorisé, nombre d’emprunts total autorisé (le nombre de « jetons »), durée de validité d’un lot de jetons acheté, durée maximale autorisée pour un prêt.

• Le système des jetons, adjoint en outre d'une date de « péremption » :– Empêche toute pérennité d’accès aux titres achetés par la bibliothèque alors que les bibliothèques

ont aussi pour mission d’offrir des collections dans la durée ;– Pousse vers une politique d'acquisitions orientée « best-sellers »

• Tarifs : augmentation du tarif, une hausse de 50 % maximum étant estimée raisonnable par RéseauCarel. Les prix actuels au sein du catalogue PNB varient fortement d'un éditeur à l'autre, dans un rapport allant du simple au double

LES E-BOOKS

POINTS NEGATIFS

PEREMPTION DES JETONS

"la péremption des jetons joue ici aussi un très mauvais rôle, ce critère augmentant encore le surcoût du numérique par rapport au titre papier puisque pour beaucoup de titres, ce ne sera pas par le nombre de jetons du lot qu’il faudra diviser le prix du titre pour obtenir le coût unitaire d’un prêt ; un titre prêtable 30 fois par exemple pourrait très bien, à cause de cette contrainte temporelle, n’être dans les faits prêté que 10 ou 15 fois dans le temps imparti par la licence et donc le coût réel du prêt unitaire pour ce titre sera encore multiplié par 2 ou 3 !"

LES E-BOOKS

Rapport de Julia Reda, janvier 2015

L'UE trouvera-t-elle une solution?

A priori, NON…Rien sur le droit de prêt de livres numériques dans le projet de directive rendu public en septembre 2016

La CJUE ne parle pas de PNB dans sa décision récente

Cas particulier de prêt homothétique :"One copy, one user"

LE POSITIONNEMENT DE COUPERIN N’EST PAS CLAIR…

STATISTIQUES D’USAGE

STATISTIQUES D’USAGE

La gestion des statistiques et l'édition de rapports

Les rapports statistiques permettent de définir une politique documentaire:

- déterminer le coût à l’article téléchargé pour chaque base de données, revue, e-book ou bouquet

- connaître les ressources électroniques les plus consultées- désabonner les revues avec un très faible taux de consultation

ou un coût à l’article trop élevé

STATISTIQUES D’USAGENombre de téléchargements

STATISTIQUES D’USAGE

Coût par article de 2007 à 2015

STATISTIQUES D’USAGE

STATISTIQUES D’USAGE

La norme COUNTER (Counting online usage of networked electronic resources) a vu le jour en mars 2004. Les fournisseurs qui respectent cette norme sont dits :

« counter compliant »

(voir la liste: http://www.projectcounter.org/articles.html)

• guide convivial de COUNTER• guide convivial (technique) de COUNTER

Plusieurs types de rapports selon le type de ressources:

COUNTER

Périodiques: le « Journal Report » 

• JR1 : Nombre de requêtes réussies d'articles en texte intégral par mois et par revue • JR1 GOA : Nombre de requêtes réussies d'articles Gold Open Access en texte intégral par

mois et par revue• JR1a : Nombre de requêtes réussies d'articles en texte intégral d'une archive par texte intégral

d'une archive par texte intégral d'une archive par mois et par revue 

• JR 2 : Accès refusés à des articles en texte intégral par mois, revue et catégorie

• JR 3 : Nombre de requêtes réussies d'items par mois, revue et type de page• JR 3 mobile : ... par un appareil mobile• JR4 : Total des recherches effectuées par mois et collection• JR 5 : Nombre de requêtes réussies d'articles en texte intégral par texte intégral

par texte intégral par année de publication et revue

Exemple de Journal Report 1

Liste des revues Nb de téléch. par mois

Totaux html et pdf

Bases de données:

• Database Report 1 : Total des recherches, de clics de résultats et de notices vues par mois et base de données

• Database Report 2 : Accès refusés par mois, par base de données et catégorie

• Platform Report 1 : Total des recherches, de clics de résultats et de notices vues par mois et service

COUNTER

E-books: 

• Book Report 1 : Nombre de requêtes réussies de titres par mois et titre

• Book Report 2 : Nombre de requêtes réussies de parties de livres par mois et titre

• Book Report 3 : Accès refusés à des items de contenus par mois, titre et catégorie

• Book Report 4 : Accès refusés à des items de contenus par mois, par service et catégorie

• Book Report 5 :   Total des recherches par mois et titre

COUNTER

Et si les données n’étaient pas fiables ? 

2 cabinets d’audit approuvés par COUNTER :• ABC • BPA Worldwide COUNTER accepte également un audit mené par tout comptable agréé ou certifié

MAIS...

LE SYNDROME VOLKSWAGEN

DES MASSES CONSIDERABLES DE RESSOURCES

• Des dizaines de milliers de titres de périodiques ou d’e-books, des milliards d’articles…

» Un nouvel univers de statistiques !» D’où différents projets nationaux pour collecter les

statistiques d’usage et les enrichir

Projet qui s’inspire du portail JUSP au Royaume-Uni• Projet Couperin de portail d'agrégation et d'archivage des statistiques éditeurs : MESURE (Mutualisation pour l’Évaluation des Statistiques d’Usage des Ressources Électroniques)

MESURE

MESURE

http://mesure.couperin.org

• Des rapports normés COUNTER• automatiquement moissonnés

par Webservice SUSHI

12 éditeurs fin 2016:• IOP (Electronic Journals et Science) - JR1• Springer (Metapress) - JR1• Elsevier (ScienceDirect) - JR1 (et JR1a jusqu'en

2013)• ACS (American Chemical Society) - JR1 et JR1a• Optics InfoBase (The Optical Society / OSA) - JR1• John Wiley and Sons (Wiley Online Library) - JR1

et JR1a• Royal Society of Chemistry (RSC - MPSInsight) -

JR1• Association for Computing Machinery (ACM) - JR1• American Physical Society (APS) - JR1 et JR1a• Oxford University Press (OUP) - JR1• Taylor & Francis (T&F) - JR1• AIP/Scitation (AIP) - JR1 et JR1a

MESURE• http://mesure.couperin.org• Des rapports normés COUNTER• automatiquement moissonnés

par Webservice SUSHI• 12 éditeurs fin 2016:• IOP (Electronic Journals et Science) - JR1• Springer (Metapress) - JR1• Elsevier (ScienceDirect) - JR1 (et JR1a jusqu'en 2013)• ACS (American Chemical Society) - JR1 et JR1a• Optics InfoBase (The Optical Society / OSA) - JR1• John Wiley and Sons (Wiley Online Library) - JR1 et JR1a• Royal Society of Chemistry (RSC - MPSInsight) - JR1• Association for Computing Machinery (ACM) - JR1• American Physical Society (APS) - JR1 et JR1a• Oxford University Press (OUP) - JR1• Taylor & Francis (T&F) - JR1• AIP/Scitation (AIP) - JR1 et JR1a

MESURE

• Limite de Mesure : pas de statistiques au niveau de l'article

• Ne répond pas à « qui interroge quoi ? »

Projet ezPAARSE

• Recueil, analyse, traitement et enrichissement des statistiques locales

• Basé sur l’expérience du CNRS où les usagers doivent s’identifier pour se connecter

• Établissement pilote : Université de Lorraine

 

http://analogist.couperin.org/

Projet ezPAARSE

Projet ezMESURE

https://ezmesure-preprod.couperin.org

• projet d'agrégateur national des statistiques locales produites par les instances d’ezPAARSE installéesdans les établissements

• établissements pilotes : les universités de Lorraine, d’Evry, de Franche-Comté, de Limoges, de Rennes 1, de Rennes 2, de Strasbourg, de Toulouse 3, ainsi que la BIU de Montpellier

Projet ezMESURE

Projet ezMESURE

Au final, il sera possible d'enrichir les données sur les profils des utilisateurs, en exploitant les identifiants de connexion

LES ALTMETRICS

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Sources du Web

LES ALTMETRICS

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Calcul de score chez altmetric.com

http://www.altmetric.com/blog/scoreanddonut/

LES ALTMETRICS

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Incorporation dans les plateformes des éditeurs

Exemple de prise en compte des données statistiques, bibliographiques et bibliométriques dans une situation

budgétaire contrainte?

1er critère : le coût par article ?

On ne garde que les revues dans lesquelles les chercheurs de l’UPS publient ?

2ème critère :

Identification des revues dans lesquelles nos chercheurs publient

Revues dans lesquelles les chercheurs de l’UPS publient d’après le WoS

Revues auxquelles l’UPS est abonnée

Avec limitation aux années 2010-2011

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400Editeurs chez qui les chercheurs de l'UPS ont le plus publié en 2010-2011

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Identification des revues dans lesquelles nos chercheurs ont publié en 2010-2011

Ce critère est souvent considéré comme absurde :

« Il n'y a aucun rapport entre les revues dans lesquelles on publie et les publications qu'on lit et auxquelles l’UPS est  abonnée »

Critère non retenu !

3ème critère : exploitation des statistiques de connexion à DOCADIS

Problèmes :1) Les connexions

DOCADIS ne représentent qu’une partie des usages

2) Les statistiques fournissent des logs par plate-forme et non par titre

3) Actuellement, bug pour l’exploitation par profils des logs des enseignants-chercheurs

Critère non retenu !

Élimination des revues non présentes dans le Journal Citation Report (Web of Knowledge) ?

4ème critère :

Taux de couverture en 2011 des revues du JCR de 2010Nombre de titres dans JCR Nombre de titres accessibles UPS Taux de couverture UPS en %

12591 7407 58,83

5ème critère :

Identification de périodiques en doublons ou en triplons par rapport aux abonnements du CNRS et de l’Inserm ?

En résumé, on a retenu un faisceau de 3 critères de désabonnement.

Par ordre d’importance décroissante :

Archivage pérenne et archivage perpétuel

• Ne pas confondre avec les archives courantes…Années accessibles pendant l’abonnement antérieures à la première année

d’abonnementExemple : abonnement au Journal depuis 2013. Accès Archives courantes : 1997-2012. Ces archives peuvent être mobiles (barrière mobile/moving wall) : X dernières années

de publication. Si cette barrière est de 10 ans, alors : Accès aux archives 2003-2013 en 2014Puis 2004-2014 en 2015

…ni avec les archives rétrospectivesArchives numériques des revues avant qu’elles aient été diffusées sous format

numérique, et qui sont commercialisées à part. Dans notre exemple, si l’éditeur a commencé à diffuser ses revues en 1997, il pourra vendre à part des archives rétrospectives du premier numéro à 1996.

Archivage pérenne et archivage perpétuel

Archivage pérenne et archivage perpétuel

• Les moyens d’assurer l’accès perpétuel

Le portail de l’éditeur > accès aux archives par le biais de la même plateforme que celle utilisée en cours d’abonnement: accès par IP, accès distant, etc. Possibles frais d’accès à la plateforme

L’hébergement local des données > récupération sur un serveur local des données d’éditeurs. Attention : implications techniques et humaines importantes : la masse de données à stocker est rarement compatible avec les configurations techniques d’un seul établissement.

C’est pourquoi la mutualisation ou la centralisation de cet archivage se sont développées.

Archivage pérenne et archivage perpétuel• Le projet LOCKSS( Lots of Copies Keep Stuff Safe) 

Logiciel open source développé par l’université de Stanford, qui collecte et conserve des copies des ressources sous licence publiées en ligne. Fonctionnement décentralisé

• CLOCKSS (ControlledLOCKSS) Né en 2009 d’un accord entre éditeurs et LOCKSS . Il définit les conditions d’usage des copies faites par LOCKSS en dehors de la période sous licence. Chaque partenaire n’a pas à assurer la sauvegarde de l’intégralité de ses collections. Le système est intéressant pour les petits éditeurs qui n’ont pas les moyens de payer la création et la gestion d’une archive par un tiers.

Archivage pérenne et archivage perpétuel

Portico Fonctionnement centraliséCentralise l’archivage en partageant le coût entre bibliothèques et éditeurs. Fondé en 2005 par Ithaka, organisation à but non lucratif.

Le réseau nationalAccord entre la BNF et des grands éditeurs(2007) : Springer, Elsevier

En 2007, l’ABES, associée au CINES, puis l’INIST ont été mandatés pour récupérer et conserver sur le long terme lesdonnées et les métadonnées des grands éditeurs dont les offres sont conjointement négociées par Couperin et le CNRS.

Les archives courantes d’ Elsevier (2001-2013) sont déjà conservées sur la plateforme PANIST. Bientôt sur la plateforme ISTEX !!!

Archivage pérenne et archivage perpétuel

Le projet ISTEX

Projet ISTEX

• Initiative d’excellence de l’Information Scientifique et Technique. • Le projet ISTEX s’inscrit dans le programme « Investissements d’Avenir »,

initié par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, dont l’ambition est de renforcer la recherche et l’enseignement supérieur français sur la scène mondiale.

• Ce projet est porté par quatre partenaires : le CNRS, l’ABES, Couperin et l’Université de Lorraine agissant pour le compte de la Conférence des Présidents d’Université (CPU).

• Signée le 19 avril 2012 par l’ANR (Agence Nationale pour la Recherche), l’Etat et le CNRS, la convention d’attribution d’aide au projet s’élève à 60 millions d’euros sur trois ans dont 55 millions d’euros consacrés aux acquisitions des ressources documentaires et 5 millions d’euros alloués à la création de la plateforme destinée à héberger les données.

Projet ISTEX

• ISTEX est aussi un projet de plateforme qui qui hébergera l’ensemble des données. L’accès aux ressources documentaires se fera dans un premier temps via les sites internet des éditeurs puis via la plateforme ISTEX gérée par l’INIST – CNRS. Riche de plusieurs millions de documents numériques (articles de revues, livres, corpus de textes…) dans toutes les disciplines, elle offrira divers bénéfices aux utilisateurs :

• Une ouverture sur un corpus unique et exceptionnel ;• Un accès systématique vers le texte intégral du document ;• Un moteur de recherche puissant adapté aux besoins des scientifiques avec des

facilités d’interrogation et de téléchargement… ;• Des services de traitement des données : extraction de données, fouille de textes,

production de synthèses documentaires et de corpus terminologiques… ;• Une intégration à l’environnement numérique local permettant un confort de navigation

entre les ressources courantes et les collections rétrospectives ;• Un accès à distance par tous les membres des établissements de l’enseignement

supérieur et de la recherche ;• Un accès pérenne aux données rétrospectives acquises…

LA BSN A LA CROISEE DE TOUTES LES PROBLEMATIQUES

BSN 1 : Acquisitions des revues (courant) et des archivesBSN 2 : Dispositif d’accès et d’hébergementBSN 3 : Dispositifs de signalementBSN 4 : Open AccessBSN 5 : NumérisationBSN 6 : Archivage pérenneBSN 7 : Édition scientifiqueBSN 8 : Fourniture de documents, prêtBSN 9 : Formation, compétences et usagesBNS 10 : Données de la recherche 

Merci de votre attention !

pierre.naegelen@univ-tlse3.fr