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La revue de Presse KYLIA 1 LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 22 au 28 février 2016 LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL Immobilier : attention, votre terrain n’est peut- être plus constructible Le 22/02/2016 Les nouvelles règles d’urbanisme en vigueur ont un effet direct sur la constructibilité des terrains à bâtir. Plusieurs centaines de biens pourraient être touchés en milieu rural. Une surprise de taille dont certains propriétaires fonciers se seraient bien passé. Depuis plusieurs mois, la nouvelle réforme du Code de l’urbanisme fait bouger les lignes... et pas forcément dans le bon sens pour certains propriétaires. Comprenez: la réforme oblige les communes françaises à réviser leurs plans locaux d’urbanisme, et à transformer des terrains jadis constructibles en «simples champs, impropres à la construction», écrit dans ses colonnes Le Parisien.

La revue de presse de la semaine du 22 au 28 février 2016

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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 22 au 28 février 2016

LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL

Immobilier : attention, votre terrain n’est peut-être plus constructible Le 22/02/2016

Les nouvelles règles d’urbanisme en vigueur ont un effet direct sur la constructibilité des terrains à

bâtir. Plusieurs centaines de biens pourraient être touchés en milieu rural.

Une surprise de taille dont certains propriétaires fonciers se seraient bien passé. Depuis plusieurs

mois, la nouvelle réforme du Code de l’urbanisme fait bouger les lignes... et pas forcément dans le

bon sens pour certains propriétaires. Comprenez: la réforme oblige les communes françaises à

réviser leurs plans locaux d’urbanisme, et à transformer des terrains jadis constructibles en «simples

champs, impropres à la construction», écrit dans ses colonnes Le Parisien.

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Une nouvelle pour le moins fâcheuse, qui change la donne pour les propriétaires concernés. Si le prix

au mètre carré d’un terrain constructible se compte en centaines d’euros (selon les prix du marché

locaux) en revanche, le prix d’un terrain agricole ne fait que flirter avec une somme beaucoup plus

dérisoire: à peine 5 euros. Le delta est donc très loin d’être négligeable. La Bretagne est

particulièrement touchée par ce phénomène. «Sur trois communes, nous sommes 600 à être

concernés», explique au Parisien un habitant du Morbihan.

Des recours sont possibles

Qui sont les fautifs? Dès 2010, Grenelle II a pour objectif de limiter l’étalement urbain et de conserver

les terres a priori destinées à l’agriculture. En 2014, la loi Alur en remet une couche: elle rend

«exceptionnelle» la possibilité d’accorder des permis de construire dans des zones qui sont

normalement fermées à la construction. Ces deux mesures ont une cible bien précise: les hameaux,

qui sont considérés comme responsable de l’étalement urbain en zone rurale. Résultats: certains

propriétaires voient la valeur de leurs terres dégringoler.

En Bretagne, plusieurs élus se sont déjà penchés sur le sujet, afin d’étudier une éventuelle adaptation

de la loi, jugée trop sévère. Si vous êtes personnellement touché par ce phénomène, il faut dès

maintenant saisir le commissaire chargé de l’enquête publique. Deux solutions s’offrent à vous afin

d’inverser la tendance. D’abord le recours gracieux, qui consiste à envoyer un courrier au maire, dans

les deux mois qui suivent la publication du nouveau plan. Si refus il y a, vous disposez de deux mois

supplémentaire pour saisir le tribunal administratif.

Source : Le Figaro.fr

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Immobilier : on ne négocie presque plus les prix

Le 23/02/2016

INFOGRAPHIE - L’écart entre prix de mise en vente et prix final de transaction se maintient à un

niveau faible : 4,5%. Cet indicateur mesuré par le réseau immobilier Orpi semble avoir atteint son

point bas.

Cette fois-ci, il semble bien que le baromètre immobilier des écarts de prix entre le montant initial et

celui de la transaction réelle ait atteint son plancher. Cet indicateur lancé en avril dernier par le réseau

Orpi en partenariat avec Le Figaro immobilier et Explorimmo, n’avait cessé de baisser jusqu’à

atteindre 4,5 % en moyenne en France. Un chiffre qui se maintient depuis fin décembre 2015.

Depuis quelques mois déjà, le président du réseau Orpi, Bernard Cadeau estimait que l’on se dirigeait

vers «l’épaisseur du trait», tant les marges de négociation se sont réduites. Ce point bas semble donc

désormais atteint. «Pour un studio à 100 000 euros, on parle d’un écart de prix de 4 500 euros.

Difficile de passer au-dessous de ces valeurs», explique-t-il.

Il est difficile d’espérer une moyenne nationale plus faible, mais d’importantes différences subsistent

selon les endroits où l’on se trouve. Ainsi, les discussions restent bien plus faciles dans les zones

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rurales ou les petites villes que dans les grands centres urbains et une maison se négocie

généralement plus qu’un appartement.

Deux villes se détachent clairement dans cette étude par des écarts de prix particulièrement serrés:

Lyon et Paris. Ainsi, la capitale affiche une marge de discussion de seulement 2,7 % tandis que Lyon

fait mieux encore avec un tout petit 2,25 %. «Paris a toujours connu une situation de rareté et les

ajustements de prix s’y font rapidement, explique Bernard Cadeau. Quant au marché lyonnais, il est

très attractif tout en restant fluide. Dans les deux cas de figure, ce sont des endroits où les vendeurs

ont compris qu’il était dans leur intérêt de se positionner au juste prix pour vendre plus vite et racheter

rapidement dans la foulée dans de bonnes conditions.»

Des vendeurs raisonnables

La plupart des grandes villes affichent des taux de négociation assez proches, compris entre 3,5 et

3,8%. Nantes, Bordeaux et Nice connaissent des valeurs supérieures (respectivement 4,3% , 4,5% et

5,25%), surtout tirées vers le haut par des écarts importants enregistrés sur les maisons et les grands

appartements de 5 pièces et plus.

Ponctuellement, la rareté ou le trop-plein de tel ou tel type de logement aboutit à des différences très

sensibles dans les marges de négociation. Pour les écarts les plus faibles, on peut ainsi citer les 2

pièces à Bordeaux qui se vendent quasi exactement au prix demandé (1% d’écart), les studios et 1

pièce à Paris (1,9%) ou les grands logements de 5 pièces et plus à Lyon (1,95%). À l’inverse, les tarifs

les plus revus à la baisse concernent les 5 pièces et plus à Bordeaux (9,05%), Nice (7,3%) et Nantes

(6,45%). Quant aux marges de négociation tous biens confondus les plus élevées, c’est du côté des

marchés les moins actifs qu’on les trouve: 10,6% à Boulogne-sur-Mer, 10% à Béziers et 9% à

Bourges.

Pour la première fois, ce baromètre propose un focus plus détaillé sur une ville et c’est Bordeaux qui

ouvre le bal. On y apprend notamment qu’avec 50 jours de délai de vente moyen, la cité bordelaise

fait bien mieux que la moyenne nationale (70 à 80 jours). Par ailleurs, si la marge moyenne de

négociation correspond exactement à la moyenne française (4,5%), cela masque une grosse disparité

entre les appartements où la discussion est très serrée (2,7% en moyenne) et les maisons où ce taux

bondit à 5,9%. Il est vrai aussi qu’un appartement s’y vend en moyenne deux fois moins cher qu’une

maison: 164.050 euros contre 322.605 euros. Quant aux loyers, il faut compter en moyenne 394

euros pour un studio, 561 euros pour un 2 pièces, 734 euros pour un 3 pièces et même 1094 euros ou

1497 euros pour les 4 pièces et les 5 pièces et plus.

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Bernard Cadeau reste optimiste pour les mois qui viennent, estimant que la tendance devrait se

maintenir. Un marché plutôt actif mais sans gourmandise excessive des vendeurs ni de négociations

très fortes des acheteurs. «Mais si les indicateurs sont plutôt au vert pour se loger, le retour des

investisseurs se fait toujours attendre.»

Source : Le Figaro.fr

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Immobilier locatif : ces villes à haut risque pour les investisseurs

Le 23/02/2016

Plus de 830 communes au marché locatif quasiment inexistant se retrouvent éligibles au dispositif

d’investissement Pinel. Faisant courir le risque de plomber des centaines d’opérations d’investisseurs

particuliers.

A n’y rien comprendre ! Alors que depuis juillet 2013, les communes de la zone B2 (de plus de 50 000

habitants, de moins de 250 000 habitants) avaient été bannies du dispositif d’investissement locatif

Pinel, voici qu’elles sont de plus en plus nombreuses à y être réintégrées grâce à des agréments

dérogatoires délivrés par les préfectures. Plus de 830 petites agglomérations ont déjà obtenu le

fameux sésame ! Parmi elles, Angoulême, Béziers, Valence… « Et, plus surprenant encore, des

communes de moins de 50 000 habitants comme Vichy, Mâcon, Mûrs-Erigné, en Maine-et-Loire,

deviennent même éligibles au dispositif », s’étonne Renaud Cormier, directeur général de Théséis,

spécialisé dans l’investissement locatif.

Pour obtenir ces agréments préfectoraux, les communes sont censées démontrer qu’elles souffrent

d’une réelle pénurie de logements et donc d’une demande locative forte. Mais, dans la pratique,

d’autres critères un tantinet moins objectifs (enjeux politiques, pression des promoteurs,…) semblent

guider ces décisions. « Avant les dernières élections régionales, nous avons constaté une

recrudescence d’agréments préfectoraux », souligne Franck Vignaud, directeur du Laboratoire de

l’immobilier, expert indépendant dans les logements neufs.

21% de vacance locative à Vichy

Conséquence de ces décisions pour le moins discutables : dans la plupart des communes

nouvellement élues, l’investisseur reste confronté à des taux de vacance locative toujours aussi

importants. Pêle-mêle : 21% à Vichy, 17,4% à Béziers, 12,9% à Valence ou encore 12,6% à Brive-la-

Gaillarde, contre 7,5%, en moyenne. Autre indicateur alarmant, le ratio entre le nombre de logements

et de ménages. Alors qu’il ne devrait pas excéder 1,1 logements par ménage, « il s’élève, par

exemple, à 2,38 logements par ménage à Valence ou encore à 2,61 à Brive-la-Gaillarde », s’alarme

Franck Vignaud. Pis, dans l’agglomération d’Angoulême (15 communes ont récemment obtenu un

agrément), le ratio logements par ménage s’élève à 3,26.

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On l’aura compris : les investisseurs qui s’aventurent dans de pareilles opérations encourent

d’énormes déconvenues. En cas d’impossibilité de louer, ces derniers devront aussi rembourser leur

avantage fiscal (de 12 à 21% du prix d’achat). Sans compter le risque de revendre à perte ou

carrément, de se retrouver avec un logement invendable sur les bras comme les milliers

d’investisseurs, victimes des dispositifs de défiscalisation de Robien.

Source : Capital.fr

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Immobilier : ce qu'il faut savoir sur l'acte de vente signé devant notaire

Le 23/02/2016

Lorsqu’ils sont tombés d’accord sur le prix d’un appartement, d’une maison, d’un terrain, ou de tout

autre bien immobilier, vendeur et acheteur signent un compromis de vente ou une promesse

unilatérale de vente pour matérialiser leurs engagements réciproques. Plus tard, sous un délai

d’environ trois mois, ils signeront un acte de vente chez le notaire choisi par l’une des parties ou par

les deux ensemble. La période située entre la signature de l'avant contrat et celle de l'acte de vente

dans une étude notariale constitue le temps des vérifications qui permet au notaire de contrôler toutes

les informations prescrites par la loi et recueillir les nombreux documents indispensables qui seront

cités ou annexés à l’acte de vente lors de sa signature. Aujourd’hui, 25% des actes de vente sont

entièrement dématérialisé, acheteur et vendeur apposant alors leur signature sur une tablette en

présence du notaire.

Pour les actes importants ou dangereux, la loi exige une forme solennelle, notariée donc. Ainsi, quand

on vend une maison, un appartement, un terrain à bâtir, des bois et forêts, des terres agricoles etc, il

faut obligatoirement en passer par la rédaction et la signature d’un acte de vente chez un notaire.

De la même façon, l’achat d’un logement sur plan, système dit VEFA (vente en l’état futur

d’achèvement), donne lieu à la signature d’un contrat de réservation sous seing privé, puis ensuite

obligatoirement à la rédaction et la signature d’un acte de vente dans un office notarial.

Imposer la signature d’un acte de vente sous forme notariée présente, outre la protection des

consommateurs, un intérêt pratique : celui d’assurer la fiabilité du fichier immobilier, en confiant aux

notaires l’inscription (la communication) de chaque acte de vente signé dans son étude.

Le service de la publicité foncière (ex conservation des hypothèques), autrement appelé fichier

immobilier, recueille et enregistre tous les actes qui portent sur un bien immobilier, ce qui permet à

toute personne qui le souhaite, mais aussi au fisc, de savoir en temps réel qui est propriétaire de tel

bien immobilier.

Les vérifications par le notaire, de la signature à l'acte de vente

Vous avez obtenu rapidement un accord de votre banque pour le crédit immobilier ou vous achetez

comptant ? Impossible pour autant d’envisager la signature de l'acte de vente avant un délai de deux

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mois et demi, voire trois mois à compter de la signature du compromis de vente Et inutile de pester

contre l’incompréhensible lenteur du notaire, ce professionnel n’est pour rien dans ces délais si

longs. La faute à la loi qui en fait des tonnes dans la réglementation tatillonne.

Première obligation, le notaire ne peut jamais signer un acte de vente avant d’avoir purgé le droit de

préemption urbain (logements, terrains constructibles) ou dans les espaces naturels à protéger que la

loi accorde aux communes et à d’autres organismes. Cette opération préalable à l’acte de vente

consiste à envoyer à la commune une déclaration d’intention d’aliéner pour l’informer de la transaction

immobilière envisagée, et lui laisser deux mois pour décider si elle veut préempter, c'est à dire acheter

le bien à la place de l’acquéreur prévu, ou pas. Si l’autorité bénéficiaire fait savoir qu’elle renonce à

exercer son droit de préemption ou garde le silence pendant deux mois, l’acte de vente pourra alors

être signé avec l’acheteur pressenti, ce qui explique le temps très long pour réaliser la signature d’un

acte de vente en France.

D’autres démarches et formalités doivent être réalisés par le notaire en vue de la signature d’un acte

de vente. Il doit notamment vérifier certains renseignements qui figureront dans le futur acte de vente

sous la rubrique origine de propriété. Il s’agit de vérifier si le vendeur est réellement propriétaire, si

son titre de propriété est incontestable, ainsi que celui des propriétaires précédents.

Pour la sécurité de l’acheteur, le notaire vérifie également s’il existe une hypothèque ou des

inscriptions de privilèges qui grèvent le bien immobilier. Dans ce cas, le notaire devra le jour de la

signature de l’acte de vente bloquer une partie du prix pour payer les créanciers : il s’agit

généralement des banques qui ont consenti le crédit immobilier au moment de l’achat.

Le notaire doit aussi, avant la signature de l’acte de vente, prendre attache avec le syndic de

l’immeuble afin de connaître la situation financière du vendeur par rapport à la copropriété. Une fois

toutes les démarches et vérifications terminées, l’acte de vente sera signé lors d’un rendez vous que

l’étude notariale propose à l’acheteur et au vendeur.

S'il s'agit d'un acte de vente dématérialisé, le notaire projette sur écran chaque page de l’acte de

vente électronique, et appelle les commentaires. S’il y a une erreur ou un oubli, ils sont

immédiatement réparés. Ensuite, les parties apposent leur signature sur une tablette, et le notaire,

avec une clé sécurisée, bloque immédiatement les signatures afin que l’acte de vente ne puisse plus

recevoir de modifications. Chaque acte de vente dématérialisé est, dès sa signature, transmis au

minutier central électronique des notaires (Micen) ainsi qu'à l’espace archivage électronique de l’étude

notariale où il a été signé.

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Acte dématérialisé ou acte papier, l’acheteur doit prévoir des frais d’acte de vente et des droits de

mutations fiscaux, des droits d’enregistrement, payables le jour de la signature de l’acte de vente. Ils

représentent environ 10 % du prix de vente du bien, rémunèrent le travail du notaire (émoluments), la

plus grosse partie alimentant toutefois les caisses du Trésor Public au titre des impôts et taxes.

Inutile d’espérer repartir avec une copie de l’acte de vente : le notaire remet à l'acheteur une

attestation de propriété et lui adressera dans les mois qui suivent une copie de l’acte de

vente. L’original d’un acte de vente reste toujours dans l’étude du notaire où il a été signé.

Bon à savoir. Si vous égarez votre copie, vous pouvez en demander une autre, ou plus exactement

un extrait, au service de la publicité foncière (SPF), ex conservation des hypothèques, du lieu de

situation de votre bien immobilier au moyen du formulaire officiel Cerfa 11273-03 pour une acquisition

avant le 1er janvier 1956 ou Cerfa 11187-03 après cette date, que vous irez remplir sur place si cela

est possible, ou que vous posterez sous forme simple.

Le SPF vous demandera de régler une participation aux frais de 14 euros pour un certificat envoyé

par la Poste, 12 euros si vous allez le chercher sur place.

Notez que vous n’avez pas à motiver votre demande, et qu’elle peut porter sur un bien immobilier dont

vous n’êtes pas propriétaire et avec lequel vous n’avez aucun lien.

Source : Capital.fr

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Les Cassandre de l’immobilier démentis

Le 25/02/2016

Les chiffres publiés jeudi matin par les notaires sonnent comme un désaveu pour les professionnels

de l’immobilier qui ont fait une intox incessante contre la loi Duflot, affirmant qu’elle plombait la pierre.

La palme dans ce domaine revenant à Century 21, qui a fait preuve d’un activisme remarqué sur les

réseaux sociaux. Or en 2015, année de l’entrée en vigueur de l’encadrement des loyers présenté

comme une catastrophe absolue par les milieux de l’immobilier, le nombre de transactions a fait un

bond en France : 803 000 ventes ont été enregistrées par les notaires sur un an, contre 694 000

en 2014, soit une hausse de 15,7 %. Peu de secteurs d’activité peuvent en dire autant au vu d’une

conjoncture économique globale plutôt morose, marquée par une croissance atone de 1,1 %. Cette

reprise est spécialement marquée en Ile-de-France, où vit près d’un cinquième de la population

française, et qui constitue la place forte de l’immobilier de l’Hexagone. «Plus de 176

000 logements […] ont été vendus [dans la région], soit près de 26 000 unités et 17 % de plus

qu’en 2014. Sur la totalité de l’année, l’activité est même supérieure de 4 % à la moyenne des dix

dernières années», indique dans une note de conjoncture la Chambre des notaires de Paris-Ile-

France. Ce dynamisme du marché s’observe autant dans le logement ancien (151 570 transactions, +

17 % en un an) que dans le neuf (24 870 ventes soit + 16 %). Les notaires pointent les deux clés de

cette reprise. Tout d’abord, les taux d’intérêt historiquement bas solvabilisent les acquéreurs : en

remboursant 1 000 euros par mois sur vingt ans, on peut emprunter 180 200 euros au taux actuel

de 2,4 %. En outre, la baisse des prix observée au cours des quatre dernières années - de 4 % à 13

%, selon les tailles d’appartement et les localités - a redonné un peu d’oxygène aux acquéreurs. Pour

autant, rien d’assuré pour 2016. Pour que le marché tienne, les taux doivent rester bas, et les «prix ne

doivent pas subir de poussée pour conserver au marché sa fluidité retrouvée».Des arguments

nettement plus sérieux que le dérisoire épouvantail de la loi Duflot agité par les agents immobiliers.

Source : Libération.fr

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Immobilier : pour changer d’assurance emprunteur, montrez les dents !

Le 25/02/2016

Lorsque pour réaliser leur rêve de propriétaire, le s acquéreurs d’un bien immobilier

souscrivent un crédit, celui-ci est assorti d’une a ssurance DIIT (décès, invalidité, incapacité de

travail), systématiquement demandée par la banque. Cette assurance sert à couvrir les

échéances ou le reliquat du crédit à la place d’un emprunteur en cas de sinistre grave.

La plupart du temps, c’est le contrat maison, ou contrat groupe, que la banque met en avant, c’est-à-

dire celui vendu par sa filiale d’assurance. Nombre d’emprunteurs ne savent pas qu’ils ont le droit de

s’assurer en direct auprès d’un assureur, grâce à un contrat individuel.

Actuellement seulement 15 % à 20 % d’entre eux profitent de ce mécanisme de la délégation.

Dommage, car certains profils, comme les moins de 40 ans, non fumeurs et ne pratiquant pas

d’activités à risque, y ont intérêt. A la clé : des économies pouvant atteindre plusieurs milliers d’euros.

« La différence de coût entre une assurance individuelle et groupe peut varier du simple au triple pour

un même profil », souligne Maël Bernier, porte-parole de Meilleurtaux.com

Complexe mais transparent

Depuis 2010, la loi Lagarde oblige les banques à accepter la délégation, à condition que les garanties

du contrat individuel soient similaires à celles du contrat groupe. Souci : beaucoup d’établissements

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refusaient sans justifier auprès de leur client la couverture minimale requise. Pour y remédier, la loi

Hamon, adoptée en mars 2014, impose à tous les établissements financiers de fournir à leurs clients

emprunteurs, depuis le 1er octobre 2015, une « fiche standardisée d’information » (FSI).

Chaque banque met au point sa propre FSI en choisissant dans une liste onze critères minimaux de

couverture pour les garanties obligatoires (décès et invalidité) et quatre critères pour les garanties

facultatives (comme la perte d’emploi par exemple).

La banque indique aussi dans sa FSI ses critères de couverture pour l’invalidité permanente totale

(IPT) ou partielle (IPP), le tarif de l’assurance, le coût mensuel, le coût total selon la durée du prêt et le

taux annuel effectif de l’assurance (TAEA).

Complexe, mais nettement plus transparent. Et avec une FSI, n’importe quel particulier peut faire le

tour de la concurrence et sélectionner l’assurance qui correspond à celle de sa banque, mais… à coût

réduit.

Les banques ne jouent pas le jeu

Pourtant, malgré la loi, beaucoup de banques « oublient » de communiquer spontanément leur FSI.

Pire, « certains réseaux bloquent les dossiers de crédit s’il y a une demande de délégation », confie

Philippe Taboret, directeur général adjoint du courtier en crédit Cafpi.

Devant cette résistance, parfaitement illégale, les adhérents de l’Association professionnelle des

intermédiaires en crédit (APIC) recensent les problèmes qu’ils rencontrent. Selon le décompte de

l’Association réalisé à fin janvier, 54,3 % des banques refusaient d’accorder un prêt si le client ne

souscrivait pas leur assurance.

Les emprunteurs qui obtiennent un taux plancher auprès de leur banque, avec une assurance

onéreuse, peuvent avoir intérêt à signer leur contrat. Ensuite, ils auront douze mois pour faire le tour

de la concurrence et trouver une assurance moins cher.

Partie de bras de fer

Une fois le nouveau contrat d’assurance en poche, reste encore à le faire accepter à votre banque,

qui a dix jours pour signaler si elle accepte la couverture déléguée. Si c’est le cas, un avenant au

contrat de crédit est signé et le taux effectif global avec le coût de la nouvelle assurance recalculé. La

loi Lagarde impose que ce changement n’entraîne ni modification du taux du crédit ni frais

supplémentaire (les « frais de délégation » parfois prélevés sont illégaux).

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Si la banque refuse, il faut se lancer dans une partie de bras de fer et lui demander de motiver, par

écrit, sa décision avec des faits concrets, comme la loi Hamon le lui impose. Sans réponse de sa part,

il faut réitérer cette demande auprès du conseiller bancaire, du directeur de l’agence et du médiateur.

Le tout en conservant tous les courriers adressés en accusé de réception pour prouver que l’action a

été menée dans les délais légaux, car les établissements jouent la montre. Sans aucune réponse

valable, le dernier recours consiste à porter l’affaire devant les tribunaux, ce qui, et cela se comprend,

rebute bon nombre de consommateurs.

Source : Le Monde.fr

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A Paris, les prix de l’immobilier sont stables sur un an

Le 25/02/2016

Les prix des appartements parisiens ont augmenté de 0,4 % au quatrième trimestre 2015 sur un

an et se sont tassés de 1 % sur l’ensemble de l’Ile -de-France, selon l’indice Notaires-Insee

publié le 25 février. L’activité a pourtant forteme nt redémarré en région parisienne, le nombre

de transactions ayant progressé de 17 % entre 2014 et 2015.

À Paris, le prix moyen du mètre carré oscille depuis un an autour du seuil des 8 000 euros. Il s’est

établi précisément à 7 980 euros en décembre et les notaires parisiens estiment qu’il ne devrait pas

s’éloigner de ce niveau dans les prochains mois.

Ils anticipent un prix moyen de 8 060 euros en avril. De même, les notaires attendent peu d’évolution

du prix moyen sur l’ensemble de l’Ile-de-France, qui devrait continuer à tourner autour de 5 260 euros

par mètre carré.

« Cela fait désormais quatre ans que les prix stagnent ou sont légèrement orientés à la baisse. La

correction est comprise entre 4 % et 13 % selon les départements et les biens considérés », font

remarquer les notaires.

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Les petits appartements (−5,3 % pour les studios et −4,8 % pour les deux-pièces) ont mieux résisté

que les trois pièces (−6,1 %) ou les plus grands appartements (−7 % pour les quatre pièces et −8,3 %

pour les cinq pièces et plus).

Ce reflux des prix doit être relativisé puisqu’il intervient après une longue période de hausse : entre fin

1998 et le sommet de 2011-2012, les prix ont été multipliés par 2,2 pour les grandes maisons en

grande couronne et par 3,9 pour les studios à Paris.

Source : Le Monde.fr

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Immobilier : les prix ne baissent plus Le 25/02/2016

En Île-de-France, la baisse des prix de l'immobilier ancien s'atténue. (Crédits : Reuters)

Après trois années de baisse continue, les prix de l'immobilier ancien se sont stabilisés en 2015, selon

l'indice Notaire-Insee.

La baisse des prix de l'immobilier ancien s'est donc estompée au niveau national en 2015, après trois

années de baisse en 2012, 2013 et 2014. Les prix des logements anciens en France ont même

progressé de 0,5 % au quatrième trimestre 2015 par rapport au trimestre précédent, et sont restés

stables sur un an, selon l'indice Notaires-Insee publié jeudi. Après une hausse de 0,2 % enregistrée

de juillet à septembre, les prix des logements anciens ont ainsi légèrement augmenté pour le

deuxième trimestre consécutif, indique l'Insee dans un communiqué.

Et pour la première fois depuis 2012, les prix des maisons ont augmenté au dernier trimestre sur un

an (+0,6 %), selon ces données provisoires de l'Insee. D'octobre à décembre, les prix des

appartements ont continué de reculer mais la baisse s'atténue entre le quatrième trimestre 2015 (-0,8

%) et celui de 2014 (-2 %).

En Île-de-France, la baisse des prix s'atténue

En Île-de France, les prix sont quasiment stables au quatrième trimestre (+0,1 % après +0,4 % au

troisième trimestre). Sur un an, la baisse continue de s'atténuer (-0,8 % par rapport au trimestre

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antérieur après -1,6 % au troisième trimestre et -2,5 % au deuxième). Les prix des maisons sont

presque stables (-0,2 %) tandis que les prix des appartements diminuent de 1 %.

En province, les prix de l'ancien remontent légèrement au dernier trimestre (+0,7%) comparé au

troisième trimestre et de 0,3 % sur un an. Là aussi, les prix des maisons se redressent (+0,7 %) alors

que les prix des appartements continuent de baisser (−0,6 %).

La reprise du volume annuel de transactions, amorcée début 2015, s'est poursuivie au quatrième

trimestre : en décembre, le nombre de transactions réalisées au cours des douze derniers mois a été

estimé à 803.000, contre 751.000 en septembre. Ce volume de transactions est nettement plus élevé

que celui réalisé un an auparavant (694.000 en décembre 2014, soit +15,7 %).

(Avec AFP)

Source : La Tribune.fr

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La revue de Presse KYLIA

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Immobilier : soldes sur les grands appartements parisiens ! Le 25/02/2016

Depuis plusieurs mois, les ventes repartent et les prix se stabilisent à niveau élevé sur le marché

immobilier parisien. Mais les grandes surfaces souffrent toujours. Illustration.

Décidemment, les prix de l’immobilier parisiens sont capricieux. Alors que les Notaires enregistraient il

y a peu d’importants replis, voici que le tarif moyen du mètre carré flirte à nouveau avec les 8.000

euros dans la capitale ! Et la tendance est même encore légèrement orientée à la hausse à en croire

les projections réalisées sur les promesses de ventes fraîchement signées.

Portés par des taux d’intérêts historiquement bas, les acheteurs sont revenus en force depuis un an,

boostant les transactions (en hausse de 20% sur un an à Paris intra-muros) et soutenant les prix.

Pourtant, à y regarder de près, cette embellie profite surtout aux petits logements (studios, deux-

pièces, trois-pièces). Les grands appartements parisiens, eux, continuent à boire la tasse. Depuis

début 2012 - moment où l’immobilier était à son plus haut -, les prix des cinq-pièces ont reculé de près

de 9% et ceux des quatre-pièces de 6,7% d’après les données des notaires. « Ces baisses de prix

tiennent au fait que les acquéreurs se font plus rares sur ce types de logements plus chers. En outre,

beaucoup de logements de cette taille ont été mis en vente par des propriétaires ayant choisi de

quitter la France, ce qui a gonflé d’un coup l’offre disponible », explique Thierry Delessalle, notaires à

Paris.

Pour mesurer l’ampleur des rabais consentis sur le terrain, nous avons demandé à différentes études

de notaires de nous lister quelques ventes ayant récemment coincé.

Un 174 mètres carrés invendable près de la Républiq ue

Depuis septembre un appartement familial de 174 mètres carrés, avenue de la République, ne trouve

ainsi pas preneur au prix de 1,4 million d’euros ! A un peu plus de 8.000 euros du mètre carré, le bien

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n’est pourtant a priori pas hors de prix pour le quartier. Un studio ou un deux-pièces aurait

certainement pu trouver un acheteur à ce tarif-là.

Ristourne de 100.000 euros sur un quatre-pièces aux Invalides

Dans le 7ème, boulevard des Invalides, le propriétaire d’un quatre-pièces de 100 mètres carrés a,

quant à lui, été contraint en fin d’année de baisser son prix de vente de 100.000 euros, à 1,1 million

pour conclure l’affaire.

Un an pour vendre un cinq-pièces à proximité du Par c Monceau

Boulevard de Courcelles, tout proche du Parc Monceau (17ème arrondissement), un 150 mètres

carrés au 5ème étage d’un somptueux immeuble avait été mis en vente à 1,7 million en janvier 2015 :

le bien a trouvé preneur un an plus tard pour 1,48 million d’euros ! Soit moins de 10.000 euros du

mètre carré.

98 mètres carrés soldés rue de Réaumur

Rue de Réaumur, dans le 1er arrondissement, un 98 mètres carrés, mis sur le marché à 840.000

euros en juillet 2014, s’est finalement vendu 760.000 euros neuf mois plus tard.

Un 300 mètres carrés à moins de 6.000 euros le mètr e carré à l’Etoile

Enfin rue Anatole de la Forge, près de l’Etoile, un 300 mètres carrés est resté sur le marché un an

avant de trouver preneur à 1,7 millions (environ 5.600 euros du mètres carrés). Il avait été proposé

à… 2 millions d’euros au départ.

Source : Capital.fr

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ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE

Charity Wait : le coupe-file caritatif Le 23/02/2016

Aux États-Unis, il est courant de faire la queue devant les restaurants les plus prisés. Pour y remédier,

l'application Charity Wait propose une solution originale. Plutôt que d'attendre, les clients pressés

peuvent faire un don à une association caritative locale, via leur smartphone, et obtenir une table dans

la foulée. En toute bonne conscience. La contribution sera comprise entre 10 et 35 dollars (l'équivalent

de 9 à 31,8 €), en fonction du type d'établissement, du temps d'attente et du nombre

d'accompagnants. Lancée l'an dernier, cette initiative est encore confidentielle : seulement une

quinzaine de restaurants new-yorkais y ont adhéré. Mais son créateur, Daniel Reitman, compte bien

sur un déploiement plus massif dans les prochaines années. À suivre.

Source : L’hotellerie-restauration.fr

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Créer des animations dans son restaurant : le mot de l'expert Le 24/02/2016

Les soirées à thème existent dans la restauration depuis plus de vingt ans mais se sont moins

développées ces dernières années. C'est dommage, car les clients apprécient ces soirées qui

amplifient la dimension festive de la sortie au restaurant. De plus, lors d'une soirée à thème, la

dépense moyenne est plus élevée que celle habituellement constatée, en revanche la rotation est

quasiment inexistante.

Il y a deux sortes de soirées à thème : d'une part celles organisées autour d'une thématique

événementielle (fête, sport…) historique (14 Juillet), religieuse, (Pâques) ou culinaire (nouvelle carte,

saison d'un produit, arrivage d'un produit rare…). D'autre part, celles qui sont couplées avec des

cinémas, théâtres ou librairies, pour la sortie d'un film ou d'un livre, ou une séance de dédicace.

La soirée thématique est la plus appréciée des clients puisqu'elle colle à une actualité, une date ou un

produit de saison. Ainsi, et de façon très classique, sont organisées des soirées Saint-Valentin,

Halloween et des déjeuners pour la fête des mères. Moins courantes, celles pour la Saint-Patrick ou

Thanksgiving, qui ne sont pas des fêtes françaises. Certains accueillent des soirées musicales, des

spectacles de magie ou des concerts, pendant que d'autres font venir un metteur en scène, un

écrivain ou un peintre et animent des échanges entre clients et artistes. Ces animations ont un autre

objectif : vendre un package pour une soirée complète. Dans les deux cas, ces animations font parler

de l'établissement, qui est perçu comme un lieu où il se passe toujours quelque chose, donc elles

participent activement au développement de sa notoriété. Elles nécessitent toutefois un peu

d'investissement.

Source : L’hotellerie-restauration.fr

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L'Hotrec et TripAdvisor font cause commune contre les faux avis en ligne Le 24/02/2016

L'Hotrec a publié sur son site, mardi 23 février, un communiqué commun avec TripAdvisor dans

lequel la fédération européenne des professionnels de l'hôtellerie et de la restauration, et le site web,

condamnent la pratique des faux avis en ligne. L'Hotrec n'a rien contre les avis en ligne, rappelle son

président, Markus Luthe, qui estime qu'ils constituent un vecteur de commercialisation important,

puisqu'il relaye l'opinion des consommateurs. En revanche, le bât blesse lorsque ces dits avis

émanent de personnes qui n'ont jamais mis les pieds dans l'établissement où lorsque le contenu tend

à « manipuler » ou « déformer » la réalité de la prestation vécue. Quel professionnel aujourd'hui n'a

pas, malheureusement, subit les commentaires d'un jaloux ou d'un mauvais coucheur ?

L'organisation européenne se bat ainsi, aujourd'hui et au nom de la profession, pour un marché

« juste et responsable » de la distribution en ligne. TripAdvisor, de son côté, reconnaît qu'il en va

aussi désormais de sa crédibilité. « L'intégrité du contenu sur TripAdvisor est essentielle au succès de

notre entreprise » indique Helena Ega, qui affirme que la plate-forme fait tout pour améliorer la

véracité des messages (contrôles, équipe dédiée, etc) et lance, par exemple, des offensives

régulières contre les sociétés qui proposent des services payants permettant d'influencer les

classements au travers des faux avis. Une profession de foi saluée par la profession, qui émet

toutefois une certaine réserve. La « démarche est insuffisante face à l'ampleur du phénomène. Nous

attendons de TripAdvisor des engagement et des résultats concrets » a déclaré Laurent Duc,

président national de l'hôtellerie de l'Umih et de French Hospitaliy in Europe (FHE). La rue d'Anjou

continue de s'étonner que TripAdvisor, qui participait aux travaux de la norme AFNOR sur les avis en

2013, ne se soit pas emparer d'elle depuis sa publication. Le président confédéral de l'Umih, Roland

Héguy, n'en démord pas : « Pour nous, la seule réponse aux avis fiables est la norme AFNOR ».

Source : L’hotellerie-restauration.fr

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PILGO : la solution contre Booking.com ? Le 25/02/2016

Cette nouvelle plateforme de réservation en ligne compare les prix des hôtels en direct avec ceux des

OTA et redirige le client uniquement vers le site de l'hôtel ou de sa chaîne.

Le secteur du tourisme (7,3% du PIB en France) est essentiel à la relance de l'économie nationale.

Comme le souligne le rapport parlementaire du 10 février 2015 traitant de l'impact du numérique sur le

tourisme, il est donc problématique de voir l'hôtellerie souffrir du poids de la distribution digitale

organisée par les OTA.

Pour mettre fin au monopole des OTA, la loi Macron, promulguée en 2015, offre une opportunité

formidable aux hôteliers : proposer des prix plus attractifs sur leur propre site internet.

Cette mesure aurait dû bouleverser les pratiques de distribution. En effet, pour 3 clients sur 4, le prix

est le critère décisionnel dans la réservation d'une chambre. Malheureusement, cette évolution

réglementaire n'est toujours pas exploitée par les professionnels du secteur dont les prix directs sont

rarement visibles sur les comparateurs, qui renvoient vers les OTA.

PILGO s'est donc chargé de cette mission. Cette plateforme de distribution compare les prix des

hôtels en direct avec ceux des OTA et redirige le client vers le site de l'hôtel, ou de sa chaîne pour la

prise de réservation. Près de 10 000 hôtels sont déjà connectés sur PILGO, la quasi-totalité des

chaînes ayant signé un partenariat avec la start-up.

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Inspiré du Bon Coin, PILGO offre une présence gratuite aux hôteliers et propose des options

d'affichage amélioré dont le coût est forfaitaire.

Soutenue par le Ministère de l'Economie et des Finances, PILGO est l'une des start-up de l'année

identifiées par la Direction Générale des Entreprises.

Source : L’Hotellerie-restauration.fr

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A propos de Kylia

KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle Génération : Le 1er réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents. Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses agents immobiliers. Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com Contact Presse : KYLIA Immobilier Marie LAURENT / [email protected] / 01 47 70 24 18 Caroline PILATO