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La revue de Presse KYLIA 1 LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 9 au 15 mai 2016 LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL Les pros de l’immobilier confiants sur la reprise du marché Le 09/05/2016 Le Crédit foncier ausculte chaque trimestre, depuis janvier 2015, le moral des professionnels de l’immobilier. Sa dernière livraison, lundi 9 mai, montre qu’il est au plus haut. Ils sont ainsi 74 % (des 400 agents immobiliers, lotisseurs, promoteurs, constructeurs de maisons, gestionnaires de patrimoine interrogés, du 29 mars au 5 avril, par l’institut CSA) à se dire optimistes sur l’avenir du marché, contre 59 %, il y a un an. Et, logiquement, les pessimistes ne sont plus que 24 %, contre 40 % l’an dernier. Nicolas Pécourt, directeur de la communication du Crédit foncier, l’explique : « L’inversion de la tendance a eu lieu en mai 2015 et elle s’accentue enquête après enquête. » Cette confiance se nourrit d’abord de la faiblesse du coût de l’argent : « Entre 2008, quand les taux d’emprunt immobilier dépassaient 5 %, et ce printemps 2016 où ils sont à moins de 2 %, les

La revue de presse de la semaine du 9 au 15 mai 2016

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LA REVUE DE PRESSE DE LA SEMAINE Du 9 au 15 mai 2016

LES ARTICLES DE LA SEMAINE - RESIDENTIEL

Les pros de l’immobilier confiants sur la reprise du marché Le 09/05/2016

Le Crédit foncier ausculte chaque trimestre, depuis janvier 2015, le moral des professionnels

de l’immobilier. Sa dernière livraison, lundi 9 mai , montre qu’il est au plus haut. Ils sont ainsi

74 % (des 400 agents immobiliers, lotisseurs, promo teurs, constructeurs de maisons,

gestionnaires de patrimoine interrogés, du 29 mars au 5 avril, par l’institut CSA) à se dire

optimistes sur l’avenir du marché, contre 59 %, il y a un an. Et, logiquement, les pessimistes ne

sont plus que 24 %, contre 40 % l’an dernier. Nicol as Pécourt, directeur de la communication

du Crédit foncier, l’explique :

« L’inversion de la tendance a eu lieu en mai 2015 et elle s’accentue enquête après enquête. »

Cette confiance se nourrit d’abord de la faiblesse du coût de l’argent : « Entre 2008, quand les taux

d’emprunt immobilier dépassaient 5 %, et ce printemps 2016 où ils sont à moins de 2 %, les

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acquéreurs ont, à mensualité et durée constante, gagné 25 % de pouvoir d’achat », mesure

M. Pécourt.

Des mesures qui commencent à porter leur fruit

La stabilité des prix concourt aussi à soutenir le marché : 78 % des sondés ne prévoient pas de

hausse des tarifs dans le neuf, et 82 %, dans l’ancien.

Enfin, les récentes mesures gouvernementales commencent à produire leurs effets : la prolongation

d’un an du dispositif dit « Pinel » d’aide à l’investissement locatif, jusqu’à fin 2017, annoncée par le

président François Hollande, en déplacement à Romainville (Seine-Saint-Denis), le 8 avril, conforte

les projets et les ventes des promoteurs ; l’élargissement, à partir du 1er janvier 2016, des conditions

d’accès et d’emprunt du Prêt à taux zéro pour les primo-accédants devrait, lui, permettre de financer

120 000 acquisitions, en 2016, contre 60 000 en 2015. « Cet objectif paraît réaliste étant donné le

succès enregistré depuis janvier », note le Crédit foncier, l’un des principaux distributeurs de ce prêt,

avec le Crédit agricole.

Le Crédit foncier, banque spécialiste de l’immobilier table, en 2016, sur une hausse de 8 % des

ventes de logements et, dans l’ancien, de 3 % (après le bond de 15 % enregistré en 2015). Les bons

chiffres de la construction, publiés le 28 avril, viennent en renfort : le nombre de permis de construire

accordés durant les douze mois précédant le 31 mars 2016 est en hausse de 7,7 % par rapport à

l’année précédente, tandis que les mises en chantier progressent, sur la même période, de 3 %.

Générateur d’activité

Jacques Chanut, président de la Fédération française du bâtiment (FFB), pronostique ainsi :

« Une progression de l’investissement des ménages de 2,5 %, due, notamment, à l’acquisition de

logements, ce qui, pour nous, contribuerait pour 0,2 point à la croissance de l’économie française, au

final plus proche de 1,4 % que des 1,2 % généralement admis. »

L’achat de logements anciens, qui entraîne autant de déménagements, d’achats de meubles, de

travaux de rénovation – plus d’un quart des nouvelles cuisines sont installées à la suite d’un

emménagement –, est également générateur d’activité, sans oublier les droits de mutation encaissés

par les collectivités locales, qui leur apportent, les bonnes années, quelque 10 milliards d’euros

d’argent frais, prêt à investir.

Source: Le Monde.fr

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Optimiste comme un agent immobilier Le 09/05/2016

INFOGRAPHIE - Jamais les professionnels de l’immobilier n’avaient autant vu l’avenir en rose. Selon

un baromètre Crédit Foncier/CSA, 74% d’entre eux sont optimistes pour l’année à venir et entrevoient

(à 70%) une stabilisation des prix.

Si le moral des ménages stagne dans la grisaille (en avril dernier il était toujours à 6 points en

dessous de sa moyenne de 1987 à 2015), les professionnels de l’immobilier, eux, semblent en pleine

forme. Selon la dernière livraison du baromètre Crédit Foncier / CSA, les trois quarts des membres de

la profession sont confiants dans l’avenir. Ils n’étaient pourtant que 35% à être dans ce cas en janvier

2015.

Depuis cette période, l’optimisme des professionnels n’a cessé de gagner du terrain. Il se nourrit

principalement des niveaux de taux d’intérêt de crédit qui ne cessent d’atteindre de nouveaux

planchers (pour 88 % des professionnels), mais aussi des dispositifs de soutien à l’achat immobilier

(69 %) ainsi que des mesures liées au PTZ (67 %). Le pessimisme n’a évidemment pas disparu pour

autant, les plus inquiets justifiant leurs sombres pronostics par le contexte économique (92 %) et le

niveau du pouvoir d’achat des ménages (77 %).

Stabilisation des prix et des volumes

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Sur les premiers mois de l’année, les agents immobiliers, promoteurs, constructeurs et

commercialisateurs interrogés ont été 81% à estimer que le marché du logement prenait la bonne

direction, soit en considérant qu’il s’est amélioré (44 %) ou stabilisé (37 %) début 2016. Une

perception là encore en rupture par rapport à 2014 où 61 % des professionnels estimaient alors que le

marché s’était détérioré.

Et l’avenir? Là encore, plutôt favorable. Dans le neuf, 69 % des répondants anticipent une stabilisation

des prix (contre 61 % précédemment) contre 15% voyant une hausse (et 9% une baisse). Côté

volume, 44 % pensent que le nombre de transactions va se stabiliser, 39% anticipant encore une

hausse. Quant à l’ancien, les professionnels tablent majoritairement sur une stabilisation des prix

(pour 57 % d’entre eux), 25% entrevoyant une hausse (et 10% une hausse). Une majorité d’entre eux

(50 %) estime aussi que le volume de transactions va se stabiliser, contre 31% prédisant une hausse

(et 10% une baisse).

Source : Le Figaro.fr

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Pourquoi les étudiants londoniens ne paient plus leur loyer Le 09/05/2016

Une jeune fille dans une manifestation contre les frais universitaires organisée par un mouvement d'étudiants anti-austérité, le 19 novembre 2014 à Londres. (AFP PHOTO/JUSTIN TALLIS)

Le plafond leur tombe sur la tête, les loyers coûte nt de plus en plus cher, et on leur explique

que c'est une fatalité.

Etranglés financièrement par leur loyer, ils ont décidé d'arrêté de payer. 1.000 étudiants londoniens

ont déjà rejoint le mouvement de grève pour protester contre le prix qu'ils doivent débourser chaque

trimestre pour se loger dans un des "halls of residence", ces résidences étudiantes gérées par leur

université. Le mot d'ordre des grévistes : "Cut the Rent" (ou "réduisez le loyer").

Quelque 750 étudiants de l'University College London (UCL), soit 15% des résidents de ses halls, se

sont engagés à ne pas payer leur loyer du troisième trimestre. Les chambres en résidence y sont

les deuxièmes plus chères de Londres, après celles de la prestigieuse London School of Economics.

Pour s'y loger, un étudiant peut avoir à dépenser jusqu'à 262 livres par semaine (335 euros).

Et le mouvement s'étend : selon "Pi Media", journal en ligne des étudiants de l'UCL, 300 étudiants de

l'Université Goldsmiths ainsi que des dizaines de Roehampton et de l'Institut Courtauld se sont aussi

engagés à ne pas payer la note.

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Au total, un million de livres pourraient ne pas rentrer dans les caisses de leurs universités ce

trimestre.

Des bouts de plafond qui tombent

A l'UCL, la campagne Cut the Rent a débuté en octobre 2014, "lorsque les étudiants se sont rendu

compte que les loyers avaient augmenté de près de 50% depuis 2010", explique à

"l'Obs" David Dahlborn, un membre du mouvement. Selon lui, "tout le monde – étudiants,

universitaires et parents – est en faveur d'une baisse des loyers".

Car, malgré leur prix, les logements proposés sont loin d'être des palaces. Il arrive que des bouts de

plafond s'effondrent dans des chambres ou des couloirs. En novembre 2015, des étudiants de

l'UCL ont même reçu une compensation de 300.000 livres (près de 380.000 euros) parce que leurs

chambres étaient trop bruyantes et infestées de rats.

Dans ces conditions, difficile pour les étudiants d'encaisser le fait que l'université empoche une marge

de 45% sur les loyers versés.

L'université assure que tout cet argent est réinvesti dans l'entretien et la rénovation des résidences. Et

rappelle que les tarifs proposés aux étudiants pour les chambres universitaires restent plus bas que

dans le parc privé londonien.

Maigre consolation pour les étudiants, qui demandent une réduction des loyers de 40%. David

Dahlborn :

"Même si les loyers de la plupart des chambres de l 'UCL sont plus bas que les prix du marché,

la plupart restent inabordables pour la majorité de s étudiants."

Il craint que l'augmentation des loyers ne conduise à un "nettoyage social" dans des universités où le

coût des études est déjà élevé.

Une université pour les riches

Dans un tiers des universités outre-Manche, les étudiants doivent débourser le montant maximum des

frais de scolarité, soit 9.000 livres par an (plus de 11.000 euros). Une étude récente a ainsi montré

qu'à la fin de ses études universitaires, un étudiant britannique serait endetté de 44.500 livres en

moyenne. Pour les étudiants les plus défavorisés, la dette pourra s'élever à 50.000 livres.

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A Londres, le coût des études se conjugue aussi avec une crise du logement sans précédent. Entre

décembre 2014 et décembre 2015, le prix moyen d'un bien à Londres a augmenté de 12%, et de

nombreux habitants doivent renoncer à acheter autre chose que des placards sous l'escalier.

La campagne Cut the Rent ne vise donc pas seulement à faire dépenser moins d'argent aux étudiants

actuels, mais aussi à faire en sorte qu'aller à l'université à Londres ne soit pas le privilège de quelques

uns.

C'est ce que Joe, étudiant à Goldsmiths, explique au "Guardian" :

"Beaucoup renoncent à étudier à Londres car le prix des loyers y est trop élevé. Nous pensons

ce doit être un devoir pour les universités, où qu' elles se trouvent, de faire en sorte que

l'argent ne soit pas une barrière à l'éducation."

"De nombreux étudiants en grève doivent travailler en plus de leurs études, qui prennent parfois 40

heures par semaine", explique David Dahlborn. Avec deux ou trois emplois à temps partiel, cela peut

conduire à des semaines "de 50 ou 60 heures".

Et le coût de la vie n'affecte pas seulement les études des étudiants, mais aussi leur santé

mentale. Une étude récente menée au Royaume-Uni a montré que 63% d'entre eux s'inquiètent de

leurs finances tout le temps ou très souvent, et que 36% disent être tellement inquiets que cela a un

impact sur leur santé mentale.

Une fatalité ?

"Le coût de la vie à Londres est un défi pour l'ensemble de l'université", assure-t-on à l'UCL.

En février, Andrew Grainger, le responsable du parc de logements de l'UCL, semblait pourtant

considérer le fait que certains ne puissent pas se loger à Londres était une fatalité. Il expliquait alors :

"Nous n'établissons pas les loyers en fonction des étudiants les moins riches. Certaines

personnes ne peuvent simplement pas se permettre d' étudier à Londres, c'est une réalité."

Si la direction de l'université ne semble pas prête à envisager une baisse des loyers de 40%, un porte-

parole affirme que 30% des loyers du parc immobilier de l'UCL seraient soient réduits soit gelés

l'année prochaine. Les universités de Roehampton et Goldsmiths ont aussi annoncé un gel des loyers

de certains types de chambres.

De leur côté, les membres du mouvement Cut the Rent disent "maintenir leur position.

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"Jusqu'ici, la direction a légèrement infléchi sa p osition qui était de refuser de baisser les

loyers, et nous attendons qu'ils reviennent autour de la table pour des négociations

sérieuses."

Pour le moment, c'est une autre réduction qui a été annoncée par l'UCL pour l'année universitaire à

venir : celle des bourses accordées aux étudiants les plus modestes.

Source. NouvelObs.com

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Rénovation énergétique : chèque énergie et éco-PTZ précisés par décret Le 09/05/2016

© Optiréno

Alors que Ségolène Royal faisait, ce lundi, un état d'avancement des différents décrets à venir dans le

cadre de la loi sur la Transition énergétique, deux décrets parus ces derniers jours précisent les

modalités relatives à l'octroi de l'éco-PTZ et du lancement du chèque énergie. Détails.

La ministre de l'Environnement veut désormais aller vite sur l'application de la loi sur la transition

énergétique pour la croissance verte. Après avoir énoncé la douzaine de décrets à venir concernant le

secteur du bâtiment, voici qu'elle fait un point sur ceux qui restent à venir. Dans le même temps, deux

textes sont parus au Journal Officiel du 8 mai 2016.

D'une part, le décret n° 2016-560 du 6 mai 2016 relatif aux avances remboursables sans intérêt

destinés au financement de travaux de rénovation afin d'améliorer la performance énergétique de

logements anciens. En d'autres mots, l'éco-PTZ dont peuvent bénéficier les particuliers lorsqu'ils font

réaliser des travaux de performance énergétique dans leur logement, qui aujourd'hui peut se cumuler

avec le Crédit d'impôt transition énergétique (CITE), et ce sans condition.

Destiné aux ménages et aussi aux banques distribuant l'éco-PTZ, il assouplit, suite à une

concertation, le délai laissé à l'établissement de crédit pour relancer l'emprunteur n'ayant pas encore

justifié de la réalisation des travaux ouvrant droit à l'éco-PTZ. Le texte entrera en vigueur au 1er juillet

2016.

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Quatre départements à l'essai pour le chèque énergi e

D'autre part, est paru le décret n° 2016-555 du 6 mai 2016 relatif au chèque énergie. Entrant en

vigueur dès ce lundi 9 mai 2016, il définit les conditions de mise en œuvre du chèque énergie, ce

dispositif d'aide au paiement des dépenses d'énergie qui se substituera, à l'issue d'une période

expérimentale, aux tarifs sociaux de l'énergie qui prennent fin au 31 décembre 2017. Sont concernés

par ce décret, les personnes en situation de précarité, les fournisseurs d'énergie, les professionnels

de la rénovation énergétique des logements, les bailleurs sociaux et les gestionnaires de logements-

foyers.

Pour rappel, le chèque énergie sera attribué sur la base d'un critère fiscal unique, en tenant compte

du niveau de revenu et de la composition des ménages. Il permettra à ses bénéficiaires de régler leur

facture d'énergie, quel que soit leur moyen de chauffage (électricité, gaz, fioul, bois…) et même, s'ils

le souhaitent, de les utiliser pour financer une partie des travaux d'économie d'énergie qu'ils engagent

dans leur logement.

Jusqu'à 227 € de réduction

Le revenu fiscal de référence annuel par unité de consommation doit être inférieur à 7.700 €, au titre

de la résidence principale. Ce montant peut être réévalué par arrêté des ministres chargés de

l'économie et de l'énergie. Le chèque énergie est ainsi émis au titre d'une année civile, sur un support

papier ou sous forme dématérialisée, sa valeur faciale étant déterminée par les revenus et la

composition du ménage. Le montant peut aller de 48 € (pour un revenu compris entre 6.700 et 7.700

€ pour un ménage d'une personne) à 227 € pour un ménage aux revenus inférieurs à 5.600 € et

composé de deux personnes ou plus.

Avec le chèque énergie, un ménage pourra ainsi effectuer une dépense de fourniture d'énergie liée au

logement, ou une dépense liée à l'acquisition ou à l'installation dans le logement d'équipements,

matériaux ou appareils qui ouvrent droit au crédit d'impôt mentionné à l'article 200 quater du code

général des impôts. C'est l'Agence de services et de paiement qui fera connaître au demandeur,

après examen de son dossier, avant le 1er février de chaque année, le montant prévisionnel de l'aide

auquel il aura droit pour l'année en cours.

Il entre, ce jour, en phase d'expérimentation dans les départements de l'Ardèche, de l'Aveyron, des

Côtes d'Armor et du Pas-de-Calais.

Source : Batiactu.com

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Copropriétaires : voici vos nouvelles et vos futures obligations Le 10/05/2016

Les convocations aux assemblées générales, ainsi que les procès-verbaux peuvent désormais être

envoyées par voie électronique.

Getty Images/iStockphoto/JohnnyH5

Les modifications des règles de fonctionnement des copropriétés (loi Alur du 24 mars 2014 et

loi Macron du 6 août 2015) entrent progressivement en application. Etat des lieux des

principaux changements effectifs ou à venir pour to us les copropriétaires.

Les mesures déjà en vigueur

Convocations et mises en demeure par voie électroni que. Sous réserve de l'accord préalable des

destinataires, les convocations aux assemblées générales (AG), les procès-verbaux d'AG ainsi que

les mises en demeure, à l'exception de celle préalable à une inscription d'hypothèque, peuvent être

envoyées par lettre recommandée électronique (article 42-1 de la loi de 1965, modifié par un décret

du 21 octobre 2015). Cet accord est révocable à tout moment par les copropriétaires. Corrélativement,

le recours au fax est supprimé. Des obligations spécifiques s'appliquent au contrôle des comptes.

Contrat et mise en concurrence du syndic. Le contrat de syndic conclu ou renouvelé depuis le 2

juillet dernier doit être conforme à un contrat type détaillé en annexe du décret n° 2015-342 du 26

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mars 2015. Cela concerne tous les syndics, y compris bénévoles. Le contrat type est basé sur le

principe du "tout sauf". Cela signifie que seules les prestations du syndic limitativement énumérées

dans le contrat l'autorisent à facturer un supplément. Toutes les autres sont réputées couvertes par le

forfait annuel de gestion courante. Le contrat donne, en annexe, des exemples de prestations incluses

dans le forfait.

Y figurent notamment les tâches liées à la tenue de l'assemblée générale annuelle, la gestion

financière de la copropriété, la déclaration des sinistres ou encore la gestion du personnel de la

copropriété. Les frais de photocopie sont compris dans le forfait de base, mais pas les frais

d'affranchissement. Le tarif des prestations facturées en plus, comme les réunions ou visites non

prévues dans le forfait, est libre. Le conseil syndical est tenu tous les trois ans de mettre en

concurrence plusieurs contrats avant l'assemblée générale appelée à désigner un syndic, sauf

dispense accordée par la précédente AG. Par ailleurs, tout copropriétaire a désormais la possibilité de

convoquer une assemblée générale en vue de la désignation d'un syndic dans le cas où la copropriété

en est dépourvue, par exemple à la suite de l'expiration du mandat du syndic en place ou de la perte

de sa carte professionnelle. Rappelons que le syndic qui démissionne doit respecter un préavis de

trois mois.

Chauffage, fibre et extranet. Les immeubles dotés d'un chauffage collectif ont l'obligation de

s'équiper, au plus tard le 31 mars 2017, de compteurs individuels lorsque cela est techniquement

possible et rentable, ou sinon de répartiteurs, moins précis. Le syndic est tenu, depuis le 17 février

2016, de mettre à l'ordre du jour de l'AG la question des travaux d'individualisation des frais de

chauffage et de présenter les devis élaborés à cet effet.

Par ailleurs, depuis le 8 août 2015, l'ordre du jour doit comporter un point donnant mandat au conseil

syndical pour se prononcer sur toute proposition d'un opérateur d'installer la fibre optique. Depuis le

1er janvier 2015, le syndic professionnel est tenu de mettre en place un service extranet pour les

copropriétés, espace privé et sécurisé sur Internet permettant aux copropriétaires d'accéder à

distance aux documents mis à leur disposition par le syndic. L'étendue des documents dématérialisés

qui doivent être mis en ligne par le syndic n'est toutefois pas clairement définie. L'AG peut s'opposer à

la mise en place de ce service.

Compte bancaire séparé. Le syndic dont le mandat a été conclu ou renouvelé à partir du 24 mars

2015 est tenu d'ouvrir un compte séparé au nom du syndicat, sans dispense possible pour les

copropriétés de plus de 15 lots. Le choix entre compte séparé et compte commun reste ouvert aux

seules copropriétés de 15 lots au plus gérées par un syndic professionnel, après un vote de

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l'assemblée générale. Dans ce cas, il est interdit au syndic de proposer des honoraires différenciés

selon que l'assemblée opte, ou non, pour un compte séparé.

Majorité pour travaux. Depuis le 27 mars 2014, les règles de majorité sont assouplies afin de

favoriser les prises de décision pour certains travaux. Des décisions qui relevaient autrefois de la

majorité absolue des voix (article 25, tous les copropriétaires présents, représentés ou absents),

comme les modalités de réalisation des travaux rendus obligatoires par la loi ou un règlement,

peuvent être adoptés à la majorité simple (article 24, copropriétaires présents ou représentés, sans

prise en compte des abstentionnistes et des votes blancs). D'autres, qui relevaient auparavant d'un

vote à la double majorité (article 26, tous les copropriétaires présents, représentés ou absents

détenant les deux tiers des voix), par exemple des travaux de transformation, peuvent être adoptées à

la majorité absolue.

Les informations autour de l'AG. Les modalités selon lesquelles le syndic est tenu de mettre les

pièces justificatives des charges de copropriété à la disposition des copropriétaires avant la réunion

de l'assemblée générale (AG) sont fixées par un décret du 30 décembre 2015 pour les assemblées

"appelées à connaître des comptes" convoquées à partir du 1er avril 2016. Le lieu, le ou les jours et

les heures de consultation des pièces justificatives des charges doivent être indiqués dans la

convocation. Dans les trois mois suivant la tenue de l'AG, le syndic est chargé de porter à la

connaissance des occupants de l'immeuble, locataires compris, les décisions prises par les

assemblées générales.

Ce qui vous attend dans les prochains mois

La mise en place d'un fonds de travaux. A partir du 1er janvier 2017, les copropriétaires d'un

immeuble achevé depuis plus de cinq ans seront tenus de participer à un fonds de travaux pour faire

face aux chantiers importants à venir (rénovation énergétique, réfection des toitures, etc.).

L'assemblée peut toutefois décider à l'unanimité de ne pas constituer ce fonds lorsque l'immeuble

comporte moins de dix lots. Echappent aussi à cette obligation les copropriétaires qui ont effectué un

diagnostic technique global ne faisant apparaître aucun besoin de travaux dans les dix années à

venir. Ce fonds fait l'objet d'un compte bancaire séparé que le syndic doit ouvrir dans le même

établissement que le compte séparé du syndicat des copropriétaires.

Registre national et fiche synthétique des copropri étés. Après la mise en place, prévue pour la fin

de l'année, d'un registre national d'immatriculation des copropriétés comportant notamment des

données financières sur les syndicats de copropriétaires, le syndic sera tenu, sous peine d'astreinte,

d'immatriculer le syndicat, avant le 31 décembre 2016 pour les copropriétés de plus de 200 lots, avant

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le 31 décembre 2017 pour celles de plus de 50 lots et avant le 31 décembre 2018 pour les autres.

Cette immatriculation conditionne les aides publiques, notamment en matière de rénovation

énergétique. Le syndic devra créer, selon le même échéancier, sous peine de révocation, une fiche

synthétique recensant les données financières et techniques de la copropriété. Son contenu sera

précisé par décret. Le syndic est fondé à percevoir une rémunération pour l'immatriculation initiale de

la copropriété, mais pas pour la mise à jour du registre d'immatriculation, ni pour l'établissement de la

fiche synthétique qui relèvent de la gestion courante.

Les décisions à inscrire à l'ordre du jour. A compter du 1er janvier 2017, l'assemblée générale

devra se prononcer sur la question de faire réaliser un diagnostic technique global portant sur

l'immeuble, dont le contenu sera présenté à la première assemblée qui suit sa réalisation. Le syndic

sera tenu également d'inscrire à l'ordre du jour la question de l'installation d'emplacements sécurisés

pour vélos.

Source : L’Express.fr

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Public et privé, responsables de la hausse des prix Le 11/05/2016

Public et privé, responsables de la hausse des prix

Les politiques locales de l'habitat ne favorisent p as la baisse des prix.

Mais elles n'en sont pas les seules responsables.

Construire ensemble n'est pas toujours un long fleuve tranquille. Et le discours consensuel sur la

collaboration à tous les étages dissimule souvent des pratiques moins apaisées. Le 6 avril dernier, la

ville de Nanterre a présenté sa charte « Qualité des constructions neuves », qui détaille, sur une

vingtaine de pages, la manière dont les promoteurs doivent faire leur métier et à quel prix ils doivent

vendre leurs logements. Histoire de ne pas être définitivement évincés de ce marché de

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1.000 logements par an, une trentaine de professionnels a signé ce document sans valeur juridique,

par ailleurs dénoncé par leur syndicat, la Fédération des promoteurs immobiliers (lire page 10).

Cette commune des Hauts-de- Seine n'est pas la seule à chercher à renforcer les règlements

d'urbanisme (plan local d'urbanisme ou programme local de l'habitat) pourtant érigés à l'échelle locale,

censés être adaptés au contexte socio-économique, mais jugés insuffisants. « Ces chartes, dont

certaines clauses sont illégales, font partie de l'arsenal que les collectivités ont trouvé pour distribuer

arbitrairement et au prix fort les droits à construire », accuse Jean-Michel Ciuch, directeur général

d'Immo G Consulting, dans une étude peu nuancée, dénonçant « l'interventionnisme coûteux des

politiques et des élus » comme principal responsable de la hausse des prix des logements. « Les

promoteurs ne demandent qu'à construire. Mais, pour cela, il faut des terrains et des permis, deux

éléments clefs qui échappent aux lois du marché parce qu'ils sont entre les mains de l'Etat et des

collectivités », écrit-il.

Lieux publics dispendieux

Il pointe aussi « la complicité d'architectes urbanistes aux idées souvent très coûteuses » et les désirs

des villes de se doter, en plus des nécessaires équipements de proximité, de lieux publics

dispendieux comme la Cité des vins, à Bordeaux, le musée des Confluences, à Lyon... « En province,

dans les grandes métropoles, la part du foncier représente de 25 à 30 % du prix de vente d'un

logement. En Ile-de-France, cette proportion est de l'ordre de 30 à 45 %, à Paris de 30 à 50 %. Les

promoteurs n'ont que le choix de répertorier ces surcoûts dans leurs bilans. »

Le raisonnement se tient dans certaines villes qui n'hésitent pas à mettre aux enchères leurs terrains

et à les céder au plus offrant plutôt qu'au garant du meilleur projet. Ce n'est pas vrai partout. A

Bordeaux, par exemple, le prix des charges foncières est fixe dans les secteurs aménagés. Lors du

récent concours pour le Belvédère, le règlement stipulait même que tout candidat tenté de gonfler son

offre financière serait éliminé. Autre écueil du raisonnement, la part des logements construits en

secteur aménagé (dans les ZAC et les opérations d'intérêt national, dont le sol est maîtrisé par les

collectivités ou l'Etat) est bien inférieure au « diffus », construit sur des terrains privés dont les prix

sont fixés par leurs propriétaires. Si les aides publiques et les politiques locales ne favorisent pas la

baisse du prix des logements, il paraît pour le moins abusif d'absoudre les promoteurs de toute

responsabilité en la matière.

Source : L’Express.fr

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Stéphane Plaza ne fait pas l’unanimité chez les agents immobiliers Le 11/05/2016

Malgré l’ouverture récente de la centième agence de son réseau immobilier, l’animateur vedette de

M6 essuie les critiques des professionnels de l’immobilier, qui l’accusent de décrédibiliser leur métier.

La popularité de Stéphane Plaza chez les téléspectateurs français est indiscutable: son émission

Chasseurs d’appart’ est un franc succès. «Une approche légère de la recherche immobilière tout en

dévoilant (une partie!) des coulisses», écrivions nous en janvier dernier. Mais peut-être l’approche est-

elle trop légère... C’est en tous cas ce que dénoncent plusieurs professionnels de la profession dans

un véritable «coup de gueule» publié dans les colonnes du Parisien.

«Dès qu’il y a un agent immobilier dans un film, c’est un escroc ou un con. Plaza est sympathique,

mais il en fait trop et ridiculise notre métier, déplore Benoit-Henri Vitu, le patron d’une agence

immobilière. Nous, on ne fait pas la bise à nos clients et on ne danse pas dans leur salon!»

«Stéphane Plaza laisse penser qu’une recherche d’appartement dure une semaine. Or, cela peut

prendre six mois ou un an», explique un autre agent immobilier. Invraisemblable, irréalisme et

décalages systématiques avec la réalité du métier sont donc pointés du doigt.

100 agences ouvertes en un an

Pourtant, côté «professionnel», Stéphane Plaza ne semble pas ridicule. Malgré des débuts quelque

peu poussifs, et un certain nombre de critiques, le réseau d’agences immobilières du célèbre

animateur d’M6 semble désormais bel et bien lancé. En moins d’un an, le réseau compte déjà une

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centaine d’agences dans l’Hexagone. Et ce n’est que le début, promet l’enseigne qui annonce vouloir

atteindre les 500 agences d’ici à 2020. Des objectifs ambitieux.

Ce démarrage n’efface pas, cependant, les critiques et les craintes que l’animateur s’attire depuis la

création de son réseau. Bernard Cadeau, président du réseau Orpi, avait par exemple expliqué au

Figaro la gêne occasionnée. «Ce qui me gêne, c’est la position de M6 qui investit plusieurs millions

d’euros dans ce réseau risquant ainsi un conflit d’intérêts, souligne-t-il. En tant que patron de réseau,

j’aurai du mal à regarder la chaîne du même œil pour y placer de la publicité.» Et s’il apprécie

«l’éclectisme» de Stéphane Plaza et «sa contribution au nouveau regard porté sur le métier d’agent

immobilier», le montage financier de son enseigne aura toujours du mal à passer. Le mélange des

genres ne fait pas bon ménage...

L’animateur non plus, ne plaisante pas avec son nom: en 2014, il avait attaqué en justice un agent

immobilier et lui avait réclamé 70.000 euros. Le problème? Ce dernier avait déposé à l’INPI (Institut

national de la propriété industrielle) la marque «Plaza Immobilier» avant lui, espérant surfer sur le

succès de son nom...

Source : Le Figaro.fr

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A la mairie de Paris, la chasse aux locations frauduleuses sur Airbnb est ouverte Le 12/05/2016

© REA Tous droits réservés

Capital vous avait prévenu dans son numéro de mai actuellement en kiosque… si vous louez un

logement occasionnellement, gare aux contrôles ! A Paris, la municipalité incite à dénoncer les

fraudeurs de locations saisonnières.

A la mairie de Paris les contrôles se renforcent envers les loueurs de courte durée puisque, après

Airbnb, ce seront Abritel et Homelidays qui collecteront directement pour son compte la taxe de séjour

dès janvier prochain. Pour compléter le tableau la ville vient de mettre en ligne l’adresse des meublés

touristiques officiellement déclarés sur son territoire (les locaux dont l’usage a été modifié), histoire de

valoriser les propriétaires qui sont en règle, au nombre de 128 aujourd’hui. Pourquoi ?

Interrogé le 10 mai par Europe 1, Mathias Vicherat, le directeur de cabinet d’Anne Hidalgo expliquait

que "d'une certaine manière, cela peut exercer une pression, notamment via le syndic, ou les voisins

(qui) vont demander des comptes, en demandant pourquoi cette personne qui n'a pas procédé à

l'opération de mise en conformité continue à louer son logement. On souhaite que cela provoque un

espèce de choc de conscience de civisme, et que les gens se mettent en règle d'eux-mêmes, sans

attendre d'être éventuellement signalés par un de leurs voisins". Malgré les apparences, la mairie de

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Paris réfute qu’il s’agit là d’un appel à la délation envers les contrevenants qui risquent, eux, une

amende de 25.000 euros.

Du côté des plateformes, l’heure est à la contre-attaque puisque Airbnb vient de lancer auprès de ses

"membres" une pétition en ligne contre le projet de loi sur le numérique actuellement en discussion au

Parlement. Un texte qui prévoit que toute municipalité pourra obliger tous les bailleurs à déclarer leurs

activités de location saisonnière, y compris, et c’est nouveau, ceux qui louent leur résidence

principale. Ce qui obligera les propriétaires à un fastidieux enregistrement auprès de leur mairie.

Source : Capital.fr

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LES ARTICLES DE LA SEMAINE - COMMERCE

Euro 2016 : Welcome to... une campagne pour inciter les commerçants à jouer le jeu Le 12/05/2016

L'Euro est un enjeu sportif et touristique. La France, indique Atout France, doit accueillir plus de 1,5

million de visiteurs internationaux entre le 10 juin et le 10 juillet. Cette gestion des flux touristiques

aura des répercussions sur l'image touristique de la France dans les mois et année qui suivront. Une

campagne, baptisée « Welcome to… » va être lancée pour inciter les professionnels à jouer à fond la

carte de l'accueil. La France va devoir montrer son savoir-faire et créer un mouvement amical envers

tous les supporterus estiment les institutionnels. L'opération, initiée par le ministère des Affaires

étrangères et du Développement international, Atout France, le Club des Sites d'accueil de l'Euro

2016, CCI France et la DGE sera relayée par plusieurs villes hôtes. « Partant de l'idée qu'un

professionnel de l'accueil se cache derrière chaque Français, elle mettra en valeur l'enthousiasme et

la volonté de tous les acteurs de la chaîne d'accueil (commerçants, cafés, restaurateurs, hôteliers,

etc.) de recevoir au mieux les visiteurs internationaux. Les affiches conçues seront ainsi visibles chez

plus de 31 000 commerçants au sein des villes hôtes. Des sets de table, des sachets à pains, des

stickers vitrine aux couleurs de la campagne seront également mis à leur disposition ainsi qu'un kit de

communication dédié aux réseaux sociaux. Des affiches génériques Welcome to France seront aussi

diffusées sur les camps de base où logeront les équipes nationales ainsi que par les partenaires de la

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campagne. En complément, les CCI ont souhaité accompagner les professionnels du tourisme et les

commerçants pour améliorer la qualité de l'accueil. Basé sur le programme High Hospitality Academy,

CCI France et la DGE proposent une vidéo de sensibilisation ainsi qu'un guide pratique de l'accueil. »

Source : lhotellerie-restauration.fr

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Tous au Restaurant : une 7e édition qui vise les 1 500 restaurants Le 12/05/2016

Du 19 septembre au 2 octobre, l'opération Tous au Restaurant devrait une fois encore attirer plus de 1 000 restaurateurs qui en profiteront pour remplir leur restaurant.

"En sept ans, Tous au Restaurant s'est imposé auprès des professionnels et des amoureux de belle cuisine comme le grand rendez-vous de la rentrée. En démontrant la vitalité de la restauration d'aujourd'hui, nous construisons un avenir prometteur pour la cuisine française de demain", dit Alain Ducasse, parrain de l'événement. Avec 575 000 repas vendus en 2015, Tous au restaurant a fait ses preuves. Le principe aussi : un menu offert pour un menu « Tous au Restaurant » payant. Le contenu du menu, son prix, le nombre de tables allouées à l'opération ainsi que les jours, tout est maîtrisé par le professionnel. Pas de surprise. Au fil des éditions, l'opération a convaincu les professionnels qui sont plus nombreux chaque année à y participer et qui connaît un taux de réinscription très élevé parmi ceux qui y ont goûté. 998 restaurants (99 étoiles Michelin et 26 tables d'exception) se sont inscrits en 2015. L'objectif 2016 ? + 50%, soit 1500 restaurants. Le Top 3 des régions participantes : Ile-de-France, Rhône-Alpes et PACA. Un million de visiteurs sur le site internet Au départ, l'idée était d'attirer de nouveaux clients pendant une période ralentie après la saison, mais aussi de fidéliser sa clientèle en lui permettant de revenir avec une offre alléchante, et surtout de communiquer sur son établissement. De le mettre en lumière avec une animation relayée au niveau national par une campagne de publicité et de très nombreux articles dans les journaux (966 en 2015). Le site internet (www.tousaurestaurant.com), qui présente tous les restaurants, a enregistré 1 million de visiteurs et 14 millions de pages vues. Les inscriptions sont désormais ouvertes sur le site. Aussi, de trois jours, elle est passée à deux semaines et les professionnels comme les clients en redemandent (98 % des clients souhaitent en profiter en 2016). Aussi, le rendez-vous de la rentrée

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avec son lancement à la mairie de Paris est inscrit dans le calendrier. En attendant, Tous au Restaurant entreprend un tour de France à la rencontre des restaurateurs et autres professionnels de la restauration dans sept grandes villes de mai à juin 2016. Chaque date sera l'occasion d'expliciter l'opération, de donner des conseils pour en tirer le plus de bénéfices, mais aussi d'assister à des démonstrations réalisées par les chefs ambassadeurs ou de participer à des débats d'actualité : la restauration responsable, la transmission et l'emploi, et le digital. Il sera aussi question de la nouveauté 2016 : « fromage compris ». Il s'agit pour les restaurateurs d'intégrer le fromage dans leur menu Tous au Restaurant et de valoriser la diversité de notre patrimoine, en association avec l'interprofession.

Tous au Restaurant 2016

Alain Ducasse , parrain de l'événement : « Pour des convives plus attentifs que jamais à leur choix de table, c'est devenu un repère crédible pour s'orienter dans une offre foisonnante ».

Sébastien Sanjou , Le Relais des Moines, aux Arcs-sur-Argens (83), participe depuis la première édition : « Tous au Restaurant est pour moi un événement essentiel. Tout d'abord, cela permet à une clientèle qui ne connaît nos maisons d'en pousser la porte, de se rendre compte de ce qu'est réellement une maison étoilée contemporaine et par conséquent de faire tomber certains clichés qui trop souvent encore nous collent à la peau. C'est également le moyen de remercier nos clients habitués en leur faisant profiter de cette offre ». Le tour de France 2016 Bordeaux : Le Prince Noir / Vivien Durand : le 25 mai 2016 Lille : Restaurant Clément Marrot : le 31 Mai 2016 Strasbourg : La Maison Kammerzell : Le 2 juin 2016 Nantes : Château des Ducs de Bretagne / jean Yves Gueho : le 9 juin 2016 Lyon : Le 33 Cité / Christophe Marguin et Frédéric Berthod Marseille : L'Epuisette / Guillaume Sourrieu : le 13 juin 2016 Paris : Ecole de Cuisine Alain Ducasse : le 20 juin 2016

Source : lhotellerie-restauration.fr

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Retour d'expérience : "J'ai ouvert un restaurant à Miami" Le 15/05/2016

Miami (ETATS-UNIS) Christophe Bibard, ancien candidat de Top Chef en 2011, a créé un établissement en Floride. Témoignage.

© DR

Christophe Bibard s'est établi à son compte en Floride.

Une nouvelle page s'ouvre pour Christophe Bibard . Celui qui a fait ses armes au Plaza Athénée

(Paris) auprès de Jean-François Piège , puis participé à l'émission Top Chef en 2011, avait un rêve

en tête : travailler à l'étranger. En juin 2013, le chef passe à l'acte et embarque femme et enfant

direction Miami. "J'étais parti deux fois en vacances dans cette ville. Je m'étais un peu renseigné pour

savoir s'il était facile d'y travailler. Finalement, on est arrivé sans papiers - juste un visa de touriste -,

sans contact, sans rien, et on a tenté l'aventure !", raconte-t-il.

Rapidement, le jeune chef entre en relation avec un restaurateur français, installé sur place de longue

date. "Je savais qu'on pouvait se faire sponsoriser par un employeur afin d'obtenir les papiers

nécessaires, mais à condition d'avoir des compétences particulières que les Américains n'ont pas

forcément. Avec mon parcours, j'avais mes chances", poursuit-il.

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Depuis ses fourneaux, Christophe Bibard observe son pays d'adoption et ses spécificités, le marché,

les attentes de la clientèle… Son but ? Se mettre à son compte. "Le visa le plus simple à obtenir est

celui pour les investisseurs. Il faut compter entre 50 000 et 80 000 $ minimum, mais cela se joue aussi

en fonction de chaque cas", précise-t-il. L'avocat de l'immigration qui s'occupe de son dossier lui

déniche un local, situé dans un condominium (une résidence fermée). Un pari risqué. "Le local ne

possède aucune visibilité depuis la rue. Il faut donc travailler sur internet, être présent sur des sites

comme Tripadvisor ou Yelp… Les Américains regardent beaucoup les commentaires, c'est très

important ici", souligne le Français.

Tendance bistronomique

L'Edito ouvre finalement ses portes il y a un an. Pour faire fonctionner ce restaurant de 35 places

assises, Christophe Bibard commence seul aux fourneaux, tandis que sa compagne gère la salle. La

cuisine est de style international, afin de toucher une clientèle la plus large possible. "On propose

aussi bien des escargots et de la soupe à l'oignon que du couscous ou des plats d'origine asiatique.

Mais notre best-seller reste le boeuf bourguignon, même par 40 degrés !", s'amuse-t-il.

Le bouche à oreille fait vite son oeuvre, et en haute saison, l'établissement affiche complet tous les

soirs. Les prix modérés expliquent en partie ce succès. "Le ticket moyen se situe entre 30 et 40 $

[environ 26 à 35 € NDLR], boisson comprise. Les clients trouvent souvent que ce n'est pas assez

cher. Miami est une grosse ville touristique, et beaucoup de restaurants en profitent. Nous, nous

avons un loyer peu élevé, nous sommes une petite équipe et nous le répercutons sur nos prix",

explique le chef. En parallèle, L'Edito surfe sur la vague de la bistronomie. "On travaille beaucoup sur

la présentation de l'assiette, ce que ne font pas les autres restaurateurs. 90 % de nos clients prennent

des photos de nos plats, cela fait plaisir !", note-t-il.

Un avenir incertain

Encouragé par ces résultats prometteurs, Christophe Bibard espère ouvrir un fast good, un service

traiteur et peut-être même une adresse plus gastronomique. Cependant, rien n'est gagné. Certes, la

Floride est très peu taxée, mais d'autres difficultés jalonnent le parcours de l'expatrié. "Ici, l'offre de

produits est ultra-limitée. Il y a une dizaine de poissons différents seulement. Le veau, la viande de

faisan, de caille ou de pigeon sont introuvables", constate-t-il.

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La question des ressources humaines s'avère elle aussi épineuse. "Pour le personnel, c'est encore

plus compliqué qu'en France. Les gens manquent souvent d'une bonne formation et il y a une

véritable absence de professionnalisme. Il arrive souvent que des employés ne viennent pas travailler,

sans même vous prévenir", déplore-t-il. Le volet administratif, quant à lui, n'est pas à prendre à la

légère. "Il faut respecter les règles à la lettre et payer les taxes en temps et en heure. Tout est

contrôlé - les taxes, les ventes d'alcool… - de manière très pointilleuse. De plus, les papiers sont

difficiles à obtenir et temporaires. Par exemple, je suis en train de renouveler mon visa, mais rien ne

me garantit à 100 % que ma demande sera acceptée…"

Source : lhotellerie-restauration.fr

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A propos de Kylia KYLIA, nouvel acteur du marché immobilier, est un réseau d’agences immobilières Nouvelle Génération : Le 1er réseau immobilier à partager sa croissance avec l’ensemble de ses agents. Kylia développe un modèle économique orienté « Agent » : Une entreprise construite par et pour ses agents immobiliers. Plus d’information sur le site Internet : http://www.kylia-immo.com Contact Presse : KYLIA Immobilier

Marie LAURENT Caroline PILATO / [email protected] / 01 47 70 24 18