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Grâce à ce mémoire, le Social CRM n’aura plus de secrets pour vous. Le Social CRM est une réalité à laquelle sont confrontées les entreprises, notamment dans le secteur du e-commerce, là où le client est extrêmement exigeant et la concurrence féroce. Le contexte social, économique et technologique actuel, emmène les marques vers des stratégies de Social CRM et aux nombreux enjeux qui sont liés à celles-ci. Comprendre la définition même de cette notion et de son utilité pour les marques, mais aussi traiter en profondeur les opportunités et les menaces qu’elle contient est alors primordial.
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Social CRM et acteurs du e-commerce
Comment les e-commerçants intègrent-ils les réseaux sociaux dans leur stratégie CRM alors qu’ils font face à des consommateurs de plus en plus puissants ?
Emilie PremosoMaster II Marketing de l’Innovation à l’Université Paris Sud, Faculté Jean Monnet
Année 2011 – 2012
Stage réalisé chez Mistergooddeal de Mars à Septembre 2012
Maître de stage : Carole BoursetTuteur de mémoire: Lydiane Nabec
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Remerciement
Tout d’abord, je souhaite remercier l’ensemble de l’équipe marketing de Mistergooddeal,
pour leur accueil et leur sympathie à mon égard tout au long de ce stage.
Mes remerciements s’adressent tout particulièrement à Carole Bourset et Julie Cardouat,
respectivement Chef de projet Editorial et Responsable Marketing Enseigne, pour leurs
conseils et leur aide durant ces six mois. Leur disponibilité, leur écoute et leur expérience du
métier m’ont appris énormément et m’ont permis d’acquérir de nouvelles compétences très
précieuses.
Je remercie et témoigne toute ma reconnaissance au corps enseignant du Master 2 Marketing
de l’Innovation, à la Faculté Jean Monnet de l’Université Paris Sud, pour la formation de
qualité et tous les conseils apportés.
Je n’oublie pas de remercier tous les professionnels du marketing qui ont pris le temps de
répondre à mes questions, tel que Mario Roche, Responsable de l’équipe commerciale chez
Acxiom, Loukouman Amidou, fondateur de l’agence Mediaventilo, Frédéric Canevet de
Conseils Marketing, les Social Media Managers et Community Managers de La Redoute,
Boulanger, et des 3 Suisses, ainsi que Morgan Seveno, Responsable du Service Client de
Mistergooddeal.
Pour finir, je tiens à remercier ma famille et Daniel pour leurs encouragements et leur soutien,
tout au long de mon Master et de la rédaction de ce mémoire.
Merci à tous !
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Table des matières
Remerciement.............................................................................................................................2
Table des matières............................................................................................................3
Résumé du mémoire « Social CRM et acteurs du e-commerce »...............................................5
Introduction.................................................................................................................................6
Lexique.......................................................................................................................................9
I. Le Social CRM, plus qu’une mode...................................................................................11
A. Le Social CRM...........................................................................................................11
1) Qu’est ce que le Social CRM ?..................................................................................11
2) Les réseaux sociaux....................................................................................................12
3) Contexte social et technologique dans lequel le Social CRM s’inscrit......................23
B. Le e-commerce...........................................................................................................25
1) Définition...................................................................................................................25
2) Le e-commerce en chiffres.........................................................................................26
3) E-commerce : les habitudes de consommation..........................................................27
II. Le Social CRM et le e-commerce......................................................................................29
A. Les origines du Social CRM......................................................................................29
B. Le Social CRM chez les e-commerçants....................................................................33
1) Les enjeux..................................................................................................................33
2) Une opportunité…......................................................................................................34
3) …ou plutôt une menace ?...........................................................................................38
C. Les mesures du Social CRM......................................................................................40
III. Cas concrets.......................................................................................................................46
A. Le Social CRM chez Mistergooddeal........................................................................46
B. Les bons élèves du Social CRM.................................................................................51
1) Le e-commerçant Cdiscount......................................................................................51
2) C&A et Ford...............................................................................................................51
C. Les « bad buzz ».........................................................................................................53
1) Le e-commerçant La Redoute....................................................................................53
2) Orangina.....................................................................................................................53
IV. Le Social CRM en un tour de main...................................................................................54
A. Les points clés d’une stratégie de Social CRM..........................................................54
Page | 3
B. Recommandations particulières pour Mistergooddeal...............................................58
Conclusion................................................................................................................................61
Bibliographie..................................................................................................................63
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Résumé du mémoire « Social CRM et acteurs du e-commerce »
Grâce à ce mémoire, le Social CRM n’aura plus de secrets pour vous.
Mélange subtil de définitions, d’analyses et de cas concrets, ce mémoire a pour finalité
d’apporter les éléments clés aux e-commerçants et notamment à Mistergooddeal, entreprise
d’e-commerce dans laquelle j’ai réalisé mon stage de fin d’études.
Le Social CRM est une réalité à laquelle sont confrontées les entreprises, notamment dans le
secteur du e-commerce, là où le client est extrêmement exigeant et la concurrence féroce.
Le contexte social, économique et technologique actuel, emmène les marques vers des
stratégies de Social CRM et aux nombreux enjeux qui sont liés à celles-ci. Comprendre la
définition même de cette notion et de son utilité pour les marques, mais aussi traiter en
profondeur les opportunités et les menaces qu’elle contient est alors primordial.
« La Faculté Jean Monnet n’entend donner aucune approbation au contenu de ce mémoire qui
reste de la responsabilité de son auteur. »
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Introduction
Pourquoi choisir de traiter le sujet du Social CRM ?
Tout débute avec le community management, une partie des mes missions quotidiennes lors
de mon stage de six mois chez Mistergooddeal. Dans ce cadre, j’alimente et anime les pages
Facebook, Twitter, Google+ et Pinterest. Je réalise également des statistiques hebdomadaires
dans le but d’améliorer nos performances en la matière et analyse ce que fait la concurrence.
Enfin, je nous tiens au courant des évolutions et tendances du secteur des réseaux sociaux.
J’ai appris que Mistergooddeal avait été élu Service Client de l’année 2012, dans la catégorie
Vente à distance de produits techniques, suite à une étude Inférence Opérations - Viséo
Conseil. Cette étude a été réalisée de mai à juillet 2011 sur le principe du client mystère au
moyen de 215 contacts entre appels téléphoniques, contacts Internet et courriers postaux. J’en
ai donc déduit que la relation client était importante pour cette entreprise.
Suite à ce constat, je me suis demandée si le fait que Mistergooddeal soit présent sur les
réseaux sociaux, était lié à sa stratégie de relation clients. La volonté d’être plus proche de ses
clients, de les fédérer autour de la marque et de présenter d’une autre manière les produits,
sont alors apparus. En effet, les deux sujets étaient liés.
La gestion de la relation client (GRC), appelé également en anglais Customer Relationship
Management (CRM), est nécessaire aujourd’hui en France, comme ailleurs, pour faire face à
la concurrence toujours plus féroce ; tout comme l’intégration des réseaux sociaux, à tous
niveaux de la stratégie marketing. Ces deux notions rassembler en une, nous emmène au
concept de Social CRM.
Ainsi, j’ai décidé naturellement d’axer mon mémoire de fin d’études sur le Social CRM et le
e-commerce en France. C’est un sujet d’actualité, que les entreprises tentent d’appréhender et
d’intégrer au mieux dans leur stratégie marketing. Je pense donc à Mistergooddeal qui pourra
utiliser ce mémoire pour améliorer ses performances en la matière si besoin est.
Par ailleurs, mise à part le fait que le Social CRM est très prisé aujourd’hui, les réseaux
sociaux et la relation client me semblent des sujets importants, essentiels de maîtriser dans le
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monde du marketing et de la communication. C’est donc un sujet qui me tient à cœur et que je
souhaite assimiler au mieux pour mon projet professionnel.
Le Social CRM est une ressource évidente pour innover. Créer des produits en collaboration
avec les consommateurs, obtenir des données commerciales et marketing poussées, instaurer
une relation de partage avec les clients et prospects… toutes ces possibilités sont
envisageables avec le Social CRM. C’est une formidable opportunité pour optimiser les
ventes d’une marque ainsi que l’expérience clients.
Les marques l’ont bien compris, c’est pourquoi lorsque l’on regarde de plus près les lauréats
du Service client de l’année 2012, pour 36% d’entre eux, les réseaux sociaux représentent
l’une des raisons de leur élection, ou les placent directement en tant qu’objectifs :
« Quels éléments vous ont différenciés et ont fait qu'aujourd'hui vous êtes lauréat ? »
IDTGV (Transport de personnes)
« Nous avons aussi développé une vision globale du service client, en mettant en place tous
les outils modernes : page Facebook, compte Twitter, blog, FAQ… C'est une vision 360 du
client. »
« Quels sont vos prochains objectifs en matière de relation clients ? »
SIMYO (Opérateur de téléphonie mobile)
« Nous souhaitons aller plus loin et renforcer fortement la cohérence entre les différents
canaux d'interaction avec nos clients. Nous avons notamment lancé récemment une
plateforme collaborative étroitement connectée aux réseaux sociaux permettant à nos clients
et prospects d'interagir entre eux et avec nous. »
PHONE HOUSE (Distribution de matériel de télécommunication)
« Nous souhaitons pérenniser notre qualité de service mais également renforcer notre
présence sur les réseaux sociaux, qui vont transformer la relation clients ainsi que sur le
self-care où nous sommes présents avec notre site www.clickandsolve.fr. »
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La première question qui se pose est comment sommes-nous arrivés à ce concept qu’est le
Social CRM. Les attentes des consommateurs en termes de relation clients, la méfiance à
l’égard des marques, des nouveaux comportements suite à l’arrivée de nouvelles technologies
de l’information et de la communication... nous verrons dans ce mémoire, que les éléments de
réponses sont multiples.
Mais comment en France, les marques se positionnent-elles face à ce concept ? Ont-elles des
stratégies de Social relation clients ? Comment procèdent-elles ? Est-ce qu’elles utilisent un
ou plusieurs canaux ? Peuvent-elles mesurer leurs investissements ?... Autant de questions
auxquelles nous sommes confrontés suite au constat de l’actuelle émergence du Social CRM.
Une chose est sûre, face à l’explosion des réseaux sociaux, la relation entre les marques et les
consommateurs a radicalement changée ; les consommateurs semblent bien plus puissants et
exigeants et les entreprises n’y restent pas de marbre. De plus, avec un client « roi », elles ne
peuvent pas se permettre de rater ce tournant qu’est les réseaux sociaux, si celui-ci représente
une réelle opportunité. Mais est-il indispensable pour la gestion de la relation client ? Quels
sont les avantages et les inconvénients que cela peut apporter ? Nous analyserons cet aspect
de plus près.
Afin de savoir si il est avantageux pour une marque d’investir du temps, de l’argent et des
ressources humaines dans le Social CRM, nous allons définir et analyser dans une première
partie ce qu’est le Social CRM et le e-commerce, puis revenir sur le contexte dans lequel il
évolue.
Nous expliquerons ensuite en quoi le Social CRM peut représenter une opportunité mais aussi
une menace, et verrons à quels enjeux celui-ci répond. La mesure de l’intégration des réseaux
sociaux dans la gestion de la relation client est également importante à traiter, c’est ce que
nous examinerons suite à ces éclaircissements.
Nous nous orienterons également vers des cas concrets de réussites et d’échecs du Social
CRM d’e-commerçants et d’autres marques intéressantes à inspecter, et réaliserons un focus
sur Mistergooddeal.
Enfin, j’aborderai dans une dernière partie les éléments essentiels à connaître pour monter une
stratégie de Social CRM et ferai des recommandations à Mistergooddeal suite à l’analyse
complète du sujet.
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Lexique
Avant de commencer voici la définition des termes principaux de ce mémoire, afin de mieux
appréhender la problématique des réseaux sociaux dans la stratégie de relation clients des e-
commerçants.
CRM
Le Customer Relationship Management, CRM, appelé en français Gestion de la relation
client, GRC, est l’ensemble des outils et techniques permettant:1
- d’historiser les points de contacts d’un client ou d’un prospect avec une entreprise
- de fournir un support à la gestion des échanges clients à travers des outils adaptés
- de stocker des informations structurées sur ces clients et prospects
- de réutiliser ces informations pour optimiser les prochains contacts clients
Le CRM s’appuie le plus souvent sur des outils technologiques pour traiter une grande masse
de données sur les clients, diffuser cette information et automatiser une partie des échanges.
Cependant il ne se résume pas à des outils, c’est un projet de management, une politique de
fond, qui nécessite souvent des changements dans les structures et les processus de
l’entreprise.2
Social CRM
Le Social Customer Relationship Management, ou SCRM, est une stratégie d’entreprise. Elle
peut être véhiculée par différentes plateformes technologiques et outils de relation clients
comme un système de CRM.
Les consommateurs ont pris le pouvoir sur les réseaux sociaux, ainsi les marques au sein des
milliers de conversations simultanées de ces « consom’acteurs » cherche à s’immiscer.
1 Intro au Social CRM : le grand-frère du Community Management, pix-geeks.com, Fabien Elharrar, 29/06/122 Mercator 8ème édition Chapitre 17 le marketing relationnel, Landrevie, Lévy, Lindon
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E-commerce
Le e-commerce, ou commerce électronique, désigne la vente de produits et services sur les
réseaux informatiques, notamment Internet. Le e-commerce en France a pesé 37,7 milliards
en 2011.
Réseaux sociaux
Les réseaux sociaux englobent les outils technologiques en ligne permettant de communiquer
aisément via Internet, dans le but de partager des informations et des ressources. Ils sont une
catégorie des médias sociaux. Les principaux réseaux sociaux en France, sur lesquels nous
nous concentrerons dans ce mémoire, sont Facebook, Twitter, LinkedIn, Google+ et Pinterest.
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I. Le Social CRM, plus qu’une mode
A. Le Social CRM
1) Qu’est ce que le Social CRM ?
« Le Social Customer Relationship Management, ou SCRM, constitue une philosophie et une
stratégie, reposant sur une plateforme technologique, des règles, des processus et des
caractéristiques sociales. Son objectif est de favoriser la participation des consommateurs
au travers de conversations collaboratives afin d’offrir des avantages aux deux parties dans un
environnement de confiance et de transparence. C’est la réponse de l’entreprise à la prise de
pouvoir du consommateur sur la conversation, possible grâce à l’essor d’Internet et des
nouvelles plateformes créées. » Paul Greenberg, expert en CRM et auteur du livre « CRM at
the speed of Light ».
Autrement dit, les consommateurs s’expriment et donnent leurs avis de plus en plus sur
Internet et notamment à travers les réseaux sociaux et forums. Les marques qui apportent une
réponse et une satisfaction à ces personnes rentrent dans ce qu’on appelle le Social CRM, ou
Social Relation clients, ou Relation clients 2.0.3
Pour Gartner, cabinet américain spécialisé dans le domaine des techniques avancées, les
solutions de SCRM couvrent de nombreux besoins d’une marque : la co-création de
produits et services, l’aide au développement de certains produits, la gestion de l’e-réputation,
la comparaison des prix, l’assistance au processus d’achat et l’entraide entre clients.4
Mais ce qui est révolutionnaire avec le SCRM, c’est que les entreprises peuvent désormais
dialoguer à travers les réseaux sociaux, de manière transversale avec les clients et
prospects. Cette conversation contribue à établir une relation particulière avec eux, d’égal à
égal. On joue sur la notion de fidélité par des biais transactionnels ou marketing mais aussi
par l'engagement, la participation et la création de contenus.
Ce sujet qui fait l’objet de questionnements depuis plusieurs années, semble être une source
évidente d’opportunités pour les entreprises. Il permettrait d’améliorer nettement les
performances et d’augmenter in fine les ventes. De plus, les informations que les entreprises
3 La Social Relation clients, docnews.com, 17/07/124 Comment les réseaux sociaux révolutionnent-ils la relation client ?, itrmobiles.com, 27/06/12
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ont toujours voulues avoir sont aujourd’hui communiquées par les consommateurs sur les
réseaux sociaux.
Mais attention, pour que les services marketing puissent exploiter le SCRM, encore faut-il
qu’ils comprennent bien de quoi il s’agit et sachent comment gérer cette nouveauté.
Les marques gardent à l’esprit que les clients sont « rois », ainsi elles veulent établir une
relation différente du marketing traditionnel, c’est-à-dire une relation complètement
« inbound ». Il s’agit du principe par lequel les entreprises cherchent à ce que ses prospects et
clients s’adressent naturellement à elle, en délivrant des informations utiles ou des services
à travers une politique de marketing relationnel.5 Le SCRM permet ce marketing inbound.
2) Les réseaux sociaux
Nous l’avons vu, le Social CRM est intimement lié aux médias sociaux et notamment aux
réseaux sociaux. Nous allons donc creuser ici la définition de ce terme, identifier les réseaux
principaux crées, puis nous les classifierons.
Concept
Un réseau social est par définition un ensemble d’individus reliés entre eux par des centres
d’intérêts, des besoins, des points de vue.
À la fin des années 1990, des réseaux sociaux sont apparus sur Internet, réunissant des
personnes via des interactions, dans un domaine quelconque. Ils fédèrent les individus et
facilitent leurs échanges d’informations.6 Aujourd’hui, ils incarnent la définition même du
Web 2.0 en socialisant digitalement des internautes et en les regroupant en
communautés.
Ces plateformes suivent les tendances qui sont s’en cesse en évolution. Ainsi certaines
grandissent et d’autres disparaissent. Découvrons donc ensemble, les réseaux sociaux actuels
majeurs, auprès desquels les marques peuvent en tirer des bénéfices.
5 definitions-marketing.com, Définition Inbound marketing, 25/04/106 dicodunet.com, Réseaux sociaux - Social networking, 09/03/11
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Lors de la conférence Ecomnewsity à laquelle j’ai participé le 05/07/12 au Grand Palais, co-
organisée par CCM Benchmark et Relaxnews, un schéma nous a été présenté afin de nous
montrer où se situait l’univers des réseaux sociaux dans la sphère du digital et notamment des
canaux digitaux sociaux.
On y voit que les réseaux sociaux est une des neufs parties de cette sphère. Cette catégorie a
pour principale caractéristique, le maintient du contact entre une personne et son réseau
personnel et professionnel. Nous remarquons que Facebook, LinkedIn et Google+ font parties
de cette catégorie et que certaines plateformes comme Twitter ont été mises dans des
catégories différentes de ce schéma. Cependant lorsque les professionnels et les entreprises
parlent de réseaux sociaux, la majorité des ceux-ci intègre d’office Twitter ; c’est pourquoi
nous avons décidé de l’insérer dans cette catégorie et de l’analyser dans ce mémoire.
Les réseaux sociaux principaux
Si vous avez entendu parlé des réseaux sociaux, vous avez sûrement remarqué que Facebook
est un sujet qui revient continuellement dans la discussion. C’est normal, puisqu’en effet c’est
le réseau social le plus célèbre et le populaire en ce moment, avec en Mars 2012, plus de 900
millions d’utilisateurs actifs dans le monde, dont 25 millions en France.7
7 Le pouvoir du like, Doc News, 13/06/12Page | 13
A titre de comparaison, pour toucher plus de 50 millions de personnes, il aurait fallu 38 ans à
la radio, 13 ans à la télévision et 4 ans pour Internet alors que Facebook atteindrait 200
millions d’utilisateurs en moins d’un an.
Attention, il ne faut cependant pas négliger le potentiel des autres réseaux, comme Twitter,
Google+, Pinterest et LinkedIn.
En juin 2012, Google Plus avait 250 millions d’utilisateurs en juin 2012, selon comScore,
entreprise de recherche marketing, Twitter en avait 517 millions8, LinkedIn 150 millions et
Pinterest, 20 millions.9 Ci-desous le podium des réseaux sociaux majeurs :
Avant d’établir les typologies de chacun de ces réseaux, voici une description brève de leurs
spécificités :
Facebook a été créé par le célèbre Mark Zuckerberg, en février 2004. Ce réseau social permet
à toute personne possédant un compte de créer son profil, d’y publier les informations de son
choix, et d’interagir avec d’autres utilisateurs. Il permet aux consommateurs de rester en
contact avec ses amis, et aux entreprises de faire connaître sa marque et ses produits et
instaurer une proximité avec ses « fans ». Facebook, c’est le chouchou des réseaux sociaux !
Pourquoi ? Laissons parler les chiffres :
24,5 millions d’utilisateurs de Facebook en France
73% des internautes français sont actifs sur Facebook
2ème site le plus visité (29 millions de visiteurs uniques par mois)
8 Twitter atteint le demi-milliard d’utilisateurs dans le monde, challenges.fr, 30/07/129 Pinterest : un nouvel outil pour développer son activité, webmarketing.eolas.fr
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Les études montrent que les fans Facebook sont les meilleurs clients,
prescripteurs et ayant de meilleurs intentions d’achat
Voici quelques données intéressantes sur la relation fans - pages Facebook des marques :
En France une marque a en moyenne 1450 fans sur sa page Facebook
1 français sur 2 aime 45 pages françaises en moyenne
9 pages sur 10 ont moins de 500 fans
2% des pages dépassent 5000 fans
10 000 pages de marques ont plus de 10 000 fans
Lancé le 28 juin 2011, Google+, permet aux utilisateurs de partager et de voir du contenu
de leurs contacts grâce à des flux via l’interface du réseau social. Les contacts peuvent être
compartimentés grâce à la création de « cercles » (amis, relations professionnelles, famille, un
secteur d’activité…) par l’utilisateur. C’est un réseau social qui se veut ergonomique, avec
une interface très claire.
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Twitter, créé en mars 2006 par Jack Dorsey à San Francisco, est un réseau social et outil de
microblogage qui permet aux utilisateurs de poster gratuitement de brefs messages, appelés
tweets (« gazouillis »), limités à 140 caractères. Les utilisateurs peuvent s’abonner à des
profils selon la thématique qui les intéresse (communication, marque de boissons…) et ainsi
recevoir les flux de cet abonnement via l’interface Twitter. Il permet de se tenir au courant de
l’actualité. Pour information, en 2012, les utilisateurs de Twitter sont 53% à recommander
des marques dans leurs tweets.10
Crée en 2003 par Reid Hoffman, Allen Blue et Jean-Luc Vaillant, LinkedIn est un réseau
social professionnel, présent en Amérique du Nord, Europe, Inde et Chine. Avec 1,3 million
de visiteurs uniques par jour environ, c’est une plateforme de mise en relation professionnelle.
Les employeurs y diffuse des offres d’emplois et les autres (salariés, demandeurs d’emploi,
étudiants) émettent leur CV et recherche un emploi. Il faut être inscrit pour accéder aux pages
privées telles que la description de la société, le type d’industrie ou les adresses.
LinkedIn est très spécial car il s’agit d’un réseau social professionnel.
Les deux types d’utilisateurs sont bien différents des autres réseaux sociaux puisque ce sont
les directeurs de ressources humaines ou les chefs d’entreprise et les employés. Les premiers
sont à la recherche de nouveaux collaborateurs, clients ou partenaires et veulent optimiser
leurs relations avec eux, tandis que les collaborateurs mettent à jour leur profil et recherchent
un emploi.
On rattache les réseaux sociaux professionnels (RSP) au phénomène du CRM puisque les
PDG y voient l’opportunité de cibler, attirer mais aussi de conserver les bons clients. C’est
10 Infographie : Centre de relation clientss, et Social CRM, meilleurcontact.eu, 09/08/12Page | 16
un facteur de succès pour l’entreprise qui lui permet une meilleure gestion des clients. Grâce
aux RSP, on connaît mieux le client, ses besoins et on établit un lien direct avec lui
virtuellement.
Afin de créer un climat de confiance entre les utilisateurs, tout se joue sur la crédibilité et la
qualité des contacts ainsi que sur la transparence. Ainsi, ce qu’on appelle la « e-réputation »
doit être particulièrement soignée.
Pinterest a été créé aux Etats-Unis par Ben Silberman, Evan Sharp et Paul Sciarra en Mars
2010. Il a été pensé pour mettre en relation des individus à travers des objets qu’ils trouvent
intéressants. Ainsi c’est une plateforme permettant aux utilisateurs de partager leurs images,
photos et divers contenus visuels classés en rubriques thématiques, via un tableau virtuel,
semblable au tableau de liège. Ces contenus, nommés « pins » sont visibles par tous, mais les
utilisateurs faisant partie de la communauté Pinterest ont la possibilité d’interagir en
commentant et partageant le contenu publié.
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Pour information, les cinq catégories de produits les plus achetées via Pinterest sont
l’habillement (39%), les bijoux, les sacs et accessoires (23%), l’art et les fournitures d’art et
de loisirs (22%), les produits pour la maison, le jardin et la piscine (18%) et la santé-beauté
(14%)11. Rien d’étonnant, puisque ce sont les femmes qui sont majoritairement présentes sur
cette plateforme (voir les données des schémas ci-dessous). Il est à noter que Pinterest n’a pas
encore cherché à se monétiser, mais c’est une réelle montagne d’or constituée d’intentions
d’achat.
En mai 2012, l’agence de web design, Go Gulf, a réalisé une infographie sur les réseaux
sociaux, qu’elle a diffusée sur son blog. On y trouve pour les réseaux sociaux principaux : le
temps moyen passé par mois, le ratio homme-femme, et les tranches d’âges.
Les éléments intéressants qu’on peut en ressortir sont que premièrement Pinterest est un
réseau social qui attire davantage les femmes (68,3%) et qu’il se place en première position
avec Facebook, en temps moyen passé, avec sept heures par mois. Deuxièmement, que ce
11 Etude Bizrate, Insights Image Sharing and Shopping Series 2, 05/2012Page | 18
sont les 26-34 ans qui utilisent le plus les réseaux sociaux, et dernièrement que les utilisateurs
sont aussi bien des femmes (53,44%) que des hommes (46,56%).
Selon Loukouman Amidou, fondateur de l’agence Mediaventilo et auteur du livre Marketing
des réseaux sociaux, dans une stratégie de Social CRM, c’est Facebook qui est le plus
important (environ 80% d’une stratégie sur les réseaux sociaux) et intéressant à intégrer, car
c’est le réseau social le plus développé, avec de nombreuses possibilités pour les marques
(création d’une page, publicité ciblée, applications…), suivi de Twitter, outil puissant pour
l’identification, la veille, la relation client et la gestion des flux. Google+ présente des
bénéfices pour les marques aux Etats-Unis mais pas encore réellement en France.
Typologies des réseaux sociaux
Chaque réseau social est une plateforme qui répond à des besoins spécifiques.
Facebook et Twitter pour commencer, répondent tout d’abord aux besoins d’expression des
consommateurs, c'est-à-dire aux partages de leurs passions et de leurs opinions (expression).
Ils leur permettent également de rester au courant de l’actualité des marques (in the know) et
entretenir une relation avec elles (connection). C’est ce que montre le schéma ci-dessous,
réalisé par Leo Burnett Worldwilde pour son étude sur le shopping social, mis en ligne sur
slideshare le 14/05/12 « Social Shop, How people use social media to shop ».
.
Pinterest et Google+ n’ont pas été étudiés dans cette étude de Leo Burnett, mais nous
pouvons sans hésiter placer ces réseaux sociaux respectivement dans la catégorie
« expression » et dans les trois catégories où Twitter et Facebook sont présentes (expression,
connection, in-the-know).
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Consommation des réseaux sociaux
Le Baromètre des réseaux sociaux de Médiamétrie, montre que 3 internautes sur 4 sont
inscrits sur un réseau social. Facebook est parmi ces réseaux, le plus grand carrefour
d’audience, attirant ainsi un nombre croissant d’annonceurs.
Le Directeur commercial Facebook France, Damien Vincent, a dit que la France détient 26
millions d’utilisateurs actifs sur Facebook dont 13 millions sur mobile ; un utilisateur actif
étant une personne ayant un compte qui s’est connectée pour faire une action sur les 30
derniers jours. Sur ces 26 millions, 63% se connectent tous les jours.
Chaque mois, les français restent 5h18 sur Facebook, « aime » 1,3 milliards de fois,
commentent 806 millions de fois, envoient des messages 734 millions de fois, téléchargent
des photos 187 millions de fois et des vidéos 1 million de fois.12 et ont 177 amis en moyenne.
Selon l’étude d’ETO, Google+ attire 46% des personnes interrogées et 12% sur Twitter. Ils
sont une majorité à donner leurs avis (58%) et à acheter un produit recommandé lorsque cette
recommandation est celle d’un ami (58%). De plus, ils sont 80% à avoir déjà recommandé un
produit ou une marque. Ces recommandations et partages d’avis se font principalement via
Facebook (37%) devant les sites spécialisés d’avis de consommateurs (31%), les blogs (9%)
et Twitter (3%).
L’Online School a montré à travers une étude13, que 57% des individus parlent plus en ligne
que dans la réalité. Les formes de participation sur Tweeter sont les Tweeter, ReTweeter et
Follower (suivre) un compte Twitter. Sur Facebook ce sont les statuts, les likes, les
commentaires, la création de groupes, la diffusion de vidéos, d’images, de sondages et
d’évènements.
En analysant Google+ et Pinterest, on s’aperçoit que les interactions les plus fréquentes sont
pour G+ les recommandations, la création de cercles et le partage d’information, et pour
Pinterest les Pins et Repins et les likes.
Si les personnes « aiment » et « suivent » une marque c’est parce qu’elles achètent déjà ses
produits ou car elles souhaitent obtenir plus d’informations sur elle et avoir d’éventuelles
réductions ou exclusivités. C’est ce que montrent les graphiques ci-dessous :
12 Facebook en France : 26 millions d’utilisateurs actifs, plus de 5 heures par mois, zdnet.fr, 13/07/1213 « The world is obsessed with Facebook », TRIMPE Alex, vimeo.com, 03/2011
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De plus, les internautes sont plus à même de répondre à l’offre d’une marque si elle a été
postée sur un réseau social par un ami (à 75%), que via une publicité sur les réseaux sociaux
(54%) :
Enfin, lorsque les internautes engagent la conversation avec une marque, ils attendent un
retour dans l’heure. La réactivité est un élément fondamental pour les marques sur Internet et
notamment sur les réseaux sociaux, car le besoin de reconnaissance des clients et prospects
est décuplé sur ces plateformes.
Evolution
Nous pouvons qualifier l’évolution des réseaux sociaux en un mot : exponentielle. En 2002,
nous ne passions que 45 minutes par jour sur ces plateformes, contre 4 heures aujourd’hui. De
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plus, le nombre d’utilisateurs est passé de 3 millions lorsque Friendster a été lancé en 2002, à
plus de 900 millions avec Facebook en 2012.14 C’est ce que montre le schéma ci-dessous :
Malgré de nombreuses publications prouvant à quel point les réseaux sociaux peuvent être
bénéfiques pour une marque, les réseaux sociaux sont dernièrement mis à rude épreuve. En
effet, des études montrent :
- un ralentissement de croissance de Facebook : selon une étude réalisée par Comscore, où
on observe également une croissance négative sur la tranche d’âge 35-54 ans.
- une faible volonté des internautes d’interagir avec les marques : selon une étude de
Forrester intitulée « Understanding The Intricate Digital Behaviors Of Young Consumers »,
seuls 6% des jeunes adolescents américains souhaitent être en relation avec une marque.
- un manque de fiabilité des recommandations sur les réseaux sociaux : d’après une étude
publiée par Lightspeed, seuls 13% des Français interrogés considèrent les avis sur des
produits ou services émis par leurs amis virtuels comme dignes de confiance.
Ces informations viennent noircir le tableau, mais l’évolution reste impressionnante et ne
risque pas de s’achever maintenant. Ce n’est pas mon petit doigt qui me le dit, mais les
nouvelles tendances et améliorations qui apparaissent sans cesse, ainsi que les investissements
colossaux des entreprises !
Un exemple de tendance : « le royaume de l’image ». Instagram, Tumblr, Facebook, Google
Plus, Pinterest améliorent leur plateforme pour mettre davantage en avant les images, sources
d’engagement et de business.
14 Infographie 2002-2012 : retour sur 10 ans d’Internet, frenchweb.fr, 22/08/12Page | 22
En termes de progrès, le géant Facebook tente de développer de nouveaux services. Il crée en
ce moment une version gratuite de Facebook pour les moins de 13 ans et réfléchit à un
bouton « want ». Quant à Twitter, il a amélioré son moteur de recherche (correcteur de
faute de frappe, affichage automatique, suggestions de sujets…).
Ainsi, les marques investissent sur les réseaux sociaux. Selon une étude de Burson-
Marsteller, réalisée en 2011 et intitulée « The Global Social Media check-up », 67% des
entreprises du Fortune Global 100 présentes sur Twitter, échangent directement avec leurs
abonnés et 57% ont retweeté les commentaires d’autres usagers. Sur Facebook, 84% des
entreprises ont mis à jour leur page Facebook la semaine précédant l’étude, contre 59% en
2010, et 57% ont répondu aux postes des fans.
3) Contexte social et technologique dans lequel le Social CRM s’inscrit
Les consommateurs
En ayant accès à un grand nombre d’informations en un temps minimal, les consommateurs
peuvent suivre les entreprises et leurs produits. Moins contrôlables, ils peuvent commenter ou
alimenter l’actualité en un clic, avec la certitude de ne pouvoir être « censurés ».
Selon Gérard Mermet dans le Francoscopie 2010, l’homme et la femme modernes ont pour
caractéristique l’impatience. Le souci de la rapidité est présent dans tous les actes de leur vie
courante. C’est pourquoi les marques se doivent d’être réactives.
De plus, ils vivent dans une société anxiogène, remplie de peur et de stress. Ceci est dû aux
informations négatives transmises par les médias (misère dans le monde, dysfonctionnements
de la société, attentats…), ainsi qu’aux intrusions dans la vie privée (virus et hackers via
Internet par exemple) et parfois des promesses non tenues des marques. La conséquence de
cet état, est la méfiance croissante à l’égard des individus et des entreprises. C’est
pourquoi, les français ressentent un besoin croissant de sécurité et recherchent davantage
d’informations afin d’aiguiser leur sens critique. En 2008, 73% disent « chercher des
informations avant d’acheter » et 84% disent comparer davantage les produits15.
L’explosion d’Internet leur a permis d’aller dans ce sens, ce qui leur confère un poids plus
important dans la balance de l’offre et de la demande. Ainsi, ils sont devenus exigeants et
n’hésitent pas à montrer leur mécontentement.
15 Etude La Poste / CSA, 2008Page | 23
La relation client d’aujourd’hui
Les consommateurs sont à la recherche de proximité et d’implication vis-à-vis des marques,
de réactivité face à leurs interrogations, et sont avides de bons plans.
Selon le sondage BVA pour l’Election du Service Client de l’Année, 62% français pensent
que les services clients en magasins répondent mieux à leurs attentes et besoins. Internet se
situe en deuxième position, comme canal le plus performant, notamment pour les 15-24 ans.
Le téléphone se place en troisième position. Les clients pensent qu’il est le canal le plus
adapté à leur rythme de vie et permet de ne pas se déplacer tout en obtenant une réponse
immédiate.
Si les internautes deviennent fans d’une marque ou rentrent en contact avec une marque sur
les réseaux sociaux, c’est généralement pour obtenir une information sur un produit, donner
son avis ou bénéficier d’une assistance (pour plus de 20% des internautes).16
Internet, le mobile
On a assisté à la dématérialisation des lieux
d’achat, grâce à Internet, aux téléphones portables.
Ceci bouleverse la relation à l’offre, puisque l’achat
peut être effectué toute l’année, à toute heure, via son
domicile. De plus, les intermédiaires s’amenuisent et
les prix baissent.
Les consommateurs ont dépensé 14 millions d’euros
sur Internet en 2008, soit 20% de plus qu’en 2007, notamment dans les secteurs du tourisme
et du high tech (67%), de l’habillement (14%) et des produits culturels (8%).
Les entreprises redoutent les réseaux sociaux et les « buzz » négatifs susceptibles de noircir
leur image et leur e-réputation.17 Mais la maturité des solutions et technologies disponibles
actuellement sur le marché, favorisent l’expérimentation.
En Europe, plus de 190 millions de femmes âgées de 15 ans et plus se sont connectées à
Internet en mai 2012, représentant 48,4% de l’audience total d’internet et 46,9% du temps
total passé en ligne.
16 Le prix, premier facteur de fidélisation, journaldunet.com, 27/01/1217 Réseaux sociaux : quels enjeux pour les entreprises et les marques ?, infodsi.com, 28/06/12
Page | 24
De plus, en Europe (en 2011), 50% des consommateurs ont effectué une recherche en ligne
sur internet fixe et 21% sur le mobile avant d’acheter.
Après avoir définit l’élément fondamental de ce mémoire, le Social CRM, puis analysé le
contexte dans lequel cet écosystème évolue et étudié les réseaux sociaux intimement liés au
Social CRM, voyons à présent, les caractéristiques du marché du e-commerce, le deuxième
élément de notre problématique marketing.
B. Le e-commerce
1) Définition
Nous l’avons vu un peu plus haut, le marché du e-commerce correspond à la vente de produits
et de services sur Internet. En France, il a pesé 37,7 milliards d’euros en 2011 et estimé pour
2016 à plus de 39 milliards d’euros.18
En Europe, le marché du e-commerce est le plus développé au Royaume-Uni, suivi par
l’Allemagne et la France. Pourtant, selon le baromètre de la FEVAD – Médiamétrie/
NetRatings, en mai 2010, en France, c’est 26,4 millions de cyber-acheteurs, soit une
progression de 17% en un an19. Ce qui n’est pas négligeable.
Selon Médiamétrie, sur le premier trimestre 2012, Amazon est le premier e-marchand en
pénétration d’achat, suivi de Voyages-sncf, Fnac.com, Cdiscount (concurrent direct de
Mistergooddeal) et de
La Redoute.20
Il existe différentes catégories d’e-commerçants. Selon l’Observatoire Yuseo de l’e-
Performance il y a 7 secteurs clés du e-commerce, que voici : 21
18 eMarketer, 05/201219 Livre Internet Marketing 2011, Julia Jouffroy, Guillaume Ber, Martin Tissier, page 1020 Les tendances 2012 de l’e-commerce, journaldunet.com, 25/06/1221 Livre blanc, observatoire-eperformance.com
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2) Le e-commerce en chiffres
Le taux de croissance du e-commerce en France a été très dynamique depuis 2007.
Cependant, certains experts ont annoncé un ralentissement de la croissance de ce marché.
Cela s’est vérifié cette année, avec une croissance freinée à 12% en mai 2012 (vs mai 2011),
contre 24% en avril et 17% en mars (selon un dossier publié le 14 juin 2012 par Flore
Fauconnier pour le Journal Du Net).
Les raisons de cette décélération sont tout d’abord, une baisse du pouvoir d’achat des cyber-
consommateurs, avec un panier moyen de 90,3€. Et deuxièmement, une concurrence accrue
entre acteurs du e-commerce, mais aussi celle provenant des magasins physiques (qui a
toujours autant la cote auprès des consommateurs).
Malgré cette décélération, le e-commerce représente un volume d’affaires considérable et plus
de 100 000 sites de e-commerce recensés en France en 2011. De plus, d’après l’Observatoire
des Usages Internet de Médiamétrie, sur la période janvier-mars 2012, c’est déjà 31 millions
d’internautes qui ont achetés en ligne. Cela correspond à une progression de 11% sur un an,
soit 3 millions de nouveaux cyberacheteurs.
L’amplification et l’élargissement imposants de ce marché, porte à dire qu’il est urgent pour
les marques de fidéliser leur clientèle et de conquérir de nouveaux clients avant que les
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concurrents ne le fassent. Les réseaux sociaux représentent en cela une véritable aubaine pour
les e-commerçants.22
3) E-commerce : les habitudes de consommation
L’e-commerçant Rakuten, qui détient Price Minister notamment, a étudié les habitudes de
navigation et de consommation des internautes, dans le monde entier.
Le premier élément qui ressort est la diversité de fréquentation des salariés selon les pays.
Les américains, les britanniques et les allemands consultent les sites de e-commerce
principalement le lundi, tandis que les français, les visitent essentiellement le mercredi, jour
où les parents restent chez eux pour garder leurs enfants. Enfin, les Brésiliens s’y rendent
principalement durant leur pause déjeunée.
Ce sont des habitudes importantes à connaître car elles permettent notamment d’optimiser
l’heure à laquelle les contenus sont transmis aux internautes via les réseaux sociaux, si la
marque opte pour une stratégie de Social CRM.
Le deuxième élément concerne le shopping mobile. Les visites des sites de e-commerce via
smartphone ou tablette, se font en particulier le matin aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, et
entre 18h et 19h en France.23 L’essor du Smartphone et des achats sur celui-ci, ainsi que
l’avènement du multi-canal ont été des tendances abordées lors de la conférence Ecomnewsity
à laquelle j’ai participé en juillet dernier. Il s’agit en effet d’une grande tendance, qui a déjà
commencée à s’installer dans les habitudes d’achat des consommateurs, et qui ne fera que
grandir avec les années et les innovations des marques.
Une autre tendance s’opère avec le nombre de femmes qui achètent en ligne face aux
hommes. Elles achètent beaucoup plus qu’eux, et plus particulièrement sur les sites de vente
de parfums et cosmétiques (70,9% du temps passé en ligne), les sites communautaires, les
sites de beautés et accessoires de mode (67,9%), les sites de vente de prêt à porter (66,8%) et
les sites sur la Santé (63,6%).24 Selon une étude McKinsey de juin 2012, les produits
d’équipement de la personne et de la maison représentent un nouveau champ de bataille du e-
commerce.
22 Le marché de l’e-commerce arrive à saturation, e-marketing.fr, Mallory Lalanne, 04/5/1223 E-commerce : les habitudes de consommation des internautes passées au crible, frenchweb.fr24 Les européennes adorent tumblr, Doc News, 03/07/12
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________________________________________
La voix des consommateurs a été propulsée avec Internet et les canaux digitaux, notamment
avec les réseaux sociaux que sont Facebook, Twitter, Google+, Linkedin et Pinterest. De plus,
la méfiance croissante des individus les poussent à rechercher davantage d’informations, et à
se rassurer en étant plus proche et en s’investissant auprès des marques.
Dans une stratégie de marque et de relation clients, ces canaux peuvent couvrir de nombreux
besoins des entreprises. Ainsi les entreprises réfléchissent sur la question et commencent à
mettre en place des stratégies.
Le e-commerce qui est divisé en sept secteurs clés, est un marché où la concurrence est
féroce. Ainsi en surfant sur les nouvelles tendances comportementales et technologiques et
pour satisfaire les clients et faire face à la concurrence, les e-commerçants se retrouvent face
au Social CRM.
Page | 28
II. Le Social CRM et le e-commerce
A. Les origines du Social CRM
Dans cette partie, nous allons tenter d’expliquer pourquoi le Social CRM est apparu, en quoi
les réseaux sociaux permettent de répondre aux besoins des marques en termes de relation
clients et quels sont les éléments qui influent sur les services de l’entreprise liés à la relation
client.
Des clients puissants et de nombreux bénéfices à tirer du Social CRM
Comme le dit la célèbre citation : « le client est roi ». Avec l’essor d’Internet et des réseaux
sociaux et des clients « hyper-informés, hyper-connecté et hyper-stimulés » la relation client
est au cœur des débats.
Les marques prennent peur car la puissance du client s’est décuplée de manière
impressionnante. Les efforts qui ont été fournies par les marques pour les satisfaire ne
suffisent plus face aux nouvelles attentes et comportements des individus. Ainsi, elles
doivent mettre au centre de leur stratégie de relation clients, le relationnel et l’interactivité.
Certaines ont cru que les réseaux sociaux étaient de simples nouveaux canaux de vente ou
outils de diffusion de promotions. Cependant ils permettent d’intégrer une variable quasi-
inexistante auparavant et pourtant indispensable : la relation entre elle et ses clients, la
création d’une conversation avec eux. La notion de Social CRM intègre cet aspect.
En 2012, nous sommes face à l’émergence du Social CRM. Avec cette nouvelle ère digitale,
les services marketing qui misent uniquement sur le CRM afin de fidéliser et optimiser les
ventes, ne peuvent plus se focaliser uniquement sur celui-ci. Ils doivent utiliser en
complément le Social CRM. Ainsi, le premier usage des réseaux sociaux par 69% des
entreprises est le support au client.
Comme l’a dit Loukouman Amidou lors de mon entretien téléphonique avec lui, « les réseaux
sociaux sont incontournables pour une stratégie de marque. Même si la marque n’est pas
présente sur ces plateformes, les clients eux peuvent prendre la parole et donner leurs avis
sur celle-ci. » Pour faire face à cette puissance du consommateur et créer un lien plus fort
avec lui, avoir une stratégie sur les réseaux sociaux est en effet nécessaire. Mais cette même
Page | 29
stratégie peut recouvrir également d’autres objectifs. Elle peut permettre d’améliorer sa
visibilité via le référencement naturel et de peaufiner son image de marque.
Les consommateurs ne se taisent plus, bien au contraire, ils font
part ouvertement de leurs avis et mécontentements vis-à-vis
des marques. Eptica clientèle, étude réalisée en mai 2012 auprès
de 2000 internautes anglais et français, ayant pour but de
comprendre la mutation des comportements des consommateurs
sur les réseaux sociaux, a révélé que 31% des consommateurs français se plaignent plus
depuis qu'ils peuvent utiliser les réseaux sociaux pour communiquer avec les entreprises. Plus
d'un quart d'entre eux utilisent ce canal dans l'espoir d'obtenir une réponse plus rapide.
Cependant, l'étude montre que, dans la pratique, 21% de leurs plaintes restent sans réponse,
que 78,8% des consommateurs n'ont pas obtenu de réponse satisfaisante et que 82% de
ceux qui ont posté des commentaires négatifs restent insatisfaits des réponses qu'ils ont
ensuite reçu. Ceci est dû au fait que les marques n’ont pas la capacité de répondre aux
besoins réels des clients. Certaines entreprises en ont pris conscience, mais il s’agit d’un
problème qui ne se résout pas en un claquement de doigt, car il fait l’objet d’un fort
investissement financier et humain, s’inscrivant dans la durée.
Ces changements font peur aux marques qui ne sont pas matures en termes de relation clients,
mais ils représentent pourtant une aubaine. Du point de vue du CRM, une telle relation et
conversation est source de précieuses informations. Elles peuvent ainsi découvrir qui sont
les utilisateurs expérimentés, identifier qui, parmi la communauté de clients, est prêt à aider
les autres clients. Elles peuvent également découvrir des utilisations de leurs produits
auxquelles elles n'avaient pas encore pensé. Enfin, en prenant part à la discussion, elles
affichent une image sérieuse, inspirant confiance.
Selon le cabinet d’étude Forrester, la majorité des entreprises ayant lancé des projets de Social
CRM sont actuellement en phase d’expérimentation et y consacre des budgets plutôt limités.
Les principaux freins de l’expansion du social CRM sont le manque de connaissance du
marché et des solutions technologiques disponibles. La difficulté à mesurer le retour sur
investissement des actions engagées est également un frein, tout comme le manque de
ressources qualifiées (en interne ou externe).
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Les marketeurs pensent que les réseaux sociaux sont importants pour l’activité de l’entreprise.
Pour eux, il y a 5 bénéfices principaux à en retirer25 :
o Accroitre l’exposition de la marque à 85%
o Augmenter le trafic (sur internet ou en magasin) à 69%
o Améliorer la connaissance du marché et des produits/ services de l’entreprise à
65%o Identifier les prospects à 58%
o Développer une communauté de fans loyaux
C’est en partie la raison pour laquelle les projets de Social CRM sont gérés dans les
départements communication, marketing, ventes ou services client.
Les entreprises les plus avancées ont su construire et fidéliser une communauté. Cela a été
possible grâce à deux éléments clés : la proposition d’outils adaptés aux attentes des clients et
une organisation, un processus redéfini autour de cette nouvelle notion.
Il est intéressant de noter que les marques tirant le plus profit des réseaux sociaux, disposent
d’un important capital de marque et d’une forte dynamique communautaire. De plus
elles sont agiles en termes d’organisation et fortement orientées client dans leur culture
managériale.
Gérer la relation client via un nouveau canal
L’avantage pour les marques qui opte pour une Social CRM, c’est qu’il existe une multitude
de réseaux sociaux, qui répondent à des besoins différents. Il est donc facile de répondre
aux attentes des clients à partir du moment où l’on connaît les spécificités de chacun d’eux.
Mario Roche, actuellement responsable de l’équipe commerciale chez Acxiom, leader
mondial des technologies et des services marketing, nous a dévoilé les caractéristiques
intrinsèques de chaque réseau social à prendre en compte pour gérer une relation clients.
Selon lui, Facebook est excellent outil de buzz et de dialogue avec les clients. Il aide par
ailleurs au Ranking sur les moteurs de recherche grâce aux « j’aime », aux partages et aux
commentaires.
25 Comment les réseaux sociaux réinvintent la relation client, technologies.lesechos.fr, 11/07/12Page | 31
Twitter est adapté à la diffusion rapide d’informations, quand Linkedin ou Viadeo ont une
utilisation plus professionnelle et Pinterest un excellent laboratoire pour recueillir les avis
des consommateurs.
Les éléments sur les réseaux sociaux que nous avons présentés dans la première partie, sont
également essentiels à comprendre et à intégrer pour choisir la meilleure stratégie possible.
Le Social CRM dans chaque département lié à la relation client
Au sein de l’entreprise, c’est principalement les départements du marketing, des ventes et du
service & support qui sont touchés par le Social CRM. Il ne faut tout de même pas oublier le
département des ressources humaines avec l’expansion des réseaux sociaux professionnels.
Voici quelques éléments auxquels ces différents départements doivent s’adapter :
VentesSCRM n'est pas une voie directe vers
les clients, mais vers les clients potentiels
Les ventes liées au social shopping augmenteront de 30 milliards de
dollars d’ici 5 ans
Service & SupportLes clients attendent une réponse rapide des marques via leur canal
préféré
15% des 16-24ans préfèrent interagir avec les services clients
via les plateformes sociales
Marketing
Les clients veulent dialoguer et de l’engagement ; pas des la publicité
58% des sociétés ont vu leurs coûts de marketing baisser en se
déplaçant vers le marketing social
RH
Les réseaux sociaux professionnels comme Linkedin et Viadéo sont de
plus en plus utilisés par les personnes en recherche d’emploi et les entreprises pour le recrutement
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Avec l’émergence du Social CRM, ce n’est pas uniquement ces départements qui sont
sollicités, mais c’est toute l’entreprise dans sa globalité qui doit retravailler son management
et son organisation afin de s’adapter à ces nouveaux comportements et tendances de demain.
Voyons à présent, les enjeux liés aux Social CRM.
B. Le Social CRM chez les e-commerçants
L’émergence du Social CRM engendre chez les marques et notamment chez les acteurs du e-
commerce, de comprendre quels sont les véritables enjeux liés à cette notion, d’identifier les
opportunités pour les exploiter au maximum et de déterminer les menaces pour les contrer.
C’est ce que nous allons analyser dans cette partie.
1) Les enjeux
En termes d’évaluation
Nous l’avons vu précédemment, le contexte social et technologique, remettent en jeu la nature
des relations avec les entreprises. Avant, l’image d’une entreprise dépendait d’une publicité
moyennée par un achat d’espace publicitaire et se mesurait par du retour sur investissement
(ROI), avec des taux d’attention, de mémorisation, de compréhension, d’agrément, d’adhésion
et de comportement (passage à l’acte d’achat).
Aujourd’hui, plus question de parler de ROI, désormais, les entreprises doivent faire face à
une interaction constante, à une création de contenu non contrôlable, et disponible en
temps réel. Elles doivent notamment connaître, maîtriser et surveiller régulièrement les
nombreuses plateformes digitales où les conversations ont lieu. Mais surtout, elles doivent
prendre en compte la complexité de ce nouvel outil : sa dimension humaine.
En termes de stratégie marketing
Avant de s’aventurer dans l’évaluation d’un plan de Social CRM, la première étape est
constituée par l’identification et l’assimilation des nouveaux comportements et des usages
de chacun des réseaux sociaux. Une marque fait preuve désormais de multiples interactions
avec ses clients et prospects, qu’elle doit stocker en vue de leur utilisation sur long terme. De
plus, elle doit accepter le fait que les clients sont co-auteurs de sa communication et qu’elle
vit désormais sous la menace de la transparence.
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Cela permet à la marque de définir et de mettre en place une stratégie de relation clients
efficace, c'est-à-dire de communiquer et converser avec des consommateurs via un canal
adapté. Après avoir définit cette stratégie ainsi que les objectifs à atteindre sur chacun des
réseaux sociaux, vient la réflexion d’un plan stratégique en cohérence avec le CRM actuel mis
en place.26
En termes technologiques
Les données dont nous parlions dans le point précédent sont difficiles à récupérer. En effet, la
technologie ne nous permet pas encore de traiter totalement la problématique de
« big data », c'est-à-dire l’homogénéisation des données denses et hétérogènes que l’on
trouve sur les réseaux sociaux à des fins commerciales. Comme l’a dit Aline Dubois,
Community Manager chez La Redoute lors de notre conversation téléphonique, c’est un enjeu
énorme. « On en est au début car la technologie n’est pas assez développée, mais ce qui
serait très intéressant pour les marques, c’est de pouvoir croiser les bases de données clients
avec les données Facebook, c’est à dire d’associer le compte client avec les comptes
Facebook, Twitter, Pinterest… ». Le travail effectué en termes de récupération des
données qualitatives est pour l’instant fait par la main humaine, sans outils technologiques.
En termes d’éthique
Lorsque la technologie permettra aux marques une réelle exploitation des données clients
diffusées sur les réseaux sociaux, un autre enjeu viendra se placer face aux marques, celui de
l’éthique. En effet, est-ce que la marque voudra utiliser ces données à l’insu du
consommateur pour le faire acheter ?
Ce qui est sûr c’est que la marque devra demander des autorisations à des organismes de
protection des consommateurs, comme la CNIL par exemple.
2) Une opportunité…
Nous l’avons vu au cours des parties précédentes, intégrer le Social CRM dans la stratégie de
relation clients d’une marque, procure de nombreux avantages. Entrons ici un peu plus dans
les détails, avec une classification précise de ces opportunités.
Attentes des consommateurs
26 Interview avec Mario Roche (placée dans les Annexes)Page | 34
Le Social CRM permet de répondre aux attentes et besoins du consommateur vis-à-vis de
plusieurs éléments. Tout d’abord, aux besoins de proximité et d’implication qu’il a par
rapport aux marques. Ceci est possible via la conversation mise en place sur les réseaux
sociaux ; et pas seulement dans un contexte négatif, c’est à dire lorsqu’il y a un problème (lors
de l’achat d’un produit par exemple), mais aussi dans un élan plus positif, par exemple
lorsque la marque publie du contenu sur un réseau social et que l’internaute souhaite interagir
sur ce dernier.
En établissant cette relation et en animant la communauté, la marque comble parallèlement le
besoin de reconnaissance du consommateur et atténue sa méfiance naturelle à son égard.
Une étude de MC Kinsey à l’occasion de le FEVAD, affirme que les réseaux sociaux jouent
un rôle croissant dans l’acte d’achat du commerce en ligne, sur le plan notamment de la
recherche d’informations et de la confiance.
Si les pages de réseaux sociaux d’une marque sont bien gérées, alors répondre à l’impatience
du consommateur et de ses interrogations, sera facile au même titre que sur les autres supports
de relation clients, comme le téléphone ou l’email, voir même plus rapide. Car une fois le
message publié gratuitement sur l’une des pages, il suffit au community manager (la
personne en charge de l’animation et de la modération des réseaux sociaux) de transmettre
l’information au service client. Encore mieux, dans certaines entreprises, le service client est
relié à ces pages, ainsi le client est directement pris en charge.
Enfin, les consommateurs avides de bons plans, seront comblés avec les réseaux sociaux, car
il est aisé pour une marque d’informer les internautes sur les promotions et opérations
commerciales en cours. Sur les autres canaux de la relation client, il est difficile de
transmettre cette information, sans quelle soit d’ailleurs perçue comme intrusive.
Toucher des cibles particulières
Facebook et les autres réseaux sociaux peuvent permettre d’attirer et de fidéliser toutes
sortes de personnes, ainsi que les individus identifiés comme « influenceurs ». Très prisées
par les entreprises, des récompenses et programmes de fidélisation peuvent être apportés à
ces personnes.
Une chose est sûre, ce ne sont pas les 15-24 ans, ni les « digital mums » (la ménagère de
moins de 50 ans moderne qui représentent en France plus de 8,7 millions de personnes), qui
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seront contre le Social CRM, bien au contraire. En effet, ce sont des cibles qui connaissent
très bien Internet, les réseaux sociaux et leurs usages. Et pourtant, ce sont des cibles difficiles
à toucher avec les supports traditionnels, notamment les jeunes.
Ces deux catégories d’individus, utilisent au quotidien les réseaux sociaux et le web pour
rester en contact avec leurs amis, chercher des informations pratiques, sur une marque ou sur
un produit. De plus, la spécificité des « digitals mums », est qu’elles achètent énormément sur
les sites de e-commerce.27
Twitter est loin d’avoir le même potentiel que Facebook, cependant ce réseau social permet de
toucher une cible convoitée par les entreprises : les early adopters. C’est une catégorie de
consommateurs particulièrement favorables à l’adoption des nouveaux produits ou des
nouvelles technologies. Il est intéressant de les identifier afin de diffuser rapidement et auprès
d’un grand nombre de personnes un produit ou un service.
Ce sont des cibles enfin accessibles, notamment en termes de relation clients grâce au Social
CRM. En utilisant les réseaux sociaux, canal adapté à leurs comportements, les marques
gagnent des points par rapport à leurs concurrents.
Période de crise
En cas de crise, une bonne dose de modération sur les réseaux sociaux permet de couper cours
aux éléments négatifs diffusés sur une marque par un ou plusieurs consommateurs. Cela est
valable également pour les « bad buzz » et rumeurs négatives qu’une marque et ses produits
peuvent subir. Avoir une bonne stratégie de Social CRM aide assurément l’é-réputation des
entreprises.
Développement de la marque et de l’activité
Les consommateurs eux-aussi gèrent le développement de la marque. En interagissant sur les
réseaux sociaux, ils donnent leurs avis et font part de leurs mécontentements. Ainsi, la marque
peut si elle le souhaite, prendre en compte leurs interventions pour améliorer certains
produits déjà en vente, et même co-créer avec eux de nouveaux produits ou services.
In fine, l’intégration des réseaux sociaux dans une stratégie de relation clients, pousse le
chiffre d’affaires à la hausse. La marque est plus performante grâce aux messages adaptés et
envoyés au bon moment aux consommateurs. Cette personnalisation est possible grâce à
27 Qui sont les digital mum(s) ?, docnews.fr, 28/04/11 Page | 36
l’analyse des conversations sur les pages Facebook, Twitter… de la marque, et à
l’intégration de plugins sociaux sur les sites internet. Les e-commerçants peuvent récupérer
des données incrémentales et proposer des offres personnalisées aux prospects et clients.
Cdiscount utilise cette technique sur son site, ce qui lui permet de générer des taux de clics et
d’engagement jusqu’à cinq fois supérieurs à la moyenne. Les clients apprécient de recevoir un
message ciblé.
Quant à Rakuten, e-commerçant japonais, ayant ajouté sur trois sites du groupe (le centre
commercial Rakuten Ichiba, le voyagiste Rakuten Travel et le spécialiste de recettes de
cuisine Rakuten Recipe) le bouton « Pin it », il montre le côté innovant et ambitieux de son
entreprise. Ce qui est apprécié par les consommateurs.
Référencement
Le référencement naturel (SEO) intègre de plus en plus les interactions sociales. En effet,
les éléments provenant de Facebook, Twitter ou notamment Google+ semblent fortement
corrélés avec un meilleur classement sur l’index de Google.28 Ainsi, une grande communauté
de fans, ou de followers et de nombreuses interactions entre elle et la marque, aident les
marques à remonter dans les moteurs de recherche.
Faire la différence
Selon Guillaume Gauthereau, fondateur de Totsy.com en 2009, deuxième site de ventes
privées américain dédié aux mamans et enfants, dans un secteur très concurrentiel comme
celui du e-commerce, le consommateur va au moment de l’achat, choisir la marque à laquelle
il est le plus attaché émotionnellement. Facebook, ainsi que les autres réseaux sociaux et
blogs, permettent selon lui, de faire cette différence.
Même si l’impression que donne de nombreuses pages de marques sur les réseaux sociaux,
c'est-à-dire, une page pleine de messages mécontents et de mauvais retours concernant des
produits achetés, il faut savoir qu’un consommateur sera toujours plus indulgent vis-à-vis
d’une marque qui fait son possible pour lui donner satisfaction, plutôt qu’une marque
inexistante sur les réseaux sociaux et qui par conséquent se rend moins accessible.
28 SEO : vers un référencement de plus en plus social, lewebmarketeur.com, 28/06/12Page | 37
Par ailleurs, le Social CRM contribue à une meilleure stratégie globale de relation clients.
Les dispositifs marketing en ligne comme l’e-mailing, le display et le référencement sont 20%
à 50% plus efficaces sur les fans Facebook que pour les non fans.29
La marque Asos affirme qu’un internaute aimant sa page Facebook achète 2,5 fois plus, avec
un panier moyen supérieur de 20% par rapport à un « non fan ».
En un mot, le Social CRM permet d’obtenir un avantage compétitif face aux concurrents.
3) …ou plutôt une menace ?
Après avoir vu les opportunités du Social CRM, voyons à présent les menaces liées à la
non-intégration et à l’utilisation du Social CRM au sein d’une entreprise.
Etre inexistant sur les réseaux sociaux
Les réseaux sociaux représentent clairement une menace pour les entreprises qui n’y sont pas
présentes. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce que les discussions et les réactions des
clients se répandent à la vitesse lumière. Vous pouvez très rapidement être face à une tempête
d’avis négatifs et d’expériences clients catastrophiques. Menace très grave car les
recommandations et les avis des proches ou autres personnes ont une grande influence sur
la manière de consommer (90% des achats des internautes sont influencés par leur relation).
En un mot : le chaos !
Du contenu inadapté
Intégrer les réseaux sociaux dans sa stratégie de relation clients n’est pas anodin. Si
l’opération est mal effectuée, mal réfléchie elle peut se révéler être une source de menace
pour l’image de la marque. Par exemple, un contenu pauvre et inintéressant peut fragiliser le
pilier « communication » de la marque. Au contraire, un contenu qui intéresse vraiment les
internautes représente une réelle clé de voûte pour les engager.
Pour que cela n’arrive pas, les marques doivent se demander si le contenu qu’elle diffuse va
intéresser sa cible, et s’il la fera réagir. De plus, elle se doit de trouver les mots justes, leur
associer des images impactantes et varier les formats et les supports du message.30
Pas de réorganisation, ni de décloisonnement de l’entreprise
29 Le prix, premier facteur de fidélisation, journaldunet.com, 27/01/1230 Quelle histoire raconter sur Facebook, Influencia, 04/04/12
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Un autre élément important est que l’entreprise doit savoir intégrer ces nouvelles plateformes
et les nouveaux usages au niveau de l’organisation, tout en restant en cohérence avec la
stratégie CRM actuelle. Si l’information ne circule pas entre le marketing, les
commerciaux, le service client… et qu’il n’y a pas de décloisonnement entre ces services,
l’intégration du Social CRM dans la gestion de la relation client est vouée à l’échec. Cela se
vérifie davantage si les rôles des salariés n’évoluent pas. Le business model peut être revu
en profondeur si nécessaire.
Utiliser les réseaux sociaux comme un nouveau moyen de faire de la publicité
La plupart des marques ont vu ces nouveaux outils interactifs comme une opportunité de se
rapprocher de leurs cibles et de leur adresser des messages publicitaires plus instantanément
et pour moins cher. Ainsi, elles se sont toutes ruées sur les réseaux sociaux, en créant des
pages Facebook et comptes Twitter ou en proposant une chaîne sur Youtube, sans vraiment
mesurer leur puissance et leur complexité. Par ailleurs, elles ont souvent négligé l’aspect
« social » et n’ont pas toujours pris la peine d’établir le contact avec les consommateurs, et de
prendre en compte leurs nouvelles attentes. En effet, elles se servent de ces plateformes pour
saturer leur public de messages sans tenter d’écouter leurs clients, ni leur apporter des
réponses adaptées. Aujourd’hui, cette tactique, perçue comme une méthode de « rustre », est
dénoncée.
Manquer de professionnalisme
L'inverse du point précédent est également une menace pour l’image d’une entreprise. En
effet, lorsqu'une entreprise, à trop vouloir devenir un pair pour ses clients, commence à faire
preuve de copinage. C’est clairement un manque de professionnalisme, qui risque d’entacher
son e-réputation.
Peu d’affectif pour les marques « distributrices »
Olivier Martin, directeur marketing de Webloyalty pense que les réseaux sociaux sont des
supports de communication adaptés aux marques « productrices » et non aux marques
« distributrices » comme les e-commerçants.31 De plus selon lui, la fidélisation dans l’e-
commerce est liée à la qualité des prestations et au prix, et peu dans le rapport à la marque.
31 Le prix, premier facteur de fidélisation, journaldunet.com, 27/01/12Page | 39
Attention donc à ces marques « distributrices » appelées également marques
« fonctionnelles » comme Mistergooddeal, qui auraient pour objectif premier de fidéliser ses
clients via ces supports. Elles risquent de faire de mauvais investissements et de tomber de
haut.
Ces marques sont l’objet de nombreuses attentes et généralement peu d’affectif de la part
des consommateurs. Cependant les mentalités commencent à évoluer, et nul doute que l’e-
commerçant ayant une belle communauté de fans (sur Facebook) ou de followers (sur
Twitter) engagés et qui répond à leurs attentes en termes de relation clients, fera la différence
face à un autre e-commerçant sans stratégie efficace sur les réseaux sociaux.
C. Les mesures du Social CRM
4,2 milliards de dollars, c’est la somme dépensée en 2011 par les annonceurs dans le monde
sur les réseaux sociaux, soit une augmentation de 29% vs 201032. Mieux vaut donc pouvoir
vérifier si ces investissements sont rentables ou non.
Seulement 4% des directions marketing actuelles affirment disposer d’outils d’analyse pour
les réseaux sociaux. Pourtant de nombreux outils existent, grâce à la création de logiciels et
services par des agences spécialisées dans le social media. Quels sont-ils ? C’est ce que nous
allons voir tout de suite.
Mais avant, il est important de revenir sur un élément fondamental, les indicateurs à suivre.
On ne parle plus de retour sur investissement (ROI), qui est aujourd’hui à considérer au
second plan, mais de retour sur attention (ROA). Ainsi les entreprises doivent selon leurs
objectifs, analyser les indicateurs de tendances : évolution nombre de fans, nombre moyen
de « personnes qui en parlent », les indicateurs d’usages : fréquence de publication et types de
publication, et les indicateurs de performances : engagement par type d’interaction, taux
d’engagement pondéré journalier.
Malgré cela, des études ont été effectuées sur le ROI du Social CRM. Il a été prouvé que
Facebook, le réseau social le plus important, génère du retour sur investissement pour les
marques si l’ensemble des leviers, le owned, le paid et le earned, sont bien conçus et utilisés.
Sur 63 campagnes analysées, 70% ont eu un ROI positif supérieur à 3. Ainsi, un dollar investi
a provoqué 3 dollars de ventes.
32 Comment les réseaux sociaux réinvintent la relation client, technologies.lesechos.fr, 11/07/12Page | 40
Revenons aux outils et services disponibles aujourd’hui pour mesurer le ROA d’une marque
suite à la mise en place d’une stratégie de Social CRM.
Outils primordiaux
Selon Mario Roche, Responsable de l’équipe commerciale chez Acxiom, parmi les outils
principaux que les marques peuvent utiliser, nous trouvons Comscore et Omniture. Pour
permettre à ces outils prévus à la base pour le CRM, d’être utilisés aussi pour l’analyse des
réseaux sociaux, ils peuvent faire l’objet de l’intégration d’un module social. Ainsi, ils
permettent de mesurer l’apport des réseaux sociaux sur le trafic ou les ventes du site internet,
et d’établir une veille sur son e-réputation.
Topsy, Social Mention ou Email Vision sont des outils qui permettent de réaliser une veille
des mentions de la marque sur les réseaux sociaux.
Klout ou Peer Index sont des outils permettant de mesurer le niveau d’influence d’un site
internet sur les réseaux sociaux et de réaliser une comparaison face aux autres acteurs.
Quant à Twenty Feet ou Wildfire, ils mixent les fonctionnalités des outils précédemment
cités.
Enfin Facebook Insight est l’outil de Facebook qui mesure l’audience d’une page fan de
marque et toutes les publications diffusées sur celle-ci.
Les agences de social media : outils et services
Mis à part ces outils, les agences de social media proposent leurs services pour analyser et
mesurer les indicateurs clés de performance, et créent leurs propres outils internes. C’est le
cas de Mediaventilo, agence fondée par Loukouman Amidou en 2008. Son outil appelé
« Pages Analyzer Pro », permet d’analyser et de mesurer la stratégie de déploiement mise en
place sur les réseaux sociaux par une entreprise. Plus avancé que Facebook Insight, il mesure
l’usage des boutons ou modules sociaux sur un site web externe à Facebook et mesure le
ranking de la page Facebook de la marque.
C’est le cas également de Dimelo, Drive profitable conversations, créée en 2006, qui
accompagne les entreprises et propose ses services aux entreprises souhaitant tirer bénéfices
liés au Social CRM. Ils ont édité une suite logicielle nommée Social Media Contact, qui
permet de gérer depuis un back-office unique toutes les interactions sur les médias sociaux.
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Elle ne permet de mesurer, mais de gérer les réseaux sociaux sur lesquels la marque est
implantée.
C’est ce que propose aussi e-Performance, filiale française de Teleperformance, groupe
présent dans 49 pays, depuis 2012 en France, avec une offre de gestion des réseaux sociaux,
composée de trois piliers. Le Buzz Monitoring (veille et un reporting sur la perception de
l’entreprise et de ses produits), l’Insight (analyse croisée des données provenant des réseaux
sociaux avec les indicateurs qualitatifs du centre d’appels) et Engagement (prise en charge
de la relation client sur les réseaux sociaux, quel que soit le canal). e-Performance a été
distinguée par le prix de l’innovation du cabinet Frost&Sullivan.
Le big data
Le « big data » est une expression anglophone utilisée pour désigner des ensembles de
données qui deviennent tellement volumineux qu'ils en deviennent difficiles à travailler avec
des outils classiques de gestion de base de données.
Malheureusement, la technologie actuelle ne permet pas de trier, quantifier et centraliser les
données sur les réseaux sociaux pour la gestion de la relation client. C’est ce que nous a
confié Aline Dubois, Comunity Manager chez La Redoute.
Un outil spécifique à Pinterest
Pinauthority est un outil de mesures statistiques du réseau social d’image Pinterest. Il
permet de suivre les activités suivantes : les followers, following, boards, pins, repins et likes,
sous forme de graphiques avec des découpages par semaine, par mois ou par trimestre. De
plus, il met en exergue le Top 100 des utilisateurs du réseau social et les indicateurs
d’influence de ceux-ci grâce au « PinAuthority Score ».
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Outil gratuit pour une vision globale de Facebook
ShoorK, est un outil qui permet d’optimiser une stratégie de marque sur Facebook. Son
module de veille ShoorK Metrix, donne la possibilité aux marques d’analyser sur chaque
mois de l’année les informations en cumul et en moyenne des pages Facebook.
Sur la période Juin 2012, il est possible par exemple de voir sur la catégorie « e-commerce »
le top 10 des pages, l’engagement des fans sur l’ensemble de cette catégorie sous forme de
graphiques. On peut également observer les types de contenus créés par les marques, selon
l’heure, le jour ; découvrir les informations et paramètres comme le « à propos », si les fans
sont autorisés à poster des informations sur le mur… Enfin, on peut examiner en détail les
posts des marques de cette catégorie, par jour.
Facebook Insight
Il ne faut pas oublier l’incontournable Facebook Insight. Cet outil gratuit est disponible
lorsque l’on est administrateur ou gestionnaire d’une page Facebook. Il permet de visualiser
les statistiques (publications, mentions j’aime, portée, personnes qui en parlent…) d’une page
Facebook sous forme de graphique et d’exporter toutes ces données dans un fichier excel. Il
est utile pour une marque qui sait quelles informations clés elle souhaite faire ressortir et
analyser.
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Outil pour les réseaux sociaux professionnels
En 2012, Taléo, outil pour gérer et optimiser les stratégies sur les réseaux sociaux
professionnels a été crée. Ainsi, Taleo permet aux entreprises de gérer leurs opérations de
ressources humaines et de carrières des employés. En parallèle, il leur permet de fidéliser et
optimiser les coûts et d'améliorer l'expérience des employés.
Une multitude d’outils
Les outils et services vus précédemment ne sont pas les seuls à être utilisés par les marques. Il
en existe un grand nombre. En voici quelques uns : Sprout social, Social metrics, Nimble,
Desk.com, Get Satisfaction, Shoutlet, Zendesk, Vitrue, Collective Intellect…
Il existe une multitude d’outils et de services permettant de gérer et de mesurer une stratégie
de Social CRM, certains gratuits, d’autres payants. Les marques peuvent ainsi choisir selon
leur budget et leurs besoins, les outils et/ou les services qui leurs conviennent.
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Aujourd’hui les e-commerçants cherchent encore quel l’usage qu’ils pourraient faire des
réseaux sociaux. La cause est le manque de connaissance de ce marché et la difficulté à
mesurer une stratégie de marque et de relation client sur ces plateformes. Peu d’entre eux ont
compris que le principal bénéfice à retirer des réseaux sociaux est une meilleure fidélisation et
une meilleure relation avec les clients. De plus, le Social CRM permet de répondre aux
attentes des consommateurs, de toucher des cibles particulières, de gérer des situations de
crise et de développer la marque.
La mise en place d’une telle stratégie implique toute l’organisation et notamment les
ressources humaines, le marketing, les services & support et la vente. De plus de nombreux
enjeux se dressent : marketing, technologiques, éthique… Cependant, tout porte à dire que les
marques se doivent d’être présentes sur les réseaux sociaux et les utiliser pour gérer la relation
client et le développement de l’activité de l’entreprise.
Pour mesurer ce type de stratégie, ce n’est plus le retour sur investissement mais le retour sur
attention qu’il faut analyser, ainsi que différents indicateurs. Il existe de nombreux outils,
gratuits et payants, des prestations intéressantes d’agences, mais le problème du « big data »
n’est pas encore réglé à cause des technologies peu avancées.
A la gestion du CRM, vient s’ajouter la gestion de l’engagement du client et de la relation via
les nouveaux canaux de communication que sont les réseaux sociaux. Le Social CRM vient
enrichir le CRM. Ainsi, les entreprises doivent créer de la proximité et dialoguer avec ses
clients, pour les engager.
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III. Cas concrets
A. Le Social CRM chez Mistergooddeal
Depuis sa création en l’an 2000 et jusqu’en 2010, l’entreprise était leader dans le secteur
l’équipement et de l’ameublement de la maison sur Internet. Avec un chiffre d’affaires de
150 000 000 d’euros en 2011, elle est le quinzième plus important pure-player. C’est dans
cette entreprise que j’ai réalisé mon stage de fin d’études de six mois, au poste de Rédactrice
Web dans le service marketing enseigne. C’est suite à mes missions de community
management, que j’ai décidé d’axer mon mémoire sur les réseaux sociaux.
La relation client est géré dans les services « relation client », « marketing » et service
qualité ». De nombreux projets sont en construction, comme par exemple le décloisonnement
de ces services depuis août 2012. Le but étant de minimiser la perte d’informations clients
et donc d’augmenter la satisfaction client.
Le téléphone et les emails sont les canaux de communication préférés par les clients.
L’entreprise reçoit environ 1000 appels entrants et 500 e-mails par jour. Plus de 90 % des
réponses par téléphone sont données dans la journée, tandis que 80 % des réponses par mail
doivent être fournies dans les 6 heures. Mistergooddeal a fait le choix depuis juin 2005 de
confier à l'outsourceur marocain Accolade une partie des appels téléphoniques. Cette
externalisation a permis d’offrir aux clients une qualité supérieure en termes d’écoute et de
conseil et permet à l’entreprise de réaliser des économies de l’ordre de 30 à 50%.
Par ailleurs, d’autres canaux sont également utilisés par les clients de Mistergooddeal, ce sont
les sites d’avis, les forums (guide.com, arnaque.com) et de plus en plus les réseaux sociaux,
notamment Facebook.
« Nos clients sont relativement exigeants, étant globalement plus avertis que la moyenne des
consommateurs » précise Guillaume Clavel. C’est pourquoi l’entreprise redouble d’efforts et
innove en matière de satisfaction client.
L’observatoire e-performance a réalisé une étude sur huit sites de e-commerce dans le secteur
de l’électroménager en mai 2011. Il en ressort que Mistergooddeal vient challenger le leader
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historique Darty en termes d’expérience de navigation et de satisfaction utilisateurs. Ce sont
des éléments importants pour fidéliser et conquérir des clients. Voici ci-dessous le mapping
de l’environnement concurrentiel et du positionnement des acteurs vis-à-vis de la moyenne
sectorielle :
En 2011, le site est le premier et seul site de e-commerce à être certifié AFAQ ISO 9001
pour sa relation client et sa gestion de la chaîne logistique. De plus, en 2008, 2010 et 2012,
Mistergooddeal a reçu le prix du « Service client de l’année » et élue 45ème meilleure
relation client online par Cocedal Conseil. Cette élection a été possible grâce à sa réactivité
(90% des appels décrochés en moins de 30 secondes et 70% des emails répondus en moins de
6h) et sa pro-activité pour informer ses clients concernant des événements.
Dans ces informations, elle ne parle pas des réseaux sociaux, contrairement à 36% des
lauréats du Service client de l’année 2012, pour qui ils représentent l’une des raisons de leur
élection, ou qui les placent directement en tant qu’objectifs. Pourtant, l’entreprise est bien
présente sur ces plateformes et les utilisent au quotidien pour améliorer entre autre sa relation
client. Si elle ne met pas les réseaux sociaux au cœur de sa stratégie actuelle ou future, c’est
parce qu’elle ne voit pas bien leur utilité et la façon de les exploiter. C’est ce qu’a confié
Benjamin Bodrefaux, Responsable CRM Email Marketing. De plus, Mistergooddeal préfère
respecter ses engagements et améliorer ses points faibles avant d’entamer une stratégie de
Social CRM. Car selon Morgan Seveno, Responsable du Service Client, le Social CRM
permet certes d’améliorer l’image de l’entreprise, mais cela reste difficile à gérer si les
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moyens techniques, humains et financiers sont limités. Voyons cependant les efforts fournis
concernant l’utilisation des réseaux sociaux dans le cadre de la gestion de la relation client.
Les réseaux sociaux
Les réseaux sociaux sont gérés par une personne ayant pour mission de gérer le community
management et la rédaction d’articles. Il s’agit de Carole Bourset, Chef de projet Editorial.
Elle s’occupe à la fois de l’interaction avec les communautés, de gérer les projets sociaux et
de la rédaction d’articles pour le site internet et Ma pause café, le magazine online de
Mistergooddeal. Pour la gestion de la page Facebook et des autres comptes de réseaux
sociaux, elle est épaulée par un stagiaire (pour la veille et l’animation) et le service client
(pour la modération).
L’entreprise est présente sur Facebook avec une page fan officielle. Elle détient également un
compte sur Twitter, un board Pinterest, une page Google+ et une chaîne Youtube. L’outil
principalement utilisé pour la relation client est Facebook, du fait de la taille (environ 19200
fans fin août 2012) et de la réactivité de la communauté. Les informations importantes,
notamment les mécontentements des clients, sont gérés de deux manières sur ce réseau. La
première consiste pour Carole Bourset de les transmettre au service client par email ; la
deuxième est l’onglet « une question » qui est relié au service client. Celui-ci reçoit une
alerte directement par email, ainsi il peut répondre directement aux clients sans perdre une
seconde.
Voici un exemple de réponse apportée sur Facebook par le service client à un client
mécontent et la page Facebook avec l’onglet « Une question » :
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La page Twitter prend en charge
également la relation client en
répondant aux questions des
clients mais cela reste très
occasionnel contrairement aux
réponses quotidiennes apportées
sur Facebook. Les litiges ne
pouvant pas être gérés sur la
plateforme du fait des 140 caractères maximum autorisés, les clients sont invités à se rendre
sur l’onglet « Une question » de la page Facebook de la marque pour expliquer leur problème.
Sur les autres réseaux sociaux, la relation client est peu prise en compte car les pages ne sont
pas assez développées. Elles servent uniquement de transmission d’informations telles que
les opérations commerciales et articles de Ma pause Café (pour Google+) et les albums photo
des produits (Pinterest) et de référencement. Il y a peu d’interactivités avec les internautes sur
ces plateformes.
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Mis à part la présence sur les réseaux sociaux, Mistergooddeal a intégré en 2010 sur son site
un système de vote et de commentaires. En juillet 2010, le site comptait près de 30000 avis
sur 11000 produits disponibles.33 Depuis cette incorporation, la marque a constaté un
accroissement du nombre de visites et de ventes. De plus, les ventes des produits les mieux
notés ont augmentées de 40%. Malheureusement, ce service est placé dans le footer du site,
donc pas très visible, et les avis et notes ne sont pas mis en avant dans les descriptifs produits.
Par ailleurs des efforts en matière de relation client 2.0 sont fournis sur le fond et la forme. Vu
l’ampleur que les réseaux sociaux ont pris, le service client a pour ambition de recruter en
2013 une personne ayant pour responsabilité la relation client sur les réseaux sociaux et
forums. De plus, pour plus de cohérence et de performance entre les réseaux sociaux et les
autres sites comme les forums ou les sites d’avis, un avatar est en cours de construction et
le système sémantique Viavoo est exploité depuis quelques mois sur 30 sites pour analyser le
bruit médiatique autour de la marque.
Focus sur la page Facebook
Mistergooddeal réalise régulièrement des jeux-concours sur Facebook pour dynamiser la
page, augmenter le nombre de fans et fidéliser les fans actuels. Pour les organiser, l’entreprise
passe par des applications créées par Socialshaker. Dernièrement l’agence Mediaventilo lui a
proposé ses services pour qu’elle puisse gérer au mieux les réseaux sociaux et notamment
Facebook. Ainsi, elle lui a fournit des analyses montrant qu’elle avait un taux d’engagement
de 4,2/ 10 en juillet 2012. L’explication apportée à ce taux plutôt faible est que la qualité des
statuts était inégale selon les périodes, amenant à une forte variation du score d’engagement.
Ce taux place Mistergooddeal en 12ème position.
Après avoir vu les indicateurs de performance (engagement), analysons les indicateurs de
tendances (évolution nombre de fans, nombre moyen de « personnes qui en parlent ») et
d’usages (fréquence de publication et types de publication).
Dans l’étude "Le Marketing sur Facebook et Twitter" qui a été réalisée sur 900000 pages
françaises, de janvier à juin 2012, Olivier Schott, cofondateur de like me i’m famous et Pepita
et expert français de l’analyse de pages Facebook, a dit que pour suivre la tendance du
33Livre Internet Marketing 2011, J. Jouffroy, G. Ber, M. Tissier, page 236Page | 50
secteur, il fallait avoir en moyenne augmenté son nombre de fans de 20% de janvier à juin
2012. Mistergooddeal a fait beaucoup mieux avec une augmentation de 49%.
Concernant le pourcentage moyen de fans qui voient les publications, qui est de 16% pour le
secteur, il a été de 22% en mai, 20% en juin et 35% en juillet pour la page Mistergooddeal.
C’est une très bonne performance.
Toujours selon cette étude, pour la catégorie des pages de 10 000 à 50 000 fans dont fait partie
Mistergooddeal, ce sont 68 likes, 8 commentaires et 5 partages en moyenne par poste, soit un
total de 81 interactions. Sur ce point, Mistergoddeal a réalisé une performance médiocre sur
les mois de mai, juin et juillet mais qui tend fortement à s’améliorer avec respectivement 22,
32 et 72 d’interactions moyennes par publication (utilisateur unique).34
En ce qui concerne les indicateurs d’usages, Mistergooddeal publie 1,5 posts en moyennes par
jour selon l’actualité et les événements. Les publications sont tenues dans un fichier de
planification des posts, élaboré préalablement.
Ces deux indicateurs se révèlent plutôt bons pour Mistergooddeal, contrairement au premier.
De manière générale, la page Facebook a de bons résultats, mais des efforts sont à fournir
pour équilibrer la qualité des statuts sur l’ensemble des semaines.
Mistergooddeal est donc présente sur les principaux réseaux sauf Linkedin, où la page dédiée
à l’entreprise n’est pas mise à jour régulièrement.
Voyons à présent les pratiques de Social CRM qui ont apportées un ou plusieurs bénéfices,
mais aussi les « bad buzz » des e-commerçants et des marques provenant d’autre secteur.
B. Les bons élèves du Social CRM
1) Le e-commerçant Cdiscount
Cdiscount apporte personnalisation et dimension sociale à ses clients
Nous ne pouvons pas passer à côté de l’innovation apportée par Cdiscount sur son site. Ce
leader du e-commerce a intégré « Mon shopping social »35, onglet qui permet aux internautes
identifiés avec leur compte Facebook de créer des listes de souhaits, de voir les produits que
leurs amis veulent et même de partager leur panier avec eux. Une dimension sociale sous la
34 Résultats issus des statistiques Facebook exportées par moi-même35 Voir schéma d’expérience réalisé par mes soins en annexe
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forme d’une interface chargée visuellement mais très bien pensée, avec de nombreux boutons
qui incitent à partager du contenu. Ces plugins sociaux comme Facebook Connect et les
métadonnées Open Graph lui a permis d’avoir un taux de clic et d’engagement jusqu’à cinq
fois supérieurs à la moyenne. Comment cela possible ? En cliquant sur l’un des boutons
d’interaction comme « Je veux », l’internaute est abonné à une page dite fantôme. Cette page
permet à Cdiscount d’envoyer un message adapté à l’internaute.
2) C&A et Ford
C&A relie la vie réelle et virtuelle
Quand l’e-commerce rencontre le social media, le résultat est le social shopping. La marque
de vêtement C&A a décidé de surfer sur cette vague d’une manière pour le moins original
pour booster ses ventes. Ainsi, elle créa l’opération « Fashion Like » qui a eu lieu dans son
magasin à Sao Paulo au Brésil début 2012. Le but de celle-ci, connecter les magasins avec les
la page facebook de la marque via une application nommée « Fashion Like by C&A ».
Les fans de la marque en likant certains modèles de vêtements sur la page Facebook,
permettent aux acheteurs en point de vente de visualiser le nombre de like simultanément
sur le cintre du vêtement. Ainsi ils connaissaient la « popularité » du vêtement qu’ils
s’apprêtaient à acheter et donc rassurés dans leur choix. Entre avril et mai 2012 C&A a gagné
80000 fans et les ventes ont explosées en une journée. Cette belle opération a remportée un
Bronze Direct Lion en juin 2012.36
Ford répond à l’attente de proximité et d’implication des consommateurs
En 2010, la marque automobile Ford s’est servie de ses fans Facebook « influenceurs » pour
promouvoir sa dernière Ford Fiesta. La sélection des utilisateurs s’est donc faite sur des
conducteurs ultra-connectés. Le principe de sa stratégie était simple : sur les 4000
candidatures, remettre à 100 jeunes les clés d’une Ford Fiesta et leur demander de partager
leur expérience sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, Youtube…). De plus ils ont dû
36 C&A booste ses ventes avec facebook, Doc News, 27/06/12Page | 52
relever des missions sur des thèmes comme le voyage, l’aventure, des actions sociales, la
technologie, le design ou le divertissement (thèmes en cohérence avec le positionnement de la
voiture). Cette campagne appelée « Fiesta movement » a généré au total la publication de
31000 contenus et articles, ce qui a permis d’obtenir un taux de couverture impressionnant
et un taux de notoriété de 60% auprès de son public. Tout cela, sans investir en achat
d’espaces ! Ils ont retenté l’expérience l’année suivante et ont crée un site pour l’occasion.37
C. Les « bad buzz »
1) Le e-commerçant La Redoute
Comment un bad buzz devient un coup de marketing de crise bien ficelé et rentable ? Au mois
de janvier 2012, un homme nu sur une photo des pages enfants du catalogue internet de La
Redoute a été découvert par un internaute. Le community manager s'est excusé et a
rapidement supprimé les posts facebook venant des internautes. Cette opération qui peut
passer pour de la censure a été justifié par le fait qu'ils ne souhaitaient pas choquer d'autres
personnes en voyant la photo. Le but caché était de freiner la viralité de la situation. Il n’y pas
eu de conséquences graves pour la Redoute car la plupart des clients ont compris qu'il
s'agissait d'une erreur et ce mini-scandale a fait rire les jeunes. Une vidéo de la directrice e-
commerce montre ses excuses sur un ton très sérieux et lance un appel aux internautes pour
retrouver les autres erreurs qui ont été également repérées. Il s’agit en fait d’un jeu conçu
avec CLM BBDO où du 1er au 12 février les internautes pourront « signalez une erreur » sur
des fiches produits piégées et gagner des habits.
2) Orangina
Orangina efficace mais pas éthique ni transparent. En effet, le blog « Coups de pub » publie
le 14 février l’article « Orangina trompe ses fans sur Facebook » dans lequel était stipulé que
Fred & Farid, l’agence qui gère les réseaux sociaux de la marque a crée de faux profils
Facebook. Le but de cette opération était de gonfler les interactions sur la page avec un
maximum de commentaires positifs sur le contenu de la page. Cela leur a permis notamment
de recruter massivement des membres et influencé les indices de reporting et d’audience
auprès d’Orangina. En trichant et truquant les conversations, l’agence a choisi de tourner le
dos à l’esprit même des réseaux sociaux, de faire passer à la trappe la transparence et
l’engagement vis-à-vis des internautes et de tromper la confiance de son client Orangina.
37 Livre Internet Marketing 2011, Julia Jouffroy, Guillaume Ber, Martin Tissier, page 350Page | 53
« C’est une grosse erreur car sur les réseaux sociaux, tout ce sait. Il faut être transparent ! »
Aline, Community Manager de La Redoute.
Page | 54
IV. Le Social CRM en un tour de main
Avant toute chose, il faut savoir qu’il n’y a pas de recette miracle pour les stratégies de
Social CRM, cependant il y a certains points incontournables et des actions à mener, en
adéquation à la situation de chaque entreprise.
A. Les points clés d’une stratégie de Social CRM
Un état d’esprit
Il faut tout d’abord prendre conscience que la voix du client est de plus en plus forte à cause
d’Internet et des réseaux sociaux, et qu’il faut aujourd’hui pour faire face à la concurrence
l’intégrer dans la stratégie de relation client actuelle. Le SCRM ne doit pas être considéré
comme un simple canal supplémentaire, au même titre que le téléphone ou l’email, mais doit
faire l’objet d’une réelle stratégie avec la définition d’objectifs et d’une cible. De plus, il faut
l’associer et le combiner avec l’ensemble des supports utilisés et l’ensemble des départements
de l’entreprise, en privilégiant le relationnel.
Il est important de réaliser que les attentes des consommateurs sur les réseaux sociaux sont
différentes de celles des plateformes traditionnelles et que chacun de ces réseaux ont des
mécanismes spécifiques qu’il faut saisir pour pouvoir adapter son discours.
Il n’existe aucune meilleure pratique de SCRM, car l’entreprise est unique. Il faut s’adapter à
sa cible et à sa manière d’approcher les choses. Ainsi, il faut pour réussir, développer une
approche propre à son activité. 38 Le SCRM doit être mis en avant et expliqué en interne,
notamment auprès des dirigeants afin de les rassurer et de les impliquer car les effets du social
CRM sur l’humain (culture d’entreprise, sensibilité aux médias sociaux…), la stratégie
(vision, engagement du Top Management…) et la technologie (outils CRM, plateforme
utilisée, process...) peuvent déstabiliser l’entreprise.39
5 fondements du Social CRM40
La réciprocité. Nous l’avons vu dans la partie contexte de ce mémoire, les consommateurs
recherchent de l’engagement et de la proximité vis-à-vis des marques. Ils sont en effet prêts à
38 Introduction au Social CRM : le grand-frère du Community Management, 29/06/1239Réseaux sociaux : quels enjeux pour les entreprises et les marques ?, infodsi.com, 28/06/1240 Livre blanc, Social CRM, vers la Relation Client augmentée, par Publicis Consultants Net Intelligenz 14/11/11
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entrer dans la conversation, à partager leurs suggestions et à alimenter la créativité des
marques, mais à une condition, qu’il y est un juste retour de la part de celles-ci.
La réactivité. Les internautes diffusent des informations sur les réseaux sociaux toute l’année,
tous les jours, à toute heure. Quand nous savons qu’une information peut être diffusée à la
vitesse lumière, selon si c’est un message négatif, sensible ou amusant, mieux vaut être très
réactif, y compris en dehors des heures de bureau pour traiter les situations de crises dès leur
naissance. De plus, l’attente de réactivité est plus forte sur ces plateformes que sur d’autres
canaux de relation client, car il faut préserver l’aspect conversationnel et de fluidité des
échanges.
La cohérence. Les initiatives sur chaque réseau social doivent être cohérentes entre elles mais
aussi avec les autres canaux de la relation client utilisé. Le but étant d’obtenir des effets de
synergie entre les stratégies online et offline. Bien comprendre les besoins et les codes de
chacun de ces réseaux est primordial pour permettre d’adapter les méthodes de contacts et une
bonne circulation des informations au sein de l’entreprise.
La transparence. Les consommateurs savent bien que les marques ne sont pas parfaites vu
qu’ils échangent suffisamment à ce sujet sur les réseaux sociaux. Ainsi, ils sont plus aptes à
pardonner une entreprise qui reconnait ses erreurs et qui s’engagent vraiment à y remédier
plutôt qu’une entreprise totalement hermétique aux clients.
L’engagement dans une réelle démarche d’entreprise. Le Social CRM est affaire de
clients, prospects et salariés, ainsi leur adhésion à la démarche est indispensable. Pour qu’il
soit compris comme une priorité, il faut de la patience, de la pédagogie, de la formation, de
l’engagement et l’exemplarité du top management.
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Des étapes à suivre
Voici un schéma des étapes principales à suivre, avec les notions de méthodologie, de
planification et d’analyser, importantes à prendre en compte :
Après avoir une idée de la manière dont il faut procéder (la méthodologie), il
faut d’abord écouter, collecter et analyser ce qui se fait en matière de Social CRM. Dans un
souci de veille constante, il faut déjà identifier les sites qui parlent de la marque ainsi que du
secteur d’activité et de ses concurrents. Garder un œil sur ce que fait la concurrence sur les
réseaux sociaux est essentiel pour pouvoir anticiper voir même devancer les événements.
Dans un second temps il faut comprendre la façon dont ces personnes interagissent, tout en
assurant une présence sur les plateformes sociales et en définissant une stratégie. En effet, il
faut que l’entreprise modère les sites sur lesquels les internautes publient des messages, en les
comprenant et en rentrant directement en contact avec eux, et en même temps, déterminer qui
sont ses clients et quels sont leurs besoins, pour ensuite planifier des actions et des échanges
sur les réseaux sociaux choisis.
Selon la stratégie mise en place il est important de former les personnes qui géreront de près
le Social CRM, à l’utilisation et au pilotage des réseaux sociaux, mais aussi de sensibiliser
tous les responsables de services de l’entreprise et d’embaucher si les ressources nécessaires
ne sont pas à disposition.
Enfin dernière étape, l’entreprise doit suivre les indicateurs et les résultats par rapport aux
objectifs SMART (spécifiques, mesurables, acceptables, réalistes et temporellement définis)
fixés et les points de comparaison avant/après établis, afin de corriger les erreurs et d’orienter
la stratégie dans un sens ou dans l’autre.
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Informations pratiques
Si l’entreprise manque de temps ou de ressources humaines, elle peut être aidé par un
assistant tel que Socialomate développé chez Power on, pour automatiser certaines relations
sur Twitter mais aussi sur les autres réseaux sociaux.41 Sinon, elle peut externaliser le travail
réalisé en passant par des agences spécialisées dans le Social CRM.
Pour favoriser le multicanal, il faut être délibérément tourné vers le client, et décloisonner
les données sur les clients, c’est à dire avoir une organisation agile dans les départements qui
côtoient la relation client.
Du fait que l’image et l’e-réputation de l’entreprise est en jeu, il est important de choisir des
conseillers (community manager et personnes du service client) avec de l’expérience, qui
manient avec précautions les termes employés.
Concernant le réseau social majeur, Facebook, il faut savoir que le temps et le budget
consacrés à l’animation d’une page conditionnement fortement la réussite des objectifs fixés.
Les trois principales missions pour développer une page Facebook sont premièrement
l’animation et la modération au quotidien ; deuxièmement la mise en œuvre des actions
favorisant l’acquisition et le maintien des fans grâce à du contenu à valeur ajoutée et
authentique, à des jeux-concours et à l’innovation ; troisièmement, contrôler les indicateurs
de performances, d’usages et de tendances de la page pour maintenir un bon cap.
Sur Twitter, il faut savoir qu’il y a différentes phases et aspects du social. La première brique
est l’engagement, c'est-à-dire lorsque l’on rentre en contact avec un profil Twitter. Cela
s’effectue via les messages privés car face à la surabondance des messages il est difficile de
transmettre les messages à sa cible. Les 3 étapes pour engager une follower sont :
premièrement de qualifier le follower en lui parlant de lui, en lui posant des questions sur ses
besoins ; deuxièmement, de créer comme sur Facebook de la valeur informative et
troisièmement, d’aller plus loin que les 140 caractères, en établissant une relation plus
développée via d’autres canaux de communication.
Pour le moment il faut établir une présence sur Google+ afin de pousser le référencement en
la faveur de l’entreprise, ainsi qu’une veille régulière, mais il n’est pas nécessaire de
41 Vidéo « Le Social Engagement », twittermastermarketing.com Page | 58
développer et d’exploiter une page G+ en profondeur, car ce réseau n’est pas encore assez
développé lui-même.
Concernant Pinterest, une bonne stratégie de relation client sur ce réseau peut clairement
faire la différence mais il est difficile de se projeter dans le temps car il n’est pas encore
mature et totalement fiable. Attention au « réseau social feu de paille » !
Quant à Linkedin, il est incontournable dans un cadre professionnel. Les services des
ressources humaines doivent le connaître et l’utiliser pour gérer le réseau professionnel et
l’e-réputation afin d’assurer la crédibilité de l’entreprise.
B. Recommandations particulières pour Mistergooddeal
Mistergooddeal devra prendre connaissance des informations définies dans les parties
précédentes, ainsi que de quelques éléments particulièrement recommandés par rapport à sa
situation.
Nous l’avons vu dans les enjeux liés aux Social CRM, si le décloisonnement des services
clients, marketing et qualité n’est pas en vigueur, l’intégration du Social CRM est voué à
l’échec.
Cependant, quelques éléments peuvent être tout de même mis en place avant ce travail de
décloisonnement. Il s’agit des projets à réaliser sur le court terme.
La création d’un fil rouge entre les différents réseaux sociaux utilisés par Mistergooddeal
devra être mise en place.
Le simple fait de renvoyer de publications Facebook sur le compte Twitter n’est pas un
élément constitutif de ce fil rouge. Il faut en effet aller plus loin que cela, en faisait voter par
exemple les internautes sur Facebook (réseau où il y a le plus d’interactions) leur ambiance
préférée pour la maison parmi déco british, déco contemporaine ou déco shabby chic, et faire
un « board » Pinterest sur la décoration gagnante avec des beaux visuels (réseau encore eu
développé). Un autre exemple : Poster la question « Quelle est la pièce que vous aimeriez
refaire chez vous ? La cuisine, le salon ou la salle-de-bains ? » sur Facebook et faire un album
photo Google+ et un board Pinterest pour faire découvrir la sélection de mobiliers et
électroménagers de Mistergooddeal en fonction des réponses.
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Pour une meilleure qualité des statuts tout au long de l’année (faiblesse remarquée dans les
parties précédents), il faut analyser les bons posts mais aussi les mauvais pour tenter
d’optimiser la qualité du contenu. Le but est de faire interagir davantage les internautes et
donc d’augmenter les taux d’engagement sur chaque publication.
Twitter est un outil essentiel de la relation client. Il faut donc que Mistergooddeal soit autant
actif sur Facebook que sur ce réseau en termes d’animation et relation client. De plus pour
répondre aux problèmes lié à l’achat d’un produit, il faudrait si possible prévoir une adresse
email pour gérer le litige car les 140 caractères ne permettent pas de gérer la relation client sur
cette plateforme. Si ce n’est pas possible, il faut continuer de faire un renvoie vers l’onglet
Facebook. Cette adresse email pourrait être utilisée pour tous les réseaux sociaux sur lesquels
l’entreprise est présente.
Par ailleurs, pour maintenir un bon référencement, il faut que l’entreprise garde le cap des 2, 3
publications par semaine sur Google+.
Une fois que le décloisonnement sera mis en place, elle pourra passer à l’étape supérieure.
Cette étape est constituée de différents projets à mettre en œuvre à moyen terme.
Il faut que les personnes en charge des réseaux sociaux et du CRM, fasse prendre conscience
au top management de l’importance des réseaux sociaux via des réunions ou présentations
avec des données chiffrées et des exemples des concurrents. Elles pourront leur dire par
exemple que la cible présente sur les réseaux sociaux, correspond au cœur de cible de
l’entreprise, les femmes et hommes ayant entre 35 et 49 ans42, que par conséquent
Mistergooddeal ne doit pas négliger les réseaux sociaux. L’entreprise peut toucher son cœur
de cible, tout en touchant un public différent de d’habitudes et potentiellement des clients, que
sont les jeunes et les personnes âgées.
Le service « notation et commentaires » intégré sur le site et actuellement disponible peut
être amélioré avec le plugin social Pinterest pour permettre de « piner » chaque produit
(comme l’a fait Pixmania) et mettre davantage ce service en avant directement sur le site, via
des publications sur les réseaux sociaux, ou même dans les emails envoyés aux clients, car il
représente une réelle source d’opportunités. Ces puglins peuvent être également intégrés sur
chaque produit des articles de Ma pause café. Il faut inciter dès que cela est possible les
clients à utiliser ce service.
42 Fichier excel « Profils clients » transmis par le service marketing de MistergooddealPage | 60
Mistergooddeal pourrait afin d’optimiser sa relation client 2.0, intégrer aux logiciels CRM
utilisés actuellement par les services clients et marketing, des modules de Social CRM si les
logiciels ont été développés en interne et si cela est possible. Si ce n’est pas le cas, elle peut
faire l’acquisition d’un nouveau logiciel de Social CRM ou en louer un car cela peut coûter
extrêmement cher. Il en existe un grand choix comme nous l’avons vu précédemment.
Enfin, l’entreprise pourrait mettre en place des systèmes de fidélisation, en donnant par
exemple des bons de réductions aux clients fidèles et aux personnes influentes. Les bons de
réduction sont connus pour augmenter le montant du panier moyen. De plus, ces systèmes
permettraient d’améliorer l’image du e-commerçant, d’augmenter la fréquence des achats, le
taux de conversion et la fidélité. Un beau programme !
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Conclusion
La prise de pouvoir du consommateur et sa consommation d’Internet et des réseaux sociaux
sont plus fortes que jamais. Les marques doivent le comprendre, l’analyser et l’intégrer au
sein de sa stratégie marketing et de sa relation client.
Quand le CRM traditionnel dynamisé par les ventes, a pour but de collecter et gérer les
données clients, le Social CRM lui, stimulé par les conversations, a pour objectif d’engager le
client. Ceci est dû au fait que les réseaux sociaux offrent aux internautes la possibilité de
s’exprimer et de partager leurs expériences clients et leurs avis sur les marques. Ainsi, le
Social CRM est un élargissement du champ d’action du CRM. Il reprend ses principes de
gestion des données traditionnelle, pour les appliquer à de nouvelles sources de données.
Selon l’institut Gartner, le marché du Social CRM connaît actuellement une croissance
exponentielle et est évalué à près d’un milliard d’euros à la fin de l’année 2012. De plus
nombreuses marques travaillent sur des stratégies plaçant le client au centre de la stratégie et
utilisant les réseaux sociaux comme un canal de relation client.
Les entreprises qui franchiront le pas, gagneront sans aucun doute des parts de marché sur
leurs concurrents. Malgré les ressources mises à rude épreuve, les processus perturbés et la
peur d’investir dans un projet difficile à mesurer, se rapprocher du client et gagner en
productivité, réactivité et rentabilité sont à la clé. C’est une formidable opportunité pour
améliorer l’expérience client et optimiser son activité.
Aucuns doutes avec ces phrases issues de la présentation Social Media Digest de l’agence
Mediaventilo, que les plateformes sociales où prend racine le Social CRM, se voient côtoyées
par le mobile.
Selon l’agence de Digital CRM The Social Client, du groupe Acticall, le mobile (téléphone et
tablette) est une réalité à laquelle les marques doivent être préparées. Avec 20.1 millions
d’internautes français qui se sont connectés au moins une fois via l’Internet mobile en juin Page | 62
201243, l’utilisation des terminaux mobiles ne fait (+ 6% en un an) et ne fera qu’augmenter.
Peu de marques sont au point sur la question, pourtant il y a un réel besoin quotidien
d’informations via ces terminaux. Les entreprises doivent donc faire un effort d’innovation,
afin de satisfaire les attentes des consommateurs. Comme le dit The Social Client « Proximité,
engagement du dialogue, présence de la marque auprès du client… la marque doit satisfaire,
grâce à des actions en temps réel et proactives, là où le client se trouve. »44
Un bon exemple à suivre est la marque Clarins, leader en France et en Europe du soin en
parfumerie qui a réussie à instaurer un dialogue entre ses experts beauté et ses clients via
l’application « Mon fil rouge beauté » de Clarins. Le client peut interagir avec eux par SMS,
vidéo et photo, afin d’avoir des conseils personnalisés et des informations produits. Il peut
aussi trouver le point de vente le plus proche grâce à la géolocalisation. C’est une application
pratique et ludique, élaborée en cohérence avec son positionnement d’expert beauté et marque
innovante, et en adéquation avec le contenu de sa page Facebook.
Cette tendance mobile et les avancées technologiques auxquelles sont confrontées les acteurs
du E-commerce et les autres secteurs d’activités, exigent une réflexion adaptée à eux sur les
stratégies et technologies de social CRM.
43 L’audience de l’Internet mobile en France Juin 2012, Communiqué de presse Médiamétrie, 13/08/1244 CRM sur mobile : un espace d’engagement client à exploiter, thesocialclient.com, 26/07/12
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Bibliographie
Livres
Livre Internet Marketing 2011, Julia Jouffroy, Guillaume Ber, Martin Tissier, pages 10, 236 et 350
Mercator 8ème édition, Landrevie, Lévy, Lindon Chapitre 17 le marketing relationnel
Livre blanc, Social CRM, vers la Relation Client augmentée, par Publicis Consultants Net Intelligenz
Livre blanc, observatoire-eperformance.com
Autres sources
Conférence Ecomnewsity, Grand Palais à Paris, co-organisée par CCM Benchmark et Relaxnews, 05/07/12
Etude Bizrate, Insights Image Sharing and Shopping Series 2, 05/2012
Etude La Poste / CSA, 2008
Vidéo « Le Social Engagement », twittermastermarketing.com
Sitographie
Introduction au Social CRM : le grand-frère du Community Management, pix-geeks.com, Fabien Elharrar, 29/06/12
La Social Relation clients, docnews.com, 17/07/12
Comment les réseaux sociaux révolutionnent-ils la relation client ?, itrmobiles.com, 27/06/12
Définition Inbound marketing, definitions-marketing.com , 25/04/10
Réseaux sociaux - Social networking, dicodunet.com, 09/03/11
Le pouvoir du like, Doc News, 13/06/12
Twitter atteint le demi-milliard d’utilisateurs dans le monde, challenges.fr, 30/07/12
Pinterest : un nouvel outil pour développer son activité, webmarketing.eolas.fr
Facebook en France : 26 millions d’utilisateurs actifs, plus de 5 heures par mois, zdnet.fr, 13/07/12
« The world is obsessed with Facebook », TRIMPE Alex, vimeo.com, 03/2011
Le prix, premier facteur de fidélisation, journaldunet.com, 27/01/12
Réseaux sociaux : quels enjeux pour les entreprises et les marques ?, infodsi.com, 28/06/12
eMarketer, 05/2012
Les tendances 2012 de l’e-commerce, journaldunet.com, 25/06/12
Le marché de l’e-commerce arrive à saturation, e-marketing.fr, Mallory Lalanne, 04/5/12
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E-commerce : les habitudes de consommation des internautes passées au crible, frenchweb.fr
Les européennes adorent tumblr, Doc News, 03/07/12
Qui sont les digital mum(s) ?, docnews.fr, 28/04/11
SEO : vers un référencement de plus en plus social, lewebmarketeur.com, 28/06/12
Quelle histoire raconter sur Facebook, Influencia, 04/04/12
C&A booste ses ventes avec facebook, Doc News, 27/06/12
Réseaux sociaux : quels enjeux pour les entreprises et les marques ?, infodsi.com, 28/06/12
L’audience de l’Internet mobile en France Juin 2012, Communiqué de presse Médiamétrie, 13/08/12
CRM sur mobile : un espace d’engagement client à exploiter, thesocialclient.com, 26/07/12
Infographie : Comment les réseaux sociaux réinvintent la relation client, technologies.lesechos.fr, 11/07/12
Infographie : Centre de relation clients, et Social CRM, meilleurcontact.eu, 09/08/12
Infographie 2002-2012 : retour sur 10 ans d’Internet, frenchweb.fr, 22/08/12
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