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>> www.territoires.gouv.fr « Lutter contre l’habitat indigne : le pouvoir des maires » Réédition octobre 2012 Brochure pratique à l’usage des élus : connaître, repérer et agir

« Lutter contre l’habitat indigne : le pouvoir des maires · 1 - La police générale du maire 2 - Les polices spéciales du maire 3 - Le rôle du maire en matière d'insalubrité

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« Lutter contre l’habitat indigne :le pouvoir des maires »

Réédition octobre 2012

Brochure pratique à l’usage des élus :connaître, repérer et agir

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AVERTISSEMENT

Les maires sont en première ligne face aux situations d'habitat indigne, et ils ont un rôle essentiel à jouerdans la résorption de ces situations, notamment à travers leur pouvoir de police.

Ce guide, élaboré par le Pôle national de lutte contre l'habitat indigne, aujourd'hui réédité pour la troisièmefois, leur est destiné. Il a été conçu comme un aide-mémoire qui leur apportera les premiers outils pour

engager des actions de lutte contre l'habitat indigne.

SOMMAIRE

I - CONNAÎTRE ET REPÉRER « LES MAUVAIS LOGEMENTS » : OÙ ET COMBIEN SONT-ILS ? P. 2

II - AGIR : LE POUVOIR DE POLICE DES MAIRES P. 2

1 - La police générale du maire2 - Les polices spéciales du maire3 - Le rôle du maire en matière d'insalubrité

III - INTERVENIR D’OFFICE P. 6

1 - Conduire des travaux d'office2 - Héberger et reloger

IV - EXPROPRIER P. 7

POUR VOUS AIDER P. 7

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I - CONNAÎTRE ET REPÉRER « LES MAUVAIS

LOGEMENTS » : OÙ ET COMBIEN SONT-ILS ?

Les maires peuvent obtenir dans les DDT, DREAL etdélégations de l'Anah des données chiffrées et car-tographiées sur le logement dans leurs communeset tout particulièrement sur les logements de qua-lité médiocre habités par leurs propriétaires ou pardes locataires. Sont régulièrement mises à jour lesbases de données suivantes :

- les cédéroms « habitat privé » avec des informa-tions sur le confort des logements, sur le poids dulocatif privé et de celui des propriétaires occupants,sur la vacance, sur les taux d'effort, etc.

- les cédéroms « PPPI » (Parc privé potentiellementindigne) portent sur les résidences principales despropriétaires occupants et des locataires les plusmodestes. Ces cédéroms permettent de repérer lesterritoires les plus concernés par l'habitat indignegrâce à une méthode basée sur le croisement defichiers fiscaux.

Dès lors que ces données sont nécessaires pour éta-blir un Programme local de l'habitat (PLH) ou pré-parer une action opérationnelle – opérationprogrammée d'amélioration de l'habitat par exem-ple - elles peuvent être fournies par les servicescités ci-dessus.

Sur cette base, il devient possible de poursuivre letravail de repérage sur le terrain pour mener l'ac-tion opérationnelle.

II - AGIR : LE POUVOIR DE POLICE DES MAIRES

De l'application du Règlement sanitaire départe-mental (RSD) aux cas graves d'habitat insalubre oudangereux, le maire est appelé à gérer les plaintesqu'il reçoit et à donner les suites nécessaires, enlien avec les services de l'État concernés.

Cette « boite à outils » permet aux maires d’agir enpremier lieu en fonction de l’urgence de la situationà traiter. La « police générale » du maire permet, parexemple, d’évacuer sans attendre un immeuble ex-posé à un danger immédiat. Les « polices spéciales »à la disposition du maire ou du préfet permettentd’agir dans une urgence, face à la nécessité d’une in-tervention rapide, le cas échéant avec travaux d’officeaux frais avancés des propriétaires. D’autres disposi-tifs des polices spéciales permettent, face à un risqueavéré mais nécessitant moins de célérité dans l’ac-tion, de prescrire les mesures nécessaires dans undélai plus important, avec la même capacité, en casd’inaction des propriétaires, d’agir en leurs lieu etplace, et à leurs frais avancés.

Ci-dessous sont résumés les principaux outils à ladisposition des maires pour traiter l'habitat indignedu point de vue de la santé et de la sécurité et, no-tamment, pour lutter contre les « marchands desommeil ».

1 - La police générale du maire

Ce pouvoir de police générale est très large. Il permetau maire d'édicter toute mesure adaptée aux circons-tances, notamment en cas de menace avérée pourla salubrité ou la santé ou en présence d'un dangergrave et imminent. Par exemple, le maire peut dèsque nécessaire faire évacuer un immeuble.

Le maire est l'autorité de police de droitcommun au niveau local. La salubrité et la sécu-rité publique font partie de l'ordre public qu'il ap-partient au maire de faire respecter sur lefondement de son pouvoir propre de police (leconseil municipal n'intervient pas).

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À ce titre il appartient au maire de :

- Rappeler aux administrés leurs obligations en ma-tière de salubrité publique ou de sécurité et notam-ment celles contenues dans le Règlement sanitairedépartemental (RSD).

- Prescrire les actions utiles à la disparition descauses d'insalubrité ou d'insécurité, soit par réfé-rence au RSD, soit, en cas de menace grave et im-minente, en édictant toute mesure adaptée auxcirconstances.

Le maire a encore la possibilité d'agir sur les pro-blèmes de « décence » des logements loués en si-gnalant les cas à la caisse d'allocations familiales oude mutualité sociale agricole, qui ont un pouvoir decontrôle au titre du versement des allocations loge-ment. Dans nombre de cas, les désordres constatésau titre de la non-décence relèvent aussi du RSD, per-mettant injonction du maire pour y mettre fin.

De la même manière, le maire peut à tout momentse retourner vers les services de l'État pour déclen-cher leur action en vertu de leurs propres pouvoirsde police concernant l'habitat indigne.

2 - Les polices spéciales du maire

Les déchets

Le maire a en charge de faire appliquer le principeselon lequel toute personne produisant ou détenantdes déchets (y compris dans une propriété privée,dans un logement, etc.) pouvant porter atteinte àla santé de l'homme ou à l'environnement esttenue d'en assumer ou d'en faire assurer l'élimina-tion. Le maire peut, après mise en demeure, assu-rer d'office l'élimination desdits déchets aux fraisdu responsable.

La sécurité publique, les arrêtés de péril

Relèvent de cette procédure les désordres portantatteinte à la solidité de l'édifice ou de certains deses éléments, intérieurs ou extérieurs, et créent unrisque pour la sécurité des occupants et/ou du pu-blic. Ils doivent trouver leur origine dans une défi-cience de l'édifice lui-même ou d'un immeublevoisin ou encore dans toute construction telle quedes éléments de voirie ou de réseaux.

Dans le cas contraire, dès lors que l'origine des dés-ordres est extérieure au bâtiment (facteurs naturels,catastrophe technologique, état des sous-sols …),c'est le pouvoir de police générale du maire qui s'ap-pliquera, lequel permet de prescrire toutes mesuresutiles à la préservation de la sécurité publique, dont,en cas de nécessité, l'évacuation des lieux.

Le bâtiment concerné par une procédure de péril peutêtre vide d'occupants mais créer un risque pour les usa-gers des voies, les voisins ou pour toute personne sus-ceptible d'y pénétrer. Contrairement à une idée reçue,point n'est besoin qu'un immeuble donne sur le do-maine public pour être concerné par cette procédure.

Le péril peut être qualifié d’« imminent » ou de « nonimminent ». Les procédures respectives qui en décou-lent répondent à un formalisme spécifique. La procé-dure de péril non imminent constitue la procédurenormale pour prescrire les travaux permettant demettre fin au péril constaté. Ce n'est que dans l'hy-pothèse d'un danger imminent que des mesures pro-visoires de sécurité pourront être au préalableprescrites par un arrêté de péril imminent, sur rapportd'un expert désigné par le tribunal administratif.

Lorsqu'un arrêté de péril concerne un bâtiment àusage d'habitation, les droits des occupants sontprotégés, les baux et loyers sont suspendus. Le pro-priétaire aura à sa charge, outre les travaux pres-crits, les frais éventuels d'hébergement ou derelogement des occupants.

Le maire dispose de plusieurs polices spé-ciales ou analogues qui lui permettent d'intervenirdans les questions de sécurité de l'habitat ou en-core de salubrité (notamment pour les déchets).

Le maire est historiquement l'autorité de po-lice chargée des mesures de sécurité nécessaireslorsque tout ou partie d'un bâtiment menace ruine.

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La sécurité publique : les équipements communsdes immeubles collectifs à usage d'habitation

Les équipements visés sont les équipements et ins-tallations relatifs à : la ventilation, l'éclairage, la dis-tribution d'eau chaude et d'eau froide, le chauffagecollectif, l'alimentation en énergie (installationsélectriques, gaz...), les canalisations et réseaux di-vers (eaux usées, eaux pluviales), les systèmes desécurité contre l'incendie, les ascenseurs, etc...

Les équipements communs des immeubles collec-tifs à usage principal d'habitation font l'objet d'uneprocédure spécifique relevant de la compétence dumaire exercée au nom de l'État, procédure distinctede celle touchant au péril.

Le maire peut, en effet, prescrire des mesures au titrede la sécurité sans que l'état de solidité du bâtimentou sa salubrité soient en cause lorsque, du fait de lacarence du ou des propriétaires, ils présentent unfonctionnement défectueux ou un défaut d'entretiende nature à créer des risques sérieux pour la sécuritédes occupants, ou de nature à compromettre grave-ment leurs conditions d'habitation.

Ce dispositif vise tous immeubles collectifs à usageprincipal d'habitation, qu'ils soient sous le statut dela copropriété ou pas.

Un ou plusieurs de ces équipements communs doitprésenter un fonctionnement défectueux ou un dé-faut d'entretien de nature à créer des risques sérieuxpour la sécurité des occupants ou à compromettregravement leurs conditions d'habitation.

Cette police permet, comme celle concernant lepéril imminent, d’agir face à l’urgence. L’exécutiond’office est là aussi prévue.

Les établissements d'hébergement – les « hôtelsmeublés »

Le maire peut contraindre l'exploitant de ces éta-blissements à réaliser des travaux de mise en sé-curité et, au besoin, à les exécuter d'office; lesoccupants qui y ont leur résidence principale béné-ficient des mêmes protections qu'en cas d'arrêté depéril ou d'insalubrité.

Il revient au maire de faire procéder à des visitesde contrôle de ces établissements par la commis-sion de sécurité afin de vérifier le respect des règlesde sécurité applicables.

Après visite des lieux, celle-ci établit un procès- ver-bal sur la conformité de l'établissement, ou non,aux règles de sécurité en matière de prévention desrisques d'incendie et de panique et sur les mesuresdevant être prescrites, le cas échéant avec avis dé-favorable à la poursuite de l'exploitation.

Sur ce fondement le maire prend un arrêté mettanten demeure l'exploitant de réaliser les travaux in-diqués dans un délai précis. En cas de nécessité,l'arrêté peut interdire les lieux à l'habitation jusqu'àla réalisation des mesures prescrites, ce qui entraînepour l'exploitant l'obligation d'assurer l'héberge-ment ou le relogement des occupants.

Cet arrêté doit également être notifié au proprié-taire des murs (s'il n'est pas l'exploitant) pour fairejouer la solidarité entre celui-ci et l'exploitant.

L’exécution d’office est là aussi prévue.

Indépendamment des procédures d'insalu-brité ou de péril qui leur sont, par ailleurs, applica-bles, les Établissements recevant du public (ERP) àusage d'hébergement, qui comprennent notam-ment les hôtels ou « hôtels meublés », sont soumisau règlement général de sécurité relatif à la protec-tion contre les risques d'incendie et de panique.

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3 - Le rôle du maire en matière d'insalubrité

De façon générale, même en l'absence de Servicecommunal d'hygiène et de santé (SCHS), de par laproximité des élus avec leurs concitoyens, les com-munes sont les mieux placées pour intervenir enpremier niveau face aux situations d'insalubrité.Leur implication est déterminante pour permettreaux services de l'État d'avoir une meilleure connais-sance des situations existantes.

En effet, outre leurs pouvoirs de police générale, lesmaires ont une mission de contrôle des règles gé-nérales d'hygiène en matière d'habitat.

À ce titre, les communes sont amenées à apporterune réponse aux plaintes des habitants concernantleurs logements.

Ainsi, en s'assurant du respect du RSD, les servicescommunaux peuvent être confrontés à des situations

relevant de l'insalubrité. Ils peuvent également repé-rer des locaux habités bien qu'impropres à l'habita-tion ou bien faisant apparaître un danger sanitaire.

Si la commune est dotée d'un SCHS, il appartient àce service d'instruire les différentes procédures d'in-salubrité en tant que de besoin. Dans les autres cas,le maire ou le président d'un établissement publicà caractère intercommunal (EPCI) peut saisirl’Agence régionale de santé (ARS) pour lui deman-der d'établir un rapport sur l'insalubrité suspectéeet enclencher la procédure. L’ARS est alors tenued'instruire le dossier. L’ARS et le SCHS sont tenus dedonner suite aux plaintes des occupants.

Selon l'état physique du bâtiment, il peut être prisun arrêté d'insalubrité remédiable, avec ou sans in-terdiction d'habiter, ou irrémédiable qui entraîneune interdiction définitive d'habiter.

Des dispositions permettent d'intervenir dans l'ur-gence pour traiter un danger immédiat. Travaux ethébergement provisoire, ou relogement définitif,sont à la charge du propriétaire. Dans tous les casévoqués ci-dessus, les droits des occupants sontprotégés comme en matière de péril.

Même si la prise des arrêtés d'insalubrité re-lève de la compétence de l'État (ils sont signés parles préfets), les maires et les services communauxont un rôle essentiel à jouer en la matière.

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III - INTERVENIR D’OFFICE

Malgré les injonctions de l'autorité publique, despropriétaires n'appliquent pas les obligations quileur sont faites en matière de travaux ou encored'hébergement ou de relogement.

Dans cette situation, l'autorité administrative- maire ou préfet selon les cas - est amenée à sesubstituer aux propriétaires en question.

1 - Conduire des travaux d'office

Dans tous les cas qui ont été cités plus haut (péril,insalubrité, équipements communs des immeublescollectifs à usage principal d'habitation, sécurité deshôtels meublés...), à défaut d'exécution dans ledélai précisé dans l'arrêté de mise en demeure, lemaire peut être amené à procéder d'office aux tra-vaux prescrits. Les frais consécutifs sont recouvréscontre le propriétaire ou l'exploitant.

Dans les cas où l'immeuble d'habitation est en co-propriété, afin d'accélérer les travaux sans pénaliserles propriétaires de bonne foi, la commune, sur dé-cision du maire, peut se substituer aux seuls pro-priétaires défaillants.

Les frais avancés par la commune sont récupérablessur les propriétaires.

Cette créance publique, outre le fait qu'elle est re-couvrée comme une contribution directe, bénéficiede garanties propres, à savoir un privilège spécial

immobilier qui prend rang sur tous autres hypo-thèque ou privilège, ainsi qu'une solidarité instituéepar la loi entre propriétaires successifs.

Les risques encourus sont limités : pour tous les casde substitution, la commune peut bénéficier d'unesubvention de l'Anah de 50% du montant des tra-vaux pour effectuer des travaux d'office (à l'excep-tion des travaux d'urgence, a priori d'un montantlimité).

2 - Héberger et reloger

La commune peut demander au préfet de bénéfi-cier des subventions du Fonds d'aide au relogementd'urgence (Faru). Ce fonds apporte un financementaux communes qui prennent en charge soit le relo-gement d'urgence de personnes occupant des lo-caux présentant un danger pour leur santé ou leursécurité, soit la réalisation de travaux interdisantl'accès à ces locaux.

L'état des immeubles frappés par des arrêtés d'in-salubrité, de péril ou encore concernant la sécuritédes hôtels meublés, peut nécessiter que, dans l'at-tente de l'exécution des travaux prescrits ou pen-dant la durée de ces travaux, il faille héberger leslocataires. Cette charge incombe au propriétaire ouà l'exploitant. En cas d'inaction de ceux-ci, le maireest amené à se substituer à eux pour assurer cethébergement. Puis il recouvre auprès d'eux les dé-penses engagées.

Cette responsabilité incombe au maire dans tous les casoù il est autorité de police compétente; en cas d'insa-lubrité, cette responsabilité est partagée avec le préfet.

Si l'état des immeubles concernés les rend définiti-vement inhabitables, le relogement définitif estégalement à la charge des propriétaires et exploi-tants et, de la même façon que précédemment, lemaire peut être amené à se substituer à eux.

Le coût de l'hébergement provisoire ou l'évaluationforfaitaire du coût du relogement définitif sont unecréance publique récupérable sur les propriétairesdans les mêmes conditions que celles des travaux...

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IV - EXPROPRIER

Dès lors que des immeubles concernés par un ar-rêté d'insalubrité ou de péril sont frappés d'une in-terdiction définitive d'habiter, les communes ainsique les EPCI compétents, ou leurs concessionnaires,peuvent bénéficier d'un régime dérogatoire au droitcommun pour exproprier.

Différents dispositifs d’expropriation sont rendus pos-sibles pour des immeubles dangereux ou insalubres,notamment le dispositif « Vivien » ou encore le dis-positif plus récent « d’état de carence » pour des im-meubles collectifs à usage principal d’habitation.

POUR VOUS AIDER

Les mesures de police qui viennent d'être décritesci-dessus, ainsi que leur application, sont ample-ment détaillées dans le guide « Agir contre l'habitatinsalubre ou dangereux - Méthodes et choix desprocédures » édité par le Pôle national de luttecontre l'habitat indigne. Ce guide comporte en outredes fiches avec des modèles d'arrêtés.

Enfin dans votre département, les services de lapréfecture sont à votre disposition autant que debesoin pour toute assistance technique dans votreaction contre l'habitat indigne.

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Ministère de l’Égalité des territoires et du Logement

Délégation interministérielleà l’hébergement et à l’accès au logement

des personnes sans-abri ou mal logées (Dihal)

20, avenue de Ségur - 75007 Paris

[email protected]él. 01 40 81 33 73 - fax. 01 40 81 34 90

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