Edito

LES JEUNES S’ENGAGENTCONTRE LA PEINE DE MORT,BRAVO À EUX !

Il est souvent reproché à notreépoque le manque d’engagementde la jeunesse mais les élèves ducollège Edouard Manet deVilleneuve la Garenne nousprouvent le contraire !

Après avoir rencontré ECPM etGeneviève Donadini, juré dansl’affaire du pull­over rouge(Christian Ranucci), les journalistesen herbe du VLG Times ont menél’enquête sur la situationinternationale de la peine de mort.Et le moins que l’on puisse dire,c’est qu’ils ont réussi à saisir lesenjeux principaux du combat portépar le mouvement abolitionniste. Jetiens ici à les en remercierchaleureusement.

Dans ces pages, vous découvrirezla situation des pays détenant letriste record du nombred’exécutions. Rappelons,qu’aujourd’hui, 55 pays sont encorerétentionnistes (ils condamnent etpratiquent des exécutions chaqueannée) et 31 pays sontabolitionnistes de fait (Ilscondamnent à mort mais n’ontprocédé à aucune exécutionpendant au moins 10 ans). Au total,c’est environ 60 % de la populationmondiale qui vit dans un pays où lapeine de mort n’est pas abolie !

Vous lirez aussi le destin de deuxpersonnes qui ont approché lapeine de mort en France de près,l’une était une mère de famille sanshistoire qui a été nommée juréd’assises et l’autre était avocat et afini par défendre le projet de loi

portant abolition de la peine demort en France en 1981 alors queplus de 60 % de l’opinion publiquefrançaise.

Plus de 35 ans après l’abolition enFrance, ce sujet divise toujours lapopulation française, en 2015, unsondage réalisé par le Cevipof arévélé que 52 % de l’opinionpublique souhaitait lerétablissement de la peine capitale.Alors, constater que des jeunescollégiens cherchent à connaître laréalité de ce châtiment ets’engagent activement aux côtésde la communauté abolitionnistepour sensibiliser leurs camarades

et leurs familles, c’est un vrai signed’espoir ! Grâce au VLG Times, nuldoute que certains s’interrogeront àleur tour sur leur position.

L’association ECPM est doncreconnaissante et fière decontribuer à cette édition et tient àféliciter les élèves du CollègeEdouard Manet pour le sérieux deleur travail et leur action citoyenne.

Bravo à vous, ensemble faisonsreculer la peine de mort !

Raphaël Chenuil­HazanDirecteur général d’ECPM

Le mondetoujoursmeurtrierEn 2018 il y a plus de 50 payspratiquant la peine de mort.A cejour 106 États ont aboli la peinede mort pour tous les crimes dedroit commun et 29 respectantun moratoire sur les exécutions,soit 142 états au total. Enrevanche, la peine de mort esttoujours appliquée dans 57États et territoires.

Un cas particulier : leTexasLe gouverneur du Texas, GregAbbott commue en perpétuitéréelle la peine de Bart Whitakerjuste avant qu’il ne soit exécuté.Deux jours plus tôt, lacommission des grâces etlibérations conditionnelles avaitrecommandé la clémence. BartWhitaker avait été condamné àmort pour avoir commandité lemeurtre de ses parents et deson frère. Son père, seulrescapé,se mobilisait depuisdes années pour que son fils nesoit pas exécuté.Plusieurs associations semobilisent encore contre lapeine de mort, commel’association ECPM (ensemblecontre la peine de mort). Depuis2000, ils luttent contre la peinecapitale partout dans le mondeen fédérant et mobilisant lesforces abolitionnistes du mondeentier. Ils plaident auprès desinstances internationales, ilséduquent, informent etsensibilisent les citoyens. Ilsrenforcent les capacités desacteurs abolitionnistes etagissent avec eux au niveaulocal.

Un avocat ?Un ministre ?Un héros…

Qui est Robert Badinter ?Robert Badinter né le 30 mars 1928(d’ailleurs on lui souhaite un joyeuxanniversaire, 90 ans ça se fête !) dansle 16ème arrondissement de Paris.C'est un avocat universitaire,essayiste et homme politique.Élu Président du ConseilConstitutionnel de 1986 à 1995.Il est connu pour son combat contre lapeine de mort.

Un avocat hors paire.Robert Badinter fut confronté àplusieurs reprises dans sa carrièred’avocat, à la peine de mort. Commedans les affaires Claude Buffet etRoger Bontems en 1972. Ces affaires

qui vont marquer une étapedécisive dans l’abolition de lapeine de mort.

François Mitterandprésident, Robert Badinterministre.En 1981, François Mitterand estélu au suffrage universel et RobertBadinter devient garde desSceaux.La loi pour l’abolition de la peinede mort est votée le 30 septembre1981. Et tout ça, grâce àl’incroyable Robert Badinter.

Robert Badinter un héros.Avec tout ce qu’il a accompli, onpeut dire avec plaisir que M.Robert Badinter est un héros. Il asauvé des innocents qui auraientpu être exécutés.

Robert Badinter

La légende,Victor HugoVictor Hugo est né le 26 février1802 à Besançon, où son père,futur général de l’arméenapoléonienne, était en garnison.Très jeune Victor Hugo sepassionne pour la poésie et décidede devenir écrivain, hommepoliticien. Il meurt en 1885.

L’écrivainVictor Hugo très jeune commenceavec ses premiers recueils depoèmes intitulé Odes, mais surtoutses pièces de théâtre, commeHernani en 1830 et ses romansnotamment Notre Dame de Parisen 1831. Il eut un immense succèspopulaire. Le livre Les Misérablesa été aussi un grand succès ; ilsera plus tard adapté 1980 encomédie musicale.Puis il écrit un poème pour rendrehommage à sa fille Léopoldine : lepoème se nomme « Demain dèsl’aube», V.Hugo était moderne etnovateur , il a contribué aurenouvellement du théâtre et de lapoésie.

L’homme politiqueAu début, Victor Hugo soutenait laMonarchie, puis il change d’idée etdevient défenseur des idéesrépublicaines. Ensuite il s’engagecontre la peine de mort. Puis, ilrêve des États­Unis d’Europe. Sagloire est telle que le gouvernementde la 3ème République organisedes funérailles nationales et luiouvre le Panthéon.

Contre la peine de mort :Par ses œuvres, cet homme a euaussi une implication directe dansla vie politique ; Victor Hugo necesse de lutter contre les injusticessociales, le sort des plus pauvres,

mais aussi les violences queconstituaient le bagne (LesMisérables), l’esclavage et la peinede mort. Il multipliera lesinterventions au Parlement, dansles cours d’assises ou encoreauprès des Chefs D’état ou degouvernement pour obtenir la grâcede certains condamnés ; la foichrétienne de Victor Hugo s’ajouteà son humanisme pour condamnerla peine de mort comme unemonstruosité et vient nourrir savision de la fonction du poète : unêtre qui doit guider l’humanité versla lumière et le bien.Dans l’un de ses romans qu’il avaitnommés Le dernier jour d’uncondamné, paru en 1829, VictorHugo expose les motifs qui l’ontconduit à lutter contre la peine demort : son engagement est d’abordaffectif. Le spectacle desexécutions l’a traumatisé, il yviendra dans un de ses recueils depoèmes, un certain La légende dessiècles. Mais Victor Hugo ne secontente pas de dénoncer cette

pratique et d’en montrerl’inefficacité ainsi que l’hypocrisiede ses défenseurs : il développe unmodèle de société et de relationhumaine, reposant sur l’amour et lemessage biblique, qui garantiraitpar l’éducation et l’amélioration desconditions de vie de tous unejustice pacifiée, solidaire et juste.Enfin, Victor Hugo, à l’âge de 27ans, fit une déclaration endisant « il faut sauver les hommesde cette barbarie et ce qu’il appelle« les mauvaises actions de laloi »».C’était l’un des combats les plusdifficiles de sa vie. Trois ans plustard, Hugo rédige une préfaceretentissante qui fit vibrer lapolitique en France, ce quimarquera sa carrière de politicien :« La société est entre deux, lechâtiment est au­dessus d’elle lavengeance au­dessous ( … ) ellene doit pas‘’ punir pour sevenger’’,elle doit corriger pouraméliorer »

Je critiqueVictor Hugo! Claude Gueux est un court roman deVictor Hugo écrit en 1834 qui a étéadopté par l’édition " Le Livre DePoche " en avril 2011. Victor Hugo estun écrivain célèbre du 19e siècle, ilmènera beaucoup de combats, maisle plus marquant restera celui sur lapeine de mort, dont il a fait denombreux livres comme : ClaudeGueux.

Claude Gueux est agé de 36 ans.Il a commis un simple vol pournourrir sa famille. Il sera envoyéen prison à Clairvaux. Là­bas ilsera aimé de tous sauf dupersonne.

Un jour, un homme nommé Albin,20 ans, sera lui aussi envoyé enprison à Clairvaux. Ils deviendrontmeilleurs amis. Grâce à lui ClaudeG. mangera à sa faim. Ils seronttellement proches que M. D., ledirecteur de l’établissement

décidera donc de les séparer.Il enverra Albin dans une autreprison. Claude essaya par tousles moyens de le faire changerd’avis, mais il ne réussit pas.Alors un jour, pris de colère iltua M. D. Suite à cet acte"impardonnable " la justice lecondamnera à la peine de mortpubliquement par guillotine.

Intrigue, injustice, amitié,jalousie...Quelques mots quireprésentent ce livre.Un homme pauvre qui voulaitjuste nourrir sa femme et sonenfant. Je trouve ça triste,surtout qu’il mangeait commetout être sur cette Terre ! Qu’ilsoit emprisonné comme ça,c’est malheureux et dommage.Malheureusement on vit dansun monde où la jalousie rodepartout. C'est ce qui est arrivé,le directeur jaloux que Claudevit une vie de rêve d’unprisonnier (aimé de tous,mange à sa faim, a desamis...) Il ne pouvait pass’empêcher de le séparerd’Albin en l’emmenant dansune autre prison. Et même siClaude rappela Albin, celui­cine reviendra pas. Pour moic’est juste de la méchancetégratuite.

Selon moi Claude Gueux aété exécuté injustement !

Affiche de Lucas Plesse ­ Collège E. Manet

Les juréssouffrent-ilsplus que lesvictimes ?!

Geneviève Donadini nous livre sonexpérience et son ressenti.

Geneviève Donadini a été jurée en1974 dans l’affaire ChristianRanucci. Elle a faillit être récuséecar c’était la seule femme tirée ausort et elle était plutôt jeune (35ans). Quand elle reçut ce coup defil qui lui annonçait qu’elle seraitjurée populaire, elle n’y croyait pas« je ne voulais pas mais j’étaisobligée ».

Arrivée au palais de justice, il yavait une foule de personnes quicriait, hurlait et taguait la mort.“Les gens veulent le prix du sang”.Le moment le plus dfficile futlorsque la police ramena les «preuves » et les photos de lapetite massacrée. Pourquoi ?! «Onpense avec la tête et non avec lecœur » nous raconte Genevièveles larmes aux yeux. À l’époque,elle avait une fille du même âgeque la petite Marie­Dolorès, ce quidonne à penser ; et s’ il s’agissaitde ma fille qu’aurais­je fait ?Surtout avec la pression qu’il yavait, « Madame et Messieurs lesjurés, vous êtes les plus puissantsdu monde, vous avez le pouvoirde faire tomber cette tête » leurdemande le juge. Sans compterles personnes à l'extérieur quihurlaient leur haine, bonjour lapression.

États-Unis :Un noir de 14ans exécuté.

Vous devez sûrement vousdemander comment ceci a puarriver. Sachez tout d’abord qu’en1944 l’âge légal pour être exécutéétait de 14 ans, en Caroline duSud.

Retraçons l’histoire de GeorgeStinney Jr. Stinney était un jeuneadolescent noir sans problèmes quivivait en Caroline du Sud. Un jource jeune garçon se fait arrêter puisaccuser pour le meurtre de deuxjeunes filles blanches, Betty JuneBinnicker (11 ans) et Marry EmmaThames (8 ans). Quel était le lienentre George et ces deux jeunesfilles ? Les seuls liens étaient queGeorge fut le dernier à les avoir vusvivantes et le premier a déclaré leurdisparition.

Est­ce des preuves suffisantes ?Pour la police de Caroline du Sud,ces preuves sont suffisantes pourdémarrer un procès. Le procèsdura seulement trois heures et ladélibération dix minutes. A l’issuede ce procès, George a été déclarécoupable et condamné à la peinede mort par électrocution par unedouzaine d’hommes blancs (lejury).

Ce jugement suscita une viveréaction auprès de la NAACP (uneassociation), des églises et dessyndicats. Ces derniers protestentet demandent l’annulation de cejugement. Malheureusement legouverneur de cette époque, OlinJohnston refusa, ne voyant paspourquoi annuler ce jugement.

La majorité l’emporte (8 votes aumoins pour la culpabilité) c’est doncla mort pour Christian Ranucci.

Alors que la sentence tombe,l’accusé regarde ses avocats puisse tourne vers les jurés et crache :« ils sont fous ». GenevièveDonadini est une femme trèscroyante et lorsqu’elle vit Ranucciavec une grande croix autour ducou, elle s’est dit « ce n’est paspossible, un homme aussi religieuxne peut faire un tel crime ». Lesavocats de l’accusation ont eu cequ’ils voulaient, ils ont « vengeaient» les parents de la fillette.Sur tout le chemin du retour, elle apleuré.

Elle a mis 40 ans à pouvoir enparler, elle a énormément souffertde cette affaire. Alors oui, on peutdire que cette femme estcourageuse. Je n’irai pas jusqu’àdire que les jurés souffrent plus queles victimes, mais ils souffrentautant.

Affiche de Dalia BoutrosCollège E. Manet

Moins de trois mois après le meurtredes deux jeunes filles, le 16 juin 1944,George fut exécuté par électrocution.Il savait qu’il allait mourir. Il n’avaitaucun avocat lors de son procès,alors comment pouvait­il se défendreafin d’éviter la peine de mort ? Enavançant jusqu’à la chaise électrique,il tenait la Bible. La chaise étant troppetite pour lui, il dut se servir de laBible pour se rehausser. Le casquen’étant pas non plus à sa taille,pendant son exécution, il tomba àplusieurs reprises laissant son visageélectrifié à découvert. Il mourut enmoins de quatre minutes.

Sa sœur, Kathrine Stinney, affirmaitpourtant que son frère était avec ellelorsque les deux fillettes se sont faitestuer. Mais dans les années 40, auxÉtats­Unis, que valait la parole d’unhomme noir face à celle d’un hommeblanc ?

Alors, depuis des années maintenant,sa famille se bat pour laver le nom deGeorge. Et leur combat paye enfinpuisque 70 ans plus tard, le jugeMullen examine une possibleréouverture du procès. Pour appuyercette demande, le(s) avocat(s) de lafamille Stinney pointe(nt) du doigt lesdysfonctionnements de l’affaire. Le(s)avocat(s) pointe(nt) du doigt enpremier le fait que George étant petitde taille, il n’aurait pas pu tuer lesdeux petites filles. Il(s) pointe(nt) aussidu doigt le fait qu’aucun vêtement desang n’a été retrouvé chez lui. L’autrefait qui montre le dysfonctionnementde l’affaire est la mauvaise qualité del’autopsie. Car, d’après un expertengagé par la famille Stinney, lesblessures relevées sur le corps desdeux petites filles ne correspondentpas au compte des rendus despoliciers. Ces derniers assuraient queles filles avaient subies desagressions sexuelles. Mais rien sur le

corps des petites filles ne leprouvait car il n’y a aucune trace deviol.

Et puis la violence des faits relatésne correspond pas du tout aucaractère de George. Ce jeunegarçon avait grandi dans unefamille aimante et était bon enclasse. Ce qu’il aimait c’était trairedes vaches, s’occuper des pouleset faire pousser des légumes.D’ailleurs comme nous le dit samère dans le journal State, tout ceque voulait son fils «c’était dedevenir un artiste et dessiner. Ilétait calme mais très intelligent.»

C’est donc le juge Mullen qui devratrancher entre, ou non,un nouveau

procès. Ce qui ne sera pasforcement facile car le procèsn’a pas encore été retranscrit,toutes les preuves ont disparuet aucun des participants auprocès n’est encore en vie. Maisle plus important pour l’(es)avocat(s) et la famille est quejustice soit faite, peu importe letemps que cela prendra.

Ainsi, pour que sa mémoireperdure, des documentaires,films et livre ont été écrits enson honneur. Puis comme le ditl’(es) avocat(s) «cette affaire nemourra jamais». Aujourd’hui,George reste le plus jeunecondamné à mort de l’histoiredes États­Unis.

George Stinney Jr. Stinney

L’ArabieMeurtrièreLes crimes éligibles à la peine demort et les exécutions en ArabieSaoudite sont quelques fois biendifférents de ceux que l’onpourrait imaginer d’un point de vuefrançais.

Des raisons impensables.En Arabie Saoudite, hormisquelques crimes qui pourraientsembler assez logiques commearguments pour condamnerquelqu’un à mort commel’homicide, le viol, le vol à mainarmée, le trafic de drogue et lesabotage, tous les autres peuvent,du point de vue d’un français êtredifficilement imaginables. Parexemple : la sorcellerie, l’adultère,l’homosexualité et l’apostasie(abandon de la foi islamique).

Des chiffres et desexécutions sanglantes.Les condamnés sontgénéralement décapités au sabreou lapidés en cas d’adultère ettrès rarement exécutés pard’autres méthodes comme l’armeà feu.Entre 2016 et 2009, plus de 547exécutions ont eu lieu en ArabieSaoudite. En effet, selon le siteDeath Penalty Worldwide, en 2009se déroulèrent plus de 69exécutions, en 2010 environ 26,en 2011 au moins 82, en 2012minimum 76, en 2013 plus de 79,en 2014 environ 90, en 2015 aumoins 153 et en 2016 plus de 54exécutions.

Edition 2 ­ Spéciale ECPM

Directeur de la publication :M. Le Person

Editeurs :Mme Deguingand et M. Suzan

Rédacteurs :ALBERI KennyBATCHY EuniceDAOUDI EliasGERAY AmbreINJAI KatincoKHARKHACHE IchamLAZREG RofraneMBOUNJA CéliaMOHAMED JALALUDEEN NadirQIU YannickSABIRI AyoubTALBI Mehdi

Imprimé au collège Edouard Manet180, bld Gallieni92390 Villeneuve­la­Garenne

La peine demort enChineLa peine de mort est pratiquée enrépublique populaire de Chine,premier pays au monde en nombred’exécutions. Elle n’existe pas àHong Kong et à Macao quidisposent, en tant que régionsadministratives spéciales, de leurpropre système judiciare fondé surla common law et le droit portugais.

Le nombre d'exécutions decondamnés y reste en effet classésecret d'Etat: or, le géant asiatiquecontinue de mettre à mort «desmilliers de personnes» chaqueannée, davantage que tous lesautres pays réunis, estime Amnestyinternational.

Les autorités chinoises «recourentà un système élaboré destiné àdissimuler l'ampleur choquante desexécutions dans le pays, à reboursdes progrès que le régime prétendavoir fait vers la transparence deson appareil judiciaire», notel'organisation.Ainsi, Amnesty international aidentifié «des centaines de cas» decondamnations à mort nonrépertoriées dans une base dedonnées nationale en ligne quePékin avait lancée comme gage desa «transparence».

Affiche de Duy Bui NguyenCollège E. Manet