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JEUDI 1 ER AVRIL 2010 - 16 RABIE EL-ATHANI 1431 - N° 5892 - PRIX 10 DA- FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Pause-Café Pause-Café Vox populi : Unissons-nous ! M. Farah, vous avez le droit de critiquer le livre de Sadi sans avoir à vous justifier. Moi-même, modeste citoyen, montagnard kabyle, j'ai, comme vous, une sorte d'admiration, voire de fascination pour l'homme. Je reconnais qu'il a beaucoup fait pour les Algériens et l'Algérie. Sans sa politique en faveur des démunis, le fils du pauvre paysan que j'étais n'aurait jamais eu la chance d'accéder à l'instruction au lycée puis à l'université. Ce serait faire preuve d'ingratitude cruelle que de se refuser à lui reconnaître cette vérité. Mais, d'un autre côté, je commence à être un peu fatigué de toutes ces controverses, ces polémiques et ces querelles qui nous divisent et qui ne peuvent que nous desservir. Je suis convaincu d'une chose aujourd’hui : les puissances économiques du Nord ne toléreront jamais l'émergence d'un Etat solide, économiquement fort, au sud de la Méditerranée. Toute leur stratégie consiste à faire saborder un tel projet. Si nous sommes incapables de taire nos divergences et de nous atteler à la seule tâche de construction du pays, nous n'avons aucun avenir... nous demeurerons à la traîne de ces grandes nations jusqu'à disparaître. Salim O. Lire les réactions de nos lecteurs en page 7 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 EL-T ARF 20 blessés dans un accident de bus Amirouche, une vie, deux morts, un testament, par Saïd Sadi L’heure du Colonel ! PAGE 3 Selon la cellule d’information de la Protection civile, un bus de marque Sonacome de 49 places a dérapé, hier mercredi, au lieu-dit Day-El-Graâ, relevant de la commune d’El-Kala, sur la RN44, faisant 26 blessés dont une personne dans un état critique. Les blessés ont été tous transférés à l’EPH d’El-Kala, et la Protection civile a dû mobiliser deux unités, celles de Aïn-El-Assel et d’El-Kala. Ainsi, ce sont cinq ambulances et deux camions d’incendie qui ont permis le transport des blessés avec célérité. Selon des témoignages, l’état de vétusté du bus serait à l’origine de cet accident. Signalons que l’âge de certains bus dépasse allègrement 20 ans. Daoud Allam

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JEUDI 1ER AVRIL 2010 - 16 RABIE EL-ATHANI 1431 - N° 5892 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Pause-CaféPause-CaféVox populi : Unissons-nous !

M. Farah, vous avez le droit de critiquer lelivre de Sadi sans avoir à vous justifier.Moi-même, modeste citoyen, montagnardkabyle, j'ai, comme vous, une sorted'admiration, voire de fascination pour l'homme.Je reconnais qu'il a beaucoup fait pour lesAlgériens et l'Algérie. Sans sa politique enfaveur des démunis, le fils du pauvre paysan quej'étais n'aurait jamais eu la chance d'accéder àl'instruction au lycée puis à l'université. Ceserait faire preuve d'ingratitude cruelle que de serefuser à lui reconnaître cette vérité. Mais, d'unautre côté, je commence à être un peu fatiguéde toutes ces controverses, ces polémiques etces querelles qui nous divisent et qui ne peuventque nous desservir. Je suis convaincu d'unechose aujourd’hui : les puissanceséconomiques du Nord ne toléreront jamaisl'émergence d'un Etat solide, économiquementfort, au sud de la Méditerranée. Toute leurstratégie consiste à faire saborder un tel projet.Si nous sommes incapables de taire nosdivergences et de nous atteler à la seule tâchede construction du pays, nous n'avons aucunavenir... nous demeurerons à la traîne de cesgrandes nations jusqu'à disparaître.

Salim O.Lire les réactions de nos lecteurs en page 7

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074

l EL-TARF20 blessés dans

un accident de bus

Amirouche, une vie, deux morts,un testament, par Saïd Sadi

L’heure du Colonel !PAGE 3

Selon la cellule d’information de la Protectioncivile, un bus de marque Sonacome de 49 places adérapé, hier mercredi, au lieu-dit Day-El-Graâ, relevantde la commune d’El-Kala, sur la RN44, faisant 26blessés dont une personne dans un état critique. Lesblessés ont été tous transférés à l’EPH d’El-Kala, et laProtection civile a dû mobiliser deux unités, celles deAïn-El-Assel et d’El-Kala. Ainsi, ce sont cinq ambulanceset deux camions d’incendie qui ont permis le transportdes blessés avec célérité. Selon des témoignages,l’état de vétusté du bus serait à l’origine de cetaccident. Signalons que l’âge de certains bus dépasseallègrement 20 ans.

Daoud Allam

Le local de la discordeC’est la «bataille des locaux» entre les orga-nisations satellites du FLN à El-Eulma,dans la wilaya de Sétif.

A l’origine de ce bras de fer, la déci-sion du chef de daïra de cette villed’attribuer le local, partagé actuelle-ment par l’UNFA, l’UNJA et l’UNEA àl’organisation féminine et d’en exclure

les deux autres.Aux dernières nouvelles, l’af-

faire serait remontée jusqu’àAbdelaziz Belkhadem,qui aurait promis desaisir Zerhouni à cepropos.

Le ministre du Commerce a poussé un grand oufde soulagement après l’adhésion de l’Algérie à la

Zone arabe de libre-échange (Zale). Djaâboub a, eneffet, avoué qu’il ressentait une grande gêne lors desrencontres réunissant les pays arabes aucours desquelles l’Algérie était officiel-lement interpellée sur le retard prisdans l’adhésion à la Zale. La gêne deDjaâboub était due au fait que l’Algé-rie soit associée à Djibouti, la Soma-lie et les îles Comores, des pays quele ministre considère comme n’ayantpas le même statut que l’Algérie.

Jeudi 1er avril 2010 - Page 2

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Le faux-bond deAmar Ghoul

Le ministre des Travaux publics,Amar Ghoul, s’est désengagé hier endernière minute auprès du réalisateuret de l’animatrice de l’émission«Tahaoulat» de la Radio nationale quia dû en faire l’annonce à l'heure pré-vue du direct. Confuse, l’animatricede l’émission n’a pas manqué d’ex-primer sa gêne auprès des auditeursen rappelant que le ministre avaitpromis d’honorer l’invitation avant defaire faux-bond. L’argument d’enga-gement urgent avancé par AmarGhoul pour justifier sonabsence n’aurait doncpas convaincu les res-ponsables de l’émission.

Gageons que leministre ne s’est pasrétracté dans le seul butd’éviter les questionsincommodantescomme celles liéesaux récents scan-dales de corrup-tion dans le méga-projet del’autoroute Est-Ouest.

PLa gêne de Djaâboub

Les dentistesen veulent

aux banquiersLes banques sont pointées du

doigt et accusées par les chirur-giens dentistes de ne pas jouer lejeu concernant l’octroi de prêtsdestinés à acquérir des auto-claves, machines servant à stérili-ser le matériel utilisé dans lescabinets dentaires.Ces appareils,les seuls quipermettentd’éviter lacontamina-tion par desmaladies com-me l’hépatite,coûtent enmoyenne 300 000DA.

ERISCOOPERISCOOP

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rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

Un jour, un sondage

OUI

NON

SANS OPINION

Résultats d’hier

Pensez-vous que les managers des entreprises publiques sontsuffisamment protégés par la loi dans leurs actes de gestion ?

Nombre de OUI : 27,16 %Nombre de NON : 62,22%SANS OPINION : 10,61 %

Pensez-vous qu’il faut abolir la peinede mort ?

Déposez votre réponse sur le site du Soir d’Algériewww.lesoirdalgerie.com

Le Soird’Algérie Jeudi 1er avril 2010 - PAGE 3

Abder Bettache - Alger- (Le Soir) - C’est le 31mars 1957 que le nom ducolonel Ali Mellah rejoindrala grande liste des martyrsde la guerre de Libérationnationale. Cinquante-troisans sont maintenant passésdepuis la disparit ion ducolonel Si Chérif, personna-ge aujourd’hui historique.

Né en 1924 dans le villa-ge de Taka, à M’kira, dansla localité de Draâ-El-Mizan,«Ali Mellah était un hommede cœur, bon, généreux etsensible. Il était aussi unexcellent orateur qui saisis-sait chaque occasion, lorsde ses déplacements, pourréunir les moudjahidine etleur donner des confé-

rences d’orientation poli-tique et religieuse. Et il n’estjamais revenu sur sa déci-sion de prendre les armescontre l’armée coloniale»,soulignera-t-on.

Pour sa part, HocineGouasmia, membre de l’as-sociation Machaâl Echahid,a déclaré : «Nous sommesici pour rendre hommage augrand guerrier. Ali Mellah abeaucoup donné pour larévolution algérienne.Aujourd’hui, il mérite quenous lui rendions cet hom-mage.» Les compagnonsd’Ali Mellah diront de lui :«Après un long parcours decombattant, Ali Mellah a puse rendre dans son villageet voir sa petite famille une

dernière fois. Comme sonfils Amar était couché, SiChérif n’a pas osé leréveiller. Il s’est juste pen-ché pour l’embrasser avantde quitter le domicile. Son

fils avait 8 ans et il ne l’avaitpas vu grandir. A cet ins-tant, quelques larmes d’AliMellah coulèrent sur le visa-ge de l’enfant et le réveillè-rent. Voyant les yeux de

son père inondés delarmes, Amar s’est mis àpleurer. C’est sur cettescène que le colonel SiChérif nous quitta pour neplus jamais revenir», racon-

tera, les larmes aux yeux,un membre de l’associationMachaâl Echahid. Unegerbe de fleurs sera dépo-sée sur sa tombe par lesmembres de sa famille ainsique ses amis.

Il est à noter que le cha-hid Ali Mellah avait pris unepart active à la préparationdu Congrès de laSoummam, en 1956. Auterme de ce congrès, leSahara fut érigé en WilayaVI, placée sous le comman-dement de Si Chérif,nommé colonel, membresuppléant du Conseil natio-nal de la révolution algé-rienne (CNRA). Sur le che-min du retour, de la valléede la Soummam vers laWilaya VI, il s’est permis unbref arrêt nocturne dansson village pour rendre visi-te à sa petite famille. Unevisite qui s’avéra la dernièrepuisqu’il tombera au champd’honneur sept mois plustard. A. B.

IL EST TOMBÉ AU CHAMP D’HONNEUR IL Y A 53 ANS

Hommage au colonel Ali Mellah

Actualité

Phot

o:D

R.

De gauche à droite, Ali Mellah, Ahmed Boughera, Mohamed Zamoum,Amar Ouamrane, Sadek Dehilès et Omar Oussedik.

L’association Machaâl Echahid (Flambeau desMartyrs) a rendu, hier, à El-Alia, un vibrant hommageau chahid Ali Mellah, dit Si Chérif. A cette occasion,ses frères de combat sont revenus sur le parcoursde cet homme hors du commun, rappelant les quali-tés de celui qui avait été nommé à la tête de la WilayaVI historique.

Jumelage des Conseils d’État algérien et français

L’on s’interrogeait dansLe Soir d’Algérie (édition du30 mars) sur cette conven-tion de jumelage et lesengagements des deux par-ties. En fait, sa lecture, toutcomme les allocutions quiont précédé sa signature,en donnent l ’esprit et lecontenu.

«La volonté de pour-suivre et d’intensifier lesrelations entre les deux ins-titutions nous a amenés àdonner un cadre formel ànos échanges», devait direMme Heni.

Si l ’ intensité de ceséchanges qui datent de1998 a vu un nombreimportant de formations – lamoitié des magistrats del’institution algérienne ontété formés sur des thèmeschoisis par la partie algé-rienne –, explique Mme Heni,c’est que pour son organis-me, «le Conseil d’Etat fran-çais est une référence pourles juridictions suprêmes àtravers le monde et consti-tue le garant de l’Etat dedroit auquel aspirent plu-sieurs pays dont le mien».

En écho, son homologuefrançais, M. Sauvé, qui n’apas tari d’éloges sur la qua-lité de ces relations, décla-rera notamment : «Il est

frappant qu’il soit plus faciled’échanger avec vous que,souvent, d’échanger ici surle territoire français avecnos propres compatriotes.»

Ainsi donc, aucuneombre ne plane sur les rela-tions entre les deuxConseils. La convention dejumelage ne fera que don-ner un caractère formel etsolennel entre deux institu-tions investies de fonctionscontentieuses et consulta-tives. C’est d’ailleurs l’objetdu premier article de cette

convention, dans laquelleles deux parties convien-nent «de renforcer leurcoopération dans tout lechamp de leurs attributionscontentieuses et consulta-tives.

Ces champs sont énu-mérés et concernent«l’échange d’informations etde documentation spéciali-sée, l ’échange d’expé-riences dans le domaine dudroit public et de la jurispru-dence administrative, desvisites d’informationd’études et de perfectionne-ment, des stages destinésaux magistrats et fonction-naires ainsi que l’organisa-tion de séminaires, confé-rences et ateliers.

Chaque année, au pre-mier trimestre, stipule enco-re cette convention, un pro-gramme prévisionnel desactivités sera arrêté d’uncommun accord. Quant aubilan des actions réalisées,il fera l’objet d’une évalua-tion annuelle par un comitéad hoc. La présidente du

Conseil d’Etat algérien, quiassure cette responsabilitédepuis septembre 2004, estvenue en France accompa-gnée d’une importante délé-gation, composée deMohamed Bennaceur, com-missaire d’Etat, FouziaRahmani, présidente dechambre au Conseil, AmaraZitouni, conseiller d’Etatchargé de la coopération, etMohamed Ghemati, secré-taire général de cette mêmeinstitution. De nombreusesvisites sont au programme,dont celle du Départementobjets d’art du Musée duLouvres. Et le programmede cette visite en Franceest consacré en quasi-tota-lité à des séances de tra-vail.

Ainsi, la partie algérien-ne a assisté à un séminaireportant sur «l’injonction etl’astreinte et les pouvoirs dujuge du contrat administra-tif». La cour administratived’appel de Paris recevra ladélégation aujourd’hui. LesAlgériens assisteront à la

«présentation des procé-dures dématérialisées»,autrement dit aux dispositifsd’échange de pièces parInternet. Et le président dela section Contentieux, M.Strin Bernard, s’entretien-dra avec les membres de ladélégation.

Le point central de cetterencontre est sans aucundoute la participation de Mme

Heni et des membres de sadélégation à l’assembléegénérale du Conseil d’Etatqui examinait le projet de loisur la «collecte des don-nées sous forme anonymeet volontaire pour la mesurede la diversité», que lui asoumis le gouvernementpour «échanges et avis»,autrement dit le problèmetrès controversé, ici enFrance, des statistiquesethniques.

Au déjeuner qui devaitsuivre, hier, la cérémoniede signature, la présencede Patrick Paoli, directeurAfrique du Nord Moyen-Orient du ministère des

Affaires étrangères, et cellede notre ambassadeur enFrance devaient être l’occa-sion pour l’ambassadeur depoursuivre les discussionsqu’il a eues ces dernierstemps au ministère desAffaires étrangères avecJacques Audibert, directeurdes Affaires politiques et desécurité, et avec ChristianMasset, directeur généralde la Mondialisation, duDéveloppement et desPartenariats, puis au Sénatavec Gérard Larcher, sonprésident. Les deux partiesont repris langue de façonintense.

Cette multiplication desrencontres par notreambassadeur pourra-t-ellepermettre, au-delà deprendre langue avec la par-tie française, d’avancer surles questions qui fâchent ?En tout cas, pour ce quiconcerne les relations entreles deux Conseils d’Etat,elles ne semblent souffriraucune ambiguïté.

K. B.-A.

ELLE ESTIME LE NOMBRE DES ENFANTS ORPHELINS À 300 000

La Forem relance l’opération parrainage

Nawal Imès - Alger (LeSoir) -Privilégiant le fait queles enfants ayant perdu unou les deux parents restentdans leur milieu familial, laForem a mis en place unsystème de parrainage. Cedernier, basé sur une adhé-sion libre des parrains, per-met à ces derniers de sub-venir aux besoins matérielsdes enfants, de suivre leurscolarité et éventuellementde tisser des liens.

La Forem a fixé cetteaide financière à 3 000 DA.Son président, le professeurKhiati, explique que «bienque modeste, cette sommeleur permettra d’avoir unescolarité correcte, une cou-verture de leurs besoins ensanté et assurer un mini-mum de leurs loisirs».

La Forem qui a fait de lajournée du 30 mars laJournée de l ’orphelin,compte sur la générosité

des parrains pour pouvoirvenir en aide à un maximumd’enfants. La Forem assureavoir mis en place un systè-me assurant un maximumde transparence.

Des assistantes socialessont chargées de vérifierque les enfants parrainésprofitent pleinement desaides allouées par les par-rains. Ces derniers se mon-trent souvent très généreuxet donnent aux enfants desmontants supérieurs auseuil fixé par la fondation. Sicette dernière fixe l’âge limi-te du parrainage à la fin dela scolarité au niveau ducycle secondaire, certains

parrains restent cependantengagés vis-à-vis desenfants au-delà des étudessupérieures. Une alternativeà la kafala qui avait elle-même été choisie pourcontourner l’adoption pro-prement dite.

De l’avis de MohamedBenredouane, l ’ancienministre des Affaires reli-gieuses, la problématiquede la kafala s’était poséeavec acuité dans le débutdes années 1990. Il recon-naît que beaucoup de cri-tiques avaient été faites àl’époque mais que la kafalaparaissait, à l’époque, lameilleure solution puisque,

dit-il, l’adoption est un prin-cipe étranger à la religion.

Grâce à la kafala, lesenfants adoptés n’avaientplus la mention SNP ou«nés sous X» sur les docu-ments de l’état civil puis-qu’ils pouvaient porter lenom de la famille adoptivesans que cela n’induise unefiliation.

L’ex-ministre estime,cependant, qu’il ne seraitpas superflu d’ouvrir ledébat sur la kafala pour,justement, faire le point surles avantages et les incon-vénients de ce choix fait parle législateur algérien.

N. I.

Comment prendre en charge des enfants orphelinssans pour autant les adopter ? La Forem a trouvé lasolution : le parrainage. 3 000 enfants en bénéficientdéjà. L’objectif de la fondation est d’en faire profiter10 000 autres.

La convention de jumelage des deux Conseilsd’Etat algérien et français a été signée hier par lespremiers responsables des deux institutions, FellaHeni, présidente, pour la partie algérienne — elleeffectue une visite en France du 29 mars au 2 avril àl’invitation de son homologue — et Jean-Marc Sauvé,1er vice-président du Conseil d’Etat français, ce der-nier étant présidé par le Premier ministre.L’ambassadeur d’Algérie en France, M. MissoumSbih, a pris part à la cérémonie de signature, tandisque Patrick Paoli, sous-directeur Afrique du Nord-Moyen-Orient aux Affaires étrangères, qui devait yassister, n’était pas présent mais devait rejoindre lesdeux délégations au déjeuner offert par le Conseild’Etat français.

De notre bureau de Paris,Khadidja Baba-Ahmed.

Ecrire à [email protected]

Jeudi 1er avril 2010 - PAGE 4

Je vous salue et vous remercie en mon nom personnel et aunom de toute notre famille pour votre travail inlassable de défen-se de la mémoire du président Houari Boumediène. Permettez-moi de m’introduire brièvement à vous. Je m’appelleBoukharouba Noureddine, PhD en physique nucléaire expérimen-tale, de mon état enseignant de physique à l’université deGuelma.

Je dois dire que j’ai du mal à reconnaître les Algériens etl’Algérie depuis mon retour au pays après une absence qui a duréune vingtaine d’années.

Houari Boumediène était plus que mon oncle paternel. Il étaitmon père adoptif qui m’avait élevé de ma tendre enfance jusqu’àson décès. Il m’est donc très pénible de constater la haine et ladésinformation dont il est la cible de la part de gens qui, pourtant,

avaient bénéficié par le passé de sa mansuétude et de sa gran-deur d’âme. Il était bien seul mon cher oncle.

Aujourd’hui, nul parmi ses anciens compagnons officiels et ex-officiels ne se lève en défense de sa mémoire, même ceux quiavaient bâti leur devenir sur le socle de sa popularité posthumeauprès des petites gens, eux qui n’ont toujours pas oublié ce qu’ila fait pour eux. Cela montre la valeur intrinsèque de ces ex-révo-lutionnaires socialistes qui brillent par leur reniement, leurs petitestrahisons et leur métamorphose néocapitaliste. Bien malheureuseest notre chère patrie l’Algérie. Elle mérite mieux.

Merci pour tous vos efforts et votre loyauté.En espérant vous lire très prochainement, je vous salue.Que Dieu vous protège.

N. Boukharouba

Les «bonnes intentions»et la générationdu changement

Je n'avais pas tort. Cela faitdes années que mon frère, plusjeune que moi, me parlait de toicomme grand journaliste. Il meconseillait de te lire. A chaquefois, ma réponse est la même :«Maâmar a de bonnes inten-tions, il a un bon style, mais mal-heureusement, il ne fait pas par-tie de la génération du change-ment. Il veut que le régime chan-ge mais tout en se faisant le gar-dien de la mémoire de ceux quiont bâti ce régime. On ne peutpas glorifier Boumediène tout ense désolant de l'état de déliques-cence atteint par mon paysaujourd'hui.

Les Etats - les vrais- ont tou-jours survécu à leurs bâtisseurs.Hors, c'est justement parce queBoumediène a bâti une baraque,qu'aujourd'hui, elle est à même lesol.

La situation horrible danslaquelle se retrouve le paysaujourd'hui trouve ses originesdans les décisions prises parBoumediène.

Faut-il vous rappeler quequatre jours après l'acceptationpar Ben Bella d'un parti d'opposi-tion (Le FFS), celui-ci a été dépo-sé ? Que serait mon pays aujour-d'hui s'il avait vécu le multipartis-me depuis un demi-siècle ?

Rétrospective : Boumedièneaura ancré la culture du putsch,puisqu'il en est le précurseur.C'est sous son règne que Krim aété étranglé à Francfort et c'estdurant sa période que Khider aété flingué à Madrid. Je ne pour-rai pas me consoler de ce qu'iln'ait pas assassiné Zbiri, tant queje n'ai point de réponse auxcrimes cités.

Et tant qu'on ne me répondpas non plus, pourquoi lesdépouilles de Amirouche et de SiEl-Haouès ont été séquestréesdans des caves jusqu'en 1980.Dès lors, on ne pourra pas nousempêcher de nous poser laquestion : N'était-ce pas lui,encore, qui a fomenté la mort desdeux héros ?

Le seul mérite deBoumediène est d'avoir assisune dictature militaire qui a clo-chardisé le pays et l'a mené toutdroit à la ruine.

Ça, par contre, on le voit, lerésultat est palpable. On ne peutpas se lamenter du sort du pays

aujourd'hui tout en se faisantavocat de celui qui le premier l'ya mené là où il est !

Tu me fais rappeler les «oppo-sants» Hamrouche et Mehri qui,à chaque enterrement d'unmonstre du régime, sont les pre-miers à arriver au cimetière pourla prière des funérailles».

Maâmar, il ne faut pasattendre du régime qu'il s'évapo-re.

Mourad qui t'aime.

Boumediène a toutdonné pour l’Algérie

Vous avez tout à fait raison M.Farah. Arrêtons de salirBoumediène. M. Sadi a tort dansson raisonnement.

S’il y a un homme post-indé-pendance qui a tout donné pourl’Algérie, c’est bien Boumediène.L’Histoire parlera pour lui. Il étaità des années lumières des…d’aujourd hui.

M. Hacen

On continue de s’acharnersur Boumediène, 30années après sa mort

Une forme de télépathie seserait-elle installée entre nous ?

J'ai lu la déclaration deM. Saïd Sadi à la presse et sin-cèrement, je n'ai rien pu en tirerde concret.

Il m'est venu à l'esprit deconcocter un écrit à publier éven-tuellement dans «Vox populi»,mais je me suis rétracté en der-nière minute. Je n'ai rien comprisà ce qu'il voulait dire.

Je respecte les positions deM. Saïd Sadi, son courage et saténacité, d'ailleurs c'est le seul àmon humble avis, qui incarne unmouvement d'opposition.

J'aurais préféré cependant,qu'il nous éclaire sur la mort ducolonel Amirouche et du colonelSi-El Haouès.

C'est navrant qu'on continueinlassablement de s'acharner surBoumediène, 32 ans après samort.

Dieu, omniscient, ne l'aurait-ilpas ravi au peuple pour nouspunir ?

Bob.Med (Belcourt)

La valeur d’un GrandIl n’y a que les grands qui

«sentent» la valeur d’un Grand.Merci Maâmar (je me per-

mets) ; vous traduisez intégrale-ments par vos écrits, notre sour-

de révolte qui ne veut pas s’es-tomper avec le poids des annéesde dérives de notre société.

Bonne continuation.D. Chikhi

Boumediène est toujoursaimé par le peuple

J'ai pleuré ce matin en lisantLe Soir. Il y a encore deshommes dans ce pays pour quiles valeurs de fidélité, de loyautéet de courage ne sont pas devains mots. Boumediène estaimé par le peuple. Il est normalqu'il ne le soit pas par les salon-nards milliardaires, dont beau-coup d'hommes politiques enri-chis par le mensonge.

Je ne suis pas anti-Kabylemais je trouve que faire de lapolitique sur une base ethniqueet tirer sur tout ce qui n'est paskabyle, ce n'est pas du tout de lapolitique.

Encore une fois, merci de diretout haut ce que nous pensonstout bas.

Bravo !Rafik d'Oran

«Les hommes ne veulentpas aller au paradis leventre creux»

Étant né en 1983 et ayantgrandi en Kabylie, je n'ai jamaisconnu la véritable histoire surdes deux hommes, Amirouche etBoumediène.

Une chose est certaine, tousces chacals au pouvoir aujour-d'hui n'existaient que de nom duvivant de ces deux hommes. Jene suis pas historien, ni philo-sophe.

Mais une chose est certaine :ces gens ont tout à gagner sil'image des hommes qui ontconstruit ce pays est ternie.

Certes, Boumediène n'étaitpas un démocrate mais il n'ose-rait pas construire une mosquéeà 1 milliard de dollars alors quedes gens meurent de tout et derien.

Je ne pense pas que l’un denos dirigeants actuels aura lecourage de dire ce qu’a ditBoumediène : «Les hommes neveulent pas aller au paradis leventre creux, un peuple qui afaim n’a pas besoin d’écouterdes versets.

Je le dis avec toute la consi-dération pour le Coran que j’aiappris à l’âge de dix ans. Lespeuples qui ont faim ont besoin

de pain, les peuples ignorants desavoir, les peuples malades d’hô-pitaux.»

Un Algérien qui aime son paysqui hait l'Etat.

Liès B.

Amirouche, Boumediène,Boudiaf ont tout sacrifiépour l’Algérie

Je suis tout à fait d'accordavec vous. Arrêtez de nous fairedu mal.

Les chouhada ont fait leurdevoir, du moins ce qu'ils ont crul'être. Saïd Sadi, bouge tes… etfais quelque chose de bien pource pays pour lequel Amirouche,Boumediène, Boudiaf et tous lesautres ont tout sacrifié. Arrête defaire la zizanie entre lesAlgériens.

Une Kabyle fière d'être algé-rienne

C’est la faute àBoukharouba !

Mais qui a tué Krim ? Sil'Algérie se porte si mal, c'est àcause de ton fameuxBoukharouba et de ce qu’il a lais-sés

M. Farah, vous faites sem-blant de résister à ce régime mili-taire et corrompu et vous voulezblanchir celui qui l'a mis en place! C'est minable...

Un lecteur

Aucune tolérance !Séquestrer le ou les corps des

martyrs constitue un acte gravis-sime. Aucun justificatif, aucunetolérance envers les coupablesqui, d’ailleurs, n’ont tout au longde leur règne manifesté quemépris pour le peuple et sa révo-lution.

En l’an mil neuf cent soixante-deux (1962), alors qu’on décla-mait haut et fort «un seul héros,le peuple», c’est le moment qu’ilschoisissent pour déclencher lapremière guerre civile «(le conflitdes wilayas» qui s’arrêta grâce àla sagesse des autres, lesauthentiques révolutionnaires,

19 juin 1965, ils foulèrent auxpieds la Charte d’Alger, laConstitution, la dissolution del'Assemblée nationale et l’empri-sonnement du premier présidentde la RADP qu’ils ont eux mêmesmis en place.

Ça commence bien. Par cetacte innommable, ils créèrent unprécédent que nous payons

aujourd’hui. Ils dénoncèrent lepouvoir personnel de l’ex-prési-dent, chose qu’ils vont pratiquersans partage.

La mise à l’écart du peuple vatrouver sa pleine expressiondans les scrutins où les taux departicipation avoisinent les 100% (voti wala mat votich, kifkif).

Je ne terminerai pas cetteparticipation sans dénoncer legénocide programmé de la cultu-re amazigh.

Mahi de Bouzaréah

Arrête de défendre l’assassin de Amiroucheet Si El-Houès

Je suis un habitué, commed'autres lecteurs, de votrerubrique Pause-Café.Franchement, je vous estimebien.

- Réhabiliter la mémoire dulion du Djurdjura, moi je com-prends (réhabiliter l'histoire del'Algérie). Cette histoire estconstruite par des hommes ;parmi eux, il y a le bon et le mau-vais.

Boumediène a mis les corpsde Amirouche et Si El-Houèsdans une prison pendant desannées (il leur a interdit de mou-rir, alors qu’ils sont déjà morts).Pour moi, cet acte est plus qu'unassassinat.

Alors M. Maâmar Farah, arrê-te de défendre l'assassin deAmirouche et de Si El-Houès,ainsi que de la Révolution deNovembre 1954 et le rêve desAlgériens.

Azedine (Béjaïa)

Le colonel Amiroucheappartient à toute l’Algérie

Bonjour Tonton Maâmar,Je suis Raid de Souk Ahras,

cet été je passerai le BEM, j'ai luvotre papier du mardi 30 mars2010 sur le chahid colonelAmirouche, et j'aimerais bienporter une petite correction sivous permettez, car moi je consi-dère que nos chouhada (Rabiyarhamhoum) appartiennent àtout le peuple algérien, car cesont les seuls qui ont fait leurdevoir à 100 %.

Donc que certains enfants dechouhada arrêtent de faire desaffaires en exploitant la mémoirede leurs pères.

L’élève Raid Abdellouche deSouk-Ahras

(A suivre)

Le neveu et fils adoptif de Boumediènenous écrit

Amirouche-Boumediène...

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Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 1er avril 2010 - PAGE 5

AMIROUCHE, UNE VIE, DEUX MORTS, UN TESTAMENT PAR SAÏD SADI

L’heure du Colonel !

Cet ouvrage, Sadi l’aporté en lui plus de quaran-te ans durant, fruit d’unelongue maturation. Et defait, les premières lignes nesont pas des salves. Ceuxqui attendent que de laplume du leader du RCDjaillisse ce qu’on lui connaîtcomme verve politiciennesouvent acerbe et parfoisdévastatrice lors de ces tri-bunes et de ces prises deparole publiques en serontpour leurs frais.

Amirouche, une vie,deux morts, un testamentest un livre écrit. Dans lesens le plus élaboré de l’ex-pression. L’auteur partvolontairement d’un postulatqu’il ne s’est pas construittout seul, mais qu’il a eu àélaborer patiemment au furet à mesure de sa collectetenace des témoignages surce demi-siècle écoulé. Unpostulat qui se résume ainsidès l’entame, dès la préfa-ce. La forfaiture commisesur le colonel Amirouche neconcerne pas seulement lepassé, n’interpelle pasexclusivement la période ducombat pour la libération.Non ! Elle est aussi et sur-tout annonciatrice des forfai-tures à venir. Elle est quasi-ment prémonitoire de lasérie de cambriolages histo-riques dont va être victimeet est toujours victimel’Algérie d’aujourd’hui. Ainsiposée, ainsi marquetée, lacharpente du livre va croîtreautour d’un constat terriblepour Sadi et pour celui qui lelit. Voilà un héros de la guer-re qui a été privé de vie parl’armée coloniale et qui s’estvu interdit de mort par sescompagnons d’armes, ou dumoins par ceux qui ont prisles rênes du commande-ment une fois les armestues. Malaise. Et force sur-tout de ces lignes qui met-tent à mal un tabou. Celuid’oser désigner les auteursdu double assassinatd’Amirouche. La France. Etl’Algérie de Boumediene.

La mort sous séquestre

Cadré avec la rigueurd’un essai scientifique d’en-trée de chapitre, cet ouvra-ge évite cependant l’écueilrébarbatif du rigorisme secpar le savant mixage entrefaits historiques et anec-dotes qui viennent relayerles témoignages. Au hasarddes rencontres, au fil de lamacération du projet dedésaliénation autour del’image d’Amirouche fusentdes phrases aux réso-nances assourdissantes.Comme cette conversation

entre Saïd Sadi et FrançoisLéotard en 2007, échangeau cours duquel l’hommepolitique français assènecette comparaison : «Le sortqui a été réservé à ladépouille du colonelAmirouche, c’est comme sila France avait séquestréJean Moulin.» Et Sadi derappeler à juste titre queLéotard a été ministre de laDéfense de la Républiquefrançaise, le saint du saintdocumenté.

L’œuvre de «dessalisse-ment» est commencée.D’abord par un rapportdécomplexé de l’auteuravec la notion d’icône. JeanMoulin, le résistant flam-boyant. Amirouche, lemaquisard étincelant. Noussommes déjà là à desniveaux historiques quidénotent violemment, quis’inscrivent en faux avecl’image qu’ont bien vouludistiller les deux propa-gandes. La coloniale. Et lapostcoloniale. Sadi énumèreces portraits qui s’appesan-tissaient avant 1962 et bienaprès sur le côté «brutal» dulion du Djurdjura, sur sanature «foncièrement san-guinaire» et suprême inven-tion des propagandistes desdeux bords, sur sa propen-sion à un islamisme pion-nier, avant l’heure. Travailde maçonnerie de la Franceoccupante, relayée à l’indé-pendance par des entrepre-neurs en gros œuvre decalomnie qui dressentensemble, à des périodescertes différentes, le mêmeportrait d’Amirouche,assemblage de clichés prêtsà être ingurgités.Amirouche, le sanguinaire ?Amirouche, le liquidateur ?Sadi convoque alors lamémoire intacte, celle quin’a pu être souillée par lesdeux propagandes. Nosmères, nos grands-mères etleurs chants à la gloire dufils, de leur fils, Amirouche.Qui n’a pas été bercé parces complaintes, par cesodes au guerrier ? Qui obli-gerait une maman à offrir savie, celle des ses enfantspour garder intacte celle del’icône ? Personne ! Car lespetites gens veillent aussijalousement sur leur réservede farine, d’orge, d’huile etde dignité que sur celui quis’engage à les préserver del’agresseur extérieur. Alors,elles chantent les grands-mères, elles chantent ! Elleschantent l’épopée de l’aimé.Et Sadi fait le long cheminde découverte et de redé-couverte de cet amour despetites gens pour leur rem-part rugissant. Plus quecela, et au-delà de simplestémoignages transmis parvoie orale, l’auteur désen-

clave ce versant immensedu massif Amirouche, long-temps enseveli lui aussi.

Le colonel était un stratè-ge. Un fin tacticien de laguerre. Et pas ce «Zapata»d’opérette, costume étroit etmême ridicule dans lequelvoulaient l’enfermer, le cla-quemurer ceux qui ne tolé-raient transmettre aux nou-velles générations que l’ima-ge d’un Amirouche «person-nage enivré par la poudredu moindre pétard, prêt às’emballer comme un chevalsauvage». Le cliché nerésiste pas. Il cède au boutde quelques chapitres etlibère la parole. Des paroleshélas parfois anonymes,comme celles de cet anciendirigeant du pays parmi lesplus informés et qui avoue àSadi, comme dans unsouffle difficilement expurgé: «Amirouche est un êtrefascinant. Il y a quelquechose de Guevara chez cethomme.» Jean Moulin. CheGuevara. Les icônes sedressent, mouvement irré-pressible dès l’évocation dunom d’Amirouche.Finalement, le plâtre despropagandes salissantes nepeut être béton incassable.Il craque, avant de voler enéclats et d’être écrasé enpoudre fine emportée parles vents. Lorsque debouches diverses fusent desnoms aussi prestigieux,s’établissent des parallèlesaussi gigantesques, onserait presque prêts à com-prendre le terrible outragefait au combattant stratège.

Le séquestre de sadépouille par le régime deBoumediene. Commentpouvait-il en être autrementà cette époque, celle du «unseul héros, le peuple !»,celle du badigeonnage à lachaux collectiviste des épo-pées individuelles ? Vivant,Amirouche gênait. Mort, il

était encore trop vivant augoût des nouveaux fos-soyeurs, ses «frères».

Les frères déterreursde tombes

Comment, par quelmécanisme foncièrementpervers un duo,Boumediene-Boussouf, a-t-il pu procéder à l’exhuma-tion de la dépouille duChahid Colonel Amiroucheet à sa séquestration dansles caves humides et salesde la Gendarmerie nationalejusqu’au décès du principalcommanditaire de cet actecontre nature,Boumediene ? Cette ques-tion est fondatrice de l’ou-vrage de Sadi dans sonensemble. Car à travers lesréponses qui sont apportéesau fil des pages, des témoi-gnages et des documentsreproduits, on comprendbeaucoup mieux que cetacharnement, ce processusde gommage systématiquerenseigne sur toutes lesdérives du moment et cellesfutures, édifie sur la naturedu régime qui a remplacél’occupant. Une nature del’asservissement, de l’occul-tation, de la falsification etde la liquidation physique.Et Sadi de citer cet opuscu-le de Saâd Dahlab Pour l’in-dépendance de l’Algérie,mission accomplie : «Noussommes allés jusqu’à trichersur la date de l’indépendan-ce qui fut proclamée le 3juillet 1962 et non le 5comme l’a décidé Ben Bellapour effacer, paraît-il, la datedu 5 juillet 1830. Preuve del’ambition démesurée de cedernier. Comme si l’on pou-vait gommer l’histoire d’untrait de plume (…)».

L’auteur enregistre,répertorie, cartographiecette ligne franchie, cetteligne pourtant clairementrouge, celle des repères his-

toriques. A partir de cettemanipulation, tout devientpossible pour les nouveauxmaîtres faussaires. Qu’est-ce finalement que l’exhuma-tion de restes et leur entre-posage dans une cave pour-rie au regard du séquestreet du viol commis sur la dated’indépendance ? Que peut-on construire sur de telsreniements ? En vérité, etSadi n’hésite pas à l’écrirecomme pour mieux ébruiterles secrets des caveshumides et plombées, «letraitement réservé au com-bat et à la mémoire du colo-nel Amirouche illustre, jus-qu’à la caricature, cette pro-pension quelque peu morbi-de à nier la réalité, la défor-mer pour la mettre enconformité avec les fan-tasmes des maîtres dumoment». En vérité, lesréponses pour hier donnentle ton d’aujourd’hui. Le voilàaussi le message s’il fallaitfaire insulte à Sadi de luiinfliger ce rôle de délivreurde messages. Ceux qui ontséquestré la dépouilled’Amirouche l’ont privé demort, ceux-là ont ouvert lavoie aux forfaitures futures.Celles commises par unrégime qui a construit son«pouvoir sur les assassi-nats, la censure, les fraudesélectorales et la corruption».

Plus grave encore, l’en-treprise de désinformationpost-indépendance qui s’estacharnée à construire unecontre-légende à l’icôneAmirouche, souvent dans laviolence, a introduit juste-ment la violence commesegment à part entière dansla gestion de la cité.«Comment, ajoute SaïdSadi, demeurer silencieuxdevant une telle violencequi, de surcroît, est commi-se par le premier respon-sable du pays et s’étonnerou se plaindre qu’une géné-

ration plus tard, deshommes éventrent desfemmes enceintes au motifqu’elles n’appartiennent pasà leur secte».

Amirouche, une épopéeen cours

C’est en cela que résidela modernité de cet ouvrage.Le mot modernité étant ici àprendre dans son acceptionactualisante. Les meurtrespassés ne sont jamais tout àfait passés. Les assassinatspolitiques ne sont jamaisdéfinitivement commis, carils engendrent au fil dutemps des descendants à lalignée des assassins, desrejetons eux-mêmes serialtueurs et faussaires à l’envi.Avec, en toile de fond,comme un suaire accrochéen rappel par-dessus nostêtes cette évidence : on nepeut rien construire sur lafalsification et sur l’assassi-nat. On ne peut rien bâtir surle mensonge. Tous cesagrégats d’infra-humanitéque combattait justement lecolonel au franc-parler.

Sadi recentre volontaire-ment le débat hors des sen-tiers en jachère de la simpledénonciation, exercicecertes nécessaire, mais par-tiel dans la reconstitution del’acte de forfaiture majeurequ’a constitué la séquestra-tion de la dépouille, et corol-lairement, du combatd’Amirouche : «Au regardde notre avenir collectif, leproblème n’est plus de jugerl’homme qui a fauté, maisde trouver le courage moralde répondre à la question desavoir pourquoi, hormis desamis de la famille du martyr,pas un politique, pas unhomme de religion, pas unartiste, pas un universitairen’a osé, à ce jour, se pro-noncer sur ce qui relève ducrime contre l’Homme. Il nes’agit donc pas pour l’intel-lectuel de compatir avecceux que l’horreur a frappésdans le sang, mais decontribuer en tant quetémoin privilégié à racheternotre dignité collective.»Lire, écouter, s’écouter lireces mots de Sadi, c’est toutsimplement admettrecomme en résonance quel’épopée de vérité entaméepar le colonel Amirouche nes’est pas arrêtée avec lesballes de l’armée française,moins encore avec les tour-ments barbares imposés àses restes par les déterreursde tombes, les profanateursde mémoire, les fossoyeursd’avenir pour les enfants,tous les enfantsd’Amirouche. Le testamentest là, tout entier. Enorme.Enorme de responsabilitécollective.

H. L.

Amirouche, une vie, deuxmorts, un testament de SaïdSadi.

On pourrait penser qu’il s’agit d’un livre écrit d’untrait, produit colérique face à une injustice, recueil detémoignages pris dans l’urgence et envoyés à impri-mer comme on balancerait son poing dans la figurede l’imposture. Et l’on aurait tort de le croire. Card’emblée, l’auteur en précise la genèse. Il ne s’agitpas d’un écrit de la fulgurance.

Par Hakim Laâlam

Saïd Sadi, auteur du livre sur le Colonel Amirouche.

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Salima Akkouche -Alger (Le Soir) - La crisede confiance qui a secouéle Cnapest semble s’êtreestompée. En effet, lesenseignants viennent derenouveler leur confianceaux membres du bureaunational. Sur les 13membres démissionnaires,seuls deux n’ont pas étéreconduits. L’un a préférése retirer pour des pro-blèmes de santé tandisque l’autre n’a pas bénéfi-cié de la confiance desélecteurs.

Le syndicat, qui a tenuson conseil national mardidernier, a décidé d’unesérie de mesures. LeCnapest compte ripostercontre les procéduresengagées par le ministrede tutelle pour mettre fin aumouvement de grève desenseignants, comme il a

décidé de poursuivre enjustice le ministre del’Education nationale.Outre la dénonciation de laviolation du droit au libreexercice syndical, leCnapest reproche à latutelle de ne pas avoir res-pecté les clauses du pro-cès-verbal de réunionsigné en novembre dernier,portant sur l’abrogation del’arrêté ministériel 94/158relatif à la gestion desœuvres sociales.

Le Cnapest a égale-ment décidé de saisir parécrit le président de laRépublique pour seplaindre de l'exécutif et duministre de l'Educationpour les sanctions «illé-gales» prises à leurencontre. Par ailleurs, lesyndicat n’exclut pas unretour aux actions de pro-testation.

Selon Larbi Nouar,coordonnateur duCnapest, plusieurs optionssont en cours d’étude. Enplus de l’éventualité d’untroisième mouvement degrève, les enseignantsmenacent de boycotter lacorrection des examens de

fin d’année et la surveillan-ce des épreuves du bacca-lauréat. Le nouveau coor-donnateur réélu a, parailleurs, dénoncé le silencedes associations desparents d’élèves.

Ces organisations, dira-t-il, n’ont pas réagi aux pro-

positions de Benbouzid ausujet des cours de soutiensuivis par les élèves de ter-minale au lieu de cours derattrapage. «Les élèvesn’achèveront jamais leurprogramme scolaire. Lescours de rattrapage s’im-posent pour tous les

paliers, car un élève depremière année secondai-re ne pourra pas assimilerle programme de l’annéesuivante s’il ne termine pascelui de l’année en cours,les programmes respectifsétant liés», a souligné lesyndicaliste. Ce dernier,qui remet en cause lesdéclarations de Benbouzidquant à faire prévaloir l’in-térêt de l’élève, estime quele ministre a, à travers sadémarche, voulu casser«l’audace syndicale».

Le Cnapest réitère sonappel aux syndicats auto-nomes pour s’organiser enune deuxième centralesyndicale qui défendra lesdroits des travailleurs «parune gestion démocra-tique». Le syndicat appel-le également les pouvoirspublics à réagir pourprendre en charge leur pla-teforme de revendications.«Nous restons attachés ànos revendications. Et siaucune suite ne nous estdonnée, la grève seranotre ultime recours», aassuré M. Larbi Nouar.

S. A.

Le Soird’Algérie Actualité Jeudi 1er avril 2010 - PAGE 6

Les membres du bureau national du Cnapest,démissionnaires la semaine dernière, viennentd’être reconduits dans leur quasi-totalité. Lesyndicat, ne décolérant toujours pas, n’écartepas de renouer avec les actions de protestationdans les jours à venir. Il a décidé de déposerune plainte contre le ministre de tutelle pour«atteinte au libre exercice syndical».

F.- Zohra B. - Alger (Le Soir)La commission aura à planchersur les différents objectifs arrê-tés pour le secteur et quidevront être réalisés sur le ter-rain dès les prochains mois, aindiqué le ministre. A peine larentrée 2010 bouclée, soit le 28

février dernier, les responsablesdu secteur de la formation et del’enseignement professionnelss’attellent à mettre en place lesgrandes lignes du programmed’accueil des futurs stagiaires.

Pour l’année 2010, et selonle premier responsable du sec-

teur, le déficit en encadreursenregistré ces dernièresannées, estimé à près de11 000, a été comblé par l’ou-verture de 6 700 postes budgé-taires et la programmation de 7000 autres pour l’année encours. Ces derniers seront desti-nés à renforcer l’encadrementau niveau des établissementsde formation.

Par ailleurs, la session dumois d’octobre dernier a enre-gistré l’inscription de 350 000stagiaires, alors que celle de

février a totalisé 150 000 placespédagogiques dont 110 000 enformation résiduelle et 80 000en mode d’apprentissage. Cecialors que les diplômés sont aunombre de 190 000 par an,pour 600 000 stagiaires inscrits.

Le secteur de la formation etde l’enseignement profession-nels compte 1 135 établisse-ments au niveau national. Cesderniers, avait dernièrementsouligné le ministre, doivent êtreouverts aux élèves de 8 à 20 h,afin de permettre à un maximum

de stagiaires de suivre une for-mation.

Le ministre a aussi recom-mandé, lors des dernières ren-contres avec les responsablesdes centres notamment, l’instal-lation au niveau de chaque éta-blissement d’une cellule d’orien-tation et d’information. Il a éga-lement insisté sur la promotiondes programmes de formation etla sensibilisation des entrepriseséconomiques pour accueillir desstagiaires.

F.-Z. B.

FORMATION ET ENSEIGNEMENT PROFESSIONNELS

Une commission chargée de la rentrée 2010-2011 installée hier Ph

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TOUT EN DÉCIDANT DE DÉPOSER UNE PLAINTE CONTRE BENBOUZID

Le Cnapest n’exclut pas de renoueravec la protesta

Le Cnapest compte riposter contre les procédures engagées par Benbouzid.

Une commission chargée de préparer la rentrée 2010-2011 du secteur de la formation et de l’enseignement pro-fessionnels a été installée, hier, par M. El-Hadi Khaldi.Cette rentrée sera, selon le ministre, exceptionnelle du faitqu’elle coïncidera avec la mise en œuvre du plan quin-quennal 2010-2014 arrêté par le gouvernement.

Irane Belkhedim -Alger (Le Soir) - La grèvedes travailleurs des collecti-vités locales, à laquelle aappelé le Syndicat nationalautonome des personnelsde l'administration publique(Snapap), pour les 30 et 31mars, a été massivementsuivie. Tel est le constatétabli par le syndicat.«Beaucoup de wilayas ont

répondu à notre appel.Hier, nous avons enregistréun taux de suivi de la grèvede 75 % à travers le territoi-re national», a affirmé M.Ali Yahia, président dubureau du Conseil nationaldu secteur des communes,affilié au Snapap. A titred’illustration, il a cité untaux de suivi de 100 % àBéjaïa, de 60 % à Annaba

et de 50 % à Tlemcen etOran.

Le 13 mars dernier, leSnapap avait appelé tousles fonctionnaires des com-munes à observer unegrève cyclique de deuxjours chaque mois. Uneaction visant à dénoncerles conditions déplorablesd’exercice. «C’est un sec-teur qui a été longtempsmarginalisé, l’emploi y estprécaire», a-t-il soutenu. Larevalorisation des salaires,la régularisation descontractuels, l’élaborationdu statut du personnel descommunes, la promulga-

tion du régime indemnitai-re, le maintien de l’actuelsystème de retraite (départsans condition d’âge) et lapréservation des libertéssyndicales sont les princi-pales revendications soule-vées par les travailleurs.

Les autorités concer-nées, à savoir le ministèrede l’Intérieur et celui duTravail, n’ont toujours pasdonné de suite à leursdoléances après cedébrayage, les représen-tants du Snapap n’ayantpas été saisis sur la ques-tion. «Personne ne nous acontactés», a indiqué M. Ali

Yahia, précisant que cetteattitude n’entamera pas ladétermination du syndicat.

En effet, dès la semaineprochaine, les membres dubureau du Conseil nationaldu secteur des communes

vont se réunir pour déciderde la date exacte de la pro-chaine grève. Une nouvelleaction de protestation seraobservée dès la secondesemaine du mois d’avril.

I. B.

GRÈVE DES TRAVAILLEURS DES COLLECTIVITÉS LOCALES

Un taux de suivi de 75 %, selon le Snapap Selon les responsables du Syndicat national

autonome des personnels de l'administrationpublique, beaucoup de wilayas ont répondufavorablement à leur appel à la grève. Le syndi-cat annonce un taux de suivi de 75 % au niveaunational.

ASSOCIATION DES PARENTSD’ÉLÈVES DU LYCÉE EL-KHANSA DE TIZI-OUZOU

InvitationL’ensemble des parents d’élèves du lycée El-

Khansa de Tizi-Ouzou est invité à assister à l’as-semblée générale ordinaire prévue pour le 3 avril à9 heures au niveau de l’établissement. Présenceindispensable.

Le Soird’Algérie Régions Jeudi 1er avril 2010 - PAGE 7

Un CHU à l’agonieLe Centre hospitalo-universitaire Saâdna-

Abdenour de Sétif est à l’agonie. Ainsi, après lapénurie de l’interféron, une protéine utiliséepour le traitement contre le virus de l’hépatiteC, enregistrée au niveau du CHU de Sétif,c’est au tour maintenant du fil chirurgical dedisparaître complètement des blocsopératoires de cet établissement hospitalier.

Une situation dramatique qui a contraint leschirurgiens à annuler toutes les opérationschirurgicales prévues. Ces récurrentespénuries sont la conséquence de l’instabilitéau niveau de la gestion de l’hôpital.

En effet, le CHU de Sétif est géré par unintérimaire, depuis presque une année, aprèsle limogeage de l’ex- directeur général. L’autrefait de cette grave pénurie est le remplacementde tout le personnel de la pharmacie del’hôpital par une jeune équipe sans aucuneexpérience qui est appelée à gérer un budgetde plus de 100 milliards de centimes. Résultat,l’hôpital vit au ralenti poussant plusieursspécialistes à déposer leur démission, commece fut le cas pour un spécialiste enophtalmologie au niveau de la clinique ORL deSétif qui a été contraint de déposer sadémission, qui finalement lui a été refusée, àcause des innombrables problèmes.

En effet, ce dernier qui a été le pionnierdans les opérations de la greffe de la cornée àSétif ne fait maintenant que se tourner lespouces après la suspension des opérations degreffe à cause du manque de matériels et desimplants.

Don du sangUne importante opération de récolte de don

du sang a été organisée mardi au niveau de ladirection régionale de la Sonelgaz Sétif1, auprofit du Centre de transfusion sanguine deSétif, et ce, à l’occasion de la Journéemaghrébine de don du sang. A cet effet, plusde 300 travailleurs de cette société étatique,notamment ceux de la direction de distribution,se sont portés volontaires pour faire don deleur sang. Ce dernier sera destiné aux enfantsmalades hospitalisés au niveau de l’hôpitalMère & Enfant de Sétif. Une louable initiativede la part de la Sonelgaz.

Service public, dites-vous ??

Les services de la Conservation foncièrede Sétif ont établi depuis un certain temps unhoraire de travail très spécifique. En effet, cesderniers ne reçoivent les citoyens que dans lesmatinées, soit de 8h30 à 11h30, alors que lesaprès-midis, l’accès à la conservation demeurefermé. Une situation qui a fait que, tôt le matinde chaque jour, des centaines de personnesfont la chaîne pour pouvoir se faire délivrer undocument et qui d’ailleurs devront revenir troisjours après, voire plus pour le récupérer. Selonles responsables de la conservation foncière,cet horaire permettra aux agents d’étudier, derégler et de gérer les dossiers dans le calme eten l’absence du public. Mais la réalité est toutautre. En effet, durant ces après-midis,certains employés préfèrent prendre la clé deschamps, ou bien encore reçoivent leurs amisou connaissances pour leur établir lesdocuments voulus en toute quiétude.

Les déboires d’un pharmacien

Ayant commandé par fax, en date du 14février 2010, à l’Institut Pasteur d’Alger, unquota de 750 doses du vaccin anti-allergique(Alustal DPT), un pharmacien de la wilaya deSétif a été surpris de se faire savoir que sacommande n’est jamais parvenue à l’InstitutPasteur. Malgré la présentation des justificatifsd’envoi (rapport détaillé d’Algérie Télécom), lepharmacien n’obtiendra que 20 boîtes duvaccin pour toute une wilaya de presque1 million d’habitants, un nombre dérisoire parrapport au quota commandé. Alors que deuxautres pharmaciens basés à Alger se sontpartagé la part du lion en recevantrespectivement 2 000 et 1 500 doses sur les6 000 importées par l’Institut Pasteur. Et direque ce quota devait être réparti équitablementà travers tout le territoire national.

Imed Sellami

TIZI-OUZOU

L’affaire de l’agence foncière devant le tribunal criminel

Au deuxième jour du procès,que d’aucuns voient d’ores etdéjà retentissant, la salle estarchicomble et les débats sesont enlisés dans les procéduresde techniques juridiques etadministratives qui embrouillentl’observateur et déconcertent lesavocats chevronnés quiattendent les plaidoiries pourdire tout ce qu’ils pensent del’affaire. 41 accusés sont cités àla barre par une longue etharassante lecture de l’acted’accusation qui a pris 3 h selonun confrère présent, lundi, àl’ouverture du procès

représentés par une trentained’avocats. Une cinquantaine detémoins à charge et à déchargesont appelés à éclairer les jugespar leurs témoignages avant quele procureur général et ladéfense ne croisent leurperception du dossier qui se veutlourd de contenu.

Corruption, dilapidation debiens publics, faux et usage defaux, abus de confiance, traficd’influence, passation decontrats illégaux sont, en effet,reprochés aux 4 accusés endétention préventive depuis 4ans et aux autres prévenus

libres, parmi lesquels figurentdeux ex-directeurs, un chef deservice, un magasinier, desfonctionnaires de l’agence et desautres administrationspubliques. Un ancien P/APC, enfuite, un notaire renommé sur laplace de Tizi-Ouzou et parmi sacorporation, et sa propresecrétaire figurent égalementparmi les prévenus.

Il y a là, à première vue, dequoi défrayer la chronique etfaire des gorges chaudes ausein de l’opinion locale.Cependant, certains avocatss’interrogent sur le raisons quifondent ce procès limité dans letemps en se demandantpourquoi ceux-là et pas d’autresavant eux. D’autres, à l’image de

maître Aït Larbi, réfutentcarrément le bien-fondé del’accusation au regard de la loi.L’affaire en cours relèverait,selon ce ténor des barreaux quise réfère à l’article 1 du codepénal, de la morale et du conseilde discipline, il n’y a pas desanction sans loi, souligne-t-il.

Plus que l’acte d’accusationet l’interrogatoire contradictoiredes accusés, le réquisitoire etles plaidoiries des avocatspermettront de lever le voile surcette affaire qui laissera destraces indélébiles sur nonseulement les accusés maisaussi sur tous ceux qui ont géréou géreront le foncier, et peut-être sur la justice elle-même.

B. T.

ÉDUCATION NATIONALE À BOUIRA

246 postes en attente de validation par la Fonction publique

Organisés au tout début de l’annéescolaire en cours, entre septembre etdécembre derniers, pour le compte de ladirection de l’éducation de la wilaya deBouira, les résultats du concours dedirecteur de collège d’enseignementmoyen avec 19 postes, qui a eu lieu àTiaret, celui de directeur del’enseignement primaire avec 54 postes,des adjoints de l’éducation avec 94postes et enfin des PES avec 79 postes,tardent à voir le jour.

En effet, si au niveau des autres wilayas,les résultats de ces concours sontnormalement rendus publics et les heureuxgagnants ont même rejoint leur poste, auniveau de la wilaya de Bouira, il semble qu’unconflit entre l’inspection de la Fonctionpublique et la DE empêche toute solution quipuisse enfin permettre aux heureux gagnantsde savourer leur réussite. Cette semaine,

ayant été informés que leurs collègues desautres wilayas sont en train de faire un stagede deux semaines pur se préparer à leurnouveau poste de directeur du moyen, les 19candidats qui ont eu le concours de directeurdu collège d’enseignement moyen au niveaude la wilaya de Bouira se sont élevés pourinterpeller le wali sur cette injustice qui lesfrappe et qui n’a rien à voir avec leurscompétences ni avec leur niveau puisqu’ilsont réussi le concours brillamment à Tiaret.

D’après la requête dont une copie nous aété remise, la Fonction publique au niveau dela wilaya de Bouira argue le fait que certainscandidats à ce concours n’ont pas puconcourir, car ils n’avaient pas reçu leurconvocation à temps, et plutôt que de validerles résultats de ces listes des gagnants,demande à la direction de l’éducation dejustifier par écrit les raisons de cettesupposée défection. D’après les signataires

de la pétition, les prétextes avancés parl’inspection de la Fonction publique pourrefuser de valider ces résultats sont nonfondés et certains parmi ces signataires sontallés jusqu’à affirmer que la véritable raisonde cet entêtement est le fait que l’épouse del’inspecteur de la Fonction publique étaitcandidate mais n’a pas eu ce concours.

Pour sa part, le chargé de communicationau niveau de la DE nous dira que la DE arépondu par écrit tel que souhaité parl’inspection de la Fonction publique à toutesles réserves émises par cette dernière.

Ainsi, s’agissant du concours, la DE, a-t-ildit, a informé tous les services concernés ycompris ceux de la Fonction publique etrappelle qu’aucun recours ni réclamationn’ont été formulés à propos de ce concourspar aucun candidat concernant la non-réception de convocation.

Y. Y.

Sidi-Bel-Abbès, à l’instardes autres wilayas du pays,a fêté, mardi dernier, lajournée maghrébine dudon de sang et renfloué sabanque du sang. Ceprécieux liquide peut fairecruellement défaut,notamment en ce quiconcerne le rhésus négatif,un groupe rare.

Tôt dans la matinée, lesservices de la santé ont installédes tentes et une ambulancesur la place Carno dans lecentre-ville du chef-lieu pouraccueillir les volontaires.L’attente n’a pas duré, puisque,en moins de deux heures, 70donneurs se sont présentés.

Selon les responsables de ladirection de la santé 9 378sachets de sang ont étécollectés en 2009, et depuisjanvier 2010, ce sont 1 720

sachets de sang qui l’ont été àun rythme de 50 sachets parjour, atteignant ainsi lamoyenne nationale. 3 sachetsseulement du rhésus négatif ontpu être collectés. Ces sachets

de sang iront approvisionner leCHU de Sidi-Bel-Abbès, leshôpitaux de Benbadis et deSfisef, et les cliniques privées.La majorité sera en principeconfiée à la maternité, au

service d’hématologie et celuid'hémodialyse. Sidi-Bel-Abbèsse classe troisième au niveaunational dans la collecte dusang.

A. M.

SIDI-BEL-ABBÈS

Collecte de 70 sachets de sang en deux heures

L’affaire de l’ex-agence foncière de Tizi-Ouzou seracertainement une des plus longues qu’ait eu à examiner letribunal criminel de Tizi-Ouzou depuis longtemps.

Agissant sur la base de renseignements,les services de la Gendarmerie nationale de ladaïra de Sédrata ont réussi à mettre la main,dans l’après-midi d’avant-hier, sur deuxtrafiquants de drogue, à quelques encablures

de la gare routière. Ces derniers étaient aumoment de leur arrestation en possession de 4kg de kif dissimulés dans un voiture de marqueClio. Les deux mis en cause, âgés de 25 et 37ans, ont reconnu leur forfait et ont donné des

renseignements ayant permis de démasquerdeux autres trafiquants qui ont été aussiarrêtés. Les quatre inculpés ont été présentés,hier, au parquet de Sédrata et incarcérés.

Barour Yacine

BRÈVES DE SÉTIF

Les détenus en «sortie verte»

SOUK-AHRAS4 kg de kif saisis à Sedrata

Une louable initiative pour adoucir la viecarcérale : la convention entre le ministère del’Agriculture et du Développement rural et leministère de la Justice visant à rapprocher lesdétenus de la société dont ils font partie intégranteet éviter leur sentiment d’exclusion engendré parleur statut de prisonniers.

Durant deux jours, le lundi 28 et mardi 29 mars,la direction générale des forêts de Sidi-Bel-Abbès aencadré une opération de reboisement à laquelleont participé des scouts, des jeunes recrutés dansle cadre du DAIP (dispositif d’aide à l’insertionprofessionnelle) et 18 détenus dont les peinesarrivent à leur terme dans les prochains jours ou

mois. Cette «sortie verte», dont l’impact ne peutêtre que favorable pour le détenu, a permis derapprocher le dernier de la société et de lui offrirdeux jours de «vie normale» d’homme libre. Cessorties ont eu lieu en présence d’un juge.

Ainsi, 2 000 plants d’arbres ont été mis en terreau niveau du site de Sidi-Bouazza El-Gherbi, dansle chef-lieu Sidi-Bel-Abbès. D’autres «sortiesvertes» seront programmées dans les prochainsjours et concerneront Sidi-Mohamed Benali etd’autres sites de détente et d’évasion, dans lecadre d’une opération de nettoiement et entretiendes plantations, où il est bon d’aller prendre l’air.

A. M.

Les USA gèlent les avoirs de la télé du Hamas

DÈS JUIN PROCHAIN SUR LENOUVEAU SATELLITE ALGÉRIEN

Lancement d’unbouquet algérien

en HD de 27 chaînes

La télévision nationale vient d’acquérir plusieurscars de retransmission en haute définition. Livréspar le spécialiste du matériel professionnel, Sony,ces cars ont été répartis entre les cinq stations dela télévision algérienne (Alger, Oran, Constantine,Ouargla, Béchar). Interrogés sur les objectifs decette acquisition, le directeur du département HDde la Télévision algérienne, Hadi Houta, a déclaréque cette étape, la dernière après l’équipement desstudios pour traiter et diffuser les images en HD,permettra de lancer un bouquet entièrement enhaute définition dès juin prochain.

Celui-ci sera visible sur le nouveau satellitealgérien des télécommunications, Alsat 3 (0° ouest,sur l’équateur, dans l’axe de Mostaganem) qui seralancé le 26 mai 2010 depuis le centre deHammaguir, près de Béchar. On sait que ce centrespatial a lancé les premières fusées françaises et acontinué à fonctionner jusqu’à la fin des années 60lorsque le gouvernement algérien avait demandé àson homologue français de cesser d’utiliser sonterritoire pour lancer des fusées. Les travaux ontrepris en 2007, dans une totale discrétion. Uneéquipe formée d’ingénieurs et de chercheursalgériens venus de la Nasa et du Centre spatial deKourou a pu installer une nouvelle base delancement sur le vieux site français. Une autreéquipe s’est attelée à fabriquer la première fuséealgérienne, Aurès 1, dans les laboratoires du centred’Arzew. Enfin, une troisième équipe, déjàexpérimentée avec Alsat 1 et Alsat 2, a réalisé lenouveau satellite qui est du type géo-stationnaire,destiné aux télécommunications.

Ce sera une grande première dans l’histoire destélécommunications algériennes. Il est prévu ungrand rassemblement à Hammaguir, en présencedes plus hautes autorités et de plusieurs invités demarque.

Le bouquet algérien comprendra les chaînessuivantes :

Des dizaines de radio en qualité numérique serontégalement diffusées à travers le satellite.De plus amples informations sur ce saut qualitatifimportant de la TV algérienne seront fourniesprochainement.

SNS

2010 est la grande année de la 3D ou télévision en relief. Comment fonctionne-t-

elle ? Peut-on parler de vraie télévision 3D tant qu’on continuera à utiliser des

lunettes, comme au vieux temps des cinémas qui projetaient des versions 3D des

plus grands films ? Quels sont les écrans disponibles et ceux qui, à l’avenir,

n’utiliseront plus de lunettes ? La réponse à toutes ces questions est dans notre

dossier «Nouvelles télévisions».

Lire en page 17

Lire en pages 14 et 15

Lire en page 10

La batailledes promos

LA 3D, GRANDE RÉVOLUTION DE LA TÉLÉVISION

INFORMATIQUE

Sécurisez votrePC, le pare-feuet les banquesen ligne

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OPÉRATEURS «MOBILE»

- ENTV terrestre- La 3- Canal Algérie- TV Coran- TV Kabylie- TV Aurès- TV Saoura- TV Oasis- TV Hoggar- TV Tassili- TV Constantine- TV Oran- TV Sports 1- TV Sports 2- Chaîne Info- Chaîne

documentaire- Chaîne Savoir- Histoire d’Algérie- Cuisine de nosrégions- Chaîne Enfants- Chaîne RAI- Chaîne andalouse etchaâbi- Musique d’Algérie- La chaîne de l’APN- Chaîne Comics- Films d’Algérie- Chaîne cinéma dumonde

La base de lancement de Hammaguir fin prête.

Avec ou sanslunettes ?

l La 19e édition du Salon de l'informa-tique, de la bureautique et de la commu-nication «SICOM 2010» se tiendra du 15au 21 avril au Palais des expositions desPins maritimes à Alger, a-t-on appris ven-dredi auprès de la Société algériennedes foires et exportations (Safex). Cettenouvelle édition du salon sera organiséesous le signe du «renouveau et de l'évo-lution».

l La 4e édition du Micro d'or de la radioa été organisée, jeudi soir, au centre cul-turel Aïssa-Messaoudi de la Radio natio-nale, par la remise de dix prix auxmeilleures émissions radiophoniquesayant traité différents thèmes et sujets.La cérémonie s'est déroulée dans uneambiance joviale et festive, en présencede membres du gouvernement et desreprésentants des médias nationaux.Plus de 150 émissions ont été évaluéespar un jury, présidé par l'écrivain-journa-liste Merzak Bagtache.

l Une rencontre entre des profession-nels de l'audiovisuel algériens et turcs aeu lieu, mardi, à Riadh El-Feth (Alger),dans le but d'impulser la coopération entre les deux pays dans le domaine du

cinéma et de l'audiovisuel. «Cette ren-contre est une prise de contact qui vise àdéfinir les différentes opportunités pourd'éventuels projets de partenariat entreles deux pays», a indiqué SuayipYagomur, représentant de l'ambassadede Turquie en Algérie. La rencontre a étéorganisée dans le cadre de la semainedu film turc en Algérie, à l'initiative del'Association des femmes réalisatrices.

l Les participants à l'atelier sur l'éthiqueet la déontologie de la presse organisépar la Fédération internationale des jour-nalistes (FIJ) ont appelé, mardi à Alger, àl'engagement d'une réflexion nationale,tous médias confondus, sur l'éthiquedans les médias algériens. Dans unedéclaration ayant sanctionné cet atelierde deux jours, les participants ont égale-ment mis l'accent sur la nécessité de

«réhabiliter l'instance du Conseil supé-rieur de l'éthique et de la déontologie enle dotant de moyens pour accomplir samission». Ils ont fait, par ailleurs, leconstat que «de nombreux médias sontécrasés par le poids de contenus mal-sains et intrusifs», expliquant, à cet effet,que «pour réduire leurs coûts en créantdes emplois précaires, une partie desemployeurs rendent difficile le respectdes normes journalistiques et bafouentde fait les principes déontologiques».

l L'école d'application du transport et dela circulation, basée à Tlemcen, mise surla modernisation technologique de sesmoyens pédagogiques, pour mettre laqualité de formation au diapason del'évolution du domaine de sa spécialité, adéclaré dimanche le commandant decette structure de formation militaire, lecolonel Benkara Mokhtar.

La chute en directd’une journaliste d’ABC

La journalistede la chaînea m é r i c a i n eABC, MelanieLawson, fait lebonheur de laToile depuis lachute de sachaise, en directsur Chanel 13,la semaine der-nière.Melanie Lawsonvoulait allongerle bras pour tou-cher un de sescollègues àl’autre bout dudesk, malheu-

reusement, le collègue était plus éloigné qu’elle ne l’imaginait, et la chaise à rou-lettes un peu traîtresse…En quelques secondes, la journaliste tombe lourdement derrière le bureau et dis-paraît de l’écran, on n’entend alors plus que sa voix intimant à un de ses col-lègues d’enchaîner avec la météo.

SNS telepapotages Jeudi 1er avril 2010 - PAGE 9

ADSLTunisie Telecomlance le 20 mégaTunisie Telecom lance un nouveaudébit pour les entreprises : jus-qu'à 20 méga. Officialisé pour le20 mars, les fournisseurs d'accèspouvaient commencer sa com-mercialisation effective à partir dulundi 22 mars. L'ADSL Corporate jusqu'à 20méga se substituera au 8 méga,c'est-à-dire l'actuel débit maximalproposé aux entreprises. Côtéprix de la redevance TunisieTelecom, les professionnels paie-ront toujours 80 DT HT/mois (envi-ron 42 euros).

L'iPhone piratéen 20 secondes !La plupart des systèmes informa-tiques soumis au concours depiratage Pwn2Own à Vancouveront succombé aux attaques despirates. L’iPhone a été facilementpiraté, de même qu'un Nokia sousSymbian et les principaux naviga-teurs Internet. Google Chrome estle seul programme resté invaincu.Ralf Philipp Weinmann etVincenzo Iozzo, deux universi-taires spécialistes en sécuritéinformatique, sont parvenus àexploiter une vulnérabilité dunavigateur Safari du smartphoned'Apple. L'opération a permis d'accéder àl'ensemble de la base de donnéesSMS de l'appareil (même les SMSeffacés), en seulement 20secondes. Un piratage qui a per-mis aux hackers d'empocher lasomme de 15 000 dollars.

La police utilise Facebookpour coincer la mafia

C ertains perdent leur travail ou leur amoureux à cause des informationsqu'ils publient sur Facebook. D'autres perdent la liberté. La police italiennea arrêté mardi 16 mars l'un des 100 mafieux les plus recherchés du pays,

grâce à Facebook. Pasquale Manfredi, 33 ans, est l'une des têtes de la mafia cala-braise. Surnommé «Scarface», ce tueur de l'ombre souffre visiblement d'un goûttrop prononcé pour les réseaux sociaux, via lesquels il recevrait peut-être mêmeses ordres. Après avoir localisé le suspect grâce à sa connexion Internet, la poli-ce a lancé une vaste opération pour l'arrêter à trois heures du matin, à Isola diCapo Rizzuto, près de Crotone (Calabre). Cerné par une cinquantaine de policiers,Pasquale Manfredi a essayé de prendre la fuite par le toit de l'immeuble avantd'être appréhendé. L'homme utilisait apparemment une clé 3G, et se connectaitsous le pseudonyme Georgie, son compte étant assorti d'une photo d'Al Pacino,l'acteur qui a incarné Scarface au cinéma.

232Quatre ans après le dernier record quia permis de casser une clé RSA de663 bits, l’INRIA et ses partenairesdémontrent la vulnérabilité d’une cléRSA de 768 bits. En conjuguant diffé-rentes capacités de calcul mises à leurdisposition pendant 2 ans et demi, ilssont parvenus à casser cette clé de232 chiffres en retrouvant les facteurspremiers qui la composent. Ce nou-veau record est une belle illustrationde l’efficacité des systèmes de calculdistribués. Il confirme les recomman-dations de l’Agence nationale de lasécurité des systèmes d’information(ANSSI) en démontrant la vulnérabilitéd’une clé RSA de 768 bits

L’insecte cyborg :mi-coléoptère, mi-machineContrôler des insectes à distance pour-rait sembler être de la science fiction et,pourtant, des chercheurs de Berkeley yseraient parvenus. En 2006, le DARPA (Agence pour lesprojets avancés de défense) avait lancéle Hybrid Insect Micro-Electro-Mechanical Systems program (HI-MEMS) dont l’objectif final est deconvertir des insectes en véhiculesaériens autonomes. En février dernier,des chercheurs avaient alors dans lecadre de ce programme, présenté lecontrôle d’un papillon de nuit à l’aide defils électriques reliés à son corps.Cette fois-ci, ils ont démontré qu’il étaitpossible de commander à distance desinsectes (un coléoptère dans ce casprécis) en vol libre, grâce à des radiosminiatures implantées dans le systèmede stimulation neuronale.

M. Mihoubi : «Certainsjournalistes utilisentle langage courantde la rue»Le secrétaire d'Etat auprès du Premierministre chargé de la Communication,Azzedine Mihoubi, a appelé, mardi àAlger, à la mise en œuvre d'une réformelinguistique au sein de la presse écritearabophone. S'exprimant lors d'unejournée d'étude consacrée à la place dela langue arabe dans la presse écritealgérienne, M. Mihoubi a indiqué que laconcrétisation de cette mission incom-bait conjointement au Conseil supérieurde la langue arabe, à l'université et auxmédias, dans le cadre d'un travail sousforme d'ateliers. «Nous sommes dispo-sés à nous impliquer dans cette œuvre.Nous sommes prêts à aider les entre-prises de la presse écrite arabophoneafin que celles-ci corrigent les erreursde langue commises», a souligné leministre. Evoquant le travail journalistique, M.Mihoubi a relevé le fait que certainsjournalistes utilisent, sans gêne, destermes puisés du langage courant de larue.

LE CHIFFREDE LA SEMAINE

L’INFODE LA SEMAINE

ILS ONT DITCETTE SEMAINE

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LA 3D, GRANDE RÉVOLUTION DE LA TÉLÉVISION

La techniqueL’anaglyphe est l'archétype de

lunettes 3D, avec des filtresmodernes de couleurs rouge etcyan, similaire à la couleurrouge/vert et rouge/bleu verresutilisés pour afficher des imagesau début. L’anaglyphe a été lapremière méthode de présenta-tion théâtrale en 3D. Il a été popu-larisé en raison de la facilité de saproduction et de son exposition.Bien que les premières représen-tations théâtrales aient été effec-tuées avec ce système, la plupartdes films en 3D des années 1950et 1980 ont été présentés initiale-ment polarisés.

Dans un anaglyphe, les deuximages se superposent dans unelumière additive paramètre à tra-vers deux filtres, un rouge et uncyan.

Dans un écran de lumièresoustractive, les deux imagessont imprimées dans les mêmescouleurs complémentaires surpapier blanc. Les lunettes avecdes filtres de couleur dans chaqueœil séparent les images appro-priées par l'annulation de la cou-leur à filtrer et de rendre la couleurnoire complémentaire. Une tech-nique de compensation, commu-nément connue sous le nomAnachrome, utilise un filtre légère-ment plus transparent cyan dansles verres brevetés liés à la tech-nique. Le processus reconfigurel'image anaglyphe typique afind'avoir moins de parallaxe.

Une alternative au système defiltre habituel rouge et cyan del’anaglyphe est le «ColorCode3D», un système anaglyphe bre-veté qui a été inventé afin de pré-senter une image anaglyphe enliaison avec le standard de télévi-sion NTSC, dans lequel le canalrouge est souvent compromis.ColorCode utilise les couleurscomplémentaires du bleu, dujaune et du noir à l'écran, et lesverres des lunettes sont de cou-leur orange et bleu foncé.

L'anaglyphe 3D était le premiersystème utilisé dans des présen-tations théâtrales et nécessitemoins de matériel, mais la polari-sation du système 3D a été lestandard pour les présentationsde théâtre depuis qu'il a été utilisépour Bwana Devil en 1952.

Cependant, le système depolarisation a une meilleure fidéli-té des couleurs et les images quele système anaglyphe.

Pour présenter un film enrelief, deux images sont projetées

en surimpression sur un mêmeécran à travers différents filtrespolarisant. L'observateur portedes lunettes à faible coût, quicontiennent également une pairede différents filtres polarisants.Comme dans chaque filtre nepasse que la lumière qui est toutaussi polarisée et bloque la lumiè-re polarisée dans le sens inverse,chaque œil voit une image diffé-rente. Ceci est utilisé pour produi-re un effet tridimensionnel en pro-jetant la même scène dans lesdeux yeux, mais dépeint sous desangles légèrement différents.

Ressemblant à des lunettes desoleil, les verres polarisés sont lanorme pour les sorties en salle etles parcs d’attractions. Un filtrepolarisant circulaire à cristauxliquides qui permet de basculer lapolarité 144 fois par seconde estplacé sur le devant de la lentille duprojecteur. Un seul projecteur estnécessaire, les images pour l'œilgauche et droit sont affichées enalternance. Sony propose un nou-veau système appelé RealD XLS,qui montre les deux images àpolarisation circulaire en mêmetemps : un seul projecteur 4K(résolution 4096 ? 2160) affiche àla fois 2K images (résolution 2048? 858) l’une au-dessus de l'autreen même temps.

La méthode «Eclipse»Avec la méthode «Eclipse», un

obturateur mécanique bloque lalumière appropriée pour chaqueœil quand l'image de l'œil inverseest projetée à l'écran. Le projec-teur alterne entre les images àgauche et à droite, ouvre et fermeles volets dans les verres du télé-spectateur avec une synchronisa-tion avec les images sur l'écran.Ce fut la base du systèmeTeleview qui a été utilisé briève-ment en 1922.

L'effet Pulfrich est basé sur lephénomène de l'œil humain, letraitement des images plus lente-ment quand il y a moins de lumiè-re, comme quand on regarde àtravers une lentille sombre.

De plus en plus l'émergencede nouveaux systèmes de vision3D qui ne nécessite pas l'utilisa-tion de lunettes de vision spé-ciales. Ces systèmes sont consi-dérés comme des affichagesauto-stéréoscopiques.

Télévision 3DUne télévision 3D est une télé-

vision qui emploie des techniquesde présentation 3D, telles que la

capture stéréoscopique, multipri-se de vues, ou 2D plus approfon-die, et un affichage en 3D, unappareil d'observation particulièreà projeter une émission de télévi-sion dans un champ à trois dimen-sions réaliste. La 3D est devenuemodérément populaire dans lesannées 1990 lorsque plusieursspectacles aux Etats-Unis ont uti-lisé la technique pour attirer lestéléspectateurs.

Il existe plusieurs techniquespour produire et afficher desimages 3D en mouvement.

Pour la projection des imagesstéréoscopiques figurent :

- Anaglyphe 3D (avec le rougepassif cyan)

- Polarisation 3D (aveclunettes polarisées passives)

- Autre séquençage cadre(avec lunettes actives)

- Auto-stéréoscopique (sanslunettes/ casque)

D’autres techniques d'afficha-ge ont été utilisées, telles que l'ho-lographie, l'affichage et l'effetvolumétrique Pulfrich, qui estessentiellement une forme d'affi-chage auto-stéréoscopique.

Téléviseurs 3D «ready»Les téléviseurs 3D «ready»

sont ceux qui peuvent fonctionneren mode 3D (en plus du mode2D), en liaison avec les lunettes àobturateur à cristaux liquides, quicréent une image stéréoscopique.Ces téléviseurs généralementprennent en charge HDMI 1.4 etun taux de rafraîchissement de120 Hz ; les lunettes sont venduesséparément.

Mitsubishi et Samsung utilisentla technologie DLP de TexasInstruments. En janvier 2010,Toshiba, Samsung, Sony,Panasonic, LG avaient tous pourobjectif d’introduire la 3D (surtouten modèles haut de gamme) dansles téléviseurs disponibles en2010. Les lecteurs Blu-Ray 3D etles émissions de DirecTV sontégalement attendus en 2010.Samsung a commencé à vendrele UN55C7000, sa première TV3D «ready», fin février 2010.

Le fabricant chinois TCL adéveloppé une TV LCD 3D de 42pouces appelé le TD-42F, qui estactuellement disponible en Chine.Ce modèle utilise un système len-ticulaire et ne nécessite pas delunettes spéciales. Il se vendactuellement environ 20 000 dol-lars soit l’équivalent de 1 500 000DA (150 millions de nos ancienscentimes), pour dire que c’est à la

portée du commun des mortels !LG, Samsung, Sony et Philips

ont l'intention d'augmenter leuroffre de télévision en 3D à plus de50% en 2012. On s'attend à ceque les écrans utilisent un mélan-ge de technologies jusqu'à ce qu'ily est une normalisation.

L'industrie devrait adopter unstandard commun et compatiblepour la 3D dans l'électroniquedomestique. D'autres normes sontaussi en attente dont le type delunettes 3D (passive ou active), lalargeur de bande, sous-titres, for-mat d’enregistrement ou un lec-teur Blu - ray standard.

Avec des améliorations dans latechnologie numérique, à la findes années 2000, les films en 3Dsont devenus plus pratiques àproduire et à afficher, en mettantla pression concurrentielle de lacréation de normes de télévision3D. Il existe des techniques decodage vidéo stéréoscopique etde formatage : le stéréoscopiqueanaglyphe et le 2D Delta Plus.

Les chaînes en 3DCablevision a lancé une ver-

sion 3D de son canal de MSG le24 mars 2010, disponible unique-ment aux abonnés deCablevision.

Le 11 juin 2010 ESPN va lan-cer un nouveau canal 3D dédiéaux sports avec jusqu'à 85 événe-ments par an.

Récemment, British SkyBroadcasting Company, plusconnu sous Sky, a annoncé qu'ilva lancer une chaîne Sky 3D enavril 2010. Cela portera sur lesport et les événements de diver-tissement.

Le 1er janvier 2010, premièrechaîne de 3D au monde, SKY 3D,a commencé à diffuser à l'échellenationale en Corée du Sud par laCorée Digital SatelliteBroadcasting. Le slogan de lachaîne est «World No.1 3DChannel». Cette chaîne 24 / 7 uti-lise la technologie Side by Side àune résolution de 1920x1080i.Les contenus 3D comprennentl'éducation, animation, sport,documentaires et spectacles.

Une chaîne complète de 24heures d'émission a été annon-cée lors du Consumer ElectronicsShow 2010 en tant que coentre-prise de IMAX, Sony, et le canalDiscovery. L'intention est de lan-cer la chaîne aux États-Unis en find'année 2010.

Nacer Aouadi

StéréoscopieBasé sur les principes devision stéréoscopique, décritpar Sir Charles Wheatstonedans les années 1830, latechnologie stéréoscopiqueutilise un dispositif distinctpour chaque personne quiregarde la scène et donne uneimage différente pour l’œilgauche et droit. Des exemplesde cette technologie sont lesimages anaglyphes et desverres polarisés. Lestechnologies stéréoscopiquesimpliquent généralement deslunettes spéciales.

Auto-stéréoscopieUn développement évolutif dela stéréoscopie, lestechnologies d'affichage auto-stéréoscopiques utilisent la«tricherie» optique à l'écran,afin de garantir que chaque œilvoit l'image appropriée.L’affichage auto-stéréoscopique permetgénéralement à l'utilisateur dedéplacer son champ de visionsans détruire l'illusion de laprofondeur. Dans la plupartdes écrans automultiscopics lechangement de vue estaccompagné parl'effondrement de l'illusion deprofondeur, mais certainsaffichages existent, quipeuvent entretenir l'illusion.

Holographie généréepar ordinateurL'hologramme est un objetfamilier de la fin du XXe siècle,et la recherche en affichagesholographiques a produit desdispositifs qui sont en mesurede créer un champ lumineuxidentique à celui qui émaneraitde la scène originale, avec laparallaxe à la fois horizontaleet verticale à travers une largegamme d’angles de vision.

N. A.

Affichage volumétriqueEn outre, il existe l’affiche volu-métrique, où certains méca-nismes physiques sont utiliséspour afficher les points delumière dans un volume.D'autres technologies ont étédéveloppées pour des projetspoints lumineux dans les airsau-dessus d'un dispositif. Unlaser infrarouge est axé sur ladestination dans l'espace,générant une petite bulle deplasma qui émet une lumièrevisible. En août 2008, les expé-riences ne permettent qu'unevitesse de 100 points parseconde. L'une des questionsqui se posent avec ce systèmed'affichage est l'utilisation detechnologies qui pourraientêtre nocives pour les yeux del'homme. Chacune de ces tech-nologies d'affichage peut êtreperçue comme ayant deslimites, que ce soit l'emplace-ment de l'observateur, lourde,inesthétique équipement ouengendrant de grands frais.Surmonter ce dernier obstacleest peut-être le principal défipour le décollage du secteur del'imagerie en 3 dimensions.

SNS NNOOUUVVEELLLLEESS TTÉÉLLÉÉVVIISSIIOONNSS Jeudi 1er avril 2010 - PAGE 10

Avec ou sanslunettes ?

TYPES D'ÉCRANS

Aussi étrange que cela puisse paraître, l'ère de films stéréosco-piques (3D) a commencé à la fin des années 1890 lorsque la«Colombie film pionnier» de William Friese-Greene a déposé un bre-vet pour un processus de film en 3D. Dans son brevet, deux filmssont projetés côte à côte sur écran. Le spectateur regardait à tra-vers un stéréoscope pour faire converger les deux images.

En raison de la mécanique encombrante de cette méthode, l'uti-lisation d’une salle n'était pas pratique. Frédéric-Eugène Ives dépo-se un brevet pour sa caméra stéréo en 1900.

L'appareil avait deux lentilles couplées. Mais le premier confirméfilm 3D projeté à un public payant a été The Power of Love, auThéâtre Hôtel Ambassador, à Los Angeles, le 27 septembre 1922. Ila été projeté à double bande dans le format rouge/vert anaglyphe, lerendant par là même le plus ancien film en 3D connu. Ce film estmaintenant considéré comme perdu.

SÉCURISEZ VOTRE PC

Le pare-feu et les banques en ligneQu'est-ce qu'un

pare-feu (firewall) ?Un firewall est une barrière pro-

tectrice entre vous et le reste desordinateurs auxquels vous êtesconnecté. Quand vous allez surInternet, vous êtes visible pour lemonde extérieur. (Si vous ne l'étiezpas, il n'y aurait aucun moyen pourobtenir un quelconque renseigne-ment de votre navigateur). Vousêtes visible à travers ce qu'on appel-le un «port».

Il existe plusieurs milliers de cesports (services), et chacun se voitattribuer un numéro. Les trois ports(services) que vous utilisez le plussouvent sont le world wide web (port80), e-mail entrant (généralement leport 110), et le courrier électroniquesortant (généralement le port 25).L'idée d'un pare-feu est de fermerles ports (services) dont vous nevous servez pas. Vos ports ouvertssont une invitation à l’attaque devotre ordinateur!

Si vous faites une nouvelle instal-lation de Windows XP, en le laissantsans correctif, votre ordinateur seraattaqué en quelques minutes. Vousallez être attaqué par le biais de vosports ouverts, et bombardés demessages popup ; chevaux deTroie, virus et vers, logiciels espionset malveillants encombreront votrenavigateur. En fait, une étude récen-te a démontré qu’un PC non proté-gé était inutilisable après seulementenviron 2 heures et demi deconnexion sur Internet, sans protec-tion ! Le pare-feu en place auraitpermis d'éviter certaines de cesattaques. (Mais pas toutes - XP doitavoir les service packs 1 et 2, voire3 installés avant qu'il ne soitconseillé de surfer sur Internet.)Même si vous disposez de tous lesservice packs et mises à jour de XP,n'ayant pas un pare-feu signifie quequelqu'un finira par trouver un portouvert sur votre ordinateur. S'il peutinstaller un cheval de Troie sur votrePC, il sera en mesure de le contrô-ler.

Comment vous protéger ?

La plupart des pare-feu, commecelui intégré à Windows XP, vousalerte sur le trafic suspect entrant.Toute personne qui tente d'accéderà votre PC est arrêtée par le pare-feu en premier. Le pare-feu faitdévier l'attaque, et vous donne unavertissement à ce sujet. Mais unbon pare-feu comme ZoneAlarmvous met aussi en garde contre letrafic suspect sortant. Ainsi, lesmeilleurs pare-feu peuvent faire lesdeux, vous renseigner sur le traficentrant et sortant.

Les types de pare-feuPour les utilisateurs du grand

public, vous pouvez placer despare-feu en deux catégories simples: matériels et logiciels. Un firewallmatériel peut être un routeur qui setrouve entre votre ordinateur et lemonde extérieur. Vous pouvez bran-cher plus d'ordinateurs dans le rou-teur, et chacun sera protégé par lepare-feu qui en fait partie.

Un logiciel pare-feu commeZoneAlarm, un fois installé sur votrePC, permet de masquer les ports

ouverts, détourner les attaquesentrantes, et de vous avertir à pro-pos du trafic suspect sortant. Vouspouvez avoir un logiciel pare-feu surchaque ordinateur qui se trouve der-rière le routeur. Un attaquant devraitêtre très déterminé pour pouvoirpasser à travers le pare-feu de votrerouteur et votre logiciel pare-feu!

Si vous avez un routeur WiFi,vous avez probablement déjà unpare-feu. Vous devriez vérifier lespages de configuration de votre rou-teur pour vous assurer qu'il est actif.(Certains d'entre eux sont effective-ment désactivés par défaut!). Unefois que le pare-feu de votre routeurest actif, vous pouvez installer unlogiciel pare-feu sur chaque ordina-teur qui est connecté au routeur,juste pour une protection accrue.

Si vous n'êtes pas derrière unrouteur, il vous faut un logiciel pare-feu. Si vous avez Kaspersky InternetSecurity, il y a probablement unpare-feu aussi. Si vous n'avez pasde logiciel de sécurité Internet, nousvous recommandons vivement laversion gratuite de ZoneAlarm. Celogiciel est disponible à partir deZoneLabs pendant un certaintemps, et il a une très bonne réputa-tion.

Banques en ligne : lesmesures essentielles

de sécuritéAujourd’hui, en Algérie, beau-

coup de banques commencent àoffrir des services en ligne pourleurs clients. Quoique ces servicessoient à l’heure actuelle assezbasiques, gageons que dans unavenir très proche il en serait autre-ment. C’est pourquoi nous avonsdécidé de rajouter, à notre article, cechapitre sur les banques en ligne.

La banque en ligne est un moyentout à fait pratique pour garder unetrace de vos finances. Vous vousconnectez simplement sur le siteInternet de votre banque et vouspouvez faire des opérations, commemettre en place les ordres perma-nents de transfert d'argent à despersonnes ou d'autres comptes, etles livres de commandes de

chèques. La banque en ligne vouspermet également d'obtenir desoffres financières qui ne sont toutsimplement pas être pratiquéesdans le monde «hors ligne».

Cependant, cette popularité de labanque en ligne n'est pas passéeinaperçue par la «corporation cyber-criminelle» qui utilise certainesméthodes pour vous dépouiller devotre argent. En voici la plus connue :

Le phishingLa façon la plus courante utili-

sée par un criminel pour vousescroquer de votre argent c’est cequ’on appelle «hameçonnage»(tendre un hameçon). Le phishingest prononcée fishing. Le pêcheurest le criminel, l'appât est généra-lement un email qui tente de vouspaniquer, et le poisson… devinez!Le criminel va envoyer des milliersde courriels en utilisant une listequ'il a reçue d'un spammeur. L'e-mail qui est envoyé semble l'êtred'une banque. Supposons que labanque soit le CPA. Le criminelenvoie le courriel à volonté mêmeà ceux qui n’ont pas de compte auCPA. Ce sont ceux qui en ont qu'ilcherche. Dans le courriel, vousêtes averti que vos coordonnéesbancaires doivent être actualisées,et qu'il est essentiel d'agir mainte-nant pour protéger votre compte. Ilva en général essayer de vousfaire peur. Et il y a toujours un lienpour cliquer dessus. Tout ce quevous avez à faire est de cliquer surle lien et vous serez redirigé versune zone sécurisée où vous pour-rez saisir vos coordonnées. Sivous cliquez sur ce lien, vousserez redirigé vers une page simi-laire à celle du site de votrebanque. Sauf qu'elle n'est pas lesite de votre banque. Une adresseélectronique qui ressemble, à s’yméprendre, à celle de votrebanque. Par exemple l’adresse devotre banque est la suivantwww.cpa.dz. Le pirate fera ensorte d’avoir une adresse qui luiressemble parfaitement tel

vvvvvv.cpa.dz Jetez un œil deplus près la barre d'adresse, vousverrez quelque chose comme ceci:

L'adresse a été usurpée. Le«w» est maintenant «VV» - deux V- et pas un seul W. Mais certainesusurpations d'adresses sont assezdifficiles à repérer, et peuventtromper même les surfeurs les plusexpérimentés. Vous avez besoinde chercher d'autres pistes dansvotre navigateur.

Une chose que tous les naviga-teurs devront avoir sont les icônesde cadenas. Ceux-ci doivent vousdire que le site utilise des mesuresde sécurité. Cliquez sur le cadenaset vous verrez les informationsconcernant le certificat de sécurité.

Une dernière chose à noter,l'adresse d'un site sécurisé com-mence normalement par https. Sile «s» est manquant, ce n'est pasun site sécurisé!

Un dernier mot d'avertissement,toutefois : ces indices visuels ontété usurpés par les criminels ! Encas de doute, rappelez-vous ceci :une banque ne vous enverrajamais un e-mail demandant vosinformations de connexion! Si vousrecevez un tel courriel ne pas cli-quer sur le lien. La chose est aussivraie pour d'autres sites Web sécu-risés qui abritent votre argent.PayPal n'envoie jamais de cour-riels, vous demandant de confir-mer vos coordonnées!

Les dernières versions deFirefox et Internet Explorer ont desmesures anti-phishing intégrées.Vous devez vous assurer qu’ellessont activées lors de l'accès à dessites sécurisés.

Nous avons tous des mots depasse. En fait, nous avons tousreçu énormément de mots depasse ! Nous avons de si nom-breux qu'il est devenu de plus enplus difficile de les retenir tous. Lesmots de passe bancaires n’en sontpas différents. Mais nous vousrecommandons de les changertrès souvent ! Certaines personnesont un seul mot de passe pour tousles sites Internet. C'est quelquechose que vous ne devriez jamaisfaire ! Vous avez besoin d'un motde passe différent pour chaquesite. Si un criminel a votre mot depasse pour un site Web, il ledétient pour tous vos sites. Le motde passe ne devrait jamais êtreseulement de quatre caractères delong ! La raison en est que les cri-minels utilisent des logiciels decraquage de mots de passe. Enutilisant de tels logiciels, les motsde passe courts peuvent être cas-sés en très peu de temps. Utilisezau moins 8 caractères.

Vous ne devriez jamais accéderà votre compte bancaire à l'aided’un ordinateur autre que le vôtre(dans un cyber par exemple). Toutsimplement parce que vous n'avezaucune idée de ce que sont lesmesures de sécurité.

Nous avons essayé, de notremieux, dans cette suite d’articles,de vous aider à sécuriser le pluspossible votre machine. Si vousavez des questions ou des sug-gestions, n’oubliez pas de nousécrire à notre adresse émail :[email protected]

Nacer Aouadi

SNS IINNFFOORRMMAATTIIQQUUEE Jeudi 1er avril 2010 - PAGE 11

Un rootkit est unprogramme, script ou unensemble d'outilslogiciels qui permettent àun attaquant l’accèscomplet à votre PC ouréseau. Par l'accèscomplet, nous entendonsaccès de niveauadministrateur. Un rootkitest véritablement latechnique permettantd'obtenir des chosesnéfastes, à l’instar deschevaux de Troie,logiciels espions et lesvirus, sur un système.

Pourquoi les rootkitssont-ils dangereux?La forme principaled'une attaque pour unrootkit est furtive. Ilspeuvent faire des trucscomme détourner vosrecherches Windows etmasquer touteinformationcomplémentaireconcernant le rootkit,contrôler votre logicielanti-virus et de lui dired'ignorer le rootkit,cacher la liste des«processus» actifs. Etbeaucoup plus encore!Le rootkit le plus célèbrefut celui qui a été installésur certains CD audio deSony. Sony cachait unrootkit selon une partiede sa stratégie degestion numérique desdroits. Cela leur donnaitun contrôle efficace desPC d'un utilisateur. Unexpert en sécurité appeléMark Russinovich adécouvert le rootkit deSony, ce qui obligeacette dernière à fairemarche arrière et deretirer tous les CDinfectés et de proposerune désinfection pourceux qui ont été touchés.

Comment peut-onsavoir si l’on estinfecté?Très difficilement. Nevous attendez pas quevotre logiciel antivirusvous aide en cela. Lesmeilleurs rootkitspeuvent facilementbattre un antivirus, vousavez donc besoin d'unoutil spécialisé pourcela. Il y a un site quiexplique plus en détailce qu'est un rootkit, avecdes liens vers des outilsde détection de rootkitgratuits :(http://www.pcsupportadvisor.com/rootkits.ht).

N. A.

Qu'est-cequ'un

rootkit ?

SNS LL’’AACCTTUUAALLIITTÉÉ DDUU MMOOBBIILLEE Jeudi 1er avril 2010 - PAGE 14

La bataille des promos

Les 34 millions d’usa-gers de la télephoniemobile se trouvent parta-gés entre les différentesoffres des opérateurs.Trop de formules tuent laformule, disent certainsqui savent que lorsqu’ona l’embarras du choix, onrisque de ne pas faire lebon.

C’est ce qui arrive àdes abonnés qui ont dumal à choisir l’offre quicorrespond le mieux àleur profil, ils n’arriventpas situer les avantagesde telle ou telle promo-tion. Certains font dans lecomparatif pour s’offrir lemeilleur produit et tirerprofit de cette guerre desprix qui fait rage entre lestrois concurrents

«Je suis à cheval avecce qui se fait en matièrede promotions. Je suisinformé par le biais de lapresse, je lis beaucouples journaux et j’écoute laradio, mais j’ai aussi desamis qui me tiennentinformé. Je suis à l’affûtde la moindre nouvelle»,témoigne Hassan, un étu-diant en médecine quiconsacre un petit budgetde sa bourse au crédittéléphone et qui veut enprofiter au maximum, «Jebascule facilement d’uneformule à une autre, voiremême d’un opérateur àun autre.»

Ainsi, la majorité desabonnés sont comme

Hassan, ils ont testé, leMillenium de Djezzy,l’Illimité de Nedjma, ouencore Batel de Mobilispour tenter de trouver laformule adéquate, et ilsdécortiquent les promo-tions proposées.

Cette semaine, troisoffres promotionnellesont été lancées sur lemarché, nous vous pro-posons de les découvrir

50 DA= 50minutes+50 SMS

Après le grand succèsde la promotion «50/50»lancée par Nedjma enfévrier dernier sur l’offreNedjma+, l’opérateurrelance cette promotionpour en faire profiter lesclients de La Star. Pour50 DA seulement, lesclients de La Star aurontla possibilité de bénéficierde 50 minutes d’appelsgratuits et de 50 SMSgratuits vers Nedjmavalables jusqu’à minuit dujour suivant la dated’achat.

Le client peut renouve-ler cette commandeautant de fois qu’il le sou-haite en composant sim-plement le *150# sur sonmobile. Les 50 minutesgratuites peuvent être uti-lisées en plusieurs appelsvers Nedjma jusqu’àépuisement et sontvalables entre 23h et 18h.

Les 50 SMS sont gratuitset valables 24h/24. Cettepromotion est valable jus-qu’au 19 avril.

100% à vie pourStar Hala

C’est la dernière for-mule trouvé par l’opéra-teur étoilé pour satisfaireses clients. Nedjma pro-pose la formule Star Halaavec des avantagesattrayants. Star Hala offredésormais d’une façonpermanente à ses clients100% de bonus surrechargement dès quecelui-ci, unique ou cumu-lé, totalise 500 DA.

Les clients de la StarHala reçoivent un bonus

de 500 DA de créditvalables vers tous lesréseaux et pour tous lestypes de communica-tions, dès qu’ils totalisentun rechargement de 500DA. Le rechargement,unique ou cumulé, de 500DA doit être effectuéentre le 15 du mois encours et le 15 du moissuivant. Par conséquent,le bonus sur recharge-ment de 500 DA attribuéexpire le 15 de chaquemois.

100 DA=100minutes gratuitespar jour

L’opérateur historique

Mobilis n’a pas été avareen promotion, il vient delancer une nouvelle offredestinée aux abonnésprépayés. Il s’agit de«100 Minutes gratuitespar jour» qui permet auxclients de bénéficier de100 minutes d’appelsgratuits vers Mobilis pourseulement 100 DA derechargement.

Ainsi, pour chaquerechargement égal ousupérieur à 100 DA viades cartes de rechargeou à travers les recharge-ments électroniques,Arsselli et Racimo, lesclients bénéficieront de100 minutes d’appelsgratuits vers Mobilis.

Les 100 minutes sontvalables durant toute lajournée, soit 24 heures,et tous les appels vers leréseau Mobilis serontgratuits jusqu'à épuise-ment des 100 minutes.

Mobilis précise quel’abonné peut bénéficierdu bonus voix à chaquefois qu’il recharge soncompte dans la journée.Par contre, sa validitéreste de 24 heures.L’opérateur précise queles abonnés de l’offre«Batel» peuvent migrervers l’offre initiale«MobilisCarte» afin debénéficier de cette pro-motion

A. T.

SynchronisationEchange d’informations entre deux appareils numé-

riques (PC portables, PDA, Mobile) à l’aide d’un bran-chement physique (par câble) ou sans fil (infrarouge,bluetooth™ ou Wi-Fi). Les principaux logiciels de syn-chronisation sont HotSync, Activ Sync, iSync,Desktop, PCSuite.

WAPWireless Application Protocol. Grâce au WAP, un

utilisateur de téléphone cellulaire accède en tempsréel à des services interactifs d'information (météo,trafic, cours de la bourse, ...) et de communications(services e-mail, chat, ...). Ces services sont spécifi-quement adaptés aux fonctionnalités des terminauxmobiles : instantanéité et interactivité.

Auto FocusFonction qui permet la mise au point automatique

de l'appareil photo pour régler la netteté du sujet.

Activation JavaJAVA est la première plateforme mobile vous per-

mettant de télécharger des applications indépen-dantes et de les exécuter en mode hors-ligne. JAVArend compatibles plusieurs périphériques au mêmemoment et n'importe où.

Commande vocaleIl s’agit d’une fonctionnalité qui permet l'utilisation

de fonctions préprogrammées et la numérotation com-mandée par la voix.

Exemple : la composition automatique du numéro

d'un correspondant en prononçant son nom.

Reconnaissance vocaleCette fonction permet d'appeler un correspondant

préalablement enregistré par l'intervention de la voix.Ainsi, si vous avez enregistré le numéro de votredomicile en entrant comme nom «maison», il vous suf-fira de dire «maison», et votre téléphone composeraautomatiquement le numéro de votre domicile.

Groupe d'appelFonction du répertoire du téléphone permettant de

réunir les numéros par catégories (amis, travail, famil-le) et de différencier les membres de chaque groupepar une sonnerie et une icône lorsqu'ils appellent.

Saviez vous que…

Les opérateurs se montrentgénéreux, ils multiplient les offres etaccordent beaucoup d’avantages àleurs abonnés. Des minutesgratuites, des bonus dès la rechargedu crédit, des SMS offerts, tout y estpour attirer le plus grand nombre deconsommateurs.Par Abdelghani Talbi(*)

Thamer El Mehdi, DG de Djezzy. Joseph Ged, DG de Nedjma.

SNS LL’’AACCTTUUAALLIITTÉÉ DDUU MMOOBBIILLEE Jeudi 1er avril 2010 - PAGE 15

Du côtédes

opérateursDjezzy aux côtés deshandicapés

Fidèle à son statut d’entrepri-se citoyenne à l’écoute de lasociété, Djezzy a tenu à mar-quer sa présence à l’occasionde la Journée nationale deshandicapés «La solidarité n’estpas une opération ponctuelle,mais une vocation pour nous.Nous sommes présents en per-manence dans le domainesocial», a déclaré Tamer ElMahdi, le patron de Djezzy. Dansce sens, des chaises roulantesont été attribuées à l’associationEl Baraka. Orascom TelecomAlgérie ne s’est pas arrêtée à cedon. Elle a offert, à l’occasiond’une cérémonie, un lot de por-tables et de t-shirts à une asso-ciation de malvoyants.

Nedjma fête la femmeFidèle à son engagement

dans la vie citoyenne algérienne,et pour la 5e année consécutive,Nedjma perpétue sa traditionnel-le cérémonie en l’honneur desfemmes algériennes à l’occasionde la Journée internationale de lafemme.

Une cérémonie honorifiquemarquant cette journée symbo-lique a été organisée dans la soi-rée du mardi 9 mars sous lethème «La femme manager etgestionnaire».

Ainsi, Mme Khadidja Belhadi,fondatrice et présidente de l’as-sociation «Algériennes mana-gers et entrepreneurs», Mme

Zéhira Yahi, chef de cabinet auministère de la Culture, Mme

Lamia Boudoudou, fondatrice duréseau professionnel LadiesBusiness Club (LBC), Mme

Hassiba Mokraoui, directricegénérale de l’Agence nationaled'intermédiation et de régulationfoncière, Mme Barkahoum Alamir,directrice du Centre national detoxicologie, Mme Aïcha Amamra,conservatrice du Musée nationaldes arts et traditions populairesd’Alger et Mme Yasmina Taya, pré-sidente de l’Association SEVEAlgérie ont éte récompenséespour s’être distinguées à travers

un parcours méritoire et uneactivité sociale et profes-sionnelle riche en accom-plissements.

«La femme algériennen’a plus rien à prouver quant

à ses compétences et sesaptitudes dans le domaine

managérial. Elle représente unevaleur solide et incontestabledans l’évolution de l’environne-ment professionnel. En Algérie, ily a des personnalités fémininesexceptionnelles avec uneincroyable volonté de réussitedans leur activité», dira JosephGed, directeur général deNedjma.

LE MOBILE DE LA SEMAINE

Le premier dela série walkmanLe constructeur nippo-suédois a consolidé sagamme walkman avecle W205, un mobilecoulissant, entrée degamme, avec le label«W».

Le mobile est petit et léger, cela luidonne une sensation de mobile fragi-le, mais il est robuste par les caracté-ristique qu’il embarque. Son atoutmajeur est cette autonomie qui dépas-se les 9 heures en communication, 13heures 30 minutes en lecture audio, etplus de 425 heures en veille. Le W250est une bête d’autonomie, malgré sesfonctions multimédias basiques, il estégalement un as en matière demémoire. Le fait d’appartenir à lafamille des walkmans lui donne lapossibilité d’avoir une bonne capacitéde mémoire embarquée et la présen-ce d’emplacement pour carte mémoi-re et éventuellement l’ajout d’unecarte mémoire dans la fente. Celle-cipeut prendre en charge des cartes detype Memory Stock Micro m2, avecune capacité maximale de 2 Go.L’autre fait marquant du W205, estson capteur photo d’une résolution de1.3 mégapixels, cela est suffisant pourimmortaliser quelquesmoments importants etd’améliorer la qualitédes photos par lesoptions de luminosité,ou des filtres de cou-leurs. Les vidéos prisespar le téléphone sont demauvaise qualité, avecune résolution de160*128 pixels pour undébit de 15 images parsecondes

Une gestion facile dela fonction walkman

La fonction walk-man se lancegrâce à lat o u c h ed é d i é e

(flèche haut) ou en passant parles différents phases des menuset raccourcis du téléphone.

Le système de gestion estfacile, les fichiers sont classéspar artistes, titre de la chanson,album genre… et tout est sim-plifié au maximum, les fonc-tions d'écoute du répertoiremusique ou de la radio s'utili-sent intuitivement. Créationd'une Playlist, écoute via leshaut-parleurs, identificationd'un morceau et de son inter-prète avec TrackID (selon ladisponibilité réseau), enregis-trement audio et utilisationcomme sonnerie, tout est sim-plifié.

Côté connectivité, il ne fautpas s’attendre à une grandepanoplie d’outil, le téléphoneest compatible GSMbibandes 900 / 1800 MHz,auxquelles on ajoute leGPRS. Toutefois, le mobileintègre le Bluetooth, normedevenue primordiale dans lemonde de la téléphoniemobile.

Ainsi, pour une entrée degamme, le W205 estsimple, il intègre le strictminimum en plus d’unefonction de lecture audio.Avec un prix attractif de 7

990 DA le mobile estconseillé pour ceuxqui veulent s’offrirleur premier walk-man aux fonctionsbasiques.

Un conseil, ilfaut penser à luiintégrer unecarte mémoirepour profitertotalement ducontenu musi-cal.

Sony Ericsson W205

RENDEZ-VOUS DES TIC

La 7e édition du Med-ITLe Salon Med-IT, dans sa 7e édition, ouvrira ses portes les 10, 11 et

12 mai prochain au Palais de la culture d'Alger, avec pour thème«l'utilisation des TIC par les PME». Ainsi, ce prochain rendez-vous vapermettra aux professionnels du secteur IT de présenter leurs offres,de s'informer sur les grandes tendances du marché, de découvrir denouveaux matériels et solutions IT, de rencontrer des experts, ainsique des clients publics et privés.

On annonce plus de 150 exposants et 5 000 visiteurs profession-nels pour cet évènement qui verra l’organisation, d’une part, d’unconcours destiné aux meilleurs projets IT qui augmentent la compé-titivité, la réduction des coûts d’une entreprise et, d’autre part, d’uneexposition virtuelle sur l'artisanat algérien. L'objectif de cette exposi-tion sera de démontrer comment les technologies de l'informationpeuvent valoriser les créations d'artisanat dans différents domaines :sculpture, poterie, peinture, vannerie, bijoux, tissage.

Fiche techniqueFormat du téléphone : Slide upLargeur : 4.7 cmHauteur : 9.2 cmProfondeur : 1.64 cmPoids : 96 gr.Réseaux GSM : 900 / 1800Compatibilité : GPRSCompatible JAVAMémoire interne : 5 MoSupport cartes mémoires : MemoryStick Micro (M2)Diagonale de l'écran : 4.57 cmRésolution : 128.160 pixelsTechnologie de l'écran : TFTNombre de couleurs : 65000APN : 1.3 MpixelsZoom numérique Enregistrement vidéoLecture musiqueRadio FMCapacité de la bat-terie : 900 mAhAutonomie enveille : 425heuresAutonomie enc o m m u n i c a -tions : 9h

Nurse Jacky,Saison 1

Série améri-caine de12 épisodesde 26 minutesCréée parEvan Dunsky,Linda Wallemet Liz BrixiusProduite parLionsgateTelevision etShowtimeEntertainmentTelevisionpourShowtimeAvec EdieFalco, EveBest, PeterFacinelli,

Merritt Wever, Haaz Sleiman, Paul Schulze,Anna Deavere Smith, Dominic Fumusa.

Le All Saints Hospital est situé en plein cœurde Manhattan. Ses murs communiquant avecceux d’un couvent, les patients y voient se croiserindifférents le personnel soignant et les dignitairesecclésiastiques. C’est dans cet environnementinterlope que travaille Jackie Peyton, infirmière, laquarantaine, un mari, un amant, deux filles qu’el-le chérit. Comme beaucoup de femmes de sonâge soumises au stress d’un travail aux cadencesépuisantes, elle souffre du dos. Pour apaiser sonmal et tenir le rythme de cette société hautementconcurrentielle où règne la loi du plus fort, Jackiea une méthode : elle se drogue. Perçue par sescollègues et son entourage par une sainte moder-ne dont la mission serait de soulager l’humanitéde sa souffrance, elle exerce son métier avecpassion, rigueur et un sens certain de l’éthique,cachant cependant à tous sa dépendance. Sansêtre sordide, son besoin de substances chi-miques parait méthodique, régulier, ritualisé,presque rationnel. Pour autant, sa polytoxicoma-nie est bien réelle. Comptant sur le soutien affec-tif de ses amis, comme le docteur O’Hara, sonamant et pharmacien Eddie Walzer et l’infirmierMohammed De La Cruz, elle navigue à vue entreses maux et ceux de ses patients. Combattantedu quotidien, Jackie doit chaque jour employertoute son énergie pour mener de front un travailqu’elle aime et dissimuler son appétence pourtout narcotique.

Master and Commander : de l'autre côté du monde> Canal+ Cinéma -Dimanche 4 avrilà 02h30Film d'aventuresde Peter WeirAvec : RussellCrowe (JackAubrey), PaulBettany (StephenMaturin), BillyBoyd (BarretBonden), Jamesd'Arcy (ThomasPullings),

En 1805, unnavire de la marinebritannique, com-mandé par un capitaine intrépide, prend en chas-se un corsaire français et le suit jusqu'au bout dumonde. En 1805, l'Angleterre règne en maître surles mers du monde entier. Jack Aubrey, comman-dant de la frégate Surprise, croise au large duBrésil avec son navire. C'est là qu'il est violem-ment pris à parti par un corsaire français,l'Achéron, vaisseau qui le surclasse en puissancede feu. La Surprise est rudement touchée, maisparvient à semer son ennemi. Aubrey refuse dereprendre le chemin de l'Angleterre. Excellent filmd'aventures à l'ancienne, extrêmement bien fait,mouvementé comme on aime et qui, en plus, sou-lève des questions intéressantes. Aucune raisonde s'en priver, vraiment.

Le Soird’Algérie Le soir Numérique & Satellite Jeudi 1er avril 2010 - PAGE 16

LA FLEUR DU MAL

LLeess tthhèèmmeess cchheerrss àà CChhaabbrrooll> France 3 JEUDI 1 avril,21h35France 3 - 20h35Un film de Claude ChabrolAvec : Nathalie Baye(Anne Charpin-Vasseur),Benoît Magimel (FrançoisVasseur), Suzanne Flon(tante Line), Bernard LeCoq (Gérard Vasseur)

L'action se passe dansune grande maison duBordelais, pendant la cam-pagne municipale. FrançoisVasseur, qui rentre desÉtats-Unis, où il a passéquatre ans, n'aime pas sonpère, Gérard, remarié avecla candidate aux élections.

Il le traite d'«hypocrite,méchant et jouisseur». Il aentendu autrefois sa mèredire à son «père» que l'en-fant n'était pas de lui.François aime sa cousine,Michèle, étudiante en psy-chologie.

Après une nuit d'amour,dans la demeure familiale duPyla, elle lui parle du tract«dégueulasse sur la famille»qui salit la candidate, AnneCharpin-Vasseur : «Elle estbien bonne la Charpin-Vasseur remet ça.»Anne Charpin-Vasseur y estprésentée comme unefemme à la cuisse légère.

Le spectateur apprend,par M. Labière, un électeurque vient visiter la candidateau cours de sa campagne,qu'un crime a été commispar Tante Line lors de la

Seconde Guerre mondiale,pendant la collaboration,crime qui a fait l'objet d'unnon-lieu. Gérard est peut-être l'auteur de ce tract diri-gé contre son épouse…

«Tu sais bien que tout estsecret ici», dit Tante Line audébut du film.

Mais les secrets finissentpar reparaître à l'aube duXXIe siècle. La questionposée est celle de la culpa-bilité. «Avec Tante Line, onest sûr de rien», dit Michèle,la cousine de François. «Ça fait des années qu'on vitcomme des faux-culs», ditTante Line.

On retrouve une variationsur les thèmes chers àChabrol : la bourgeoisie pro-vinciale, monstrueuse der-rière des apparences res-pectables, et le crime.

La scénariste préciseainsi le sujet du film : «Parceque les personnages sontbeaux, sympathiques, inté-ressants, le propos sur labourgeoisie n'en est queplus cruel.

Ils sont d'une effrayantenormalité. S'il n'y avait pasde crime, peut-être n'yaurait-il rien à raconterpuisque rien ne change.»

Le titre choisi s’inspire durecueil de Baudelaire, lesFleurs du mal, mais, mis ausingulier, désigne explicite-ment le sexe féminin commel’origine des problèmeshumains – au double sensdu terme que donne Courbet

à son tableau, l’Origine dumonde, représentant préci-sément le sexe féminin. Lefilm de Chabrol peut s’appa-renter à une psychanalysede l’âme humaine dont lesabysses traversent à l’iden-tique les générations.

Claude Chabrol prendson temps pour nous faireentrer dans son récit, puispour nous perdre dans ledédale de l’âme humaineavant de nous demander,dans la scène ultime et à tra-vers ses personnages, defaire bonne figure et de sau-ver les apparences. On nepeut manquer, à ce propos,

d’évoquer la visite de la can-didate politique, Anne, dansla cité des «gens d’en-bas»et de ses incroyables propossi «gens d’en-haut».Pour être juste, il faut bienreconnaître que le discoursdes électeurs modestes àqui elle rend visite est toutaussi calamiteux. Chabrol aconservé intacte son ironiemordante.

Chabrol emberlificote toutson monde, spectateurscompris, et personne ne s'enplaint. Un coup de chapeauparticulier à la grandeSuzanne Flon. - PascalMérigeau

CE N’EST PAS UN POISSON D’AVRIL !Desesperate housewifes de retour sur Canal +Début de Nurse JackyLe bouquet de Canal+ annonce legrand retour de Desesperate house-wifes en exclusivité et en prime timesur Canal+, chaîne premium du bou-quet de Canal+, le 1er avril à 22h15,heure algérienne. Les abonnés pour-ront ainsi retrouver dans la saison 6les actrices mythiques de WisteriaLane pour de nouvelles intrigues…En deuxième partie de soirée à23h35, une nouvelle série arrive surCanal+ : Nurse JackySuspense, intrigues, surprises ethumour sont au rendez-vous tous lesjeudis soirs dès le 1er avril sur Canal+avec deux épisodes de Desesperatehousewifes et de Nurse Jacky…

> Desesperate housewifes,SAISON 6Série américaine de 23 épisodes de52 minutesCréée par Marc CherryProduction Touchstone Television pour ABC

La vie n’est décidément pas de tout repos à Fairview. Un étrange rôdeur agresse les habitants de Wisteria Lane, la nuittombée. Julie Mayer est sa première victime. Le début de ces méfaits coïncide avec l’arrivée d’une nouvelle famille dansle voisinage : Les Bolen. Se pourrait-il que ces voisins, en apparence irréprochables, aient quelque chose à voir avec lesattaques ? Susan Mayer en est persuadée et alerte tout le quartier. Ses amies la soutiennent mais doivent faire face à leurs propres problèmes. Lynette Scavo, de nouveau enceinte dejumeaux, vit très mal sa grossesse et déprime comme jamais. Bree a peur qu’Orson et Susan découvre sa liaison avecKarl Mayer. Gabrielle Solis est confrontée à la nièce de Carlos, la terrible Ana. Quant à Katherine Mayfair, sa rupture avecMike Delfino l’a laissée totalement désemparée. Elle sombre peu à peu dans une folie destructrice qui ne sera pas sansconséquences…

L’hiver dernier, ennovembre, des milliers, desmillions de personnes entranse s’étaient réunies pourassister à l’avant-premièremondiale de This is it, ledocumentaire sur les répéti-tions de la tournée de MichaelJackson. Ladite tournée,annulée en raison du décèsdu «roi de la pop», auraquand même fait la tournéedes télés. Elle aura survécuau décès du chanteur en juin,et de Los Angeles, à Pékin enpassant par Paris ou Tunis(Nessma TV s’était illustréepar des plateaux promotion-nels, une semaine durant),des foules considérabless’étaient amassées pourassister aux projectionssimultanées du film… Au-delàde l’aspect «marketing plané-taire», la présence audiovi-suelle de Michael Jackson estsignificative du fait que télé etcinéma ont trouvé manière etmatière à faire un pied de nezà la mort ! Dans un remar-quable mécanisme d’inver-sion, tout est organisé pourque ce qui n’a pas eu lieu aitlieu quand même. Business isbusiness tout est fait pourque ce qui a été — la mort deJackson — ne soit pas.«Soubhane Allah !… «This isit» («ça y est» dans la languede Sheakespeare) signifieque le concert a bien étédonné en dépit de la dispari-tion physique de son princi-pal protagoniste. Ils ont fait«revivre» leur Michael et auxEtats-Unis, ils ont mêmedonné aux spectateurs unlaissez-passer permettant derejoindre, après le spectacle,l’artiste défunt, l’artiste en«backstage» comme ilsdisent … Après le spectacle,de l’autre côté de la vie ?

Sony, l’organisateur de cesprojections, version concertlive, est décidément dotéd’une ubiquité unique aumonde : être partout grâce àla mort de Michael Jackson !Le film-documentaire n’étantresté en salles que pendantquinze jours, l’hiver dernier,le voici revenu comme unspectre sous forme de DVD.La promotion du produit fédè-re tous les signaux-télé et l’onse demande jusqu’où peutaller la supercherie. Ce à quoil’on assiste pantois est lecontraire d’un rite funéraire,sans pour autant que la viepuisse triompher. Il s’agit nonpas de veiller un mort, maisde communier avec un êtreau statut hybride, ni mort, nivivant. C’est peut-être ce quevoulait l’artiste : un jeu

d’images l’actualisant, leréactualisant ni mort nivivant ni noir ni blanc, justeun zombie… D’ailleurs, le titrequi lui a procuré une dimen-sion mondiale, à savoirThriller, s’est caractérisé parle clip des zombies réaliséalors par J. Landis. Al’époque, notre jeune HakimSalhi s’était moulé dans desfringues plutôt dingues etnotre très regretté NordineStaïfi s’était mis à imiter lespas de danse caractéristiqueà la star… Aujourd’hui, lacaractéristique est tout autre,loin d’être artistique. Elleengendre ses figures média-tiques. Parmi celles-ci, lemort-vivant célébré en bouclesur les chaînes musicales,notamment. Ni vraimentmorts ni vraiment vivants à

l’image des zombies deMichael Jackson dansThriller, tel pourrait être lemode d’existence le plusrépandu par ces temps decrise multiforme. Nombreuxsont, en effet, ceux qui végè-tent dans l’entre-vie ! Lesartistes qui frappent indéfini-ment aux portes de nosmédias dits lourds enconnaissent un bout. Ignorés,peu considérés par les émis-sions soi-disant phares del’ENTV, ils n’ont que les yeuxpour pleurer le clientélismequi sévit au boulevard desMartyrs… Hé oui ! n’est pasMichael Jackson qui veut etn’est pas le marketing quipeut donner vie à un mort. Améditer.

M. N.

LLeess EEttaattss--UUnniiss ggèèlleenntt lleess aavvooiirrssddee llaa ttéélléé dduu HHaammaass

Par Mourad N.

Le département du Trésor améri-cain a annoncé qu’il gelait les avoirsde la télévision du Hamas, Al-AqsaTV, ainsi que ceux d’une banque deGhaza contrôlée, selon lui, par lemouvement islamiste palestinien.

Cette décision est surtout symbo-lique dans la mesure où le Hamas faitdéjà l’objet de sanctions du Trésor dufait qu’il figure sur la «liste des orga-nisation terroristes» établie par ledépartement d’Etat américain.

Le Trésor indique dans un com-muniqué que, en vertu de sa déci-sion, les actifs aux Etats-Unis d’Al-Aqsa TV, qui émet depuis Ghaza, etde la Banque nationale islamique, quiy a son siège, seront «gelés». Il n’apas été précisé si des avoirs de cetype avaient été identifiés à ce jour.

Par ailleurs, il est désormais inter-dit à tout ressortissant américain de«mener la moindre transaction» avecces deux entités. Le Hamas est déjàvisé de sanctions similaires.

Ni mort, ni vivant...en coinen coinL’L’

SNS LLaa ddeerrnniièèrree Jeudi 1er avril 2010 - PAGE 17PRIX «TAKREEMDE LA FEMME

ARABEDE L'ANNÉE»

NahidaNakadprimée

La journaliste d'origine liba-naise Nahida Nakad a reçu, àBeyrouth, le prix «Takreem dela femme arabe de l'année», aannoncé vendredi dernier uncommuniqué de la chaîneFrance 24 où la lauréate tra-vaille en qualité de directriceadjointe de la rédaction encharge des contenus en languearabe. Les Prix TakreemAchievement Awards ont pourobjectif de récompenser lesgrandes personnalités dumonde arabe qui se sont distin-guées par leurs travaux et leurssuccès dans différentsdomaines. La catégorie«Femme de l'année» met àl'honneur les femmes qui parti-cipent au rayonnement de laculture arabe.

Sophia Loren campe sa propremère dans un téléfilm

Sophia Loren a fait, le14 mars dernier, sonretour sous les projec-teurs dans un téléfilmsur sa vie, présenté surla chaîne italienneRaiUno. Elle y incarnesa propre mère, unefemme au caractèrebien trempé qui a toutfait pour que sa filledevienne une star ducinéma.La Mia casa è piena dispecchi (Ma maison estremplie de miroirs),basé sur le livre épony-me écrit par la sœur dela comédienne, MariaScicolone, raconte endeux volets la carrièrefulgurante de la Loren,commencée commesimple figurante dansQuo vadis (1950).

Le Soird’Algérie Sports Jeudi 1er avril 2010 - PAGE18

Un match d’une hauteimportance pour Oussalah etcompagnie, bien partis pourfigurer dans le groupe des for-mations devant se disputer leshuit précieux sésames ouvrantdroit à la participation auxpoules. Il est sans doute uneautre raison qui fait que cematch face au Club Africain soitsi «spécial» pour les Kabyles.On imagine qu’ils doivent, sansnul doute, avoir très envie d’ef-facer des mémoires le matchaller d’El-Menzah. Une premièremanche sur laquelle beaucoupa été dit et écrit, tellement labande à Geiger est passée àcôté de son sujet, elle qui auraitpu sans trop de problèmes plier

cette double confrontation à sonavantage. Cette secondemanche avec les Clubistes deTunis s’annonce d’une touteautre veine, en ce sens quemême avec le désavantaged’avoir concédé le nul, avec unbut encaissé sur leurs terres, lesTunisiens, qui se sont révélésde vrais battants lors du matchaller, malgré les conditions quel’on sait, se disent capables decontrer les Kabyles chez eux. Iln’y a qu’à voir ce qui se dit aussibien chez les joueurs que chezle staff tunisois qui, à juste titre,considèrent qu’à 11 contre 11,les choses seront complète-ment différentes. Et puis, depuisce fameux match du stade d’El-

Menzah, les hommes de PierreLechantre se sont plutôt bienrepris sur le plan domestiqueavec, évidemment, des «divi-dendes» non négligeables surle plan psychologique. Des don-nées qui n’ont sans doute paséchappé aux Kabyles qui, sur-tout, sont conscients qu’ils doi-vent une revanche à leurs sup-porters d’avoir raté la formidableopportunité qu’ils avaient detuer cette double confrontationdès le match aller.

Tout ce qui a été dit à l’issuedu match d’El-Menzah leur a faitmal, ils ne le cachent pas.Certains joueurs l’ont même malpris, comment l’illustrent leursdéclarations. Entre temps, ils sesont fait un devoir de ne pastrop se morfondre et repartir surde bonnes bases avec cematch acceptable, à tous pointsde vue, livré à Tlemcen jeudidernier. Des développementsqui ont ramené la quiétude chezles Kabyles, et les supporters

semblent avoir mis de l’eaudans leur vin. Désormais, tout lemonde est focalisé sur cematch d’une extrême importan-ce pour la dernière partie de lasaison des Canaris. Match qu’ilsdoivent, malheureusement poureux, livrer avec des atouts enmoins. Hamiti qui s’est révélé leparfait «complice» de l’hommeen forme du moment, Aoudia,ne sera pas là, tout autant queChérif El Ouzani, lui pour causede suspension. Mais avecYahia-Chérif qui languit dedémontrer à Alain Geiger qu’ilmérite un meilleur statut quecelui de doublure auquel il estconfiné depuis quelquesmatches, les Canaris sont toutde même assez bien fournis enhommes d’aplomb, avec enpremière ligne Rabie Meftah aété sérieusement ressentie,pour espérer donner un peuplus corps à leur ambition defigurer parmi les 16 équipes res-capées de ce tour piège et envi-sager la suite de cette nouvellecampagne sous un meilleurangle. M. Azedine

CE VENDREDI (16H) À TIZI-OUZOU :JSK - CLUB AFRICAIN

FOOTBALL

Voilà, on y est ! C’est le premier grand viragede la saison que la JSK s’apprête à amorcer cevendredi après-midi. La venue des Tunisois duClub Africain pour le match retour comptant pourle second tour préliminaire de la ChampionsLeague africaine constitue, en effet, une belleperspective pour une équipe de la JSK à larecherche d’un match référence pour ses ambi-tieux objectifs de cette dernière partie de la saison.

Les Canaris veulent bien finir le boulot

L’Entente de Sétif qui aréussi à ramener un résultatpositif de la capitale écono-mique camerounaise, profite-ra de l’avantage du terrain etdu public pour rééditer sa per-formance et décrocher sonbillet pour le tour suivant. LesSétifiens partiront favoris pourenlever cette deuxièmemanche qu’ils disputeront àdomicile.

Les Noir et Blanc feront, àcette occasion, appel à leurgrande expérience dans cedomaine et à leur applicationsur le terrain qui ont étépayantes au match aller et quiattestent du regain de formede l ’équipe des Hauts-Plateaux tel que le démontreleur victoire à l’extérieur sur leCRB.

De leur côté, les cham-pions du Cameroun qui sont àla lisière de la relégation sont

appelés à se ressaisir enLigue des championsd’Afrique et tenter de retrou-ver le devant de la scène afri-caine et leur lustre d’antan.

Les Camerounais ontencore fait un match nul (0-0),dimanche, en championnatcette fois face au club dePanthère sportive du Ndé.Les Nassaras kamakaï quioccupent le bas du tableau,occupent la 11e place avec20 points, alors que le leader,le Cotonsport de Garoua tota-lise, quant à lui, 46 points.

Ce sera donc un beauchallenge pour chacun desdeux protagonistes qui tenterade défendre ses chances pourpasser ce cap.

L’ESS pourrait se suffired’un score de parité pours’approprier le billet de la qua-lification après son avantageobtenu au match aller.

Éviter la facilité La rencontre s’annonce

disputée eu égard aux ambi-tions des deux équipes. Ducôté de l’Aigle noir, Zekri dis-pose de l’ensemble de soneffectif à l ’exception deHemani, suspendu. Outre letravail d’ordre tactique, le côtépsychologique a retenu égale-ment l’attention, en vue demotiver encore plus lesjoueurs et les prévenir contretout relâchement.

Outre la réaction attenduede l’adversaire, les Noir etBlanc doivent faire très atten-tion au piège de la facilité etde la suffisance avec toutesles retombées et autres réper-cussions que l’on pourraitdeviner. D’ailleurs, l’entraî-neur Zekri n’a pas manqué,durant toute la préparation dece rendez-vous, d’insister surla nécessité de négocier larencontre avec tout le sérieuxrequis, sans trop penser à lavictoire réalisée à l ’al ler :«Rien n’a été joué jusque-là. Ils’agit de confirmer les bonnesdispositions affichées à l’allerpar une victoire, et seulementla victoire», leur a-t-il signifié,

insistant plus particulièrementsur l ’esprit de corps quidevrait animer le groupe.

Option offensive Fidèle à ses habitudes en

matière de gestion du potentielhumain mis à sa disposition,Zekri fera tourner de nouveauson effectif en procédant d’unesortie à l’autre aux quelquesremaniements qu’il juge oppor-tuns. La formation de demainsera sans aucun doute à voca-tion offensive, comme entémoigne la configuration del’équipe rentrante. Celle-ci seracomposée de joueurs au tem-pérament offensif, à l’imagedes deux excentrés, Metref etDjediet, capables d’apporter del’eau au moulin, ou encore desdemis Belkaïd et Lemouchiaqui se reconvertissent souventen avants de pointe, en vue decréer le surnombre en attaque.Et puis, l’adversaire du joursera contraint de concéder desespaces, propres à être exploi-tés à bon escient. C’est l’avisde Hadj Aïssa : «Nous opte-rons pour l’offensive dans cematch, où nous chercherons àallier le résultat à la manière ;

ce qui ne veut nullement direque l’adversaire sera bon àprendre. Loin de là, et il l’aprouvé lors du match aller où ilétait bien entreprenant de bouten bout. Ce sera un match diffi-cile pour les deux parties. Maisnous saurons comment gagnerle pari de la qualification», a-t-ilenchaîné. Du côté de l’Unionde Douala, c’est aussi la mêmevolonté de gagner et de plaire.Le président du club, FaustinDomkeu, est explicite : «Nousavons perdu une manche, maisil nous reste la seconde pournous rattraper et assurer notrepassage au prochain tour del’épreuve», ajoutant que «lemoral de l’ensemble est aubeau fixe et qu’un désir de sur-passement l’anime pour réussirun exploit.»

Pour conclure, disonsqu’une qualification en Liguedes champions d’Afrique pourle club sétifien en espérantqu’il parvienne à aller jusqu’aubout de ses intentions nepourra qu’égayer encore plusles fans d’El Kahla.

Le coup d’envoi de la ren-contre sera donné à 19h parl’arbitre international malienKoman Coulibaly assisté deses compatriotes MM. BallaDiara et Haidara Mamadou.

Imed Sellami

Après avoir pris une sérieuse option au matchaller des 16es de finale de la Ligue des championsd’Afrique disputé au Cameroun (2-0), l’ES Sétif par-tira favorie pour décrocher sa qualification au pro-chain tour, en accueillant demain vendredi, l’Unionsportive de Douala, pour le compte des 1/16es definale retour.

LIGUE DES CHAMPIONS D’AFRIQUE (1/16es DE FINALE RETOUR,VENDREDI À 19H AU 8-MAI-45) :

ES SÉTIF - UNION SPORTIVE DE DOUALA

Mot d’ordre, confirmer

Le Soir d’Algérie : Après la victoireobtenue à l’aller, peut-on dire quela qualification est pratiquementacquise ?

Hocine Metref : Absolument pas, ence sens que le succès réalisé à Doualanous a permis de prendre une bonneoption pour la qualification, mais sansplus. Il reste une seconde manche ànégocier et qui sera déterminante.

Toujours est-il que la victoire sur leterrain de l’adversaire risque deconstituer un véritable piège, une ten-tation en quelque sorte de tomberdans l’excès de confiance...

C’est justement le genre d’attitudequ’il nous faudra impérativement éviter.

Nous devons gagner à Sétif en y alliant lamanière et prouver ainsi que le succèsde Douala n’est pas dû à un coup dechance. D’ailleurs, il n’y a qu’à voir legrand sérieux qui règne au sein du grou-pe pour se rendre compte de toute l’im-portance que nous accordons à cetteseconde manche contre un adversairequi impose le respect.

Soit, mais tout compte fait, l’USDouala n’est pas un foudre de guerre.

Je ne suis pas de cet avis. L’équipecamerounaise, malgré les difficultés qu’el-le éprouve en championnat, est unensemble qui dispose de solides argu-ments, particulièrement en attaque. Aumatch aller, l ’US Douala nous a,

d’ailleurs, posé énormément de pro-blèmes et si nous avons finalement obte-nu gain de cause sur le terrain, combiendifficile, de la réunification, c’est grâcesurtout au gardien Chaouchi qui nous asauvés au moins de quatre situationspérilleuses et aussi à notre plus grandeexpérience dans ce genre de compétition.

Comment voyez-vous la suite duparcours en cas de qualification ?

La Ligue des champions d’Afrique estl’un de nos objectifs cette saison. Pour lemoment, il nous faut se qualifier au pro-chain tour, mais nous savons qu’il nousfaudra batailler dur pour atteindre notreobjectif.

Propos recueillis par I. S.

Hocine Metref : «Rien n’est encore joué» CHAMPIONNAT DII (28e JOURNÉE)

Programme des matchsProgramme des rencontres de la 28 e journée duChampionnat d’Algérie de football, division deux, prévue levendredi 2 avril à 14h30.

• Hadjout : USMM Hadjout - AB Merouana • Béjaïa : MO Béjaïa - US Biskra • Constantine : CS Constantine - RC Kouba • Mohammadia : SA Mohammadia - CR Témouchent • Oran : ASM Oran - USM Sétif • Bel-Abbès : USM Bel-Abbès - JSM Skikda • Saïda : MC Saïda - OM Arezw • Mostaganem : ES Mostaganem - Paradou AC • Baraki : WR Bentalha - MO Constantine.

Phot

o:D

R

CLASSEMENTFIFA

L’Algériegagne

5 placesLa sélection algérienne

de football, quatrième lorsde la 27e édit ion de laCoupe d’Afrique desnations CAN-2010 de jan-vier dernier en Angola, agagné cinq places au clas-sement mensuel de laFédération internationalede football (FIFA) publiéhier par l ’ instance diri-geante du football mon-dial.

Au niveau africain,l ’Algérie a gagné uneplace pour se retrouver en5e position, devancée parl’Egypte (14e mondial), leCameroun (20e), le Nigeria(22e), la Côte d’Ivoire(25e). Les trois adversairesde l’Algérie en Coupe dumonde 2010 en Afrique duSud sont classés dansl’ordre : Angleterre (7e, -1place), les Etats-Unis (16e,+2) et la Slovénie (29e, -2).

Quant aux adversairesde l’Algérie dans les élimi-natoires de la Couped’Afrique des nations 2012(CAN-2012), leur classe-ment s’établit comme suit :Maroc (68e mondial et 11e

africain), Tanzanie (109e

mondial et 24e africain) etla République centrafricai-ne bon dernier (202e et52e). L’Espagne conservede son côté son avanceen tête du classement surle Brésil et les Pays-Bas.

La plus grosse pro-gression, à la fois entermes de places et depoints, est à mettre à l’ac-tif du Sénégal (72e, plus22), qui est allé s’imposeren match amical face à laGrèce, ancien championd’Europe et futur partici-pant à la Coupe du monde2010.

La plupart des change-ments observés dans leclassement sont dus à ladévalorisation des ren-contres de l’année pas-sée, et en particulier desnombreux matches dequalification pour la Coupedu monde disputés il y atout juste un an. Au total,les résultats de 47 ren-contres — 39 matchesamicaux et 8 matches dequalification pour la Couped’Asie des nations — ontété pris en compte dans leclassement mondialactuel. Ce qui porte à 145le nombre de matchesinternationaux «A» dispu-tés en 2010.

Le prochain classe-ment mondial FIFA serapublié le 28 avril prochain.

MOTS FLÉCHÉSDétenteLe Soir

d’Algérie

Par Tayeb Bouamar

Jeudi 1er avril 2010 - PAGE 19

Son nom----------------

Son prénom

Wilaya----------------

DéfautOutil

----------------Dans

l’arène

Nabots----------------

Pareils

Molybdène----------------

Astate----------------

NéonGermanium----------------

Pronom----------------

Acérées

Usages----------------

Allonge----------------

DécoulerDécodés

----------------Démonstratif----------------Extrémités

Un àLondres----------------Fin de verbe----------------Maquillé

Esprit----------------

Perdu----------------

A moiDieu du vent----------------

Grecque----------------

Sas

Fin de soirée

----------------Stupéfait

Eclats----------------

Rigide

Pronom----------------Roche----------------PeintreespagnolCoutumes

----------------Culture

----------------Identique

Accès----------------

Virils

Adverbe----------------

Pollen----------------

Shoots

Son paysDans le sang----------------A moi----------------Présidentlibanais

Sali----------------

UniePosé

----------------Interpeller

----------------Cour

Poisson----------------

TrompéIl lui a

succédé

Crack----------------

Bassin

Pressés----------------Ville belge

Exprimer----------------

Liaison----------------

LatineUniques

----------------Prénom

Préposition----------------Passages

----------------Arbre

Tenta----------------

LentArticle

----------------Phoque

----------------Note

Religieux----------------

Va àLondres

Pour monsieur----------------Cacha----------------ConjonctionLancée

----------------Plier

Soupe----------------

Avaler

Sa spécialité Son idole

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

D J E N D J E N - V A L I S E SJ A V A - O P E R A S - T A N TE S A - C U I T E S - D - U T EB E - F O E - T E - F O R C E RE - N A T U R E - T A - I E - IL U M I E R E - C Y C L E - L LO R - T E S - P A R O I - F O IU - L E S - V A R A N - P E U TA N E S - R O M A N - D A - E EH E U - V A L E T - M E N E R -C O - H I V E R - C I V E T - DH - C A R I E - M R - I L - S E- M E L E R - T A O N S - D E SB A L T E - V A L S E - D O N CA N T E - L E N T S - R O U T ER I E - P E R C E - B A - E I NR E - D O C T E - B A I N S - DI - P A - O U - T A C L E - M RC A I M A N - P E U L S - R U EA R E N E - F E R M E - S O T -D E C A - P A R M E - V I T A LE T E - E R - T E - R I S I - AS E - E P I C E - G I D E - R N- S E V I C E - S E V E - M A TR - T E - E - P E R E - F E T EA M A N I - L E V E - P A T I RH U N T - L E U R - M O T R O NO R A G N I G R A M M E - A N E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-MALDINI-MAOLO-SCARIE-ER-CI-INCAETES-FROID-BB-LNSES-TRONE-BIERESAR-PAINS-EL-RE-IR-GO-T----ADO-FR-BEIGE----SE-BIOMARDI-----R-SOL-IRES-TENIA-SENACLIE-PANES-P-UE-AAL-PORTS-KROL-PLN-AL-ME-RAIE-SUCALBAMA-MARE-MALICOSTACURTA-PIRLO

SSOLUTIONSOLUTIONSENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de9 films nommés aux oscars 2010.

Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.Définition du mot restant =

«Héros de films d’animation»

1- AVATAR2- THE BLIND SIDE3- DEMINEURS4- PRECIOUS5- A SERIOUS MAN

6- LA HAUT7- IN THE AIR8- INGLORIUS BASTERDS9- CORALINE

MOT RESTANT = HARRY POTTER A5-B3-C1-D9-E7F10 - G 8 - H 6 - I 4 - J 2

FAITES LE TRIEtablissez les bonnes relations

et cochez le bon tri (exemple A7)

S O L U T I O N S

A

B

C

D

E

F

G

H

I

J

Types de véhicules

Tucson

Doblo

Twingo

A 1

Focus

Venga

Duster

Juke

Amarok

DS4

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

Constructeurs

Renault

Volkswagen

Fiat

Citroën

Hyundai

Nissan

Ford

Dacia

Audi

Kia

TRI

A-

B-

C-

D-

E-

F-

G-

H-

I-

J-

A V A T A R T H E B L ID A S E R I O U S M A NE I I N G L O R I U N DM N C S L SI T O B A IN H R A H DE E A S A EU A L I N E P O T T U TR I R H A R R Y T E E RS P R E C I O U S R S D

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ANNIVERSAIRELe 02.04.2010,

notre petiteprincesse

Kadem Nadjla soufflera sa

première bougie. En cetteoccasion, son papa

Mohammed et sa mamanainsi que toute la famille

Kadem et Oughlissi lui souhaitent un joyeux anniversaire, beaucoup

de bonheur et longue vie.

Conformément à la loi 90/31 du 04 décembre1990, par délibération du 19 mars 2010, l’as-semblée générale d’Aït Abed Cheurfa TiziN’Tléta, réunie en session extraordinaire, anommé les membres résidents suivants :- Toudji Ali Ben Arab : président- Hadj Belkacem Med Saïd : secrétaire- Bekhti Med Ben Saïd : trésorier.Ce renouvellement intervient après expirationen 2008 du mandat précédent.

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PENSÉEIl y a exacte-

ment une année,le 01/04/2009était rappelé àDieu notre trèscher et regrettéépoux et père

GRIB AHCENnous laissant un grand vide que rien

ne pourra combler. Ni les larmes versées ni le temps

passé ne pourront apaiser notre dou-leur.

Son épouse et ses enfants demandentà tous ceux qui l'on connu, côtoyé,aimé et respecté d'avoir une pieusepensée en sa mémoire et de prier Allahde l'accueillir en Son Vaste Paradis.

Son épouse

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DEMANDES D’EMPLOI

DÉCÈS––––––––––––––––––––

La famille Haddadi a la douleur defaire part du décès de son cher et regrettépère

Haddadi Mabrouksurvenu hier 31 mars 2010. L’enterrementaura lieu au cimetière El-Alia après laprière du dohr.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Pensée à la

mémoire deMalik Dekkal

C’est notreanniversaire, jene peux fêter lemien sans pen-ser à toi. Tu esparti sans aver-tir. Tu as prisma moitié, maistu m’as laissé latienne, celle qui me donne la force devivre pour nous deux.

Le vide et le chagrin que tu as laisséssont immenses et éternels, mais tonimage, ta gentillesse et ta générosité reste-ront à jamais gravées dans toutes lesmémoires de ceux qui t’ont connu.

Ta famille, qui a du mal à apprendre àvivre sans toi, et les amis qui ont aimé tecôtoyer le long de ta courte vie s’asso-cient à mes prières pour implorer le Tout-Puissant de t’accueillir parmi les siens.

Repose en paix, Malik.Ta jumelle Samira et famille. F117468/B13

––––––––––––––––––––Cruelles et

d o u l o u r e u s e sfurent ces deuxdates, le 1er avril2002, où tunous as quittés àjamais, cherpapa

FedaniMakhlouf

à l’âge de64 ans, et le10 février 2010,où nous a quit-tés notre chèremaman

Aïd Tassadità l’âge de60 ans, laissantun immensevide que nul nepourra combler.

En ces dou-loureux souve-nirs, notre votre fille unique Dyhiademande à tous ceux qui vous ont connuset aimés d’avoir une pieuse pensée en vosmémoires, et informe du 40e jour de maregrettée mère, qui aura lieu le vendredi1er avril 2010 à Tizi-Hibel.

Votre fille Dyhia qui ne vous oublierajamais. F117480/B13

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NAISSANCE–––––----------------------La famille Rahmouni est heureuse d’an-noncer la naissance de deux jumeaux

Maria et Mohamedau foyer de son fils Mustapha, le mardi30 mars 2010.En cette heureuse circonstance, elle pré-sente ses félicitations au papa, tout en sou-haitant un prompt rétablissement à lamaman. Ellle souhaite longue vie auxjumeaux, pleine de bonheur et de réussite.–––––----------------------ANNIVERSAIRE–––––----------------------Joyeux anniversaire

Sara DahoSans rancune, tout le bonheur dubonheur !

CARNET

AVIS AUX ADMINISTRATIONS,NOTAIRES ET TIERS

OPPOSITIONNous, héritiers Metahri Si

Akli, propriétaires desimmeubles sis au village deAgouni Bouragh, commune deAït Oumalou, daïra de Tizi-Rached, nous nous opposons àtoute transaction ou établisse-ment de certificats de possessionet certificats de propriété surtoutes les propriétés familialesqui se trouvent présentementdans l’indivision.

P/ Les héritiers MetahriM. Cherif

F. 117493/B13

PENSÉEMme Vve Dahbia Benmeziani née

Ouali nous a quittés le 28 mars2010. Elle nous laisse à tous,enfants, petits-enfants, neveux,nièces, belle-sœur, d’Alger, Paris,Marseille, le plus bel exemple quisoit de volonté, courage, honnêteté,intégrité alliés à indépendance affir-mée et respectable.

Décédée et enterrée à Marseilleprès de son fils adoré Aziz, son sou-venir nous habitera à jamais, etpuisse la force qui l’animait nousaccompagner à présent qu’elle n’estplus.

A Dieu nous appartenons et à Luinous retournons. Puisse Dieu l’ac-cueillir en Son Vaste Paradis etqu’elle y repose en paix.

Prions pour elle.F. 391/B1

En vertu d’un acte reçu en l’étude le23 mars 2010, enregistré, l’Entreprisepublique économique industrie algérien-ne de la téléphonie (EPE-INATEL-SPA),filiale du groupe ENTC, ayant son siègesocial à la zone industrielle, ChetouaneTlemcen, a procédé à l’augmentation deson capital social de (670.500.000,00) à(672.4000.000,00DA), et ce par transfor-mation du compte 55.

Par conséquent, l’article 7 du statut del’entreprise INATEL a été modifié.

Deux expéditions du présent acteseront déposées à l’annexe du CNRC dela wilaya de Tlemcen.

Pour avis, le notaire

OFFICE PUBLIC NOTARIAL DE MAÎTREABDELHAFID YACOUBI

NOTAIRE À TLEMCEN, 4 RUE DERRARABDERRAHMANE

AUGMENTATION DU CAPITALDE LA SARL INATEL

F. 25/010/B14

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Jeudi 1er avril 2010 - PAGE 23

[email protected]

Pour 2 personnes : 25 cl de lait, 1 œuf, sucre, 2 cuil. à café de maïzena, quelques gouttes de

parfum (vanille, café, zeste de citron ou d’orange,selon votre goût).

Séparez le blanc du jaune d’œuf. Faites chauffer lelait sans le faire bouillir. Battez le jaune avec lamaïzena, le parfum et le sucre. Ajoutez le lait chaudpetit à petit, en battant bien. Remettez sur le feu et laissez épaissir tout enremuant. Battez le blanc en neige bien ferme. Formez des îlots et faites-les pocher quelquessecondes de chaque côté dans une casserole d’eaubouillante. Egouttez-les et déposez-les sur du papier absorbant.Laissez refroidir la crème un quart d’heure.Répartissez-la dans 2 ramequins et déposez lesîlots. Placez au régrigérateur et servez très frais.

Masque anti-yeuxgonflés : Mélangeztrois cuillerées à caféd’eau d’hamamélisavec deux cuilleréesà café d’argileblanche. Formez unepâte homogène,puis à l’aide d’unfin pinceauappliquez-la sur le

contour des yeux. Laissez 1centimètre juste à la racine des cils.

Poches sous les yeux : Le masqueà la pomme de terre : Épluchez unepomme de terre crue puis râpez-la en

fins morceaux. Mettez l'ensemble dansune gaze en bas de votre réfrigérateur.Attendez bien que la gaze soit fraîche etposez-la sur les paupières pendant10 minutes. Effet immédiat. Pour éclaircir une peau terne et fatiguée

Faites-vous un masqueau miel. Remplissez unetasse avec 3 cuillerées àsoupe de miel pur etajoutez 1 cuillerée àsoupe de lait. Mélangezbien pour obtenir une pâtehomogène puis appliquezsur l’ensemble du visagependant 10 minutes.

Pâte feuilletée, oignons, 5 œufs, 1 petit pot decrème, 200 g de gruyère râpé, huile d'olive, sel,

poivre

Faites précuire au four thermostat 7 la pâte étaléedans un moule à tarte. Épluchez les oignons etcoupez-les en fines lamelles. Faites chauffer2 cuillerées d'huile d'olive dans une poêle à feumoyen. Ajoutez les oignons et faites-les revenir unedizaine de minutes jusqu'à ce qu'ils soient fondants.Dans un saladier, battez les œufs en omelette.Ajoutez le sel, le poivre, la crème fraîche et le gruyèrerâpé. Mélangez le tout avec les oignons. Couvrez lapâte avec le mélange et faites cuire au four très chaudthermostat 8 pendant 25 mn puis au four thermostat6 pendant 15 mn. Servez tiède ou froide.

Tartinesmarquise

200 g de pain de mie,1/4 de litre de lait, 50 g

de beurre, 40 g defarine, 2 jaunes d’œufs,

(pour la béchamel),100 g de gruyère râpé,

huile pour bain defriture

Tailler des rondelles demie de pain de 6 cm delarge pour 1.5 cmd’épaisseur dans du gros

pain ordinaire rassis ouéventuellement destranches épaisses de painde mie, recouvrir d’unecouche épaisse debéchamel, additionnée degruyère râpé. Plonger cestartines dans la friturebrûlante le coté saucedessus et les laisser frirejusqu’à ce qu’elles soientbien croustillantes. Servirsur assiette. Pour laversion light, préférer unecuisson au four sur plaquetrès chaude. Vous pouvezaussi passer les tartinesau grill.

L'association pilule et tabac est fortementdéconseillée. Il est donc indispensable de bienévaluer les risques au cas par cas afin de trouver lameilleure solution. En revanche, passé 35 ans, lerisque artériel est multiplié par 10 chez les

fumeuses sous pilule. Il faudra donc impérativement choisir entre tabac et pilule !Attention, artères en danger !Dès l'âge de 35-40 ans, le risque artériel s'élève chez les femmes qui fument et quine sont pas sous contraception orale. Mais si elles fument et qu'en plus ellesprennent la pilule, le risque artériel est multiplié par 10 dès 10 cigarettes. Autrementdit, avec ou sans pilule, le tabagisme augmente le risqued'accidents liés aux artères, lequel augmente encore plusavec la pilule.

1 - Qu'est-ce qu'une varice ? Tout simplement une veineanormalement dilatée. A cetteaugmentation de diamètre,s’associent également des anomaliesde la paroi veineuse. 2 - Quelles sont les causes desvarices ? En fait, le retour du sang des piedsvers le cœur se fait à l’intérieur deveines, qui sont dotées de valvulesde façon à éviter le reflux du sang liéà la pesanteur. Lorsque ces valvulessont altérées et n'exercent plus leur fonctionde clapet, la circulation se ralentit et lesveines, qui ont naturellement une paroi assezlâche, se distendent d’où l’apparition devarices. La réduction de la tonicité de la paroiveineuse participe également audéveloppement de varices. 3 - Où trouve-t-on des varices ? L’immense majorité des varices sontobservées au niveau des jambes et descuisses. Elles se développent à partir duréseau de la veine saphène et de sesbranches. 4 - Quels sont les signes et symptômesdes varices ?Les varices sont inesthétiques, mais nedonnent en général pas de symptôme particulier. Elles setraduisent par un cordon bleu, visible à la surface de lapeau, qui est plus saillant en position debout et s’efface enpartie en position allongée. Néanmoins, la stagnation dusang dans les membres inférieurs, qui résulte du mauvaisfonctionnement veineux, peut favoriser l’apparitiond’œdèmes, de gonflements et déterminer une sensation dejambes lourdes ou être à l’origine de fourmillements et decrampes nocturnes. Il arrive aussi que la mauvaisecirculation sanguine soit source de troubles cutanés avecune peau qui revêt une couleur brune au niveau des

chevilles (dermite ocre).Dans d’autres cas, enfin,apparaissent des ulcères de lapeau, difficiles à cicatriser etsouvent siège de surinfection. 5 - Quels sont les facteurs derisque des varices ?Les principaux facteurs de risquedes varices sont représentés parl’âge, l’appartenance au sexeféminin, une prédispositionfamiliale, le surpoids, la sédentarité,l’exposition à la chaleur, le port de

chaussures trop hautes ou trop plates ou devêtements trop serrés. Les professions quiexigent de travailler longtemps en positiondebout (vendeuses, coiffeuses, infirmières,hôtesses de l’air) augmentent aussi laprobabilité de développer des varices. 6 - A quel âge développe-t-on plusvolontiers des varices ? Malheureusement, le risque de varicesaugmente avec l’âge. Certaines études ontainsi montré que la fréquence des varices, quiest d’environ 35% chez les personnes enactivité, s’élève de 50% à 60% après laretraite.7 - Les femmes sont-elles les seules à êtrevictimes de varices ?

Non, mais il est indiscutable que la maladie veineuse toucheplus souvent les femmes. Les données des enquêtesépidémiologiques laissent ainsi penser qu’une femme surdeux développera des varices au cours de sa vie contreseulement un homme sur dix. Cette différence entre lesdeux sexes s’explique par le rôle négatif de la grossesse surles varices et par l’influence favorisante qu’exercent à ceniveau les hormones féminines comme les estrogènes et laprogestérone. Par ailleurs, la tonicité des muscles de laparoi veineuse est globalement moins bonne chez lesfemmes que chez les hommes.

Tarte aux oignons

Les varices en questions

Pilule et tabac : liaisondangereuse ?

Près d’une femme sur deux est confrontée à une insuffisance veineuse. Mais que sontréellement les varices ? Sont-elles réservées aux femmes ? Comment les prévenir ?

Découvrez toutes les réponses à vos questions.

ŒŒuuffss àà llaa nneeiiggeeCONTOUR DES

YEUX

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POUSSE AVEC EUX !Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

[email protected]@[email protected]

La blessure de Rooney en Champions League face au Bayernest finalement sans gravité. Il pourra rejouer très vite.

Et m… !

- Monsieur le Président-Directeur Général, bonjour, jesuis…

- Doucement ! Pas aussi fort ! Pourquoi hurlez-vous mafonction comme ça, aux quatre vents ?

- Mais… par respect dû à votre rang, Monsieur lePrésident-Directeur Général. Vous êtes notre P-DG et je medois de…

- Par intérim ! Par Intérim, mon garçon. Que voulez-vous ?

- C’est pour signer le…- Je ne signe rien ! Kassaman Billah que je ne signe rien !- M’enfin, Monsieur le Président-Directeur-Général, il nous

faut votre signature.- Pourquoi il vous la faudrait, hein ? Je ne suis pas une

star pour qu’on me demande tout le temps ma signature.Allez voir des gens réellement célèbres et demandez-leur leursignature, et même une dédicace dans la foulée. Moi, je nesuis rien ! Et je ne signe rien !

- Mais vous êtes, jusqu’à preuve du contraire, notre PDG…- Par Intérim mon garçon, par intérim !- Par intérim ou pas, nous ne pouvons rien faire sans votre

signature. Nous avons besoin que vous signiez au bas d’undocument qui…

- Ni au bas, ni en haut, ni au milieu ni sur la marge et sur-tout pas au dos. Je ne signe rien !

- Mais ce document n’engage à rien, je puis vous l’assurer,Monsieur le Président-Directeur Général, c’est juste que…

- Vous êtes sourd mon garçon ou quoi ?- Non, je ne suis pas sourd. Pourquoi me posez-vous donc

cette question Monsieur le Président-Directeur Général ?- Parce que je n’arrête pas de vous dire que je ne suis PDG

que par intérim. - Et moi, Monsieur le Président-Directeur Général par inté-

rim, sauf votre respect, je n’arrête pas de vous demander unepetite griffe, un petit gribouillis de rien du tout au bas d’unbanal ordre de mission afin que…

- Je ne veux rien savoir sur cette mission. Je ne suis aucourant de rien. D’ailleurs, vous n’êtes jamais venu dans monbureau. Si on m’interroge en tant que témoin je jurerai que jene vous connais même pas.

- M’enfin ! Je suis votre adjoint direct…- Pour l’instant. Mais je vous prédis un avenir radieux à la

tête de cette entreprise. D’ailleurs, je vais parler de vous enhaut lieu. Vous méritez mon poste. Vous êtes brillant. Vousêtes compétent. Et vous avez une très belle signature.

- Merci, Monsieur le Président-Directeur Général par inté-rim. Mais alors, si vous nous quittez, que ferez-vous ?

- Oh ! Ne vous inquiétez surtout pas pour moi. Par lestemps qui courent, je m’occuperai à quelque chose de moinsdangereux que PDG.

- ???- Tranquillement, chez moi, loin de ces bureaux, en interdi-

sant surtout à mes enfants de s’approcher de cette entrepriseà moins de 50 km, je fumerai du thé pour rester éveillé à cecauchemar des gestionnaires qui continue.

H. L.

Ma signature ? Jamais !

CCHHRROONNIIQQUUE DE D’U’UNN TTEERRRRIIEENN

Finalement, il fut décidé deconsulter Meriem El Aggouna.Elle trouva l’idée de garder lerobot chinois séduisante et,quand elle prit connaissances detous les dons de Yimchi Wahdou,elle sursauta de joie :

«S’il peut se transformer enmoto, cela voudra dire que jepourrais me déplacer, mêmequand je suis fatiguée ?

- Affirmatif !» hurla le pied-noir.

Nous décampâmes du villagetouristique de Tipaza. Le soleilvenait à peine de se lever et lespectacle de la baie était magni-fique sous ses rayons flam-boyants. Le buveur de JackDaniel’s, qui se désolait souventde ne pas avoir son appareilphoto avec lui, fut suppléé parYimchi Wahdou qui lui proposaaussitôt un modèle évolué aubout d’un de ses bras. Sur l’écranqui apparut dans le dos du robot,nous pûmes voir la scène photo-graphiée avec une netteté épous-touflante. Ce n’était plus de laHaute Définition, mais de l’UltraHaute Définition, technique touterécente inventée par les Japonaiset piquée aussitôt par leurs fran-gins, les Chinois.

Le pied-noir était heureux. Ilpouvait prendre autant de photosqu’il pouvait. Comment les déve-lopper ? Ou les télécharger surson PC, resté à Nice ? Pas deproblème ! Yimchi Wahdou luiproposa deux solutions : acheterun flash disc à Nador ou, pluspratique encore, envoyer toutesles photos prises, immédiate-ment, sur l’ordinateur du buveurde Jack Daniel’s. Pour cela, il fal-lait qu’il y ait quelqu’un dans samaison. Mais le pied-noir n’avaitpas de téléphone portable. Qu’àcela ne tienne, le robot tendit sonautre bras et un mobile de la der-nière génération fit son appari-tion. Le pied-noir le saisit et appe-la bobonne. Vive la technologie !

Quelques kilomètres plus tard,nous décidâmes d’utiliser lamoto, alias Yimchi Wahdou. Lerobot se mit à quatre pattes et, aubout de quelques secondes, nousassistâmes, médusés, à sa trans-

formation en deux roues assezspacieux, pouvant contenir facile-ment nos trois corps. C’était unmodèle de moto sportive, rutilan-te et assez puissante. Elle pouvaitcirculer sur la route, mais aussisur les pistes les plus difficiles.

Nous prîmes place et le pied-noir fut chargé de conduire l’en-gin. Je déclinai son offre deprendre le guidon, je n’avaisjamais conduit ces grossesbêtes, ni les petites ; ni lesbagnoles d’ailleurs, puisque jen’ai jamais eu mon permis deconduire. Quand j’étais gosse, jerêvais de villes sans voitures etmon romantisme me poussait àespérer revoir un jour les che-vaux reprendre leurs courses àtravers les rues de nos cités.D’ailleurs, j’étais tellement naïfque lorsqu’on mon père medemanda d’aller admirer sa toutenouvelle «Deux-Chevaux», je sor-tis en coup de vent dans l’espoirde contempler deux beaux pur-sang, raffinés !

La route filait et le pied-noirs’amusait à prendre les virages àla manière des pilotes descourses. Sauf qu’il n’avait pasleur dextérité. Par deux fois, lavoix monocorde de YimchiWahdou nous avertit qu’il y avaitdes erreurs dans la conduite, pré-cisant que son ordinateur avaitcorrigé le parcours. Il recomman-da au pied-noir plus de prudence.Son dernier avertissement fut :«Ultime correction avant dérapa-ge…»

La chute fut amortie par l’her-be grasse, assez abondante en ceprintemps pluvieux. Meriem ElAggouna avait un bobo à lajambe. Yimchi Wahdou se relevarapidement et réintégra son corpsd’homme. Il sortit une trousse etsoigna Meriem. Le pied-noir s’af-fala sous un arbre et sortit sabouteille de Jack Daniel’s. Quantà moi, j’essayais de savoir si lebleu que j’avais au bas du pieddroit était ancien ou s’il était dûau glissement de la moto. Iln’était plus question que le pied-noir reprenne le guidon. Je dusme sacrifier car le robot avait cal-culé que j’avais plus de chance

de maintenir l’engin droit que lebuveur de Jack Daniels.

Les cheveux dans le vent,courbé à la manière des connais-seurs, je filais à 80 kilomètres àl’heure et les choses se passè-rent plutôt bien. Derrière moi,Meriem tentait de s’accrocher àmon buste alors que le pied-noirsifflait la dernière moitié de sabouteille. J’étais aux anges. Unesensation toute nouvelle m’habi-tait. Je n’avais jamais connu unetelle ivresse. Même le l’benAllbraü d’El Kseur n’avait pasréussi à faire monter cette sorted’exaltation dans ma tête. Allez,passons à 100 à l’heure… Le ventétait un baiser tendre sur mesjoues, une caresse affectueusesur mes cheveux… 120 à l’heu-re… Yimchi Wahdou hurlait. Je nel’entendais pas. Ses avertisse-ments étaient inaudibles. Et cequi devait arriver arriva. Il n’yavait pas d’herbe grasse à l’en-droit où j’avais mené ce pauvreYimchi et mes compagnons ! Il yavait une falaise et l’océan enbas. La chute s’éternisa. Nousavions l’impression de planer.Puis ce fut le plongeon !

Je suis un nul ! Il faut quevous le sachiez ! En plus de nepas savoir conduire les autos, lesmotos et les vélos, je ne savaispas nager. Mais heureusementqu’il y avait Yimchi Wahdou !C’était une très bonne idée del’avoir autorisé à nous accompa-gner. Il reprit encore une fois soncorps d’homme et plongea à l’en-droit où j’avais coulé. Il me repê-cha, m’administra quelquesgouttes d’un médicament miracletout en me massant. Je reprisconnaissance pour tomber sur lagueule déformée du buveur deJack Daniel’s qui semblait vouloirreprendre la bagarre interrompueà l’aéroport de Sidi Cagliari.J’avais commis l’irréparable.Dans l’accident, il avait perdu samoitié de bouteille. Il chargeaYimchi de la chercher, mais cedernier dut déclarer – pour la pre-mière fois — son incompétenceen la matière :

«Arrête de prendre cette mined’enterrement, je t’achèterai une

bouteille à la prochaine halte !- Et tu crois que je vais trouver

du Jack Daniel’s dans vos villesKaboul ?

- N’exagère pas ! Tu en astrouvé jusque-là !» Meriem nousremit à l’ordre : «Nous allonspeut-être rentrer dans une zonecontrôlée par les terroristes etune bouteille de ce breuvage peutconduire nos gorges au couteaud’un autre malade mental.»

Nous reprîmes la route et,cette fois-ci, Yimchi Wahdou,devant tant de dégâts et de stupi-dités de notre part, décida demettre la machine en pilotageautomatique. A la place du gui-don, une barre montée d’unsuperbe écran s’éleva et nouspûmes voir la route qui serpen-tait, devant nous, au milieu de lamontagne. Une deuxième imageapparut pour nous montrer unbarrage de gendarmerie àquelques kilomètres de l’endroitoù nous nous trouvions. La motos’engouffra dans la montagnepour éviter les gendarmes. Maisc’était la plus mauvaise idée deYimchi Wahdou, car nous tom-bâmes, nez à nez, avec une dizai-ne de terroristes qui n’avaientpas l’air d’être aussi gentils queles Chinois de Sidi Tag AlaMentag : c’étaient de vrais bar-bus, armés jusqu’aux dents etdonnant l’impression d’avoirperdu le sourire depuis la disso-lution du FIS. Ils nous mitraillè-rent d’abord. Puis, comme nousvenions de terminer notre coursecontre un arbre centenaire, ilscessèrent leurs tirs et vinrentvers nous, plus menaçants quejamais. Nous fûmes tout de suiteconduits à l’intérieur de la profon-de forêt du Bois Sacré puis, plushaut, vers les hauteurs qui sur-plombaient d’un côté Nador, del’autre, la mer. Surprise ! Au som-met de la montagne, il y avait unvéritable campement avec unarsenal digne d’une armée. Bonsang ! Ils étaient encore bienéquipés. Depuis le départ desAlgériens, beaucoup d’observa-teurs disaient que les terroristesn’allaient plus trouver où se ravi-tailler. Mais les Chinois, installés

dans les champs de la région etqui travaillaient les terres commejamais personne ne l’avait fait ici,ne voulaient pas de problèmes.Ils livraient aux rebelles tout cedont ils avaient besoin.

Nous allions être présentés auchef. Quand l’émir apparut, ce futune véritable surprise ! C’étaitnotre compagnon de voyagedepuis Béjaïa, celui qui a été arrê-té à la gare d’Alger. Quand il nousvit, ses yeux se noyèrent delarmes. Ses compagnons, dontcertains aiguisaient déjà de vieuxcouteaux rouillés pour célébrernotre «rencontre», en restèrentabasourdis. Il sauta sur Meriemqu’il embrassa goulûment, ce quidéplut royalement au buveur deJack Daniel’s. Puis nous donnal’accolade, dans un geste chaleu-reux. Il serra la main de YimchiWahdou dont le visage vira aurouge. Un panneau sortit de satête «Tangos plus dangereux quebande à Sidi Tag Ala Mentag !Impossible d’expliquer logique-ment cet accueil affable !»

L’émir barbu nous invita àpénétrer dans une grotte où étaitdressée une table bien garnie :«J’ai réussi à m’échapper.Rentrez, je vous raconterai…»

M. F.(A suivre)

La grande harba (XXXIV)PPANORAMAANORAMA

Par Maâmar [email protected]

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