Les lections du 10 mai et le contexte rgional et international

LE DIAGNOSTIC INQUIET ET MOBILISATEUR DE SADEK HADJERESP5 .

Le statut particulier de la colre

Education

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Le QuotidienEdition Nationale d'Information

D'ORAN

Revers de l'arme malienne Kidal, la Cedeao menace d'intervenir

LA RBELLION TARGUIE INVESTIT LA VILLE DE GAOP4 .

Ph.: AFP

LA FATWA EN EURO DES BARONS DE L'AGROALIMENTAIREDIMANCHE 1ER AVRIL 2012 - 09 JOUMADA EL OULA 1433 - N 5271 - PRIX: ALGRIE : 10 DA - FRANCE : 1 EURO - ISSN 1111-2166

Explosion du march halal en France P. 4

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Le Quotidien d'OranDimanche 1er avril 2012

EVENEMENTAppel labrogation de la nouvelle loi sur les associations

La CNSEL se runit aujourdhuiLe manque de volont de la part du ministre de lIntrieur de rgler les problmes poss par les membres de la Commission nationale de surveillance des lections lgislatives (CNSEL) et lattitude de certains , au sein mme de la Commission, de pousser au pourrissement , minent les travaux de la CNSEL, affirme Ikhlef Bouache, reprsentant du Front des forces socialistes (FFS).prs le gel de ses travaux jeudi dernier, la CNSEL se runit aujourdhui pour envisager les suites donner au blocage de ladministration au sein de plusieurs wilayas du pays. Selon Ikhlef Bouache, ancien dput du FFS durant le mandat 1997-2002, le ministre de lIntrieur naffiche aucune volont de rgler les problmes qui sont poss par les membres de la CNSEL. Pour notre interlocuteur, la rglementation est applique diffremment dune wilaya lautre. Parmi les problmes soulevs par les reprsentants des partis politiques membres de la CNSEL, lexigence du ngatif de la photographie didentit du candidat. Dans certaines wilayas, des candidats ont fait tat de difficults de disposer du clich pour le remettre, ainsi quune photo, dans le dossier de candidature. Nous avons donc propos de remettre un CD contenant la photo numrique du candidat, en plus de celle en papier photo. Le ministre de lIntrieur a donn son accord et affirme avoir instruit lensemble des wilayas. Mais sur le terrain, plusieurs wilayas affirment navoir rien reu et refusent donc daccepter le CD au lieu du clich (ngatif) de la photo didentit , explique M. Bouache. Invit donner un autre exemple, notre interlocuteur cite le cas de la wilaya de Tindouf qui refuse de laisser les partis politiques

Surveillance des lgislatives

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M. M.

procder la leve des rserves. Pour complter des dossiers incomplets ou pour effectuer des changements de candidats, comme le prvoit la loi, les partis politiques ont un dlai de dix jours, partir du 27 mars. Mais, Tindouf et dans dautres wilayas, on refuse de recevoir les dossiers, nous demandant dattendre une convocation de ladministration. On sinterroge, alors que nous sommes le 31 mars, si la wilaya de Tindouf ne va pas nous inviter lever les rserves aprs le dlai imparti par la loi , ajoute le reprsentant du FFS. Concernant le fonctionnement de la CNSEL, Ikhlef Bouache regrette le manque de coordination et de cohsion qui prvaut au sein de la Commission et constate que, de manire gnrale, ses membres agissent titre individuel et non pas en tant que membres dune seule entit. Pour lui, certains membres poussent au pourrissement. Toutes les revendications poses sont lgitimes, mais il y a des manires pour poser les problmes constats sur le terrain, affirme le reprsentant du FFS qui insiste sur le manque de volont de la part du ministre de lIntrieur. Pour poser nos problmes, nous navons mme pas une personne qui nous adresser. Nous appelons, et nous sommes orients dun service un autre, mais jamais vers la personne charge de recevoir nos dolances et de trouver les solutions , ajoute notre interlocuteur.

Salah-Eddine K.

association SOS dispa rus et le collectif des familles de disparus (CFDA), la ligue algrienne des droits de lhomme (LADDH), lassociation Djazairouna et le rseau euro -mditerranen des droits et de lhomme (REMDH) ont rendu public, hier, un mmorandum-analyse de la loi 12-06 de janvier 2012 relative aux associations. Une loi juge plus restrictive menaant la libert dassociation. Cette analyse est en somme une expertise de ladite loi prise linitiative des associations cites. Ce qui est reproch ce texte de loi sur les associations tourne autour de la procdure de cration des associations, le mode de financement, les limitations dans la coopration avec les associations trangres, le rgime auquel sont soumises les organisations trangres. Le rap-

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por t fait galement tat de laisance pour la suspension ou la dissolution des associations. Un ensemble darticles sont viss par ce rapport. Pour ce groupe dassociations, la nouvelle loi en vigueur, remplaant la loi 9031, relative aux associations, donne un nombre de prrogatives ladministration (suppression du rgime dclaratif, refus denregistrement) Il est fait rfrence galement, au refus denregistrement pour diffrentes raisons o seule ladministration dispose dun pouvoir discrtionnaire dapprciation de cration dassociations. Quant au financement des associations, lexpertise considre que la loi reste floue et prive les associations de financements et dons ou subventions dassociations trangres. Un autre sujet de proccupation dont le rapport fait un large cho concerne les associations trangres qui sont soumises un r-

gime plus contraignant. Sont signals dans ce chapitre, les contraintes imposes par rapport aux activits de ces associations. Ces dernires peuvent aisment tre interdites si leurs activits sont juges contraires aux valeurs dintgrit territoriale, de souverainet nationale, aux valeurs civilisationnelles Des dispositions vagues pouvant tres brandies abusivement. Une association peut tre poursuivie en justice, la demande dun tiers, pour lui interdire dactiver. Il est signal enfin la remise en cause dacquis juridique. Par exemple, seul le juge pouvait suspendre une association, la nouvelle loi accorde ce pouvoir ladministration. Enfin le rapport fait aussi rfrence aux dispositions de la nouvelle rglementation en ce qui concerne les ONG trangres (installes dj) menaces de dissolution au cas o elles ne dposeraient pas de nouveaux statuts.

Le cas dun Algrien dtenu Guantanamo sera revu

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ne commission interamricaine charge des droits de lhomme a accept vendredi pour la premire fois de revoir le dossier dun dtenu de la prison de Guantanamo, un Algrien emprisonn dans le camp depuis plus de dix ans, ont annonc les avocats de ce dernier. Djamel Ameziane avait dpos en aot 2008 une demande de rexamen de son dossier auprs de la Commission interamricaine des droits de lhomme - une entit autonome de lOrganisation des Etats amricains (OEA) - afin que soient revues ses conditions dincarcration et que soient prises en compte les allgations de mauvais traitements dont il aurait t victime ainsi que lillgalit de sa dtention, selon ses avocats. La Commission va revoir en particulier lchec du gouvernement amricain transfrer Djamel Ameziane ou tout autre homme dtenu Guantanamo depuis plus dun an Tirage du N5270 107.078 exemp.

la plus longue priode sans aucun transfert depuis que le camp a ouvert ses portes en janvier 2002", indiquent les avocats dans un communiqu. Dcrivant leur client comme un rfugi, ces derniers expliquent que M. Ameziane avait quitt lAlgrie au dbut des annes 1990. Il avait alors travaill comme cuisinier en Autriche et au Canada mais, craignant dtre renvoy dans son pays, il stait envol en Afghanistan avant lintervention militaire conduite par les Amricains en octobre 2001. Il avait ensuite franchi la frontire pakistanaise pour chapper au conflit et avait t dnonc aux troupes amricaines, poursuivent ses avocats. La Commission interamricaine des droits de lhomme a plusieurs fois appel la fermeture de Guantanamo, la libration des prisonniers et une enqute sur les allgations de tortures et de mauvais traitements sur le camp.Prsident Directeur Gnral Directeur de la Publication Mohamed Abdou BENABBOU

Yazid Alilat a situation au Mali est (Mouvement national pour devenue proccupan la libration de lAzawad), Au Mali, te. Inquitante. La la rbellion commence dechute du rgime venir une relle menace le chaos menace dATT et larrive, travers pour le pouvoir central un putsch, de militaires peu expriments au Bamako, mme si 1.000 km sparent pour le pouvoir, emmens par un capitaine tax par son moment les chefs de la rbellion de leurs adentourage de peu srieux , a donn plus de versaires du putsch du 22 mars. La marche des mordant la rbellion au Nord, et des soucis touaregs vers Bamako nest pas ainsi carte de plus pour la communaut internationale. par les observateurs, trs inquiets de lavenir Dans le pays, depuis le 22 mars et la dposi- du Mali. Les putschistes du 22 mars ont en fait tion du prsident Amadou Toumani Tour (ATT) appuy le bouton, comme dans un film dhorpar les putschistes, les choses empirent de plus reur, dun terrible engrenage, tort ou desen plus. Et, aprs le report jeudi dune mission sein, qui risque de faire connatre au pays ce de la Cedeao qui devait discuter avec les mili- qua subi et est en train de vivre la Somalie. Un taires du retour lordre constitutionnel, les pays dchir, perdu, sans avenir, o se livrent combats au Nord sintensifiaient autour de la des batailles interminables des seigneurs de la ville de Kidal, qui finit par tomber vendredi aux guerre sans foi ni loi. Ce nest pas encore la mains de la rbellion touargue. Pris en tenailles dbandade militaire, mais le Mali, avec des comentre la rbellion, au sein de laquelle se sont bats sporadiques entre pro et anti-junte miligreffs des groupes dAqmi, et la menace dun taire Bamako, et les graves vnements du embargo international ds lundi prochain si le Nord, donne limage dun pays sans gouvernail, pouvoir nest pas remis aux civils avec un re- qui entame une lente et inexorable drive politour lordre constitutionnel, le capitaine Ama- tique, scuritaire, sociale et humanitaire. dou Sanogo et les auteurs du putsch sont dans Un constat terrifiant qui doit mobiliser en urlimpasse. Et cet tat de non-constitutionnali- gence la communaut internationale, mais surt, de lente drive dun pays qui est en train de tout les pays voisins pour que le Mali ne basbasculer vers une guerre civile, fait peur. cule pas vers linconnu o risquent de le Mme aux putschistes, qui ont demand de prcipiter des militaires inconscients de laide pour vaincre la rbellion au Nord. Or, la leur geste, alors quau dpart, ils avaient situation dans cette rgion du pays tourne la justifi leur putsch en accusant le rgime brzina pour les troupes du capitaine Sanogo, en place de navoir pas pu mater la rbellion qui ont vacu vendredi Kidal, et taient en train pour renverser ATT. Et, ce qui angoisse le plus, de faire la mme chose Gao et ensuite Tom- cest que les groupes terroristes dAqmi sont bouctou. Emmene par le mouvement touareg tout simplement en train de conqurir le pays, et islamiste Ansar Eddine , lui-mme paul via leur participation aux combats aux cts par les groupes terroristes dAqmi, et le MNLA des rebelles touaregs.Fax Pub: 041.32.69.06 Fax et Rdaction 041.32.51.36 /32.69.06 Imp. : Oran : imprimerie "Le Quotidien d'Oran"Alger : imprimerie "Le Quotidien d'Oran" INTERNET: http://www.lequotidien-oran.com E-mail : infos@lequotidien-oran.com publicite@lequotidien-oran.com admin@lequotidien-oran.com lequotidiendoran@yahoo.fr

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Le QuotidienD'ORAN

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EVENEMENTLe statut particulier de la colreMokhtaria Bensad

Le Quotidien d'OranDimanche 1er avril 2012

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Education

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e secteur de lEducation renoue avec la contestation. Aprs lannonce par le Cnapest dune grve illimite, partir du 10 avril, lUnpef rejoint le mouvement en menaant de protester si le ministre campe sur ses positions concernant le contenu de lavant-projet de larrt excutif n315/08, li au statut particulier de lEducation. A linstar du Cnapest, lUnpef a galement tenu son conseil national, les 28 et 29 mars, au lyce Benteftifa Mohamed Blida. Sans dvoiler la date fixe de ce mouvement, lUnpef demande la prise en considration de toutes les propositions du syndicat, avant la publication de larrt. Au cours de cette rencontre, ce syndicat a insist sur la rvision des rglements intrieurs, les primes et indemnits des corps communs et travailleurs professionnels et agents de scurit pour

lamlioration de leurs conditions socioprofessionnelles. Comme il a demand la suppression de larticle 87 bis de la loi 90/11. Considrant, dautre part que les corps communs ont t lss dans leurs droits, lUnpef maintient son soutien au mouvement de protestation, dcid par la commission nationale des corps communs, les travailleurs professionnels et les agents de scurit pour la concrtisation de leurs revendications, qualifies de lgitimes . Comme il appelle au renforcement de la coordination entre les syndicats de la Fonction publique au Sud, pour la satisfaction de leurs dolances. L Unpef se dit attache ses revendications restes jusque-l suspendues, contenues dans le PV commun sign avec le ministre de lEducation, le 13 octobre 2011, ainsi que la revendication concernant lallgement de la plage horaire pour lenseignement primaire.Ph.: Arch.

lus de 25.000 projets dinvestisse ments, dont 360 projets trangers, ont t raliss en Algrie entre 2002 et 2010 pour un montant global de prs de 2.000 milliards de DA (26,5 milliards de dollars), indique une enqute de lAgence nationale de dveloppement de linvestissement (ANDI). Premire enqute du genre portant sur le niveau de ralisation des projets dinvestissement ayant bnfici des avantages de lagence sur la base dun questionnaire fourni aux investisseurs, elle a montr que 25.015 projets dun montant global de 1.949 milliards (mds) de DA ont t raliss entre 2002 et 2010. Ces projets ont gnr 226.471 nouveaux emplois directs, selon les rsultats de lenqute effectue le 12 fvrier dernier, sur 29.610 projets dclars entre 2002 et 2010, a prcis M. Abdelkrim Mansouri, directeur gnral de lagence, dans un entretien lAPS. 8% des projets observs, soit 2.505 projets, nont cependant pas t entams alors que 7% dentre eux ont t abandonns, selon M. Mansouri. Sur lensemble des projets raliss, 24.655 (98,6%) dun montant de 1.243 mds de DA (64% du montant global) ont t crs par des investisseurs nationaux. Ces projets ont gnr 186.487 nouveaux emplois directs (82% des emplois). Durant la mme priode de rfrence, 360 projets impliquant des trangers dun montant de 706 mds de DA (9,5 mds de dollars) ont t raliss, ce qui a permis la cration de 39.984 emplois. Ainsi, 207 investissements directs trangers (IDE) ont t raliss durant la mme priode, avec un montant de 223 mds de DA (3 mds de dollars) et 27.048 emplois crs. Les projets en partenariat sont de 153 totalisant 483 mds de DA (6,5 mds USD) dinvestissements et 12.936 emplois crs, selon lenqute. Parmi les emplois crs, 186.487 proviennent dinvestisseurs nationaux tandis que 39.948 rsultent de projets impliquant des trangers, dont 27.048 sont issus des IDE et 12.937 de projets de partenariats. Les investissements trangers comptabiliss dans llaboration de ce bilan ne sont pas comparables ceux de la Banque dAlgrie qui mesure les flux financiers avec le reste du monde, selon M. Mansouri, qui a prcis que lAndi mesure linvestissement matriel. Autrement dit, lAndi comptabilise les financements des investissements

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207 investissements directs trangers en huit ans

dextension par la mobilisation des dividendes des trangers installs en Algrie, a-t-il expliqu. Par ailleurs, le secteur priv tait lorigine de 99% des projets raliss avec 24.745 projets dun montant de 1.121 mds de DA (58% du montant global) contre 270, soit 1% seulement, dune valeur de 828 mds de DA, raliss par le secteur public. En outre, 89% des emplois crs, soit 201.910, proviennent du secteur priv, alors que le secteur public na cr que 24.561 emplois (11%), selon la mme enqute. Par secteur dactivit, les transports occupent la 1re place en termes de nombre de projets raliss avec 14.644 ralisations (59%) avec un niveau dinvestissements de 172 mds de DA et 33.132 postes de travail crs. Le BTPH vient en seconde position avec 4.796 projets raliss pour une valeur de 171 mds de DA et 72.355 emplois crs. Le secteur industriel est en troisime position avec 2.622 projets. Il est class premier en termes de montant avec 1.205 mds de DA ainsi que par le nombre demplois crs, avec 81.894 nouveaux postes de travail entre 2002 et 2010. Les services comptabilisent 2.091 projets raliss pour un montant de 273 mds de DA et 30.233 nouveaux emplois crs. Dune valeur globale de 19 mds de DA, les projets agricoles raliss en Algrie entre 2002 et 2010 sont au nombre de 354 ayant permis la cration de 1.976 emplois. Les investissements dans le secteur de la sant ont raliss 160 projets pour 19 mds de DA et 3.486 emplois crs, alors que le tourisme a enregistr le mme nombre de projets mais pour un montant de 94 mds de DA avec la cration de 3.395 emplois. L essentiel des projets raliss sont des ralisations nouvelles avec 15.495 nouveaux projets totalisant des financements de 1.307 mds de DA, selon lenqute de lAndi. Dautre part, 9.450 projets raliss reprsentaient des extensions de capacits de production dune valeur de 589 mds de DA alors que les projets de rhabilitation et de restructuration sont au nombre de 70 dun montant global de 52 mds de DA. Enfin, 67% des projets, soit 16.623 investissements raliss, taient concentrs au nord du pays, le reste ayant t rparti entre les hauts plateaux (4.770 projets) et le sud (3.622 projets) dont 102 investissements concrtiss au grand Sud.

Mostaganem, qute dhabilitation des les Medjahers Services et de la police La grimace sont en col politique. Cela se passe re, ma-t-il t Ibn Khaldoun face ainsi dans les Hauts-Pladit. La raison ? Il ny a teaux et au nord du nord aucun homme de cette tri- la liste lectorale aussi. Les Algriens en bu, la plus grande de la rsont revenus la dernigion, sur les listes du FLN. Cest vrai. Cela re formule valable pour partager la vache se passe ainsi dsormais : quand un Etat morte : les gnalogies de leurs anctres. tombe, il en devient des tribus et des che- Tout ce qui a t tent entre lindpenvaux parpills. On la vu avec les derniers dance et lintroduction du tlphone pordictateurs arabes : quand leurs nationa- table a chou. Donc, autant revenir aux lismes de meurtre a chou, ils se sont tous anciens. Il ny a plus de militants, sauf retourns vers les tribus et les cheikhs : dans les villes, et pas toutes. Dans le Kadhafi la fait, Saddam et les autres. Une reste du pays, le pays revient la croyanvision de mpris pour le peuple qui nexiste ce, le clan, la vassalit. plus : le dictateur, propritaire et seigneur Cette nouvelle cartographie est visible de la terre, ne peut pas accepter que le peu- aujourdhui dans les listes lectorales et dans ple ait des institutions, des lobbys et exerce le reste des rpartitions des pouvoirs et des sa demande de dmocratie : ce ne sont que lgitimits. Elle va plus loin et plus profond des tribus quun drapeau tient en laisse et que la gographie habituelle des rgions quun hymne peut difficilement regrouper ! et des wilayas historiques, qui sert de tableau Curieux remake de la vision ethnique du co- de bord aux nominations, rentes, hommages lonisateur que le dictateur reprend son et exclusions. Que faut-il y voir ? La vricompte et avec la mme insolence. Donc, il t : il ne faut pas se mentir : les Etats aray aujourdhui les tribus, partout. Elles sont bes sont souvent des checs et leur natiorevenues et reviennent pour remplacer lEtat nalisme est un dessin de territoire pas des qui na pas su fdrer tout le monde sauf convictions unanimes et collectives. dans la bataille contre le colon. Aujourdhui, le pays remonte le temps, lenAu Sud donc, les listes lectorales, selon tement. Il en est au stade de lavant Emir des collgues, se fabriquent sur la base des Abd El Kader. Juste aprs la grimace dIbn quotas de tribus et de couleurs : une dose khaldoun et son verdict sur limpossibilit de blancs et une autre pour les anciens de gouverner et de fonder un Etat avec des esclaves ou les chefs de clans. Mme les coureurs de butins et de chevaux. fils prodiges qui reviennent du Nord pour Il ne faut pas se mentir donc : cest la chevaucher les listes, instruits ou hauts mme histoire autour des puits qui se recadres ou pas, vont dabord embrasser les joue et vers laquelle on pousse la nation. mains des cheikhs et dcrocher leur b- Sauf que l, le ptrole a remplac leau. ndiction. Celle-ci vaut dj plus que len- Dans le mme dsert.

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Kamel Daoud

Khaled Boumediene

200 kg de kif saisis NedromaAinsi, agissant sur information faisant tat du passage de contrebandiers sur laxe Souani/ Nedroma, les patrouilles de la brigade rgionale de lutte contre les stupfiants ont mis en place un dispositif dembuscade. Une course-poursuite a t engage et les mis en cause ont pris la fuite, abandonnant le vhicule au bord de la RN 7A, o taient bien empaquets des stupfiants dans 8 caisses de 25 kg chacune. Selon nos sources, cette recrudescence de trafic de drogue est due aux

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e trafic de drogue dans la bande frontalire prend de lampleur. A la frontire algromarocaine, les saisies par la gendarmerie, la police et la douane se multiplient. Plus de 120 q ont t saisis depuis le dbut de lanne 2012. Vendredi aprs-midi, la brigade rgionale de police de lutte contre les stupfiants de Tlemcen a intercept un vhicule de type Renault 25 qui contenait 200 kg de rsine de cannabis.

itinraires de transit importants, reliant lAlgrie et le Maroc. Les flux de drogues passant par lAlgrie ont augment durant ces dernires annes et ce, malgr la mobilisation accrue des services de scurit. Selon les mmes sources, le Maroc est class premier producteur et exportateur de haschich, dans le monde avec une production annuelle de plus de 100.000 tonnes de kif brut qui engendre prs de 2 milliards de dollars de revenus, tous les ans.

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EVENEMENTRevers de larme malienne Kidal, la Cedeao menace dintervenirLes deux factions connues de la rbellion targuie, le MNLA et Anar Eddine, mettent les bouches doubles.Salem Ferdi

Affaire Merah

Les renseignements franais au coeur d'une polmiqueMoncef Wafi a droite au pouvoir en France est-elle en train de payer les premires consquences du basculement historique du Snat, dans lopposition, une premire dans lhistoire de la Vme Rpublique. Le scrutin de septembre dernier a donn la majorit absolue aux snateurs de gauche et plac Jean-Pierre Bel, le chef de file des snateurs PS, la tte de la Haute Assemble, et cest ce dernier qui sest dit indign par le refus du gouvernement dauditionner des chefs des services du renseignement franais. Dans ce quon peut qualifier de consquences collatrales des tueries de Montauban et Toulouse, et comme attendu du fait de la mauvaise prise en charge, en amont, du dossier de Mohamed Merah, dj connu des services de la Direction centrale du Renseignement intrieur, la DCRI, le 27 mars dernier, David Assouline, prsident socialiste de la commission snatoriale pour le contrle de lapplication des lois, annonce vouloir organiser des auditions sur la lgislation anti-terrorisme en vigueur. Cette dmarche vient en rponse Nicolas Sarkozy qui avait annonc prendre de nouvelles mesures lgislatives pour lutter contre, notamment, lapologie du terrorisme, au lendemain des tueries de Merah et des polmiques nes autour de lenqute. Mohamed Merah a t interrog, en novembre 2011, au retour dun voyage au Pakistan, par la DCRI, cre en 2008 linitiative de Sarkozy, en fusionnant DST et RG. Selon le ministre de lIntrieur, Claude Guant, la DCRI tait alors au courant de son dplacement, une premire fois en 2010, en Afghanistan, avant dtre renvoy vers la France et nie toute erreur de cette dernire en dclarant quelle navait pas de raison daller plus loin aprs linterrogatoire de fin 2011, dans la mesure o Merah navait commis aucune infraction et quil nexistait aucun indice concret le rattachant un projet ou un groupe terroriste. La DCRI suit beaucoup de personnes qui sont engages dans le radicalisme islamiste. Ceci dit, exprimer des ides, manifester des opinions salafistes ne suffisent pas dfrer devant la justice, ajoutera-t-il. Une dclaration qui pourra faire bouger certainement les choses allant vers une radicalisation de la loi envers les migrs suspects de proslytisme ou dapologie du djihad comme la propos Nicolas Sarkozy qui veut punir la consultation de sites extrmistes, prcisant que des peines de prison seront prvues pour ceux qui consultent rgulirement des sites Internet, faisant lapologie du terrorisme ainsi que pour les dplacements ltranger pour y suivre des travaux dendoctrinement. David Assouline a dclar vouloir, derrire son initiative, dresser un diagnostic partag des dispositifs lgislatifs en vigueur, concernant la scurit intrieure et la lutte contre le terrorisme. Erard Corbin de Mangoux, directeur gnral de la Scurit extrieure (DGSE), et Bernard Squarcini, directeur central du Renseignement intrieur (DCRI) sont ainsi appels comparatre devant le Snat. Le vendredi 30 mars, Grard Longuet et Claude Guant, les ministres de la Dfense et de lIntrieur, dcident de ne pas donner de suite favorable la demande socialiste, prtextant un devoir de rserve des deux fonctionnaires concerns nayant pas de responsabilit en matire dvaluation des lois. Prenant acte, Jean-Pierre Bel a dnonc ce refus, demandant au gouvernement de revenir sur cette dcision, qui constituerait un grave prcdent, mettant en cause les prrogatives constitutionnelles du Snat de la Rpublique, dautant plus quun accord avait, au demeurant, t donn pour une srie dauditions. Le prsident de la Chambre haute justifie cette demande du Snat par lactualit et des annonces du prsident-candidat sur des projets de rformes lgislatives en matire de lutte contre le terrorisme qui seraient soumis un prochain Conseil des ministres. Par ailleurs, et revenant sur lenterrement de son fils, jeudi dans la banlieue de Toulouse, Mohamed Benalal Merah a ritr sa demande auprs de lEtat algrien pour que son fils soit exhum et rapatri en Algrie. Il voulait que Mohamed soit enterr dans le village de Bezzaz. La mre craignait que la tombe de son fils ne soit profane en France. Quant la plainte dpose, M. Merah a expliqu quil na jamais pens attaquer lEtat franais. Tout en dniant aux responsables politiques le droit de lui interdire de sexprimer sur la mort de son fils, il a expliqu que ses propos ont t dforms par un journaliste qui la joint par tlphone, le jour de la mort de Mohamed. Vendredi soir, son avocate Zahia Mokhtari a prcis quelle avait t mandate pour poursuivre non pas la France, mais le Raid.

La rbellion targuie investit la ville de Gao

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prs avoir pris limportante ville de Kidal vendredi, ils ont entrepris, hier, de sattaquer la ville de Gao quils ont investie. Leur but tait de prendre les deux camps militaires de la ville qui, selon les informations dagences, ntaient pas encore tombs en dbut daprs-midi aux mains de la rbellion. Une chose est sre, les rebelles du MNLA comme les islamistes Anar Eddine sont dj dans Gao, la principale ville du nord du Mali. Si les deux camps militaires encore tenus par les soldats gouvernementaux tombent, la rbellion targuie aura engrang lun de ses plus grands succs militaires - et sans doute politique - de sa longue histoire. La bataille ne semblait pas encore tranche en dbut daprs-midi hier. Les tmoins voquent des tirs larme lourde et des attaques menes par des hlicoptres par les forces gouvernementales pour dfendre leurs positions. Une chute de Gao aurait dautant plus de retentissement quelle abrite ltat-major de larme pour toute la rgion septentrionale.Ph.: AFP

DROUTE MAJEURE Si les rebelles prennent le contrle dfinitif de la ville, on serait face une droute majeure de larme malienne dont la performance, dj faible, est fortement affecte par la crise provoque par le putsch des capitaines Bamako. La rbellion targuie entend profiter du trouble politique et dcisionnel provoqu par ce coup dEtat pour acclrer son lan et tendre son contrle sur le nord du Mali. Ven-

dredi, Anar Eddine et le Mouvement national pour la libration de lAzawad (MNLA) ont agi de manire concerte pour prendre la ville de Kidal. L agence AFP sans donner de sources, affirme que , des lments dAl-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) taient parmi ceux qui ont pris la ville de Kidal. Cette avance des rebelles montre en tout cas que les auteurs du coup dEtat qui ont invoqu lincapacit du prsident Amadou Toumani Tour (ATT) rtablir la stabilit au nord nont fait quaggraver la situation. Dsormais, lessentiel du nord-est du pays est entre les mains des rebelles targuis. Si Gao tombe, le prochain objectif de la rbellion sera la garnison de

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ne dlgation de la junte qui sest empare du pouvoir le 22 mars au Mali a affirm, samedi Ouagadougou, tre daccord avec les grands principes de sortie de crise imposant un retour rapide lordre constitutionnel normal rclam par les chefs dEtat ouest-africains. Sur les grands principes qui nous ont t demands, nous disons que nous sommes

La junte, daccord pour un retour lordre constitutionnel

daccord. Il faut une vie constitutionnelle rgulire et normale, et maintenant les modalits pour arriver a, cest a que nous allons discuter (...) , a dclar la presse le colonel Moussa Sinko Coulibaly, directeur de cabinet du chef de la junte, lissue dune rencontre avec le prsident burkinab Blaise Compaor, mdiateur dans la crise malienne.

Tombouctou. Le pouvoir central de Bamako parat en voie dexpulsion du nord du pays par des mouvements rebelles qui rclament ouvertement lindpendance de lAzawad. La Cedeao (Organisation des pays de lAfrique de lOuest), qui a somm les militaires de rtablir lordre constitutionnel avant lundi, a ragi avec gravit la nouvelle donne aprs la chute de Kidal. Elle a dcid de mettre en alerte une force de 2000 hommes en laissant entendre quils pourraient tre engags au nord du Mali pour prserver son intgrit territoriale. Le prsident en exercice de la Cedeao, livoirien Alassane Ouattara, a dclar : Nous avons 2 000 hommes dans ces forces. Nous avons des quipements. Nous avons demand la communaut internationale de nous appuyer, dappuyer le Mali. Le prsident Ouattara a soulign quil voulait viter la guerre. Si la lgitimit est rtablie et que ces mouvements arms saperoivent quil y a une mobilisation rgionale et internationale, ils quitteront Kidal tout de suite. Entretemps, la rbellion a atteint Gao. La Cedeao, qui se retrouve avec une nouvelle priorit, pourrait sengager dans la guerre au nord. Non sans risques.

Explosion du march halal en France

La fatwa en euro des barons de lagroalimentaireKader Hannachi ardi et mercredi prochain souvre Paris le Salon du halal. L dition 2012 intervient dans un contexte o ce march, bien que faisant lobjet dinquitudes et de critiques de la part de groupes politiques et associatifs en France, ne connat pas la crise. Les apprhensions quil suscite chez les non musulmans sont balayes par les enseignes de lagro-industrie. Ses recettes sont estimes plus de 5 milliards deuros depuis 2010. Dans le grand roman national franais, lintgration passe par la table et le lit. Cest ce que rappelait rcemment et fort bien Gilles Kepel dans le journal Le Monde. L islamologue qui avertissait que la narration de ce rcit fondateur de lHexagone lac est aujourdhui rature par la polmique sur le halal, a lanc une invitation au dbat. Les arguments quil dveloppe en tant que sociologue franais sont jugs srieux : il met en garde contre les formes de discrimination et de crispation identitaire que la question a fait apparatre. Il pointe aussi le risque dendogamie communautaire. Car passant de la viande la chair, le halal, suggre-t-il, peut signaler une tentation de repli des groupes de confession musulmane; et gnrer,

M

peut-tre, de nouvelles fractures identitaires. Cest que laffaire est srieuse ! Depuis de longues annes, elle mobilise les appareils politiques franais pour des desseins idologiques ou lectoraux. Certains partis, limage de lUMP de Nicolas Sarkozy ou du FN de Marine Lepen, en ont fait, sporadiquement ou systmatiquement, un thme de campagne pour les prsidentielles davril prochain. Entre les pour et les contre, ils ont construit un discours dont leffet critique a t de susciter des frayeurs parfois dangereuses et xnophobes. Mais, loin des affaires de cuisine et de chambre coucher propres aux subtilits de lintgration la franaise, les barons du march de lagroalimentaire, plus proches des tiroirs-caisses, rassurent. Pour certains, le halal nest pas un signe de repli communautaire mais plutt un signe dintgration. Les musulmans veulent consommer la franaise mais halal, explique lAFP Antoine Bonnel, le directeur du Salon halal. Pour dautres, le march a tellement explos quil nest plus confin la seule consommation de la viande. Dsormais, on trouve sur les tals des magasins des produits divers : charcuterie, ptisserie, bire et champagne sans alcool, bonbons, petits pots pour bb, nems, pizzas, etc. En trois ans, affirme le cabinet Solis,

spcialiste des sondages ethniques en France, le march du halal a progress de 10 15% par an pour atteindre, aujourdhui, les 5, 5 milliards deuros. De quoi mriter toutes les fatwas laques et dinciter les grandes marques de lagroalimentaire comme Nestl, Panzani et les hypermarchs Carrefour et Casino sy mettre. Depuis peu, ils sont suivis par les chanes de fast-food qui comme Quick sest rcemment lanc et non sans remous politiques dans laventure partir Roubaix dans le nord de la France pour tendre le produit 14 autres tablissements de son rseau. L intrt de lagro-industrie pour le halal en France, rappelle-t-on, est tardif par rapport lAngleterre qui a connu ce phnomne il y a dj plus de vingt-cinq ans en raison des fortes communauts musulmanes originaires dAsie. Aujourdhui, pourtant, les professionnels franais sont en train de crer un modle de march pour toute lEurope. Il y a quelques annes, le Royaume-Uni tait en avance port par le modle pakistanais et malaisien mais aujourdhui nous avons dpass lAngleterre au niveau du nombre de produits certifis, confirme le cabinet Solis lAFP Theres no business like . hallal business ? A chacun ses gots et ses saints et vive le profit plutt.

EVENEMENTLe diagnostic inquiet et mobilisateur de Sadek HadjeresLa participation, souhaitable, des forces dmocratiques et de progrs aux lections lgislatives na de sens que si elle sinsre dans une stratgie politique densemble, estime lancien secrtaire gnral du PAGS, M.Sadek Hadjeres.M.Saadoune ritiquant une conception trique de la politique qui ne sarticule pas sur les proccupations relles des gens, il souligne la gravit des menaces induites par le contexte international et rgional. Pour Sadek Hadjeres, il est utile que les forces dmocratiques participent aux lections lgislatives du 10 mai prochain. A condition de concevoir cette participation comme un lment dune stratgie politique densemble et de longue haleine visant crer terme un rapport de force global, une large hgmonie populaire en mesure de modifier radicalement la nature et le contenu du pouvoir dans un sens dmocratique et social conforme aux intrts de la socit et de la nation. Ce genre de bataille, souligne-t-il, nest pas facile mener en raison des cueils des penchants opportunistes dune part et du faux radicalisme de lautre. Mais, cest un effort qui en vaut la peine afin de sortir des attitudes purement symboliques, attentistes et strilisantes, dans lesquelles les pouvoirs autoritaires, corrompus et corrupteurs, cherchent enfermer les oppositions lgitimes. Demble, ce militant au long parcours met en garde contre la tentation de faire de la participation ou non aux lections une ligne de clivage entre les forces dmocratiques et de progrs. Ce serait faire un cadeau peu de frais au pouvoir qui cherche aiguiser ce genre de divergences pour empcher le dveloppement, au-del du champ des luttes lectorales, dun large courant unitaire. Les lections ne sont quune partie du combat. L enjeu pour ceux qui dfendent les liberts individuelles et collectives, la justice sociale, les droits humains et la souverainet nationale, est de savoir sunir et agir ensemble autour des solutions apporter aux besoins et revendications innombrables dont certaines sont vivement ressenties et sont au cur du drame national. TROPISME POLITICIEN Sadek Hadjeres constate et regrette lexistence dune sorte de tropisme politicien qui pousse ces forces focaliser sur les futiles volutions dans les sphres institutionnelles au lieu de prter attention au mal-tre quotidien du plus grand nombre, aux grondements souterrains, aux saines et brlantes aspirations qui parcourent la socit profonde, anciennes et jeunes gnrations confondues, aux tensions et souffrances dune socit harcele par les tensions et problmes locaux et plantaires. Ce faisant, on dveloppe une conception de la politique lcart des proccupations relles des gens ou avec le seul souci de les instrumentaliser. Et cest l, diagnostique-t-il, lune des principales raisons qui prennisent la chape de plomb ractionnaire interne et internationale dans laquelle touffe notre peuple. Dautre part, Sadek Hadjeres met en relief le contexte international et rgional dans lequel se droulent ces lections. Ce serait pure myopie de lignorer et de refuser de les mettre en perspective et de les replacer dans le cadre gostratgique denjeux dont les deux volets, celui des volutions internes et celui des volutions mondiales, se rejoignent. DES COMPORTEMENTS PLUS QUARROGANTS L GARD DE L ALGRIE Ces aspects sont, selon lui, imbriqus lheure o il existe une entreprise convergente destine rduire et voler aux peuples du monde arabe et de lAfrique les fruits dmocratiques, sociaux et de souverainet durement conquis et esprs avec lindpendance. Il relve ce propos le comportement plus quarrogant des diplomates, reprsentants des grands monopoles et stratges occidentaux envers lAlgrie en soulignant que lAlgrie est susceptible de subir lun des traitements appliqus la Libye, la Syrie ou le Mali. Pour survivre dans la paix et dans la dignit, le devoir brlant de lensemble des protagonistes algriens (pouvoirs et oppositions, Etat et socit) est de partager la responsabilit commune laquelle nombre dacteurs, civils et militaires, ont malheureusement failli en dlaissant, ds la grave crise de lt 62, la voie de la lutte pour des solutions pacifiques, politiques et dmocratiques face aux crises nationales successives. Cela passe par un retour aux fondamentaux qui ont inspir la lutte libratrice et par la correction des carts qui ont trahi une rvolution nationale vers laquelle allaient ladmiration et le respect du monde. Il y a une situation de crise qui remonte loin. L imprparation politique et idologique dans laquelle a t engage linsurrection lgitime de 54, qui na pu tre corrige temps par les animateurs du Congrs de la Soummam. Aprs lindpendance, les luttes sans principes pour le pouvoir ont empch de tirer les bonnes leons. Au contraire, les dtenteurs du pouvoir, plus attentifs aux leviers de domination et denrichissement qu la solution des problmes de socit, ont aggrav ltat de crise endmique et son retentissement ngatif sur le civisme des citoyens. Les fastes squences des conqutes nationales et sociales des annes 70, embrumes par lautoritarisme rpressif, puis les rformes dmocratiques et sociales du gouvernement Hamrouche en 1990, avortes et sabotes par les courants rentiers et compradores, ont t un contrepoids insuffisant au glissement nfaste tout en attisant les revanchismes ractionnaires et nocolonialistes , estime Sadek Hadjeres. POUR UN FRONT DU SALUT NATIONAL, DMOCRATIQUE, SOCIAL ET SOUVERAINISTE Les diffrentes squences de cette crise, affrontements arms de lt 1962 et de 1963-64, coup dEtat de juin 1965, rpression sanglante dOctobre 1988, rpression du mouvement jeune kabyle de 2001, la guerre intestine de la dcennie noire 90 psent lourdement et ont pour effet de dsarmer les Algriens les plus intresss la paix et la cohsion civiles, les plus motivs, les plus rsolus prvenir et conjurer les catastrophes nationales montantes. Il faut, estime Sadek Hadjeres, se mobiliser et dbattre pour isoler ceux qui chercheraient persvrer dans la voie du suicide collectif, des affrontements criminels et des tractations politiciennes. Il appelle agir pour un Front du Salut qui, dans ltat actuel, ne pourrait tre ni islamiste, ni laciste, ni libral, ni socialiste, mais ne peut tre que plus largement et avant tout : National, Dmocratique, Social et Souverainiste. Que les adorateurs du Dieu argent et les valets prts sinfoder aux nocolonialistes y rflchissent deux fois et renoncent sassocier aux plans de dstabilisation dune Nation qui a dj beaucoup donn pour sa libert et son bonheur.

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Les lections du 10 mai et le contexte rgional et international

Retour sur lautobiographie de Pierre et Claudine Chaulet *

Les frustrs dune absence de dbat public sur le cinquantenaire de lindpendance nationale peuvent trouver dans lautobiographie deux voix que les poux Chaulet viennent de signer aux ditions Barzakh quelques points dhistoire et de mmoire pour soulager leur peine et revenir sur quelques squences-cls du demi-sicle que lAlgrie vient de vivre.Kader Hannachi eur livre na sans doute pas dautre prtention que celle de lautobiographie. Il enserre en quelques chapitres ce quils ont bien voulu partager de leur vie et de leur intimit. Mais, derrire le rcit quils font de leur existence propre et pendant laquelle, soixante ans durant, ils ont connu lamour, lengagement, la famille, lamiti, la dception, leffroi du fanatisme religieux, lexil, linterrogation, il y a le discours et le tmoignage sur une squence importante de lhistoire algrienne contemporaine. Pierre et Claudine Chaulet, doit-on le rappeler, ne sont pas des Algriens ordinaires. Ds laube de la rvolution, ils ont tous les deux milit dans les rangs du FLN historique au moment o dautres Algriens, individuellement ou collectivement, attendaient de sassurer du sens du vent. Trs tt, ils sont devenus ensemble, en 1955, des acteurs de la guerre et de la rvolution anticoloniale, et restent, aujourdhui, parmi ces observateurs cls qui ont t en contact direct avec certains de ses grands chefs. Au parti jusquaux annes 1980, du moins pour le docteur Chaulet, le couple, qui a sig pendant plusieurs annes en tant qulus Alger, sest ensuite mis, aprs 1962, au service du pays, Pierre en tant que mdecin spcialiste de la lutte contre la tuberculose et cadre la sant publique, Claudine luniversit et dans la recherche en sciences sociales. Les vnements et les anecdotes quils narrent en commun ou dans un je/tu stupfiant daccord et de complicit ne sont, donc, pas uniquement des pices biographiques. Par certains aspects, ils sont verser au fonds de lhistoire et de la mmoire qui fondent depuis plus dun demi-sicle limaginaire collectif algrien. Par dautres, ils valent discussion et rflexion, en particulier sur la question des minorits ethniques, confessionnelles et politiques qui se sont engages pour la libration de lAlgrie, et leur place dans limaginaire politique et social algrien. Car, bien quoccasionnellement clbre, notamment depuis peu par une association dont il convient de dcrypter laction sur le terrain, Mechal Ech Chahid de Mohamed Abad qui a rcemment rendu hommage peu avant son dcs au militant communiste et moudjahid Georges Acampora, la contribution de ces groupes la lutte de libration reste largement mconnue des gnrations actuelles. Un demi-sicle aprs lindpendance, leur histoire est presque oublie. Son omission ds lamont 1962 nest pas uniquement le synonyme de lchec dune partie des Algriens qui rvaient dune socit ouverte, juste, dmocratique et sans complexe ni rejet vis--vis de ses minorits. Elle renseigne galement sur les consquences

LAlgrie, le doute et la perspective de lHistoire

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profondes quont eues depuis cinquante ans sur lhistoire et la mmoire nationale les choix et les acteurs politiques qui se sont imposs la fin du colonialisme franais et pour lesquels, par conviction ou par calculs de pouvoir, tre Algrien se limitait larabit et lislamit. DEUX VIES, UN LIVRE Mais revenons au texte des Chaulet. A la forme du livre, il ne sagirait pas dune autobiographie mais plutt dun assemblage pistolaire que ses auteurs ont commenc rdiger en 2007. Leurs souvenirs croiss ou entremls ont quelque chose de la conversation crite. Ils commencent aux origines de lun et de lautre et finissent la fin des annes 2000. Cest--dire lge de la retraite et dun bilan o il ny a ni commerce ni regret. Mais beaucoup de cette lucidit que tout Algrien un tant soit peu honnte peut avoir et sapercevoir quen cinquante ans, bien de beaux rendezvous ont t rats. 500 pages, donc, pour se raconter deux et par deux et au bout desquelles, outre lenfance et la jeunesse, on saura que leur mariage en 1955 ntait pas quune union entre un homme et une femme. Mais un engagement vie qui leur vaudra la peur, le risque, la prison pour Pierre Serkadji (Barberousse), puis, pour faire vite, la rencontre clairement dterminante, le 21 septembre 1955, avec Abane Ramdane. Claudine le dcrit comme quelquun dun peu envelopp, trs sympathique et direct. Aprs une longue conversation globale, se souvient-elle, il nous pose la question de confiance : Est-ce que lorganisation peut compter sur nous ? Nous rpondons, ensemble, et sparment : Oui. L approbation plongera le couple dans la fureur et la passion de la rvolution. Dans son cours, il ctoiera des militants comme Mhamed Yazid, Salah Louanchi, Rda Malek qui travailla avec Pierre la rdaction dEl Moudjahid, Mahfoud Kaddache, Frantz Fanon, bien sr, Abdelhamid Mehri, Abdelmalek Temam, Krim Belkacem, Slimane Dehils, Ouamrane. Il subira aussi sa part maudite et obscure faite de purges et de rglements de compte comme ceux dont sera victime Abane. A propos de son assassinat, Pierre crit: Nous avions pu le sauver des mains des parachutistes et lui pargner le sort de Larbi Ben Mhidi en janvier 1957, grce au courage de Claudine. Nous ne pouvions rien faire, onze mois plus tard Tunis, dans un pays frre, parmi ses frres. Ce mot est ironiquement mis en italique ! Mais jusqu la fin de la guerre, le combat continue. Aprs lindpendance, lAlgrie tait libre et les Chaulet ont vcu des heures exaltantes, en participant activement - douloureusement parfois - la

construction dune Algrie nouvelle. Sils admettent des checs personnels parce que () les constructions quils ont mises en place ont t parfois dtruites par la conjonction des ambitions et des intrts hostiles, ils estiment que leur insuccs, celui de leur gnration, est avant tout le rsultat du grand chec collectif li au recul des mouvements porteurs de progrs social dans le monde Leur propos, de gauche comme on dit, est indulgent. Il nest, pour autant, daucune navet. Certaines descriptions quils font des tourmentes algriennes sont, mtaphoriquement, saisissantes. Il en est par exemple ainsi du rcit que Claudine fait par exemple de la rvolte doctobre 1988. Dans ce passage digne de lunivers tragiquement loufoque de certains films dEmir Kusturica, elle rapporte que juste aprs avoir pris la route menant El Harrach, nous tombons sur un barrage improvis : quelques planches qui brlent et une vingtaine de personnes qui montent la garde, dont un nain. Ils sont tonns de voir une femme au volant, inspectent dun il anxieux lintrieur de la voiture, disent attendre une livraison de frigidaires. Tout y est dit ou presque. Mais les lecteurs du livre trouveront dautres passages foudroyants sur la dcennie rouge, lassassinat de Boudiaf, leffroi du fanatisme religieux, les amitis qui se drobent dans linfidlit et la compromission, leffritement de la magnifique solidarit des annes de la rvolution Sur les annes Bouteflika, qui ferment lautobiographie, on apprend quau lieu de la concorde civile et de la rconciliation nationale, les Chaulet auraient souhait une opration vrit et justice lexemple des Sud-Africains. On peut comprendre, disent-ils, le dsir de paix et doubli dun pass horrible de la part dune population traumatise, mais ltape de la reconnaissance des faits, celle de la reconnaissance des erreurs et des crimes, ne peuvent tres escamotes si lon veut assainir la vie sociale et rendre possible le vivre-ensemble. Le ton final est svre mais jamais rsign. Nous avions perdu une grande partie de nos repres, dit Claudine. Mais, nous esprons que note histoire contribuera aider les jeunes se construire () se forger de leur pays une vision moderne ouverte, celle des hommes et des femmes qui se sont lancs dans la lutte de libration, une vision dbarrasse de tout simplisme ou manichismes rducteurs. L essentiel, disent-ils, cest de continuer replacer le pays dans la perspective de lHistoire. Cest le moins quon puisse esprer en cette priode de doute et dincertitude. *Pierre & Claudine Chaulet Le choix de lAlgrie Deux voix, une mmoire Prface de Rda Malek Editions Barzakh 2012, 900 dinars.

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Le Quotidien d'OranDimanche 1er avril 2012

C ENTREBOUIRA Vol dun semi-remorque, des condamnations et des relaxesFarid Haddouche

LE 7E ART DEXPRESSION AMAZIGHE

Un cinma en mouvement

ouze ans dune navigation culturelle, intellectuelle et identitaire. L amazighit au cinma, en gestation depuis lanne 2000, marque ses repres. De nouvelles formes dexpression voient le jour travers des uvres dart affirmes qui sintgrent parfaitement notre culture nationale. Sans relche, et malgr les couacs juvniles incontournables, lquipe organisatrice du Festival Culturel, National, Annuel du Film Amazigh (FCNAFA), a russi la gageure de faire connatre un cinma qui, trop longtemps, na pas eu droit de cit. La 12e dition qui vient de se terminer dans la capitale des Gents, est un bel ge pour un festival qui a russi doter notre pays dune manifestation digne de son prestige culturel. Cela, bien sur, grce au soutien actif et constant du ministre de la culture qui a institutionnalis plus de 150 festivals, en lespace de quelques annes. Un anniversaire qui se fte avec en rcompense, un programme de qualit et de choix, o prime la curiosit. Promouvoir la cration filmique, montrer et faire comprendre des uvres de qualit, aider les jeunes et les inciter fabriquer des films, et enfin faire rencontrer les talents nationaux, nest-ce pas l, le vritable caractre culturel dun festival cinmatographique ? La 12 e dition du festival du film amazigh, le plus ancien ce jour, constitue non seulement une prcieuse trace des changes entre professionnels, mais rvle aussi les prmisses dune rgnration des structures filmiques du cinma national. Cette anne, une mention spciale est attribue aux cinmatographies maghrbines, avec en point de mire les cinastes libyens, venus en masse rencontrer leurs collgues. En plus des 25 productions alignes, dont quinze en lice pour les trois comptions, plusieurs tables rondes thmatiques, des expositions photographiques, des ateliers de sensibilisation et de formation, compltent le panorama en constituant autant de moments privilgis qui prolongent le plaisir du cinma. Ain El Hammam, Draa El Mizan, Azeffoun, Larbaa N. Iraten, font partie des sept villes avoisinantes qui ont bnfici de la manifesta-

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Mohamed Bensalah

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n poursuivant le droulement de sa premire session criminelle ordinaire, la cour a jug avant-hier une affaire portant sur les dlits dassociation de malfaiteurs, de vol la faveur de la nuit et de rcidive. 5 accuss sont impliqus dans cette affaire, dont les faits remontent au mois de mars de lanne 2011, quand un camion semi-remorque a t vol dans la rgion dAkbou qui est situe dans la wilaya de Bejaia. Les auteurs du vol ont conduit le camion jusqu la wilaya de Bouira, exactement vers le village de Sad Abid qui se trouve 6 km la sortie ouest de la ville de Bouira. La victime avait saisi les services de police qui ont ouvert une enqute par la suite. Celle-ci a permis, un temps

plus tard, darrter les auteurs et de rcuprer le camion qui tait gar en face dune habitation situe dans la bourgade de Sad Abid. Lors de leur comparution devant la cour avanthier, cette dernire a prononc un verdict final leur encontre. Une sentence de 20 ans demprisonnement ferme par dfaut a t affirme contre le nomm (M.B.), g de 20 ans, en fuite. L accus (H.H.), g de 26 ans, a cop de 4 ans de prison ferme, assortis dune amende judiciaire de 20.000 DA. Quant au reste des mis en cause, cest-dire (O.Z.), (M.B.) et (K.K.), ils ont bnfici de lacquittement par la justice. Durant le dploiement du jugement des malfaiteurs, le reprsentant du ministre public avait requis contre eux la peine de 20 ans demprisonnement ferme.

tion culturelle, qui a drain plus de 600 personnes, en plus des 80 journalistes accrdits. Le rideau est tomb le 28 mars. Le dfi a t surmont. L vnement a t, selon lassistance, une russite, tout le moins, sur le plan de limplication et la mobilisation de tous les participants, officiels et officieux. Des films qui vont laisser une myriade de beaux souvenirs aux festivaliers et aux cinphiles tiziouziens. Une diversit dimages et dhistoires, une diversit non dnue de contrastes, de surprises, despoirs Une lumire, dirait-on, au milieu de lobscurit. 3Rien que le fait de participer ce festival qui runi un grand nombre dartistes est en soi un vrai bonheur, nous ont confi des jeunes filles heureuses de voir leur ville sanimer. Le commissaire du Festival Si El Hachemi Assad et son quipe pensent dj la 13e dition. Les distinctions de la 12me dition : I-Olivier dor : - Meilleur Long mtrage fiction : Vava Moh de Yazid Smal.Fic/1h59 - Meilleur Documentaire : La langue de Zahra de Fatima Sissani.Doc/93 - Meilleur Court mtrage fiction : Encre et le monde de Sofiane Bellali.Fic/13 -Meilleure interprtation masculine :

Bouzerar Zahir dans Le menteur de Ali Mouzaoui. /Fic/2h4 -Meilleure interprtation fminine : Sbrgoude Sabrina dans Nghigh ur Zrigh de Mourad Bouamrane.Fic/1h25. Mentions spciales : -Heureusement que le temps passe de Ferhat Mouhali/Fic/27 -Ccnu-id Tamurt n leqbayel de Ramdane Iftini/ Samy Allam/Doc/90 Prix du meilleur directeur de la photographie : Bechar Mohamed dans Azaylal de Slimane Boubekeur /Fic/1h17 Prix dencouragement: Un amour clandestin de Wamar Kacimi/Fic/13 Prix de la meilleure dcoration : Le Menteur de Ali Mouzaoui/ Fic/2h4 II-Jeunes talents : -Grand prix Jeunes talents : Uzzu de Sonia Ahnou/Doc/26 -Encouragement par une participation aux stages et tournages : Pour Larbi Lalima, Rabah Belabed et Katia Saib III-Concours de scnario : -Maman jai perdu une dent de Makhloufi Amokrane -Juste une heure de Chih Ali -Alger rit en pleurant de Yachir Mohamed -Ahedadh El Qalous de Amrane Youcef -Le courage dune femme de Bacha Belkacem

MDA Le voleur des boucles doreilles sous les verrousRabah Benaouda e phnomne des vols de boucles doreilles, en or bien sr, dont sont victimes les toutes petites filles, colires dans la rue ou celles jouant tout simplement devant leurs maisons ne cesse de prendre de lampleur. Avec cette fois-ci une arrestation, Mda, dun individu g de 34 ans et mari, demeurant El-Affroun dans la wilaya de Blida. En effet, selon le communiqu de presse qui nous a t remis au niveau de la cellule concerne de la sret de wilaya de Mda, les faits de cette affaire remontent la matine de mercredi dernier quand une patrouille mobile de police de la premire sret urbaine de la ville de Mda fut avise, par des citoyens, du vol de boucles doreilles dont venait dtre victime une petite fille qui jouait devant le seuil de la maison familiale sise au quartier Benyoucef Mokaddem, tout proche de la gare routire. Avec la prcision que, selon ces citoyens, lindividu

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suspect venait tout juste de monter dans un taxi. Immdiatement boucl, ce quartier et notamment les taxis qui sy trouvaient et sur le point de quitter la station ont fait lobjet dune fouille systmatique qui permit aux lments de la police de mettre la main sur lindividu en question sur lequel il a t dcouvert, caches lintrieur de sa veste non pas une seule mais trois paires de boucles doreilles denfant. Emmen au sige de la sret de wilaya de Mda et press de questions, cet individu finira par reconnatre les faits qui lui taient reprochs : le vol dune paire de boucles doreilles au niveau du quartier Benyoucef Mokaddem auquel sajoutait celui dont ont t victimes deux autres petites filles que cet individu venait de rencontrer sur le chemin de son retour vers la gare routire o il avait pris un taxi. Prsent devant le procureur de la rpublique prs le tribunal de Mda, lindividu en question a t plac sous mandat de dpt ltablissement de rducation de Mda.

ALGER Les enfants et les accidents domestiques

BOUMERDS Une carte professionnelle infalsifiable pour les agriculteursK. R. scurit au ni Les services dewilayas du pays veau de deux Tizi-Ouzou, Bouira et Mda, la semaine dernire. Pour que cela ne se reproduise plus lavenir, les services de la chambre nationale dagriculture ont engag un bureau dtudes spcialis dans le domaine de la confection de cartes professionnelles infalsifiables, laquelle opration sera assortie dun assainissement des listes des adhrents des chambres locales dagriculture. Par ailleurs, M. Bouhadjar avait indiqu que des personnes faisaient recours cette carte professionnelle dagriculteur dans le but de se procurer des avantages, notamment fiscaux, lors dimportation de matriel agricole ou de demande de visa ltranger. Actuellement, ils sont 1 million dagriculteurs qui sont concerns par cette opration de renouvellement de leurs anciennes cartes professionnelle, toutefois, rien dofficiel na t dclar quant la date exacte du dmarrage de mise en circulation de la nouvelle carte en question.

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ont russi mettre fin aux agissements de deux rseaux de trafic de cartes professionnelles dagriculteurs. Cest ce qua dclar, hier, monsieur Hadj Mohamed Bouhadjar, prsident de la chambre nationale de lagriculture, lors dune rencontre rgionale des prsidents de chambres dagriculture de Boumerds,

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Trois nouveaux lyces pour la prochaine rentreBoudouaou, Ammal et Taouarga, tandis que les 3 nouveaux lyces seront livrs Chaabat El Ameur, Beni Amrane et Naciria, a-t-elle indiqu lAPS. Paralllement, des extensions sont en cours au niveau des lyces de Bordj Menail et Ouled Hadadj, qui se verront renforcs, la mme chance, par respectivement 10 et 12 nouvelles classes. Par ailleurs, 5 nouveaux tablissements seront mis en service, la priode considre, dans le cycle primaire Ouled Moussa (3), Corso (1) et Boumerds (1), outre louverture dau moins 18 cantines scolaires. Dans la perspective de mettre un terme la surcharge des classes et au systme de double vacation, la direction de lEduction de Boumerds fait cas du lancement prochain des travaux de ralisation de 14 CEM, 11 lyces, 367 coles primaires, 11 cantines scolaires et 15 stades pour les sports scolaires.

rois nouveaux lyces et 4 CEM ouvriront leurs portes la prochaine rentre scolaire 2012-2013 dans la wilaya de Boumerds, a-ton appris de la directrice de lEducation. Les travaux de ces structures sont quasi achevs et leur quipement est dj lanc , a assur cette responsable. Raliss dans le cadre du quinquennal 2010-2014, les 4 CEM seront rceptionns dans les localits de Khemis El Khechna,

uelque 340.000 enfants ont t victimes daccidents domestiques en 2010, a rvl vendredi la pdiatre Faiza Merabtene qui sest rfre aux chiffres du ministre de la Sant, de la Population et de la Rforme hospitalire. Lors dun colloque organis par lassociation des pdiatres de la wilaya dAlger, Mme Merabtene a indiqu que les enfants de moins de 4 ans taient les plus exposs ces accidents enregistrs gnralement dans les chambres denfants, la cuisine, le jardin ou dans la cour. La pdiatre a cit loccasion les chutes, les fractures et les blessures qui reprsentent 30% des cas de traumatismes, notamment chez les enfants de moins dun an. Par ailleurs, les enfants sont exposs dautres types daccidents comme les brlures occasionnes notamment par la manipulation dustensiles comportant des liquides chauds, dallumettes ou de produits inflammables laisss leur porte. Selon la mme spcialiste, les enfants sont exposs galement aux brlures et lectrocutions qui

laissent gnralement de grave squelles. Mme Merbatene a voqu en outre lingestion dobjets, comme les boutons, qui reprsente 2% des cas de dcs dans des accidents domestiques outre lasphyxie au monoxyde de carbone. Elle a cit par ailleurs les cas dingurgitation de liquides toxiques comme les dtergents et les mdicaments, rappelant les statistiques du centre anti-poison de Bab El-Oued qui a reu 7.000 appels tlphoniques en 2011 dont 90% signalent des ingurgitations par les enfants de produits toxiques. La mme spcialiste a en outre cit les cas de noyade en salle de bains ou dans les puits dans les milieux ruraux. A cette occasion, Mme Merabtene a mis quelques recommandations aussi bien pour la prvention que pour le traitement afin dviter les complications. Elle a appel la tutelle cet effet intgrer la prvention de ces accidents dans sa stratgie nationale globale de prvention et renforcer les soins, la prise en charge et la sensibilisation.

Horaires des prires pour Alger et ses environs09 joumada el oula 1433

El Fedjr 05h05

Dohr 12h52

Assar 16h26

Maghreb 19h14

Icha 20h34

E STGUELMA

Le Quotidien d'OranDimanche 1er avril 2012

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Des chantiers qui navancent pasMenani Mohamed le wali a visit le projet de lauditorium dune capacit de 600 places ainsi que les travaux achevs des amnagements extrieurs aux 70 logements dastreinte qui vont tre attribus prochainement au personnel dencadrement. Aprs linauguration de la trmie proximit de la cit administrative, la visite dinspection a t consacre au POS sud du chef-lieu de wilaya, cet immense chantier qui est en train de donner naissance une nouvelle ville de plus de 30.000 mes. Le premier coup de pioche sur cette zone urbaine, en pleine expansion, a t initi en 2006 avec un programme de LSP qui a t confi 56 promoteurs avec 4.239 logements relevant du plan quinquennal 2005-2009. Sur tant de retards consomms nous dnotons lachvement de 2.521 units dont le spcimen performant de 182 logements ont t attribus leurs souscripteurs, en dcembre 2011, alors que 1.710 units sont encore en cours de ralisation. Outre les 2 promoteurs exclus pour abandon dont les oprations sont dj reprises, le DLEP a t instruit de prendre toutes les mesures adquates pour rattraper les retards et clore ce dossier dans les meilleurs dlais et recourir, si besoin, laction judiciaire contraignante lendroit des promoteurs rfractaires. Le projet des 150 locaux professionnels reste au taux de 85%, avec les travaux larrt suite une bizarre situation conflictuelle entre le matre de louvrage et le matre duvre, prenant en otage lopration. Le wali avait balay dun revers de la main les arguments avancs, en demandant dacclrer lachvement des travaux dans un mois pour permettre aux artisans bnficiaires doccuper les lieux. Soyez rigoureux dira-t-il ladresse des acteurs agissant sur le terrain mettez plus dardeur et de constance dans lexcution des engagements contractuels pour chaque opration en toute transparence et vitez dexposer vos flancs la critique . Au nouveau programme, le chef de lexcutif a effectu la pose de la premire pierre dun groupe scolaire du type C1 et celle dun lot de 250 logements sociaux locatifs. L OPGI a donn lecture de son projet de ralisation de 800 logements sociaux et tal aussi, ses apprhensions dans le lancement de lintgralit de son programme estim 2.500 units, notamment dans certaines communes loignes. Il fut instruit de solliciter le vice-prsident de la CGEA, prsent sur les lieux, pour contribuer en concertation, trouver les moyens utiles contourner le spectre de linfructuosit et les retards qui en dcoulent. En ce qui concerne le programme de la CNEP qui est de lordre de 300 logements en formule de location-vente, le chantier connat une stagnation inexplique et le matre de louvrage est interpell pour lever la cadence dans lavancement des travaux, dans une discipline dexcution qui choit la ralisation dun quipement public et respectueux des rgles de biensance avec plus de crdibilit dans la gestion des programmes de lEtat.

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n compagnie du prsident de lAPW et de son staff excutif, le wali de Guelma, M. Larbi Merzoug a effectu, la semaine coule, une tourne marathonienne travers la ville de Guelma et sa priphrie, passant en revue une quarantaine de sites en construction donnant ainsi limpression de parcourir un vaste chantier ouvert sans dlimitation. Les actions relatives lamlioration urbaine renferment les jardins et places publics, les diffrents lotissements, les grandes artres de la ville et les espaces environnants des grands ensembles immobiliers avec leurs lots dquipements publics y attenant, tels les changeurs, les CSP les centres de san, t, les locaux professionnels, les antennes administratives, les bibliothques et les constructions scolaires, entre autres. Au POS nord, la dlgation de la wilaya a inspect les chantiers de revtement des voies, le projet de ralisation dun rservoir deau potable dune capacit de 1.000 m, les projets de la maison de jeunes et de la maison de lArtisanat ainsi que le primtre des fruits et lgumes en perspective de laction de dsengagement du march populaire satur du grand boulevard. La maison de lArtisanat, dote dune autorisation de programme activant 52 millions de dinars, illustre bien le phnomne rcurrent des retards qui gnrent la spirale infernale des surcots et la cascade des rvaluations. Au nouveau ple universitaire,

MILA Beni Haroun et Tabellout la rescousse des communes

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e raccordement de 17 communes de la wilaya de Mila au rseau deau potable, partir des barrages de Beni Haroun (Mila) et de Tabellout (Jijel), fait lobjet dune tude qui sera finalise trs prochainement, a-t-on indiqu auprs de la direction des Ressources en eau. M. Ramdane Bouchar, responsable de la mobilisation des ressources hydriques, au sein de cette direction, a prcis que cette tude est inscrite au titre du programme sectoriel de lexercice 2012, pour un montant de 100 millions de dinars. Les communes rurales et montagneuses cibles par cette opration connaissent un dficit proccupant en eau potable, a-t-il indiqu, prcisant que cest notamment le cas des communes de Laayadi Barbas et dAin El Beda

Hariche. Lors de tournes dinspection effectues rcemment dans plusieurs communes, le wali de Mila, M. Abderrahmane Kaddid, avait soulign que le dficit en eau que connaissent plusieurs communes enclaves doit tre combl au plus tt. Quinze (15) communes bnficient, lheure actuelle, de leau potable partir du barrage de Beni Haroun qui leur fournit environ 47.000 m par jour, a-t-on indiqu de mme source, rappelant que la dotation en eau potable dans la wilaya de Mila est de lordre de 120 litres par jour et par personne. Les programmes en cours de ralisation dans le cadre du quinquennal 2010-2014 permettront cette wilaya datteindre une dotation de lordre de 150 litres/jour/personne, selon la mme source.

TBESSA Les MSP rassemble ses militantse prsident du Mouvement de la socit pour la paix (MSP), M. Bouguerra Soltani, a appel vendredi, les habitants de Tbessa aller voter par milliers, le 10 mai, pour les candidats de lalliance de lAlgrie verte. M. Soltani qui prsidait un meeting la salle de cinma Maghreb de Tbessa, loccasion de la clbration de la Journe de la terre, en solidarit avec la Palestine, a considr que le vote en faveur de cette alliance signifie le plbiscite du projet de lAlgrie de lindpendance. Pour le prsident du MSP, les trois mouvements (MSP, El Islah et Ennahda) abordent les chances lectorales du 10 mai prochain avec un projet islamique mr, portant la conscience des dfis qui se posent lAlgrie et un projet nouveau visant rduire la colre de la rue, liminer les phnomnes de marginalisation et les inconsquences vis--vis des responsabilits. L alliance de lAlgrie verte a t cre pour fdrer les forces et resserrer les rangs, et non pour rcolter le maximum de siges au

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ANNABA Les ordures mnagres inondent la villeA. Ouelaa as dattendre leurs rappels da tant de 2008 et de se voir promettre le rglement de leur situation, sans rien voir venir, les boueurs de lAPC de Annaba sont entrs en grve, depuis mardi pass, refusant de faire leurs tournes habituelles pour prlever sachets ordures et autres cartons

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ou objets destins prendre le chemin de la dcharge publique, situe au lieu-dit Barka Ezarga dans la commune dEl Bouni. Du coup, lentre des appartements, immeubles et HLM, des diffrentes cits et quartiers de la ville offrent un spectacle des plus dsolants avec lentassement de toutes ces ordures mnagres que les boueurs sattelaient auparavant

enlever et entasser dans les bennes tasseuses au plus vite. Cette situation a fini par crer un malaise parmi bon nombre de citoyens, incommods au plus haut point, par ce regrettable spectacle, ces odeurs et qui plus, constituent un vritable danger pour la sant publique et un foyer idal pour la prolifration des rats et des moustiques.

SKIKDA Lchangeur de Toumiettes revu et corrigA. Boudrouma

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u total 300 ha de terres haute potentialit agricole devaient tre sacrifis pour permettre la ralisation dun changeur dans la localit de Toumiettes, dans la commune dEl Harrouch, sur le tronon de lautoroute traversant la wilaya de Skikda. Cest du moins ce que prvoyait ltude technique se rapportant cet important ouvrage dart. Les terres agricoles concernes font partie du primtre irrigu de la valle du Saf Saf qui compte 600 ha. Selon ltude technique, ce

primtre devait donc tre amput de pas moins de la moiti de ses terres et limiter srieusement les potentialits agricoles de la dara dEl Harrouch et de la wilaya de Skikda, de manire gnrale. Cest pour cette raison quune variante de ltude qui prvoit la rduction de la surface demprise du projet a t prsente dernirement, lors dune runion regroupant outre les responsables de la wilaya de Skikda, les secrtaires gnraux des ministres de lHydraulique et des Travaux publics ainsi que des cadres du ministre de

lAgriculture et o il a t prvu de ne consacrer, tout au plus, que 19,8 ha ncessaires louvrage et aux aires de servitudes, au lieu de 53 ha que prvoyait une autre variante. Cest donc la premire variante limitant 19,8 ha, la superficie destine au projet qui a t retenue car elle rpond de manire idoine aux impratifs gotechniques et rduit les pertes de superficie en terres agricoles, sans occasionner de gne lexploitation du primtre irrigu, dans les diffrentes phases davancement du projet de lchangeur.

prochain parlement, son avnement vise plutt apporter des solutions et rationaliser lexploitation des ressources matrielles et humaines, en Algrie, a soulign le mme orateur. Se prononant sur la situation politique en Algrie, le prsident du MSP a soulign que le pays, appel svaluer aprs cinquante annes dindpendance, doit rapprocher les approches politiques des diffrents courants prsents sur la scne nationale, islamistes, nationalistes et dmocrates. Pour M. Soltani, limportance de la prochaine assemble nationale rside dans le fait quelle aura pour premire tche de rviser la constitution, ajoutant que le vote pour lalliance de lAlgrie verte signifie le soutien du changement du systme prsidentiel en systme parlementaire, pour une gestion transparente des affaires du pays. La gnration de la Rvolution a fait ce quelle avait faire, et il est temps que la gnration de lindpendance accde la gestion des affaires du pays, a encore soulign M. Bouguerra Soltani, au terme de son meeting.

TAMANRASSET

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Du nouveau pour le transportsit, Taberkat, Adriane, El-Djazira et laroport de la ville, a-t-on signal. L ETU de Tamanrasset rceptionnera prochainement 10 autres autobus et ouvrira 3 autres nouvelles dessertes, ont indiqu les responsables locaux du secteur. Le projet dune gare routire, implante lentre nord de la ville, actuellement 89 % davancement de ses travaux et pour laquelle a t consentie une enveloppe de 315 millions de DA, a t galement inspect par M.Tou. Le projet dextension de larogare Aguenar, a constitu la dernire tape de la visite de travail du ministre des Transports Tamanrasset. Une enveloppe de 180 millions de DA a t alloue ce projet, actuellement 85 % davancement de ses travaux, pour dvelopper et moderniser cette installation et y amliorer les conditions daccueil et de transit des voyageurs.

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Redploiement des cadres de la communecontribution au niveau des dpartements concerns par la gestion des diffrents projets de dveloppement lancs par lAPC. Dans cette mme optique, le Wali de Skikda, M. Bouderbali a procd linstallation du nouveau secrtaire gnral de lAPC, M. Hocine Bouteraa, en remplacement de lancien SG promu chef de Dara au niveau de la wilaya de Khenchela. Ce remaniement qui devrait se poursuivre influera positivement sur la gestion de lAPC de Skikda confronte un immobilisme incomprhensible qui sest traduit par de nombreuses anomalies criardes que le citoyen subit malgr lui lexemple du rseau routier dlabr et du manque douvrages permettant une fluidit de la circulation. A. B.

fin de redynamiser les diffrents services administratifs de la municipalit et assurer une meilleure prise en charge des proccupations du citoyen, un redploiement de lencadrement vient dtre opr dernirement. Ainsi le responsable du service des marchs de mme que le Directeur des travaux neufs ont t muts de nouveaux postes pour apporter leur

e ministre des Transpor ts, M.Amar Tou, a appel, vendredi Tamanrasset, hter la ralisation des projets de transport dans cette wilaya. Il appartient dacclrer la cadence de ralisation des projets du secteur pour les livrer dans les dlais, mais aussi dans le respect des normes requises pour ce type dinstallations, a insist le ministre, lors dune visite de travail dune journe Tamanrasset. M. Tou a inspect, lors de cette visite, la station de transport urbain de Tamanrasset, sise au quartier Tihagouine, et procd la mise en service de lentreprise de transport urbain (ETU), de la ville, dote dans une premire phase, dune flotte de 10 autobus. Cette entreprise assurera, son entre en exploitation, 5 lignes desservant les principaux quartiers et cits de la capitale de lAhaggar Tamanrasset, linstar des quartiers Tahaggart, Taf-

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Le Quotidien d'OranDimanche 1er avril 2012

C O N S TA N T I N EDcapage en attendant le goudronnageDepuis deux jours, des travaux de dcapage de la chausse ont dbut rues L arbi Benmhidi et Tatache Belkacem. Cette opration pralable celle du goudronnage a fait dire aux riverains mais aussi de nombreux automobilistes quavec la rue dcape, cest dj mieux quauparavant puisquil ny a plus ces grandes crevasses et nids-de-poule qui gnaient toute circulation. Le seul problme qui se pose au chantier est le stationnement autoris rue Benmhidi, et le goudronnage ne sera lanc quaprs vacuation des vhicules. Toujours est-il que cest le soulagement pour tout le monde et chacun y allait de son commentaire, tout en exprimant lespoir que les trottoirs crevasss et presque impraticables seront galement rpars.

El Khroub

Bouillonnement au march couvertA. Mallem ites la mairie de nous garantir lvacuation des commerants informels qui se trouvent implants quelques dizaines de mtres de nos carrs, et nous pourrons ouvrir normalement demain dimanche, nous a affirm hier un commerant bnficiaire de dcision dattribution dans le march couvert du centre-ville dEl-Khroub. En rponse, le prsident de lAPC, M. Hmaizia, que nous avons contact ensuite, a laiss entendre que les intresss risquent de se voir retirer le bnfice des stands et remplacs par ces mmes commerants informels sils nouvrent pas officiellement aujourdhui pour commencer travailler normalement. Voil donc que les commercants du march couvert Emir Abdelkader, dont les travaux de rhabilitation sont termins, et la commune se livrent un bras de fer autour de lradication des marchands informels. Situ en plein centre de la ville du Khroub, le march couvert, qui a bnfici dune opration de rhabilitation dont les travaux ont dmarr il y a environ 18 mois, a t retap neuf pour la somme de 1 milliard de centimes, a dclar le maire. Il comporte 38 carrs et 19 dentre eux ont t attribus mardi pass leurs occupants originels qui ont reu les dcisions dattribution avec pour consigne de commencer officiellement activer partir daujourdhui dimanche 1 er avril. Les 19 autres carrs seront attribus au fur et mesure de la rgularisation de la situation juridique des ayants droit des attributaires anciens qui sont dcds entre-temps, a expliqu le P/APC du Khroub.

36.000 dons de sang, en 2011A. M.

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Mais les occupants de ce lieu de ngoce sont rticents ouvrir, prtextant que les activits de la faune de marchands informels situs dans les environs immdiats les gnent considrablement et quil fallait que les autorits locales soccupent dabord de lradication de ces commerants avant de les obliger ouvrir. Et comment, nous a expliqu hier lun de ces commerants rguliers, en loccurrence M. Ghodbane, nous avons protest lors de la rencontre que nous avons eue avec le maire, le chef de dara et les reprsentants de la sret, en exigeant lapplication des dispositions du code du commerce qui stipulent quil doit exister une distance dau moins 500 mtres entre commerants de mme catgorie, mais voil, les marchands informels pullulent proximit de notre march et se trouvent implants en grand nombre moins de 100 mtres du march couvert. Nous risquons donc dtre noys dans leur anarchie ! . Sur un autre plan, les attributaires de carrs nont pas cach leur satisfaction propos des conditions de travail offertes dans leur march tout neuf (hygine, scurit, clairage, eau courante, etc.). Mais ils se sont plaints que le cahier des charges confectionn par la mairie pose galement problme puisque chaque commerant, pour prtendre entrer officiellement en possession de son carr, doit verser la mairie un cautionnement de 3 millions de centimes et payer 3000 dinars par mois. Cest pour cela quils promettent davoir de chaudes explications avec les autorits locales qui viendront ce matin, accompagnes du directeur du commerce de wilaya, pour leur remettre les contrats de location provisoire et les cahiers des charges.

Une victoire et une explosion de joieLa victoire remporte par lquipe du Club Sportif Constantinois, (CSC) a cre une vritable hystrie la fin de laprs-midi du vendredi dernier. Ds la fin du match, des dizaines de voitures surcharges de jeunes brandissant des banderoles aux couleurs de leur club hurlaient leur joie. Dautres ont envahi pied les principales artres et ont install un peu partout ces banderoles. Les mmes scnes de liesse ont t remarques hier matin, notamment chez ceux qui ont fait le long dplacement Tlemcen. Bien quayant pass une nuit blanche dans les bus et les voitures personnelles, les fans du CSC ont tenu exprimer leur joie travers les rues de la ville.

de sang, dont plus de 50% sont le fait de donneurs fidliss, nous a affirm, hier, le Dr. Lynda Boubguira, responsable au Centre de transfusion sanguine (CTS) de la wilaya, en marge des portes ouvertes sur le don de sang organises au Complexe culturel Mohamed El Aid El Khalifa. Notre interlocutrice a estim que sa structure qui se charge de la collecte du sang auprs des donneurs et de sa fourniture aux services hospitaliers utilisateurs, aura plus besoin de la catgorie rhsus ngatif. Ce nest pas, proprement parler, un manque, a expliqu le Dr. Boubguira, mais toujours est-il que nous aurons besoin de plus de donneurs de cette catgorie pour renouveler nos stocks et faire face la demande des services utilisateurs, sachant qu lapproche de lt les dons de sang ont tendance se rarfier. Elle a ajout que les services utilisateurs du sang sont surtout concentrs au Centre hospitalo-universitaire de Constantine, comme ceux de lhmatologie, des maladies du sang, des maladies de lenfant, la maternit, les services des accidents, des cancreux, etc. Elle a fait savoir enfin, que la dure de la plaquette du sang ne peut dpasser cinq jours et qu partir de l il faudra songer procder son renouvellement. Mais il faut dire, a poursuivi cette responsable, que nous navons pas, aujourdhui, de vritables problmes. Nous progressons chaque anne, surtout dans le domaine de la fidlisation, et ce, tout en gardant notre place de leader, au niveau national, en matire de don de sang . Ce qui compte surtout pour le Dr. Boubguira, cest cela : la fidlisation, puisquelle affirm e : donner une fois cest bien, mais donner rgulirement cest mieux. Cest notre objectif de sensibiliser les gens pour donner rgulirement leur sang,

ous avons wilaya, 36.0002011, Ndans notre enregistr en dons

dautant plus que depuis 2007, nous navons plus cette catgorie de donneurs familiaux ou de compensation, ceux qui ont un malade et qui sont obligs de lui donner de leur sang. Elle a signal que ce systme na plus cours Constantine, mais ce genre de journes de sensibilisation que ses services organisent priodiquement, permettent quand mme, davoir plus de monde sensibiliser ce geste hautement symbolique, en matire de solidarit humaine. Hier, ctait donc la commmoration de la Journe maghrbine de don de sang, organise cette anne sous le slogan: priorit la consolidation de la citoyennet maghrbine et des portes ouvertes ont t galement organises dans toutes les structures sanitaires de la wilaya: CHU, tablissements hospitaliers de sant (EHS) de Sidi Mabrouk, Erriad, Daksi, El-Bir, Zighoud Youcef et El-Khroub. Une campagne de promotion du don de sang accompagne lexposition dAl Khalifa, ainsi que lorganisation dun sondage par deux questionnaire de satisfaction destin, le premier, aux non donneurs pour permettre de connatre les raisons qui freinent ou empchent cette catgorie de citoyens de donner son sang , et, le second ladresse des donneurs habituels pour connatre quels sont les facteurs qui les ont pouss donner leur sang et connatre leur avis sur le systme dinformation sur le don du sang et sur le support idal pour une campagne de sensibilisation. Un camion de collecte stationnait, hier, devant le Complexe culturel et, notre arrive, une quipe de collecte de sang de la clinique rnale de Daksi venait de terminer son travail en recueillant 24 dons entre 9h30 et midi. Elle sapprtait laisser la place une autre quipe de la clinique de cardiologie dErriad, laquelle sera suivie par une autre de la maternit de Sidi Mabrouk. Et le personnel mdical et paramdical en place a estim que laffluence est tout fait acceptable.

Les parents dlves simpatientent

La loi de linformelAprs les rclamations formules par les riverains et les commerants situs au march de la cit des 1.600 logements El-Khroub quant la prsence trop envahissante des marchands informels qui occupent les environs, cest au tour des commerants du march Emir Abdelkader de la mme ville de monter au crneau. Il y a tellement dinformels, disent-ils, quil est devenu presque impossible de circuler laise pour faire les achats, et ce sans parler de la concurrence dloyale. Les services de lAPC, propritaire du march, questionns, indiquent quil a t demand aux services de police de faire vacuer ces deux marchs.

La crche El Ferdaous toujours fermeA. El Abci es parents denfants frquentant la crche El Ferdaous, situe prs du boulevard Zighoud Youcef, ferme en septembre dernier sur dcision des autorits de la wilaya pour des manquements dans le domaine de lducation en gnral et des plus petits en particulier, se disent inquiets. En effet, cest sur la base dun rapport de la direction de lAction sociale, relevant plusieurs insuffisances touchant aussi bien la btisse ellemme, que ce qui est donn en repas pour les enfants ainsi que lenvironnement dans lequel ils voluent, que les autorits de la wilaya ont dcid de la fermeture de la crche pour six mois. Et la fin de cette priode, juge largement suffisante pour la ralisation des travaux et amnagements faire, que les parents ont choisi de se manifester. En effet, sinterrogent-ils, pourquoi les portes de la crche sont toujours closes ? Alors que la priode des six mois est largement consomme et les travaux de rfection entrepris sont, selon certains dentre eux, achevs. Pourquoi continue-t-on priver nos enfants de reprendre de nouveau le chemin de leur crche et de poursuivre leur programme dducation abandonn ? La plupart dentre eux disent ne pas comprendre le refus de rouvrir ltablissement en question. La DAS, disent-ils, nest pas anime de la volont de dbloquer la situation et veut laisser la crche ferme malgr lachvement des travaux,

Agriculture

Une attestation la place de lacte de concessionA. E. A.

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i lopration de dpt des dossiers de reconversion du droit de jouissance des terres en droit de concession, comme le stipule la loi 10-03 du 18 aot 2010, sest faite grosso modo dans les dlais, celle devant suivre par la dlivrance dactes couronnant ladite opration na pas t la hauteur des esprances des professionnels de la terre de la wilaya de Constantine. Le prjudice pour les agriculteurs est norme, disent les concerns. En effet, rencontrs devant le sige de la direction de lagriculture, ils expliquent que sur un ensemble de plus de 3.200 dossiers dposs la direction de la wilaya de Constantine de lOffice national des terres agricoles (ONTA), seuls neuf actes de concession ont t dlivrs jusqu aujourdhui leurs bn-

ficiaires. Cest dire que le mcontentement des agriculteurs est son comble et particulirement chez ceux dentre eux qui sont porteurs de projets dinvestissement, affirment-ils. Car cet acte constitue la pice administrative matresse pour tout dpt de demande de crdit bancaire. Questionn sur ce sujet, le SG de la chambre dagriculture de Constantine reconnat le problme et les difficults rencontres par les agriculteurs en la matire, mais indique que, pour pallier cette situation et en attendant son assainissement, une attestation dlivre par lONTA remplacera provisoirement lacte de concession en permettant laccs aux prts bancaires. Pour confirmation, nous avons essay de joindre le prsident de la chambre dagriculture de la wilaya, M. Bouhdjar, mais sans rsultat.

Distributeurs de bles ilt de banque larrtPlusieurs citoyens ont exprim leur tonnement sur les pannes ou les arrts inexplicables des distributeurs automatiques des billets de banque. Que ce soit aux bureaux de postes ou ceux placs devant certaines banques, lappareil nous indique une panne ou un manque de liquidits. Daucuns affirment avoir visit, en fin de journe notamment, de nombreux distributeurs, mais en vain. Pourtant, disent-ils, ils ont t placs pour viter les longues files dattente dans les guichets. A. C.

Horaires des prires pour Constantine et ses environs09 joumada el oula1 4 33

El Fedjr 04h52

Dohr 12h38

Assar 16h12

Maghreb 19h00

Icha 20h19

pour des raisons quils avouent ne pas sexpliquer, sinon par le fait dune bureaucratie. Questionn sur ce sujet, le charg de communication de la direction de lAction sociale, M. Rahailia, dment catgoriquement que son administration soit anime en la matire par un quelconque comportement bureaucratique. De mme quil dment que la direction de la DAS soit lorigine dun refus de rouverture pour des raisons inexpliques. Il affirme que le problme, si problme il y a, rside tout simplement dans le fait que la direction de lEducation de la wilaya de Constantine, qui appartient la crche El Ferdaous, qui devait nous aviser de la fin des travaux et amnagements demands ne la pas encore fait. En effet, dira-t-il, ladministration de la DAS avait adress par correspondance crite la direction de lEducation, un ensemble de rserves lever concernant, notamment, des travaux dtanchit pour mettre fin aux fuites deau qui menacent la structure elle-mme. Des amnagements pour encastrer les prises de courant lectrique, qui sont la porte des enfants et parfois lair libre, avec dautres rserves affrentes au volet pdagogique. Et nous attendons toujours la rponse sur la leve des rserves mises, pour nous permettre de programmer une visite sur site, en compagnie de la Protection civile et ce, pour vrifier la leve effective desdites rserves et dcider ensuite de la rouverture, conclut notre interlocuteur.

Proxi mitLe QuotidienD'ORAN

Grve de quatre jours au CHUOP 11 .

L intersyndicale en appelle Bouteflika

Edition Nationale d'Information

ORAN

P 11 & 12 .

Multiplication de chantiers damnagement

On efface tout et on recommence

Tramway

Chantier la pla