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Définition La rhéologie étudie l’écoulement ou la déformation des corps sous l’effet des contraintes qui leur sont appliquées. Les procédés de préparation de produits (solutions, pâtes, gels, mousses, polymères fondus ou en solutions, etc...) ou de moulage de pièces en métallurgie ou en plasturgie nécessitent l’écoulement de la matière, il est donc nécessaire de connaître le comportement de cette matière pour déterminer les forces à mettre en jeu .

02_Inro_rheologie

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Page 1: 02_Inro_rheologie

Définition

La rhéologie étudie l’écoulement ou la déformation

des corps sous l’effet des contraintes qui leur sont

appliquées.

Les procédés de préparation de produits (solutions, pâtes,

gels, mousses, polymères fondus ou en solutions, etc...) ou de

moulage de pièces en métallurgie ou en plasturgie nécessitent

l’écoulement de la matière, il est donc nécessaire de

connaître le comportement de cette matière pour déterminer

les forces à mettre en jeu .

Page 2: 02_Inro_rheologie

Définitions de la rhéologie

e

Déplacement DL

L b

Surface du plan mobile = L · b

entrefer = e

Gradient de Vitesse en s-1

(ou shear rate)

dt

= dg g°

Contrainte tangentielle

Déformation

e

DL = g = déplacement

hauteur cisaillée =

Contrainte tangentielle en Pa (ou shear stress) L.b

Ftan = t =

Forcetangentielle

Surface =

Force normale

= dérivée de la défomation / temps

Page 3: 02_Inro_rheologie

Détermination du gradient de vitesse

Géométrie Plan-Plan: comportement d’écoulement laminaire

entrefer e Le Gradient de vitesse est

linéaire: v (s)

Contrainte

tangentielle A

F tan = t

Gradient

de Vitesse e

v

dt

du

e

1

e

u

dt

d

dt

d max = =

=

g = g

. Viscosité

de cisaillement: max

tan

v A

e F

. =

t = h

.

Plan en mouvement v=vmax

Fluide

Plan fixe v = 0

Plan en mouvement v=vmax

= Force

Surface

Vmax =vitesse de déplacement

de la couche supérieure

Page 4: 02_Inro_rheologie

Gradient de vitesse • Le plan supérieur de la géométrie de mesure étant

animé d’une vitesse V et le plan inférieur étant immobile. – Il se crée un gradient de vitesse (ou shear rate) entre les

différentes couches du fluide présentes dans l’intervalle de la géométrie.

– Le gradient de vitesse diminue de façon proportionnelle à la distance entre le mobile en rotation et la couche considérée.

– Le gradient de vitesse s’exprime en secondes inverses (ou s-1)

– Le gradient de vitesse est aussi appelé vitesse de cisaillement ou vitesse de déformation

– Sa notation est g° si l’on travaille en écoulement laminaire ou et e° si l’on travaille en écoulement élongationnel.

Page 5: 02_Inro_rheologie

Gradients de vitesse typiques

Procédé Gradient de V (s-1)

Sédimentation 10-6 - 10-4

Tendu 10-2 - 10-1

Égouttage, coulure 10-1 - 101

Malaxage, pompage, brosse 101 - 102

Mastication, extrusion 101 - 104

Enduction, lubrification, injection 103 - 105

Spray 103 - 106

Mesure nécessaire sur plus de 9 décades

Page 6: 02_Inro_rheologie

Contrainte tangentielle

• Cette contrainte tangentielle (ou shear stress) résulte de l’application d’une force – Elle est égale au rapport de cette force F appliquée sur

l’échantillon, divisée par la surface S sur laquelle elle s’exerce.

– Elle s’exprime en Newton/ mètre carré (N/m2) dans le système d’unités international et en dynes/cm2 en CGS

– 1 Pascal = 1N/m2 = 10 dynes/cm2

– Elle est également appelée tension de cisaillement ou contrainte de cisaillement

– Elle est notée t ou s.

Page 7: 02_Inro_rheologie

Définition de la viscosité

• Au 17 eme siècle Isaac Newton est le premier à établir la loi fondamentale de la viscosimétrie qui relie contrainte tangentielle et gradient de vitesse. – Pour un fluide idéal, Newton relie la contrainte

tangentielle et la gradient de vitesse par un coefficient de proportionnalité nommé « viscosité »

t = h. g°

h est la viscosité dynamique.

Quand h est indépendant de g°

les liquides sont dit « newtoniens »

Page 8: 02_Inro_rheologie

Définition de la viscosité

t

h = g .

g - gradient de vitesse (s-1)

(shear rate)

. t - contrainte de cisaillement (Pa)

(shear stress)

h - viscosité de cisaillement (Pa.s)

(shear viscosity)

Contrainte d’écoulement induite par la force extérieure appliquée

s he =

e .

e - taux d’élongation

. s - contrainte élongationnelle

he - viscosité élongationnelle

Page 9: 02_Inro_rheologie

Viscosité relative / absolue

Viscosité relative

Les forts entrefers ne permettant

pas d’avoir un gradient de

vitesse homogène:

acceptable uniquement

sur produits newtoniens.

Appareils de type Brookfield

ou géométries relatives:

hélices / gel…

Contrainte d’écoulement induite par la force extérieure appliquée

Viscosité absolue

Faibles entrefers

déplacement laminaire équivalent

de toutes les couches les unes par

rapport aux autres.

Les résultats sont exprimés en Pa.s

Viscosimètres, rhéomètres

dynamiques et capillaires,

avec des géométries adéquates

Page 10: 02_Inro_rheologie

Viscosité dynamique / cinématique

Viscosité dynamique S.I.: Pascal.seconde (Pa.s)

CGS: Poise (Po)

par chance 1 mPa.s = 1 cPo

1 Pa.s = 10 Po

Air 0,018 mPa.s

Eau (20 °C) 1

Huile d’olive 100

Glycérol 1 000

Miel liquide 10 000

Polymère fondu 103 - 107 Pa.s

Bitume (-20 °C) 1011

Viscosité cinématique S.I.: m2/s

CGS: Stoke (St)

1 cm2/s = 1 St

1 mm2/s = 1 cSt

Définition qui doit son origine à des

systèmes mesurant un temps

d’écoulement sous l’effet de la

pesanteur. La masse de l’échantillon

est donc intégrée dans la mesure.

La viscosité cinématique est le

rapport de la viscosité dynamique

sur la masse volumique du fluide.

n = h / r = mm2/s

Page 11: 02_Inro_rheologie

Séminaire de rhéologie Malvern 2004

Paramètres influant sur la viscosité

• structure physique et chimique de l‘échantillon

• Température

• Pression

• Temps

• Gradient de vitesse

t h (T, p, t, g) =

g .

.

Page 12: 02_Inro_rheologie

Dépendances de la viscosité avec T Gaz: la viscosité croit en même temps que la température

Liquides: la viscosité h décroît quand T augmente selon une loi d’Arrhenius (sauf réticulation...)

h = A e B/T

En général, pour les liquides newtoniens, plus la viscosité est élevée, plus la variation de viscosité en fonction de la température est importante:

- environ 2% /°C pour l’eau

- jusqu’à plus de 10% /°C pour les huiles minérales

i.e.: si l’on veut mesurer une viscosité à 1 % sur une huile, il convient de réguler la température avec une précision au moins égale à 0,1 °C.

Le cisaillement entraîne une dissipation d’énergie thermique qui est proportionnelle au carré du gradient de vitesse. Cet auto échauffement peut modifier les valeurs de viscosité pour des systèmes peu dissipatifs.

Page 13: 02_Inro_rheologie

Dépendances de la viscosité avec P

La viscosité des liquide augmente de façon exponentielle avec la pression

L’eau en dessous de 30 °C est la seule exception connue: en dessous de 30 °C,

sa viscosité commence par décroître avant d’augmenter à nouveau.

Les variations de viscosité sont négligeables à la Pression atmosphérique

Exemple de l’injection de thermoplastiques:

En première approximation, Cogswell a montré que l’augmentation de viscosité

provoquée par une variation de pression dP, est proportionnelle à celle

provoquée par une variation de température dT telle que: dT = K dP

Pour un polymère, K évolue entre 3.10-3 et 9.10-3 MPa .

Pour le PEbd, une augmentation de 100 bar qui est équivalente à une chute de

température de 42 °C, entraîne une multiplication de la viscosité par 50.

Page 14: 02_Inro_rheologie

Cas des liquides newtoniens • La corrélation entre le gradient de vitesse g°

et la contrainte

tangentielle t définit la capacité d ’écoulement d’un fluide.

• La représentation de t en fonction de g° s’appelle une

« courbe d’écoulement »

a

t

g° g°

1

t1

h1 = tana = t1/ g°

1

Dans le cas des liquides newtoniens, la

viscosité est constante et indépendante

du gradient de vitesse.

Si la courbe est une droite le rapport de

toutes les paires de t et g° est constant.

Il est naturel de représenter la

contrainte en fonction du gradient de

vitesse quand on utilise un rhéomètre

fonctionnant en contrainte ou en

vitesse imposée.

Page 15: 02_Inro_rheologie

Cas des liquides newtoniens • La courbe de viscosité est calculée à partir de la

courbe d’écoulement Dans le cas des liquides newtoniens, la viscosité est

constante et indépendante du gradient de vitesse.

a

t

g° g°

1

t1

h

g° g°

1

h1

Courbe d’écoulement d’un liquide newtonien

Courbe de viscosité d’un liquide newtonien

Page 16: 02_Inro_rheologie

Cas des liquides « non newtoniens »

• Quand h est dépendant de g° , on définit une viscosité apparente h pour un gradient de vitesse donné. – Pour de nombreux matériaux, il existe un gradient de vitesse en

dessous duquel le comportement est « newtonien » et au dessus duquel il devient « non newtonien ».

– Pour les suspensions de particules dans un liquide, la viscosité h dépend de la concentration en particules

– Pour les polymères en solution h dépend de la concentration en gouttelettes de polymères / monomères / micelles

– Pour les polymères fondus h dépend de la masse molaire moyenne

Page 17: 02_Inro_rheologie

Comportement non newtonien

• La plupart des matériaux présentent des comportements à la fois newtoniens où leur viscosité est constante et non newtoniens car leur viscosité peut varier en fonction de la concentration, de la masse molaire et du domaine de gradient de vitesse ou de contrainte.

Newtonien

Non Newtonien

Concentration

ou

Masse molaire

Gradient de vitesse

Page 18: 02_Inro_rheologie

Comportements rhéofluidifiant

t

g° g°

1

t1

Courbe d’écoulement

de liquide rhéofluidifiant

Courbe de viscosité

de liquide rhéofluidifiant

h

g° g°

1

h1

Le comportement rhéofluidifiant se caractérise par une viscosité qui diminue

quand le gradient de vitesse augmente. (shear thinning ou pseudoplastique).

Les produits rhéofluidifiants présentent souvent un comportement newtonien

pour les gradients de vitesse très faibles et très élevés. On parle de 1er et 2eme

domaine newtonien.

La viscosité à cisaillement nulle traduit la structure du produit au repos. Pour les

polymères, plus h0 est élevée plus la masse molaire est élevée.

h0

Page 19: 02_Inro_rheologie

Courbe d’écoulement de produit rhéofluidifiant

Courbe d’écoulement

de liquide rhéofluidifiant

Concept de viscosité apparente à partir de la courbe d’écoulement:

Dans le cas des liquides non newtoniens, la viscosité varie en fonction du gradient

de vitesse (sauf aux 2 extrémités de la courbes).

Chaque point de cette courbe définit une valeur de viscosité différente pour

chaque paire de t et g° . En divisant t par g° on obtient une valeur de viscosité h.

Cette valeur de viscosité h est également définit comme la tangente de l’angle a .

a1

t

t1

a2

tana1 = h1

tana2 = h2 t2

Page 20: 02_Inro_rheologie

Comportements rhéofluidifiant

Courbe de viscosité

de liquide rhéofluidifiant

h

g° g°

1

h1

Les produits rhéofluidifiants présentent souvent un comportement newtonien

pour les gradients de vitesse très faibles et très élevés. On parle de 1er et 2ème

domaine newtonien.

La viscosité à cisaillement nulle traduit la structure du produit au repos. Plus h0

est élevée plus la masse molaire est élevée.

h0 1er

Domaine

Newtonien

2ème

Domaine Newtonien

Page 21: 02_Inro_rheologie

Comportements rhéofluidifiant

Le mouvement

brownien des

particules et des

molécules maintient la

dispersion malgré le

gradient de vitesse.

h

g° g°

1

h1

h0

1er

Domaine

Newtonien

2ème

Domaine Newtonien Domaine Rhéofluidifiant

Ici on atteint un maximum où

les particules/molécules sont

déjà orientées de façon

optimale et une augmentation

du gradient ne change rien

L’importance du

phénomène de

rhéofluidification renseigne

sur la distribution des

masses molaires

Page 22: 02_Inro_rheologie

Comportement rhéofluidifiant

Orientation Etirement Déformation Désagglomération

Les suspensions, émulsions, polymères en solution sont constitués au repos de

particules de formes irrégulières, gouttelettes ou chaînes emmêlées qui

constituent une viscosité élevée car ayant une forte résistance à l’écoulement .

Soumis à une contrainte, l’écoulement s’accélère, les particules s’orientent,

les chaines se démèlent parrallèllement à la force d’entraînement et opposent

ainsi une résistance plus faible. La viscosité diminue.

Page 23: 02_Inro_rheologie

Exemple de produit rhéofluidifiant Le sang: Les globules rouges ont une certaine élasticité qui

leur permet de s’allonger afin de faciliter

l’écoulement du sang dans les petites veines et de

franchir les rétrécissements artériels (thrombose, …)

h (mPa.s)

g° (s-1)

10-2 10-1 1 10 100

10

20

30 Sang normal

Globules rouges

désagglomérés par l’aspirine

Page 24: 02_Inro_rheologie

Rhéofluidification d’un polymère fondu

Tous les matériaux montrent un plateau Newtonien!

Viscosité de cisaillement Shear viscosity

Contrainte de cisaillement Shear stress

log h [Pas]

103

10-1

101

10-3 10-1 101 103 log g [1/s] .

log t [Pa]

100

104

102

h0

Domaine

pseudo plastique

Domaine

newtonien

Page 25: 02_Inro_rheologie

Comportement visco-plastique ou rhéofluidifiant à seuil

Courbe d’écoulement

de liquide rhéofluidifiant avec seuil

Courbe de viscosité

de liquide rhéofluidifiant avec seuil

h

t

g° g°

0

Le comportement pseudo-plastique ou visco-plastique est caractéristique des produits

rhéofluidifiants avec seuil. Le seuil de plasticité (ou d’écoulement, yield stress) est la

contrainte minimale au dessus de laquelle on obtient un écoulement et en dessous de

laquelle le produit se comporte comme un solide, dans l’échelle de temps considérée...

Page 26: 02_Inro_rheologie

Comportement visco-plastique ou rhéofluidifiant à seuil

h

t

Le seuil d’écoulement (ou yield stress) des suspensions est dû à des interactions entre

les particules.

Interactions faibles: Les particules sont entourées d’une couche de solvatation. Lorsque

ces couches s’interpénètrent le potentiel zêta est faible et le système est dit métastable.

Il faut alors déterminer la contrainte suffisante qui détruira cet équilibre ou ce réseau en

remettant le produit en mouvement. Cela correspond à des seuils d’écoulements faibles.

( à développer avec conférence de M. Magnin)

Interaction fortes: Les particules dans ce cas établissent des liaisons chimiques

(covalentes) avec le solvant (ex: silice dans l’eau). Les particules sont alors des points

de réticulations qui confèrent une structure de solide à l’ensemble.

Les valeurs de seuil sont alors élevées. Dans les 2 cas il est recommandé de travailler

par contrainte pour respecter la structure plutôt qu’en vitesse et tout casser.

Page 27: 02_Inro_rheologie

Thixotropie mesurée empiriquement Courbe d’écoulement

d’un produit thixotrope

Courbe de viscosité

d’un produit thixotrope

h

1

t

g° g°

0

1

2 2

L’hystérésis créé entre la courbe montante quand le gradient de vitesse augmente et la

courbe descendante quand g° redevient nul délimite une surface (en bleue) qui définit

la propriété thixotrope de l’échantillon. Cette surface représente l’énergie nécessaire

pour détruire une structure thixotrope. Cette surface est proportionnelle à une énergie par rapport au volume d’échantillon cisaillé.

Surface A= t g° = Pa. 1/s = (N/m2).(1/s) = [(N.m)/s] . (1/m3)

= (travail/temps) x (1/volume)

= énergie / volume

Page 28: 02_Inro_rheologie

Thixotropie mesurée scientifiquement

h

temps

g° = constant g° = 0 échantillon au repos

sol

gel

Cette courbe de viscosité en fonction du temps montre que lorsque le gradient de

vitesse augmente la viscosité diminue ce qui a pour effet de casser la structure

thixotrope ou l’orientation moléculaire. En partant d’une structure « gel » on

arrive à un état « sol ». Si l’on arrête le gradient de vitesse on récupère la structure

« gel » mais beaucoup plus lentement.

temps

g° = constant

g° = 0 échantillon au repos

Page 29: 02_Inro_rheologie

Thixotropie en cisaillement puis contrainte

Temps

Pré cisaillement Contrainte constante

à vitesse constante

Temps

Vitesse

Structure

(Module de

Complaisance) Reprise de structure

Déformation continue soumise à la gravité

Page 30: 02_Inro_rheologie

Exemple de produit thixotrope

Les peintures: Leur structure thixotrope doit disparaître

lorsqu’elles sont appliquée au rouleau ou au

pinceau afin qu’elles s’étalent facilement sans

projeter trop de goutelletes autour de la surface

à couvrir. Ensuite la peinture doit récupérer sa

structure rapidement pour éviter les coulures

dans le cas des peintures mat et un peu moins

rapidement pour les laques qui doivent d’abord

se lisser pour assurer un bon tendu.

Page 31: 02_Inro_rheologie

Comportements rhéoépaississant

a

t

g° g°

1

t1

t2

h

g° g°

0

h0

Courbe d’écoulement

de liquide rhéoépaississant

Courbe de viscosité

de liquide rhéoépaississant

Le comportement rhéo-épaississant est caractérisé par une augmentation de la

viscosité quand le gradient de vitesse augmente (shear thickening ou dilatant).

Ce comportement est assez rare. Il est présent dans les plastisols, les pâtes

d’amidon de farine et les suspensions très concentrées.

Dans les suspensions très concentrées l’espace resté libre entre les particules

est rempli de solvant (phase dispersante). Au delà d’une certaine contrainte les

particules se regroupent de façon aléatoire. L’espace inter-particulaire augmente sans

être rempli par le solvant qui joue le rôle de lubrifiant. La viscosité augmente.

Page 32: 02_Inro_rheologie

Comportement en écoulement Rampe par paliers (pour éliminer l’effet du temps) et rampe linéaire

Écoulement

à l‘équilibre

Écoulement

instantané

.

g .

t

g

t

Rampe par paliers

Rampe linéaire

t

t 2 min

t

t 2 min

Page 33: 02_Inro_rheologie

Choix entre rampe linéaire et palier En fonction de l’application

Rampe Linéaire

• Seuil d’écoulement

(Yield Stress) (CS)

• Changement structurel

dépendants du temps (CR)

• Simulation de procédés

(CR)

Rampe par paliers

• Étude de Propriétés

indépendantes du temps (CS)

• Utilisé principalement

dans les publications (CR)

• Rampes préférées

Caractérisation possible des courbes par des modèles rhéologiques (mathématiques)

Ex: Modèle de Casson pour le chocolat.

Page 34: 02_Inro_rheologie

Viscoélasticité en fluage

Fluage

– Application d’une contrainte et maintien

– Mesure la déformation en fonction du temps

– Tracer la complaisance, J (déformation/contrainte) en fonction du temps

– Utile pour trouver la viscosité au repos ( zero shear viscosity)

Recouvrance

– Supprimer la contrainte appliquée

– Enregistrer la déformation recouvrable (negative twist)

– Mesure l’élasticité totale

Page 35: 02_Inro_rheologie

Viscoélasticité en fluage

Ces analyses sont faites automatiquement par le logiciel

On atteint des gradients de vitesse de l‘ordre de 10-5 à 10-6 s-1

On évalue h0 (caractéristique de la stabilité au stockage, tendu, coulure) si t > tseuil

On peut déterminer t seuil lors d‘une rampe croissante par paliers de t, avec des temps

de repos entre chaque contrainte

Complaisance

élastique

instantanée

Fluage

Ln t

Ln J (Pa-1)

Complaisance élastique

recouvrée aux temps longs

Recouvrance

Écoulement visqueux

non recouvrable

t/h0

t/h0

J0r J0 J0c J0

Extrapolation linéaire

de J0

moins précise que J0 r

Réponse

viscoélastiqu

e retardée

Flux visqueux Complaisance

élastique instantanée

Page 36: 02_Inro_rheologie

Modèle du solide élastique parfait

Jg

t

t

t

g

Page 37: 02_Inro_rheologie

Modèle du liquide visqueux pur

h0

t

t

Pente 1/h g

t

Page 38: 02_Inro_rheologie

Modèle élémentaire de Kelvin Voigt

Jd h1

Kelvin/Voigt Model

g

t

Page 39: 02_Inro_rheologie

Modèle élémentaire de Maxwell

Maxwell Model

h0

Jg

Pente 1/h g

t

Page 40: 02_Inro_rheologie

Viscoélasticité en fluage

Fluage

tps

Ln J (Pa-1)

Complaisance élastique

recouvrée aux temps longs

Recouvrance

Écoulement visqueux

non recouvrable

T/h0

T/h0

J0r J0 J0c J0 Réponse

viscoélastiqu

e retardée

Flux visqueux Complaisance

élastique instantanée

Burgers Model

h0

Jg

Jd h1

Page 41: 02_Inro_rheologie

Principe de mesure en Oscillation

Sollicitation sinusoïdale en contrainte:

Mesure de la déformation: 0 g w = g sin ( t )

0 t w = t sin ( t)

+ d

On fait varier la vitesse ou la contrainte de façon sinusoïdale en fonction du temps.

On provoque ainsi une oscillation sinusoïdale et harmonique du gradient de vitesse

de même fréquence mais dont l’amplitude et le déphasage angulaire ont varié.

Cette différence est liée à la composante élastique de la réponse du gradient de

vitesse en fonction de la contrainte tangentielle.

t* = t0 ei(wt)

g* = g0 ei(wt +d)

d Angle de phase

Page 42: 02_Inro_rheologie

Comportement purement plastique

L’élasticité d’un produit viscoélastique est déterminée par l’énergie accumulée.

Si après avoir tourné un rotor est déconnecté, l’énergie accumulée va entraîner

le rotor en sens inverse. L’angle de cette rotation en sens inverse est une mesure

de l’élasticité.

Contrainte nulle = Déformation nulle

Contrainte maxi = Déformation maxi

Contrainte revient à zéro = Déformation redevient nulle

Dans le cas d’un échantillon purement élastique La contrainte et la déformation sont en phase.

L’angle de phase est donc nul

Page 43: 02_Inro_rheologie

Comportement purement visqueux

Contrainte nulle = Déformation nulle

Contrainte augmente = L’échantillon s’accélère

Contrainte diminue = L’échantillon décélère laissant la déformation maxi

Dans le cas d’un échantillon purement visqueux La contrainte et la déformation sont déphasées de 90°.

L’angle de phase est = 90°

En conclusion: Plus l’angle de phase est important plus l’échantillon est visqueux.

Plus l’angle de phase est faible plus l’échantillon est élastique.

Page 44: 02_Inro_rheologie

Grandeurs viscoélastiques

G* = = G’ + i G’’ : Le module complexe

donne la rigidité

t0

g0

G*

G‘

G“ d

Tan d = G’’ / G’ Tangente de perte

Partie

imaginaire

Partie

réelle

Le traitement mathématique des données mesurées détermine le module

d’accumulation G’ et le module de perte G’’.

G’ représente l’énergie accumulée et restituée à chaque période.

G’’ représente l’énergie perdue sous forme de chaleur durant chaque période.

Page 45: 02_Inro_rheologie

Grandeurs viscoélastiques

• G* le module complexe donne la rigidité G* = Contrainte

Déformation

• d angle de phase indique le rapport élastique/visqueux

• G´ le module élastique (réel) ou de conservation indique l‘énergie stockée

G’ = Contrainte x Cos d Déformation • G´´le module visqueux (imaginaire) ou module de perte indique l‘énergie dissipée

G’’ = Contrainte x Sin d Déformation

• h* viscosité complexe comparable à la viscosité en rotation

h* = G*

fréquence

Toutes les propriétés d‘un matériau viscoélastique dépendent du temps

Page 46: 02_Inro_rheologie

Mesure en fréquence

Grande échelle de temps Faible échelle de temps

Fréquence basse haute

G’

G”

d

Si G’ est supérieur à G’’, cela signifie que l’échantillon est plus élastique que visqueux.

Dans ce cas l’échantillon est élastique à haute fréquence et visqueux à basse fréquence.

Ex: ….

Page 47: 02_Inro_rheologie

Mesure en fréquence

Polymère

linéaire

fondu

Gélification

Réticulation

achevée

Le balayage en fréquence constitue une signature de la structure de l’échantillon.

Page 48: 02_Inro_rheologie

Mesure en Température

Une mesure en oscillation permet de déterminer le point de

gel quand G’=G’’, de façon plus précise que l’observation de

l’échantillon qui est très subjective.

température ou temps

Point de Gel

G’

G’’

Zone de réticulation

Module

Page 49: 02_Inro_rheologie

Rhéométrie

Page 50: 02_Inro_rheologie

Différents types de rhéomètres

Principe: mesure de la résistance de l’échantillon entre un rotor et un stator

Il y a plus de 20 ans Bohlin innovait en proposant le 1er système de type Couette.

Aujourd’hui, pour maintenir des prix compétitifs la plupart des systèmes sont de type

Searle. Bohlin y a ajouté le brevet « RotoneticTM » pour piloter avec plus de

précision dans les 3 modes ; contrainte, vitesse, déformation

Couette: Déformation ou gradient de vitesse imposé sur le rotor inférieur

Couple mesuré sur le stator supérieur

Ex: VOR

Searle: Le rotor supérieur impose la sollicitation extérieure (vitesse,

contrainte, déformation) et réalise la mesure de la grandeur

complémentaire

Ex: GEMINI triple mode, numérique

Page 51: 02_Inro_rheologie

Le moteur = le cœur du système

Mandrin de fixation des géométries

Palier à air

Moteur « drag cup »

de très faible inertie

Page 52: 02_Inro_rheologie

Moteur de type « Drag Cup »

Mandrin de fixation des géométries

Capteur de déformation

Moteur « drag cup »

de très faible inertie

Dispositif de Refroidissement

Moteur Inductif (Drag)

Induit (Cup)

Palier de l’arbre moteur

Palier à air

C'est un moteur qui induit un champ électromagnétique tournant. Ce champ

tournant induit un couple sur l'arbre moteur (sur une cloche en cuivre ou aluminium

solidaire de l'arbre moteur).

Avantage: Aucune friction entre les pièces mobiles et les pièces fixes donc une très grande sensibilité.

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Palier à air

Palier de l’arbre moteur

Palier à air

La pression d'alimentation en air est comprise entre 2.5 bar et 3 bar.

Cette pression engendre une force qui rigidifie le palier car les entrefers

entre les pièces fixes du palier et l'arbre moteur sont très faibles

(typiquement quelques microns).

La qualité de la rigidité des paliers vient essentiellement de la qualité d'usinage des pièces fixes et mobiles

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Plage de couple du moteur La plage de couple est de 0,05 microNm à 100, 150 ou 200 mNm.

Ceci correspond à une force de 5µg exercée sur un bras de levier de

1 mètre. En connaissant l'appareil on peut se positionner dans un domaine de rotation angulaire du palier

où il y a un minimum de correction à ajouter pour compenser l'effet de la circulation d'air dans le

palier.

Dans ce cas Le couple mini est de 0,01 microNm.

La résolution sur le couple (torque résolution) est de 1. 10-9 Nm.

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Inertie et asservissement du moteur L’inertie est de 1.6 10-5 kg.m2 .

Ceci est extrêmement faible et correspond à une valeur 10 ms pour

un saut de vitesse ou de déformation. L'inertie est calculée avec la loi suivante:

Moment d'inertie d'un disque plein : J = 0,5 m r2

Il suffit d’intégrer cette loi sur la hauteur de la géométrie et on obtient la valeur du moment

d'inertie total.

De plus le moteur est asservi numériquement grâce au brevet

Rotonetic TM qui régule 5000 fois par seconde la consigne moteur.

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Le capteur de position inductif Bohlin

Moteur « drag cup »

de très faible inertie

Le capteur inductif est constitué d'une partie

fixe qui induit un champ sur une partie mobile

qui convertit ce champ en courant avant d'elle

même ré-induire un champ sur la partie fixe.

L'amplitude du signal ainsi récupérée est

fonction de la position angulaire de la pièce

mobile par rapport à la pièce fixe. La fréquence

est proportionnelle à la vitesse de rotation.

Avantage: Dans l'absolu la résolution d'un tel

dispositif est illimitée si l'on est capable de

mesurer de très faibles courants.

La pièce mobile est un morceau de circuit

imprimé très léger par rapport au disque

optique en verre plus classique possédant

seulement 5000 rayures de position.

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Le capteur de position inductif Bohlin Sur le capteurs classiques utilisant jusqu’à 5000 rayures,

l'espacement entre deux rayures n'est pas homogène sur

un tour. En conséquence le bruit de fond sur le signal de

déformation angulaire, est de l'ordre du µrad. La

résolution de ces capteurs est annoncée à 12.10-9 rad

mais avec une précision de 1.10-6 rad!

Le capteur inductif sait à tout instant dans quelle

position angulaire se trouve l'axe moteur et le cône

(entre 0 et 2p) grâce à 125.106 pas et une résolution de

50.10-9 radian.

L'utilisation d’un capteur de position absolu permet de

corriger 1000 fois par tour le courant envoyé dans le

moteur en fonction des contraintes engendrées par l'air

pour maintenir une contrainte constante sur l'échantillon.

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Le capteur de force normale

Gamme de force normale allant de 0.1g

(ou 0.001 N) jusqu’à 2 kg (option 5 kg)

avec une résolution de 0,002 g.

Plus le capteur est sensible et plus il sera possible

de déceler une évolution de la contrainte normale sous faible gradient de vitesse.

Les forces normales se révèlent très faibles pour un

bon nombre de matériaux.

2 Jauges de contrainte

pour mesure de force

normale

Page 59: 02_Inro_rheologie

CHOIX DES GEOMETRIES

Page 60: 02_Inro_rheologie

Séminaire de rhéologie Malvern 2004

Différentes géométries

Plateaux Parallèles Cône/Plan

Norme DIN (ou tapered plug)

Double entrefer (ou DG double gap)

Mooney chez Bohlin

Page 61: 02_Inro_rheologie

Importance de la géométrie de mesure

Les dimensions des systèmes de mesure relient proportionnellement les grandeurs

physiques du rhéomètre aux grandeurs rhéologiques intrinsèques

L’appareil impose sur l’échantillon un couple, une vitesse ou une déformation

Les limitations de l’appareil sont liées à ses caractéristiques techniques en:

- Couple: de 0,1 microN.m à 200 mN.m (Gémini)

- Vitesse imposée: de 0,1 milli rad/sec à 600 rad/sec (Gémini)

La géométrie relie proportionnellement:

- le couple (N.m) à la contrainte de cisaillement (Pa)

- la vitesse (tour /min.) au gradient de vitesse (s-1)

Compte tenu des caractéristiques techniques du rhéomètre, la géométrie de

mesure va déterminer les plages accessibles de gradient de vitesse, de

contrainte de cisaillement et de viscosité de cisaillement.

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Spécifications en fonction des géométries

Rheometer 1

Sensor 1 Sensor 2 Sensor 3 Sensor 4 Sensor 5 Sensor 6 Sensor 7 Sensor 8 Sensor 9

DG40/50 C33.7 C25 C14 C8 CP1/40 CP4/20 CP1/20 TP20:1

C-VOR200 C-VOR200 C-VOR200 C-VOR200 C-VOR200 C-VOR200 C-VOR200 C-VOR200 C-VOR200

DG40/50 C33.7 C25 C14 C8 CP1/40 CP4/20 CP1/20 TP20:1

3425 A 13608 A 23782 A 135424 A 725790,88 A 59683 A 477465 A 477465 A 87900 A

2,613 M 2,616 M 2,631 M 2,631 M 2,631 M 57,3 M 14,32 M 57,3 M 22,125 M

Gp (1/s) Gp (1/s) Gp (1/s) Gp (1/s) Gp (1/s) Gp (1/s) Gp (1/s) Gp (1/s) Gp (1/s)

2, 7E- 06 mi n 2, 7E- 06 mi n 2, 8E- 06 mi n 2, 8E- 06 mi n 2, 8E- 06 mi n 6, 0E- 05 mi n 1, 5E- 05 mi n 6, 0E- 05 mi n 2, 3E- 05 mi n

1, 6E+03 max 1, 6E+03 max 1, 6E+03 max 1, 6E+03 max 1, 6E+03 max 3, 4E+04 max 8, 6E+03 max 3, 4E+04 max 1, 3E+04 max

Eta (mPas) _____ Eta (mPas) _____ Eta (mPas) _____ Eta (mPas) _____ Eta (mPas) _____ Eta (mPas) _____ Eta (mPas) _____ Eta (mPas) _____ Eta (mPas) _____

2, 2E- 04 mi n 8, 7E- 04 mi n 1, 5E- 03 mi n 8, 6E- 03 mi n 4, 6E- 02 mi n 1, 7E- 04 mi n 5, 6E- 03 mi n 1, 4E- 03 mi n 6, 6E- 04 mi n

2, 5E+11 max 9, 9E+11 max 1, 7E+12 max 9, 8E+12 max 5, 3E+13 max 2, 0E+11 max 6, 4E+12 max 1, 6E+12 max 7, 6E+11 max

Tau (Pa) _ _ _ Tau (Pa) _ _ _ Tau (Pa) _ _ _ Tau (Pa) _ _ _ Tau (Pa) _ _ _ Tau (Pa) _ _ _ Tau (Pa) _ _ _ Tau (Pa) _ _ _ Tau (Pa) _ _ _

3, 4E- 04 mi n 1, 4E- 03 mi n 2, 4E- 03 mi n 1, 4E- 02 mi n 7, 3E- 02 mi n 6, 0E- 03 mi n 4, 8E- 02 mi n 4, 8E- 02 mi n 8, 8E- 03 mi n

6, 9E+02 max 2, 7E+03 max 4, 8E+03 max 2, 7E+04 max 1, 5E+05 max 1, 2E+04 max 9, 5E+04 max 9, 5E+04 max 1, 8E+04 max

C-VOR200

DG40/50 C33.7 C25 C14 C8 CP1/40 CP4/20 CP1/20 TP20:1

Page 63: 02_Inro_rheologie

Grandeurs d’appareillage et grandeurs rhéologiques

C1 et C2 sont des facteurs géométriques uniques à chaque système de mesure

Contrainte de cisaillement = C1 Couple

Gradient de vitesse = C2 Vitesse angulaire*

*: L’entrefer pouvant être fixé par l’opérateur pour les géométrie plan-plan, la

relation précédente devient:

Gradient de vitesse = C2 Vitesse angulaire / entrefer

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Plans parallèles Avantages:

– Facile à nettoyer

– Entrefer adaptable à l’échantillon

– Faible inertie mécanique et thermique

– Fort gradient de vitesse possible

– Faible quantité d’échantillon

Inconvénients:

– Le gradient de vitesse est maximum au bord et nul au centre

– Favorise l’évaporation du solvant

– Sensible aux effets de bord (mauvais remplissage)

0s-1 10s-1

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Cônes / Plans

Avantages:

– Facile à nettoyer

– Entrefer variable et facile à régler

– Faible inertie mécanique et thermique

– Résultat possible en viscosité absolue

– Gradient de vitesse constant sur toute la surface pour les cônes à petits angles

Inconvénients:

– Favorise l’évaporation du solvant

– Sensible aux effets de bord (mauvais remplissage)

– Pas adaptée à des matériaux chargés (entrefer = troncature du cône

> 3 d maximum des charges)

10s-1 10s-1 10s-1

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Cylindres coaxiaux

Avantages:

– Large entrefer (0.5 -1.5mm)

– Grande hauteur si le produit sédimente

– Plus grande surface de contact donc plus sensible pour les faibles viscosités

– Evaporation réduite car faible surface en contact avec l’air

– Moins de risque de mauvais remplissage que les cones/plans

Inconvénients:

– Difficile à nettoyer

– Nécessite plus d ’échantillon

– Inertie plus grande pour faible viscosité (principalement en oscillation)

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Double entrefer

Avantages:

– Plus faible inertie que les cylindres coaxiaux

– Idéal pour les manips en oscillation

– Les doubles / quadruples entrefers présentent une très grande surface de contact donc idéal pour les très faibles viscosités

Inconvénients:

– Difficile à nettoyer et nécessite un démontage

– Fragile

– Grande inerties mécanique (oscillation) et thermique

– Quantités d’échantillons > 2 ml

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Adaptation des mesures rhéologiques à divers dispositifs

- Nombreuses unités de mise en T (de - 150 à 550 °C)

- Essais normalisés sur bitumes et asphaltes

- analyse thermomécanique

- électro-rhéologie

- haute pression (P < 50 Bar, - 30 < T < 150 °C)

- optique (e.g. réticulation sous UV)

- de diffusion de la lumière

- de diffusion de neutrons

- d’immobilisation (e.g. rhéologie d’un enduit appliqué sur un support poreux)

- pour observation microscopique et biréfringence, dichroïsme (sur demande)

- pour essais à très haute fréquence (2 KHz, sur demande)