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1 Institut de Formation des Aides-Soignants (IFAS) Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière Septembre 2010 Marie Claude Raoux

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Institut de Formation des Aides-Soignants (IFAS)Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière

Septembre 2010Septembre 2010

Marie Claude Raoux

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LE SYSTÈME NERVEUX : INTRODUCTION

Le système nerveux est le centre de régulation et de communication de l’organisme ; nos pensées, nos actions, nos émotions attestent son activité.C’est le système de la vie de relation (ensemble des actes qui nous mettent en rapport avec le monde extérieur). Il partage avec le système endocrinien la tâche de régler et de maintenir l’homéostasie, mais il est de loin le plus rapide et le plus complexe de ces deux systèmes. (Homéostasie : état d’équilibre de l’organisme ou stabilité du milieu interne de l’organisme).

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LE SYSTÈME NERVEUX : INTRODUCTION

Ses cellules communiquent au moyen de signaux électriques rapides et spécifiques qui entraînent généralement des réponses motrices quasi immédiates des effecteurs musculaires ou glandulaires. Le système endocrinien, quant à lui, communique avec les effecteurs, mais par l’intermédiaire d’hormones qu’il sécrète dans le sang. C’est ce qui explique que ses commandes soient acheminées plus lentement.

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LE SYSTÈME NERVEUX : GENERALITES

Le système nerveux remplit trois fonctions étroitement liées : 1 – par l’intermédiaire de ses millions de récepteurs sensoriels, il reçoit de l’information sur les changements qui se produisent tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’organisme. Ces changements sont appelés stimulus et l’information recueillie est appelée information sensorielle. 2 – il traite l’information sensorielle et détermine l’action à entreprendre à tout moment, ce qui constitue le processus de l’intégration. 3 – il fournit une réponse motrice (commande) qui active des effecteurs, c’est-à-dire des muscles ou des glandes.

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ORGANISATION DU SYSTÈME NERVEUX

Le système nerveux est une unité anatomique divisée en plusieurs parties : ces parties sont en continuité les unes avec les autres. Le système nerveux est formé de neurones en interaction fonctionnelle.

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ORGANISATION DU SYSTÈME NERVEUX

On divise le système nerveux en deux grandes parties : 1 – le système nerveux central (SNC) composé de l’encéphale et la moelle épinière.Le SNC est le centre de régulation et d’intégration du système nerveux.Il interprète l’information sensorielle qui lui parvient et élabore des réponses motrices fondées sur l’expérience, les réflexes et les conditions ambiantes. 2 – le système nerveux périphériques (SNP) est la partie du système nerveux situé à l’extérieur du SNC.Il est formé principalement des nerfs issus de l’encéphale (12 paires de nerfs crâniens) et de la moelle épinière (31 paires de nerfs rachidiens).

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ORGANISATION DU SYSTÈME NERVEUX

Les nerfs spinaux (rachidiens) trans-mettent les influx entre les régions du corps et la moelle épinière et inver-sement.

Les nerfs crâniens acheminent les influx entre les régions du corps et l’encéphale et inversement.Les nerfs du SNP sont de véritables lignes de communication qui relient l’organisme entier au SNC.

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ORGANISATION DU SYSTÈME NERVEUX

Du point de vue fonctionnel, le SNP comprend deux types de voies : La voie sensitive ou afférente (afferre = apporter), est composée de neurofibres (axone d’un neurone) qui transportent vers le SNC les influx provenant des récepteurs sensoriels disséminés dans l’organisme. (Peau, organes des sens, viscères, muscles squelettiques, et articulations). La voie sensitive renseigne constamment le SNC sur les évènements qui se déroulent tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’organisme. La voie motrice, ou efférente (effere = porter hors), est formée de neurofibres qui transmettent aux organes effecteurs, c’est-à-dire les muscles et les glandes, les influx provenant du SNC.Ces influx nerveux provoquent la contraction des muscles et la sécrétion des glandes, autrement dit, ils déclenchent une réponse motrice adaptée à l’évènement.

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ORGANISATION DU SYSTÈME NERVEUX

La voie motrice comprend elle aussi, deux subdivisions : 1 – le système nerveux somatique (sôma = corps), composé de neurofibres motrices somatiques qui acheminent les influx nerveux du SNC aux muscles squelettiques : on l’appelle aussi système nerveux volontaire, car il permet d’exercer une maîtrise consciente sur nos muscles squelettiques.

2 – le système nerveux autonome (SNA) composé de neurofibres motrices viscérales qui règlent l’activité des muscles lisses, du muscle cardiaque et des glandes. (Autonome : « qui régit par ses propres lois »).

Le SNA est aussi appelé système nerveux involontaire.

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ORGANISATION DU SYSTÈME NERVEUX

Le SNA comprend deux subdivisions fonctionnelles :

→ Le système nerveux sympathique→ Le système nerveux parasympathique Qui ont généralement des effets antagonistes sur l’activité de mêmes viscères.

Le système sympathique stimule ce que le système parasympathique inhibe et vice et versa.

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DESCRIPTION DU SYSTÈME NERVEUX

Les cellules nerveuses ou Neurone C’est l’unité structurale et fonctionnelle du SN.

Le nombre de neurone est d’environ 12 milliards.

Les cellules nerveuses acheminent les messages sous forme d’influx nerveux, entre les parties du corps.

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DESCRIPTION DU SYSTÈME NERVEUX

Constitution de la cellule nerveuse :

Un corps cellulaire comprenant un noyau et un cytoplasmeDes prolongements de la cellule : qui permettent à la cellule d’entrer en contact avec les organes qu’elle innerve ou avec les autres neurones. Prolongements courts et ramifiés : les dendrites.

Prolongement long : l’axone → prolongement unique qui provient du corps cellulaire. Il n’existe qu’un seul axone par cellule nerveuse mais plusieurs dendrites.

Une synapse (point de jonction) permet le transfert de l’information d’un neurone à un autre neurone. La synapse est située entre l’arborisation terminale d’un neurone et les dendrites d’un autre neurone.

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DESCRIPTION DU SYSTÈME NERVEUX

Les neurones sont très sensibles aux stimulus : ils sont excitables.

Lorsqu’un neurone reçoit un stimulus, il produit un influx électrique et le conduit tout le long de son axone. L’influx ne peut se faire que dans un sens :

→ Dendrites → corps du neurone → axone →dendrites → corps du neurone…… Ce phénomène électrique est la base même du fonctionnement du système nerveux.

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DESCRIPTION DU SYSTÈME NERVEUX

Autres caractéristiques du neurone Longévité extrême : ils peuvent vivre et fonctionner de manière optimale pendant toute une vie (+ de 100 ans) s’ils reçoivent une bonne nutrition.

Les neurones sont amitotiques : ne sont pas remplacés s’ils sont détruits

La vitesse du métabolisme des neurones est exceptionnellement élevée.

De ce fait, les neurones requièrent un approvisionnement continuel et abondant en oxygène et en glucose. Ils ne peuvent survivre plus de quelques minutes sans oxygène. Ils sont sensibles à l’anoxie.

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LES ENVELOPPES PROTECTRICES DU SNC

1 – protection osseuse : les os du crâne et les os du rachis

2 – protection membraneuse : les méninges

3 – protection liquidienne : le liquide céphalo-rachidien

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LES MENINGES – LE LIQUIDE CEPHALO-RACHIDIEN

Membranes protectrices du SNC, de la plus superficielle à la plus profonde, il s’agit :

- La dure-mère : épaisse, en contact avec l’os.- L’arachnoïde : est séparée de la pie-mère par l’espace sous-arachnoïdien, qui contient le liquide céphalo-rachidien.- La pie-mère : adhère fermement à l’encéphale et en épouse tous les sillons. Elle est parcourue d’un grand nombre de minuscules vaisseaux sanguins.

Le liquide céphalo-rachidien (LCR) Le LCR sert de soutien et de coussin à l’encéphale et la moelle épinière et il contribue à les nourrir et à l’élimination des déchets.

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CIRCULATIONDU LCR

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Ou système nerveux volontaire. Le SNC est constitué par l’encéphale et la moelle épinière. L’encéphale est constituée : Du cerveau

Du cerveletDu tronc cérébral

1 – Le cerveau : gouverne les mouvements volontaires, l’interprétation et l’intégration des sensations, la conscience et la cognition. (Ensemble des processus psychique aboutissant à la connaissance).

Il est formé par deux hémisphères cérébraux qui présentent des fissures qui divisent les hémisphères en lobes.

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LE SYSTÈME NERVEUX CENTRAL

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Le cortex de chaque hémisphère cérébral reçoit des influx sensitifs du côté opposé du corps et y envoie des commandes motrices.

Le cortex cérébral est le sommet hiérarchique du système nerveux.

Il nous fournit nos facultés de perception, de communication, de mémorisation, de compréhension, de jugement et d’accomplissement des mouvements volontaires. Toutes ces facultés relèvent du comportement conscient, ou conscience.

LE SYSTÈME NERVEUX CENTRAL

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Le thalamus :

Le thalamus joue un rôle essentiel dans la sensibilité, la motricité, l’excitation corticale, l’apprentissage et la mémoire ; il constitue véritablement la porte d’entrée du cortex cérébral. L’hypothalamus : sous le thalamus Une tige de tissu hypothalamique relie la base de l’hypothalamus à l’hypophyse.

Il constitue le principal centre de régulation des fonctions physiologiques et est essentiel au maintien de l’homéostasie.

CONFIGURATION INTERNE DU CERVEAU

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Principales fonctions homéostatiques :

1 – régulation des centres du SNA (tronc cérébral+ moelle épinière)2 – régulation des réactions émotionnelles et du comportement3 – régulation de la température corporelle4 – régulation de l’apport alimentaire (agit sur la sensation de faim et de satiété) et concentration sanguine en glucose5 – régulation de l’équilibre hydrique et de la soif6 – régulation du cycle veille sommeil7 – régulation du fonctionnement endocrinien

CONFIGURATION INTERNE DU CERVEAU

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Le tronc cérébral

Il fait la transition entre le cerveau et la moelle épinière.Il a la forme d’un cordon blanc.C’est le lieu d’émergence des 12 paires de nerfs crâniens. Il comprend 2 parties :

- la protubérance annulaire ou le pont- le bulbe rachidien Le bulbe rachidien régit le rythme respiratoire, la fréquence cardiaque et la pression artérielle, de même que les centres de la toux, de l’éternuement, de la déglutition et du vomissement.

CONFIGURATION DU TRONC CEREBRAL

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Les centres du tronc cérébral produisent les comportements automatiques et immuables qui sont nécessaires à la vie. Ils sont impliqués dans l’activité réflexe du système nerveux autonome. Autres caractéristiques du tronc cérébral : Les fibres nerveuses motrices allant du cortex cérébral à la moelle épinière croisent la ligne médiane à la partie basse du bulbe, d’où l’hémisphère cérébral gauche contrôle la moitié droite du corps et l’hémisphère cérébral droit, la moitié gauche.

Centres réflexes : quand des substances irritantes sont présentes dans l’estomac ou les voies respiratoires, des influx nerveux atteignent le bulbe et stimulent des centres réflexes déclenchant le vomissement, la toux et l’éternuement, afin d’expulser l’irritant.

CONFIGURATION DU TRONC CEREBRAL

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Le cervelet

Il est situé sous le cerveau, à l’arrière du tronc cérébral.Il est formé de deux hémisphères.L’activité du cervelet est subconsciente (nous n’en avons nullement connaissance). Il agit sur l’équilibre et son maintien, en association avec les influx provenant du globe oculaire et de l’oreille interne. Le cervelet synthétise ces informations et agit sur le tonus musculaire pour corriger la position du corps. Il agit également sur la coordination automatique des mouvements volontaires et involontaires.

CONFIGURATION DU CERVELET

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La moelle épinière

Elle est située à l’intérieur de la colonne vertébrale, dans le canal rachidien et elle est protégée par les méninges et le liquide céphalo-rachidien. Trente et une paire de nerfs rachidiens (spinaux) émergent de la moelle épinière. La moelle épinière a un double rôle :

- rôle de conduction des influx moteurs et sensitifs :Les voies sensitives transmettent à l’encéphale, les influx de la périphérie, Les voies motrices, reçoivent de l’encéphale et transmettent à la périphérie.- rôle réflexe :Les réflexes sont l’expression la plus simple de l’activité nerveuse.Un réflexe est une réponse motrice rapide et involontaire à un stimulus.

CONFIGURATION DE LA MOELLE EPINIERE

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Système nerveux central (SNC)

Encéphale et moelle épinièreCentre de régulation et d’intégration

Système nerveux périphérique (SNP)Nerfs crâniens et nerfs spinaux

Ligne de communication entre le SNC et l’organisme

Voie sensitive (afférente)Neurofibres sensitives somatiques et viscérales

Propagation des influx nerveux des récepteurs vers le SNC

Voie motrices (efférente)Neurofibres motrices

Propagation des influx provenant du SNC vers les effecteurs (muscles, glandes)

Système nerveux autonome (SNA)Involontaire (neurofibres motrices viscérales)Propagation des influx du SNC vers le muscle cardiaque, les muscles lisses et les glandes

Système nerveux sympathique

Mobilise les systèmes de l’organisme dans les situations d’urgence

Système nerveux somatiqueVolontaire (neurofibres motrices somatiques)

Propagation des influx du SNC vers les muscles squelettiques

Système nerveux parasympathiqueConservation de l’énergie

Accomplissement des fonctions habituelles

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objectifs

• Être capable de:• Annoter le schéma le schéma des neurones et

du système nerveux central.• Citer les 3 protections du système nerveux

central.• Citer les 3 méninges et leur rôle.• Citer le rôle du liquide céphalo-rachidien (LCR)• Citer le rôle du système nerveux central.

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TROUBLES DE LA MOTRICITÉTROUBLES DE LA MOTRICITÉ

Ils se traduisent par différents signes : - la parésie : c’est la diminution de la contraction musculaire (manque de force muscu-laire)- la paralysie : c’est l’abolition du mouvement.

Sa topographie est variable, ce sera :

*Une monoplégie : paralysie d’un membre (supérieur ou inférieur)*une hémiplégie : paralysie de la moitié verticale du corps*une paraplégie : paralysie des deux membres inférieurs*une quadriplégie ou tétraplégie : paralysie des membres supérieurs et inférieurs.

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TROUBLES DU TONUS MUSCULAIRETROUBLES DU TONUS MUSCULAIRE

Le tonus est un état permanent de semi-contraction des muscles.

Les troubles du tonus se traduisent par :

L’hypertonie ou contracture musculaireIl y a une résistance accrue à la mobilisation passive. Au repos les muscles sont durs. On observe :- une hypertonie avec paralysie (hémiplégies et paraplégies)- une hypertonie sans paralysie (maladie de Parkinson) L’hypotonie Les muscles n’opposent aucune résistance à la mobilisation. Ils sont flasques. On observe une hypotonie avec paralysie. (polynévrites, poliomyélite…)

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TROUBLES DE LA COORDINATION DES MOUVEMENTSTROUBLES DE LA COORDINATION DES MOUVEMENTS

Ils peuvent concerner : - Les mouvements élémentaires : l’acte de mettre le doigt sur le nez ou le lobe de l’oreille du côté opposé.- Les mouvements complexes : l’acte de s’asseoir, s’allonger.- Les mouvements simultanés : l’acte de faire les marionnettes. L’ataxie : perturbation de la coordination des muscles qui entraîne l’imprécision des mouvements (Atteintes du cervelet)

La dysmétrie : est l’exécution des mouvements sans mesure dans l’espace et le temps. Il s’agit d’un mouvement brusque, d’amplitude exagérée, qui n’atteint pas son objectif.

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TROUBLES DE LA COORDINATION DES MOUVEMENTSTROUBLES DE LA COORDINATION DES MOUVEMENTS

Les mouvements anormaux involontaires Le tremblement : agitation involontaire par petites oscillations rapides.il peut être statique se manifestant au repos (maladie de Parkinson, de l’éthylisme)il peut être kinétique, apparaissant à propos d’un mouvement (sclérose en plaques) Les convulsions : il s’agit de contractions brusques et involontaires des muscles, survenant par accès (cas de l’épilepsie) Les mouvements choréiques : il s’agit de mouvements rapides, de grande amplitude, résultant d’une contraction musculaire inopinée. Dyskinésies des neuroleptiques

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LES FONCTIONS COGNITIVESLES FONCTIONS COGNITIVES

Sont le langage, les praxies et les gnosies, et les fonctions intellectuelles : mémoire, raisonnement et jugement. Les troubles de la praxie La praxie est la fonction du cerveau qui consiste à coordonner des mouvements de façon à les adapter à une fin déterminée, par exemple : parler, écrire, dessiner, jouer d’un instrument de musique.Il s’agit d’un mouvement appris, il se perfectionne par l’exercice. Apraxie : troubles affectant la réalisation d’un geste ou succession de gestes, qui n’est pas dû à une atteinte de la motricité volontaire ou une incoordination motrice et qui s’observe en l’absence de trouble de la compréhension.

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LES FONCTIONS COGNITIVESLES FONCTIONS COGNITIVES

Les troubles de la gnosie La gnosie est la faculté de reconnaître les objets par le toucher ou par la vue ou par l’ouïe. (Objet, son, couleur) L’agnosie est un trouble de cette reconnaissance. Elle peut affecter la sensibilité : tactile, visuelle ou auditive. Alors que l’épreuve est bien comprise et que l’expression orale est possible (pas d’aphasie).L’agnosie visuelle est la plus banale : le sujet ne reconnaît pas l’objet présenté, se retranche derrière une mauvaise vue. Dès qu’il le prend dans ses mains, il sait le dénommer.L’anosognosie : consiste en la méconnaissance de son trouble, le patient pouvant ainsi affirmer qu’il n’est pas hémiplégique contre toute évidence (hémiplégiques gauches)

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L’aphasie L’aphasie est un trouble du langage qui porte sur l’expression et la compréhension du langage. D’où l’impossibilité de traduire sa pensée par des mots.

Les troubles de la mémoire Déficit acquis de la mémoire affectant à différents niveaux la mémoire à court terme ou la mémoire à long terme. Risques médicaux principaux : syndrome anxio-dépressif, erreur dans les prises de médicaments.

LES FONCTIONS COGNITIVESLES FONCTIONS COGNITIVES

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Les troubles de la mémoire (suite) Les incapacités sont variables, elles dépendent du type d’amnésie et de sa gravité. Le patient est incapable de fixer une information, un événement, immédiatement après leur présentation. Ce sont des patients qui ont besoin d’une surveillance permanente.

Le patient est incapable de stocker et traiter simultanément des informations, ce déficit rend difficile voire impossible la compréhension d’un discours entendu, la lecture de textes longs, les doubles tâches (faire la cuisine et parler en même temps). Ces troubles peuvent avoir des répercussions importantes dans les activités de vie quotidienne et professionnelle :consignes une par une de manière simple et brève.

LES FONCTIONS COGNITIVESLES FONCTIONS COGNITIVES

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Les troubles de la mémoire (suite) - éviter de placer le patient en situation de doubles tâches- ne pas « noyer » le patient sous un « flot » d’informations, l’inciter à reformuler ce qui a été dit,- donner au patient les consignes une par une de manière simple et brève. Le patient est incapable de se rappeler et/ou de reconnaître : des événements biographiques, le patient peut même ne pas reconnaître sa famille, des lieux familiers…des personnages ou des événements célèbresdes connaissances didactiques (scolaires et professionnelles) : demander à la famille d’apporter selon le cas, des photographies des membres de la famille, de vacances et de lieux connus,…

LES FONCTIONS COGNITIVESLES FONCTIONS COGNITIVES

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Les troubles de la mémoire (suite) le patient est incapable :

- d’apprendre de nouvelles informations-de se rappeler d’effectuer des actions dans le futur à un moment approprié ;

par exemple, le patient oublie des rendez-vous, de prendre ses médicaments, ce qu’il avait prévu de faire, Il n’est pas rare que le patient présente une désorientation temporo-spatiale et qu’il se perde.

LES FONCTIONS COGNITIVESLES FONCTIONS COGNITIVES

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Deux systèmes anatomiques et fonctionnels distincts :La sensibilité « épicritique » qui permet l’exploration et la connaissance du monde extérieur et de notre corps : - le tact - le sens de position des articulationsLa sensibilité thermo-algique : qui a une fonction d’alarme : défense de l’organisme. Elle reconnaît les stimulations douloureuses (chaud, froid) qui constituent un danger pour l’intégrité du corps.

Paresthésies : ce sont des sensations anormales, spontanées, non douloureuses, mais parfois désagréables (picotements, fourmillements, engourdissements, sensation de raideur).Hyperesthésies : exagération de la sensation tactile (anomalie quantitative)Dysesthésies : impression anormale provoquée par l’effleurement.

LES TROUBLES DE LA SENSIBILITELES TROUBLES DE LA SENSIBILITE

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Le risque essentiel est la fausse route. Fausse route massive, par inhalation brutale du contenu gastrique lors d’un reflux gastro-oesophagien, provoque l’atélectasie d’un poumon ou l’inondation des deux poumons. Ce risque est d’autant plus important que le patient est en décubitus dorsal.

Fausse route massive par inhalation d’un aliment ou de tout autre corps solide, obstrue la trachée, comme par exemple un gros morceau de pomme, viande, etc.

Fausses routes qui se produisent lors du repas, peuvent se produire par trop-plein buccal, en rapport avec une cadence trop rapide de la prise du repas ( la bouche n’est pas vide et on y réintroduit un aliment), la respiration et le réflexe de déglutition sont désynchronisés.

LES TROUBLES DE LA DEGLUTITIONLES TROUBLES DE LA DEGLUTITION

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Signes : agitation importante (quand il peut le faire, le patient repousse violemment ou refuse l’aliment), regard affolé, parfois pleurs, transpiration, cyanose, tachyarythmie, signes respiratoires importants d’encombrement.fausse route en dehors des repas : fréquente.

La posture de la tête en hyper extension ne permet pas la décontraction des muscles du plancher de la langue. L’épiglotte ne parvient pas à fermer l’ouverture du larynx. La salive, de petit reflux, des mucosités nasales, vont s’écouler « à bas bruit » dans les voies respiratoires.

LES TROUBLES DE LA DEGLUTITIONLES TROUBLES DE LA DEGLUTITION

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La conscience prise dans le sens de vigilance est la capacité d’appréhender le monde extérieur.Les troubles de la conscience vont de la simple obnubilation au coma profond. Le coma est défini par la perte des fonctions de relations (conscience, sensibilité, motilité) avec conservation de la vie végétative.Pour déterminer la profondeur d’un coma, il est important de repérer les réactions du malade aux stimulations :

- Auditives- Visuelles

LES TROUBLES DE LA CONSCIENCE ET DE LA VIGILANCELES TROUBLES DE LA CONSCIENCE ET DE LA VIGILANCE

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On distingue plusieurs catégories de comas. Coma vigil : obnubilation du patient

Coma léger : impossibilité de contact verbal, persistance de réactions de défense aux stimulations douloureuses

Coma profond ou carus : réaction légère aux incitations fortes, présence d’une hypotonie, apparition de troubles des fonctions végétatives.

Coma dépassé : les excitations les plus fortes n’entraînent aucune réaction chez le patient. Battements cardiaques, fonction rénale, et respiration sont les seuls témoignages de vie. Ce stade correspond à la mort du cerveau.

LES TROUBLES DE LA CONSCIENCE ET DE LA VIGILANCELES TROUBLES DE LA CONSCIENCE ET DE LA VIGILANCE

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LES EXAMENS COMPLEMENTAIRE EN NEUROLOGIELES EXAMENS COMPLEMENTAIRE EN NEUROLOGIE

ELECTROMYOGRAMME (EMG)Etude du système périphérique (nerfs) et des muscles.Mesure les vitesses de conduction nerveuse motrices et sensitives, en piquant certains muscles superficiels.

ELECTROENCEPHALOGRAMME (EEG)Mise en place symétrique de 20 à 30 électrodes, sur le crâne.L’EEG consiste à enregistrer les variations de potentiel recueillies par les électrodes.

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LES EXAMENS COMPLEMENTAIRE EN NEUROLOGIELES EXAMENS COMPLEMENTAIRE EN NEUROLOGIE

SCANNER OU TOMODENSITOMETRIEExamen de radiologie couplé à l’informatique qui permet de pratiquer des coupes horizontales du cerveau ou du rachis. IMAGERIE PAR RESONNANCE MAGNETIQUE (IRM)Examen d’imagerie anatomique qui repose sur l’utilisation d’un champ magnétique intense et permet l’acquisition en quelques minutes d’images dans les trois dimensions de l’espace, du cerveau ou de la moelle, précisant les rapports avec l’os, les méninges, le liquide céphalo-rachidien.Pour le malade, inconfort lié à l’immobilité nécessaire et au bruit saccadé de la machine.

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FINFIN

Institut de Formation des Aides-Soignants (IFAS)Groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière

Promotion Septembre 2011 – Juillet 2012

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