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tial eL ed essuorb” tial eL tial eL ed ed essuorb essuorb F A O ;trebmaL edualC naeJ :tcatnoC eriannoitcnoFlapicnirP 745075 609300 :leT edualcnaej. trebmal@oafgro. noitasinagro’L al ed etcelloc ud el snad tial senoz tcurtsarfni snas erèitial ne euqirfA ed tseuO’l - PCG / TNI /397/ ARF PROJET REGIONAL FAO-GCP / INT / 793 / FRA Rapport de mission Du 15 Avril au 5 Mai 2002 REPUBLIQUE DU NIGER Par Mr Abdel-Hamid Soukehal Consultant FAO ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L’ALIMENTATION ET L’AGRICULTURE F.A.O – Mai 2002

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“ tial eL edessuorb”““ tial eL tial eL ed edessuorbessuorb””FAO

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PROJET REGIONAL FAO-GCP / INT / 793 / FRA

Rapport de missionDu 15 Avril au 5 Mai 2002

REPUBLIQUE DU NIGER

ParMr Abdel-Hamid Soukehal

Consultant FAO

ORGANISATION DES NATIONS UNIESPOUR L’ALIMENTATION ET L’AGRICULTURE

F.A.O – Mai 2002

Projet realisé avec le soutien financier du Gouvernement francaisFinalisé par A. Bennett, FAO

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TABLES DES MATIERES

1-INTRODUCTION

2-RESULTATS DES TRAVAUX ET CONCLUSIONS

2-1-Démonstration du système lactoperoxydase LPS

2-1-1 :Choix des sites de démonstrations2-1-2 :Résultats des analyses dans chacun des cinq sites

2-2Conclusions sur le traitement LPS2-2-1Efficacité du traitement2-2-2Conditions d’hygiène2-2-3Collecte par les laiteries

2-3Formation et vulgarisation

2-4Réglementation laitière

3RECOMMANDATIONS

4ANNEXES

4-1Déroulement de la mission4-2Liste des personnes rencontrées4-3Liste des participants à la réunion – débats sur le traitement LPS à la station

expérimentale de TOUKOUNOUS4-4Listes des participants à l’atelier de synthèse à Niamey4-5Avant – projet d’arrêté interministériel sur l’utilisation du système

Lactoperoxydase.4-6 Schéma pédagogique sur le mécanisme d’action du système Lactoperoxydase.4-7Directives pour la Conservation du Lait Cru par le

SystèmeLactoperoxydase

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1 INTRODUCTION

Conformément à ses termes de référence, le consultant international, en collaboration avec les responsables des autorités gouvernementales, les responsables identifiés par la FAO (y compris les participants de l’atelier régional de Bobo Dioulasso au Burkina Faso du 17 au 19 septembre 2001) la représentation nationale de la FAO et les représentants des ONG, devait effectuer des démonstrations sur le terrain dans les zones et régions ou il existe des

difficultés pour les producteurs d’accéder à la commercialisation de leur lait.

Spécifiquement le consultant était responsable de : -Prendre contact avec les responsables nationaux du Codex Alimentarius.

-Représenter la FAO dans les réunions avec des responsables nationaux de la réglementation laitière et alimentaire .

-Expliquer et conseiller le gouvernement, le secteur privé et les entrepreneurs sur l’application et l’utilisation saine du système de la Lactoperxydase selon les critères définis

dans la directive 13 / 91 du Codex Alimentarius .

-La mise en œuvre des démonstrations sur le terrain dans les zones identifiées en montrant l’utilisation correcte de l’application LPS

-Conseiller les intervenants sur l’amélioration de la conservation du lait, à partir de la ferme jusqu’aux points de collecte.

La mission s est déroulée au NIGER du 15 avril au 5 mai 2002. Le programme de la mission (voir Annexe I) a été établi en concertation avec les représentants :

-De la FAO a Niamey-Du gouvernement : Dr SALIFOU Boulkassim de la Direction de la santé

Animale au Ministère des ressources animales (MRA)-Des collecteurs transformateurs du secteur privé Mr MAIDAH Abdoulaye chef

de production à Niger – Lait SA-Des producteurs de lait M. MAITOURARE GADJO Ahmadou Doudou

président de la coopérative laitière de Niamey-Des ONG * AGROPAST M. ROUA Bello

*KARKARA M. SALIFOU Ahmed * VSF Belgique Dr RUPPOL et Dr BREYNE

La première semaine a été consacrée aux prises de contactes et visites nécessaires à Niamey pour l’organisation matérielle de la mission.

La deuxième semaine a été consacrée aux testes de démonstration sur le terrain.

La troisième semaine a été consacrée à la tenue d’un atelier National et aux débriefing auprès des autorités concernées .

Les contributions matérielles ont été les suivantes :

-La FAO a pris en charge les moyens de transport (véhicule tout terrain, chauffeur, carburant) ainsi que la fourniture des activateurs LPS et manuels de

vulgarisation.

-La partie gouvernementale et la société privée NIGER – LAIT, et les ONG ont pris en charge :

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Le matériel de démonstration et d’analyse nécessaire au consultant.Les quantités de lait pour le traitement LPSL’organisation matérielle des ateliers de Toukounous et de NiameyLes frais de mission des cadres ayant participé aux essais de démonstration

sur le terrain.

Le consultant tient à exprimer ses remerciements aux autorités de la République de Niger, à la représentation de la FAO, aux laiteries privées et aux ONG pour les facilites accordées pour le bon déroulement de la mission et leur accueil

chaleureux.

Il tient spécialement à remercier :-Mme DJIBRINE Zeinabou Directrice de Niger – lait SA et M. MAIDAH

Abdoulaye chef de production qui ont fourni à titre gracieux tout le matériel (bidon, agitateur, filtre) Appareils d’analyse (Lactodensimètre, Acidimètre et PH mètre) et produits de laboratoire qui ont permis d’effectuer les

démonstrations.-Dr SALIFOU Boulkassim de la direction de la santé Animale du Ministère des

ressources animales qui a organisé les deux ateliers nationaux et rassemblé toute la documentation relative à la législation laitière et contribué à

l’élaboration des textes réglementaires sur l’utilisation du LPS au Niger.

Cycliste collectant le lait auprés des eleveurs à 35 km de Niamey

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2-RESULTATS DES TRAVAUX ET CONCLUSIONS

2.1 : DEMONSTRATION DU SYSTEME LACTOPEROXYDASE

2-1-1 CHOIX DE SITES

En concertation avec les représentants des secteurs publics et privés de la filière lait, il a été arrêté 5 sites de démonstration : Au centre de multiplication du bétail (CMB) de Toukounous situé à 212 Km au Nord–Est de Niamey et auprès de 4 collecteurs privés situés dans un rayon de 40 Km autour de Niamey et livrant leur lait aux laiteries Niger – lait et Solani.

Conditions normale, traditionelle de la traite

Site N°1: La station de Toukounous couvre 4.474 ha de surfaces pâturables divisé en parcs comportant 30 parcelles, et protégés par 111 Km de clôtures. La capacité de charge de la station est de 1100 bovins, essentiellement la race azawak qui fait l’objet d’un programme de

sélection.

En 2000 – 2001 la meilleure vache azawak a produit 3077 kg de lait en 225 jours soit une moyenne de 13,7 kg / jour ce qui démontre le potentiel laitier de cette race de zébu.

Au moment de la visite, la station disposait de 175 vaches suitées, avec une production journalière de 325 L. Les lieux de la traite qui est manuelle sont situés à 7 km du centre de stockage qui comprend : 2 cuves de réfrigération de 1000 L et 800 L. Le lait est livré par la station tous les 3 à 4 jours à la laiterie Niger – lait à Niamey quand les quantités stockées

dépassent les 800 L. En hivernage le lait est livré tous les deux jours (+ de 1000 L) .

Site N°2: Auprès de Mme HADJA ADAMA DIALLO.Grâce à un véhicule elle collecte en moyenne 80 L / J auprès d’une trentaine d’éleveurs sur une distance de 40 Km de Niamey sur la route de Fillingué dont 15 Km de

piste. La collecte commence à 7h30 et le lait est livré à la laiterie Solani vers 11h. Il est à signaler que l’intéressée rentabilise également son véhicule en transportant sur

le même circuit des personnes et des marchandises .

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Site N°3 : Auprès de Mr MOUSSA HAMMAUne quinzaine d’éleveurs amène leur lait à un lieu de collecte situé à 31 Km (dont 6

Km de piste) de Niamey sur la route de Fillingué. Après avoir rassemblé environs 80 L, le collecteur les transporte à la laiterie Niger – lait à bicyclette, en étant aidé par un second cycliste, le transport s’effectuant de 8h30 à 10h40.

Site N° 4 : Auprès de Mr SANDA SAIDOULe site se trouve à 30 Km de Niamey sur la route de DOSSO dont 10 Km de piste. L’intéressé qui collecte environ 90 L travaille en partenariat avec un autre collecteur qui

dispose d’une moto. La durée de transport jusqu'à la laiterie Niger – lait est d’environ 1 h 45.

Site N° 5 : Auprès de Mr ISSOUFOU GARBALe site se trouve à 10 km de Niamey. L’intéressé dispose d’un point fixe de collecte

où de nombreux éleveurs amènent leur lait (0.5 à 6 L). Le contrôle de la qualité du lait est gustatif. Après avoir rassemblé le lait jusqu'à 100 L /J dans des jerricans plastiques de 20 L, ces derniers sont transportés à bicyclette à la laiterie pour une durée de 45mn.

Les cinq sites choisis représentent des cas de figure tant pour la manière dont le lait est traité (réfrigéré ou pas) ou transporté (automobile, moto, bicyclette) que pour la distance qui

sépare le lieu de traite de la laiterie (10 à 200 km), donc variété des temps de transport.

Les opérations de démonstration lactoperoxydase (LPS), ont consisté à  :- Remplir un bidon en almasilium de 50 L en filtrant avec une toile blanche afin d’observer le degré de propreté macroscopique.- Analyser les paramètres suivants :

Température du lait et de l’air ambiantDensitéAcidité (PH mètre et acidimètre Dornic).

-Apres avoir prélevé un échantillon témoin de 1.5 L, il a été procède a l’addition des 2 activateurs de la lactoperoxydase. Un échantillon de 1.5 L est prélevé sur le lait traité.

-Les analyses ont été effectuées heure par heure sur le lait traite au LPS et le lait

témoin, en ayant pris soin d’acheminer les échantillons dans les temps habituels de transport.

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Reception du lait à la laiterie de NIGER-LAIT à Niamey

2.1.2 – RESULTAT DES ESSAIS DE DEMONSTRATION LPS

Site N°1 : à TOUKOUNOUS

Traite du soir : Le 24/04/2002

La traite a été effectue à partir de 16H 30 jusqu’à 18H 30 avec une température ambiante de 40° C

19h 21h 22h Lendemain à 7 hLait

Traité auLPS

T°C 38 36.5 35.4 27

PH 6.55 6.55 6.54 5.84

AD 17 17.5 17.5 27

LaitTémoin

T°C 38.8 36.4 35.2 27

PH 6.55 6.54 6.52 5.41

AD 17 19 20 38

AD: Acidité Dornic

Traite du matin: le 24 / 04 / 2002 (traite effectuée à 7h)

10h30 11h30 13h00 14h15 15h00 16h00 17h00Lait

Traité auLPS

T°C 35.3 33.4 36.5 37.2 38.1 40.2 41.5

PH 6.58 6.58 6.58 6.50 6.45 6.42 6.40

AD 17.5 17.5 17.5 17.5 18 18 18.5

LaitTémoin

T°C 35.3 35.2 37.6 37.2 39.2 40.7 41.5

PH 6.57 6.56 6.56 6.45 6.37 6.23 5.92

AD 17.5 18.5 18.5 19 19.5 21 25.2) caillage(

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Site N°2 : Mme HADJA ADAMA DIALLO : le 23 / 04 / 2002

9h55 11h20 13h00 14h00 15h00 18h00Lait

Traité auLPS

T°C 31.9 32.8 37.6 40.8 42.5 42.5

PH 6.49 6.47 6.42 6.33 6.22 5.90

AD 16.5 17 17 18 20 25

LaitTémoin

T°C 31.5 32.9 37.5 39.7 41.8 42.8

PH 6.52 6.41 6.12 5.96 5.11 4.63

AD 16.5 19 23) caillage( 24.5 32.5 48.5

Séance de demonstration du traitement LP-s auprés d'un centre de collecte à 30 km de Niamey

Site N° 3 : Mr MOUSSA HAMMA : Le 24 / 04 / 2002

8h00 10h45 12h00 14h00 16h00 17h00Lait

traité au LPS

T°C 29.6 32.2 32.5 32.1 30.5 30.3

PH 6.30 6.41 6.40 6.36 6.21 6.08

AD 17 17.5 17.5 19 22 24.5

LaitTémoin

T°C 29.6 32.2 32.5 32.2 30.6 30.2

PH 6.36 6.36 6.30 6.10 5.81 5.52

AD 17 18 19 23.5 33 21

Site N° 4 : Mr SANDA SAIDOU : Le 25 / 04 / 2002

Apres Séjour au réfrigérateur9h10 10h30 11h30 13h30 15h30 18h30

LaitTraité au

LPS

T°C 33.6 35.7 24 19.7 18 16

PH 6.44 6.44 6.44 6.43 6.43 6.43

AD 16 16 16 17 17.5 18

LaitTémoin

T°C 31.5 37.2 23 19.1 17 16.2

PH 6.44 6.44 6.44 6.42 6.36 6.30

AD 16 17 17.5 19 21 26

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Site N° 5: Mr ISSOUFOU GARBA: le 26/04/02

8h159h15 (laiterie) 9h45 12h00 14h00 16h00 18H00Lait

Traité auLPS

T°C 33.6 33 33 18.4 18 10.8 9.20

PH 6.31 6.31 6.31 6.31 6.30 6.30 6.29

AD 18.5 18.5 18.5 18.5 19.5 19.5 20

LaitTémoin

T°C 33.6 33.4 33.4 20.8 18 12.1 10.5

PH 6.31 6.30 6.30 6.28 6.28 6.26 6.25

AD 18.5 19.5 19.5 20 20.5 20.5 21

Traitement du lait avec l'activateur LP-s

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2-2CONCLUSION SUR LE TRAITEMENT LPS

2-2-1 EFFICACITE DU TRAITEMENT

Malgré les conditions extrêmes de la température de l’air et du lait et les très

mauvaises conditions d’hygiène de la traite et du transport du lait cru, les essais de démonstrations ont prouvé l’efficacité du traitement LPS pour la conservation du lait jusqu’à

l’arrivée en laiterie avec une acidité acceptable pour la pasteurisation .Comme le montre les tableaux des résultats d’analyses le traitement LPS a permis de stabiliser la qualité du lait pendant QUATRE à CINQ heures : Temps suffisant pour

l’acheminement du lait aux températures ambiantes.

Ce temps de conservation a été prolongé de deux heures quand les échantillons ont étéplacés au réfrigérateur du laboratoire de la laiterie.

Les essais ont étés effectués pendant la période la plus chaude de l’année ( Mars à Juin ) avec des températures atteignant par exemple 42° C à 18h00 à TOUKOUNOUS au moment de la traite. Le lait traité au LPS l’a été à une température toujours supérieures à 30°

C avec une moyenne de 33 à 35 ° C.

Dans les conditions de températures en saison chaude il n’est cependant pas possible de conserver la traite du soir pendant toute la nuit ( 12 h ) la traite du soir.

Cette conservation ne peut être obtenue que si le lait est refroidi à une température de20°C à 25°C. la traite du soir ne peut être commercialisée que soir même jusqu’à 21 heures.

Les délais entre les moments de la traite et le traitement LPS doivent être les plus courts possibles c’est à dire  :

-1 h30 mn pendant la saison chaude -2 h pendant l’hivernage

La directive CAC/GL 13-1991 du Codex Alimentarius indiquent dans son paragraphe4.3 que l’activation du système lactoperoxydase doit être effectuer dans les 2 – 3 heures qui

suivent le moment de la traite. Le consultant propose que ces dispositions doivent être amendées pour les ramener à 1 h 30 à 2 h après la traite afin de s’adapter aux conditions

africaines .

Dans tous les cas, il est indispensable de refroidir le lait aussitôt après la traite à unetempérature inférieure à 30°C. Ce refroidissement peut être obtenu par divers moyens appropriés : récipient mis à l’ombre dans un lieu aéré, utilisation de l’eau de puits, de toile de

jute imbibé d’eau etc.

2-2-2 CONDITIONS D’HYGIENE

A / Le recours au traitement LPS ne permet pas de se passer des règles impérativesd’hygiène .

De gros efforts restent à accomplir pour améliorer ces conditions tant au niveau de latraite qu’au niveau des manipulations et transvasements jusqu’à la laiterie.

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A chaque visite dans des sites de démonstration, il a été observé les conditions défavorables d’hygiène du lait notamment :

-Pas de lavage des mains du trayeur ni du pie de la vache.-Pas d’élimination des premiers jets de lait.-Utilisation de récipients de traite difficiles à nettoyer tels que les callebasses

véritables éponges à bactéries et moisissures indésirables.-Traite effectuée au milieu du troupeau dans des parcs poussiéreux contenant les

déjections des vaches.- Filtration sommaire quand elle a lieu.- Lait exposé au soleil, à la poussière et aux mouches.-Absence d’un point d’eau à proximité ou de récipients d’eau pour des indispensables

rinçages et lavage.

Les mauvaises conditions d’hygiène existent également chez les collecteurs. Les laits de collecte contiennent dès le départ une très forte charge microbienne ce qui explique la

rapidité de l’acidification accentuée par la température élevée de l’air ambiant.

Au Mali, les conditions d’hygiène sont similaires, les analyses effectuées dans de cadre du projet « lait sain pour de sahel » ont démontré de fortes contaminations de l’ordre de 1,3 10 puissance 8 germes totaux par ml de lait avec forte prévalence de mamites subcliniques et aussi de brucellose. Le mouillage avec de l’eau, pas forcément potable, est une

pratique existante de l’ordre de 20 % des laits.

Le traitement du lait avec les activateurs de la Lactoperoxydase sera un facteur déterminant dans l’amélioration de la qualité et de la conservation du lait collecté par les laiteries NIGER – LAIT et SOLANI. Cette opération restera insuffisante si elle n’est pas accompagnée d’intense opération de vulgarisation pour l’hygiène et des mesures réglementaires notamment l’interdiction de l’utilisation des emballages plastiques non

alimentaires ayant contenu des huiles (huiles moteurs) ou des pesticides.

Quai de reception de la laiterie SOLANI à Niamey, contrôle de la qualité et de la quantité.

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2-2-3 POINTS DE COLLECTE

L’acheminement du lait de l’éleveur à la laiterie nécessite la mise en place de points de collecte ou de centres de collecte qui sont les maillons indispensables dans la mise en œuvre du traitement LPS. Ces points peuvent être fixes ou mobiles pendant l’hivernage, et situés si

possible le long d’un axe routier .

Ces points de collecte d’une capacité minimum de 100 L avec une moyenne de 200 à 300 litres par jour doivent être équipés de matériels et produits adéquats pour nettoyer et

désinfecter les récipients utilisés pour recueillir et transporter le lait.

C’est au niveau des points de collecte que s’effectueront les opérations suivantes  :

Mesure des quantités de lait livrées par la multitude de petits producteurs  ;Contrôle de la qualité : filtration, densité et test à l’alcool  ;Paiement du lait aux producteurs  ;Traitement LPS pour 50 litres minimum ou un multiple de 50 litres.

Ces points de collecte peuvent être gérés  :

Soit par des associations de producteurs (coopératives) ;Soit par des collecteurs agrées disposant d’un véhicule ou d’une mobylette ou de

bicyclette ;Soit par la laiterie quand les quantités atteignent ou dépassent 500 litres par jour .

Les relations entre les points de collecte et le centre de collecte de réfrigérationdoivent être des relations contractuelles où seront précisées notamment :

Les quantités à livrer ;Les normes de qualité ;Les horaires de réception et de livraison  ;Les prix de Session .

Il serait souhaitable d’autre part que ces centres de collecte de lait soient aussi des centres de distribution d’aliments concentrés, de pierre à lécher, de produits anti-parasitaires

et de nettoyage. Ils servaient aussi de base d’action pour les opérations de vulgarisation.

Le traitement LPS au niveau des centres de collecte ne permet pas d’éviter l’indispensable pasteurisation du lait pour détruire les germes pathogènes, car la thermisation

au feu de bois est insuffisante et n’assure aucune garantie.

La ville de Niamey dispose de 2 laiteries privées qui pasteurisent le lait et fabriquent des produits laitiers.

La laiterie Niger-lait par exemple dispose d’un équipement moderne, et les conditions d’hygiène sont rigoureuses avec un personnel très motivé. Ces laiteries souhaitent utiliser une quantité plus grande de lait frais local en remplacement du lait en poudre utilisé, mais elles se heurtent aux contraintes de la qualité. Le traitement LPS au niveau de la collecte résoudra en grande partie les contraintes. Il est cependant, indispensable qu’elles soient soutenues par des

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bailleurs de fonds dans un cadre bilatéral ou multilatéral afin qu’elles puissent mettre en place un réseau de points de collecte avec traitement LPS, et disposer de véhicules de collecte

spécialement aménagés pour le transport de bidons de 50 L des points de collecte à la laiterie.

D’autre part, il est à signaler que les laiteries peuvent également utiliser le traitement LPS dans les cuves de stockage de 1000 L ou 2000 L pour le lait de la traite du soir réceptionnée à l’usine et qui sera transformé le lendemain matin, ce qui améliorera les

quantités de lait collectées.

En cas de pannes électriques prolongés, les laiteries pourront également utiliser le traitement LPS pour prolonger la durée de conservation du lait en attente dans les tanks de

stockage.

2 .3 FORMATION – VULGARISATION

Conformément aux termes de son mandat, le consultant a saisi toutes les opportunités pour fermer, expliquer, et sensibiliser le maximum d’opérateurs concernés par la filière lait.

C’est ainsi qu’ont participé aux séances de démontrations sur le térrain les personnes suivantes :

-Dr SALIFOU Boulkassim : Responsible de la police sanitaire au ministere des ressources animales.

-M. MAIDAH Abdoulaye : Chef de production à Niger-lait.-M. MAITORARE GADJO Ahmadou Doudou : Coopérative laitière de Niamey.-M. SALIFOU Ahmed : Agroéconomiste à la CAPEN / ONG KARKARA.-M. ROUA Oumarou : Président de l’ONG AGROPAST-Dr Patrick RUPPOL : VSF / Belgique.-Dr Christophe BREGNE : VSF / Belgique.

D’autre part, nous avons profité de la réunion à la station expérimentale d’élevage deTOUKOUNOUS de la Direction Générale et des directeurs des cinq centres de multiplication du bétail répartis dans le pays pour effectuer le 22 avril 2002 une séance de démonstration du système Lactoperoxydase suivie d’une conférence-débat. La liste des participants figure en

annexe III.

Enfin et grâce à la diligence de M. le Secrétaire Général et celle du Directeur de la santé animale, le Ministère des Ressources Animales a organisé et pris en cahrge matériellement un atelier de restitution en date de 30 avril 2002. Vingt personnes y ont assisté

(voir liste des participants en annexe IV).

Durant cet atelier, le consultant a exposé :

-Le mécanisme d’action du système lactoperoxydase en s’appuyant sur le schéma pédagogique figurant en annexe VI.

-Les résultats des démonstrations sur les 5 sites.-Les conditions de mise en œuvre du programme Lactoperoxydase à court et moyen

termes.

Les débats qui en ont résulté ont prouvés tout l’intérêt des participants à cette technique de conservation du lait.

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2.4 REGLEMENTAION LAITIERE

Après avoir étudié la législation en vigueur au Niger, notamment l’ordonnance N° 93-13 du 2 mars 1993 instituant le code d’hygiène publique, et le décret N° 98-107 / PRN / MSP du 12 mai 1998 relatif à l’hygiène publique, le consultant en concertation avec la Direction de la Santé Animale du Ministère des ressources animales, a rédigé un avant projet d’arrété interministériel relatif à la conservation du lait cru par le système lactoperoxydase (voir annexe V).

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3RECOMMANDATIONS

3-1  :Il est indispensable que l’utilisation du traitement LPS soit autorisée d’une manière réglementaire. Un arrêté interministériel ci-annexé tient compte de la législation nationale en

vigueur et des directives CAC / GL / 13 / 1991 du codex Alimentarius. 3-2  :Il est proposé la création, par décision ministérielle, d’un Comité national de mise en

œuvre du programme Lactoperoxydase .

Ce comté est serait composé de  :

-Un coordonnateur national du programme, président du comité  ;-Un expert national en LPS : charge du secrétariat permanent du comité  ;-Représentants de la réglementation laitière : services vétérinaires et santé publique  ;-Représentant d’un laboratoire officiel de contrôle des produits alimentaires d’origine

animale  ;-Représentants de l’industrie laitière de transformation  ;-Représentant des organisations professionnelles des éleveurs producteurs de lait  ;-Représentant des associations de consommateurs  ;-Représentant des ONG, assurant l’encadrement technique et économique de la filière

lait.

Les missions de ce comité seraient les suivantes :

1-Correspondant officiel au Mali du Secrétariat Permanent du Programme Mondial lactoperoxydase de la FAO à Rome afin  :

-de recevoir les produits activateurs, manuels, posters et documentation technique  ;-de participer à l’organisation d’ateliers régionaux  ;

1.Poursuivre les démonstrations et la vulgarisation du traitement LPS en sélectionnant les zones prioritaires : Agadez, Tahaoua, Maradi, Zinder etc.

2.Mettre en œuvre un programme d’amélioration de l’hygiène du lait de la traite jusqu'à l’arrivée en laiterie .

3.Etablir des normes de qualité au niveau des points de collecte et à la réception dans les laiteries.

4.Etablir un système de notation et de paiement selon la qualité, ainsi que la normalisation des fiches de gestion aux points de collecte.

5.Organiser des ateliers nationaux pour débattre de l’évolution du programme (résultats obtenus, problèmes rencontrés ) .

6.Présenter aux bailleurs de fonds, selon les procédures réglementaires en vigueur, les programmes de formation de vulgarisation, d’équipement et de matériel d’analyse en

rapport avec les besoins des opérateurs de la filière .7.S’assurer de la mise en place de l’organisation commerciale pour l’importation et la

distribution des activateurs LPS.8.Etablir un rapport périodique sur l’état d’avancement du programme .

Il serait souhaitable que le secrétariat permanent de ce compté soit assuré pour le

représentant de la structure professionnelle la mieux équipée et la plus intéressée par le programme Lactoperoxydase comme par exemple Niger-lait SA.

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A court terme ce comité National pourra poursuivre les opérations de démonstrationLPS sur le terrain, soit en étudiant la meilleure forme d’organisation pour la collecte et la

commercialisation du lait .

Conformément à la demande exprimée ces opérations devraient se poursuivre dans les régions suivantes :

Agadez : pour la colecte et la pasteurisation du lait de chamelle : projet piloté par CAPEN / ONG-KARKARA grâce à l’appui de la copération française.

Tillabéri : dans les communes de Guallam, Say, Téra et Kollo

Dosso : Communes de Bboye, Doutchi et Gaya

Zinder : Zone de Gouré

Les centres de multiplication du bétail (CMB) installés dans ces régions pourront servir de structures d’appui à ces démonstrations et d’autres.

3.3  :Le comité de mise en œuvre du programme Lactoperoxydase ne doit pas avoir unedurée provisoire, mais devra constituer la structure initiale d’une organisation interministérielle durable. Cette structure de concertation et de propositions qui regroupe tous les opérateurs privés de la filière laitière sera l’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics et

des bailleurs de fonds.

La mise en place de ce comité devra s’inscrire dans la relance du secteur de l’élevagean Niger (document cadre de novembre 2001 du Ministère des ressources animales) et dans le programme National de développement laitier (document de janvier 2002 du même

Ministère).La structuration des éleveurs au groupement d’intérêt économique (GIE) et en

fédération Nationale des producteurs de lait, telle que préconisée dans les documents précités, doit être mise en place d’une manière prioritaire afin que la réorganisation des réseaux de

collecte utilisant le traitement LPS soient techniquement et économiquement viables.

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ANNEXE I

PROGRAMME DE MISSION AU NIGER

Le lundi 15 / 04 / 2002 

09h00 : Briefing FAOR10h00: Rencontre avec l’ADM et NPO

11h00 : Rencontre au MPA avec les directeurs centraux et les responsables de la filière laitière.

Après midi : Etablissement du programme définitif de la mission (rencontres avec les producteurs de lait, zones à visiter etc….).

Le mardi 16 / 04 / 2002 

Matin : visite de Solani Après midi : 15h30 : Rencontre avec l’ONG Agropast et VSF (choix des lieux de démonstrations

LPS).

Le mercredi 17 / 04 / 2002

Matin : visite de SOLANIAprès-midi : 15h30 : Rencontre avec l’ONG Agropast et VSF (choix des lieux de

démonstrations LPS).

Le jeudi 18 / 04 /2002

10h00 : Réunion de synthèse avec tous les opérateurs de la filière pour le programme définitif des démonstrations.

Le vendredi 19 / 04 / 2002

MRA : Etude des textes réglementaires sur le lait et préparation du projet d’arrêté sur l’utilisation du LPS.

Le dimanche 21 et le lundi 22/ 04 / 2002

Démonstration du traitement LPS sur la traite du soir et du matin à Toukounous (Fillingué) Exposé-débat sur le LPS avec les directeurs des centres de multiplication du bétail.

Du mardi 23 au vendredi 26 / 04 /2002

Test de démonstration dans 4 points de collecte dans la région de Niamey sur un rayon de 40 km (une démonstration par jour).

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Le lundi 29 / 04 /2002

Préparation de l’atelier National avec le MRA.

Le mardi 30 / 04 /2002

De 9h00 à 21h00 : MRA : réunion de synthèse et de restitution avec les opérateurs et Ministères concernés, résultats des démonstrations effectuées et débats, programme de mise

en œuvre du système lactoperoxydase.

Le jeudi 02 / 05 / 2002

8h30 : Débriefing avec M. BESACIER à l’ambassade de France.17h00 : Débriefing FAOR

Le vendredi 03 / 04 / 2002

09h00 : Débriefing SG/MRA

Le dimanche 05 / 04 / 2002

Départ et fin de mission au Niger.

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ANNEXE II

LISTE DES PERSONNES RENCONTREES

Représentation de la FAO au Niger

- M. BERNARD Gérard Jaques : Représentant- Dr A. SALEY : Chargé de programmes

Ambassade de France

- M. BESACIER Christophe : Conseiller au Developpement Rural

Ministère des Ressources Animales

- Dr BAARE A madou Délé : Secrétaire Général-Dr SALIFOU Abdoulkassim : Direction de la santé animale-Dr SEINI Soumeila : Directeur des CMB-M. ABDOU Amadou : Ingénieur zootechnicien-Dr POUDEVIGNE Fréderic : AT/SCAC

Ministère de la santé publique

-Dr BOUREIMA Moussa : Codex Alimentarius

Organisations professionnelles et ONG

-Mme DJIBRINE MAIDAH Zeinabou : Directrice de Niger-lait SA-M. A.T. DIENG/ Directeur de Solani-M. BELLO Boubacar : Président ONG / AGROPAST-M. ROUA Bella : Président ONG-KARKARA-M. ROY Laurent : Ingénieur conseil à l’ONG-KARKARA-M. MAITOURARE GADJO Ahmadou : Président de la coopérative laitière de

Niamey.

A ces personnes s’ajoutent celles qui ont participé aux opérations de démonstrationssur le terrain ainsi que celles ayant assistée :

-A la conférence-débat à la station de Toukounous (annexe III)-A l’atelier de restitution à Niamey (annexe IV)

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ANNEXE III

LISTE DES PARTICIPANTS A LA RENCONTREA LA STATION SAHELIENNE EXPERIMENTALE

DE TOUKOUNOUS

Date : Lundi 22 / 04 / 2002Objet   : Essais de démonstration sur le traitement LPS et réunion-débat sur le système

Lactoperoxydase présenté par M. SOUKEHAL Abdel-Hamid ; Consultant FAO

Participants   :

-Dr SOUMAILA Seyni : Directeur Général des CMB-Dr LABO Mamane : DAG des CMB-M. MOROU Moussa : DAAF des CMB-Dr SALIFOU Boulkassim : Directeur Santé Animale-Dr MOGUEZA Chanono : Directeur Station Toukounous-Dr RABIOU Mahamane Adamou : Station Toukounous-Dr DJIBRIL Abdoulkadri : Station Toukounous-Dr ALHASSAN Abdoulaye : Directeur Centre caprin MARADI-Dr ALTINE Ibrahim : Directeur Centre ovin de Dereki Dosso -Dr ABDOU Seyni : DirecteurstationIbécétène (Tahoua)-Dr IDI Ibrahim : Directeur station Fako (Maradi)-M. MOUSSA Mahamadou : Personne ressource-M. MAIDAH Abdoulaye : Niger-lait-M. SLIFOU Ahmed : Capen

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ANNEXE IV

LISTE DES PARTICIPANTS A LA RENCONTREDE RESTITUTION DU 30 AVRIL 2002

Lieu : Ministère des Ressources AnimalesObjet : Résultats des essais de démonstration présentés par M. SOUKEHAL Abdel-Hamid  ;

Consultant FAO

-Dr BAARE Amadou : Secrétaire Général du MRA-Dr NABABA Abdou : Directeur de la Santé Animale MRA-Dr TANKARI Dina : Directeur des Etudes et Planification MRA-Dr MAYANA Salissou : Directeur du Laboratoire vétérinaire MRA-Dr SEINI Soumaila : Directeur des CMB-MRA-Dr ABSI Moumouni : Directeur Laboratoire d’analyse et d’expertise

Lanspex - Dr SALIFOU Boulkassim : Directeur de la Santé Animale MRA- M. ILLO Aboukassoum : Directeur de la Production Animale- M. BOUREIMA Moussa : Ministère de la santé publique (Codex

Alimentarius)-Mme DJIBRINE M. Zeinabou : Niger-lait SA-M. MAIDAH Abdoulye : Niger-lait SA-M. SOULEY Boubacar : Solani SA-M. NOURI Mahaman : Association de défense des consommateurs :

ADDC Wadata

- M. BELLO Boubacar : Président du collectif des associations agropastorales

CAPAN- Dr BREYNE Christophe : VSF Belgique- Dr RUPPOL Patrick : VSF Belgique- M. ROUA Bello : Président ONG AGROPAST- Dr VIAS Gilles : Capen / ONG - Karkara- M. SALIFOU Ahmed : Capen / ONG – Karkara-M. MAITOURARE Gadjo

Ahmadou Doudou : Président de la Coopérative Laitière de Niamey

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ANNEXE V

AVANT PROJET D’ARRETE INTERMINISTERIELRELATIF A LA CONSERVATION DU LAIT CRU

PAR LE SYSTEME LACTOPEROXYDASE

Le Ministre chargé de la Santé Publique, et Le Ministre chargé de l’Elevage

-Vu l’ordonnance N° 93-13 du 2 mars 1993 instituant un code d’hygiène publique.-Vu le décret N° 98-107/PRN/MSP du 12 mai 1998 relatif à l’hygiène alimentaire.-Vu le décret N° 99-433/PCRN/MSP du 1 novembre 1999 fixant la structure, la

composition et le fonctionnement de la police sanitaire.-Vu le décret ………………..portant constitution du gouvernement.-Vu…………………………………

Arrêtent

Article 01 / L’utilisation du système lactoperoxydase pour la conservation du lait cru est autorisée conformément aux directives CAG / GL 13-1991 du codex alimentarius ci-annexés

aux dispositions ci-après.

Article 02 / Au sens du présent arrêté, le système lactoperoxydase est une méthode d’activation de l’enzyme lactoperoydase présente dans le lait par l’adjonction des deux

activateurs suivants :

-Le Thiocyanate de sodium à al dose de 14 mg par litre de lait.-Le percarbonate de sodium à la dose de 30 mg par litre de lait.

Ces activateurs sont considérés comme auxiliaires technologiques de fabrication.

Article 03 / La méthode ne peut être appliquée que par des personnes formées à cet effet. Elle ne doit être mise en œuvre que dans les centres ou points de collecte appropriés équipés des installations adéquates pour nettoyer et désinfecter les récipients utilisés pour recueillir et

transporter le lait.

1Article 04 / Les opérateurs de la filière : producteur – collecteur, collecteur de lait, laiterie ne pourront être autorisé à utiliser cette méthode qu’après l’obtention d’un certificat d’agrément délivré par l’inspection sanitaire vétérinaire sur la base d’un cahier des charges,

défini par circulaire ministérielle.

Ce cahier des charges précisera notamment :-L’aire géographique de collecte, de transport et de commercialisation.-Les normes d’hygiène et les conditions de transport qui devront être respectées de la traite

jusqu’à la livraison du lait aux consommateurs ainsi que les normes techniques pour les récipients et moyens de transport.

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Le certificat d’agrément est annuel et renouvelable par tacite reconduction.En cas de non-respect des clauses du cahier des charges, le certificat d’agrément peut être suspendu temporairement ou définitivement par l’autorité sanitaire l’ayant délivré.

Article 05 / La commercialisation (importation et distribution) des activateurs de la lactoperoxydase est autorisée pour laiteries, les associations professionnelles gérant les points

ou centres de collectes, les vétérinaires et les zootechniciens de la filière laitière.

Article 06 / Conformément à la législation en vigueur, les services officiels de police sanitaire doivent en tout temps et de manière inopinée procéder au contrôle de qualité du lait à

tous les niveaux de la chaîne de la production, la transformation et la distribution.

Article 07 / Le présent arrêté prendra effet à compter de sa date de publication au journal officiel de la république du Niger.

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ANNEXE VI24

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ANNEXE VII

DIRECTIVES POUR LA CONSERVATION DU LAIT CRU PAR LE SYSTÈME LACTOPEROXYDASE

CAC/GL 13-1991

Table des matières

Introduction.............................................................................................................................................25

1.Objet................................................................................................................................................26

2.Principes de la Méthode..................................................................................................................26

3.Utilisation Projetée de la Méthode..................................................................................................27

4.Application pratique de la Méthode................................................................................................28

5.Contrôle de L'utilisation.................................................................................................................28

Appendice I: Spécification Technique du Thiocyanate de Sodium........................................................28

Appendice II: Specification Technique du Percarbonate de Sodium.....................................................29

Appendice III: Analyse du Thiocyanate dans le Lait.............................................................................29

Directives pour la Conservation du Lait Cru par le Système Lactoperoxydase

- Introduction Le lait constitue une matière première aisément périssable. Les bactéries susceptibles de le contaminer peuvent se multiplier rapidement, et le rendre impropre aussi bien à la transformation qu'à la consommation par l'être humain. Il est possible de ralentir la croissance des bactéries en ayant recours à la réfrigération, ce qui a pour effet de ralentir le taux auquel l'altération se produit. Certaines circonstances peuvent toutefois mettre hors de portée le recours à la réfrigération, pour des raisons d'ordre économique et/ou technique. La difficulté qu'il y a de recourir à la réfrigération dans certaines réVions peut constituer un problème majeur pour les pays qui tentent de mettre sur pied ou de développer leur production de lait. Dans de telles circonstances, il serait des plus utiles de pouvoir disposer d'une méthode, autre que celle de la réfrigération, qui permettrait de ralentir la croissance des bactéries dans le lait cru au cours des opérations de collecte et de transport de celui-ci vers les usines laitières où il doit être traité.En 1967, le Panel d'experts FAO/OMS pour la qualité du lait a estimé que l'utilisation de l'eau oxygénée pouvait constituer pour ce problème une solution de rechange acceptable au cours des premiers stades de la mise sur pied d'une industrie laitière structurée, pour autant qu'il soit satisfait à certaines conditions. La méthode en question n'a toutefois pas été adoptée de façon universelle, étant donné qu'elle présente certains inconvénients, dont le principal réside en la difficulté de contrôler la façon dont elle est utilisée; il est en effet possible d'y avoir recours en vue de dissimuler la qualité bactériologique non satisfaisante d'un lait produit dans des conditions insuffisantes d'hygiène. On a également mis en question les conséquences d'ordre

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toxicologique que peut avoir l'utilisation, dans le lait, d'eau oxygénée en des concentrations relativement élevées.Il n'en demeure pas moins qu'une méthode chimique de conservation du lait présenterait de nombreux avantages dans certaines situations. Des recherches ont dès lors été poursuivies en vue de mettre au point une telle méthode. On a récemment consacré une attention particulière aux systèmes antibactériens indigènes du lait, en vue d'établir s'il y aurait moyen d'avoir recours à ceux-ci de façon pratique aux fins d'assurer la conservation du lait cru. Au cours de ces dix dernières années, la recherche, tant fondamentale qu'appliquée, a démontré qu'un de ces systèmes, le système lactopéroxydase/thiocyanate/eau oxygénée (système LP), pouvait effectivement être utilisé avec succès à cette fin.

-1 . Objet 1.1 Le présent Code de pratique a pour objet de décrire l'utilisation du système lactopéroxydase en vue de prévenir l'altération, sous l'action des bactéries, du lait cru (d'origine bovine ou de buflesse) au cours des opérations de collecte de transport de celui-ci vers les usines laitières de traitement. Il énonce les principes de la méthode, décrit les circonstances dans lesquelles elle peut être utilisée, en expose l'application pratique, ainsi que la façon dont il est possible d'en assurer le contrôle. Il y a lieu de faire remarquer qu'il ne convient d'avoir recours à cette méthode que lorsqu'il n'est pas possible de procéder à la réfrigération du lait cru.

-2 . Principes de la Méthode 2.1 Le système lactopéroxydase/thyocyanate/eau oxygénée est un système antibactérien indigène dont on constate la présence dans le lait ainsi que dans la salive de l'être humain. L'on trouve la lactopéroxydase enzymatique dans le lait d'origine bovine et dans celui de buflesse, en des concentrations relativement élevées. Elle peut oxyder les ions de hypothyocyanate en présence de l'eau oxygénée. Cette réaction a pour effet de convertir le thiocyanate en acide d'hypothiocyanate (HOSCN). Au pH du lait, le HOSCN est dissocié, et se présente principalement sous la forme d'ions d'hypothiocyanate (OSCN- ). Cet agent réagit de manière spécifique avec les groupes sulphydryles libres, rendant de la sorte inactives diverses enzymes métaboliques vitales des bactéries, ce qui a pour effet de bloquer leur métabolisme, et la possibilité de se multiplier. Etant donné que les protéines du lait ne contiennent que très peu de groupes sulphydryles, et que ceux qui y sont présents sont relativement peu accessibles aux OSCN- (masqués), ce composé a dans le lait une réaction toute particulière, dirigée contre les bactéries qui sont présentes dans celui-ci.2.2 L'effet que subissent les bactéries varie d'après leur souche et leur espèce. A l'encontre d'une flore mixte de lait cru, où prédominent les bactéries mésophiles, cet effet est bactériostatique (principalement inhibitoire). A l'encontre de certaines bactéries gram-négatives, c'est-à-dire pseudomonades, Escherichia coli, l'effet est bactéricide. Etant donné l'effet principalement bactériostatique qu'a le système, il n'est pas possible de se servir de la méthode pour dissimuler la qualité insuffisante d'un lait qui, au départ, contenait une population bactérienne élevée.2.3 Les produits antibactériens de l'oxydation du thiocyanate ne présentent, à un pH neutre, aucune stabilité. Tout excédent de ces produits se décompose en thiocyanate de façon spontanée. La vitesse de cette réaction est fonction de la température, c'est-à-dire qu'elle est d'autant plus rapide que la température est élevée. La pasteurisation du lait assurera une élimination complète de toute concentration résiduelle des produits actifs de l'oxydation.2.4 L'oxydation du thiocyanate ne se produit pas dans une très grande mesure dans le lait lorsque celui-ci a quitté la mamelle. Cette oxydation peut toutefois être amorcée par l'addition d'eau oxygénée en petites quantités (voir Section 4). Les concentrations élevées (300-800 ppm) auxquelles l'on utilise l'eau oxygénée pour assurer la conservation du lait détruisent la lactopéroxydase enzymatique, et empêchent l'oxydation du thiocyanate. Dans cette méthode, l'effet antibactérien est donc un effet de l'eau oxygénée elle-même.

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2.5 Dans certaines limites, l'effet antibactérien du système LP est proportionnel à la concentration du thiocyanate dans le lait (à condition qu'une quantité équimolaire d'eau oxygénée y ait été ajoutée). Le taux du thiocyanate présent dans le lait est fonction de la façon dont le bétail est nourri, et peut donc varier. Pour être utilisée de façon pratique, la méthode requiert par conséquent que l'on ajoute dans le lait une certaine quantité de thiocyanate, en vue de faire en sorte que l'on y atteigne bien le taux nécessaire pour produire l'effet désiré.2.6 Les taux de thiocyanate que fait atteindre ce traitement n'excèdent pas les taux physiologiques que l'on a observés dans le lait en certaines circonstances et dans certains régimes alimentaires donnés. Ils sont également bien moins élevés que les taux de thiocyanate dont on connait l'existence dans la salive humaine et dans certains légumes courants, tels que le chou et le chou-fleur. En outre, les résultats d'expériences cliniques ont clairement démontré que le lait traité selon cette méthode n'affecte en rien l'absorption d'iode par la glande thyroïde, que ce soit auprès des personnes dont le taux d'iodémie est normal, ou auprès de celles qui souffrent d'une insuffisance d'iode.

-3 . Utilisation Projetée de la Méthode 3.1 La méthode est destinée à être mise en oeuvre en des circonstances dans lesquelles, en raison de difficultés d'ordre technique, économique et/ou pratique, il n'est pas possible d'avoir recours à la réfrigération pour maintenir au lait cru sa qualité. Si l'on pouvait utiliser le système LP dans les régions où il n'existe pas encore d'infrastructure permettant de procéder à la collecte du lait de consommation, l'on parviendrait à assurer la production d'un lait qui constituerait un aliment salubre et sain, chose qu'il ne serait pratiquement pas possible de réaliser autrement.3.2 La méthode n'est pas destinée à être appliquée par les producteurs de lait individuels; elle doit être mise en oeuvre dans les centres ou points de collecte appropriés. Ces centres doivent être équipés des installations adéquates pour nettoyer et désinfecter les récipients utilisés pour recueillir et transporter le lait.3.3 C'est au personnel responsable de la collecte du lait que devrait être confié le soin d'assurer le traitement de ce lait. Les membres de ce personnel devraient avoir reçu une formation adéquate, comprenant l'enseignement des notions générales d'hygiène laitière, qui leur permettrait d'assurer convenablement cette tâche.3.4 C'est à la laiterie qui assure le traitement du lait recueilli en utilisant le système lactopéroxydase que devrait incomber la responsabilité de s'assurer que la méthode est bien appliquée comme il convient. Cette laiterie se doit de mettre en oeuvre les méthodes de contrôle appropriées (voir Section 5) lui permettant de s'assurer tant de la façon dont la méthode est appliquée, que de la qualité du lait cru et de la qualité du lait préalablement à sa transformation.3.5 La méthode devrait être employée en ordre principal en vue de prévenir la multiplication des bactéries dans le lait cru, au cours de la collecte et du transport de ce lait vers l'usine laitière où il doit être procédé à sa transformation, dans les conditions énoncées au point 3.1. L'effet inhibitoire du traitement dépend de la température à laquelle le lait est entreposé; des expériences effectuées dans différents pays, tant en laboratoire que sur le terrain, avec du lait cru d'une qualité bactériologique satisfaisante, ont fait apparaître que la durée pendant laquelle ces effets inhibitoires exercent leur action varie comme suit:

Température, en °C Temps, en heures30 7 – 825 11 – 1220 16 – 1715 24 – 26

3.6 Le recours à la méthode de lactopéroxydase ne permet pas d'éviter la nécessité de pasteuriser le lait préalablement à sa consommation par l'être humain. Il ne permet pas non plus de se passer des précautions ni des procédés auxquels on a normalement recours en vue d'assurer au lait cru un degré d'hygiène élevé.

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-4 . Application pratique de la Méthode 4.1 En vue d'obtenir les effets antibactériens cités plus haut, il est possible d'activer le système lactopéroxydase dans le lait cru, en y ajoutant du thiocyanate, tel que le thiocyanate de sodium, et de l'eau oxygénée, sous forme de percarbonate de sodium, selon le processus suivant:

On ajoute 14 mg de NaSCN par litre de lait. Le lait doit alors être mélangé en vue de faire en sorte que le SCN- se répartisse uniformément. Un brassage d'une minute environ au moyen d'un pilon propre peut normalement suffire à cet effet.On ajoute en second lieu 30 mg de percarbonate de sodium par litre de lait. Le lait est ensuite brassé pendant 2 à 3 minutes afin d'assurer la dissolution complète du percarbonate de sodium, ainsi que la répartition uniforme de l'eau oxygénée dans le lait.

4.2 Il est impératif d'ajouter le thiocyanate de sodium et le percarbonate de sodium dans l'ordre indiqué ci-dessus. La réaction enzymatique débute dans le lait lorsque l'on y ajoute l'eau oxygénée (percarbonate de sodium). Elle s'achève endéans les quelque 5 minutes qui suivent l'addition de H2O2; après quoi, l'on ne trouve plus d'hydrogène dans le lait.4.3 L'activation du système lactopéroxydase doit être effectuée endéans les 2-3 heures qui suivent le moment de la traite.4.4 Les quantités de thiocyanate de sodium et de percarbonate de sodium nécessaires au traitement d'un volume donné de lait (par exemple celui que contiennent les bidons de 40 ou de 50 litres) devraient être fournies aux centres ou aux points de collecte en des emballages contenant les quantités nécessaires pour quelques semaines à la fois. Les spécifications techniques du thiocyanate et du percarbonate de sodium qu'il convient d'utiliser figurent dans les Appendices I et II.

-5 . Contrôle de L'utilisation 5.1 L'utilisation du système lactopéroxydase en vue d'assurer la conservation du lait cru doit être contrôlée par l'usine laitière qui reçoit le lait. Ce contrôle devrait consister en un ensemble d'épreuves d'acceptation effectuées de façon courante, telles que par exemple l'épreuve d'acidité titrable, les épreuves au bleu de méthylène, à la résazurine, la numération totale des cellules viables, ainsi qu'en des analyses de la concentration du thiocyanate dans le lait. Comme le thiocyanate n'est pas consommé au cours de la réaction, le lait traité arrivant à l'usine laitière devrait contenir approximativement, par litre, 10 mg de thiocyanate de plus que la quantité que l'on y trouve naturellement (il est possible de déterminer cette dernière en analysant du lait non traité provenant de la même région). La méthode d'analyse du SCN- est décrite à l'Appendice III. Les contrôles devraient être effectués par sondage. Si la concentration du thiocyanate s'avère trop (ou trop peu) élevée, il y a lieu de rechercher les raisons pour lesquelles cette concentration se situe en dehors des limites spécifiées. Il incombe également à l'usine laitière d'effectuer le contrôle des produits chimiques destinés à être utilisés dans les centres de collecte en vue d'assurer l'activation du système lactopéroxydase.5.2 Il convient également de procéder à l'analyse de la qualité bactériologique du lait (au moyen des épreuves au bleu de méthylène, à la résazurine, par la numération totale sur boîte de Petri), et ce aux fins de s'assurer que les règles d'hygiène convenables ont bien été observées. Comme les effets du système sont principalement bactériostatiques, les épreuves en question peuvent toujours révéler la présence dans le lait, à l'origine, d'une population bactérienne élevée.

7-Appendice I: Spécification Technique du Thiocyanate de Sodium

DéfinitionNom chimique Thiocyanate de sodium

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Formule chimique NaSCNPoids moléculaire 81,1

Teneur d'essai 98-99%Humidité 1-2%

Pureté (d'après les spécifications du JECFA*) Métaux lourds (tels que Pb) <2 ppm

Sulfates (SO4) <50 ppmSulfures (S) <10 ppm

* Comité conjoint d'experts FAO/OMS pour les additifs alimentaires.

8-Appendice II: Specification Technique du Percarbonate de Sodium

DéfinitionNom chimique Percarbonate de sodium(*)

Formule chimique 2Na2CO3·3H2OPoids moléculaire 314,0

Teneur d'essai 85%Le percarbonate de sodium disponible dans le commerce, et dont l'utilisation est

recommandée, répond à la spécification suivante: Péroxyhydrate carbonate de sodium >85%

Métaux lourds (tels que Pb) <10 ppmArsenic (tel que As) <3 ppm(*) Pour savoir où il est possible de se procurer dans le commerce du

percarbonate de sodium, l'on peut s'adresser au 17 Secrétariat général de la FIL, 41 square Vergote, B-1040 Bruxelles, Belgique.

9-Appendice III: Analyse du Thiocyanate dans le Lait PrincipeLe thiocyanate peut être déterminé dans le lait, après déprotéinisation au moyen d'acide trichloracétique (ATC), en tant que complexe ferrique, en mesurant l'absorbance à 460 nm. Le niveau minimum de détection que permet d'atteindre cette méthode est de 1 à 2 ppm de SCN-.Solutions réactives1. Acide trichloracétique à 20% (p/v): l'on dissout 20 g d'ATC dans 100 ml d'eau distillée, et on filtre.2. Réactif au nitrate ferrique: l'on dissout 16,0 g Fe(NO3)3·9H2O dans 50 ml 2 M HNO3*

et on dilue ensuite avec de l'eau distillée jusqu'à 100 ml. La solution doit être conservée dans l'obscurité et au frais.* On obtient 2 M HNO3 en diluant 138,5 ml de HNO3 à 65% jusqu'à 1 000 ml avec

de l'eau distillée.Détermination

On mélange 4,0 ml de lait avec 2,0 ml de solution d'ATC à 20%. Cet ensemble est bien mélangé, et on le laisse ensuite reposer pendant 30 minutes au moins. On le filtre ensuite au moyen d'un papier filtre convenable (Whatman N° 40). On mélange alors 1,5 ml du filtrat clair avec 1,5 ml du réactif au nitrate ferrique, et on mesure l'absorbance à 460 nm. Pour l'essai à blanc, l'on utilise un mélange de 1,5 ml de solution de nitrate ferrique et de 1,5 ml d'eau. Il y a lieu d'effectuer la mesure endéans les 10 minutes qui suivent l'addition de la solution de nitrate ferrique, car le complexe coloré ne demeure pas stable longtemps. L'on détermine ensuite la concentration du thiocyanate par comparaison avec des solutions étalons dont le taux de concentration du thiocyanate est connu, par exemple 10, 15, 20 et 30 µg/ml de thiocyanate.

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Page 30: 1- · Web viewLes horaires de réception et de livraison ; Les prix de Session. Il serait souhaitable d’autre part que ces centres de collecte de lait soient aussi des centres de

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