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Al»*»- - *> «u JCUBi m&L. rW AOUT « 9 4 3 p r ;x de vente : I -franc L'ECHO DE NANCY 7J lle EDITION /Te grand quotidien d'informations politiques Éditeur » Wlo»son d'lmprlmeri« «t d'Éditions, 5 bis, avenue Foch, Nancy - Tél. 40.01 - C. C. P. 600.31 Bureaux de Paris: 52, Champs-Elysées Tél. Élysées 86.17 £l CUtièd ?... PAR MARTIN DE BRIEY , Nous n'allons tout de même pas attacher aux événements militaires de Sicile plus d'importance que ne leur en donne le camarade Staline en personne. 4-/enjeu de la bataille n'est pas là. surtout dans ce moment précis : il est à l'est de l'Europe, Jans cette offensive de masse à la- quelle les Soviets sont obligés de re- courir pour tenter d'arracher, avant un hiver redouté, une décision que rend impérieusement nécessaire la situation intérieure de la Russie bol- cheviste. Moscou n'a jamais considéré le débarquement anglo-américain en Sicile que comme une diversion de trop faible envergure pour provo- quer. sur le front de 1 Est, une ré- duction appréciable des effectifs al- lemands. C'est pourtant de cela, et de cela seul, que les Soviets au- raient un pressant besoin. Et ce ne sont pas les assaisonnements aériens qu'y ajoutent les tueurs de Churchill et de Roosevelt, sous forme de tor- pilles sur quelques villes alleman- des, italiennes, voire même françai- ses, qui peuvent pratiquement opé- rer ce soulagement indispensable. Voilà bien la cause profonde du conflit qui oppose violemment les nations dites unies et dont nous per- cevons 1 écho par le ton menaçant Je 1? presse soviétique, ainsi que par les allées et venues fiévreuses qui se font sans arrêt entre Londres. Washington et Moscou. Point n'est besoin d'être stratège pour comprendre que Staline a to- talement raison lorsqu'il réclame un second front continental effectif, et non une diversion locale sur une îie italienne de la Méditerrannée, à T heure précise la nécessité l'o- blige lui-même à jeter dans la ba- taille toutes ses réserves d'hommes et de matériel pour forcer une déci- sion qui, si elle se dérobe, accule les Soviets au désastre. Les informations allemandes, qu'un contrôle pour ainsi dire historique permet à tout esprit de bonne toi de qualifier de sûres et d exactes comparez, par exemple, les commu- niqués officiels des belligérants pen- dant la campagne de France nous disent que, dans cptte offensive d été sur le front russe, les Soviets ont perdu jusqu ici 200 brigades blin- dées et plus de 6.000 avions, ce qui laisse supposer l'effroyable usure en capital humainN On sait, d autre part, que ta perte de l'Ukraine et des régions indus- trielles les plus riches de la Russie d'Europe a engendré.- de l'autre cô- du front, un marasme économique qui ne fait que s accioître avec le temps. Le ravitaillement des armées so- viétiques en nourriture est si précai- re que les rations alimentaires al- louées aux soldats ont être for- tement diminuées. Les déclarations des prisonnières concordent pour chiffrer par mil- liers les victimes de la famine dans la population civile russe. Et com- ment s'en étonnerait-on lorsqu'on se souvient que le sort de cette popula- tion misérable, depuis la Révolution soviétique, a toujours été de crever littéralement de faim. On conçoit, dans ces conditions, !«« réactions de Staline à l'endroit de ses alliés capitalistes qui, selon la formule qui leur est chère, font la guerre avec le sang des autres et profitent même des difficultés de leur# amis momentanés pour s'orga-, nitsif confortablement dans des conquêtes de « compensation » conformes à leur politique ou pro- fitables à leurs intérêts. C est du reste ce qu'exprime fort bien le grand quotidien officiel so- viétique « La Fravda », devant la carence anglo-américaine quant à la constitution d'un deuxième front réel destiné à venir militairement en aide à Moscou ; * On a de plus en plus l'impres- * sion, en Russie soviétique, écrit f la « Pravda ». que la défection 5 des Anglo-Américains n'est pas s imputable seulement à des causes I 1 purement militaires, et I on en ar- 5 rive à les souçonner de n avoir * pas encore constitué le deuxième , < rron? pour des raisons d'ordre po- « litique. t 11 est bien évident que les buts ut guerre poursuivis par les Soviets. 4 une part, et par les démocraties ^nglo-américaines, d'autre part, sont totalement divergents dans leur es ®çnce et dans leur fin. Et c'est cette divergence même, ou plu» exacte- ment ceMe opposition, qui rend illu- la possibilité d une décision victorieuse commune, car la possibi- ' ! de cette décision victorieuse r -Ornmune supposerait, à la bas»*, •vec la concordance des objectifs, narmonie et la synchronisation des moyens. Cette. coalition passagère e* mons- «Ueuse du capitalisme et du bolche- visme est et ne peut être qu'une S c o*ltion de dupeurs et de dupés, des parties jouant son pro jeu qui consiste à n'être, dans a Ucun cas. du côté des dupes. L'exa de la situation militaire pré- en Sicile et en Russie, avec a .^proportion et le déséquilibre '1 accuse dans la balance des i P^Vens en jeu et en action, illustre cc q U g j e voudrais faire com- Ptendre à ceux qui croient un peu ! Renient que le jour de gloire est : ils pourront enfin voir les 1 ra Pegux uni? du bolchevisme et du j ^*Pitali<nTie anglo-américain flotter journellement sur les ruines de emagne anéantie- ' doute. nç>us assistons à une 1 phase de cette guerre il faut bien tout de même que des gens qui, de- puis quatre ans, répètent que « de- main, on rase gratis », justifient par I ir j'f° rt et ' aPr®s av°ir « encaissé » les défaites avec une constante in- fortune, par quelques brins de lau- riers. la foi en la victoire finale qu ils ont insufflée à leurs fidèles en les dopant à I aide d'un nombre in- calculable de mensonges et d'illu sions Le crédit finit par mourir quand il n est soutenu que par des traites protestées. Mais les homqies qui raisonnent ne nourrissent pas ietir jugement de cette viande creuse. L,a Sicile n'est qu un maigre acompte payé par les Anglo-Américains aux Soviets, pour calmer les exigences légitimes d'un créancier aujourd hui payé pour sa- voir que. comme nous 1 avons vu nous-mêmes en mai-juin 40, les An- glais et les Américains ne sont pas bons payeurs. L échéance vraie, l'échéance qui compte, elle n est pas en Sicile, mais sur le front russe, se dérou- le une offensive habilement contre- battue par une tactique d'usure- eclair souvenez-vous de ces chff- Aoon* brigades motorisées et 6 000 avions anéantis qui rappelle singulièrement les deux grandes of- fensives de désespoir de juillet et d octobre 1916 la Russie tzariste tenta d'échapper à son destin... MARTIN DE BRIEY. Le nombre des morts du bombardement anglo-américain sur la Région parisienne s'élève à 1 1 0 Les obsèques auront lieu aujourd'hui jeudi Résistant victorieusement aux furieux assauts soviétiques LES FORCES ALLEMANDES font une véritable hécatombe de chars 317 ENGINS BLINDÉS DETRUITS au cours de la journée d'hier Fins fort et pies redoutable que les deux cents familles ! Voici les D y n a s t i e sbourgeoises pa r .le» IÏAS S. R R E DE NOTRE RÉDACTION PARISIENNE Au milieu d es ruines, le Secours National apporte les premiers se- cours Ci-contre : Deux blessés Que l'on vient de découvrir sous les décom- bres. (Photos r>.N P. et A B C.) L'« EPURATION> continue à Alger 430 officiers don! 40 généraux mis à la retraite Londres, 18 août. On mande d'Alger à /'agence Renier que de (, aulle a annoncé la mise à la retraite de 430 officiers dissidents parmi lesquels 40 généraux. PERSONNE n'arrachera des mains du peuple al'einsnà LA VICTOIRE FINALE QU'IL A MÉRITÉE DÉCLARE LE D r GO EBBELS Berlin. 18 août. Le docteur Gôeb- bels a prononcé, devant les chefs des offices de propagande," une allocution flans laquelle il a fait le point de la situation politique et militaire, à la fin de cette quatrième année de guerre. Il énuméra les positions que le Reich s'était assurées* jusqu'à pré sent et qui procurent à l'Allemagne l'avantage de combattre à plus de 1.000 kilomètres de ses frontières, En possession de ces gâge.s. a pour suivi le ministre de la Propagande. nous pouvons, tranquillement et arec confiance, envisager victoire flnalp. La guerre aérienne est le problème le plus important gui se pose pour nons. Elle soumet l'arrière ô une rit de épreuve. Le gouvernement et la po- pulation fqnl tout ce gui est en leur pouvoir pour alléger les souffrances engendrées par les bombardements tei- rorisles. Conscient de sa supériorité moral r et de sa force matérielle, le pags si montrera digne des soldats qui com- battent héroïquement sur les diffé- rents fronts et fera échec à Venu cm qui tente d'ébranler notre moral. J.a guerre dans ses fluctuations constan- tes fait que tantôt l'un, tantôt l'antre des adversaires est.- amené à (tes replis, mais je suis entièrement persuadé que personne n'arrachera dès mains du peuple allemand la victoire finale qu'il a méritée. Réunion du Conseil privé u Tokio Tokio. 18 août. Le conseil privé -'est réuni ce matin, sous la prési- dence du docteur Yoshimichi Hara. son président. Les membres du cabi net. : dont le général Tojo, premier ministre, y assistaient. Le conseil a délibéré sur la conclusion du traité 'lippe-thaïlandais. T1 s'est ensuite éuni en présence de l'empereur et a îpprouvé le traité. EN QUELQUES LIGNES Le mirropropulsefcT. M. André Lenoir vient de présenter ,e « Micrcp r o- pu seur », nouveau dispo- sait consistant en une Q-Ut i, s®is. Monsieur Saint Sloi, T est à l'envers ; tr-rr Ds Ur Vi 9Um dur# plus Uma- ne de motéurs, avec .eurs hélices, placés autour des bateaux. Ce système per- met, d'ap : ès l'inventeur, une grande augmentation de vitesse. (Lapi.) L'adoption de Calais par la Haute-Vienne. Li- moges. Au cours de sa de-nière réunion, le con- seil municipal de Château- neuf-a-Forêt a décidé de participer à 'adoption de la viTe de Calais que ie conseil dépar fementa* de a Haute-Vienne avait déjà choisie pour filleule. Une subvention sera votée à cet effet. Décès de M. Armand Due*, ancien député. Nantes. On annonce la mort, à l'âge de 71 ans, de M. A-mand Duez. ancien député de 'a Loi-e-Infé- rieure. M Duez avait été élu à a mert d'Aristide Briand, en 1932. La Srala de Milan en- dommagée. Rome. Au cou r s du demier bom hardement de Mi an, la célèbre Sca a a été grave nv*r»t endommagée. Porto-Rico réclame son indépendance. San Juan de Porto-Rico. Au mi- lieu de bruyantes manifes- tations. les partisans de l'indépendance de Porto- R co ont demandé au pré sident Roosevet et au Cong'ès amé- cain de ccn Irtbuer à l'étab'issernent d'une répub que dans l'île Quelle sera l'accusation portée contre Pucheu ? Tanger. On mande de Casablanca Le Comité d'épuration formé au sein du Comité dissident f'an çais d'Alge devra décider sous peu lac ai e des ac- cusations officiels sera portée contre M Pierre Pucheu. ancien ministre de l'Intérieur celle de a trahison ou ce'le de i'abus de pouvoir. La question de savoir si es débats seront pub'ies ou secets dépend de l'accusation qui sera portée. Ur» jeune monstre. Sévi!!e. Une jeune bon- ne de 13 ans. qui a tué trois petites filles et un petit garçon, vient d'être arrêtée à Sévîlle. E!!e tor- turait ses victimes pendant plusieurs jours en ,es transperçant avec des. ai- guises à tUcoter. C'est ainsi qu'elie a percé le poumon et la cœu r d'une petite fijle. En outre, eTe a empoisonné deux autres petites filles L'Amérique devant la guerre. Washington. Dans une a'ocution radio diffuée M. James Rynes. directeur du bureau de ta mobi'isation de guerre, a déclaré : « Je suis auto- risé par e président Rco- eveit à dire qu'à son avis !es pnneipa'es bataiiles sont devant nous et non oes derrière nous. Les A - lemands ont encore en eu r faveur les avantages stratégiques qu'ils- ont ac quis a nsi qu® le* terntô' res qui se trouvent sous leur dépendance. » Une gitane escroquait les famil'es de prisonniers. Douai Une gitane Jeanne Hoffman. âgée de 30 ans, et demeurant à Lille, avait réussi à gagner la confiance de plusieurs famil es ayant des parents en captivité et leur extor quait de l'argent en eur promettant d'obtenir le re tour du prisonnie- par des moyens surnaturels. C'est ainsi qu'elle réussit à se faire verser 200.000 francs par Mlle Delerue dont le frère est en captivité. La gitane vient d'être COR damnée à deux ans de p r i son et .100.000 francs d'à mende. 44 avions américains tru-its par les Japonais en Nouve'le-Guinée. To" kio. L'aviation japonai- se. annonce aujourd'hui ie C.O.Cl impéria . a attaqué les 15 et 16 août la base aérienne de Fabula, située à 70 kilomètres de Laé. en Nouvel e-Guinée. 39 avions ennemis ont été descendus au cou^s de combats aé- riens et cinq autres dé- truits au sol. Les Japonais ont perdu quatre appa- reils Le prix de la « NmiveMe France » * été attribué Paris. 18 nopt La préfecture de fxdicp a fait connaître ce matin. A 10 heures, que le chiffre des umrts a la suite du bombarde ment de la région parisienne, lundi dernier, s'é- lève à 1Î0. pour la Seine et la Seine- et-Oise. Les obsèques deis victimes auront lieu jeudi 19 couranj à 9 h 30. dans deux des principales communes sinis- : !-rées 30 morts et 50 blessés dans tire ville du Nord Paris. 18 août. Non contents de bombarder, dans la journée de lundi, la région parisienne, les avions an- glo-américains se sont attaqués, la nuit suivante, à une importante ville du Nord. On compte jusqu'ici plus de trente morts et cinquante blessés gravés l>e nombreuses maisons sont complète- ment détruites ou très fortement en- dommagée.^ M y a de très nombreux blesses légers Dès la fiti du bombardement, les équipes de déblaiement du c.o.S.I. étaient sur place. Elles travaillent sans relâche, car on pense qu'il y a ••nenre des victimes sous les décom- bres. A la suite de cette nouvelle agres- sion. le C.O.S.I. a versé une première «trime de 500.000 francs. Des inspecteurs et des assistantes sociales aident les autorités officiel- les à secourir et réconforter les si- nistrés. Des agglomérations du Midi de la France SONT ÉGALEMENT BOMBARDÉES Vichy, is août. Des bombardiers anglo-américains ont attaque plu- sieurs agglomération* d'un départe, ment de la trame Méridmunie et ont lainé des bombes incendia ires. Des incendies se son/ déclarés. On compte t morts et io blesses environ, dans une seule localité. I es travaux de sauvetage oui ete immédiatement entrepris par la po- pulation qui a conservé son calme. I.e colonel. Ronhomnie. officier d'or- donnante ila Maréchal, s'est rendu dans les localités sinistrées on, au nom du chef de l'Etal, il a salué les victimes. Plus de 50 morts et 100 blessés Paris 18 août. F.e o Cosi « coin mimique . 1 In suite du ho m bar de ment pat l'aviation a nglo-amerira me de plu- sieurs localités <1i/ Midi de la France, le •> < osi en plein accord arer ie chef du gouret riemeni. n déridé d é- tendre, désormais, son action bienfai- sante à la zone sud. Dans les localités méridionales boiuj bardées, on déploré, d l'heure ac- tuelle, ph/s de fiO morts et tan blessés graves. Des inspecteurs tly L c0si sont partis sur les lieux l u premier se- COU! s immédiat de N)0.f)'tn francs ra être remis, par leurs soins, aux rie- limes de cette nouvel l p tigres sion. Grand quartier général du Fùhrer. i 18 août Le haut commandement ! des forces armées allemandes commit | nique . Dans la région d'Izioum, l'ennemi a I poursuivi ses attaques avec de puis- santés forces d'infanterie et de chars. Après de durs combats, ses tentati- ves de percée ont échoué. De nom- breux engins blindés ont été détruits. Au sud et au sud-ouest de Bielgorod, echec de tous les assauts soviétiques. L'adversaire a subi de lourdes pertes. 92 chars ont été détruits. Au cours (tes combats offensifs et dètensits dans cette région, ta division de gre- nadiers blindés des « 8.S Totinkopf » s'est particulièrement distinguée. Au sud et au sud-ouest de Vla/ma, au sud-ouest de Belije et au sud-ouest du lac Ladoga, toutes les tentatives de percée soviétiques ont échoué après (ies combats acharnés. Les pertes subies par l'ennemi sur le front de l'Est ont été part teulière- ment élevées hier, le total des chars détruits s'élevant à 317 chars, j 4M large de la côte algérienne. des avions de tombal allemands ont alla- ! gué des navires, coulant un transport i de tonnage moyen et endommageant ; un autre bâtiment de commerce. Ur<e centaine de bombardiers anglo-américains détruits en 24 heures Des formations aériennes ont sur- vole tuer le sud de r Allemagne. D'après les constatât ion & fa il es jus- qu'ici, elles oui perdu M bombardiers quadrimoteurs et ring appareils de chasse abattus par nos chasseurs et la D.1 ,\. I.a population a subi des perles dans deux villes de l'Allema- gne méridionale. Cinq tint ces avions ennemis ont ele abattus aanlessas des lerriloires fron- rais décapés ainsi qu'au-dessus du sud de ta l tancé. Un appuie,t de chasse allemand est manquant. la naît dernière l'adversaire a jeté un grand m,min e de bom t,es e.i piast- res et incendiaires sur des localités tôliéies de INItemagne du Yord. La population a subi îles pet tes. La chassée de nuit et ta DJ . t de l'aviation oui ni,alin au moins .17 ap- pareils faisant parité de formulions de bombardiers britanniques, La ville industrielle de Lincoln sévèrement bombardée Dans la nuit du i: au is août, des irions île combat alterna mis ont sur- vole le sud-est el le centre de l'An- ghderre et ont Immaiiiâc efficacement en particulier arec des projectiles de tons calibres, In ville industrielle de Lincoln. La division blindée - Hrrmunn C.o- ring », In ifi*- el la fge divisions de grenadiers blindés In D f dirism,, de chasseurs parachutistes, la t?*- b'ngn- de de DU.A., se sont glorieusement distinguées au cours des <ombats de Sicile. < Les divisions allemandes de Sicile sont intactes et invaincues Berlin, t8 août. Le » D..N.B •» écrit à propos de l'évacuation de ta Sicile •. « Lorsque à 1 époque de DunKerque les restes du Corps expéditionnaire br-i tannique regagnèrent I Angleterre dans une fuite riésor'donaée. ce fut une armée romiplèrenient démoralisée, décimée et vaincue qui débarqua sur Le sol de la Grande-Bretagne. Les di- visions alemandes qui sont revenues de Sicile dans un ordre parfait et >ans donner aucun signe de panique, sont restées intactes. Elles ont quitté l'île invaincues et maintenant elles se reforment pour, reprendre la lut!» avec le même mordant et dans de meilleures conditions, contre les enne- mis de l'ordre nouveau. » L'aviation germano-italienne attaque avec succès les bases de Bizerte et Syracuse Rome, 18 aoiît. Communiqué mi- litaire italien dure bataille de Sicile au cours de laquelle les troupes ilalo-aUemandes ont lutté arec acharnement peu,tant quaranle jours contre la supériorité des forces aériennes, munies el leneslres an- glo-amerlcaitifis s'est terminée tuer. I. es dern ivres format ions d'aniere-gar. ■tes ont gaillé la pointe noid-esi de Vite et aileitil les rôles île ( ntahre. Les blesses, les autres unités el la plus grande partie du /tuilerieI avaient été évacués auparavant. I.'aviation Halo-allemande a ete très ibhre. Elle a attaqué avec efficacité des nacres ennemis a ''l'um re dans la utile île fiizeile el provoque de vastes imendVes dans le port de Ayrucice. Au large île Vite des (biens, un pe- trotier atteint pat an de nos bombar- diers. a pris feu. D'antre part, nos n oms torpilleurs uni lomhè un croi- seur près du cap l'asseio. el coule an mu ne marchand an nord de H6en. I n antre bâtiment appar lenant au même convoi a elé yrai-cmfut erulotn oiagé. Deux arums ennemis oui été abattus par nos chasseurs. Des appareils anglo-américain* o ni jele îles bombes sm Uaslrqrilluri. sur lu région de Salerne el sur quelques huai dés aui environs île Nu pl es. Il g a en quelques dégâts. Une formation d rivions qmuh imolerirs a perdu dans le nord de Illaire, trois appareils, abattus par la D ( A, I quat/ievrir louche par ta défense terrestre, est lomhè aux enntons d Ifyite*. Comme additif, on précise que Val- laque aérienne sut < QsfroriH'ai i, men- tionner dans le cùfttin.uniqne ci-dessus a fail tf morls et :t, blessés, f.es raids des H. 1.1, t.fi et m août sur Milan ont lait, d'après les renseignements par- ce ft us jusqu'ici, mi morts e! 1 MO blessés parmi la population cuite. pour ,1943 à Mie Mar Derème pou' son ouvraj « Prince aux Jasmins » (Ph D M P ) l'ne escadrille allemande au-dessus de la mer. (n vi\ Un régiment français de S. S. Rétablira-t-on les 500 grammes de pain pour les producteurs de céréales ? Paris, 18 août. - Selon Ih c.orres l>ondant à Vichy de la « France So cialiste le gouvernement étudie ac- tuellement la possibilité de rétablir à .son grammes par jour la ration de pain des producteurs de céréales La" ration qui avait été réduite à. 350 gr. en raison des difficultés de la soudure, fui fixée aussitôt que possible à 400 grammes. Contrairement à ce qui avait été admis l'an dernier, le» enfants vivant sous Je top du producteur ne hénéfi cieraient pas de cette ration excen tionnelle qui sera révS-ervçe aux adul tes travaillant mxchwiv*m«n< 1* t*rr<». Paris, 18 août Un régiment frau MIS de ■' S > » y-i e ,-e ),! 7,1 Or j H > i ;■ prendra part à. la lutte de la jeun ssc eui'O-pèenne contre le bolchevisme. rp- ennemi mondial. La limite u âge il s volontaires est fixée entre 17. et 40 ans. La taille mi- nimum exigée eu de l m. 65. Les vu Ion ta ires de « S. S. » sont dégagés du service du travail Les officiers et sous-officiers français conservant leur- grades. tout simple soldat, en faisant s s preuves, peut être promu sous-of- ficier et même officier. La subsistance et le ravitaillement des faniilies des volontaires est assuré par les lois. Les réhbat'aires. hi uvque n'ayant pas ne charges de famille, recevront une -ennuie d'argent qui se.ra versée à un compte dont ils pourront iibre.u n' disposer <•»» France. L"mt.housiasme qui a présidé aux premiers engagements a démon fr-é qu'une impor/ame fraotion de la jeu- nesse française s'est rendue corrupte qup la jeunesse combattante -alleman de voit en elle une camarade et une amie Yladrici. 18 août. vSelon l'agence Stefan 1 . le générai Orgaz. haut rom missaire pour le Maroc espagnol, vient d arriver a. Saint-Sébastien il aura des entretiens avec le généra! -Torda' n*. minore dm affaires étrangères. Seront punis de mort le auteurs de pillage (unis pendant m bombardement Vichy, 18 août. Le « Journal officiel » publie la loi du 16 août réprimant le pillage en temps de guerre. Aux termes de cette loi, sont condamnés à mort, comme pillards, les auteurs de vols com- mis dans un local ou dans un ser-^ vioe 'quelconque abandonné par les occupants même momentanément, ou détruits même partiellement par suite de bombardements. Toutes infractions connexes quet- qu'en soit la gravité, seront défé- rées au tribunal s-néciaT créé par la loi du 24 avril 1941. C'est une conception absolument nouvelle de l'Histoire que celle de M Beau de Loménie. Absolument nouvelle et singulièrement vivante ! Alors que les écrivains qui veu- lent nous donner la genèse d événe- ments historiques s appliquent à nous en expliquer les causes et le déroulement, M. Beau de Loménie se place avant tout au point de vue des hommes, de ceux qui se trou- vèrent mêlés d'une façon active à ces événements et qui eurent une influence sur eux et sur leurs consé quences, c'est à leurs réactions qu il s attache. N Nous ne vouions pas dire qu'il y a une nouvelle conception de l'His- toire, mais nous y apprenons une interprétation de l'Histoire singuliè- rement significative, t si l'ouvrage de M. Beau de l.oménie s'intitule Les Responsabilités des Dynasties bourgeoises, c'est que l'on arrive, en effet, à conclure avec lui que les différents régimes qui se sont succé dé, de Bonaparte à l'Etat actuel, gar dèrent, dans ce que i on a considéré comme leurs élites, un nombre très réduit de familles considérables dont on retrouve toujours un représentant à travers les générations successives à quelque poste de la politique ou des affaires. Prenons les Schneider. Solis Louis- Philippe, un général Schneider est ministre de la guerre. 11 n'a pas de fortune, mais obtient pour deux de ses neveux qui sont employés de banque, la concession du Creusot. L^ouis- pkii ippe disparaît, un des deux neveux meurt, l'autre se rallie au nouveau régime, si bien que le voilà président du Corps législatif sous Napoléon III. On conçoit qu'u- ne telle situation ne nuit pas à ses entreprise». Mais arrive Sedan, et l'Empire est entraîné par la débâcle Il n'est pas question pour le prési- dent du Corps législatif impérial de se rallier encore à un nouveau régi, me, à la République cette fois. Non, il se retire au Creusot, mais marie sa fille à un député, nommé Desscil- iigny qui, par un heureux hasard, sera nommé ministre par Mac Mahon, et ministre des tiavaux publics. Un gendre ministre des travaux publics et un beau-père propriétaire du Creusot, cela lait un excellent ména- ge.. Quant, aux fils et petits-fils Schneider, nous les retrouverons tou- jours à la Chambre et ils s ailleront par un mariage aux Orléans. Parmi les personnalités choisies par Napoléon pour oganiser la Ban- que de 1 ance, se trouvent les ban- quiers Mallet, protestants d origine suisse. L'aîné est nommé au Conseil de régence. Pendant près d'un siè- cle et demi, il y aura toujours un Mallet régent de la Banque de 1 ran- ce. L.e plus récent s occupera, en plus, en « supplément » (si l'on peut dire) des intérêts de neuf t>anques, de quatre compagnies d'assurance des chemins de 1er de l'Est, du P.- L.-M., de la ligne Damas-Hamah, de la Société Nationale de l'Ouest, des Docks et Entrepôts du Havre, de I Lhiion européenne métallurgique, d une grande affaire d'électricité, de deux sociétés minières, de la Com- pagnie C.énérale des Eaux, etc. Ne voilà-t-il pas qui rappelle sin- gulièrement les deux cents tamiiles ? Justement, dira-t-on, il ne s'agit que de grands hommes d affaires, qu'y a-t-il d'intéressant dedans au poirrt de vue de la vie publique que nous ne connaissions déjà ? Ce qui est plus qu'intéressant, c'eet la collusion de ces grandes fa milles d affaires avec la politique. « Autour des gouvernements, dans la haute administration, écrit M. Beau de Loménie, dans le» milieux d'affaires qui les ont soutenus et te- nus ces gouvernements nous retrouvons ici et là. tantôt au pre- mier plan, tantôt dans les coulisses, mais toujours bien placés et toujours influents, les fils les petits-fils les gendres, les héritiers directs des prin- cipales familles qui, les unes depuis Louis-Philippe, les autres depuis Napoléon 1®', «imposant à travers nos régimes successifs, ont formé les cadres dirigeants de la haute bour- geoisie contemporaine. » Sait on que M. Guy l^i Chambre. 1 inculpé de Riom, descend d'une lamille oui a participé à la vie pu- blique depuis un siècle et demi } Par sa mère, M. Guy La Chambre descend d un Chabaud-I .atour, qui siégea comme député républicain sous Je Directoire, se rallia à l'Em- pire. puis à la Restauration, et en- suite à la monarchie de Juillet. Son fils épousa une fille de Casimir rier, banquier et ministre, et fut dé- puté sous 1 .ouis-Philippe, membre Je l'Assemblée Nationale de 71 et. siifin. sénateur inamovible de la IIP Képubiique. Du côté paternel, il y avait un [.a Chambre qui. enrichi au Huit par le commerce du guano, re vint se laire élire député royaliste à Saint Mâlo. Son fils lui succéda. Son i petit-fils de même : ce petit-fils était notre ministre de Daladier. A grand pèie royaliste, petit-fils radical, mais toujours sur le même siège ! Pendant les premières années de" a Révolution, il y avait à la com- mune de Paris un secrétaire du nom Je Benoist 11 lut compromis dans affaire de la falsification des comp- es de la Compagnie des Indes puis. >ar protection, entra au ministère de Intérieur. Mais Napoléon le tenait i 1 écart ce qui. du coup, le rendit oyaliste. Napoléon parti, il devint onseiller d'Etat, puis député. Sa îlle épousa un Cochin autre dy- îastie et son fils une d'Azy. Ce ils. transformé en Benoist d'Azy et levenu à son tour député, se fit aus- utot une spécialité des questions :oncernant les chemins de fer ce qui e conduisit aux postes d'administra- eur du P.-L.-M. et du P.-O. Ainsi , pa r des mariages consa- *ant des accords d'intérêts finan- iers ou Jde buts politiques s est créé in noyau de familles qu'on a appe- é laT haute bourgeoisie. Cette haute >ourgeoisie avait un but, et fort na- urel, maintenir sa puissance et ses >énéfices malgré l'instabilité des ré- times. Sur les 70 ans d'existence de a IIP République, ces gens se sont ippeiés tour à tour opportunistes, >rogressisies, Rtoc national, etc. En ait. sous ces étiquettes différentes. Is ont été ces modérés qui, plus ou noins directement, tinrent les com- mandes du pouvoir durant cinquante- inq ans bien comptés. M. Beau de Loménie, dans un sty. s oui ne fati gue jamais et qui rend I a lecture de son livre aussi capti- ante que du Balzac et sa concep- ion même est une conception à la lal zac dit qu'il ne songe nulle nent à contester que ,ces dynasties lourgeoises aient compté dans leur ein un certain nombre d'hommes e valeur. Mais M. Beau <Je Loménie. san.- rendre aucunement le ton de le 'olémique, construit page à pagf ne thèse dont l'argumçnt est l'évi lence même : la permanence de ces dynasties, « mal définie, éctit-il, inavouée et presque inconsciente leur a permis, les a tentées souvent, presque malgré elles, d abuser au pront de leurs intérêts particuliers et contre l'intérêt public, des instru- ments qu'elles avaient entre ies mains, des relations dont elles dis posaient..- » Après avoir consolidé leur pre mière fortune en cultivant la mysti- que des libertés électorales et parle- mentaires, elles ont. dans une gran- de mesure, contribué à créer l atmo- sphère de découragement et de scep- ticisme au milieu de laquelle ont échoué tout à tour tant de grands mouvements instinctifs de saine réac- tion populaire... Clairvoyant, M Beau de L,oménie est bien obligé d être sévère. Pour- quoi l'existence de ces dynasties était-elle si mai connue ? « Parce que ceux qui étaient au courant de- meuraient prisonniers du subtil ré" seau de relations et d intérêts que par leurs influences de presse el d'académie, ies grands bourgeois tissaient autour d'eux pour les en- gluer... » En ces quelques lignes, ia cause est entendue. Le seul fait que l'on puisse, au. jourd'hui, parler librement de ces puissants du monde est la première preuve de leur chute, chute dont ils sont les responsables et ils nous ont entraînés avec eux, chute que devait fatalement amener leur éter- nelle conspiration du silence. Hélas, la défaite n'a pas pu s'étouffer com- me une quelconque affaire, comme ils savaient pourtant si bien le faire quand un scandale allait leur portei toit... Mais ne croyez pas que les gran des dynasties bourgeoises aient sarmé. Erreur ! A part quelques rares exceptions, leurs intérêts privés sont arrivés à s'opposer si formellement aux inté- rêts de toute la collectivité qu'il leur faut accepter de disparaître, ou bien si elles veulent se maintenir au dé- triment du pays tout entier, mener un néfaste combat contre les réfor mes sociales et politiques que doit réaliser la France de demain si elle veut vivre dans l'ordre et dans* l'hon- neur. Le président ROOSEVELT est arrivé à ûuebec Londres 18 août. Le service rTin format ion britannique app-rend de Québec qu le président Roosevelt vient d'arriver dans cette ville. Washington. 18 août. M. Cor de 11 Hull. secrétaire d'Etat, a déclaré, au cours d'une conférence d presse, qu'il prendra part., vraisemblablement vers la fin de la semaine, aux entretiens de Québec Un geste du Maréchal EN FAVEUR D'UNE VEUVE MÈRE DE DOUZE ENFANTS Bordeaux, 18 août. Les « Amis du Maréchal », d'Aquitaine, avaient si- gnalé, au cabinet du chef de l'Etat, ia situation douloureuse d'une mère de douze enfants, donl le mari, offi- cier aviateur, était décédé subitement, sans laisser de patrimoine. I.e Maréchal a décidé de mettre une somme importante à la disposition de cette mère de famille et de lui faire adresser des denrées pour ses enfants La protection des récoltes contre les dangers d'incendie Paris, 18 août. Cette année en- core, 1 ennemi tentera de mettre en péril le ravitaillement du peuple fran- çais en jetant des engins incendiaires sur les récoltes de céréales. Ces engins revêtent la forme de pla- quettes de bombes incendiaires, ain- si que de tiges de phosphore. Ils s'en- flamment soit immédiatement, soit seulement après que le blé a été en- grangé. Pour limiter au maximum le« ris- ques d'incendie, il y a lieu d'obser- ver les prescriptions suivantes : lo Exercer une surveillance active durant la moisson, afin de déceler la présence éventuelle d engins incen- diaires. 2o Afin de neutraliser l'efficaci-té de ces engins, dans tous les champs de céréales (sauf naturellement les champs dans lesquels le trèfle et la luzerne sont déjà mélangés), détruire à fond les chaumes entre les meules par écobuage ou hersage D'ailleurs, ne pas oublier que cet écobuage cons- titue l'une des conditions essentielles pour assurer une bonne récolte l'an- née suivante. 3o Eloigner les meules de blé ie plus possible Jes unes des autres (distance: minimum : 50 mètres), les faire peti- tes pour éviier une trop grande perte de blé en cas d'Incendie. A la batteuse, prendre bien soin de brûler les chaumes au préalable i autour de la locomotive ou du mo- i leur, et d'avoir à portée de la main ' suffisamment d'eau et de seaux pour étouffer sur-le-champ tout début d'in- cendie 5o Ne pas fumer dans le« grafigee ou sur l'aire. Le blé vous nourrit, prenez grand soin de lui. UN CONCOURS D'AFFICHES pour ie mouvement « Prisonniers » Vichy, 17 août. Conforinément à une dérision de M. André Masson commissaire général aux prisonniers de guerre rapatriés et aux familles de prisonniers de guerre, un concours do- te de 10.000 fr. de prix est ouvert en- tre les artistes raparriés pour la com- position ri une affiche de propagande du mouvement . Prisonniers ». I.es inscriptions seront reçues au service de la documentation du com- missariat général, jusqu'au samedi 23 aout, dernier délai. I.e sujet de l'affiche est le suivaxil f.es prisonniers ont. dans |e Ur ra'n v é d'une France idéale. A leur ré- unir, ils se groupent pour la réaliser par leurs efforts communs Le mou renient « Prisonniers .. a artopié comme devise la phrase de son chef : l'espoir est. un combat, r est principalement sur le caractère d'effort qu'il convien Ira d'insister. I.es maquettes seront reçue »,j ser. ire de la documentation du corn missariat. générai aux prisonniers 3 rue Meyerbeer. Paris. Jusqu'au ven iredi 10 septembre toutefois, ie de 11 pourra être éventuellement nrn "rtgé. Pour tous '•enseignements compie uentaireS. s'adresser an rommis-.irj q «ix prisonniers.

19/08/1943. L'Echo de Nancy - Kiosque Lorrain Cinau personnalitédésastre. Les informations allemandes, qu'un contrôle pour ainsi 43dire officierhistorique permet à tout esprit

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Page 1: 19/08/1943. L'Echo de Nancy - Kiosque Lorrain Cinau personnalitédésastre. Les informations allemandes, qu'un contrôle pour ainsi 43dire officierhistorique permet à tout esprit

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pr;x de vente : I -franc

L'ECHO DE NANCY 7Jlle EDITION

/Te grand quotidien d'informations politiques

Éditeur » Wlo»son d'lmprlmeri« «t d'Éditions, 5 bis, avenue Foch, Nancy - Tél. 40.01 - C. C. P. 600.31 — Bureaux de Paris: 52, Champs-Elysées — Tél. Élysées 86.17

£l CUtièd ?... PAR MARTIN DE BRIEY

, Nous n'allons tout de même pas attacher aux événements militaires de Sicile plus d'importance que ne leur en donne le camarade Staline en personne. 4-/enjeu de la bataille n'est pas là. surtout dans ce moment précis : il est à l'est de l'Europe, Jans cette offensive de masse à la-quelle les Soviets sont obligés de re-courir pour tenter d'arracher, avant un hiver redouté, une décision que rend impérieusement nécessaire la situation intérieure de la Russie bol-cheviste.

Moscou n'a jamais considéré le débarquement anglo-américain en Sicile que comme une diversion de trop faible envergure pour provo-quer. sur le front de 1 Est, une ré-duction appréciable des effectifs al-lemands. C'est pourtant de cela, et de cela seul, que les Soviets au-raient un pressant besoin. Et ce ne sont pas les assaisonnements aériens qu'y ajoutent les tueurs de Churchill et de Roosevelt, sous forme de tor-pilles sur quelques villes alleman-des, italiennes, voire même françai-ses, qui peuvent pratiquement opé-rer ce soulagement indispensable.

Voilà bien la cause profonde du conflit qui oppose violemment les nations dites unies et dont nous per-cevons 1 écho par le ton menaçant Je 1? presse soviétique, ainsi que par les allées et venues fiévreuses qui se font sans arrêt entre Londres. Washington et Moscou.

Point n'est besoin d'être stratège pour comprendre que Staline a to-talement raison lorsqu'il réclame un second front continental effectif, et non une diversion locale sur une îie italienne de la Méditerrannée, à T heure précise où la nécessité l'o-blige lui-même à jeter dans la ba-taille toutes ses réserves d'hommes et de matériel pour forcer une déci-sion qui, si elle se dérobe, accule les Soviets au désastre.

Les informations allemandes, qu'un contrôle pour ainsi dire historique permet à tout esprit de bonne toi de qualifier de sûres et d exactes — comparez, par exemple, les commu-niqués officiels des belligérants pen-dant la campagne de France — nous disent que, dans cptte offensive d été sur le front russe, les Soviets ont perdu jusqu ici 200 brigades blin-dées et plus de 6.000 avions, ce qui laisse supposer l'effroyable usure en capital humainN

On sait, d autre part, que ta perte de l'Ukraine et des régions indus-trielles les plus riches de la Russie d'Europe a engendré.- de l'autre cô-té du front, un marasme économique qui ne fait que s accioître avec le temps.

Le ravitaillement des armées so-viétiques en nourriture est si précai-re que les rations alimentaires al-louées aux soldats ont dû être for-tement diminuées.

Les déclarations des prisonnières concordent pour chiffrer par mil-liers les victimes de la famine dans la population civile russe. Et com-ment s'en étonnerait-on lorsqu'on se souvient que le sort de cette popula-tion misérable, depuis la Révolution soviétique, a toujours été de crever littéralement de faim.

On conçoit, dans ces conditions, !«« réactions de Staline à l'endroit de ses alliés capitalistes qui, selon la formule qui leur est chère, font la guerre avec le sang des autres et profitent même des difficultés de leur# amis momentanés pour s'orga-, nitsif confortablement dans des conquêtes de « compensation » conformes à leur politique ou pro-fitables à leurs intérêts.

C est du reste ce qu'exprime fort bien le grand quotidien officiel so-viétique « La Fravda », devant la carence anglo-américaine quant à la constitution d'un deuxième front réel destiné à venir militairement en aide à Moscou ;

* On a de plus en plus l'impres-* sion, en Russie soviétique, écrit f la « Pravda ». que la défection 5 des Anglo-Américains n'est pas s imputable seulement à des causes I 1 purement militaires, et I on en ar-5 rive à les souçonner de n avoir * pas encore constitué le deuxième , < rron? pour des raisons d'ordre po-« litique. t

11 est bien évident que les buts ut guerre poursuivis par les Soviets. 4 une part, et par les démocraties ^nglo-américaines, d'autre part, sont totalement divergents dans leur es ®çnce et dans leur fin. Et c'est cette divergence même, ou plu» exacte-ment ceMe opposition, qui rend illu-

la possibilité d une décision victorieuse commune, car la possibi-'!té de cette décision victorieuse r-Ornmune supposerait, à la bas»*, •vec la concordance des objectifs,

narmonie et la synchronisation des moyens.

Cette. coalition passagère e* mons-«Ueuse du capitalisme et du bolche-visme est et ne peut être qu'une S co*ltion de dupeurs et de dupés,

des parties jouant son pro jeu qui consiste à n'être, dans

aUcun cas. du côté des dupes. L'exa de la situation militaire pré-en Sicile et en Russie, avec

a .^proportion et le déséquilibre '1 accuse dans la balance des i

P^Vens en jeu et en action, illustre cc qUg je voudrais faire com-

Ptendre à ceux qui croient un peu ! Renient que le jour de gloire est :

où ils pourront enfin voir les 1

raPegux uni? du bolchevisme et du j ^*Pitali<nTie anglo-américain flotter journellement sur les ruines de

emagne anéantie-' doute. nç>us assistons à une 1

phase de cette guerre où il faut bien tout de même que des gens qui, de-puis quatre ans, répètent que « de-main, on rase gratis », justifient par I ir j'f°rt et' aPr®s av°ir « encaissé » les défaites avec une constante in-fortune, par quelques brins de lau-riers. la foi en la victoire finale qu ils ont insufflée à leurs fidèles en les dopant à I aide d'un nombre in-calculable de mensonges et d'illu sions Le crédit finit par mourir quand il n est soutenu que par des traites protestées.

Mais les homqies qui raisonnent ne nourrissent pas ietir jugement de cette viande creuse. L,a Sicile n'est qu un maigre acompte payé par les Anglo-Américains aux Soviets, pour calmer les exigences légitimes d'un créancier aujourd hui payé pour sa-voir que. comme nous 1 avons vu nous-mêmes en mai-juin 40, les An-glais et les Américains ne sont pas bons payeurs.

L échéance vraie, l'échéance qui compte, elle n est pas en Sicile, mais sur le front russe, où se dérou-le une offensive habilement contre-battue par une tactique d'usure-eclair — souvenez-vous de ces chff-Aoon* brigades motorisées et 6 000 avions anéantis — qui rappelle singulièrement les deux grandes of-fensives de désespoir de juillet et d octobre 1916 où la Russie tzariste tenta d'échapper à son destin...

MARTIN DE BRIEY.

Le nombre des morts du bombardement anglo-américain

sur la Région parisienne s'élève à 1 1 0

Les obsèques auront lieu aujourd'hui jeudi

Résistant victorieusement aux furieux assauts soviétiques

LES FORCES ALLEMANDES font une véritable hécatombe de chars

317 ENGINS BLINDÉS DETRUITS au cours de la journée d'hier

Fins fort et pies redoutable que les deux cents familles !

Voici les Dynastiesbourgeoises pa r .le» IÏAS S. R R E

DE NOTRE RÉDACTION PARISIENNE

Au milieu d es ruines, le Secours National apporte les premiers se-cours

Ci-contre : Deux blessés Que l'on vient de découvrir sous les décom-bres.

(Photos r>.N P. et A B C.)

L'« EPURATION> continue à Alger

430 officiers don! 40 généraux mis à la retraite

Londres, 18 août. — On mande d'Alger à /'agence Renier que de (, aulle a annoncé la mise à la retraite de 430 officiers dissidents parmi lesquels 40 généraux.

PERSONNE n'arrachera des mains du peuple al'einsnà

LA VICTOIRE FINALE QU'IL A MÉRITÉE

DÉCLARE LE Dr GO EBBELS

Berlin. 18 août. — Le docteur Gôeb-bels a prononcé, devant les chefs des offices de propagande," une allocution flans laquelle il a fait le point de la situation politique et militaire, à la fin de cette quatrième année de guerre.

Il énuméra les positions que le Reich s'était assurées* jusqu'à pré sent et qui procurent à l'Allemagne l'avantage de combattre à plus de 1.000 kilomètres de ses frontières,

En possession de ces gâge.s. a pour suivi le ministre de la Propagande. nous pouvons, tranquillement et arec confiance, envisager là victoire flnalp.

La guerre aérienne est le problème le plus important gui se pose pour nons. Elle soumet l'arrière ô une rit de épreuve. Le gouvernement et la po-pulation fqnl tout ce gui est en leur pouvoir pour alléger les souffrances engendrées par les bombardements tei-rorisles.

Conscient de sa supériorité moral r et de sa force matérielle, le pags si montrera digne des soldats qui com-battent héroïquement sur les diffé-rents fronts et fera échec à Venu cm qui tente d'ébranler notre moral. J.a

guerre dans ses fluctuations constan-tes fait que tantôt l'un, tantôt l'antre des adversaires est.- amené à (tes replis, mais je suis entièrement persuadé que personne n'arrachera dès mains du peuple allemand la victoire finale qu'il a méritée.

Réunion du Conseil privé u Tokio

Tokio. 18 août. — Le conseil privé -'est réuni ce matin, sous la prési-dence du docteur Yoshimichi Hara. son président. Les membres du cabi net. : dont le général Tojo, premier ministre, y assistaient. Le conseil a délibéré sur la conclusion du traité 'lippe-thaïlandais. T1 s'est ensuite éuni en présence de l'empereur et a îpprouvé le traité.

EN QUELQUES LIGNES Le mirropropulsefcT. ——

M. André Lenoir vient de présenter ,e « Micrcpro-pu seur », nouveau dispo-sait consistant en une sé

Q-Ut i, s®is. Monsieur Saint Sloi, T est à l'envers ;

tr-rrDs Ur Vi 9Um dur# plus Uma-

ne de motéurs, avec .eurs hélices, placés autour des bateaux. Ce système per-met, d'ap:ès l'inventeur, une grande augmentation de vitesse. (Lapi.)

L'adoption de Calais par la Haute-Vienne. — Li-moges. — Au cours de sa de-nière réunion, le con-seil municipal de Château-neuf-a-Forêt a décidé de participer à 'adoption de la viTe de Calais que ie conseil dépar fementa* de a Haute-Vienne avait déjà choisie pour filleule. Une subvention sera votée à cet effet.

Décès de M. Armand Due*, ancien député. — Nantes. — On annonce la mort, à l'âge de 71 ans, de M. A-mand Duez. ancien député de 'a Loi-e-Infé-rieure. M Duez avait été élu à a mert d'Aristide Briand, en 1932.

La Srala de Milan en-dommagée. — Rome. — Au cours du demier bom hardement de Mi an, la célèbre Sca a a été grave nv*r»t endommagée.

Porto-Rico réclame son indépendance. — San Juan de Porto-Rico. — Au mi-lieu de bruyantes manifes-tations. les partisans de l'indépendance de Porto-

R co ont demandé au pré sident Roosevet et au Cong'ès amé- cain de ccn Irtbuer à l'étab'issernent d'une répub que dans l'île

Quelle sera l'accusation portée contre Pucheu ? — Tanger. — On mande de Casablanca Le Comité d'épuration formé au sein du Comité dissident f'an çais d'Alge devra décider sous peu lac ai e des ac-cusations officiels sera portée contre M Pierre Pucheu. ancien ministre de l'Intérieur celle de a trahison ou ce'le de i'abus de pouvoir. La question de savoir si es débats seront pub'ies ou secets dépend de l'accusation qui sera portée.

Ur» jeune monstre. — Sévi!!e. — Une jeune bon-ne de 13 ans. qui a tué trois petites filles et un petit garçon, vient d'être arrêtée à Sévîlle. E!!e tor-turait ses victimes pendant plusieurs jours en ,es transperçant avec des. ai-guises à tUcoter. C'est ainsi qu'elie a percé le poumon et la cœur d'une petite fijle. En outre, eTe a empoisonné deux autres petites filles

L'Amérique devant la guerre. — Washington. — Dans une a'ocution radio diffuée M. James Rynes. directeur du bureau de ta mobi'isation de guerre, a déclaré : « Je suis auto-risé par e président Rco-eveit à dire qu'à son avis !es pnneipa'es bataiiles sont devant nous et non oes derrière nous. Les A -lemands ont encore en eur faveur les avantages stratégiques qu'ils- ont ac quis a nsi qu® le* terntô' res qui se trouvent sous leur dépendance. »

Une gitane escroquait les famil'es de prisonniers. — Douai — Une gitane Jeanne Hoffman. âgée de 30 ans, et demeurant à Lille, avait réussi à gagner la confiance de plusieurs famil es ayant des parents en captivité et leur extor quait de l'argent en eur promettant d'obtenir le re tour du prisonnie- par des moyens surnaturels. C'est ainsi qu'elle réussit à se faire verser 200.000 francs par Mlle Delerue dont le frère est en captivité. La gitane vient d'être COR

damnée à deux ans de pri son et .100.000 francs d'à mende.

44 avions américains dé tru-its par les Japonais en Nouve'le-Guinée. — To" kio. — L'aviation japonai-se. annonce aujourd'hui ie C.O.Cl impéria . a attaqué les 15 et 16 août la base aérienne de Fabula, située à 70 kilomètres de Laé. en Nouvel e-Guinée. 39 avions ennemis ont été descendus au cou^s de combats aé-riens et cinq autres dé-truits au sol. Les Japonais ont perdu quatre appa-reils

Le prix de la « NmiveMe France » * été attribué

Paris. 18 nopt — La préfecture de fxdicp a fait connaître ce matin. A 10 heures, que le chiffre des umrts a la suite du bombarde ment de la région parisienne, lundi dernier, s'é-lève à 1Î0. pour la Seine et la Seine-et-Oise.

Les obsèques deis victimes auront lieu jeudi 19 couranj à 9 h 30. dans deux des principales communes sinis-:!-rées

30 morts et 50 blessés dans tire ville du Nord

Paris. 18 août. Non contents de bombarder, dans la journée de lundi, la région parisienne, les avions an-glo-américains se sont attaqués, la nuit suivante, à une importante ville du Nord.

On compte jusqu'ici plus de trente morts et cinquante blessés gravés l>e nombreuses maisons sont complète-ment détruites ou très fortement en-dommagée.^ M y a de très nombreux blesses légers

Dès la fiti du bombardement, les équipes de déblaiement du c.o.S.I. étaient sur place. Elles travaillent sans relâche, car on pense qu'il y a ••nenre des victimes sous les décom-bres.

A la suite de cette nouvelle agres-sion. le C.O.S.I. a versé une première • «trime de 500.000 francs.

Des inspecteurs et des assistantes sociales aident les autorités officiel-les à secourir et réconforter les si-nistrés.

Des agglomérations du Midi de la France

SONT ÉGALEMENT

BOMBARDÉES Vichy, is août. Des bombardiers

anglo-américains ont attaque plu-sieurs agglomération* d'un départe, ment de la trame Méridmunie et ont lainé des bombes incendia ires. Des incendies se son/ déclarés. On compte t morts et io blesses environ, dans une seule localité.

I es travaux de sauvetage oui ete immédiatement entrepris par la po-pulation qui a conservé son calme.

I.e colonel. Ronhomnie. officier d'or-donnante ila Maréchal, s'est rendu dans les localités sinistrées on, au nom du chef de l'Etal, il a salué les victimes.

Plus de 50 morts et 100 blessés Paris 18 août. F.e o Cosi « coin

mimique . 1 In suite du ho m bar de ment pat

l'aviation a nglo-amerira me de plu-sieurs localités <1i/ Midi de la France, le •> < osi en plein accord arer ie chef du gouret riemeni. n déridé d é-tendre, désormais, son action bienfai-sante à la zone sud.

Dans les localités méridionales boiuj bardées, on déploré, d l'heure ac-tuelle, ph/s de fiO morts et tan blessés graves.

Des inspecteurs tly L c0si sont partis sur les lieux l u premier se-COU! s immédiat de N)0.f)'tn francs ra être remis, par leurs soins, aux rie-limes de cette nouvel l p tigres sion.

Grand quartier général du Fùhrer. i 18 août Le haut commandement ! des forces armées allemandes commit | nique .

Dans la région d'Izioum, l'ennemi a I poursuivi ses attaques avec de puis-

santés forces d'infanterie et de chars. Après de durs combats, ses tentati-

ves de percée ont échoué. De nom-breux engins blindés ont été détruits.

Au sud et au sud-ouest de Bielgorod, echec de tous les assauts soviétiques. L'adversaire a subi de lourdes pertes. 92 chars ont été détruits. Au cours (tes combats offensifs et dètensits dans cette région, ta division de gre-nadiers blindés des « 8.S Totinkopf » s'est particulièrement distinguée.

Au sud et au sud-ouest de Vla/ma, au sud-ouest de Belije et au sud-ouest du lac Ladoga, toutes les tentatives de percée soviétiques ont échoué après (ies combats acharnés.

Les pertes subies par l'ennemi sur le front de l'Est ont été part teulière-ment élevées hier, le total des chars détruits s'élevant à 317 chars,

j 4M large de la côte algérienne. des avions de tombal allemands ont alla-

! gué des navires, coulant un transport i de tonnage moyen et endommageant ; un autre bâtiment de commerce.

Ur<e centaine de bombardiers anglo-américains

détruits en 24 heures Des formations aériennes ont sur-

vole tuer le sud de r Allemagne. D'après les constatât ion & fa il es jus-

qu'ici, elles oui perdu M bombardiers quadrimoteurs et ring appareils de chasse abattus par nos chasseurs et la D.1 ,\. I.a population a subi des perles dans deux villes de l'Allema-gne méridionale.

Cinq tint ces avions ennemis ont ele abattus aanlessas des lerriloires fron-rais décapés ainsi qu'au-dessus du sud de ta l tancé.

Un appuie,t de chasse allemand est manquant.

la naît dernière l'adversaire a jeté un grand m,min e de bom t,es e.i piast-res et incendiaires sur des localités tôliéies de INItemagne du Yord.

La population a subi îles pet tes. La chassée de nuit et ta DJ . t de

l'aviation oui ni,alin au moins .17 ap-pareils faisant parité de formulions de bombardiers britanniques,

La ville industrielle de Lincoln sévèrement bombardée

Dans la nuit du i: au is août, des irions île combat alterna mis ont sur-vole le sud-est el le centre de l'An-ghderre et ont Immaiiiâc efficacement en particulier arec des projectiles de tons calibres, In ville industrielle de Lincoln.

La division blindée - Hrrmunn C.o-ring », In ifi*- el la fge divisions de grenadiers blindés In ■ Df dirism,, de chasseurs parachutistes, la t?*- b'ngn-de de DU.A., se sont glorieusement

distinguées au cours des <ombats de Sicile. <

Les divisions allemandes de Sicile sont intactes et invaincues

Berlin, t8 août. — Le » D..N.B •» écrit à propos de l'évacuation de ta Sicile •.

« Lorsque à 1 époque de DunKerque les restes du Corps expéditionnaire br-i tannique regagnèrent I Angleterre dans une fuite riésor'donaée. ce fut une armée romiplèrenient démoralisée, décimée et vaincue qui débarqua sur Le sol de la Grande-Bretagne. Les di-visions alemandes qui sont revenues de Sicile dans un ordre parfait et >ans donner aucun signe de panique, sont restées intactes. Elles ont quitté l'île invaincues et maintenant elles se reforment pour, reprendre la lut!» avec le même mordant et dans de meilleures conditions, contre les enne-mis de l'ordre nouveau. »

L'aviation germano-italienne attaque avec succès les bases

de Bizerte et Syracuse Rome, 18 aoiît. — Communiqué mi-

litaire italien — Là dure bataille de Sicile au cours de laquelle les troupes ilalo-aUemandes ont lutté arec acharnement peu,tant quaranle jours contre la supériorité des forces aériennes, munies el leneslres an-glo-amerlcaitifis s'est terminée tuer. I. es dern ivres format ions d'aniere-gar. ■tes ont gaillé la pointe noid-esi de Vite et aileitil les rôles île ( ntahre.

Les blesses, les autres unités el la plus grande partie du /tuilerieI avaient été évacués auparavant.

I.'aviation Halo-allemande a ete très ibhre. Elle a attaqué avec efficacité des nacres ennemis a ''l'um re dans la utile île fiizeile el provoque de vastes imendVes dans le port de Ayrucice.

Au large île Vite des (biens, un pe-trotier atteint pat an de nos bombar-diers. a pris feu. D'antre part, nos n oms torpilleurs uni lomhè un croi-seur près du cap l'asseio. el coule an mu ne marchand an nord de H6en. I n antre bâtiment appar lenant au même convoi a elé yrai-cmfut erulotn oiagé. Deux arums ennemis oui été abattus par nos chasseurs.

Des appareils anglo-américain* o ni jele îles bombes sm Uaslrqrilluri. sur lu région de Salerne el sur quelques huai dés aui environs île Nu pl es. Il g a en quelques dégâts. Une formation d rivions qmuh imolerirs a perdu dans le nord de Illaire, trois appareils, abattus par la D ( A, I „ quat/ievrir louche par ta défense terrestre, est lomhè aux enntons d Ifyite*.

Comme additif, on précise que Val-laque aérienne sut < QsfroriH'ai i, men-tionner dans le cùfttin.uniqne ci-dessus a fail tf morls et :t, blessés, f.es raids des H. 1.1, t.fi et m août sur Milan ont lait, d'après les renseignements par-ce ft us jusqu'ici, mi morts e! 1 MO blessés parmi la population cuite.

pour ,1943 à Mie Mar Derème pou' son ouvraj « Prince aux Jasmins »

(Ph D M P )

l'ne escadrille allemande au-dessus de la mer. (n vi\

Un régiment français de S. S.

Rétablira-t-on les 500 grammes de pain

pour les producteurs de céréales ?

Paris, 18 août. - Selon Ih c.orres l>ondant à Vichy de la « France So cialiste le gouvernement étudie ac-tuellement la possibilité de rétablir à .son grammes par jour la ration de pain des producteurs de céréales La" ration qui avait été réduite à. 350 gr. en raison des difficultés de la soudure, fui fixée aussitôt que possible à 400 grammes.

Contrairement à ce qui avait été admis l'an dernier, le» enfants vivant sous Je top du producteur ne hénéfi cieraient pas de cette ration excen tionnelle qui sera révS-ervçe aux adul tes travaillant mxchwiv*m«n< 1* t*rr<».

Paris, 18 août — Un régiment frau MIS de ■' S > » y-i e ,-e ■ ),! 7,1 Or j H > • i ;■ prendra part à. la lutte de la jeun ssc eui'O-pèenne contre le bolchevisme. rp-ennemi mondial.

La limite u âge il s volontaires est fixée entre 17. et 40 ans. La taille mi-nimum exigée eu de l m. 65. Les vu Ion ta ires de « S. S. » sont dégagés du service du travail Les officiers et sous-officiers français conservant leur-grades. tout simple soldat, en faisant s s preuves, peut être promu sous-of-ficier et même officier. La subsistance et le ravitaillement des faniilies des volontaires est assuré par les lois. Les réhbat'aires. hi uvque n'ayant pas ne charges de famille, recevront une -ennuie d'argent qui se.ra versée à un compte dont ils pourront iibre.u n' disposer <•»» France.

L"mt.housiasme qui a présidé aux premiers engagements a démon fr-é qu'une impor/ame fraotion de la jeu-nesse française s'est rendue corrupte qup la jeunesse combattante -alleman de voit en elle une camarade et une amie

Yladrici. 18 août. vSelon l'agence Stefan1. le générai Orgaz. haut rom missaire pour le Maroc espagnol, vient d arriver a. Saint-Sébastien où il aura des entretiens avec le généra! -Torda' n*. minore dm affaires étrangères.

Seront punis de mort le auteurs de pillage

(unis pendant m bombardement

Vichy, 18 août. — Le « Journal officiel » publie la loi du 16 août réprimant le pillage en temps de guerre. Aux termes de cette loi, sont condamnés à mort, comme pillards, les auteurs de vols com-mis dans un local ou dans un ser-^ vioe 'quelconque abandonné par les occupants même momentanément, ou détruits même partiellement par suite de bombardements.

Toutes infractions connexes quet-qu'en soit la gravité, seront défé-rées au tribunal s-néciaT créé par la loi du 24 avril 1941.

C'est une conception absolument nouvelle de l'Histoire que celle de M Beau de Loménie. Absolument nouvelle et singulièrement vivante !

Alors que les écrivains qui veu-lent nous donner la genèse d événe-ments historiques s appliquent à nous en expliquer les causes et le déroulement, M. Beau de Loménie se place avant tout au point de vue des hommes, de ceux qui se trou-vèrent mêlés d'une façon active à ces événements et qui eurent une influence sur eux et sur leurs consé quences, c'est à leurs réactions qu il s attache. N

Nous ne vouions pas dire qu'il y a là une nouvelle conception de l'His-toire, mais nous y apprenons une interprétation de l'Histoire singuliè-rement significative, t si l'ouvrage de M. Beau de l.oménie s'intitule Les Responsabilités des Dynasties bourgeoises, c'est que l'on arrive, en effet, à conclure avec lui que les différents régimes qui se sont succé dé, de Bonaparte à l'Etat actuel, gar dèrent, dans ce que i on a considéré comme leurs élites, un nombre très réduit de familles considérables dont on retrouve toujours un représentant à travers les générations successives à quelque poste de la politique ou des affaires.

Prenons les Schneider. Solis Louis-Philippe, un général Schneider est ministre de la guerre. 11 n'a pas de fortune, mais obtient pour deux de ses neveux qui sont employés de banque, la concession du Creusot. L^ouis- pkii ippe disparaît, un des deux neveux meurt, l'autre se rallie au nouveau régime, si bien que le voilà président du Corps législatif sous Napoléon III. On conçoit qu'u-ne telle situation ne nuit pas à ses entreprise». Mais arrive Sedan, et l'Empire est entraîné par la débâcle Il n'est pas question pour le prési-dent du Corps législatif impérial de se rallier encore à un nouveau régi, me, à la République cette fois. Non, il se retire au Creusot, mais marie sa fille à un député, nommé Desscil-iigny qui, par un heureux hasard, sera nommé ministre par Mac Mahon, et ministre des tiavaux publics. Un gendre ministre des travaux publics et un beau-père propriétaire du Creusot, cela lait un excellent ména-ge.. Quant, aux fils et petits-fils Schneider, nous les retrouverons tou-jours à la Chambre et ils s ailleront par un mariage aux Orléans.

Parmi les personnalités choisies par Napoléon pour oganiser la Ban-que de 1 ance, se trouvent les ban-quiers Mallet, protestants d origine suisse. L'aîné est nommé au Conseil de régence. Pendant près d'un siè-cle et demi, il y aura toujours un Mallet régent de la Banque de 1 ran-ce. L.e plus récent s occupera, en plus, en « supplément » (si l'on peut dire) des intérêts de neuf t>anques, de quatre compagnies d'assurance des chemins de 1er de l'Est, du P.-L.-M., de la ligne Damas-Hamah, de la Société Nationale de l'Ouest, des Docks et Entrepôts du Havre, de I Lhiion européenne métallurgique, d une grande affaire d'électricité, de deux sociétés minières, de la Com-pagnie C.énérale des Eaux, etc.

Ne voilà-t-il pas qui rappelle sin-gulièrement les deux cents tamiiles ?

Justement, dira-t-on, il ne s'agit que de grands hommes d affaires, qu'y a-t-il d'intéressant là dedans au poirrt de vue de la vie publique que nous ne connaissions déjà ?

Ce qui est plus qu'intéressant, c'eet la collusion de ces grandes fa milles d affaires avec la politique.

« Autour des gouvernements, dans la haute administration, écrit M. Beau de Loménie, dans le» milieux d'affaires qui les ont soutenus et te-nus — ces gouvernements — nous retrouvons ici et là. tantôt au pre-mier plan, tantôt dans les coulisses, mais toujours bien placés et toujours influents, les fils les petits-fils les gendres, les héritiers directs des prin-cipales familles qui, les unes depuis Louis-Philippe, les autres depuis Napoléon 1®', «imposant à travers nos régimes successifs, ont formé les cadres dirigeants de la haute bour-geoisie contemporaine. »

Sait on que M. Guy l^i Chambre. 1 inculpé de Riom, descend d'une lamille oui a participé à la vie pu-blique depuis un siècle et demi } Par sa mère, M. Guy La Chambre descend d un Chabaud-I .atour, qui siégea comme député républicain sous Je Directoire, se rallia à l'Em-pire. puis à la Restauration, et en-suite à la monarchie de Juillet. Son fils épousa une fille de Casimir Pé rier, banquier et ministre, et fut dé-puté sous 1 .ouis-Philippe, membre Je l'Assemblée Nationale de 71 et. siifin. sénateur inamovible de la IIP Képubiique. Du côté paternel, il y avait un [.a Chambre qui. enrichi au Huit par le commerce du guano, re vint se laire élire député royaliste à Saint Mâlo. Son fils lui succéda. Son i petit-fils de même : ce petit-fils était notre ministre de Daladier. A grand pèie royaliste, petit-fils radical, mais toujours sur le même siège !

Pendant les premières années de" a Révolution, il y avait à la com-mune de Paris un secrétaire du nom Je Benoist 11 lut compromis dans affaire de la falsification des comp-

es de la Compagnie des Indes puis. >ar protection, entra au ministère de Intérieur. Mais Napoléon le tenait

i 1 écart ce qui. du coup, le rendit oyaliste. Napoléon parti, il devint onseiller d'Etat, puis député. Sa îlle épousa un Cochin — autre dy-îastie — et son fils une d'Azy. Ce ils. transformé en Benoist d'Azy et levenu à son tour député, se fit aus-utot une spécialité des questions :oncernant les chemins de fer ce qui e conduisit aux postes d'administra-eur du P.-L.-M. et du P.-O.

Ainsi , pa r des mariages consa-*ant des accords d'intérêts finan-iers ou Jde buts politiques s est créé in noyau de familles qu'on a appe-é laT haute bourgeoisie. Cette haute >ourgeoisie avait un but, et fort na-urel, maintenir sa puissance et ses >énéfices malgré l'instabilité des ré-times. Sur les 70 ans d'existence de a IIP République, ces gens se sont ippeiés tour à tour opportunistes, >rogressisies, Rtoc national, etc. En ait. sous ces étiquettes différentes. Is ont été ces modérés qui, plus ou noins directement, tinrent les com-mandes du pouvoir durant cinquante-inq ans bien comptés. M. Beau de Loménie, dans un sty.

s oui ne fati gue jamais et qui rend I a lecture de son livre aussi capti-ante que du Balzac — et sa concep-ion même est une conception à la lal zac — dit qu'il ne songe nulle nent à contester que ,ces dynasties lourgeoises aient compté dans leur ein un certain nombre d'hommes e valeur. Mais M. Beau <Je Loménie. san.-

• rendre aucunement le ton de le 'olémique, construit page à pagf ne thèse dont l'argumçnt est l'évi lence même : la permanence de

ces dynasties, « mal définie, éctit-il, inavouée et presque inconsciente leur a permis, les a tentées souvent, presque malgré elles, d abuser au pront de leurs intérêts particuliers et contre l'intérêt public, des instru-ments qu'elles avaient entre ies mains, des relations dont elles dis posaient..- »

Après avoir consolidé leur pre mière fortune en cultivant la mysti-que des libertés électorales et parle-mentaires, elles ont. dans une gran-de mesure, contribué à créer l atmo-sphère de découragement et de scep-ticisme au milieu de laquelle ont échoué tout à tour tant de grands mouvements instinctifs de saine réac-tion populaire...

Clairvoyant, M Beau de L,oménie est bien obligé d être sévère. Pour-quoi l'existence de ces dynasties était-elle si mai connue ? « Parce que ceux qui étaient au courant de-meuraient prisonniers du subtil ré" seau de relations et d intérêts que par leurs influences de presse el d'académie, ies grands bourgeois tissaient autour d'eux pour les en-gluer... » En ces quelques lignes, ia cause est entendue.

Le seul fait que l'on puisse, au. jourd'hui, parler librement de ces puissants du monde est la première preuve de leur chute, chute dont ils sont les responsables et où ils nous ont entraînés avec eux, chute que devait fatalement amener leur éter-nelle conspiration du silence. Hélas, la défaite n'a pas pu s'étouffer com-me une quelconque affaire, comme ils savaient pourtant si bien le faire quand un scandale allait leur portei toit...

Mais ne croyez pas que les gran des dynasties bourgeoises aient dé sarmé. Erreur !

A part quelques rares exceptions, leurs intérêts privés sont arrivés à s'opposer si formellement aux inté-rêts de toute la collectivité qu'il leur faut accepter de disparaître, ou bien si elles veulent se maintenir au dé-triment du pays tout entier, mener un néfaste combat contre les réfor mes sociales et politiques que doit réaliser la France de demain si elle veut vivre dans l'ordre et dans* l'hon-neur.

Le président ROOSEVELT est arrivé à ûuebec

Londres 18 août. — Le service rTin format ion britannique app-rend de Québec qu le président Roosevelt vient d'arriver dans cette ville.

Washington. 18 août. — M. Cor de 11 Hull. secrétaire d'Etat, a déclaré, au cours d'une conférence d • presse, qu'il prendra part., vraisemblablement vers la fin de la semaine, aux entretiens de Québec

Un geste du Maréchal EN FAVEUR D'UNE VEUVE MÈRE DE DOUZE ENFANTS

Bordeaux, 18 août. — Les « Amis du Maréchal », d'Aquitaine, avaient si-gnalé, au cabinet du chef de l'Etat, ia situation douloureuse d'une mère de douze enfants, donl le mari, offi-cier aviateur, était décédé subitement, sans laisser de patrimoine.

I.e Maréchal a décidé de mettre une somme importante à la disposition de cette mère de famille et de lui faire adresser des denrées pour ses enfants

La protection des récoltes contre

les dangers d'incendie Paris, 18 août. — Cette année en-

core, 1 ennemi tentera de mettre en péril le ravitaillement du peuple fran-çais en jetant des engins incendiaires sur les récoltes de céréales.

Ces engins revêtent la forme de pla-quettes de bombes incendiaires, ain-si que de tiges de phosphore. Ils s'en-flamment soit immédiatement, soit seulement après que le blé a été en-grangé.

Pour limiter au maximum le« ris-ques d'incendie, il y a lieu d'obser-ver les prescriptions suivantes :

lo Exercer une surveillance active durant la moisson, afin de déceler la présence éventuelle d engins incen-diaires.

2o Afin de neutraliser l'efficaci-té de ces engins, dans tous les champs de céréales (sauf naturellement les champs dans lesquels le trèfle et la luzerne sont déjà mélangés), détruire à fond les chaumes entre les meules par écobuage ou hersage D'ailleurs, ne pas oublier que cet écobuage cons-titue l'une des conditions essentielles pour assurer une bonne récolte l'an-née suivante.

3o Eloigner les meules de blé ie plus possible Jes unes des autres (distance: minimum : 50 mètres), les faire peti-tes pour éviier une trop grande perte de blé en cas d'Incendie.

4° A la batteuse, prendre bien soin de brûler les chaumes au préalable i autour de la locomotive ou du mo- i leur, et d'avoir à portée de la main ' suffisamment d'eau et de seaux pour étouffer sur-le-champ tout début d'in-cendie

5o Ne pas fumer dans le« grafigee ou sur l'aire.

Le blé vous nourrit, prenez grand soin de lui.

UN CONCOURS D'AFFICHES pour ie mouvement « Prisonniers »

Vichy, 17 août. — Conforinément à une dérision de M. André Masson commissaire général aux prisonniers de guerre rapatriés et aux familles de prisonniers de guerre, un concours do-te de 10.000 fr. de prix est ouvert en-tre les artistes raparriés pour la com-position ri une affiche de propagande du mouvement . Prisonniers ».

I.es inscriptions seront reçues au service de la documentation du com-missariat général, jusqu'au samedi 23 aout, dernier délai.

I.e sujet de l'affiche est le suivaxil f.es prisonniers ont. dans |eUr ra'n

rèvé d'une France idéale. A leur ré-unir, ils se groupent pour la réaliser par leurs efforts communs Le mou renient « Prisonniers .. a artopié comme devise la phrase de son chef : l'espoir est. un combat, r est principalement sur le caractère d'effort qu'il convien Ira d'insister. I.es maquettes seront reçue »,j ser.

• ire de la documentation du corn missariat. générai aux prisonniers 3 rue Meyerbeer. Paris. Jusqu'au ven iredi 10 septembre toutefois, ie de 11 pourra être éventuellement nrn "rtgé.

Pour tous '•enseignements compie uentaireS. s'adresser an rommis-.irj q «ix prisonniers.

Page 2: 19/08/1943. L'Echo de Nancy - Kiosque Lorrain Cinau personnalitédésastre. Les informations allemandes, qu'un contrôle pour ainsi 43dire officierhistorique permet à tout esprit

DECX1ÊUE PAGE L'ÉCHO DE NANCY JEUDI 19 AOUT IMS

NANCY kudi |

Dern.: St Bernard.

1(0 m Sol.: -ev.. 6 H. 49; 1/ m couch . 20 heu-

Ao«t § , '"5'0

, 22

. et i Aw H Lune: D. Q. >e 22;

Nouvelle le 30.

CAMOUFLAGE DES LUMIÈRES De 21 h. 29 à 6 h. 20.

INHUMATIONS 8 h. -- Mme Harquin. hôpital Vil -

l<emin, inh à Thonne-ia-Lo'ng (Meu-se).

ri h -- Mme Pierre, hôpital central, inh. à Bettancourt (Hte-Marne)

15 h. 30 -- Enfant Rapp, hôpita central (pension Bonsecours). protestant.

I PROPOSJIIOTIMEN

le Congrès rédactionnel Se « L'ECHO DE NANCY »

Aujourd'hui jeudi commente le Congre? rédactionnel de l'Echo de Nancy gui durera 'jusqu'au if aôût inclus.

Y sont convrés cinquante jour-nalistes, dont nos rédacteurs venus spécialement de Paris, Ber-lin. vienne et Madrid ; nos cor-respondants des régions françai-ses : Reims. Lille, Rouen, Orléans, Rennes. Bordeaux, Toulouse, Lyon ét Nice, ainsi que nos ré-dacteurs régionaux de Dijon, Vesoul, Belfort, Bar-le-Duc, Ver-dun. Briey. Lunéville, R pin al. et Saint-Die, à qui se joindra la rédaction du siège central à Nancy:

Différentes manifestations sont prévues û Voccasion de ce congrès qui comporte notamment des échanges de vues et la discussion de questions professionnelles.

De leur côté, les rédacteurs de l*Echo de Nancy à l'étranger se-ront amenés à donner le point de vue des capitales dans lesquelles ils résident.

Les séances de travail auront pour cadre le verdôyam, décor du château de Rrabois.

La deTnière journée celle du dimanche 92 août, comportera une réception ô l'hôtel de ville par la municipalité, en présence du préfet, régional et des préfets de Meurthe-et-Moselle. de la Meuse et des Vosges. ,

Au seuil de ce congre s. nous souhaitons une affectueuse bien-venue à ho« camarades, arrivés des différents points de l'horizon français et de l'extérieur, dans to Ville aux portes , d'or.

Cette fois encore. Nancy par l'entremise de notre journal — saura se montrer digne de sa réputation de cité du bon accueil et de la cordiale hospitalité.

G. L,

Coup de couteau à la Villa Verdier

Hier après-midi, ati cours d'une di» cussiori, Emile Dalle, employé. 6. rue Villa-Verdler. quartier de la Pépiniè-re, aurait porté un coup de couteau à un nomme René Jambon, terras-sier mémo adresse

Légèrement, blessé au côté gauche, Jambon a été transporté A {"hôpital central par l'ambulance des pompiers.

Après avoir été pansé il a été recon-duit an cmpftgssarlat du M arron-dissrrtent pourVv être entendu

Une enquête est ouverte par !a police -pour «âclairrir cette affaire.

Naissante

Le Docteur et Madame François VOTR1N ont la iote de vous faire part de la naissance de leur fille Chantai

17 août. 13. avenue Paul-Dérouiède.

Départ if marier s français

Î en Allemagne

■ Un train comprenant 465 ouvriers français allant travailler en Allema-

> gne et venant do la région pari-sienne, a séjourné gare de. Nancy de 22 h 35 A 22 h 53

* — .. Prismmers rapatriés

RteT soi;, un train sanitaire rame-nant; des prisonniers de guerre rapa-triés d'Allemagne est arrivé en gare de Nancy A 22 h 38

Des boissons ont été distribuées par-les soins des dames de la Croix Ëouge.

A 23 h 50 le train est reparti, en direction de Ch A Ion s-sur Marne

Colh aux prisonniers

A 8 AIN T - VI Ni3 ENT-DEPAUL

La distribution d? colis aura lieu mardi 24 août. n. rue du Docteur-Graridjeah de 18 â 10 heures et de 20 a -22 heures II n'y aura pas ri* per manence Prière aux personnes libres de venir de préférence de 18 à io heures,

A SAINT GEORGES La distribution aura lieu rue Henri-

Bazin. les lundi 23 et mardi 24 aofti de 14 h 30 à 18 h. 30.

AU g ACRé-riâE U R

Distribution samedi 21. mardi 24 et mercredi 25 de 16 à 19 h.

A 8AiNT*M AN8UY

La confection du colis n° 15 aura lieu les mardi 24. mercredi 25 <=* sa med- 28 août, de j3 h 30 à 18 h. 30

A SAfNTE*THËRÈ8E

Con&t.ion des com» lundi 2-5 a6ùt, de 14 h. -30 à 18 h. 50.

N OUBLIEZ PAS que la vaccination

antidiphtérique et antitétanique

est obligatoire

La Préfecture (inspection de la Santé) communique ;

L'inspection de la Santé attire l'at-tention du public sur la loi du 24 no-vembre 194(1 rendant la vaccination antidiphtérique-antitétanique obliga-toire.

Tous le» fcntant» Ages actuellement rie un an au moins et 14 an» au plus au 1er janvier 1943 doivent avoir sa-tisfait à cette loi,, ou, a défaut, se présenter aux seanc.es publiques or-ganisées flans toutes les communes du département.

Les parents et tuteurs de ces en-fants sont invités à. s'assurer que ces derniers figurent, bien sur la liste des assujettis de la commune et, s'ils ont été vaccinés par un médecin de leur choix, doivent présenter le certificat médical attestant, cette vaccination pour que le» inscriptions nécessaires soient, faites sur las listes et sur la fiche individuelle gardée en mairie au fichier communal des vaccinations.

Aucun enfant ne sera admis dans les établissements d enseignement, s'il n'a satisfait à. la loi, dès octobre 1943, dans routes les communes où il aura été possible d'organiser des séances publiques de vaccination avant cette date, sinon dès qu'il aura été pro-cédé aux séances.

En cas d'infraction, les parents et tuteurs sont, passibles des peines pré-vues à l'article 14 de l'arrêté préfec-toral du 12 décembre 1942 et procès-verbal leur sera dressé.

L'application stricte de cette loi s'impose d'autant plus que la diph-térie ew't particulièrement grave chez les enfants non vaccinés, et qu'en cas de maladie, le sérum nécessaire au traitement est de plus on plus dif-ficile à se procurer.

DIMANCHE

Clôture du "Salon de lorraine y y

Dimanche à 18 heures, le premier « Salon de Lor-raine » fermera ses portes.

Le succès remporté par cette grande manifestation d'art ne sera pas seulement, la. légitime récompense des organisateur, il comportera également un ensei gnement..

Les visiteurs ayant, depuis un mois, franchi le seuil du Mutée des Reaux-Arts de Nancy, ont f-n effet atteste tant par leur nombre que par l'intérêt porté aux œmres rassemblées, de l'opportunité d'une exposition réalisée sur des bases nouvelles.

Il était utile qu'un Sa'on épuré de tout ce qui n'est pas vraiment de l'art, crée, dans le public, une ron ception plus réelle, plus saine, de ce que notre région peu* produire dans ce domaine.

J1 s'agissait d'une expérience extrêmement délicate, certes, mais salutaire aussi, en ce sens qu'il fallait faire abstraction totale de toutes les indulgences, de toutes les complaisances et de toute sentimentalité, pour n'accorder accès A la cimaise qu'au talent, sous ses divers aspects.

Le résultat fut trop concluant pour ne pas s inspirer dorénavant de ce qui présida A cette courageuse réa-lisation.

On imagine qu'il sera désormais difficile de per-pétuer 'es errements en lesquels on s'est complu depuis quelque temps.

Avec le « Salon de lorraine », une ère nouvelle s'est ouverte.

A ecux qui ont accepté de défendre l'art lorrain, 'de comprendre qu'il convient d'écluquer le grand pu blic et non l'égarer plus avant, dan? l'amateurisme, le plagiat et l'insuffisance.

La porte est, ouverte, qu'on ne la laisse pas se re fermer.

Lucien LIN Al. S. MM. les exposant? pourront reprendre possession de

leur? œuvres dé? lundi matin, de 9 à 11 heures et. de 14 à 17 heures.

La Société Lorraine des Amjs des Arts devant ouvrir le « Sa'on fi Automne » le 5 septembre il y a lieu d'effectuer ce retrait Je plu? rapidement possible

Le nouveau champion de France amateurs

Mic&elR4BI/T de la Pédale Nancéhnne

a rendu visite à jî L'Echo de Nancy"

Collision

A îft h. 9f>. tïfie auto conduite par M Ernest Lefèvre, demeurant à Gondre ville, est entrée en collision. A l'angle de l'avenue Foch et de la rue Jeton-d'Arc, avec une autre auto que plin tait M. Louis Niémenra. 29, rue saint Lambert.

Dégâts matériels peu importants an. deux voitures.

RAVITAILLEMENT Opposition sur tickets volés

MM. les commerçants sont informé» que les tickets, d approvisionnement •tu troisième trimestre, désigné» ci-

idessous, ont été volés Tickets de sucre de 5 kilos n°B 75.736

a iS.r.y lliclli- , iU Kl ni» .lu"' i w un. à i% t>49 inclu.» . de 10 .kilo» n™ 196 0(' à 196.701 inclus ; tickets de pâtes de b kilo» im* ilu H28 à iiu O4H iruons . de 10 kilo> n«i« 106 800 à 10c 81Q . tmkpt» de café de 5 kilos ne8 15.550 à 15,558 inclus ; uc.Kéts de riz de un KI.I<» no® 28:350 a 28.363 inclus ; tickets de chocolat de- un kilo no* 21.296 â 21.299 inclus : de un kilo no* 21.350 ; de 5 kilos n°" 1.857 à 1.875 inclus ; de '00 kilos no* 6.174 à 6.177 inclus ; tic-kets de legumes secs de 5 kilos no* 109.550 à 109 550 inclus , de 10 kilos no* 60.691 â 60 699 inclus.

■Si un ou plusieurs de ces ticket» étaient présentés à un commerçant celui-ci devra prendre le nom et l adresse de la personne qui les re* mettrait et prévenir d'urgence U-* 'L recteur départemental du Ravitaille-ment Général, 43, Grande-Rue, à Nan-cy, téléphone 31.-76.

Ces ticket» ne sont pà» valable» m ne doivent pas être honorés.

Plants de pommes de ferre La Coopérative de Bayon reçoit in-

dividuellement ou en collectivité, contre remise du ticket PB de la car te de jardinage, les inscriptions de semence pour le printemps 1944

Distribution des cartes

ite nommes de terre fine carte spéciale de pommes de

terre sera distribuée en même tempc

que les titres d'alimentation du mois de septembre 1943 à tous les consom-ma leurs autres que ceux classés en catégorie « C ».

A TRAVERS LA VILLE

LA VIE A BON COMPTE M Ernest Langlaude, peintre, 6k. ru

Notre-Dame, est venu se plaindre à ta police qu'on lui avait dérobé dt.» légumes et des semences d'une "aieui de 300 francs dans son jardin, situé A Hriehambeau. FAUX PAS

L'ambulance de» sapeurs pompiers a conduit a l'hôpital central Mme Henriette Cœut'dacier. 61, faubourg des Trois-Maisons qui s'était déboitè le genou en faisan! un faux pas sur-la chaussée, à hauteur de l'octrc ci la rue de Toul

Après avoir reçu de« soins. M nu '■ IFIIrrlacier a été ramenée cfipz elle

La hienimmnee Un anonyme a fait parvenir à. M.

le maire la somme de 4.000 fr.. a répartir entre plusieurs œuvre» nan réier nés.

Etat civil du 18 août

Les Spectacles A] YKPf i HUIS CLOS, Olga Tsche "ILI "il I I chowa, Ivan Petrovitch

Mat. 15 h. MAJESTIC Soir. 20 h. 40 25 ANS DE BONHEUR —

avec Jean TISSIER

SM^HÉRAZADE — Les r ois rie la flotte

15 h. 20^30 — LE SOLEIL A TOUJOURS RAISON

CASINO s L'HOMME DU NIGER

PATHE 15 h. 20830 TRAQUÉS DANS LA JUNGLE

N ANCE AC î 15 h et, 20^30 FILLE D'ÈVE

LES EXAMENS Résultat des examens

des secrétaires commerciaux A »re. — Aimé Pau.'ette.

Adam Ariette, Amand Bernadette An n*quln Micheline. Azière. Je&nniue, Bajolet Jeanniue, Bayon Marcelle Bas'ien Ravtqonrte. Benederti Marie-l.oiiisé, Rni'iverét Paule, Biafirut- Oe nevîève, Brac.|fiart Josyarie. Barffiê' lèiny Marguerite Bélïier Lucien né. Bodelin Sinioné Boubé! Thérèse. B< latrie Volette, Bôesch Lucéfte. char" loire simon,c C^ftvajier Liliane, Obe' An net te (Tu* ta i x Eliàue, VoTiq, Marie rhèrè»e. Caps Lucienne. Déiiizot < o iefte. Dupuy Madeletfi-c D.utin Kav monde Deckei Renée, > Dot rie Suz-in-nt*. Dusausay Marcelle. Deny Nicolle Dttpont tacqueline, Evrard Marct-I'^. Ehle Andrée, Fauvet VlahiEiue. Fifre MOT «qu'E. François Simone Fâche ris Penise, Fr'irsrh Simone Fronmid Si" mone. Carnot Jacqueline, Gaillard Mari elle. OaUanri Andrée. Gonrmen TbérVe Halfer Paulette. Haudeviiie Thérèse Heryas Lourriès, llti» la-fiue line J ai q Hernet Simone Jacob Simo-ne. Le Hir Marie-Louise Langovisth \elly. I^atrayé leanfiine. Ixyuvard P miette. Leclerc Madeleine. Lallemeni Geneviève. I^vy Ginette Malmonté Mat lé-Thérèse. Meissan Denise. Meyer lacqueline Maypl Monique. Martin Ginette Ma ver 'eanriine Manginot Renée M*rte!]o Ma rie-Thérèse. M ar-mand Huguette. Meckler Ginetie Mengin Fernande Noél Denise. Netin Vladeleine. Négro Ray mon de Pariz.ot Iréna Pierron Josette. Pierre Anne-Marie. Riêgert Paillette. Rémy Hn giiotte Rémy teannine. Simonaire Su marine. Seeligmann Paillette, Thomas Thérèse Tosj R-isette Vautlie Miche line Va^eelnti Andrée WiniSdnpffér simorvé VVolf Simone, Zanardi Au jmsta

Secrétaire filértiftrîte're. — Albertazzi Monique, \«»ier Colette. Admant Jean ne. Barrée Reine, Ba«tleri Ravnon

de. Bieslada Madeleine, Brahant Ge-neviève. Buontalenti Yolande Brelle Lucienne, Boiteux .Teannine. Bavouzet leannine. Rouillet Suzanne. Bénédlc Sitnoné. Rarlier Glnete, Bargoin Ge-neAiève. Clément Suzanne. Grouse Léa, t'rrin«se Yvonne Certain Marie-Thé-r'ècp Cordier Yvette, Det.rip Suzanne. Del Grande I.ina. Dognon Marie-Jean-ne Ester que Liliane Fagot Alice, Fauve! Monique ' Félix Josette Ferry Jearinine.. Gross Gabrielle, Gérard Hé-îène. GVialdoni Yvonnp. G a mot Jac queliru- Gir<.r Odette Hervas I/Tiirrles, Harpalicc Jearmine. Jacqooî î.ouisetiê., t«annol Jara.neîine. Ke'.lepf Georgfttè,' I .-prêtre Yvette, Lerna rtinet Cécile, -Mirunet Ginette. Mat bélin Teannine, Vfarzulajfys Jeannine Malmonté Ma-rie Thérèse. Maron Colette Mora Gi «è'e. QTiercioli Yvonne. Rémy Pau Jette. Riégert Paillette. Roger Lucie-Rémy Huguette, Sanglier Emllienne. «chmidr Alice, Tosi Rosette. Turbotisf Elisabeth Ti.sserant Andrée Thomas Ihêrèse. Ummenboyer Denise, Verdeau Emlltênne. Valentin Bernadette. Vi-rion Thérèse. Wurtz Marguerite. Za-nardi Augusta. Zone Josette.

Examens de l'Association

des sténotypistes de Lorraine

l.a deuxième session ri examens ! Association rte» sténotypistes ri. I/)r r-aino a en lien le 1' (tiinet. S la Chambre rie Commerce A Nancy, sou. la présidehee (le M. Pierron, inspec-teur départemental ri'enseignement

technique. r.cs épreuves suivantes- ont été r.a.

sèes : ?1<1 mots à la minute : Mlles Kessel (parfait) et Onclin Colette 170 mots . Mlle Le Vergos iass

P7 bien);

1M mots Mlles George (bien) et Vecho . îsn mots Mlles Schneider Geneviève (parfait) et Morquin < tré-file,n) : lîo mots . Mlle Malgras , 90 mots Mlle Thirion (parfait) ; 70 mots, ville Scheîy

EDEN Marie Dea - F. Ledoux

PREMIER BAL

Autour de Nancy SAINT-MAX

Le oôlls f*u ovisonnier. - La con fnotion dps colis du mois d'août, aura lieu les mardi 24; de 14. A 18 h., et "amedi 28. de 14 A. 15 h. 30.

Poid» du colis : 4 kg 200 environ . or ix du colis ; 102 fr

MAXEV'LLF

Sous-GomitÉ • rt'àssfstanoe au* pri-aonniers de guerre. — La distributioii de? coi i s aura, lietv à ta mairie Jcu-L fy a<«ût, de 14 A 17. heures, t.etrrèv A a M ; vendredi 30 août., de 14 G; heures, lettres de N A £ ; samedi ,3î août., pour les personnes qu» travail ; ient les deux premiers jours

Les prisonniers de guerre devernu travailleurs libres et qui étaient- ins ; ■crits au comité ont droit au colis aux mêmes conditions qu'auparavant (san> vignette)

Prière instante de se conformei au jours et Heures indiqués

CHAMPiGNEULLES Racing-Cluh ChampigneuHes. — MM.

les membres du comité et tons les jo-ueurs disponibles .sont priés d'être présents à la réunion qui aura lieu le «amerti 31 courant à 18 heures préci-ses. au siège ca.fé Perrêanl, en vue de, la formation de l'équipe devant disputer les odiampionoats futurs si-gnature des licences, visite médicale, obligations pour juniors et cadets, brevet sportif, assurance, etc.

FROUARD Vaccination. La seconde séance de

vaccination antidiphtérique aura lieu en mairie samedi prochain, de 8 h 30 A 10 h. 30.

Il est rappelé que cette vaccination est obligatoire et que procès verbal se-ra dresse à tout, défaillant,

CH ALIGNY Pour les prisonnier». — Le comité

local a reçu divers dons s'clevant à 550 ir. Remerciements aux donateurs.

Naissances. — Monique Prud hom-me. rue Sainte-Catherine. 35. — Jean-Marie Dignon rue dn Saverne. 29, bâtiment ? — Colette oster. boulevard Lobau, 90. — Henri Pécout. rue de Malleville. 27. — Lydie Bigaré, rue de Remenauvillë, 26.

Publications. Joseph Dégli, se-crétaire-'de police à Nancy, 36, rue Villebois-Mareuil. et " Yvette Chaii-douet, couturière à Laxou, rue de. la République. 6. - Georges Jaisel, pré-parateur en pharmacie, à Nancy. 19, rue de I Abbé-Grégoire, et Anne Ri-gaux. employée de bureau, a Nancy. 77. rue de Toul, avant à Saint-Max. — Léon Polesse, coiffeur à Nancy",, 16, rue Boulay-de-la-Meurthe, et avant â Saint-Gervai.s-lës-Bains tHaute-Sa-voie), et Leone Lè.vmarie. bisenitière à Lyon (5e), 30, montée Saint-Rarthe-lemy, et résidant à Salnt-Gervais-les-Bains.

Décès. — Anne-Marie Rémy, 44 ans. s p. épouse Baudot, 19. rue lsabey

- Marie-Joséphine Chaiton, 83 ans, religieuse, sœur Petronille de la Doc-trine Chrétienne. 113. avenue de Strasbourg. -- Michel Rapp. 9 ans, 19. rue Maurice-Barres Julia Mai chai, 73 ans. s.p. épouse Emeraux, 26. rue Généra 1-Chevert..

DANS LA RÉGION Une scierie esi anéantie

par un incendie Bruyères, 18 août. — De notre cor-

respondant. particulier. — Mardi 17 août, vers 19 h., un violent incendie s'est déclaré h la scierie Bararlel Hen-ri. a. Prey-devant-Lépanges, Aucun se-cours efficace n'a pu être donné en raison de la pénurie d eau.

Tat montant des dommages attein-drait, 800.000 fr.

I.a gendarmerie de Bruyères en-quête.

Encore une noyade dans le canal de l'Est

Léro 11 ville, 18 août. — De notre cor-respondant particulier,

Hier, dans la soirée, le Jeune *Mar-botte, âgé de 17 ans, se baignait, avec son frère aîné et quelques camara-des dams le canal de l'Est, lorsqu'il coula à pic. Son frère se précipita h son,secours, mais en vain.

Le malheureux ne put, être repêché qu'une heure après. La mort avait tait, son œuvre.

Nous avons eu le plaisir de recevoir hie.' à la rédaction du journal, le nouveau champion de France ama-teur* sur route, Miche! Rabut, de la Pédale Naricéienne. Il était accompa-

Mic.hrl RABTJT d lté h'ahi t.uelle, celui ci répond aux questions posées- H ressort, de celte courte con versa non qu'à Montauban. Michel se sentait, fort et, prêt à toutes les au daces. Et, c'est bien là le motif de son coup de maître sur la fin de réprouve.

A ni kilomètres de l'arrivée, le Nor-diste Dovrèse s'échappait; Rabut ris-quait, le paquet, décollait, le peloton rejoignait 1e fuyard, le passait en trombe et. seul, de toutes ses forces filait vers la ligne fatidique, où Paul André et Voiss-et l'accueillaient, les larme* aux yeux.

D'aucuns s'étonneront qu'ayant rèus-si tin tel exploit, Rabut n ait pas ob tenu cette «aiçon un palmarès ré.gio nal éclatant ; non4 écrirons que Ra but a été un sociétaire épatant ne ramenant .ïamais sur des collègues partis en tète, e.e qui d'ailleurs cor-respond a un- excellent esprit d'équipé Et nous terminerons ce « papier » succinct en citant, pour la. fin les pa-roles de Roger Lapébie qui s'y con riait et qui. à Montauban, eut vite fait de juger l'homme, paroles qu'un confrère parisien a reproduites. Les voici textuellement ; « Si ce gamin est sage, il fera un he.au champion, il a du courage et de la décision, et cela compte en cyclisme 11 me rap pelle Dannels, il va bien longtemps ...

Rabut disputera dimanche la finale des Trophées Peugeot Gageone que. quoi qu'il arrive, il fera honneur à son maillot tricolore.

F VIE.

FEDERATION FRANÇAISE DE GYMNASTIQUE

Comité d« Lorraine

Le secrétaire de la CT informe les moniteurs des sociétés devant parti-ciper au concours de Lunéville. le 21 août, que le train quittera Nancy à 12 h. Pour le 22 dimanche matin, dé-part, à 5 h. 45 place du Marché, direc-tion Domhasle Les membres de la C. Technique qui ont été convoqués rendez-vous à 14 h. au stade Fenal.

COUPE DE LORRAINE

Les demi-nnaie« de la coupe mascu-line a liront, lieu le'22 août, à Nancy, BarTe-Duc ét Jarny.

A Nancy, l'épreuve aura lieu au stade de la Pépinière. Au programme sont ajoutées les -épreuves ouvertes suivantes cadets." 80, 300 m. ; lu niors et. seniors, 100, l.ooo m.

Engagements sur le terrain.

PREMIER TOUR COUPE DE LORRAINE 1943

Disputée le 15 août à Cru s nés entre le C. S. Herserange, TA.S. Jœuf et l'A.S E. Crusses, cette réunion a don-né les résultats suivants ;

Cadets. — 80 mMres : 1. Feuillette (Herserange). 10" 4/5 ; 1.000 mètres : 1. Wirth (Jœuf), -3" 16" ;hauteur : 1. Schenique (Orusfies), 1 m 40 ; poids s 1. Noris (Herserange). 9 m. 50.

Juniors-seniors. — 100 mètres : 1. Mordent i (Orusnes), 11" 4/5 ; 400 mè-tres : l. .lungers (Herserange), 56" ; 1.000 mètres : fi. Clausse (Crusnes), 2' 5-2" ; 3.000 mètres : 1 Descanvelle (Crusnes), a0' 24" , hauteur 1. Krem-ser (Crusnes), 1 m 55 • longueur : 1 Braga (Crusnes). 5 m 86 ; poids : 1, Scribe (jœuf), in-m. 40 , disque : 1. Kopacki (Jœuf), 28 m 07 : relais 4-3-2-1 : 1. C; S. Herserange, 2' 18" 1/5.

Classement définitif ; 1 A.S.E Crus-nes, 83 pts, 2. C.S Herserange, 72 pis, 3. A.S. Jœuf, 55 pts.

ALLO ! ALLO t

L'Union Sportive Satut Laurent de Ponf-à-Mousson, demande à tous les joueurs d'assister a l'entraînement qui auna lieu les mercredis et les vendre-dis, à 20 heures D autre part, Tes re-tardataires qui n'ont pas encore si-gné leur licence, sont invités à le fai-re de tonte urgence.

Les mots croisés

de « L'Écho *

SOLUTION DU N° 828

liorit.or>talemenl. - l. Unïver&elf «I Naviguerai - III. Asuène. - IV Quille» I .G -- V, Uer. Isée. V|. £u* LJurs Vil Me. Léonin. - VI11 £cm* Vi* IX Nuù. Taie» - X. r». Etalera

E erit cal errent. — I. Uniquement - t. Nn Ue. Eru«. — 3. Ivoire. Rb - 4. Uiite. - 5. La»l'«ffr. -- 6. Rusé Oeta. - ). Se»

aion Al. - 8. Ere. Suivie. — 9. Lanterniei - 10. Sièges Asa.

PROBLEME N-5 83FL

t 2 3 t- 5 6 7 8 9 10

Horizontalement. — l. Adverbe qui évoque les approches de la centaine. — Notre mère à foi»». Ravagea». — III. Phonétiquement mal accueilli Fie de race. L'universalité de» choses. — IV. Désigne un métal léger. Sur la rose des vents. Deux crochets. — V. Voir à nouveau. F.n matière de. - VI. Rendu pUi» obtus. Tableau — VII. Article. Evite avec adresse. — VIII. Qui ne se laissent poirK rebuter par le» obstacles. IX. Pronom. Allonge. — X. Divinité martiale. Affluent de Pô.

Verticalement. — I. Rend inutile. — i, Ornement architectural. Bois précieux (plur.)t - 3. Au début de mainte» interdictions. Prière. — 4 Fermeutre»# — 5. Volonté. Chiffre romain. Conjonction. — 6. Ancie# séjour pr-ncier. Conjonction. Mèches rebelles. — 7. Paysage. Choisir. — 8. Fille d H«*rmr> nie. Instruction classique. - 9. D humeur chagrine — 10 Camps. Fit «on testament.

AVIS AUX ELECTR!C!ENs

'î'Mt Facen qui est -^Qr9è. pour les déoarteme*»» de Meuse, de la MeurtHe-el-M^ selle et des Vosges, de réooft't'oo des 61s et côbfès'•* de TappOf«'"«g* nécessaire à l'exécution du Dcogrâmrrte préférentiel de battage 1943.

Tous renseignements sur demande

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UN BULLETIN POUR LF.S VENDEURS ET VENDEUSES

DE LA LOTERIE NATIONALE Un % Bulletin technique rte docUmen.

ration et. d informations ' professionel-le»-.-vient d'être créé e J intention des vendeur* et venrteus'es rte la Loterie Nationale, à I effet d e.rabur un ùen étroit entre cette artrinnistrar.lon et TOUS «ee collaborateurs rte la France entière

Ce Bulletin qui en est a son cin quieme numéro paraît è chaque ge 11 sera adressé gratuitement a tous les vendeurs et. vendeuses' de i» Lr,icr-ie qui en feront la demande

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AVIS DE DÉCÉS Mme Paul LEHMANN, née LUTZ ;

Mme et M -Jean. BELTRAMI et leurs fils ; M thé et M André MORfîAÏN et leur fils ; Mile "Renée LEHMANN : les. familles LEHMANN, BELTRAMI M OR. H AIN. WIRTH, J.l'TZ, DI'BS. ÎFFRK'H-et RETNHARD, ont la grande douleur Vie vous faire part du décès de Mon-sieur Pierre Paul LEHMANN, leur époiix, père, bèau-ipère, grand-père, frère et parent, survenu à Melz, le 13 août 1943, muni des sacrements de l'Eglise. Un service religieux sera cé-lébré à. Nancy, le vendredi 20 août, à. 10 heures, en l'église Saint-Pierre. Nancy : 27, rue Pierre-Villard.

M. et Mme Jean RAPP. à Aubervil-liers ; Mlles Marthe, Berthe et Thé-rèse RAPP, et leurs enfants ; M. et Mme Emile RAPP, et leurs enfants ; M .et, Mme Henri R APP ; Mme LESNE, à Érmont. ; Mme LESNE, à Clamhrt, et.toute la famille, ont la douleur de vous faire part du décès de leur petit Michel RAPP, survenu accidentelîe-ment le 17 août. à. l'âge de 9 ans. Les obsèques protestantes auront lieu le jeudi 19 courant, à. 15 h. 30. Réunion h l'hôpital central, salle des Cultes. Inhumation au Sud, dans la plus strie. te intimité. — Aubervi 111ers ; 55, ave-nue (lû la République. Nancy : 19, rue M au rie e-B a r rès.

« Vous aurez des afflictions dans le monde. »

« Mais prenez courage j'ai vain-cu le molide. »

Jean XVI-33.

Te Docteur René BAUDOT ; Fra.ii-çéise, Odile, Nicole, Ohristlane, Jac-queline. Marcel. Philippe o| 'Chantai BAUDOT : le ihxdéur S. REMY ; M, Maurice BAUDOT, conseiller honoraire et Madame , le Colonel VOINIER ei ses enfants ; le Docteur A. REMY, Madame et leir-rs etHants; Mlle Thérèse REMY; le 1 >-or t en r et M m e Jean R E M V et leurs enfants ; M. et Mme ROBERT et leur fille ; M. et Mme Pierre SI-MON et leurs filles, toute la famille et les amis, ont, la douleur de votis faire part du décès de Madame René BAUDOT, née Anne-Marie REMY, rap-pelée à Dieu munie des Sacrements de l'Eglise le 17 août 1943. Les obsèques auront lieu le vendredi 20 août., à 10 heures, â l'église Saint-Léon IX, où le corps sera déposé. Remerciements à l'église. Ni fleurs; ni couronnes, des prières ! — Nancy, 19. rue lsabey ; 42. rue "des Qûatre-Eglises ; 44, Quai C ho i seul.

MALZËV1LLE

M. Céleste OLIVIER ; Mme veuve TRI BOUT et son fils ; Mme veuve OLIVIER et sés ènfarnts ; les familles OLIVIER, POIRS'ON, CLAUDEL, AR-MAND et tous les amis, ont la. douleur de vous faire part du décès dp Mada-me Céleste OLIVIER, née Marie Louise POTRSON. survenu dans sa 75e année, munie des sacrèmente de l'Eglise. Les Obsèques auront lieu le vendredi 20 août, à 10 heures, en l'église de Mal-zéville. Maison mortuaire : Malzêville, rue du Lion-d'Or prolongée.

M. Emile EMERAUX ; M. et Mmè Charles PIN or et leur fille ; M, R<>; bert PHlLiPRB. prisonnier de g-ijerrei M a d'à hiè : et défi r-s fil le« ; M. ei Mine Emile EMKRAI X et leur fils ; M. e) Mme Raymond E MER Al X M leurs fits : toute la famille et. les amis, ont la donnent de vous faire part-du déi^ cès de Madame Emile EMERAUX. néé •lu lia MARCÉ AL, «urvebu dans sa 64f année, munie des sacrements de l'Eglii se. Les obsèques auront lieu le verÉ dredi 20 août, à' 1.6 heures, en la -ba-silique Notre-Dame de JLourdes, où le corps sera, déposé, et rappellent à vo-tre souvenir la mémoire de son fils, René EMERAUX. mort pour la Fran-ce. le 12 juin 1940.— Nancy 26, rue du Générai-Chèrert.

REMERCIEMENTS Ta famille T.EVRAT remercie bien

sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l'occasion du décès de Monsieur Fran-çois LEVRAT.

Mme T,. REVEILLE, née PEYROT, ses enfants et toute la famille, remer-cient, bien sincèrement toutes les per^ sonnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l'occasion du décès de Monsieur Louis RÉVEILLÉ, maraîcher.

Mme E. CH ARTON et toute la fa-mille remercient bien sincèrement tou-

v

tes le$ personnes qui leur ont témoi-gné de la sympathie à l'occasion du décès de Monsieur Emile CHARTON,

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Mp Blanchemanche démontra au leu-ne homme la gravité de la situa «bon, si le vieillard persistait a vouloir vendre les forges

— LP5 forges vendue», que devient r argent ? .. Ce n'est pin» le baron qui commande au château, qui ad min li-tre. c'est Maria Jordannet Pout moi. c'est elle qui a inspiré ce'ie résolu-tion, cela ne fait pas ,1e doute ... Dans quel but *> De distraire ce lieu-, ron de votre couronne. . *.'est-â-diie de vous enlever d'un coup ia moitié de ce qui vous appartient

^ Je ne veux pas vous falt'r on cours de droit, mais trous snvez aussi bien que moi que si votre père ve-nait à mourir ce qu'à Dieu ne plai-se. 1! ne pourrait disposer faveur de cette femme, de sa fort ifie huit entière... Il ne le voudrait pa? non plus. j£ l'espère, et laisserait a fH« un peu plus que la quotité fix°e par- la loi Maria Jordannet le .vin elle auesi. et elle prévoit la mort du baron. Je lis dans son jeu aussi clai-rement que si je voyais ses carte» Tant que le.baron aura la libre dis-position de sa fortune, c'est l'ancien np garde-malade qui la gérpra à son profit, faisant toutes ventes, tous

FEUILLETON de « L'ECHO DE NANCY »

La FEMME aux YEUX CHANGEANTS Par JULES MARY

achats qu'il lui conviendra dépla-çant les valeurs a sa convenance en-fin s'arrangeant de manière a ce qu'au jour on le baron ne sera plus là elle soit maîtresse de vos biens et en état de soutenir victorieusement vo» revendications

- O est la ruine a une date plus on moins éloignée

- N'en Joutez point. - Que feriezrvou» a nia place 1

- Je n hésiterais pas. car le temps presse Je provoquerais «1è> aqj-»ur d hui. l'interdiction de votre père

- Sur quoi vous appuieri^z-vou» ' ♦ - La loi article 489 f«t formelle

« \,v majeur qui est dans un état habiiuel d imbécillité.' de démence >11 dp fureur doit être interdit même lorsque et état présente des inter-valles lucides » Votre père me parait ètr- dans le premiei cas ie» att.a-ques d apoplexie ont affaibli son In-telligence . son mariage en une preuv« . je ne suis pas certain du

succès, car Mme lordannèt est frop habile pour n'avoir p>ts tout prévu même 'a possibilité d'une interdic-tion, et elle a dû écarter avec soin les indices qui prouveraient ia Ju»-te*«e de la demande.

- Alors, si vous n'êtes pas certain A quoi bon '

— Le procès .iemandera du temps La vente des forges sera retardée et qui sait ce qui se passera et si h«»us n'aurons pa« réussi à ^ faire entendre raison à votre père '' Ensuite, le tri-bunal tout eti rejetant la demande en interdiction pourra néanmoins. - l'article 499 est précis, - ordonner, s; les cirçûristances l'exigent, que vo-tre père ne transigera plus dèriur-m 1 i s. ni n'empruntera ni ne recevra un capital mobilier, n'en donnera décharge ni n'altérera, ni ne grèvera ses biens d hypothèques sans I assen-timent d'un conseil, qtïl lui sera nom-me par le même jugement

Manui 1 resta Iongterfape à réfléchir

Non. dit-Il a la fin Faire inter-dire nion père, c'est en quelque sorte le déshonorer Je refuse.

-- Songez monsieur Manuel, que vous conre.7 a la ruin^ i...

— Advienne que pourra 1 Mç Blanchemanche essaya encore

sur ir jeune homme de tout les c*. sonnements que lui inspiraient son amitié et *ori expérience Mais oe fut vainement Alors il partit désespéra

De retout a Nevers i\ trouva un mot hr^f ei impérieux du baron, qui lui .ordonnait de presser la vente

« Soit. dit le notaire Je m en lavé ie> mains.

Un moi« ou deux aprç». ie» forgé» étaient vendues six million- cinq cent mil* francs â une société sarisienne

« Bientôt 1 • avait dit Maria Jor dan net.

Le soir mêmé de la vente, IA jeune férnme avait- tendu les bras an vieil-lard P< «ari« mot dire I avau en traîné dans sa chambre. - ni ri par-fumé qu éclairait doucement une veilleu-e suspendue au plafond re-traite d'amour dont le baron. Jusqu â ce jour, avait tenté vainement 1e forcer ia porte 1

Kl le s'enferma puis revenant ai baron l'entraîna vers un canapé. >n il tomba troublé, aveuglé

Elle se pelotonna auprès de lui «e faisant toute petite

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