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Quotidien national d’information — 20, rue de la Liberté - Alger — Tél. : (021) 73.70.81 — Fax : (021) 73.90.43 — 55 e Année — Algérie : 10,00 DA - France : 1 € VISIBLE ET INCONTOURNABLE ÉDITORIAL La Femme algérienne, comme chaque année, célèbre la journée du 8 Mars, avec toujours des acquis qui viennent consolider sa place et son rôle dans la société. Bien sûr et, en de telles circonstances, on ne peut pas ne pas évoquer et rendre hommage à la femme héroïque qui, à la fleur de l’âge, n’a pas hésité à sacrifier sa vie pour que l’Algérie se libère du colonialisme brutal et barbare, et donner au reste du monde un bel exemple de sacrifice, de courage et de bravoure. Depuis l’indépendance, l’évolution de sa condition est perceptible. Visible à l’école, depuis le primaire jusqu’à l’université, en tant qu’étudiante ou en tant qu’éducatrice, visible dans la magistrature et dans les médias, visible dans toutes les institutions, à chaque échelon de la hiérarchie... médecin, officier, pilote, ministre, ambassadrice, dirigeante d’entreprise, chauffeur de bus, de tramway ou de taxi. Oui, elle est là, avec son frère, aux commandes de l’Etat et de l’économie, sans aucun complexe. Aucun métier ne lui est contre-indiqué ou rendu inaccessible et, de plus en plus, son accès aux hautes fonctions de l’Etat est encouragé. Le Président de la République a pris des décisions fortes pour la promotion de ses droits politiques en instaurant, en 2008, le système des quotas, ce qui a augmenté sa représentation dans les assemblées élues passant à 30% — une proportion encore inégalée, même dans les pays où la démocratie est très ancienne —, la création d’un fonds pour pallier les dépenses de la femme divorcée ayant en charge des enfants mineurs, et plus récemment la loi qui criminalise la violence domestique, sans parler de la récente Constitution amendée qui consacre désormais la parité dans le monde du travail. Au-delà des classements qui souvent nous placent loin derrière des pays moyenâgeux, pour des raisons de propagande et d’intérêt, l’Algérienne est fière d’appartenir à une société qui lui ouvre les portes partout dans la société, au travail comme au niveau des responsabilités professionnelles, syndicales et politiques. Au niveau des principes mais aussi dans la dure réalité, même si à l’évidence, le combat de l’égalité est encore long. C’est un registre dans lequel la femme algérienne marque de nombreux points et ne compte pas baisser les bras, dans le contexte difficile de la situation économique actuelle mais aussi dans celui large des mutations sociales avec le passage d’une société rurale à une société urbaine, qui traîne encore une mentalité peu valorisante pour elle. Et son émancipation contre la précarité avec la possibilité de l’autonomie économique, celle d’un salaire ou d’un logement et son corollaire, une plus grande socialisation des tâches ménagères par des garderies, des cantines et des transports scolaires, est aussi une émancipation de l’homme, son compagnon de toujours. Une Algérie moderne et solidaire ne peut se faire sans elle et, au vu du chemin déjà parcouru, notre pays est sur la bonne voie. Car la femme n’est pas seulement visible partout mais elle est devenue un partenaire incontournable. EL MOUDJAHID 28 Jumada al-awwal 1437 - Mardi 8 Mars 2016 - N°15691 - Nouvelle série - www.elmoudjahid.com - ISSN 1111-0287 LA REVOLUTION PAR LE PEUPLE ET POUR LE PEUPLE PROMOTION ET PROTECTION DE LA FEMME ALGÉRIENNE SOMMET EXTRAORDINAIRE DE L’OCI DE NOUVEAUX ACQUIS P. 24 Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a été honoré, hier à Alger, à l'occasion de la 5 e Assemblée générale de la Déclaration de la conférence internationale de Kigali sur le rôle des organes de sécurité pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles, en reconnaissance à ses efforts en faveur de la promotion et de la protection de la femme algérienne. La célébration de la Journée internationale de la femme intervient, cette année dans notre pays, au lendemain de l'amendement de la Constitution qui a consacré de nouveaux acquis pour la femme, en attendant une évolution positive des mentalités et de certaines pratiques prévalant dans la société. P. 24 LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONU ACHÈVE SA VISITE EN ALGÉRIE SOUTIEN à l’Autorité palestinienne PP. 3 à 6 PROMULGATION dans le Journal Officiel de la loi portant révision constitutionnelle LE PRÉSIDENT BOUTEFLIKA HONORÉ par la 5 e AG de la Déclaration de la conférence internationale de Kigali Ph : A. Yacef P. 24 Attaque Terroriste de Ben Guerdane L’ALGÉRIE CONDAMNE VIGOUREUSEMENT P. 24

1963_20160308.pdf

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Quotidien national d’information — 20, rue de la Liberté - Alger — Tél. : (021) 73.70.81 — Fax : (021) 73.90.43 — 55e Année — Algérie : 10,00 DA - France : 1 €

VISIBLE ETINCONTOURNABLE

ÉDITORIAL

�La Femme algérienne, commechaque année, célèbre la journéedu 8 Mars, avec toujours des

acquis qui viennent consolider sa place etson rôle dans la société. Bien sûr et, en detelles circonstances, on ne peut pas ne pasévoquer et rendre hommage à la femmehéroïque qui, à la fleur de l’âge, n’a pashésité à sacrifier sa vie pour que l’Algériese libère du colonialisme brutal et barbare,et donner au reste du monde un bel exemplede sacrifice, de courage et de bravoure.Depuis l’indépendance, l’évolution de sacondition est perceptible. Visible à l’école,depuis le primaire jusqu’à l’université, entant qu’étudiante ou en tant qu’éducatrice,visible dans la magistrature et dans lesmédias, visible dans toutes les institutions, àchaque échelon de la hiérarchie... médecin,officier, pilote, ministre, ambassadrice,dirigeante d’entreprise, chauffeur de bus,de tramway ou de taxi. Oui, elle est là, avecson frère, aux commandes de l’Etat et del’économie, sans aucun complexe. Aucunmétier ne lui est contre-indiqué ou renduinaccessible et, de plus en plus, son accèsaux hautes fonctions de l’Etat estencouragé. Le Président de la République apris des décisions fortes pour la promotionde ses droits politiques en instaurant, en2008, le système des quotas, ce qui aaugmenté sa représentation dans lesassemblées élues passant à 30% — uneproportion encore inégalée, même dans lespays où la démocratie est très ancienne —,la création d’un fonds pour pallier lesdépenses de la femme divorcée ayant encharge des enfants mineurs, et plusrécemment la loi qui criminalise la violencedomestique, sans parler de la récenteConstitution amendée qui consacredésormais la parité dans le monde dutravail. Au-delà des classements qui souventnous placent loin derrière des paysmoyenâgeux, pour des raisons depropagande et d’intérêt, l’Algérienne estfière d’appartenir à une société qui luiouvre les portes partout dans la société, autravail comme au niveau des responsabilitésprofessionnelles, syndicales et politiques.Au niveau des principes mais aussi dans ladure réalité, même si à l’évidence, lecombat de l’égalité est encore long. C’est unregistre dans lequel la femme algériennemarque de nombreux points et ne comptepas baisser les bras, dans le contextedifficile de la situation économique actuellemais aussi dans celui large des mutationssociales avec le passage d’une société ruraleà une société urbaine, qui traîne encore unementalité peu valorisante pour elle. Et sonémancipation contre la précarité avec lapossibilité de l’autonomie économique, celled’un salaire ou d’un logement et soncorollaire, une plus grande socialisation destâches ménagères par des garderies, descantines et des transports scolaires, estaussi une émancipation de l’homme, soncompagnon de toujours. Une Algériemoderne et solidaire ne peut se faire sanselle et, au vu du chemin déjà parcouru,notre pays est sur la bonne voie. Car lafemme n’est pas seulement visible partoutmais elle est devenue un partenaireincontournable.

EL MOUDJAHID

28 Jumada al-awwal 1437 - Mardi 8 Mars 2016 - N°15691 - Nouvelle série - www.elmoudjahid.com - ISSN 1111-0287

L A R E V O L U T I O N P A R L E P E U P L E E T P O U R L E P E U P L E

PROMOTION ET PROTECTION DE LA FEMME ALGÉRIENNE

SOMMET EXTRAORDINAIRE DE L’OCI

DE NOUVEAUXACQUIS

P. 24

Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a été honoré, hier à Alger, à l'occasion de la 5e Assemblée générale de la Déclaration de la conférence internationale de Kigali sur le rôle

des organes de sécurité pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles, enreconnaissance à ses efforts en faveur de la promotion et de la protection de la femme algérienne.

La célébration de la Journée internationale de la femme intervient, cette année dans notre pays, au lendemain de l'amendement de la Constitution qui a consacré de nouveaux acquis pour la

femme, en attendant une évolution positive des mentalités et de certaines pratiques prévalant dans la société.

P. 24

LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’ONUACHÈVE SA VISITE EN ALGÉRIE

SOUTIENà l’Autoritépalestinienne

PP. 3 à 6

PROMULGATIONdans le Journal Officiel de la loiportant révisionconstitutionnelle

LE PRÉSIDENT BOUTEFLIKA HONORÉ par la 5e AG de la Déclaration de la conférenceinternationale de Kigali

Ph : A

. Yac

ef

P. 24

Attaque Terroriste de Ben Guerdane

L’ALGÉRIE CONDAMNEVIGOUREUSEMENT

P. 24

2 EL MOUDJAHID

MÉTÉO

PLuvIeuxCE MATIN À 9H30 AU COMPLEXEOLYMPIQUE MOHAMED-BOUDIAFPortes ouvertes sur la pratiqueféminine sportive et de loisirs Sur le thème «  Pour la

promotion des droits de lafemme et sous le parrainagedu ministre de la Jeunesse etdes Sports, M. El Hadi OuldAli, la Coupole de l’Officedu Complexe OlympiqueMohamed-Boudiaf accueillece matin à 9h30 les portesouvertes sur la pratique sportive et de loisirsféminine. Le ministre de la Jeunesse et dessports procédera à l’ouverture de cette acti-vité.

*******************************************MINISTÈRE DE LA COMMUNICATIONDEMAIN À 17H À LA RÉSIDENCE

EL-MITHAKCérémonie en l’honneur

d’Algériennes méritantesÀ l’occasion de la journée

internationale de la Femme,le ministère de la Communi-cation organise, demain àpartir de 17h à la résidenceEl Mithak une cérémonie enl’honneur d’Algériennes mé-ritantes. Une soirée durant

laquelle douze femmes seront honorées en re-connaissance de leur mérite et du rôle qu’ellesont pu jouer au service du secteur de la com-munication et d’une manière générale, au ser-vice de l’Algérie et des Algériens.

*******************************************JEUDI 10 MARS

M. Nouri à TindoufLe ministre des Ressources

en eau et de l’Environnement,M. Abdelouahab Nouri, effec-tuera jeudi 10 mars une visitede travail et d’inspection dansla wilaya.

Mardi 8 Mars 2016

ACTIVITÉS MINISTÉRIELLES

AUJOURD’HUI ET DEMAINRegard sur la poésie italienne

À l’occasion de la journée mondiale de la Poésie, des rencontres poétiques au-ront lieu pendant le mois de mars, en collaboration avec les institutions algé-riennes.

Le premier rendez-vous se déroulera demain à 18h, à la salle Polyvalente, etle 9 mars 2016 à 11h, auprès de l’Auditorium de l’université d’Alger-2, sur laprésentation du livre Poésie d’automne, d’Alessandro Lutman, en présence del’auteur, avec la participation de Paolo Badalotti, professeur, et Luca Colussi.

DEMAIN À 14H À LA BIBLIOTHÈQUE DU PALAIS DE LA CULTUREMOUFDI-ZAKARIA

Conférence de Lakhdari SouhaLe palais de la Culture organise une conférence animée par Lakhdari Souha

pour la présentation de son ouvrage Au nom de toutes paru aux éditions Necib,demain à 14h à la bibliothèque du palais de la Culture Moufdi-Zakaria.

AGENDA CULTUREL

DEMAIN À 10 HEURESLe président du COA invité

du Forum Sport

Le Forum Sport d’El Moudjahid recevra, demain à 10heures, M. Mustapha Berraf, président du COA.

CENTRE DE PRESSE D’EL MOUDJAHID

Pluie au Nord, à l’Est et à l’Ouest.Neige à El-Bayadh. Au Sud-Ouest, letemps sera venteux et au Sud-Est enso-leillé.

Températures (maximales-mini-males) prévues aujourd’hui :

Alger (12- 5°), Annaba (16° - 7°), Bé-char (18° - 3°), Biskra (14°- 8°),Constantine (9° - 1°), Djelfa (7° - 0°),Ghardaïa (18° - 6°), Oran (15° - 6°),Sétif (4° - -1°), Tamanrasset (24°- 9°),Tlemcen (14° - 4°).

JUSQU’AU 12 MARS À ORAN15e édition du Salon Oran BATIMAC-2016

Le groupe SOGEXPO International, avec la collaboration de l’entreprise EMEC Oran,organise, jusqu’au 12 mars, la quinzième édition du Salon Oran BATIMAC-2016, au palaisdes expositions de M’dina Jedida, Oran. Elle regroupe 120 exposants.

AUJOURD’HUI ET DEMAIN À 8H30 À L’HÔTEL SHERATON

Le traitement de substitution aux opiacés

L’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie organise, en collaboration

avec le ministère de la Santé, en partenariat avec le groupe Pompidou du Conseil de l’Eu-

rope, un séminaire sur « Le traitement de substitution aux opiacés dans le cadre de la poli-

tique de réduction des risques ».

JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMME

Cet après-midi à 15h au palaisde la Culture Moufdi-Zakaria

À l’occasion des célébrations de la journée interna-tionale de la Femme, le palais de la culture organise unconcert de chants variés avec l’orchestre symphoniquenational et les artistes Benzina, Hakim Salhi, SalimEchaoui, Nadia Baroude, Hssinou, cet après-midi à15h.

******************************************************************************************

Demain à 11h à l’ambassade de l’État de PalestineUne activité sera organisée dans le cadre de célébration de la fête de la femme par l’Union

nationale des femmes algériennes et Union générale des femmes palestiniennes, et ce demainà 11h au siège de l’ambassade de l’État de Palestine à Alger.

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Dans le cadre des activités poli-tiques de l’ANR, et la célébration dela Fête internationale de la femme,l’ANR organise :

1- Une conférence nationale desfemmes prévue cet après-midi à 17hà la bibliothèque communale d’InSalah (Tamanrasset).

2- Une conférence régionale descadres des wilayas du Sud, le 11 mars à 17h,à la maison de la Culture de Tamanrasset.

3- En marge de ces activités,l’ANR organisera la 2e visite surle terrain de son groupe parle-mentaire à l’APN, consacrée audéveloppement local dans lescommunes de la wilaya de Ta-manrasset (Tamanrasset, InSalah, Ingher, Fougarate Zoui,Ablessa...), et à la sécurité dans

les zones frontalières du Sud. Toutes les ac-tivités seront présidées par le SG du parti.

CE MATIN À 11H30 TAJ : rassemblement populaire Le parti TAJ or-

ganise un rassem-blement populairede femmes pour cé-lébrer la journée in-ternationale de laFemme ce matin àpartir de 11h30 à lasalle omnisports del’APC Sidi-Moussa sous la présidencede M. Amar Ghoul.

8 AU 12 MARSANR : activités politiques

M. Abdelmalek Sellal : « L’expérience algérienne, uneréférence »

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a indiqué, hier,que l'expérience algérienne «peut servir de référence utiledans la mesure où la défense des droits des femmes et lalutte contre toutes les formes de violence faite aux femmessont des priorités dans l'action menée par le gouvernementalgérien, en application des orientations du Président de laRépublique qui insiste toujours sur le fait que «le momentest venu d'accorder à l'autre moitié de notre société la placeque lui garantit la Constitution».

M. Abdelghani Hamel : « Le sacre de la Constitution »«Dans le sillage des réformes initiées par le Président de

la République, l'Algérie continue de renforcer la promotiondes droits de la femme, notamment par l'application du prin-cipe d'égalité entre l'homme et la femme consacré par laConstitution». La tenue de cette conférence à Alger et saprogrammation avec la Journée mondiale de la femme sevoulait un hommage à la femme africaine et algérienne auregard des «sacrifices consentis et du combat qu'elle a menédurant les différentes étapes de l'histoire de notre pays».

M. Ban Ki-moon : « La police, un rôle primordial »La lutte contre la violence faite aux femmes «s'inscrit

parmi les priorités du programme de développement à l'ho-rizon 2030», a indiqué M. Ban. «Notre objectif consiste àréaliser l'égalité entre les deux sexes et à concevoir unmonde débarrassé de toute forme de violence et de discri-mination.»

M. Emanuel Kazaka : « Les services de sécurité, deséléments essentiels »

L’inspecteur général de la police rwandaise a appelé «lesservices de sécurité en Afrique à se définir en tant qu'élé-ment essentiel pour la lutte contre la violence à l'égard desfemmes». «Nous devons nous unir à tous les niveaux, lo-cale, régional et international, et aller au-delà du continentafricain. Il faut accorder, surtout, un peu plus d'importanceaux situations post-conflits et faire des recommandations dela Conférence de Kigali une partie intégrante des politiquesde service de sécurité.»

Mme Ouahiba Sakani : « Des avancées considérables »La représentante du Fonds des Nations unies pour la po-

pulation a souligné que «l'Algérie a réalisé des avancéesconsidérables en termes de législation à travers, notamment,l'adoption, en décembre 2015, de la loi portant pénalisationde la violence à l'égard des femmes. Reste maintenant lamise en œuvre effective du texte».

Le PrésidentBouteflika honoré

Le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika,a été honoré, hier à Alger, à l'occasion de la 5e assembléegénérale de la Déclaration de la conférence internationalede Kigali sur le rôle des organes de sécurité pour mettrefin aux violences faites aux femmes et aux filles, enreconnaissance à ses efforts en faveur de la promotion etde la protection de la femme algérienne.

La distinction a été remise par le Directeur général dela Sûreté nationale, le général major Abdelghani Hamel,au Premier ministre, Abdelmalek Sellal, au nom duPrésident Bouteflika. M. Sellal et le secrétaire généraldes Nations unies, Ban Ki-moon, ainsi que l'inspecteurgénéral de la police rwandaise, Emanuel K. Gasana, ontété également honorés par la même occasion..

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Mardi 8 Mars 2016

EL MOUDJAHID L’événement5e AG DE LA DÉCLARATION DE LA CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE KIGALI

Violence faite aux femmes :QUELLE RIPOSTE ?

Lors de son allocutiond’ouverture, M. Ab-delghani Hamel a af-

firmé que «l'Algériecontinue de renforcer lapromotion des droits de lafemme, notamment à tra-vers l'application du prin-cipe d'égalité entre l'hommeet la femme, tel que consa-cré dans la Constitution». Ila exprimé ainsi sa fierté dufait que le corps de la policecomprenne 20.000 femmes,dont 427 cadres qui occu-pent des postes supérieursau sein de la Sûreté natio-nale.

Il fera part de l’actionmenée par ce corps dans lalutte contre la violence àl’égard des femmes. «Dansle cadre des réformes ini-tiées par le Président de laRépublique, l'Algérie conti-nue de renforcer la promo-tion des droits de la femme,notamment par l'applicationdu principe d'égalité entrel'homme et la femme consa-cré par la Constitution», at-il indiqué, en précisantque l'approche adoptée parla police algérienne dans lalutte contre toutes lesformes d'atteinte à l'encon-tre des femmes, et des mi-neures en particulier,«repose essentiellement surle développement desmoyens et des capacitésprofessionnelles, le raffer-missement de la relation deconfiance avec le citoyen etla promotion de la sociétécivile et du partenariat ins-titutionnel».

Le DGSN a, en outre,rappelé la campagne lancéeen 2008 par le secrétaire gé-néral des Nations unies,

Ban Ki-moon, sur la luttecontre la violence faite auxfemmes et aux filles, etcelle de 2010 placée sous leslogan «Afrique unie». Cesinitiatives, dit-il, «ont per-mis d'établir les fondementsd'une coopération régionalefructueuse dans ce do-maine» et «visent la généra-lisation de l'action dusystème onusien etl'échange d'expériencesentre les organes chargés del'application de la loi».

Il a toutefois soulignéque le traitement pour l’éra-dication de ce phénomène«exige une large participa-tion et une grande mobilisa-tion au sein de la société»,faisant remarquer que le dé-veloppement de la coopéra-tion internationale«demeure extrêmement im-portant». Il cite, à cet effet,l'importance du mécanisme

de coopération policièreafricaine «Afripol». Il aexhorté également les res-ponsables de la police afri-caine à «réaliser une largeadhésion dans le cadre del'initiative de Kigali et à ins-crire cette question parmiles priorités des plans d'ac-tion d'Afripol».

Le premier responsablede la Sûreté nationale a sou-ligné, par ailleurs, que latenue de cette conférence àAlger et sa programmationavec la Journée mondialede la femme se voulait unhommage à la femme afri-caine, et surtout algérienne,au regard des «sacrificesconsentis et du combatqu'elle a mené durant lesdifférentes étapes de l'his-toire de notre pays». De cefait, il a salué le rôle du Pré-sident de la République,Abdelaziz Bouteflika, dans

la promotion des droits dela femme et de son rôledans la construction dupays.

Organisée par la Direc-tion générale de la Sûreténationale (DGSN), laConférence se veut une oc-casion de renforcer des re-lations de coopération entreles services de police sur leplan africain, des représen-tants de la police africaineet des agences onusiennes àAlger.

Deux jours durant, lesparticipants procèderont àun échange d'informationset d'expériences à ce sujet etprésenteront les réformesinitiées par les organes depolice dans le continentafricain en matière de lutteet de prévention de la vio-lence contre les femmes.

Kafia Aït Allouache

Ph :

Waf

a

Les travaux de la 5e assemblée générale de la Conférence de Kigali ont débuté hier à Alger, en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, du Directeur général de la Sûreté natio-nale, Abdelghani Hamel, du président de la 4e assemblée générale de Kigali, Emanuel Kazaka,

et avec la participation du secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon.

Le secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon, a annoncé, hier, la tenue d'un sommet de la policeles 2 et 3 juin à New York, sur le rôle de la police dans laprise en charge des défis sécuritaires. Il a exhorté tous lespays à y participer.

Il a mis l’accent sur le changement des mentalités deshommes, en lançant toutefois un appel aux autorités algé-riennes à avoir plus d’adhésion aux structures de la sûretédans le but «d’éradiquer» le phénomène de la violencecontre les femmes et les filles. «Il est vrai qu’il y a desconventions, des accords internationaux et des lois natio-nales. Mais le plus important, c’est de les appliquer et deles faire appliquer. Il s’agit surtout de faire changer auxhommes leurs mentalités», souligne-t-il, en mettant enexergue le rôle primordial de la police dans la lutte contrela violence faite aux femmes. «Tout un chacun devraitprendre conscience que les femmes sont des partenairespour édifier une société homogène», a-t-il dit.

M. Ban ki-Moon, qui a attiré l’attention de l’assistanceavec son discours, a précisé que les violences massivementcommises par des hommes sont un «fléau qui transcende

les pays, les ethnies, les cultures, les classes sociales etd'âges». Elles représentent une atteinte grave à leur inté-grité physique et psychique, et une violation de leurs droitsfondamentaux à la vie, à la sécurité, à une égale protectionde la loi, à ne pas subir de discrimination sous aucuneforme, à l'égalité, la dignité, au meilleur état de santé phy-sique et mentale possible, à ne pas être soumis à la tortureni à des peines ou traitements inhumains ou dégradants.

Il a fait savoir que la lutte contre ce type de violences«s'inscrit parmi les priorités du programme de développe-ment à l'horizon 2030», ajoutant que l’objectif consiste àréaliser l'égalité entre les deux sexes et à concevoir unmonde débarrassé de toute forme de violence et de discri-mination.

«La violence à l’égard des femmes est si répandue quechacun d’entre nous peut faire quelque chose pour la com-battre. Nous devons unir nos forces pour faire disparaîtrece fléau, promouvoir une égalité pleine et entière entre lessexes et édifier un monde dans lequel les femmes et lesfilles seront en sécurité.»

K. A. A.

BAN KI-MOON :

« Appliquer les lois dans toute leur rigueur »

Ils ont dit

Ph :

Waf

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L’événement EL MOUDJAHID4

Mardi 8 Mars 2016

C e sera la lourde charge reposant surle gouvernement et le Parlement dansses deux chambres de confirmer ces

droits et ces libertés en textes législatifs. Lanouvelle ère de bonne gouvernance, de droitset de libertés égaux pour tous constituent lesocle des fondamentaux républicains, démo-cratiques et pluralistes sur lesquels repose laconstruction de l’État de droit et de renou-veau de la société. C’est, en outre, une affairede tous. Car avant d’être une pratique et desmécanismes, la promotion et la défense desdroits et des libertés est une culture collective C’est le cas de la promulgation de la loi

15/19 en amendement du code pénal quivient criminaliser les violences contre lafemme au sein du couple, la violence écono-mique, le harcèlement physique, verbal etpsychologique dans les lieux publics, l’aban-don de famille, sans compter les autres me-sures annoncées par le Président de laRépublique quand il a annoncé une réformedu code de la famille. Tous ces fondamen-taux de libertés et de droits aux femmes sontgarantis dans l’article 34 qui permet à l’Étatde garantir l’inviolabilité de la personne hu-maine. Et toute forme de vio-lence physique ou morale oud’atteinte à la dignité est pros-crite. Les traitements cruels,inhumains ou dégradants sontréprimés par la loi. Ils sontcomplétés par l’article 35 quiréprime les infractions com-mises à l’encontre des droits etlibertés, ainsi que les atteintesphysiques ou morales à l’intégrité de l’êtrehumain.

Promotion des droits

La commémoration de la date du 8 mars,Journée mondiale des droits et libertés de lafemme, nous permet, chaque année, de faireune pause dans le registre national et de com-parer la situation entre hier et le jour qui suit,de décrypter les textes de lois pour se jeterdans l’avenir à la lumière de ces principes enconstante consolidation même en dépit destabous, des préjugés et autres attitudes so-ciales en rapport avec le non respect et la nonconformité aux lois. En effet, l’Algérie qui a fait éclore, en

2012, son printemps démocratique grâce à lamaturité des électeurs et des électrices quiont déjoué tous les pronostics en revenant àleurs fondamentaux nationaux, républicains

et démocratiques, amorçant un tournant his-torique, est au rendez-vous avec une ère nou-velle et un renouveau républicain fort. Elle aréussi de grands paris sur les défis en se pro-

jetant dans les grands choix politiques démo-cratiquement exprimés par la majorité,d’abord lors des consultations nationales dejuin 2011, et ensuite celles électorales du 10mai 2012, en ouvrant un véritable chantierlégislatif aux grandes réformes politiquesL'État œuvre à la promotion des droits

politiques de la femme en augmentant seschances d'accès à la représentation dans lesassemblées élues. Le législateur le complètepar l’article 31-bis en 2008, en fixant les mo-dalités de son application par une loi orga-nique. Ce qui se transcrit le 12 janvier 2012par la loi fixant les modalités augmentant leschances d'accès de la femme à la représenta-tion dans les assemblées élues. Elle est se-condée par l’article 31-ter qui oblige l’État àœuvrer à promouvoir la parité entre leshommes et les femmes sur le marché del’emploi en encourageant la promotion de lafemme aux responsabilités dans les institu-

tions et administrations publiques ainsi qu’auniveau des entreprises. La Constitution de 2016 qui énonce les

fondamentaux des droits politiques desfemmes et affirme la défense desces droits permet aux femmes al-gériennes de marquer des pointset d’avancer dans la voie de laparité. Cette promotion politiquedes droits de la femme, opéréedéjà en 2008, a permis la pré-sence d’une représentation fémi-nine dans les assemblées éluesen 2012 avec le tiers de l’assem-

blée pour les femmes. La révision de 2016vient, à son tour, d’affirmer l’autre objectifconsistant en la consécration de la paritéentre hommes et femmes dans le monde dutravail et des gains au chapitre de l’action del’État pour l’accès des femmes aux hautesresponsabilités. Ce ne sont plus des principes basiques,

mais des droits et des libertés garantis et im-posés qui devront, à la faveur de projets delois à élaborer pour imprimer dans les faits,l’amorce des standards universels de cetteparité à tous les niveaux de la société et deses institutions. Entre 2008 et 2016, beau-coup de points ont été marqués à l’avantagedes femmes dans les sphères du travail, dupolitique, des responsabilités profession-nelles, syndicales avec plus d’équité et moinsde disparités en famille.

Houria Akram

La révision de la Constitution a consacré de«nouvelles avancées» au profit de la femme al-gérienne, a affirmé le secrétaire général par in-térim du RND, Ahmed Ouyahia. Dans unmessage adressé aux militantes de son parti, àl'occasion de la tenue de la conférence nationaledes femmes du parti, M. Ouyahia a souligné queles avancées consacrées par la Constitutionamendée en faveur de la femme ont été possi-bles «grâce à l’engagement du Président de laRépublique, Abdelaziz Bouteflika». Qualifiantd’«importante» la révision constitutionnelle ap-prouvée le 7 février dernier, il a estimé quecelle-ci constitue «un saut qualitatif majeur»pour l’Algérie dans tous les domaines, et annon-çant de «nouveaux progrès à venir pour lesfemmes, dans l’accès à l’emploi et dans la pro-motion aux responsabilités». Cette rencontre, a-t-il estimé, par ailleurs, «s’inscrit dans un largemouvement de mobilisation» des militantes duparti, et qui «confirme le dynamisme» de cesdernières, en même temps que la «place impor-tante qu’elles occupent déjà dans ses rangs». Abordant la situation de l'Algérie aux ni-

veaux interne et externe, il a convié les partici-pantes à cette rencontre à méditer les nombreux«défis qui s’accumulent devant notre pays». Il acité, à ce propos, celui de «l’insécurité à nosfrontières» et celui de la «crise» induite par lachute des prix du pétrole et face à laquelles'ajoutent ceux qu'il a qualifiés de «nihilistes del’intérieur qui s'en réjouissent, espérant pouvoircueillir le pouvoir au milieu du chaos, alors queleurs relais à l’extérieur se sont mis en mouve-ment pour présenter l’image d’une Algérie de-

venant un danger pour son environnement».Ces «nihilistes de l'intérieur oublient que leurpeuple, dont les blessures sont encore vivaces,observe chaque jour le bilan sanglant du "Prin-temps arabe", le bilan ruineux des égoïsmes po-liticiens dans les pays concernés, et le bilandestructeur du colonialisme nouveau», a-t-ilpoursuivi. À ceux-là s'ajoutent «ceux de l’extérieur qui

guettent les effets de la crise en Algérie, et quicommettent l’erreur d’oublier la leçon magis-trale que leur a donnée notre peuple, en triom-phant seul du terrorisme barbare qui avait sesrelais chez eux, et dont ils découvrent au-jourd’hui l’horreur à leur détriment», a-t-il misen garde. Conviant les militantes du RND à «lamobilisation» qui est «un devoir», M. Ouyahian'a pas manquéde rendre hom-mage à l'Arméenationale popu-laire (ANP) qui«veille aux fron-tières», appelantnéanmoins à «lavigilance de toutle peuple» faceaux «risques d’infiltration terroriste». Plaidant,par ailleurs, pour «la réhabilitation de la morale,de l’ordre et de la loi» au sein de la société, M.Ouyahia a également averti contre les tentativesde «manipulation» ciblant la jeunesse, afin de«la jeter dans la rue». «Tous ces maux retardentla démocratie, les réformes et les avancées quenotre pays doit accomplir pour consacrer les no-

bles principes consignés dans sa Constitution.Ces maux menacent également toute la société,et au premier chef les femmes, dont même l’in-tégrité physique est parfois atteinte», a-t-il ob-servé. «La mobilisation, la détermination et l’action

sont les valeurs que tous les patriotes doiventmettre en avant aujourd’hui. C’est avec elles quesera concrètement soutenue la mise en œuvre duprogramme de M. le Président de la Répu-blique», a-t-il encore recommandé. Rappelant,par ailleurs, la «présence» de la femme algé-rienne «face aux défis» de la nation, M. Ouyahiaa cité, à ce propos, la «résistance» de YemmaGouraya face à l’envahisseur espagnol, de LalaFatma N’Soumer face aux «hordes des envahis-seurs» français, ainsi que le «combat partagé»

par les femmes, dontdes centaines de mil-liers de chahidate etde moudjahidate pourla reconquête de l'in-dépendance de l'Al-gérie. Il a cité, dansce cas de figure, les«héroïnes chantéespar des peuples frères

et amis» qu'ont été Hassiba Ben Bouali et Dja-mila Bouhired, avant de rappeler le «lourd tri-but» payé par la femme algérienne pour la«survie de l’Algérie face à la folie meurtrière duterrorisme». Une tragédie durant laquelle des filles ont été

assassinées pour avoir «bravé l’interdiction del’école» et des femmes ont connu le même sort

pour avoir continué d'être journalistes et de«faire entendre la voix de l’Algérie», a-t-il dé-ploré. «Des enseignantes, des magistrates, desmédecins, des ouvrières ont fait preuve d’uncourage admirable, continuant à travailler danstous les secteurs et à travers tout le pays», apoursuivi M.Ouyahia, notant, par ailleurs, lesort de mères, d'épouses et de filles «endeuil-lées» par la perte d’un proche. En dépit de leur«immense douleur», a-t-il observé, elles ont eula «grandeur» de consentir un autre sacrificepour l’Algérie à travers l'acceptation de la poli-tique de concorde civile, puis celle de la récon-ciliation nationale. Énumérant les droits«naturellement» octroyés à la femme depuis l'in-dépendance, il cité le droit de vote, l’égalité dessalaires ainsi que le droit des filles à l’école,ayant conduit à un taux de scolarisation prochede 98% pour ces dernières. Par ailleurs, l’Algé-rie compte aujourd’hui une majorité de femmesdans les corps de l’enseignement, de la santé,ainsi qu'une forte présence féminine dans la ma-gistrature et les différents corps de sécurité,s'est-il réjoui. Autant de progrès qui ont été «possibles dans

la paix et la stabilité revenues, sous la directiondu Président Bouteflika», a poursuivi le premierresponsable du RND, réitérant le soutien «fier»de cette formation politique au Chef de l'État.M.Ouyahia a, en outre, salué la promotion de laplace de la femme dans les assemblées éluesédictée par la révision constitutionnelle de 2008,laquelle promotion a «déjà produit ses premierseffets».

M. Ouyahia : « De nouvelles avancées »

Dridi F. Zohra : Résistante et sportiveElle est issue

d’une famille desportifs, dont lepère, feu DridiBelkacem, dit«cheri», est le fon-dateur et le nº10par excellence dela première équipede l’ASA M’lila,avant d’opter pourl’US Philippeville(Skikda). Née endécembre 1941,elle fera une scola-rité normale, etmalgré le trauma-tisme des massa-cres du 20-Août, elle décrochera brillamment, en1958-1959, son baccalauréat au lycée Émile-Maupas(actuellement Ennahda). Femme d’une grande culturearabe et française, en plus d’une carrière sportive bienremplie (natation et basketball), elle fera aussi du théâ-tre à l’Indépendance. Femme de caractère et deconviction, elle était en avance sur son temps. Son émancipation et son franc-parler lui ont valu

beaucoup d’inimitié de la communauté pied-noir. Elleadhère au FLN et active clandestinement comme agentde collecte et de renseignement sous la responsabilitéde Boudekhanna Mohamed. Bravant tous les interdits,elle sera la première femme à brandir le drapeau na-tional à Skikda lors d’une action en soutien aux mani-festations du 11 décembre 1960 de Belcourt, avec àses côtés, et en tête du cortège, Mlle Oudjani Fella etBelhadj Mouloud dit «Derder». Elle continuera à ac-tiver au sein du FLN jusqu’au recouvrement de l’in-dépendance au côté de Djeffal Rabah, commeresponsable. Elle commence sa carrière profession-nelle au sein de la direction de la jeunesse et des sportsavec comme directeur El-Kenz Youcef, «ancienDTN». Elle poursuivra sa carrière à Alger au sein dela SNREPAL qui sera reprise par Sonatrach. Commecadre supérieure, elle côtoiera, entre autres, SlimaneAmirat et Ahmed Ali Ghazali. Pour vaquer à ses obli-gations familiales, étant mariée et mère de 4 enfants(1 fille et 3 garçons), elle mettra un terme à sa carrièreprofessionnelle en 1970/1971.Elle décédera à Alger en octobre 1992, après un

long combat contre la maladie. Son courage a suscitéle respect de tous ses médecins traitants en France etau CPMC (Alger). Sur le plan sportif, elle fut, de l’avisde tous, une grande basketteuse d’un très haut niveauau sein du Sporting Club de Philippeville, par la suiteWAP, (Widad Athlétique de Philippeville). En 1963,elle décroche avec son équipe le titre de championsd’Algérie de basket. Avec le WAP, elle participe à un tournoi internatio-

nal à Dakar en représentant fièrement l’Algérie. À sonpalmarès, il faut ajouter qu’elle fut la première algé-rienne à traverser à la nage la rade de Skikda, du pharerouge au phare vert, aux côtés des frères Sid, Siafa etautres. Elle mettra fin à sa carrière sportive à la fin desannées 1960 comme joueuse et entraîneuse de l’USMAlger. C’était la mère, la sœur, l’asile de tous les né-cessiteux et ceux qui avaient besoin d’un conseil.

H. G.

Conquêtes politiques Pour mesurer ce chemin parcouru dans l’espace des libertés et de l’égalité des droits politiques etsociaux, réaffirmées dans toutes les dispositions de la Constitution et de ses amendements, de

nombreux articles confirment une nette évolution de la situation de la femme algérienne en adéquationavec les normes et standards universels en matière d’égalité et de parité.

JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMME

La promulgation de la loi 15/19 en amendement du code pénal vient criminaliser les violences contre la femme au sein du couple,

la violence économique, le harcèlement physique, verbal etpsychologique dans les lieux publics, l’abandon de famille, sanscompter les autres mesures annoncées par le Président de laRépublique quand il a annoncé la réforme du code de la famille.

«Ceux de l’extérieur qui guettent les effets de la crise en Algérie, et qui commettent l’erreurd’oublier la leçon magistrale que leur a donnéenotre peuple, en triomphant seul du terrorisme

barbare qui avait ses relais chez eux,découvrent aujourd’hui l’horreur à leur

détriment»

5EL MOUDJAHID L’événement

Mardi 8 Mars 2016

JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMME

La journée internationale de la Femme estl’occasion de dresser un bilan des progrès en fa-veur des femmes. La Charte des Nations uniesen 1945, définit l’égalité des sexes comme droitfondamental. Si cette idée reste encore un idéal,des avancées ont lieu à différents niveaux. Petitpanorama des progrès qui effacent un peu plusune situation qui demeure une réalité. Ainsi,l’apport des femmes au même titre que celuides hommes, conditionne fortement la vitesse àlaquelle s’opérera le développement nationaldans toutes ses di-mensions. La conso-lidation des acquis dela femme et la réali-sation de nouvellesavancées dans la pro-tection de ses droitset sa pleine participa-tion à la vie politique, économique et sociale,mobilisera un surcroît d’efforts et de moyens.

Une nouvelle stratégie de promotion et d’in-sertion est en voie d’élaboration en concertationavec les organisations féminines sur la base desenseignements tirés de la stratégie du gouver-nement tracée depuis le premier quinquennat2010-2014, et qui se poursuivra jusqu'à l’heureactuelle. Elle incorporera un vaste gisement decompétences, accumulées grâce à l’investisse-ment considérable consenti dans l’éducation etla formation, au profit de toutes les sphères dela vie nationale.

A cet égard, la politique d’insertion de lafemme dans les circuits économiques se ren-force davantage à travers une meilleure adapta-tion des mécanismes d’aide et de soutien àl’emploi et à l’entreprenariat. De même, desdispositions pratiques seront prises pour facili-ter la consolidation de leurs responsabilités pro-fessionnelles et familiales par la création decrèches, garderies et la généralisation de pré-scolaire. Sans oublieR que le phénomène de laviolence contre les femmes sera combattu, ycompris par le renforcement de la législation enla matière.

Cet acquis appréciable est majoritairementdû à des améliorations en termes de participa-tion à la vie économique et politique. L’Algérie,est d’ailleurs, l’un des rares pays arabes et afri-cains, à avoir réalisé les progrès les plus consé-quents vis-à-vis de la représentationparlementaire des femmes, notamment entermes de postes ministériels, qu’ils s’agissentde portefeuilles ministériels ou de secrétariatsd’Etat. La notion de parité constitue le fonde-ment des politiques de lutte contre les inégali-

tés. Au nom dece principe ontété édictées plu-sieurs lois dansnotre pays, vi-sant à réduireles disparitésdans les do-

maines des salaires, de l'emploi, de l'éducation,de la représentation des femmes dans les ins-tances de pouvoir politique et économique, parexemple : les femmes mariées peuvent disposerlibrement de leur salaire, elles obtiennent ledroit de vote et l'éligibilité (elles ne sont plusreprésentées par la gent masculine), le principede l'égalité de rémunération pour les travauxde valeur égale est retenu, le droit de bénéficieret de créer des projets (tous domaines confon-dus)….. De ce fait, on s’accorde à dire que«L’égalité pour les femmes, c’est le progrèspour toutes et tous». Pour preuve, il suffit justed’avoir un constat des pays dans lesquels lesfemmes sont traitées sur un pied d’égalité avecles hommes jouissent d’une meilleure crois-sance économique. Les entreprises qui comp-tent des femmes parmi leurs dirigeants affichentde meilleurs résultats. Les accords de paix quifont intervenir des femmes s’avèrent viables àplus long terme. Les parlements où siègent desfemmes adoptent davantage de lois portant surdes questions sociales fondamentales comme lasanté, l’éducation, la non-discrimination et lesallocations familiales.

Dans cette optique, il est utile de se rappeler

du discours du Président de la République, Ab-delaziz Bouteflika à l’occasion de la journéemondiale de la Femme, le 8 mars de l’annéedernière, qui a indiqué que d’après les rapportsqui lui parviennent sur la condition de lafemme, il a eu à relever, «avec beaucoup de sa-tisfaction», la réussite des jeunes femmes dansleurs études et l'allongement de leurs cursusscolaires. «Nous devons veiller, plus que ja-mais, à récolter les fruits d'un tel investissementà travers l'utilisation optimale du potentiel fé-minin et éviter qu'il ne soit empêcher d'accéderau marché du travail faute d'accompagnementau plan social et en raison des obligations inhé-rentes au statut de mère de famille» a-t-il dit.

Une nouvelle stratégie de promotion etd'insertion de la femme sera élaborée sur labase des enseignements tirés de la stratégie

2010-2014

En effet, selon lui, le processus en cours quipermettra à la femme de bénéficier, dans sonrôle de mère, de la plus grande considération,n'est pas encore parvenu à son terme. Il doit sepoursuivre, car la conciliation des nombreusesresponsa-bilités luiincombantest loind'être unes i n é c u r epour laf e m m e .Ces res-ponsabili-tés sont beaucoup plus lourdes que celles del'homme. C'est sur la femme que repose, le plussouvent, la mission de gérer et de résoudre lesdifficultés. «C'est pourquoi, je demande instam-ment, aux autorités compétentes de multiplierle nombre de crèches et de centres d'accueil dela petite enfance, dont la répartition géogra-phique et l'accessibilité devront être à même deconforter l'autonomisation de la femme à tra-

vers une bonne prise en charge des enfants» a-t-il préconisé.

Dans cette optique, M. Abdelaziz Bouteflikaa appelé le gouvernement à «prendre les me-sures adéquates aux fins, notamment d'assurerla sensibilisation des femmes quant à leur droitsspécifiques, civils politiques par la diffusion etl'explication, à travers les différents médias, del'ensemble des textes législatifs relatifs auxdroits de la femme pour leur permettre de s'as-sumer dans tous les contextes de leur vie au seinde la société ».

De ce fait, comme le soulignera le présidentde la république, «il incombe, également, auxservices concernés de mener campagne, à tra-vers des conférences et ateliers, contre la per-sistance des us et coutumes liés auconservatisme et à l'obscurantisme qui persis-tent à violer les droits de la femme, troubler leurexercice ou entraver son autonomisation éco-nomique et sociale».

Il s'agit, par ailleurs, d'organiser des cyclesd'enseignement pérennes destinés aux femmeset aux jeunes filles analphabètes ou ayant inter-rompu leur scolarité et de développer les possi-bilités d'accès des femmes à l'information en

matière de la santé liée à laprocréation.

Très avant-gardiste parrapport au conservatismede la société, le discoursde M. Bouteflika a évoquéle fait que l'apport desfemmes, au même titreque celui des hommes,conditionne fortement la

vitesse à laquelle s'opérera le développementnational dans toutes ses dimensions. La conso-lidation des acquis de la femme algérienne, etla réalisation de nouvelles avancées dans la pro-tection de ses droits ainsi que sa pleine partici-pation à la vie politique, économique et socialet de la Nation, demanderont un surcroît d'ef-forts et de moyens, à cet égard.

Kafia Ait Allouache

Le Secrétaire général de l'Union générale destravailleurs algériens (UGTA), AbdelmadjidSidi Saïd, a appelé hier les syndicats à soutenirde manière durable les droits des femmes en mi-lieu professionnel. "Il est du devoir des syndi-cats de soutenir de manière durable les droits dela femme algérienne travailleuse" a souligné M.Sidi Saïd en marge d'une cérémonie organiséepar la Coordination syndicale des travailleursdes collectivités locales et de l'administration dela wilaya d'Alger, à l'occasion de la Journéemondiale de la femme (8 mars). Il a dans ce sens"salué les acquis professionnels réalisés par lafemme algérienne travailleuse par rapport à seshomologues dans nombre de pays". "Chaquefemme a droit au respect en reconnaissance deses efforts quotidiens en faveur de sa famille etde sa patrie. Les syndicats doivent œuvrer pourqu'elle obtienne les même droits que son col-lègue l'homme dans les domaines de compé-tence", a estimé le SG de l'UGTA.

Il a dans ce contexte rappelé les acquis réa-lisés par la femme algérienne travailleuseconcernant la parité des salaires, des primes etdes pensions, chose qui n' existe pas dans lescodes de travail de plusieurs pays, dont les plusdéveloppés.

M. SIDI SAID :

« soutien aux

travailleuses »

Mme ZOUBIDA ASSOUL :

« mettre à l’indextoute sorte de discrimination »

Du reste, en dépit d’une volonté et d’unedétermination de marbre qui ont carac-térisé depuis toujours l’esprit de la

femme algérienne, il est bon de souligner d’en-trée que l’essentiel de ces droits sont constitu-tionnellement consacrés depuis la première loifondamentale, datant de 1963 soit une annéeaprès l’indépendance. «Il est en effet importantde rappeler que l’égalité des droits entres lesfemmes et les hommes devant la loi a étéconsacrée depuis la Constitution de 1963» sou-ligne Mme Zoubida Assoul, juge aux affaires dela famille et présidente du parti Union pour leChangement et le Progrès (UCP). Elle appuieses propos en affirmant que l’ensemble desConstitutions adoptées depuis 1963 à ce jour,consacrent l’égalité des droits entre les ci-toyennes et citoyens mais aussi toutes leurs loisfondamentales interdisent toute forme de dis-crimination qu’elle soit à caractère religieux,social où autre. «Il s’agit là d’une base juri-dique importante qui nous permet nous lesfemmes, de réclamer pour toujours cette égalitéeffective sur le terrain et mettre à l’index toutessortes de discrimination à l’égard des femmes»,explique encore Mme Assoul.

Autre aspect contenu dans la Constitutionde 1963 et qui ne manque pas d’importance, ils’agit bel et bien de l’égalité des chances dansl’éducation. Ladite Constitution «avait renduobligatoire l’enseignement pour les filles et lesgarçons et, de son côté, l’Etat algérien s’est tou-jours engagé à assurer la scolarité pour cesdeux franges de la société» dira t-elle.

Ce qui a permis, a-t-elle ajouté à la gente fé-minine «de réussir brillamment leur cursus sco-laire ainsi qu’à l’université et ce, en obtenantdes résultats biens meilleurs que ceux des gar-çons». Mieux, de l’avis de Mme Assoul, dansl’ensemble des secteurs d’activités publiques,la femme algérienne est bel et bien parvenue às’imposer. «Le secteur de l’Education com-

prend 55% des enseignants qui sont desfemmes.

Dans le domaine la Santé, les femmes re-présentent plus de 60% de la totalité des méde-cins tandis que dans le secteur de la Justice, cen’est pas moins de 44% des magistrats qui sontdes femmes» a détaillé notre interlocutrice quin’omet pas de souligner que le même dans lessecteurs des médias, la femme est majoritaire àhauteur de 59 %. C’est dire qu’en Algérie, lafemme était toujours de tendance à aller plusloin dans son instruction. «C’est grâce à leursavoir que les femmes sont majoritaires dansplusieurs secteurs. Personnellement, je croisbien que l’avenir de l’Algérie passera par lafemme».

Au premier rang du combat Pendant la décennie 90 où l’Algérie était

confrontée seule au fléau du terrorisme, lafemme était à l’avant-garde de la lutte ci-toyenne contre ce phénomène criminel, tiendraà rappeler, en outre, Mme Zoubida Assoul. «Les

femmes n’ont pas attendu que l’homme leurdise de s’inscrire dans la lutte contre le terro-risme» souligne t-elle en mettant l’accent sur lerejet exprimé d’emblée face à une telle calamitéqui constitue aujourd’hui une menace trans-frontalière. Objet de beaucoup de menacesqu’avaient proféré à leur encontre les groupesterroristes, il est, hélas ces femmes algériennesqui ont payé de leur vie leurs positions de nepas se soumettre au diktat des terroristes etleurs pratiques obscurantistes.

D’autres ont été enlevées de force avant defaire l’objet d’une brutalité et de sévices innom-mables. Néanmoins et malgré toutes les exac-tions et menaces, la femme algérienne à refuséd’abdiquer à la menace terroriste. Mme ZoubidaAssoul, se rappelle d’ailleurs de la fameuse ma-nifestation initiée en mars 1994, par des asso-ciations féministes anti-islamistes. «Durant lesannées 90 et au registre de la lutte antiterroriste,la femme a été incontestablement une pion-nière» appuie encore Mme Zoubida Assoul.

L’évolution de la femme dans la société al-gériennes s’est traduite, par des avancées consi-dérables consacrées depuis l’accession à lamagistrature suprême du Président AbdelazizBouteflika. Des avancées dont certaines ont étéconsacrée dans des textes de loi à l’exemple dela loi sur la nationalité où encore à travers lesamendements introduit en 2008, dans le cadred’une révision partielle de la Constitution etportant sur meilleure représentation de lafemme dans les assemblées élues. Ce sont làdeux acquis que Mme Zoubida Assoul ne man-quera pas d’évoquer dans ses propos.

Il convient en outre d’ajouter que face auxnouveaux défis auxquels fait face le pays, lafemme algérienne saura sans doute apporterson concours et s’inscrire énergiquement dansla dynamique du développement de sa patrieavec un esprit tourné résolument vers l’avenir

Karim Aoudia

Ce n’est point un simple exercice que de parler de l’évolution de la femme algérienne depuis l’Indépendance.Les acquis sont multiples. Les défis relevés par la gent féminine dans plusieurs domaines sont nombreux.

Au-delà de l'égAlité professionnelle

La politique d’insertion de la femme dans les circuits économiques se renforce

davantage à travers une meilleure adaptationdes mécanismes d’aide et de soutien

à l’emploi et à l’entrepreneuriat.

Organiser des cycles d'enseignementpérennes destinés aux femmes et aux jeunesfilles analphabètes ou ayant interrompu leur

scolarité et de développer les possibilitésd'accès des femmes à l'information en matière

de la santé liée à la procréation.

Mardi 8 Mars 2016

6 EL MOUDJAHIDL’événementJOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMME

La Journée mondiale de la Femme, célébréele 8 mars de chaque année, marque une haltecommémorative dans le long processusd’émancipation mené par les femmes, afind’évaluer les avancées, les acquis mais aussiles embûches qui entravent le sentier de leurcombat. En Algérie, comme dans tous les paysen voie de développement, les femmes évo-luent lentement mais parviennent, néanmoins,à gravir quelques échelons, tant bien que mal.On est loin de certains pays arabes où lafemme n’a ni le droit de voter ni celui deconduire une voiture, on est aussi loin de cer-tains pays occidentaux ou la femme même sielle occupe le même poste de travail que soncollègue homme ne touche pas le même sa-laire que lui.

Il ne fait pas l’ombre d’un doute qu’en 54ans d’indépendance la situation de la femmealgérienne a sensiblement et positivementévolué en comparaison avec celle de sa sœurd’avant le recouvrement de la souveraineté.Les arguments et statistiques à même d’étayerune telle assertion ne manquent pas. Quel quesoit le secteur, on retrouve une forte présenceféminine.

A titre d’exemple, l’effectif enseignant fé-minin dans le secteur de l’éducation nationale,tous cycles confondus, est estimé a 297.394sur un total de 592.831 agents, la santé pu-blique compte un effectif féminin de 138.581sur un total de 266.525 agents. Cette forte pré-sence de la femme lui a permis de concurren-

cer l’homme en occupant avec mérite uneplace notamment en tant qu’hospitalo-univer-sitaire avec un taux de 45%.

La femme a aussi réussi à accéder auxhautes fonctions administratives au sein del’université. Les femmes sont également pré-sentes dans le domaine de la recherche scien-tifique puisque, selon des statistiques il estindiqué que 422 femmes activaient dans cedomaine, soit 39,50% de l’ensemble des cher-cheurs. La gentféminine a éga-lement investides champsd’activité quiont été long-temps unechasse gardéedes hommes.Le personnelféminin ducorps de la Sûreté nationale a atteint actuelle-ment plus de 16 565, entre cadres, gradées,agents de police et fonctionnaires.

Dans le domaine de la justice, les sortiesde promotion de l’École supérieure de la ma-gistrature enregistrent des chiffres éloquentspuisque le nombre de femmes est passé de 65magistrats femmes en 2003 à plus de 200 en2015 et un effectif féminin qui s’élève a13 644 agents. La même constatation s’im-pose aussi à la lecture des statistiques relativesà la présence des femmes dans une activité

considérée comme purement masculine, à sa-voir le commerce. Le nombre de femmes ins-crites au  Centre national du registre ducommerce (CNRC) représente 7,4 % du total.Selon cet organisme, elles ne sont que130.416 opératrices économiques, un chiffreen hausse par rapport aux années précédentes.

Au plan politique les cinq dernières annéesont été particulières pour les femmes algé-riennes dans la mesure où elles ont réalisé de

nouveaux ac-quis grâce auxefforts colos-saux consentiset sanctionnéspar la promul-gation de la loisur l’élargisse-ment de la re-présentation dela femme dans

les Assemblées élues, outre la mise en placed’une stratégie pour l’intégration et la promo-tion de la femme.

L’Algérie se rattrape aussi sur la participa-tion de femmes en politique. Elle occupe la29e place mondiale en termes de représenta-tion des femmes au parlement, selon un rap-port du Think Tank américain BrookingInstitution, publié à Washington.

Cette place confirme la participation«grandissante» des femmes algériennes à lavie politique de leur pays, précise ce rapport

intitulé Foresight Africa établi par BrookingInstitution, l'un des plus influents Think Tankaméricains, spécialisé dans les questions depolitique internationale d'économie et de gou-vernance. Le taux de représentation desfemmes au parlement algérien est de 31,6%,selon ce classement, établi sur la base des don-nées de l'organisation internationale des par-lements (Union interparlementaire),disponibles au 1er septembre 2015, indique cecentre de recherche. Pour ce qui est de la luttecontre la violence a l’égard des femmes,

L’Observatoire des violences faites auxfemmes (Ovif), a été la conséquence logiquede la lutte des femmes et des féministes, obli-gés pendant longtemps de répondre au cas parcas aux agressions et autres violences dontsont victimes les femmes au quotidien. C’estainsi qu’est né l’Ovif, pour veiller, prévenir etalerter. Toutefois, et en dépit de tous ces ac-quis il reste encore beaucoup à faire et le che-min reste encore long pour l’émancipationtotale des femmes en Algérie. Sur le plan in-ternational, l'Algérie a ratifié toutes lesconventions relatives aux droits de la femme.

Les ambassadeurs algériens à l'ONU af-firment, dans leurs interventions, que l'Algérieest en phase pour se mettre en conformité avecces conventions. Sur le plan national, il y a en-core le Code de la famille dont certaines dis-positions devraient être revues.

Farida Larbi

On lui doit un grand et pro-fond respect  et toute notregratitude ». Tels sont les

propos tenus par le ministre desmoudjahidine, M. Tayeb Zitouni,hier, lors d’une cérémonie en l’hon-neur des cadres et fonctionnairesfemmes de son département.

Devant un parterrecomposé  majoritairement defemmes, le ministre a expliqué quedurant la lutte armée de libération,« le rôle de la femme a été détermi-nant dans le combat de notre nationcontre l'occupant. Parfois lesfemmes s'acquittaient de missionsdifficiles mieux que ne l'auraientfait les hommes et beaucoup sonttombées au champ d'honneur à

leurs côtés » a-t-il affirmé. M. Zi-touni a tenu à rappeler les diffé-rentes initiatives prises par leprésident de la république M. Ab-delaziz Bouteflika afin de rendre àla femme algérienne sa place et savaleur au sein de la société «depuisque le président Abdelaziz Boute-flika a accédé à la magistrature su-prême, la femme algérienne n’estplus marginalisée.

Aujourd’hui, grâce à toute unesérie de lois en sa faveur, la sociétéalgérienne est consciente de l'im-portance du rôle de la femme.Celle-ci doit contribuer positive-ment à la politique pour le déve-loppement de la société  » a-t-ilsouligné.

Après son allocution, le minis-tre des moudjahidine a procédé à laremise de cadeaux au profit de 16femmes cadres retraitées du minis-tère. Dans une ambiance bon en-fant, le ministre, en guise deremerciements, a saluant leur par-cours qu’il a qualifié de  « fruc-tueux ». En effet comme il le dira,«  travailler pour une entité telle quele ministère des moudjahidine nepeut être qu’un honneur pour noustous, vous avez contribué d’unemanière directe a la consécrationdes valeurs de la résistance », a-t-ilconclu en s’adressant aux femmescadres visiblement émues par cettedéclaration.

Sarah A. Benali Cherif

Des acquis et des insuffisances

M. Zitouni : « Consacrerles valeurs de la résistance »« La femme algérienne a joué un rôle prépondérant durant la guerre de Libération et même après, pour la construction

de l’Algérie indépendante.

Ph. : Louisa

En 54 ans d’indépendance la situation de lafemme algérienne a sensiblement et positive-ment évolué en comparaison avec celle de sasœur d’avant le recouvrement de la souverai-neté. Les arguments et statistiques à mêmed’étayer une telle assertion ne manquent pas.

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ANEP 210872 du 08/03/2016El Moudjahid/Pub

Conformément aux dispositions du décret présidentiel n° 10-236 du 7octobre 2010 portant réglementation des marchés publics, modifié etcomplété, l’Office National de la Météorologique (O.N.M) informe lessoumissionnaires intéressés par l’avis d'appel d'offres national etinternational restreint n° 06/AO/2015/ONM relatif «L'acquisition de dix (10)équipements neufs d'observations météorologiques et d'aide à lanavigation aérienne» que ledit appel à la concurrence est déclaréinfructueux au motif suivant : Après évaluation des offres reçues,seulement une offre est pré qualifiée techniquement.

ANEP 210872 du 08/03/2016El Moudjahid/Pub

DEMOCRATIC REPUBLIC OF ALGERIA PEOPLEMINISTRY OF TRANSPORTATION

NATIONAL METEOROLOGICAL OFFICENIF : 099816000572859

In accordance with the provisions of presidential decree n° 10-236of 7 October 2010, with procurement regulations, as amended andsupplemented, the National Meteorological Office informs all thebidders interested by national and international tender restrictedn° 06/WA/2015/NMO on "The acquisition of ten (10) new equipmentobservations weather and aid air navigation tf that said competitivebidding is declared unsuccessful for the following reason : Afterevaluation of bids, only one offer is pre qualified technically.

NOTICE OF INFRUCTUOSITETO THE TENDER RESTRICTED NATIONAL AND INTERNATIONAL N° 06/AO/2015/ONM

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIREMINISTERE DES TRANSPORTS

OFFICE NATIONAL DE LA METEOROLOGIENIF : 099816000572859

AVIS D'INFRUCTUOSITE DE L’APPEL D'OFFRESNATIONAL ET INTERNATIONAL RESTREINT

N° 06/AO/2015/ONM

NationEL MOUDJAHID 7

Mardi 8 Mars 2016

de deux promotions d’officierset d’agents de rééducation

Le ministre a donné son accordpour baptiser les promotionssortantes aux noms de deux

martyrs du devoir national, à savoirMM. Oumer Mohamed Larbi, assassiné le 6 janvier 1995, et Moha-med Belahreche, lâchement assas-siné le 27 mai 1996. La cérémonies’est déroulée en présence du minis-tre tchadien de la Justice et desDroits de l’homme, M. Youcef AbaSalah, du wali de Tipasa et du direc-teur de l’administration pénitentiaire,M. Mokhtar Felioune. Après avoirinspecté la troupe, le ministre de laJustice a procédé à la remise desgrades et des diplômes aux majorsdes deux promotions. Le ministre aégalement remis des cadeaux à la famille du chahid. Dans une allocution prononcée à cette occasion, le directeur de l’École na-tionale des fonctionnaires de l’admi-nistration pénitentiaire de Koléa amis en exergue le rôle de son écoledans la formation des fonctionnairesdu corps de l’administration péniten-tiaire. Il précise que «l’établissementassure l’amélioration du niveau etl’actualisation des connaissances desfonctionnaires mis à la dispositiondu ministère de la Justice». De soncôté, le directeur général de l'admi-nistration et de la réinsertion péni-tentiaire, M. Mokhtar Felioune, aaffirmé que le département de la Jus-tice «déploie d'énormes efforts dansle développement et la promotion de

la formation de ces gardiens en vued'opter pour une meilleure prise encharge des détenus, conformémentaux conventions internationales ré-gissant le respect des droits del'homme, et faciliter leur insertionsocio-éducative». Il affirme, à l’oc-casion, que «pas moins de 41.000détenus sont inscrits en enseigne-ment général dans les différents niveaux de l’alphabétisation, l’ensei-gnement moyen, secondaire et uni-versitaire, au titre de l’année encours». Pour ce qui est des classes

d’examen, le même responsable aprécisé que 3.100 candidats sont ins-crits au bac et 7.010 candidats auBEM. Il rappelle que 34.000 sta-giaires en formation professionnellesont inscrits dans les différentes spé-cialités. M. Felioune a souligné enoutre qu’«il n’est pas indiqué dansles diplômes de formation attribuésaux détenus, que la formation a étédispensée au niveau des centres derééducation, ce qui permet aux di-plômés d’accéder à des postes d’em-ploi, une fois ceux-ci ayant purgé

leur peine». Par ailleurs, et à l’occasion de la

Fête de la femme célébrée au-jourd’hui, M. Felioune a indiqué quele ministre de la Justice a instruit ladirection pénitentiaire d’autoriserl’accès aux organisations représen-tant la société civile, aux établisse-ments pénitentiaires, et cela dans laperspective de célébrer ce 8 marsavec les femmes détenues.

Salima Ettouahria

Le ministère de la Justice est sur le point definaliser la révision de certaines dispositionscontenues dans le code de procédures pénales, àmême d’assurer leur conformité avec les amen-dements introduits dans la nouvelle Constitu-tion. Le ministre de la Justice, garde des Sceaux,Tayeb Louh, a indiqué, hier à Alger, que l’exa-men en question concerne, notamment la ré-forme du tribunal criminel, et ce en prévision del’application du double degré de juridiction enmatière pénale que stipule l’article 142 de lanouvelle Constitution. «L’orientation retenuepour ce qui est de la réforme du tribunal criminelest de faire de cette instance judiciaire une ins-titution à caractère populaire. En d’autrestermes, dans la composante de ce tribunal, il y

aura plus de jurys que juges», a expliqué M.Tayeb Louh, à l’occasion d’une cérémonie de si-gnature de coopération judiciaire avec le Tchadqui s’est déroulée en présence de son homologuetchadien, le ministre de la Justice et des Droitsde l’homme. M. Louh fera aussi part d’une ré-organisation du tribunal correctionnel, notam-ment en augmentant le nombre des magistrats.«Le code de procédures pénales et administra-tives est également concerné par la réforme en-gagée dans le secteur de la justice, et sera revude façon profonde et précise», a encore déclaréM. Louh. Il informe par ailleurs que son dépar-tement est sur le point d’achever l’élaborationde l’avant-projet de loi portant organisation,fonctionnement et modalités de désignation des

membres du Conseil national des droits del’homme, dont la création est prévue dans lanouvelle Constitution. «C’est l’un des premiersavant-projets de loi qui sera présenté à l’examenet à l’adoption au niveau de l’APN au courantde la session de printemps», a fait savoirM. Tayeb Louh. Il souligne que la réforme dusecteur de la Justice comprend la révision dumode de fonctionnement de l’École supérieurede magistrature (ESM), et ce dans l’objectif d’al-ler vers une formation axée sur la spécialisation. Le ministre de la Justice a affirmé avoir dé-

battu, avec son homologue du Tchad, la possibi-lité de création d’un Conseil des ministres de laJustice au sein de l’Union africaine (UA).

Karim Aoudia

RAFFINERIES DE HASSI MESSAOUD BISKRA ET TIARET

L’engineering confié à une compagnie

britannique Sonatrach et la compagnie britannique

Amec Foster Wheeler FID ont signé, hierà Alger, un contrat portant sur la réalisa-tion des études d'engineering relativesaux trois projets de raffinerie de HassiMessaoud, Biskra et Tiaret pour un mon-tant de 17,28 millions d'euros. Le contrat,signé par le vice-président de Sonatrachchargé de liquéfaction, de raffinage et depétrochimie, Akli Remini, et le directeurexécutif d'Amec Foster Wheeler, MarcoMoresco, prévoit la réalisation par lafirme britannique des études de typeFEED, c'est-à-dire études d'engineeringde base pour les futures unités de raffi-nage implantées à Hassi Messaoud, Bis-kra et Tiaret. Les résultats de ces études,dont le délai de mise en œuvre a été fixéà 15 mois, constitueront, en effet, unebase de référence pour élaborer les ca-hiers de charges relatifs à la réalisationde ces trois projets, explique-t-on, lors dela cérémonie de signature. Les trois raf-finerie auront une capacité globale detraitement de 15 millions de tonnes paran, soit 5 millions de tonnes/an de pro-duits pétroliers et gaziers chacune, et quirépondent aux exigences européennes etinternationales en matière d'environne-ment avec une faible teneur en soufres,plombs et additifs chimiques. Il s'agit,notamment, de gaz propane, de GPL,d'essence sans plomb, de kérosène, degasoil et de bitumes, tandis que l'unité deBiskra produira des lubrifiants, a-t-onajouté. La signature de cet accordmarque, en effet, «la concrétisation desengagements de Sonatrach par la réalisa-tion de son programme de développe-ment du raffinage, qui permettra depasser du statut d'importateur de carbu-rants à celui d'exportateur», a souligné lePDG du groupe algérien des hydrocar-bures, Amine Mazouzi, dans une inter-vention. Les trois raffineries en question,dont la mise en service est prévue entre2019 et 2020, font partie d'un programmeglobal de pétrochimie qui porte sur l'aug-mentation de la production nationale encarburants et produits pétroliers à 60 mil-lions de tonnes par an, à l'horizon 2019,contre 27 millions de tonnes actuelle-ment. M. Mazouzi a, par ailleurs, an-noncé la signature, avant fin mars, d'unautre contrat de revamping (travaux derénovation et modernisation d'unités deproduction) à Hassi Messaoud, un projetdestiné à «sécuriser et moderniser les ins-tallations de production avec un apportsupplémentaire de 3.000 tonnes par jourde production de pétrole brut».

DOUBLE JURIDICTION EN MATIÈRE PÉNALEM. tayeb Louh : « Plus de jurys que de juges »

Le ministre des Transports, BoudjemaâTalai, a mis l’accent à Timimoune, sur la néces-sité d’améliorer la qualité des prestations et del’accueil au niveau de l’aéroport Gourara. S’ex-primant, lors de l’inspection du projet d’exten-sion de l’aérogare de l’aéroport Gourara, leministre a appelé à hâter la cadence des travauxde réalisation pour le livrer, à la fin de ce tri-mestre, et le mettre en service début avril pro-chain, en plus de recourir à la main-d’œuvrelocale, en lui assurant la formation nécessaire,pour l’exploitation de cette infrastructure aéro-portuaire appelée à contribuer à la relance dutourisme saharien.

M. Talaï a, à ce titre, suggéré la créationd’espaces au niveau de l’aéroport dédiés à l’ex-position de produits de l’artisanat, à la satisfac-tion des touristes et visiteurs de la région.L’opération d’extension de l’aérogare, dont lestravaux lancés en 2009 pour plus de 640 mil-lions DA, un financement revu trois fois à lahausse, sera réceptionnée avant la fin de ce tri-mestre. Ayant généré 42 emplois temporaires,le projet, qui a atteint un taux d’avancement de95%, devra contribuer à l’accroissement de lacapacité d’accueil de l’aéroport à plus de220.000 passagers/an, selon les explications

fournies à la délégation ministérielle. Au niveaude la circonscription administrative de BordjBadji-Mokhtar (800 km au sud d’Adrar), le mi-nistre des Transports s’est enquis du projet deréalisation du terminal de l’aéroport de cettezone frontalière, et appelé à accélérer les tra-vaux pour livrer, en début de l’été prochain, envue de contribuer à l’amélioration des condi-tions d’accueil des visiteurs de la capitale du Ta-nezrouft. D’un coût de 900 millions DA, cetteopération, dont les travaux de réalisation,confiés à des entreprises nationales et locales,ont atteint un taux d’avancement de 87%, a gé-néré une centaine d’emplois, dont 50 tempo-raires. M. Boudjemaâ Talaï a indiqué, au termede cette visite de travail d’une journée dans lawilaya d’Adrar, que son département entend parces projets contribuer à l’amélioration du sec-teur des transports dans le Sud, à travers un ren-forcement du parc roulant avec des bus adaptésaux conditions climatiques de ces régions saha-riennes, dans le souci de désenclaver les régionsreculées. Le ministre des Transports a, dans lemême cadre, annoncé la réalisation d’une gareroutière dans la commune de Bordj Badji-Mokhtar, après finalisation des procédures ad-ministratives liées à ce projet.

M. BOUDJEMAÂ TALAÏ À TIMIMOUN :« Améliorer les prestations

et l’accueil » Le ministre de l'Industrie et des Mines, Ab-desselam Bouchouareb, et le chef de divisiondu FMI chargé des pays maghrébins, Jean-François Dauphin, ont évoqué, hier à Alger, lesréformes engagées par l'Algérie pour diversifierson économie dans un contexte de chute desprix du pétrole. La visite de M. Dauphin à Algerentre dans le cadre des discussions annuellesmenées entre cette institution de Bretton Woodset ses États membres, au titre de l'article IV desstatuts du FMI pour l'évaluation annuelle del'économie des pays. À l'issue de l'audience ac-cordée à M. Dauphin, le ministre a déclaré à lapresse que les discussions avaient porté sur lesréformes engagées par l'Algérie pour diversifierson économie à travers, notamment, l'améliora-tion du climat des affaires et des investisse-ments. «Tout ceci est un soubassement pourlancer une nouvelle économie telle qu'énoncédans la Constitution qui a, d'ailleurs, donné,pour la première fois, une identité économiqueà notre pays», a souligné M. Bouchouareb. Il aindiqué avoir également abordé avec son hôte«certaines formes de financement de l'écono-mie nationale, comme l'emprunt obligataire in-terne». «La situation que l'on vit aujourd'hui neremet pas en cause la solvabilité de notre pays.Nous avons juste une situation particulière et

nous avons les moyens pour l'aborder, et le FMIest totalement d'accord avec la démarche dugouvernement», a souligné M. Bouchouareb.Pour sa part, M. Dauphin a indiqué que sa mis-sion en Algérie «intervient dans un contexteparticulier de la forte chute des prix du pétroleet de son impact sur l'économie (algérienne)».«Notre discussion a porté sur (la façon) de saisircette conjoncture comme une opportunité pourpouvoir diversifier l'économie et réduire sa dé-pendance du secteur pétrolier, et faire du sec-teur privé un engin de croissance et d'emploipour une croissance économique plus durabledans l'avenir», a ajouté le représentant du FMI.À rappeler que le FMI a prévu, en octobre der-nier, une croissance économique de l'Algérie de3,9% en 2016 et de 3,5% pour 2020. Par ail-leurs, le Fonds a indiqué que pour l’inflation,elle devrait passer à 4,1% en 2016 (contre 4,2%en 2015). Pour ce qui concerne la balance descomptes courants, le FMI a prédit qu'elle de-vrait rester négative à -16,2% du PIB en 2016(contre -17,7% en 2015). Pour l'année 2020, leFMI prévoit une amélioration de la balance descomptes courants, même si elle reste négativepour se situer à -9,1%. En outre, il table sur untaux de chômage de 11,7% en 2016 (contre11,6% en 2015).

M. BOUCHOUAREB - REPRÉSENTANT DU FMIévaluation des réformes économiques

Ph. :

Nac

era

I.Sortie ÉCOLE NATIONALE DE L’ADMINISTRATION PÉNITENTIAIRE

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, M. Tayeb Louh, a assisté, hier, à la cérémonie de sortie de deux promotions, àl’École nationale des fonctionnaires de l’administration pénitentiaire de Koléa. Il s’agit de la 28e promotion composée de

1.944 agents, et de la 20e promotion composée de 367 officiers de rééducation, dont 190 éléments femmes.

� « Le FMI est totalement d’accord avec la démarche du gouvernement. »

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Mardi 8 Mars 2016

EL MOUDJAHID Economie

l’algérie a exporté dernièrement quelque 287tonnes de pomme de terre à partir de Mostaganemvers plusieurs pays européens, a-t-on appris auprèsde la direction des services agricoles. l’opérationexportation, concrétisée par des opérateurs privésà partir du port de Mostaganem vers l’espagne,l’allemagne, la France, et les pays-Bas, a été fa-vorisée par le surplus enregistré dans la production

de la pomme de terre hors saison dépassant les900.000 tonnes, réalisée sur une superficie de3.623 ha soit un rendement variant entre 230 et250 quintaux par hectare.

Dans ce contexte, la direction du secteur a ap-pelé les fellahs à améliorer le rendement et la qua-lité de la récolte à large consommation enrespectant les calibres des tubercules et les normes

de l’emballage exigés pour assurer une pérennitéde l’exportation. pour rappel, une quantité simi-laire a été exportée ces dernières années à partir deMostaganem vers plusieurs pays européens dont260 t vers l’espagne en 2013. plus de 200 fellahsse sont spécialisés dans la production de la pommede terre d’arrière saison dans la wilaya de Mosta-ganem, signale-t-on.

YaziD BenMouHouB, Dg De la BourSe D’alger,au ForuM ÉConoMie D’EL MOUDJAHID :

« L’APPUI DES POUVOIRS PUBLICS un signal fort »

Depuis son entrée en fonctionnement, en 1998, la Société de gestion de la Bourse des valeurs (SGBV) n’a pu franchir le seuil decotation adéquat, pour des raisons évidentes. Bien que les préalables d’introduction en Bourse soient des plus incitatifs, notam-ment au plan fiscal, le bilan établi traduit un niveau de capitalisation qui demeure faible et très en deçà du potentiel du marché.

Actuellement, la Bourse d’alger compte dansson portefeuille quatre titres de capital oud’actions, Saïdal et el-aurassi pour le sec-

teur public et alliance assurances et nCa rouibapour le secteur privé sachant que le marché desobligations n’est pas alimenté présentement. lesindicateurs présentés, hier, par le Dg de la SgBV,à l’occasion de son passage au forum économiquedu quotidien El Moudjahid font état d’un niveau decapitalisation de l’ordre de 15 milliards de dinarsalors que, plus de 400 milliards de dinars consti-tuent l’encours généré par les obligations assimi-lables émises par le trésor public, le marché oatétant créé en 2008 et compte actuellement 28 lignescotées. aussi, cette faiblesse du marché boursiers’explique, en grande partie, par la nature des en-treprises algériennes essentiellement de grandes so-ciétés financées par le gouvernement, d’où laspécificité de la démarche de cotation, et de petitesentreprises familiales.

Absence d’une culture boursière

M. Yazid Benmouhoub, qui a dressé un état deslieux de la Bourse d’alger, a souligné, à ce titre,« le rôle important du marché boursier dans le fi-nancement de l’économie nationale », un rôle quiaujourd’hui n’a pas encore atteint la maturité né-cessaire en l’absence d’une culture boursière maisaussi, du fait, a-t-il dit, que « l’octroi du crédit ban-caire ne soit pas favorable à la Bourse ». De ce fait,la Bourse qui a entamé un processus de moderni-sation, dès 2012, compte s’investir davantage dansson plan de communication pour « essayer de sep o s i t i o n n e rdans un envi-ronnement quin’est pas habi-tué au marchéfinancier  etd’aller vers unnouveau modede financementde l’entre-prise ». le Dg de la SgBV estime que « le marchéalgérien est vierge et peut être un propulseur del’économie ». un avantage favorable à la Boursed’autant plus que « la position des pouvoirs pu-blics, quant à ne plus financer les grands projets surle budget de l’etat, est susceptible de dynamiser lemarché boursier ». aussi, les différentes mesuresprises au titre des lois de finances de 2014 et de2016 ainsi que la récente annonce du premier mi-nistre d’aller vers un emprunt obligataire nationalconstituent des « signaux forts » dans cette direc-tion. M. Yazid Benmouhoub dira dans ce sens que« le marché boursier a l’appui des pouvoirs publicsafin qu’il puisse jouer un rôle très important ».

l’autre point positif évoqué par l’invité duforum a trait à la décision du Cpe de donner sonaval à huit entreprises publiques pour une introduc-tion en Bourse, en l’occurrence, la Compagnie al-gérienne d’assurance et de réassurance (Caar),le Crédit populaire d’algérie (Cpa), Cosider Car-rières, filiale de la société de travaux publics Cosi-der, l’entreprise nationale des aménagementsHydrauliques, ainsi que trois cimenteries détenuespar le groupe industriel des Ciments d’algérie(giCa) et Mobilis.

Un milliard de dollars de cotations fin 2016

a ce propos, il indiquera que, deux introduc-tions en Bourse sont prévues au courant de ce se-mestre et concernent l’entreprise Biopharm et lacimenterie d’aïn Kebira (Sétif). Deux autres opé-rations sont prévues pour le second semestre del’année sachant, a-t-il précisé que, les évaluationspour les entreprises publiques sont toujours encours. Des projections qui font que la Bourse « ap-

prochera le premier milliard de dollars de cotations,fin 2016 ». aussi, avec l’entrée en Bourse de cessociétés, « nous pourrons, dans trois années, dépas-ser les objectifs fixés », dira M. Benmouhoub pourqui « cet intérêt des pouvoirs publics pour le mar-ché financier renforce notre conviction que laBourse sera au centre du financement de l’écono-mie nationale ». Dans le même ordre d’idées, l’in-tervenant plaidera pour le développement de fonds

d’investissementset de sociétés àcapital risque, desinstruments né-cessaires à l’en-couragement desentreprises pourrecourir au mar-ché boursier. laBourse qui pour-

suit son processus de déploiement à travers la ré-vision de la législation régissant ses missions,notamment en matière d’intermédiation et de for-mation aux métiers de la Bourse, un projet d’uneécole de la Bourse étant également retenu, est enphase de mise place de « points boursiers, au ni-veau des banques pour mieux informer les entre-prises sur les préalables à l’introduction sur lemarché.

Une application mobile pour accéder aux données de la Bourse

toujours dans le cadre de sa stratégie de vulga-risation de la culture boursière, la SgBV a lancé,le 2 mars 2016, son application mobile, « Boursed’alger », gratuite et téléchargeable, un outil desuivi du marché qui permet aux utilisateurs d’ac-céder facilement et à temps, aux données bour-sières et à l’actualité de la Bourse. Dans le cadrede sa démarche, la Bourse entend modifier sonmode de cotation pour une action en continue, etrenforcer son déploiement sur le terrain pour tenterde convaincre les investisseurs et les pMe à rejoin-dre la Bourse. Ces dernières gagneraient en visibi-lité, en gouvernance, en matière d’accès aupartenariat et au financement. a ce propos, le Dgde la SgBV a tenu à préciser que l’ouverture ducapital n’induit pas une perte de contrôle de la ges-tion, encore moins une privatisation, « un clichénégatif » à l’origine des réticences des pMe. Danssa lancée, M. Benmouhoub dira qu’« il serait idéalaussi de permettre à des fonds étrangers de venirinvestir sur la place d’alger, ce qui garantirait unedisponibilité de liquidité et limiterait les risques dechange ». une suggestion qui rejoint des avis d’ex-perts qui estiment que «  les autorités devraient

amender les réglementations de la Banque d’algé-rie, qui ne permettent pas aux investisseurs étran-gers de rapatrier les dividendes, et les empêchentainsi d’investir dans les Bourses locales ».

Emprunt obligataire national :une bonne option

« la décision de l’etat de lancer un empruntobligataire national, en avril prochain, est unebonne option », estime le Dg de la SgBV. Bienque les détails ne sont pas encore connus, a déclaréM. Yazid Benmouhoub, « la démarche est intéres-sante, en ce sens qu’elle va permettre de drainer etde capter l’épargne publique et d’encourager la so-lidarité nationale pour financer et parachever lesgrands projets structurants ». Dans ce cas de figure,a-t-il expliqué, « c’est l’etat qui émet des actions,soit en direction des institutionnels, soit pour legrand public, avec un taux d’intérêt de 5% ». unniveau jugé « très intéressant ». l’emprunt en ques-tion « est garanti car il est souverain ». aussi, dansle cas ou « cet emprunt est coté, les 5% de rému-nération seront nets, donc sans imposition », a-t-ilexpliqué.

Affaire Cevital-NCA Rouiba : des proportions non souhaitées

Concernant l’opération boursière qui devaitporter sur l’acquisition par le groupe Cevital, departs dans le capital de nC rouiba, M. Yazid Ben-mouhoub a précisé que la Cosob « n’a jamais ob-tenu d’ordre d’achat sur cette opération qui a prisdes proportions que nous n’avons pas souhaitées ».la CoSoB, pour rappel, a fait valoir le droit depréemption de l’etat dans cette transaction.

Dans une correspondance adressée à nCarouiba, quelques jours après l’annonce de la trans-action, la CoSoB avait notifié au groupe industrielque cette suspension était liée “à la décision del’État algérien d’exercer son droit de préemption”.

D. Akila

agriCulture287 tonnes de pomme de terre exportées vers l’Europe

Détroit de BabAl Mandab :

40% du trafic maritime mondialle détroit de Bab al Mandab est

une voie par laquelle transite 40%du trafic maritime mondial. le

détroit de Bab al Mandab, qui sé-pare le Yémen de Djibouti, est unpoint névralgique du commerce

maritime entre le golfe d’aden etla mer rouge. le détroit est sur-tout important pour le commerce

des hydrocarbures. 

Soutien àl’entrepreneuriat

DeS jeuneS JIL FCE dévoile

son plan d’action le président du Forum des jeunes

entrepreneurs (jil’FCe), toufik le-rari, à l’occasion d’une conférence depresse organisée à l’hôtel el-aurassi,s’est étalé sur le plan d’actions pourl’année 2016.

un plan qualifié par les membresdu bureau exécutif de programmeriche et porteur de nouvelles solu-tions et propositions visant à soutenirl’entrepreneuriat des jeunes. toufiklerari a exprimé sa pleine satisfac-tion quant à son élaboration quicompte 11 leviers pour soutenir l’en-trepreneuriat chez les jeunes, indi-quant qu’il permettra « au jeune decontribuer efficacement à l’émer-gence de l’économie nationale. »

Depuis le lancement de notre or-ganisation, a-t-il dit, « il y a eu plu-sieurs rencontres et débatsconstructifs avec différents acteurs etresponsables dans l’importance etl’urgence d’impliquer les jeunes dansle processus de création de valeuréconomique », avant d’ajouter que« depuis le lancement de notre asso-ciation nous avons en premier lieuconcentré et déployé beaucoup d’ef-forts pour sensibiliser les jeunes en-trepreneurs d’adhérer au jil FCe etensuite nous nous sommes rappro-chés de cette jeunesse pour connaîtreles problèmes et les freins qui les em-pêchent d’améliorer leur création etde développer leurs entreprises. »

le jeune entrepreneur trouve re-grettable le fait qu’il y a 20 entre-prises pour 1.000 habitants, alors queselon les standards internationaux, ilfaut au moins 100 entreprises pour1.000 habitants.

Chose, selon lui, qui peut se réa-liser, mais avec le déploiement debeaucoup d’efforts. et de poursuivre :« nous avons actuellement un déficitd’un million d’entreprises. » le pré-sident du jil FCe n’a pas manqué demettre l’accent sur quatre problèmesà savoir : la carence d’information,d’orientation et de conseil, de l’accèsau financement et le manque d’exper-tise. Quant au quatrième, il a souli-gné que «  celui-ci est lié à netWorking ».

S’agissant des 11 leviers du pland’actions lancé pour 2016, jil FCesouligne qu’il y a lieu entre autres, demettre en place un Coaching Day,c'est-à-dire la création d’un pro-gramme de coaching de membre dejil FCe par des seniors du FCe, lamise en place d’un plaidoyer pour lesjeunes pour la production d’un docu-ment-cadre synthétisant les mesuresles plus urgentes par les jeunes entre-preneurs pour accélérer l’audaced’entreprendre chez les jeunes et lamise en place d’un afterworks, c'est-à-dire la tenue mensuelle de rencon-tres entre membre de jil FCe avecun invité d’honneur pour un débat.

Makhlouf Ait Ziane

Ph :

Louis

a

Une introduction en Bourse pour la Compagnie algérienned’assurance et de réassurance (CAAR), le Crédit populaired’Algérie (CPA), Cosider Carrières, filiale de la société de

travaux publics Cosider, l’Entreprise nationale desaménagements hydrauliques, ainsi que trois cimenteriesdétenues par le Groupe industriel des ciments d’Algérie

(GICA) et Mobilis.

10 EL MOUDJAHIDMonde

Mardi 8 Mars 2016

GRAND ANGLESYRIE

L’aviation russe poursuit ses raids

L'aviation russe poursuit ses raids contre les positions du groupe terroriste autoproclamé «État islamique» (EI/Daech) et duFront El-Nosra, affilié à El-Qaïda, dans les villes syriennes de Raqa et Deir Ezzor, et à la périphérie de Palmyre, a annoncé,

hier, le ministère russe de la Défense.

«Les raids menés par lesavions de combatrusses ne visent pas les

groupes armés qui ont accepté lacessation des hostilités», a indiquéle porte-parole du ministère, le gé-néral Igor Konachenkov, précisantque le «cessez-le-feu se tenait engénéral». S'agissant de l'action hu-manitaire en Syrie, le général Ko-nachenkov a exprimé la dispositiondu ministère russe de la Défense àapporter tout soutien nécessaireaux organisations internationalesconcernées par l'envoi de l'assis-tance dans le pays. Il a, à cet effet,souligné que les forces russesavaient transporté plus de 620tonnes d'aide humanitaire et de mé-dicaments aux populations desbanlieues de Hama, Homs, Latta-quié, Deraâ, Alep et Damas.

L’opposition accepte de partici-per aux négociations de Genève

L'opposition syrienne, quant àelle, a accepté de participer auxnégociations de paix prévues cettesemaine à Genève sous l'égide del'ONU, a rapporté hier la presse, ci-tant le porte-parole du Haut Co-mité des négociations (HCN), RiadNaâssan Agha. «Après consulta-tions, le Haut Comité des négocia-

tions (HCN) accepte de se rendre àGenève. Il est prévu que la déléga-tion arrive vendredi», a indiquéRiad Naâssan Agha, cité par l'AFP.L'opposition avait, ces derniersjours, exprimé ses réserves quant àsa participation, invoquant unmanque de progrès au niveau dudossier humanitaire et des viola-tions de la trêve en vigueur depuisle 27 février. «Nous avons remar-qué un net recul des violations ducessez-le-feu ces derniers jours etun progrès au niveau du dossierhumanitaire», notamment concer-nant les aides aux villes assiégées,a précisé M. Agha. «Nous consta-

tons qu'il y a des pressions interna-tionales sur toutes les parties, pourrespecter la trêve», a-t-il poursuivi.«L'effort n'est peut-être pas com-plet, mais il est réel et nous espé-rons qu'il se poursuivra dans lesprochains jours.»

Le président iranien veut éradiquer le terrorisme

Pour sa part, le président ira-nien, Hassan Rohani, a souligné lanécessité d'éradiquer le terrorismeen Syrie, relavant qu'il revenait aupeuple syrien «seul» de décider deson avenir. M. Rohani a insisté sur

l'«importance de maintenir l'unité,l'indépendance et la souverainetéterritoriale de la Syrie» afin d'«as-surer le retour du peuple syrien à savie normale», a indiqué, hier,l'agence de presse syrienne Sana.«Il est nécessaire de sauvegarderl'unité de la Syrie et d'assurer lescirconstances propices pour enta-mer le processus politique», a-t-ilnoté. Le président iranien a, enoutre, qualifié de «très bonnes» lesrelations de son pays avec la Rus-sie, notant l'existence d'une coordi-nation intellectuelle et scientifiqueentre les deux pays. Un nouveauround de négociations de paix in-tersyriennes devrait débuter le 10mars, avec une arrivée progressivedes participants, selon l'émissairede l'ONU pour la Syrie, Staffan deMistura. Ces pourparlers sont lespremiers depuis l'entrée en vi-gueur, le 27 février, d'une trêveentre le gouvernement syrien etl'opposition armée. L'accord russo-américain de cessez-le-feu est lepremier du genre à être mis enœuvre depuis quatre ans et, s'il estrespecté, marquera la trêve la plusimportante depuis le début duconflit syrien en 2011, qui a faitplus de 270.000 morts et des mil-lions de déplacés et de réfugiés.

Synthèse R. I.

LUTTE ANTITERRORISTE EN TUNISIE Les ministres de la Défense et de l’Intérieur

supervisent les opérations Le chef du gouvernement tuni-

sien, Habib Essid, a chargé, hier,les ministres de la Défense natio-nale, Farhat Horchani et de l'Inté-rieur, Hédi Majdoub, de superviserles opérations militaires après lesattaques terroristes à Ben Guerdane(sud-est de la Tunisie), selon uncommuniqué de la présidence.Les deux ministres ont été chargéspar le chef du gouvernement de sedéplacer à Ben Guerdane pour sui-vre les développements de la situa-tion et superviser les opérationsmilitaires, a indiqué un communi-qué de la présidence du gouverne-ment. «La réunion a fait le pointsur les développements de la situa-

tion sécuritaire à Ben Guerdane etdans les régions du sud-est après lamise en échec de l'attaque terroristequi a visé ce lundi (hier, ndlr) àl'aube les institutions de la sécuritéet de l'armée», selon la mêmesource. L'avancement des opéra-tions menées sur le terrain pourpourchasser les éléments terroristeset les neutraliser, sécuriser les ci-toyens et les édifices sensibles,ainsi que les biens publics et privéset l'intensification des patrouillesaériennes et terrestres, ont été aucentre de la réunion. Il a été décidé,à cette occasion, de procéder à unratissage intégral dans toute la ré-gion du Sud. Les citoyens ont été

appelés à faire preuve d'extrêmeprudence et à signaler tout mouve-ment suspect. Au moins 21 terro-ristes ont été abattus et 6 autresblessés arrêtés, selon un bilan pro-visoire, dans une attaque simulta-née menée, hier à l'aube, par ungroupe terroriste contre les districtsde la Garde et de la sécurité natio-nales et la caserne militaire à BenGuerdane (Médenine).

Pour rappel, l'armée tunisiennea tué, hier, 21 terroristes quiavaient lancé des attaques contreles forces de l'ordre dans le sud-estde la Tunisie, ont annoncé les au-torités, en faisant également état dela mort de quatre civils. «Les unités

sécuritaires et militaires ont pu tuer21 terroristes et en arrêter six aprèsque les postes de la Garde natio-nale et de la police ainsi que la ca-serne militaire ont été visés par desattaques simultanées de la part degroupes terroristes armés à BenGuerdane», une ville proche de lafrontière libyenne, ont déclaré lesministères de l'Intérieur et de laDéfense dans un communiquécommun. Le communiqué, qui aparlé d'un bilan provisoire, a faitaussi état de quatre civils tués dansles violences à Ben Guerdane, maissans préciser les circonstancesexactes de leur mort.

Une ONG belge réagit à la réduction de l’aide humanitaireeuropéenne

L'ONG belge de développement et d'aidehumanitaire Oxfam-Solidarité internationale aexprimé son inquiétude quant à la réductiondes aides humanitaires au profit des réfugiésdans les camps de réfugiés sahraouis, tirant lasonnette d'alarme face à la détérioration de lasituation de la population sahraouie en dé-tresse. «Je ne peux pas comprendre l'attitudede la communauté des donateurs et le serviced'aide humanitaire de la commission del'Union européenne (ECHO) ayant réduit l'aide(aux réfugiés sahraouis)», s'est interrogé le di-recteur d'Oxfam Belgique, Stefaan Declercq,dans une déclaration au journal EU observer.L'agence européenne d'aide humanitaireECHO a, dans le passé, contribué avec 10 mil-lions euros par an pour subvenir aux besoinsdes réfugiés, mais certaines sources de l'UE ontannoncé que le don sera ramené à 9 millionseuros à partir de 2016, a rappelé le journal.Pourtant, la Commission européenne a souli-gné que les populations sahraouies vivant dans

les camps de réfugiés dépendent entièrementde l'aide étrangère, les qualifiant comme étantles «plus vulnérables» aux coupures de l'aidehumanitaire, a écrit, par ailleurs, l'EU observer.Plusieurs milliers de personnes ont été affec-tées, le mois d'octobre dernier, par les inonda-tions engendrant des dégâts considérables dansles camps, notamment la destruction de plu-sieurs maisons.

À cet effet, le ministre de la Défense sah-raoui et l'un des responsable du Front Polisa-rio, Abdalahi Lehbib Balal, ont pressé lacommunauté internationale à réagir et venir enaide à cette population qui vit dans un environ-nement difficile. «Il est temps pour la commu-nauté internationale et l'Organisation desNations unies de prendre au sérieux le conflit»,a alerté le ministre sahraoui, cité par le journal,sans écarter l'éventuelle reprise des armes pourcontinuer le combat libérateur au Sahara occi-dental occupé. Pour sa part, le ministre sah-raoui des Affaires étrangères, Mohamed

Ould-Salek, cité également par l'EU observer,a indiqué que «si l'ONU ne peut pas assumerses responsabilités et si le Maroc reste intran-sigeant, nous allons continuer avec la luttearmée». «Les gens qui se battent pour les va-leurs et les principes doivent être attentifs auxconditions dans lesquelles nous vivons», aajouté Ould Salek.

Il est à rappeler que le secrétaire général desNations unies, Ban Ki-moon, a annoncé, lorsde sa visite dans les camps des réfugiés sah-raouis, la reprise prochaine des tournées de sonenvoyé personnel, Christopher Ross, pour re-lancer les pourparlers entre l'occupant maro-cain et le Front Polisario en vue d'aboutir à«une solution politique juste, durable et accep-table fondée sur l'autodétermination du peupledu Sahara occidental». M. Ban a également an-noncé la tenue d'une réunion des donateurs du-rant laquelle il appellera à accorder plus defonds et d'aides au profit des réfugiés sah-raouis.

RÉFUGIÉS SAHRAOUIS

Pays endanger

�Ce qui s’est passé, hierà l’aube, à BenGuerdane, ville

tunisienne proche de la frontièrelibyenne, est loin d’êtrerassurant. Bien au contraire.Les attaques simultanées de lapart de groupes terroristesarmés contre des installationssécuritaires (postes de la Gardenationale et de la police, ainsique de la caserne militaire)viennent confirmer les pirescraintes soulevées par denombreux analystes qui n’onteu de cesse de mettre en gardecontre les risques que font pesersur la région la détérioration dela situation en Libye et laprésence de groupes armés dansle Sahel. Cette situation faitqu’aucun pays de la région n’està l’abri, est-il affirmé, d’autantque ces pays de la régionpartagent de longues frontièresqu’il est difficile de sécuriser. Ladétérioration de la situation enLibye est, du reste, source de«profonde inquiétude». Le SGde l’ONU, en visite en Algérie etdont le représentant spécialtente de convaincre, vainement àce jour, les parties libyennes demettre en place ungouvernement d’unionnationale, a indiqué que «desinformations alarmantes sur desla commission d’actes gravesqui pourraient constituer descrimes de guerre» parvenaientde Libye, ce qui assurémentdénote de la gravité de lasituation. Reste cependant àsouligner que cette attaque,certes d'une ampleur inédite,était plus ou moins «attendue»dans la mesure où tout unchacun ne pouvait ignorer quele chaos en Libye auraforcément des répercussions surles pays voisins. Cette attaque,du reste, «intervient moins d'unesemaine après une autreopération antiterroriste danscette même région». Depuis leraid américain contre un campd’entraînement de Daech situé àla frontière avec la Tunisie, desresponsables s’attendaient à destentatives d’incursion deterroristes à partir de la Libye.Et le pire pour la Tunisie etd’autres pays voisins de la Libyeest à craindre si jamais l’optiond’une intervention militaireétrangère est retenue pour luttercontre l’expansion en Libye deDaech. Les bombardements quiy seraient menés pousseraientforcément les éléments del’organisation terroristes à sereplier et à chercher refuge dansles pays voisins. Et si le SG del’ONU en appelle à «tous lesacteurs extérieurs» afin «d’userde leur influence pour calmer lasituation» en Libye, l’Algérie,elle, par la voix de son chef de ladiplomatie, réitère sonopposition à toute interventionmilitaire, réaffirmant que «lasolution pacifique et politique»est la seule qui peut permettre àla Libye de retrouver sasouveraineté et la maîtrise deson destin». Une deuxièmeintervention militaire après cellede 2011 ne fera que plonger lepays, et par ricochet ses voisins,dans une tourmente auxconséquences destructrices.«Toute autre interventionmilitaire en Libye engendreradavantage de destruction et depertes humaines», a avertil’Algérie.

Nadia Kerraz

Mardi 8 Mars 2016

L’avancement des travauxdont ont bénéficié cer-taines communes ont

provoqué son mécontentementface à la faible cadence des tra-vaux de réalisation de différentsprojets. Il n'y est pas allé avec le dos dela cuillère, aussi bien avec les res-ponsables locaux qu'avec les ser-vices de l'exécutif de wilaya et lesentreprises et les bureauxd’études, de faire avancer les tra-vaux au rythme convenu sur lesdifférends des charges signées parles parties contractantes. Le walia aussitôt instruit ses services dedéceler tous ces points négatifs, eta encouragé les entreprises perfor-mantes. Le wali s’est rendu dansla daïra de Hachem afin de s’en-quérir de visu de l’état d’avance-ment des projets inscrits et ceuxen cours de réalisation et le degréd’ application des décisions priseslors de sa dernière visite. Le chef de l’exécutif a inspectéle projet des 40 logements desti-nés à l’éradication de l’habitatprécaire du programme 2010, letaux d’avancement des travauxétant à 30%, le projet des 50 loge-ments LPA, et devant la protesta-tion des citoyens, le wali s’estrendu au niveau d’un propriétaired’une unité de parpaings dont lesnuisances sonores gênent la séré-nité des riverains qui se plaignentdes bruits des vibrations causéspar ce mode de fabrication, maisles désagréments du bruit et de lapoussière. Devant un tel état defait, il a été signifié au propriétairede trouver une solution dans l’im-médiat ; faute de quoi, il sera no-tifié la fermeture de l’unité enquestion ou proposer la possibilitéde son transfert à la zone d’activi-tés après étude et expertise desservice compétents. Un compro-mis qui arrange les parties enconflit.

Le wali a également visité leprojet d’extension du siège del’APC et a ordonné que les tra-vaux soient engagés à partir decette semaine. Ce projet sera réa-lisé sur une enveloppe budgétairede 6.789.672,05 DA. À ce niveau, le wali a été appro-ché, comme de coutume, par descitoyens qui lui ont fait part deleurs préoccupations au niveau dudouar Remaikia. Instruction a étédonnée au chef de la daïra et auxservices techniques de la DTP dede trouver solution à ce problème. Le wali s’est rendu ensuite auniveau de la commune de Zelamtapour prendre connaissance du projet de réalisation d’un siègepour l’APC de Zelamta, avant dese rendre au niveau du chantier de

la réalisation des 50 logementsLPL pour une enveloppe de130.048.176,64 DA. Sur les lieux, le wali a constatédes défaillances techniques deconstruction une canalisation. Ladélégation s’est rendue au niveaude la commune de Nesmoth pourse rendre au niveau du douarOuled Kaddour pour visiter leprojet du réseau d’assainissementpour une enveloppe budgétaire de19.1000.000,00 DA et quiconcerne 300 familles pour lalutte contre les MTH et la protec-tion de la population par l’élimi-nation des rejets à l’air libre, leshabitants ont réclamé une écolepour la scolarisation de leurs en-fant qui font le déplacement quo-tidien actuellement vers Nesmoth

centre. Le chef de l’exécutif a vi-sité le projet des 40 logements ru-raux, avant d’achever sa visite auniveau du centre de vacances et deloisirs de Nesmoth qui comprenddes infrastructures importantesinexploitées. La wilaya cherchedes investisseurs pour l’exploita-tion de ce potentiel touristique trèsremarquable. Même s'il est troptôt de se prononcer sur cette ques-tion, les citoyens restent plutôt op-timistes quant à l'avenir de l’élande développement local à tous lesniveaux par le biais du tauxd’avancement des travaux qui estjugé satisfaisant pour beaucoup deprojets, il n’en demeure pas moinsque certaines réserves restent àlever.

A. G.

PAGE ANIMÉE PAR ABDELKADER GHOMCHI

11EL MOUDJAHID NOUVELLES DE MASCARALE WALI À HACHEM

À l’écoute des citoyensLe wali de Mascara a poursuivi sa série de visites à travers toutes les communes. Accompagné des élus de la commune, des directeurs de l'exécutif, du président de l'APW, il a visité plusieurs chantiers, dont la

gestion est partagée entre la commune et les directions de wilaya.

Qui, parmi les anciens ou les anciennes,ne se rappelle pas des couvertures en lainerayées à couleurs vives et empilées les unessur les autres jusqu'au plafond de la chambrede ses parents., se rappelle Benmoulaï, unancien habitant du quartier populaire de BabAli.Bien sûr, il se souvient de cette fameusecouverture que l'on appelait «Bourabeh». Ilétait fort présent dans la literie de chaque fa-mille mascaréenne et faisait aussi partie desarticles du trousseau de la mariée à côté desmatelas et des oreillers. Les tisseurs ou «derraz», il n’y a pas si

longtemps, étaient ouverts, ici et là, dans laglorieuse cité d’Argoub, Trig el-kebira, desateliers de tissage, où fut dressé, à l'intérieurde chaque ateliers, le séculaire métier à tisserou «el-khachba», et à l'extérieur furent exhi-bés des articles en laine de fabrication locale: couvertures, tapis, djellabas... et burnous.Leur fabrication n'est pas une sinécure. Lalaine de mouton devrait passer, après la

tonte, par plusieurs étapes plus pénibles lesunes que les autres, toutes réservées auxfemmes. Les Mascaréens se rappellent ausside ces jeux ancestraux qui ont fait la joie desgrands et des petits. Toutes les classes so-

ciales, à savoir fonctionnaires, ouvriers,commerçants, paysans, s'y livraient avec ar-deur. El- Blassa, à Rekaba, à trig el-kbira, làoù il y avait des cafés arabes, des parties dedominos sont organisées après la prière des

taraouih, vers 4 ou 5 heures, alors chaquegroupe de joueurs choisissait une place surune natte, entourait la petite maïda (tableronde en bois). Lorsque un joueur concevait un bon coupqui tracassera son adversaire, il plaça alorsle domino joué avec force, frappant et faisantraisonner la petite table et s'adressa aux spec-tateurs qui formèrent un cercle et dit : «Ehbien, que pensez-vous de ce joli coup-là ?»L'adversaire provoqué riposta par un gesteidentique et frappa la table par un coup dedomino très fort laissant une empreinte surle bois, puis la partie se termine par l'absorp-tion d'un bon café odorant ou d'un thé à lamenthe pour tous les amis spectateurs. Pen-dant les fêtes, des marabouts (waâda), ou lejour du marché, des parties de dominos sontjouées sous les tentes dressées à l'occasion.Dans les douars, il n'est pas rare de voir deuxpaysans qui jouaient sous l'ombre d'un arbreou à côté du mur de leur habitation.

A. G.

Nostalgie

SESSION ORDINAIRE DE L’APW

La promotiondu tourisme enpoint de mireL’APW de Mascara s’est réuniepour débattre en plénière de deuxquestions, à savoir les dossiers dutourisme et celui de l’industrie. La wilaya de Mascara est une ré-gion qui recèle de fortes potentialitéstouristiques qui lui conférera le rangde pôle touristique, notamment dansle thermalisme et l’artisanal, si tousles efforts s’orientent vers la redyna-misation et la valorisation durable dupotentiel touristique et le développe-ment dans son aire de rayonnementet d’attraction touristiques.La réputation de la ville thermalede Bouhanifia dépasse les frontièresde la wilaya. Un joli écosystème,pour la simple raison que la stationthermale de Bouhanifia est implan-tée dans un décor féerique et un pay-sage de verdure et de fraîcheur,même si le climat est sec en été etpluvieux en hiver. Les eaux thermales qui coulentdes monticules et des falaises sur-plombant les hauteurs de la régionde Beni-Chougrane à des tempéra-tures chaudes variant de 23° à 70° at-tirent toujours de nombreux curisteset dans leur tête résonne la quiétudedes bienfaits de la balnéothérapie.En effet, le thermalisme occupe au-jourd'hui la première place par leflux des visiteurs constitué de cu-ristes en grande partie, les propriétéset les indications thérapeutiques deseaux et l'étendue de la renommée dela ville de Bouhanifia qui a l'apanagedu tourisme dans la wilaya de Mas-cara. Même si la ville de Bouhanifiapossède un important parc hôtelier,le rôle dévolu à la station thermalene peut être ignoré dans le dévelop-pement du tourisme dans la région,car elle se distingue par la gestion deses quatre hôtels, celui des Beni-Chougrane, qui constitue une réfé-rence, celui appelé le Grand Hôtel,ainsi que l'hôtel des Bains et l'hôteldes Sources, l'hôtel Eshems apparte-nant à des particuliers a récemmentouvert ses portes.

A. G.

Société EL MOUDJAHID12

Mardi 8 Mars 2016

REGARD

Ces bourgeons de l’espoirqui éclosent chaque jour

nC’est une journée, sans doutepas comme les autres. Elle esttout simplement éminemment

féminine pour toutes celles qu’on qualifiede don du ciel, de parure de la terre ouencore de charpente de la maison. Enfait, peu importe le qualificatif qu’on luiattribue, la femme demeure un symboledu sens élevé de responsabilité et dedévouement qui fait d’elle une citoyenne,à part entière, pas seulement en ce jourdu 8 mars, mais également toute l’année.Quelle soit mère, épouse ou sœur, activeou non, dans les grandes villes, commedans les petits bourgs, elle ne cesse dedonner le meilleur d’elle-même et des’affirmer, méritant amplementadmiration, gratitude et reconnaissancede la part de tous. Aujourd’hui, nombreuses sont les femmesqui ont percé dans le domaineéconomique, mais aussi politique,occupant de hautes fonctions au niveaunational ou international. À travers cettecommémoration, nous ne pouvons nousempêcher de lui adresser tous nos vœuxde bonheur et de succès. Ces mots quisortent du cœur résument tout le respectvoué à des centaines de femmes qui onttenu le pari d’être et de rester toujoursfidèles aux principes et aux idéaux deFatma N’soumeur, Hassiba Ben Bouali,Ourida Meddad et bien d’autres héroïnesqui ont donné les plus belles années deleur vie à leur patrie, pour sortir du jougdu colonialisme. D’autres sont venues,par la suite, poursuivre l’œuvremonumentale de ces femmes courage,contribuant à la préservation et àl’ancrage des valeurs du 1er Novembre, àl’instauration d’un État de droit qui puisesa force dans l’égalité des chances pourtous et dans la démocratie, garantie partoutes les lois de la République, et, enpremier lieu, la Constitution. En ce jourqui sent, à mille lieues, déférence etrespect pour nos mères, nos sœurs et tousles bourgeons de l’espoir qui font de tousles jours, notre printemps.

Samia D.

OPHTALMOLOGIE À LAGHOUAT

240 interventionsgratuites

Pas moins de 240 interventions chirurgi-cales ophtalmologiques ont été effectuéesgratuitement au profit de patients nécessi-teux à travers la wilaya de Laghouat, dans lecadre des 5es Journées chirurgicales initiéespar une association de bénévoles. Cette action de solidarité, qui a pris fin

lundi au niveau de l’établissement publichospitalier EPH H’mida-Benadjila, a été en-cadrée par dix ophtalmologues et un corpsparamédical bénévole, et menée avec la tech-nique dite de «Phacoémulsification», a indi-qué le président de l’association.

VISASansLa pollution atmosphérique a touché

vendredi 180 des 338 villes chinoises deniveau préfectoral ou supérieur, et 42d’entre elles, dont Pékin et Tianjin, sont«gravement polluées», a déclaré samedile ministère de la Protection de l’envi-ronnement cité par l’agence Chine Nou-velle. Les villes les plus touchées setrouvent principalement dans la régionPékin-Tianjin-Hebei et dans le nord-ouest du pays. Pékin est l’une des villesles plus touchées, avec une densitémoyenne des PM 2,5 de 315 micro-

grammes par mètre cube.

Le chargé de l'application dela cybersanté du bureau Afriquede l'Organisation mondiale de lasanté (OMS), Ba Husseinou, aindiqué, hier à Alger, que l'OMScomptait sur l'Algérie pourjouer le rôle de «locomotive»dans le continent africain dansle domaine de la cybersanté. Lors d'une rencontre organi-

sée par le bureau de l'OMS àAlger sur l'adoption d'une stra-tégie nationale de la cyber-santé, M. Ba a souligné quecette organisation comptait surl'Algérie pour jouer le rôle de«locomotive» pour les pays ducontinent africain dans le do-maine de la cybersanté. La cy-bersanté porte, notamment surl'utilisation de nouvelles techno-logies de l'information et de lacommunication dans le déve-loppement et la promotion dusystème de santé à traversl'échange d'informations entreles différents acteurs dans lagestion, la formation continue àdistance et le développement dela recherche scientifique. Lorsde cette rencontre à laquelle ontpris part plusieurs cadres de lafaculté de médecine d'Alger etdu ministère de la Santé, le re-présentant de l'OMS a souligné

également la position straté-gique de l'Algérie et les moyensdont elle dispose pour appliquercette stratégie et aider les autrespays du continent en la matière.Rappelant les recommandationsde l'OMS pour l'application decette stratégie dans le monde eten Afrique en particulier, M. Baa cité les objectifs de ce plandont la réalisation des objectifsdu développement durable del'ONU (2016-2030), la couver-ture sanitaire globale et la ré-duction du taux de mortalitéinfantile et maternelle. La stratégie est à même, a-t-il

dit, de soutenir le secteur de lasanté en garantissant l'accès auxinformations, la gestion etl'amélioration de la qualité duservice, notamment les presta-tions de proximité. Concernant l'utilisation de la

téléphonie mobile dans le do-maine de la santé, M. Ba a indi-qué que 70% des populations ducontinent ont accès à ce moyentechnologique qui peut contri-buer au développement de l'information sanitaire, la sensi-bilisation, le dépistage et le suivides malades. De son côté, le di-recteur des systèmes d'informa-tion et informatiques au

ministère de la Santé, AliBouali, a indiqué que le minis-tère avait adopté déjà l'applica-tion des TIC aussi bien dans laformation que dans les soins, ci-tant les obstacles qui entraventces procédés, notamment lemanque de coordination entreles services et les acteurs de lasanté. Il a souligné l'importanced'élaborer une feuille de routedevant faciliter l'adoption d'unestratégie nationale de cybersantéà laquelle doivent adhérer tous les secteurs pour atteindre lesobjectifs escomptés à long etmoyen termes.

Un service de télémédecine au CHU d’Oran

Le service de télémédecine duCentre hospitalo-universitaired’Oran (CHUO) reprendra sesactivités au courant du moisd’avril prochain, après un arrêtpour panne qui a duré plusieursannées. La direction du CHUOavait lancé un avis d’appel d’of-fres pour doter le service de té-lémédecine d’équipementsmodernes de technologie depointe, pour faire redémarrer sesactivités, contribuant à l’amélio-ration de la prise en charge des

malades et le développementdes compétences médicales. Ceprojet s'inscrit dans le cadre del'application des directives duministère de la Santé, de la Po-pulation et de la Réforme hospi-talière portant sur l’utilisationdes technologies modernes dansle domaine de la médecine et dutraitement des malades. Les mé-decins de ce service pourront di-riger à distance les médecinstraitants d'autres structures hos-pitalières. Sur un autre plan, la télémé-

decine et l’intervention à dis-tance des médecins permettra de réduire la tension et limiterales évacuations vers le CHUd’Oran qui connaît souvent uneasphyxie due au flux intermina-ble de malades. La même source souligne, par

ailleurs, que cette technique, etgrâce à l’expertise des méde-cins, permet d’établir des diag-nostics précis et de dégager dessolutions à même de traiter lespatients de manière efficace. Enplus, la télémédecine pourra êtreutilisée comme un moyen péda-gogique efficace pour la forma-tion à distance au profit desprofessionnels de la santé.

CYBERSANTÉ

L’Algérie, rôle locomotive en Afrique

Lors d’un point de presse animé hierau siège de la Ligue algérienne pourla défense des droits de l’homme

(LADDH), en présence de deux familles ex-pulsées qui résidaient à El-Achour et à Té-lemly (Alger), le président du comité SOSfamilles expulsées, a indiqué que le nombrede familles expulsées ne cesse d’augmenterde jour en jour. «Leur nombre atteint à cejour 1.500 familles au niveau du territoirenational, dont 700 à Alger.» Ce qui consti-tue, à ses yeux, une «bombe à retardementqui menace la stabilité d’un nombre impor-tant de familles». Plus grave, dit-il, «ce quia envenimé la situation de ces familles, c’estqu’elles ne bénéficient d’aucune prise encharge de la part des autorités».Le conférencier a précisé que générale-

ment, la famille expulsée occupe un bienvacant que lui disputent des proches. «De-puis la création de ce comité en 2009, desrequêtes de familles expulsées atterrissent àcette structure qui sert d’intermédiaire entreles expulsées et les autorités concernées. Lecomité fait de son mieux pour faire retarderles expulsions et aider les familles à gérerl’action en justice, le temps de trouver unlogement», souligne-t-il. Ce qu’il déplore aussi, c’est l’anarchie

qui règne dans le marché de l’immobilieravec une liberté des prix qui influe négati-vement sur le budget familial. Le présidentde SOS Familles expulsées signale égale-ment que les notaires acceptent de faussesdéclarations sur les prix de la locationémises par les propriétaires de logements.«Il n’y a aucun barème, aucune réglemen-tation qui fixent les prix de la location, cequi fragilise davantage le budget des fa-milles contraintes à louer. En outre, le loca-taire perd son droit au logement en quittantla commune où il résidait, ce qui le contraintde louer dans la même commune», ex-plique-t-il. À cela s’ajoute le traumatismevécu par les membres de la famille expul-

sée, notamment les enfants qui n’ont plus derepères. «Les enfants scolarisés sont pertur-bés du fait de se déplacer d’un endroit à unautre. D’excellents élèves sont devenus mé-diocres, parce que du jour au lendemain, ilsont changé d’établissement scolaire», sou-ligne M. Selmi. Aussi, préconise-t-il, lacréation d’une ville pour ces sans domicilefixe, outre la prise en charge des enfantstraumatisés par l’expulsion. «Quelqu’un quiest privé de logement n’a pas de dignité. Oùsont les droits de l’homme et les droits del’enfant ? Où est la citoyenneté de la per-sonne qui n’a pas un chez soi ?» s’interroge-t-il. Le conférencier affirme que descorrespondances adressées aux autorités lo-cales concernées restent lettre morte. «Lesquelques réponses qui nous parviennentnous informent que le dossier est à l’étude»,souligne-t-il. Le conférencier a saisi l’occa-sion pour appeler l'État à prévoir des lieux

d'accueil pour les victimes d'expulsion, afinque la cohésion des familles ne subisse pasdes démembrements, délinquance des ado-lescents, fléchissement scolaire des enfantsou des suicides, ou même, dans certain cas,des divorces suite aux conséquences irréver-sibles de l'expulsion. Aujourd'hui, des familles entières sont

jetées à la rue, sans égard à leur part de ci-toyenneté et à leur dignité, avec toutes lesdifficultés d'adaptation à cette situation onne peut plus douloureuse. Pour le présidentdu comité SOS Expulsions, il est inutile dedécrire le désarroi vécu par les familles vic-times d'expulsion. «Une expulsion est uneforme de mort, sinon plus, car la mort peutdélivrer de la douleur et de la souffrance,contrairement à une expulsion qui, elle, faitdouloureusement souffrir», a-t-il conclu.

Sihem Oubraham

FAMILLES EXPULSÉES

LE DRAME Le phénomène d’expulsion des familles prend des proportions graves dans notre pays. Ces familles se

retrouvent, selon M. Hakim Selmi, président du comité «SOS Expulsions», devant un dilemme : chercherune location souvent à un prix excessif, qui dépasse leur budget, ou un hébergement temporaire chez des

proches parents. Sinon, elles n’auront que la rue et une tente pour s’abriter.

L’anarchie qui règne dans le marché de l’immobilier avec une libertédes prix influe négativement sur le budget familial.

Un programme de rencontres thématiques,intitulé "Constantine à livre ouvert", sera animépar des romanciers, des poètes, des universi-taires et des traducteurs algériens lors du 36eSalon du livre de Paris (17-20 mars), a indiquédimanche l'Entreprise nationale des arts gra-phiques (Enag).

Ces tables rondes qui visent à "mettre en va-leur la culture algérienne", se tiendront au ni-veau d’un stand réservé à la ville deConstantine, Capitale de la culture arabe

jusqu'en avril 2016 et "invité spéciale" du salonparisien, précise l'Enag dans un communiqué.Cette invitation fait suite à une convention si-gnée en janvier dernier, entre l'Enag et les or-ganisateurs du Salon du livre de Paris, deuxmois après le 20e Salon international du livred'Alger où la France était l'invitée d'honneur.Le roman algérien sera ainsi représenté par lesjeunes auteurs Miloud Yabrir et AbdelwahabAïssaoui (Prix Assia-Djebar 2015 en Arabepour ce dernier) ainsi que par des écrivains

confirmés comme Wassiny Lâaredj et MaïssaBey, tandis que d'autres rencontres aborderontla poésie algérienne, la problématique de la tra-duction en littérature ou encore ses liens avecle cinéma. L'histoire de la ville de Constantinedepuis l'antiquité sera, par ailleurs, débattue pardes spécialistes algériens et français, à l'exem-ple d'Abdelmadjid Merdaci et de BenjaminStora. Elle sera aussi abordée sous l'angle dutémoignage, lors d'une rencontre avec l'humo-riste français natif de Constantine, Smaïn, ou à

travers la bande dessinée avec, entre autres,l'auteur Joël Alessandra, dont la famille est éga-lement originaire de cette même ville. Créé en1981, le Salon international du livre de Parisaccueille chaque année près de 200.000 visi-teurs et quelques 3.500 auteurs en provenancede 50 pays, selon ses organisateurs. La Coréedu Sud est l'invitée d'honneur de la 36e éditionde cet important évènement littéraire quichange de dénomination cette année pour s'ap-peler désormais "Livre Paris".

13EL MOUDJAHID Culture

Qu’est-ce qui vous apoussé à réaliser un film ayantcomme toile de fond la schizophrénie ?

Je suis le genre de réalisa-teur qui cherche des sujets ja-mais traités en société. Lecinéma tunisien n’a jamaisabordé de thématiques psychologiquesportant sur le paranormal et lesurnaturel. La schizophrénieest un thème qui m’intéresseénormément, j’ai donc décidéde le porter à l’écran en ras-semblant plusieurs élémentsesthétiques et symboliquespour traiter ce sujet complexedans une palette dramatique.

Dans le film on peut aper-cevoir la musique stambali ettous les rituels de transe quivont avec. Ayant déjà réaliséun documentaire sur cette mu-sique spirituelle, est-ce queson introduction a une rela-tion avec la thématique de laschizophrénie ?

J’ai réalisé un film docu-mentaire sur cette musique mil-lénaire, en 1999, après avoirvécu deux ans avec la commu-nauté du Stambali. J’ai plongédans leur univers et je peux direaujourd’hui que je maîtrise cesujet dont j’avais besoin pourma démarche dans le film ElZiara.

Le stambali fait partie del’histoire du film comme étantun culte qui traite la maladie dela schizophrénie sous un autreangle.

Votre film repose sur latechnique du flash-back et dupoint de vue subjectif. Est-ceun penchant cinématogra-phique ou bien la thématiquedu film qui l’a imposée ?

Je dis toujours à mes étu-diants de l’Université de Tunisque ce n’est pas le découpagequi va raconter le film, maisplutôt le scénario qui dicte ledécoupage. Dans El Ziara, laquestion était de trouver lesformules adéquates pour filmerla complexité de la schizophré-nie. Je veux dire que c’est unetâche extrêmement difficile dumoment où le schizophrèneparle à quelqu’un et que les au-tres ne voient pas. J’ai voulumontrer ce que peut voir le ma-lade. J’ai donc utilisé un pointde vue subjectif, c’est-à-direque la caméra devient les yeuxdu personnage, et puis la per-

sonne imaginée le fixe dans lesyeux à travers l’objectif de50 mm en approchant la dis-tance de l’œil. Cette pratiqueainsi que d’autres réflexionstechniques permettent de trom-per le spectateur et le faireplonger dans l’histoire du film.

Vous avez bien filmé laville. La thématique mélanco-lique a été derrière ce choix oubien êtes-vous féru du cinémaurbain ?

Je suis un enfant de la villeau style colonial et c’est dansce contexte, cette ambiance an-cienne et ce style architecturalque j’ai grandi. Il faut dired’abord, que la ville dégageune certaine atmosphère depeur et de frayeur, notammentavec les colonnades, les sculp-tures et les murs anciens. Lequartier où j’ai filmé m’a plu

sur le plan graphique, ses dé-dales et son esprit authentiquejouent un rôle important dans lafiction. Dar Baba El Bahri étaitla maison natale de Youcef,donc son passé et l’immeublestyle colonial dans lequel il vitreprésente son présent. Il doitdonc effectuer ce voyage à tra-vers le temps pour revenir à lamédina de son passé.

Quels sont, selon vous, lesformules adéquates pour fairedes coproductions maghré-bines ?

Je pense que la solution ducinéma maghrébin passe par lacoproduction, il faut mettre enplace un fonds et une commis-sion composée des trois paysque sont l’Algérie, la Tunisie etle Maroc, et peut-être qu’unjour la Libye et la Mauritaniepourront s’y joindre, commec’est le cas pour la francopho-nie qui aide certains films, quile méritent, d’être réalisés.

Je crois qu’il y a une réellevolonté politique en Algérie d’aider le cinéma. La Tunisiepossède de bons techniciens etle Maroc est le plus grand pro-ducteur de film au Maghreb.Cette dynamique et cette for-midable synergie doivent pour-voir favoriser les conditions depassage à l’action afin que leMaghreb puisse faire son pro-pre cinéma, de façon indépen-dante mais aussi solidaire.

Entretien réalisé par Kader Bentounès

LE COIN DU COPISTE

lLe média lourd que constitue la télévisiondans tous les pays du monde a toujoursun rôle déterminant dans la

sensibilisation et la prise de conscience chez lecitoyen. Une responsabilité dont il ne faut pasocculter l’importance lorsqu’elle est partagéeentre les responsables et le journaliste. Ceci diten guise de préambule pour relever le travail denos confrères cette semaine dans l’anticipationde l’événement s’agissant de la journéeinternationale de la Femme que l’on célèbreaujourd’hui. Si certaines radios n’ont pas centréleur programme exclusivement sur la dateanniversaire du 8 mars, les chaînes de télévisionquant à elles ont multiplié dans leurs journauxdu soir les reportages et émissions pour faire lebilan en concertation avec les invités pourdiscuter à cœur ouvert sur la situation de lafemme algérienne à travers les plateaux. Ainsipour la journée de dimanche dernier et ce endehors des couvertures officielles sur le sujetcomme la fête organisée par le ministère de laJeunesse et des Sports où des femmes jolimentparées et maquillées avaient le déplacement deleur région respective pour commémorer dansune atmosphère d’allégresse mais surtout pourdonner à l’événement un caractèred’authenticité entre tradition et modernité.D’autre images ont défilé sur le petit écran et pucapter notre attention comme ce reportageconsacré à une dame de la région de Annaba quia fait des hautes études dans le domaine de labiologie animale particulièrement desrecherches sur les champignons une espèce quila passionne littéralement et dont elle sembleconnaître toutes les variétés comestibles ou pas,les noms et les formes et les couleurs. Tout celase passe dans les forêts d’El Kala où l’on voit lascientifique titulaire d’un doctorat, faire desrandonnées dans les bois, creuser dans le sol lefameux champignon et enfin chez elle assise àson bureau vérifiant sur l’ordinateur la véracitéde ses découvertes. A propos de découverte,notre chercheuse en a fait une qu’elle brandit àla caméra avec une fierté à peine contenue.Comme quoi, nos Algériennes ne sont pastoujours derrière leurs fourneaux, couturières,agricultrices ou artisanes mais aussi desfemmes souvent au carrefour du savoir et de laconnaissance qui peuvent d’ailleurs entreplusieurs activités déborder de créativité. Unbravo à toutes ces femmes quelque soient leurcondition et profession pour la lutte quotidiennequ’elles livrent pour gagner un peu plusd’autonomie et d’aisance !

L. Graba

Bonne fête

Mardi 8 Mars 2016

NAOUFEL SAHEB TABAA, RÉALISATEUR TUNISIEN :

« LA COPRODUCTIONsolution du cinéma maghrébin »

Il est le premier cinéaste à avoir porté à l’écran un film coproduit par l’Algérie, la Tunisieet le Maroc. Le cinéaste tunisien revient, dans ce bref entretien, sur les enjeux de la coproduction

maghrébine. Il nous parle aussi de son drame psychologique El Ziara, projeté lors des Premières Journées du film arabe primé.

ENTRETIEN

36e SALON DU LIVRE DE PARIS « Constantine à livre ouvert »

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Mardi 8 Mars 2016

Vie religieuse

- Dohr.........…..............12h59- Asr..............................16h17 - Maghreb.....................18h53- Ichaa………………...20h11 Mercredi 29 Djoumada el-Aoual 1437correspondant au 9 Mars 2016 :- Fedjr........................ 05h43-Echourouk.................07h07

horaires des prières de la journée du Mardi 28 Djoumada el-Aoual 1437correspondant au 08 Mars 2016 :

21EL MOUDJAHID Vie pratique

J.H., 28 ans, master GC - optionconstruction année 2015 maîtriselogiciels : Autocad, Robot Bat. Maîtrisel’outil informatique, cherche emploi.Tél. : 0552 60 27 45 - 0554 92 74 23

——0o0——H., 53 ans, ex-conducteur de travaux,

ex-métreur-vérificateur, chef de Sce, 20ans d’expérience prof. BTPH-TCE-réalisation projets - suivi et contrôle,ingénieur de formation, cherche poste enrapport.

Tél. : 0657.18.37.59——0o0——

J.H. cherche emploi comme agentd’administration.

Contacter le : 0799 90 78 12——0o0——

J.H. cherche emploi comme chauf-feur poids lourd, axe Alger-Blida.Tél. : 0555.36.73.10 - 0556.03.44.52

Demandes d’emploi

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONEdité par l’EPE-SPA

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Edition du Centre :société d’impression d’Alger (siA)

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la Rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation..El Moudjahid/Pub du 08/03/2016

NAISSANCE

El Moudjahid/Pub du 08/03/2016

Bonheur en vue ! À babord, lesparents heureux, à tribord des bisous etdes câlins, j’ai décidé d’accoster sur laterre ferme, moi

Aït Ouamar ADEMle 28 février 2016. En cet heureux

événement, les familles Aït Ouamar etBara de Birkhadem félicitent l’heureux

papa, souhaitent un promptrétablissement à la maman et une

longue vie à ADEM. Bienvenu parmi nous !

El Moudjahid/Pub du 08/03/2016

CONDOLÉANCESLe 03 mars nous a quittés notre

chère oncle BOUZID BELKACEM

pour un monde meilleur. L’enterrement a eu lieu le 5 mars à

Souidania.Tu resteras à jamais dans nos cœurs,symbole de bonté, de sagesse, degénérosité et de rigueur. Tu nous astransmis les vraies valeurs de la vie, lerespect, l’honnêteté et l’esprit defamille. Tu nous as guidés vers la voiedu courage, du pardon et de la dignité.

Sa nièce Sihem ainsi que tous lesmembres de sa famille demandent àtous ceux qui l’ont connu et aimé d’avoirune pieuse pensée à sa mémoire

Qu’Allah le Tout- Puissant accorde audéfunt Sa sainte miséricorde et l’accueilleen Son vaste paradis.

«À Dieu nous appartenons, et à Lui nous retournons.»

El Moudjahid/Pub ANEP 25012521 du 08/03/2016

CONDOLÉANCESLe Président-Directeur Général de l’Entreprise Portuaire

de DJEN-DJEN, les Cadres dirigeants, le comité de Partici-pation, la Section syndicale et l’ensemble des travailleurs del’entreprise portuaire de DJEN-DJEN, ayant appris le décèsde :

la mère de Madame BEN ABBOU Basma née TITIemployée à l’Entreprise portuaire de DJEN-DJEN

présentent à toute la famille, parents et alliés, leur sincèrescondoléances et les assurent en cette douloureuse circons-tance, de leur profonde sympathie.

Qu’Allah accorde à la défunte Sa clémence et Sa miséri-corde, et l’accueille dans Son Vaste Paradis.

El Moudjahid/Pub ANEP 25012520 du 08/03/2016

CONDOLÉANCESLe Président-Directeur Général de l’Entreprise Portuaire

de DJEN-DJEN, les Cadres dirigeants, le comité de Partici-pation, la Section syndicale et l’ensemble des travailleurs del’entreprise portuaire de DJEN-DJEN, ayant appris le décèsde :

la mère de Monsieur KIROUANE Mohameddirecteur exécutif chargé du projet terminal

à conteneursprésentent à toute la famille, parents et alliés, leur sincères

condoléances et les assurent en cette douloureuse circons-tance, de leur profonde sympathie.

Qu’Allah accorde à la défunte Sa clémence et Sa miséri-corde, et l’accueille dans Son Vaste Paradis.

ANEP 408911 du 08/03/2016

El Moudjahid/Pub du 08/03/2016

PENSÉECela fait un an,

le 07/03/2015, nousquittait à jamaisnotre très cher etregretté épouxpère, et grand-père MENAD MOHANDAMOKRANE laissant un vide irremplaçable au

fond de chacun de nous, en cesouvenir, son épouse, ses enfants etpetits-enfants demandent à tous ceuxqui l’ont connu et aimé d’avoir unepieuse pensée à sa mémoire et prientDieu le Tout-Puissant de l’accueillir enSon Vaste Paradis en paix. Très cherpère nous ne t’oublierons jamais.

A Dieu nous appartenons et à Luinous retournons.

Les années se suivent et se res-semblent à la Fédération algé-rienne de golf (FAG), depuis ledépart de l'ex-président Nourre-dine Djoudi, qui avait avec sonéquipe remis de l'ordre à “la mai-son” et réalisé un bon boulot,comme le témoigne son bilanmoral et financier à travers les dif-férentes actions louables entre-prises durant son mandat(2009-2013). Depuis son départ, l'anarchie a

de nouveau régné. Plus rien ne vaet la récente AGO de la FAG,tenue par l'actuel président de lafédération, M. Slim Othmani, enest la preuve tangible. Que de re-mous, que de querelles, très peud'activités, rien de concret, la dé-bandade, et rien de quoi se mettresous la dent. Ayant déjà fait part dela situation catastrophique au ni-veau de la FAG et par suite de lapratique du golf en Algérie, on aeu la visite lundi dernier, de troismembres de la famille du golf al-gérien, qui nous ont dit leur mé-contentement et leur colère parrapport à la situation de cette dis-cipline, due à sa gestion catastro-phique par l'actuelle fédérationdirigée par Slim Othmani. Ils ontsurtout voulu répondre à ses allé-gations et à ses propos aprèsl'AGO, à travers les médias. Ils'agit de M. Nourredine Djoudi,ex-président de la FAG, ancienmembre de l'ALN, ex-secrétairegénéral de l'OUA, ambassadeurd'Algérie et ex-président de la Fé-dération des sports et études sous-marines, de M. AbderahmaneBouzid, ex-vice-président de laFAG et président de l'US El Biar,et enfin, M. Yahia Rezig, commis-saire au jeu. Pour eux, les proposde Slim Othmani sont déplacés etil a carrément échoué dans sa mis-sion à la tête de la FAG. Devant ceconstat d'échec, il s'en est pris mal-adroitement aux membres de sonbureau, qu'il a qualifiés de''voyous'' pour dédouaner sa res-ponsabilité, ont-ils indiqué. "Entant que responsable de l'instancefédérale, il lui revient d'en assumerle bilan avant quiconque, au lieud'accuser les autres pour s'en laverles mains. Ce qui est sûr, c'est que

Slim Othmani n'a absolument rienapporté de positif à la discipline",ont-ils tenu à souligner, en énumé-rant les nombreux points noirs dela FAG sous son règne. Ils indi-quent à ce propos : "Pas d'équipenationale digne de ce nom, plusd'école fédérale pour la formationde jeunes golfeurs, initiée durantle mandat de Djoudi, pas de rajeu-nissement de l'EN, pas de compé-titions nationales dignes de cenom, participation catastrophiquede la sélection nationale aux der-niers Jeux arabes en Tunisie, avecune humiliante dernière place, au-cune politique de relance de la dis-cipline, aucun programmed'activité digne de ce nom, margi-nalisation des compétences, troisbilans négatifs, 12 membres ex-clus de l'AG injustement, exclu-sion illégale de l'US El Biar et del'US Bouzaréah, remplacées pardes équipes fictives, démissions encascade au niveau de la directionde la FAG, l’objectif de Slim Oth-mani étant de faire dissoudre la fé-dération par le MJS, comme il l'alui-même demandé, à des desseinsinavoués, son désir de s'accaparerdu terrain de golf de Dély-Ibrahimqui (disent-ils) ne doit surtout pasêtre privatisé ". Nos interlocuteurstirent la sonnette d'alarme et inter-pellent la tutelle sur la situationdramatique dans laquelle se trouvela FAG. MM. Djoudi, Bouzid etRezig ont tenu à dénoncer l'atti-tude et les déclarations qualifiées

de graves de Slim Othmani, qui alaissé entendre que les JM-2021pourront être retirés à la villed'Oran, et par conséquent à l'Algé-rie, si le golf n'est pas retenu dansle dossier technique de l'organisa-tion des Jeux méditerranéensd'Oran. Parlant d'une seule voix etétant unanimes sur la question,Bouzid et Rezig laissent le soin àM. Djoudi d'évoquer la positioncommune à tous les trois. Ce der-nier tiendra à dire en premier lieu:"Il faut savoir que je n'ai jamais

répondu à une attaque personnelle.Mais lorsqu'il s'agit d'une attaqueinavouée contre l'Algérie, je réagispromptement pour dire stop! Jequalifie d'inadmissible l'attitude duprésident de la FAG." Et d’enchaî-ner : " Je réagis aux déclarationsde Slim Othmani dans les diffé-rents médias, dans lesquels il af-firme que si le golf n'était pasretenu dans le dossier technique del'organisation des Jeux méditerra-néens d'Oran en 2021, le CIJM(Comité d'organisation des Jeuxméditerranéens) retirerait l'organi-sation des jeux à Oran. Alors, cefaisant, il oublie qu'à ce moment-là, non seulement il sera retiré à laville d'Oran, au COA qui estchargé de l'organisation et au co-mité d'organisation des JM-2021d'Oran. L'organisation des JM parOran est un événement importantet qui reflète l'image de marque del'Algérie. Par conséquent, on tientà dénoncer pareil dérapage. Il faut

que l'opinion publique et la com-munauté sportive sachent la réa-lité. Vous savez, lorsqu'Oran étaitcandidate pour les JM-2021, elleavait pour rivale la ville tunisiennede Sfax. L'Algérie a présenté undossier complet selon les règles etcritères établis par le CIJM, qui apu vérifier, de visu et sur place,qu'Oran est bel et bien tout à faitprête à accueillir ces jeux dans lesmeilleures conditions. S'agissantdes possibilités de retrait, il fauttout simplement se référer à lacharte du CIJM, qui définit lesrôles des uns et des autres. Pour cequi est de l'organisation des jeuxpour les différentes disciplinessportives, l'article 19 de la chartedans le programme des sports af-firme que parmi les prérogativesdu comité exécutif, celle de définirla liste des disciplines qui serontengagées lors des JM. Vous savezque le CIJM reconnaît l'autoritéabsolue du CIO. Le CIO, dans laperspective des JO-2016 de Rio, aintroduit le golf et le rugby à 7.Peut-on dire pour cela qu'on peutnous retirer les JM parce qu'il n'ya pas de discipline de rugby à 7 enAlgérie ? C'est ridicule. Il n'existeau fait absolument aucun articlequi stipule que les jeux peuventêtre retirés à un pays, si telle outelle discipline n’y figure pas. Laseule fois où c'est écrit textuelle-ment qu'on peut retirer les jeux àun pays désigné pour les abriter,c'est lorsqu'il est en violation desrègles prescrites par le CIJM. Toutce que Slim Othmani avance estarchi-faux et on se pose la ques-tion : qu'est-ce qui le motive ? " Ilpoursuivra son intervention ainsi :"Imaginons un instant, c'est unesupposition absolument stupide,que l'on puisse retirer les JM-2021à Oran, où iraient-ils à ce moment-là ? A Sfax ? Chacun parmi lesconnaisseurs de la discipline et leprésident de la FAG aura comprismon insinuation… Personne nepourra retirer les JM à l'Algérie,parce qu'il s'agit du prestige detout un pays et de ses engage-ments. D'ailleurs, cela a étéconfirmé lors de l'AGO du COAde samedi passé."

Mohamed-Amine Azzouz

22 EL MOUDJAHIDSports

Mardi 8 Mars 2016

STADE DE 50.000 PLACES COUVERTESLa livraison vers lafin de l’année 2016

�e wali de Tizi-Ouzou, M.

Brahim Merrad, s'est engagé,hier, à accompagner le

groupement en charge de la réalisationdu stade de 50.000 places couvertes pourqu’il soit livré dans les délaiscontractuels, à savoir la fin de l’année2016. Le wali, qui a effectué une visited’inspection du chantier de réalisationde ce grand projet, a assuré legroupement en charge de sa réalisation,à savoir l’ERTHB Haddad (Algérie) etMAPA (Turquie), de la disponibilité deson administration à mettre à ladisposition du groupement tous lesmatériaux de construction dont il abesoin pour accélérer la cadence destravaux et pouvoir être dans les délais.Ainsi, le wali s’est engagé à assurer auxentreprises de réalisation la disponibilitéen quantités suffisantes du ciment, dutuf, du schiste et du tout-venant, qui sonttrès sollicités en cette phase definalisation de ce « projet exceptionnelde par son envergure et son impact».Après avoir rassuré le groupement, lewali a demandé au bureau d’études «Dune architecture», concepteur duprojet, d’accélérer la procédure definalisation des plans d’exécution de tousles travaux de finition du stade etpermettre au groupement de lancer lestravaux sans trop tarder. Le directeur duprojet de l’entreprise MAPA a quant àlui fait part de la détermination de sonentreprise à achever les travaux de ceprojet d’envergure à la fin de l’année encours ou au plus tard le mois de mars del’année 2017. Le représentant de MAPAa toutefois précisé que la persistance del’indisponibilité en quantité suffisante duciment et autres matériaux, notammentle tuf (100.000 m3), le schiste (500 000m3) et le tout- venant (100 000 m3)risquerait de retarder les travaux deréalisation de ce stade. Après avoir étérassuré par le wali, le représentant deMAPA s’est engagé à livrer le stade dansles délais contractuels, en renforçant lechantier par des moyens humains etmatériels. Pour être au rendez-vous, ledirecteur du projet a sollicitél’autorisation de l’administration pouraugmenter l’effectif intervenant sur cechantier pour atteindre plus de 1.500personnes, contre 916 actuellement, ettravailler de jour comme de nuit. Le tauxd'avancement des travaux de réalisationde ce stade est actuellement de l’ordre de60%, a déclaré le directeur de la jeunesseet des sports de la wilaya de Tizi-Ouzou,Abderahmane Iltache, à l’ouverture dela séance de travail sur le projet qu’aprésidée le wali de Tizi-Ouzou. Maître del'ouvrage, le DJS a aussi indiqué que lalivraison et la pose de la charpente dustade sont prévues pour septembre-octobre, alors que la pose des gradinsinterviendra dans une semaine au niveaudes quatre derniers bâtiments ducomplexe sportif qui en compte huit.Intervenant à la clôture de cette réunionde travail, Brahim Merad a insisté sur lanécessité de valoriser au maximum tousles espaces de ce complexe sportif qui estune œuvre grandiose devant constituerun véritable centre d’intérêt. Le wali aégalement invité les investisseurs privés àintervenir dans la réalisation d’autresinfrastructures (une piscine, des salles despectacles, de cinéma, un centrecommercial…) afin de rendre attractifset rentabiliser tous les espaces de ce site.

Bel. Adrar

USMB - ESS : les Blidéens très motivésLa rencontre USMB-ESS, comptant pour la 22e journée de Ligue 2-Mobilis, sera très importante pour lesdeux protagonistes. Les trois points seront convoités fortement par ces deux larrons. Ils voudront vraimentquitter les places de strapontin, notamment pour les Blidéens. Pour le moment, cinq points les séparent.

LIGUE 1-MOBILIS (22e JOURNÉE - MATCH AVANCÉ)

GOLF

Les poulains du nouveau coach de cetteéquipe de la ville des Roses, ZoheirDjellou, ne penseront qu'aux trois

points, surtout qu'avec 23 pts ils sont vraimentdans une place peu enviable qu'ils partagentd’ailleurs avec le RC Relizane, premier clubrelégable. Par conséquent, ils sont sur une"corde raide" où chaque point perdu coûterason pesant d'or lors du décompte final. Il estvrai que malgré l'arrivée de Djelloul, le déclicn'a pas eu lieu, puisque la formation blidéennene gagne plus. Et sa dernière défaite, au stadedu 20-Août devant le NAHD, une équipe enpleine réussite, n'a fait qu'exacerber ses dé-boires. Il est clair qu'un autre faux-pas, de sur-croît à domicile, ne peut que compliquer sasituation et amenuiser ses chances de maintien,surtout que le RC Relizane est en train de réus-sir une superbe remontée lors de ces dernièresjournées. Les fans de ce club sont, le moinsque l'on puisse dire, dubitatifs et accordent peude crédit à leur formation quant à la poursuitede son aventure dans cette division, lors de laprochaine saison 2016-2017. Il est certain quecette sortie devant l'ESS dans son fief deBrakni sera très rude, pour ne pas dire péril-leuse. Car les Sétifiens, éliminés en couped'Algérie devant la formation de Bel Abbès, etce, malgré le fait que cette joute s'est jouée àSétif, vont essayer par tous les moyens d’as-surer leur maintien, ce qui n'est pas le cas

encore. Ils le savent très bien. De plus, pouréviter une démobilisation générale au sein del'équipe, ils seront contraints de réagir au plusvite pour pallier celà. Car la coupe d'Algérie,qu'on le veuille ou non, était le principal ob-jectif de l'équipe. Comme cet espoir s'est éva-poré, ils vont tout mettre sur cette fin de saisonen championnat national, mais aussi en Liguedes champions d'Afrique qui commencera du-rant ce mois de mars contre le représentant du

Congo (l’Etoile). Cette sortie contre les Bli-déens sera on ne peut plus difficile. Un autreéchec sera pour le moins impardonnablelorsqu'on sait que les supporters de ce clubsont très mécontents après leur élimination encoupe d'Algérie. Le moins que l'on puisse direet que cette empoignade ne pourra se décanterque sur un détail. Ce sera très serré !

Hamid Gharbi

Ph :

Louis

a

NOURREDINE DJOUDI, ABDERAHMANE BOUZID ET YAHIA REZIG LANCENT À L’ADRESSE DU PRÉSIDENT DE LA FAG :

« Les JM-2021 se dérouleront à Oran et pas à Sfax »

TIZI OUZOU

Les coureurs d’AnasrDubai continuent, parcontre, de mettre main-

mise sur cette compétition. Visi-blement en grande forme, lescoureurs de la formation émira-tie ont remporté, hier, la troi-sième et dernière étape du Tourd’Oran, seconde épreuve du G-TAC. Sans surprise, l’ItalienLucas Wackerman (AnasrDubai) s’est imposé, lors del’étape Oran-Aïn Témouchent-Santa Cruz. L’ancien coéquipierde Lance Armstrong, au sein dela formation américaine Disco-very, a franchi la ligne d’arrivéeseul après avoir parcouru les 139km de la course en 3 heures, 29minutes et 50 secondes. À l’is-sue d’une course très tactique,perturbée du début à la fin par defortes rafales de vent, le maillotjaune, qui a pratiquement figurédans toutes les échappées, àlâché tout le monde au pied dumont Santa Cruz, à 9 km de l’ar-rivée, pour faire cavalier seul.jusqu’au bout. Ainsi, après cettevictoire, le cycliste d’Anasr rem-porte le maillot jaune du Tourd’Oran et le maillot Orange ré-compensant le meilleur au clas-sement général du G-TAC aprèschaque étape. Son coéquipierAbelwache Essaïd est arrivé en

seconde position. Le Marocainavait un retard de 53 secondessur le premier. La troisièmeplace de cette course est revenueau coureur de la sélection natio-nale Cevital, Belmokhtar Abdel-kader, qui à franchi la ligned’arrivée avec 70 secondes deretard sur Wackerman. 65 cou-reurs, représentant 14 forma-tions différentes, ont pris part àcette étape, qui comprenait desprints intermédiaires (El-Amria, 50 km, et Bousfer, 103km), et deux Cols de premièrecatégorie (Madagh-1 au 69 kmet Madagh-2 au 82 km). Cettecourse, qui s’est déroulée sur

une vitesse moyenne de 39,8km/h, a connu, dès son entame,beaucoup d’attaques avortées.les athlètes d’Anasr et de la sé-lection nationale érythréenne ontfait capoter toutes les tentativesd’échappées, en lançant àchaque fois la chasse, en file in-dienne. Il a fallu attendre le der-nier col du parcours pour voir lepeloton se disloquer et le groupedu maillot jaune, formé de 6coureurs, prendre le large.

Aujourd’hui, aura lieu le cri-térium international de la villed’Oran. Cette troisième épreuvedu G-TAC se déroulera en cir-cuit fermé sur une distance de110 km. La course sera retrans-mise en direct sur les quatrechaînes de la télévision algé-rienne.

23EL MOUDJAHID Sports

Mardi 8 Mars 2016

GRAND TOUR D’ALGÉRIE CYCLISTE

Lucas Wackerman remporte LE TOUR D’ORAN

Toujours pas de victoire pour les athlètes algériens, toutes sélections confondues, dans cette 6e éditiondu Grand Tour d’Algérie cycliste.

lL’ex-international et président de l’ESS,Abdelhakim Serrar, invité sur les plateauxde la chaîne A3, avait dit que la coupe

d’Algérie a toujours attrayante parce qu’elleprocure beaucoup de joie, elle permet de faire desdéplacements, indirectement, pour de nombreuxsupporters (tourisme sportif). Et le président del’USMBA de rétorquer : « c’est le meilleur moyenaussi de connaitre la géographie ». C’est vrai, laCoupe d’Algérie est un moyen de découvrir descontrées ou des petites villes méconnues jusque-là.C’est un peu ce qui s’était passé avec cette petiteville de Ghriss, partie intégrante de la wilaya deMascara. D’ailleurs, le match ARB Ghriss-MCA,comptant pour les quarts de finale de la Couped’Algérie, s’est déroulé au stade de l’unitéAfricaine de Mascara, inauguré dans les années 70. On se souvient tous, du fameux matchamical entre l’Algérie et la Côte d’Ivoire(2 à 0), en faveur de notre pays.Cependant le stade fétiche de cette petite ville nerépond, à priori, pas aux exigences d’une tellecompétition, à fortiori lorsqu’elle est transmise endirect par la télévision algérienne et eu égard àcertaines conditions pour assurer une bonneretransmission et dont cette ville est dépourvue.Faut-il le rappeler, l’ARB Ghriss avait préparé sonmatch contre le MC Alger dans des conditionsexceptionnelles à un point où nous étions poussés àse demander : « qui est le club professionnel et quiest l’amateur? ». Il n’y avait pas photo entre lesdeux protagonistes. Ces deux équipes n’exercentpourtant pas au même palier. Le MCA est unegrande équipe de la Ligue1 Mobilis, alors quel’ARB Ghriss évolue dans le 4ème palier (Inter-régions). La différence est de taille, néanmoins, àen voir les faits, on peut se faire de fausses idéessur les moyens de chaque club. Même si le MCAest la propriété de Sonatrach, il ne possède aucuneinfrastructure propre à lui. C’est un club, aussiprestigieux soit-il, qui ne possède rien et ne vit quede la location. Si demain l’argent venait à seraréfier, il deviendrait presque aussitôt un «SDF».Un drame malheureusement vécu par d’autres denos clubs aussi. Toutefois, ce sujet n’est pas uniquement l’objet decette chronique. L’accueil réservé par les habitantsde Mascara aux fans du MCA, qui s’étaientdéplacés en masse, se passe de tout commentaire. Ilfaut dire comme nous l’avait confirmé MohamedHassaïne, un salarié d’El Moudjahid, «mordu» duMCA, il y avait plus de foule à l’extérieur qu’àl’intérieur du stade, mais heureusement tout s’estbien passé. Les supporters de Mascara ont hébergédes fans du MCA aux chants de «khaouan khaoua» « vive chanoua ! ». C’était très beau ! Malgrél’adversité entre le représentant de Mascara, ARBGriss, et le MCA, l’esprit de sportivité a étépréservé et le match s’est déroulé dans la joie etl’allégresse. En comparaison du match VillageMoussa - USM Annaba (1à 0) (ChampionnatAmateur -groupe Est) qui a été arrêté à la 72èmeminute, suite à une bagarre générale engendrantbeaucoup de blessés, des images aux antipodes decelles d’ARB Ghriss-MCA. En dépit del’élimination de leur représentant le match s’estdéroulé «sans taches». Merci Ghriss et merci MCA! C’est comme cela que l’on aime le football, unvéritable facteur pour sceller des relations fortes etdurables entre algériens.

Hamid Gharbi

DANS LA LUCARNE

Coupe et amitié

OPSTBensebaïni rejoue

Le défenseur international algérien de Montpellier, Ramy Bensebaini, laissé sur lebanc des remplaçants durant deux matchs desuite, a rejoué en déplacement, face au Paris SG(0-0) dans le cadre de la 29e journée du cham-pionnat de France de Ligue 1 de football. Lejoueur, âgé de 21 ans, a fait son apparition à la77e minute de jeu, en remplacement d'Hilton.Lors des deux précédents rendez-vous, face àLille (3-0) et Angers (2-3), Bensebaini s'estcontenté de suivre ses coéquipiers à partir dubanc de touche. Pur produit de l'Académie defootball du Paradou AC (Ligue 2/Algérie), Ben-sebaini a été relégué au statut de remplaçant de-puis l'arrivée à la barre technique de l'entraîneurFrédéric Hantz, en remplacement de RollandCourbis, qui était derrière le transfert du joueur

La sélection algé-rienne féminine defootball a battu sonhomologue éthio-pienne (1-0), (mi-temps 0-0) en match"aller" du premier tourdes éliminatoires de laCAN-2016 de football,disputé au stade OmarHamadi (Bologhine).Le but de l’Algérie aété inscrit par DalilaZerrouki d’un joli tir des 25mètres, ayant terminé sacourse en pleine lucarne sousle regard médusé de la gar-dienne Dagmawet (61e). Ils’agit d’une des rares occa-

sions algériennes, menées àterme. Malgré une bonne or-ganisation tactique sur le ter-rain, les protégées du coachAzeddine Chih ont eu beau-coup de déchets dans le jeu,

notamment, dans la trans-mission de la dernièrepasse. C’est d’ailleurspour cette raison que, mal-gré leurs nombreuses ten-tatives, notamment, parNaïma Bouhenni-Ben-ziane et Sabrina Oumer,les Algériennes ont dû at-tendre l’heure de jeu pourtrouver enfin la faille.

Cependant, sous desconditions climatiques dif-

ficiles, notamment un froidglacial, les Ethiopiennes peu-vent se targuer d’avoir réussi,elles aussi, une belle presta-tion dans l’ensemble, avec unbon déploiement tactique.

PARADOU ACZetchi, président :

« Aucune offre concrètepour Benguit »

Le président du Paradou AC(Ligue 2 algérienne de football),Kheireddine Zetchi, a affirmé di-manche qu'il n'avait reçu "aucuneoffre concrète" d'un club étrangerpour s'attacher les services du milieuinternational olympique, AbderaoufBenguit. "Pour le moment, nousn'avons reçu aucune offre concrètepour Benguit et je tiens à infirmertout accord avec la formation fran-çaise de l'AS Saint-Etienne.

Le joueur est concentré actuelle-ment avec son équipe et tout sera tiréau clair à la fin de la saison", a indi-qué à l'APS, le premier responsabledu PAC. Abderaouf Benguit (19 ans)s'est révélé lors de la dernière Couped'Afrique des nations CAN-2015,des moins de 23 ans (U-23) disputéeau Sénégal (28 novembre-12 décem-bre) qui a vu l'Algérie composter sonbillet pour les Jeux Olympiques-2016 de Rio de Janeiro. "Je n'ai ja-mais été contre le transfert deBenguit à l'étranger, mais si nous ne recevons pas une offre valable etconcrète durant l'inter-saison, je pré-fère alors qu'il reste", a souligné Zet-chi. Benguit pourrait emboîter le pasau défenseur international et anciencoéquipier au Paradou, Ramy Ben-sebaini, prêté la saison dernière auclub belge de Lierse puis l'été der-nier à Montpellier (Ligue 1 fran-çaise).

ALGÉRIE - ÉTHIOPIE (1-0) Option pour les Algériennes mais…

CAN-2016 (DAMES-1er TOUR ALLER)

DÉCLARATION:Lucas Wackerman, Anasr Dubai :«Je suis très content de ma performance. J’ai réussi a rem-

porter une deuxième étape dans ce Tour d’Oran. Une victoirequi me permet de remporter le maillot jaune de l’épreuve etde rester en pole position pour le maillot orange du G-TAC2016. Ce succès s’est concrétisé, grâce au travail collectif del’équipe. Nous disposons d’un bon groupe. Nous sommes enAlgérie pour remporter le maximum d’étapes et d’épreuvespour glaner à la fin le maillot Orange du G-TAC. Pour ce quiest de l’étape d’aujourd’hui, celle-ci a été très difficile, no-tamment avec les rafales de vent, qui ont beaucoup gêné notreprogression.»

De nos envoyés spéciaux :Rédha Maouche et Youcef Cheurfi

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D E R N I E R E S

M.Ould Khelifa a indiquédans une allocution àl'occasion de la tenue du

sommet extraordinaire de l'Organi-sation de la coopération islamique(OCI), auquel il participe en tant re-présentant du Président de la Répu-blique, Abdelaziz Bouteflika, quel'Algérie propose "l'adoption d'unesérie de mesures pratiques dont leboycott d'Israël et l'activation du bu-reau de boycott au niveau du secré-tariat général avec la présentation derapports périodiques au Conseil desministres des Affaires étrangères et àl'OCI". L'Algérie a en outre appelé àappuyer les initiatives diplomatiquespalestiniennes au concert des nationset à voter en faveur des décisionsconcernant la Palestine notamment àl'Assemblée générale des Nationsunies. L'Algérie a exhorté les paysmembres de l'OCI à œuvrer à l'élar-gissement des actes de reconnais-sance internationale de l'Etat dePalestine et à la mise en œuvre de ladécision relative au fonds d'El QodsAl-Aqsa accrédité par le Conseil desministres des Affaires étrangères del'OCI à l'initiative de l'Algérie pourle financement de projets sociaux etéconomiques à El Qods. M. OuldKhelifa a précisé que l'application decette décision "permettra aux popu-lations d'El Qods de résister face à lapolitique de judaïsation israélienne",appelant les participants au sommetà "saisir cette opportunité pour élar-gir l'élan de soutien et de solidaritéavec la cause palestinienne". M.Ould Khelifa a par ailleurs réitéré"l'appui de l'Algérie aux initiativesde paix au Proche-Orient dans lecadre de la légalité internationale",tout en affirmant son soutien indé-fectible à la cause palestinienne et audroit légitime du peuple palestinienà l'instauration de son Etat indépen-dant avec El Qods comme capitale.Par ailleurs, M. Ould Khelifa a évo-qué le "contexte international et ré-gional sensible" dans lequel se tientcette rencontre soulignant que lacause palestinienne "est face à degrands défis notamment les viola-tions continues des droits nationauxdu peuple palestinien, la poursuite del'occupation israélienne et de la po-litiques de colonisation, la judaïsa-tion d'El Qods et le blocus injusteimposé à Gaza". Dans ce sens, leprésident de l'APN a souligné que"l'impasse dans laquelle se trouve leprocessus de paix constitue désor-

mais un défi majeur pour le peuplepalestinien et ses dirigeants ainsi quepour toute la communauté internatio-nale". "Les crises qui secouent lemonde musulman aggravent la situa-tion notamment dans la région duMoyen-Orient", a poursuivi M. OuldKhelifa soulignant que les paysarabes "qui connaissent depuis 2011des bouleversements socioécono-miques sont désormais en proie auxconflits internes, à l'instabilité et auterrorisme". Cette situation "a acca-paré l'attention de la communauté in-ternationale et des forces régionalesau détriment de notre cause centrale,la cause palestinienne", a-t-il ajouté.Il a indiqué dans ce sens qu'outre lesmenaces que représente la situationen Syrie, au Yémen et en Libye etd'autres crises sur la sécurité et la sta-bilité dans le monde musulman toutentier, elle est devenue avec le tempsun prétexte avancé par la commu-nauté internationale pour se déroberà sa responsabilité envers la causepalestinienne.

La cause palestinienne dans le cœur des Algériens

Par ailleurs, le président del'APN a affirmé que la cause palesti-nienne "a de tout temps était dans lecœur de tous les Algériens et bénéfi-cie du soutien constant de l'Etat al-gérien et de son peuple", soulignantque l'Algérie "n'a jamais cessé desoutenir le peuple palestinien et salutte héroïque". M. Ould Khelifa arappelé le "rôle important joué parl'Algérie lors du 5e sommet arabetenu à Alger en 1973 sanctionné parla consécration de l'Organisation delibération de la Palestine (OLP) entant que représentant légitime etunique du peuple palestinien". Rôle

grâce auquel "le Président AbdelazizBouteflika, alors ministre algériendes Affaires étrangères et présidentde la 26e session de l'Assemblée gé-nérale des Nations unies en 1974avait permis au défunt Yasser Arafatde prononcer son discours historiqueaux Nations unies et de transmettrele message de la Palestine militanteau monde entier". Le président del'APN a également rappelé la tenueen Algérie des travaux du Conseilnational palestinien lors duquel leprésident défunt, Abou Amar avaitproclamé le 15 novembre 1988,l'Etat palestinien indépendant. Il a af-firmé que "cette décision historiqueétait un acquis important et un tour-nant décisif dans le processus diplo-matique palestinien, en ce sensqu'elle avait permis la reconnais-sance de la communauté internatio-nale de l'Etat de Palestine commeréalité historique. La lutte du peuplepalestinien et les démarches diplo-matiques de l'Autorité palestinienneont permis à l'Etat de Palestine d'ac-céder en octobre 2011 en tant quemembre à part entière à l'Unesco et,le 29 novembre 2012, d'obtenir laqualité d'Etat membre observateuraux Nations unies. En septembre2015, le drapeau palestinien est hissésur les bâtiments, a-t-il encore rap-pelé.

Mahmoud Abbas rend hommageau Président Abdelaziz Bouteflika

Le président palestinien, Mah-moud Abbas, a salué le soutienconstant de l'Algérie au peuple pa-lestinien dans sa lutte pour l'édifica-tion de son Etat indépendant, indiqueun communiqué de l'Assemblée po-pulaire nationale. M. Abbas qui arencontré le président de l'APN, M.Mohamed Larbi Ould Khelifa enmarge du 5e sommet extraordinairede l'OCI sur la Palestine et El Qods,a rendu hommage au Président de laRépublique, Abdelaziz Bouteflika,pour sa contribution précieuse à faireentendre la voix de la Palestine dansles concerts des nations et ses effortspour la défense de la cause centralede la nation arabo-musulmane, rap-porte le communiqué. La rencon-tre a été mise à profit pour passer enrevue les développements de la ques-tion palestinienne dans le contextedes menaces israéliennes contre lepeuple palestinienne ainsi que desquestions d'actualité internationale.

SOMMET EXTRAORDINAIRE DE L’OCI

SOUTIENL’Algérie a appelé à Jakarta, par le biais du président de l'Assemblée populaire

nationale, Mohamed Larbi Ould Khelifa, les pays musulmans à apporter leur soutiendiplomatique, politique et financier à l'Autorité et au peuple palestiniens.

La loi portant révision de la Constitution, votée parles deux chambres du Parlement le 7 février dernier, aété promulguée dans le dernier numéro du Journal of-ficiel. Le Président de la République, Abdelaziz Bou-teflika, a promulgué la loi relative à la révision de laloi fondamentale du pays conformément à la Constitu-tion, l'avis motivé du Conseil constitutionnel et l'appro-bation du Parlement. Outre le préambule et lesdispositions transitoires, la Constitution dans sa nou-velle version est constituée de trois titres, 12 chapitrescomportant 218 articles. Le premier titre est consacré aux principes généraux

régissant la société algérienne, le deuxième à l'organi-sation des pouvoirs alors que le troisième s'articule au-tour du contrôle et de la surveillance des élections ainsique des institutions consultatives. Les amendements apportés à la Constitution vi-

saient notamment la consolidation de l'unité nationale,le renforcement de l'Etat de droit et de la démocratieet l'amélioration de l'organisation et du fonctionnementde certaines institutions. La Constitution stipule quel'alternance démocratique par la voie des urnes seraconfortée à travers la réélection du Président de la Ré-publique une seule fois, une disposition exclue de toute

révision constitutionnelle. Le pouvoir législatif et soncontrôle sur le gouvernement est également renforcédans la Constitution, qui indique, entre autres, que lamajorité parlementaire sera consultée par le Présidentde la République pour la nomination du Premier minis-tre et que le recours aux ordonnances présidentiellesest limité aux seuls cas d'urgence durant les vacancesparlementaires. Pour ce qui est des nouvelles dispositions destinées

à conforter la crédibilité et la régularité des élections,le texte prévoit la mise en place d'une Haute instanceindépendante de surveillance des élections. Au chapitredu renforcement de l'Etat de droit, le texte affirme l'en-richissement des droits et libertés individuels et collec-tifs et le renforcement de l'indépendance de la justice.A propos des améliorations organisationnelles et fonc-tionnelles de certaines institutions, la Constitution ins-titue, au niveau du Parlement, la sanction dunomadisme politique par la perte du mandat parlemen-taire, l'instauration d'une session annuelle unique de 10mois, et la primauté du Conseil de la nation dans l'exa-men des projets de lois relatifs à l'organisation territo-riale, à l'aménagement du territoire et au découpageterritorial.

Promulgation dans le Journal officielde la loi portant révision constitutionnelle

ALGÉRIE - ONU M. Ban Ki-moon achève sa visite

en AlgérieLe secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a achevé hier une

visite de travail de deux jours en Algérie dans le cadre de sa tournée dans larégion en vue de relancer les négociations visant un règlement du conflit duSahara occidental opposant le Maroc et le Front Polisario. M. Ban Ki-moona été salué à son départ à l’aéroport international Houari-Boumediène parle ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération in-ternationale, Ramtane Lamamra. Durant sa visite, le SG de l’ONU s’est en-tretenu avec de hauts responsables de l’Etat et a été reçu par le Président dela République, Abdelaziz Bouteflika. M. Ban a affirmé, à cette occasion,que l’ONU œuvre à favoriser une solution politique “juste, durable et ac-ceptable par tous” basée sur “l’autodétermination” du peuple sahraoui.

La deuxième session de la com-mission mixte de coopération éco-nomique et technologique entrel’Algérie et les Pays-Bas se tiendrademain à La Haye, a indiqué, hier leministère des Affaires étrangèresdans un communiqué.Elle se tiendra sous la coprési-

dence du ministre d’Etat, ministredes Affaires étrangères et de la Coo-pération internationale, M. RamtaneLamamra, et de son homologuenéerlandais, M. Bert Kœnders. Les deux délégations procéde-

ront à l’évaluation de l’état des rela-tions bilatérales et à l’examen desvoies et moyens permettant le ren-forcement et la diversification desrelations entre les deux pays. Lesdeux parties auront également l’oc-casion d’échanger leurs vues surplusieurs questions régionales et in-ternationales d’intérêt commun.Cette session sera précédée par une

réunion d’experts et d’un foruméconomique algéro-néerlandais les7 et 8 mars, indique également lecommuniqué. Il est prévu, par ailleurs, la signa-

ture d’une Convention de coopéra-tion dans le domaine de l’agriculture(protection des végétaux et de laquarantaine végétale) et d’un mé-morandum d’entente de coopérationdans le domaine des énergies renou-velables. Outre ses entretiens avec son ho-

mologue, M. Lamamra sera reçu parle Premier ministre néerlandais, M.Mark Rutte.

Il rencontrera également la mi-nistre néerlandaise du Commerceextérieur, de la Coopération et duDéveloppement, Mme Liliane Plou-men, et le ministre de l’Immigrationau sein du ministère néerlandais dela Sécurité et de la Justice, M. KlassDjkhoff.

COMMISSION ALGÉRIE - PAYS-BASLa 2e session s’ouvre demain à La Haye

DIPLOMATIEAgrément à la nomination du nouvelambassadeur d’Algérie au Malawi

Le gouvernement de la République du Malawi a donné son agrément àla nomination de M. Tayeb Medkour, en qualité d'ambassadeur extraordi-naire et plénipotentiaire de la République algérienne démocratique et po-pulaire auprès de la République du Malawi, avec résidence à Maputo, aindiqué hier le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

ATTAQUE TERRORISTE DE BEN GUERDANE L’Algérie condamne vigoureusement

L’Algérie a condamné, hier, vigoureusement l’attaque terroriste dansla ville de Ben Guerdane en Tunisie et salue ‘‘la riposte courageuse” desforces de sécurité tunisiennes. “Nous condamnons vigoureusement l’attaqueterroriste lancée, ce jour, contre la ville de Ben Guerdane en Tunisie. Touten saluant la riposte courageuse et déterminée des forces de sécurité tuni-siennes, nous assurons le peuple et le gouvernement tunisiens frères de notresolidarité pleine et entière”, a déclaré à l’APS le porte-parole du ministèredes Affaires étrangères, Abdelaziz Benali Cherif. “Nous renouvelons par lamême notre rejet du terrorisme sous toutes ses formes et appelons l’ensem-ble des acteurs régionaux et internationaux à renforcer davantage leur coo-pération et à fédérer leurs efforts pour faire en sorte que la défaite duterrorisme, partout où ce fléau se manifeste, soit un objectif stratégique com-mun”, a ajouté M. Benali Cherif.

MDNUn canon artisanal et 13 bombes détruits

à Boumerdès et Tizi Ouzou Dans le cadre de la lutte antiterroriste, des détachements de l'Armée

nationale populaire (ANP) ont détruit le 6 mars 2016 à Boumerdès et Tizi-Ouzou, (1re Région militaire) une canon de confection artisanale, deuxmines anti-personnel, treize bombes et des explosifs", précise le MDN. Un autre détachement a "appréhendé, à Béni Ounif, dans la wilaya de

Bechar (3e RM), trois narcotrafiquants, et saisi 50 kilogrammes de kiftraité. Il en est de même à Skikda (5e RM) où des éléments des gardescôtes ont saisi 30 kilogrammes de kif traité".

à l’Autorité palestinienne