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N°04 Vendredi 1er avril 2011 Catherine Bailhache [email protected] 02 41 57 11 08 06 11 92 56 40 Soizig Le Dévéhat [email protected] 02 51 81 59 33 06 85 03 73 65 www.lacor.info Créée en 1982, l’ACOR est une association inter-régionale implantée dans six régions de l’Ouest de la France – Bretagne, Centre, Haute et Basse- Normandie, Pays-de-la-Loire et Poitou-Charentes. Elle regroupe vingt-cinq structures (cinémas pour la plupart labellisés « recherche » et associations) tournés vers la défense de l’art et essai et de la recherche dans le cinéma. L’ACOR a pour principal objectif la mise en œuvre, seule ou en collaboration avec des partenaires extérieurs, de pratiques com- munes de programmation, d’animation et de promotion des films, destinés à favoriser la découverte de nouveaux spectateurs et la rencontre des publics avec des œuvres cinématographiques et audiovisuelles variées et de qualité. C O M M U N I Q U E S o m m a i r e 1 Du côté de l'ACOR : Ecrire avec, lire pour 2 Du côté des adhérents de l'ACOR : la Salamandre et le Quai des images 3 Soutien ACID / GNCR 4 Recommandation GNCR / soutien AFCAE répertoire 5 Soutiens AFCAE Répertoire Jeune public 6 Soutien AFCAE jeune public, info distributeu r A s s o c i a t i o n d e s c i n é m a s d e l o u e s t p o u r l a r e c h e r c h e présidée par Yannick Reix — coordonnée par Catherine Bailhache et Soizig Le Dévéhat – bureaux ACOR – Port de Vallée – 49320 ST-SULPICE/LOIRE tél : (33) 2 41 57 11 08 – fax : (33) 2 41 68 25 16 – [email protected] Du côté de l'ACOR Ecrire avec, lire pour en Pays de la Loire Projet à l'initiative de Capricci, en collaboration avec l'ACOR – Association des cinémas de l'ouest pour la recherche, en partenariat avec Lycéens et apprentis au cinéma en Pays de la Loire (Premiers Plans) et l'Abbaye royale de Fontevraud ; avec le soutien de la DRAC et de la Région des Pays de la Loire, de Mécène et Loire – Fondation d'entreprise. Alban Lefranc était à la Roche-sur-Yon les 22 et 24 mars 2011 Partenaires du projet à la Roche sur Yon : le cinéma le Concorde | la Maison Gueffier | Le Grand R | Collège Saint-Louis Mardi 22 mars à 14H au cinéma le Concorde Alban Lefranc a présenté la Nuit du chasseur de Charles Laughton (1955) à des collégiens. Jeudi 24 mars de 10H20 à 12H10 au collège Saint-Louis Alban Lefranc a rencontré pour la deuxième fois 2 classes de 4e du Collège Saint-Louis . Les collégiens ont bénéficié de deux ateliers sur le rapport littérature/cinéma, mis en place par le Grand R, ont travaillé sur la question du texte et de son adaptation. Ils ont rencontré Alban Lefranc une première fois le 7 octobre. Jeudi 24 mars à 20H au cinéma le Concorde organisé par la Maison Gueffier Projection de I'm Not There de Todd Haynes (2007), choisi par Alban Lefranc, suivie d'une discussion avec le public Sylvain Coher est à Saint-Nazaire le 8 avril 2011 Partenaires du projet à Saint-Nazaire : Le Fanal, scène nationale | le lycée Aristide Briand 11H au lycée Aristide Briand Sylvain Coher rencontrera pour la deuxième fois des élèves de seconde du lycée Aristide Briand qui ont écrit des nouvelles autour de Sacha Lenoir et les ont adaptées en courts métrages. Cette rencontre sera l'occasion de visionner ces courts métrages et d'échanger sur les problématiques de l'adaptation. 20H30 au cinéma Jacques Tati, Fanal Projection de L'Eté de Kikujiro de Takeshi Kitano (1999), choisi par Sylvain Coher, suivie d'une discussion avec le public. Ecrire avec, lire pour en Basse-Normandie projet mis en place par l'ACOR, avec le soutien du Conseil régional Basse-Normandie et le concours du Rectorat de l'Académie de Caen Joy Sorman est à Mortagne-au-Perche le 8 avril 2011 Partenaires du projet à Mortagne-au-Perche : Le cinéma Etoile | le lycée polyvalent Jean Monnet | la bibliothèque de Mortagne-au-Perche l De 11H00 à 12H00 au lycée Jean Monnet Le cinéma Etoile a organisé un concours de nouvelles autour du même personnage ouvert à tous. Par ailleurs, 46 élèves du lycée Jean Monnet y ont participé. Le jury, composé de membres du cinéma, du lycée et de la bibliothèque de Mortagne-au-Perche, remet leurs prix aux lauréats du concours de nouvelles (élèves et public) organisé dans le cadre du Printemps littéraire. 15H30 au lycée Jean Monnet Joy Sorman rencontre 35 élèves de seconde pour échanger autour de leur travail d'écriture. Les élèves ont suivi des ateliers d'écriture scénaristique et autour de l'édition ; ils ont également écrit des nouvelles autour de Béatrice Merkel dans le cadre de la classe. 20H30 au cinéma l'Etoile Projection de la Vie au ranch de Sophie Letourneur, choisi par Joy Sorman, suivie d'une discussion avec le public. I'm Not There de T. Haynes L'Eté de Kikujiro de T. Kitano

2011 | Communiqué N°04

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Page 1: 2011 | Communiqué N°04

N°04Vendredi 1er

avril 2011

Catherine [email protected]

02 41 57 11 0806 11 92 56 40

Soizig Le Dévé[email protected]

02 51 81 59 3306 85 03 73 65

www.lacor.info

Créée en 1982, l’ACOR est une association inter-régionale implantée dans six régions de l’Ouest de la France – Bretagne, Centre, Haute et Basse-Normandie, Pays-de-la-Loire et

Poitou-Charentes. Elle regroupe vingt-cinq structures (cinémas pour la plupart labellisés « recherche » et associations) tournés vers la défense de l’art et essai et de la recherche dans le cinéma.

L’ACOR a pour principal objectif la mise en œuvre, seule ou en collaboration avec des partenaires extérieurs, de pratiques com-munes de programmation, d’animation et de promotion des films, destinés à favoriser la découverte de nouveaux spectateurs et la rencontre des publics avec des œuvres cinématographiques et audiovisuelles variées et de qualité.

C O M M U N I Q U ES o m m a i r e

1 Du côté de l'ACOR : Ecrire avec, lire pour

2 Du côté des adhérents de l'ACOR : la Salamandre et le Quai des images

3 Soutien ACID / GNCR

4 Recommandation GNCR / soutien AFCAE répertoire

5 Soutiens AFCAE Répertoire Jeune public

6 Soutien AFCAE jeune public, info distributeur

A s s o c i a t i o n d e s c i n é m a s d e l ’ o u e s t p o u r l a r e c h e r c h eprésidée par Yannick Reix — coordonnée par Catherine Bailhache et Soizig Le Dévéhat – bureaux ACOR – Port de Vallée – 49320 ST-SULPICE/LOIRE – tél : (33) 2 41 57 11 08 – fax : (33) 2 41 68 25 16 – [email protected]

Du côté de l'ACOREcrire avec, lire pour en Pays de la Loire

Projet à l'initiative de Capricci, en collaboration avec l'ACOR – Association des cinémas de l'ouest pour la recherche, en partenariat avec Lycéens et apprentis au cinéma en Pays de la Loire (Premiers Plans) et l'Abbaye royale de Fontevraud ; avec le soutien de la DRAC et de la Région des Pays de la Loire, de Mécène et Loire – Fondation d'entreprise.

Alban Lefranc était à la Roche-sur-Yon les 22 et 24 mars 2011Partenaires du projet à la Roche sur Yon : le cinéma le Concorde | la Maison Gueffier | Le Grand R | Collège Saint-Louis

Mardi 22 mars à 14H au cinéma le ConcordeAlban Lefranc a présenté la Nuit du chasseur de Charles Laughton (1955) à des collégiens.

Jeudi 24 mars de 10H20 à 12H10 au collège Saint-LouisAlban Lefranc a rencontré pour la deuxième fois 2 classes de 4e du Collège Saint-Louis .

Les collégiens ont bénéficié de deux ateliers sur le rapport littérature/cinéma, mis en place par le Grand R, ont travaillé sur la question du texte et de son adaptation. Ils ont rencontré Alban Lefranc une première fois le 7 octobre.

Jeudi 24 mars à 20H au cinéma le Concordeorganisé par la Maison Gueffier

Projection de I'm Not There de Todd Haynes (2007), choisi par Alban Lefranc, suivie d'une discussion avec le public

Sylvain Coher est à Saint-Nazaire le 8 avril 2011Partenaires du projet à Saint-Nazaire : Le Fanal, scène nationale | le lycée Aristide Briand

11H au lycée Aristide Briand Sylvain Coher rencontrera pour la deuxième fois des élèves de seconde du lycée Aristide Briand qui ont écrit des nouvelles autour de Sacha Lenoir et les ont adaptées en courts métrages. Cette rencontre sera l'occasion de visionner ces courts métrages et d'échanger sur les problématiques de l'adaptation.

20H30 au cinéma Jacques Tati, FanalProjection de L'Eté de Kikujiro de Takeshi Kitano (1999), choisi par Sylvain Coher, suivie d'une discussion avec le public.

Ecrire avec, lire pour en Basse-Normandieprojet mis en place par l'ACOR, avec le soutien du Conseil régional Basse-Normandie et le concours du Rectorat de l'Académie de Caen

Joy Sorman est à Mortagne-au-Perche le 8 avril 2011 Partenaires du projet à Mortagne-au-Perche : Le cinéma Etoile | le lycée polyvalent Jean Monnet | la bibliothèque de Mortagne-au-Perche l

De 11H00 à 12H00 au lycée Jean MonnetLe cinéma Etoile a organisé un concours de nouvelles autour du même personnage ouvert à tous. Par ailleurs, 46 élèves du lycée Jean Monnet y ont participé. Le jury, composé de membres du cinéma, du lycée et de la bibliothèque de Mortagne-au-Perche, remet leurs prix aux lauréats du concours de nouvelles (élèves et public) organisé dans le cadre du Printemps littéraire.

15H30 au lycée Jean MonnetJoy Sorman rencontre 35 élèves de seconde pour échanger autour de leur travail d'écriture. Les élèves ont suivi des ateliers d'écriture scénaristique et autour de l'édition ; ils ont également écrit des nouvelles autour de Béatrice Merkel dans le cadre de la classe.

20H30 au cinéma l'EtoileProjection de la Vie au ranch de Sophie Letourneur, choisi par Joy Sorman, suivie d'une discussion avec le public.

I'm Not There de T. Haynes

L'Eté de Kikujiro de T. Kitano

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Joy Sorman est à la Ferté-Macé le 21 avril 2011 Partenaires du projet à la Ferté-Macé : lycée Flora Tristan | Bibliothèque municipale | cinéma Gérard Philippe

10H00 au lycée Flora TristanJoy Sorman rencontre 25 élèves de première bac pro (métiers de la mode) qui ont écrit des nouvelles autour de Béatrice Merkel.

17H00 à la Bibliothèque de la Ferté MacéJoy Sorman rencontre le public et les élèves dans le cadre de la bibliothèque municipale de la Ferté-Macé pour un échange autour de son œuvre.

20H30 au cinéma Gérard PhilippeProjection de la Vie au ranch de Sophie Letourneur, choisie par Joy Sorman, suivie d'une discussion avec le public.

Du côté des adhérents de l'ACORMercredi 6 avril à 20H30 à la Salamandre à Morlaix (29)

Ciné-concert exceptionnel : l'Inconnu de Tod Browning

sur une musique originale de Rodolphe Burger, accompagné de Julien Perraudeau

en partenariat avec le festival Panoramas # 14 à Morlaix

L'Inconnu (The Unknown)de Tod Browning – USA – 1927 – 1H05 – avec Lon Chaney, Norman Kerry, Joan Crawford, Nick de Ruiz

Alonzo, "l'homme sans bras", vedette d'un cirque installé à Madrid, tire à la carabine et lance des poignards avec ses pieds sur sa partenaire, dont il est secrètement et follement amoureux, la jolie Estrellita. C'est la fille de Zanzi, le directeur. Malabar, l'hercule du cirque, est également sensible aux charmes de la jeune fille, laquelle ne lui prête pourtant aucune attention, car Estrellita est terrifiée par les mains des hommes. Aussi se sent-elle en sécurité auprès d'Alonzo.

Rodolphe BurgerDepuis quinze ans, l’ancien leader du groupe de rock Kat Onoma, à l’appétit musical insatiable, multiplie les collaborations (Alain Bashung, Jacques Higelin, James Blood Ulmer ou Jeanne Balibar…). Mais Rodolphe Burger signe là une performance d’un autre genre. En écrivant la bande son du film muet de Tod Browning, réalisateur du célébrissime Freaks, Burger habille un monument du cinéma. L’Inconnu, tourné en 1927, se déroule dans l’univers du cirque, à Madrid. Alonzo, interprété par Lon Chaney, est un faux manchot et un vrai amoureux. C’est pour sa partenaire, la belle Estrellita, que son cœur s’est enflammé... Et par amour, il ira même jusqu’à se couper les bras, car la belle craint les mains des hommes... Un destin romantique, hors du commun, que la musique de Rodolphe Burger souligne à merveille. Un spectacle qui mêle le son moderne du musicien à ces images vieilles de 80 ans mais toujours aussi fortes ! L’univers de Browning trouve sa place exacte dans la musique de Burger, qui prouve ici encore l’étendue de son talent.

"Sur les images des numéros de cirque ou des coulisses, des infrabasses surgissent, des gimmicks (bruits de projecteurs, tintements) retentissent. Rodolphe Burger reconstitue une bande-son jouée en direct, aussi délicate que les images dentelées de Tod Browning. Pourtant, il n'est pas évident de placer des sons sur un film qui, durant plus de soixante-dix ans, se sera suffi du silence. [...] C'est à la suite d'une commande du musée d'Orsay [en 2002] que Rodolphe Burger a entrepris la bande-son du film. Un accord de principe avant même d'avoir vu le long métrage : «Je ne connaissais pas l'Inconnu. Mais j'ai été immédiatement saisi par le jeu de Lon Chaney. Ce n'est qu'ensuite que j'ai découvert l'amitié qui l'unissait à Tod Browning et son extraordinaire capacité à se métamorphoser, un jour cul-de-jatte, un autre, homme sans bras... L'idée était d'accompagner les images et non de les couvrir. Une fois la projection réalisée au musée d'Orsay, j'ai perdu toutes mes partitions sur ordinateur. Il a fallu les recréer de toutes pièces à partir de mes propres souvenirs»." Libération

Infos pratiques :Dossier du ciné concert ici | Programme complet de PANORAMAS#14 ici | Contacter la Salamandre : tél/fax : 02 98 62 15 14 - [email protected] – site internet ici

Cultures urbaines, du 30 mars au 5 avril au Quai des Images à Loudéac (22) Une opération en partenariat avec Uffej Nationale, le collectif Cinéma 22, le Conseil Général des Côtes d'Armor, l'association UNVSTI et la Maison des jeunes de Loudéac.

Du 30 mars au 4 avril : projections de Faites le mur !Documentaire de Bansky – USA / GB – 2010 – 1H26 – avec Rhys Ifans, Banksy, Thierry Guetta...

Dans un monde où nous sommes bombardés de messages publicitaires qui envahissent l’espace public, les œuvres de Banksy offrent un regard différent - un regard à la fois drôle et incisif, sans être dogmatique pour autant. Banksy a fini par convaincre l’Anglais moyen que les véritables vandales de notre société sont ceux qui construisent des immeubles plus hideux les uns que les autres et non ceux qui dessinent sur leurs murs.

Dimanche 3 avril à 14H30 : Séance / rencontre avec Jean-Pierre Thorn (qui déjà venu en Côtes d'Armor pour ses précédents films : Faire Kiffer les Anges, On n'est pas des marques de vélo et Allez, Yallah)

93 la belle rebelle documentaire de Jean Pierre Thorn – France – 2010 – 1H13 – HDavec Daniel Baudon"Sixties Memory", Marc Perrone, Loran "Bérurier Noir"et "Les Ramoneurs de Menhirs", Dee Nasty , NTM, Casey, B-James, Serge Teyssot-Gay et "Zone Libre", "93 Slam Caravane" : Abdel Haq, Bams, Grand Corps Malade, Yo et D' de Kabal

C'est une épopée - du rock au slam en passant par le punk et le hip hop - incarnant un demi siècle de résistance musicale en Seine Saint Denis et se faisant porte-voix d'une jeunesse et de territoires en perte d'identité, sous les coups des mutations industrielles, des désillusions politiques et de l'agression constante des pouvoirs successifs.La banlieue - à contrario des clichés- se révèle un espace incroyablement riche de métissages engrangeant une créativité époustouflante ! Un film à dimension sociale, culturelle et politique, un film indispensable à voir avec les oreilles, à écouter avec les yeux, à kiffer avec le coeur et les tripes.

En première partie : démonstration de Hip Hop, par la section Hip Hop de la Maison des Jeunes de Loudéac.

La Vie au ranch de S. Letourneur, présenté à la Ferté Macé et à Mortagne-au-Perche

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Soutien ACID / GNCRMafrouza

Un cycle de cinq films documentaires de Emmanuelle DemorisShellac – 15 juin 2011

Festival International du Film de Locarno | Etats Généraux du Documentaire de Lussas | Mostra de Sao Paolo

Edition par Shellac d'un document d'accompagnement pour les 5 films

Fiche film sur le site du distributeur ici

L'ACRIF organise un atelier, en partenariat avec l'ACID et le GNCR, le vendredi 8 avril de 10H à 16H30 au Ciné 104 à Pantin autour de la sortie des 5 films. Contact : 01 48 78 14 18 | [email protected]

Au programme10H : Projection de Que faire ? (Mafrouza partie 3) 14H : Introduction critique par une cinéaste membre de l’ACIDDe 14H15 à 16H30 : A partir d’extraits des films du cycle Mafrouza, discussion avec la réalisatrice Emmanuelle Demoris, Arnaud Domercq (cinéaste et producteur) et Jean Narboni (critique)

Mafrouza est un cycle de cinq films d'Emmanuelle Demoris tourné à Mafrouza, quartier informel d'Alexandrie construit par ses habitants sur le site et les vestiges d'une nécropole gréco-romaine. Mafrouza raconte les histoires de quelques personnes du quartier dont les destins changent au fil de deux années. Un couple à la recherche du bonheur, un épicier-cheikh humaniste, un voyou-chanteur en quête de chemins libres, un solitaire au logement inondé, une paysanne et son four à pain, une famille de chiffonniers, une jeune lutteuse. Tous semblent portés par une incroyable force de vivre, quelque chose comme une folle aptitude au bonheur qui défie les conditions de la vie matérielle, dure à Mafrouza. Tous ont l'humanité tenace et manifestent une grande liberté de pensée et de parole, qui est aussi invention permanente. La durée du cycle et de chaque film donne à cette plongée son émotion et sa complexité. Elle donne à rentrer véritablement dans ce monde en partageant les événements avec ses personnages. Elle donne le temps d'un regard en mouvement, un regard amoureux mais sans idéalisation, qui saisit la force vive du quartier à travers ses complexités et contradictions. Et l'on suit les mouvements de ce regard car le film nous donne à partager l'expérience et l'implication de la cinéaste en racontant aussi la rencontre entre les gens de Mafrouza et celle qui vient les filmer. Depuis les premières rencontres jusqu'à la fin du tournage, on découvre l'évolution de ce rapport et de ses interactions, qui posent des questions de cinéma et interrogent le regard que nous portons sur l'autre.

L'ordre des cinq parties est chronologique, mais le cycle peut se voir aussi bien dans l'ordre que dans le désordre et chacun des films peut également se voir isolément.

0h la nuit ! (Mafrouza 1)France - 2H18 - 2007 - DCP, Béta numérique ou Dvcam

La première visite à Mafrouza suit un archéologue qui topographie les tombes de la nécropole romaine sur laquelle les habitations se sont construites. Mais une fête de mariage vient nous plonger soudain dans le présent du quartier, sa joie tendue et sa vitalité. La découverte se poursuit par des rencontres avec plusieurs personnes dont on découvre les combats quotidiens. Abu Hosny écope sa maison inondée. Om Bassiouni cuit son pain sous la pluie de l'hiver. Les Chenabou demandent protection à Saint-Georges. Et Adel et Ghada racontent leur couple avec une étonnante liberté de parole sur l'amour. Cette première plongée dans la vie du quartier est aussi le temps de l'étonnement, qui laisse place à l'émotion des premiers échanges.

Coeur (Mafrouza 2)France - 2H34 - 2007/2010 - DCP, Béta numérique ou Dvcam

Juillet, sous la chaleur. La caméra est de retour, ce qui fait débat à Mafrouza. Hostilité des uns et sympathie des autres, ceux-là avec qui le film poursuivra sa route au fil de l'été dans le quartier. Tout semble avoir été frappé de destruction. Des habitations inondées, un four détruit, un couple au bord du divorce, une joue ouverte par une lame de rasoir. Chacun résiste, se reconstruisant ou reconstruisant le monde autour. Reconstruire le four, réconcilier le couple, recoudre la joue. Les gens de Mafrouza opèrent ces reconstructions sous l'œil de la caméra qu'ils interpellent et questionnent. Leur répondant, la caméra devient personnage du film et trouve ainsi, au gré des échanges et des rencontres, un regard qui se fait amoureux.

Que faire ? (Mafrouza 3)France – 2H32 - 2010 - DCP, Béta numérique ou Dvcam

C'est la fin de l'été. On en partage la douceur avec quelques personnes de Mafrouza, dans un rapport maintenant confiant, proche et familier. On suit le fil de leur temps qui s'invente au présent, sans programme ni prévision. Actes graves ou passe-temps frivoles, chacun invente chaque jour les chemins d'une étrange joie de vivre, faite d'ardeur, de transe et d'intériorité. Abu Hosny répare sa maison inondée, Hassan erre et chante dans les nuits blanches, Mohamed Khattab fait le sermon, Adel et Samia attendent un enfant. Tous prennent aussi la parole pour dire leurs choix, leurs façons d'être au monde et d'être avec les autres. Et pour dire leur goût de la liberté, celle-là qui s'exprime au fil des errances et des rires, des cigarettes et du thé partagés avec la caméra en ces derniers jours d'août.

la Main du papillon (Mafrouza 4)France - 2H22 - 2010 - DCP, Béta numérique ou Dvcam

Deux événements se préparent en ce début d'hiver à Mafrouza. La naissance du petit garçon d'Adel et Ghada, avec son cortège d'attente, de tensions, de joie et de fête. Et les fiançailles de la jeune lutteuse, Gihad. Au fond des maisons, entre intime et sacré, entre chuchotements, cris et rituels, les destinées des individus se dessinent. Face à l'agitation collective des familles, tour à tour avec et contre elle, chacun trouve en actes comment exister et construire sa place dans le monde qui l'entoure. En actes mais aussi par la parole, qui vient convoquer l'imaginaire pour penser la réalité, la rendre vivable et parler ces zones obscures de la mise au monde où se nouent la vie, la mort et la différenciation sexuelle.

Paraboles (Mafrouza 5)France - 2H35 - 2010 - DCP, Béta numérique ou Dvcam | Festival de Locarno - Cinéastes du Présent : Léopard d'or

Mohamed Khattab tient l'épicerie de Mafrouza. Cheikh, il fait aussi le sermon du vendredi dans la mosquée du quartier. Mais en ces jours de fête où se prépare l'Aïd, des fondamentalistes viennent s'emparer de ladite mosquée. Les gens de Mafrouza racontent cette prise de pouvoir avec lucidité et calme, c'est-à-dire sans diabolisation et avec la force d'une parole qui recourt aux arguments à la fois du cœur et de la raison. Comme le dit l'ami fidèle de Mohamed Khattab : "Les Frères cherchent à attirer les gens ; si tu aimes quelqu'un, tu n'essaies pas de l'attirer, tu lui parles directement." Blessé, Mohamed Khattab garde sa dignité, son ironie et le secret sur ses intentions. Mais il n'a pas dit son dernier mot. La suite des événements lui donnera l'occasion de "parler directement" pour dire ses stratégies, sa rage et sa résistance, mais aussi sa complicité et sa tendresse pour cette caméra avec qui est venu le temps de la séparation puisque le tournage touche à sa fin, au terme de deux années passées à filmer dans le quartier.

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Recommandation GNCR

Essential Killingde Jerzy Skolimowski

Pologne – 2010 – 1H23avec Vincent Gallo, Emmanuelle Seigner

Surreal Distribution – 6 avril 2011

Mostra de Venise 2010 : Grand Prix du jury | Meilleure interprétation masculine pour V. Gallo

Interview du réalisateur dans Télérama ici

Interview (vidéo) avec le réalisateur en anglais sur le site d' Independencia ici

Capturé par les forces américaines en Afghanistan, Mohammed est envoyé dans un centre de détention tenu secret. Lors d'un transfert, il réchappe d'un accident et se retrouve en fuite dans une forêt inconnue. Traqué sans relâche par une armée sans existence officielle, Mohammed fera tout pour assurer sa survie.

Essential Killing renvoie au cinéma américain des années 70 en développant un sujet de film d'action (la chasse à l'homme) dans le cadre d'un film d'auteur qui donne de la chair à la théorie. En surface, l'histoire raconte comment un Afghan échappe à l'armée américaine et survit dans l'hiver polonais. En substance, c'est plus ambigu. Habitué à diriger des acteurs difficiles, Jerzy Skolimowski ne pouvait pas trouver plus viscéral que Vincent Gallo avec son visage émacié, son corps décharné et ses yeux effarés. Dès le départ, le cinéaste polonais délaisse la dimension politique et idéologique pour donner à voir une révolution spirituelle. L'errance devient une parabole religieuse aux allures de chemin de croix où un homme aphasique qui fonctionne à l'instinct doit résister à une série de supplices à la fois horrifiants et grotesques, en fonction des lieux traversés (pièges à loup, animaux fantasmés, baies toxiques qui provoquent des hallucinations). Il y a quelque chose de christique dans la manière dont il survit dans ces environnements hostiles. Comme lui, le film se vide de son sang. Cette rédemption impossible, Skolimowski la raconte d'une façon paradoxale, à la fois simple et complexe, prosaïque et métaphorique, linéaire et elliptique. Il utilise l'agression sonore à la manière d'une musique jouée trop forte (les quelques paroles proviennent de sources inconnues), afin de brouiller les repères et les informations. Le refus d'éclaircir les enjeux - à l'inverse, la volonté de les obscurcir - peut sembler hermétique mais il est justifié par le stoïcisme divin et l'incapacité à communiquer avec les hommes. Les paysages donnent un relief paranoïaque et oppressant, comme si en dépit des grands espaces et des précipitations, la traque était permanente et la fuite, impossible. Esthétiquement, le film est intemporel, et en fonction des perspectives, il révèle de fascinants degrés de lecture. Au premier abord, les flash-back revenant sur le passé du protagoniste (son lien avec l'école coranique, les relations avec son épouse) paraissent presque superfétatoires. En fait, ils induisent l'idée que ces souvenirs le sauvent d'une bestialité promise et lui rendent une humanité - il n'était perçu que comme un monstre répondant à des pulsions (tuer ou être tué). Ils n'en restent pas moins déplacés : fallait-il les surligner à répétition? De la même façon, les dix dernières minutes trop évidentes et trop symboliques entachent la tenue elliptique d'un récit qui jusqu'ici refusait d'être trop lisible. Il faut les interpréter comme un clin d'œil exutoire au Désert rouge (Antonioni, 1964). A des années lumières, Skolimowski raconte la même angoisse existentielle dans un univers abstrait et invisible.

Romain Le Vern – www.excessif.com - critique ici

Autres critiques : Eugénio Renzi pour Independencia ici | Gregory Coutaut - www.filmdeculte.com – critique ici | Claude Rieffel – www.avoir-alire.com – critique ici |

Soutien AFCAE répertoire

Deep end de Jerzy Skolimowski USA – 1970 – 1H35avec Jane Asher, John Moulder-Brown, Karl Michael Vogler, Christopher Sandford, Diana DorsCarlotta Films – 13 juillet 2011 – 5 copies 53mm et DCP numérique

Adolescent de 15 ans, Mike vient d’être embauché dans un établissement de bains publics de l’East End londonien. Susan, sa collègue, arrondit ses fins de mois en proposant ses charmes a la clientèle masculine. Le jeune homme est tout de suite attiré par cette jolie rousse plus âgée que lui. Alors qu’il découvre une atmosphère étrange autour de la piscine, Mike doit faire face aux avances d’une cliente échaudée. Peu à peu, Susan joue avec l’inexpérience du garçon, profitant de son admiration candide pour le faire plonger dans une dangereuse spirale de fantasmes et d’obsession…

Edition d'u document d'accompagnement AFCAE Répertoire ▼

Fiche film sur le site du distributeur ici

Sous ses apparences de comédie outrancière ou de joyeux bizutage, Deep End dissimule un drame cruel de l’adolescence qui navigue entre thriller psychologique et tragédie romantique. Avec un sens ahurissant de la composition plastique, Jerzy Skolimowski suit la déambulation d’un garçon hanté par l’image d’un amour insaisissable. Cette oeuvre au ton instable est une plongée frénétique dans l’East End, négatif sinistre du Swinging London qui invoque les ambiances de Répulsion (Roman Polanski) ou de Blow-Up (Michelangelo Antonioni). Traversé par la musique des seventies, de la folk-pop de Cat Stevens au rock expérimental du Groupe Can, Deep End est l’un des films emblématiques du cinéma indépendant.

Site du distributeurJerzy Skolimowski, l’oeil du peintreLe cinéma de Jerzy Skolimowski ne ressemble à aucun autre, à l’image de cet artiste protéiforme qui se définit aussi bien comme un peintre ou un poète et qui a été boxeur dans une vie précédente. Devant Deep End, on est saisi par l’éclatant équilibre des couleurs et la finesse de la composition picturale. Des murs entiers peints en vert, rouge, jaune, comme chez Jacques Demy. La chevelure rousse de Jane Asher détourée par la neige, on pourrait être chez Douglas Sirk. Et à chaque instant, la puissance visuelle de l’image concentre les émotions contradictoires des personnages, s’attirant ou se repoussant en une abstraction sentimentale.

Site du distributeur

Autres critiques : sur http://culture-et-debats.over-blog.com ici

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Soutien AFCAE répertoire

Bienvenue Mister Chance de Hal Ashby USA – 1979 – 2H10 – avec Peter Sellers, Shirley MacLaine, Melvyn DouglasMadadayo Films - 30 mars 2011

Infos sur le film sur le site du distributeur ici | Critique du film sur www.ecranlarge.com ici

Washington, années 70. Un jardinier quinquagénaire prénommé Chance, homme naïf et simple, coule une vie sans heurts à prendre soin du jardin d'une calme propriété préservée de la capitale. Obligé de quitter cette maison et cette activité à la suite du décès de son employeur, Chance est heurté, dans la rue, par un véhicule dont la propriétaire, Eve Rand, l'accueille à son domicile pour lui faire prodiguer des soins. Chance se lie avec Benjamin Rand, le mari, qui, peu après, reçoit la visite du président des États-Unis. Chance prend part à l'entretien avec un tel naturel que ses phrases, distillées comme des proverbes de sagesse, vont être prises pour de véritables oracles ; il va ainsi devenir la coqueluche du pouvoir et des médias.

Soutien Partenariat AFCAE répertoire

la Chatte sur un toit brûlantde Richard BrooksUSA – 1958 – 1H48avec Elizabeth Taylor, Paul Newman, Burl Ives, Madeleine Sherwood, Jack Carson, Judith AndersonSplendor Films - 23 mars 2011

Maggie et Brick forment un couple en pleine crise : Brick semble détester sa femme et déprimé par le suicide de son meilleur ami se réfugie dans l’alcool. Maggie brûle de désir pour l’homme qu’elle aime, mais toutes ses «chatteries» n’y font rien. La grande famille se réunit dans une villa autour du patriarche malade, Big Daddy. La famille, qui lui cache son état, lui joue une atroce comédie pour son dernier anniversaire.

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La Route du tabac de John Ford USA – 1941 – 1H24avec Charley Grapewin, Elizabeth Patterson, Marjorie RambeauAction Théâtre du Temple – 6 avril 2011 – 2 copies

Inspiré du roman éponyme d'Erskine Caldwell (1937).

Début des années 30 : la famille Lester, "petits blancs" du sud des États-Unis, tente de survivre en cette période difficile de Grande Dépression. Impuissants face à la misère qui les entoure, les parents, Jeester et Ada, assistent aux mésaventures de leurs plus jeunes enfants.

Critiques dans le dossier de presse à télécharger ici | Critique d'Olivier Bitoun sur Tv Classik ici

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Hombrede Martin Ritt USA – 1967 – 1H50avec Paul Newman, Fredric March, Richard Boone, Diane Cilento, Cameron MitchellFlash Pictures – 20 avril 2011 – 2 copies

Arizona, 1884. Une diligence est attaquée par des hors-la-loi qui guignent l’argent destiné à une réserve indienne. Parmi les passagers se trouve John Russel, Blanc élevé par les Indiens et donc rejeté par la communauté cow-boy. Malgré les préjugés de ses compagnons de route, il prend leur défense et décide de se battre contre les bandits...

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Je veux seulement que vous m’aimiezde Rainer Werner Fassbinder RFA – 1975 – 1H44avec Vitus Zeplichal, Elke Aberle, Erni Mangold et Alexander AllersonCarlotta Films – 20 avril 2011 – DCP numérique

Le jeune Peter purge une peine de dix ans pour le meurtre d’un patron de café. Il raconte son histoire au psychologue de la prison. Peter est attentionné, généreux, serviable, mais timide et écrasé par ses parents. Il ne cesse de vouloir acheter aux autres l’amour qui lui a été refusé dans son enfance. Chaque jour, il couvre ceux qu’il aime de nouveaux cadeaux, malgré les soucis financiers grandissants.

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Page 6: 2011 | Communiqué N°04

Soutien AFCAE Jeune publicVent de folie à la ferme

programme de trois courts métrages d'animation des Studios KanoonIran – 43' – sans parole – à partir de 4 ans

les Films du Whippet – 6 avril 2011 sur 20 copies

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Note de production ici | Critique du programme sur avoir-alire.com ici

le Canard et le fermier de Aviz MirfakhraïUn fermier paresseux va devoir se remettre en question face à son dévoué serviteur le canard !

le Trésor de Ahmad ArabaniLa vie d’un paysan se trouve drôlement perturbée lorsque celui-ci découvre dans son champ, un trésor !

le Robot et le fermier de Abdollah AlimoradUn étrange vaisseau, surgissant de nulle part, atterrit de toute urgence au milieu d’un champ de pastèques sous les yeux affolés d’un fermier et de son âne fidèle…

Vent de folie à la ferme regroupe trois courts-métrages iraniens de trois réalisateurs différents, Abdollah Alimorad, Ahmad Arobani et Aviz Mirfakhraï. Les trois univers des cinéastes se croisent à travers le thème de la campagne et de la ferme. Un joli moment pour les enfants.

Les trois courts-métrages utilisent des techniques d’animations diverses. On reconnaît la passion Abdollah Alimorad pour la ciné-marionnette dans son film. Le robot et le fermier. Il a déjà reçu le grand prix Cannes Junior pour son film Bahador. Le fermier et le robot offre un joli moment de poésie à travers cette histoire d’amitié entre un fermier et un robot qui met en place une opposition entre la tradition et le modernisme.

Ahmad Arobani utilise lui au contraire la technique plus traditionnelle du dessin sur cellulos. Le Trésor est un joli conte moral dans la lignée des contes persans traditionnels. Un fermier découvre un trésor en creusant sa terre. La peur, l’envie et la jalousie commencent à le hanter …

Aviz Mirkfakhraï réalise en quelques petites minutes une fable tendre et cruelle accessible pour les plus petits, Le canard et le fermier. Film muet, réalisé en pâte à modeler, il dépeint le quotidien d’un canard dévoué à son paresseux maître.Coup de projecteur sur le meilleur de l’animation iranienne. Ces trois petits films sont idéals pour les petits et proposent une réflexion poétique et métaphorique sur le monde qui nous entoure.

Coline Crance - http://toutelaculture.com – ici

Info distributeurA l'occasion de la sortie en France de Road to nowhere le 13 avril 2011, Capricci édite un livre d'entretiens avec Monte Hellman, Sympathy for the devil.

Sympathy for the Devil est un événement : premier livre d'entretien avec Monte Hellman en français, il célèbre le retour d'un cinéaste après vingt ans d’absence. Auteur d'une douzaine de films cultes, parmi lesquels deux westerns avec Jack Nicholson et Macadam à deux voies, chef-d'œuvre du road-movie, deux décennies se sont pourtant écoulées entre Iguana (1989) et son nouveau film Road to Nowhere, pour lequel il vient de recevoir un Lion d'Or d'honneur à la Mostra de Venise. Monte Hellman a repris la route ! Il a reçu longuement Emmanuel Burdeau dans sa maison sur les collines de Los Angeles. La série d’entretiens qui a été réalisée retrace tout son parcours, mais c’est aussi un portrait du cinéaste à son image : fragmentaire, mosaïque, éclaté. Sympathy for the Devil est un ouvrage d'un genre inédit. À la fois rétrospectif et d'actualité, publié pour la sortie française de Road to Nowhere. On y trouvera de longs propos sur The Shooting, Macadam à deux voies ou Road to Nowhere. On y écoutera Monte Hellman parler de cinéma avec ses étudiants, évoquer les grands films du passé… On pourra y lire qu'il aime faire parvenir à ses collaborateurs. On l'écoutera raconter des anecdotes et des plaisanteries, genre de paroles qu'il préfère à l'exposé ou au monologue. On y verra des photos et documents rares, des extraits de projets non réalisés. On y découvrira même sa recette pour la Margharita, réputée la meilleure de la côte ouest !

192 pages | Parution : 25 mars 2011 | 13,5 € | commande ici

Road to nowherede Monte HellmanUSA – 2010 – 2H01 – DCP avec Shannyn Sossamon,Tygh Runyan, Dominique Swain, Walone Payne, Cliff de YoungCapricci – 13 avril 2011

Un jeune réalisateur sombre dans une affaire criminelle pendant le tournage de son nouveau film...

Fiche film et téléchargement sur le site du distributeur ici | Entretien (vidéo) avec Monte Hellman sur Arte.tv ici