2013-02-26_reglement_AVAP_arret.pdf

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    3-3-4. LE BTI AGRICOLE TRADITIONNEL

    Le bti agricole traditionnel est compos des granges, remises, tables, cidreries, fours pains, soues cochons, etc. Il est caractris par des volumes relativement bas, de plain pied ou avec un tage de grenier et par des ouvertures assymtriques et varies en faade. Les logis les plus anciens rpondent aux mmes caractristiques, et seront assimils en termes de prescriptions cette catgorie.

    Maonneries et enduits :Les murs feront lobjet dun enduit base de chaux la teinte adapte. Seront conservs lensemble des dtails constructifs visibles en faade, tels que les encadrements des baies, linteaux, appuis, cha-nages horizontaux, chanages dangles, niches dcoratives, etc.

    Ouvertures et menuiseries extrieures Les ventuels nouveaux percements ou modifications des percements existants autoriss devront composer avec les principales caractristiques de la faade (dissymtrie, rapport plein/vide, proportion et taille des ouvertures existantes). Les percements au rez-de-chausse respecteront le cas chant lalignement des linteaux. Dans le cas de btiments daccompagnement ou non reprs, la cration douvertures de grandes dimensions pourra tre autorise condition quelles reprennent les formes et les dimensions des portes charretires. De mme, la rutilisation des portes charretires pour crer de grandes baies vitres est autorise sur ces btiments condition que les menuiseries choisies et la partition des vitrages soient de qualit et adaptes en termes de formes, de couleurs et de matriau, tout en rvlant le caractre contemporain de lintervention.Lorsque dans le cadre dune rhabilitation, beaucoup de percements sont envisags, ou lorsque les percements concernent des faades originellement aveugles ou trs faiblement ouverte, lquilibre du rapport plein/vide sera maintenu au moyen de dispositifs architecturaux tels que des brises-soleils positionns dans le plan de faade, le choix douvertures trs troites, ou au contraire laffirmation dun percement contemporain permettant la lecture de ltat originel de la faade.

    Lucarnes et chssis de toitLes lucarnes tant peu rpandues sur ce type de bti, les chssis de toit seront en rgle gnrale pr-frs en cas de nouveaux percements en toiture. Ils respecteront les mmes principes dimplantation que les nouveaux percements dcrits ci-avant (inscription dans une composition dissymtrique), en privilgiant autant que possible une implantation axe sur un percement existant.Les lucarnes pourront ponctuellement tre autorises. Elles reprendront les formes et le mode dim-plantations (axe sur la porte dentre) des lucarnes gerbires ou pignon caractristiques du bti rural.

    Dispositifs lis aux nouvelles technologies et lexploitation des nergies renouvelables Comme les chssis de toit, les ventuels dispositifs autoriss en toiture devront sinscrire par leur localisation, leurs proportions et leur chelle dans la composition dissymtrique caractrisant ce type.

    Exemple de lucarne gerbire (ci-contre) et de lucarne-pignon (ci-dessous) Kernou

    Pour le bti dactivit rural, les percements taient plus alatoires, la symtrie nest pas pertinente

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    Ccile CATHALO ingnieur paysagiste & Pierre JAGOT architecte dplg - urbaniste

    ZPPAUP de CLOHARS CARNOT Lata - Kernou - D 1

    Ech: 1/2500

    p 41Divers logis

    Logis et remise

    Granges

    Hameau rural pas encore trop touchpar la renovation.

    Grange - remiseLogis

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    Ccile CATHALO ingnieur paysagiste & Pierre JAGOT architecte dplg - urbaniste

    ZPPAUP de CLOHARS CARNOT Lata - Kernou - D 1

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    Etat avant travaux

    Percements dune grande baie adoptant les proportions

    dune porte charretire

    Cration dune symtrie et dun rythme ternaire incohrents avec le

    type architectural du btiment

    Percements maintenant la dissymtrie, linteaux aligns et chssis de toit prfrs une

    multiplication des lucarnes

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    3-3-5. LES MOULINS

    Dans le cas dun projet concernant un des moulins subsistant sur la commune ( eau ou vent), les prescriptions relatives aux interventions sur le bti ancien pourront tre adaptes pour correspondre aux caractristiques et aux enjeux patrimoniaux propres ce type ddifice. Les lments lis au fonc-tionnement du moulin intgrs ldifice (pales, rouet, meules, etc.) ou prsents sur ses abords (roues, vannes, murs et leves lis aux biefs, etc.) seront conservs.

    3-3-6. LES MANOIRS

    Les manoirs prsents dans lAVAP sont des constructions singulires et imposantes qui ont souvent fait lobjet de plusieurs phases de constructions. Dans le cas dun projet concernant un de ces difices, les prescriptions relatives aux interventions sur le bti ancien pourront tre adaptes pour correspondre aux caractristiques et aux enjeux patrimoniaux propres ce type ddifice.Les communs et autres lments btis et non-btis historiquement lis ces difices pourront faire lobjet de prescriptions particulires afin de maintenir le cas chant la perception de ce lien.

    3-3-7. MAISONS DE VILLGIATURES ET ARCHITECTURE BALNAIRE

    Maonneries et enduits :Larchitecture balnaire est caractrise par une grande diversit de matriaux et de traitement de faades. En cas dintervention sur une maison de villgiature, la facture dorigine de la construction constitue la rfrence pour le projet, qui devra en respecter les spcificits : maonneries de moellons enduites ou plus rarement apparentes, maonnerie ciment, faux pans de bois, faade Art Dco, etc.Seront conservs lensemble des dtails constructifs, dispositifs techniques et lments dornementa-tions visibles en faade, tels que les encadrements des baies, linteaux, appuis, chanages horizontaux, chanages dangles, corniches, couronnement des souches de chemines, trappes charbon, cls de vote dcoratives, niches, garde-corps, grille de ferronnerie, avance de charpente moulure, car-touche et autres dcors en ciment moul, etc.

    Ouvertures, menuiseries extrieures et lucarnesLa diversit caractristique de larchitecture balnaire sexprime galement au niveau des formes, tailles et proportions douvertures et de lucarnes, ainsi que dans la diversit des menuiseries utilises. En cas dinterventions sur les percements et menuiseries existants ou de cration de nouveaux percements ou lucarnes, le projet devra respecter lesprit dorigine et le vocabulaire architectural de la construction. Il sinspirera autant que possible des lments du mme type prsents sur la construction ou sur bti-ments du voisinage prsentant des caractristiques architecturales homologues. Le type de menuiserie sera galement choisi en fonction du matriau des menuiseries originelles.

    Dispositifs lis aux nouvelles technologies et lexploitation des nergies renouvelables Comme les nouveaux percements, les ventuels dispositifs autoriss devront sinscrire par leur loca-

    Quelques exemples varis de composition de faade et de type douverture observables dans larchitecture balnaire

    Exemple de monogramme en ciment moul,lment caractristique conserver

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    lisation, leur proportion et leur chelle dans la logique architecturale de ldifice. De par leur hauteur et leur complexit, les toitures de villas balnaires sont gnralement peu propices une installation bien intgre de panneaux solaires. Les volumes annexes seront donc privilgis pour ce type dimplantation.

    3-3-8. LES HTELS

    Les htels prsents dans lAVAP sont des constructions relativement imposantes qui ont toutes t assez fortement remanies au cours du XXme sicle. Dans le cas dun projet concernant un de ces difices, les prescriptions relatives aux interventions sur le bti ancien pourront tre adaptes pour correspondre aux caractristiques et aux enjeux patrimoniaux propres ce type ddifice.En cas dintervention sur les faades ou dinstallation de dispositifs en toiture, le projet devra prendre en compte la sensibilit particulire de ces difices, due leur chelle et leur visibilit. Il devra dmontrer quil contribue une meilleure intgration de ldifice, notamment en retravaillant les remaniements inadapts qua pu subir ldifice.

    3-3-9. LES GLISES ET LES CHAPELLES

    La nature particulire de ces difices appelle un traitement spcifique. Dans le cas dun projet concer-nant une glise ou une chapelle, les prescriptions relatives aux interventions sur le bti ancien pourront tre adaptes pour correspondre aux caractristiques et aux enjeux patrimoniaux de ce type ddifice.Par ailleurs, une attention particulire sera porte sur les abords de ces difices. Les lments btis et non btis historiquement lis au btiment (croix, calvaires, murs denclos, stles, etc.) seront conser-vs. Les ventuels amnagements, installation de mobilier et plantation autour des chapelles devront tre adapts la simplicit et la sobrit caractrisant labord de ces difices. Les couleurs vives seront vits, tout comme la multiplication des traitements de sols et des essences vgtales ornemen-tales. Un projet pourra tre refus ou contraint dans sa forme, son ampleur ou son implantation sil est de nature porter atteinte au caractre patrimonial de ces espaces.

    3-3-10. LE PATRIMOINE PORTUAIRE

    Les lments constitutifs du patrimoine portuaire tels que les phares, les quais, les postes de douanes, etc., sont de facture, de forme et dpoque varies, qui les dmarquent gnralement assez fortement du reste du bti ancien. Dans le cas dun projet concernant un de ces difices ou lments, les pres-criptions relatives aux interventions sur le bti ancien pourront tre adaptes pour correspondre leurs caractristiques et enjeux patrimoniaux propres.

    3-3-11. LARCHITECTURE MILITAIRE

    LAVAP inclut plusieurs difices ou vestiges de constructions militaires du XIXme sicle originellement destins la protection des ctes. Dans le cas dun projet concernant un de ces difices ou lments, les prescriptions relatives aux interventions sur le bti ancien pourront tre adaptes pour correspondre leurs caractristiques et enjeux patrimoniaux propres.

    Eglise et chapelles :une attention particulire porter lamnagement des abords

    Les toitures pans multiples de larchitecture balnaire se prtent rarement limplantation de panneaux

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    Ce chapitre concerne les constructions neuves et ladaptation des constructions postrieures 1945.Dune manire gnrale, les nouvelles constructions ne doivent pas remettre en cause la qualit de perception du patrimoine bti et doivent respecter la structure traditionnelle du bti.

    Aucun style darchitecture nest impos a priori. Les projets sont labors dans la recherche de lhar-monie avec lexistant. Les choix de projet reposent sur une analyse fine du site sur lequel la construction est envisage. Les projets sont prsents dans leur contexte (bti existant alentour dans les secteurs dominante bti et environnement dans les secteurs dominante rurale).

    4-1. IMPLANTATION ET VOLUMTRIE DES NOUVELLES CONSTRUCTIONS

    4-1-1. PRESCRIPTIONS GNRALES

    Site dimplantationLes btiments simplantent dans les secteurs propices laccueil de nouvelles constructions. Dans les espaces prsentant une vulnrabilit majeure en terme paysager, patrimoniale ou cologique, les constructions pourront tre refuses ou contraintes dans leur implantation.

    Mode dimplantationLes constructions nouvelles sont implantes dans le respect : de la topographie (le projet ne doit pas conduire ni un bouleversement du relief naturel ni la cra-tion dun relief artificiel. Il doit galement prserver les terrasses, escaliers et cheminements anciens lis aux niveaux de terrain naturel.), de la structure parcellaire traditionnelle, du rapport quentretiennent les constructions environnantes avec lespace public et le paysage, notamment en termes dalignement ou de retrait, de filtres vgtaux, dorientation, etc., du rythme des constructions au sein de lensemble bti quelles constituent, des logiques dimplantation bio-climatiques caractristiques du bti ancien,

    Lorsquun ou plusieurs de ces aspects paraissent en contradiction, ou lorsque les lments existants du contexte sont en contradiction avec les enjeux patrimoniaux et paysager du site, des adaptations mineures pourront tre permises pour favoriser la cohrence du projet.

    Une division parcellaire permettant la cration dune nouvelle construction pourra tre refuse lorsquelle est ralise de telle sorte quelle empche manifestement la future construction de respecter les pres-criptions dimplantations dfinies.

    4. PRESCRIPTIONS RELATIVES AUX CONSTRUCTIONS NEUVES ET LA MODIFICATION DES CONSTRUCTIONS RCENTES

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    VolumtrieLa volumtrie de ces constructions doit respecter celles des btiments existants proximit, notam-ment en termes : de hauteur de largeur de faades, dpaisseur de pignons de rythme douverture ou de partition du volume, dangle et de forme de toiture de rapport dchelle entre les volumes principaux et secondaires.

    Lorsquun ou plusieurs de ces aspects paraissent en contradiction, ou lorsque les lments existants du contexte sont en contradiction avec les enjeux patrimoniaux et paysager du site, des adaptations mineures pourront tre permises pour favoriser la cohrence du projet.

    Une division parcellaire permettant la cration dune nouvelle construction pourra tre refuse lorsquelle est ralise de telle sorte quelle empche manifestement la future construction de respecter les pres-criptions de volumtrie dfinies.

    Accs des nouvelles constructionsLes accs seront conus pour tre les plus courts et les plus directs possibles. Afin dviter la mul-tiplication des ouvertures dans le front bti ou lalignement de cltures, les accs existants seront en priorit rutiliss pour desservir les nouvelles constructions. Dans le cas de constructions multiples, un accs mutualis pourra tre impos.Dun point de vue architectural et paysager, les accs seront traits de faon sobre et qualitative, et de manire homologue au traitement traditionnel des accs Une division parcellaire pourra tre refuse lorsquelle est ralise de telle sorte quelle empche mani-festement un traitement du futur accs conforme aux prescriptions dfinies.

    Constructions particulires, projets dintrt gnralCertains projets, du fait leur nature ou leur fonction dans la commune, ne sont pas adapts aux pres-criptions dictes ci-avant. Il peut sagir dquipements publics ou commerciaux qui ont une lgitimit saffirmer architecturalement dans le tissu bti, douvrages techniques lis aux rseaux prsentant des contraintes particulires dimplantations, ou encore de btiments agricoles devant simplanter lcart des zones bties. Afin de sadapter des cas particuliers de ce type, il est prvu une possibilit de droger ponctuellement aux rgles gnrales de volumtrie et dimplantation. Le projet devra alors dmontrer sa compatibilit avec les objectifs gnraux de lAVAP et la Commission Locale sera consul-te pour tout projet de grande envergure ou ncessitant des adaptations consquentes.

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    4-1-2. PRESCRIPTIONS SPCIFIQUES AU SECTEUR ANSE DE DOLAN

    Lanse de Dolan est caractris par limplantation tage du bti le long des deux rives entourant le port. Les fortes covisibilits entre les diffrentes composantes et labsence duniformit dans les modes dimplantations des difices appellent pour cette entit des prescriptions complmentaires pour encadrer les potentielles constructions nouvelles autour de lanse.

    Site et mode dimplantationLimplantation de la nouvelle construction sera tudie depuis diffrents points de vue, slectionns sur les deux rives et des hauteurs diffrentes, et devra dmontrer sa bonne intgration dans le tissu bti depuis ces diffrents points de vue.Les constructions pourront tre refuses ou contraintes dans leur implantation si elles portent atteintes un lment paysager structurant lchelle de lanse (arbre isol notamment).Les nouvelles constructions respecteront les modes dimplantation des diffrents tages de lanse : dense et lalignement en partie basse et en aval, de plus en plus discontinue et en retrait de la rue vers les hauteurs et vers laval. Dans la mme logique, les nouvelles constructions ne devront pas remettre en cause les variations du rapport minral / vgtal de bas en haut et de lamont vers laval au sein de lanse.Les btiments situs au mme niveau que la future construction constitueront une rfrence pour le mode dimplantation, sauf si ceux-ci prsentent dj une implantation inapproprie.

    VolumtrieLe principe dtagement se retrouve aussi dans la volumtrie des constructions. Les constructions aux gabarits les plus hauts et les plus importants sont plutt situes en partie basse et en aval de lanse, tandis que les maisons individuelles de gabarits plus modestes occupent les hauteurs. Les nouvelles constructions devront respecter ces grands quilibres, ce qui pourra amener en fonction de la situation de la parcelle dimplantation limiter le gabarit du futur btiment ou travailler sa volumtrie pour viter une rupture dchelle avec son contexte.Une autre caractristique de lanse de Dolan est larticulation quasi-systmatique au sein de chaque squence btie ddifices prsentant une grande varit de volumes. Afin de respecter cette tendance, les nouvelles constructions ne devront pas ncessairement chercher le mimtisme par rapport leurs voisines, mais plutt un volume complmentaire lchelle adapte. Dans le cas dun projet de grande envergure, il sera demand de fractionner la volumtrie, de varier les hauteurs et de mettre en place des espacements non-btis afin de conserver le rythme spcifique de ces squences bties.

    Accs des nouvelles constructionsLes accs seront conus de manire limiter la perception des vhicules stationns et des espaces ddis aux vhicules depuis les rives de lanse.

    tagement du bti et varit des gabarits dans lanse de Dolan

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    EUVE4-1-3. PRESCRIPTIONS SPCIFIQUES AU SECTEUR STATION BALNAIRE DU POULDU

    Larchitecture balnaire caractrisant le Pouldu a produit des espaces urbaniss se dmarquant forte-ment des tissus traditionnels de la commune. Les btiments sont le plus souvent isols sur leur parcelle et prsentent des gabarits contrasts mme au sein dune rue. Les prescriptions qui suivent visent ce que les nouvelles implantations prennent en compte ces spcificits et prolongent ainsi la logique urbaine faisant lidentit du Pouldu.

    Site et mode dimplantationLes constructions privilgieront une implantation isole sur la parcelle, mnageant un lger retrait par rapport la rue. Lorsquune implantation en limite sparative est ncessaire, notamment pour des rai-sons dconomie de lespace, un volume secondaire sera positionn en limite de manire conserver un volume principal relativement autonome.Ces prescriptions ne sappliquent pas la partie sud de la rue des Grands Sables intgre dans lAVAP, pour laquelle une implantation lalignement en ordre continu sera prfre.

    VolumtrieLes villas balnaires sont caractrises par des volumtries relativement lances, avec une hauteur au faitage souvent suprieure aux grandes dimensions du plan. Le dcoupage du volume, qui met souvent en vidence un pignon, ainsi que les proportions des baies, renforcent cet lancement. Les alignements de ces villas sont typiques du paysage urbain du Pouldu. Afin de conserver cette spcificit, les nou-velles constructions devront sinspirer des proportions observables dans larchitecture balnaire et a minima composer leur volumtrie et leurs faades (ouverture, modnature, etc.) de manire renforcer la verticalit et retrouver la sophistication des formes de larchitecture balnaire.Par ailleurs, certains sites du Pouldu prsentent une vulnrabilit particulire. Lorsquune nouvelle construction est projete en surplomb dune des plages, son implantation sera tudie globalement au sein de la faade btie donnant sur la plage, afin de sassurer de sa bonne intgration au sein de la squence.

    4-1-4. PRESCRIPTIONS SPCIFIQUES AU SECTEUR BOURG DE CLOHARS

    Le bourg de Clohars est caractris par son habitat sriel implant en ordre continu lalignement des voies, que seuls les grands quipements interrompent par des gabarits et des implantations diffrentes. Cette forte homognit fait son identit urbaine et appelle des prescriptions spcifiques pour garantir son maintien :

    Site et mode dimplantationLes constructions seront difies en ordre continu le long des voies publiques ou prives, existantes ou crer. Le cas chant, lorsque les constructions riveraines prsentent un recul par rapport la

    Les villas des lotissements balnaires :implantation isole, diversit et lancement des volumtries

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    voie, la nouvelle construction pourra privilgier lalignement avec les constructions existantes, lespace rsultant devra alors tre amnag de manire tre intgr lespace public (quelque soit son statut foncier.Lorsque la construction nouvelle se situe en second rang par rapport la rue, elle simplantera de manire recrer une logique de cour urbaine avec le btiment en front de rue.Lorsquun espace public est cr ou ramnag concomitamment la construction, lensemble doit tre rflchi pour sarticuler avec la rue principale (ex : marquer qualitativement une entre de bourg) et pour que lespace cr ait un sens par rapport aux fonctions que les btiments qui lentourent accueillent (commerce, quipement public, etc.)La rupture de la continuit peut galement tre autorise pour la mise en valeur de points de vue remarquables ou dlments darchitecture exceptionnels (notamment fentres dangles, fentres de pignons, sculptures, etc.). VolumtrieLes nouvelles constructions doivent respecter la volumtrie des btiments qui les entourent, en repre-nant la ligne dgout et de fatage, ainsi que les partitions dtage, moins que lusage ou lemplace-ment du btiment rendent cette reprise impossible.Les volumes seront simples et inspirs de ceux de lhabitat de bourg traditionnel.Les ouvertures respecteront le rythme ternaire de lhabitat traditionnel et sinspireront du rapport plein/vide observable sur ses faades.Les ventuelles constructions en second rang prsenteront des hauteurs moins importantes que le bti sur rue.

    Accs des nouvelles constructionsLes accs seront conus de manire ne pas crer de rupture dans le front bti : porches, portail haut, etc. Lorsque la configuration des lieux le permet, laccs par les rues secondaires arrires sera privilgi pour les vhicules.

    4-1-5. PRESCRIPTIONS SPCIFIQUES AUX HAMEAUX RURAUX TRADITIONNELS.

    Le bti des hameaux anciens prsentent une implantation spcifique, lie au vent, la pluie et au soleil dune part, et la fonction de ldifice au sein de lexploitation dautre part. Il sarticule autour de cours.

    Site et mode dimplantationLorsquune nouvelle construction est projete au sein dun hameau rural traditionnel, elle sera difie dans le prolongement des alignements btis existants, afin de ne pas remettre en cause la cohrence spatiale du hameau et de respecter les principes bioclimatiques lorigine des choix dimplantation. Les implantations en second rang par rapport la cour seront vites tant quune implantation articule

    ZPPAUP de CLOHARS CARNOT

    Ccile CATHALO ingnieur paysagiste & Pierre JAGOT architecte dplg - urbaniste p 80

    Le Centre - Place Gal de Gaulle & ses abords - I 1b

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    ZPPAUP de CLOHARS CARNOT

    Ccile CATHALO ingnieur paysagiste & Pierre JAGOT architecte dplg - urbaniste

    Lata - Kerroue - D 2

    Ech: 1/2500

    p 42

    Remise fin 19me

    Etable, logis et remise: fin 19me

    Puits 1895 et remise

    Ferme fin 19me situe l'cartUne renovation a dj eu lieu

    Btiments ruraux de volumes varis,aligns et regroups autour dune cour

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    avec la cour est possible. Ces implantations en second rang pourront tre refuses lorsque quelles rduisent une surface de verger ou un morceau de la ceinture jardine du hameau en relation directe avec le grand paysage.A lexception dextensions limites des constructions existantes, aucune nouvelle construction nest autorise dans lespace de la cour. VolumtrieLes nouvelles constructions devront sinspirer des volumes prsents dans le hameau, en choisissant comme rfrence les difices dont la fonction se rapproche de celle de la construction projete (ex : logis pour une habitation, remise ou grange pour un garage, etc.).Dans le cas de constructions importantes ou multiples, des ruptures de volumes seront prvues pour retrouver les varits de rythmes et de hauteur propres aux hameaux anciens.

    Accs des nouvelles constructionsLes accs aux nouvelles constructions se feront depuis la cour ou seront conus de manire recrer une cour articule lexistante.

    4-2. MATRIAUX, TOITURE, ASPECT EXTRIEUR

    4-2-1. MATRIAUX

    Les matriaux, traditionnels ou contemporains, seront employs en accord avec leur spcificit, leur nature et leur vocation, dans le respect des rgles de lart. La rgle gnrale qui doit prdominer est un souci dintgration au contexte environnemental, bti ou naturel, sans aller vers un plagiat ou un pastiche.De plus, les matriaux suivants sont interdits : les tles ondules ou bacs acier, en toiture, sur les habitations les enduits granulomtrie disproportionne et de mise en uvre fantaisiste, les volets et les portes en plastique, laluminium naturel les maonneries ou placage opus incertum, les fausses pierres, faux bois, tout ce qui est pastiche

    Dans le cadre denduits, en parement extrieur, ceux-ci seront base de chaux.En plus des matriaux traditionnels, (pierre, bois, etc.), les matriaux modernes peuvent tre utiliss dans la mesure o ils sont utiliss dans leur vrit technique et architecturale et quils participent au respect de lharmonie urbaine.Les maisons ossature bois sont autorises au sein de lAVAP. Le parement extrieur bois, naturel

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    3 Exemple dimplantation cohrente avec le hameau : > la construction est desservie par une cour et prolonge un alignement existant. > lhabitation reprend le volume du logis, le garage celui dune remise

    Exemple dimplantation en rupture avec la forme du hameau : > la construction est isole dans la ceinture jardine > son orientation est en rupture avec celle du bti ancien

    Exemple dimplantation de type pavillonnaire en rupture avec lorganisation autour de la cour : > la construction est isole et en retrait, son implantation ne prolonge pas celle des btiments riverains > larticulation entre le volume principal et le volume secondaire est incohrente avec celle du bti traditionnel

    Implantation dune construction neuve dans un hameau ancien

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    ou peint, est galement autoris, condition de ne pas crer de rupture visuelle dans lapprhension gnrale du site (ex : une maison bleue au milieu dun lotissement dont les enduits sont blancs) et de ne pas porter atteinte aux abords dun btiment remarquable. Les bardages ardoises, naturelles ou non, utiliss sur une partie de la construction (pignons et souches de chemines notamment) sont interdits dans tout le primtre de lAVAP.

    4-2-2. TOITURES

    Formes de toitureEn rgle gnrale, la toiture confirme la perception dun corps principal plus long que large, avec pentes de 40 45, et des souches de chemines en pignon.Les proportions entre les faades et la toiture devront tre harmonieuses. Les dcollements de toits et dfoncs de toiture prsentant un ou plusieurs ouvrants sont interdits.Des constructions dexpression architecturale diffrente sont autorises, condition que le projet vienne en accompagnement et non en opposition avec le paysage, dans une volont dassimilation plutt quune intention dmonstrative. Il doit sinscrire dans le contexte architectural, urbain et paysager de son secteur. La volumtrie est ce titre prpondrante quelques soient les matriaux mis en uvre.Les verrires sont autorises dans le respect de lintgration aux btiments contigus.

    Matriaux de couverturesEn rgle gnrale, les couvertures seront en ardoise naturelle. Dautres matriaux sont envisageables sils se justifient : par un souci dintgration avec lenvironnement bti et paysager de la construction par la nature particulire du projet, mais condition de ne pas crer de rupture visuelle dans lappr-hension gnrale du site et de ne pas porter atteinte aux abords dun btiment remarquable.Les toitures terrasses ou faibles pentes vgtalises sont notamment admises ces conditions. Les toitures terrasses ou faible pentes non vgtalises ne sont autorises que pour des volumes annexes.

    Percements en toitureLes percements en toiture seront en nombre limit et de taille rduite. Les lucarnes seront en rgle gnrale prfres aux chssis de toit. Cette solution douverture pourra tre impose lorsque la sensi-bilit patrimoniale du cadre bti et paysager dans lequel sinsre la construction le justifie. Elles seront de dimensions modestes. La simplicit devra toujours tre recherche. Les lucarnes plusieurs chs-sis juxtaposs sont interdites.Les chssis de toit seront encastrs (vitrage dans le mme plan que la couverture en ardoises) et comporteront de prfrence des vitrages antireflets. Ce type de vitrage pourra tre impos lorsque la sensibilit du cadre bti et paysager dans lequel sinscrit la construction le justifie. Les volets roulants extrieurs (avec des coffres en saillie et des volets blancs) sur chssis de toit sont interdits.

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    Les chssis de toit et les lucarnes seront soit aligns sur les percements existants en faade, soit implants dans une composition partir de laxe de symtrie de celles-ci. Louverture ralise sera toujours plus haute que large. Pour lintgration de systmes pour les nouvelles technologies et le dveloppement durable, se reporter la partie 4-3.

    La zinguerie, gouttires & descentes :Les gouttires, les chneaux et les descentes deau pluviales seront en mtal : zinc, cuivre, fonte, etc. Les gouttires demi-rondes pendantes ou carres doivent tre places lgout de toiture. Les gout-tires nantaises seront positionnes en bas de pente.Les descentes devront toujours tre les plus droites possible. Elles ne devront pas tre poses en biais.

    Constructions particulires, projets dintrt gnralComme pour les prescriptions dimplantation et de volumtrie, une adaptation des prescriptions conte-nues dans cette partie est possible pour les projets de btiments prsentant un caractre dintrt gnral, et qui par leur nature, leur fonction dans la commune ou leur grandes dimensions, appellent un traitement architectural particulier. Cette possibilit dadaptation stend aux btiments ncessaires une exploitation agricole ou au confortement dune activit conomique en place, pour lesquelles les toitures faibles pentes, en bac acier noir mat, en tanchit ou autres, sont autorises dans la mesure o ces toitures demeurent faiblement perceptibles dans lespace public proche et lointain. Des acrotres permettront dintgrer ces couvertures aux faades.Dans tous les cas, le projet devra dmontrer sa compatibilit avec les objectifs gnraux de lAVAP et la Commission Locale sera consulte pour tout projet de grande envergure ou ncessitant des adapta-tions consquentes.

    4-2-3. MENUISERIES

    Quel que soit le matriau choisi, des documents graphiques prcis devront tre joints aux demandes dautorisation. La composition des portes, des surfaces vitres, la partition des carreaux, doivent respecter lunit et la composition de la faade. Les petits-bois sparant les carreaux seront toujours disposs lextrieur des vitrages quelque soit le matriau utilis. Les dessins des menuiseries et des volets doivent pr-senter une cohrence sur lensemble du btiment, et obligatoirement une unit sur une mme faade, (mme dessins, type & couleurs). Les matires plastiques pour les portes dentre, de garage et les volets battants sont interdites. Les volets roulants avec coffre apparent en faade et les ouvrages en aluminium naturel sont galement interdits.

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    4-2-4. COULEURS

    Ltude des faades dun btiment tiendra compte des couleurs (enduits, menuiseries et modnatures) des immeubles voisins et de lharmonie gnrale du paysage urbain. Les couleurs vives ou soutenues des maonneries (enduit ou peinture de ravalement) sont proscrites.Les menuiseries pourront tre le support de colorations plus soutenues (teintes claires ou sombres, couleurs vives ou pastel), toujours en harmonie avec la couleur de la faade.

    4-2-5. ANNEXES

    Pour une construction neuve, les annexes (garage, abri de jardin, etc,) sont prvues dans la conception globale du projet pour crer une unit et des volumes cohrents avec le contexte de la construction.

    4-3. EXTENSION DU BTI RCENT

    Dans le cadre dune dmarche de dveloppement durable, la densification des tissus urbaniss et ladaptation du bti existant aux volutions de la socit, sont souhaitables et ncessaires, les exten-sions des constructions sont donc en rgle gnrale autorises au sein de lAVAP.

    4-3-1. LEXTENSION DES CONSTRUCTIONS

    Le projet dextension doit sharmoniser avec le bti existant, et tenir compte de ses caractristiques architecturales : matriaux, pentes de toiture, menuiseries, couleurs, etc.Lextension pourra tre ralise en continuit architecturale du btiment existant et dans lesprit de larchitecture dorigine, ou faire lobjet dun traitement plus contemporain dans les mmes conditions quune construction neuve.

    4-3-2. LES VRANDAS ET LES SAS DENTRE

    Elles doivent rester le plus discret possible (faible volumtrie), et tenir compte de la forme et des caractristiques de la construction concerne, ainsi que de la fonction quelle va jouer dans lhabitation (protection de la porte dentre, petit volume habitable, jardins dhivers, etc). Elles devront, par leur implantation et leur dessin gnral trs simple, sharmoniser avec le bti existant. La composition tiendra compte des rythmes des ouvertures, des lignes verticales (respect des traves) et horizontales (chneau, traverse dappui, traverse dimposte, soubassement, etc.) de la faade exis-tante. La pente de toit doit tre proche de celle du btiment existant ou en rupture totale avec celle-ci. Une attention toute particulire devra tre porte sur le choix des matriaux (les matriaux synthtiques sont interdits) et au traitement des dtails. Dans le cadre de protection dentre, les marquises sont ralises en ferronnerie et en verre, ou en bois et ardoises suivant la typologie des btiments.

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    EUVE4-3-3. LES CONSTRUCTIONS ANNEXES

    Les appentis Ils seront raliss en matriaux prennes, moellons, maonnerie enduite la chaux ou bois, naturel ou peint. Les matriaux de type plaque de bton, tle ondule ou bac acier sont interdits, ainsi que tout autre matriau de fortune. Leurs volumes seront infrieurs ceux du btiment principal.

    Les garagesLes garages raliss en continuit de btiments existants sont assimils une extension ordinaire (cf. 4-3-1). Les portes dentre et de garage, les volets battants en matires plastiques sont interdits. La construction devra utiliser des matriaux prennes en recherchant une harmonie avec lexistant, ne pas rompre avec le rythme du bti, etc.

    Les abris de jardinsLes projets dabris de jardin ne devront pas dnaturer, par leur implantation et leur aspect, la qualit du cadre bti et paysager. Il est rappel quils ncessitent a minima une demande dautorisation pralable. Les prescriptions suivantes ne sappliquent qu ces dicules destins au stockage lis au jardin. Tout autre construction (chambre dami, cuisine dt, etc.) devra suivre les rgles applicables aux exten-sions et aux constructions neuves.Les abris de jardins devront toujours prsenter une volumtrie et des dimensions rduites, avec un fatage orient dans le sens de la grande dimension. Ils seront raliss en matriaux prennes, maon-nerie enduite la chaux ou bois, naturel ou peint. Les matriaux de type plaque de bton, tle ondule ou bac acier sont interdits, ainsi que tout autre matriau de fortune.Un accompagnement vgtal devra tre prvu ou pourra tre impos.Ils seront implants, lorsque les rgles durbanisme le permettent, en angle ou en limite de proprit, contribuant ainsi la clture. Ils ne pourront tre implants en situation isole sur la parcelle. Dans le cas o la surface du jardin est minime, labri de jardin sera implant en continuit ou adoss au bti-ment principal, afin dviter une trop grande disparit de matriaux dans un espace restreint.

    4-3-4. LES CLTURES, ESPACES EXTRIEURS ET PLANTATIONS

    Se rfrer aux prescriptions de la 5me partie consacre aux espaces extrieurs publics et privs.

    4-3-5. FAADES COMMERCIALES ET ENSEIGNES

    Tout amnagement ou cration dune faade commerciale, doit faire lobjet dun projet global par rap-port lensemble de limmeuble et de ses abords.

    Les faades commerciales : les devantures Le projet doit prendre en compte dans sa conception la squence urbaine dans laquelle il sinsre et la

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    devanture doit tre compose avec lensemble de la faade. Les matriaux mis en uvre et les couleurs choisies devront participer la qualit du projet et son intgration dans son environnement.

    Les enseignesLes enseignes devront prendre en compte lunit construite et non la proprit foncire, respectant ainsi le rythme parcellaire matrialis en faade. Le nombre denseigne est limit deux par faade com-merciale et de la faon suivante : un bandeau en applique et, si besoin, une seule enseigne drapeau.Les caissons lumineux sont interdits, les clairages seront plutt de type indirect. Les critures et sur-lignages en non sur faade sont interdits.Dans le cas de simples vitrines, les enseignes en applique sur la faade ne pourront constituer une surpaisseur trop importante. Elles pourront prendre la forme de lettres indpendantes ou de panneaux peints de taille modre, en harmonie avec la composition de la faade de limmeuble.

    Les stores et bannesLes auvents en plastique sont interdits.Un seul type de store est autoris : droit, sans joues et en toile. Les bannes corbeilles sont interdites.Dans le cas de devantures, les systmes denroulement des stores sont intgrs au coffrage de celles-ci. La largeur du store doit tenir compte de la composition de la faade.Les stores et lambrequins caractre commercial ainsi que les inscriptions publicitaires de marques, sont interdits aux tages.

    Les terrasses commercialesSeuls pourront tre autoriss des amnagements temporaires ncessaires pour corriger par exemple une dclivit rendant la surface au sol concerne impropre son utilisation en terrasse dans de bonnes conditions de scurit.Elles feront lobjet dun projet global et dtaill faisant lobjet de la demande dautorisation adquate incluant les descriptifs et photographie des matriaux et lments de mobiliers envisags. Elles ne comporteront pas daccessoires caractre commercial. Les parasols caractre publicitaire, placs en terrasse commerciale, sont interdits. Le mobilier (siges et tables) en matires plastiques pourra tre interdit en fonction de la sensibilit patrimoniale du cadre bti et paysager de ldifice.

    4-4. DISPOSITIFS LIS AUX NOUVELLES TECHNOLOGIES ET LEXPLOITATION DES NERGIES RENOUVELABLES

    La mise en place de systmes permettant un accs aux nouvelles technologies (tlcommunication, Internet, antennes radio et tlvision, etc. ...) et au dveloppement durable (conomies dnergie, productions dnergies douces, panneaux solaires, thermiques, photovoltaques, oliennes, etc.) est autorise sous rserve dtre compatible avec la sensibilit patrimoniale du cadre bti et paysager

    Privilgier les installations les moins visibles depuis la voie publiqueExemples dimplantations dfavorables en bord de voie

    Exemples dimplantations en retrait privilgier

    Implantation prfrable sur un volume annexe Implantation prfrable

    Exemples dimplantations en retrait privilgier Exemples dimplantations en retrait privilgier

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    dans lequel sinscrivent ces dispositifs. Lorsque ces dispositifs sont mis en oeuvre loccasion dune construction neuve, ils devront tre intgrs au projet global et participer la composition du projet architectural. Dans tous les cas, les systmes utiliss devront faire lobjet dune bonne intgration, qui reposera notamment sur le respect des prescriptions suivantes :

    Type de matriel utilis :Pour chacun des types de dispositifs prcits, il existe une varit de produits prsentant un aspect extrieur de qualit contraste. Le choix du matriel devra tre cohrent avec la sensibilit patrimoniale du cadre bti et paysager du site. Certains produits pourront tre refuss sils ne permettent pas une intgration satisfaisante au regard de cette sensibilit.Au niveau des panneaux photovoltaques, le matriel dit de deuxime gnration sera prfr aux pan-neaux silicium cristallin pour son plus grand potentiel dintgration (couleur, finesse).Lvolution de la technologie apportant de manire continue de nouveaux produits, les prescriptions et le degr dexigence en terme dintgration sadapteront aux progrs raliss.

    Localisation de limplantation :Les dispositifs utiliss, y compris les antennes, seront implants de sorte tre le moins visibles pos-sible depuis lespace public proche ou lointain, si cette localisation est compatible avec les contraintes du dispositif (ex : orientation dun panneau solaire). Ils devront galement autant que possible se loca-liser sur les btiments annexes ou tre intgrs dans les jardins, les cours, etc.En ce qui concerne les oliennes, elles devront tre implantes de sorte ne pas significativement perceptibles depuis lespace public proche et lointain.

    Mode dimplantation :Les installations cres en toiture devront tre poses au nu de la couverture, encastres, respecter les teintes de celle-ci et viter au maximum tous les reflets. Ces implantations devront faire lobjet dun calepinage prcis, la composition et les proportions seront bien tudies en amont, afin de permettre la meilleure intgration possible.Les installations cres en faade sont autorises si elles permettent une bonne intgration architec-turale et paysagre. Elles doivent galement faire lobjet dune composition globale, articule avec les percements et lments architecturaux prsents sur la faade. Les ouvrages techniques des pompes chaleur ainsi que les installations similaires doivent tre inscrits dans le bti ou intgrs dans une annexe. Lorsque les ouvrages techniques ne peuvent pas tre inscrits dans un lment bti, ils doivent tre coffrs de manire adapte (volume simple, couleur adapte)

    Ampleur des dispositifs utiliss :En fonction de la nature des dispositifs, la surface, la hauteur ou lenvergure de linstallation pourront tre limites lorsque que les caractristiques architecturales du btiment qui les supportent ou la sensi-bilit patrimoniale du cadre bti et paysager du site dans lequel celui-ci sinscrit le ncessitent.

    Principes dimplantation des panneaux solaires en toiture

    Toiture recouverte :ampleur de dispositif inadapte

    implantation au fatage :plus forte visibilit

    implantation aligne etproportionne aux percementsimplantation continue lgout

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    En ce qui concerne les oliennes, les installations dune hauteur suprieure 12 mtres sont interdites au sein de lAVAP. Les installations de taille infrieure sont autorises sous rserve des autres pres-criptions lies la sensibilit des abords des btiments et espaces reprs (notamment interdiction en covisibilit des btiments remarquables), et condition de ne pas dpasser le fatage des constructions environnantes et de faire lobjet dune tude dintgration soigne.

    4-5. SECTEURS DE PROJETS, OPRATIONS DENSEMBLE

    Il existe au sein du territoire de lAVAP des espaces pouvant au regard des rgles durbanisme faire lobjet dopration immobilire dchelle consquente, ou tout du moins dune ampleur diffrente des constructions ordinaires pour lequel ce rglement a t rflchi. De ce fait, ces rgles peuvent se rvler inadaptes ou inutilement bloquantes cette chelle de projet. Dans le cas doprations densemble, le projet chelle urbaine dterminera galement la nature, la rpartition et limplantation des construc-tions qui le composent, avec un risque de contradiction avec les rgles de lAVAP si celles-ci ne sont pas intgres trs en amont du projet.Le but de cette partie est donc de fournir des prescriptions cadres applicables et adaptes aux secteurs de projets et aux oprations densembles.

    4-5-1. PRESCRIPTIONS GNRALES

    Est dfini comme secteur de projet ou opration densemble au sens du prsent rglement tout projet de plus de 700 mtres carrs de surface de plancher ou conduisant la ralisation de plus de deux constructions principales associs des espaces de voirie. Ces oprations feront lobjet dun travail en amont et itratif entre les porteurs de projet, la commune et lArchitecte des Btiments de France afin de garantir leur compatibilit finale avec les objectifs de lAVAP. La commission locale sera consulte pour tout projet de grande ampleur ou situ dans un environnement particulirement sensible.

    Lorsquils y prennent place, les projets devront prendre en compte les prescriptions dfinies pour chacun des secteurs identifis (Anse de Dolan, Station Balnaire du Pouldu, Bourg de Clohars), notamment celles relatives au site et mode dimplantation. Ils doivent galement respecter les pres-criptions suivantes :

    Rseau viaire et trame parcellaire Le projet sinscrira dans le rseau viaire existant, en respectant sa logique de dveloppement (direc-tions, hirarchie des voies, nature des dessertes), ses dimensions, ses matriaux, etc. Il sefforcera dassurer une transition harmonieuse avec lexistant et vitera un traitement trop spcifique qui dmar-querait lopration de son contexte (effet de zone). Dune manire gnrale, les systmes en impasse seront vits et les voies existantes en bordure de lopration seront prolonges. Dans les cas o des

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    voies traversantes ne sont pas possibles ou souhaitables, la continuit de lespace urbain sera mainte-nue par des liaisons douces. La trame parcellaire dfinie pour lopration sinspira des directions, des formes et des rythmes du parcellaire historique caractristique de lentit urbaine.

    Gabarit, chelle, diversit des constructions Les constructions qui constituent ou constitueront terme le projet devront tre conues de manire assurer une transition harmonieuse avec lespace bti et non-bti existant. Leur hauteur, leur volum-trie, leur densit et leur implantation pourront tre contraintes dans un sens comme dans lautre pour garantir la bonne intgration de lopration.Les nouvelles constructions sinspireront autant que possible des volumes caractristiques de len-tit dans laquelle le projet sinscrit. Elles viteront toute rupture dchelle avec leur environnement (exemples : petites maisons basses ct dun lotissement de hautes villas balnaires ou au contraire immeuble formant un grand front bti homogne dans un secteur htrogne). Si ncessaire, le projet architectural dcomposera ou regroupera certains volumes du programme pour parvenir une chelle de bti satisfaisante. Le territoire de lAVAP est caractris par la diversit de ses constructions et ne prsente pas de systme urbain compos ou de grandes oprations standardises. Il serait donc inapproprie quune opration densemble prsente sur une grande surface une architecture trop homogne, qui la dmar-querait de son environnement et crerait de fait une rupture dchelle. Pour cette raison, les grandes oprations devront assurer une varit architecturale suffisante des constructions pour se prmunir de ces effets.

    Gestion des stationnementsLes stationnements des oprations seront conus pour limiter leur perceptibilit depuis lespace public. Ils seront au maximum intgrs aux btiments. Les stationnements ariens seront implants de manire limiter lemprise ncessaire (voirie & stationnement) et viter de grandes surfaces dun seul tenant destructurantes pour lespace public. Le projet limitera au mieux limpermabilisation des surfaces de stationnement et prvoira un accompagnement paysager adquat.

    Espace public et jardinsLespace extrieur et jardins publics et privs intgrs lopration seront conus dans le respect des prescriptions donnes dans la 5me partie de ce rglement. Ils devront de plus, lorsque les abords du projet le justifient, enrichir ou requalifier lespace public existant (largissement pour former une pla-cette, reconstitution dun front bti, cration dun jardin public articul avec une rue, etc.)

    Intgration des objectifs de dveloppement durableLes oprations densemble sont loccasion de la mise en oeuvre de nombreux objectifs de dvelop-pement durable, leur chelle permettant des implantations cohrentes en terme bioclimatique, des

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    circulations adaptes aux modes de dplacements doux, la gestion cologique des eaux pluviales, lutilisation conome du sol, etc. Elles permettent galement la mise en place de dispositifs et de sys-tme de production dnergies renouvelables de manire bien intgre. Pour ces raisons, les oprations densembles devront faire lobjet dune dmarche exemplaire en termes de dveloppement durable.

    4-5-2. PRESCRIPTIONS RELATIVES AU SITE DE LANCIENNE CONSERVERIE CAPITAINE COOK

    Ce lieu prsente un enjeu architectural, urbain et paysager important dans un espace fortement visible lentre de lanse de Dolan..Tout projet devra intgrer la pente naturelle du terrain pour son implantation, la gestion des circulations et des stationnements, et lintgration dventuels espaces techniques. Un rappel la mmoire de lan-cienne conserverie devra tre envisag dans tout projet portant sur le site.Lopration devra tre ouverte sur lextrieur et tourne vers locan (sud ouest), et sinspirer des modes dimplantations caractristiques de lurbanisme de quai portuaire. En jouant sur la volumtrie et laspect architectural, le projet composera une squence urbaine homologue celle observable autour de lanse de Dolan, en maintenant une certaine diversit de formes et de gabarits. Lespace public en front de mer (rue de Cayenne) sera requalifi en voie pitonne ou semi-pitonne, en articulation avec la faade de lopration. Les accs automobile par les voies situes au nord et au sud-ouest seront privilgis, une connexion entre ces deux voies sera tudie.

    La commission locale de lAVAP sera consulte au moins une fois sur tout projet portant sur ce site.

    Le site de lancienne conserverie en novembre 2012 :un espace stratgique et trs sensible lentre de lanse

    La conserverie avant sa dmolition en 2008 (V.Johan, GEOMER/SRI)

    Vue sur larrire du site, montrant le dnivel et les possibilits daccs et de connexions pour une future opration PR

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    Ce chapitre est ddi aux travaux, amnagements et plantations sur les espaces extrieurs perceptibles depuis lespace public proche et lointain, que ces espaces soient publics ou privs. Il est rappel quen application de larticle L.642-6 du code du patrimoine, tous travaux ayant pour objet ou pour effet de transformer ou de modifier laspect dun immeuble, bti ou non, compris dans le primtre dune AVAP sont soumis a minima une autorisation pralable dlivre par lautorit comptente mentionne aux articles L. 422-1 L. 422-8 du code de lurbanisme.

    5-1. LMENTS ET ESPACES REMARQUABLES PROTGS

    Un certain nombre de type despaces ou dlments participant la qualit patrimoniale et paysagre du territoire sont reprs sur le document graphique de lAVAP, avec pour chacun des prescriptions associes dcrites ci-dessous :

    5-1-1. SITES URBAINS PROTGS

    Il sagit des espaces publics les plus structurants pour une entit urbaine de lAVAP. Leur forte frquen-tation et la prsence autour deux de nombreux difices reprs pour leur qualit patrimoniale en font des secteurs trs sensibles. Pour cela, la manire des btiments reprs comme remarquables, ils peuvent justifier des prescriptions particulires pour les constructions neuves et les travaux sur le bti existant dans leurs abords.

    Par ailleurs, une exigence particulire est demande pour les travaux damnagement et linstallation de mobilier urbain sur ces espaces, afin dviter leur banalisation. Dune manire gnrale, les interven-tions sinscriront dans une vision densemble de lvolution du site, les reprises au coup par coup devant tre vites et limites des interventions urgentes et ponctuelles. La conception des espaces et le choix des matriaux devra permettre datteindre les objectifs suivants : Conserver les caractres propres lusage et lhistoire de chaque type despaces publics, chercher mettre en valeur ces caractres loccasion dun amnagement. Conserver les matires, dtails et lments de mobilier caractristiques de lentit (ex : anneaux et bittes damarrage pour un quai) Accompagner et mettre en valeur les btiments remarquables et emblmatiques de lentit Limiter la prsence de lautomobile, tant en termes demprises ddies et daspect routier des amnagements (goudron, ligne blanches, trac courbe de voies, lot bton, etc.), que de nombre de vhicules effectivement perceptibles dans lespace (circulation et stationnement). Favoriser les modes de dplacements doux, intgrer avec soin les ventuels lments de mobilier lis ces modes de dplacements.

    5. PRESCRIPTIONS RELATIVES AUX ESPACES EXTRIEURS PUBLICS ET PRIVS

    Le quai Kernabat Dolan

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    5-1-2. MURS, MURETS ET QUAIS PROTGS

    Les murs, murets et quai protgs doivent tre conservs. Toute intervention dentretien se fera dans le respect des mthodes traditionnelles et de leurs caractristiques existantes : pierres utilises, type dappareillage (pierres sches, joints faon pierres sches ou joints apparents), type de montage (joints au mortier de chaux naturelle et de sable de mmes teintes).Le percement dun nouvel accs et llargissement dun accs existant sont interdits dans les murs et murets reprs. Ils pourront nanmoins tre ponctuellement autoriss dans des circonstances par-ticulires (ncessit daccs des secours notamment), aprs consultation de la Commission Locale. Celle-ci dterminera alors les conditions dans lesquelles ces modifications pourront tre ralises.Les travaux et installations impactant les quais reprs pourront tre refuss ou soumis des pres-criptions particulires sils sont de nature porter atteinte son aspect gnral et son intrt patri-monial. Les ventuelles rparations durgence ne correspondant pas aux prescriptions de ce rglement (exemple : colmatages laide de ciment) seront reprises le plus rapidement possible.

    5-1-3. HAIES, TALUS ET CHEMINS CREUX PRSERVER

    Les haies, talus et chemins creux reprs sur le document graphique sont prserver et mettre en valeur. Ils ne peuvent faire lobjet dun arasement ou dune coupe blanc sur leur totalit. Leur entretien seffectuera dans le respect des mthodes traditionnelles, en laissant toujours sur pied les troncs ou rejets les plus forts pour permettre la rgnration. Les arbres forms en ttard seront entretenus en conservant ce mode de taille. Les ventuelles plantations nouvelles sur les talus seront constitues dessences indignes et bocagres.

    La cration ponctuelle daccs est autorise si lutilisation dun accs existant pour desservir la parcelle est impossible. Les prescriptions suivantes seront respectes : Les ttes de talus seront restaures dans le mme principe de construction et dans les mmes caractristiques que les talus existants : hauteurs et largeurs conserver, soubassement en pierres poursuivre, plantations bocagres identiques. Dans le cas dune division dun terrain ou dune opration densemble, le nombre et la largeur des percements travers le talus existant seront limits au maximum, notamment grce au regroupement des accs ou la cration dune voie daccs unique desservant lensemble des terrains (cf. schmas ci-contre)

    Les nouvelles constructions devront simplanter suffisamment loin des talus bocagers pour garantir leur prservation (systme racinaire, protection durant le chantier). La distance de recul de rfrence est fixe 6 mtres, mais pourra tre ajuste dans un sens comme dans lautre en fonction du projet et du talus concern . Principe de cration daccs dans un talus,

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    NS5-1-4. LMENTS DU PETIT PATRIMOINE RURAL ET PORTUAIRE

    Les lments du petit patrimoine rural et portuaire (lavoirs, calvaires, croix, fours, puits, daviers gomon, etc.) reprs sur le document graphique sont protger. Leur destruction, leur altration et leur dplacement sont interdits. Il ne pourra tre drog cette interdiction que dans des cas excep-tionnels, aprs consultation de la Commission Locale de lAVAP, pour des motifs relevant de lintrt gnral. Les interventions portant sur ces lments devront tre adaptes aux caractristiques patrimoniales, esthtiques et architecturales de llment. Les matriaux et mise en oeuvre dorigine seront restitues.Les ventuelles constructions et amnagements portant sur les abords immdiats de ces lments ne devront pas menacer leur conservation (y compris durant le chantier), et favoriseront par leur concep-tion la mise en valeur de llment. Celle-ci ne devra nanmoins pas constituer une mise en scne en dcalage avec la nature de llment (exemple : composition de jardin classique autour dun lavoir).

    5-2. QUALIT DES ESPACES PUBLICS

    5-2-1. PRINCIPES GNRAUX

    Tout projet damnagement despace extrieur public ou priv devra sinscrire dans une vision den-semble de lespace urbain. Cette prescription concerne notamment les amnagements de sols, limplan-tation dquipements urbains (jardinires, luminaires, poubelles, bancs, garde-corps, murs, armoires et chambres tlcommunications, transformateurs lectriques, containers, coffrets lectriques, vido, gaz, tlcommunications, etc....) et la ralisation despaces jardins et de plantations. Les interventions non inscrites dans un projet densemble devront tre limites des travaux urgents ou trs ponctuels, et rechercher la meilleure intgration possible au sein de lespace public existant.

    Les interventions sur lespace public devront respecter les principes gnraux suivants : Choisir des matriaux, du mobilier, des essences vgtales et des types despaces et de traitements de sols en cohrence avec lenvironnement du projet et les caractristiques de lentit urbaine ou pay-sagre dans lequel il sinscrit Privilgier des amnagements simples et sobres, viter la fragmentation inutile de lespace extrieur et la multiplication des matriaux et des lments de mobiliers urbains, rechercher lharmonisation des mobiliers et des couleurs loccasion de ramnagements despaces existants. Traiter de manire adapte les raccords avec les espaces riverains de manire assurer selon les cas une continuit de traitement ou une transition harmonieuse. Prserver les vues et perspectives intressantes sur les lments patrimoniaux remarquables Favoriser les modes de dplacements doux et limiter la prsence de lautomobile (emprises ddies et aspect routier des amnagements)

    Croix de Kranquernat

    Fontaine Saint-Maurice

    Calvaire du Bourg

    Exemples dlments du petit patrimoine reprs

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    Limiter limpermabilisation du sol et prvoir si ncessaire les dispositifs de rtention et/ou de pr-traitement des eaux de ruissellement.

    Il est rappel que ces travaux doivent faire lobjet a minima dune demande dautorisation pralable ds lors quils modifient laspect extrieur de lespace. Celle-ci prcisera notamment le choix des matriaux, matriels, vgtations et couleurs. Des chantillons pourront tre demands.

    5-2-2. RSEAUX

    Les divers rseaux crer seront souterrains sauf contraintes avres. Dans ce cas, ils pourront tre exceptionnellement autoriss en faade.Les branchements provisoires pourront tre raliss en arien pendant la dure du chantier ou pour une dure dtermine lavance. Leffacement des rseaux existants sera prvu lorsque des travaux envisags le permettent. Il pourra tre impos lorsque la sensibilit patrimoniale du cadre bti et paysager le justifie.

    5-2-3. LMENTS ET DICULES DDIS AU FONCTIONNEMENT DES RSEAUX ET SERVICES PUBLICS

    Ces lments (coffres de branchement, armoires lectriques, bornes de parcmtre, etc.) et dicules (transformateur, arrt de bus, toilettes publiques, etc.) seront autant que possibles intgrs dans le bti plutt quimplants isolment dans lespace public.Lorsque cette intgration est impossible, leur implantation se fera de manire regrouper ces lments et limiter leur perceptibilit dans lespace public. Certaines implantations pourront tre refuses si elles sont incompatibles avec la sensibilit patrimoniale de leur cadre bti et paysager.Le choix des modles, matriaux et couleurs de ces lments sera fait en cohrence avec leur support ventuel et avec leur environnement. Lorsque les enjeux patrimoniaux et paysagers le justifient, ces lments et dicules devront faire lobjet dadaptations et/ou de traitements paysagers pour favoriser leur bonne intgration.

    5-3. CLTURES

    5-3-1. PRINCIPES GNRAUX

    Les prescriptions qui suivent concernent tous les projets de cration, dentretien ou de restauration de clture, portails et portillons, associs des constructions existantes ou projetes. Il est rappel que ces travaux sont soumis autorisation pralable ds lors quil modifie laspect extrieur de limmeuble bti ou non bti sur lequel ils portent.

    Les cltures, ainsi que leurs portails et portillons, devront toujours tre en harmonie et en continuit avec le bti quelles accompagnent, ainsi quavec le paysage environnant. Les matriaux utiliss, leur Exemples de cltures en pierres naturelles, rive gauche de Dolan

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    NSagencement, les proportions et la hauteur des ouvrages devront assurer et maintenir cette harmonie et cette continuit.Pour toute clture, il est interdit lutilisation des matriaux suivants: Les matriaux plastiques : PVC, tissages synthtiques, etc. Les matriaux prfabriqus avec bton, de type plaques de bton, en fibrociment, ou les fausses pierres reconstitues.Les matriaux de type parpaings ou blocs de bton bruts, sils ne sont pas enduits et peints.Les panneaux de tle ondule.

    Il est prescrit dans ce qui suit plusieurs types de cltures, compatibles en rgle gnrale avec les enjeux patrimoniaux et paysagers du territoire de lAVAP. Nanmoins, le choix dans ces diffrents traitements pourra tre limit lorsque des caractristiques particulires du site du projet ou la sensibilit patrimo-niale du cadre bti et paysager le justifie.A linverse, dautres types de traitement pourront tre autoriss au titre des adaptions mineures lorsquils sont justifies et motives en termes dharmonie avec le paysage environnant et en termes de conti-nuit avec le bti que la clture accompagne.

    Les cltures non lies une proprit btie et hors espaces urbaniss, notamment les cltures agricoles ou lis la scurisation de sites techniques ou dangereux, ne sont pas concernes par les prescriptions de cette partie. Pour ces cltures, devront tre privilgis des traitements rappelant les cltures agri-coles traditionnelles et/ou limitant la perceptibilit de louvrage depuis lespace public proche et lointain. Les cltures non justifies par une ncessit dusage ou de scurit, et les traitements ayant un impact incompatible avec les enjeux patrimoniaux et paysagers de lAVAP pourront tre refuss. Lorsque leur site dimplantation ou leurs dimensions le ncessitent, ces cltures devront tre conues de manire ne pas faire obstacle aux continuits cologiques (mailles de dimensions suffisantes pour le passage de la petite faune, hauteur limite par endroits pour le passage des cervids, etc.).

    5-3-2. TYPES DE CLTURES AUTORISES EN LIMITE DE VOIES

    Murets en pierres naturelles maonns avec joints apparents :Murets en maonnerie de pierres naturelles raliss sur le modle des murs lancienne : assises de moellons de pierres horizontales, joints fins beurrs au mortier de chaux naturelle, et brosss avant schage. Ce mur peut tre un mur-bahut, surmont alors dun ouvrage claire-voie, non plein, en bois ou en mtal, ou dun grillage mtallique. Dans ce dernier cas, il faudra que ce grillage soit de couleur sombre et doubl dune haie arbustive.Il est aussi possible de raliser un muret bton enduit peint sur la face intrieure de la proprit avec un parement en pierres naturelles ct voirie.

    Murets en pierres naturelles maonns

    Exemple de muret en pierres naturelles

    joints beurrs

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    Murets en pierres naturelles maonns avec joints non apparents dits faon pierres sches :Murets en maonnerie de pierres naturelles raliss sur le modle des murs lancienne : assises de moellons de pierres horizontales, joints en retrait non visibles, la faon pierres sches.Ce mur peut tre un mur-bahut, surmont alors dun ouvrage claire-voie, non plein, en bois ou en mtal, ou dun grillage mtallique. Dans ce dernier cas, il faudra que ce grillage soit de couleur sombre et doubl dune haie arbustive.Il est aussi possible de raliser un muret bton enduit peint sur la face intrieure de la proprit avec un parement en pierres naturelles ct voirie.

    Murets en pierres naturelles montes sans joints, en pierres sches :Muret de pierres naturelles avec assises horizontales, cales avec des bris de pierre ou de la terre, sans mortier. Il peut soutenir un talus bocager ou une pente de talutage.

    Murets enduits peints :Murets maonns en bton banch ou en blocs bton, teints dans la masse, peints ou enduits la chaux. La couleur choisie devra tre en harmonie avec celles du bti environnant (construction de la parcelle et ventuelles cltures environnantes), moins que celles-ci ne soient en rupture avec leur environnement. Ce mur peut tre un mur-bahut, surmont alors dun ouvrage claire-voie, non plein, en bois ou en mtal, ou dun grillage mtallique. Dans ce dernier cas, il faudra que ce grillage soit de couleur sombre et doubl dune haie arbustive.

    Aucune clture :Cette solution est possible sil y a une logique dharmonie avec le paysage environnant.

    A titre exceptionnel, dans le cas dune continuit et dune harmonie avec un mur riverain ou une faade btie existante, la clture raliser pourra tre un mur aux proportions et la hauteur adaptes.

    5-3-3. TYPES DE CLTURES AUTORISES EN LIMITE SPARATIVE

    Les cltures autorises en limite de voies sont galement autorises en limite sparative, en compl-ment des types de cltures suivants :

    Grillage mtallique :Il devra tre de couleur sombre et doubl dune haie arbustive.

    Alignement de pierres :Grosses pierres naturelles, tailles ou non, alignes, dresses debout ou fiches dans le sol.

    Murets en pierres sches, pierres brutes, tailles ou gros galets

    Possibilit dajouter des claire-voies au dessus des murets

    Possibilit dajout dun grillage conditionne la plantation de haies

    Exemple de murets en pierres sches

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    NSClture en bois ajoure : Clture de type barrire en bois ou constitue de panneaux bois ajours, qui ne devra pas tre totale-ment opaque la vue. Elle sera double dune haie arbustive.

    Aucune cltureCette solution est possible dans le cas dune limite sparative.

    A titre exceptionnel, dans le cas dune continuit et dune harmonie avec un mur riverain ou une faade btie existante, la clture raliser pourra tre un mur aux proportions et la hauteur adaptes.

    5-3-4. TYPES DE CLTURES AUTORISES EN LIMITE DESPACE AGRICOLE OU NATUREL

    Lorsque le projet concerne une limite parcellaire en contact direct avec un espace agricole ou naturel, et que celui-ci nest a priori pas amen faire lobjet prochainement dune urbanisation, il sera demand un traitement de clture permettant une transition harmonieuse entre lespace urbanis et naturel/agri-cole. Cette situation appelle a priori des cltures dominante vgtale, choisie dans la liste qui suit. Nanmoins, lorsque la situation et le contexte de la parcelle le justifie, un autre traitement pourra tre autoris, voire impos.

    Tous types de murets en pierres naturellesMurets de pierres naturelles raliss sur le modle des murs lancienne, maonns ou monts sans joints, en pierres sches. Ils pourront tre doubls dune haie arbustive ou soutenir un talus bocager ou une pente de talutage.

    Grillage mtallique :Il devra tre de couleur sombre et doubl dune haie arbustive.

    Alignement de pierres :Grosses pierres naturelles, tailles ou non, alignes, dresses debout ou fiches dans le sol.

    Talus bocager : Il pourra tre ralis avec ou sans parement en pierres naturelles. Les ventuelles plantations seront constitues majoritairement dessences bocagres locales.

    Aucune cltureCette solution est possible dans le cas dune limite donnant sur les agricoles et naturels.

    Cltures ajoures en bois, fer forg ou grillages mtalliques, accompagnes de haies arbustives

    Traitement de limite de proprit de type talus bocager

    Alignement de pierres dresses en limite de proprit

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    4-3-5. PORTAILS, PORTILLONS ET ACCESSOIRES LIS AUX CLTURES

    Les portails et portillons devront tre en harmonie avec la clture, en reprenant les matriaux, hauteurs, motifs, couleurs et proportions utiliss pour celle-ci. Ils seront composs de bois et/ou de mtal, avec un aspect extrieur brut ou peint choisi en fonction de leur environnement.Les accessoires associs aux cltures (boites aux lettres, coffret lectrique, etc.) seront intgrs dans la composition de celle-ci de manire limiter leur perceptibilit.Les ornementations trop ostentatoires sont interdites.

    4-3-6. PRESCRIPTIONS SPCIFIQUES AU SECTEUR BOURG DE CLOHARS

    Les cltures devront restituer la continuit du front bti en labsence de construction lalignement. Elles adopteront ainsi un des traitements suivants en limite de voie :

    Murs en pierres naturelles maonns avec joints apparents :Murs en maonnerie de pierres naturelles raliss sur le modle des murs lancienne : assises de moellons de pierres horizontales, joints fins beurrs au mortier de chaux naturelle, et brosss avant schage. Ce mur peut tre un mur-bahut, surmont alors dun ouvrage claire-voie, non plein, en bois ou en mtal.A titre exceptionnel, dans le cas dun mur de clture raliser en continuit et en harmonie dun haut mur ou bien dune faade btie existante, la hauteur de ce mur de clture pourra tre suprieure 2.00m.

    Murs enduits peints :Murs maonns en bton banch, ou en blocs bton, mais alors teints dans la masse, peints ou la chaux, dune couleur qui soit en harmonie avec celle du bti environnant (construction de la parcelle et ventuelles cltures environnantes), moins que celles-ci ne soient en rupture avec leur environne-ment. Ce mur peut tre un mur-bahut, surmont alors dun ouvrage claire-voie, non plein, en bois ou mtal.A titre exceptionnel, dans le cas dun mur de clture raliser en continuit et en harmonie dun haut mur ou bien dune faade btie existante, la hauteur de ce mur de clture pourra tre suprieure 2.00m.

    Aucune clture :Cette solution nest possible que sil y a une logique de cohrence avec le bti environnant.

    Ces trois types de traitements sont galement autoriss dans le secteur Bourg de Clohars en limite sparative, en complment des autres types de traitement autoriss

    Mur maonn lalignement dans la rue St-Jacques

    Bti en lger retrait de la voie rue de Lorient :labsence de clture cre un lger emptement de lespace

    public et permet de conserver la lecture du front bti

    ZPPAUP de CLOHARS CARNOT

    Ccile CATHALO ingnieur paysagiste & Pierre JAGOT architecte dplg - urbaniste p 80

    Le Centre - Place Gal de Gaulle & ses abords - I 1b

    Rue de Dolan

    Rue de Lorient Rue de Quimperl

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    NS5-4. ESPACES JARDINS ET PLANTATIONS

    5-4-1. CONCEPTION ET CHOIX DESSENCES POUR LES ESPACES JARDINS

    Dune manire gnrale, les jardins, parcs, squares et autres espaces similaires seront conus en cohrence avec leur environnement, en articulation avec lespace bti et en sinspirant des espaces jardins caractristiques de lentit urbaine ou paysagre dans laquelle le projet sinscrit. On rservera notamment les jardins trs dessins et composs, et les essences ornementales aux espaces les plus urbains, alors quau contraire dans des secteurs ruraux ou proximit de milieux naturels, des formes de jardins et des essences plus rustiques et champtres seront privilgies.

    Les plantations devront utiliser autant que possible des essences locales et adaptes leur localisation (exposition au vent, humidit du sol, degr dartificialisation des alentours, etc.). Le guide de prconi-sations associ au Plan Local dUrbanisme constituera une rfrence sur cette dimension. Lentit Station balnaire du Pouldu, caractrise par une vgtation plus ornementale ou exotique qui accompagnait historiquement larchitecture balnaire, pourra faire lobjet dun choix dessences prolongeant ce trait identitaire.Pour lentit Anse de Dolan, il pourra tre demand lorsque le site dun projet est appropri, dac-compagner lamnagement ou la construction par la plantation dun arbre isol dessence caractris-tique (cyprs de Lambert, pin maritime, etc.).

    Les demandes dautorisation de travaux prciseront le cas chant de manire prcise la localisation des plantations et les essences envisages.

    5-4-2. ESSENCES ET TYPE DE PLANTATIONS INTERDITES

    La plantation dessences exotiques invasives est interdite. Les essences suivantes sont notamment reconnues comme telle : Le Sneon en arbre, ou Baccharis halimifolia L Herbe de la Pampa, ou Cortaderia selloana Le Laurier palme, ou Prunus laurocerasus le Rhododendron pontique ,