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N°6867 - Vingt-troisième année - Prix : Algérie : 15 DA. France : 1 . USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com PHOTO : H. LYES PUBLICITÉ TRAFIC DE CARBURANT OPTIMISATION DES CAPACITÉS DE PRODUCTION NATIONALES ONZE NOUVELLES CIMENTERIES ONZE NOUVELLES CIMENTERIES PUBLIQUES ET PRIVÉES PUBLIQUES ET PRIVÉES U n plan de développement de la filière ciment a été officiellement lancé, hier, par le ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement pour optimiser les capacités de production nationales à l’horizon 2017. Le programme comprend la réalisation de quatre cimenteries publiques et sept privées, en plus de l’extension des capacités de production de six usines existantes appartenant au Groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA). (Suite page 7) Zhor Hadjam LES ARMÉES OUEST-AFRICAINES APPELLENT À RÉGLER LE CAS DE KIDAL LE MNLA DANS LE COLLIMATEUR DE LA CÉDÉAO LIRE L’ARTICLE DE ZINE CHERFAOUI EN PAGE 12 El Watan LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mardi 14 mai 2013 ÉDITION DU CENTRE Nombreuses sont les institutions de l’Etat sommées de recruter sous la pression des manifestations des chômeurs, souvent au mépris des règles économiques Des mesures sont prises dans l’urgence pour faciliter l’accès aux crédits bancaires, alors que le gouvernement reconnaît l’impératif de la prudence dans les dépenses budgétaires. LIRE L’ARTICLE DE MADJID MAKEDHI EN PAGE 3 LE GOUVERNEMENT DÉBORDÉ PAR LA PRESSION SOCIALE DES EMPLOIS SANS LOGIQUE ÉCONOMIQUE LIRE L’ARTICLE EN PAGE 6 AÉROPORT DE MARSEILLE Deux pneus d’un avion d’Air Algérie éclatent à l’atterrissage 3,2 à 6,5% des Algériens sont atteints d’asthme, dont près de 50% d’origine allergique. 25 à 30% souffrent de rhinite, dont 35 à 40% d’origine allergique. LIRE LES ARTICLES DE DJAMILA KOURTA EN PAGE 5 FORTE POLLUTION ET NOUVEAUX MODES DE VIE Plus de 4 millions d’Algériens touchés par les allergies L’Algérie a renforcé la sécurité sur la frontière ouest avec 24 nouveaux points de surveillance. C’est Daho Ould Kablia, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, qui l’a déclaré hier, lors d’une conférence de presse animée conjointement avec Mustapha Benbada, ministre du Commerce, au siège du ministère de l’Intérieur. La contrebande touche un nombre important de produits alimentaires, dont la plupart sont subventionnés par l’Etat. Djedjiga Rahmani (Suite page 2) Nouveau dispositif de surveillance aux frontières RETROUVEZ VOTRE SUPPLÉMENT AUTOMOBILE EN PAGES 13, 14 ET 15

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N°6867 - Vingt-troisième année - Prix : Algérie : 15 DA. France : 1 €. USA : 2,15 $. ISSN : 1111-0333 - http://www.elwatan.com

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TRAFIC DE CARBURANTOPTIMISATION DES CAPACITÉS

DE PRODUCTION NATIONALES ONZE NOUVELLES CIMENTERIES ONZE NOUVELLES CIMENTERIES

PUBLIQUES ET PRIVÉESPUBLIQUES ET PRIVÉES

Un plan de développement de la fi lière ciment a été offi ciellement lancé, hier, par

le ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement pour optimiser les capacités de production nationales à l’horizon 2017. Le programme comprend la

réalisation de quatre cimenteries publiques et sept privées, en plus de l’extension des capacités de production de six usines existantes appartenant au Groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA).(Suite page 7) Zhor Hadjam

LES ARMÉES OUEST-AFRICAINES APPELLENT À RÉGLER LE CAS DE KIDAL

LE MNLA DANS LE COLLIMATEUR DE LA CÉDÉAOLIRE L’ARTICLE DE ZINE CHERFAOUI EN PAGE 12

El WatanLE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mardi 14 mai 2013 ÉDITION DU CENTRE

■ Nombreuses sont les institutions de l’Etat sommées de recruter sous la pression des

manifestations des chômeurs, souvent au mépris des règles économiques

■ Des mesures sont prises dans l’urgence pour faciliter l’accès aux crédits bancaires, alors que le gouvernement reconnaît l’impératif de la prudence dans les dépenses budgétaires.

LIRE L’ARTICLE DE MADJID MAKEDHI EN PAGE 3

LE GOUVERNEMENT DÉBORDÉ PAR LA PRESSION SOCIALE

DES EMPLOIS SANS LOGIQUE ÉCONOMIQUE

LIRE L’ARTICLE EN PAGE 6

■ AÉROPORT DE MARSEILLEDeux pneus d’un avion d’Air Algérie éclatent

à l’atterrissage

3,2 à 6,5% des Algériens sont atteints d’asthme, dont près de 50%

d’origine allergique.

25 à 30% souffrent de rhinite, dont 35 à 40% d’origine

allergique.◗ LIRE LES ARTICLES DE DJAMILA KOURTA EN PAGE 5

FORTE POLLUTION ET NOUVEAUX MODES DE VIE

Plus de 4 millions d’Algériens touchés par les allergies

■ L’Algérie a renforcé la sécurité sur la frontière ouest avec 24 nouveaux points de surveillance. C’est Daho Ould Kablia, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, qui l’a déclaré hier, lors d’une conférence de presse animée conjointement avec Mustapha Benbada, ministre du Commerce, au siège du ministère de l’Intérieur. La contrebande touche un nombre important de produits alimentaires, dont la plupart sont subventionnés par l’Etat.

Djedjiga Rahmani(Suite page 2)

Nouveau dispositif de surveillance aux frontières

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Q uestionné au sujet de la contre-bande, M. Ould Kablia estime que les préjudices causés par

les trafiquants d’hydrocarbures sont beaucoup plus importants que le trafic qui touche les autres produits, notam-ment alimentaires. «Nous avons mis tous les moyens nécessaires. Nous avons renforcé la surveillance. Mais le trafic du carburant se fait avec la compli-cité des gens des deux côtés», affirme le ministre. La frontière, qui s’étend sur 700 km, complique l’opération de lutte contre le trafic de carburant. Néanmoins, M. Ould Kablia considère que la passi-vité des autorités marocaines complique davantage la lutte contre ce genre de trafic sur la bande frontalière ouest. «Nous sommes doublement pénalisés. Les contrebandiers font sortir le carbu-rant et introduisent des drogues. Nous sommes contraints à importer du mazout en attendant l’exploitation des quatre nouvelles raffineries», révèle le ministre. Ainsi, la bande frontalière algéro-ma-rocaine est une véritable source de nuisance à la fois pour l’économie nationale et la santé publique, comme en témoignent les différentes saisies effectuées par la Gendarmerie nationale. «J’ai soulevé ce problème avec mon homologue marocain. Je lui ai dit que si les autorités marocaines ne font pas d’effort, les choses ne vont pas avancer», rappelle M. Ould Kablia. La légèreté avec laquelle les autorités marocaines

prennent ce dossier n’est pas le seul obstacle pour la lutte contre le trafic sur les frontières. Le ministre de l’Intérieur appelle à la réforme du code pénal algé-rien. «Nous avons envoyé des rapports

au Premier ministre. Nous sommes en train de préparer de nouveaux textes», annonce Daho Ould Kablia. Ce dernier estime que «beaucoup de personnes impliquées dans le trafic sur les fron-

tières ont été arrêtées. Mais les sanc-tions ne suivent pas. Il faut réformer le code pénal». Le ministère de l’Intérieur préconise l’aggravation des sanctions comme seule solution pour mettre fin ou du moins réduire ce phénomène. A propos de la situation sécuritaire qui caractérise les pays voisins, notamment la Tunisie et la Libye, M. Ould Kablia répond : «La sécurité des pays voisins intéresse ces pays-là. Je ne ferais pas de commentaire. Nous sécurisons nos frontières de l’intérieur.» Au sujet de l’infiltration de terroristes provenant de ces pays, M. Ould Kablia nie le fait qu’il existe des terroristes qui s’introduisent en Algérie. Il affirme tout de même que «s’il en existe un ou deux, ils sont arrêtés dans les plus brefs délais. L’incident de Tiguentourine ne se reproduira pas».

D. R.

CONFÉRENCE DE PRESSE DU MINISTRE DE L’INTÉRIEUR

Nouveau dispositif de contrôle aux frontières

MANIFESTATIONSOuld Kablia justifi e la répressionLe ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales estime que l’attitude parfois brutale de la police s’explique par la violence des manifestants. «A tout bout de champ, on trouve une manifestation sans autorisation et une grève sans préavis», a déclaré M. Ould Kablia lors d’une conférence de presse tenue hier. Le ministre s’exprimait sur le sujet des mouvements de grève et des manifestations de travailleurs qui reviennent à la charge ces derniers mois. Pour preuve, il soutient que le plus grand nombre de blessés se décompte chez les policiers à chaque fois qu’une manifestation tourne à la confrontation. «Les services d’ordre sont là pour prévenir, contenir et, pourquoi pas, réprimer dans les limites de la loi, lorsque les circonstances l’exigent.» Et d’ajouter : «S’il y a excès, c’est de la part des manifestants.» Il soutient qu’il aurait été «plus souhaitable que les citoyens soient disciplinés et la police le soit le doublement». Ould Kablia ne dit mot cependant sur l’interdiction opposée à toute manifestation, notamment à Alger. D. R.

Le litre du carburant algérien est vendu trois fois son prix au-delà des frontières

GARDES COMMUNAUX 15 000 agents intégrés dans l’armée Abordant le dossier des gardes communaux, Daho Ould Kablia, ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, déclare qu’il existe 4 ou 5 éléments de ce corps qui politisent ce dossier. D’après le ministre, ces derniers sont manipulés. «Ils parlent (les gardes communaux, ndlr) de l’indemnisation sur 16 heures supplémentaires par jour, et ce, depuis 1994 à nos jours», rappelle le ministre, qui trouve cette revendication inadmissible. Concernant l’opération de redéploiement des gardes communaux dans d’autres secteurs, M. Ould Kablia annonce que sur 90 000 gardes communaux, 15 000 ont été intégrés dans le corps de l’armée, tandis que 35 000 autres ont pris leur retraite et que 4000 à 5000 agents ont été orientés vers des postes de gardiennage. D. R.

ÉRADICATION DE L’INFORMEL

Le satisfecit du gouvernementL ’opération visant l’élimination des marchés in-

formels atteindra le taux de 90% à l’entame du mois de Ramadhan», a évalué, hier, Daho Ould Ka-blia, ministre de l’Intérieur et des Collectivités lo-cales, lors d’une conférence de presse. L’opération d’éradication de l’informel, lancée en 2012, «a per-mis la création de plus de 40 000 emplois stables», a annoncé le ministre, précisant que cette opération «a atteint actuellement le taux de 60% et devrait atteindre 90% à l’entame du mois de Ramadhan». Et de poursuivre : «Le nombre d’emplois stables sera, lui aussi, revu à la hausse pour avoisiner les 60 000 durant le mois de Ramadhan.» Le ministre met en exergue les mesures prises pour l’insertion

des jeunes qui travaillaient dans l’informel. A ce propos, il annonce l’«exonération des bénéficiaires du paiement des frais de location pour une durée de six mois» comme mesure d’allégement. Depuis le lancement de l’opération, «164 marchés de proximité ont été réalisés, auxquels s’ajouteront 119 autres en juin», a précisé M. Ould Kablia, ajoutant qu’au début de l’opération, 1368 sites abritant des marchés informels au niveau desquels activaient 19 063 commerçants ont été recensés. Le ministre a souligné que la réalisation des mar-chés de proximité répondait à un cahier des charges bien défini comprenant plusieurs points, dont la proximité des agglomérations, l’adoption d’un plan

de construction unifié et intégré à l’environnement urbain et la garantie des conditions d’hygiène, d’éclairage et de sécurité. «Aucune distinction entre wilayas n’a été faite», selon le ministre, qui a indi-qué que l’opération «se poursuivra au niveau des grands marchés de la capitale, à l’instar de ceux de Boumaâti, Bab El Oued et Ali Mellah». Il a éga-lement annoncé trois projets de réalisation de mar-chés de proximité à Mohammadia, Belouizdad et Sidi M’hamed pour la prise en charge des vendeurs activant au niveau du quartier de Ferhat Boussaâd (ex-Meissonnier). S’exprimant sur les conditions d’éligibilité pour l’obtention de locaux ou d’étals, M. Ould Kablia a précisé que ces dernières étaient

déterminées par les communes chargées de l’exa-men des dossiers qui leur sont soumis. Evoquant le marché informel des devises, M. Ould Kablia a précisé avoir déclaré auparavant que «tant qu’aucune solution officielle n’a été trouvée, les choses pourraient rester telles quelles». Il a toutefois affirmé que les choses ont commencé, depuis, à bouger, en faisant allusion aux déclaration du gouverneur de la Banque d’Algérie qui avait parlé d’une réflexion engagée dans le sens de l’aug-mentation du montant de l’allocation touristique, fixée actuellement à 140 euros, et de l’ouverture de bureaux de change une fois le taux de bénéfice fixé. D. R.

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OUARGLANouveau sit-in des chômeurs U ne centaine de jeunes chômeurs se sont réunis une

nouvelle une fois, hier matin, devant la wilaya de Ouargla pour exiger du chef de l’exécutif une dis-

tribution équitable et transparente du quota de 500 postes ouverts par les différentes filiales de Sonatrach opérant dans le champ pétrolier de Hassi Messaoud. Un premier quota de 500 postes sur les 1717 annoncés dimanche par le wali de Ouargla, Ali Bouguerra. C’est en l’absence de ce dernier, qui était en tournée d’inspection dans la daïra voisine de Sidi Khouiled durant la journée d’hier, que les chômeurs non informés de ce programme de visite ont assiégé la wilaya, exigeant d’être reçus. Les jeunes se disent «leurrés par des bulletins d’embauche délivrés par l’agence d’emploi de Rouissat qui n’a même pas apposé son cachet sur lesdits documents», selon les dires d’un des chômeurs. Les jeunes chômeurs présents, hier devant la wilaya de Ouargla, ont réitéré qu’ils n’accepte-raient aucune récupération politique de leur mouvement pacifique et qu’ils ne toléreront pas l’immixtion d’indi-vidus parlant en leur nom. Il est à signaler que dans le sillage des annonces concernant le placement de jeunes chômeurs de la wilaya, le chef de l’exécutif a annoncé le gel provisoire d’une durée de 30 jours des activités de la société BASP pour avoir enfreint à la réglementation en vigueur en matière d’emplois prioritaires de la main-d’œuvre locale. Douze autres entreprises ont par ailleurs écopé de mises en demeure administratives pour non-respect de la priorité de la main-d’œuvre locale. Signa-lons enfin que la commission intersectorielle chargée du dossier de l’emploi au sein de la wilaya de Ouargla a récemment reçu les directeurs régionaux de Sonatrach et les PDG de ses treize filiales à propos d’une ouverture plus marquée des portes de l’emploi au sein du groupe Sonatrach aux enfants de la région. Outre le recrutement d’une main-d’œuvre spécialisée ou technique parmi les diplômés de l’université de Ouargla formés dans les dif-férentes spécialités des hydrocarbures dans le cadre du DEUA ou du master professionnel, les filiales de Sona-trach se sont engagées à assurer plus de formation selon le mode de l’apprentissage en privilégiant l’insertion des stagiaires en fin de formation. Houria Alioua

Le bilan du dispositif Ansej reste mitigé

A cheter la paix sociale à tout prix. C’est la logique dans laquelle s’inscrit depuis

quelques mois le gouvernement Abdelmalek Sellal. Quitte à mettre en péril les équilibres budgétaires du pays. Pris en étau entre la chute des prix du pétrole, d’un côté, et la forte demande d’emploi, de l’autre, l’Exécutif souffle le chaud et le froid. Alors que le ministre des Finances, Karim Djoudi, tire la sonnette d’alarme et appelle à la «prudence» dans les dépenses budgétaires, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, annonce des mesures pour la création d’emploi qui nécessitent des budgets colos-saux. Tout en rappelant : «On ne peut plus compter sur le budget de l’Etat pour la création des em-plois», il prend la décision de généraliser l’octroi des crédits sans intérêt au profit des jeunes pro-moteurs à l’échelle nationale. Une mesure qui a été, pourtant, rejetée par les députés de la majorité (FLN-RND) à l’Assemblée popu-laire nationale (APN) à l’occasion de l’examen de la loi de finances 2013, en automne dernier. Mais à l’époque le gouvernement ne s’attendait pas à une forte protes-tation des chômeurs du Sud, qui ne s’estompe toujours pas. En annon-

çant cette mesure qui profitera aux bénéficiaires des crédits Ansej et CNAC, le Premier ministre tente, lors de son intervention samedi dernier à Laghouat, d’expliquer que les jeunes promoteurs rem-bourseront les sommes dont ils ont bénéficié. Alors que des spécialistes mettent en garde contre un risque de suren-dettement des jeunes, Abdelmalek Sellal tente de rassurer : «En 2011, 56% des bénéficiaires de l’Ansej ont commencé à rembourser leurs

crédits. En 2012, ce chiffre a augmenté à 75%.» Sans toutefois donner plus de précisions sur cette question. Y a-t-il une évaluation des mesures prises suite aux évé-nements de janvier 2011 ? En tout cas, cette mesure est déjà problé-matique. Comment appeler à «la prudence dans les dépenses bud-gétaires» et décider d’octroyer des crédits sans intérêt qui ne seront pas sans conséquence sur la santé financière des banques ? L’autre inconséquence dans les

mesures d’urgence prises pour calmer le front social est le recru-tement massif des jeunes par la police (plus 6000 postes), par Sonatrach (plus de 1700 postes, dont 500 pour les jeunes de Ouar-gla) et dans d’autres secteurs rele-vant de la Fonction publique. En somme, des milliers de jeunes ont été recrutés, ces derniers mois, dans le cadre de cette campagne irréfléchie. Ces emplois sont-ils durables ? Qui financera ces mil-liers de nouveaux postes budgé-taires, si «le budget de l’Etat ne pourra plus assumer de nouvelles charges» ? Il est clair que ces postes de travail, créés tous dans le secteur public, dont une majorité dans la Fonction publique, seront financés par l’Etat. Cela, expliquent des observateurs de la scène nationale, devien-dra un problème au cas où le pays sera appelé à appliquer une rigueur budgétaire. Car, explique-t-on, l’épuisement des recettes du pays engendrera automatique-ment des licenciements massifs de travailleurs. Et les premières victimes seront, sans nul doute, les bénéficiaires de ces nouveaux postes d’emploi. Ainsi, la solution proposée aujourd’hui risque d’être problématique demain…

Madjid Makedhi

LE GOUVERNEMENT DÉBORDÉ PAR LA PRESSION SOCIALE

Des emplois sans logique économique

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GRÈVE DANS LE SECTEUR DE LA SANTÉ

L’Intersyndicale déterminée

L a situation se corse dans le secteur de la santé. Généralistes, spécialistes, psychologues, pro-fesseurs d’enseignement médical, chirurgiens-

dentistes, paramédicaux, pharmaciens, corps com-muns de la santé... ne décolèrent pas. L’Intersyndicale de la santé a reconduit, pour la deuxième semaine consécutive, son mouvement de débrayage de trois jours. Une grève largement suivie et paralysant, selon ses animateurs, l’ensemble des structures hospita-lières. La première grève de trois jours, observée la semaine dernière, n’a abouti à rien. Bien au contraire. Le ministre de la Santé, Abdelaziz Ziari, a, selon les grévistes, envenimé la situation en opposant un niet catégorique à leurs revendications, notamment les points relatifs à la révision des statuts particuliers et des régimes indemnitaires. Pour le Dr Yousfi, président du Syndicat des spécia-listes, l’attitude du ministre ainsi que celle du Pre-mier ministre sont «regrettables» en ce sens qu’elles «mettent de l’huile sur le feu». Plus critique, le Dr Me-rabet ne trouve pas de mots pour qualifier le «compor-tement» de M. Ziari ; à son avis, le ministre tente de balayer d’un revers de la main les engagements pris par ses prédécesseurs. «Nous avons négocié avec des institutions et non avec une personne. Les résultats de ces négociations ont été approuvés par le gouver-nement et cautionnés dans un PV. Pourquoi M. Ziari renie ces engagements ?», a déclaré le Dr Merabet. L’attitude de la tutelle a été dénoncée, hier, lors du ras-semblement de protestation tenu au CHU de Bab El Oued auquel ont pris part des représentants des corps communs des 48 wilayas. Les animateurs de cette action se sont élevés contre les déclarations de certains parlementaires. «Pourquoi nos députés ne se sont pas manifestés pendant les pé-nuries de vaccins ? Pourquoi n’ont-ils pas revendiqué une plénière pour dénoncer la souffrance des malades cancéreux et autres ? Ils étaient où, ces élus ?», s’est interrogé le Dr Merabet. La secrétaire générale du PT, pour rappel, qui avait accusé les grévistes d’être manipulés par des ONG internationales, n’a pas échappé aux critiques des protestataires. «Nous ne pouvons accepter que notre dignité soit bafouée. Nous n’avons de leçon à rece-voir de personne», ont soutenu les responsables de l’Intersyndicale. Ces derniers estiment ne pas recourir à la grève de gaieté de cœur. «Le gouvernement nous tourne le dos. Nous avons certes de la peine pour nos malades, mais nous n’y pouvons rien. La balle est dans le camp du gouvernement. L’amélioration de nos conditions de travail vise à asseoir un accès meil-leur aux soins. Notre sort et celui des malades sont liés», a expliqué le docteur Merabet, qui assure que le service minimum a été assuré par les représentants des syndicats. Rappelons que les revendications de l’Intersyndicale, regroupées au sein d’une plateforme commune, sont multiples : révision statutaire, amélio-ration du régime indemnitaire, titularisation de 19 000 vacataires et contractuels, augmentation des salaires de 40%, reprise du dialogue social... Nabila Amir

L ’ A C T U A L I T ÉEl Watan - Mardi 14 mai 2013 - 4

PROCÈS DE ACHOUR ABDERRAHMANE ET DE DEUX CADRES DE LA POLICE

Des témoins devenus accusésC ’est hier en début d’après-

midi que le procès (en cassation) de Achour Ab-

derrahmane, l’homme par qui le scandale du détournement de 32 milliards de dinars de la BNA a éclaté en 2005, impliquant de nombreux chefs d’agence et de hauts cadres de la Sûreté nationale, et qui a été renvoyé par le tribunal criminel près la cour d’Alger à la prochaine session, devait être ouvert au tribunal criminel près la cour d’Alger. L’affaire avait fait couler beaucoup d’encre en raison des complicités dont a bénéficié Achour Abderrahmane auprès des banquiers et des hauts cadres de la Sûreté nationale, qui l’ont couvert et aidé à quitter le territoire natio-nal en direction du Maroc d’où il a été extradé, une année plus tard, alors qu’il était sous le coup d’un mandat d’arrêt. Achour Abderrahmane avait réus-si à obtenir de la Sûreté nationale un document qui le blanchit des faits qui lui sont reprochés et qu’il a exhibé au Maroc pour se défendre contre son extradition vers l’Algérie. L’enquête judiciaire avait commencé par l’inculpa-tion de trois hauts gradés : l’ex-chef de la sûreté de wilaya de Tipasa, Zouai Hachemi, un de ses commissaires, Hacène Bessai, tous deux accusés d’avoir falsifié le rapport contre Achour Abder-rahmane, ainsi que Abdelhamid Sbih, ancien directeur de la cli-nique des Glycines de la Sûreté nationale, décoré par le défunt Ali Tounsi du grade honorifique de divisionnaire, auquel il est repro-

ché d’avoir remis ce document à Achour Abderrahmane et à l’en-tourage de l’homme d’affaires. Les deux premiers officiers ont été placés sous mandat de dépôt alors que le troisième sera maintenu sous contrôle judiciaire pendant quelques mois, avant d’obtenir un non-lieu au cours de l’instruction. Durant l’enquête judiciaire, un témoin, Aziz Driès, avait claire-ment affirmé avoir été présent lors d’une rencontre, en été 2004, entre Abdelhamid Sbih et Achour Abderrahmane, ce dernier se plai-gnait de l’enquête ouverte à son encontre par les services de la police judiciaire de Tipasa.

LE JUGE PEU CONVAINCUIl déclare avoir vu Achour Abder-rahmane remettre une enveloppe blanche de format moyen, dont il ignore le contenu. Lors du premier procès durant lequel Abdelhamid Sbih avait été entendu comme témoin, le tribunal a prononcé l’acquittement pour Hachemi Zouai, une peine de 4 années de prison avec sursis contre Hacène Bessai et 4 autres contre Achour Abderrahmane, assorties d’une amende d’un million de dinars. Hier, la surprise a été créée par l’ancien commissaire Hacène Bes-sai. «Je n’ai pas d’avocat. Le mien, maître Khaled Bourayou, m’a dit qu’il ne pouvait assurer ma défense», dit-il au juge. Ce dernier s’offusque : «Pourquoi avoir attendu aujourd’hui pour nous dire cela ? Vous auriez dû prendre un autre avocat pour vous défendre…» L’accusé : «Je n’ai

pas les moyens pour le faire. J’ai fait appel à Me Bourayou parce qu’il était mon voisin. Cela fait 7 longues années que je suis suspen-du de mon poste. Je ne perçois pas de salaire, comment vais-je payer un avocat ?» Le juge ne semble pas convaincu : «C’est maintenant que vous le dites ?», lui lance-t-il. L’accusé : «Je n’ai même pas reçu de convocation. C’est en lisant la presse d’hier (dimanche dernier) que j’ai su que mon procès était programmé. La dernière fois, le procureur de Tizi Ouzou m’avait informé le jour même à 11h. J’ai pris le bus et je suis arrivé vers 15h. Le procès était déjà renvoyé. J’ai informé les policiers et les autorités judiciaires.» Son ancien collègue, Hachemi Zouai, est dé-fendu par Me Dahmani, du bar-reau de Annaba, alors que Achour Abderrahmane a constitué trois avocats : maîtres Adli, Snoussi et Guettaf.

AFFAIRE RENVOYÉELe juge est embarrassé. Il veut juger l’affaire, mais l’absence d’un avocat pour défendre Bes-sai le met dans l’embarras. Il demande aux avocats si l’un d’eux accepte d’être désigné d’office. Silence dans la salle. Il a fallu quelques remarques acerbes du magistrat pour qu’une avocate se présente pour se constituer pour le commissaire. «Je serais dans l’obligation de renvoyer le procès parce que même si je vous donne une semaine, nous ne pourrez comprendre le dossier», déclare M. Belkherchi. Me Adli, avocat de

Achour Abderrahmane, s’avance : «Ce procès doit être renvoyé. L’arrêt de la Cour suprême com-porte une erreur matérielle que le procureur général a reconnue. Les deux accusés sont condamnés définitivement. Ils doivent être ici en tant que témoins seulement.» Le juge : «Ce n’est pas à moi qu’il faut dire cela. Je m’en tiens à l’arrêt de la Cour suprême. C’est le procureur général qui est concerné.» Me Dahmani : «Mon-sieur le juge, il y a eu cassation auprès de la Cour suprême du fait du pourvoi de Achour Abderrah-mane, puisque le parquet général a été débouté. La décision contre Zouai et Bessai est devenue défini-tive. Ils ne peuvent être rejugés une seconde fois.» Mais le magistrat précise : «Moi, je me réfère à l’arrêt de renvoi dont le contenu dit le contraire de ce que vous avancez.» Le juge dé-cide de se retirer pour délibérer sur le renvoi ou non de l’affaire. A cet instant, les avocats lui demandent de lever la procédure de prise de corps pour les deux anciens poli-ciers, mais aussi pour… Achour Abderrahmane, qui purge de nom-breuses peines de prison (dont la plus importante de 18 ans de prison) dans le cadre de plusieurs poursuites judiciaires. Après une quinzaine de minutes de délibé-ration, le juge décide du renvoi de l’affaire à la prochaine session criminelle et la mise en liberté des deux ex-officiers de police, en refusant la demande introduite au profit de Achour Abderrahmane.

Salima Tlemçani

AFFAIRE HABOUL-BADAOUILa chambre d’accusation refuse d’entendre les témoinsL e procès opposant l’ex-magistrat rebelle, Ab-

dallah Haboul, à Ali Badaoui, l’ex-inspec-teur général du ministère de la Justice, est mani-festement celui du système judiciaire algérien tel que «réformé» depuis 15 ans. Haboul, qui lutte depuis huit ans pour recouvrer ses droits, fait preuve d’une résistance exemplaire, mais ses efforts se heurtent depuis le début à la solidarité de clan qui caractérise le système d’où il a été banni. Dimanche, la chambre d’accusation près la cour d’Alger a enfin statué sur cette affaire en confirmant l’ordonnance de non-lieu prononcée, le 17 mars dernier, par le juge d’instruction en

faveur de l’accusé. Haboul, qui accuse Badaoui de l’avoir traité de «magistrat malhonnête» lors de l’audience disciplinaire du CSM, n’a pas eu l’occasion de plaider pleinement sa cause, lui qui comptait sur la convocation des témoins ocu-laires présents lors de cette audience qui date de 2005. Les deux avocats du plaignant, Mes Abdel-hamid Rehioui et Rafik Menasria, ont pourtant insisté le 28 avril dernier pour que la chambre ordonne l’audition des 17 membres du CSM, sié-geant ce jour-là, en plus de l’avocat Khaled Bou-rayou, à l’époque représentant de Haboul, ainsi que le secrétaire de l’audience. Le témoignage

de ces personnes est décisif pour confirmer ou infirmer la plainte de Haboul. Mais ce n’est pas l’avis de la chambre d’accusation qui, curieuse-ment, a refusé d’auditionner les témoins. Est-ce parce qu’ils ont la qualité de magistrats ? Rien en tout cas n’interdit au magistrat d’être questionné par un juge, surtout quand il s’agit de chercher la vérité. Cette affaire, transformée en un long feuilleton juridique, risque encore de durer plus longtemps. Abdallah Haboul a introduit, hier, un pourvoi en cassation qui va renvoyer une nouvelle fois l’affaire devant la Cour suprême. Nouri Nesrouche

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L es allergies respiratoires – asthme, mais aussi rhinite et conjonctivite aller-

giques – affectent de plus en plus de personnes dans leur quotidien. Les problèmes respiratoires liés à des allergènes (pollens dans le «rhume des foins» saison-nier, mais aussi acariens, poils d’animaux toute l’année) sont donc un sujet de préoccupation même chez les non-allergiques. Les spécialistes expliquent que pour qu’une allergie apparaisse, il faut plusieurs éléments : un terrain génétique favorable et, dans l’environnement, plusieurs allergènes.Certes, une rhinite peut apparaître peu sévère au regard d’autres pathologies, de même qu’une conjonctivite ou qu’un asthme équilibré. Pourtant, ces maladies altèrent la qualité de vie et peuvent s’aggraver, se chroniciser. Il est donc important de se soigner, de ne pas négliger un nez bouché ou qui coule régulièrement, des yeux qui rougissent ou qui piquent, des sifflements respiratoires. L’environnement est donc, selon les mêmes spécialistes, à l’origine de certaines formes d’allergie sa-chant que de nouveaux allergènes sont apparus, certaines plantes, fruits ou polluants, mais il reste que les principaux responsables, neuf fois sur dix, de ces maladies sont les acariens, pollens, poils et squames de chat, enfermement des habitations, tabagisme passif, stress, pollution automobile. Leurs concentrations sont plus élevées

dans l’air, selon de récentes études. Il est donc clair que le mode de vie est fortement incriminé. En Algérie, tous ces facteurs sont réunis. En effet, l’amélioration des conditions d’hygiène est patente dans la population générale et les bouleversements que connaît la société sont édifiants, estime le Pr Nafti, chef de service de la clinique des maladies respiratoires à l’hôpi-tal Mustapha Pacha. «Changement des conditions de vie, nouveaux matériaux de construction, confi-nement, chauffage, forte urbanisa-tion, pollution domestique, taba-gisme, pollution environnementale due en grande partie à une cir-culation automobile sans cesse croissante avec l’utilisation de car-

burants polluants (gasoil)», a-t-il souligné. Cependant, il semble que l’allergie survienne plus volontiers chez les personnes qui ont été peu exposées aux agents infectieux au cours de leur enfance. Aussi, l’hypothèse hygiéniste pourrait expliquer l’augmentation de l’incidence de l’allergie, a-t-il ajouté. Une personne sur 5 est allergique sur les 20% des patients sensibilisés aux allergènes aéroportés. Ainsi, l’allergie est une maladie classée par l’OMS au 4e rang mondial des pathologies. Le risque de terrain allergique est majoré en cas d’antécédents per-sonnels ou familiaux d’allergie ; on sait que le risque de développer une symptomatologie allergique

est de 30% si l’un des deux parents est allergique et de 70% si les deux parents sont allergiques. La rhinite allergique doit être considérée comme un facteur de risque très important de l’asthme, a expliqué le Pr Abderrezak Ghar-naout, chef du service pneumo-logie à l’hôpital de Rouiba. Il explique que les sujets atteints de rhinite allergique ont 3,5 fois plus de risque d’être asthmatiques que les sujets normaux, que 20 à 40% des patients ayant une rhinite al-lergique souffrent d’un asthme et que les patients asthmatiques ont majoritairement une rhinite asso-ciée. Les facteurs déclenchants sont identifiés, en l’occurrence les pollens (pariétaire, graminées, olivier et cyprès qui représentent plus de 75% du flux pollinique de la ville d’Alger), la blatte, les

moisissures (surtout en été) et les squames et poils d’animaux (chat et chien), a indiqué le Pr Gharnaout en précisant que les facteurs aggra-vants sont la pollution atmosphé-rique et le tabac actif ou passif et de signaler que «la complication fatale de l’asthme en exacerbation non pris en charge précocement reste le décès». Il y a aussi, a-t-il ajouté, les autres formes d’allergie causées par les aliments (lait, œuf, poisson, caca-huètes, moutarde…), les piqûres d’insectes (abeille et guêpe ; en Al-gérie, il y a beaucoup d’allergies le venin d’abeille), les médicaments (beta lactamines et aspirine), le latex (surtout en milieu de soins).

Djamila Kourta

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D.

REnfant utilisant un inhalateur contre l’asthme allergique

FORTE POLLUTION ET NOUVEAUX MODES DE VIE

Plus de 4 millions d’Algériens touchés par les allergies

Pr SALIM NAFTI. Pneumologue, chef de service de la clinique des maladies respiratoires à l’hôpital Mustapha Pacha

«Les variations climatiques aggravent les réactions allergiques»

Propos recueillis par Djamila Kourta

Quels sont les facteurs qui provoquent le plus l’allergie ?

Les facteurs qui provoquent l’allergie sont multiples et variés. Depuis la piqûre d’abeille ou de guêpe en passant par le contact d’une plante (ortie) ou d’un gant en latex jusqu’à la consom-mation de lait, d’œuf, de poisson ou même de fruits et parfois de médicaments. Enfin, l’inhala-tion de poils de chat, de poussières domestiques (acariens) ou de pollen représente le facteur le plus fréquent qui peut provoquer l’allergie. Il ne faut pas oublier l’importance des variations climatiques qui doivent nous permettre d’analy-ser l’impact des allergènes aéroportés soumis à des conditions hyperfavorables pour accentuer la sensibilisation et aggraver les réactions aller-giques. Tout le monde sait que les asthmatiques se plaignent fréquemment d’une exacerbation de leurs symptômes en cas de changement de temps. L’influence de la pluviométrie et de la tempé-rature sur une moisissure hautement allergène, l’alternairia, est bien connue. On sait aussi que les turbulences orageuses provoquent de fortes concentrations de pollen, etc.

Est-ce que les allergies sont aujourd’hui bien diagnostiquées ?

Reconnaître une allergie est en général aisé aussi bien pour le médecin que pour le patient, car les symptômes en faveur de l’allergie sont faciles à reconnaître : circonstances d’apparition, évolution... Cependant, certaines allergies sont banalisées ou négligées par les patients qui ne consultent qu’en cas de complications. Par contre, certaines manifestations entraînent des symp-tômes graves (crise d’asthme, conjonctivite, urti-caire généralisé, œdème laryngé...) qui obligent le patient à consulter en urgence et le médecin à agir rapidement au risque d’exposer le malade à des complications graves.

Ce qui est par contre plus difficile, c’est d’iden-tifier la cause de cette allergie : asthme (acariens ? pollens ? profession ? chat ?), allergie alimentaire (œuf ? poisson ? fruit ? carotte ? persil ?)… A ce moment, la recherche étiologique fait appel à un bilan allergologique complexe et sophistiqué dont les résultats ne sont pas toujours concluants, ce qui explique le retard dans le diagnostic et donc le traitement.

Quels sont les moyens de prévention des allergies ?

Le moyen de prévention le plus efficace est

représenté par l’éviction de l’allergène quand cela est possible. Il est facile de supprimer de son alimentation des œufs ou des crevettes, un peu moins facile de se séparer de son chat si ses poils sont responsables de l’allergie, mais il est plus difficile pour un menuisier ou un boulanger de changer de métier quand leur allergie est due aux poussières de farine ou de bois. Il est encore plus difficile pour eux de trouver un autre «job» avec pour conséquence de reconnaître le caractère professionnel de la maladie avec tout ce qui en découle (réparation, indemnisation...).

Y a-t-il des mesures spécifiques dans l’utili-sation de certaines matières allergisantes ?

Les mesures spécifiques à prendre doivent être à la fois techniques et collectives (suppression ou réduction de la substance allergisante), techniques et individuelles (port de masque...) et médicales (surveillance des sujets exposés). En plus de l’éviction ou quand celle-ci est inefficace, il faut proposer les traitements symptomatiques à base d’antihistaminiques, de corticoïdes, de cromones et enfin l’immunothérapie spécifique, encore appelée désensibilisation, dont l’efficacité a été reconnue dans le traitement et la prévention de la rhinite et de l’asthme allergiques par plusieurs consensus récents. D. K.

El Watan - Mardi 14 mai 2013 - 5

L ’ A C T U A L I T É

LE TABAGISME PASSIF COMPLIQUE LES ALLERGIESLes résultats de la dernière étude réalisée en 2008, Air Mag (Asthma Inside Reality in Maghreb), menée dans le but d’évaluer la prévalence de l’asthme et son niveau de contrôle ainsi que la prévalence de la rhinite allergique, ont montré que le tabac reste un facteur aggravant, a souligné le Pr Gharnaout. Ainsi, la prévalence retrouvée en Algérie est de 3,1% pour l’adulte et 4,1% pour l’enfant. Elle est proche de celle retrouvée au Maroc et en Tunisie. Le niveau de contrôle est de 24,1% chez les adultes et de 31,6% chez les enfants. «Le tabagisme est un des facteurs d’aggravation supplémentaires de l’asthme et peut entraîner des répercussions sur la vie quotidienne plus importantes que chez les non-fumeurs», a-t-il précisé en signalant que l’étude a montré que 20% des asthmatiques sont fumeurs, alors que «le tabac aggrave l’infl ammation des poumons et accélère l’évolution vers l’insuffi sance respiratoire», a-t-il ajouté. Selon le Pr Gharnaout, «à l’inverse, l’arrêt du tabac permet d’obtenir une nette amélioration de l’asthme». Il est donc démontré, selon cette étude, que le tabagisme passif accroît l’incidence et la sévérité de l’asthme chez les enfants exposés. Le danger reste encore plus important chez l’enfant exposé au tabagisme passif ; il est sujet à développer des bronchites, bronchiolites et pneumonies. Il a trois plus le risque d’hospitalisation. Le risque d’hospitalisation est trois fois plus. Les résultats de l’étude ont révélé que le risque d’asthme augmente de 21% lorsque l’un des parents fume. Les enfants allergiques ont plus souvent de l’asthme si les parents fument, conclut-on. D. K.

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El Watan - Mardi 14 mai 2013 - 6

L ’ A C T U A L I T É

SYSTÈME DE RÉSERVATION

Grogne contre Air Algérie Canada

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O :

D.

R.

J e vous réserve une place Montréal-Alger avec Air Algérie, mais je ne peux

pas vous garantir qu’elle sera toujours disponible demain matin !», s’entendent dire les Algériens du Canada qui se rapprochent des agences de voyages basées à Montréal depuis quelques mois.Des employés d’agences de voyages, sous le couvert de l’anonymat «par peur de représailles», affi rment souf-frir de cette situation qui les pousse parfois à diriger les clients d’Air Algérie vers les autres compagnies concur-rentes sur cette desserte à partir de Montréal (Air France ou Royal Air Maroc et parfois même avec Air Canada qui dessert Alger en partenariat avec la Lufthansa). «Pour les autres compagnies, nous pou-vons faire des réservations qui peuvent durer jusqu’à 5 jours, mais celles d’Air Algé-rie sautent parfois au bout de 10 minutes», affi rme-t-on.Quand les employés de ces agences tentent de contacter Air Algérie Canada pour es-sayer d’avoir des explications, personne ne décroche la ligne prévue à cet effet, selon eux. «Nous nous armons de pa-

tience et on reste des heures au téléphone et la ligne est coupée tout d’un coup, et ce, à plu-sieurs reprises», affi rme-t-on.Les agences qui ont pu avoir des explications auprès des responsables d’Air Algérie Canada ne croient pas aux arguments avancés, disant que toutes les annulations des réservations se font à partir d’Alger. «Pourquoi samedi et dimanche, le week-end d’Air Algérie Montréal, les réserva-tions ne sautent-elles pas ? La réponse est évidente ! Toutes les annulations se font à partir de Montréal», expliquent les mêmes sources. Une source d’Air Algérie Canada, contac-

tée par El Watan, dit assumer «le nettoyage des listes» qui se fait pour «éliminer les surré-servations et les réservations fi ctives qui nous pénalisent, nous bloquent des places et nous coûtent de l’argent». Le même responsable n’a pas voulu chiffrer ce préjudice. Il faut signaler que pour chaque réservation sur le système Sabre, la compagnie aérienne paie des frais.«Nous connaissons les agences et mêmes les agents qui font des réservations fi c-tives. Nous avons déjà sus-pendu les comptes de 3 agents qui ne peuvent plus réser-ver sur nos vols et nous sur-

veillons d’autres», ajoute la même source. «Leur méthode consiste à bloquer un certain nombre de places avec des noms fi ctifs qui reviennent, parfois, souvent. Dès qu’un client se présente à cette agence, ils libèrent une place qu’ils lui donnent au bout de quelques secondes. Ce n’est pas fair-play ni pour les clients d’Air Algérie ni pour les autres agences qui ne trouvent rien à offrir à leurs clients», explique ce responsable d’Air Algérie Canada. Il reconnaît que lors des nettoyages des listes et «à cause des agissements de ces agents de voyages, nous ne pouvons pas savoir à chaque fois où est la vraie réservation de la fi ctive. Il nous est diffi cile de faire la différence».Air Algérie assure trois des-sertes hebdomadaires entre Alger et Montréal, selon les termes de l’accord aérien entre l’Algérie et le Canada signé en 2006. Pour la haute saison, du 15 juin au 22 septembre, les fréquences vont passer à 6 vols par semaine. L’Algérie a demandé, il y a deux mois, la révision de l’accord aérien pour pouvoir atteindre l’objec-tif d’un vol quotidien entre les deux pays. Samir Ben

Les passagers du vol Alger-Marseille de la compagnie Air Algérie du dimanche

12 mai, programmé à 18h, ne sont pas près d’oublier leur voyage. Lors de l’atterrissage sur la piste de l’aéroport Marseille-Mari-gnane, deux pneus de l’avion ont éclaté, causant un choc à l’appareil ; heureusement sans aucun dommage, excepté la grande frayeur. Immobilisé sur la piste et entouré d’un disposi-tif de sécurité impressionnant, l’appareil a bloqué le trafi c ; la tour de contrôle a dû détourner plusieurs vols sur les aéroports de la région. Quant aux pas-sagers, ils sont restés bloqués pendant plus d’une heure et demie dans l’avion, prolongeant ainsi leur angoisse, ne pouvant apercevoir à travers les hublots que les nombreux gyrophares qui les entouraient. La panique s’est emparée d’eux en dépit de la sollicitude impuissante de l’équipage. Après un retard initial d’environ 40 minutes à Alger, après avoir peut-être échappé à une catas-trophe, après la longue attente dans l’appareil, ils ont dû aussi attendre la récupération de leurs bagages dont plusieurs avaient été détériorés par le choc, d’au-tant que les bagagistes n’ont pas le droit d’intervenir sur les pistes. Cette dernière at-

tente s’est prolongée jusqu’à 2h (heure française) et parfois plus tard encore pour certains d’entre eux. Mais le pire, dans cette terrible mésaventure, a été de se retrouver livrés à eux-mêmes dans un aéroport quasiment vide. L’escale d’Air Algérie a brillé par son absence. Un seul préposé, apparemment sans prérogative, faisait face à la détresse et à la colère des passagers. Pendant ce temps, tant en France qu’en Algérie, les familles inquiètes, alertées par leurs proches, tentaient en vain de joindre la compagnie par téléphone. Ainsi, la représenta-tion locale de la compagnie n’a apporté aucune assistance aux passagers, pas même morale, les laissant en état de choc et sans information. Pas même un verre d’eau, alors que des personnes âgées, des bébés et des malades chroniques se trou-vaient en diffi culté. Quant à ceux qui avaient des correspon-dances, ils ont dû se débrouiller par eux-mêmes après ce terrible voyage et, comme leurs com-pagnons d’infortune, ils ont qualifi é Air Algérie de tous les noms, l’absence d’aide des ser-vices de l’aéroport de Marseille ne les touchant pas autant que le sentiment d’abandon ressenti envers la compagnie. Reste à poser la question vitale de la maintenance. A. F.

MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DU DEVELOPPEMENT RURAL

Union des Coopératives de Céréales (UCC/OAIC)5, rue Sadek Abdelkader, (Sananes) Oran - Tél. : 041 36.46.18

Avis d'appel d'offres national ouvert n°03/2013

L'Union des Coopératives de Céréales d'Oran/OAIC lance un avis d'appel d'offres national ouvert pour la fourniture :

1- Lot de pneumatiques pour camion

Les entreprises intéressées par le présent avis d'appel d'offres peuvent retirer le cahier des charges contre paiement de la somme de cinq mille dinars (5000 DA) auprès de :

L'Union des Coopératives de Céréales "UCC Oran"05, rue Sadek Abdelkader, SANANES, Oran, w. d'Oran

Les offres accompagnées de tous les documents nécessaires exigés par la réglementation en vigueur devront être déposées à l'adresse indiquée sous double pli cacheté. L'enveloppe extérieure doit être anonyme et comporter la mention suivante :

"Avis d'appel d'offres national ouvert n°03/2013"A ne pas ouvrir

La date limite de dépôt des offres est fixée à vingt et un (21) jours à compter de la première parution de l'avis d'appel d'offres dans les quotidiens nationaux. Les soumissionnaires sont invitées à assister à l'ouverture des plis qui est fixée le jour de la date limite de dépôt des offres à 14h00 à l'adresse indiquée ci-dessus.La validité de l'offre est de 90 jours à compter de la date limite de dépôt des offres.

Avis aux responsables de la sécurité

- Des banques opérant en Algérie - Des entreprises dans le domaine de la menuiserie aluminium blindée utilisant des certifi cats de conformité d’All Stores frauduleusement. Tout SAS menuiserie blindée n’ayant pas une attestation d’All Stores est nul et non valable. Nous déclinons toute responsabilité en ce sens. Désormais, nous vous demandons d’exiger les documents suivants : - Attestation originale ALL STORES signée par le POG - Copie d'agrément - Nom de la banque - Numéro de l’agence - Adresse de l’agence - Copie de qualifi cation

AÉROPORT DE MARSEILLEDeux pneus d’un avion d’Air Algérie éclatent

Une place incertaine sur les vols d’Air Algérie malgré la réservation

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El Watan - Mardi 14 mai 2013 - 7

É C O N O M I E

OPTIMISATION DES CAPACITÉS DE PRODUCTION NATIONALES

Onze nouvelles cimenteries publiques et privées

Suite de la page 1

I l est à noter que cinq des nouvelles cimenteries seront installées dans le Grand-Sud,

selon Cherif Rahmani qui pré-cise que sur les cinq unités, deux appartiennent au secteur public. Les nouvelles unités permettront, selon le ministre, d’augmenter les capacités de production pu-bliques à hauteur de 25,7 millions de tonnes en 2017 contre 11,5 actuellement et les capacités de production privées de 8 millions de tonnes produites actuellement à 17 en 2017. Le programme annoncé permettra par ailleurs de réduire le montant des importations qui «a atteint 300 millions d’euros», selon Che-rif Rahmani. Actuellement, les 12 unités publiques tournent à

pleines capacités sans arriver à se hisser au niveau de la demande de plus en plus grandissante en rai-son des programmes de construc-tion lancés, notamment dans le domaine de l’habitat.

L’IMPORTATION POUR SATISFAIRE LA DEMANDE«Les deux arrêts obligatoires des cimenteries pour cause de main-tenance durant l’année sont régu-lièrement associés à des pénuries et des hausses de prix qui sont en fait alimentées par la spécu-lation», selon les échos que nous avons pu recueillir, hier, auprès de professionnels. En attendant la concrétisation des nouveaux projets annoncés, le groupe public GICA ainsi que les opérateurs privés continuent de recourir à l’importation pour satisfaire la

demande. En 2012, ce sont 3 mil-lions de tonnes qui ont été impor-tées par des opérateurs privés, selon les déclarations de Yahia Bachir, PDG du groupe GICA, alors que le groupe public n’a pas réussi à concrétiser «deux opéra-tions d’importation de 1,5 million de tonnes en raison de l’inexis-tence de bateaux ravitailleurs pour le vrac». Un handicap qui, selon ce responsable, a astreint GICA à passer commande pour des quantités réduites de ciment conditionné en sacs.

DÉFICIT DE 5 MILLIONS DE TONNESLe 5 mai dernier, le groupe a ainsi lancé un premier appel d’offres pour l’importation de 450 000 tonnes de ciment. Le PDG du groupe GICA a affi rmé, par ail-

leurs, qu’il existe un projet de construction de trois terminaux fi xes au niveau des ports de Ténès, Annaba et Oran pour permettre une plus grande fl uidité des opéra-tions d’importation. Il est à relever que l’Association générale des entrepreneurs algé-riens (AGEA) avait appelé, il y a quelques jours, à augmenter le volume des importations pour combler un défi cit de 5 millions de tonnes de ciment par an. Le ministre de l’Habitat et de l’Urba-nisme, Abdelmadjid Tebboune, avait assuré pour sa part, en marge du Batimatec organisé début mai, que la tension sur le ciment ne freinera pas la réalisation des pro-grammes de logements. Selon lui, cette pénurie n’affectera que 20% des projets en phase de réalisation. Z. H.

Le Sahara blend, le brut de référence algérien, a reculé en mars, perdant 8 dollars sur un mois, aff ecté par l’arrêt de plusieurs raffi neries en Europe pour maintenance, selon des chiff res publiés par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). En mars, le prix moyen du Sahara blend s’est établi à 108,87 dollars le baril contre 116,99 dollars en février, reculant de 8,12%. S’il a enregistré la plus importante baisse parmi les 12 bruts composant le panier OPEP, il est resté tout de même le troisième pétrole le mieux coté après le Bonny Light nigérian et le

Girassol angolais, dont les prix moyens ont atteint respectivement 110,57 dollars et 109,48 durant la même période. Le prix du Sahara blend est établi en fonction des cours du brent, brut de référence de la mer du Nord, coté sur le marché de Londres avec une prime additionnelle pour ses qualités physico-chimiques appréciées par les raffi neurs, qui peut osciller entre 40 cents et 4 dollars. En février, le Sahara blend a été le brut le mieux coté du panier OPEP, selon les mêmes informations. Les cours du Sahara blend tout comme le Bonny Light et le

Girassol ont été aff ectés en mars par les travaux d’entretien engagés dans des raffi neries européennes qui ont réduit la demande sur tous les pétroles de la mer du Nord et exercé une pression sur les prix. Les prix de ces trois bruts ont pâti également de l’abondance de l’off re en pétrole provenant de l’Oural, dont d’importantes cargaisons ont été mises, en mars, sur le marché européen. Le brut algérien a suivi la même tendance baissière que le reste des bruts composant le panier OPEP, qui ont fl échi de 5% en mars. APS

DIX EPE IDENTIFIÉES

Revoilà les privatisations en Bourse…

U n listing d’une dizaine d’entreprises pu-bliques vient d’être soumis à la Commis-sion d’organisation et de surveillance des

opérations de Bourse (Cosob) en vue de préparer leur privatisation partielle par le biais du marché boursier d’Alger. Annoncée, il y a deux semaines, par le ministre des Finances, Karim Djoudi, cette série d’opéra-tions d’ouverture de capital en Bourse devra donc vraisemblablement connaître un début de mise en œuvre dans les quelques mois à venir, si l’on s’en tient aux précisions de la Cosob, autorité en charge de la supervision de la Bourse d’Alger. «Une liste d’une dizaine d’entreprises publiques nous a été remise et nous sommes actuellement au stade de l’évaluation technique de ces entreprises pour décider de leur éligibilité à l’introduction à la Bourse d’Alger», indique ainsi une source de la Cosob citée hier par l’APS. Sans préciser exactement les entreprises ciblées par cette opération, la même source avance qu’il s’agit d’entités économiques publiques relevant, notamment, des secteurs des fi nances, de l’indus-trie, des télécommunications et des ressources en eau. «Le processus est bien avancé et dans quelques jours, la liste sera fi xée», assure la source de la Cosob, indiquant que dès l’achèvement de l’opération d’évaluation technique, un listing des entreprises éligibles à la Bourse sera soumis au Conseil des participations de l’Etat (CPE) qui sta-tuera, lors de sa prochaine réunion, sur les entités à introduire à la Bourse et la partie à céder de leur capital social. En avril dernier, le ministre des Finances avait indiqué qu’il s’agira d’entreprises publiques de taille moyenne qui devraient donc intégrer à échéance un compartiment spécifi que de la Bourse d’Alger dédié exclusivement aux petites et moyennes entreprises (PME).Selon lui, cette démarche vise surtout à inciter les entreprises étatiques à aller vers de nouveaux modes de fi nancement et à s’affranchir ainsi de leur dépendance aux ressources fi nancières publiques. «L’idée est de demander aux entreprises publiques de commencer à fi nancer une partie de leur plan d’investissement par l’appel au marché fi nancier», a souligné en ce sens Karim Djoudi, ajoutant que ces entreprises ont déjà bénéfi cié de ressources publiques dans le cadre de l’assainis-sement fi nancier, mais aussi de ressources fi nan-cières dans le cadre de leurs relations bancaires, toutefois il faut qu’elles aillent désormais vers la recherche de sources de fi nancement alternatives. «Il faut que les entreprises publiques apprennent à se développer en dehors de la rente pétrolière qui ne les pousse pas vraiment à rechercher d’autres sources de fi nancement», a soutenu en substance le premier argentier du pays. Quoi qu’il en soit, force est de rappeler que depuis la mise en place, il y a plus d’une décennie, de la Bourse des valeurs mobilières d’Alger, les pouvoirs publics avaient confectionné nombre de listings d’entreprises étatiques à privatiser partiel-lement via le marché boursier, mais sans jamais faire aboutir une pareille démarche. A. Rezouali

PROFESSIONNELS DU BTP

AXA mise sur des assurances spécifi ques

PÉTROLE

Le brut algérien perd 8 dollars

I mplanté en Algérie depuis un peu plus d’une année, l’assureur français AXA entend varier

son offre et ses services, afi n de pénétrer le mar-ché de manière durable. Pour cela, l’assureur mise sur des produits qui tardent à trouver une véritable place en Algérie. Au-delà des assurances des personnes qui demeurent encore très peu connues des Algériens, AXA entend développer, dans la branche assurance dommages, des produits très spécifi ques à certains secteurs. C’est le cas notam-ment du BTPH qui connaît actuellement un essor important grâce au programme d’investissements publics, mais qui souffre de lacunes en matière de couverture des risques. Ce qui pousse l’assureur mondial à proposer des produits d’assurances spécifi ques au secteur. La fi rme a d’ailleurs mis à profi t sa participation au dernier Salon Batimatec afi n de présenter ce type de services aux professionnels. Selon Reda Fedjighal, directeur des risques entreprises pour AXA Algérie, les solutions et les services de l’assureur permettront aux professionnels du secteur «de faire face aux aléas de leur activité», dans la mesure où les produits AXA permettent de prévenir et couvrir différents risques. L’assu-reur propose ainsi plusieurs solutions. Il s’agit en premier lieu de l’assurance Tous risques chantier (TRC) et Tous risques montage (TRM). Pour M. Fedjighal, ces deux produits couvrent les

projets de construction d’ouvrage ou de montage d’installations industrielles depuis le début de la construction et/ou de montage jusqu’à leur réception défi nitive. AXA propose également l’assurance Tous risques engins chantier (TREC) qui couvre les engins de chantier pendant leur fonctionnement. AXA assurance fournit aussi et surtout les couvertures risque de responsabi-lité civile, via deux produits : l’assurance Res-ponsabilité civile décennale en premier lieu. Une assurance obligatoire qui couvre pendant dix ans les dommages subis par les ouvrages construits. Mais aussi l’assurance Responsabilité civile réalisateurs d’ouvrage ou RC professionnelle. Une assurance également obligatoire qui prend en charge la responsabilité civile dommages des professionnels de la construction pour leurs fautes professionnelles. L’assureur propose aussi aux professionnels de souscrire durant tout le mois de mai à des tarifs avantageux. Période durant laquelle ils pourront découvrir la gamme «Engineering» via des portes ouvertes au niveau du réseau de distribution AXA. Il faut dire que l’assureur entend ne ména-ger aucun effort afi n de sensibiliser les profes-sionnels du BTP à l’importance de l’assurance et de la couverture des risques dans le secteur. A ce propos, le directeur des risques entreprises estime que «le marché est constitué de professionnels de

la construction, des entrepreneurs dont le but est de tenir leur engagement vis-à-vis de leur client en respectant les délais et la qualité des ouvrages à réaliser». D’où l’importance, selon lui, d’offrir un accompagnement de conseil en assurance et de prévention des risques. Et d’ajouter qu’AXA dispose de «conseillers corporate dédiés aux entreprises qui échangent avec les clients et leur recommandent les solutions les plus adaptées à leurs besoins». Aussi et «en plus des assurances obligatoires qu’ils doivent souscrire du fait de la loi, les conseillers leur proposent des couvertures nécessaires à souscrire».M. Fedjighal indique par ailleurs que pour chaque projet à assurer, «une analyse de risques est effec-tuée par les souscripteurs ingénieurs spécialisés en Engineering afi n de couvrir l’ensemble des intervenants sur un chantier et de permettre une sécurisation de l’investissement». Une «analyse de risques qui permet d’identifi er les vulnérabilités des projets face au risque et de mesurer leur impact fi nancier dû au retard dans la livraison du projet en conséquence». Une direction Expertise et prévention qui s’appuie sur des plateformes du groupe AXA pour les risques industriels est d’ailleurs dédiée à cette activité. Il estime ainsi que l’approche de Risk Management permet à AXA Algérie de se différencier sur le marché. M. R.

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El Watan - Mardi 14 mai 2013 - 8

ALGER INFO

SUR LE V I F 2 4 H E U R E SPATRIMOINE BACHDJARAH :

ARRESTATION DE DEALERSDeux individus en possession de cannabis ont été arrêtés, la semaine dernière, par la brigade de la police judiciaire de la circonscription administrative d’El Harrach, selon un communiqué publié lundi par la cellule de communication de la sûreté de la wilaya d’Alger. La brigade de la police judiciaire de la circonscription administrative d’El Harrach a arrêté à Oued Ouchayeh un individu âgé de 30 ans en possession de 17g de cannabis, 2 grandes épées, 10 couteaux et trois lames à raser, a souligné la même source. Présenté devant le procureur de la République près le tribunal d’Hussein Dey, le mis en cause a été placé en

détention préventive, a précisé la même source. Par ailleurs, un autre individu, âgé de 30 ans, a été arrêté à Bachdjarah par une patrouille de la même brigade en possession de 2g de cannabis, a indiqué le communiqué. Présenté devant le procureur de la République près le tribunal d’Hussein Dey, le mis en cause a été placé en détention préventive.

EL HARRACH : JARDIN PUBLIC NÉCESSITANT UN ENTRETIEN ET DES BANCSL’entretien fait défaut à l’intérieur du jardin public Ibn Badis en face de l’agence postale. Des tas de détritus sont accumulés dans un coin. Faute de poubelles, les rebords aménagés pour protéger les majestueux washingtonias, se

transforment en dépôts de déchets. Fréquenté essentiellement par des retraités, cet espace ne dispose pas de bancs pour permettre aux visiteurs de passer quelques moments de détente.Chaque jour, les habitués de ce lieu se rassemblent en groupes et s’assoient inconfortablement sur les bordures.

AUTOMOBILISTES ET TRANSPORTEURS PÉNALISÉS

Des bouchons malgré les trémies

● Les automobilistes sont souvent bloqués à l’entrée ou à l’intérieur de la trémie et sont contraints d’attendre pendant de longues minutes dans une interminable

procession de véhicules.

Au moment où le Mois du patrimoine est célébré, une dépendance de la résidence d’été du dey, dans l’enceinte du CHU Lamine Debaghine (Bab El Oued), a été démolie au bulldozer. Encore un pan de notre histoire qui s’en va !

HORAIRES DES PRIÈRES Alger et ses environs

Fadjr……..… 03:48Chorouk.....….05:41

MARDI 14 MAI 2013

MERCREDI 15 MAI 2013

Dohr………… 12:45 Asser……….. 16:34Maghreb….. 19: 47Îcha……....... 21:26

TOURISME 2000 LITS AVANT FIN 2013 P lus de 2000 nouveaux lits viendront d’ici fin 2013

renforcer la capacité d’accueil du secteur du tou-risme dans la wilaya d’Alger, qui dispose actuellement de 16 000 lits, a fait savoir le directeur du tourisme de la wilaya d’Alger, Salah Bouakmoum. Dans un entre-tien à l’APS, le responsable a indiqué que le secteur du tourisme de la wilaya d’Alger comptera d’ici la fin de l’année plus de 18 000 lits, estimant ce chiffre «insuffisant» pour pallier le déficit important enregis-tré en matière d’hébergement dans la wilaya. Quelque 40 000 à 50 000 lits sont nécessaires pour réduire le déficit en matière d’hébergement, a-t-il soutenu, rappelant la place importante qu’occupe la wilaya d’Alger dans le domaine du tourisme. Concernant l’investissement, M. Bouakmoum a fait état de 34 projets touristiques en cours de réalisation et suscep-tibles de pourvoir le secteur de 5857 lits et de créer 5887 nouveaux emplois. Dans ce contexte, il a indiqué que la wilaya s’est «récemment dotée de 6 nouveaux hôtels de haut et moyen standing à Hussein Dey, Alger-Centre, Bab Ezzouar, Bordj El Kiffan, Tixeraïne et Dély Ibrahim, soit au total 700 lits. Ces hôtels ont permis la création de 200 emplois», a-t-il dit. M. Bouakmoum a encore fait savoir que la wilaya d’Al-ger envisageait d’ouvrir 15 nouveaux établissements au début de l’année 2014, selon le rythme de réalisa-tion. «87 projets touristiques attendent l’aval pour le lancement des travaux ou le permis de construire des parties concernées», a-t-il ajouté. R. A. I.

OUVERTURE DE QUATRE NOUVELLES PLAGESP rès de 6 millions d’estivants sont attendus sur les

plages du littoral algérois, pour la saison estivale qui débutera le 1er juin prochain et s’étendra jusqu’au 30 septembre, a annoncé le directeur du tourisme de la wilaya d’Alger, Salah Bouakmoum. Il a précisé que 67 plages sont ouvertes à la baignade, soulignant que «quatre autres viendront s’ajouter après leur aména-gement et équipement en moyens indispensables». Le directeur a affirmé qu’«une vaste opération de net-toyage est actuellement menée sur plusieurs plages d’Alger, outre la campagne de nettoyage prévue ces prochains jours sur les plages Khelloufi 1 et 2, Bordj Al Bahri et Sidi Fredj». A cet effet, des moyens destinés au nettoyage des plages et ramassage des déchets seront mobilisés en plus d’emplois provisoires en direction de près de 600 jeunes, a-t-il poursuivi, avant d’ajouter que pour cette saison, plus de 3500 emplois permanents, dans différentes activités touristiques, seront créés. Depuis le mois de janvier, des analyses ont été effectuées pour déterminer la qualité des eaux de baignade. R. A. I.

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D es trémies réalisées à coup de milliards pour désengorger certains

carrefours importants d’Alger, ne servent plus à grand-chose. Certes, la situation aurait été plus grave sans ces ouvrages d’art, mais leur présence ne règle pas totalement le problème des encombrements. A Bir Mourad Raïs, les bouchons sont quasi quotidiens. Les automobilistes sont souvent bloqués à l’entrée ou à l’intérieur même de la tré-mie et sont contraints d’attendre pendant plusieurs minutes dans une interminable procession de véhicules. Même scénario à Aïn Allah où les autorités ont tenu à reconfigurer le plan de circula-tion avec des déviations, trémies et ponts. Le projet avait pour finalité de décongestionner cette voie empruntée par des centaines de véhicules et desservant plusieurs communes de l’ouest d’Alger. Hormis son aspect esthétique remarquable, ce passage est complètement bloqué chaque

jour que Dieu fait. Aux heures de pointe, la circulation, vers certaines destinations y est qua-siment impossible pendant des

dizaines de minutes. A Che-valley, la situation est plus clé-mente, mais des désagréments sont souvent signalés. Tout

compte fait, la grande concen-tration urbaine dans certaines parties de la capitale, le nombre de plus en plus important de véhicules et l’absence d’un plan de circulation adapté font que rien ne peut régler le problème, du moins dans l’immédiat. Une fatalité que les Algérois subissent au quotidien. Faut-il rappeler qu’à plusieurs reprises l’évacuation de malades a été énormément retardée à cause de ces embouteillages, car les ambulances se retrouvent coincées avec des cas graves à bord. Ni la sirène ni le civisme de certains conducteurs qui se rabattent à droite ne parviennent à leur libérer le passage. Djamel G.

Les bouchons sont nombreux dans les rues de la capitale

Le ministre des Travaux publics était en visite sur des chantiers d’ Alger, rapporte l’APS. Six projets d’aménagement d’infrastructures maritimes sont actuellement en cours de réalisation à l’ouest, au centre et à l’est de la capitale, selon un responsable de la Direction des travaux publics de la wilaya (DTP), qui a expliqué qu’il s’agissait surtout d’effectuer des travaux de protection des rivages contre l’érosion et des opérations de dragage de ports. D’autre part, s’agissant des projets routiers qui étaient au menu de cette visite, à savoir le doublement du chemin de wilaya CW 121 et CW

122 (est d’Alger), ils seront livrés à la circulation «en juin prochain», a-t-il déclaré. Le doublement du CW 121 (Aïn Taya-Rouiba et la RN 61 sur 11 km) permettra d’augmenter les capacités de l’axe Bordj El Bahri - Hamadi, alors que le doublement de la CW 122 (4 km) vise à absorber le flux sur l’axe Heuraoua-Sidi Moussa. En inspectant ces deux chantiers confiés à des entreprises publiques, Amar Ghoul a insisté sur la nécessité de réaliser «de larges axes routiers dans la zone industrielle Rouiba-Réghaïa, compte tenu de la densité de la circulation dans ce périmètre, notamment les poids lourds». R. A. I.

LES CW 121 ET 122 LIVRÉS EN JUIN

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El Watan - Mardi 14 mai 2013 - 8

R É G I O N E S T

Le béton bouff e les beaux sites

TOURISME À JIJEL

● Le représentant du gouvernement a donné son accord pour l’inscription d’une étude pour la réalisation d’un site touristique démontable à Kissir.

MILALicenciement collectif à la station de pompage de Béni Haroun

H uit zones d’extension tou-ristique (ZET) sur les 19 qui ont été conçues pour

être érigées dans les différentes communes de la wilaya, ont été proposées à l’annulation, selon ce qu’on a appris, avant-hier, de sources responsables en marge de la visite de Hadj-Saïd Mohamed-Amine, secrétaire d’Etat auprès du ministre du Tourisme et de l’Arti-sanat, chargé du tourisme à Jijel. La remise en cause de ces projets est la conséquence de l’urbanisa-tion du tissu foncier retenu pour la réalisation de ces ZET. L’em-piétement du béton sur ces sites

a porté un coup dur à ces projets qui auraient pu voir le jour ; ce qui réduit ainsi le nombre des ZET à 11 au lieu de 19. Rappelons qu’à ce jour, seulement la ZET de la commune d’El Aouana, à l’ouest de la ville de Jijel, a été officielle-ment avalisée après l’achèvement des études qui ont été lancées pour l’aménagement de son site. D’une superficie totale de 167 ha, ce site verra l’implantation d’im-portantes infrastructures d’accueil, dont un hôtel 4 étoiles et plusieurs autres établissements hôteliers de moindre classe, ainsi que des en-sembles résidentiels haut standing

et des bungalows. A une question d’El Watan sur le retard accumulé dans la concrétisation de cette ZET, le secrétaire d’Etat a déclaré que tout est désormais fin prêt pour que ce projet soit mis en œuvre sans pour autant avancer une date précise du lancement des aménagements prévus. Le représentant du gouvernement a, par ailleurs, donné son accord pour l’inscription d’une étude pour la réalisation d’un site touristique démontable à Kissir. Subjugué par la beauté de l’endroit surplombant le barrage de Kissir, offrant une vue imprenable sur la mer, il a fait

part de son enthousiasme pour y aménager un site touristique tout en sauvegardant la nature des lieux. L’endroit en question est un site forestier traversé par la route de contournement sud de la ville de Jijel reliant l’est et l’ouest de cette agglomération. Notons que tout au long de sa visite, le représentant du gouvernement a insisté sur l’inté-rêt d’éviter le tout-béton pour gar-der intacts les sites naturels dont regorge la wilaya. Selon lui, les projets touristiques démontables sont la meilleure alternative.

Zouikri A.

Dans le souci de médiatiser les journées por-tes ouvertes sur la gendarmerie nationale

prévues du 16 au 18 du mois en cours au palais de la culture Malek Haddad et qui aura pour thé-matique «la prise en charge des préoccupations sécuritaires des citoyens» le commandement de la 5ème région de la gendarmerie a organisé hier à son siège à Stah El Mansourah une confé-rence de presse animée par le capitaine Ham-mouche Abdelhakim. Il a par ailleurs dressé un bilan des activités au cours du mois d’avril, qui s’est traduit par l’interpellation de 1713 indivi-

dus dont 118 pour crimes, 1340 pour différents délits et 679 pour infractions. Parmi les mis en cause dans ces affaires, 337 personnes ont été traduites en justice. Dans le registre des vols de voitures, le bilan de la gendarmerie fait état de 26 affaires enre-gistrées qui se sont soldées par l’arrestation de 17 individus et la récupération de 15 véhicules. Pour ce qui est du crime organisé, la gendarme-rie a interpellé 170 personnes dont 128 ont été traduites en justice essentiellement pour des délits d’usage et de vente de cannabis et de psy-

chotropes. Les quantités saisies au cours de ces opérations s’élèvent à plus de 17 kg de cannabis et 3257 comprimés de psychotropes. Dans le registre du trafic d’armes à feu la gen-darmerie a traité 14 affaires et procédé à 18 in-terpellations.Neuf armes à feu de différents ca-libres et 2298 cartouches ont été saisies au cours de ces opérations. Le bilan fait état également de 780 accidents de la route au cours desquels 84 personnes sont décédées et 1386 ont été bles-sées soit une moyenne de 2 décès et 46 blessés par jour. F. Raoui

COMMANDEMENT DE LA 5ème RÉGION DE LA GENDARMERIE

Neuf armes à feu saisies en avril

Dans une déclaration à la presse lors de sa visite avant-hier, dans la wilaya de Jijel, Hadj-Saïd Mohamed-Amine, secrétaire d’Etat auprès du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, chargé du tourisme, a indiqué que 80% du parc hôtelier algérien, composé de 97 000 lits, ne répondent pas aux normes internationales. Il a fait savoir dans le sillage, qu’un lit d’hébergement ou d’hôtel revient à un coût d’investissement oscillant entre 2 et 6 millions de dinars. Il a, cependant, assuré que son département est en train d’œuvrer pour la promotion de la destination Algérie, tout en insistant sur le fait de ne pas copier des modèles touristiques étrangers et les coller dans le tourisme émergeant. «Le gouvernement œuvre à développer le secteur touristique pour diversifier son économie et casser la dépendance aux hydrocarbures, sachant que le secteur touristique est une véritable industrie créatrice de richesses et d’emplois», a-t- il

soutenu. Il a par ailleurs indiqué que 2 700 000 touristes se sont rendus en Algérie en 2012. «Ces chiffres émanent des services de la direction générale de la sûreté nationale (DGSN) », a-t-il fait savoir, coupant court aux récentes informations qui faisant état de seulement 250 000 touristes. Selon lui, ce chiffre concerne uniquement les touristes européens. Le reste, a-t-il précisé, est composé de 1 700 000 Algériens établis à l’étranger qui ont choisi de passer leurs vacances dans le pays, 1 000 000 d’étrangers, dont environ 500 000 Tunisiens, et le reste du nombre avancé concerne des personnes de diverses nationalités. Le représentant du gouvernement a, par ailleurs, reconnu que le secteur du tourisme se trouve dans une situation difficile, imputant la médiocrité des prestations de services et la cherté des prix dues à l’absence de la concurrence. Z. A.

80% DU PARC HÔTELIER NATIONAL NON CONFORMES

Le site de Kissir offre une vue imprenable sur la mer

La RN79A bloquée par les habitantsDes dizaines d’habitants de la mechta Khelfaoui,

dans la commune de Mila, bloquent depuis avant-hier la RN79A reliant le chef-lieu de la wilaya de Mila à Grarem Gouga. Selon les échos parvenus, les riverains se plaignent de la propagation de la poussière induite par le flux ininterrompu de poids lourds qui empruntent ce contournement. «Ce ha-meau jouxtant cet itinéraire dégradé, est soumis à longueur d’année à la diffusion d’épais écrans de poussière qui indisposent les habitants», indique une source locale. Et d’ajouter : «Nous ne bougerons pas d’ici jusqu’à ce que les autorités concernées entreprennent des travaux d’aménagements sur ce tronçon routier.» M. B.

L a direction d’exploitation de la mégastation de pompage du barrage Beni Haroun, Alstom Hydro France, vient de prendre une décision

pour le moins incongrue, de licenciement «abusif», sans indemnités ni préavis, de 36 travailleurs (toute catégories confondues) sur un collectif de 43. Il s’agit, selon la version des faits mise en avant par les intéressés, «d’une atteinte flagrante au droit algérien et d’une transgression avérée de l’esprit de la loi 90-11, notamment son article 98 qui dispose qu’aucune sanction disciplinaire ne peut être infli-gée au travailleur au-delà de quatre-vingt dix (90) jours après la constatation de la faute». A se fier à cette disposition, il y a prescription des faits, puisque les griefs retenus contre les travailleurs, détenteurs de contrats de travail à durée indéterminée (CDI), remontent à une année. Il est reproché aux 36 mis en cause d’avoir commis une «faute professionnelle grave» en participant à une grève entre le 13 mai et le 6 juin 2012. Une décision rendue en juillet 2012 par la section sociale du tribunal de Mila et confirmée par l’arrêt de la chambre sociale de la cour d’appel de Constan-tine, au mois de novembre dernier, déclare la grève illégale. «Entre-temps, les concernés ont repris leur fonction avant même le prononcé des jugements susmentionnés», assure le secrétaire de wilaya de l’UGTA chargé des contentieux. Pourtant les salariés ne sont pas au bout de leur peine. L’inspection de tra-vail, par la voie de son premier responsable, abonde dans le même sens : «Le règlement intérieur sur lequel s’est appuyée la direction Alstom pour infliger les sanctions de licenciement n’est pas assez étoffé et comporte des lacunes. Nous avons adressé plusieurs correspondances à l’organisme employeur sur les entorses et dépassements relevés, mais ce dernier semble décidé à liquider le collectif, quitte à fouler aux pieds la réglementation.» La centrale syndicale, le wali et l’inspection du travail sont interpellés via des lettres de dénonciation par les requérants sur cette affaire de licenciement disciplinaire qu’ils assi-milent à «un règlement de compte couplé à un déni flagrant de justice». M. Boumelih

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BÉCHARLES VOLEURS DE CÂBLES TÉLÉPHONIQUES RÉCIDIVENTAprès le vol de câbles téléphoniques commis il y a quelques jours à Haï Badr et qui avait provoqué l’isolement de centaines d’abonnés d’Algérie Télécom, les voleurs ont cette fois-ci récidivé récemment au cœur du même quartier à Haï Badr. Les malfrats sont parvenus à mettre la main sur sept câbles d’une longueur de 120 mètres, soit 840 mètres de câbles téléphoniques de 224 paires. 800 nouveaux clients d’Algérie Télécom se trouvent affectés par ce dernier acte de délinquance qui accentue déjà l’isolement des premières victimes d’abonnés signalées d’Algérie Télécom, il y a quelques jours. M. Nadjah

SAÏDAUN ENFANT SE NOIE DANS UNE MAREUn enfant de 13 ans est mort noyé, hier à 15 heures, dans une mare profonde située au quartier périphérique de Boukhors. Par ailleurs, dans la même journée, vers les coups de 16 heures, une personne a trouvé la mort sur la RN 92 entre la daïra de Youb et le village de Hassi Abd suite à une collision entre deux voitures. Les quatre personnes qui ont été également blessées dans cet accident ont été évacuées à l’hôpital Ahmed Medeghri de Saïda. Sid Ahmed

MOSTAGANEM UN ESCROC SOUS LES VERROUS

L’homme qui se faisait passer pour un cadre de l’armée a été neutralisé par les éléments de la 3ème Sûreté urbaine relevant de la Sûreté de wilaya, a-t-on appris de sources crédibles. C’est grâce à une plainte déposée par une victime qui a été escroquée par ce fameux faux cadre de l’Armée nationale populaire, où ce dernier lui a promis de dispenser son fils du service national contre un téléviseur plasma de dernière génération et un démodulateur. Cette dernière n’a rien vu venir et elle a déposé plainte contre lui. Tout de suite, il fut identifié et arrêté par les mêmes éléments. En fouillant son appartement suite à un mandat de perquisition délivré par le procureur de la République, les enquêteurs ont été surpris par le grand lot d’appareils électroménagers qui s’y trouvait. Présenté devant le procureur de la République près le tribunal de Mostaganem, le mis en cause a été mis derrière les barreaux pour usurpation de fonction et escroquerie, indique notre source d’information. A. Taoui

ADRAR 4 KG DE KIF SAISISUne personne répondant aux initiales F. M., âgée de 45 ans, originaire d’Adrar, a été arrêtée récemment par la brigade combinée de la Gendarmerie nationale et des éléments de police de la 2ème Sûreté urbaine pour détention, consommation et commercialisation de stupéfiants. Lors d’une perquisition en son domicile situé au Ksar Mansour (Bouda), une quantité de 3,866 kg de kif traité avec une somme de 67 000 DA ont été saisies. Le mis en cause a été placé sous mandat de dépôt par le procureur de la République près le tribunal d’Adrar. A. A.

TIENT (GHAZAOUET)Clash entre le maire et l’opposition

C inq élus de la formation politique du RND s’in-surgent contre ce qu’ils appellent les «pratiques peu orthodoxes du maire» notamment l’introduc-

tion de points non prévus dans l’ordre du jour lors de la session du 5 mai dernier. Dans une correspondance trans-mise au wali de Tlemcen, en date du 7 mai, les opposants dénoncent l’approbation d’une enveloppe de 9 00 000 DA (hors budget) consacrés, entre autres, à l’équipe-ment de la bibliothèque et à l’APC. «Nous nous sommes opposés à ce «transfert», dans le sens où la bibliothèque est très bien équipée, en plus, nous avons remarqué que le P/APC a organisé des festivités à l’occasion de la fête du savoir au nom de notre Assemblée, mais sans nous en avertir. Des cadeaux ont été offerts (micro-ordinateurs) à deux enseignants à la retraite d’une valeur de 2 00 000 DA. Or, la loi interdit tout financement de festivités qui ne font pas partie des fêtes nationales». Se sentant inutiles dans cette réunion du 5 mai «puisque nos interventions et nos propositions n’étaient pas prises en considération, nous avons préféré quitter la séance», expliquent les cinq élus. M. Omar Gargar, l’édile s’en défend «D’abord, les frais occasionnés dans ces festivités n’ont pas été puisés dans le budget de l’APC ? Ce sont des dons de citoyens et donc l’APC n’a sorti aucun sou…» Et d’ajouter «Il faut savoir que ces membres ont pris le pli de sortir toujours du cadre de la majorité, ils ne respectent jamais l’ordre du jour. Vous savez, le compte administratif ne doit pas être ajourné parce que nous sommes assujettis à la réglementation. Notre ordre du jour comprenait entre autres, l’approbation du compte administratif et donc, on ne pouvait se permettre de nous disperser avec d’autres propositions…» Au-delà des accusations des uns et des autres, il y a tout lieu de croire qu’il s’agit d’une incom-patibilité politique, plus que d’humeur… C. Berriah

Les villageois de Tayel se plaignent de l’isolementLes habitants du douar Hdayel, dépendant de la com-

mune de Boucaïd, à 58 km au nord de Tissemsilt, se plaignent de leur isolement qui perdure à cause d’une route en très mauvais état qui devient impraticable à la moindre chute de pluie. Cette situation a eu des réper-cussions négatives sur la scolarisation des enfants qui sont contraints de parcourir des kilomètres à pied pour rejoindre leurs établissements. Parfois, ils s’absentent pour éviter les crues des oueds. Les habitants dénoncent également le manque d’atten-tion des élus à leur encontre puisque l’eau coule au centre du chef-lieu et à certains douars, mais il n’en est pas de même pour les dizaines de familles de Hdayel acculés à faire de longues distances pour s’approvisionner en ce précieux liquide. Répondant à ces préoccupations, le premier responsable de l’exécutif communal se dit non informé de cette situation et il promet de se pencher sur les problèmes de ce douar. Ali Benmoussa

CHLEF520 familles seront relogéesLe relogement des occupants d’habitations précaires

a débuté hier lundi, dans la commune du chef-lieu de wilaya. Il concerne, dans un premier temps, 520 fa-milles recensées en 2007 dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire. La première tranche, comprenant 176 logements sociaux, a été distribuée, hier matin, à Haï «Les Frères Abbad», en présence des autorités locales. Celles-ci ont supervisé l’opération de déménagement qui a nécessité la mobilisation de moyens humains et maté-riels de la commune et d’entreprises publiques et privées. Selon le président de l’APC, Mohamed Teguia, l’opéra-tion va se poursuivre cette semaine avec le relogement de 344 autres familles des sites d’Ouled Mohamed (zone 8), de «Dragados» et de Haï Chegga. Mais quel sort sera réservé aux terrains dégagés et aux occupants des mêmes bidonvilles installés après 2007 ? Sur ce point, le maire affirme que la réglementation sera appliquée dans toute sa rigueur, même si certains cas seront examinés par la commission habilitée de la daïra. Pour lui, il n’est plus possible de tolérer un tel phénomène qui a pris de l’ampleur ces deux dernières décennies, avec toutes les conséquences que cela entraîne pour la collectivité. A.Yechkour

El Watan - Mardi 14 mai 2013 - 8

R É G I O N O U E S T

Manifestation à Hammam Bou Hadjar

AÏN TEMOUCHENT

● A l’origine de cette manifestation populaire, une fosse qui a été creusée pour les besoins d’un projet de réalisation de logements

mais qui a engendré un accident du fait qu’elle n’a pas été comblée.

A lors qu’il était active-ment recherché par ses proches après sa

mystérieuse disparition, un adolescent âgé de 14 ans a été découvert gisant dans un fossé. Il y a décédé après avoir chuté dedans. Cela s’est passé dans la petite localité d’AïnBeïda, une ag-glomération de 7 000 âmes relevant de la commune de Hammam Bou Hadjar. Aus-sitôt la colère de la popula-tion a éclaté car la fosse en question avait été creusée pour les besoins d’un projet de réalisation de logements

mais n’avait pas été comblée pour éviter un éventuel acci-dent. Tous les accès menant à AïnBeïda ont ainsi été bloqués à la circulation, no-tamment sur les axes menant à Hassi El Ghella, Hammam Bou Hadjar et Aïn el Arba, à l’intersection desquels elle est située. Les protestataires réclamaient des autorités et sécuritaires de faire la lu-mière sur cette affaire et de punir les responsables de la mort de F .A. Les forces anti-émeutes de la gendar-merie ont dû intervenir pour disperser les manifestants et

libérer la voie aux automobi-listes. Pour rappel, la localité d’AïnBeïda doit accueillir tous les projets de construc-tion au profi t de Hammam Bou Hadjar, située à 5 km, où il n’existe plus de ter-rain d’assiette pour toute construction. En effet, la partie côté où l’extension de la ville était prévue s’est ré-vélée menacée par une faille sismique. Du côté d’Aïn-Beïda, par contre le terrain est disponible, surtout en zone non agricole située en bordure sud de la sebkha d’Oran. M. Kali

RELIZANE

Des habitants bloquent la route

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Les forces antiémeute de la gendarmerie ont dû intervenir pour disperser les manifestants

Exaspérés par l’état dégradé du chemin de wilaya 7, des habitants de la commune

d’Ouled Sid Mihoub ont bloqué la route pour faire entendre leur cri de détresse. «En dépit de multiples doléances qu’on a adressées à qui de droit pour protester contre la situation de ce chemin, les choses restent en l’état», ont crié les mécontents. Et d’affirmer que cette situation les pénalise à plus d’un titre. «Nos enfants scolarisés et nos malades encourent d’énormes difficultés

dans leurs déplacements», ont ajouté les protestataires qui se disent prêts à suivre l’af-faire jusqu’au bout. En effet, les dizaines de personnes en colère ont bloqué la circulation au moyen de pneus et d’objets hétérogènes. Présents sur le lieu, les éléments de la Gendar-merie ont contrôlé de loin la situation. Un élu de l’assemblée de Djidiouia a reconnu que l’état de la route en question est très dégra-dé et que la population éprouve des difficultés en matière de déplacement. Issac B.

Cambriolage avorté à l’hopital Benzerdjeb

Les agents de sécurité de l’établissement hospitalier (EH) Benzerdjeb de Témouchent ont fait échouer un cambriolage en équipements médicaux d’un montant de 10 millions de DA. Grâ-

ce à leur vigilance, trois personnes ont ainsi été arrêtées par eux en flagrant délit. L’un des voleurs est un infirmier du service de chirurgie. C’est lui qui a subtilisé les équipements du 3ème étage de l’EH pour les livrer à ses complices qui l’attendaient dans un véhicule de tourisme en dehors de l’hôpital. Le matériel, objet du vol, est constitué d’un appareillage sophistiqué utilisé en anes-thésie et en réanimation. B.T., âgé de 29 ans, K.A de 35 ans et CA de 23 ans ont été placés en mandat de dépôt. Pour d’aucuns, sachant que de tels équipements ne peuvent avoir qu’un débou-ché restreint, la clientèle intéressée étant très réduite, le vol n’a pu s’accomplir sans une promesse d’achat. Aussi, l’enquête devrait-elle tenter de débusquer les éventuels receleurs. M. Kali

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El Watan - Mardi 14 mai 2013 - 9

R É G I O N C E N T R E

EXPÉRIENCE UNIQUE À BLIDA

Miel contre nicotine !

A la veille de la Journée mondiale sans tabac, célébrée chaque année le 31 mai, plusieurs activités se

préparent pour l’événement afin de sen-sibiliser le public quant aux nombreux effets néfastes du tabac sur la santé. A cette occasion, l’établissement «Miel Bladi», spécialisé notamment dans la promotion du miel algérien bio et de ses nombreux bien-faits innove. Il propose des cures de miel pendant la période de sevrage et de pré-sevrage. En effet, il mène une expérience, unique en son genre dans la wilaya de Blida et serait même une première à l’échelle nationale. Situé au Centre des affaires «El Wouroud», au quartier Bab Dzaïr, (en face d’Air Algérie), cet établissement a «recruté» des fumeurs désireux de cesser de fumer et intéressés par cette expérience. Il leur a offert du miel de montagne, asso-cié à d’autres produits de la ruche, (pollen, gelée royale, propolis et cire d’abeille). Le but étant de voir si ces produits naturels de l’abeille peuvent aider le fumeur à mettre un terme à sa dépendance à la nicotine. Pour le moment et depuis le début de cette expérience, il y a presque un mois, les résultats de la cure de miel sont plu-tôt encourageants. Sans contre-indication (avec une précaution pour les diabétiques bien sûr), cette cure commence à faire des heureux. «Après une dizaine de jours, j’ai diminué de moitié ma consommation de tabac. Je commence à retrouver ma santé, mon appétit et les gens ne cessent de me dire que mon teint s’est éclairci… Mon but est de me débarrasser définitivement de la cigarette et j’ai choisi le 31 mai comme date de ma résolution», témoigne un «cu-

riste» au miel. Un autre «curiste» dit sentir un changement «positif» et se prépare dès maintenant à arrêter de fumer au mois de… Ramadhan. «Grâce à cette cure, il m’arrive souvent d’oublier… ma cigarette, bizarre non !», ajoute un troisième témoin, pour-tant accro à la cigarette.

LE MIEL, UN BON CALMANT Il faut dire qu’en période de sevrage (arrêt de la cigarette), plusieurs fumeurs res-sentent une nette augmentation de leur ner-vosité et irritabilité. Ils connaissent aussi des troubles, très désagréables, du som-meil. Ils deviennent fatigués et ressentent une détérioration de leur état de santé. L’ accoutumance à la nicotine rend dif-ficile, pour ces personnes, d’arrêter de fumer. L’initiative de «Miel Bladi» peut-elle alors réussir et ouvrir des brèches pour ce genre de recherches en Algérie ? Disant s’être appuyé sur des bases scientifiques, Missoum Hadjadj, gérant de cet établisse-ment défend son expérience et parle déjà de succès. «C’est simple, le fumeur qui veut se débarrasser de la cigarette devient dépres-sif, nerveux, fatigué, souffrant d’insomnie, de dégoût, de toux, d’irritation désagréable de la gorge… et c’est connu par tout le monde, d’où il est souvent difficile d’arrê-ter de fumer. Avec une cure de miel pur et autres produits de l’abeille, ces symptômes peuvent facilement disparaître grâce aux nombreux effets bénéfiques, notamment sédatifs, antitussifs et euphorisants.» Et de poursuivre : «On préconise aussi de la cire d’abeille, à mâcher comme du chewing-gum. En dehors de ses bienfaits sur la santé, notamment sur la sphère ORL (les

fumeurs ont souvent la gorge irritée), ça donne une occupation à celui qui veut arrê-ter de fumer, tout en lui évitant la mauvaise haleine qui survient au moment du sevrage. Avec un peu de volonté, bien sûr, le fumeur pourra rompre, triomphalement, avec la cigarette grâce aux produits, ô combien bénéfiques, de la ruche.»

L’APPUI D’UN CHERCHEURLe docteur Bouchareb, chercheur en pro-duits de la ruche et médecin spécialiste au service d’anatomie-pathologie au CHU de Blida confirme l’efficacité des produits de la ruche contre l’addiction au tabac. «Le miel renforce le système immunitaire et s’avère efficace contre l’anxiété. La gelée royale a un effet euphorique, elle engendre un sentiment de bien-être et celui qui la consomme se sent de bonne humeur. Ce sont donc des effets tant recherchés par les accros de la cigarette. L’avantage est qu’ils sont des produits naturels et ne provoquent aucun risque pour la santé.» Étant à l’ori-gine d’une mort lente, comme ne cessent de le confirmer plusieurs recherches spé-cialisées, la consommation du tabac nuit à presque tous les organes du corps humain. Elle est à l’origine de plusieurs maladies mortelles, comme l’infarctus du myocarde et le cancer (poumon, vessie…). En Algérie, plus de 15 000 décès/an sont causés par les effets néfastes de la nicotine. Les multiples campagnes de sensibilisation organisées annuellement à cet effet n’ont, jusque-là, pas permis d’atteindre les résul-tats escomptés. La cure de miel sera-t-elle la potion miraculeuse tant attendue ? Mohamed Benzerga

CITÉ «LES ROSIERS»

18 ans pour une aff aire d’égouts !

A la cité «Les Rosiers», dans sa partie appelée «Les Violettes», ça sent plutôt les égouts au lieu des roses ! Et cela dure depuis… 18 ans. Les eaux usées débordent,

depuis 1995, devant une école primaire, baptisée «Chahid Ben Choubane» et une crèche. La santé des enfants fréquen-tant ces deux établissements est mise en danger, du moment qu’ils sont souvent obligés de patauger dans ces eaux usées de traverser la route. Et il y aurait même des victimes ! «Nos en-fants tombent souvent malades. Parfois des allergies, parfois des infections répétées... Une chose est sûre, la cause de leur maladie est bien évidente», attestent les parents des élèves de l’école sus-citée, inquiets pour leurs enfants. «Un enfant a failli manger un bonbon qui est tombé dans un bourbier d’eaux usées. Heureusement que le pire a été évité puisque je suis arrivé à temps et je l’ai empêché de commettre l’irrépa-rable», insiste un commerçant du coin. Pis, les riverains n’osent, surtout pas, ouvrir leurs fenêtres, sinon bienvenue aux moustiques, qu’aucun produit chimique ne semble pouvoir éradiquer. «On a utilisé plusieurs pro-duits, en vain. Nos moustiques résistent tant que l’environ-nement s’y prête, à merveille !», témoignent des habitants des «Violettes». Un petit restaurateur du quartier crie au scandale puisque cette situation porte énormément préjudice à son commerce. «A vrai dire, j’essaye de faire de la bonne cuisine mais plusieurs clients m’évitent à cause des odeurs nauséabondes qui se dégagent à quelques mètres seulement de mon restaurant. Ce dernier est envahi par les moustiques et les mouches. J’ai envoyé des requêtes aux responsables concernés, en vain. Lorsqu’ils viennent, c’est juste pour faire quelques bricolages, pour ne pas endommager la chaus-sée sans apporter un solution durable», regrette-t-il. Côté officiel, il est vraiment difficile de réparer définitivement les égouts, car il y a des constructions illicites qui empêchent les ouvriers de l’APC d’aller à la source du problème ! M. B.

UNIVERSITÉ SAÂD DAHLEB

L’handicap mental en débatL ’handicap en général et l’handicap mental en particulier

ont fait l’objet de journées d’études, les 8 et 9 mai, au département des sciences humaines et sociales de l’uni-versité Saâd Dahleb de Blida. Parmi les objectifs de cette rencontre, Badya Bey, chercheur en orthophonie, dira qu’ «il s’agit, entre autres, de sensibiliser et amener le praticien à coordonner ses propres expériences avec le professeur universitaire. C’est l’occasion aussi de récapituler sur ce qui se passe sur le terrain dans la réalité algérienne. Une réalité souvent diffi cile lorsque se posent les problèmes d’absence de dépistage précoce, de manque d’infrastructures et d’éloigne-ment des centres d’accueil». Nadia Sam, docteur en orthophonie a interpellé ses collègues, spécialisés dans la rééducation du langage, sur la nécessité d’aborder la prise en charge de l’enfant atteint d’une insuf-fi sance motrice d’origine cérébrale dans toute sa dimension humaine et psychologique. Pour sa part, Nouara Touati, doc-teur en psychologie, a noté que la prise en charge des enfants défi cients mentaux pose problème en raison du manque de structures spécialisées, en donnant l’exemple de la wilaya de Blida, où il n’existe que deux centres médico-pédagogiques pour enfants inadaptés mentaux, alors qu’il existe «une très forte demande qui ne peut être satisfaite dans l’immédiat». A noter que rien que pour le centre de Bouinan, il existe une liste d’attente de 400 enfants défi cients mentaux et autant à Mouzaïa. Abdelkader Lazereg

L es membres de l’assemblée générale des architectes, struc-turés au sein du Conseil local de l’Ordre de Médéa, se sont réunis samedi dernier à l’hôtel M’sallah, pour essayer d’unifi er

leurs rangs. En effet, les architectes de Médéa et même des autres wilayas sont divisés en deux clans, chaque partie prétendant être plus légitime que l’autre. Cette réunion s’est déroulée surtout pour préparer démocratiquement un congrès extraordinaire qui doit élire une équipe représentative homogène, pour diriger le futur Conseil de l’Ordre national dont la mission principale sera de rassembler les architectes structurés, et d’amender les articles des textes caduques

entravant la bonne entente. A cet égard, Youcef Abdelmoumen, président du Conseil local de l’Ordre de Médéa a brossé un tableau succinct sur les activités entreprises durant l’année 2012/2013 avant de donner une lecture des bilans moral et fi nancier de son instance de base qui dégage un excédent de recettes en solde fi nal. Mohamed Larbi Marhoum, président de la Commission nationale chargée de superviser le renouvellement des instances locales des Conseils de l’Ordre, devait mettre en exergue l’importance de ces élections avant échéance en insinuant que «cette solution est la meilleure formule pour sortir de ce marasme». A. Teta

MÉDÉA

Tentative pour rassembler les architectes

● Les bienfaits des produits de la ruche mis en valeur.

Le miel reste l’une des meileures altenatives pour le servage du tabac

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El Watan - Mardi 14 mai 2013 - 9

R É G I O N E S T

Anarchie dans l’inscription des nouveaux-nés

CONFUSION À L’ÉTAT CIVIL DE SOUK AHRAS

● Toutes les communes qui ne disposent pas d’un service de maternité transfèrent leurs parturientes aux structures sanitaires du chef-lieu, où sont inscrits leurs enfants, parfois contre leur gré.

CONSTANTINEHausse inquiétante des accidents de la route

L e constat a été révélé hier par le lieutenant Nou-redine Tafer, chargé de communication à la direction de la Protection civile de la wilaya de

Constantine, sur les ondes de la radio locale, où il a noté une hausse importante des accidents de la route durant les quatre mois de l’année en cours, par rap-port à la même période de l’année écoulée. Ainsi, il a été enregistré durant cette période, 540 interventions suite aux accidents de la route, avec déjà une hausse de 23 %, ce qui incite les mêmes services à lancer un appel à plus de vigilance de la part des conducteurs, surtout que le mois d’avril passé a fait monter le chiffre macabre des drames sur la route. D’après le même responsable, le nombre des blessés et des décès a lui aussi connu une hausse considé-rable, soit 745 blessés en quatre mois, contre 530 pendant la même période de l’année écoulée. Le plus surprenant dans ce bilan demeure le nombre des décès qui a grimpé de 9 cas pour les quatre pre-miers mois de 2012, à 26 entre janvier et avril 2013. Pour les services de la Protection civile qui tirent la sonnette d’alarme, il est nécessaire d’intensifier le travail de sensibilisation notamment sur les axes classés à haut risque. Parmi ces derniers, la RN20 reliant Constantine à Guelma et la RN10 entre Constantine et Oum El Bouaghi, demeurent les plus dangereux. S. Arslan

KHENCHELALe wali réagitDans une lettre, dont nous détenons une copie, que

Djilali Hadjadj, porte-parole de l’association al-gérienne de lutte contre la corruption (AACC), avait dernièrement adressée au Premier ministre, nous pouvons lire en substance ceci :«La situation est catastrophique dans la wilaya de Khenchela, entre corruption, mauvaise gestion, gaspillage, laisser-aller et état d’abandon ». Le constat est encore plus accablant : «La situation est très grave. Nous som-mes dans une situation de non-assistance manifeste à population en danger». Dans une déclaration à El Watan, le wali de Khenchela, Djelloul Boukarabila, a réagi à cette lettre, disant : «S’il y a des preuves, les portes de la justice sont ouvertes. Nous assumons pleinement, avec sérénité et en toute conscience notre mission ; nous travaillons en toute transpa-rence et honnêteté pour le bien- être de tous et pour contribuer au développement de cette wilaya dont la situation s’est nettement améliorée, et ce dans tous les domaines. Nous sommes disposé à le prouver à n’importe quelle commission d’enquête, et c’est grâce à l’engagement de tous les cadres, fonction-naires, travailleurs, élus, en plus du citoyen qui est un partenaire essentiel à ne pas négliger dans le développement de la wilaya.» D’autre part, le wali a insisté sur l’ouverture du dialogue avec la société ci-vile et le mouvement associatif, et la nécessité d’être à l’écoute des préoccupations et doléances du ci-toyen. Il a ajouté que l’administration est disposée à réaliser tous les projets de développement selon les priorités, conformément à ce qui est stipulé par la loi, «loin des affaires personnelles ou règlement de comptes, dans l’objectif de prendre en charge les préoccupations des citoyens et d’éviter de tomber dans l’anarchie et le désordre ». Kaltoum Rabia

3000 asthmatiques recensésL ’association «Long souffle» des asthmatiques,

de la wilaya de Khenchela, a recensé 3000 cas d’asthme au niveau des 21 communes que compte la wilaya, dont 1300 sont pris en charge au niveau même de l’association. Selon le président de l’as-sociation, cette maladie chronique caractérisée par des crises de détresse respiratoire (allongement du temps de respiration avec sifflement), touche toutes les franges de la société, mais surtout les femmes et les enfants. K. R.

S i les services de l’état civil du chef-lieu de la wilaya de Souk Ahras sont quo-

tidiennement submergés par des demandeurs des différentes pièces exigées pour la composition des dossiers administratifs, c’est sur-tout à cause d’une désorganisation criarde du personnel mais aussi à cause d’une absence de coordi-nation entre l’APC et les autres partenaires. Des employés avec lesquels nous nous sommes entretenus récem-ment ont tous critiqué la manière avec laquelle est gérée l’opéra-tion d’inscription des nouveaux-nés. «Toutes les communes qui ne disposent pas d’un service de maternité transfèrent leurs partu-rientes aux structures sanitaires du chef-lieu, lesquelles mettent au monde quotidiennement une moyenne de 30 à 40 nouveaux-nés (…) l’administration de l’hôpital oriente les parents vers les services de l’état civil, une mesure somme toute naturelle vu l’absence d’ini-tiative de la part de la commune du chef-lieu (…) et c’est là où ils doivent impérativement inscrire leurs enfants, parfois contre leur propre gré», a expliqué un agent des services de la commune. Et un autre d’ajouter : «Il faut recon-naître que sans une décision du

conseil communal, cette manière d’agir ne changera point, nous en avons avisé les maires précédents sans jamais atteindre les effets escomptés. Ceux de l’actuelle commune sont déjà au courant du problème. Voici la déclaration d’un citoyen de Kheddara, éprouvé par les dépla-

cements inutiles vers et depuis sa commune pour retirer un extrait de naissance : «Dans la commune où je vis l’extrait de naissance est délivré en moins d’une minute, ici c’est le calvaire et c’est la faute aux services communaux qui imposent le transfert sans lecture des dossiers des nouveaux-nés.»

Contacté à ce sujet, un élu de l’APC nous a déclaré qu’il ignorait le problème. Plus de 600 nouveaux-nés dont les parents vivent dans des communes lointaines sont inscrits à Souk Ahras contre la volonté de leurs propres parents, selon une source des services de l’état civil.

L ’association algérienne pour la planification familiale - comité local de la wilaya de Guelma- a organisé hier à l’hôtel Mermoura, une

journée d’information et de sensibilisation au profit des sages-femmes de la wilaya et même des wilayas limitrophes. Coïncidant avec la journée mondiale de la sage-femme, cette rencontre tend à rapprocher les profes-sionnelles du secteur privé et public sous les mêmes orientations pour la bonne prise en charge des parturientes. Mais la réalité du terrain, très souvent nous dit-on, brise les volontés les plus tenaces. En effet, selon la présidente du comité local de Guelma, Mme Benredjem Radila, le nombre de sages-femmes reste insuffisant par rapport à la population. « Nous sommes près de 150 sages-femmes du secteur public et privé, réparties sur les 34 communes de la wilaya de Guelma dont une vingtaine au niveau du chef-lieu. C’est peu, très peu, par rapport à la charge de travail», dit-elle. En clair, les sages-femmes

sont les premières à faire face au flux quotidien des femmes enceintes, parturientes et autres programmes de vaccination des nouveaux-nés. Mais encore, elles ont la charge d’être, de par leur fonction, aux avant-postes, dans le dépistage des cancers chez la femme, notamment celui du col de l’utérus, par le frottis. L’élargissement du champ de compétence de la sage-femme est certes va-lorisant, selon les professionnelles rencontrées, mais celles-ci demeurent sous-payées et surtout confrontées aux contaminations. Ainsi, c’est dans un climat socioprofessionnel morose, que cette journée a eu lieu. Trois communications ont ponctué l’événement : «L’hémorragie post-partum immédiate (HPPI)», donnée par la présidente du comité local, «Le dé-pistage du col de l’utérus», par le docteur Ouartsi, et enfin «La violence à l’encontre des femmes» par le Dr Noura Ridha, médecin légiste chef du service de médecine légale à l’EPH Ibn Zohr de Guelma. Karim Dadci

L’on enregistre une moyenne de 30 à 40 naissances au quotidien au chef-lieu de wilaya

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Les sages-femmes en nombre insuffi sant

■ UNE BANDE DE MALFAITEURS HORS D’ÉTAT DE NUIRE À HEDDADAUne bande de six malfaiteurs a été, récemment, arrêtée par les services de la Gendarmerie nationale au niveau de la daïra de Heddada, a-t-on appris hier auprès d’une source judiciaire. Plusieurs plaintes déposées par des citoyens et où ils font état de vols par effraction ont été exploitées par les investigateurs dudit corps de sécurité qui sont parvenus à identifier les suspects et ensuite les arrêter en flagrant délit de possession d’objets volés. Passés aux aveux, les mis en cause n’ont pu nier les faits qui leur ont été reprochés. Trois des six membres de cette bande ont été placés en détention préventive pour vol qualifié et création d’association de malfaiteurs entre autres chefs d’accusation. Les trois autres prévenus ont été placés sous contrôle judiciaire pour complicité et recel d’objets volés. Ils comparaîtront prochainement devant la justice en citation directe. A. DJ.

■ UN RAT D’ÉGOUT DE PLUS DE 30 CM A LA CITE MAX MARCHANDLes citoyens de la cité Max Marchand étaient médusés hier lors de la découverte d’un rat d’égout mort qui mesurait plus de 30 cm et pesait au moins un kilogramme, selon la majorité des témoins oculaires contactés par El Watan. «Nous sommes sûrs que d’autres rats du même gabarit sont dans les sous-sols des immeubles de notre cité, notamment les vieilles bâtisses où les caves n’ont jamais été ouvertes ou dératisées depuis l’ère coloniale », nous fait savoir un habitant de ladite cité. Les citoyens n’ont pas dissimulé leur peur quant à cette découverte. «Nos enfants qui jouent dans ces terrains vagues et à proximité de ces caves risquent gros si par malheur ils sont mordus par ces rongeurs». Il y a deux années, des habitants de la cité Badji Mokhtar, distante seulement de 200 mètres de ce quartier, avaient vu de leurs propres yeux un serpent de plusieurs mètres de longueur et d’un diamètre imposant. A. DJ.

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El Watan - Mardi 14 mai 2013 - 9

Le siftech lance les pionniers de l’école numérique

● Une douzaine d’élèves entre lycéens et collégiens ont été sélectionnés pour participer à une classe démonstrative montée sur place pour l’occasion.

L ’école numérique, un concept qui vient juste de faire son entrée en Algé-

rie, est l’une des nouveautés de la 14e édition du salon du futur technologique (Siftech) qui se tient au CCO entre le 13 et 15 mai. Une douzaine d’élèves entre lycéens et collégiens ont été sélectionnés pour participer à cette classe démonstrative montée sur place pour l’occa-sion. Les «pionniers» de cette nouvelle forme d’enseigne-ment, qui se passe des manuels scolaires et autres outils péda-gogiques anciens et encom-brants, proviennent d’une école privée (Massinissa) à Oran, qui compte bientôt se lancer dans cette aventure, selon sa directrice. «Pour l’heure, les équipements coûtent encore un peu cher mais dès que les prix baisseront, la méthode est envisageable par le secteur de l’Education», indique Sid Ahmed Hadri, chef de service équipements à l’Office natio-nal de l’enseignement à dis-tance, ONFED. «Auparavant, la dénomination de notre office parlait d’enseignement par

correspondance mais l’évo-lution technologique et son usage généralisé nous a amené à changer notre appellation et c’est notamment grâce à la dé-mocratisation de l’Internet qui permet désormais le transfert instantané des connaissances mais aussi de l’information (les inscriptions par exemple)», explique le même interlocuteur pour qui le passage à l’école numérique n’est qu’une ques-tion de temps. Toujours dans le domaine de l’enseignement, une boîte installée à Alger, dis-posant d’une succursale à Oran (Promedia), propose l’instal-lation et la formation sur un nouveau logiciel d’enseigne-ment assisté par ordinateur. «Dans une classe de cours équipée en matériel informa-tique et d’un réseau classique ou WIFI, grâce au logiciel importé tel quel, l’enseignant peut contrôler l’usage qu’en font ses élèves, il peut bloquer un ordinateur ciblé si son uti-lisateur passe son temps à sur-fer sur Internet par exemple. Mais l’intérêt réside dans les commodités pédagogiques

qu’il permet avec le partage de l’interface et la possibilité d’émettre simultanément des contenus (texte, image, vidéo) tout en ayant la possibilité d’intervenir pour des commen-taires, des explications, etc.», indique M. Naimi, représentant de la boîte. «A l’étape actuelle, nous avons déjà, ajoute-t-il, installé ce logiciel dans cer-taines universités et chez les militaires mais il peut très bien être envisagé dans l’enseigne-ment secondaire et, pourquoi pas, dans l’enseignement pri-maire». En adéquation avec sa voca-tion, le Siftech propose éga-lement une gamme variée de produits et équipements de pointe allant des réseaux de la vidéosurveillance jusqu’aux systèmes les plus performants de la communication touchant divers aspects de la vie (navi-gation maritime, téléphonie grand public, etc.) Algérie Télécom compte généraliser la commercialisation de son système de visiophonie réservé pour l’heure aux seuls pro-fessionnels. Le prix n’est pas

encore arrêté mais les repré-sentants du stand l’estiment à une moyenne de 15 000 DA. Le complexe Alfatron de Aïn el Bia (Oran) revient cette année avec des mini unités centrales intégrables sur téléviseurs LCD et présentant presque les mêmes caractéristiques tech-niques que les unités conven-tionnelles mais avec nettement plus de commodités (gain d’espace, maniabilité, etc.) et ce pour un prix raisonnable (27 000 DA). Pour à peu près le même coût, les parents peuvent équiper leurs enfants avec des microor-dinateurs portables adaptés. Plus de 50 exposants parti-cipent à cet événement inau-guré officiellement hier.Parmi eux, des laboratoires de recherche universitaire comme Le LRIIR (recherche en in-formatique industrielle et en Réseaux) ou les automatismes ludiques avec l’association ORIA. Dans le domaine de la vidéosurveillance, la boîte New Time postule déjà pour équiper la future usine Renault. Djamel Benachour

Le salon du futur technologique (Siftech) se tient au CCO entre le 13 et 15 mai

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CULTURE BLIDA S’INVITE À EL BAHIAEl Bahia accueille, depuis hier et jusqu’au 17 mai, la

semaine culturelle de Blida. La ville des roses aura ainsi l’occasion de faire connaître au public oranais son patrimoine culturel, son histoire depuis l’époque ottomane jusqu’à nos jours et ses arts traditionnels. La médiathèque de l’ex-cathédrale abrite, pour la circonstance, des expositions de tableaux d’art plas-tiques de différents thèmes. Il est également prévu, selon M. Djamel Zeghidour, chef de la délégation, un riche programme varié. La musique andalouse, qui fait la réputation de cette ville située à 50 km de la capitale, figure au programme avec l’artiste de renom, Karima Soualhi. Hadj Sahraoui

HABITAT PRÉCAIRE37 FAMILLES SERONT RELOGÉES À GDYELUn total de trente-sept (37) familles habitant le

quartier de Scalera seront relogées la semaine prochaine à Gdyel, précisément au niveau du site des 1500 logements, consacré à la commune d’Oran. La daïra d’Oran a pris toutes les dispositions pour le relogement des bénéficiaires des pré-affectations habitant les deux sites de Scalera.En effet, après le relogement, hier, à Gdyel de 168 familles de Calo, Magenta et Téléphérique, l’opé-ration va se poursuivre, a indiqué le chef de daïra, pour cibler tous les bénéficiaires des décisions de pré-affectation et qui sont au nombre de 4 400. Ces décisions ont été attribuées dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire et la lutte contre les constructions illicites. Les bénéficiaires de ces décisions ont été recensés et identifiés grâce au fichier national. Celles-ci sont délivrées, comme pour les logements achevés, après «enquêtes» sur les demandeurs de logements. Dans ce cadre, 16 000 dossiers ont été soumis à véri-fication par le fichier national au niveau de la wilaya d’Oran. L’enquête a permis de débusquer 439 deman-deurs qui n’ouvraient pas droit au logement social car ces derniers avaient déjà des biens immobiliers. La daïra d’Oran a destiné 1 984 décisions aux habitants d’El Hamri, 734 à ceux de Haï Derb et 705 à ceux de Haï Medioni. D’autres habitants de vieux quartiers ont bénéficié de cette opération d’attribution de pré-affectations, à savoir la cité «La Calère» (195 décisions), les lieux-dits «Magenta», «Calo» et «Té-léphérique» (128), «Frange maritime» (107), «Ravin blanc» et «Beni Yenni» (28) et Haï «Makkari» (75). A noter que sur les 1500 logements réalisés à Gdyel, seulement une tranche de 500 a été réceptionnée. Les travaux de la partie restante seront livrés d’ici la fin de l’année. Foued A.

LOGEMENTDES ACQUÉREURS ATTENDENT L’AIDEDE LA CNLLes 733 acquéreurs du programme des 1016 loge-

ments AADL-CNEP du POS -52 de Bir El-Djir interpellent les responsables de la Caisse Nationale du Logement (CNL) pour leur débloquer l’aide de l’État et la verser à la CNEP. Une opération qui va leur permettre d’occuper les lieux. Des représentants de ces acquéreurs, qui attendent depuis 2001 leur logement, se sont rendus vendredi dernier à la rédaction locale pour faire part de ce problème pénalisant. Selon eux, la Direction de la Caisse Nationale de l’Epargne et la Prévoyance refuse de leur attribuer les clés de leurs habitations tant que la CNL n’a pas versé l’aide de l’État. Ces bénéficiaires dont les logements sont totalement achevés depuis 2009 s’interrogent sur le comporte-ment de la CNEP qui est une entité chargée d’accom-pagner le citoyen. Elle refuse, affirment-ils, à ce jour de débloquer la situation en affirmant qu’ils sont détenteurs de décisions individuelles d’attribution de l’aide financière octroyée par l’Etat. T. K.

Pour ne pas avoir respecté la réglemen-tation en matière de protection de

l’environnement, 24 unités industrielles ont été mises en demeure récemment par la commission de wilaya de contrôle des installations industrielles classées, rele-vant de la direction de l’environnement. Ces unités polluantes, activant en milieu urbain et au niveau des zones industrielles de Hassi Amer et des zones d’activités de Sidi Chami, n’ont pas effectué, préa-lablement, l’étude et la notice d’impact, conformément à la réglementation en matière de protection de l’environne-ment. Parmi les infractions constatées, il y a le rejet des déchets industriels dans des endroits non spécifiques ainsi que

le déversement des eaux usées dans la nature, en plus de l’absence du certificat de conformité. Ces entreprises font actuel-lement l’objet d’un «suivi rigoureux» pour vérifier leur mise en conformité vis-à-vis de la réglementation en matière de protec-tion de l’environnement. En effet, les zones d’activité économique de la wilaya sont devenues des sources de pollution de l’environnement, et en parti-culier celle de Hassi Ameur, considérée à juste titre comme la zone la plus polluée et polluante à Oran. Outre la dégradation écologique, la pol-lution intense de l’atmosphère dans la localité de Hassi Ameur a contribué, dans une large mesure, au développement de

maladies respiratoires et même derma-tologiques, à cause de la prolifération des déchets industriels toxiques et non toxiques produits par les unités qui y sont implantées.Bien que la réglementation oblige toute entreprise industrielle de se doter d’une structure chargée de l’environnement ou d’une personne dénommée «délégué pour l’environnement», les entreprises conti-nuent de faire la sourde oreille.Pour faire face à ces pratiques, l’article 28 de la loi n° 03-10 relative à la protection de l’environnement exige la désigna-tion d’un délégué pour l’environnement pour chaque exploitant d’une installation industrielle classée. Cherifa K.

POLLUTION

24 entreprises mises en demeure

ORAN INFONOUVELLES TECHNOLOGIES

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El Watan - Mardi 14 mai 2013 - 10

Un ouvrage d’art en projet sur la RN 94

SIDI BEL ABBÈS INFO

● Attribué en 2010 au groupement Astaldi, le chantier de la ligne ferroviaire à voie unique est confronté à des contraintes techniques au niveau de

Moulay Slissen.

Le projet de la ligne fer-roviaire à voie unique Moulay-Slissen connaît

un taux d’avancement de 60% pour le tronçon situé sur le territoire de la wilaya de Sidi Bel Abbès, a indiqué ré-cemment l’Agence nationale de suivi des investissements ferroviaires (ANSERIF), maître de l’ouvrage délégué. Inspecté par les membres de l’exécutif de la wilaya, le chantier de ce projet gigan-tesque de près de 67,6 mil-liards de dinars, attribué en 2010 au groupement Astaldi, est néanmoins confronté à des contraintes techniques au niveau de Moulay Slissen. Il s’agit plus précisement de la construction d’un ouvrage d’art sur la RN 94 pour un montant de 14,5 milliards de centimes, dont l’étude a été rejetée à deux reprises par la direction de wilaya de travaux publics (DTP). L’ou-vrage d’une longueur de 32,9 mètres linéaires consiste en la réalisation d’un pont à poutres en béton précontraint sur fon-dations profondes, d’après la fiche technique présentée par la DTP. Ce futur pont, précise-t-on, est la seule liai-son entre Moulay Slissen et

Telagh. Selon les explications fournies sur place, les rejets sont motivés par le non-res-pect des normes techniques (gabarit réduit, pentes fortes, etc.). Pour les responsables de la DTP, une nouvelle procé-dure a été lancée, prévoyant la reconstruction de l’ouvrage d’art existant, tout en tenant compte du passage à niveau gardé. La nouvelle ligne fer-roviaire Saïda-Moulay Slis-sen, qui aura un prolongement sur Tiaret et Aïn Oussara, s’étendra sur 120 kilomètres.

DÉLAI DE RÉALISATIONDE 59 MOISConfié à la société italienne Astaldi, le projet, dont les dé-lais de réalisation sont de 59 mois, assurera un trafic mixte (voyageurs et marchandises). Le tracé de la ligne compren-dra 19 ponts rails, 18 passages supérieurs, 32 passages infé-rieurs et 4 gares voyageurs (Saïda, Youb, Telagh et Mou-lay Slissen). Rappelons que Sidi Bel Ab-bès a bénéficié, ces dernières années, de grands projets fer-

roviaires lui conférant le sta-tut de carrefour du transport par rail à l’ouest du pays. Outre le projet de la liai-son Moulay Slissen Saïda, le réseau ferroviaire a enregistré la modernisation de la ligne ferroviaire Tabia - R’jem Demmouche qui s’étend jusqu’à Béchar. Un autre projet non moins important est en cours de réalisation dans la partie nord de la wilaya.Il s’agit du projet de la double voie ferroviaire (ligne à grande vitesse : LGV) reliant Oued Tlèlat à la frontière marocaine sur 200 kilo-mètres. Confié à un bureau d’études canadien, Dessau Soprin, pour un montant de 800 millions de dinars, ledit projet contribuera à désen-gorger «des routes fortement encombrées et dangereuses», estime le maître d’œuvre, la Société nationale de transport ferroviaire (SNTF). S’éten-dant sur 140 km, cette ligne a été réalisée par les sociétés Astaldi et l’ETRHB Had-dad pour un montant de 18 milliards de dinars dont 8 milliards pour le tronçon de 39 km à l’intérieur de Sidi Bel Abbès. M.Abdelkrim

LIGNE FERROVIAIRE MOULAY-SLISSEN

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SAKIA EL HAMRAUNE NOUVELLE ANTENNE COMMUNALE EN RENFORT L’APC de Sidi Bel Abbès se propose de doter, dans un

futur proche, le quartier populaire de «Sakia El Hamra» (ex-faubourg Thiers) d’une nouvelle antenne administrative communale, a-t-on appris de source locale. Les travaux de construction de l’édifice, qui sera réalisé sur deux niveaux, seront entamés dès l’achèvement de l’étude technique de faisabilité du projet. La même source a fait remarquer, dans ce contexte, que la programmation de ladite antenne dans la nomenclature des projets communaux s’intègre précisément dans un processus de réhabilitation de la notion de service public et de rapprochement entre l’administra-tion communale et les citoyens. La réalisation d’une telle antenne, a-t-on expliqué à ce propos, est devenue d’autant plus impérative que le quartier «Sakia El Hamra» a enre-gistré, au cours de ces dernières années, une forte densité démographique qui requiert, par ailleurs, la mise en place de structures adéquates. M. Habchi

BANDITISME DES FAUX BILLETS SAISISLes services de Sûreté de Sidi Bel Abbès viennent de

mettre la main sur une liasse de 36 000 dinars contrefaits en faux billets de banque de 1 000 dinars.La saisie a été effectuée par les policiers consécutivement à une informa-tion faisant état de la présence d’une bande de trois malfai-teurs qui s’apprêtaient à écouler de la fausse monnaie sur le marché local.Les recherches entreprises à cet effet ont permis aux élé-ments de Sûreté de localiser les personnes qui, à l’issue d’une surveillance discrète, ont été surprises en flagrant délit de détention et d’écoulement de faux billets de banque. L’enquête diligentée par les policiers a révélé que les mis en cause, qui circulaient à bord d’un véhicule de marque «Suziki», activaient habituellement sur l’axe Oran-Sidi Bel Abbès pour commettre leurs méfaits. Déférés devant le parquet de Sidi Bel Abbès, les prévenus, qui répondent aux initiales de M.S, Y.R, et S.L, ont été placés en détention préventive. M. Habchi

CADRE DE VIECOUPURES D’EAU RÉPÉTITIVES À LA CITÉ «TÉLÉGRAPHE»Les habitants de la cité dite «Télégraphe» de la ville de

Sidi Bel Abbès sont, depuis quelque temps déjà, en butte à de fréquentes perturbations affectant le réseau d’alimenta-tion en eau potable.Ne cachant pas leur appréhension, certains d’entre eux font remarquer que face aux coupures d’eau qui sont devenues pratiquement répétitives, les habitants sont contraints de se déplacer çà et là, pour s’approvisionner en ce précieux liquide, à l’aide de jerricans. Ils sollicitent, de ce fait, l’inter-vention urgente des pouvoirs publics pour remédier à cette situation qui n’a que trop duré. M. H.

PERSONNES ÂGÉES SIX CENTENAIRES HONORÉSUn groupe de personnes âgées a été honoré récemment

à Sidi Bel Abbès lors d’une cérémonie organisée par l’association des amis du foyer des personnes âgées en col-laboration avec les services de l’action sociale(DAS). Six centenaires ont reçu des présents offerts par les membres de l’association, et ce, à l’occasion de la journée nationale des personnes âgées. Les organisateurs de la cérémonie ont fait remarquer qu’une telle initiative se veut être une marque de considération, d’égard et de respect pour les personnes âgées qui, confinées le plus souvent dans la solitude, éprouvent un besoin de chaleur humaine. Parmi les personnes honorées, l’on peut citer une grand-mère de la quatrième génération, Bakhta Samerad, âgée de 116 ans et originaire de Ras El Ma, et une centenaire de Sfisef, Hadda Kouidri (105 ans). M. Abdelkrim

VILLAGE OULED BLAHA (AMARNA)

Les habitants du village «Ouled Blaha» de la commune d’El Amarna, localité

située à quelques encablures du chef-lieu de la wilaya de Sidi Bel Abbès, sont confrontés, depuis longtemps déjà, à une multitude de contraintes objectives qui ont pour effet d’affecter leurs conditions de vie quotidienne. C’est ce qui ressort d’une pétition dont une copie a été trans-mise eu bureau d’El Watan, dans laquelle

les résidents mettent en avant l’état de dégradation de l’environnement accen-tué par l’absence de décharge publique contrôlée et l’accumulation anarchique de déchets sur un site avoisinant leurs habitations. Les signataires du document font également état de diverses carences non moins gênantes se rapportant notam-ment à l’insuffisance de l’alimentation en eau potable et à la détérioration

des chaussées qui, soulignent-ils, sont devenues impraticables, particulièrement en période hivernale. Les habitants du village «Ouled Blaha» se plaignent, par ailleurs, du chômage et du désœuvrement qui affectent les jeunes. Les pétition-naires sollicitent, à cet égard, une prise en charge pressante de l’ensemble des contraintes mentionnées dans le docu-ment. M. Habchi

M. Mohamed Boudali, doyen de la faculté de

droit et des sciences politiques de Sidi Bel Abbès, vient d’être élu, par ses pairs, président de la conférence nationale des doyens pour un mandat de deux années. L’élection de M. Boudali s’est déroulée lors d’une assemblée générale qui a regroupé les doyens

des facultés de droit et des sciences politiques, les pré-sidents des conseils scien-tifiques et le président du comité pédagogique national de droit et des sciences poli-tiques. Professeur de droit, M. Boudali compte à son actif une carrière d’enseignant ponctuée de multiples contri-butions allant dans le sens de

la promotion de l’enseigne-ment universitaire. Organe de réflexion et de concertation, la conférence nationale a pour mission d’assurer la coordina-tion et l’évaluation des acti-vités de formation supérieure et de stimuler la coopération entre les facultés et les insti-tuts en vue d’une utilisation commune et judicieuse du

potentiel pédagogique, scien-tifique et matériel disponible. La conférence a également pour tâches de proposer toutes mesures visant à améliorer la qualité de la formation, de formuler les objectifs et les plans de formation, et d’étu-dier les perspectives de déve-loppement de l’enseignement supérieur. M. Habchi

Des citoyens se plaignent des mauvaises conditions de vie

Sidi Bel Abbès a bénéficié de grands projets ferroviaires

UNIVERSITE

M. Boudali élu président de la conférence nationale des doyens

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El Watan - Mardi 14 mai 2013 - 10

Une structure en diffi culté

CONSTANTINE INFO

● Les malades se trouvent souvent contraints de se tourner vers le privé pour des analyses ou une IRM ; des prestations qui ne sont plus assurées dans ce « grand » hôpital depuis des années.

T otalement dépassé par le nombre sans cesse crois-sant de malades, ployant

sous sa réputation parfois surfaite de centre hospitalier incontournable, le CHU DR Benbadis a besoin d’une remise à niveau urgente. Depuis des années les malades hospitalisés dans cette structure sont obligés de se tourner vers le privé pour des analyses mais surtout pour une IRM (imagerie à résonance magnétique) avec tout ce que cela implique comme dépen-ses pour eux. Il faut en effet avoir des relations solides au CHU pour obtenir un rendez-vous pour une IRM, témoignent des malades hospitalisés, sinon vous entendrez immanquable-ment la même réponse : «L’ap-pareil est en panne !» Ce que nous avons vérifié par nous-même. «Le grand hôpi-tal», comme l’appellent les Constantinois, donne, à l’évi-dence, des signes alarmants d’essoufflement aggravé, il est vrai, par l’absence d’un respon-sable à la tête d’une structure d’une telle importance qui est gérée depuis 2011, par des intérimaires. Des signes d’es-soufflement qui ne sont pas uniquement palpables au niveau des services de l’imagerie mé-dicale ou des analyses, mais également au niveau de certains services névralgiques, comme les urgences et l’anatomie pa-thologique, où il faut avoir là aussi le bras long pour faire une simple biopsie, ou encore le centre anticancer (CAC) et ses trois importants services où

les travaux d’extension s’éter-nisent, malgré la réception de trois nouveaux accélérateurs. Il est regrettable de constater que le CHU DR Benbadis avec ses 1562 lits techniques mais aussi ses 1439 lits de passage (urgences et maternité), étouffe face à une demande débordante et voit, par ricochet, sa réputa-tion sérieusement entamée par la vétusté, voire l’inexistence d’un plateau technique ad hoc. A noter que cet hôpital a béné-ficié, en 2007, d’une subvention de 520 millions de dinars des-tinée, à cette époque, à rénover totalement son plateau tech-nique. Abdeslem Rouabhi, le directeur de l’hôpital par inté-rim, que nous avons questionné à propos du retard enregistré dans la réalisation du centre

anticancer, explique celui-ci par un problème de procédure et de réglementation. Selon lui, les délais réglementaires ne s’accommodent souvent pas avec l’urgence pour mener à bien un marché public. «Le financement n’était pas réuni au départ de l’opération qui concernait uniquement une extension de la salle d’attente pour un montant de 50 millions de dinars. Celle-ci a connu de-puis 2007, plusieurs réévalua-tions pour passer à 560 millions de dinars avec l’installation des trois accélérateurs. L’installa-tion physique de l’un d’eux est achevée ; nous sommes dans la phase des essais techniques. Dans un délai de 6 à 8 mois le projet sera achevé», précise-t-il. Concernant le fait que des

malades hospitalisés au CHU soient contraints de se tourner vers le privé pour des examens biologiques censés être réali-sés à l’hôpital, notre interlocu-teur met en cause la demande impressionnante que connaît en la matière le CHU. D’après lui, ces problèmes doivent être réglés par les structures de base, à savoir les polycliniques, les EPSP et les EPH sachant que les missions dévolues au CHU consistent en la couver-ture des besoins médicaux hautement spécialisés. «Nos moyens ne nous permettent pas de couvrir tous ces besoins, mais nous avons néanmoins conclu récemment des marchés pour couvrir l’ensemble de la demande des services et labo-ratoires du CHU en consom-

LES AMIS DU PALAIS DU BEY À TIDDISRÉACTUALISER LES TRAVAUX DE BERTHIERLes travaux archéologiques- études et fouilles-, réalisés

entre 1941 et 1967 par l’archéologue français André Berthier, notamment sur le site de Tiddis, ayant permis d’en savoir long sur Constantine, n’ont fait l’objet d’aucune réactualisation et encore moins d’une sérieuse opération de sauvegarde et de valorisation. C’est le constat fait par Hocine Taoutaou, maître de recherche au centre national de la recherche de la préhistoire anthropologique et historique (Cnrpah) (installé récemment pour participer à la prépara-tion de l’événement Constantine capitale de la culture arabe 2015), samedi dernier au cours de la sortie de sensibilisation et de détente sur ce site organisée par l’association les Amis du palais du Bey et la direction de la culture. Cette sortie a été fructueuse en belles découvertes et pré-cieuses indications sur l’histoire et l’archéologie, prodiguées généreusement par le Dr Taoutaou, qui a également fait le «guide touristique», sur cette surprenante ancienne «repou-blica», ou ville, qu’est Tiddis Castellum, qui veut dire «ville fortifiée». Témoin de plusieurs civilisations successives, phénicienne, romaine, byzantine et islamique, ce site n’a pas encore livré tous ses secrets. A ce propos, notre interlocuteur explique : «Tiddis renferme l’histoire de Constantine ; c’est grâce à ce site qu’on a pu at-tribuer le nom de Cirta à la capitale de l’Est et à établir une datation précise d’évènement très anciens ; les spécialistes s’y sont référés pour démontrer que la ville du Vieux Rocher existe depuis des millénaires. C’est ici également qu’on a découvert l’existence, à l’époque de Syphax et Massinissa, d’une porte principale à deux baies de la ville de Constan-tine. Celles-ci révèlent que la ville des Ponts a connu à cette époque un mouvement de commerce très important. Comparativement à d’autres sites archéologiques d’Algérie, Tiddis est bien plus riche en matière de symbologie ; c’est un véritable laboratoire de recherches ; les historiens y trouvent sans doute leur compte grâce aux véritables outils de recher-che qui s’y trouvent, tels le mobilier funéraire, les pièces de monnaie, l’élément organique, les stèles, etc.». Malheureusement, il faut dire que ce site précieux n’est pas assez mis en valeur ; il est toujours dans l’attente d’une prise en charge sérieuse. La manifestation de 2015 pourrait être une belle opportunité de le réhabiliter. Selon notre interlocuteur, il y a beaucoup à faire sur ce site en terme de maintenance ; il faudrait déjà engager une équipe pour le désherbage. «Le visiteur ne peut pas accéder facilement au site, il faudrait penser à construire une passerelle», a-t-il suggéré. O.-S.Merrouche

UN HOMME ÉCRASÉ PAR UN CAMION DE COLLECTE D’ORDURES MÉNAGÈRES Un homme âgé de 44 ans, répondant aux initiales A. D.,

a été écrasé, ce dimanche, vers 16h, par un camion de collecte d’ordures ménagères de la commune de Constan-tine, au quartier les Frères Beskri (ex-Chemins des Dames), selon la cellule de communication de la Protection civile. Le chauffeur du poids lourd était en train de manoeuvrer en marche arrière, lorsqu’il a malencontreusement écrasé l’homme qui se trouvait juste derrière lui. Le malheureux est mort sur place. Sa dépouille a été déposée à la morgue du CHU par les éléments de la Protection civile. Yousra Salem

Les problèmes de procédure retardent l’acquisition des équipements

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CHU BENBADIS

SALAH KHALDI, ARTISTE DE « TEXTILES »

Des chorégraphies qui se réinvententA rtiste textile autodidacte, simple, aus-

tère et discret, Salah Khaldi n’est pas bavard quand il s’agit de parler de sa personne. Il affirme, modestement, qu’il préfère laisser ses œuvres s’exprimer. D’ailleurs, il n’aime pas non plus paraître publiquement dans des expositions. Evo-quant son exposition abritée récemment par l’institut culturel français de Constan-tine (ICF), il dit clairement : «Je suis venu à Constantine par affinité, et si je suis à l’ICF c’est par pur hasard.» Il nous a confié en aparté que cette exposition fait suite à une première présence à l’ICF de Annaba, sur les conseils de ses amis qui l’ont poussé à montrer ces «véritables merveilles» au public. Pour certains initiés, le travail accompli par cet artisan-artiste est très original des points de vue technique et esthétique, même si Salah Khaldi refuse toujours d’être classé comme artiste. «Cela me fait peur de me dire que je suis artiste, c’est plus fort que d’être un savant», confie-t-il devant de nombreux curieux, qui découvrent pour la première des œuvres

réalisées d’une main experte, avec dexté-rité, où des fils aux couleurs vives s’entre-croisent, s’entrelacent, se chevauchent dans une sorte de chorégraphie où elles rencontrent en balade des morceaux de tissus, revalorisés dans des tableaux expres-sifs tirés des imagés nichées dans son subconscient, soutenus par des supports métalliques ou en bois. «C’est un travail basé essentiellement sur l’improvisation où je m’inspire surtout des traditions et des gestes de nos artisans auxquels je rends un grand hommage, car sans eux et leur héritage, on ne serait rien», poursuit-il. Natif de Guelma, titulaire d’un diplôme en bâtiment, Salah Khaldi affirme qu’il n’a suivi aucune formation artistique. «J’ai appris la technique dans les années 1990 en me documentant et en suivant ma tante qui faisait du tissage dans sa maison», nous a-t-il révélé. A force de manipuler les fils et les tissus, il finira par cultiver une passion obsessionnelle pour ce nouveau mode d’expression, qu’on pourrait appeler «l’artisanat artistique» ou «l’art artisa-

nal». «Ce sont pour moi des aventures qui se réinventent en se nourrissant de la sensibilité et de l’émotion», dira-t-il avec la modestie d’un artisan. Une façon pour lui d’apporter un plus à un patrimoine matériel puisé des richesses iné-

FÉLICITATIONS

Notre collègue Ahcène Boussouf a décidé, -enfi n-,

de rompre le célibat pour fonder un foyer avec la

femme de sa vie. A l’occasion de son mariage, célébré

dimanche dernier dans une ambiance heureuse et

conviviale, le chef du bureau régional de Constantine,

ainsi que tout le personnel, félicitent Ahcène et

Imene et leur souhaitent tout le bonheur du monde.

Et maintenant beaucoup, beaucoup d’enfants !

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El Watan - Mardi 14 mai 2013 - 10

Le manque d’irrigation freine l’agriculture

KABYLIE INFO

● 80% de la surface agricole utile sont arrosées grâce aux eaux pluviales.

L ’irrigation demeure le parent pauvre du secteur agricole dans la wilaya

de Boumerdès. Plus de 80% de la surface agricole utile que recèle la région, estimée à 60 799 ha, sont arrosés grâce aux eaux pluviales.Les retenues collinaires et les barrages hydrauliques réali-sés par l’Etat dans le but d’ac-croitre la production agri-cole n’ont pas été d’un grand secours pour les agriculteurs. La wilaya compte 45 rete-nues collinaires, mais rares sont celles qui contiennent de l’eau. À en croire le président de la chambre d’agriculture, 24 d’entre elles sont enva-sées et embourbées depuis plusieurs années, mais les services concernés n’ont rien fait pour les écurer et per-mettre aux fellahs d’irriguer leurs champs. Même les trois barrages que compte la wi-laya sont sous-exploités pour des raisons liées principale-ment à l’absence de matériels et de réseaux d’irrigation. «Cela fait dix ans qu’on nous incite à moderniser les tech-

niques de production alors que la tutelle n’a, en réalité, pas entrepris grand-chose pour atteindre cet objectif», dit un viticulteur des Issers. La wilaya compte aussi 224 forages et 1296 puits qui servent à l’irrigation d’une surface 4744 ha. Mais les agriculteurs de la région sont unanimes à dire que c’est la gestion défaillante des bar-rages d’eau des localités de Sidi Daoud, Naciria et Cap Djenet qui les préoccupe le plus. Leur capacité d’em-magasinement est estimée à 7,9 millions hm3. Cependant rares sont les paysans qui en tirent profit car les trois ouvrages ne sont pas dotés de pompes et de transforma-teurs. Les réseaux installés pour irriguer les terres agricoles des alentours sont corrodés depuis plusieurs années, comme c’est le cas pour celui de Sidi Daoud, d’une capacité de 3,7 millions m3. «Les équi-pements mis en place après la mise en service du barrage en 1969 ont été saccagés par

les groupes terroristes durant la décennie noire, et ils n’ont pas été renouvelés à ce jour», relève un paysan. Selon lui, le problème est dû aux chan-gements successifs du mode de gestion de ces ressources hydriques.Les conduites d’irrigation corrodées Au début, ces barrages étaient gérés par l’Agence nationale des bar-rages et transferts (ANBT) avant d’être confiés en 1996 à l’Office des périmètres irri-gués de Baghlia (OPIB) en 1996 lequel a été dissout en 2005 suite à l’accumulation de dettes. Cinq ans après, la direction de l’hydraulique décide d’impli-quer les paysans. Ces derniers avaient créé une association de wilaya des irrigants et deux autres associations pour l’exploitation des eaux des barrages de Naciria et Cap Djenet. Mais leur objectif est loin d’être atteint en rai-son des retards mis pour la rénovation des réseaux d’ir-rigation et l’aménagement des pistes. Aujourd’hui, les

directions de l’hydraulique et de l’agriculture sont appe-lées surtout à remédier au problème des fuites signalées sur la conduite du barrage de Naciria, rénovée en 2010 sans l’installation des réducteurs de pression. Les difficultés qu’éprouvent les agriculteurs dans ce do-maine sont aggravées par la pollution des forages, notam-ment ceux qui se trouvent dans la région de Sébaou, à cause du pillage de sable. À en croire les fellahs, ce phénomène serait à l’origine même de l’avancée de l’eau salée de la mer vers les terres côtières et la contamination des eaux de la nappe phréa-tique, ce qui empêche leur utilisation dans l’irrigation. Il faut dire que même la réutili-sation des eaux convention-nelles n’est pas vulgarisée. La wilaya ne compte pour l’ins-tant que deux paysans qui irriguent leurs vergers (100 ha) par les eaux de la sta-tion d’épuration se trouvant à Oued Tatareg, à Boumerdès. Ramdane Koubabi

45 retenues collinaires sont dénombrées dans la wilaya de Boumerdès

WILAYA DE BOUMERDÈS

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CORSOLA POLYCLINIQUE DÉPOURVUE DE MOYENS La polyclinique de Corso n’est pas dotée de moyens matériels

permettant une bonne prise en charge des patients. Cet éta-blissement sanitaire ne dispose pas d’un service de radiologie, ni d’un laboratoire ou encore d’une ambulance pour l’évacua-tion des malades nécessitant des soins approfondis. «Pour le moment, on n’a que deux médecins et quatre infirmiers, mais les soins s’arrêtent à partir de 16h. Les patients qui viennent après cette heure sont obligés d’aller à l’unité médico-chirurgicale de Boumerdès ou à l’hôpital de Thénia», dira un citoyen rencontré devant la polyclinique. Ce genre d’insuffisances prévaut au niveau de nombreuses autres structures de soins de la région. À titre d’exemple, l’Etablissement public de santé de proximité du chef-lieu de wilaya ne dispose que de deux polycliniques (Béni Amrane et Zemmouri), qui fonctionnent 24/24 et 7/7 sur les neuf qui lui sont rattachés. Z. Youcef

CHABET EL AMEUR LE PROJET DU NOUVEAU CEM NON ENTAMÉ Les travaux de réalisation du nouveau CEM prévu au village

Aït Saïd, dans la commune de Chabet El Ameur, ne sont pas encore entamés. Le projet a été inscrit lors de la visite du wali en 2011 en vue de remplacer l’actuel collège qui était à l’origine une ancienne caserne coloniale. Une parcelle de terrain de plus de 900 m2 a été dégagée grâce aux efforts fournis par le comité de village, a-t-on appris. Son propriétaire s’est montré prêt à le céder à l’Etat pour prendre en charge la scolarité des élèves du village, mais rien n’a été fait pour le lancement des travaux. Par ailleurs, il est important de préciser qu’un projet similaire avait été inscrit au début des années 2000 au profit de la localité, mais il a été transféré au chef-lieu de la commune. Z.Youcef

BAC 2013 LE NOMBRE DES CANDIDATS EN BAISSE Ils seront 8824 (-185 par rapport à l’année passée, ndlr) can-

didats dont 5438 filles, qui passeront l’épreuve du baccalau-réat en juin prochain, à travers la wilaya de Boumerdès. Cette épreuve verra également la participation 2043 candidats libres; certains ont suivi des cours à distance alors que d’autres sont des détenus au centre de prévention de Tidjellabine, a indiqué la directrice de l’éducation de la wilaya, Mme Gaïd, jeudi lors d’un point de presse. La conférencière a précisé que les lycéens de Chabet-El-Ameur passeront cette année leurs examens au niveau de leur com-mune. Ceci est rendu possible, selon elle, grâce à l’ouverture d’un nouveau lycée dans la localité en septembre dernier. Pour Mme Gaïd, «tout les moyens sont mis en place pour accueillir les élèves dans de très bonnes conditions». Rappelons que la wilaya de Boumerdès avait décroché la première place dans cette épreuve au classement national avec un taux de réussite de 75,75 % l’an dernier, détrônant la wilaya de Tizi Ouzou qui avait préservé le haut du podium 4 fois consécutives. S’agissant du BEM, la même responsable souligne que 12 134 élèves, dont 6 973 filles, y sont inscrits. Les candidats de Timezrit passeront, cette fois-ci encore, leurs examens dans les établissements de la commune des Issers. La directrice a tenté de justifier cela par des raisons sécuritaires. N. Douici

LA PLAGE DE L’EX-ROCHER NOIR NETTOYÉE PARLES SCOUTSPlus de 1000 enfants scouts, âgés entre 6 et 15 ans, ont parti-

cipé durant le week-end dernier à l’opération de nettoiement de la plage du chef-lieu de la wilaya de Boumerdès. Les bambins se sont donnés à cœur -joie à cette opération en collectant les dé-chets, les canettes de bière et d’autres résidus jonchant le rivage de l’ex-Rocher Noir. «Cette action a pour but de sensibiliser les enfants sur la propreté, notamment celle des plages», affirme M. Salah Rabah, responsable de la section des scouts de Boumer-dès. Les petits nettoyeurs sont venus de partout pour donner un nouveau visage à cette plage qui accueille des milliers d’estivants chaque année. Arrivés dans des bus pleins à craquer, les petits chérubins se sont déployés comme les fourmis sur le sable en ramassant tous les objets pouvant nuire ou faire fuir ceux qui y viendront se détendre durant cet été. Les grands absents de cette opération civique restent incontes-tablement les responsables des associations écologiques de la wilaya, dont le siège de l’une d’entre elle se trouve à 100m du front de mer. Lydia Ibaouni

L’état des 144 logements socio-loca-tifs des Issers, distribués durant la

semaine écoulée, laissent vraiment à désirer. Les bénéficiaires se disent scan-dalisés «par les malfaçons et les vices de constructions découvertes dans leurs appartements». «C’est une catastrophe. On dirait que ce sont des gourbis. L’eau a coulé de partout dès que j’ai ouvert les robinets car les travaux de la plomberie n’ont pas été faits dans les normes. De même que pour la faïence et le plâtre qui tombe au moindre mouvement ou dès qu’on touche les murs», s’indigne un habitant qui se demande «que faisaient les services techniques de l’OPGI et du bureau d’études chargés de veiller à la bonne exécution des travaux ?». D’autres bénéficiaires précisent que le robinet

d’arrêt a été installé au dessus du disjonc-teur. «Nos sommes exposés à de réels dangers en raison du chevauchement de certaines lignes électriques avec les conduites d’eau. Nous avons soulevé ces problèmes à l’OPGI, mais on nous a de-mandé d’aller voir avec l’entreprise qui a réalisé le projet», dénoncent-ils. Les logements en question sont inscrits dans le cadre du programme de recasement des sinistrés du séisme de 2003. Le chantier a connu d’énormes blocages, mais les entrepreneurs ne sont responsables en réalité que pour ce qui est signalé ou constaté avant la réception du projet. Il est utile de rappeler que la quasi-totalité des logements construits après le séisme présentent des imperfections. Les attri-butaires ont dû tous mettre la main à la

poche pour colmater les brèches passées inaperçues aux services de contrôle. Les entrepreneurs et les maîtres d’ouvrages semblent accorder autant d’importance à ce qui est visible de l’extérieur qu’à ce qui se trouve à l’intérieur de l’infrastructure. «Aujourd’hui, les entreprises, notamment celles du secteur privé ne sont intéres-sées que par le gain. Elles ne replissent nullement leurs obligations car elles soumissionnent à bas prix pour obtenir le projet. C’est pour cela qu’elles ne se soucient guère de la qualité», explique un architecte de la région. Ce dernier sou-tient que même les montants dégagés par les pouvoirs publics pour les programmes d’habitat et le recours excessif aux sous-traitants ne permettent pas de réaliser des ouvrages de qualité. R. K.

ISSERS

Les attributaires des logements dénoncent les malfaçons

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El Watan - Mardi 14 mai 2013 - 11

F R A N C E - A C T U

SACRIFIÉE AU PROFIT DES INTÉRÊTS ÉCONOMIQUES

La politique maghrébine de la France n’existe pas

L a France n’a pas une politique typiquement maghrébine, destinée à gérer ses affaires politiques et

économiques avec un «bloc maghrébin uni». Elle traite avec chaque pays, d’Etat à Etat, en se focalisant uniquement sur la défense de ses intérêts économiques. C’est la conclusion à laquelle sont arrivés les participants à la dernière soirée de débats «Jeudis de l’IMA», organisée par l’Ins-titut du Monde arabe à Paris. Le premier intervenant, Benjamin Stora, a tracé rapi-dement l’histoire de l’Union maghrébine, en se demandant premièrement «s’il y a un Maghreb uni» avec lequel la France pour-rait travailler. «Il y a plutôt des relations bilatérales d’Etat à Etat. Pourtant dans l’histoire, il y a eu la conférence de Tanger en 1958. Puis, il y a eu beaucoup de tenta-tives pour unifi er le Maghreb, mais les re-lations algéro-marocaines ont vite bloqué ce processus. Cinq ans après, en 1963, la guerre des Sables se déclencha. Quelques années plus tard, en 1989 l’Union du Ma-ghreb arabe (UMA) a été lancée. Encore une fois, les relations entre ces deux pays se refroidissent avec la fermeture des fron-tières en 1994», a rappelé le spécialiste de l’histoire algérienne. Selon lui, «l’Algérie et le Maroc sont le couple moteur pour un Maghreb fort et uni». Tant qu’il y aura désunion entre eux, le Maghreb sera dans une situation de faiblesse par rapport à l’Europe et à la France qui applique, donc, différentes politiques, diplomatiques et économiques, selon chaque pays. «Mais

la France doit, de son côté, penser à une politique maghrébine commune, car cette région est fortement francophone et notre pays dispose d’une communauté maghré-bine de plus de trois millions de per-sonnes, issues uniquement de l’Algérie, du Maroc et de la Tunisie. Il est aussi dans l’intérêt de la France de travailler pour cette union maghrébine», a-t-il suggéré. Khadija Mohsen-Finan, chercheur associé à l’IRIS, reprend cette dernière question en expliquant qu’«on ne peut pas juger le niveau de sincérité de François Hollande sur sa volonté d’une Union maghrébine. Avant lui, cette idée a été incarnée, sous Sarkozy, par la tentative de la création de l’Union pour la Méditerranée. Ce fut un échec. Avec Hollande, aussi, la volonté existe, mais les signaux d’un vrai effort ne sont pas là». La politologue regrette que «la France s’adresse uniquement aux responsables politiques maghrébins et ignore les peuples. D’ailleurs, je pense que le président français, dans le cadre de sa tournée dans cette région, aurait du d’abord se rendre en Tunisie pour envoyer un signal fort en saluant la révolution du peuple tunisien. Malheureusement, la France continue ses choix de précaution. Elle n’essaye pas de sortir des dogmes algérien et marocain, notamment concer-nant la question du Sahara occidental». Si la France ne le fait pas, il ne faut pas trop compter sur ces deux pays maghrébins. En tout cas, c’est ce qu’affi rme le sociologue, spécialiste de l’Algérie, Nadji Safi r. «Il ne

faut pas s’attendre à des changements fon-damentaux dans la position algérienne. Au-delà de sa situation interne, on ne peut pas espérer que la position algérienne concernant le Sahara occidental évoluera un jour», a-t-il prévenu. De son côté, Yves Moisseron reproche à la France de ne pas «s’intéresser particulièrement au Maghreb». La politique française depuis plusieurs années, en effet, vise l’ensemble de la rive sud de la Méditerranée. «Après l’échec du processus de Barcelone et l’UPM, elle persiste sur une politique euro-méditerranéenne et ne s’occupe pas vraiment de mener une politique typi-quement maghrébine. Elle n’en a ni les moyens politiques ni fi nanciers», a affi rmé le rédacteur en chef de la revue Maghreb-Machrek. Cet argument est réfuté par son confrère, Youssef Aït Akdim, journaliste à Jeune Afrique. «Il faut dire la vérité ! Les Français ne s’intéressent qu’aux Maghrébins qui vivent chez-eux. Au plan de la politique étrangère, on s’intéresse de moins en moins au Maghreb. Il n’y a pas de grands desseins ou de bannières pour cette éventuelle politique maghrébine de la France», a-t-il rétorqué. Et de conclure avec fracas : «Le seul visage qui existe de cette politique est le business. Pour don-ner un exemple, lors de la visite de Fran-çois Hollande au Maroc, il a été accom-pagné par plusieurs hommes d’affaires, représentant 36 entreprises du CAC 40.»

Samir Ghezlaoui

LyonDe notre correspondant

A lors que depuis des années, différentes études de scientifi ques musulmans concluaient qu’il

est possible de gérer les rites musulmans selon un calendrier établi d’avance, en dehors de l’obser-vation lunaire, le Conseil français du culte musul-man (CFCM) vient de faire un pas en avant. Lors d’une réunion tenue le jeudi 9 mai, l’instance a décidé de fi naliser la mise en place d’un calen-drier lunaire basé sur le calcul et conforme aux principes et aux fi nalités du droit musulman. Cette décision, selon le mot d’Azzedine Gaci, recteur de la mosquée de Villeurbanne, est «historique». En effet, pour la première fois, l’instance, élargie à des membres extérieurs, comme le recteur de la Grande Mosquée de Paris, a fi xé le début du mois sacré de Ramadhan longtemps à l’avance, pour le 9 juillet, et l’Aïd el Fitr serait célébré le 8 août. «Cette initiative, a expliqué le CFCM dans une résolution, a été prise sur la recommandation insistante de ces fédérations qui œuvrent acti-

vement pour l’unité des musulmans de France. Cette rencontre scientifi que a permis de passer en revue les différents textes fondateurs sur la question du calendrier lunaire et son utilisation dans la pratique religieuse musulmane, les diffé-rents avis des savants musulmans, les principes du calcul astronomique ainsi que les différentes méthodes qui le caractérisent.» La réfl exion re-montait à 2008, avec des tests sur les modes de calcul initiés à partir de 2011, avec la conclusion du CFCM que désormais on pouvait passer à une nouvelle étape. Ainsi, «constatant que les diffé-rentes méthodes proposées et utilisées à travers le monde, convergeaient sur la quasi totalité des dates, il a été convenu de retenir la règle qui a prévalu au sein de la conférence internationale sur l’observation de la lune, dès sa première réu-nion en novembre 1978. Cette règle, soutenue à l’époque par l’ensemble des pays musulmans, tient compte des conditions de l’observation de la lune et du principe consistant à entamer le mois lunaire partout dans le monde si la nouvelle lune est observable à n’importe quel endroit du globe.

Elle s’énonce ainsi : le mois lunaire est supposé commencer le soir, ou quelque part sur terre, le centre calculé de la nouvelle lune au coucher du soleil est plus de cinq degrés (5°) au-dessus de l’horizon et l’élongation est de plus de huit degrés (8°)». Le président du CFCM, Mohamed Mous-saoui, dans une contribution, publiée sur le site oumma.com, explicite les détails scientifi ques de cette décision inédite, à la lumière de l’apport de savants musulmans. Dans un deuxième temps, au début de chaque année hégirienne (1er Mu-harram), le CFCM éditera le calendrier annuel comportant les dates du début et de la fi n du Ramadhan et de toutes les fêtes et manifestations religieuses. Pour M. Moussaoui, «l’idée même d’attendre la veille pour prendre connaissance de la décision du CFCM pose aujourd’hui des pro-blèmes aux musulmans de France». La question des congés à prendre pour les fêtes, surtout les deux fêtes de l’Aïd, était toujours très compliquée à gérer pour les salariés, mais aussi dans l’ensei-gnement. L’autre sujet étant celui de l’organisa-tion des prières communautaires à l’occasion des

fêtes, qui «nécessite souvent la réservation des salles ou gymnases pour deux jours successifs, alors qu’elles ne seraient utilisées que pour une seule journée. Cela provoque la réticence des maires lorsque les salles sont communales et donne lieu à un surcoût de location non négli-geable».Enfi n, pour l’Aïd-el-Adha, le problème des abattoirs se pose. Les responsables de ces éta-blissements ont besoin de «connaître la date de cette fête plusieurs semaines à l’avance pour les prendre en compte dans l’organisation de leur activité». Ainsi, en conclut le président du CFCM, «les différentes composantes du CFCM entendent, après la réussite de la réforme du CFCM intervenue le 23 février 2013, inaugurer une nouvelle étape dans la vie de l’institution représentative du culte musulman en se pen-chant sur ce dossier concret concernant la pra-tique religieuse musulmane. L’harmonisation des heures de prières rituelles doit intervenir égale-ment dans les mois à venir pour mieux consolider l’unité des musulmans». Walid Mebarek

Aziri, l’hommedes deux mondes● Une énigme, l’artiste reste un mystère.

Il se produit peu, se tient loin des feux de la rampe. Il poursuit sa carrière dans la

discrétion. Aziri sera ce 19 mai à «L’Européen».

ParisDe notre correspondant

S on dernier album, L’énigme, défi nit assez bien Aziri. L’artiste ne passe pas en boucle dans les radios commu-nautaires, se tient en retrait du microcosme des artistes

algériens installés à Paris. Avec une foi de charbonnier, il trace sa voie lentement mais avec beaucoup de conviction. Il sait qu’il a choisi la diffi culté et l’assume avec beaucoup d’aplomb. Le marché de la chanson kabyle est saturé, économiquement sinistré, rongé par le non-renouvellement, la facilité et une redondance morbide. Toujours les mêmes accords, les textes appauvris jusqu’à devenir indigents. «La diffi culté est un choix artistique. Je veux emmener mon village vers l’universel, sortir de ce carcan asphyxiant. Dans mes arrangements, je m’ouvre aux autres sonorités, j’élargis le possible, en cherchant à chaque fois à explorer des territoires inconnus. L’authenticité ne doit pas être un frein à la créativité, bien au contraire.» Aller vers l’Autre en restant soi-même, sortir la musique kabyle de ses seules frontières géographiques, est plus qu’un défi , un pari risqué. «L’artiste qui n’ose pas, qui ne prend pas de risques, est condamné à se répéter, à imiter ses aînés, ce n’est pas ma vision de l’art. L’innovation ne doit pas faire peur ». Et de composer 21 chansons qui s’inscrivent dans différents univers, infl uences. Et d’oser un nouveau pari : sortir un album live, avec dix musiciens sur scène. Pour son concert à «L’Européen», il compte étonner son public en multipliant les surprises. «La scène est un moment de vérité où l’artiste ne peut se cacher derrière des artifi ces technologiques, un instant transfi gurant. Je refuse de me produire dans des conditions non professionnelles par respect pour le public et pour l’art ». Et parce que l’univers commence dans son village et qu’Aziri est toujours là où on ne l’attend pas, il rendra un hommage aux anciens, comme une dette à acquitter : Cheikh El Hasnaoui, Slimane Azem… Rémi Yacine

COMMUNAUTÉS MUSULMANES EN FRANCE

Etablissement d’un calendrier scientifi que ● Lors d’un colloque organisé à Paris le 9 mai 2013, le CFCM, en présence de toutes les fédérations musulmanes de France, a adopté le calcul scientifique dans la détermination des premier et dernier jour du mois de Ramadhan, ainsi que pour toutes les fêtes musulmanes de l’année.

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REPÈRE

S i les faits peuvent rapporter le drame du peuple syrien, la situation, sans être inexacte, demeure par contre incom-plète. Toutefois, des chiffres montrent

quant à eux au moins deux éléments qui fondent toutes les mises en garde lancées depuis deux années. D’un côté, à quel point la Syrie ne sera plus jamais comme elle l’a été jusqu’en 2011. Et de l’autre, il n’est plus possible d’exclure des conséquences sur les pays de la région. Ainsi donc, selon les dernières données, plus de 80 000 personnes, pour près de la moitié des civils, ont été tuées en Syrie depuis 2011. Ce qui est considérable. Et comme ce conflit, devenu guerre civile, n’épargne plus personne, son impact au plan humain est tout aussi grave. Pour une population estimée, en juillet 2012, à 22 530 000 habitants, 1,4 million fuyant les combats et se réfugiant dans les pays voisins, principalement la Jordanie, la Turquie et le

Liban. C’est aussi l’exil intérieur et, dans le cas de la Syrie, rien n’exclut qu’il prenne une autre dimension non pas du point de vue chiffres, mais principalement ethnique, la Turquie au moins accusant le régime syrien d’être passé au «plan B», c’est-à-dire le nettoyage ethnique à la suite d’un massacre perpétré dans la ville de Banias. «Ce qui nous inquiète dans l’affaire de Banias, c’est le passage à une stratégie d’épu-ration ethnique d’une certaine région dès lors que le contrôle de l’ensemble du pays n’est plus possible», a ainsi déclaré le ministre turc des Affaires étrangères à son homologue américain. Mais à ce stade, les accusations ne visent pas une seule partie, car il suffit d’un soupçon de soutien au régime en place pour subir toutes les formes de représailles comme en sont accusés certains groupes de la rébellion. En effet, l’on compte plus de 4 millions de déplacés, ce qui, à l’échelle de la Syrie, est considérable puisque le mouvement de population a déjà touché un

quart de son peuple tandis que l’exode se pour-suit, des milliers de personnes franchissant les frontières pour d’autres horizons. Bien entendu, cela n’augure rien de bon pour le devenir de ce pays. Mais aussi pour ses voisins. Comme par exemple la Jordanie, où, estime-t-on de source officielle, le nombre de réfugiés pourrait représenter 40% de la population jor-danienne au milieu de l’année prochaine. «Pour le moment, les réfugiés syriens représentent 10% de notre population mais au rythme actuel, le chiffre devrait augmenter de 20 à 25% d’ici la fin de l’année et sans doute à environ 40% d’ici la moitié de 2014», a ainsi déclaré le ministre jordanien des Affaires étrangères, lui aussi au chef de la diplomatie américaine, John Kerry. La Jordanie dit avoir accueilli plus de 500 000 réfugiés syriens et le Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés s’attend à ce que leur nombre atteigne 1,2 million fin 2013, soit l’équivalent d’un cinquième de la population

jordanienne. Ce qui est tout simplement consi-dérable. Si la Jordanie a préféré avancer de tels chiffres, c’est parce qu’ils rapportent le drame syrien dans toute son étendue, certainement bien plus qu’autre chose, et l’urgence d’une solution à ce conflit. Si celui-ci venait à persister, les conséquences en seraient beaucoup plus graves et risquent même d’aller bien au-delà du volet humani-taire, les attentats perpétrés samedi en Turquie pouvant en être la preuve. Il y a donc urgence à mettre fin à ce conflit qui déborde et aucun pays de la région ne sera à l’abri, même ceux réputés forts. L’ONU n’avait pas manqué de mettre en garde contre ce risque qu’il n’est plus possible de nier ou tout simplement d’occulter. Com-ment donc y remédier, si ce n’est aller aux ori-gines de cette crise passée de la simple révolte à la guerre comme on tend à la présenter, avec de forts sous-entendus, le régime syrien parlant quant à lui d’interventions extérieures. M. L.

L’explosion annoncéePar Mohammed Larbi

El Watan - Mardi 14 mai 2013 - 12

I N T E R N A T I O N A L E

LES ARMÉES OUEST-AFRICAINES APPELLENT À RÉGLER LE CAS DE KIDAL

Le MNLA dans le collimateur de la Cédéao

L e refus du Mouvement national pour libé-ration de l’Azawad (MNLA) de déposer les armes et de «rentrer dans les rangs»

commence à faire grincer des dents au sein de l’état-major de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma). Cette attitude dérange tellement que les chefs des armées d’Afrique de l’Ouest ont appelé, en début de semaine à régler la question de Kidal, ville du nord du Mali où le MNLA refuse la présence de l’armée malienne. Pour le moment, tout le monde est d’accord pour emprunter la voie du dialogue pour «ramener à la raison» le mouvement azawadien. Dans le cas toutefois où la démarche échouerait, il n’est plus exclu que la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), sous le couvert de la Misma, recourt à la force. En attendant que la situation se précise, le chefs des armées d’Afrique de l’Ouest ont tout de même demandé «aux politiques» de prendre leurs responsabilités et de dire si ce mouvement rebelle devait être «considéré comme ennemi» ou pas. «Nous avons abordé la question de Kidal», a déclaré le général Soumaïla Bakayo-ko, chef d’état-major de l’armée ivoirienne, à l’issue d’une réunion à Abidjan avec une demi-douzaine de ses homologues de la Cédéao. «Nous avons fait des recommandations pour souhaiter que cette question soit réglée (...) à un niveau politique. Dans le concept d’opéra-tion initial de la Misma, le MNLA n’était pas considéré comme ennemi dès le départ. S’il y a des changements en la matière, cela doit être signifié aux militaires que nous sommes pour pouvoir mener les actions nécessaires», a souligné le général ivoirien dont le pays préside actuellement la Cédéao. Eu égard particulièrement aux échéances poli-tiques auxquelles le Mali s’apprête à faire face,

les patrons des armées des pays de la Cédéao souhaiteraient que le «dossier MNLA» soit réglé au plus vite. «La situation de Kidal mérite éclaircissement et que décision soit prise pour définir une fois pour toutes la position des uns et des autres afin que les élections (...) puissent se dérouler dans les meilleures conditions», a-t-il affirmé en référence à la présidentielle qui, selon Paris et Bamako, doit se tenir en juillet sur l’ensemble du territoire. Bref, tout le monde semble désormais prêt à en découdre avec le MNLA en cas de besoin.

LES SOLDATS TCHADIENS DE RETOUR AU MALI La rébellion touareg laïque du MNLA contrôle Kidal avec le Mouvement islamique de l’Azawad (MIA), groupe dissident des isla-mistes armés d’Ançar Eddine. Le MNLA et le MIA y refusent toute présence de l’armée et de l’Etat maliens. Les deux mouvements doutent de la volonté de Bamako de trouver une solution politique au conflit de l’Azawad. A préciser que la réunion de samedi était centrée sur la future intégra-tion de la Misma (6300 hommes d’Afrique de l’Ouest et du Tchad) au sein de la mission des Nations unies créée fin avril par une résolu-tion de l’ONU pour stabiliser le nord du Mali. La force onusienne (Minusma) doit compter 12 600 Casques bleus et se déployer à partir du 1er juillet si la situation sécuritaire le permet. De son côté, le Tchad, qui avait a combattu en première ligne aux côtés de l’armée française dans le massif des Ifoghas où étaient retranchés les groupes djihadistes, a entamé le retrait d’une partie de ses 2000 hommes. Les premiers sol-dats tchadiens concernés par ce retrait ont d’ail-leurs été accueillis en héros hier à N’Djamena au cours d’une cérémonie organisée en leur

honneur place de la Nation. Quelque 700 élé-ments et 400 véhicules blindés ont défilé pour la circonstance dans la capitale. Pour célébrer le retour de ce premier contingent, le président Idriss Déby Itno dont les services viennent de déjouer une tentative de coup d’Etat a décrété la journée de lundi «chômée, fériée et payée». Le bilan de l’engagement de l’armée tchadienne au Mali est assez lourd.Elle a perdu 38 soldats et enregistré 84 bles-sés. Sur le terrain de la lutte antiterroriste, les troupes tchadiennes semblent avoir été d’un apport important pour l’armée française. Selon le ministre tchadien délégué à la présidence chargé de la Défense nationale, Mbainando Tatola, l’armée tchadienne a tué une centaine de djihadistes dont deux de leurs leaders, Mokhtar Belmokhtar et Abou Zeïd. Le Tchad avait assuré dès le début du mois de mars que ses militaires avaient tué les djihadistes Abou Zeïd, haut responsable d’Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI) et Mokhtar Belmokhtar, chef d’une branche dissidente d’AQMI. La France avait confirmé la mort d’Abou Zeïd mais pas celle de Mokhtar Belmokhtar – dit le «Borgne» – à l’origine de l’attaque du site gazier de Tiguentourine en janvier dernier. Le président Déby a cependant réaffirmé à la mi-avril détenir des «preuves de la mort» de Belmokhtar, en assurant qu’il s’était «fait exploser après la mort d’Abou Zeïd». Revenant justement sur les combats menés dans le Nord-Mali, M. Déby a indiqué que l’offensive menée par l’armée tchadienne le 21 février contre les djihadistes dans les massifs des Ifoghas «(...) a permis à toute la communauté internationale, à l’Afrique et au Mali de faire l’économie de temps». «S’il n’y avait pas eu cette offensive, la guerre aurait duré au moins six mois» de plus, a-t-il affirmé. Zine Cherfaoui

LIBYEAu moins 15 morts dans un attentat à Benghazi

A u moins 15 personnes ont été tuées et 30 autres blessées dans un attentat hier à la voiture piégée près de l’hôpital Al Jala à Benghazi, dans l’est

de la Libye, a indiqué à la presse le vice-ministre de l’Intérieur, Abdallah Massoud. «15 personnes sont mortes et au moins 30 autres ont été blessées dans l’explosion d’une voiture piégée près de l’hôpital», a indiqué M. Massoud, précisant qu’il s’agissait d’un «bilan provisoire». «L’explosion a totalement détruit un restaurant et a gravement endommagé des immeubles à proximité», a-t-il ajouté. Plus tôt, un responsable des services de sécurité et des témoins avaient indiqué à l’AFP qu’une voiture piégée avait explosé près de l’hôpital Al Jala, faisant des «morts et des blessés». La ville de Banghazi, bastion de la révolution libyenne, a été le théâtre ces derniers mois de plusieurs attentats et attaques contre les services de sécurité et des intérêts de pays occidentaux. A signaler par ailleurs que les fonctionnaires des ministères des Affaires étrangères et de la Justice ont repris dimanche leurs activités, après la levée samedi du siège imposé depuis près de deux semaines aux deux bâtiments par des miliciens armés. «Le personnel du ministère de la Justice a repris dimanche le travail», a déclaré le chef du bureau de l’information au ministère, Walid Ben Rabha. «Le ministère a repris ses activités et fonctionne normalement», a-t-il ajouté, précisant que «l’accord avec les protestataires a porté» essentielle-ment sur l’accélération de la mise en œuvre de la loi de l’exclusion politique des collaborateurs de l’ancien ré-gime. De leurs côtés, les fonctionnaires du ministères des Affaires étrangères étaient de retour aussi dans leurs bureaux et «travaillent normalement», a indiqué un responsable du service de communication, cité par l’agence AFP. «Le ministre est présent et tenait en ce moment même une réunion», a précisé un autre porte-parole. Les miliciens, qui cernaient depuis près de deux semaines les ministères des Affaires étrangères et de la Justice à Tripoli et «ont remis les deux ministères à un comité formé par le gouvernement et le Congrès général national (CGN)», avait annoncé samedi soir le ministre de Justice, Salah Al Marghani. Ces groupes armés réclamaient initialement une loi bannissant de la vie politique les anciens responsables et collaborateurs du régime de Mouammar El Gueddafi. A. Z.

● Le bilan de l’engagement de l’armée tchadienne au Mali est assez lourd.

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LE CAUCHEMAR DU STATIONNEMENT !!!COUP DE GUEULE, COUP DE CŒUR Par Mohammed Lazouni

El Watan

AUTOMOBILEMardi 14 mai 2013 P.13 Supplément hebdomadaire - Email : [email protected]/[email protected]

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DESIGN, DYNAMISME ET TECHNOLOGIES INNOVANTES

ESSAIS NATIONAUX DE LA NOUVELLE FORD FIESTA

Le nouveau langage stylistique de Ford

Chercher une place pour stationner son véhicule est un véritable parcours du combattant. Toutes les bordures des trottoirs sont barbouillées de rouge et blanc dans la capitale. Pour d’autres villes, elles le sont selon le gré des autorités locales : jaune et blanc, vert et blanc, jaune et noir, etc. Comme si nous n’avions pas une réglementation nationale. D’ abord du point de vue de la réglementation, on ne devrait pas verbaliser un automobiliste qui aurait garé son véhicule là où il y a du vert et blanc, par exemple. Ces couleurs ne sont pas applicables à l’automobiliste qui a appris que le stationnement, chez nous, est interdit lorsque la bordure est peinte en rouge et blanc, ou selon certains endroits définis par le code de la route et matérialisés par des panneaux qu’il est censé connaître et respecter, selon les termes des instructions interministérielles du 15 juillet 1974 et auxquelles ont participé trois ministères : (Transports, Travaux Publics et Intérieur). Mais soit par méconnaissance ou par excès de zèle certains automobilistes ont été verbalisés, alors que la bordure n’était pas peinte en rouge et blanc.Pourquoi interdire le stationnement ? Il ne devrait y avoir que deux raisons pour le faire : soit que le stationnement est gênant, soit lorsqu’il est dangereux, et c’est tout. On pourrait y inclure, compte tenu de la conjoncture et par mesure de sécurité, que l’arrêt serait interdit en certains points

stratégiques, mais c’est tout. Le reste n’est que de l’ignorance, méconnaissance ou fruit de l’incompétence, ou l’application des connaissances antérieures qui sont devenus obsolètes de certains membres des commissions de la circulation, mais pas des services de sécurité, qui, eux, ne font qu’appliquer la réglementation édictée par ceux qui ont décidé d’installer des panneaux n’importe comment et n’importe où. En outre, signalons que pour les années 2011 et 2012, nous avons importé plus d’un million de véhicules, la question qui se pose est de savoir où les mettre ? Puisque déjà tous les espaces sont interdits. Il suffit de circuler le soir ou la nuit dans la capitale pour constater que toutes nos rues sont devenues des parkings à ciel ouvert. Il faut aussi reconnaître que le citoyen lambda dans le passé, lorsqu’il construisait une maison ou une villa, prévoyait un garage pour sa voiture ! Est-ce le cas actuellement ? Non. Maintenant la recherche du gain pousse les gens à prévoir des magasins pour les louer, quant à la voiture, et bien elle couchera dehors et le loyer permettra de continuer à ériger les étages. A propos des commissions de circulation, il y a toute une pléthore, puisque chaque daïra ou circonscription administrative, si ce n’est pas chaque commune, en possède une. Ces administrations devraient avoir des commissions techniques de circulation avec des ingénieurs qualifiés, (est-ce le cas ?)D’où l’absence d’harmonie et/ou coordination, de

«soi-disant plans de circulation», ce qui génère une

véritable cacophonie d’où émergera, hélas, un véritable

patchwork. N’oublions pas non plus que certains

responsables n’ont aucune connaissance en matière de

régulation de circulation et imposent leur point de vue pour

interdire. Il existe à Bab El Oued une rue qui servirait

grandement l’hôpital Lamine Debaghine (ex-Maillot), mais

qui est interdite des deux côtés, sauf pour les véhicules de

cette administration. Multiplions le nombre de véhicules qui

tournent pendant près d’une heure à la recherche d’une

place où garer par «n» et voyons les encombrements, la

consommation de carburant, la pollution, le bruit, les risques

d’accidents suite à l’énervement, etc. Un appel est lancé à

ceux qui décident pour penser à une solution, et elle existe.

Car une voiture qui stationne ne roule pas, il y a beaucoup à

gagner et que notre ministère de l’Environnement s’y associe

également. Pourquoi pas ? Signalons un tout petit exemple :

la rue Sadaoui, du côté du cinéma Atlas est à sens unique,

alors pourquoi alterner le stationnement puisque l’on

pourrait l’autoriser sur les deux côtés et il restera deux voies

carrossables. Du côté de Rmila aussi, une avenue qui fait

quatre voies à sens unique avec, s’il vous plaît, «arrêt

interdit», qu’on nous donne donc les raisons que nous

n’arrivons pas à saisir. Alors...

NOUVELLE PEUGEOT 308Lever de rideau P.II

P résentée au Salon de l’automobile d’Al-ger, la nouvelle Ford Fiesta, le nouveau fer de lance du représentant algérien de

la marque américaine, vient de faire l’objet, dimanche12 mai, d’un essai dynamique, avec comme destination la ville de Corso, dans la wilaya de Boumerdès. Ainsi donc, huit

véhicules de la marque américaine équipés en motorisation 1,25 litre (Trend) et 1,4 litre (Ti-tanium) ont été mis à la disposition des jour-nalistes pour un trajet de plusieurs kilomètres, en empruntant l’ancienne route menant vers le restaurant Al Jazira, à Corso. Cela n’a pas était de tout repos, puisqu’il fallait affronter

les embouteillages sur ce tronçon routier à une heure de grande affluence. La nouvelle Fiesta s’inspire du nouveau langage de style global de Ford, dévoilé sur les plus récents concept-cars de la marque. (Suite page 14)

Nadir Kerri

GP D’ESPAGNEVictoire de Fernando Alonso P.III

TEST DRIVE

SALON DE L’AUTO DE TOKYOUn nouvel avenir P.III

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C’est hier que le lever de rideau sur la nouvelle Peugeot 308 a eu lieu. Un communiqué de presse et des photos de la nouvelle compacte du segment C, nous sont parvenus de la

filiale algérienne au lion. Dans son communiqué, Peugeot automobile affirme que la nouvelle Peugeot 308 respecte les caractéristiques du segment C, avec des dimensions compactes : une longueur de 4,25 m pour une hauteur de 1,46 m, un espace intérieur habitable et un coffre volumineux de 470 litres sous tablette. Mais elle va bien au-delà et propose aussi une alternative forte et différente pour conquérir de nouveaux clients. La nouvelle Peugeot 308 affiche une posture racée et dynamique, comme un athlète sûr de sa force. Son caractère s’affirme par le soin et la qualité apportés à chaque détail. La nouvelle Peugeot 308 affiche une signature lumineuse forte. A l’avant, les projecteurs Full LED fins, expressifs et ciselés. A l’arrière, on retrouve le thème de la crosse ainsi que les 3 griffes Peugeot, dessinées par des feux à LED qui renforcent l’image technologique et dynamique de la voiture. Le Peugeot i-cockpit offre des sensations d’un nouveau genre. Tout est conçu pour vivre une expérience de conduite sensorielle et intuitive : un volant compact pour des sensations dynamiques intenses, un combiné tête haute pour lire les informations sans quitter les yeux de la route, une console centrale haute, valorisante, et un grand écran tactile de 9,7 pouces pour une conduite intuitive. L’expérience de conduite de la nouvelle Peugeot 308, amplifiée par le volant de taille réduite, s’appuie sur le savoir-faire de Peugeot en liaison au sol et sur les qualités de la nouvelle plateforme EMP2. Cette dernière, à la pointe de la technologie avec 116 brevets déposés, contribue aux qualités dynamiques de haut niveau. Elle participe aussi à la sécurité, au confort, grâce aux nombreux systèmes d’aide à la conduite et à l’importante réduction de masse de la voiture (140 kg par rapport à la génération précédente). Cet allégement est bénéfique pour le dimensionnement de tous les organes et permet, entre autres, des gains importants en émission de CO2. Ainsi la nouvelle Peugeot 308 établira de nouvelles références avec une proposition inférieure à 85 g/km de CO2. La nouvelle Peugeot 308 est l’incarnation même de la démarche de montée en gamme initiée depuis plusieurs années par la marque. Son cahier des charges avait comme clé de voûte une qualité au meilleur niveau. Cette ambition a guidé les designers et les ingénieurs dès le début du projet. Chaque élément, à l’extérieur comme à l’intérieur de la voiture, a été traité avec une élégance et un soin tout particuliers. La nouvelle Peugeot 308 sera présentée en première mondiale au Salon de Francfort le 10 septembre 2013 et débutera sa commercialisation à l’automne 2013 en Europe.

E lle se reconnaît à son bossage de capot et à sa nouvelle large calandre trapé-zoïdale, encadrée d’optiques au dessin

acéré avec technologie LED. Vendue à plus de 15 millions d’unités à travers le monde, la nouvelle Fiesta arrive donc avec un style plus audacieux et dynamique, mais aussi la qua-lité de son habitacle, des fonctionnalités et des équipements innovants. L’intérieur profite de diverses améliorations de style et d’ergonomie avec une console centrale à accoudoirs et des matériaux, des commandes et des affichages nouveaux. De nouveaux composants pour le châssis et la suspension améliorent le confort et l’agrément de conduite, tandis que la direc-tion à assistance électrique profite d’un cali-brage optimisé. L’autre nouveauté chez Elsecom Ford est l’in-troduction sur la nouvelle Fiesta du système Ford SYNC. Une étroite collaboration entre le constructeur automobile US et le gérant des logiciels, Microsoft. Ce système peut fonctionner à l’aide de commandes vocales simples. Le conducteur peut ainsi effectuer des appels téléphoniques ou lire ses sms tout en fixant ses yeux sur la route et sans risque de retrait du permis de conduire. Ce système peut également lire la musique dès lors qu’il est compatible avec les MP3, les clés USB ou les smartphones. Confirmant la bonne santé de sa Citadine, avec pas moins de 2400 ventes pour les quatre premiers mois de l’année en cours, ce chiffre représente, selon les déclarations du directeur général de la marque, M. Merabet, 68% des

volumes de l’ensemble de la gamme com-mercialisée par le concessionnaire. La Ford Fiesta a également réalisé, selon ce respon-sable, une progression de 94% par rapport à la même période de l’année 2012. La caméra de recul devrait être introduire sur le version Titanium X d’ici la fin de l’année. Pour reve-

nir aux performances de ce véhicule, il va sans dire que les deux motorisations, soit les blocs essence de 1,25 litre et 1,4 litre, ont tenu toutes leurs promesses. La conduite et la tenue de route dans leur milieu naturel, qu’est la ville, sont des plus parfaites. Ce véhicule se distingue par son

confort, mais conserve le dynamisme qui a fait la renommée de ses devancières. L’habi-tacle a été amélioré et reçoit une meilleure qualité de revêtement des sièges, en parfaite harmonie avec la nouvelle console centrale haut de gamme digne d’une berline. Quant à la version Titanium, elle sera une redoutable concurrente sur son segment, d’autant plus que sa motorisation, le 1,4 litre, livre une grande performance sur autoroute. D’autres atouts et non des moindres, qui viennent s’ajouter à cette liste de perfor-mances techniques, sont les équipements, à commencer par l’ABS, les airbags latéraux, frontaux et aux genoux, la climatisation automatique, le verrouillage centralisé, les lève-vitres électriques avant et arrière, les rétroviseurs rabattables électroniquement, etc. La nouvelle Fiesta en finition Trend est disponible en motorisation 1,25 litre au tarif de 1 379 000 dinars, alors que la version haut de gamme, la Titanium, en motorisation 1,4 litre, est proposée au prix de 1 599 000 dinars. Nous reviendrons dans quelques semaines avec un essai plus détaillé et plus…dynamique. Nadir Kerri

II ÉVÉNEMENT El Watan AUTOMOBILE - Mardi 14 mai 2013 P. 14

Design, dynamisme Design, dynamisme et technologies innovanteset technologies innovantes

ESSAIS NATIONAUX DE LA NOUVELLE FORD FIESTA

PHOTOS : EL WATAN

Une tenue de route remarquable

NOUVELLE PEUGEOT 308

Design épuré et nouveau cockpit

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II ÉVÉNEMENT El Watan AUTOMOBILE - Mardi 14 mai 2013 P. 15

IL SE TIENDRA DU 22 NOVEMBRE AU 1ER DÉCEMBRE 2013

Tokyo Motor Show pour «un nouvel avenir»

LE RECUL DU YEN DONNE UN GRAND COUP D’ACCÉLÉRATEUR À LEUR PROFIT

Les constructeurs d’automobiles japonais pied au plancher

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GP D’ESPAGNE : Victoire de Fernando Alonso

L’Espagnol, Fernando Alonso, (Ferrari) a remporté, dimanche, le Grand Prix d’Espagne de Formule 1, devant le Finlandais, Kimi Räikkönen (Lotus), et son coéquipier brésilien, Felipe Massa, au terme d’une course marquée par la domination de la Scuderia Ferrari, devant 95 000 spectateurs ravis. Parti sur la 3e ligne de la grille de départ, Alonso a fait une course parfaite, seulement interrompue par quatre changements de pneus (82 au total, pour les 22 voitures engagées), et il a surtout repris 13 points, d’un seul coup, à l’Allemand Sebastian Vettel (Red Bull), triple champion du monde en titre, qui n’a pu prendre que la 4e place. «Ce n’était pas si difficile de trouver le bon compromis entre la performance et la dégradation des pneus, car notre voiture était très efficace et je n’ai presque pas eu de trafic devant moi», a dit Alonso après sa 32e victoire en F1, dont trois seulement en Espagne (Barcelone en 2006 et 2013, Valence en 2012, au GP d’Europe). «J’ai attaqué à 90% et j’ai réussi à creuser l’écart, alors que si j’avais attaqué à 100% j’aurais détruit les pneus», a ajouté le double champion du monde (2005, 2006), chez Renault. Il a parfaitement mis en œuvre la stratégie de la Scuderia, au lendemain du 48e anniversaire de son Team Principal, Stefano Domenicali, et alors que son directeur technique, Pat Fry, était à l’hôpital, opéré, ce week-end, de l’appendicite. Seuls Räikkönen et l’Allemand Nico Rosberg (Mercedes), partis en position de pointe et finalement 6e, ont réussi à ne faire que trois arrêts au stand pour changer de pneus, parmi les pilotes de pointe. Comme d’habitude, le Finlandais a été irréprochable, montant sur son 4e podium en cinq courses cette saison et s’affichant de plus en plus comme un candidat au titre, si sa Lotus tient la distance. La victoire d’Alonso n’a jamais fait aucun doute, sa monoplace semblant au-dessus du lot et le succès de la Scuderia a été complété par le podium très utile de Massa, en net regain de forme, devant un Vettel bien moins dominateur que d’habitude. Les deux grands rivaux, Alonso et Vettel, sont désormais à égalité : deux victoires chacun en 2013. Dans le peloton, cette course a aussi permis à McLaren de placer ses deux voitures dans le Top 10, mais en demandant en fin de course au plus jeune de ses deux pilotes, Sergio Pérez, 23 ans, de conserver sa 9e place sans aller chercher la 8e place de son glorieux aîné Jenson Button, 33 ans. Car les points valent très cher, cette saison en F1, et pas seulement en tête du classement général.

D eux ans après le séisme qui avait paralysé leur production, les constructeurs d’automobiles japonais ont mis le pied

au plancher et tablent sur une demande soutenue aux Etats-Unis et en Asie. Le rapide recul du yen a nettement augmenté leurs profits, d’après les résultats f inanciers annuels publiés ces derniers jours. Le président de l’Association des constructeurs d’automobiles du Japon, Akio Toyoda, (aussi PDG du groupe Toyota), s’est félicité de cette «santé retrouvée», lundi, lors d’une conférence de presse. Il y a vu un effet de la politique économique du gouvernement, qui a entraîné une forte dépréciation du yen, ainsi qu’une conséquence de la reprise américaine et le résultat «des efforts des entreprises» pour doper leur rentabilité après une série d’épreuves entre 2008 et 2011. «Les bonnes perspectives du secteur automobile japonais sont largement dues à la dépréciation du yen», souligne Tatsuya Mizuno, expert du secteur. Après des années de cherté de la devise japonaise, cette dévaluation de fait (25% vis-à-vis du dollar en six mois) a été provoquée par une politique monétaire beaucoup plus accommodante de la part de la Banque Centrale du Japon (BoJ), sous la pression du nouveau Premier ministre conservateur, Shinzo Abe. Avec ce yen plus faible, les voitures «made in Japan» sont plus compétitives à l’étranger et les recettes engrangées en devises, hors de l’archipel, rapportent plus, une fois converties en monnaie japonaise. Le premier constructeur japonais a retrouvé, en 2012, la position de numéro un mondial, après avoir été doublé, l’année précédente, par l’américain, General Motors, et l’allemand, Volkswagen. Comme ses compatriotes, Toyota avait collectionné les ennuis durant quatre ans : crise financière internationale de 2008-2009, ascension historique du yen entre 2008 et 2012, séisme au Japon en mars 2011, inondations en Thaïlande à l’automne 2011. Le géant de Nagoya (centre) avait, en outre, subi l’impact d’une crise sans précédent, de rappels pour défauts techniques de millions de véhicules

aux Etats-Unis, fin 2009-début 2010. Cette série infernale semble terminée : du 1er avril 2012 au 31 mars 2013, Toyota a triplé son bénéfice net qui a atteint l’équivalent de 9 milliards d’euros. Il vise pas moins de 11,42 milliards d’euros en 2013-2014. Le numéro deux japonais en volume, Nissan, dont le français Renault est le premier actionnaire, a fait moins bien, particulièrement touché par les conséquences d’un conflit territorial sino-japonais sur le marché chinois, celui où il vend le plus de véhicules. La nationalisation nippone, en septembre, d’îles revendiquées par Pékin, a entraîné d’importantes manifestations en Chine, parfois marquées par des destructions de voitures de marque japonaise. Les clients chinois ont alors réduit leurs achats de ces véhicules, bien que le pire semble passé. Nissan a, de surcroît, été touché par la morosité du marché en Europe, en pleine cure d’austérité. Son bénéfice net a stagné à l’équivalent de 3,21 milliards

d’euros, mais il vise mieux en 2013-2014, avec 3,44 milliards d’euros, grâce à de meilleures ventes et à la dépréciation du yen. Le bénéfice net du troisième représentant du «big three» japonais, Honda, a bondi, pour sa part, de 73,6%, à quelque 3,5 milliards d’euros, et pourrait encore grimper en 2013-2014, à 4,83 milliards d’euros. Parmi les autres constructeurs nippons, Suzuki a dégagé des profits records en 2012-2013 et espère renouveler l’exploit cette année, Mitsubishi Motors a élevé de plus de moitié son bénéfice net et vise une nouvelle amélioration d’un tiers et Mazda est repassé dans le vert pour la première fois depuis cinq ans. Pour la période à venir, les constructeurs japonais attendent une progression de leurs affaires sur les marchés nord-américains et d’Asie du Sud-Est, un rebond en Chine et une stabilisation en Europe. Au Japon, leurs ventes pourraient profiter d’une accélération des achats avant la hausse prévue de la TVA, au printemps 2014.

Le Salon de l’automobile de Tokyo, le «Tokyo Motor Show», se tiendra du 22 novembre au 1er décembre avec pour ambition d’aider à construire «un

nouvel avenir» radieux pour ce secteur en plein rebond au Japon, a annoncé lundi son organisateur. La 43e édition de cet événement biennal se tiendra de nouveau à Big Sight, un centre d’exposition de la baie de Tokyo, où il avait élu domicile en 2011, quittant le site plus spacieux mais moins commode de Makuhari Messe. «Le Tokyo Motor Show était revenu au cœur de la capitale en 2011, pour la première fois en 24 ans. Ce fut un grand succès, avec une forte augmentation de la fréquentation et 842 600 visiteurs», a rappelé l’organisation du Salon, dans un communiqué. Les 14 constructeurs japonais de voitures, poids lourds et deux-roues, seront présents, à commencer par le premier constructeur mondial, Toyota, le groupe Nissan, dont le français

Renault est le premier actionnaire et le fabricant d’automobiles et de deux-roues, Honda. Le salon accueillera aussi 18 marques étrangères, «soit plus que la dernière fois». Les constructeurs allemands prisés au Japon seront représentés en force (Volkswagen, BMW, Mercedes, Audi, entre autres) et le Suédois Volvo exposera pour la première fois depuis 2007. Côté français, Renault et Peugeot seront de la partie comme en 2011. A l’instar des deux dernières éditions, les «big three» américains (General Motors, Ford et Chrysler) ont, en revanche, décidé de ne pas faire le déplacement à Tokyo. Ils ciblent avant tout le marché chinois, le premier pour ce secteur dans le monde. Le principal constructeur sud-coréen, Hyundai, ne présentera aucune voiture particulière, mais exposera des véhicules commerciaux. Comme à l’accoutumée, le Salon, qui sera ouvert deux jours plus tôt pour la presse, accueillera aussi les fournisseurs et prestataires de service du secteur réunis, cette année, autour du thème «Rivalisez pour un nouvel avenir». Il y a deux ans, le Tokyo Motor Show s’était tenu quelques mois après le séisme du 11 mars 2011 dans le nord-est du Japon, désastre qui avait paralysé la production des constructeurs nippons pendant des semaines et gâché leur année. Cette fois, le Salon devrait bénéficier d’une atmosphère beaucoup plus optimiste chez les professionnels nippons, rassérénés par les confortables bénéfices affichés par la plupart des groupes nationaux. Non seulement les constructeurs japonais jouissent de bonnes positions au Japon ainsi que sur les marchés dynamiques des Etats-Unis et d’Asie du Sud-Est, mais ils profitent de surcroît de la forte dépréciation du yen ces derniers mois qui dope la valeur de leurs revenus tirés de l’étranger. «La santé de l’industrie automobile japonaise est visible», s’est réjoui le président de l’Association des constructeurs d’automobiles du Japon, Akio Toyoda, lundi, lors d’une conférence de presse. Celui qui est aussi PDG du principal constructeur mondial, Toyota, a jugé que ce dynamisme était dû non seulement à la politique du gouvernement qui a entraîné la chute du yen, mais aussi «aux efforts des entreprises» pour doper leur rentabilité après une série d’épreuves depuis la crise financière de 2008-2009.

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L’enfant terrible et de la balle, le kid de Sig (Algérie), l’enfant du rock, pour ne pas dire du punk, Rachid Taha, le chanteur à la voix rock est de retour avec un nouvel album intitulé Zoom et une apparition dans le film Cheba Louisa, de Françoise Charpiat, dont il a signé la musique.

Entretien réalisé à AlgerPar K. Smaïl

Rachid, vous venez sortir votre 9e opus intitulé Zoom où vous revendiquez d’être un enfant du rock, du punk et autre pop… le titre Khalouni est du raï à la Clash, Sex Pistols…

Oui, c’est du punk mélangé. Figure-toi, moi, quand j’écoute des chanteurs comme Suzanne, c’est la même rythmique pour moi. Quand tu écoutes Cheikha Zouzou, Cheikha Djenia (raï ancien), pour moi, ce sont des punks. La façon de chanter de Djenia est punk.

Le gros son est amplifié, slalomant entre guitare «surf», riffs punk frénétiques et raï de bonne facture, et «goupillé» par le com-positeur et guitariste de Robert Plant, Led Zeppelin…

Oui, Justin Adams est le guitariste de Robert Plant. C’est la direction (orchestrale) que je voulais prendre dès le départ.

Vous avez fait une reprise de It’s now or never d’Elvis Presley (O sole mio). Toujours enfant du rock…

It’s now or never est à l’origine une chanson napolitaine (O sole mio). Je voulais faire «de Memphis à Memphis». Tu sais, il y a Memphis en Egypte et Memphis (Tennesse) aux Etats-Unis. Je voulais faire rejoindre Oum Kaltoum

à Elvis Presley. Et le clip, je l’ai tourné à Naples (Italie). Et Naples ressemble beaucoup à l’Algérie.

Vous avez choisi de le faire en featuring avec la chanteuse Jeanne Added…

Jeanne Added chante super bien. Elle a une belle voix.

Sur le titre Les Artistes vous rendez hom-mage à John Lennon, Curt Cobain…

Ce sont mes idoles. Le guitariste Mick Jones (ex-Clash) est

toujours ravi de jouer avec vous…Eh ben, c’est un génie. J’adore ! Par

exemple, Khaled quand il a fait Didi, il a tra-vaillé avec un mec qui s’appelle Don Was.

Le producteur des Rolling Stones…Et bien, c’est moi qui le lui ai présenté. J’ai

travaillé avec Don Was avant Khaled, moi ! C’était dans un tiroir. Je devais aller aux Etats-Unis et j’ai eu un problème de papiers. Khaled était à ma maison de disques Barclay. Et c’est un ami, Marc Tenant qui a sorti le dossier. Il a appelé Don Was. Et ils l’ont pris. Ce sont des connections ! Quant à Mick Jones, cela fait 30 ans que j’ai bossé avec lui. Quand j’ai fait Rock The Casbah (des Clash), Mick Jones m’a appelé en me disant que ma version était meilleure que celle des Clash. Après j’ai reçu un Award (récompense) à la BBC, à Londres (Royaume-Uni). Et j’ai rencontré Mme Strum-mer (veuve de Joe Strummer des Clash), Brian Eno et Robert Plant étaient là. Et puis voilà ! C’est pour cela que je dure ! (Rires).

Vous n’avez pas perdu l’âme raï (El kha-na). Les titres Khalouni en duo avec Cheba Fadila, Jamila, Fakir le confirment.

Tu sais, j’ai grandi avec le raï. J’ai grandi dans un hammam (bain maure) jusqu’à l’âge de12 ans «ya khladar mok» (juron de l’Ouest algérien) (Rires). J’ai grandi avec Cheikh Mamachi, Cheba Fadela «Siglia» (de Sig) . J’adore !

Brian Eno, le producteur de U2, a bien emballé et habillé la nouvelle version de Voilà Voilà (un titre sorti, en 1993)…

Brian Eno a admirablement produit Voilà Voilà.

Vous avez invité des guest-stars sur le bo-nus track Voilà Voilà, Mick Jones des Clash, Agnès B., Rachida Brakni, Eric Cantona, Femi Kuti, Rudolphe Burger…

J’ai invité mes potes !Voilà Voilà, est-il toujours d’actualité (le

titre parle de xénophobie, de l’intolérance en France) ?

Eh ben oui, plus que jamais en France. En plus, cela va de mal en pis. Tu sais, quand il y a

une crise, c’est toujours l’étranger le coupable. Rachid, vous avez été repris par San-

tana…Oui, il a repris la chanson Kalma Kalma. Sa

version est Migra Migra (dans l’album Super-natural). Il m’a payé et tout. Il voulait prendre les paroles et la musique. Il m’a dit qu’il était Santana et je lui ai rétorqué que j’étais Rachid Taha, où est le problème ? Il voulait tout prendre. Alors, il n’a pris que la musique. Cela m’a permis de payer le loyer. (Rires). K. S. Rachid Taha. Zoom / CD Naïve 2013

El Watan - Mardi 14 mai 2013 - 17

C U L T U R E

14 e FESTIVAL CULTUREL EUROPÉEN À ALGER

Eu canto o fado» signifie en portugais «je chante le fado». Sans être lusophone, le public du 14eFestival culturel européen, présent dimanche

soir à la salle Ibn Khaldoun à Alger, a bel et bien chanté le fado. Le jeune chanteur, Gustavo, qui se produit pour la première fois en Algérie, a su entraîner les présents sur les sentiers de ce chant mélancolique du Portugal. «J’adore le fado», a-t-il lancé au public. Ce fils du célèbre artiste Antonio Pinto Basto a interprété plusieurs chansons du fado traditionnel, lui ajoutant une certaine fraîcheur. «Avec la même musique, on peut avoir plusieurs paroles pour ce genre de fado », a-t-il précisé. C’est presque le contraire dans le hawzi ou la S’naâ algériens où avec les mêmes paroles, il est possible d’avoir plusieurs mélodies. Même si la musique ara-bo-andalouse et le fado se ressemblent en plusieurs points. Les deux musiques évoquent l’amour déçu, la solitude, les séparations douloureuses, les nuits d’ivresse, la tristesse, la nostalgie, les tourments de la vie, … «Mais, il n’y a pas que cela. Dans le fado, nous interprétons aussi des chansons gaies, exprimant une certaine joie de vivre», nous a précisé Gustavo, lors d’une rencontre avant le concert. Le fado «joyeux» est né dans les quartiers de Lisbonne, capitale du Portugal, comme Mouraria ou Castelo. Il est moins triste que le fado de Coimbra, développé au fil des ans par les étudiants. Situé sur le fleuve Mondego, au centre du Portugal, à 200 km au nord de Lisbonne, Coimbra est connue pour ses universités. Accompagné de trois musiciens jouant de la guitare portugaise (dans le fado de Coimbra, on utilise aussi la guitare espagnole), de la guitare classique et de la

basse, Gustavo a également interprété des morceaux du fado inspiré de la tradition taurine du Portugal. Dans d’autres chansons, on retrouvait des traces de la musique folklorique de ce pays ibérique. «Le fado a plusieurs styles. Dans mon prochain album, il y aura des chansons écrites et composées par moi-même. Je raconte mes propres histoires et expériences dans mes chansons. Le fado n’est pas une musique de vieux. Ils sont nombreux les jeunes qui chantent aujourd’hui le fado au Portugal», a expliqué Gus-tavo, 23 ans. Gustavo fait partie de la nouvelle géné-ration du fado, à l’image d’Ana Moura, Carminho et Goncalo Salgueira. Gustavo, qui a étudié le piano et la guitare et a appris la musique au collège militaire. Il a fait sa première apparition en public à l’âge de 15 ans, soutenu par son père. Depuis, il a accompagné des grands noms du fado dans leurs concerts, comme Teresa Tapadas, Rodrigo, Maria Joao Quadros… «On peut moderniser le fado, mais il faut toujours avoir la guitare portugaise et la guitare classique dans l’orchestre. C’est essentiel. On doit respecter les racines du fado», a-t-il dit. Depuis 2011, le fado est classé par l’Unesco dans la liste du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Cette musique a été rendue célèbre grâce à des artistes tels qu’Amalia Rodriguez et João Braga. Ce soir, à l’auditorium de la Radio algérienne, au boulevard des Martyrs, à Alger, aura lieu le troisième concert du 14e Festival culturel européen. La musicienne et compositrice polonaise, Maria Pomianowska, sera sur scène, en compagnie du groupe algérien Djmawi Africa. Maria Pomianowska est, entre autres, directrice artistique du Festival interculturel de Varsovie. Fayçal Métaoui

RACHID TAHA. Chanteur

«J’ai travaillé avec Don Was avant Khaled»

Gustavo ou la fraîcheur du fado● Le 14 e Festival culturel européen se déroule à Alger, Annaba et Oran jusqu’au 30 mai 2013

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Rachid Taha et l’actrice Agathe de La Boulaye à Alger

Quand Gustavo chante le fado, c’est le bel canto !

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El Watan - Mardi 14 mai 2013 - 22

J E U X - D É T E N T E

HORIZONTALEMENT : RAILLERIE / PALATINS / EPS / MELAT / RIPAILLE / GO / NOIR / COI / TNT / CHENE / SEC / CRA / EMPIRIQUE / ESPAR / TV / AN / ET / NEE / TISANE. VERTICALEMENT : RAPPROCHEMENT / IASI / OE / PS / ILL / PRINCIPES / LAMA / ERRATA / DETEINT / AIR / RILLONS / NE / FINALITE / UTE / ESTER / CHEVEU.

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RÈGLE DU JEU Biffer tous les mots de la liste que vous retrouverez dans la grille, en utilisant tous les sens possibles. Les lettres qui n'auront pas été cochées serviront à former le mot défini ci dessous.

DÉFINITIONBruit continu et assour-

di (d'une chose).(11 lettres)

Solution Biffe Tout précédent :

CONTRARIER

ACCROUPIR - AGACEMENT - AMARRAGE - BASALTE - BOURSE - BRUIRE - CARNET - CONCASSER - DECIMER - ECLOSION - ELAN - FARD - FUSIONNER - GALOPIN - GROG - HAGARD - HOLDING - INNE - ISTHME - LAPEREAU - LOUPE - MORT - OASIS - ORBITE - PITBULL - PRELEVER - RACINE - ROUGEUR - SEMBLANT - SOLIDAIRE - TRIPLER - TROTTER - VENGEANCE - VISITER.

Biffe Tout N° 3507

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Action d’aller çà et là, sans but.

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SOL. TOUT CODÉ PRÉCÉDENT :

En vous aidant de la définition du mot encadré, com-plétez la grille, puis reportez les lettres correspondant aux bons numéros dans les cases ci-dessous et vous découvrirez le nom d’un personnage célèbre.

Fléchés Express

paresseux

agent deliaison

diaprer

ôtal’enveloppe

lambin

qui serventà prouver

agité

jauger

sport

donner

rebelle

égouttoir

peines

intercale

surface

pot delaboratoire

roi decomédie

rejet gazeux

un peu tropmûr (fruit)

stérilisations

symbole

très jeunepoisson

lettregrecqueustensilede cuisine

étoffe unie

note

unique

rubidium

poisson

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HORIZONTALEMENT : 1.Beaucoup 2.Coup de fers. Femme de raja. Ville d'optique 3.Lettres de cour. Anticonformistes 4.Tire. Marque l'hésitation. Appris 5.Avant facto. Dévidoir à cocons. Note. Titane 6.Réfléchi. Fleuve. Evénement 7.Marteau de couvreur. Plus. Infinitif 8.Opération de postier. Oublie. Chose latine 9.C'est-à-dire. Mettre au dia-mètre exact. Applaudissements rythmés 10.Champ de bataille. Précises 11.Points opposés. Posa. Chercher chicane 12.Ville de Belgique. Peinerait 13.Barre de fermeture. Réservoir de pulsions. Réfléchi. Désire 14.Porterait atteinte à. Heureuse élue. Note 15.Strontium. Report d'incorporation. Bien calé sur son séant.

VERTICALEMENT : 1.Qui concernent les phénomènes de pesanteur 2.Continent. Note. Miner 3.Refus enfantin. Nœud sur la Tille. Paresseux de nature. Ferme provençale 4.Publions. Carapaces 5.Admis. Cabine pour électeurs. Cours court 6.Verbalement. Transport 7.Vases funéraires. Carapace d'oursin. Connais 8.Saint portugais. Pied. Grugé. Symbole chimique 9.Emmêlé. Précède la matière 10.Mesure itinéraire. Vin espagnol 11.Arbre croissant au bord de l'eau. Fonda 12.Ville de Serbie. Alléchantes 13.Pots de laboratoire. Obstiné 14.Sans aucun parti pris. Fin de verbe. Patrie de Guillaume Tell 15.Arbre antillais. Roi des rois. Extraits.

Quinze sur N° 350715

SOL. QUINZE SUR 15 PRÉCÉDENT : HORIZONTALEMENT : 1.HOMEOPATHIQUE 2.OMEGA. NIERA. PLI 3.MERISES. CESSION 4.OR. DISERT. CIE 5.STRESS. CANDEUR 6.EA. OS. RIA 7.ARMEES. GIRO 8.USERAI. VS. REE 9.IO. LEE. LI. NID 10.LU. ATLANTIDE. NE 11.AD. ENTRAINEUR 12.TE. SORE. INCESTE 13.EDITS. SU. EUE 14.ALESE. NO. ALE 15.EMIRATS. BLESSER.

VERTICALEMENT : 1.HOMOSEXUALITE 2.OMERTA. EDAM 3.MER. LEI. ILI 4.EGIDES. ROADSTER 5.OASIS. AA. OSSA 6.ESSORILLER. ET 7.ANSE. SM. EANES 8.TI. RC. EVENT. UN 9.HECTARES. TRI. OB 10.IRE. NIS. LIANE 11.QASIDA. RIDICULE 12.GE. ENEE 13.EPICURIEN. ES. AS 14.LOIR. INUTILE 15.AINE. PONDERE. ER.

HORIZONTALEMENTI- Raillerie. II- Dresser l’un sur l’autre. III- Non com-muniqué - Fuse après une passe. IV- Fais de vers - Un dur au cœur tendre. V- Chemin de halage - Chevalier en jupon - Crack. VI- Vers sédentaires. VII- Piquants - Possessif. VIII- Halée - Personnel. IX- En plus - Perdu. X- Décharné - Sommets de vagues.

VERTICALEMENT1- Vives. 2- Arme défensive - Symbole chimique - Extirpe. 3- Facteur sanguin - Don du ciel. 4- Sagesses. 5- Arbre à baies - Etoffe à reflets changeants. 6- Céramique - Devant une altesse. 7- Bouquiné - Sucre. 8- Jeune pousse - Métal symbolique - Pieu. 9- Agars-agars - Note. 10- Epoques - Habilles.

I

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VIVII

VIIIIX

X

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Mots Croisés N°3506Par M. IRATNI

SOLUTION N° 3505 HORIZONTALEMENTI- VEHEMENTES. II- INEXORABLE. III- COL - LI- VI. ERESIPELES. V- SM - PERTE. VI- IENA - ETUDE. VII- ETETERAS. VIII- AGRUME - RI. IX- ELU - DENT. X- ENEE - GEREE.

VERTICALEMENT1- VICESIMALE. 2- ENORME. 3- HELE - NEREE. 4- EX - SPATULE. 5- MOMIE - EMU. 6- ER - PRETE. 7- NAVETE - DE. 8- TB - LEURRER. 9- ELLE - VAINE. X- SEISMES - TE.

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El Watan - Mardi 14 mai 2013 - 25

L ’ É P O Q U E

ON VOUS LE DITPlus de 9 km de câbles électriquesvolés à Médéa Au moins 9,5 km de câbles électriques en cuivre ont été volés, depuis le début de cette année, dans différentes communes de la wilaya de Médéa, selon la Société de distribution du centre (SDC). Ces vols ont eu lieu principalement dans des zones rurales, relevant d’une dizaine de communes, à savoir Sidi Zahar, Zoubiria, El Omaria, Berrouaghia, Ouled Deid, Seghouane, Mfatha, Boughezoul et Maghraoua, a indiqué la même source. L’incidence financière, de ces vols sur la trésorerie de l’entreprise est estimée à 1 667 175 DA, outre les désagréments causés aux centaines d’abonnés des communes touchées. La Société de distribution du centre de la wilaya avait enregistré, durant la même période de 2012, le vol d’une quinzaine de kilomètres de câbles électriques, soit près du double de la quantité de câbles volée en 2011, évaluée à 8700 m, a rappelé la même source.

Le scanner du port d’Alger à l’arrêt Les importateurs doivent patienter plusieurs jours pour pouvoir récupérer leur marchandise au port d’Alger. Pour cause, le scanner du terminal réservé aux conteneurs est tombé en panne. A cet effet, les services des douanes ont informé, hier, les importateurs par note que le scanner ne sera de nouveau fonctionnel qu’à partir du 18 mai. Entre-temps, c’est la panique chez certains importateurs, qui ne s’attendaient pas à ce genre de panne qui risque de les pénaliser.

La violence urbaine en Algérie à l’étude La violence urbaine en Algérie et à Oran en particulier, fera l’objet d’une journée d’études qu’abritera, aujourd’hui le Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (Crasc) basé à Oran, apprend-on auprès des organisateurs. Le programme de cette journée d’études prévoit la présentation de plusieurs communications de chercheurs et universitaires, mais aussi des représentants des services de sécurité et de l’administration judiciaire, qui exposeront leur vision sur la question.

Hausse du nombre d’accidents de la route dans l’est du paysLe nombre d’accidents de la circulation survenus en avril 2013 dans l’Est algérien, sur le territoire relevant de la compétence du 5e commandement régional de la Gendarmerie nationale, a connu une hausse de 13,31% par rapport à la même période de l’année 2012, a-t-on appris, hier, auprès de ce corps constitué. En avril 2013, les services de la Gendarmerie nationale ont enregistré 780 accidents de la route ayant engendré 1470 victimes, dont 84 sont décédées, tandis qu’en avril de l’année dernière, 586 accidents se sont produits, faisant 996 victimes dont 56 décès signalés, a précisé la même source au cours d’une conférence de presse consacrée au bilan de ces sinistres. Il a également été signalé qu’une analyse succincte des causes des accidents de la circulation a fait ressortir, une nouvelle fois, la responsabilité des conducteurs dans 91 % des cas.

La SCHPM s’enlise dans la crise Alors que les propriétaires de chevaux de course ne se sont pas acquittés de leurs allocations depuis janvier dernier, contrairement à ce que font mine de croire les fonctionnaires du ministère de l’Agriculture et du Développement rural , une pénurie de carnets servant aux paris (tiercé, quarté et quinté) pointe du nez et risque de sonner définitivement le glas de la SCHPM. Une situation inédite et gravissime qui accélère de façon exponentielle la faillite de cette entreprise dont «l’insouciance des responsables n’a d’égale que la complaisance de la tutelle, pour qui la SCHPM s’apparente à un enfant gâté illégitime» dénoncent les propriétaires de chevaux de courses. Ces derniers ne comprennent pas «comment une société surendettée, incapable d’honorer aucun de ses engagements vis-à-vis de ses partenaires, se permet ces jours-ci d’acquérir une quinzaine de micro-ordinateurs dont une dizaine affectée au service des finances, le principal responsable de cette déconfiture.» Pour ces propriétaires, «le silence de la tutelle s’explique par l’intérêt qui se dessine en filigrane derrière l’attribution des multiples infrastructures de restauration et de loisirs comme les deux salles des fêtes de l’hippodrome du Caroubier bien plus importantes à leurs yeux que l’activité hippique».

El Watan - Le Quotidien Indépendant Édité par la SPA “El Watan Presse” au capital social de 61

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ou remis à la rédaction ne seront pas rendus et ne feront l’objet d’aucune réclamation. Reproduction interdite

de tous articles sauf accord de la rédaction.

SIDI BEL ABBÈS

AÏN DEFLA

Une quantité de 2,47 quintaux de résine de cannabis (kif traité) a été saisie,

avant-hier, dans une maison abandonnée située entre les localités de Louza et Tabia, à quelque 21 km du chef-lieu de la wilaya de Sidi Bel Abbès, apprend-on auprès du groupement de la Gendarmerie nationale. Cette saisie, opérée dimanche vers 2h, a été rendue possible grâce à des informations parvenues aux éléments de la section de recherche de la Gendarmerie nationale. L’enquête, qui se poursuit toujours, a tou-tefois permis d’«identifier un suspect»,

précise cette même source. Signalons que les agents de la douane de Sidi Bel Abbès sont parvenus mercredi dernier à mettre la main sur une quantité de 18 kg de kif traité en provenance des zones frontalières ouest du pays. La saisie a eu lieu lors d’une opé-ration de contrôle effectuée sur un véhicule léger qui a été intercepté sur le tronçon auto-routier Est-Ouest, longeant les localités de Hassi Zahana et Sidi Ali Boussidi. Les deux passagers du véhicule, à bord duquel était acheminée la drogue, ont été déférés devant la justice. M. Abdelkrim

De nombreuses per-sonnes en quête de soins sollicitent les

services de guérisseurs qui étalent leur «savoir-faire», chaque vendredi, au marché hebdomadaire d’Aïn Defla. Venant des quatre coins de la wilaya et même de contrées bien lointaines, ces per-sonnes, qui ont, pour la plu-part, déjà eu recours à la mé-decine moderne, se rabattent sur ces guérisseurs avec l’espoir de guérir d’un mal dont ils souffrent depuis de longues années. Toutes les catégories sociales semblent se côtoyer en ces lieux, avec comme seul dénominateur commun l’espoir d’un re-mède «miracle» et l’atténua-tion de leurs souffrances.

DES HAUT-PARLEURS HARANGUENT LES CURIEUX.A quelque 2 km du marché de la ville, situés non loin de la gare ferroviaire, ces guérisseurs se font entendre grâce aux haut-parleurs, pour inciter les curieux à s’ approcher pour voir de plus près ce dont ils parlent. Outre le fait qu’ils per-mettent au guérisseur d’être entendu de tous, les haut-parleurs lui permettent de rassembler autour de lui le

maximum de personnes, en tentant de les convaincre de l’efficacité de ses remèdes. Pour d’aucuns, le recours aux haut-parleurs est incon-tournable au regard de la densité de la foule compa-rativement à celle d’antan, mais cela permet aussi de donner une certaine «cou-leur» au marché à la faveur de l’ambiance créée. Les maux et douleurs, notamment dus aux nerfs sciatiques, aux rhumatismes, à l’ictère, à l’eczéma, aux fractures et maux de dents sont les causes pour les-quelles ces guérisseurs sont le plus souvent sollicités. Incontestablement, le gué-risseur traitant les maux den-taires et les rhumatismes est celui qui rassemble le plus de personnes. Pour d’au-cuns, Aïn Defla a toujours eu ses guérisseurs et rebou-teux, qui transmettent le se-cret des plantes médicinales de père en fils et de mère en fille. Par le passé, il y avait, affirme-t-on, le «djebar» (assembleur d’os) qui, muni d’instruments rudimentaires (morceaux de roseau, fi-celle, couteau), s’adonnait à l’orthopédie. Le savoir-faire du «djebar» était tel qu’il arrivait à connaître le degré de gravité de la facture et la

manière de l’immobiliser. Certaines femmes s’étaient (elles le sont toujours) même spécialisées dans le traite-ment de la stérilité féminine. Par des massages dont elles seules ont le secret. Elles ar-rivent à rendre des femmes, jusque-là stériles, fécondes. Le recours aux guérisseurs, un réflexe d’ordre socio-culturel. «Inutile de dire que ces guérisseurs savent pertinemment qu’un malade ayant épuisé tous les recours de la médecine est prêt à s’accrocher à n’importe quelle bouée de sauvetage qui se présente à lui, d’où les formules envoûtantes uti-lisées en guise d’appâts», lance Ali, qui semble bien au fait du sujet. Selon lui, la médecine traditionnelle prend ses racines dans un terrain d’abord sociocultu-rel qu’«irriguent» un cer-tain nombre de «rites», de «conceptions» et de «consi-dérations». Pour Djamel, la raison sus-ceptible d’expliquer l’en-gouement pour la médecine traditionnelle a trait au fait que celle-ci entraîne moins d’effets secondaires que les médicaments de synthèse, tout en relevant que ce type de médecine est beaucoup moins onéreux.

Plus de 2 quintaux de kif saisis à Tabia

Les guérisseurs ont la cote

12:00 Journal12:55 Feuilleton13:55 Téléfilm15:35 Téléréalité18:50 Feuilleton19:00 Journal19:43 DivertissementAprès le 20h, c’est Canteloup20:50 Série/Feuilleton : Les experts21:35 Série/Feuilleton00:05 Série/Feuilleton: New York, section criminelle01:45 Magazine

11:30 Divertissement11:45 Magazine13:00 Série/FeuilletonTueur un jour, tueur tou-jours13:40 Série/Feuilleton14:25 Série/Feuilleton14:50 Série/Feuilleton15:20 Film16:50 Série/Feuilleton18:10 Magazine19:10 Divertissement19:55 Film : Sur la route22:15 Documentaire23:45 Film01:30 Sport : Super 15

12:40 Tadje el qoraan13:00 Journal télévisé13:30 Maoussim El-Matar feuilleton16:50 El-Djazair tarikhe wa hadhara 17:30 moutaat el maida18:00 Journal télévisé (édition Amazigh)18:20 taqdar tarbah19:00 waqaie : Feuilleton20:00 Journal télévisé 20:45 50 sena 50 imraa21:00 Athar El Djirah 21:30 Saât riyadha22:40 safar fi kalimat23:40 VARIETE

11:30 Série/Feuilleton12:25 Information12:45 Série/Feuilleton14:30 Série/Feuilleton17:05 Série/Feuilleton17:55 Série/Feuilleton18:45 Série/Feuilleton Alerte Cobra19:45 Magazine 90’ enquêtes21:20 Magazine : 90’ enquêtes00:50 Série/FeuilletonLes filles d’à côté01:20 Série/FeuilletonLes filles d’à côté01:55 Téléfilm

14:30 Le journal de la RTBF15:30 Question pour un champion17:28 L’invité18:01 Les petits plats de Babette19:20 Des hommes et des bêtes19:58 La loi de mon pays22:20 Mise au point23:14 Coup de pouce pour la planète23:34 Mots croisés01:01 Géopolitic01:43 Villages de France

13:05 Film : Bright Star15:25 Serie documentaire16:20 Magazine16:45 Serie documentaire17:15 Serie documentaire18:00 Serie documentaire18:45 Information19:45 Série/Feuilleton19:50 Magazine : Théma19:51 Documentaire La fausse promesse d’une énergie propre20:45 Documentaire21:40 Documentaire23:05 Documentaire00:40 Film : Two Lovers

11:25 Journal12:50 Série/Feuilleton13:15 Série/Feuilleton15:10 Jeu : 15:50 Jeu : Harry16:30 Jeu : Slam17:10 Jeu : Questions pour un champion18:00 Journal + Tout le sport18:45 Feuilleton19:45 TéléfilmPourquoi personne me croit ?22:40 Série/Feuilleton 00:40 Série/Feuilleton 01:25 Feuilleton

09:05 Information09:10 Magazine10:00 Série/Feuilleton10:50 Série/Feuilleton11:45 Journal12:05 Série/Feuilleton12:45 Téléfilm14:35 Téléfilm16:35 Jeu17:45 Magazine19:05 Série/Feuilleton19:50 DivertissementUn air de star22:15 Divertissement23:05 Spectacle01:15 Information :Météo02:20 Clips

11:00 Jeunesse11:35 Documentaire12:40 Magazine17:00 Magazine18:00 Magazine18:20 Série documentaire19:25 Magazine19:34 Magazine19:35 Magazine20:45 Documentaire : La fausse promesse d’une énergie propre21:45 Magazine22:45 Serie documentaire22:55 Magazine23:15 Série documentaire

12:00 Journal12:56 Jeu : Euro Millions13:00 Talk-show14:40 Magazine16:00 Magazine17:45 Jeu: Mot de passe18:30 Jeu19:00 Journal19:42 Jeu : Euro Millions19:45 TheatreLa station Champbaudet21:35 Magazine23:55 Jeu : Euro Millions00:21 Film01:50 Série/Feuilleton

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S P O R T S

CAF Symposium sur les CANLa Confédération africaine de football (CAF) a organisé, du 11 au 13 mai 2013, un symposium au Caire au cours duquel des spécialistes ont fait le bilan des deux dernières CAN (Gabon-Guinée équatoriale 2012 et Afrique du Sud 2013). De nombreux sélectionneurs étaient présents à ce rendez-vous pour apporter leur éclairage sur les deux dernières éditions, à l’instar de Stephen Keshi (Nigeria), Hervé Renard (Zambie), Paul Put qui a conduit le Burkina Faso en fi nale de la CHAN-2013 et le coach américain des Pharaons, Bob Bradley. Les chargés d’études techniques et de synthèse de la CAF, Abdul Moneim Hussein, directeur du développement de la CAF et le tunisien Mallouche Belhassen, membre de la commission football de la Confédération, ont encadré ce rendez-vous très prisé par les entraîneurs et sélectionneurs du continent. Vicente Del Bosque, sélectionneur de la Roja (Espagne), champion du monde en titre, était l’invité d’honneur du symposium. Notre compatriote Adel Amrouche, sélectionneur du Kenya, a pris part à cette réunion. B. A.

COLLO Conférence sur la violence dans les stadesL’association Les amis du football de Collo organisera une conférence sur la violence dans les stades, le 18 mai, à Collo. Les membres de l’association, à l’instar de l’infatigable Abdelhafi d Boukadoum, ancien joueur du WKF Collo et de JS Kabylie et ex- international, n’ont ménagé aucun eff ort pour «réunir toutes les conditions de succès de cette manifestation qui réunira experts, dirigeants, entraîneurs, journalistes, représentants de la DGSN, mouvement associatif qui débattront de la problématique de ce phénomène et des moyens à mettre en œuvre pour l’éradiquer», indique un membre de l’association.De nombreuses personnalités sportives sont attendues dans la charmante ville côtière pour débattre de ce sujet encore et toujours d’actualité en Algérie.La conférence sur la violence dans les stades se tiendra au cinéma Chullu, samedi matin. L’après-midi sera réservé à deux rencontres de football dont la première mettra aux prises deux équipes de jeunes. En clôture, il y aura une remise de présents et diplômes aux participants. K. G.

QUALIFICATION POUR LA COUPE ARABE

Le CS Constantine en pole position

I nvaincue en 14 rencontres de championnat, la forma-tion du CS Constantine bat

bien des records, elle qui est al-lée s’imposer, samedi dernier à Batna, face au Chabab local, sur un score sans appel (4-1). Cette magnifique victoire a conforté les Sanafir au classe-ment et les place dans le meil-leur rang pour décrocher une qualification dans une compé-tition internationale. Pour cela, la troupe à Roger Lemerre doit juste faire un dernier effort pour officialiser les choses. Il lui suffit d’une seule victoire face à l’USMH, samedi pro-chain, à l’occasion de l’avant-dernière journée du champion-nat pour garantir cette 4e place synonyme de participation à la Coupe arabe à l’occasion de l’ultime journée, et ce, quel que soit le résultat de son concurrent direct, l’USMA, qui affronte l’USMBA. Une compétition arabe qui fait rê-ver les jeunes Constantinois et toute la ville ne parle que de cela.Cet objectif fait saliver aussi le technicien français, Roger Lemerre, qui parle beaucoup de cette compétition, malgré le doute qui entoure son ave-nir. En effet, personne ne sait

quelles sont vraiment les in-tentions de l’ex-sélectionneur des tricolores. La direction du club, elle, veut que Lemerre reste à la ville des Ponts encore une autre saison et les deux propositions de prolongement de contrat faites au techni-cien français ces derniers jours attestent du vœu de l’adminis-tration de Fersadou de le gar-der. Mais pour l’heure, Roger Lemerre n’a encore rien décidé et ne veut évoquer son avenir qu’après le baisser de rideau sur le championnat national. Ce qui est certain, c’est que le flou total entoure l’ave-nir du premier responsable de la barre technique du CS Constantine.

Abderrahmane H.

USM Harrach : cap sur le CSCConfortant sa position à la deuxième place après la défaite du MCA à Bordj Bou Arréridj, la formation de l’USMH, sortie victorieuse du derby face au CRB, ne compte pas lâcher prise malgré le diffi cile déplacement qui l’attend samedi prochain à Constantine où elle donnera la réplique au CSC, au moment où son concurrent direct, le MCA, reçoit un relégué, en l’occurrence le CAB. Après un repos bien mérité, les hommes à Charef ont repris, hier, le chemin des entraînements pour préparer cette délicate sortie face au CSC. Satisfait du résultat face au CRB, Haniched dira : «L’équipe a bien tourné et on a dominé. Maintenant, nous avons toute la semaine pour préparer dans les meilleures conditions ce déplacement à Constantine.» Une rencontre qui sera sans nul doute l’attraction de cette 29e journée de championnat et des plus importantes pour les deux équipes qui visent le podium ; le moindre faux pas sera profi table au MCA, qui jouera sur du velours en accueillant l’équipe du CAB déjà reléguée en Ligue 2. Y. Temani 

Bezzaz et le CSC s’accrochent à leur quatrième place au classement

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S P O R T S

COUPE DE L’UAFA (FINALE RETOUR) USMA – AL ARABI (17H30)

Soustara veut son premier titre international

D eux semaines, jour pour jour, après sa victoire en finale de la Coupe d’Algérie, l’USMA est au rendez-

vous avec un autre challenge. Les Rouge et Noir disputeront leur première finale inter-nationale en accueillant cet après-midi sur la pelouse du temple olympique le représentant koweïtien d’Al Arabi. Une première dans l’histoire du club qui aura une belle oppor-tunité de réaliser un doublé. Tout est réuni pour les Usmistes, qui ont réussi à imposer le match nul à Koweït City lors de la première manche. Ayant accompli la moitié du che-min, l’équipe algéroise part avec un ascen-dant psychologique avant ce match retour, mais il faut tout de même rester vigilant face à un adversaire qui a réalisé d’excellentes performances en dehors de ses bases, à l’image de ce qu’il a fait au Maroc face au Raja lors du précédent tour. D’ailleurs, le staff technique et les joueurs se méfient de ce score-piège, mais les Algérois affirment que plusieurs atouts sont en leur faveur. Ils partent avec un état d’esprit conquérant ; la qualité de l’effectif, la présence du public acquis à sa cause et l’avantage du terrain sont des paramètres très favorables pour les coéquipiers de Zemmamouche qui veulent faire durer le plaisir en offrant à leurs fans le premier titre à l’échelle arabe. Même si l’esprit de l’équipe était orienté vers la finale de la Coupe de l’UAFA, il n’en demeure pas moins que Courbis regrette le parcours de l’équipe en championnat. La victoire des Usmistes face à la JSMB, samedi dernier en championnat, leur permet d’affronter Al

Arabi dans les meilleures dispositions pos-sibles. L’USMA a partiellement atteint un de ses objectifs en remportant la Coupe d’Algé-rie, mais regrette en revanche d’être obligée d’abandonner la seconde place du classe-ment, et ce, à cause de la programmation insensée des rencontres de championnat. «Cette Coupe de l’UAFA nous intéresse. Le match nul réalisé à l’aller reste tout de même un score-piège, mais nous allons tout mettre en œuvre pour offrir un second trophée au club et à nos supporteurs. Nous avons bien préparé cette finale malgré l’enchaînement

des rencontres, mais le groupe est prêt pour relever un nouveau défi», a déclaré Dziri. A signaler que l’USMA se présentera amoindrie par l’absence de son capitaine, Khoualed, suspendu. L’équipe d’Al Arabi ne compte aucun joueur blessé, mais enre-gistrera l’absence de l’avant-centre, Fahd Al Rashidi, suspendu par sa direction. La rencontre sera dirigée par un trio arbitral saoudien, composé de Khalil Djalal, qui sera assisté de Badr Al Chamrani et Khaled Al Deghiri, alors que le quatrième arbitre est Fahd Al Alarini. Anis B.

HAMZA KOUDRI (USMA)«Off rir une deuxième coupe à nos supporters»

L e milieu de terrain, Hamza Koudri, reste optimiste quant à une issue heureuse de cette finale, même s’il reconnaît que l’adver-saire a souvent réalisé des exploits en dehors de ses bases. «A

mon avis, c’est la finale gagnée devant le MCA qui nous a motivés à réaliser le succès face à la JSMB et nous le serons encore plus pour la finale de la Coupe de l’UAFA. Face à la JSMB, le staff technique a décidé d’aligner l’équipe qui foulera la pelouse du temple olympique face à Al Arabi, car n’oublions pas que plusieurs éléments de l’équipe n’ont pas pris part aux derniers matches et cette confrontation a été une opportunité de remettre tous les joueurs dans l’esprit de la com-pétition. Pour le match face au représentant du Koweït, il est utile de rappeler qu’elle n’est pas arrivée à ce stade de la compétition par hasard et qu’elle négocie parfaitement ses matches en dehors de ses bases», avertit le milieu de terrain usmiste. Et d’ajouter : «Le moins que l’on puisse dire quant à cette seconde manche, c’est qu’elle sera encore plus disputée et indécise pour les deux antagonistes, mais en passant au peigne fin les forces et les faiblesses de l’équipe concurrente, je pense qu’on trouvera les failles pour pouvoir marquer beaucoup de buts et brandir la coupe. A ce stade de la compétition, il ne faut pas trop se focaliser sur l’adversaire car dans une finale, il faut impérativement marquer des buts.» A. B.

LIGUE 1 (MATCHS AVANCÉS)L’ESS à un point du sacreDeux rencontres avancées de la 29e journée de championnat sont

programmées pour aujourd’hui à 17h en raison du déroulement, ce week-end, des match aller des huitièmes de finale bis de la Coupe de la CAF. La première à Bordj Bou Arréridj avec le derby des Hauts-Plateaux qui opposera le CABBA a l’ESS, la seconde à Béjaïa avec la JSMB qui accueillera la JS Saoura. Si pour cette dernière, c’est un match pour la forme entre deux équipes qui ont assuré leur maintien parmi l’élite et qui sera surtout une bonne préparation pour la JSM Béjaïa en prévision de sa confrontation de samedi face à l’ES Sahel (Tunisie) en match aller des 8es de finale bis de la Coupe de la CAF, l’enjeu sera de taille du côté de BBA où l’ES Sétif pourrait bien être sacrée champion d’Algérie pour le deuxième saison consécutive. Une consécration qui passe par au moins un match nul pour les Sétifiens, qui accueilleront, ce week-end à Sétif, l’US Bitam (Gambie) en Coupe de la CAF. L. Hama

JS KABYLIE

Vivement la fi n de saisonLa déculottée subie à Sétif,

la première du genre cette saison pour la JSK, est restée en travers de bien des gorges des fans qui ont mal digéré l’affront subi. En effet, c’est surtout la pres-tation du jour des Canaris que ces mêmes fans n’ont pas apprécié. Mieux, la ré-action à la fin du match du coach Amrouche n’a fait que corroborer les propos de Sandjak quant au manque de professionnalisme de certains joueurs. D’ailleurs, la sor-tie prématurée de Mekkaoui, qui a jeté la chasuble dès le 3e remplacement effectué par le coach, atteste si besoin est de cette «immunité» dont se prévalaient jusque-là cer-tains joueurs. L’attitude de Mekkaoui a même poussé le coordinateur de la section football, M. Boukhari, à «éta-blir un rapport des plus salés à l’endroit du joueur, allant même jusqu’à le menacer de lui retirer carrément sa licence» car, selon lui, «il n’est plus question de tolérer de tels écarts de compor-tement», nous dira-t-il. On évoque même une résiliation de son contrat. En fait, cette attitude de Mek-kaoui, Khlelili ou encore Bouchouk, qui n’ont pas, eux aussi, apprécié leur «margina-

lisation», a été encouragée par la direction du club qui avait prêté le flanc aux joueurs dans le conflit ayant opposé Maï-za et Belkhdar à leur coach Sandjak, qui avait fait couler beaucoup d’encre. C’est dire que la fin de la saison est vivement souhai-tée au sein de la formation kabyle pour oublier une pé-riode désastreuse sur bien des plans, outre l’aspect tech-nique. Marim Doudène, de retour aux affaires du club, tentera d’apporter un peu plus de rigueur dans la gestion du groupe l’année prochaine. D’ailleurs, pour éviter de retomber dans les mêmes er-reurs que par le passé, il a été

décidé cette année, selon cer-taines sources proches de la direction, d’attendre d’abord le recrutement d’un entraî-neur pour se lancer officielle-ment dans celui des joueurs. A propos de recrutement, nous avons appris l’arrivée d’un jeune joueur, né en 1991, qui évolue au Vfb Borussia Neun-kirchen, évoluant en Oberliga Rheinland-Pfalz/Saar (5e di-vision allemande). Le joueur sera testé dès aujourd’hui par Amrouche. Une reprise qui se fera dans une ambiance de fin de saison pour préparer l’ultime match at home, face au MCCE, avant de clôturer l’exercice par un déplacement à Batna. Mohamed Rachid

COUPE DU MONDE U20 Aucun arbitre algérien retenuLa Fédération internationale de football (FIFA) n’a retenu aucun arbitre algérien pour offi cier lors de la prochaine Coupe du monde U20 qu’abritera la Turquie en juin. Sur les 23 trios arbitraux qui offi cieront lors de ce Mondial, la FIFA n’en a choisi que trois du continent africain. Pour rappel, lors de la CAN de la catégorie, disputée en mars dernier en Algérie, c’est l’Algérien Abid Charef Mehdi qui avait offi cié la fi nale Egypte-Ghana, mais il n’a pas été retenu par la FIFA pour le Mondial turc. K. G.

Les Usmistes à 90 minutes d’un succès historique

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LE QUOTIDIEN INDÉPENDANT - Mardi 14 mai 2013El WatanLes traders de l’économie nationale

Par Omar Berbiche

L e contentieux financier opposant le maître d’ouvrage algérien du tronçon autoroutier Constantine-Skikda au partenaire japonais Cojaal relatif au versement de son dû et qui

semble avoir trouvé une solution, à en croire les dernières déclarations du ministre des Travaux publics, Amar Ghoul, est du plus mauvais effet pour drainer les investissements étrangers dans notre pays. Selon les explications livrées par la partie algérienne, ce hiatus, qui a engendré un arrêt du chantier suite à la grève déclenchée par les travailleurs et la suspension des activités des sous-traitants pour les retards de versement des salaires et paiement des prestations fournies, est imputable au consortium japonais qui n’aurait pas respecté la procédure administrative pour la libération des fonds. Ce dernier, qui refuse de s’exprimer sur ce litige après l’avoir médiatisé et fait dans la surenchère en gelant les travaux du chantier pour forcer la main aux pouvoirs publics, observe paradoxalement un silence embarrassé depuis que le Premier ministre, M. Sellal, s’est saisi du dossier. Le partenaire japonais a-t-il compris un peu mieux l’enjeu stratégique et politique de ce projet dans cette conjoncture pré-électorale, où la pointeuse des réalisations est sollicitée à tour de bras ? Le profil bas adopté subitement par ce partenaire est sans nul doute dicté par le souci de se préserver sur le marché algérien, particulièrement juteux, dans une conjoncture économique mondiale en pleine récession et une rivalité de plus en plus féroce pour l’accaparement des marchés. Ce grain de sable qui a provoqué des ratés et des retards dans l’état d’avancement du projet sera certainement porté au discrédit de ce partenaire à la fin du chantier, lorsque viendra le moment de solder les comptes. Le consortium japonais est accusé d’avoir failli à ses obligations contractuelles. Ce projet n’a pas manqué de porter un grave préjudice à l’image de l’Algérie à l’extérieur, présentée comme un mauvais payeur et un partenaire peu recommandable. Sans vouloir accabler les Japonais dont la frilosité en matière de communication ne permet pas d’avoir une appréciation exacte de la situation de ce projet et sans vouloir tirer des conclusions générales à partir d’expériences qui auraient mal tourné ou qui ne se seraient pas déroulées comme souhaité par les pouvoirs publics, cela ne dédouane pas la responsabilité pleine et entière de l’Etat algérien dans cette affaire. Quand on voit tous les litiges opposant des entreprises algériennes et l’Etat au capital étranger – dont le plus médiatisé : le dossier Djezzy – nécessitant pour certains dossiers lourds le recours aux arbitrages internationaux, quand on voit également les scandales de corruption dans lesquels sont impliquées des entreprises étrangères opérant en Algérie, à l’image de l’italienne Saipem-ENI et de la canadienne SNC-Lavalin, c’est toute la politique des investissements étrangers qui est posée. Et qui doit être repensée et conduite au mieux des intérêts de l’Algérie et non au profit de personnes et de clans qui se comportent en traders insatiables de l’économie nationale.

COMMENTAIRE

Un chef djihadiste menace le gouvernementL e chef d'un mouvement

salafiste djihadiste en Tunisie a menacé de

l i v r e r l a g u e r r e a u gouvernement dirigé par le parti islamiste Ennahda, qu'il a c c u s e d e m e n e r u n e politique contraire à l'islam, selon un communiqué du groupe publié sur internet. «Aux tyrans qui se prennent pour des islamistes (.. .) sachez que vous êtes en train de commettre des bêtises qui précipitent la guerre», a averti Saif Allah Bin Hussein, alias Abou Iyadh, recherché p a r l a p o l i c e d e p u i s septembre. «Votre guerre n'est pas contre nos jeunes mais contre la religion», a-t-il ajouté, dans un communiqué publié sur la page officielle d e s o n g r o u p e , A n s a r Ashariaa (partisans de la charia). Inscrite comme a s s o c i a t i o n n o n gouvernementale, Ansar Ashariaa est le mouvement le plus radical de la mouvance salafiste djihadiste en Tunisie et son chef est recherché pour implication présumée dans l'attaque contre l'ambassade des Etats-Unis qui a fait quatre mor ts parmi des

manifestants le 14 septembre 2012. «Si vous persistez dans vos bêtises, le soutien de l'Amérique, de l'Occident, de l'Algérie, de la Turquie et du Qatar ne vous sauvera pas lorsque le bruit des sabres se fera entendre», a poursuivi Abou Iyadh . «Je vous rappelle seulement que nos jeunes héros se sont sacrifiés pour la défense de l'islam en Afghanistan, en Tchétchénie, en Bosnie, en Irak, en Somalie et en Syrie et n'hésiteront pas à se sacrif ier pour leur religion à Kairouan», a-t-il

menacé. Ansar Ashariaa p révo i t d ' o rgan i se r un congrès annuel le 19 mai à Kairouan, a lors que le ministère de l'Intérieur exige désormais l'obtention d'une autorisation préalable à toute activité publique des partis et associations. Le ministre de l'Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, un indépendant, avait menacé m e r c r e d i d e r n i e r d e poursuivre «toute personne appelant au meurtre, incitant à la haine (...) ou plantant des tentes de prêche», en allusion au dispositif utilisé par les salaf istes pour prêcher et diffuser leurs écrits. En réaction, la cellule d'Ansar Ashariaa à Menzel Bourguiba (nord) a juré , h ie r, de remplacer le drapeau national par la bannière noire des salafistes sur le bâtiment du ministère de l'Intérieur, selon u n e s é q u e n c e v i d é o l a rg e m e n t r e l ay é e s u r internet . Les forces de sécurité ont dispersé samedi e t d i m a n c h e d e s rassemblements salaf istes dans des quartiers de Tunis et en province, alors qu'ils tentaient de planter des tentes sur la place publique. R. I.

TUNISIETAMANRASSET5 personnes, dont un nourrisson, retrouvées carbonisées■ Cinq personnes de la famille Okba Kounta, dont un nourrisson âgé d’à peine deux mois, ont été retrouvées mortes, avant-hier, suite à un incendie qui s’est déclenché dans leur kheïma, dressée non loin de la cité Echoumoua, quartier relevant de la ville de Tamanrasset. La direction de la Protection civile de la wilaya a indiqué que les victimes ont été retrouvées entièrement carbonisées lors de cet incident tragique, dont les causes restent toujours inconnues. Les dépouilles ont été transportées à la morgue de l’hôpital d’Amechouen, et une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de ce drame qui a mis en émoi toute la capitale de l’Ahaggar.

Ravah Ighil

Des Marines à TixeraïneS i l'on en croit Louisa Hanoune et autres

théoriciens de l'invasion permanente, les Américains seraient sur le point d'attaquer

l'Algérie. On ne comprend pas bien pourquoi exactement, mais on peut quand même l'imaginer. D'abord, et selon toujours les experts, les troupes US arriveraient par la mer, comme les Phéniciens, Romains, Turcs ou Français, pour ne pas déroger à la règle. Probablement cette fois-ci à Club des Pins au lieu de Sidi Fredj, où il semble qu'ils ne rencontreront pas beaucoup de résistance de la part des roitelets obèses de la nouvelle Algérie. Mais que feraient-ils une fois à Alger ? Dans un premier temps, monter quelques Mac Donald's et bases militaires, puis ouvrir l'audiovisuel, le transport aérien et maritime au privé, ainsi que l'économie et la finance, tout en baissant les impôts et éliminant la bureaucratie. Ensuite, autonomiser la justice, organiser de vraies

élections à tous les niveaux, convertir le Mouloudia au football américain, ouvrir des bars mixtes, construire des salles de cinéma ou retaper celles qui existent déjà, récupérer les appartements et villas de Chakib Khelil pour en faire des musées d'art moderne et construire un grand hôpital américain à Alger pour contrer les Français qui ont réussi en quelques années à faire du Val-de-Grâce la capitale algérienne. Puis, en bons Américains, mettre le cap sur le Sud pour s'emparer des puits de pétrole. Et là, une fois arrivés, se rendre compte à travers Anadarko, la compagnie pétrolière qui a les plus gros intérêts en Algérie, mais aussi Chevron, Texaco, Mobil et Conoco Philips, que les Américains contrôlent déjà une grande part des hydrocarbures du pays. C'est comme ça, après un arrêt à la gare routière de In Salah et un thé à Ghardaïa, que les Marines sont repartis chez eux, par un vol d'Air Algérie. Excellent programme, dont au fond, personne ne peut être contre. God bless Algeria.

Par Chawki Amari

POINT ZÉRO

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Saif Allah Bin Hussein, alias Abou Iyadh