20150522_DBZ_DBZ_ALL

  • Upload
    kimuntu

  • View
    40

  • Download
    0

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Les Dépêches

Citation preview

  • L A C T U A L I T A U Q U O T I D I E N

    200 FCFA www.adiac-congo.com

    CONGO

    N 2314 - VENDREDI 22 MAI 2015

    DITORIAL

    DstabilisationPage 2

    Pour pallier la dsinformation sur de supposes atteintes aux droits

    humains dont seraient victimes les trangers sans papiers interpel-

    ls par lopration policire, Mbata ya Bakolo , le gouvernement

    congolais sest engag y associer des reprsentants de missions

    diplomatiques.

    Au cours dune rencontre avec les diplomates en poste au Congo, le

    ministre de lIntrieur et de la dcentralisation, Raymond Zphirin

    Mboulou a invit ces derniers cooprer avec les autorits congo-

    laises. Nous avons demand aux reprsentations diploma-tiques de nous assister dans le cadre de cette opration. Nous sommes ouverts au dialogue et tout change dinformations,

    car nous navons rien cacher , a lanc Raymond Zphirin

    Mboulou. Dans sa deuxime phase lance le 14 mai Pointe-Noire,

    plus de 1500 trangers en situation irrgulire ont dj t interpel-

    ls dans la capitale conomique et plusieurs dentre eux reconduits

    aux frontires. Page 5

    Au deuxime jour des consultations

    inities par le prsident de la Rpu-

    blique, sept dlgations ont t re-

    ues, hier, au Palais du peuple. Parmi

    celles-ci, la dlgation de la Conven-

    tion des partis rpublicains, conduite

    par le prsident du Parti rpublicain

    libral, Nicphore Fylla Saint-Eu-

    des et comprenant, entre autres, le

    Conseil national des rpublicains

    de Frdric Bintsamou, reprsen-

    t laudience par son directeur de

    cabinet, Chris Antoine Walembault.

    Clestin Auguste Gongarad Nkoua,

    Hellot Matson Mampouya, Luc

    Daniel Adamo Matta, Rolland

    Bouity Viaudo, Bouissi-Ngouari et

    Jean de Dieu Goma, accompagns

    chacun de quatre dlgus, ont t

    reus sparment au titre de leurs

    partis et association respectifs.

    Presque lunanimit, ils ont soutenu

    linitiative des consultations engages

    par le prsident de la Rpublique et

    appel lorganisation dun dialogue

    runissant les acteurs politiques et de

    la socit civile en vue de dbattre de

    lavenir institutionnel du pays.

    Page 3

    Dans la perspective de sa municipalisation acclre prvue en 2016, le dpartement de

    la Bouenza se dotera, sous peu, de btiments administratifs et voiries urbaines, dont la

    construction a fait lobjet dappels doffres, le 20 mai la dlgation gnrale des grands

    travaux. Aprs dix ans de municipalisations acclres, linstar des autres

    dpartements qui ont connu ce programme, le dpartement de la Bouenza est

    actuellement le chantier o se dveloppent des infrastructures administrati-

    ves visant apporter de manire prenne la modernit dans cette rgion du

    pays , a indiqu la coordonnatrice des marchs publics et de la rglementation auprs

    de la dlgation gnrale aux grands travaux, Jacqueline Lydia Mikolo. Page 2

    Les modalits dorganisation de ce match taient au centre des changes, hier, entre le ministre des Sports et de lducation physique, Lon Alfred Opimbat et une d-lgation italienne conduite par la conseillre diplomatique du ministre italien du dvelop-pement conomique, Alessandra Schiavo. Nous sommes venus pour continuer

    consolider de trs bonnes relations

    qui existent entre le Congo et lItalie, no-

    tamment dans le domaine sportif. Ainsi,

    nous souhaitons la tenue de ce match

    entre les Diables rouges et les anciennes

    gloires italiennes du mondial 2006 , a

    prcis Alessandra Schiavo. Page 16

    LUTTE CONTRE LIMMIGRATION CLANDESTINE

    Les diplomates difis sur lopration Mbata Ya Bakolo

    CONSULTATIONS POLITIQUES

    Sept dlgations reues hier par le chef de ltat

    MUNICIPALISATION ACCLRE

    Les travaux dinfrastructures

    dmarrent dans la Bouenza

    FOOTBALL

    Un match de gala Congo-Italie pour inaugurer le stade de Kintl

    Le chef de ltat et la dlgation de la Convention des partis rpublicainsLon Alfred Opimbat et la dlgation italienne

    La rencontre entre le ministre de lIntrieur et le corps diplomatique

  • N 2314 - vendredi 22 mai 2015L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E2 | POLITIQUE / CONOMIE

    LES DPCHES DE BRAZZAVILLELes Dpches de Brazzaville sont une publication de lAgence dInformation dAfrique centrale (ADIAC)Site Internet : www.brazzaville-adiac.com

    DIRECTIONDirecteur de la publication : Jean-Paul PigasseSecrtariat : Rassa Angombo

    RDACTIONSDirecteur des rdactions : mile GankamaAssistante : Leslie KangaPhotothque : Sandra IgnamoutSecrtaire des rdactions : Jocelyn Francis WaboutSecrtaire des rdactions adjoint :Rewriting : Arnaud Bienvenu Zodialo, Clotilde Ibara, Norbert Biembedi

    RDACTION DE BRAZZAVILLERdacteurs en chef : Guy-Gervais Kitina, Thierry NoungouService Socit : Parfait Wilfried Douniama (chef de service) Guillaume Ondz, Fortun Ibara, Lydie Gisle OkoService Politique : Roger Ngomb (chef de service), Jean Jacques Koubemba, Josiane Mambou LoukoulaService conomie : Nancy France Loutou-mba (chef de service) ; Lopelle Mboussa

    Gassia, Firmin OyService International : Nestor NGampoula(chef de service), Yvette Reine Nzaba, Tiras AndangService Culture et arts : Bruno Okokana (chef de service),Hermione Dsire Ngoma, Rosalie BindikaService Sport : James Golden Elou (chef de service), Rominique Nerplat MakayaService Enqute : Quentin Loubou (chef de service), Rock NgassakysChronique littraire : Meryll Mezath (chef de service), Luce Jennyfer Mianzou-kouta, Durly Emilia Gankama

    RDACTION DE POINTE-NOIRERdacteur en chef : Faustin AkonoLucie Prisca Condhet NZinga, Herv BriceMampouya, Charlem La Legnoki,Prosper Mabonzo, Sverin IbaraCommercial : Mlaine EtaBureau de Pointe-Noire : Av. Germain Bikoumat : Immeuble Les Palmiers ( ct de la Radio-CongoPointe-Noire). Tl. (+242) 06 963 31 34

    RDACTION DE KINSHASADirecteur de lAgence : Ange PongaultChef dAgence: Nana LondoleRdacteur en chef : Jules Tambwe ItagaliCoordonateur : Alain Diassoconomie : Laurent Essolomwa, Gypsie Ossa

    Socit : Lucien Dianzenza, Aline NzuziSports : Martin EnyimoRelations publiques : Adrienne LondoleService commercial : Marcel Myande, Stella BopeComptabilit et administration : LukomboCaisse : Blandine KapingaDistribution et vente : Jean Lesly GogaBureau de Kinshasa : Colonel Ebeya n1430, commune de la Gombe / Kinshasa - RDC - Tl. (+243) 015 166 200Rdaction de Dolisie : Lucien Mpama

    MAQUETTEEudes Banzouzi (chef de service)Cyriaque Brice Zoba, Mesmin Boussa, Stanislas Okassou

    INTERNATIONALDirectrice: Bndicte de CapleAdjoint la direction : Christian BalendeCoordination : Rose-Marie BouboutouRdaction : Rose-Marie Bouboutou, Camille Delourme, Nol Ndong, Marie-Alfred NgomaAdminstration : Batrice Ysnel

    ADMINISTRATION ET FINANCES

    Directrice : Lydie PongaultSecrtariat : Armelle MounzeoChef de service : Abira KiobiSuivi des fourrnisseurs : Farel Mboko

    Comptabilisation des ventes, suivi des annonces : Wilson GakossoPersonnel et paie : Martial MombongoStocks : Arcade BikondiCaisse principale : Sorrelle Oba

    PUBLICITDirecteur : Charles ZodialoAssistante commerciale : Hortensia OlabourCommercial Brazzaville : Rodrigue Ongagna, Mildred MoukengaCommercial Pointe-Noire : Mlaine Eta Anto

    DIFFUSIONDirecteur : Philippe GarcieAssistante de direction : Sylvia AddhasDiffusion de Brazzaville : Guyche Mot-signet, Brice Tsb, Irin MaouakaniDiffusion Kinshasa : Adrienne LondoleDiffusion Pointe-Noire : Bob Sorel Mou-mbel Ngono

    INFORMATIQUEDirecteur : Grard Ebami-SalaNarcisse Ofoulou Tsamaka (chef de service), Rively Grard Ebami-Sala, Myck Mienet Mehdi, Mbenguet Okandz

    IMPRIMERIEDirecteur : Emmanuel MbenguAssistante : Dina Dorcas TsoumouChef datelier : Franois Diatoulou MayolaService pr-presse et contrle de qualit :

    Eudes Banzouzi (chef de service)

    LIBRAIRIE BRAZZAVILLEDirectrice : Lydie Pongaultmilie Moundako yala (chef de service), Eustel Chrispain Stevy Oba, Nely Carole Biantomba, Epiphanie MozaliAdresse : 84, bd Denis-Sassou-NGuesso, immeuble Les Manguiers (Mpila), Brazzaville - Rpublique du CongoTl. : (+242) 06 930 82 17

    GALERIE CONGO BRAZZAVILLEDirectrice : Lydie PongaultHlne Ntsiba (chef de service), Sorel Eta, Astrid Balimba

    ADIACAgence dInformation dAfrique centralewww.lesdepechesdebrazzaville.comSige social : 84, bd Denis-Sassou-NGuesso, immeuble Les Manguiers (Mpila), Brazzaville,Rpublique du Congo / Tl. : (+242) 05 532.01.09Prsident : Jean-Paul PigasseDirectrice gnrale : Bndicte de CapleSecrtaire gnral : Ange Pongault

    Bureau de Paris (France) / 38 rue Vaneau75007 Paris/Tl. : (+33) 1 45 51 09 80

    DITORIAL

    Alors que plusieurs pays du Bassin du Congo vont, dans les trois annes venir, organiser les consulta-tions lectorales qui rythment la vie de toute dmo-cratie, nous devons avoir prsent lesprit le fait quau-del des nations concernes cest la stabilit de cette partie du continent africain qui se trouve en jeu. Alors, en effet, que rien nest rgl en Centrafrique, que la Rpublique Dmo-cratique du Congo ne parvient toujours pas faire taire les armes dans sa partie orientale, que le Tchad lui-mme se trouve confront des conflits larvs sur tout le pourtour de son vaste territoire Libye, Darfour, Centrafrique, Ni-gria la moindre tincelle peut mettre le feu aux poudres en Afrique centrale.

    Dans un pareil contexte il est vident que les pays de la r-gion, la communaut africaine, mais aussi la communaut internationale dans son ensemble doivent veiller ce que rien ne vienne perturber les processus lectoraux en cours ou en prparation. Si un devoir simpose aujourdhui, cest donc bien celui de la solidarit, cest--dire de laccompa-gnement, du soutien des actions que mnent les Etats afin de consolider leurs institutions. Toute autre attitude serait non seulement absurde, mais galement suicidaire car elle favoriserait les forces obscures qui sefforcent de dstabi-liser cette partie du continent pour en exploiter plus ais-ment les richesses naturelles.

    Pour que les choses soient tout fait claires et au risque de nous attirer les foudres de mdias trangers qui jugent sans savoir disons que le processus qui vient tout juste de sen-gager constitue certainement lune des cls de la paix et du dveloppement en Afrique centrale. Cest pourquoi, au lieu de parler tort et travers, de critiquer sans connatre les enjeux de la partie, de se rpandre en suppositions d-nues de tout fondement, de semployer constamment jeter de lhuile sur le feu, les observateurs feraient bien de sabstenir de tout jugement prmatur. Les vnements venir ont, en effet, toutes les chances de contredire leurs pronostics et de les contraindre des rtropdalages peu honorables.

    Quant la communaut internationale qui saffirme volon-tiers donneuse de leons, elle devrait se garder, dans le mo-ment prsent, de porter des jugements qui ne sont en fait que des spculations puisque non fonds sur des ralits concrtes.

    Les Dpches de Brazzaville

    Dstabilisation

    La Dynamique pour le dveloppement du Congo (DDC), un parti de lopposition dirige par Armand Mpourou a boud la formule de consultations politiques initie par le prsident de la Rpublique.

    Cela sest pass au tlphone. Si cest vraiment des consulta-tions lendroit des partis poli-tiques, le gouvernement devait adresser des courriers en bonne et due forme lendroit de ces derniers afin dviter des soup-ons , a prcis Armand Mpou-rou, lors du point de presse, le 20 mai Brazzaville. Pour la DDC, le chef de ltat doit re-voir le calendrier avec un ordre du jour prcis.Tout en approuvant le principe du chef de ltat, ce parti a par contre dsapprouv la proc-

    dure adopte par le cabinet du chef de ltat sur deux points. Dabord, le fait que le ministre dtat soit le signataire du com-muniqu de presse appelant cette rencontre pour voquer ltat de la nation. Le pr-sident de la DDC sappuie sur la constitution qui stipule que le prsident de la Rpublique ne peut faire ltat de la nation que devant le Parlement runi en congrs. Cest un manquement notable a expliqu lArmand Mpourou.Deuxime point : le commu-

    niqu invite les dirigeants des partis politiques et non les partis politiques dans leur glo-balit. On suppose que les bu-reaux nationaux des partis sont exclus de la dmarche ou de ces consultations. Or, la DDC pense que cette rencontre de-vait runir les groupements et partis politiques ainsi que leurs tats-majors. Ce qui nest pas le cas.en guise de rappel, Armand Mpourou note que ce qui est plus important, cest la question de la gouvernance lectorale. Le reste concerne le gouver-nement qui a un programme suivre.

    Jean Jacques Koubemba

    CONSULTATIONS POLITIQUES

    La DDC dsapprouve la procdure

    Finance par le budget dinvestissement de ltat, dans le volet municipalisation acclre de la Bounza, la construction des infrastructures administratives et autres amnagements urbain vise consolider la modernisation de larrire-pays.

    Aprs dix ans de municipa-lisations acclres, lins-tar des autres dpartements qui ont connu la municipa-lisation, le dpartement de la Bounza est actuellement le chantier o se dveloppent des infrastructures administra-tives et autres amnagements urbains qui visent apporter de manire prenne la mo-dernit dans cette rgion du pays , a dclar la coordonna-trice des marchs publics et de la rglementation, reprsentant le ministre charg de lAmnage-ment du territoire et de la dl-gation gnrale aux grands tra-vaux, Jacqueline Lydia Mikolo.

    Douze entreprises ont soumis-sionn, le 20 mai Brazzaville, aux appels doffres relatives aux travaux de construction et dquipement de lhtel de la prfecture du dpartement de la Bounza, des rsidences du pr-fet et du secrtaire gnral, du sige du conseil dpartemental Madingou ainsi que des travaux damnagement et de bitumage des voiries urbaines de Madin-gou. Il sagit du Groupe Bou-ka, Zhengwei, CGC, Serru-top, Dahua, CSCEC, SEAS, CMEC, CRBC, Sino-Hydro, BRCC, SI-CASPour le sige de lhtel de la pr-fecture de la Bounza et des rsi-dences du prfet et du secrtaire gnral, il est prvu la construc-tion dun btiment principal de type R+2 ; dun local pour groupe lectrogne ; construc-tion dune gurite, dun mur de clture, et amnagements extrieurs et quipements, la construction de deux bti-

    ments plain-pied, des gurites. La construction dun btiment principal de type R+2, dun local technique, dune gurite, du mur de clture et des amnagements extrieurs prvu pour le sige du conseil dpartemental de la Bounza. Le montant de loffre varie respectivement, pour chaque lot, entre 4.291.415.195 FCFA et 4.835.895.286 FCFA, pour une dure estime entre 9 16 mois ; 1.372.515.414 FCFA et 1.794.677.425 FCFA pour une dure des travaux oscillant entre 7 et 12 mois.Sont inclus dans lamnagement et le bitumage des voiries de Ma-dingou, le boulevard, la bretelle boulevard, ainsi que 14 autres voiries pour une longueur to-tale de 24.916.792 m amna-ger. Le montant propos varie entre 31.073.744.767 FCFA et 50.704.687.723 FCFA, pour un dlai dexcution des travaux al-lant de 8 13 mois.

    Josiane Mambou Loukoula

    BOUNZA

    De nouvelles infrastructures bientt en chantier

  • N 2314 - vendredi 22 mai 2015 L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E POLITIQUE/ CONOMIE | 3

    Nick Fylla du Parti rpublicain et li-

    bral : Le prsident nous a rassur que llection prsidentielle aura bien lieu en 2016. En tant que Rpublicains, nous nous prparons cette chance .

    Joseph Bouissi Ngouari du Mouvement

    national pour la libration du Congo:

    Nous avons demand au prsident de la rpublique de prendre de la hauteur pour que tout le monde prenne part au dia-logue ; un dialogue qui doit tre inclusif. Lordre du jour du dialogue sera donn au dialogue. lissu du dialogue nous parviendrons un consensus qui va vous tonner.

    Roland Bouiti Viaudo du Mouvement

    action et renouveau : Nous avons dis-

    cut avec le prsident de la gouvernance lectorale pour des scrutins libres et trans-parents. Au sujet de la constitution, Le MAR raffirme sa position contenue dans sa dcla-ration finale du 3 mai dernier qui prne la remise plat de la constitution du 20 janvier 2002. Il faut la revoir de fond en comble et ce, de faon dsintresse. Il faut doter le pays dune nouvelle armature institutionnelle

    Hellot Matson Mampouya de la Dy-

    namique rpublicaine pour le dveloppe-

    ment : Nous avons la responsabilit de bien conduire la vie de la nation. Lhistoire de ce pays est faite de soubresauts. Nous devons toujours rechercher le consensus. Concer-nant le dbat sur la constitution, la DRD pri-vilgie le dialogue. Il faut dialoguer pour trouver un consensus .

    Clestin Gongarad Nkoua de lUnion

    patriotique pour la dmocratie et le

    progrs : La politique de la chaise vide est une mauvaise politique. Il faut penser au pays. Penser au pays cest dialoguer. Pour dialoguer, il faut tre prsent. Oui je suis pour le dialogue, oui je suis pour le changement de la constitution.

    Jean de Dieu Ngoma de lUnion natio-

    nale des associations des personnes

    handicapes du Congo : Nous avons parl des problmes qui concernent la vie

    de la nation et jai profit de luui prsen-ter la situation des personnes handicapes du Congo. Vous savez comme moi que nos texes ne prennent pas en compte la condi-tion de la personne handicape.

    Propos recueillis

    par Gankama NSiah

    et Roger Ngombe

    La srie des consultations politiques inities par le prsident de la Rpublique, Denis Sassou NGuesso, sest poursuivie ce 21 mai, au Palais du peuple.

    Sur la liste des htes, sept d-lgations composes de quatre partis, une association de la socit civile et deux groupe-ments politiques, parmi les-quels la Convention des partis rpublicains (CPR) que dirige Nicphore Fylla Saint-Eudes, prsident du PRL (Parti Rpu-blicain Libral). La CPR com-prend outre ce parti, le Conseil national des Rpublicains de Frdric Ntumi Bintsamou, re-prsent par son directeur de cabinet, et dirigeant de son par-ti, Chris Antoine Walembault, le Congrs pour la dmocratie et la rpublique de Bonaventure Boudzika et lUnion pour la res-tauration du Congo de Domi-nique Basseyila.Dans le dbat en cours sur la rforme des Institutions, la po-sition de la CPR est demeure constante : Nous accompa-gnerons le prsident de la R-

    publique dans sa volont de rformer les institutions, mais insistons sur le fait que cette dmarche doit tre soutenue par un large consensus issu du dialogue inclusif que nous ap-pelons de tous nos vux, ex-pliquait le chef de dlgation de la CPR avant dtre reu avec ses collgues par le prsident de la Rpublique. Et dajou-ter, sa sortie daudience: la Convention conserve sa posi-tion, qui est celle de dire que nous dbattrons de la question du changement ou non, de la rvision ou non dans un cadre du dialogue rpublicain qui serait loccasion indique pour recueillir toutes les expressions sur cette question capitale .Le tour tait venu ensuite lUnion patriotique pour la dmocratie et le progrs de Clestin Auguste Gongarad Nkoua, suivie de la Dynamique

    rpublicaine pour le dvelop-pement, du ministre Hellot Matson Mampouya, des par-tis et groupements politiques du Centre solidaire prsid par Luc Daniel Adamo Mateta. Avant que le relai ne soit pris, dans laprs-midi, par le Mou-vement action et renouveau de Rolland Bouiti Viaudo, le maire de Pointe-Noire, le Mouvement national pour la libration du Congo de Bouissi-Ngouari, et enfin, lUnion nationale des as-sociations des personnes han-dicapes du Congo de Jean de Dieu Goma.Si Auguste Clestin Gongarad Nkoua na pas souhait sexpri-mer aprs sa rencontre avec le chef de ltat, prfrant laisser la primeur des opinions de son parti ce dernier, Hellot Matson Mampouya a pour sa part appe-l lorganisation dun dialogue runissant tous les acteurs de la vie politique nationale. Pour lui, Il ne peut y avoir de pro-blme qui ne puisse tre rgl par le dialogue, ds lors que

    le but recherch est de parve-nir un consensus autour des questions dintrt gnral. Il a rappel que le Congo a connu des violences politiques il y a quelques annes et que les diri-geants de tous les partis confon-dus devraient tout faire pour viter un nouvel embrasement qui rsulterait de querelles po-

    litiques. Nous dbattrons en semble, du changement ou non de la Constitution au cours du dialogue attendu , a-t-il conclu. Le dialogue, tel a ga-lement t le vu exprim par Luc Daniel Adamo Matta au sortir de son audience avec le prsident de la Rpublique.

    Gankama NSiah

    CONSULTATIONS POLITIQUES:

    La Convention des partis du centre au grand complet

    Nicphore Fylla Saint-Eudes et Luc Daniel Adamo Mateta peu avant leur audience avec le chef de ltat

    Le secrtaire gnral de lOrganisa-tion de laviation civile internationale (OACI) a reu le 21 mai Brazzaville, sa mdaille dhonneur, des mains du ministre des Transports, Rodolphe Adada. Il a t dcor officier dans lordre du mrite congolais. Cette distinction est le symbole dun partenariat stratgique entre lOACI et le Congo. Je voudrais vous dire combien lOACI nous vous sommes redevables de la volont que vous avez manifeste pour que laviation soit au Congo une priori-t stratgique , sest mu Raymond Benjamin.Il a soulign que sa visite au Congo, illustre la volont de rapprochement entre le Congo et son organisation. Ainsi a-t- il rassur le gouvernement de leur soutien pour continuer accompagner le Congo.Arriv la veille, le secrtaire gnral a visit laroport international Maya Maya quil a apprci positivement. Selon lui, le Congo possde un aro-port qui peut contenir le double de passagers estim au dpart plus de 3 millions. Cest un btiment qui a un potentiel norme. Cependant, il faudrait accrotre les services aux passagers, travers des conces-sions pour augmenter les revenus non aronautiques. La sret est trs bien pense. Nous avons travaill avec les autorits aro-portuaires et celles du pays pour atteindre ce rsultat , a conclu Raymond Benjamin.Notons que la crmonie de dcora-tion sest droule en prsence des responsables de lAgence nationale de laviation civile, de la socit davia-tion Equatorial Congo Airlines et de plusieurs autres acteurs du secteur de laviation civile.

    Nancy France Loutoumba

    Benjamin Raymond dcor dans lordre du mrite congolais

    Ractions des acteurs aprs les changes avec le prsident de la Rpublique

  • N 2314 - vendredi 22 mai 2015L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E4 | ANNONCES

    Titre du poste : Secrtaire mdicaleDans le cadre de son extension, le cabinet dentaire SEMINET sis au 2e tage de lImmeuble CNSS, recherche trois (3) secrtaires mdicales bilingues (Franais - Anglais) jeunes diplmes mme sans exprience professionnelle pour les deux cabinets (Pointe noire et Brazzaville).

    Les candidates retenues suivront une formation de secrtaire mdicale au sein du cabinet.Adresser votre lettre de motivation et CV dtaill muni dune photo au cabinet dentaire SEMINET ou par mail: [email protected]; [email protected].

    Pour plus de prcision appeler au 06 683 15 14 / 05 551 42 96.Nb : les candidates de Pointe noire doivent rsider Pointe - Noire.

    Date limite des dossiers le 22 mai 2015.

    Scanner - Radiologie numrique - Endodontie - Parodontologie - Implantologie - Prothse - Pdodontie - Orthodontie

    Cabinet Dentaire SEMINET

    OFFRE DEMPLOI

    LAmbassade des Etats-Unis dAmrique porte la connaissance du public quelle organise une vente aux enchres spciale le samedi 23 Mai 2015 dans len-ceinte de son entrept sis, rue Lon Jacob en face de la socit Afric Mpila. La vente commencera 9h00.

    Les biens suivants seront mis en vente: 5 Land Cruisers manuelles 2 Chevrolets Impala automatiques 1 Chevrolet Suburban automatique 1 Groupe lectrogne, marque Ghaddar, 30 KVA 1 Groupe lectrogne, marque Olympia, 20 KVA 2 Groupes lectrognes, marque Olympia, 40 KVA 1 Groupe lectrogne, marque ONAN, 30 KVA

    Toutes les personnes interesses sont pries de se rendre au lieu indiqu ci-dessus, le Jeudi 21/05/2015 et Vendredi 22/05/2015 de 9H00 16H pour visiter les articles et prendre connaissance des conditions de vente.

    N.B. Tous les participants devront passer par le contrle de securit pour avoir accs au lieu de la vente

    Mode de paiement: EN ESPECES SUR PLACE!!!

    SOYEZ LES BIENVENUS

    VENTE PUBLIQUESous la Direction Scientifique du Professeur Abdoulaye SAKHOProfesseur Agrg lUniversit Cheik Anta DIOP de Dakar (Sngal),Monsieur Mdard BACKIDI, Directeur des Etudes et des Stages lERSUMA (Bnin)Monsieur DEMBA, Magistrat, Prsident de la Commission Nationale OHADA ;Monsieur Armand DEMBA, Magistrat, Prsident de la Chambre Commerciale de la Cour dAppel, Prsident de la Commission Nationale OHADA (CONGO) ;et des professionnels de droit (avocats, magistrats, notaires, Experts-comptables, juriste dentreprise, Huissiers de justices)Organise le Vendredi 29 et le Samedi 30 mai 2015 Brazzaville (CONGO)Sur le Thme : La Rforme de lActe Uniforme OHADA relatif au droit des socits commer-ciales et du GIE : Nouveauts et perspectives ; un an aprs son entre en vigueur.Contact : PROXI MEDIA 06 979 27 47 / 06 691 30 55/ 05 621. 47. 21 [email protected], [email protected]

    SEMINAIRE INTERNATIONALLe CABINET JUFICONSULTING

    Le Comit de Coordination Nationale des projets financs par le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme (CCN) recrute un (e) Secrtaire Permanent pour le fonctionnement de son Secrtariat permanent.Titre du poste : Secrtaire Permanent du CCNLieu daffection : BrazzavilleDure du contrat : 2 ans renouvelables assortis dune priode dessai de 3 moisMission : Assurer la coordination et la gestion administra-tive du Secrtariat du CCNResponsabilit et tches principales :Sous lautorit du Prsident du CCN, le Secrtaire Permanent a pour tches : -Assurer le secrtariat des Assembles Gnrales du CCN et de son Bureau;-Appliquer les directives contenues dans le manuel de fonctionnement du CCN et le Manuel des Procdures pour la gestion du secrtariat permanent du CCN;-Organiser les runions du CCN et des comits techniques ;-Produire les plans daction et les rapports priodiques et annuels du CCN ;-Mettre en uvre les recommandations de lassemble gnrale du CCN ;- Assurer le fonctionnement des comits ad hoc du CCN;-Assurer la liaison avec les Bnficiaires Princi-paux, lAgent Local du Fonds et les organisations externes pour le compte du bureau ;-Organiser la formulation des requtes auprs du Fonds Mondial ;-Coordonner la gestion financire, administrative et logistique du secrtariat permanent du CCN ;-Participer aux runions internes et/ ou externes pour le compte du CCN ;-Organiser la documentation des activits et larchivage des documents du CCN ;-Assurer la diffusion, la communication et la dissmina-tion des informations sur les activits du CCN ; -Mettre en place un systme de suivi et valuation des activits du CCN et des Bnficiaires Principaux ;

    -Excuter toute autre tche assigne par le Prsident et / ou le Bureau du CCN.Profil du candidat :-Bac + 4 au moins en gestion, administration, sant publique, sciences sociales ;-Exprience professionnelle dau moins 5 ans dans un poste de responsabilit dans les domaines de la coordination des programmes/ gestions des quipes-Exprience avec les bailleurs des fonds et organismes internationaux ;-Connaissance de base sur lorganisation du systme de sant au Congo et les procdures du Fond Mondial ;-Avoir une bonne moralit et une bonne expres-sion orale et crite en franais et anglais ;-Possder une bonne capacit dorganisation, de travailler sous pression, de rdaction des rapports et de travail en quipe ;-Maitrise de loutil informatique (Word, Excel, PowerPoint ; Internet,.)Composition du dossier de candidature : Les dossiers de candidature comprendront les pices suivantes :Une lettre de motivation pour le poste adresse au Prsident du CCN ;Un curriculum vitae ; Une copie du ou des diplme(s) ;Un casier judiciaire et un certificat de nationalit ; Les attestations ou certificats de travail ; Seuls les candidats prslectionns seront invits passer le test.Dpt de dossier de candidature : Les dossiers de candidature doivent tre adresss, sous pli ferm avec mention Recrutement Secrtaire Perma-nent du CCN , Monsieur le Prsident du CCN, au plus tard le vendredi 5 juin 2015 16 heures et dposs au Secrtariat Permanent du CCN, sis en face du CHU de Brazzaville, btiment compris entre lUnesco et la Croix rouge internationale, au 2e tage.Les candidatures fminines sont vivement encourages.Le Prsident du CCNJulien MAKAYA

    AVIS DE VACANCE DE POSTERf : 01/CCN/SP/2015

    Forme juridique : Socit Anonyme avec Administrateur Gnral Dnomination : Teleservice Sociedade de Telecommunicacaoes segurana e servios, en signe Teleservice S.A.Sige social : 4 rue de MBounda, ct de lHtel du Port, Centre-ville Pointe-NoireCapital social : DIX MILLIONS de FRANCS CFA (10.000.000 FCFA) Objet social : la socit a pour objet, tant en Rpublique du Congo qu ltranger : La prestation de services de protection et de scurit des personnes, biens et objets, reprsentation, importation et exportation, prestation de services et tlcommunications ; Dure : la dure de la socit est de QUATRE-VINGT DIX NEUF (99) annes compter de son immatriculation au registre du commerce et crdit mobilier Administrateur Gnral : Monsieur MORAIS Henrique Manuel c. Cabral, n en 1955 Catete/Bengo en Rpublique dAngola, titulaire du passe-port nN1384448 dlivr le 7 mars 2013 Luanda, Angola est dsign dans les statuts comme Administrateur Gnral Commissaire aux comptes titulaire : La socit ELOHI CONGO, domicili 66 rue Kinsoundji, Pointe-Noire, Cabinet dExpert-comptable agr CEMAC n 250. Commissaire aux comptes supplant : Monsieur Guy Patrice Aguingo, domicili au 66 rue Kinsoundji, Pointe-Noire, Expert-comptable agr CEMAC n 250 Dpt lgal : les actes constitutifs ont t dposs au greffe du tribunal de commerce de Pointe-Noire, le 8 dcembre 2014 sous le numro 14 DA 1608.Immatriculation : (RCCM) de la ville de Pointe-Noire, le 08 dcembre 2014, sous le numro CG/PNR/14 B 762. Pour avis

    Fait Pointe-Noire, le 21 mai 2015

    LAdministrateur Gnral

    AVIS DE CONSTITUTION TELESERVICE SOCIEDADE DE TELECOMMUNICACAOES SEGURANA E SERVIOS en sigle TELESERVICE S.A.

    Socit Anonyme avec Administrateur GnralAu capital de 10.000.000 Francs CFA

    Sige social : 4 rue MBounda, ct de lHtel du PortCentre-ville Pointe-NoireRCCM : CG/PNR/14 B 762

  • N 2314 - vendredi 22 mai 2015 L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E SOCIT | 5

    IDES- FORCES, SUJETS EN DBAT

    Anecdotes, petites phrases, cris du coeur et coups de gueule meublent la vie de tous les jours. Cette rubrique se propose de slectionner les ides les plus saillantes qui font la force des dbats de socit

    Ce que lon constate aujourdhui, cest que la priorit est lconomie et la scurit. Le reste semble secondaire. Or je pense que la culture est une rponse la crise.

    Jrme Clment, ancien prsident fondateur dArte et

    prsident de la Fondation Alliance franaise, Le Point N2227

    du 14 mai 2015

    Le combat pour faire lire est lenjeu de tous, de lcole et des bibliothques, de ltat et des collec-tivits, des auteurs, des diteurs, des libraires, des festivals

    Myriam Revault dAllonnes, philosophe, professeure des

    universits lEPHE et chercheuse associe au Cevipof,

    LHumanit, 27 mars 2015

    Le pouvoir semble avoir oubli deux dtails : on ne peut exiger des penseurs quils exercent leur esprit critique lgard de tout sauf du gouverne-ment. Cest confondre alors la pense libre avec la pense aux ordres.

    Pascal Bruckner, romancier et essayiste franais, Le Monde du

    17 mai 2015

    Une femme instruite a moins denfants, et ceux-ci sont en meilleure sant. () lorsque les femmes gagnent de largent et influent davantage sur les dpenses du mnage, elles en font profiter leurs enfants.

    Sri Mulyani Indrawati, directrice gnrale de la Banque

    mondiale, Le Soleil, 19 mai 2015

    DES FORMATIONS POUR BOOSTER VOTRE CARRIERE !LIPRC organise Brazzaville et Pointe-Noire des sminaires de formation selon le programme ci-dessous. Pour les inscriptions* et pour tous renseignements, contactez- nous aux coordonnes suivantes : Tl. 06 913 81 45|06 992 04 91-Email : [email protected]

    INTITULE DE LA FORMATION

    Formation en passation des marchs publics (Travaux, Fournitures et Services)

    Comment prospecter efficacement et gagner de nouveaux clients ?

    La fiscalit du patrimoine : perfectionnement

    La satisfaction client et lexploitation des rclamations

    DUREE

    5 jours

    3 jours

    3 jours

    3 jours

    PERIODE

    1 au 5 juin 2015

    9 au 11 juin 2015

    14 au 18 juin 2015

    23 au 25 juin 2015

    *Possibilit de remise pour plusieurs participants dune mme structure.

    AVIS DE RECRUTEMENT

    Socit de la place exerant dans le secteur du BTP recrute Brazzaville un comptable, un caissier et une secrtaire, justifiant dune exp-rience professionnelle. Pour tout renseigne-ment veuillez contacter les numros ci aprs : 22 608 38 66/ 05 304 63 92.

    LAssociation des anciens ministres du Congo or-ganise le samedi 23 mai, Brazzaville, un jubil en lhonneur de M. Isaac Ibouanga, ancien ministre dtat de la premire Rpublique. La crmonie sera marque par une soire dansante dans un h-tel de la place, anime par un orchestre congolais.

    Par la mme occasion, les anciens ministres congo-lais ont sollicit une messe daction de grce le dimanche 24 mai la Cathdrale Sacr Cur de Brazzaville, en mmoire du ministre Simon Pierre Kikhounga-Ngot.

    Roger Ngomb

    Au cours dune rencontre avec le corps diplomatique accrdit au Congo ce jeudi 21 mai Brazzaville, le ministre de lIntrieur et de la dcentralisation, Raymond Zphirin Mboulou, a dfendu lide de poursuivre lexpulsion des immigrs clandestins dans le pays conformment au droit international et aux droits humains, et appel ses invits cooprer dans le cadre de cette opration policire.

    Selon le ministre Raymond Mbou-lou, lobjet de cette rencontre avec les diplomates installs au Congo vise associer les chancelleries trangres, rassurer lopinion de la ncessit de poursuivre cette opration policire, et montrer la bonne volont de Brazzaville de se soumettre au droit international notamment le respect des droits de lhomme et de la dignit humaine.Lopration policire encore appele Mbata ya Bakolo , explique le ministre Mboulou, consiste lutter contre le phnomne de la crimina-lit et reconduire vers leurs fron-tires dorigine tous les sujets tran-gers vivant en situation irrgulire sur le sol congolais. Depuis plu-sieurs annes, nous avons consta-t une recrudescence de violence Pointe-Noire. Les populations

    de Pointe-Noire ont souhait que lopration Mbata ya Bakolo, ait lieu dans cette ville. Les mmes appels ont t galement lancs par les populations de Nkayi, de Dolisie, et un peu partout dans le pays. , a fait savoir Mboulou, avant de ritrer la dtermination des au-torits policires poursuivre cette opration sur toute ltendue du territoire national.Le membre du gouvernement ad-met par ailleurs que cette opration policire ne peut russir que grce la participation des chancelleries installes au Congo : Nous avons demand aux reprsentations diplomatiques de nous assister dans le cadre de cette opration. Nous sommes tout fait ouvert au dialogue, nous sommes tout fait ouvert tout change din-

    formation, car nous navons rien cacher ce sujet. , a lanc le ministre Raymond Mboulou.Rpondant aux proccupations de quelques diplomates prsents, le ministre de lIntrieur a fait savoir que toutes les mesures sont prises pour garantir aux personnes pla-ces en rtention ou en attente dexpulsion, de meilleurs protec-tion et traitement. Il sagit, selon lui, dviter les mmes drapages enregistrs lan dernier. Pour cette opration, nous respectons les droits de lhomme. Nous fai-sons de sorte que ltre humain soit respect. Nous avons pris des mesures pour que les biens de ces personnes soient aussi prot-gs. , a-t-il rassur.Daprs le porte-parole de la police, colonel Jules Monkala-Tchoumou, des moyens importants sont dj mis la disposition de la police pour faciliter les rapatriements : un centre de rtention a t amna-g Pointe-Noire pour accueillir les retenus, un train moderne est disponible pour permettre le transfert des expulss vers Braz-zaville, des avions seront prts ds ce vendredi 22 mai. , a in-diqu Jules Monkala-Tchoumou. Lofficier de police a galement fait savoir que des moyens sanitaires et des vivres sont distribus rguli-rement ces personnes.Depuis le lancement de lopration Mbata ya Bakolo le 14 mai der-nier Pointe-Noire, plus de 1500 trangers en situation irrgulire ont t apprhends. Cette opra-tion qui concerne tous les trangers sans-papiers, a permis de placer en rtention entre autres, des sujets de la Rpublique Dmocratique du Congo, du Sngal, du Mali, de la Guine, du Burkina Faso, du Nig-ria, et de la Cte-DIvoire.

    Fiacre Kombo

    IMMIGRATION CLANDESTINE

    Le ministre Raymond Zphirin Mboulou explique aux ambassadeurs la ncessit de poursuivre lopration Mbata ya Bakolo

    Le ministre Raymond Zphirin Mboulou

    SOUVENIRS

    Les anciens ministres du Congo se souviennent dIsaac Ibouanga

  • N 2314 - vendredi 22 mai 2015L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E6 | ANNONCES

    Les enfants Mazikou et petits-fils ont la profonde douleur dannoncer aux parents, amis et connaissances le dcs de leur regrett pre et grand-pre Guillaume Mazikou, alias, PDG La Guillau, propritaire des htels Gramilia.La veille mortuaire se tient au domicile familial n88 rue Djou sur lavenue Terre-jaune Moungali.Linhumation lieu le samedi 23 mai 2015 selon programme ci-aprs :-9h00 : leve de corps la morgue municipal de Brazzaville-10h00 : recueillement au domicile familial, n88 rue Djou croisement avec lavenue Terre-jaune Moungali ;-11h00 : dpart pour lglise Saint-Esprit de Moungali ;-12h00 : dpart pour le cimetire du centre-ville ;-14h00 : fin de crmonie.

    NCROLOGIE

    24 mai 2010 24 mai 2015, voici cinq

    (5) ans que disparaissait, Henri

    Babouri Aliby. En ce triste anniver-

    saire, les familles Abomangoli et

    Ngandongo Aliby demandent tous

    ceux qui lont connu, davoir une

    pense pieuse pour lui.

    Des messes daction de grce en sa

    mmoire, seront dites le dimanche 24

    mai 06heures15, en les paroisses :

    Sainte-Marie de Ouenz Brazzaville

    et le 7 juin Rome en Italie en lglise

    Sainte-Maria-Maggiore.

    IN MEMORIAM

  • N 2314 - vendredi 22 mai 2015 L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E SOCIT / INTERNATIONAL | 7

    Lorganisation humanitaire en collaboration avec la fondation Starkey a prlev, le 19 mai Brazzaville, les empreintes des jeunes sourds pour leur offrir, en juillet prochain, un don de kits auditifs.

    Le kit auditif, pour la majorit de familles, est trs coteux. Le don, qui est le deuxime du genre, aide-ra les jeunes lves sourds am-liorer leur capacit auditive. Ma fille na pas encore cet appareil. Avec elle nous ne causons qu travers des signes. Cette offre est donc pour nous un soulage-ment. Nous voulons que le Lions club uvre constamment dans notre pays en faisant ce genre de don , a avou Sergine Madizi, une femme ge, dans la quarantaine. Plus de trois enfants malenten-dants vont chacun recevoir un kit auditif dont la valeur pcuniaire denviron 2000 dollars amricain, est estime plusieurs centaines

    de mille francs CFA. Prlude cette donation, ils vont tre mi-nutieusement examins par une quipe de mdecins rquisitionns pour cette uvre. Deux jours durant, ils vont tre tests par des mdecins afin de dterminer sil sagit rellement dun handicap auditif o dune simple infection soignable. Il y a des malentendants qui avaient eu ces appareils lors de la pr-cdente dition mais par mau-vais usage ne les ont plus. Il faut encore leur en donner cette fois-ci , a expliqu Marie Solange Gatera, prsidente du Lions Club Brazzaville Baobab.

    Envie daider

    Outre les centaines denfants qui sont dj leur charge, le Lions Club Brazzaville Baobab a de nou-veau lanc un vibrant appel aux familles de lhinterland dappor-ter leurs enfants malentendants. Lorganisation humanitaire se d-

    ploie en utilisant, les supports m-diatiques, afin que leur message puisse atteindre les dpartements du Congo les plus loigns de Braz-zaville. En dehors de Brazzaville, cette action caritative stait d-roule Kinshasa, o plus de mille cinq cents enfants ont t bnfi-ciaires de ces kits auditifs.Rappelons qu Brazzaville comme ailleurs, les Lions rpondent aux besoins des communauts locales travers le monde. Avec 1,36 million de membres rpartis dans plus de 46 000 clubs offrant des services communautaires dans 210 pays et zones gographiques, cet orga-nisme bnvole incarne la diversit runie autour dune mme philoso-phie : la communaut est le reflet de leurs actions.Enfin, le Lions Clubs est un club service international de bnvoles. Cest la plus importante organisa-tion de clubs philanthropiques du monde.

    Fortun Ibara

    UVRE SOCIALE

    Le Lions Club Brazzaville Baobab la rescousse des malentendants

    Le prsident du Conseil suprieur de la libert de communication (CSLC), Philippe Mvouo, qui sest adress le 19 mai aux responsables des ONG et Associations pour les mdias et les droits de lhomme, a sollicit la convocation des tats gnraux de la presse, vingt- trois ans aprs les premires assises qui staient tenues Brazzaville en 1992.

    Cette sollicitation est motive par les innovations intervenues dans le domaine des mdias et les dra-pages observs dans la pratique du mtier de journalisme au Congo.Philippe Mvouo estime que les acteurs de la socit civile de-vront invitablement se placer au cur mme du dbat pour aider les acteurs politiques user dun discours sain porteur de lumire

    et de sagesse. Parce que je crois en ce miracle, je recours aujourdhui la socit civile pour quelle joue son rle de m-diatrice, de modratrice et de r-gulatrice par excellence de la vie de la cit, aux fins du maintien permanent des quilibres so-ciaux vitaux , a-t-il assur.Il sest toutefois inquit des ef-forts ngatifs des petits mots lancs dun camp un autre qui pourraient entrainer une d-

    flagration dont le peuple sera le premier comme toujours, en payer le prix. La sagesse nous enseigne que le chat chaud craint leau froide et quil vaut mieux prvenir que gurir , a-t-il not.Le prsident du CSLC sest dit tout aussi proccup de la presse qui pourtant dtient un pouvoir indniable trs fort, mais qui fort

    malheureusement se morfondrait dans limpuissance ne pouvoir rien faire sinon se rsoudre col-mater les brches comme pour vouloir se distancer de la culpa-bilit alors quelle sest montre aveuglement trs active, et mme complice dans la fermentation des ingrdients de la crise.Et Philippe Mvouo dinviter les diffrents acteurs, la rflexion sur comment parvenir exor-ciser cette presse du dmon de lanti professionnalisme qui le hante. Aprs la tenue des tats gnraux de la presse congo-laise en 1992, 23 ans aprs, il est temps, et lactualit com-mande lurgence, que nous nous penchions nouveau sur notre grand malade, la presse congolaise , a plaid Philippe Mvouo. Cest pourquoi, la te-nue des Assises Nationales de la presse congolaise simpose , a-t-il conclu.Cette rencontre entre le pr-sident du CSLC et le public a suscit et permis un grand mo-ment dchanges entre les deux parties. De nombreuses interro-gations et suggestions du public ont trouv de rponses, voire de satisfaction.En rappel : le 13 mai dernier au Palais des congrs le prsident du CSLC avait eu une rencontre citoyenne avec les responsables politiques toute obdience confondue. Ces rencontres sins-crivent dans le cadre dun dia-logue permanent qui existe entre les acteurs sociaux et politiques congolais dont le but est la conso-lidation du processus dmocra-tique et de paix au Congo.

    Guillaume Ondz

    MDIAS

    Le CSLC sollicite lorganisation des tats gnraux de la presse

    Philippe Mvouo

    Lchange entre lambassadeur de lUnion europenne (UE) au Congo, Saskia de Lang, et les journalistes obit au lancement des festivits de la Semaine de lEurope, ce mardi 19 mai Brazzaville.

    Lafflux des migrants vers lEurope et la menace quil constitue pour les Europens ainsi que lavenir du continent ont t au centre de cet change. Chaque anne la mme priode, les pays membres de lUE organisent une srie dac-tivits pour commmorer lunion sacre du vieux continent. Pour lambassadeur Saskia de Long, travers le lancement de ces acti-vits Brazzaville, lUE veut pro-mouvoir les valeurs de justice et de paix ainsi que sensibiliser les Congolais sur son action de dve-loppement dans le pays en parte-nariat avec les pouvoirs publics et la socit civile.Le drame de migrations dans la mer Mditerrane ne peut laisser personne insensible. La Semaine de lEurope est une occasion pour les organisateurs du Festival de films europens, de mobiliser lAfrique ainsi que lensemble de la communaut internationale contre ce drame humanitaire. Nous allons voir au cours de ces activits, les causes pro-fondes du phnomne migra-toire. Parce que ces gens qui perdent leur vie de faon drama-tique en Mditerrane, lorsquil y a la paix et la scurit dans leur pays, ils ne peuvent pas partir , a indiqu Saskia de Lang.La plupart des clandestins secou-rus par les marines occidentales, viennent des pays en guerre : de la Libye, de la Somalie, de lErythre et du Moyen-Orient notamment lIrak, la Syrie et le Ymen. La Lybie est devenue aujourdhui comme une sorte de couloir pour les passeurs destination de lEurope. Il y a galement les problmes au Mali et en Centra-frique. , a reconnu la diplomate europenne.La chef de la diplomatie euro-penne au Congo soutient le fait que ce phnomne de migration clandestine vers son continent, est li principalement aux diffi-ciles conditions de vie dans les pays dorigine des migrants. Il y a des gens qui fuient la pauvre-t. Ils se disent autant mieux tenter sa chance dans la mer que de mourir de faim dans son propre pays. Cest donc dire le niveau de leur dsespoir. , a-t-elle reconnu. Une menace terroriste

    Depuis la chute du rgime de Mouammar Kadhafi en 2011, une anarchie sest installe en Libye, entrainant un afflux massif des migrants vers lEurope. Le ph-nomne a pris une ampleur de telle sorte quil faut trouver de nouveaux moyens afin de pou-voir y mettre un terme. , a ex-

    pliqu Saskia de Lang, et dajou-ter Cette migration de masse comporte aussi des lments qui risquent de menacer le ni-veau scuritaire de lEurope. , a-t-elle dnonc.Plusieurs rapports de lOrgani-sation nord atlantique (Otan), font tat de ce que parmi les va-gues de migrants clandestins, il y aurait aussi des lments terroristes . Les vingt et huit membres de lUnion se sont donc engags dployer des nouveaux moyens afin de neutraliser les rseaux des passeurs, dtruire leur base Lors dun rcent sommet euro-pen sur limmigration, les diri-geants du continent, ont adopt une batterie de mesures axes sur quatre volets : Dabord porter secours aux gens qui sont dans la mditerrane, sattaquer aux rseaux des trafiquants et pas-seurs, ensuite travailler avec les pays dorigine des migrants dans le cadre des programmes de dveloppement, et enfin in-tensifier les actions diploma-tiques et politiques pour arri-ver terminer les conflits dans des rgions comme le Moyen-Orient, la Lybie, le Mali... , a rappel Saskia.

    on voit un Parlement eu-

    ropen trs actif.

    Hormis le dfi relatif au phno-mne migratoire, les citoyens europens sont appels se pro-noncer sur lavenir de leur famille partage entre ceux qui croient lUnion et ceux qui la contestent. Pendant longtemps, on a ac-cept tout ce que les dirigeants faisaient. On se disait cest bon. Jamais, on na demand aux gens leur ide par rapport lUnion. Et cest maintenant quon a tous ces dbats. Je crois que lEurope va en ressortir renforcer. , a dclar lambassa-deur europenne.Initie au sortir de la Seconde Guerre mondiale, lUE a revitali-s ces dernires annes ses ins-tances en vue de les rapprocher davantage des citoyens. Depuis le trait de Lisbonne (Portugal) qui a renforc le pouvoir du Parlement de lUE, on voit un Parlement europen trs actif. Les changements sont l. , a conclu De Lang.La semaine de lEurope dition 2015 qui a t lance ce mardi lInstitut franais de Brazzaville (ex- CCF), est place sous le signe du dveloppement. Les ac-tivits prendront fin ce vendredi 22 mai, avec au programme la projection des films.

    Fiacre Kombo

    IMMGRATION CLANDESTINE

    Lambassadeur de lUnion europenne claire les journalistes

  • N 2314 - vendredi 22 mai 2015L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E8 | ANNONCE

  • N 2314 - vendredi 22 mai 2015 L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E INTERNATIONAL | 9

    Pour lheure, les tats-Unis ont dj prouv leur volont de dialogue puisque ses autorits ont dj dcid du retrait de Cuba de la liste des Etats soutenant le terrorisme. Quant la prochaine tape, elle san-nonce dcisive dautant que les deux parties se sont engages pour la rouverture des ambassades respectives Washington et La Havane.Selon une source proche du Dpartement dtat amricain, les choses avancent aprs lentretien entre le prsident amricain et son homo-logue cubain. Les dossiers avancent, les rponses sont plus ra-pides (). Nous navons jamais t aussi prs du but , a affirm un diplomate amricain. Il a donn pour preuve le fait que le Congrs amricain na pas fait obstacle la dmarche amricaine sur le retrait de Cuba de la liste des tats terroristes, une dcision qui sera dail-leurs effective le 29 mai.Du ct de Cuba, tout serait fin prt pour louverture de son ambas-sade aux tats-Unis. Cette volont affiche nempche pas au D-partement dtat de rester sur sa position : celle de veiller ce que ses exigences soient acceptes. Il sagit entre autres de la libert de mouvement des diplomates et un accs libre lambassade, pour tous les Cubains qui le dsirent. Cuba avait t class parmi les pays sou-tenant le terrorisme depuis 1982, aux cts de la Syrie, du Soudan et de lIran, notamment par ladministration Reagan. Elle reprochait aux dirigeants cubains leur soutien aux sparatistes basques de lETA et aux rebelles des Farc en Colombie.Les relations diplomatiques entre Washington et La Havane ont t rompues depuis 1961. Leur assouplissement intervenu depuis le 17 dcembre dernier est le fruit dun srieux travail dont les trac-tations se faisaient souvent en coulisses. Ce rapprochement est notamment laboutissement de ngociations secrtes qui staient droules de juin 2013 novembre 2014 au Canada. Laccord final a t conclu au Vatican et le pape Franois aurait jou un rle-cl dans cette perce diplomatique aprs avoir lanc des appels per-sonnels aux deux prsidents.

    Nestor NGampoula

    ETATS-UNIS-CUBA

    Un 4e round de ngociations Washington Aprs le sommet de Panama du 11 avril dernier au cours duquel les deux pays avaient scell leur rapprochement grce lentretien entre Barack Obama et Raul Castro en marge des assises, un quatrime round de ngociations entre Amricains et Cubains a lieu ce jeudi 21 mai Washington.

    Travailler en synergie pour garantir lintgrit biologique des aires protges et de leurs zones priphriques, cest lune des raisons ayant prsid la cration de cette plate-forme. Lobjectif est dassurer une gestion durable des cosystmes forestiers.

    Latelier de mise en place de la plate-forme de concertation multi-acteurs, encore appele CEFDHAC Rurale dans le paysage du Tri-national Sangha (TNS) sest tenu, du 15 au 16 mai Yokadouma, au Cameroun. Organis par lUnion internationale

    pour la conservation de la nature (UICN), cet atelier a regroup les dlgations issues dinstitutions gou-vernementales et parlementaires, de la socit civile, des communauts autochtones ainsi que dorganisa-tions internationales uvrant dans

    la conservation dans les trois pays du paysage TNS que sont le Came-roun, le Congo et la Rpublique Cen-trafricaine.Cet atelier a t ponctu par des sessions techniques, des travaux de groupes et des discussions en pl-nire. Il tait question de prsenter la vision et le rle de la plateforme de concertation multi-acteurs ou CEFDHAC Rurale ; de dfinir les grandes orientations du fonctionne-ment de la plateforme ; de rflchir sur un mcanisme de durabilit ; dfinir une feuille de route ; et pro-cder llection du bureau de

    la plateforme. Au terme des tra-vaux, un bureau de six membres a t mis en place avec un Ca-merounais en tte, second par Calvin Ampieh du Congo.Permettre la participation du bu-reau de la CEFDHAC rurale aux

    runions du Forum national et du forum sous rgional ; partager lex-prience de fonctionnement des autres plates formes avec le bureau de la CEFDHAC Rurale ; mobiliser les fonds pour le fonctionnement de la CEFDHAC Rurale ; renforcer les capacits du nouveau bureau lu de la plate-forme, autant de recomman-dations formules Yokadouma.La vision de la CEFDHAC est de fa-voriser la concertation multi-acteurs en vue de ladhsion des parties prenantes au processus de gestion durable des cosystmes des forts dAfrique centrale. Profitant de loc-casion, Mbenda Rosette, assistante technique de la CEFDHAC, a pr-sent les zones de dploiement pos-sible de la plateforme et la rflexion de lUICN sur les lments de strat-gies, dorganisation, de durabilit et de dappropriation.La CEFDHAC est ne en 1996 Brazzaville. Sa mission est de sen-sibiliser et dencourager les acteurs conserver les cosystmes fores-tiers de la sous-rgion et utiliser de faon durable et quitable les ressources quils reclent. Ses or-ganes sont le forum sous rgional, le Comit de pilotage sous rgio-nal, lagence de facilitation, les fora nationaux qui doivent stendre jusquau niveau local.

    Josiane Mambou Loukoula

    TRINATIONAL SANGHA

    La gestion des cosystmes dbattue Yokadouma, au Cameroun

    Photo de famille

  • N 2314 - vendredi 22 mai 2015L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E10 | INTERNATIONAL / CULTURE

    La diva de la chanson congolaise Fa-nie Fayar livrera en soire du 29 mai lInstitut franais du Congo un concert indit. Celui -ci marquera son grand retour sur la scne musicale et le dbut de sa carrire solo. Aprs avoir anim au mois de sep-tembre dernier un atelier de chant sur les techniques de vocalisation, de vibrato, mais aussi sur limprovi-sation vocale destine aux chanteurs et chanteuses, Fanie Fayar offrira le vendredi prochain aux frus de la musique congolaise un concert path-tique et inoubliable .Ce concert annoncera galement le comeback scnique chaleureux de lartiste et le dbut de sa carrire solo. Un grand moment trs attendu par ses fans aprs quelques temps dabsence. Fanie Fayar chantera au cours de ce spectacle quelques morceaux qui constituent son nouvel album intitul F, il compte dix titres dont lenregistrement se poursuit encore.Lartiste se prpare aussi lancer officiellement son opus dont la date de publication nest pas encore connue. Les mlomanes danse-ront aux rythmes et cadences acoustiques modernes et afro jamais jous auparavant.Fanie Fayar est une artiste complte la voix envotante, elle est dan-seuse, compositrice, interprte et formatrice. La diva sest distingue par-ticulirement au Congo lors de la Fte de la musique, clbre chaque anne linstitut franais du Congo. La talentueuse a cr son propre groupe qui porte son nom.

    Rosalie Bindika

    MUSIQUE

    Fanie Fayar et son groupe en concert le 29 mai prochain

    La journe de mardi tait consacre lorganisation catholique de charit Caritas lExposition universelle de Milan.

    La Caritas-Day lExposition universelle de Milan, mardi, a t loccasion de dcouvrir cette or-ganisation une fdration - des uvres catholiques de charit dans le monde. Caritas est une vritable armada de volontaires au premier rang de la lutte contre la faim dans le monde. Les crises aigues ont toujours eu besoin dune phase de retour progressif la normalit. Cest en de tels moments que Caritas passe v-ritablement laction. Car il faut bien nourrir ceux qui sortent de conflit ; les soigner, leur donner mme des moyens de repar-tir pour la vie. Alors sacs de riz, mdicaments ou outils aratoires passent des donateurs, souvent lointains, des ncessiteux qui peuvent ainsi reprendre une vie de normalit.LExposition universelle de Milan a choisi un thme qui ne pou-vait que cadrer avec les objectifs poursuivis par la Caritas, une organisation qui vient dailleurs dlire son excutif Rome, avec un cardinal philippin comme prsident et des secrtaires pro-venant des cinq continents (un vque ghanen et un lac de Rd Congo, Albert Massika, repr-sentant lAfrique). Nourrir la Plante, Energie pour la Vie , un thme trs fdrateur et trs mobilisateur. Aussi la Caritas

    est-elle venue ce grand bras-sage dides de Milan avec un rapport sur comment vaincre la faim dans le monde . Les rponses compiles ont abouti des rsultats qui ne sont pas nou-veaux, certes, mais qui ont lavan-tage dtre endosss sur la ralit incontestable du terrain.Lenqute a t mene par 98 or-ganisations Caritas uvrant dans le monde, dans des pays o la to-talit des habitants pse les 83% de la population mondiale. Elle a t prsente au cours de cette journe de mardi lExpo. Elle aboutit la conclusion que la communaut mondiale doit redoubler defforts pour lutter contre la faim. Car dans le tiers des pays consults rgnent lins-curit alimentaire et la malnutri-tion. Elle a aussi permis de mettre en vidence des consquences plus insidieuses telles les migra-tions de masse, la criminalit et, bien entendu, une pauvret gran-dissante. Sur ce dernier aspect, il est dsormais clair quun pays est dautant plus pauvre que ses populations ont faim.Le manque de nourriture ad-quate conduit une hausse de mortalit, de criminalit et de corruption. Cest pourquoi Cari-tas a soulign mardi Milan que laide au dveloppement ne doit pas sentendre comme une op-

    ration de charit, mais comme un investissement rel qui peut re-donner de llan la productivit agricole par exemple. Car la faim est fortement lie aux faiblesses dans le dynamisme agricole. Et celui-ci fortement dpendant des bouleversements climatiques. Alors la boucle est boucle : pauvret, migration, criminalit, guerres : cest le tableau complet qui ne permet pas de faire face aux problmes de la faim. Les re-prsentants de quelque 80 pays ont fait exprs le dplacement de Milan mardi pour couter Ca-ritas dcliner sa comprhension des problmes alimentaires du monde.Lorganisation en a dailleurs pro-fit pour fortement inciter les na-tions inscrire le droit lalimen-tation dans leur arsenal juridique. Le prsident de la Confrence piscopale italienne rsumant cette journe de mardi Milan, a soulign quelle avait t une interpellation qui ne peut laisser personne exempt du devoir de lutter contre la faim. Personne ne peut plus sen tenir lart de la dbrouille pour un problme de cette ampleur , a fortement soulign le cardinal Angelo Ba-gnasco. Individus, familles et communauts souffrent de faim : cest la nouvelle bannire de lavance mondiale. Assainir cest innover , a dit celui qui est archevque de Gnes.

    Lucien Mpama

    CARITAS

    Une arme de bnvoles catholiques dans la lutte mondiale contre la faim

    Rhou Pingjian a aussi rappel que la Chine et lAfrique ont une complmentarit conomique, une confiance politique, une volont de coopration. Mais cette volont ne doit pas seulement tre verbale , a-t-il dit, soulignant limportance des mesures incitatives aux investissements.Le Manager gnral de China-Africa Coopration Shi Xia-guang, a indiqu de son ct que les socits chinoises dispo-saient de capitaux et de la technologie pour dvelopper des activits industrielles en Afrique. Hormis la construction des infrastructures, les entrepreneurs chinois sont dsormais in-tresss par les secteurs de lindustrie et de lagriculture en Afrique. Cette nouvelle forme de coopration se dveloppe dj avec Afrique du Sud, lthiopie, la Zambie, la Tanzanie, le Kenya. Le conseiller lambassade de Madagascar en Chine Basile Rafanomezana pense que la Chine et lAfrique peuvent ta-blir une coopration industrielle. Mais que tout dpend de la politique intrieure de chaque tat. Et du ct chinois, la question de la paix, de la stabilit, de la scurit des investis-sements demeure une priorit. Lambassadeur du Rwanda en Chine, Charles Kayonga, a ras-sur les investisseurs chinois quant lamlioration du cli-mat des affaires dans certains pays dAfrique en gnral, au Rwanda en particulier, o on peut dsormais crer une en-treprise en moins de 24 heures.

    Nol Ndong

    COOPRATION CONOMIQUE

    La Chine invite lAfrique garantir la scurit des investissements trangersLe directeur gnral adjoint des Affaires africaines au ministre chinois des Affaires trangres, Rhou Pingjian, a lanc un vibrant appel aux pays africains afin quils garantissent la scurit des investissements trangers. Il a fait cette dclaration, le 18 mai, lors de la foire internationale conomique et commerciale de Chine, Lang Fang dans la province de Hebei.

    Lactualit du moment en Italie braque les projec-teurs sur les Congolais de la diaspora. Pas vraiment en bien. Il arrive que lactualit sarrange pour jeter une lumire sombre, si lon peut dire, sur une commu-naut. Cette fois, cest sur la communaut congo-laise que portent les ragots et les potins de bar du moment. Une succession dvnements a fait en sorte que mme lhomme de la rue qui, dordinaire a dautres ralits gopolitiques en tte, a eu plus dune occasion de faire courir son doigt sur une carte avec la question : Congo ? Cest o ? Et il ny a pas de quoi en tirer gloire.Parce que depuis le dbut de lanne, une affaire dfraye la chronique. Un prtre congolais, Pre Gratien, fait malheureusement la Une des journaux. Dans sa paroisse dArezzo, prs de Florence, une paroissienne a disparu. La police affirme que le prtre serait le principal suspect dune disparition qui ne sexplique pas autrement. Le mari navance aucune piste susceptible de faire abandonner celle du prtre. Depuis la semaine dernire, il est

    dailleurs en prison et a dcid de se murer dans le silence face aux fortes accusations de sduction et peut-tre mme dassassinat contre lui.Au dbut du mois, Rome, le quartier de Mentana a lui aussi t au cur de lactualit sordide. Un jeune y a tu son oncle coups de pierres pour une raison que lui, le premier, ne parvient pas sexpli-quer. Subite crise de folie ? Soupons de sorcellerie comme lhypothse en circule dans la communaut ? Effet de quelque substance qui lui aurait mo-mentanment fait perdre la raison ? On se perd en conjectures, mais la police enqute.Et, mercredi, un autre pisode tel que les aiment les journaux sensation : une religieuse, congo-laise, retrouve pendue dans sa cellule de monas-tre. Toujours Arezzo, prs de Florence ! La chose prend une tournure tellement inquitante que les dpches dagence ont titr : pendaison dune sur provenant du mme pays que le pre Gratien . Dit comme a, le soupon est partout. Et lopprobre pas loin.

    Lucien Mpama

    la Une

  • N 2314 - vendredi 22 mai 2015 L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E CULTURE / ANNONCE | 11

    SPECTACLEDjoson philosophe the winner, el vencedor, el caliente et lorchestre Super Nkolo Mboka en concert, tous les dimanches partir de15h00 au bar Terrasse du Night club Five stars,120 rue Boundji Talangai 2e sortie Nord en allant vers Petit-chose-ba jardinentre: consommation 1500fCadeau sign retour sur scne nationale, aprs les Amriques et lEurope

    Aprs la publication de huit ouvrages, dont le tout rcent est Je plaide non coupable , Benoit Moundl-Ngollo vient de publier Cocktail Molotov charg de vrits dtonantes qui explosent dans un Snoprac . Cet ouvrage qui est la rdition de quelques articles, sujets et thmes, dj dvelopps dans ses premiers ouvrages, a t prsent la semaine dernire la Prfecture de Brazzaville, en prsence des gens de culture.

    Cest dans son style de pr-dilection quil a baptis Style qui nobit pas aux recom-mandations acadmiques classiques (Snoprac) que Benot Moundl-Ngollo, a crit son neuvime ou-vrage de 189 pages, et qui peut tre considr comme un recueil, une succession de vrits drangeantes, et sonne comme un rquisi-toire contre les insuffisances morales et les mesquineries intellectuelles.Parlant de ce style, Frdric Bobongo, dclare que lef-fort de lart est douvrir

    des perspectives nouvelles et non de concerner dans un formalisme beat... Dfen-dant le rle dnonciateur de lcrivain, Emile Zola affirme dans Jacqueline que : La vrit je la dirai comme jai promis de la dire. Il en est de mme de Benot Moun-dl-Ngollo qui a promis de dire la vrit telle quil la voit. Aussi promet-il dtre la bouche de ceux qui nont pas de bouche, linstar dAim Csaire. Il contribue lamlioration de la condi-tion humaine. Egal lui-mme, Moundl-Ngollo a sa

    LITTRATURE

    Cocktail Molotov un livre crit dans un style novateur plume dtonante, au jargon militaire, reflet de sa profes-sion, tant lui-mme devenu le soldat de la plume, selon Ninle Balenda, enseignante de franais lcole militaire prparatoire gnral Le-

    clerc, lissue de sa lecture de loeuvre.Fru dcritures, Benot Moundl-Ngollo, voque dans le prsent ouvrage, la ralit politique du Congo.

    Il va plus loin en explici-tant les maux dont souffre le pays. Puisquil reconnait que son beau, riche et cher pays est bien malade. Le Congo tant malade, si nous ladmettons tous, et si nous voulons tous le gurir de son mal, nous devons avant tout avoir le courage de poser le diagnostic, sans complai-sance, sans peur, sans honte, sans tabou. Ce faisant, nous soignerons alors le mal la racine et nous viterons lavenir des hontes tragiques rptition dans notre pays. Cocktail Molotov est un livre qui dveloppe une vision politique et idologique dans la mesure o il vhicule un certain nombre dides capables de combattre les revers de la socit congo-laise. Cet ouvrage livre un com-bat politique comme laffirme Clment Mbon. Il ne sagit pas de la politique politicienneNotons que cet ouvrage a t dcortiqu en outre par Ni-nle Balenda, mais aussi par le professeur Gaston Kelman en provenance de Yaoun-d, madame Alima Madina, crivaine et enseignante de philosophie et le professeur

    Dominique Ngoe-Ngala. Alors que le reprsentant de ldition lHarmattan Congo, Jackson Makiodi Bantsimba, qui a flicit lauteur pour cette deuxime publication, a reconnu que loriginalit de ce style na pas mis indif-frent le comit de lecture de LHarmattan qui a dci-d de sa publication. Car, ce style novateur ne va pas lencontre de leur ligne di-toriale. Il a t ensuite mis dans le circuit de fabrication en vue de sa publication en mars 2015. Nous en flici-tons lauteur.

    Bruno Okokana

    Benoit Moundl-Ngollo ddicaant son ouvrage

  • 12 | RDC/KINSHASA N 2314 - Vendredi 22 mai 2015L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E

    La dcision de la chambre dappel de la Cour pnale internationale sur lappel interjet par Jean-Pierre Bemba sur le rejet, en dcembre 2014, de sa demande de libert provisoire sollicite en octobre de la mme anne, na pas rejoint les aspirations de ses partisans. Tandis que Fidle Babala, Aim Kilolo, Jean-Jacques Mangenda et Narcisse Arido avaient bnfici dune libert provisoire dans le cadre de laffaire de subordi-nation des tmoins, Jean Pierre Bemba reste le seul dont la demande de libert provisoire sollicite par ses avocats tait rejete.Et pour cause ? Le chairman ntait pas seulement li ce dossier quoiquil sen soit bien tir - la chambre prliminaire de la CPI lui avait du reste accord une libert provisoire - mais aussi par celle princi-pale des crimes de guerre et crimes contre lhumanit commis par ses troupes Bangui, en Rpublique Centrafricaine. Et l-dessus, la Cour est demeure intransigeante et nentend pas accorder une quelconque libert provisoire linculp aussi longtemps que son procs natteindra pas son pilogue. En fait, la chambre dappel de la CPI na fait quentri-ner la dcision de la chambre de premire instance prise en dcembre 2014 rejetant la requte de Jean Pierre Bemba. Avec ce dernier dve-loppement, il va sans dire que lex-vice prsident a encore de beaux jours passer en prison la Haye. Avec la lenteur qui caractrise les procs la CPI, il y a lieu de craindre que le verdict attendu puisse encore tirer en longueur.

    Alain Diasso

    COURS PNALE INTERNATIONALE

    Jean Pierre Bemba maintenu en prison Alors quil y a peu, les militants du Mouvement de libration du Congo (MLC) ont laiss extrioriser leur joie lide de voir leur leader incarcr la Haye retrouver bientt sa libert, voil que leurs espoirs viennent dtre dus.

    Le 21 mai, le Romo Golf a servi de cadre la sixime revue de la performance des projets financs par la Banque mondiale (BM) au Congo-Kinshasa. Selon le directeur des Oprations pour les deux Congo, Ahmadou Moustapha Ndiaye, le pays a enregistr le meilleur taux de dcaissement de la rgion Afrique au cours des trois dernires annes.

    Lengagement de la BM est lun des plus importants, avec un por-tefeuille de 3,1 milliards de dollars amricains. Il comprend vingt-six projets actifs dont cinq prsents comme risque. Au cours de ces trois dernires annes, les

    nouveaux engagements ont t

    respectivement de 547 millions,

    332 millions et 487 millions de

    dollars amricains, pour les an-

    nes fiscales 2013, 2014 et 2015 , a prcis Ahamadou Moustapha Ndiaye. Et il y a un espoir pour le maintien de ce rythme encoura-geant au cours des prochaines an-nes. Notre programme 2015-2017 prvoit un engagement

    supplmentaire de 1,36 milliard

    de dollars amricains .

    Ces ressources financires com-bines lassistance technique et aux tudes sectorielles de la BM aideront la RDC faire avancer ses rformes. Dj, il faut signaler trois nouveaux projets adopts au cours de cette anne fiscale,

    en loccurrence le Projet de s-curisation de laroport de Goma (52 millions $), le Projet de dve-loppement du secteur de la sant (220 millions $) et le Projet dsar-mement, dmobilsiation et rein-sertion (21,5 millions $). Selon les experts de la BM, pour cette anne, la rgion Afrique a fix le taux de dcaissement 23%. Pour le moment, celui de la RDC se situe 22,8% (reprsentant un total de 237 millions de dollars amricains). La Direction Pays la tabli 30% et donc la RDC doit continuer fournir des efforts considrables pour atteindre cet objectif.Consolider lengagement

    Cette revue de performance du portefeuille de la BM en RDC a regroup les cadres des Units de coordination et Cellules dex-cution des projets ainsi que les ministres de tutelle et les minis-tres centraux responsables du suivi des programmes de dvelop-pement au sein des ministres des Finances, du Budget et du Plan. Au-del, il y a eu aussi la prsence des cadres techniques et de ges-tion de la BM responsables du suivi des projets et de la gestion des programmes de linstitution en RDC. Il sagit dune rencontre majeure visant faire le point. Il nous faut faire un tat des lieux

    sans complaisance des projets, a expliqu Ahmadou Moustapha

    Ndiaye. Grce cet exercice, le sixime du genre depuis la reprise des Oprations de la BM en RDC, il est possible de surmonter les blocages, damliorer la mise en uvre et dacclrer les dcais-sements ainsi que les rsutlats visibles sur le terrain.Plac sur le thme Une meil-leure gestion de nos projets pour un impact visible sur le terrain , la revue a produit des nouvelles recommandations. Lors de la dernire dition, les participants avaient propos une dizaine de recommandations mettre en uvre urgemment. Lon avait pingl, par exemple, le retard dans la mise en vigueur des nou-veaux projets. Pour Ahmadou Moustapha Ndiaye, il y a eu bien des exemples de succs. Dabord, lon a constat une plus forte im-plication et un suivi rapproch de la partie nationale dans la mise en uvre des projets. Il faut rappeler galement lutilisation des admi-nistrations et des systmes na-tionaux depuis deux ans. Le pro-cessus est sur la bonne voie, a-t-il martel. Mme sil a reconnu des cueils, il sest dit encourag et a propos de disposer dans les meil-leurs dlais dun plan concert de transition et de renforcement des capacits de ladministration pu-blique pour laider raliser ce saut qualitatif.

    Laurent Essolomwa

    BANQUE MONDIALE

    Lengagement envers la RDC demeure lun des meilleurs dAfrique

    Le gouvernement de la RDC refuse que ses ressortissants vivant Pointe-Noire subissent le mme sort que ceux qui taient Brazzaville.

    Dans un message ferme de Kinshasa transmis, dans une correspondance, aux auto-rits de Brazzaville, par le vice-ministre des Congolais de ltranger, Antoine Bo-yamba, via lambassadeur de la Rpublique du Congo en poste Kinshasa, le gou-vernement de Kinshasa exhorte les autorits de ce pays au respect des droits de lHomme dans lopration Mbata ya Bakolo me-ne prsentement Pointe-Noire.Le gouvernement de la RDC vise, par cette action, dviter ses populations et lui-mme une rptition de la situation v-cue lorsque cette opration avait t mene dans la capitale de la Rpublique du Congo, Braz-zaville. Nous voulons que les expulsions se fassent dans les

    normes et que les autorits pr-

    viennent les drapages , a insis-t le vice-ministre des Congolais de ltranger cit par des sources concordantes.

    Kinshasa a galement prvenu les autorits de Brazzaville sur sa d-termination de ne plus tolrer les drapages constats pendant le

    droulement de cette opration dans la capitale de la Rpublique du Congo. Cette fois-ci, on ne va pas tolrer ce qui stait pass

    Brazzaville , aurait averti un of-ficiel de la RDC sous couvert de lanonymat.Le diplomate brazzavillois, de son ct, a rassur Antoine Boyamba sur la diffrence entre lopration de Pointe-Noire et celle de Braz-zaville. en croire ces sources, lambassadeur du Congo Braz-

    zaville a rassur sur la prise des dispositions afin que les citoyens de la RDC soient bien traits. Il a, par ailleurs, not que lopration

    en question ne concerne pas que les ressortissants de la RDC en s-jour irrgulier Pointe-Noire mais elle vise tous les trangers sans papiers. Il est not que depuis quelques jours, les expulsions contre les trangers en sjour ir-rgulier ont commenc dans la ville portuaire de Pointe-Noire. Dj, on parlerait de cinq cents ressortissants de la RDC chasss dans des conditions inhumaines.

    Lucien Dianzenza

    OPRATION MBATA YA BAKOLO

    Kinshasa appelle au respect des droits humains

    Des ressortissants de la RDC embarquant de Brazzaville pour retourner Kinshasa

    Mme si la RDC natteindra pas totalement les objectifs du millnaire 4 et 5 qui consistent la rduction de la mortalit infantile et maternelle, des efforts sont dploys pour sapprocher de ces objectifs. Parmi les stratgies pour atteindre ceux-ci, il ya la promotion de cinq pratiques familiales essentielles.

    Ces pratiques concernent le lavage des mains laide du savon ou de la cendre avec de leau qui coule, lallaitement ma-ternel exclusif aux seins jusqu lge de six mois, lutilisation correcte de la moustiquaire imprgne dinsecticide, la vaccina-tion et la prise en charge de la diarrhe domicile.La promotion de ces pra-tiques ne se fera pas sans limplication des acteurs la base. La sensibilisation de diffrentes composantes de la so-cit dans la promotion de ces cinq pratiques cls pour la sant est donc ncessaire. Cest dans ce cadre que prs de trois cent cinquante animateurs de base des confessions religieuses du Kongo Central, ex Bas- Congo viennent dtre convis un forum dchange dexpriences sur les cinq pratiques familiales essentielles. Ces animateurs de base de diffrentes confessions religieuses sont venus de Boma, Kisantu et Matadi.Le chef de division provinciale de la sant du Kongo Central, le Dr Jacques Kimfuta a invit la com-munaut sapproprier ces cinq pratiques familiales pour renforcer la lutte contre la mortalit dans la province du Kongo-central. Pour russir le changement dans la

    communaut, il est question que

    tout le monde sapproprie de ces

    pratiques car lampleur de la mor-

    talit infantile en RDC continue

    interpeller sur les approches

    mettre en place dans le systme de

    sant en vue dapporter des solu-

    tions appropries , a-t-il dclar avant de remercier les respon-sables des confessions religieuses prsents ce forum pour leur im-plication dans la promotion des pratiques familiales essentielles

    sans omettre lUnicef qui a mis les moyens en jeu pour atteindre les objectifs 4 et 5 du millnaire pour le dveloppement. Le Dr Jacques Kimfuta a par ailleurs reconnu que les causes de cette grave mortalit infantile sont connues il sagit no-tamment de la malaria, la malnu-trition, des maladies diarrhiques, des infections respiratoires aigues et la rougeole.De son cot, Bruno Mpila de lUnicef/ Kinshasa a plaid pour lquilibre dans le renforcement des capacits des confessions re-ligieuses, limpression dun livret reprenant les 5 pratiques pour une bonne matrise des animateurs de base et la communaut, la distribu-tion des affiches et la reproduction des spots pour les diffuser dans diffrentes chaines de radio et de tlvision du Kongo Central.

    Aline Nzuzi

    SANT

    Les confessions religieuses simpliquent dans la promotion des cinq pratiques familiales essentielles

    Le lavage des mains prvient plusieurs maladies

  • L E S DPC H E S D E B R AZZAV I L L E RDC/KINSHASA | 13N 2314 - Vendredi 22 mai 2015

    Amateur du beau jeu qui lui a valu le surmon de Taureau lors de son passage au staff technique du Daring Club Motema Pembe, Fanfan poma a lobligation des rsultats pour son nouveau bail au FC MK de lhomme daffaires Max Mokey Nzangi.

    Le FC MK de lhomme daffaires Max Mo-key Nzangi a un nouvel entraneur prin-cipal. Il sagit de Fanfan poma, 59 ans. Il a dailleurs t prsent aux joueurs, le 18 mai, au terrain de la Foire international de Kinshasa. poma prend donc la place du technicien ivoirien Bruno Bla remerci pour insuffisances de rsultats au championnat national de football et en Coupe de la Conf-dration, apprend-on.Le FC MK occupe la dernire position au play-off de la Division 1 avec deux points seulement engrangs en neuf journes. Par ailleurs, le club na pas russi se qualifier pour le match de barrage de la 12e Coupe de la Confdration, stopp aux huitimes de finale par le club nigrian de Wari Wol-ves, dabord battu Wari par un but deux, avant dtre dfait nouveau domicile au stade Tata-Raphal de Kinshasa par zro but un. Ces contre-performances ont donc amen la direction du club se sparer de lentraneur Bruno Bla. Le nouveau coach Fanfan poma sait donc clairement en sen tenir aux rsultats. Avant de rebondir au FC MK, il a t entraneur au FC Les Stars de Kinshasa, Daring Club Mo-tema Pembe, Sanga Balende de Mbuji-Mayi, SC Rojolu de Kinshasa. Il a galement fait un bref passage Diables Noirs Brazzaville en Rpublique du Congo. Ancien dfenseur de lAS Bilima (actuel Dragons de Kinshasa) dans les annes 1980, Fanfan poma stait exil en Europe en 1986 o il a jou Niort

    (D2 France lpoque) avec des joueurs comme Abedi Pel, Orlans (D2 France), Chteaudun (D3 France) et Boulogne (D4 France). Il a jou ensuite en Belgique, no-tamment Scup de Jette, Lehulpe, White Star Woluwe et au FC Brussels-Molembeck.Alors quil jouait au football, il prenait aus-si ses cours dentraneur de football. Et en 1987, il a dcroch le certificat danimateur, et en 1988 le diplme dinitiateur, et enfin le brevet dtat dducation sportive et le di-plme de premier degr Uefa, appel diplme Uefa B en 1989. Fanfan poma a aussi t s-lectionneur adjoint des Lopards de moins de 23 ans, Christian NSengi tait alors slection-neur principal. Amateur du beau jeu, il a t surnomm taureau lors de son passage la tte du staff technique du Daring Club Mo-tema Pembe. Il a donc lobligation du rsultat au FC MK pour son nouveau bail.

    M.E.

    Au cours des quatre prochaines annes, le continent africain va connatre une acclration de larrive des investisseurs. La majorit dentre eux ont pris des engagements pour les deux prochaines annes, selon les rsultats de lenqute de Deloitte axe sur la confiance pour les investissements privs en Afrique de lest, de louest et du sud.

    Lenqute a rvl la forte monte des app-tits des investisseurs pour le continent afri-cain mais galement les implications cono-miques de cette effervescence. Les cots dacquisition des actifs privs dans ces

    zones gographiques risquent de connatre

    une augmentation avec cet engouement .

    Par ailleurs, peut-on lire sur le rapport, la concurrence pour les investissements pri-

    vs va saccrotre dans ces rgions, ce qui

    va se traduire, en consquence, par une

    inflation des prix des actifs qui la com-

    posent . Il y a une explication ce regain des investissements en Afrique. Il sagit dabord des rgions dAfrique qui connaissent des perspectives de stabilisation plus prennes de la situation socio-politique. Lon y ajoute galement le travail exceptionnel ralis par les fonds dinvestissements qui sont arrivs un cycle final de certains de leurs investis-sements. On pourra assister des sorties de capital qui pourront prendre la forme

    de placements privs .

    Autre paramtre qui ne manquera pas de consolider la tendance, cest le caractre peu dvelopp des marchs de linvestisse-ment, principalement en Afrique de louest et de lest. Les marchs sont encore en construction et offrent ainsi une marge de

    progression intressante . en juger par

    la taille du march, le potentiel, la facilit des affaires, lexistence des institutions de financement et la vulgarisation de la bonne gouvernance, lAfrique du Sud vient en tte comme principal march de linvestisse-ment en Afrique subsaharienne. En effet, beaucoup de capitaux trangers viennent dabord dans le pays arc-en-ciel avant leur expansion dans le reste du continent. Par consquent, les entreprises sud-africaines sont constitues en majorit de capitaux ve-nant de ltranger.Secteur bancaire Lautre grande nouvelle vient de Moodys. Selon lagence amricaine, il faut galer-ment sattendre une forte croissance du secteur bancaire. Deux facteurs vont jouer un rle dcisif. Dabord, les bonnes pers-pectives conomiques du continent afri-cain. Ensuite, llargissement de linclusion financire dans la rgion. Pour Moodys, les 12 18 prochains mois seront dcisifs dans cette expansion des systmes bancaires dAfrique subsaharienne. Lon espre mme une meilleure pntration des services ban-caires grce laccessibilit croissante du mobile-banking. Les actifs des banques ont progress de 15% en moyenne par an au cours des quatre dernires annes.Quant la RDC qui compte plus de dix-huit banques, elle continue voir saggrandir le secteur bancaire. Rcemment, le groupe knyan Diamond Trust Bank a annonc son intention douvrir deux filiales sur lle de Madagascar et en RDC. Cest son prsident du conseil dadministration qui la annonc lissue de la dernire assemble gnrale. Pour lheure, la banque attend encore de boucler les tudes de faisabilit et dobtenir les autorisations ncessaires.

    Laurent Essolomwa

    INVESTISSEMENTS PRIVS

    Des engagements fermes pour certaines rgions stables dAfrique

    VIE DES CLUBS

    Fanfan Epoma remplace Bruno Bla au poste dentraneur du FC MK

    Fanfan poma, nouvel entraneur du FC MK

    Beignets, croquettes et mini-pizzas prpars base de manioc transform en farine panifiable ont fait partie, le 16 mai, des curiosits apprcies des visiteurs lexposition en marge de linauguration de lindustrie culturelle. Les amuse-gueules proposs par Yvonne Mpem-bele nont pas seulement attir le regard. Plu-sieurs personnes se sont laisses aller une d-gustation qui des beignets, des croquettes ou des mini-pizzas selon la prfrence de chacun. De savoir que les petites spcialits proposes par la secrtaire gnrale du Collectif des femmes entrepreneures pour le dveloppement (Cofed) taient base de manioc a fait son effet. Cest donc par pure curiosit au dbut que certains ont pass leur commande. Convaincu par le got, ils ont fini par soffrir un petit rgal et se passer le mot de sorte que la restauratrice du jour avait fait une bonne affaire. Dispose livrer la re-cette de ses prparations qui le voulait, Yvonne Mpembele a prcis aux Dpches de Brazzaville que le manioc, produit de base, tait transform en farine panifiable. Seul le manioc non ferment peut se prter ces cuissons la fin simples et trs pratiques pour des repas en famille ou entre amis conviviaux. Dans le processus qui conduit la transformation du manioc en farine, il doit tre rp, essor puis sch au soleil avant dtre moulu. Ainsi hormis les amuse-gueules susmen-tionns, lon peut galement faire de la ptisserie, des gaufres notamment, comme on le fait avec la farine de froment en y ajoutant ufs, sucre et levure , a affirm la dame. Mais elle a prcis que la prparation des beignets ncessite du manioc cru doux et que les croquettes sont ralises avec du manioc bouilli transform en pure.

    Des boissons

    Par ailleurs, hormis les petits mets concocts, Yvonne Mpembele proposait du jus de manioc. Une fois encore, comme pour les produits prc-dents, elle a insist sur le fait que les prparations sont faites avec des varits de manioc sucr. Le manioc amer provoque le goitre, nous utilisons

    exclusivement une slection sucre et douce. peu

    importe quil soit jaune ou blanc . Et, pour ce qui est du jus, elle a prcis que pasteuris, il ne contient ni conservateurs, ni colorants mais peut tre conserv jusqu six mois conditionn dans une bouteille en verre. Le seul hic, nous a-t-elle dit, est au niveau de lprouvant exercice que n-cessite la production des produits. En effet, ra-lises jusquici petite chelle faute de matriels industriels, toutes les prparations sont faites la main, cest rude dextraire la farine dimportantes quantits de manioc avec des rpeuses manuelles.Lautre boisson propose au public tait une po-tion base de racines, le Tanga fort. Pose sur la table voisine des amuse-gueules, les bouteilles de Ketsia Yanzambe contenaient un liquide bruntre quelle affirmait avoir de relles vertus mdi-cinales. ses dires, plus fiable que les potions vendues la sauvette ou dans les choppes des marchs, le Tanga fort est indiqu pour le traite-ment de divers maux. Douleurs dorsales, hmor-rodes, faiblesses sexuelles et infections urinaires ne rsistent, semble-t-il pas, cette dcoction miracle dont le gingembre est lingrdient de base. Joffre un antibiotique naturel fait de gingembre associ des plantes indignes

    linstar du mata kita, mogomboro et kimbio-

    longo , nous a dit Ketsia. Et dajouter : Mais, question dadoucir le got, jy ajoute des fruits, soit de lananas soit de lorange, voire mme le tondolo. Il arrive quau total, je mlange dix pro-duits diffrents dans une mme potion . Par ailleurs, il existe une version en poudre que le patient utilise comme un suppositoire. Plus ef-ficace encore, il est recommand pour une cure dattaque de cinq jours. Dans les cas extrme, il peut accompagner la solution buvable de Tan-ga fort qui correspond une semaine de traite-ment, soit une bouteille de 205ml par jour, qui-valent dun verre. Le remde dont lefficacit ne serait plus prouver est le fruit dune rvlation divine associe des connaissances pralables acquises dans une formation sur la prparation de jus de gingembre.

    Nioni Masela

    ART CULINAIRE

    Masha Park pour la valorisation des produits locaux

    Grce sa victoire sur le Sud-Africain Thabiso Mchunu, le Congolais Junior Ilunga Makabu peut maintenant dfier le russe Grigory Drozd qui dtient le titre mondial de la version WBC. Le boxeur poids lourd-l-ger RD-congolais Junior Ilunga Makabu a obtenu, le soir du 16 mai, Durban en Afrique du Sud, son titre de challenger prin-cipal de la version World Boxing Council (WBC). Ctait aprs sa prcieuse victoire sur le boxeur local Thabiso Mchunu par Knock out (KO) au onzime round dans le cadre des liminatoires mondiales de la version WBC. Le pugiliste sud-africain na pas pu se re-lever aprs le KO, directement achemin lh-pital parce quil saignait beaucoup, rapporte Alain Bonyeme, congolais tmoin de lvnement habi-tant en Afrique du Sud. Mais cette victoire a un tantinet tard se dessiner pour le lourd lger congolais dont les cinq premiers rounds ont t difficiles face Thabiso Mchunu qui voluait dans son terroir, devant ses fans de Durban. Malgr la pression, Junior Ilunga Makabu est rest solide et concentr. Cest au sixime round que le Congo-lais est sorti de sa rserve pour aller chercher sa victoire, alors que le Sud-Africain accusait dj le coup de la fatigue. Junior Ilunga Makabu a alors pris la direction du combat. Cest la onzime re-prise que Mchunu a t compt une minute 56 secondes, aprs un uppercut gauche de Makabu,

    par larbitre belge Daniel Wan de Wiele qui avait aussi offici le combat des poids lourds lorsque Hasim Rahman surprenait, le 22 avril 2001, le champion du monde anglais