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TERMINAL METHANIER

PRESENTATION GENERALE Le 27 juin 2011, EDF et ses partenaires Fluxys (opérateur gazier du réseau de transport de gaz belge et du terminal méthanier de Zeebrugge) et TOTAL ont décidé la construction du terminal méthanier de Dunkerque. L’ensemble des permis et autorisations ayant été obtenus et les contractants sélectionnés, le chantier a été lancé et doit conduire à une mise en service industrielle et commerciale en 2016. Le terminal, situé sur la commune de Loon Plage, comprendra 3 ouvrages principaux : la plate-forme et les ouvrages maritimes, réalisés par le Grand Port Maritime, le terminal méthanier lui-même, porté par la filiale Dunkerque LNG SAS, enfin les ouvrages de raccordement aux réseaux français et belge, développés par les opérateurs GRTgaz et Fluxys. Le chantier représente un investissement de 1 milliard d’euros (2011) pour le seul terminal. A cela s’ajoutent 150 millions d’euros pour le chantier portuaire et 80 millions d’euros pour le raccordement du terminal à la station de compression de Pitgam. A ce jour, le terminal méthanier de Dunkerque est le 2ème plus important chantier industriel en France.

Depuis 2006, EDF et Dunkerque Port développent le projet d'un terminal méthanier sur la commune de Loon Plage, infrastructure de re-gazéification de Gaz Naturel Liquéfié (GNL), capable d’accueillir en France les plus grands navires méthaniers du monde sur le site de l'avant-port Ouest. Ce terminal méthanier aura une capacité annuelle de regazéification de 13 milliards de m3 de gaz soit environ 20% de la consommation annuelle française et belge de gaz naturel. Il se composera des installations suivantes :

- un poste de réception qui accueillera, par an, environ 80 méthaniers d’une capacité pouvant aller jusque 270 000 m3,

- un système de déchargement du Gaz Naturel Liquéfié (GNL),

- trois réservoirs de stockage de GNL de 190 000 m3 chacun ; un réservoir mesure environ 60 m de haut pour un diamètre de 90 m ;

- une unité de re-gazéification ;

- une prise d’eau de mer destinée au réchauffement du GNL : une partie des eaux tièdes de la centrale de Gravelines sera utilisée pour réchauffer le GNL ;

- un raccordement au réseau de transport de gaz.

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Trois maîtres d'ouvrage sont associés à ce chantier d’envergure : - Le Grand Port Maritime de Dunkerque qui réalise l'infrastructure portuaire

composée d'une darse et d'une plate-forme d'accueil de l’installation industrielle, en partie gagnée sur l’avant Port Ouest, d'une superficie d'environ 50 hectares ;

- Dunkerque LNG, filiale d’EDF à 65% (25% Fluxys et 10% Total), pour l'installation industrielle de déchargement, de stockage du GNL, de re-gazéification, les circulations et aménagements nécessaires à l'exploitation du terminal ;

- GRTgaz qui posera les canalisations permettant d'évacuer le gaz ramené à l'état gazeux et les reliera aux réseaux de transport. Mi mai 2012, GRTgaz et Fluxys Belgium ont décidé la réalisation de la connexion des réseaux de gaz à la Belgique sous réserve d’obtention des autorisations administratives. Le terminal méthanier sera ainsi relié à deux réseaux de transport de gaz, ce qui conforte son statut de terminal méthanier européen.

Un chantier structurant pour le territoire dunkerquois Les entreprises contractantes de Dunkerque LNG sont

- Techint Sener pour la réalisation du process du terminal, - Entrepose Projets / Bouygues pour la réalisation des 3 réservoirs, - CSM-Bessac Razel-Bec Soletanche-Bachy France pour la construction du tunnel

qui amènera les eaux tièdes de la centrale nucléaire de Gravelines au terminal.

Le terminal contribuera à la dynamisation du trafic portuaire dont le tonnage augmentera de plus de 7%. Dans la région dunkerquoise, il aura d’autres retombées économiques pour :

- les collectivités territoriales : la région Nord Pas-de-Calais, le Département du Nord, la Communauté Urbaine de Dunkerque et la Commune de Loon Plage recueilleront des recettes fiscales conséquentes et régulières de plus de 20 M€/an sur une durée de 50 ans ;

- la création d'emplois avec, en régime de croisière à l'issue de la phase de chantier, environ 60 emplois directement liés à l'exploitation du terminal ainsi que 100 emplois indirects environ (professions portuaires : remorquage, pilotage et lamanage notamment) ;

- le développement d'activités économiques nouvelles autour de la filière "froid" (utilisation des frigories), incluant un centre de recherche dans une logique de cluster et le développement d'activités de maintenance ;

- enfin, de manière plus temporaire mais très perceptible pour l'économie locale, la présence sur le chantier de plus de 1 900 personnes en période de pointe associées aux travaux d'aménagement du terminal entre 2012 et 2016 (1 200 annoncés initialement). Une action sur le redéploiement des compétences à l’issue du chantier est par ailleurs engagée avec des entreprises du territoire.

Les arrêtés d’exploitation au titre des ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement) et de Servitudes d’Utilité Publique ont été obtenus le 9 avril 2010 par DUNKERQUE LNG, ainsi que l’Arrêté Loi sur l’Eau par Dunkerque Port. Ce dernier avait également obtenu l’arrêté de dérogation à l’article L411-2 du Code de l’Environnement le 31 juillet 2009. Quant au permis de construire, il a été délivré à Dunkerque LNG en juillet 2009.

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Un chantier remarquable en terme d’intégration environnementale Le terminal s’implante sur le site du Clipon, dune artificielle créée il y a une trentaine d’années lors de la création de l’avant-port Ouest de Dunkerque, sur la commune de Loon-Plage. Les maîtres d'ouvrage ont procédé à toutes les concertations nécessaires au plan local. La prise en compte des préoccupations exprimées lors du débat public qui s’est tenue en 2007 et leur souci de faire de cet investissement un exemple d'intégration des contraintes environnementales dans un grand projet industriel les ont conduit à des choix techniques majeurs quant à la localisation du terminal (décalage vers l'Ouest de la plate-forme pour épargner entièrement les zones les plus sensibles en termes de biodiversité) et à des mesures de compensation. Le choix a, en outre, été fait d'une solution de re-gazéification sans production de CO2(une économie d’ environ 500 000 t/an de CO2 non émis !) en utilisant une partie des eaux tièdes provenant du rejet de la centrale nucléaire de Gravelines.

Un chantier d'envergure nationale et européenne Le terminal méthanier de Dunkerque a pris corps dans un contexte de dépendance accrue de l'Europe et de la France en particulier, aux importations de gaz naturel hors de l’Union européenne, cela même dans la perspective de l’extinction de la production de gaz conventionnel en Mer du Nord. Le terminal méthanier de Dunkerque comporte ainsi une dimension stratégique qui lui donne une envergure nationale et européenne. Il doit en effet conduire à l'ouverture d'une source d'approvisionnement flexible en énergie primaire, à proximité d'une zone de grande consommation, dans un contexte de tension sur les marchés de l'énergie. Concrètement, le terminal de Dunkerque :

- sera raccordé, cas unique, à 2 marchés : France et Belgique - permettra une amélioration significative de la concurrence sur le marché de la

fourniture de gaz ; - renforcera la présence sur les marchés du gaz d'un opérateur crédible, EDF,

et de ses partenaires européens à ses côtés.

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TERMINAL METHANIER LE FONCTIONNEMENT

La liquéfaction et le transport du Gaz Naturel Liquéfié (GNL)

Le gaz, une fois extrait, peut être transporté de deux manières : sous forme gazeuse par gazoduc ou sous forme liquide. Dans ce dernier cas, le gaz est liquéfié en étant refroidi à très basse température (-160°C), ce qui lui permet d’occuper un faible volume (600 fois moins que sous forme gazeuse). Le GNL, dans les méthaniers et dans les réservoirs de stockage, est quasiment à pression atmosphérique. Cette liquéfaction permet de diversifier les sources d’approvisionnement gazier.

Trois étapes composent la chaîne du GNL :

- la liquéfaction du gaz,

- le transport par méthaniers,

- la réception sur des terminaux méthaniers où le GNL est stocké puis re gazéifié avant d’être transporté et distribué.

L’étape amont de la liquéfaction est la plus sensible mais, réalisée à proximité des sites de production de gaz, elle ne concerne pas le projet de terminal méthanier de Dunkerque.

Les méthaniers, longs de 200 à 350 m, sont munis d’une double coque. Les cuves internes sont équipées d’un revêtement intérieur isolant. Pour assurer leur propulsion, la plupart des navires utilisent d’ailleurs comme combustible la faible partie du GNL qui s’évapore. La capacité des méthaniers s’échelonne, pour la plupart, de 70 000 m3 à 155 000 m3, mais des navires allant jusqu ‘à 267 000 m3 sont déjà en exploitation.

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Le fonctionnement d’un terminal méthanier

Un terminal méthanier est une installation portuaire qui permet d’accueillir et de décharger des navires méthaniers. Il est constitué :

• d’installations de déchargement (appontement et bras articulés) ;

• d’installations de stockage : le GNL est transféré dans des réservoirs cryogéniques (conservation à une température de -160°C et à pression atmosphérique) ;

• des installations de re gazéification : soutiré des réservoirs, le GNL est réchauffé pour être re gazéifié.

Revenu à l’état gazeux, le gaz naturel est injecté sous pression dans le réseau de transport à partir du terminal méthanier.

A ce jour, plus de 90 terminaux méthaniers sont en service dans le monde, dont 3 en France (1 à Montoir-de-Bretagne et 2 à Fos-sur-Mer).

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TERMINAL METHANIER LE PROGRAMME D’ACCOMPAGNEMENT Suite au débat public mené en 2007, un programme de mesures d’accompagnement et compensatoires au projet de terminal méthanier a été publiquement présenté. Ce programme, jugé pertinent et complet à l’époque par les différents acteurs du territoire, est aujourd’hui considéré comme finalisé. C’est sur cette base que Dunkerque LNG a engagé la réflexion avec les acteurs concernés afin que l’ensemble des mesures qui le composent soit prêt à être lancé au moment de la décision d’investissement prise le 27 juin 2011. Dunkerque LNG est particulièrement vigilant à ce que l’ensemble des mesures traite de façon cohérente l'impact du projet tant au plan environnemental qu’au plan de son utilité et de son intégration dans l’environnement, de telle sorte que cette infrastructure bénéficie au territoire dans son ensemble. L’enveloppe financière prévue par Dunkerque LNG pour ce programme est significative, de l’ordre de 11,5 M€. Les mesures compensatoires environnementales Deux mesures compensatoires environnementales, destinées à compenser l’impact du projet sur la faune, la flore et les habitats naturels, concernent directement Dunkerque LNG :

• l’aménagement d’une zone d’accueil des oiseaux migrateurs sur la commune de Gravelines, d’une superficie de 20 hectares, dénommée « Espace naturel sensible des Hems Saint Pol » ;

• l’aménagement d’une zone située dans le périmètre de la centrale nucléaire de Gravelines, qui sera dédiée à la préservation de la biodiversité, sur 4,5 hectares.

Finalisées, la gestion de ces deux zones est aujourd’hui confiée au Conseil général du Nord. D’autres mesures relèvent du Grand Port Maritime de Dunkerque (GPMD), pour lesquelles le Conseil général du Nord en assure également la gestion, et portent sur :

• la reconstitution d’habitats et de l’écosystème dunaire aux abords du site, • la constitution d’une zone de préservation au Clipon Est avec notamment la création

de marais salés servant de lieu de nourrissage pour les oiseaux, • la constitution d’une zone de préservation qui vient compléter la seconde mesure de

Dunkerque LNG et permet des aménagements d’accès pour les pêcheurs. L’ensemble des mesures compensatoires environnementales est régi par un Arrêté préfectoral en date du 31 juillet 2009. Les mesures d’accompagnement économique Dans ce domaine, l’engagement d’une démarche de territoire est recherché par Dunkerque LNG, associant d’autres industriels concernés par la problématique.

• Les retombées du chantier pour le territoire, en liaison avec la Chambre de Commerce et d’Industrie Côte d’Opale : des réunions d’information des entreprises ont été organisées par la CCI Côte d’Opale et un site Extranet mis à leur disposition afin de leur donner les informations nécessaires pour se positionner au mieux sur les appels d’offres. Une personne chargée de l’information et l’accompagnement des entreprises a travaillé 3 ans à l’entrée même du chantier.

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• L’hébergement : une réflexion, pilotée par la Communauté urbaine de Dunkerque et la CCI Côte d’Opale pour identifier les besoins au regard du chantier a abouti à la création d’un site Internet pour les entreprises en recherche de solutions d’hébergement pour leur personnel, www.hebergementterminalmethanierdk.fr.

• La recherche et développement : une convention a été signée avec l’Université du Littoral pour le financement de deux sujets de thèse en lien avec le froid.

INNOCOLD : toujours dans le domaine de la recherche et développement, une étude de faisabilité, pilotée par la Communauté urbaine de Dunkerque (CUD) et portant sur la création d’une filière de R&D en lien avec le froid sur le Dunkerquois, a été réalisée. Son financement public-privé est porté, pour la part privée et auprès de Dunkerque LNG, par plusieurs entreprises du territoire (Europipe, Arcelor, Dalkia Nord, Ponticelli, …). Elle a donné lieu à la création de l’association INNOCOLD.

• L’emploi et la formation : un travail a été engagé avec Pôle emploi, le Conseil Régional et Entreprendre Ensemble afin d’identifier les programmes de formation nécessaires à la réalisation du chantier, dans le but de favoriser l’emploi local. Une anticipation de ces programmes de formation a été initiée compte-tenu des délais de professionnalisation dans certains métiers. Un point emploi situé sur le chantier du terminal, animé par Pôle emploi et Entreprendre Ensemble, répond aux besoins de main d’œuvre des entreprises intervenant sur le chantier du terminal.

Les mesures d’accompagnement sociales/sociétales

• La compensation des usages : bien qu’interdit d’accès, le site du Clipon était fréquenté par des pêcheurs, des chasseurs, des kite-surfeurs et véliplanchistes, des promeneurs, des observateurs des oiseaux. Des mesures ont été mises en œuvre afin de prendre en compte la dimension sociétale du lieu : équipements de sécurité pour l’association de kite-surf de Dunkerque, participation à la création d’un plan d’eau de loisirs à proximité (Parc Paysager des Rives de l’Aa à Gravelines), autorisation d’accès au terminal sous certaines conditions pour les scientifiques qui observent les espèces animales, …

• La création d’une maison de la nature et d’une aire de baignade biologique « Aqualamé » : élaborée en étroite collaboration avec la mairie de Loon Plage, sur un site dédié à l’accueil du public (le Parc Galamé), cette mesure trouvera un prolongement dans divers aménagements toujours en lien avec la nature et la préservation de la biodiversité.

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TERMINAL METHANIER LA CONVENTION D’ANCRAGE

Depuis le début du chantier en décembre 2011, Dunkerque LNG s'est engagé activement en faveur de l'emploi. Depuis fin 2013, Dunkerque LNG anticipe également la fin du chantier à travers une convention d'ancrage territorial signée le 19 février 2014 avec l'Etat. Cette convention englobe trois dispositifs.

UNE DEMARCHE D’ANTICIPATION DES FINS DE CONTRATS (GTEC)

Les partenaires Pôle emploi, Entreprendre Ensemble, la Région, la CCI Côte d'Opale, des PMI du territoire, des entreprises du chantier, les groupements d'employeurs du BTP et de la métallurgie et EDF se sont associés avec les maîtres d'ouvrages du chantier (Dunkerque LNG, Dunkerque Port et GRT Gaz) autour d'une Gestion Territoriale des Emplois et des Compétences (GTEC). En place depuis début 2013, elle permet à toutes les personnes ayant travaillé sur le chantier du terminal méthanier de faire valoir l’expérience professionnelle et les compétences acquises sur le chantier auprès d’autres entreprises locales.

La démarche de GTEC s'articule autour de 3 volets :

• La réalisation d'une cartographie des compétences du chantier par un recensement auprès des entreprises contractantes et sous-traitantes.

• L'identification des besoins de compétences du territoire et l'analyse prospective de l'évolution du bassin d'emploi, notamment par l'étude des perspectives d'emplois liées aux futurs grands projets du territoire (Calais 2015, grands travaux du CNPE, projets d'aménagement portuaire, ...). Ces données sont croisées avec le recensement des compétences du chantier.

• La délivrance d'un « Visa capacités et compétences du chantier du terminal méthanier » reprenant les savoir-faire, savoir-être et l'expérience acquise auprès de l'un des contractants ou sous-traitants de ce chantier.

Portée par Dunkerque LNG, cette démarche prévisionnelle repose sur la mobilisation et les engagements pris avec les entreprises intervenantes sur le chantier et les entreprises du territoire, traduits dans une charte. Elle vise à constituer un réseau capable d'identifier les métiers en tension et d'assurer l'adaptation des compétences du chantier vers ces métiers.

Chaque mois, la newsletter de Dunkerque LNG publie les profils disponibles en prévision de leur fin de contrat sur le chantier.

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LE DISPOSITIF « 50 CONTRATS JEUNES »

Il vise à accueillir sur le chantier 50 jeunes de moins de 26 ans en alternance dans le but de les former au sein d’une entreprise du chantier (contrats de 9 mois) puis, une fois formés et qualifiés, d’être recrutés par une entreprise du territoire.

Cette initiative financée en totalité par Dunkerque LNG (environ 1,5 million d’euros) a pour objectif de contribuer à la montée en compétences du territoire.

Pour mener à bien ce dispositif, Dunkerque LNG s’est entouré de partenaires : Entreprendre Ensemble, le pilote opérationnel, Pôle emploi, les GEIQ MI et BTP, le Conseil régional, la DIRECCTE, la Mission locale des Rives de l’Aa et de la Colme, l’antenne de Loon-Plage de la Maison de l’emploi de Dunkerque, l’UIMM Flandre Maritime et le MEDEF.

Tous œuvrent pour donner une suite à ces contrats en prospectant des entreprises de sortie : entreprises du chantier, entreprises intervenant sur le CNPE de Gravelines (perspective des chantiers post Fukushima et Grand carénage) et entreprises du territoire.

51 postes ont été identifiés (techniciens HSE, techniciens qualité, mécaniciens, soudeurs, chargé de suivi des travaux, chargé de documentation, manœuvres, soudeurs, tuyauteurs, monteurs échafaudeurs, chaudronniers, aide comptable, assistant administratif, technicien ordonnancement) dans les entreprises du chantier ou travaillant pour le chantier : CMP, Entrepose Projets, ETMI, Eurovia, IREM, Prezioso, Razel-Bec, Rouvroy, Schoonberg, TS LNG et Techint.

Les contrats sont portés par les GEIQ Métallurgie, Industrie et BTP.

Pour certains postes, le contrat est complété par une formation sur le CETR (Chantier Ecole à Taille Réelle) de la CCI Côte d’Opale.

LE DISPOSITIF « APPUI PME PMI »

Le but de ce dispositif est d’engager une réflexion avec le territoire, notamment la CCI Côte d’Opale, afin de tirer les enseignements du chantier en matière de sous-traitance. Plusieurs volets :

• Définir les facteurs clé du succès des entreprises françaises travaillant sur le chantier. • Définir les difficultés rencontrées par les PME PMI pour se positionner sur les appels

d’offres du chantier. • Proposer un appui aux PME PMI souhaitant se développer dans le secteur de l’oil &

gas et dans le domaine du froid (avec INNOCOLD). • Mener une étude sur les retombées globales du chantier du terminal méthanier.

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LES RETOMBEES ECONOMIQUES ET L’EMPLOI SUR LE TERRITOIRE (sources CCI Côte d’Opale, Pôle emploi et Entreprendre Ensemble – données chantiers GPMD + Dunkerque LNG + GRTGaz)

La sous-traitance (au 30 septembre 2014)

Sur 853 marchés de sous-traitance attribués

• 36,5% le sont à des entreprises de la Côte d’Opale,

• 22% à des entreprises régionales (hors Côte d’Opale),

• 29,5% à des entreprises nationales,

• 12% à des entreprises étrangères.

L’emploi (au 30 octobre 2015)

1 326 contrats d’embauche ont été signés.

55% des embauches concernent des demandeurs d’emploi issus de la Communauté Urbaine de Dunkerque. 74% sont issus de la Côte d’Opale et 94% sont de la Région Nord Pas-de-Calais. 28% des recrutés ont moins de 26 ans et 8% plus de 49 ans. Durée moyenne des contrats (hors CDI) : 7 mois. Par ailleurs, 212 personnes sont entrées sur le chantier via les clauses insertion et 388 607 heures ont été réalisées au 31 décembre 2015. (Objectif : 167 500 heures) Le dispositif 50 contrats jeunes (au 13 janvier 2016)

Ce sont 51 jeunes demandeurs d’emplois qui ont été recrutés en contrat de professionnalisation.

D’une durée moyenne de 9 mois, ses contrats portés par les GEIQ MI et BTP ont permis aux jeunes d’être formés sur un métier industriel et de bénéficier d’une expérience sur ce chantier d’envergure via un tutorat auprès des contractants et des sous-traitants du site.

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Ces contrats sont tous terminés, l’objectif de Dunkerque LNG et de ses partenaires est de leur donner une suite favorable.

• 30 jeunes ont été prolongés sur le chantier suite au contrat de professionnalisation par un contrat de travail (type CDI, CDD ou intérim),

• 8 ont retrouvé une solution d’emploi hors chantier directement suite à cette première expérience industrielle.

La démarche d’anticipation des fins de contrats

Le chantier touchant actuellement à sa fin, Dunkerque LNG et ses partenaires se concentrent désormais sur l'anticipation des fins de contrats.

Cette démarche vise à valoriser l'expérience acquise par les 1 326 salariés ayant travaillé auprès de l'un des contractants ou sous-traitants du chantier vis-à-vis d'autres entreprises du bassin d'emploi de Dunkerque.

Chaque métier a fait l’objet d’un recensement détaillé des compétences auprès des contractants et sous-traitants concernés pour que chaque salarié qui le souhaite se voit délivrer un « Visa capacités et compétences du chantier du terminal méthanier » reprenant les savoir-faire, savoir-être et l’expérience acquise sur le site.

Depuis le lancement de la démarche, 337 « Visas » ont été délivrés aux salariés ayant effectué un contrat de plus de 3 mois sur le chantier du terminal méthanier (soit l’équivalent environ de 700 contrats).

Cela a déjà permis la mise en relation de 440 personnes auprès d’entreprises de la région et 183 reprises d’activité dont 82 sur le chantier. Cette démarche bat actuellement son plein. Les maîtres d’ouvrages du chantier « Calais Port 2015 », par exemple, demanderont ces visas lorsqu’ils engageront les recrutements de leurs futurs salariés.

Contact Presse Dunkerque LNG Olivier THIERRY 07 63 08 61 46