Quotidien national d’information — 20, rue de la Liberté - Alger — Tél. : (021) 73.70.81 — Fax : (021) 73.90.43 — 55e Année — Algérie : 10,00 DA - France : 1 €

ÉDITORIALEXCESSIVE, MAISNÉCESSAIRE

INSTALLATION DES MEMBRES DE L’AUTORITÉ DE RÉGULATION DE L’AUDIOVISUEL PAR M. SELLAL

Le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, a déclaré, lors de la cérémonie d’installation hier des membres del’Autorité de régulation de l’audiovisuel, que la diffamation, le chantage, la violence et la fitna seront fermementcombattus et sanctionnés, et l’ARAV est là pour protéger les droits des journalistes, soutenir les démarchesvertueuses, dans le respect de la loi et de la liberté d'information et d'expression, et veiller au libre exercice del’activité audiovisuelle, à l’impartialité, à l’objectivité, à la transparence, à la promotion des langues nationales et

au respect des valeurs et des principes de la société algérienne. P. 3

CONSTANTINE

SAISON DES CENTRES DE VACANCES DÉRIVES SECTAIRES

Une attentionparticulière à laJEUNESSE M. Aïssa annonce

un PROJET DE LOI

�La décision de couperprovisoirement l’accèsà certains sites web

afin que le déroulement dubaccalauréat partiel puisseavoir lieu dans de bonnesconditions est assurémentexcessive, mais nécessaire.Excessive dans la mesure oùelle pénalise les abonnés et lesopérateurs économiques, causebien des désagréments auxutilisateurs du Net, mais faut-ilpour autant dramatiser quandon connaît l’enjeu ? Bienentendu, il aurait fallu peut-être mettre les formes et avertird’avance les abonnés pouréviter n’est-ce que desmalentendus, toutefois lasituation délicate et inéditevécue après l’attaque massivequi a ciblé les épreuves du bac,provoquant des fuitesimportantes et mettant en périlla crédibilité non seulementd’un examen, mais d’uneinstitution, peut justifier lerecours à cette méthodeextrême. C’est tout de même l’avenir denos enfants qui est en jeu, etl’inconfort de quelques heuresou de quelques jours est unbien maigre sacrifice de la partde la communauté desinternautes.C’est la première fois qu’unetelle mesure est prise pourlutter contre la triche scolaire,ce qui est tout à faitcompréhensible, mais il estsouhaitable qu’elle soit ladernière, et il appartient auxautorités concernées de trouverla meilleure parade.Évidemment, la question mériteréflexion et action, et déjà s’ilfaut saluer la célérité aveclaquelle l’enquête sur les fuitesa été menée et exiger que lessanctions les plus sévèressoient appliquées aux auteursd’un tel crime, il est tout aussiimportant de tout faire afin quede tels incidents ne sereproduisent jamais ou, danstous les cas, ne prennent plusune telle ampleur. Là aussi, lespouvoirs publics, et notammentle ministère de l’Éducation,comptent bien initier desréformes concernantl’organisation des épreuves defin de cycle, du double point devue de la sécurisation et del’aspect pédagogique. Auxexperts des nouvellestechnologies de proposer dessolutions durables pour éviterle fait que de tellescomplications, même sélectiveset passagères, ne deviennentrécurrentes. Le caractèreexceptionnel et limité donc dela mesure de «brouillage»momentané est certespleinement justifié, va dans lesens du bien-être des candidatsau bac, et fait face à unevéritable manœuvredéstabilisatrice, mais ilincommode des millionsd’internautes qui voudraientsurfer librement et qui ne sontpas tous des partisans du tchat.

EL MOUDJAHID

MISE EN ŒUVRE DE L’ACCORD DE PAIX AU MALI

M. Lamamra appelle à desRÉSULTATS CONCRETS

P. 5 P. 4

PROTÉGER ET SÉVIR

Au cœur du restaurant deLA RAHMA

Toutes les télévisions qui se conformeront au cahier des charges seront agréées en tant que chaînes algériennes bénéficiant de toutes les mesures de soutien

et d’encouragement.

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L’ANP NETTOIE LES MONTS DE MÉDÉA

18 terroristesneutralisés

16 Ramadhan 1437 - Mardi 21 Juin 2016 - N° 15780 - Nouvelle série - www.elmoudjahid.com - ISSN 1111-0287

L A R E V O L U T I O N P A R L E P E U P L E E T P O U R L E P E U P L E P. 24

Ph. B

illal

Ph. Lou

isa M.

MÉTÉO

ENSOLEILLÉEnsoleillé au Nord, à l’Ouest et au Sud.

Couvert à l’Est. Averses orageuses dansl’extrême Sud.

Températures (maximales-minimales)prévues aujourd’hui : Alger (27° - 14°), Annaba (24° - 14°),

Béchar (33° - 21°), Biskra (33°- 22°),Constantine (28° - 12°), Djelfa (28° - 16°),Ghardaïa (31° - 20°), Oran (30° - 17°), Sétif(27° - 12°), Tamanrasset (33°- 22°), Tlem-cen (33° - 16°).

2 EL MOUDJAHIDDE ÀBouche Oreille

ACTIVITÉS CULTURELLES

Mardi 21 Juin 2016

LES 22 ET 24 JUIN À 22H30 À ORANCONSTANTINE ET ALGER

Spectacle de flamenco

L’ambassade d’Espagne et l’Institut Cer-vantes d’Alger, en collaboration avec le mi-nistère de la Culture, organisent une tournéedu spectacle intitulé «Raiz de Cuatro» (Ra-cine de quatre), de la troupe de la fondationCasa Patas, à la salle Maghreb d’Oran, à lamaison de la Culture Malek-Haddad deConstantine et au TNA d’Alger.

DEMAIN À 21H30 À L’ESPACE CULTUREL BACHIR-MENTOURI

Soirées littérairesDemain à 21h30 : rencontre avec Brahim Noual

dans une lecture dans le livre de la pièce théâtrale,Stah wandjoum, wa lahrouf sahra, de Fouzia La-radi.

ANEPRencontres nocturnesTous les jeudis et vendredis, à partir de

22 heures, le public est convié à assisterà une série de rencontres à thèmes.

Jeudi 23 juin : animation avec desconteuses en arabe, amazigh, français(public visé : les enfants).

Vendredi 24 juin : lecture poétiqueautour de textes choisis de MahmoudDarwich, Nizar El-Qebbani, Bachir HadjAli, Djamel Amrani et Ahmed Azzegah.

Jeudi 30 juin : ren-contre et vente-dédi-cace avec Mme SouhilaAmirat, la Rebelle(récit) et P’tit Omar.

Vendredi 1er juillet :Guerrouabi présenté parson biographe, AbdelkrimTazaroute, présentationponctuée par des extraitsmusicaux des principalesqassidate du cheikh, suivied’une vente-dédicace.

LES 24, 25, 26, 27 ET 30 JUINÀ 22H30Soirées

ramadhanesques

Le 24 juin à 22h30 à la mai-son de la Culture de Koléa : En-semble régional d’Alger.

Le 25 juin à 22h30 à la com-mune de Hadjret Ennous Ti-pasa : Ensemble national féminin.

Le 26 juin à 22h30 à la mai-son de la Culture de Koléa : En-semble national féminin.

Le 27 juin à 22h30 au TNA :Ensemble national féminin.

Le 30 juin à 22h30 au TNA :Ensemble régional d’Alger.

JUSQU’AU 9 JUILLET À LA SALLEEL-MOUGAR

Programme cinémaJusqu’ au 26 juin : projection du film

Hassen Terro, de Mohamed Lakhdar Ha-mina.

Du 26 juin au 3 juillet : projection dufilm Carnaval Fi Dachra, de MessoudLaïb.

Du 4 au 9 juillet : projection du filmZabana, de Saïd Ould Khalifa.

CE SOIR À PARTIR DE 22H À LA LIBRAIRIE CHAÏB-DZAÏR

Rencontre avecMohamed Balhi etZineddine Zebbar

Les édi-t i o n sANEP or-g an i s e n tune ren-contre au-tour dubeau livreL e sPhares d’Algérie, avec Mohamed Balhiet le photographe Zineddine Zebbar, sui-vie d’une vente-dédicace, ce soir à partirde 22h, à la librairie Chaïb Dzaïr.

ACTIVITÉS MINISTÉRIELLES

M. Boudjemaâ Talaïaujourd’hui à Blida et MédéaLe ministre des Travaux publics et des

Transports, M. Boudjemaâ Talaï, effectueraaujourd’hui une visite de travail et d’inspec-tion du projet stratégique de dédoublement dela route nationale 1.

M. Nouri aujourd’hui àBoumerdès

Le ministre de l’Aménagement du territoire,du Tourisme et de l’Artisanat, M. AbdelouahabNouri, effectue aujourd’hui une visite de travailet d’inspection dans la wilaya de Boumerdès.

M. Bouchouareb aujourd’huià Béchar

Le ministre de l’Industrie et des Mines, M.Abdessalem Bouchouareb, effectuera au-jourd’hui une visite de travail et d’inspectiondans la wilaya.

CE MATIN À 9H AU CENTRE FAMILIAL DE BEN AKNOUN

Journée sur le diabète La Caisse nationale des assurances des tra-

vailleurs salariés (CNAS), sous le patronagedu ministre du Travail, de l’Emploi et de laSécurité sociale, M. Mohamed El Ghazi, or-ganise, en coordination avec l’ONAAPH,une journée nationale de sensibilisation sur la prévention descomplications liées au diabète.

JEUDI 23 JUIN À 11H AU MUSÉE NATIONAL DU MOUDJAHID

Conférence sur la réunionhistorique du Groupe des 22Sous le haut patronage du ministre des

Moudjahidine, Tayeb Zitouni, et à l’occasionde la commémoration du 62e anniversaire de la

réunion historique du Groupe des 22 (24 juin 1954 - 24 juin 2016),le Musée national du moudjahid organise une conférence commé-morative.

CE MATIN À 10H30Hommage à Elias DerricheLe Forum de la mémoire d’El Moudja-

hid et l’association Machaâl Echahid, encoordination avec les Scouts musulmans al-gériens, organisent ce matin à 10h30, àl’occasion de commémoration du 62e anni-versaire de réunion du Groupe des 22 his-toriques en juin 1954, un hommage audéfunt Elias Derriche, membre du groupedes 22 historiques.

d’El Moudjahid

JEUDI 23 JUIN À 22H30 AU PALAIS DAR AZIZA

Soirée de ressourcementculturel

L’association les amis de la rampe Louni-Arezki Casbah et l’Office de gestion et d’exploi-tation des biens culturels protégés organiserontconjointement une soirée de ressourcement cul-turel centrée sur la valorisation du patrimoine etdes traditions à travers la poésie populaire.

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SAMEDI 25 JUIN À 10H30 À LA SAFEXConférence interassociative sur la drogueL’Association nationale des échanges entre jeunes organise une

conférence interassociative sur la Journée internationale contrel’abus et le trafic illicite de drogues, le 25 juin au palais des Expo-sitions, salle El-Djazaïr, à partir de 10h30.

JEUDI 23 JUIN À 11HCCI : « Badr.. grand jour Furqan »

Le Centre culturel islamique organise, le jeudi 23 juin à 11h,une conférence sous le thème «Badr.. grand jour Furqan», animépar cheikh Mohamed Mekarkeb.

DEMAIN À 21H30 À LA SALLE DOUNIA-PARC EL-ACHOURCirconcision collective d’enfants nécessiteux

L’assemblée populaire de la wilaya d’Alger organise, sur l’initiative de la commissiondes affaires sociales, culturelles, cultes, wakfs, sports et jeunesse, une opération de circon-cision collective au profit d’enfants de familles nécessiteuses.

CE MATIN À 11HSignature d’un accord de coopération et de coordinationUne cérémonie de signature d’un accord de coopération et de coordination entre le mi-

nistère des Moudjahidine et le Haut-Commissariat à l’amazighité aura lieu ce matin à 11hau siège du ministère.

mardi 21 Juin 2016

3EL MOUDJAHID L’événement

c’est en présence de quatre membresdu gouvernement et de responsablesdu secteur de la communication que

le premier ministre a procédé, hier au palaisdu Gouvernement, à l'installation des membresde l'Autorité de régulation de l'audiovisuel.

dans son allocution, Abdelmalek sellal asouligné que cette nouvelle institution est un« organe indépendant dont l'action n'est enca-drée que par les seules dispositions de la loi ».Aux membres de l’ArAv, il recommanded’« être à la hauteur de cette lourde responsa-bilité et de ce formidable challenge » et demener « une action volontariste pour veiller aulibre exercice de l'activité audiovisuelle, à l'im-partialité, à l'objectivité, à la transparence, à lapromotion des langues nationales, et au respectdes valeurs et des principes de la société algé-rienne ».

précisant que l’Algérie a une « histoire, unereligion, des langues nationales et des va-leurs », m. sellal dira que « les actes de diffa-mation, de chantage, et d'appels à la violenceet à la fitna seront fermement combattus etsanctionnés ». les télévisions et les radios quise disent algériennes, ajoute-t-il, « ont la res-ponsabilité morale plus que légale, d’œuvrerpour la consolidation et la promotion de l’unitéde la nation, de la cohésion de la société et descomposantes de l’identité nationale ».

Le gouvernement et l’ARAV seront aux côtés des médias

dans son intervention, le chef de l’exécutifrelève également que le gouvernement et l'Au-torité de régulation, chacun dans son champ decompétence, « soutiendront et seront aux côtésdes médias qui s'inscriront dans cette dé-marche vertueuse dans le respect de la loi et dela liberté d'information et d'expression ». cettemême loi « sera strictement appliquée pourprotéger les droits des journalistes et des ar-tistes qui travaillent et travailleront dans ce do-maine, veiller au respect de la législation et dela réglementation en vigueur et sévir en casd'atteinte à la mémoire collective aux référentsreligieux, à l'identité nationale ou à la cohésionde la société algérienne », a-t-il affirmé.

d’autre part un communiqué de presse,dont une copie nous a été remise, note que sel-lal a appelé les membres de l’ArAv à « agiren toute liberté et confiance pour asseoir rapi-dement le cadre organisationnel le mieuxadapté en vue de mettre en œuvre le dispositiflégal régissant le secteur de l’audiovisuel afinde respecter la loi et offrir des prestations apai-sées et de qualité ».

le document ajoute que le premier ministrea appelé le département de la communicationà « accompagner l’ArAv pour permettre à cesecteur d’évoluer et de prospérer en toute quié-tude et, désormais, dans un climat assaini ». etd’ajouter : «loin de constituer une remise encause de l’ouverture du paysage audiovisuel,la démarche du gouvernement est fondamen-talement dictée par le devoir de l’etat d’œuvrerdans le sens de la préservation des valeurs dela collectivité nationale et de sa cohésion ».

Aussi le premier ministre, précise le com-muniqué, a invité les membres de la nouvelleinstitution à assumer leur responsabilité dansle cadre des « valeurs et principes immuablessoutenant la liberté de la presse et le pluralismemédiatique, le droit d’accès à l’information et

sa diffusion ainsi que la culture de la citoyen-neté avec, pour finalité, la renaissance d’unpaysage audiovisuel national qui soit conformeaux attentes de tous les Algériens ».

par ailleurs, il y a lieu de souligner quel'Autorité de régulation de l’audiovisuel estune institution prévue par la loi relative à l'ac-tivité audiovisuelle et adoptée par le parlementen 2014. objectif : réguler le champ audiovi-suel en Algérie et consolider la mission du ser-vice public. cette Autorité indépendante estcomposée de neuf membres nommés par dé-cret présidentiel.

il s’agit de Zouaoui benhamadi, présidentet de mm. Zahir ihaddadène, Zaïm Khenche-laoui, Abdelmalek houyou, Ahmed bayoud,el Ghaouti mekamcha, Abderezzak Zouina etlotfi cheriet ainsi que de mme Aïcha Kassoul.cinq de ces membres, dont le président, ont étédésignés par le président de la république,deux membres non parlementaires, proposéspar le président du conseil de la nation, etdeux membres non parlementaires, proposéspar le président de l'Assemblée populaire na-tionale.

Fouad Irnatene

missions de l’ArAv Objectivité

et transparencel'ArAv, composée de neuf membres, doit,

selon la loi 14-04 du 24 février 2014 relative àl'activité audiovisuelle, veiller à l'impartialité despersonnes morales exploitant les services de com-munication audiovisuelle relevant du secteur pu-blic. elle est chargée de garantir l'objectivité et latransparence, de veiller à la promotion et au sou-tien des deux langues nationales et de la culturenationale et au respect de l'expression plurielledes courants de pensée et d'opinion dans les pro-grammes des services de diffusion sonore et télé-visuelle, notamment lors des émissionsd'information politique et générale.

selon la même loi, l'Autorité doit veiller à ceque tous les genres de programmes présentés parles éditeurs de services de communication audio-visuelle reflètent la diversité culturelle nationale,au respect de la dignité humaine et à la protectionde l'enfant et de l'adolescent. elle doit faciliterl'accès des personnes souffrant de déficiences vi-suelles et/ou auditives aux programmes mis à ladisposition du public par toute personne moraleexploitant un service de communication audiovi-suelle, veiller à valoriser la protection de l'envi-ronnement et de la promotion de la cultureenvironnementale et la préservation de la santé,de la population, de façon permanente. l'ArAvest appelée aussi à veiller à ce que les évènementsnationaux d'importance majeure définis par voieréglementaire, ne soient pas retransmis en exclu-sivité, de manière à priver une partie importantedu public de la possibilité, de les suivre en directou en différé, sur un service de télévision à accèslibre.

pour accomplir ses missions, cet organismeest doté de prérogatives d'instruire les demandesde création de services de communication audio-visuelle et de se prononcer sur leur recevabilité,d'octroyer les fréquences mises à sa dispositionpar l'organisme public chargé, de la télédiffusion,en vue de la création de services de communica-tion audiovisuelle terrestre. dans le mêmecontexte, l'Autorité applique les règles relativesaux conditions de production, de programmationet de diffusion des émissions d'expression directeainsi que des émissions des médias audiovisuelslors des campagnes électorales, conformément àla législation et à la réglementation en vigueur.elle applique, aussi, les modalités de diffusiondes émissions consacrées aux formations poli-tiques et aux organisations nationales syndicaleset professionnelles agréées, et fixe les conditionsdans lesquelles les programmes de communica-tion audiovisuelle peuvent comporter des place-ments de produits ou des émissions de télé-achat,ainsi que les règles relatives à la diffusion desmessages d'intérêt général émis par les pouvoirspublics.

l'Autorité formule des avis sur la stratégie na-tionale de développement de l'activité audiovi-suelle, sur tout projet de texte législatif ouréglementaire concernant l'activité audiovisuelleet formule des recommandations pour le dévelop-pement de la concurrence dans le domaine des ac-tivités audiovisuelles. en matière de règlementdes différends, elle arbitre les litiges opposant lespersonnes morales exploitant un service de com-munication audiovisuelle, soit entre elles, soitavec les usagers, et instruit les plaintes émanantdes partis politiques, des organisations syndicaleset/ou des associations et toute autre personne phy-sique ou morale, faisant état de violation de la loipar une personne morale exploitant un service decommunication audiovisuelle. l'ArAv est com-posée de 9 membres nommés par décret présiden-tiel : 5 membres, dont le président, sont désignéspar le président de la république, 2 membresnon parlementaires, proposés par le président duconseil de la nation, et 2 membres non parlemen-taires, proposés par le président de l'Apn. lesmembres sont choisis pour leur compétence, leurexpérience et l'intérêt qu'ils accordent à l'activitéaudiovisuelle.

le mandat des membres est de 6 ans, non re-nouvelable. il est incompatible avec tout mandatélectif, tout emploi public, toute activité, profes-sionnelle ou responsabilité, exécutive dans unparti politique, à l'exception des missions provi-soires dans l'enseignement supérieur et la super-vision de la recherche scientifique. le membre del'Autorité ne peut, directement ou indirectement,percevoir des honoraires ou toute autre forme derémunération, sauf pour services rendus avant sonentrée en fonction. il ne peut détenir, directementou indirectement, des intérêts dans une entrepriseayant pour objet une activité, audiovisuelle, de ci-néma, d'édition, de presse, de publicité, ou de té-lécommunications. il est interdit à tout membred'exercer une activité, liée à toute activité, audio-visuelle durant les deux années qui suivent la finde son mandat.

PROTÉGER ET SÉVIR

«Les actes de diffamation, de chantage, et les appels à la violence et à la fitna seront fermementcombattus et sanctionnés. (…) Les télévisions et les radios qui se disent algériennes ont la

responsabilité morale plus que légale», précise le Premier ministre.

ZouAoui benhAmAdi nouveAu président de l’ArAv

« L’audiovisuel finira par trouver son équilibre »

en marge de cette cé-rémonie, Zouaoui benha-madi, président del’ArAv, a indiqué que« tout est prioritaire »,soulignant au passage« qu’on va aller lente-ment en commençant paravoir le temps de nousconnaître, de mettre enplace l’institution et defaire un constat objectifde ce qui est devenu lechamp audiovisuel ». A

une question liée à l’anarchie qui aurait caractérisée ce secteur, m. ben-hamadi dira que « même l’anarchie est une forme de vie qui est première.notre travail et de ne pas laisser perdurer cette situation, de ne jamais ac-cepter qu’il y ait une situation de non droit dans quelque domaine que cesoit ». le même responsable a également fait savoir que « le secteur del’audiovisuel qui comporte un grand nombre de gens de talent finira partrouver son équilibre et on va l’accompagner. en sa qualité d’institutionnouvelle, l’ArAv n’est ni adversaire ni ennemi. nous voulons voir enchacune des institutions de l’information, un partenaire avec lequel nousallons travailler et avancer ». A une question liée aux 55 chaînes qui ac-tivent dans l’informel, il dira que la meilleure réponse sera « l’applicationde la loi ». et de poursuivre : « en définitive, je suis persuadé que tout lemonde est convaincu que cette institution est utile, et elle est devant unemission extrêmement difficile et sensible, mais pas impossible ».

Propos recueillis par Fouad I.

AÏchA KAssoul, universitAire et diplomAte, membre de l’ArAv

« La nouvelle institution réussira sa mission »

rencontrée éga-lement en marge decette cérémonie,Aïcha Kassoul, uni-versitaire et diplo-mate, membre del’Arav prometqu’« un travail sé-rieux avec la probitéintellectuelle habi-tuelle » sera mené.pour elle, « il n’y apas de priorité. onva se réunir avec leprésident de l’ArAv et mettre un code de réglementation intérieureet du fonctionnement de la commission. ce n’est qu’une fois cet tra-vail accompli qu’on pourra établir des priorités en fonction des di-rectives du premier ministre, Abdelmalek sellal».

et d’enchaîner : « on compte mener cette mission sérieusementavec la conscience que c’est un travail très difficile qui va être ef-fectué. les membres de l’ArAv sont inscrits dans une démarche derespect de la réglementation, de respect de soi-même et des autres ».sur sa lancée, elle affirme que « beaucoup de dérives ont été consta-tées dans le secteur audiovisuel ».

devant une situation pareille, « nous allons  essayer de rétablirles choses tranquillement avec la conscience tranquille que nousn’avons pas d’ennemis ni d’amis. J’ai un espoir que l’ArAv réussirasa mission ».

Propos recueillis par F. I.  

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INSTALLATION DES MEMBRES DE L’AUTORITÉ DE RÉGULATION DE L’AUDIOVISUEL PAR M. SELLAL

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Mardi 21 Juin 2016

EL MOUDJAHIDNationdÉriveS SeCTAireS

M. Aïssa annonce un Projet De loi

Le ministre des Affaires religieuses etdes Wakfs qui s’exprimait au siègedu Conseil de la nation, lors d’un

point de presse animé en marge de son au-dition par la commission de l’éducation, dela formation, de l’enseignement supérieuret de la recherche scientifique et des af-faires religieuses de la chambre haute duParlement, a indiqué que ce projet de loi— dont l’élaboration a été confiée à des«structures spécialisées» — sera à mêmede protéger davantage les convictions et lespratiques religieuses des Algériens. unefois adopté, ce texte, sanctionnera les au-teurs de dérives sectaires et d’extrémismereligieux et contribuera, à coup sûr, àconsolider l’unité des Algériens. ilconvient de signaler, ici, que notre paysdispose déjà d’une loi interdisant et crimi-nalisant les activités visant à convertir lesmusulmans algériens.

l’autre question évoquée à la faveur dece point de presse concerne «ces jeunesayant profité de l’affluence des fidèles —constatée durant ce mois de ramadhan auniveau des salles de prière — pour faire of-fice d’imams alors qu’ils ne disposentd’aucune autorisation dans ce sens et en-core moins d’une formation y afférente».«Ces jeunes gens au nombre de quatre ontété estés en justice», a affirmé le ministre.

revenant ensuite au référent religieuxalgérien qui reste une préoccupation essen-tielle du ministère des Affaires religieuseset des Wakfs, le ministre a expliqué que ceréférent jaillit, en fait, de l’islam ancestralet que celui-ci est conforme à la sunna au-thentique.

le ministre a mis l’accent sur toutel’importance de revenir à notre référent re-ligieux, un précieux legs confié par nos aancêtres, a détaillé la démarche engagéepar le ministère pour se faire. Poursuivantses propos, le dr Mohamed Aissa mettra enavant l’effort intellectuel colossal, le travaillaborieux déployé ainsi que la réforme pro-fonde menée actuellement. il faut dire queles publications défendant ces référentsexistent. en effet, le ministère, et en ré-ponse à ce souci, a engagé, en 2015, unénorme travail de base, et ce, «en publiantdurant cette seule année pas moins de 86œuvres relatives à l’effort algérien en ma-tière d’interprétation du Coran et des ap-proches religieuses».

Cela dit et aux fins d’encadrer cet effort,les personnes incarnant le référent reli-gieux national sont nécessaires au niveaudes institutions. dans ce contexte, le mi-nistre revient sur l’annonce relative à lacréation prochaine de «dar el-iftar», unehaute instance religieuse devant voir le jourprochainement. il s’agit, explique le minis-tre, d’«une académie qui extrapolera l’en-

semble des savants algériens ainsi que tousles spécialistes de jurisprudence, les exé-gèses du saint Coran qui seront en mesured’aider la société algérienne à revenir versson référent religieux national».

d’autre part, poursuit-il, et aux fins«d’immuniser toute cette construction,nous avons envisagé, notamment, la créa-tion d’un observatoire qui défendrait le ré-férent religieux national en s’attaquant auxdérives sectaires et à l’extrémisme reli-gieux, et ce par une approche intellec-tuelle».

Avec la mise en place prochaine de cesinstruments à même de faire barrage à l’ex-trémisme religieux et qui ont déjà été en-gagés auprès du gouvernement, il est prévuégalement prochainement l’élaborationd’une loi prémunissant les Algériens contretout extrémisme religieux ou dérive sec-taire, insiste le ministre.

Hadj-2016 : 900.000 citoyens ontparticipé au tirage au sort

par voie électroniquela rencontre d’hier a permis, d’autre

part, de faire le point sur les préparatifs dupèlerinage aux lieux saints de l’islam. àcette occasion, le ministre a mis en exergueles dispositions prises tôt cette année parles pouvoirs publics pour assurer unebonne prise en charge de nos hadjis surtous les plans. dans ce contexte, M. Aïssaa évoqué d’abord les piliers fondamentauxde l’islam, en rappelant le profond attache-ment des Algériens à leurs devoirs reli-gieux, particulièrement le pèlerinage auxlieux saints de l’islam. le ministre a relevéd’autre part le comportement «honorable»affiché par les hadjis algériens aux lieuxsaints, l’année écoulée, lors des drames quise sont produits à la Mecque et Mina

Aussi, il rappellera que les préparatifspour le pèlerinage ont débuté tôt cette

année, et citera nombre d’améliorationsconcrétisées, notamment, l’enregistrementpar voie électronique des hadjis, ainsi quel’élaboration précoce d’un programmecomplet des vols en direction des lieuxsaints.

Cette année, le même programme serareconduit avec certaines améliorations ce-pendant, comme la distribution de repaschauds, au niveau de la Mecque, à Médine,Mina et au mont de Arafat. il y aura égale-ment une amélioration qui sera remarquéedans la qualité de transport des hadjis avecdes contrats d’hébergement pas loin deslieux saints de la Mecque. Aussi, les mem-bres de la mission nationale du hadj ac-compagneront les hadjis.

il faut savoir que le nombre de hadjisayant opté pour l’inscription par voie élec-tronique a atteint 900.000 soit 90% dunombre total. Très peu sont ceux ayant pré-féré participer au tirage au sort en se dépla-çant au niveau des communes.

le ministre qui mettra en relief que letirage au sort pour prendre part au hadj2016 a eu lieu «tôt cette année, soit, deuxmois avant la période habituelle», fera sa-voir qu’à l’heure actuelle, trois quarts deshadjis ont payé leurs redevances. re-marque importante, à retenir, les inscrip-tions pour l’hébergement seront entaméesjuste après l’Aid el Fitr et cette année, en-core, les hadjis auront toute la latitude dechoisir l’étage et le lieu exact de leurs ré-sidences respectives. Mieux, ils pourrontchoisir leurs voisins de chambres qui se-ront de la même commune de résidence.

Côté coût et même si le hadj a connucette année une légère hausse, cela est dûen fait «uniquement, au taux de change » aexpliqué le ministre. A retenir, le hadj coûtecette année la bagatelle de 490.000 dAdont 120.000 pour le transport aérien.

Soraya Guemmouri

le ministre de la CultureAzzedine Mihoubi a appelé àGuelma, à poursuivre les re-cherches et études scientifiquessur les divers monuments etsites naturels et archéologiques.Ces études permettent de déter-miner les besoins en termes derestauration et aménagementainsi que de mettre au jour cer-tains aspects méconnus suscep-tibles de servir à la valorisationtouristique de ces sites, a sou-tenu le ministre dans une décla-ration de presse à la maison dela culture Abdelmadjid Chafaïau terme de sa visite de travail.des responsables seront affec-tés aux sites revêtant unegrande importance à l’instar dela ville de Thibilis (dans lacommune de Sellaoua An-nouna) qui renferme des ves-tiges des civilisations libyque,romaine et byzantine, a affirmé

M. Mihoubi. le ministre asalué l’initiative de groupe dejeunes de créer une associationayant pour objectif de protégerla grotte de Ghar djemaâ sur lemont Taya dans la commune debouhamdane. il a estimé que

cette grotte qui renferme d’an-ciennes écritures, des stalag-mites et des stalactites a besoind’être protégée et valorisée. M.Mihoubi a réaffirmé la pro-chaine réactivation de laconvention signée en 2015

entre les départements de laculture et du tourisme en vuede l’élaboration d’une feuillede route pour mieux exploiterles sites historiques, naturels etarchéologiques dans la promo-tion du tourisme en Algérie. leministre de la Culture qui a en-tamé, dimanche, sa visite dansla wilaya s’est notammentrendu sur le site de la cascadede hammam debagh où il areçu des explications sur l’opé-ration programmée de réamé-nagement des espacesentourant la cascade. il s’estégalement rendu au théâtre ro-main et jardin archéologiquedans la ville de Guelma. M.Mihoubi a donné dimanchedans la soirée à l’université 8mai 1945 une conférence sur lesavoir et son importance pourle développement culturel, so-cial et économique.

Ph :

Louis

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Ph :

Nesr

ine T.

«Le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs prépare un projet de loi prémunissant les Algériens contre tout extrémisme religieux ou dérive sectaire», a annoncé, hier,

le premier responsable du secteur, M. Mohamed Aïssa.

ForuM de lA dGSn Droits d’auteur et numérique :

enjeux et perspectives

le Forum de la Sûreté nationale dans sa 116eédition, a abrité, hier, à l’École supérieure de po-lice, une conférence d’information destinée auxcadres de la police, placée sous le thème : «droitsde propriété culturelle et artistique à l’âge du nu-mérique», animée par le docteur d’etat dahmaneMadjid, spécialiste en sciences de l’informationet de la communication.

le dr dahmane a indiqué qu’au cours de ladernière décennie, le monde de la communicationscientifique a subi des mutations majeures engen-drées principalement par la généralisation del’utilisation des Technologies de l’information etde la Communication et que ces mutations se dis-tinguent par le développement de nouvelles ten-dances dont le mouvement des Archives ouvertesou le «open Access» et les réseaux sociaux.

«la protection de la vision scientifique ou etdu travail créatif d’un artiste ou d’un fantaisiste,la sauvegarde du fruit des efforts déployés au seinde notre communauté par le biais de la protectiondu copyright des normes, et de l’information quis’y rattache, est indispensable à la poursuite dudéveloppement de l’innovation »a-t-il affirmé.

en effet, le conférencier a expliqué que l'actede transformation d'une thèse, d'un rapport, d’uneconférence ou tout autre type de littérature griseen un article de périodique ou publicationconventionnelle, facilitant ainsi une large diffu-sion du savoir universitaire.

Par ailleurs, pour mieux expliquer le sujet, leprofesseur a pris comme exemple, l’alternativedes licences créatives Commons «c’est une orga-nisation à but non lucratif regroupant des univer-sitaires américains. elle s’est inspirée deslicences du logiciel libre et s’inscrit sur le planinternational dans le mouvement ‘Art libre’ quiregroupe les artistes, juristes et informaticiens. lemouvement art libre a élaboré en juillet 2000 unelicence libre qui autorise sans restriction la copiede l’œuvre, la modification des copies et leur dif-fusion».

il explique aussi que les licences de droitsd’auteur et les outils «Creative Commons» ap-portent un équilibre à l’intérieur du cadre tradi-tionnel «tous droits réservés» créé par les loisinternationales sur le droit d’auteur. «Ces outilsdonnent à tout le monde, du créateur individuelaux grandes entreprises et aux institutions pu-bliques, des moyens simples standardisés d’ac-corder des permissions de droits d’auteursupplémentaires à leurs œuvres», a-t-il expliqué.«la combinaison de ces mêmes outils et de leursutilisateurs», dira-t-il, «est un fonds commun nu-mérique vaste et en expansion, un espace com-mun de contenus pouvant être copiés, distribués,modifiés, remixés, et adaptés, le tout dans lecadre des lois sur le droit d’auteur».

Concernant de la position de l’Algérie vis avisce dispositif du créative Commons , le professeura affirmé que «l’Algérie est encore loin de ce quiest fait dans le reste du monde» , il a d’ailleursdéploré, «le manque d’auteurs algériens qui pu-blient en open source ou encore le manque de pla-teformes qui permettent aux chercheurs algériensde publier, grâce à ces combinaisons de droitsd’auteurs, leurs ouvrages de recherche sur le web,consultable sur le réseau internet ».

«Chaque État contractant s'engage à prendretoutes dispositions nécessaires pour assurer uneprotection suffisante et efficace des droits des au-teurs et de tous autres titulaires de ces droits surles ouvres littéraires, scientifiques et artistiques,telles que les écrits, les œuvres musicales, drama-tiques et cinématographiques, les peintures, gra-vures et sculptures», a-t-il conclu.

Sarah A. Benali Cherif

M. Azzedine Mihoubi à GuelMA Poursuivre les recherches sur les monuments et sites

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mardi 21 Juin 2016

EL MOUDJAHID NationCentRes De vACAnCes

Le coup D’ENVOI«L’etat accorde une im-

portance accrue à lajeunesse et à l’enfance

algérienne en mobilisant tous lesmoyens nécessaires pour son épa-nouissement et pour assurer sonconfort et sa sécurité», c’est ce qu’adéclaré, dimanche soir après le f’tour,m. el Hadi ould Ali, ministre de laJeunesse et des sports mettant ainsien avant l'intérêt porté par les pou-voirs publics à la jeunesse et à l'en-fance. Cet intérêt, selon le ministre, setraduit à travers l'organisation de cescolonies de vacances qui leur permet-tent d’oublier une année d’école stu-dieuse et de passer leurs vacancesdans de bonnes conditions afin deprofiter des journées offertes par lespouvoirs publics.C’est ce qu’a indi-qué le ministre dela Jeunesse et dessports, présidant lacérémonie de coupd’envoi de la sai-son des Centres devacances et de loi-sirs de Jeunes qui aété donné au campsde jeunes del’Agence nationaledes loisirs de lajeunesse (AnAlJ)- village Africainde sidi fredj àAlger.

pour cette sai-son estivale 2016,pas moins de38.000 enfantsissus de différentes wilayas du paysbénéficient du programme Centres devacances et des loisirs de jeunes.

parmi ce nombre, l’AnAlJ pré-voit de recevoir dans ces camps 2.250enfants d’Adrar, 1500 de laghouat etbiskra, 1.940 de béchar, 1.950 deGhardaïa, 2500 de tamanrasset, 1.000de Djelfa, 840 de saida et batna, 1600de m’sila ainsi que 8.000 enfants enprovenance de tindouf, illizi, ouarglaet el oued. Ces séjours qui s'étalerontjusqu'au 30 août bénéficieront, notam-ment  à des enfants des wilayas desHauts plateaux et du sud, outre ceuxissus de la wilaya de médéa, frappéerécemment par un séisme.

plus de 6.000 enfants effectuerontdes séjours de 15 jours dans chacundes 25 centres de vacances implantésdans les régions côtières. le centre desidi fredj en accueille actuellement800, a-t-on appris auprès del’AnAlJ.  

lors de la cérémonie du coupd’envoi, m. el Hadi ould Ali était ac-compagné par le ministre de l'inté-rieur et des Collectivités locales,noureddine bedoui, et le wali d'AlgerAbdelkader Zoukh.

pour sa part, noureddine bedoui arappelé l’importance accordée par leprésident de la République à la jeu-nesse en affirmant qu’il apporte toutel'attention nécessaire  aux jeunes etaux enfants. Cependant, il préciseraque ces enfants doivent passer des va-cances dans le cadre de colonies et au-tres espaces qui favorisent la mise enplace de contacts et de relationsd'amitié.

par ailleurs, la direction de la jeu-nesse et des sports de la wilaya d'Al-ger accueillera pour la saison estivale2016 plus de 10.000 enfants issus deswilayas du sud du pays dont la-ghouat, tamanrasset, ouargla etAdrar et du village mihoub (médéa).six centres de vacances ont été réser-

vés par le ministère de laJeunesse et des sportspour accueillir plus de10.000 enfants parmi les-quels 5.000 enfants desgardes communaux. Cescolonies sont organiséesau niveau de quatre grandssites, à savoir, sidi fredj,staouéli, Zéralda et Qa-dous (Ain taya), aména-gés à cet effet et disposantd'un personnel administra-tif et médical pour assurerla prise en charge des pe-tits vacanciers tout au long

des cinq sessions qui s'achèveront à lafin août.

le ministère de la Jeunesse et dessports a recensé cette année près de38.000 enfants issus des quatre coinsdu pays qui seront accueillis à travers14 centres de vacances implantés dansune grande partie des wilayas cô-tières. les enfants qui seront accueil-lis dans les colonies de vacancesparticiperont à un riche programme dedétente, de loisir et de sport sans ou-blier les excursions, les ateliers thé-matiques, les sorties quotidiennes à laplage ainsi que les soirées organiséespar les directions des centres section-nés au profit des bambins dont l’âgevarie entre 7 et 12 ans.

les camps de vacances s’étalerontsur la période allant de la mi juin, soitjuste après les examens scolaires ets’achèveront fin août, à raison d’unedurée de 15 jours par session.

Mohamed Mendaci

la wilaya de sétif vient d’organi-ser un radiothon au profit des orphe-lins et enfants démunis, collectant enune journée plus de 800 millions decentimes, est passée depuis hier, à unedimension supérieure qui traduit lapleine implication des entreprises deréalisation de travaux publics au ser-vice du développement.

Cette initiative atteste si besoin estde la disponibilité de tous ces instru-ments de réalisation, publics et privés,dans une conjoncture économique dif-ficile et leur permettant ainsi decontribuer sans contrepartie aucuneau développement dans des secteurslourds, à l’instar de celui des travauxpublics est marquée par le démarragedes travaux de dédoublement de laroute nationale 77 sur un tronçon de15 km entre el eulma et Hamam

sokhna en passant par bazer sakhra.pas moins de 9 entreprises, 3 pu-

bliques et 6 privées, assistées par 2 la-boratoires et 2 bureaux d’étudeségalement volontaires sont a l’œuvredepuis hier pour réaliser un tel projetdont l’impact social et économiqueest établi, sachant qu’il permettra derelier la Rn 5 à la Rn 77 sur deuxvoies et rejoindre directement la Rn75 qui relie sétif à batna et qui a étédédoublée récemment pour constituerdirectement une ouverture sur le sud.

un projet d’autant plus stratégiquequ’il est appelé à constituer le prolon-gement de la pénétrante Djen Djen –el eulma avec une liaison sur l’auto-route est-ouest.

le wali mohamed bouderbali ac-compagné du président d’ApW et dudirecteur des travaux publics, s’est

rendu hier sur ce grand chantier où ila lancé les travaux qui s’étaleront sur5 mois. il saisira cette opportunitépour dire la signification d’une telleinitiative, remercier toutes les entre-prises, laboratoires et bureauxd’études qui ont décidé de réaliser parle volontariat un tel projet qui auraitnécessité 80 milliards de centimes. unexemple à suivre dira-t-il, exhortantpar la même toutes les entreprises dela wilaya à abonder dans ce sens et àapporter leur contribution au dévelop-pement de la wilaya.

le directeur des travaux public,ouadene tahar, nous annoncera parailleurs, dans ce même secteur et parle volontariat le lancement prochaind’un projet inhérent à un deuxièmeévitement de la ville de sétif.

F. Zoghbi

Ph :

Billa

l

� 38.000 ENFANTS DE TOUTES LES RÉGIONS DU PAYS CONCERNÉS.

ConstAntineAu cœur du restaurant

de la Rahmail est onze heures en ce douzième jour du mois sacré. Dans

le local, converti en un restaurant de la Rahma du Croissantrouge algérien (CRA) au chef lieu de Constantine, les béné-voles devant assurer les préparatifs du f’ tour au profit des dé-munis, ceux qui sont de passage et des sans domicile fixe(sDf) commencent à affluer. Au rendez-vous durant tout lemois de ramadhan pour assurer un certain bien-être aux néces-siteux, mourad, salah, malik, farés, Hacène et tant d’autres,salariés, étudiants, et même chômeurs forment l’équipe des bé-névoles du CRA qui assure, à travers les cinq restaurants ou-verts, des repas de rupture du jeûne. ils sont engagés depuisdes années auprès du CRA. pour eux, le Croissant-Rouge n’estni plus ni moins qu’une seconde famille où toute les généra-tions sont représentées. Au programme de la journée : net-toyage de la salle pour certains, préparation des aliments pourd’autres, cuisson du f’tour, mission d’un autre groupe et pré-paration des tables pour d’autres bénévoles. A 17 heures, lerepas doit être prêt, les tables dressées et le restaurant fin prêtpour recevoir les jeûneurs. la responsable de la cuisine, mou-nira Djerida, et le coordinateur de l’action d’el if’tar, mes-saoud laâchab, sont les premiers à se présenter sur les lieux,situés à proximité de la grande poste. «la veille, en fin de soi-rée, on se réunit pour faire le point, l’évaluation, puis établirle menu du lendemain. C’est de la sorte que fonctionne notretravail», détaille à l’Aps, Ali Abdennour, le président du co-mité du CRA de Constantine.

Une belle image Dans une organisation exemplaire, les petits groupes s’af-

fairent à accomplir leurs missions dans la bonne ambiance. il-lustrant une belle page de solidarité sans limites de beaucoupd’Algériens et reflétant une action citoyenne bien ancrée dansla société, les bénévoles se surpassent pour être au rendez-vous. pour saliha, qui a intégré le CRA à la fin des années 90,l’ambiance y est «conviviale». «le bénévolat coule dans mesveines, impossible de m’en passer», confie-t-elle. tout en as-surant le nettoyage de la salle, fouad, la vingtaine fraîchemententamée, lance : «Je suis là pour aider les nécessiteux, noussommes en vacances donc c’est mieux que de ne rien faire».«Je fais toujours en sorte de prendre mon congé le mois de Ra-madan, pour me consacrer pleinement à cette opération huma-nitaire. pour moi, c’est sacré», précise billal, administrateurdans un établissement public.

Repas, convivialité et bonne humeur le temps passe vite et l’équipe des bénévoles semble cal-

culer ses actions pour être à temps. Aux environs de 18h, lacirculation automobile commence à diminuer au centre villede Constantine, celle des personnes aussi. les petits groupesde nécessiteux désireux de prendre leur f’tour dans le restau-rant du CRA commencent à se former au jardin public bena-cer, à quelques mètres des lieux. Hommes, femmes, jeunes etenfants «guettent» de loin l’ouverture de la porte. A peinequelques minutes avant la rupture du jeûne. un certain stresss’installe, même si les tables sont déjà préparées, bien garniesde salade, de h’miss, de bourek et de plusieurs marques deboissons gazeuses, des jus et de l’eau minérale en attendant deservir l’incontournable chorba au frik. les jeûneurs commen-cent à prendre place quand l’écho de l’Adhan se fait entendrede plus en plus. telle une ruche, le restaurant est soudainementanimé, les bénévoles, aux petits soins, «sillonnent» les tablesdes jeûneurs, servant le met retenu pour ce douzième jour dumois de piété. les jeûneurs, une centaine, venus seuls ou enfamilles, semblent avoir tissé des liens. Des femmes échangentdes propos entre elles, quand beaucoup d’hommes mangentrapidement, dans le silence, et emportent avec eux une autreportion pour anticiper le s’hour. les jeûneurs affirment qu’ilssont pleinement satisfaits par l’accueil et la qualité de repasofferts.

une mère, accompagnée de ses deux jumelles de sept ans,atteste que la convivialité des lieux l’a encouragée à venirprendre son repas dans ce restaurant. «les gens du CRA sonttrès généreux avec moi et mes filles», souligne-t-elle. Audeuxième jour du ramadhan, le restaurant de la rahma du côtéde la Grande poste avait accueilli plus de 1.200 personnes. Atravers les cinq restaurants du CRA à Constantine, le CRA pro-pose 15.000 repas tout au long du mois sacré, précise m. Ab-dennour qui soutient qu’à côté de l’apport de l’etat dans lefinancement de ce genre d’opérations, beaucoup de bienfai-teurs y contribuent, à travers leurs aides, à perpétuer une tra-dition ancrée, mais également une mission essentielle duCroissant-Rouge.

il est 20h30, les lieux se vident de plus en plus. les béné-voles du CRA actifs et débordant d’énergie s’affairent à dé-barrasser les tables quand une autre équipe s’occupe de lavaisselle. Juste après, la réunion quotidienne se tient. Au pro-gramme : l’évaluation de la journée, l’établissement du menudu lendemain et puis la répartition des tâches et des missions.vite fait, bien fait, les jeunes et les moins jeunes au grand cœurprennent note de leur tâche pour le lendemain et se quittentdans la bonne humeur. Demain est un autre jour pour la soli-darité et les bénévoles du CRA entendent bien honorer leursengagements.

DéDoublement De lA Rn77 pAR le volontARiAt D’entRepRises à sétifUne voie À SUIVRE

Mardi 21 Juin 2016

6 EL MOUDJAHIDNation MISE EN ŒUVRE DE L’ACCORD DE PAIX AU MALI

M. Lamamra appelle à desRÉSULTATS CONCRETS

«La deuxième année de la mise enœuvre de l’Accord issu du processusd’Alger doit être l’occasion de réa-

liser des résultats concrets qui auront, surtout,un impact sur la vie de tous les jours des popu-lations du Mali», a-t-il déclaré à la presse, à l’is-sue de l’audience que lui a accordée le Premierministre malien, Modibo Keïta. Ces résultatsqui doivent refléter, selon lui, les engagementsqui ont été «librement contractés» par la com-munauté internationale, qui est appelée, a-t-ilsouligné, à plus d’effort dans l’aide pour l’avè-nement de la paix au Mali. M. Lamamra a plaidé, à cette occasion, pour

davantage d’efforts dans la lutte contre le terro-risme et l’économie criminelle, affirmant, à cesujet, que cette lutte doit «se renforcer du faitde l’adhésion des populations du nord à l’actionde l’État malien». Il a également préconisé defaire de la deuxième année de la mise en œuvrede l’Accord une occasion pour «dynamiser ledéveloppement à travers toutes les régions duMali, avec le concours important de la commu-nauté internationale». «Nous avons tenu une véritable séance de

travail, dans l’esprit des discussions qui nousavaient souvent regroupé à Alger, en sa qualitéde représentant du Président de la Républiquemalienne pour le processus des négociations»,a souligné Lamamra dans son appréciation dela teneur de ses dis-cussions avec Mo-dibo Keita. Il aajouté, dans lemême cadre, quel’audience a été uneoccasion pour«jeter un regard ré-trospectif sur lesdifficultés que leprocessus a eu à af-fronter durant cette 1re année de sa mise enœuvre».

«Nous avons surtout échangé des idées surle fait que le 1er anniversaire du parachèvementde la signature de l’Accord, le 20 juin 2015, de-vrait être l’occasion d’un nouveau départ qua-litatif, un nouveau départ également en ce quiconcerne l’accélération du processus de mise enœuvre de l’Accord», a-t-il encore souligné. Il aaffirmé, dans le même sillage, que «cette pre-mière année doit être perçue comme une annéed’apprentissage pour les uns et les autres».

Le chef de la diplomatie algérienne a indi-qué, par ailleurs, que l’audience a été égalementune occasion pour traiter d’autres sujets, «ycompris naturellement les relations bilatéralesentre les deux pays voisins, frères et amis, dontle destin a été toujours partagé à travers les siè-cles».

«Le partage du destin s’est illustré à l’indé-pendance du Mali par l’autorisation donnée àl’Armée de libération nationale à ouvrir un frontau territoire malien, un front dirigé par le Pré-sident de la République, Abdelaziz Bouteflika»,a souligné Lamamra, qui a indiqué que l’Algé-rie «a un sentiment très fort par rapport à cettesolidarité que nous témoignons en toute cir-constance à l’endroit du Mali». Évoquant lapréparation de la tenue de la grande commis-sion gouvernementale mixte, qui sera présidéepar les deux premiers ministres, il affirme qu’ila discuté avec Keïta sur les moyens susceptiblesd’accélérer cette préparation, afin, a-t-il dit, detenir cette réunion sous le slogan de «La soli-darité naturelle entre l’Algérie et le Mali».

UN EXCELLENT DÉVELOPPEMENT

La signature du document d’entente entreles parties signataires de l’Accord de la paix etde la réconciliation au Mali, pour l’installationdes autorités intérimaires au nord du Mali,constitue «un excellent développement qu’ilfaut mettre en œuvre», a affirmé Ramtane La-mamra. «Il s’agit d’un excellent développementqu’il faut mettre en œuvre. Les autorités intéri-maires constituent véritablement le premier ni-veau d’autorité et là où la population doit

ressentir un changement dans sa vie quoti-dienne. «En procédant conformément au calen-

drier qui a été arrêté parles parties signataires, jecrois que nous donnonsde la consistance à cenouveau départ», a-t-ilajouté, à propos de la si-gnature par les diffé-rentes parties del’Accord de paix, di-manche à Bamako, d’undocument d’entente sur

les modalités de l’installation des au-torités intérimaires dans les cinq régions dunord du Mali. Il s’agit, pour Lamamra, «d’allermaintenant à sa mise en œuvre», estimant quecette mise en œuvredoit être «minutieuse etconsensuelle, afin queles parties travaillentvéritablement enéquipe de la mêmemanière que nousvoyons aujourd’hui lacoordination "CMA"et la plateforme tra-vailler la main dans lamain comme ils’agissait de la même entité». Il rappelé, à cesujet, que les mouvements politico-militaires dunord du Mali «n’ont pas été toujours en bonstermes, pendant le processus de négociationsque nous avons vécu à Alger», estimant qu’ilfaut aujourd’hui évoluer vers une équipe tripar-tie (gouvernement-plateforme-coordination). Ila, cependant, souligné que cette évolution versune composition tripartie doit se faire «avec lerôle imminent qui est celui de l’État. Un rôled’impulsion qui doit pourvoir consister en unevision stratégique d’ensemble et la mise œuvredes attributs universels qui reviennent à la mis-sion de l’État».

UN ESPOIR Le ministre malien des Affaires étrangères,

Abdoulaye Diop, a déclaré que le document re-latif à l'entente entre les parties maliennes àl'Accord de paix et de réconciliation au Mali estporteur d'un espoir pour le processus de paix auMali mené par la médiation internationale, dontl'Algérie est chef de file. Des lenteurs étaient constatées notamment

dans le processus de DDR (désarmement, dé-mobilisation et réintégration), mais l'espoir estpermis avec la validation, au cours de la 9e ses-sion du comité de suivi de la mise en œuvre del'Accord, tenue à Bamako, les 13 et 14 juin2016, du document relatif à l'entente «entre lesparties maliennes à l'accord», a jugé M. Diopdans un entretien qu’il a accordé à notre journal.

Cette entente qui porte sur les conditions demise en place des autorités intérimaires, consti-tue «une avancée significative dans le processusde paix», a souligné le ministre, assurant que lamise en œuvre de l'accord se poursuit et quecelle-ci fait partie des premières priorités dugouvernement malien malgré certaines difficul-tés. Il a cité, à ce titre, la non disponibilité dufinancement nécessaire à la réalisation des pro-jets et programmes prévus dans l'accord, lacomplexité des procédures pour la mise enœuvre de certaines mesures et à la persistancede l'insécurité ambiante qui freine la relance desactions de développement, notamment au norddu pays. «Nous ne devons pas céder, mais il nous faut

agir vite. Plus nous perdons de temps, plus lesgroupes terroristes etnarcotrafiquants s'ins-talleront dans la ré-gion. Il importe doncde maintenir le dia-logue et de renforcer laconfiance entre legouvernement et lesmouvements signa-taires de l'accord», asouligné le ministre.«Le phénomène terro-

riste est une menace à la paix et à la sécurité auniveau national et international. Les intercon-nexions entre les groupes avec Boko Haram,l'organisation autoproclamée «État islamique»(EI/Daech), le terrorisme et l'extrémisme vio-lent constituent une réelle menace», a-t-ilajouté. Certaines dispositions de l'accord, rap-pelle le ministre, de-mandent à ce que lesmouvements signa-taires coupent tout lienavec les groupes terro-ristes et unissent leursforces avec l'armée ma-lienne pour lutter en-semble contre cephénomène, notam-ment à travers les pa-trouilles mixtes, encoordonnant le par-tage du renseigne-ment. Il est clair queles attaques des terro-ristes contribuent à ralentir le processus de paixet de réconciliation au Mali, d'où l'urgence d'al-ler encore plus vite dans l'application des dis-positions de l'accord, a-t-il insisté. «Nous pouvons aussi compter sur l'accom-

pagnement et l'engagement de la communautéinternationale, de la CÉDÉAO de l'Union afri-caine et de l'ensemble de nos partenaires», a-t-il noté. Nous attendons de nos partenaires,l'Algérie notamment, un pays ami et frontalier,

un appui dans le domaine de la logistique et durenseignement, pour nous permettre de mieuxcombattre ce fléau qu'est le terrorisme. Aussi,soutient-il, (Barkhane, l'opération française auSahel et la Mission des Nations unies au Mali,MINUSMA) doivent mieux se coordonner avecles parties maliennes pour agir ensemble et ef-ficacement. Le mandat et les règles d'engagement de la

MINUSMA méritent d'être adaptés à la nou-velle situation sécuritaire. Aussi, l'accord aconnu des avancées. En matière de défense etde sécurité, il a été procédé à la création ducadre institutionnel de la Réforme du secteurde la sécurité. Pour ce qui est du développementéconomique, social et culturel, la poursuite desactions de développement sur le terrain à tra-vers, notamment, les projets et programmessectoriels en cours. S'agissant du domaine de lajustice, de réconciliation nationale et des ques-tions humanitaires, la relance des services so-ciaux de base par le gouvernement dans lesrégions du Nord, en rapport avec la Plateformeet la Coordination. En matière de réformes po-litiques et institutionnelles, il y a eu la nomina-tion et l'installation des gouverneurs desnouvelles régions de Taoudénit et Ménaka,l'amorce du processus de révision de la Consti-tution, l'élaboration du chronogramme de tra-vail, notamment pour prendre en charge lesdispositions de l'accord relatives à la mise enplace de la 2e chambre du Parlement (Sénat) etla mise en place par le gouvernement d'unecommission chargée de la relecture de la loiélectorale.

DES SIGNES POSITIFS M. Ramtane Lamamra a reçu l’équipe de la

médiation internationale pour le Mali, élargieaux représentants diplomatiques au Mali descinq pays du Conseil de sécurité des Nationsunies. À l’issue de cette rencontre qui a eu lieuau siège de l’ambassade de l’Algérie, le respon-sable de la Mission multidimensionnelle inté-grée des Nations unies pour la stabilisation auMali, Mohamat Salih Annadhif, a indiqué à lapresse que cette rencontre a été une occasionpour «évaluer» la mise en œuvre de l’Accordde paix et de la réconciliation au Mali, issu duprocessus d’Alger. «Nous nous réjouissons dela venue du ministre algérien. Il nous a réunipour qu’on puisse faire le point de la situation»,a-t-il souligné. Il a mis en relief, à cette occa-sion, la présence à Bamako de l’un des«grands» responsables de la coordination del’Azawad (CMA), Chérif Ag Ghali, signataire,a-t-il dit. Il a affirmé que la présence d’Ag Ché-rif, qui ne s’est jamais rendu dans la capitalemalienne, constitue un événement «d’une ex-trême importance» pour la dynamique de la re-lance de la mise en œuvre de l’Accord. M.Annadhif s’est réjoui, ensuite, de la signature

du protocole d’ententepour la mise en placedes autorités intéri-maires qui constitue,a-t-il estimé, un autrepas en avant dans leprocessus de paix auMali. Il a exprimé,dans le mêmecontexte, son opti-misme face à «la no-mination d’un hautreprésentant du Chefde l’État malien pourla mise en œuvre del’accord». Il s’agit,

pour lui, d’«autant de signes posi-tifs» plaidant pour le maintien de cette dyna-mique dans la mise en œuvre de l’Accord. Touten soulignant les pas positifs réalisés à l’occa-sion du 1er anniversaire de la signature de l’Ac-cord, il a loué «le rôle de l’Algérie entant quechef de file et celui du ministre d’État, ministredes Affaires étrangères et de la Coopération in-ternationale, Ramtane Lamamra, pour son ac-tion en tant que présidant du Comité du suivi dela mise en œuvre de l’Accord «CSA».

Le ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Ramtane Lamamra, a affirmé que la deuxième année de la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation nationale au Mali doit être l’occasion

de réaliser des résultats «concrets», avec un «impact» sur la vie quotidienne des Maliens.

La mise en œuvre de l’Accord,une occasion pour «dynamiserle développement à traverstoutes les régions du Mali, avecle concours important de lacommunauté internationale».

Il faut aujourd’hui évoluer versune équipe tripartite(gouvernement-plateforme-coordination). Cette évolutionvers une composition tripartitedoit se faire «avec le rôleimminent qui est celui de l’État».

Nous nous réjouissons de lavenue du ministre algérien.Il nous a réunis pour qu’onpuisse faire le point de lasituation. Il a mis en relief, àcette occasion, la présence àBamako de l’un des grandsresponsables de la coordinationde l’Azawad (CMA), Chérif AgGhali.

7EL MOUDJAHID Nation

Mardi 21 Juin 2016

DEUxièME JoUrnéE DE L’ExaMEn PartiEL DU Bac

Des épreuves jugées abordablesLes candidats concernés par le deuxième jour des épreuves partielles du baccalauréat ont repassé, hier, les épreuves d’histoire-

géographie et des mathématiques. Des matières à fort coefficient, surtout pour les filières des sciences expérimentales et de gestion.Pour la filière des sciences expérimentales, «le sujet des mathématiques n’était pas facile, mais plutôt abordable», parole decandidat. Certains d’entre eux sont allés jusqu'à dire que cette épreuve était plus abordable que celle de la première session.

C’est le cas d’ailleurs desmail rencontré, à lasortie d’un centre d’exa-

men à alger, et qui avait l’air satisfaitaffirmant s’être « bien débrouillé » àl’examen. « Je pense que j’ai travaillémieux que la première session. Lesujet des maths était abordable. J’aipu travailler à l’aise et j’espère que lerésultat sera à la mesure de mes ef-forts ».

En effet, ces deux épreuves ont étéjugées abordables et les sujets fonttous partie du programme dispensépendant l'année scolaire si ce n'est lafatigue générée par les révisions de laveille en plus de la chaleur et lejeûne.  Deux leitmotivs partagés parla quasi-majorité des candidats apos-trophés aux alentours des centresd’examen de la capitale. En effet, cesdeux éléments ont corsé  les condi-tions de cet examen ‘‘bis’’ appré-hendé par tous.  

En revanche, selon d’autres candi-dats rencontrés à alger, cettedeuxième session du Bac, est consi-dérée comme une seconde chancepour tenter de décrocher le précieuxsésame qui leur permettra d’accéderà l’université l’année prochaine.« J’ai fait des erreurs lors de la ses-sion précédente. Je vais essayer derectifier le tir et faire mieux cettefois. »

« nous avons déjà des exemples dela première session. nous avons puréviser avec les anciens sujets », nousont affirmé certains. toutefois, mêmesi repasser les épreuves est unedeuxième chance, les révisions nesont pas toujours évidentes, notam-

ment avec tout le stress qui a résultéde la première session. Dans le cas deKarim, c’est la coupe d’Europe defootball qui se joue actuellement.« nous étions motivés au début. Maisaprès, avec le ramadan et l’Euro quivient de commencer c’est un peu dif-ficile. »

Pour riadh plus que le jeûne, c’estle rythme du travail imposé par le ra-madan qui lui pose problème. « Pen-dant la journée c’est un peu difficilede réviser. Pendant la nuit, nousavons du mal à garder le rythmepuisque la nuit il faut veiller, et cettesemaine ça n’a pas été possiblepuisqu’on doit se réveiller très tôt. »

De son côté, assia qui repasse sonBac cette année, considère cettedeuxième session comme une troi-sième chance pour décrocher sonBac. Elle a décidé de réviser à sonrythme pour consolider ces acquis, ettenir le rythme jusqu'à jeudi, dernierjour des épreuves.

Le même sentiment est exprimépar sarah, qui a déclaré qu'il lui étaitimpossible  de reprendre les révisionsà cause de "l'épuisement" d'autantque les épreuves partielles coïncidentavec le mois du ramadhan et la cha-leur estivale. Les avis des candidatsrencontrés ne divergent pas. La plu-part sont épuisés après la fin de la

première session, ils n'ont pas pu re-prendre les révisions, « nous comp-tons sur ce que nous avons révisé lapremière fois », confient-ils.

il faut signaler toutefois, qu’en pré-vision de ces révisions ‘‘bis’’, le mi-nistère de l'Education avait donné desinstructions — après la décision depasser les épreuves partielles — d'ou-vrir les établissements scolaires auxcandidats concernés tout en mobili-sant des psychologues et des conseil-lers d'orientation scolaire mais lescandidats n'ont pas été nombreux às'y rendre.

Pour rappel, 555.177  candidatssont concernés par les épreuves par-tielles qui se déroulent du 19 au 23juin après les fuites des sujets de lasession de mai (29 mai-2 juin).

il a été décidé de refaire lesépreuves dans les matières où les su-jets ont fuité pour cinq filières à sa-voir les sciences expérimentales (7matières), les maths, les maths tech-niques et la gestion-économie (4 ma-tières), les lettres et languesétrangères (1 matière). 24 collègesd'enseignement moyen (cEM) et 26lycées abritent les épreuves supervi-sées par 4.463 encadreurs dont 50chefs de centre et 105 observateurs.Pour la direction de l'éducation algerEst, 10.374 candidats scolarisés5.686 candidats libres sont concernéspar les épreuves partielles passent lesexamens dans 40 centres. 15.910 can-didats scolarisés et 4.352 libres, pas-sent les épreuves partielles dubaccalauréat dans 56 centres.

Salima Ettouahria

Malgré la suspension d’accès auxréseaux sociaux à la veille des exa-mens de la session spéciale du bacca-lauréat, les internautes ont eu recoursau programme VPn (Virtual Privatenetworks) qui permet de jouer le rôlede relais.

Les réseaux sociaux notammentfacebook, Messenger, Viber, skypeet instagram, tout est inaccessible auxinternautes depuis samedi soir, blo-qués par ce dispositif mis en placepar le gouvernement pour contrecar-rer toutes tentatives de triche et defraude lors des épreuves partielles dubaccalauréat qui ont débuté dimanchedernier. tout problème a une... solu-tion pour les internautes. Plus tarddans la soirée, l’accès au moteur derecherche le plus fréquenté dans lemonde, à savoir google et ses ser-vices (messagerie gMail, maps, Youtube, play, drive…), ont été égale-ment fortement perturbés. cette cou-pure a touché également le réseau de

la 3g. il n’est plus possible de l’uti-liser pour se connecter aux divers ré-seaux sociaux. néanmoins, les jeunesnés à l'ère du digital, ont rapidementtrouvé des parades, notamment en té-léchargeant des VPn, des systèmespermettant de créer un lien directentre des ordinateurs distants et de seconnecter via une adresse iP située àl'étranger. aussitôt, de nombreux al-gériens arrivent à se connecter mal-gré ce handicap grâce à cesprogrammes.

ces derniers, qui sont hébergés àl’étranger notamment aux Usa et aucanada, permettent de jouer le rôlede relais. a noter que les réseaux pri-vés virtuels VPn sont des connexionspoint à point sur un réseau privé oupublic, tel qu’internet. Un client VPnutilise des protocoles tcP/iP spé-ciaux, appelés protocoles de tunne-ling, pour effectuer un appel virtuel àun port virtuel sur un serveur VPn.Dans un déploiement VPn par dé-

faut, un client initie une connexionpoint à point à un serveur d’accès àdistance par le biais d’internet. Leserveur d’accès à distance répond àl’appel, authentifie l’appelant ettransfère les données entre le clientVPn et le réseau privé de l’organisa-tion. Pour émuler une liaison point àpoint, les données sont encapsulées,ou enveloppées, avec un en-tête quifournit des informations de routagepermettant aux données de traverserle réseau partagé ou public afin d’at-teindre leur point de terminaison.Pour émuler une liaison privée, lesdonnées envoyées sont chiffrées àdes fins de confidentialité.

Les paquets qui sont interceptéssur le réseau partagé ou public sontindéchiffrables sans les clés de chif-frement. La liaison sur laquelle lesdonnées privées sont encapsulées etchiffrées porte le nom de connexionVPn.

Sihem Oubraham

MaLgré L’inaccEssiBiLité aUx résEaUx sociaUxL’application VPN demeure un palliatif

ce sont 12.348 candidats des classesdes terminales concernés par le bac-calauréat partiel qui ont rejoint, hier,des neuf heures du matin les 44 cen-tres d’examen implantés à l’échellede la wilaya. ils se composent de8.300 candidats scolarisés et de 4.048libres. 70% du total de ces candidatssont issus de la filière sciences expé-rimentales.

La direction de wilaya de l’éducationa mobilisé 3.216 surveillants et lesmoyens matériels nécessaires pourgarantir un bon déroulement du bac-calauréat partiel décidé après lesfuites massives constatées lors de lasession précédente. La direction de wilaya de l’éducationa pris toutes mesures nécessairespour permettre de composer dans de

bonnes conditions. L’ambiance qui aprévalu durant la matinée dans cer-tains centres d’examens, était parta-gée entre le stress chez quelquescandidats et la sérénité chez d’autres.Deux centres de correction implantésau lycée saint augustin et techniqueont été retenus pour recevoir les co-pies des examens.

B. G.

coUr D’aLgErAcquittementpour le fils d’un ancien

parlementairePoursuivi par le tribunal criminel

d’alger pour appartenance à ungroupe terroriste, apologie du terro-risme et non dénonciation d’activitésmenaçant la sécurité nationale, fariddont le père est un ancien parlemen-taire risque une lourde peine requisecontre lui par le représentant du mi-nistère public.

« Vu la gravité des faits, et devantles preuves qui démontrent la culpa-bilité du mis en cause, nous requé-rons 20 ans de prison ferme », a ainsiconclu le procureur général dans sonréquisitoire pour laisser place à la dé-fense.

Mais avant cela, la parole a étédonnée à l’accusé pour se défendre,lui, qui a passé une année et demie enprison. Et d’emblée, il balaye d’unrevers de la main toutes les chargesretenues contre lui. Et Dieu seul saitqu’elles sont lourdes. « Je n’ai rien àvoir avec les accusations qui m’ontété attribuées. Je ne comprends d’ail-leurs pas pourquoi je suis poursuivi »,a-t-il lâché devant la cour.

Les déboires de farid ont com-mencé en décembre 2013 lorsqu’ilcontacte par téléphone son ami et as-socié au commerce pour les besoinsdu transport de marchandises (lesdeux hommes géraient un local devente des fruits et légumes à Kouba).Mais ce qu’il ignorait à ce moment-là, c’est que son compère a radicale-ment changé sa vie et était un autrehomme. « ne m’appelle plus, je suisau maquis ! », lui a-t-il sèchement ré-pondu au bout de fil. croyant à uneblague, farid n’a pas cru une secondeaux affirmations de son ami mais il avite déchanté lorsqu’il l’a rappelé uneseconde, une troisième et une qua-trième fois.

ces communications télépho-niques ne sont pas passées sans dom-mages sur farid puisqu’il serainculpé par les services de sécuritélesquels, interrogent le suspect etcroient savoir même qu’il fait partiedes groupes terroristes, tout commeson associé. « J’ai pris le soin d’avi-ser la famille de mon ami qui n’étaitpas au courant que leur fils était aumaquis, en Kabylie. Ensuite, je mesuis présenté à la police pour tout si-gnaler. Je pense que j’ai fait montresuffisamment de bonne volonté.n’était-ce pas une preuve de bonnevolonté solide ? », s’est interrogél’accusé qui était considéré au débutcomme témoin avant de se retrouverensuite de l’autre côté de la barrière.

farid affirme avoir « trop souf-fert » lors de l’instruction et avoues’être senti comme une « marion-nette » aux mains des enquêteursdans l’espoir de contribuer, a-t-il dit,au démantèlement du réseau terro-riste à travers d’éventuelles informa-tions qu’ils attendaient de lui.

« Pourtant, j’ai réaffirmé et insistéauprès des services de sécurité que jen’étais au courant de rien pour la sim-ple raison que je suis innocent. Je neme suis jamais engagé avec lesgroupes terroristes, encore moins re-joint les maquis », a-t-il souligné enregrettant son inculpation décidée surla base d’appels téléphoniques avecson ami et dont il a, a-t-il précisé, faitétat aux services de sécurité.

Et alors que le ministère publicassure que l’accusé est « revenu » surses déclarations et ses aveux, rappe-lant dans la foulée la découverte chezlui de quelques tracts subversifs etdes photos de responsables terroristescomme ayman al Zawahiri, l’avocatde la défense qui a plaidé non coupa-ble déplore l’arrestation et l’empri-sonnement de son client et se dit« triste » que de telles accusationssoient attribuées à farid « sans qu’ily ait eu des preuves matérielles tan-gibles pouvant l’incriminer ».

après de courtes délibérations, etfaute de preuves tangibles, la cour serend à l’évidence et prononce finale-ment l’acquittement.

S. A. M.

annaBa Dans le calme

sétif21.450 candidats

à l’épreuve Pas mois de 21.450 candidats

filles et garçons, dont 14.906 scola-risés, ont ainsi rejoint dans le calmeles 79 centres d’examen implantéssur le territoire de la wilaya sousl’œil avisé d’une organisation quivisiblement ne laissait rien au faitdu hasard.

Dans ce contexte, le travail dé-ployé par les psychologues à l’en-droit des candidats et lesdispositions prises par ce départe-ment, notamment l’ouverture desétablissements aux élèves pour unedernière révision collective se tra-duisait, hier, par un sentiment d’op-timisme dans les propos et sur lesvisages de ces nombreux candidats.

Pas moins de 5.742 fonction-naires du secteur dont 4.891 sur-veillants, 79 psychologues, 375agents ont encadré cet examen aumoment où pas moins de 160 ob-servateurs étaient sur le terrain auxcôtés des 79 présidents de centres.

Dans ce cadre il est utile de sou-ligner que 17 centres d’examen sontouverts pour les candidats libres, 59pour les candidats scolarisés, 2 cen-tres regroupant les deux franges et1 autre ouvert au niveau du centrede rééducation.

Une organisation marquée aussipar la présence des services de sé-curité, des services de la santé et detous les secteurs impliqués dansl’organisation de cet examen qui in-tervient au moment où les résultatsdu BEM dans cette wilaya sontmarqués cette année par un taux de66,83% qui dépasse le taux national(54,42%) et permet 13.990 élèvessur les 21.186 candidats de le dé-crocher avec succès et permettreainsi à la jeune Meratla anfel ducEM chadli Lakhdar d’émergeravec une moyenne de 19,44%.

F. Zoghbi

Mascara Plus de 450 policiers mobilisés

Les services de la sûreté de wilaya de Mascara ont éla-boré un plan de sécurité à travers tout le territoire de com-pétence y compris les sûretés de daïra, en mobilisant undispositif de plus de 450 policiers ainsi que les moyensmatériels nécessaires pour garantir un déploiement sécu-ritaire efficace.

Le plan mis en place insiste sur la sécurisation des cen-tres relevant du territoire de compétence, l’escorte des su-jets et des copies des candidats, les interventions à lademande en collaboration avec les chefs de centres.

A. Ghomchi

8 EL MOUDJAHIDEconomie

mardi 21 juin 2016

Le Brent remonte à 50,11 dollars

Les cours du pétrole progressaient hier à Londres, profitant d’un regain

d’optimisme des investisseurs à troisjours du référendum au Royaume-Unisur l’appartenance du pays à l’Union

européenne (UE). Le baril de Brent de lamer du Nord pour livraison en août

valait 50,11 dollars surl’Intercontinental Exchange (ICE) deLondres, en hausse de 1,91 dollar par

rapport à la clôture de vendredi.

lA plus d’un titre les réformes quiseront mises en œuvre s’annoncent debon augure. C’est le fruit d’un

dialogue social serein sur des questionsd’intérêt général comme c’est le cas pour ledéveloppement économique, la place et le rôlede l’entreprise (privée ou publique) et lamodernisation du mode de gouvernance auxplans local et national à travers une plusgrande implication de la société civile. Tousces aspects de réformes et bien d’autres vontdans le sens des préoccupations du pays, ils’agit bien sûr d’adapter d’abord l’économie àla baisse généralisée des prix deshydrocarbures. Les évolutions enregistréesdurant les dix dernières années, grâce à desréformes profondes ont concerné desdomaines cruciaux, dont l’économie et lesfinances, et cela démontre que le pays s’estbeaucoup amélioré dans de nombreuxdomaines. Et pour la prochaine décennie,il y a l’objectif d’entamer une nouvelle étapede réformes, visant l’instauration d’une plusimportante ouverture au plan économique,notamment, et une meilleure réponse auxattentes des citoyens. Ce processus deréformes a été consolidé par la révision de laConstitution, dont les dispositions nouvelles etles amendements permettent de situer au plushaut niveau de la hiérarchie des textes, lesoptions annoncées par le Chef de l’Etat lorsde sa dernière réélection. Ainsi, l’analyse de lasituation actuelle en Algérie, fait ressortir quele pays se singularise dans une région et dansun contexte mondial, le moins qu’on puissedire, marqués par des bouleversementshistoriques. Ces réformes, qui placent les défissocioéconomiques en tête des priorités dugouvernement, visent la création de toutes lesconditions nécessaires à un décollageéconomique, au regard de la faiblesse desinvestissements industriels et des exportationshors hydrocarbures. Aussi, compte tenu del’ampleur des défis dans ce domaine, l’objectifprioritaire à atteindre est le développementéconomique. Au-delà des clivages il s’agit deréaliser rapidement des avancées quiprésenteraient autant de capacités d’agir pourpropulser l’Algérie au rang qui lui siedcomme pays émergent. Lorsque la criseéconomique et financière mondiale conduit àl’effondrement des économies de nombreuxpays, on se réjoui en Algérie de pouvoir éviterle pire. Aujourd’hui encore, ce qui compteréellement c’est la nécessité d’une autrepolitique et les réformes engagées sont censéesapporter au pays plus de stabilité et de ladurée, surtout que nous n’avons pas le droitde rester en marge des évolutions quipréfigurent ce que sera le monde dansl’avenir. C’est qu’un prolongement de la criserisque d’obliger le pays à entrer dans une èrepleine d’incertitudes, tout le monde est appelédonc à se mettre en branle pour bâtir uneéconomie solide et diversifiée. Il est probableque cela prendrait longtemps, mais quel quesoit l’avenir, il n’y a qu’une alternative c’estcelle d’une économie diversifiée. La plupartdes risques pour les perspectives économiquessont liés aux mouvements sur le marchépétrolier international, si les prix du pétrolerestent bas sur une longue période, le déficitdes comptes budgétaires et de la balanceextérieure sera plus prononcé et il y aurabesoin de plus de financements et donc lerecours à l’endettement extérieur. Il y a aussile risque de voir allonger les délaisd’exécution de différents projets et ceux dessurcoûts. La croissance économique a certesralenti plus sévèrement que prévu en l’espaced’un laps de temps très court, mais il y a debonnes raisons de penser que grâce à la miseen œuvre du nouveau modèle de croissance,les perspectives économiques serontmeilleures.

Farid Bouyahia

CONJONCTURE

Une nouvelle étape

une délégation de la chambre algérienne de commerce et d’indus-trie en France (caci France) se rendra en algérie du 26 au 29 juin 2016,sous la conduite du président Fce international et de la cacI Francem. Kaci Kacem aït Yala. ce déplacement officiel de travail à algers’inscrit dans la dynamique du renforcement des relations économiquesalgéro-françaises impulsée par l’accord d’exception signé en décembre2012 entre les présidents abdelaziz Bouteflika et François holland.dans un communiqué transmis à notre rédaction, la cacI France asouligné qu’à l’ occasion de cette visite, le Fce, à sa tête son présidentali haddad, organisera une rencontre et une réception en l’honneurdes membres de la délégation.

des entretiens sont programmés avec les ministères de l’Industrieet des mines, du commerce et du tourisme ainsi que de l’agriculture.Il y a lieu de rappeler, à cet effet, que Kaci ait Yala avait déclaré quela mission principale de la cacI en France, installé depuis presquequinze mois, a proposé 32 projets, dont 4 ont été signés à l’occasionde session du comité intergouvernemental de haut niveau algéro-fran-çais (cIhn). Il fait savoir également que la cacI France a établi unfichier de 59.000 entreprises françaises intéressées par le marché al-

gérien. Pour encourager la diaspora algérienne en France et dans lemonde afin d’investir davantage en algérie, Kaci ait Yala a rassuréque « le pays est maintenant prêt à accueillir et accompagner tous ceuxqui souhaitent investir. le gouvernement a mis en place tous lesmoyens nécessaires pour instaurer un climat d’investissement favora-ble. Il avait lancé à cet effet un appel fort en direction de la diaspora: « venez, venez nombreux avec vos projets, vos idées, vos ambi-tions ». sachons que les pouvoirs publics ont également affiché leurgrande volonté, surtout ces dernières années, à encourager les projetsd’investissement axés sur la coproduction, tout particulièrement ceuxde la diaspora algérienne en France, avec promesse d’étudier lesmoyens pour lever les éventuels obstacles. créée le 12 septembre 2014,la chambre algérienne de commerce et d’industrie en France a pourobjectif de rassembler les entrepreneurs de la diaspora algérienne enFrance et plus généralement les entreprises souhaitant investir en al-gérie et de les accompagner dans leur projet.

elle est l’intermédiaire privilégié des entreprises souhaitant investiret travailler en algérie.

Makhlouf Ait Ziane

une délégatIon de la cacI FRance à algeR du 26 au 29 juInLa diaspora à L’HONNEUR

le déficit commercial de l’algérie a at-teint 9,8 milliards de dollars (mds usd) sur lescinq premiers mois de l’année 2016 contre undéficit de 7,23 mds usd à la même période de2015, soit une hausse du déficit de 35,5%, aappris l’aPs auprès des douanes algériennes.les exportations ont nettement reculé à 9,82mds usd durant les cinq premiers mois contre15,39 mds usd sur la même période de 2015(-36,2%), soit un recul de 5,57 mds usd, selonles données du centre national de l’Informa-tique et des statistiques des douanes (cnis).les importations se sont également réduitesmais à un moindre rythme, en s’établissant à19,62 mds usd contre 22,62 mds usd(-13,26%), en baisse de trois (3) mds usd, pré-cise la même source. le taux de couverturedes importations par les exportations est ainsipassé de 68% à 50% entre les deux périodesde comparaison.

les hydrocarbures continuent à représen-ter l’essentiel des ventes algériennes à l’étran-ger pour une part de 92,96% du volume globaldes exportations, avec un montant de 9,13mds usd durant les cinq premiers mois, contre14,5 mds usd à la même période de 2015(-37%). les exportations hors hydrocarbures,

qui ont représenté 7% du montant global desexportations, ont diminué à 691 millions usd,en baisse de 23,14% par rapport aux cinq pre-miers mois de 2015. les exportations hors hy-drocarbures sont composées desdemi-produits avec 519 millions usd (contre712 millions usd), des biens alimentaires avec115 millions usd (contre 136 millions usd),des produits bruts avec 31 millions usd(contre 39 millions usd), des biens d’équipe-ments industriels avec 19 millions usd (contre7 millions usd) et des biens de consommationnon alimentaires avec 7 millions usd (contre5 millions usd). Pour ce qui est des importa-tions, tous les groupes de produits ont connuune baisse durant les cinq premiers mois de2016.

les produits alimentaires ont reculé à 3,36mds usd (-21,7%), les biens d’équipement à6,7 mds usd (-15,36%), les biens destinés àl’outil de production à 6,24 mds usd (-7,71%)et les biens de consommation non alimen-taires à 3,32 mds usd (-9,1%). sur les 19,62mds usd d’importations enregistrées, un mon-tant de 11,4 mds usd a été payé par cash(58,04% des importations), soit un recul de15,84% des règlements par cash par rapport

aux cinq premiers mois de 2015. les lignesde crédit ont financé les importations à hau-teur de 37,78% pour un montant de 7,413 mdsusd, en baisse de 12,62%, alors que le restedes importations a été réalisé par le recours àd’autres moyens de paiements.

L’Italie et la Chine préservent leur statut de premiers partenaires

les cinq premiers clients de l’algérie, aucours des cinq premiers mois de 2016, sontl’Italie avec 2,096 mds usd (21,34% des ex-portations globales algériennes durant cettepériode), suivie de l’espagne avec 1,416 mdusd (14,42%), de la France avec 1,192 md usd(12,14%), du canada avec 607 millions usd(6,18%) et des etats-unis avec 537 millionsusd (5,47%). Quant aux principaux fournis-seurs de l’algérie, la chine est encore venueen tête avec 3,528 mds usd (17,98% des im-portations globales algériennes entre janvieret mai), suivie de la France avec 2,27 mds usd(11,57%), de l’Italie avec 2,016 mds usd(10,27%), de l’espagne avec 1,526 md usd(7,78%) et de l’allemagne avec 1,1 md usd(5,6%).

commeRce extéRIeuRDéficit commercial de près de 10 milliards de dollars

Le chiffre d’affaires (ca) du marché desassurances s’est ainsi établi à 36,7 mil-liards de dinars (mds da) au premier

trimestre 2016 contre 36,6 mds da à la mêmepériode 2015, a appris l’aPs auprès duconseil national des assurances (cna). lesassurances dommages continuent d’accaparerla part de lion avec 91,8% du total du marché,contre 6,6% pour les assurances de personnes,précise la même source.

les données du 1er trimestre 2016 sont cal-culées sans les résultats de trois assureurs pri-vés qui n’ont pas encore fourni leur bilan,selon le cna. entre janvier et mars 2016, lesassurances dommages ont réalisé un ca de33,7 mds da contre 33,6 mds da à la mêmepériode 2015. avec plus de 59% des parts demarché, l’assurance automobile reste la prin-cipale branche du marché des assurances dedommages cumulant un total de 20 mds da,soit une hausse de 2,5% comparativement à lamême période 2015. Pour sa part, la brancheincendie et risques divers (IRd), qui repré-sente 33,5% du marché des assurances dom-mages, a enregistré une croissance de 12,3%avec un ca de 11,3 mds da, alors que labranche transport (3,4% du marché) a baisséde 1,2% tandis que les risques agricoles (2,7%du marché) ont maintenu leur croissance de2,3%.

de son côté, l’assurance crédit (1% dumarché) a marqué une hausse de 24% pour sechiffrer à 338 millions da. Par ailleurs, il estconstaté que les sociétés d’assurances pu-bliques dominent le marché des assurancesdommages avec une part de 76,7% du marchépour un ca de 25,8 mds da, contre 23,3% dumarché pour les compagnies privées avec unca de près de 7,9 mds da (hausse de 4%).dans un autre chapitre, les assurances de per-

sonnes ont réalisé un ca de 2,4 mds da(+15,6% entre les deux périodes de comparai-son). cette évolution s’explique par la haussedu chiffre d’affaires de la branche « pré-voyance collective » avec une croissance de+156,2% en raison du renouvellement d’unimportant contrat en assurance « groupe ».

de même pour la branche « accident » quia progressé de 5,9%. les branches « assis-tance », « maladie » et « vie et décès » ont en-registré des baisses respectives de 12,3%,45,1% et 20,4%.

la part des assureurs privés a atteint 31,6%pour les assurances de personnes avec uneproduction de 768,6 millions da. Par ailleurs,l’état des sinistres réglés au 31 mars 2016 parl’ensemble des sociétés s’est établi à 12,3 mdsda, en hausse de 0,9%.

la structure des règlements reste dominéepar les assurances de dommages avec 95,9%contre 4,1% pour les assurances de personnes.

Indemnisations : prépondérance de la part de l’assurance automobileles indemnisations des assurances de

dommages ont atteint 11,8 mds da dont82,1% affectées à l’assurance automobile pourun montant de 9,7 mds da de sinistres réglés.le stock des sinistres à payer pour l’ensembledes assurances s’élève à 64,9 mds da à finmars 2016. Quant à la cadence de règlementdes sinistres, elle a régressé de 4% pour l’en-semble du marché. les assurances de per-sonnes marquent un taux d’évolution de22,7% contrairement aux assurances de dom-mages qui ont fléchi de près de 5%. sur unautre plan, l’activité de la réassurance a enre-gistré un ca de 6,7 mds da (contre 6,9 mdsda), soit une baisse de 2,5%. les affaires ontreprésenté 91,6% du total de ce montantcontre 8,4% pour celles internationales. sur cemontant, la compagnie centrale de réassu-rance (ccR) a réglé 2,2 mds da.

IndemnIsatIons des dommages véhIcules

En HAUSSELe chiffre d’affaires du marché des assurances a connu une légère hausse, au cours des trois premiers mois de l’année 2016, tandis que les indemnisations demeurent dominées par les assurances dommages, dont

essentiellement les dédommagements pour véhicules.

9EL MOUDJAHID Monde

Mardi 21 Juin 2016

GRAND ANGLE

lSoucieuse de mettre leMali définitivement àl’abri des menaces qui

pèsent encore en partie sur sonintégrité et sa souveraineté, lacommunauté et la médiationinternationales pressent lesparties signataires, depuis uneannée, à accélérer la cadence dela mise en œuvre de l’Accord depaix et de réconciliation issu duprocessus d’Alger, d’autant queles dangers qui guettent ce payssont perçus par le gouvernementet les mouvements politico-militaires de la Coordination desmouvements de l’Azawad et de laPlate-forme. «Il nous faut agirvite. Plus nous perdons de temps,plus les groupes terroristes etnarcotrafiquants s’installerontdans la région», a indiqué leministre malien des Affairesétrangères, de la Coopérationinternationale et de l’Intégrationafricaine, dans un entretienaccordé à El Moudjahid. Cetteprise de conscience est partagéepar les mouvements signataires del’accord. Les déclarations dureprésentant de la CMA, au sortirde son entrevue avec M.Lamamra, ministre d’État,ministre des Affaires étrangères etde la Coopération internationale,en témoignent. La réunion duComité de suivi de l’accord(CSA), piloté par l’Algérie, quis’est tenue hier à Bamako, offriraà toutes les parties concernées parla mise en œuvre de l’Accord,l’occasion d’évoquer en toutefranchise les difficultésrencontrées et surtout d’examineren toute sérénité les voies etmoyens susceptibles de les lever.Car si des avancées qualifiées de«significatives» ont étéenregistrées, ces derniers mois, iln’en reste pas moins vrai quebeaucoup reste à faire pourconsolider de manière définitive lechemin de la paix. Le chef de ladiplomatie malienne a fait part dela détermination dugouvernement à continuer à«honorer ses engagements» pris.Le même discours est tenu par lesmouvements politico-militaires.La validation, au cours de la IXe

session du CSA, tenue à Bamakoles 13 et 14 juin 2016, dudocument relatif à «l'entente»entre les parties maliennes àl'Accord est de bon augure. Undocument qui ne manquera pasde renforcer la confiance entre lesparties. Quant à la communautéinternationale, il est attendu d’ellequ’elle honore ses engagements,notamment en matière definancement nécessaire à laréalisation des projets retenus enfaveur des populations du Nord.L’Algérie, en sa qualité de chef defile de la médiationinternationale, a réitéré unenouvelle fois, par la voix de sonchef de la diplomatie, sadisponibilité pour donner unnouveau souffle à la mise enœuvre de l’Accord. Car la mise enœuvre de l’accord doit constituerla première des priorités.

Nadia K.

Accélération

ITALIEVirginia Raggi, première femmemaire de RomeLa candidate du Mouvement 5 Etoiles, Virginia

Raggi, a été élue dimanche première femme mairede Rome, selon des sondages réalisés à la sortie desurnes. Tous ces sondages accordent à cette avocatede 37 ans plus de 60% des voix, largement devantRoberto Giachetti, le candidat du Parti démocrate(PD, centre-gauche) du chef du gouvernementMatteo Renzi. Le parti de M. Renzi se maintenait àBologne (centre), un fief historique de la gauche, mais n'était même pas ausecond tour à Naples (sud-ouest), où le maire sortant Luigi De Magistris,homme de gauche atypique et ennemi juré de M. Renzi, a été largement réélu.

Le Haut-commissariat aux réfugiés (HCR) aannoncé hier que le nombre de déplacés et de ré-fugiés ayant fui les multiples conflits et persécu-tions dans le monde avait atteint le niveau recordde 65,3 millions en 2015. Selon le rapport statis-tique annuel du HCR, c'est la première fois que leseuil des 60 millions de personnes réfugiées et dé-placées a été franchi, et cela représente plus quela population du Royaume-Uni. Ce nombre est enforte hausse par rapport au chiffre de 2014 (59,5millions). Le nombre de réfugiés — personnesayant quitté leur pays —s'est élevé à 21,3 mil-lions, et celui des personnes déplacées — ayantquitté leur foyer sans quitter le pays— à 40,8 mil-lions. On comptait également l'an dernier 3,2 mil-lions de demandeurs d'asile dans les paysindustrialisés. Selon le HCR, "un être humain sur113 est aujourd'hui déraciné, il est demandeurd'asile, déplacé interne ou réfugié". En Espagne,quelque 9.000 personnes, selon la police, ont ma-nifesté dans les rues de Barcelone pour demander

l'ouverture des frontières européennes aux mi-grants. Selon le Haut-commissariat aux réfugiésdes Nations unies (HCR), du 1er janvier au 30avril, 2.809 migrants étaient arrivés en Espagne,par la mer ou par la terre en franchissant les bar-rières entre le Maroc et les enclaves de Melilla et

Ceuta. L'Espagne a promis de recevoir en deuxans 17.000 candidats à l'asile déjà admis dansd'autres pays, mais moins de 600 doivent arriverau total d'ici à la fin de mois de juin, ce qui a valuà Madrid les critiques d'Amnesty International.En Suisse par contre et selon un rapport de l’ONG«terre des hommes», quelque 142 migrants mi-neurs ont été détenus au cours de l’année 2015.Le rapport a dénoncé ces détentions comme despratiques "illégales et opaques". "L'enquêtemenée par la Fondation a le mérite de donner deschiffres sur le recours à la privation de liberté àl'égard des enfants migrants", a déploré Jean Zer-matten, fondateur et ancien directeur de l'Institutinternational des droits de l'enfant. Le rapport in-vite le gouvernement suisse à introduire "l'inter-diction explicite et sans équivoque" de touteforme de détention administrative de mineurs mi-grants en Suisse, en particulier ceux âgés de 15 à18 ans.

R. I.

DRAME DES MIGRANTSHCR « 65,3 millions de réfugiés et déplacés dans le monde »

Après plusieurs jours de deuil,la campagne pour le référen-dum a repris au Royaume-

Uni où les sondages suggèrent unglissement en faveur d'un maintiendans l'Union européenne suite aumeurtre de la députée pro-UE JoCox. De Boris Johnson, le championdes pro-Brexit, à David Cameron, leprincipal avocat d'un maintien dansl'UE, les principaux acteurs ont mul-tiplié les interviews, avant la consul-tation à très hauts risques de jeudi."Une fois que vous avez sauté del'avion, il n'y plus moyen de remon-ter. Si on part, c'est pour toujours, iln'y a pas de retour possible", a mar-telé M. Cameron dans une interviewau Times. Dans la soirée, il a enfoncéle clou lors d'un débat avec les spec-tateurs sur la BBC, en invoquant lePremier ministre britannique pen-dant la deuxième guerre mondiale,Winston Churchill, pour affirmerque les Britanniques "ne sont pasdes lâches" et "se battront" au sein

de l'Union européenne. Même discours chez le chef de la

diplomatie britannique, Philip Ham-mond, qui a affirmé qu’une sortie de

la Grande-Bretagne de l'UE serait"irréversible", relevant que le résul-tat de "la bataille du référendum" al-lait être "très serré". "Ceci est une

décision irréversible. S'ils décidentde quitter l'Union, il n'y aura pas deretour. La Grande-Bretagne ne pourra

plus jamais rejoindre l'UE à une dateultérieure si ce n'est à des conditionsqui seraient inacceptables" commel'obligation de rejoindre la zone euroet l'espace de libre circulationSchengen, a-t-il expliqué. Chez lespartisans du NON, le chef de fil duBrexit Boris Johnson a répété dansune interview au Sun on Sunday queles Britanniques n'avaient "rien àcraindre" et qu'ils avaient, aucontraire, une "occasion unique dereprendre le contrôle". Plusieurs sondages rapportent un

glissement sensible en faveur ducamp du "Remain", le maintien dansl'UE, qui rattrape son retard en fai-sant désormais jeu égal à lamoyenne de six dernières enquêtesd'opinion.

R. I.

À 48 HEURES DU RÉFÉRENDUM SUR LE BREXIT

Au coude-à-coude

SYRIEL’armée avance vers Raqa

Les forces progouvernementales syriennes, appuyées par l'aviation de la Russie,ont progressé vers la localité de Tabqa (nord) et son aéroport militaire contrôléspar le groupe terroriste Daesh. Les forces progouvernementales se trouvent actuel-lement à sept km de l'aéroport de Tabqa dans la province de Raqa (nord), selon dessources concordantes. En raison des nombreuses attaques des éléments de Daesh, l'armée syrienne

était restée plus d'une semaine coincée à 15 km de l'aéroport. Mais les frappes aé-riennes de l'allié russe et le renforcement de l'unité d'élite de la garde républicaineleur ont finalement permis de progresser. La quasi-totalité de la province de Raqaest aux mains de l'EI, à l'exception des villes de Tall Abyad et d'Aïn Issa d'où Daesha été chassée par une alliance de combattants arabo-kurdes. D’autre part, vingt-trois (23) éléments de l’EI ont été abattus au cours d'une

opération conjointe de l'artillerie turque et de la coalition internationale menée parles Etats-Unis, dans le nord de la Syrie, a annoncé hier l'état-major des forces ar-mées turques (TSK). "Les systèmes de reconnaissance de l'armée turque ont détectédimanche que des membres de Daesh s'apprêtaient à attaquer la Turquie à partirde 33 positions, a indiqué TSK, précisant que "l'artillerie turque, positionnée auxfrontières avec la Syrie, a ciblé, par des tirs d'obus, ces positions". L'aviation de lacoalition internationale anti-terroriste a également effectué deux séries de frappesaériennes contre ces mêmes positions, a-t-on noté.

SÉRIE D’ATTENTATS EN AFGHANISTAN23 morts

Au moins 23 personnes, dont 14 employés desécurité népalais, ont été tuées hier dans trois attentatsquasi simultanés à Kaboul et dans le nord-est du pays,ont affirmé les autorités afghanes.

Le premier attentat suicide, qui a été perpétrécontre un minibus sur la route reliant Kaboul àJalalabad, a fait 14 morts, tous Népalais, a indiqué leministère de l'Intérieur. En outre, neuf personnes ontété blessées, dont "cinq Népalais et quatre Afghans",a-t-il précisé dans un communiqué "condamnantfermement cette action terroriste contre un bustransportant des étrangers".

Il a été suivi peu après par l'explosion d'une autrebombe au passage d'un convoi transportant un éluprovincial, selon le ministère de l'Intérieur. Unepersonne est morte et 4 autres ont été blessées dont leresponsable politique. Peu après, une moto piégée aexplosé dans la petite ville de Keshim, dans la provinceafghane du Badakhshan (nord-est), ont annoncé lesautorités locales, faisant état d'au moins huit morts,"toutes des civils".

Un Brexit peut-il en cacher un autre ? Le cas du Royaume-Unis, s’il venait à se produire, pourrait faire tache d’huile.

BIRMANIEONU « Les musulmans Rohingyas pourraient être victimes

de crimes contre l’humanité »Les violations des droits de la minorité musulmane des Rohingyas en Birmanie, notamment le déni

de citoyenneté, le travail forcé et des violences sexuelles, pourraient être considérées comme des "crimescontre l'humanité", a averti hier un rapport des Nations unies. Dans ce document consacré au traitementdes minorités ethniques et religieuses en Birmanie, le Haut-commissariat des droits de l'Homme del'ONU dénonce "une série de violations grossières des droits de l'homme contre les Rohingyas (..) quilaisse supposer une attaque de grande ampleur ou systématique (..) qui pourrait déboucher sur unepossible accusation de crimes contre l'humanité devant un tribunal".

11EL MOUDJAHID

Mardi 21 Juin 2016

Jeûner est une excellente oc-casion pour faire notre exa-men de conscience. Desopportunités existent pourrechercher une nouvelle ci-

vilisation universelle qui fait défaut.Dans ce contexte, la Umma isla-mique est actuellement faible etagressée. Elle traverse une des plusgraves crises de son histoire, à causede régimes archaïques et des sectesextrémistes qui usurpent le nom del’islam et propagent la culture de lamort. Mais aussi de par des straté-gies étrangères de déstabilisation etde diversion et des discours qui ladénigrent et la stigmatisent. Des intellectuels, se définissant

de culture musulmane, qui appli-quent des grilles de lectures réduc-trices, faisant le jeu desislamophobes, ne cessent d’accablerl’Umma et de remettre en cause sesvaleurs fondamentales, sous pré-texte de réforme. Les citoyens deconfession musulmane sont exaspé-rés par tant d’acharnement et dehaine à leur encontre. Il est tempsd’alerter les consciences, car cen’est plus le radicalisme qui est dé-noncé, ce sont les références fonda-trices, le Coran et le Prophète, quisont caricaturés.Au lieu d’unir leurs efforts pour

faire reculer les deux menaces ma-jeures : la contrefaçon de l’islam,l’extrémisme, d’une part, et l’isla-mophobie, d’autre part, des intellec-tuels sèment la confusion etculpabilisent leurs coreligionnaires.Ils leur demandent non pas seule-ment de dénoncer le terrorismecommis abusivement au nom del’islam mais d’une certaine manièrede se renier. Cela en se départissantdes traditions authentiques, et enadhérant aux normes matérialistes,jugés comme voie unique pourl’émancipation. Dans « Peauxnoirs, masques blancs » FrantzFanon décrivait déjà les formes del’aliénation et du complexe d’infé-riorité.Le chant des sirènes se drape des

vertus de la « lecture critique », dela « modernité », des « sciences so-ciales ». Nous devons refuser la suf-fisance avec laquelle on parle desmusulmans, comme s’ils n’étaientsusceptibles d’accéder à une possi-ble dignité que dans la mesure où ilsse nient et imitent les autres.L’autocritique est toujours salu-

taire, mais ces donneurs de leçonssont en porte à faux. Premièrement,il n’y a pas de paix sans justice,deuxièmement, la situation est com-plexe et la responsabilité partagée,troisièmement, la voie mohamma-dienne et le chemin spirituel mys-tique qui s’en inspire enseignentqu’il faut en permanence seconfronter à soi-même, faire sonexamen de conscience, se remémo-rer le passé et passer en revue tousles mythes et épreuves qui nousconcernent, pour discerner, maîtri-ser le présent et se projeter dansl’avenir. L’autocritique est vitale pour ne

pas prêter le flanc et il faut sortir dela victimisation. Mais il faut savoirà partir d’où et au nom de quoi nouscritiquons ? Sinon nous restonsinaudibles aux yeux des masses etdes jeunes désorientés, qui conti-nueront à s’engouffrer dans le videet les impasses suicidaires.Un polémiste superficiel, porté

par la haine de soi, après avoir pro-posé un « self islam » et « sortir de

la religion », se fend d’une « lettreau monde musulman » pour lui de-mander de reconnaître que lesmonstres extrémistes sont nés enson sein, pratiquant l’amalgame etoccultant la part de responsabilitédes ingérences, des manipulationsétrangères et le contexte politiquefuneste. Un autre frise le ridicule de ma-

nière pathétique en prétendant re-mettre en cause un principe axial del’islam : « la communauté du justemilieu ». Il croit prouver que leCoran ne définit pas l’Ummacomme la communauté médiane, dujuste milieu, affirmant sans preuveset de manière alambiqué, que c’estun concept conjoncturel lié à uncontexte ancien dépassé. Une communauté peut, comme

c’est signalé dans le Coran, êtreégarée. C’est le terme Wasata quijustement indique qu’elle est bienguidée puisque médiane, centrée.Chacune est libre d’interpréter, etaucune religion ni communauté nepeuvent se dérober à la critique,mais des « nouveaux penseurs » au-toproclamés sont aveuglés par lespesanteurs du rationalisme instru-mentale. Aveu d’impuissance ilscherchent à relativiser la révélation,rêvant sans doute de l’amender. À l’heure où nous avons besoin

d’ouverture, de renouveau, de pen-sée méditante, d’ijtihad, de lienentre authenticité et progrès, pourcombattre l’extrémisme, l’obscu-rantisme et l’archaïsme, car « lemusulman est parfois une manifes-tation contre sa religion » affirmaitil y a un siècle, l’Émir Abdelkader,des apprentis réformateurs produi-sent un autre extrémisme celui dureniement. Demander aux seuls mu-sulmans de changer est injuste et in-fantile.L’islam ne confond pas religion

(sens) et politique (liberté), et ne lesoppose pas. Y compris du temps duProphète , « croit qui veut », précisele Coran, que dire aujourd’hui dansun monde pluriel et hyper-sécula-risé ? L’amalgame entre extrémismeet islam est un contre-sens, qui oc-culte la cruauté du libéralisme sau-

vage, les échecs de l’athéisme dog-matique, l’ignorance et la misère so-ciale. À qui profite l’amalgame ?Aux ennemis du vivre ensemble, dela paix et de la démocratie, à ceuxqui veulent tous les troubles et tousles conflits au milieu desquels noussommes. Les religions dans les violences,

crises et conflits de notre temps,sont des prétextes, des masques, desvictimes. Elles sont instrumentali-sées. L’état du monde n'est pas unenjeu religieux, tout le monde le sait : la question est politique et éco-nomique. Cependant les idéologiesobscurantistes, l’ignorance et l’in-culture compliquent la situation etdéforment la réalité. Elles favorisentla dépendance.Aujourd’hui, la position de l’im-

mense majorité des musulmans dé-nonce l’usurpation du nom et luttepour mettre fin à la dérive sectaire.C’est une illustration édifiante,qu’un autre avenir est possible.L’histoire des sociétés musulmanescontredit le cliché sur la prétendueimpossibilité à pouvoir s’articuleravec la cité juste, équitable et la mo-dernité.Alors que tout texte, y compris

un poème d‘amour, peut être dé-tourné de son sens, l’amalgame et lastigmatisation alimentent l’affirma-tion que la religion aurait une mala-die intrinsèque. Un contre-sens quiocculte le fait que le problème vientd’adeptes incultes qui en usurpentle nom, selon des contextes déter-minés. Faire son examen deconscience c’est sortir deségoïsmes, des points d’aveugle-ments, des clôtures dogmatiques etdes idéologies obscurantistes. Rien ne doit laisser planer le

doute sur le caractère injustifiabledu fondamentalisme. Critiquer l’ex-trémisme, le dénoncer, le décons-truire, le réfuter, est un devoir,cependant il faut se garder del’amalgame, de la confusion et del’essentialisme qui font le jeu du ra-dicalisme.Parler de « la maladie de l’is-

lam», de « déficiences » originelleset de « forces de destruction», dont

(l’islam) est à la fois la source et lacible , de « pensée fossile… codi-fiée par le Coran », et proposer « Comment sortir de la religion ?»,sèment l’idée funeste que le Coranne saurait être dédouané des actionsviolentes et anti-démocratiques prô-nées en son nom. Ces affirmationsignobles font le jeu des extrémisteset des racistes. Comment peut-on insinuer que

l’islam est violent, ne fonde aucunedes valeurs et institutions univer-selles et qu’il lui faut donc imiter lemodèle dominant ? Comment peut-on occulter que le problème résidedans des aspects irrationnels de latradition religieuse post-prophé-tique ? Et feindre que le modèle mo-derniste est en crise et que le mondeentier souffre aujourd’hui d’absencede civilisation, de sauvagerie et dedéshumanisation sous des formesmultiples ?Certes, les sociétés musulmanes

sont pour la plupart dans un état la-mentable et doivent se réformer,mais le monde musulman n’est pashomogène et la responsabilité estpartagée, entre lui-même et l’Occi-dent. Il y a des causes internes et ex-ternes aux dérives. Entre desmusulmans qui s’enferment dans lavictimisation et ceux qui les acca-blent, il y a une autre réalité. Les religions sur le plan pratique

sont des constructions humaines.Elles ont leurs évolutions, leursréussites et échecs. Il faut penserceux-ci. Reste à faire une différencenette entre l'islam et les musulmans.Toute communauté a ses problèmes. Par contre, considérer que le

Coran et la Sunna, intrinsèquement,sont sources de dérives, de mala-dies, de violences, d'aliénation ouautres problèmes, et dire qu'ils nesont pas "innocents" vu les dérivesdes "mauvais" musulmans, est irre-cevable. Le Livre sacré est au-des-sus de tout soupçon et relève del'interprétation humaine faillible. La religion est un ensemble de

pratiques qui méritent d'être ques-tionnées. Elles peuvent être salva-trices et humanisantes, ou aucontraire mortifères et témoigner

d'une pathologie. Ne confondonspas et analysons ce qui dans nospratiques et la religion instrumenta-lisée peut mener à l’extrémisme, entenant compte des manipulations,des ingérences étrangères et descontextes géopolitiques. Tout textepeut susciter des contre-sens, desmésinterprétations. Tout peut êtredévoyé et l'islam ne fait pas excep-tion.

Au vu du rigorisme venud’Orient et des faiblesses des socié-tés musulmanes, on ne peut évidem-ment pas rejeter toute laresponsabilité sur l'Occident. Lesrégimes archaïques expliquent unegrande partie des problèmes, maispas tout. On ne peut pas dérespon-sabiliser ceux qui dérivent, ni en-core moins justifier leurs crimes àpartir du texte coranique. Aucontraire, il faut combattre le radi-calisme au nom du Coran et de laSunna prophétique bien compris.L’Algérie est exemplaire dans cettelutte.Une preuve irréfutable : durant

plus de mille ans dans les conditionshistoriques qui étaient celles d'an-tan, l’islam a produit de la civilisa-tion —sans idéaliser le passé.Depuis trois siècles les pays musul-mans se sont repliés. Depuis trenteans environ des pseudos-musul-mans indignes et manipulés bascu-lent dans l'informe, la criminalité etle mercenariat, dans le contexte descontradictions de notre temps. Ilnous faut discerner et rechercher lescauses réelles. Si l’islam a une "responsabilité",

elle n'est pas une déficience ou unecontradiction, mais elle réside, danscertaines conditions, dans la diffi-culté pour des musulmans à le com-prendre. Le Coran dit de lui mêmeque « c’est un message clair », maislaisse entendre que rien n'est donnéd'avance. C'est l'épreuve à surmon-ter. Faire l’effort, se mettre àl'écoute pour l’intérioriser, l'inter-préter, c'est cela qui fait défaut, unepensée théologique de la mesure, nidilution, ni fermeture. Les « modernistes »ont une part

de responsabilité. Ils se fourvoientet sont inaudibles, leur prisme ratela compréhension médiane de l’is-lam. En conséquence, auprès desmusulmans, ils sont contre-produc-tifs et laissent le champ libre auxprédicateurs rigoristes. C’est à laligne médiane, l’Umma du juste mi-lieu, le cœur de l’islam, qu’il fautrevenir.Les musulmans doivent assumer

leurs responsabilités et ne pas fairecomme les extrémistes qui refusentle principe même de l’interpréta-tion, ou les modernistes qui, impuis-sants face au Texte, déclarentirrespectueusement qu'il faut abro-ger tel ou tel verset, et s'alignent surla logique matérialiste et autres pos-tures antireligieuses. Le monde aplus que jamais besoin de revenir àla voie médiane, du juste milieu, duchemin droit. L’Algérie, pays de laculture, de la dignité et de l’islam,du juste milieu, peut donner l’exem-ple.

*Le Professeur MustaphaCherif est lauréat du prix Unescodu dialogue des cultures, auteurnotamment de « Le Coran et notretemps », « Le Prophète et notretemps » édition Anep, et « Sortirdes extrêmes » édition Casbah.

FAIRE SON EXAMEN de conscienceL’ISLAM

ParMustaphaCherif*14eChronique

AU CŒUR DE

Mardi 21 Juin 2016

12 EL MOUDJAHIDSociété

L’avènement de cettejournée permet de tran-cher avec la relative

monotonie et le train-train quoti-dien qui s’installent après deuxsemaines de jeûne. Sur le registreculinaire, la nuit de la mi-Rama-dhan est l’occasion pour lesfemmes de démontrer leurs ta-lents de cuisinières et de gâterleurs familles avec des mets tra-ditionnels et des plats savoureux.

Pour la veillée du 15e jour dece mois sacré de l’année, Houriase fait un point d'honneur de per-pétuer certaines traditions ac-quises de sa mère ou de sagrand-mère. L'application duhenné sur les mains de ses petits-enfants qu'elle initie au jeûne faitjustement partie de ces habitudesqu'elle tient à ressusciter plusparticulièrement en ce jour mar-quant la moitié du mois sacré.Les familles algéroises restentprofondément attachées à ces tra-ditions séculaires et veillent à lesperpétuer pour les préserver etles empêcher de tomber dansl'oubli. Ainsi, lors de cette nuit,la nouvelle belle-fille, fraîche-ment accueillie dans la famille,est invitée, pour une soirée orga-nisée en son honneur et lors delaquelle du henné est appliquésur sa main droite pour bénir sonadhésion à la famille qui luioffre, par la même occasion, unprésent symbolique. Au retour dela mosquée après l'accomplisse-ment de la prière des Tharawih,les familles décorent leurs lieuxde rencontre avec de beaux tapiset du jasmin dont l'odeur adoucitl'atmosphère et crée une am-biance spéciale propice à la veil-lée et à la discussion autour d'unthé. Les familles de Ghardaïa,très attachées à ces traditions in-culquées de génération en géné-ration, veillent à ce que chaquenuit soit marquée différemmentdes autres de ce mois sacré enproposant des mets spéciaux co-pieux pour chaque nuit et dontles méthodes de préparation, les

ingrédients et surtout les astucesdes goûts et des arômes sont ja-lousement gardés. En effet, lanuit du dixième jour du Rama-dhan est majestueusement re-haussée par El Baghrir (crêpes)au miel, et la nuit du mi-Rama-dan (15e jour) est marquée par lapréparation d’un couscous garnià la viande de chamelon. Tandisque la nuit du 27e jour de Rama-dan (Lailet Al Qadr) est célébréepar la préparation de plat de"Chakhchoukha arrosée au jus dedattes". Selon la tradition, cesmets appétissants, une fois pré-parés, sont distribués aux les pas-sants, les amis et échangés entrefamilles de différents quartiers,sans distinction. Les visites noc-turnes entre proches, voisins, fa-milles et amis tout au long dumois sont fréquentes. Les fa-milles de Batna s’attachent à res-pecter les nombreuses traditionspropres aux Aurès. Elles accor-dent une importance particulièreà « Ennasfia » qui célèbre, au

soir du 14e jour de jeûne, l’avè-nement de la seconde moitié dumois sacré de Ramadhan. Piété,solidarité, recueillement et beau-coup de convivialité entourentcet évènement qui crée un climatde fête dans les demeureschaouies. C’est ainsi que dans laville de Batna, dès la matinée du14e jour du mois sacré, d’ex-quises senteurs se dégagent detous les coins d’une cité déjàplongée dans une belle ferveurspirituelle. Une ferveur populaireégalement puisqu’elle se faitaussi sentir dans les foyers etdans les différents marchés qui«grouillent» de clients se ruantsur les produits et les épices né-cessaires à la ménagère qui metun point d’honneur à dresser, àcette occasion, une «table rama-dhanesque» bien particulière.Lors d’Ennasfia, la «chekhchou-kha» trônera en maîtresse sur lameïda du f’tour, reléguant au se-cond plan (mais très provisoire-ment, le temps d’un seul repas)

l’indétrônable chorba frik, omni-présente durant le mois sacré.

Ennasfia semble donner de ladynamique à la vie quotidiennedes habitants de la région à tra-vers des préparatifs culinaires etcette préférence remarquablepour le mode vestimentaire tra-ditionnel, sans compter les ac-tions de bienfaisance qui semultiplient à cette occasion.Cette journée très attendue parles familles chaouies est tradi-tionnellement chargée d’une pa-noplie d’activités spirituelles quidonnent un surcroît d’animationaux mosquées des Aurès. Prièressurérogatoires, invocations,conférences religieuses et lecturedu Saint Coran précédent les vi-sites et les retrouvailles fami-liales dans une atmosphèreempreinte de chaleur humaine.Une belle occasion pour renfor-cer la foi, rendre plus solides lesliens sociaux et consolider la co-hésion et l’esprit de solidarité.

Farida Larbi

« ENNASFIA », LA NUIT DE LA MOITIÉ DU MOIS BÉNIPiété, SOLIDARITÉ

et convivialité Beaucoup de familles musulmanes, en général, et algériennes, en particulier, célèbrent chaque année la moitié

du mois dE Ramadhan.

REGARDFondamentalismeslContrairement aux idées reçues qui

se propagent subrepticement ici etlà, un des traits essentiels de l'islam

est son rejet de toute forme d'excès etd'extrémisme dans l'exécution desprescriptions religieuses : «Ô gens duLivre ! Ne dépassez pas la mesure dansvotre religion» (IV, 171). En ce sens, ondit du Prophète que chaque fois qu'il putchoisir entre deux possibilités, il retint laplus facile pour les hommes. On rapporteque Omar Ibn al-Khattàb, rencontrant surun marché un homme qui tenait en mainun fruit perdu et recherchait sonpropriétaire, lui dit : «Ce n'est pas de lapiété, c'est de l'affectation.» Voiciquelques exemples de cette tolérance et cetesprit de mesure du véritablefondamentalisme islamique.On rapporte aussi que lors du voyage duProphète et de l'armée des musulmans deMédine à la Mecque, pendant le mois deRamadhan de l'an 8 de l'Hégire, unepartie des croyants —dont le prophète—ne jeûnait pas, conformément au Coranqui autorise la rupture du jeûne durant levoyage, tandis que d'autres, plusexigeants que le Prophète lui-même,observaient strictement le jeûne. Cettesituation dura plusieurs jours, sansqu'aucun des deux groupes ne reprochâtquoi que ce soit à l'autre. Ce récit montrecomment le Prophète pratiquait lui-même«l'ijtihàd»jusque dans ce qui relève desobligations rituelles, pour les rendreaisément praticables aux croyants. Ainsile fondamentalisme islamique rationaliste,revenant à l'islam tel que le comprenaientles premiers musulmans, estime qu'il estnécessaire de revenir à ses traits essentielstels la miséricorde, la tolérance,l'atténuation de la peine des hommes et lerefus de toute forme d'extrémisme ; àl'exact opposé du fondamentalismeactiviste et politique qui, loin de proposerun authentique renouvellement de lapensée religieuse, se bat uniquement surle terrain et avec les armes de la politique,rabaissant l'islam et sa «shari'a» auniveau d'une vulgate politique.Autrement dit, c'est un agrégat detendances confuses et irrationnelles qui,sous couvert de retour aux pieux ancêtres,prônent un rigorisme de façade et unerégression du mode de vie à un passérévolu : on n'y trouve aucune résurgencespirituelle. Mais le passé est bel et bienmort, et le présent est en mouvementpermanent : comme le dit l'adage, lefleuve a beau être le même, ce n'estjamais la même eau qui y coule.

Kamel Bouslama

RAMADHAN ENTRE TRADITION ET RELIGION

Comme chaque année, le mois sacré du Ra-madhan enregistre des actions de solidarité etaides envers les nécessiteux. A cet effet, la wi-laya de Béjaïa, à travers ses institutions, a misen place un plan de soutien et réconfort aux fa-milles nécessiteuses pour leurs permettre depasser un agréable mois de Ramadhan. Pourcette année, la Direction de l’action sociale etde la solidarité (DASS) de la wilaya de Béjaïaa recensé 23.200 familles nécessiteuses qui ontbénéficié du couffin de Ramadhan d’une valeurde 5.000 DA et qui comporte 10 produits ali-mentaires de première nécessité, à savoir se-moule, huile, riz, farine, pois chiches, lait enpoudre, pâtes, concentré de tomate, café etsucre. A cet effet, 30.000 kits alimentaires sontprévus pour apporter une aide aux familles. Lawilaya a réservé un montant de 6.000.000 DAalors que le ministère de la Solidarité a octroyéun montant de 9.985.000 DA. La direction desaffaires religieuses a dégagé 2.605 aides encouffins pour une valeur de 6.500 DA de pro-duits alimentaires pour les familles nécessi-teuses. Dans cet élan de solidarité, lescommunes de la wilaya ont contribué par unmontant global de plus de 54.737.000 DA. Parailleurs, une contribution complémentaire de500 couffins a été initiée par l’entreprise Sona-trach. L’opération de distribution des couffinsau profit des familles nécessiteuses a débuté

quatre jours avant le Ramadhan par l’achemi-nement des aides auprès des 50 communes dela wilaya. Parallèlement aux actions des insti-tutions, des bienfaiteurs privés ont contribué àcette opération de solidarité en distribuant descouffins ou en organisant des repas à travers lesrestaurants Errahma. Deux bienfaiteurs ont dis-tribué chacun 4.000 et 3.800 couffins pour unevaleur de 7000 DA pour chaque kit alimentaire.Le Croissant rouge, fidèle à ses engagements, aoffert 4.000 couffins de Ramadhan. La DAS amis en place une équipe de jeunes et des cel-lules de proximité qui ont acheminé et livré lescouffins aux domiciles des familles. Par ailleurset comme chaque année, le mois de Ramadhanest marqué par les actions de solidarité à travers

l’organisation des restaurants d’Iftar. La DAS aautorisé l’ouverture de 40 restaurants d’Iftarpour ce mois sacré de Ramadhan pour offrir auxpersonnes démunies des repas chauds et consis-tants avec des plats de chorba frik, plats de ré-sistance avec viande et poulet, dessert,boissons, dattes, lait et autres sucreries. Le wali,Ouled Salah Zitouni, a inspecté les aires destockage du Croissant-rouge algérien de Béjaïaet a donné le coup d’envoi de la caravane dedistribution des couffins de Ramadhan à traversles communes de la wilaya. Pour s’enquérir da-vantage des conditions de fonctionnement desrestaurants de solidarité, le wali opère quoti-diennement des visites inopinées à travers lessites retenus. Les restaurants errahma accueil-lent chaque soir au moment de la rupture dujeûne, toutes les familles nécessiteuses, les im-migrants subsahariens et syriens ainsi que lesvoyageurs et travailleurs issus des autres wi-layas qui passent leur mois de ramadhan à Bé-jaïa. Ces actions de solidarité se poursuivrontdurant tout le mois de Ramadhan, où le 15e jourdu jeûne connaitra une autre opération de dis-tribution de kits alimentaires pour les famillesnécessiteuses alors que le 27e jour, Leilat-el-quadr, sera marqué par une cérémonie de cir-concision des enfants démunis.

M. Laouer

TIZI OUZOU39.000 repas servis

par les restos « Errahma »Quelque 45.000 couffins alimentaires ont

été distribués durant la première dizaine dumois de Ramadhan au profit des famillesnécessiteuses à Tizi-Ouzou, selon un bilanétabli par la Direction locale de l’actionsociale et la solidarité (DASS). Le nombre derepas chauds servis aux nécessiteux à travers35 restaurants Errahma ouverts à traversplusieurs localités de la wilaya s’élève à prèsde 39.088, dont 25.575 repas servis à table et13.513 emportés par les bénéficiairesnécessiteux, selon toujours le même bilan dela DASS. Pour les besoins de l’opération desolidarité Ramadhan, la wilaya de Tizi-Ouzou a mobilisé une substantielleenveloppe financière de l’ordre de 18milliards de centimes.

Cette enveloppe est consacrée pour lefinancement de l’achat de couffinsalimentaires au profit de pas moins de 45.239familles nécessiteuses recensées à travers les67 communes de la wilaya par les servicescompétents de la direction de l’action socialeet la solidarité. En plus de la solidarité desautorités, les familles nécessiteusesbénéficient aussi d’un formidable élan desolidarité manifesté à leur égard pardifférents bienfaiteurs de la wilaya dontcertains ont ouvert des restaurants Errahmaet d’autres ont préféré offrir des dons, soitnuméraires soit alimentaires, aux familles quisont dans le besoin en ce mois sacré deRamadhan.

Bel. Adrar

BÉJAÏA30.000 couffins pour les familles nécessiteuses

13EL MOUDJAHID Culture

L’orchestre régionalde Tlemcen a en-voûté l’assistance

assez nombreuse de plu-sieurs sonorités ances-trales jouées à laperfection par de jeunesmusiciens virtuoses.Ce genre de musique,

généralement appréciépar les citadins et les per-sonnes d’un certain âge,dénote l’authenticité de lamusique algérienne quitrouve ses racines dansl’époque médiévale etdont les chants sont despoésies populaires trans-mises de génération engénération. L’orchestre deTlemcen, sous la baguettedu maestro Yacine Ham-mas a fait un intro d’unevingtaine de minutesavant d’enchaîner avecune Nouba qui a plongél’assistance dans un mo-ment de méditation pro-fonde.Questionné sur l’orga-

nisation de l’ensemble,son directeur artistiqueAbdeljalil Ghobrini a pré-cisé qu’à chaque pôle dupays se trouve un ensem-ble, à savoir l’Est, l’Ouestet le Centre. Bien en-tendu, chaque orchestreexcelle dans la spécialitéde sa région et assure lacontinuité des chioukhs

du passé à travers le Ghar-nati à Tlemcen, le Maloufà Constantine et la Sanaàà Alger. Notre interlocu-teur précise aussi que lesmeilleurs musiciens destrois orchestres se retrou-vent de temps à autre dansl’ensemble national de lamusique andalouse: « Nous nous rencontronsune à deux fois par an,histoire de montrer tout cequi se fait pour la sauve-garde du patrimoine im-matériel de la musiqueandalouse, ainsi que toutce qui se fait concernantl’agencement des pro-grammes ». Le directeurartistique a parlé égale-

ment du nouveau-né del’ensemble, à savoir l’or-chestre national féminin,pour dire aussi que la mu-sique andalouse seconjugue au féminin. « Lapremière apparition del’orchestre féminin a eulieu lors du festival ma-ghrébin de musique anda-louse en 2015. L’objectifest de démontrer les apti-tudes et les capacités ducorps féminin dans le sec-teur de la musique anda-louse », a-t-il fait savoir.Par ailleurs, il a indiquéqu’au volet de la forma-tion, l’établissementsonge à créer des orches-tres régionaux juniors.

« Le but est de brasser lesexpériences, nous tra-vaillons en collaborationavec les associations dedifférentes villes qui, faut-il le rappeler, font un tra-vail de fond au niveau dela formation. La créationd’un orchestre junior per-mettrait de récompenserles meilleurs musiciens etde faciliter leur intégra-tion aux orchestres régio-naux », a-t-il noté.En somme, et pour ce

qui est de l’enregistre-ment de coffrets, Gho-brini a indiqué quel’ensemble national acommencé depuis plu-sieurs années à faire un

travail de fond avec lesanciens morceaux de cettemusique ancestrale. « Letravail n’a pas été mis enavant sous forme de cof-fret. On attend de fairesortir la totalité de ces réa-lisations pour les mettre àla portée du grand public,d’ici la fin de l’année,nous aurons des coffretspour chaque région et descoffrets de l’ensemble na-tional. Notre travailconsiste à prendre le re-gistre de référence, nousle travaillons et corri-geons les incohérences »,a-t-il conclu.

Kader Bentounès

Mardi 21 Juin 2016

CONCERT DE MUSIQUE ANDALOUSE AU TNA

Sonorités ANCESTRALES LE COIN DU COPISTE

Quand la camérapiège un touriste

lLa télévision algérienne, avec sa panoplie dechaînes longtemps boudées et critiquéespour ses programmes fades et sans

consistance par un public de plus en plus exigentou qui ne maîtrise pas la présentation en languearabe classique, tente avec les moyens du bord derehausser depuis quelques années ses programmes,et consacre pour le mois de ramadhan desémissions spéciales pour séduire, autant que fairese peut, les téléspectateurs, du moins de rallier uncertain nombre d’entre eux aux divers contenusconcoctés dans ses grilles. Il faut dire qu’ellemobilise toutes ses énergies dans tous les domainesen cette période où il faut satisfaire la demandepressante du public qui, il faut s’en douter, estconstitué de femmes au foyer ou de jeunes filles. Aregarder de plus près le déroulement desprogrammes, on décèlera au premier abord, unevolonté de la part des producteurs et autresréalisateurs d’apporter chaque année desnouveautés pour coller avec des thématiques liéesau religieux à travers notamment les feuilletons. Sicertains rendez-vous sont maintenus comme lesémissions sur la santé, économique, culturelle etautres, d’autres apparaissent à l’écran comme lecoin cuisine et les recettes préparées dans le studiomême dans un décor de plus en plus approprié.Les concepteurs de la grille misent surtout surl’humour, la fantaisie et les sketchs hilarants, maisfaisant parfois réfléchir le téléspectateur. Commeces minutes passées à regarder des passants qui sefont piéger devant une équipe de techniciens etcaméramans tapie dans la nature. On aura ainsisaisi au vol cette scène où une vieille femme malademarche péniblement sur les allées d’un jardin ens’avançant devant un banc où est assise lapersonne dont les réactions de stupéfaction sontfilmées à son insu. Pas si banale, la dernière scènequi montrait un monsieur qui fait mine de torturerla dame qui avait perdu ses clefs en brandissant cesdernières toujours un peu plus haut, de sortequ’elles soient hors de sa portée. Le jeu sadiqueparfaitement mimé par les acteurs provoqueautomatiquement la réaction indignée de lapersonne piégée qui observe le manège ens’offusquant devant un tel acte de méchanceté et enessayant de réagir vivement. L’une des personnespiégées était un touriste étranger dont l’attitude aété on ne peut plus ferme que les autres puisqu’ils’est littéralement interposé entre l’odieuxpersonnage et la vénérable dame souffrant demaladie. Le touriste a réussi à reprendre les clefs età les rendre à sa propriétaire. A la fin de la scèneque l’on peut parfaitement inscrire dans un fait desociété, l’étranger pris au piège est plutôt rassurélorsqu’il comprend face à la caméra qu’il s’agissaittout simplement d’une mise en scène qui avait pourbut de le sortir de ses gonds !

L. Graba

FESTIVAL WOMAD DE LA MUSIQUELe genre targui

à l’honneur

ROYAUME-UNI

La troupe algérienne de musique targuiImerhan n'Tinezraft participe au 34e Festival"Womad" de la musique, des arts et de la danse,prévu du 28 au 31 juillet prochains à Wiltshire(sud-ouest de l'Angleterre), selon les organisa-teurs de la manifestation. La formation musicalecréée à Tamanrasset (extrême sud algérien) en2011 et dont le nom signifie "Les amis du désertTinzraft", se produira aux côtés de 100 artistesen provenance de 40 pays. Composé de septmusiciens et chanteurs, ce groupe connu pour lecachet traditionnel qui imprègne ses composi-tions avait édité une démo en 2012 en Italie. Ilcompte également à son actif plusieurs partici-pations à des festivals internationaux de mu-siques du monde en Norvège, en Suède et enBelgique, en plus de sa participation en Algérieaux festivals de musique diwan et des arts del'Ahaggar. Créé en 1982, le festival Womad dela musique, des arts et de la danse célèbre la mu-sique universelle et "les différents courants ar-tistiques, ainsi que les danses de différents paysà travers le monde", selon ses organisateurs.

La savoureuse musique andalouse était au rendez-vous, dimanche soir sur les planches du Théâtre national algérien Mahieddine-Bachtarzi.

CINÉMATHÈQUE D’ORANRénovation et préservation

La cinémathèque Ouarsenis d'Oran quia à son actif plus de cinquante années d'ac-tivités peut se "vanter" de son statut d'es-pace culturel ayant réussi, malgré lescontingences du temps, à préserver sa vo-cation de musée du cinéma, au bon plaisirde son public. La cinémathèque d'Oran estsituée à la rue Larbi-Ben-M'hidi, une desprincipales artères du centre-ville. Cet em-placement constitue un atout d'autant im-portant qu'il permet à la salle de jouerpleinement son rôle de pôle culturel. Le vi-siteur découvrant la structure est d'embléeagréablement surpris par l'esthétique de ladécoration murale du hall d'accueil, le confortdes sièges, l'atmosphère climatisée et la qua-lité du son et de l'image. L'établissement, quiest doté d'une capacité de 357 places, avait bé-néficié en 2004 d'une opération de rénovationdonnant lieu au changement des ancienssièges par des fauteuils neufs ignifuges, au re-vêtement des murs par une matière ininflam-mable et à l'installation de la climatisation. Larénovation a été suivie par d'autres interven-tions portant modernisation progressive deséquipements, dont la mise en place d'un écranneuf et d'une nouvelle cabine de projectiondotée du système DCP (Digital CinemaPackage). Hadj Bensalah, ancien responsablede la salle, se plaît encore à rappeler de grandsnoms du 7ème Art parmi les premiers invitésde cet espace culturel, à l'instar des cinéasteségyptiens Salah Abou Seif et Youcef Chahine,de l’américain Joseph Losey, de l’italien Mi-chelangelo Antonioni, du sénégalais SembeneOusmane, du camerounais Jean-Marie Téno,de l’éthiopien Hailé Gerima et de la libanaiseJocelyne Saab. "Ces cinéastes étaient admira-tifs devant l'intérêt du public algérien et la

qualité des débats qui se poursuivaient parfoistard le soir", se souvient-il, tout en se félicitantd'avoir pu initier dans les années 1980, à la ci-némathèque d'Oran, un premier festival ducourt-métrage, en partenariat avec l'Assem-blée populaire de la wilaya . Evoquer le passéde la salle Ouarsenis exige également de men-tionner le "ciné-pop", doyen des ciné-clubsayant vu le jour à la faveur de cette structure,dont le ciné-club universitaire "Les Amis du7ème Art" qui contribuait aux débats durantles week-ends en matinée. "Parler de la ciné-mathèque d'Oran c'est aussi avoir une penséepour Ammi Lekam, le doyen des chefs-pro-jectionnistes du pays dont la passion du ci-néma nous renvoie au film italien "CinémaParadiso" (1989) de Giuseppe Tornatore", re-late Bensalah.

Des programmes pour tous les goûtsD'autres équipes ont pris le relais depuis,

avec le même dévouement qui a permis depréserver le statut de la salle face aux contin-gences du temps, notamment durant les an-nées 1990 marquées par l'avènement du

numérique. "Ce fut une véritable tempêtedans le paysage culturel, mais la cinéma-thèque a résisté à ce changement, optantpour le maintien de la pellicule en format35 mm parce qu’elle reflète la qualité ori-ginale de l’œuvre", confie AbdelghaniZekri, autre ancien responsable de la salleOuarsenis. La salle a pu, en revanche,consolider sa vocation et fidéliser davan-tage son public avec des programmes auxthématiques variées et à même de satisfaireà tous les goûts, tant pour les passionnésdes rétrospectives de films culte que pourle jeune public en quête d'œuvres récentes.

Durant cette dernière décennie, cet espace aaccueilli les projections en avant-première na-tionale de plusieurs œuvres, dont "Masca-rades" de Lyes Salem, "Indigènes" et"Hors-la-loi" de Rachid Bouchareb, Es-Saha(La place) de Dahmane Ouzid, et "Combientu m’aimes" de Fatma Zohra Zamoum. Le di-recteur de la salle, Abdelkrim Bouazza, entendaccorder une place de choix aux enfants quibénéficieront d'un programme spécifique du-rant les vacances scolaires, ainsi qu'aux étu-diants de la filière Arts dramatiques avec desséances de projection-débat autour du filmd'archives. Pour rappel, la cinémathèqued'Oran figure parmi les trois salles retenueschaque année pour abriter les visionnages desfilms sélectionnés au Festival internationald'Oran du film arabe (FIOFA), les deux autresétant "Le Maghreb" (ex-Régent) et "Es-Saâda" (ex-Colisée)". Au beau milieu du des-ign moderne qui orne la salle Ouarsenisaujourd'hui, un vieil équipement de projectionest fixé au plancher du hall d'accueil. Témoinprivilégié de la longue et passionnante histoiredes lieux...

4es JOURNÉES DE CHANT ANDALOU ET HAWZI DES JUNIORS Les jeunes perpétuent la tradition tlemcénienne

Le palais de la culture " Abdelkrim-Dali"de Tlemcen abrite, depuis vendredi soir, la4ème édition des journées de chant andalouet hawzi juniors, avec la participation deneuf troupes jeunes de Tlemcen et d’autreswilayas. L’association locale "Slam" delettres et arts a ouvert cette manifestation eninterprétant des chants d’andalou et hawziavec des noubas "Khlas" et "Inssiraf" suiviepar la troupe "Mohammed-Bouali" deTlemcen. Placée sous le slogan "Jeunes

aujourd’hui et chyoukhs de demain", cettemanifestation voit la participation desassociations "Gharnata", "Kortobiya","Riyadh El Andalous", "Ahbab cheikh LarbiBensari" "Slam", "Cheikh MohammedBouali" de la ville de Tlemcen,"Magharibiya" de Mascara, "ElMouahidiya" de Nedroma et "Andaloussia"de Sidi Bel Abbès. Selon le directeur dupalais de la culture, initiateur de ce festivalqui se tient du 17 au 21 juin courant, cette

manifestation permet de découvrir de jeunestalents versés dans le hawzi, ce genremusical né à Tlemcen et qui a compté desnoms illustres du genre comme Bensahla,Bentriki, Ben M’saib qui ont contribué àpréserver ce patrimoine et le transmettre auxgénérations. Cette manifestation artistique vise aussi

à offrir aux jeunes musiciens l’opportunitéde faire valoir leurs talents et compétencesmusicales.

Ph. T

. Rou

abah

Mardi 21 Juin 2016

Vie religieuse

- Dohr.........…..............12h50- Asr..............................16h42 - Maghreb.....................20h14- Ichaa………………...21h55Mercredi 17 Ramadhan 1437correspondant au 22 juin 2016 :- Fedjr........................ 03h38- Echourouk.................05h30

Horaires des prières de la journée du mardi 16 Ramadhan 1437correspondant au 21 juin 2016 :

21EL MOUDJAHID Vie pratique

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rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation..

Les familles Slimani, Sahraoui,Meddahi et Benari, les parents etalliés, dans l’impossibilité derépondre individuellement auxpersonnes qui les ont soutenueslors du décès de leur cher etregretté père, grand-père etbeau-père

Bouziane SLIMANIsurvenu le 17 juin 2016, les prientde trouver ici l’expression deleurs sincères remerciementspour avoir été présents et pour lasympathie qu’ils ont manifestée àleur égard dans ces momentsdifficiles.

«A Dieu nous appartenonset à Lui nous retournons.»

REMERCIEMENTS

El Moudjahid/Pub du 21/06/2016

Dans l'impossibilité de répondreà toutes les personnes ayantcompati à notre douleur, suite audécès de notre chère et regrettéemère, tante et belle- mère

Mme Younsinée CHALANE HENIA

survenu en date du 16 juin 2016 ;les familles Younsi, Chalane,Tedjiza, Brahiti, Zaim et Oukiltiennent à leur exprimer leurprofonde gratitude pour lestémoignages de sympathie ainsique pour le réconfort qui leur a étéapporté en cette péniblecirconstance.

Qu'elles en soient remerciées.«A Dieu nous appartenons et

à Lui nous retournons.»

REMERCIEMENTS

El Moudjahid/Pub du 21/06/2016

H., 53 ans, ex-conducteur de travaux,ex-métreur-vérificateur, chef de service, 20 ansd’expérience prof. BTPH-TCE-réalisation projets- suivi et contrôle, ingénieur de formation,cherche poste en rapport.

Tél. : 0657.18.37.59——0o0——

J.H. cherche emploi comme agent d’admi-nistration.

Contacter le 0799.90.78.12——0o0——

J.H. cherche emploi comme chauffeurpoids-lourd, axe Alger/Blida.

Tél. : 0555.36.73.10 - 0556.03.44.52——0o0——

J.H, 39 ans, cherche emploi comme aide enmaçonnerie dans société privée ou étatique.

E-mail : Mouh-59@hotamail.com——0o0——

J.H., 33 ans, ingénieur d’Etat en agronomie(culture pérenne) cherche emploi.

Tél.: 0558.61.41.05——0o0——

J.H., 29 ans, licencié en finances, résidant à Blida, cherche emploi dans ledomaine au Centre, dans la wilaya d’Alger ouenvirons.

Tél.: 0674.31.19.180780.13.27.87

El Moudjahid/Pub du 21/06/2016

Il y a un an(21/06/2015)nous quittait àjamais notrecher père

HassaineAhmed

pour un monde meilleur. Nous, tes enfants et petits-enfantsdemandons à tous ceux qui t’ontconnu et aimé d’avoir une pieusepensée pour toi cher papa.

Ton fils Alilou

PENSÉE

El Moudjahid/Pub du 21/06/2016

Demandes d’emploi

El Moudjahid/Pub du 21/06/2016

à toiYacine

Fennouhpour ta réussite àl’examen de 6e. Toutela famille Fennouh etsurtout ta tante Fahima tefélicitent et te souhaitent unbon parcours dans tesétudes.

Laâkouba lel Bacincha’Allah.

Félicitations

Bravo YacineFennouh

El Moudjahid/Pub du 21/06/2016

Bravo à toi, petiteprincesse

DJELLABImen

pour ta réussite à l’examen de6e année avec une moyennede 8,60. Ta famille, ainsi quetout le monde te présententleurs sincères félicitations ette souhaitent beaucoup de

succès dans ta vie, dubonheur et que ton sourirecontinue à nous apporter

beaucoup de joie au sein detoute la famille.

Félicitations

Bravo DjellabImen

El Moudjahid/Pub du 21/06/2016

C’est avec unegrande joie que

nous annonçons lesuccès de notre

jolie fille

HAMADACHE Ayaà l’examen du BEM avec uneexcellente moyenne de 17,86.En cet heureux événement,les familles Hamadache et

Goujit la félicitent et luisouhaitent d’autres succès àl’avenir. Nous sommes très

fiers de toi.

Félicitations

Bravo HamadacheAya

El Moudjahid/Pub du 21/06/2016

Mille bravos à toi

BouteldjaAli

qui a réussi avec succèsà l’examen de cinquième.Ton acharnement a porté sesfruits et te voilà au collège.

Ton papa, ta maman ainsique toute la familleBouteldja, petits et grands, tefélicitent et te souhaitentbeaucoup d’autres succèsincha’Allah.

Félicitations

Bravo BouteldjaAli

El Moudjahid/Pub du 21/06/2016

A notre adorable filleAbzouzi Yasmina

pour souligner ton succès jeunefille. Nous sommes très fiers de taréussite au BEM et nous sommessûrs que tu relèveras le prochaindéfi avec la même énergie.

Et sache que quoi que tufasses et où que tes rêves t’emmè-nent, nous te soutiendrons tou-jours, qu’Allah te bénisse.

Ta maman Naimaet ton père Omar

Félicitations

Bravo AbzouziYasmina

BEM

El Moudjahid/Pub du 14/06/2016

Père sans ressources et démuni,ayant sept enfants à charge, dont lafille, Saïda, âgée de 11 ans, estépileptique et atteinte de troublesmentaux, s’adresse à toute âmecharitable pouvant l’aider à subvenirà leurs besoins.

Tél.: 05 40 15 24 53

SOSEl Moudjahid/Pub du 21/06/2016

Un enfant âgé de 11ans est atteint den a n i s m e .  N o u sdemandons à toutes lesâmes charitables debien vouloir l’aider encouche-culottes pour

adultesQue Dieu vous

bénisse et vous lerende au centuple.

Contacter le : 05 52 42 63 00

SOS

22 EL MOUDJAHIDSports

Mardi 21 Juin 2016

CHAMPIONNATSD’AFRIQUE-2016

Plus de 700 athlètes attendus à Durban

Environ 720 athlètes de 43 pays, dont l'Algérie, de-vraient participer à la 20e édition des Championnatsd'Afrique d'athlétisme, prévue du 22 au 26 juin à Durban(Afrique du Sud). "Une participation record" s'est félicitéle président de la Fédération sud-africaine d'athlétisme,Aleck Skhosana, ajoutant que "cette compétition sera unegrande fête" et une "fenêtre ouverte sur le continent afri-cain" pour tout le reste du monde. Un record a été établimême en terme de présence médiatique puisque, d'aprèsles organisateurs, plus de 100 journalistes ont été accré-dités pour assurer la couverture des différentes épreuves."Les meilleurs athlètes du continent seront présents à Dur-ban et beaucoup seront en quête de minima pour les jeuxOlympiques de Rio. On devrait donc assister à une com-pétition de haut niveau et il n'est pas exclu que certainsrecords soient pulvérisés pendant ces championnatsd'Afrique", a espéré Skhosana. La cérémonie d'ouvertureaura lieu le 21 juin à partir de 18h00 (heure locale) dansle grand stade Growth Point Kings Park de Durban et"l'accès sera gratuit pour tout le monde", a annoncé le pré-sident de la Fédération sud-africaine d'athlétisme. Néanmoins, après l'entame de la compétition, l'accès

deviendra payant, mais pour les adultes seulement, à rai-son de 100 rands la journée, l'équivalent de six euros en-viron. L'Algérie participe à ces Championnats d'Afriqueavec 9 athlètes, alors qu'elle avait réussi à en qualifier 16au départ. Seulement, et pour diverses raisons, sept d'entreeux y ont finalement renoncé, dont le champion d'Afriqueen titre du décathlon et 5e mondial en 2015 à Pékin, LarbiBouraâda, sans oublier le champion olympique du 1500men 2012 à Londres, Taoufik Makhloufi. Des absences detaille, au sein de la sélection algérienne, qui l'obligeront àrevoir ses objectifs à la baisse car les espoirs de médaillesétaient placés en grande partie sur les athlètes défaillants.Outre Bouraâda et Makhloufi qui ont demandé à être "dis-pensés" de ces Championnats d'Afrique pour pouvoir seconsacrer à la préparation des Jeux Olympiques de Rio,Hicham Bouchicha et Billal Tabti (3000 m steeple) n'ontpas été du voyage à Durban pour le même motif. Pour leurpart, Amine Belfarar (800 m) et Louhab Kafia (triple saut)n'ont pas obtenu leur visa à temps alors que Saber Bou-kemouche (400m / haies) a été victime d'une déchiruremusculaire au niveau de la cuisse et sera indisponible pen-dant les trois prochaines semaines. Enfin, Abdelmalek La-houlou (400m haies) et Romaïssa Belabiod (longueur) quiavaient dépassé la date de séjour autorisée en Afrique duSud lors d'un précédent stage de préparation dans ce pays,n'ont pas pu obtenir un nouveau visa. Donc, eux aussi se-ront absents de ces Championnats d'Afrique au grand damde la Fédération algérienne d'athlétisme car ces deuxathlètes représentaient des chances de médailles. La par-ticipation algérienne se limitera donc à Hicham Cherabi(perche), Athmani Skander (200m), Bariza Ghezlani, Mo-hamed Ameur, Hicham Medjber (20 km marche), ZouinaBouzebra (marteau), Soufiane Bouhada, Miloud Laâredjet Fethi Benchaâ (4x400m).

Ould Ali salue les actions de la FAApour la structuration des compétitions

Le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hadi OuldAli, a salué dimanche à Alger les actions de la Fédérationalgérienne d'athlétisme (FAA) pour la structuration de ladiscipline, lors d'une rencontre avec des membres fédé-raux au siège de son département. "Le ministre tient à ex-primer ses encouragements aux athlètes qualifiés ou envoie de l'être aux jeux Olympiques-2016 de Rio et salueles actions menées par la Fédération d'athlétisme dans lastructuration des diverses compétitions nationales (...)", aindiqué le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS)dans un communiqué. M. Ould Ali a reçu des responsa-bles et cadres techniques de la FAA avec qui il a passé enrevue l'évolution de cette discipline en Algérie, les pers-pectives de son développement ainsi que les contraintesrencontrées. Le ministre a mis à profit cette occasion pour"fortement encourager" la prise en charge du développe-ment de la pratique de cette discipline dans le Grand Sud,véritable réservoir de l'élite". Revenant sur la préparation des JO-2016, le premier

responsable du sport en Algérie a souligné que "l'athlètedoit être au centre de ce processus et être préservé de toutetension en travaillant avec son staff technique en toute sé-rénité". Sur le plan des infrastructures, le ministre a de-mandé à la FAA de préparer, en collaboration avec lesservices du MJS, une fiche technique pour la réhabilitationdu stade d'athlétisme (Sato) du complexe Mohamed-Bou-diaf d'Alger, qu'il a qualifié de "stade emblématique del'athlétisme algérien". Le dernier point évoqué au coursde cette rencontre était la prise en charge de la santé phy-sique et psychologique des athlètes qui doit se faire "enétroite collaboration avec le Centre national de la méde-cine sportive (CNMS), premier référent en matière de mé-decine du sport en Algérie", conclut le texte.

ATHLÉTISMEASOPas question

de LIBÉRER SalhiL’homme fort de l’ASO Chlef, son porte-parole Abdelkrim Medouar, affirme, en cette

période agitée du mercato d’intersaison, avec son lot de départs et d’arrivées de joueurs,que son unique et principal souci consiste à défendre et à préserver avant tout

les intérêts de son club de toujours.

De nombreux joueursde l’effectif chélifiensont convoités par

d’autres clubs, notammentles plus en vue. Il y a toutd’abord le portier internatio-nal, Salhi, qui ne veut plusjouer en Ligue 2 et qui a clai-rement fait savoir à Medouarqu’il compte «changerd’air». Ce dernier que nousavons joint par téléphone,nous a fait savoir qu’il com-prenait très bien que son gar-dien de but, qui prendra partaux JO-2016 de Rio au moisd’Août avec la sélection na-tionale olympique, et qui estaux portes de l’EN A, préfèrejouer en Ligue 1 pour persé-vérer dans sa progression etainsi rester au devant de l’ac-tualité. Seulement, il lui abien comprendre qu’il n’estpas question pour lui de letransférer définitivement,mais qu’il est disposé à lecéder à une autre équipe sousforme de prêt seulement.Ainsi il demeure la propriétéde l’ASO Chlef, le club quil’a formé et qui par lequel ils’est fait un nom. « Avanttout, je dois veiller en tantque responsable du club auxintérêts de l’ASO qui passentavant tout». On ne trouve aucun in-

convénient à ce que Salhi re-joigne un autre club pourretrouver la Ligue 1, lui quia un statut d’international.Cela dit, il n’est pas questionpour nous d’un transfert dé-finitif. L’ASO qui l’a forméet qui lui a permis de s’illus-trer et de se faire un nom,doit, pour avoir investi et cruen lui, bénéficier d’avantagesen retour notamment, s’il estquestion à l’avenir d’untransfert à l’étranger. Il nequittera l’ASO cette fois-cique sous forme de prêt et pasautrement». Nous avons également

appris que Salhi, souscontrat avec l’ASO, a déposéun dossier auprès de la com-mission des litiges pour es-pérer obtenir sa lettre delibération, s’ils prennent enconsidération qu’il n’a pasperçu le salaire sur plusieursmois. Selon nos informa-tions, un responsable del’instance du football natio-nal a conseillé à Salhi d’agirde la sorte, ce qui lui permet-

tra de retrouver immédiate-ment sa liberté et agir par lasuite comme bon lui semble,notamment rejoindrel’équipe de son choix. Cettedernière a assuré Salhi qu’enagissant de la sorte il auragain de cause au niveau deladite commission, qui luiaccordera sa lettre de libéra-tion suite au non respect desengagements pris de l’ASOenvers sa personne, le pri-vant de plus de trois mois desalaires qui ne lui ont pas étéremis. Medouar ayant eu écho

des intentions de plaintes deson gardien de but, a fait lenécessaire pour régulariser lasituation avec les virementsbancaires comme preuve, etainsi déjouer le plan mis enplace, par la personne enquestion qui, selon lui, a ma-nipulé Salhi à des fins pré-cises : le pousser à rejoindreun club dont il n’a pas vouludivulguer le nom, même sien entrecoupant les informa-tions en notre possession ondéduit qu’il s’agit du CRB.Malgré la régularisationfaite, la commission de li-tiges de la FAF a rétorqué àMédouar que Salhi allaitavoir gain de cause. Ce der-nier prend alors attache avecle président MohamedRaouraoua pour l’informerque l’ASO, en tant que clubformateur, doit être protégéde tels agissements. Le pa-tron de la fédération a in-formé que la force seradonnée à la loi et que jamaispersonne ne sera victime de«hogra», ni l’ASO, ni aucunautre club. Salhi a donc été débouté

et c’est son club employeur,

en règle quant aux paiementsde ses salaires, qui a eu gainde cause.

Le CRB et l’USMHinsistent pour l’avoirIl faut néanmoins préciser

que Salhi est un garçon sé-rieux et rigoureux, commenous l’a indiqué Medouar,qui malgré les différends netient pas rancune à Salhid’avoir déposé un dossiercontre son club au niveau dela commission des litiges. « Parfois, on ne parvient pasmalgré notre bon vouloir àpayer à temps nos joueurs àcause des aléas financiers quitouchent la plupart de nosclubs. On comprend lejoueur qui est déçu lorsqu’iln’est pas payé à temps, maisil ne doit pas être ingrat en-vers son club. Il faut savoirse montrer compréhensif ,côté joueurs aussi. On fait lemaximum pour être correctsavec eux et parfois, c’est dif-ficile lorsque l’argent vient àmanquer, quand les caissesne sont pas renflouées àtemps. Il faut faire avec enattendant des jours meil-leurs», indique Medouar. À ce jour, Salhi est en

contact avec deux clubs quile désirent à tout prix : leCRB et l’USMH, dont leursgardiens ont changé de club.Asselah est parti à la JSK etChaâl est retourné au MCA.Des négociations sont encours entre les différentesparties à ce propos. Medouar a tenu à dénon-

cer l’attitude de Benhocinequ’il qualifie d’incorrecte etd’ingrate envers les diri-geants de l’ASO. Il n’a pasadmis les déclarations veni-

meuses de ce dernier qui n’apas manqué de l’écorcherjuste après avoir payé lui-même sa lettre de libérationpour rejoindre le NAHD.Medouar affirme à son pro-pos : «Benhocine voulaitpartir alors qu’il était encoresous contrat. On lui a de-mandé de faire venir le clubqui le demandait pour discu-ter des modalités de sontransfert, ce qui est tout à faitnormal. Il m’a proposé depayer lui-même le montantde sa lettre de libération, j’aiaccepté. Une fois fait, il nousa dénigré devant les médias,en affirmant qu’on lui avaitvolé son argent. Franche-ment, c’est déplorable. Est-ce que vous trouvez normalqu’un joueur sous-contratsigne ailleurs sans contre-partie financière pour sonclub ? ». Pour ce qui est de Salah,

le patron des Lions du Che-liff dira : «Il n’y a aucun pro-blème pour son départ à laJSK. Hannachi est un ami etil n’y aura aucun problèmesur les modalités de sontransfert ». Le longiligne dé-fenseur central chélifien,Naâmani, est lui aussi an-noncé partant. A son propos,Medouar souligne : « Naâ-mani exprime le vœu de nepas évoluer une autre saisonen Ligue 2. On se montrecompréhensif et le club ac-quéreur doit se rapprocher dela direction de l’ASO. Dansson cas, on est prêt à discuterun transfert définitif ». Àsouligner que Naâmani estconvoité par le CRB, leMOB et de nombreuses au-tres équipes aussi.

Mohamed-Amine Azzouz

HANDBALL : CAN-2016 L’EN U19 en stage à Sétif La sélection nationale de handball des moins

de 19 ans (U-19) effectuera un stage de préparationà l'Ecole olympique de Sétif du 23 au 30 juin envue de la Coupe d'Afrique des nations CAN-2016de la catégorie, prévue en septembre prochain auMali, a indiqué la Fédération algérienne de hand-ball (FAHB). Pour ce deuxième regroupement desU-19, après un premier stage qui s'est déroulé du 9au 18 juin à Alger, l'entraîneur national, MoulayAbdellah Fateh ,a retenu 21 joueurs. La Coupe d'Afrique des nations CAN-2016 de

la catégorie se déroulera du 02 au 09 septembreà Bamako.

La Tchèque Spotakova établit la meilleure performance

mondiale (66,87 m) La double médaillée olympique tchèque à Pékin (2008) et Londres

(2012), Barbora Spotakova, a réalisé la meilleure performance mon-diale (MPM) de la saison au javelot avec un jet à 66,87 m, dimancheà Tabor (sud-ouest), lors des Championnats nationaux de la Répu-blique tchèque.

Avec sa nouvelle performance, Spotakova a dépassé de plus d'unmètre la performance de la Lettone, Madara Palameika, (65,68 m)établie le 5 juin à Birmingham (Grande-Bretagne). La Tchèque, quiaura 35 ans le 30 juin, est également championne du monde 2007(Osaka) et championne d'Europe 2014 (Zurich). Elle est détentrice du record du monde (72,28 m) depuis 2008.

23EL MOUDJAHID Sports

Mardi 21 Juin 2016

JSKAbid et un autre joueur pour clore le recrutement

Toujours à larecherche d'un at-taquant d'enver-gure capable defaire oublierBalou Diawara,transféré enEgypte cet été,les dirigeants dela JSK multi-plient lescontacts. Aprèsavoir fait choublanc dans letransfert de Nadji, finalement parti à l'ESS, Mo-hand-Chérif Hannachi s'est finalement rabattu surla piste du désormais ex-attaquant du MCA, Abid.Le joueur dont le prêt n'a pas été prolongé par leMouloudia d'Alger est en contact avec la JSK.Selon des sources fiables, l'ancien attaquant del'USMH et Brahim Zafour, manager de la JSK, ontconvenu d'un rendez-vous dans les tous prochainsjours pour négocier un transfert. La piste Abid n'estpas la seule que les dirigeants de la JSK explorentactuellement, puisque Hannachi espère toujoursfaire signer Ahmed Gasmi, l'attaquant du NAHD.Mohand-Chérif Hannachi avait aussi pensé à unéchange Harrouche avec Hicham Nekkache, maisle deal n'a pas eu lieu, l'attaquant du CRB ayantchoisi d'aller signer au MCA. Pour le moment, rienn'est officiel, mais Omar Ghrib a déjà assuré et ras-suré que l'attaquant est acquis. Reste à régler aussile cas Houcine Harrouche qui ne veut pas rachetersa lettre de libération. Il semblerait que l'attaquantest prêt à aller au clash pour se défaire de son en-gagement avec la JSK. En attendant, la JSK espèreencore faire signer un ou deux joueurs avant declore définitivement le recrutement. KamelMouassa, qui suit l'évolution du mercato de loin,est attendu au courant de la semaine à Tizi-Ouzoupour faire le point avec la direction et ficeler lesderniers détails de la reprise des entraînements quiaura lieu à Tikdjda cette année. Cette phase seraconsacrée à l'oxygénation et la remise en train. Ladeuxième phase aura lieu en Espagne.

Amar Benrabah

En dépit des nombreusescontraintes d’ordre tech-nique et de la profonde

crise financière et administrativeque vit le club, les Crabes se sontimposés, dimanche soir, au stadede l’Unité maghrébine, sur lescore étriqué de 1 à 0. Avec seu-lement 14 éléments sur la feuilledu match, la formation localedont l’effectif est décimée par lesblessures et les départs, sont toutde suite rentrés dans le vif dusujet. Soutenus par leurs public,les Béjaouis ont d’emblée mis lapression sur leur adversaire dujour, visiblement gêné par la pe-louse artificielle. A la 3’, la tenta-tive de Sahli à failli tromper lavigilance du portier Tanzanien. Ala 6’, la balle de Belkacemi passetout près du cadre et à la 12’, le tircroisé de Sahli, l’homme enforme des crabes, frôle le montantdu gardien Monishi. A la 21’,Sahli s’illustre à nouveau en re-prenant victorieusement le centrede Belkacemi. En seconde pé-riode, les protégés de Sandjak,qui n’ont que deux semaines depréparation dans les jambes, ontsurtout géré leur avantage auscore, sans prendre de risque.Profitant de cette baisse de ré-gime, les Young Africains ont

tenté d’imposer leur rythme etleur jeu dans l’optique d’arracherle nul. Néanmoins le dispositiftactique et la stratégie défensivemis en place par le staff techniqueMobiste ont bien fonctionné. Lescoéquipiers du gardien Rahmaniarrachent tout de même un pré-cieux succès qui permet au MOBd’aborder cette phase de la meil-leure des manières et de se placertout de suite dans la course pourla qualification aux demi-finales.«Je suis satisfait de la prestationde mes joueurs et fier d’eux sur-tout. Ce qu’ils ont réalisé, malgrétoutes les difficultés qui ont

quelque peu perturbé les quelquesjours de préparation que nousavons eu, est tout simplementénorme. J’avoue que j’avaisquelques appréhensions avant ledébut de la rencontre. Mais en finde compte, les choses se sont biendéroulées. C’est important de dé-buter cette phase des poules parune victoire. Avec plus de joursde préparation dans les jambes etquelques renforts, l’équipe va en-core progresser et montrer unmeilleur visage», a tenu à indi-quer l’entraîneur du MOB à l’is-sue de la partie. Pour sa part, lecoach néerlandais de l’équipe des

Young Africains s’est montrédéçu par le rendement de sesjoueurs. «Nous avons trop res-pecté cette équipe du MOB, quin’a rien d’un foudre de guerre.Notamment durant les vingt pre-mière minutes où nous noussommes fait surprendre parl’unique réalisation de la partie.En seconde mi-temps, j’ai donnéles orientations nécessaires auxjoueurs. Cela s’est traduit par unedomination de mon équipe. Ce-pendant, mes joueurs ont manquéde réussite à l’approche de la sur-face de réparation. Franchement,nous avons raté l’opportunité derentrer avec un bon résultat. Celadit, nous n’avons pas encore ditnotre dernier mot dans cette com-pétition. Nous allons rectifier letir lors des prochaines journées»,a déclaré Van dar Plujim. Lors dela prochaine journée de cettephase des poules, prévue le 29juin prochain, le MOB se dépla-cera au Ghana pour affronter Me-deama SC. A noter que dansl’autre rencontre du groupe,l’équipe de la région du Tarkwas’est inclinée par le score sansappel de 3 à 1, à Lubumbashi,face au TP Mazembé.

Rédha M.

OPSTBatna : pose d’une nouvelle pelouse

Les travaux de pose de la nouvelle pelouse engazon naturel du terrain de football du complexesportif 1er-Novembre de la ville de Batna serontlancés «incessamment», a indiqué, hier, le direc-teur de cette enceinte sportive. L’étude techniquerelative à ce projet a été finalisée la semaine der-nière, a précisé Zouheir Bekhouche, soulignantque le délai des travaux a été arrêté à deux mois.Il a détaillé que le défaut de planimétrie affectantl’ancienne pelouse et le problème des «bosses»sur la surface du terrain de football seront «défi-nitivement réglés», arguant que la qualité de solet le niveau d’entretien des pelouses en gazon na-turel demeurent déterminants dans la perfor-mance et la durée de vie de ces surfacesnaturelles. Une fois réceptionné, le terrain de cecomplexe sportif permettra aux clubs locaux derecevoir à partir de la prochaine saison sportiveleurs adversaires dans «les meilleures conditionspossibles», a ajouté le même responsable.Bekhouche a également souligné que des effortsseront déployés pour livrer le terrain dans les dé-lais impartis et permettre ainsi d'y jouer le pre-mier match de la saison. Le complexe1er-Novembre 1954 de la ville de Batna a été ré-cemment doté d'un équipement d'entretien d'uncoût de 60 millions DA, a-t-il encore fait savoir.

MO BÉJAÏA 1 – YOUNG AFRICAINS (TANZANIE) 0Précieuse VICTOIRE pour les Crabes

Le Mouloudia de Béjaïa a réussi sa première sortie de la phase des poules de la coupe de la CAF. Les poulains du désormais nouveau coach Nasser Sandjak ont réalisé l’essentiel en prenant le meilleur

du représentant tanzanien, Young Africains.

Un nouvel attaquant est attendu «au plustard» aujourd’hui au MC Alger pour clôturerl'opération de recrutement estivale. Un accordest en passe d'être trouvé avec cet attaquant,a indiqué Omar Ghrib, responsable du club,sans pour autant dévoiler le nom du joueur.Par ailleurs, la reprise des entraînements auMCA est fixée pour aujourd’hui à partir de18h00 au niveau du terrain annexe du stadedu 5-Juillet. Le Mouloudia, sous la houlettede son nouvel entraîneur Djamel Menad, serendra vendredi prochain à Aïn Draham (Tu-

nisie) pour effectuer un premier stage d'inter-saison qui se poursuivra jusqu'au 3 juillet. Undeuxième regroupement à l'étranger est éga-lement au programme de préparation des Vertet Rouge. Il aura lieu en Pologne à partir du9 juillet, et ce, pour une durée de deux se-maines. Le staff technique mouloudéen, at-tend également l'engagement d'un nouvelentraîneur des gardiens de but après la déci-sion de Menad de mettre à la disposition desstaffs des catégories jeunes Ali Lezzoum quioccupait cette fonction la saison passée. Descontacts ont été établis avec Abdelhalim Ti-four, l'ex-entraîneur des gardiens du RCArbaâ, mais ils n'ont pas abouti, apprend-onencore auprès de Ghrib.

MCA Arrivée imminente d’un attaquant

Tarik Nouioua, entraîneurdes gardiens de but

On a appris hier que le staff techniquedu Mouloudia d’Alger, dirigé par DjamelMenad, est sur le point d’être renforcé parl’arrivée de Tarik Nouioua, qui occupera leposte d’entraineur des gardiens de but duMCA. Avec le versement de Zinou Lez-zoum dans la catégorie des U21 en compa-gnie de Lotfi Amrouche, le recrutement deAbdelhalim Tifour annoncé en lieu et placede Lezzoum n’a, selon nos informations,pas abouti. Nouioua, qui vient de quitter labarre technique de l’EN Olympique, estfort apprécié par les gardiens de but de partla qualité de son travail. Il est à rappelerque lors de son passage au Mouloudia en-traîné alors par Foued Bouali, en 2013 quiavait remporté la coupe d’Algérie, le por-tier Djemili actuellement à la JSS, avait re-trouvé une grande forme en prenant part à27 rencontres de championnat sur 30. Soitune réelle performance qui dénote bienqu’il a été bien préparé sur tous les planspar Tarik Nouioua. Ce dernier a eu aussisous sa coupe le gardien de but de l’ENolympique, Farid Chaâl, qui est de retourau MCA et qui ne peut que se satisfaire depoursuivre le travail avec Nouioua, commeil l’a fait savoir autour de lui. MêmeChaouchi avait exprimé la saison passé levœu d’avoir Nouioua comme entraîneurdes gardiens de but. Tout cela, en rajoutantle fait que Menad le connait très bien dufait qu’il était son entraîneur du temps oùil drivait la JSMB avec Nouioua commegardien de but titulaire. Les deux hommesse connaissent parfaitement et s’entendentbien. Reste à connaitre, à présent, le pointde vue de Omar Ghrib. Une bonne affairepour le staff technique mouloudéen si untel renfort venait à s’officialiser dans lesheures à venir.

M.-A. A.

JSMB Megatli et Rait s’engagent

pour deux saisons Les deux joueurs de l'ES Sétif, le défenseur Amine

Megatli et le milieu offensif Mohamed Rait ont signédimanche un contrat de deux saisons avec la JSM Bé-jaia. Megatli (29 ans) avait déjà porté le maillot "vertet rouge" de la JSMB pendant plusieurs saisons avantde s'engager en 2014 avec l'Entente.

MCO La piste de l’entraîneur Henkouche

abandonnée La direction du MC Oran

a finalement écarté la pistede l'entraîneur MohamedHenkouche alors qu'elle étaitsur le point de finaliser aveclui. Henkouche avait pour-tant tout conclu ou presqueavec le président du MCO,

Ahmed Belhadj, le week-end. Il était prévu qu'il signeson contrat dimanche soiravant que les dirigeants ora-nais ne se rétractent et aban-donnent sa piste. Selon unesource dans le club, l'arrivéede l'ancien sélectionneur na-

tional n'a pas fait l'unanimitéparmi les membres duconseil d'administration dela formation de la capitale del'Ouest algérien, obligeantBelhadj à renoncer à l'enga-gement de ce technicien.

Mohamed-AmineAzzouz

COUPE DE LA CAF (PHASE DES POULES)

CSCAmir Bourekab 4e recrueBelameiri et Zerara

annoncés Le milieu offensif franco-algérien Amir Boure-

kab s'est engagé dimanche soir pour deux saisonsavec le CS Constantine. Formé au Paris SG(France), Bourekab (19 ans) portera les couleurs duCSC la saison prochaine. Par ailleurs, les deuxjoueurs de l'ES Sétif El Hadi Belameiri et TaoufikZerara auraient donné leur accord à la direction duCSC qui vient d'enregistrer le retour de l'ancien dirigeant Mohamed Boulahbib.

WAB Hocine Yahi, nouvel entraîneur

Le technicien Hocine Yahi est devenu le nouvel entraîneur du WA Boufarik, nou-veau promu en Ligue 2-Mobilis, en remplacement de Sofiane Nechma qui a conduitle WAB à l'accession après plusieurs saisons en divisions inférieurs, terminant leaderdu championnat amateur (Gr. Centre) avec 55 points. Yahi (56 ans) avait dirigé aupa-ravant plusieurs formations à l'image du CR Belouizdad, du RC Arbaâ ou encore duRC Kouba.

C OMMENTAIRE

L’ANP NETTOIE LES MONTS DE MÉDÉA

Une opération IMPRESSIONNANTE

APNReprise des travaux

en plénière L’Assemblée populaire nationale reprend aujourd’hui ses tra-

vaux en plénière consacrée à la présentation et au débat du projetde statuts des officiers de réserve et du projet de statuts des per-sonnels militaires, a indiqué un communiqué de cette institution.La séance plénière sera marquée par la présentation et le débatdu projet de loi amendant et complétant l’ordonnance 76/122en date du 9 septembre 1976, portant statuts des officiers de ré-serve et du projet de loi complétant l’ordonnance 06/02 en datedu 28 février 2006 relative aux statuts des personnels militaires.Mercredi 22 juin, l’APN poursuivra ses travaux par une séanceplénière consacrée à la présentation et au débat du projet de loiorganique amendant et complétant la loi organique fixant l’or-ganisation de l’Assemblée populaire nationale et du Conseil dela nation, leur fonctionnement et leurs relations et celles avec legouvernement. La séance de jeudi sera, quant à elle, consacréeau vote du projet de loi relative à l’organisation de la professionde commissaire priseur, le projet de loi portant régularisationbudgétaire pour l’exercice 2013 et le projet de statuts des offi-ciers de réserve et celui des personnels militaires.

SÉISME DE MÉDÉA Solidarité avec les sinistrés

de Mihoub Une caravane de solidarité avec les sinistrés de la commune

de Mihoub et ses environs est arrivée à Sedraya, à l’est deMédéa, en provenance de la wilaya de Biskra avec plus de centtonnes de denrées alimentaires, a-t-on appris auprès d’élus lo-caux. Initiée par la Chambre d’industrie et du commerce des Zi-bans, en coordination avec la direction du commerce de Biskraet les services de la wilaya, cette caravane a quitté tôt la ville deBiskra pour se rendre à Sedraya, à 96 km à l’est de Médéa, oùest établi un des sites de stockage des aides et des dons destinésaux localités touchées par le séismes du 29 mai dernier, a indiquéla même source. Les dons, collectés auprès d’entreprises pu-bliques et privées de la wilaya de Biskra, ainsi qu'auprès de ci-toyens, seront distribués au profit des familles sinistréesrecensées à travers la localité de Mihoub, au courant de la jour-née, a indiqué un responsable de la direction locale du com-merce, chargé de superviser l’opération de réception des dons.Cinq mille colis alimentaires ainsi que divers produits de largeconsommation font partie des dons acheminés à Mihoub par laChambre d’industrie et de commerce des Zibans.

C’est depuis le 8 juin dernier,soit presque une quinzaine dejours d’affilée, que les

éléments de l’ANP ratissent les montsboisés de Médéa, dans le cadre d’uneénième opération antiterroriste qui esttoujours en cours d’ailleurs. Uneopération qui est sans doute la plusimpressionnante depuis le début decette année, eu égard au nombre duterroristes abattus et neutralisés.

Depuis son entame, ce sont en effet18 terroristes qui ont été éliminés et 4autres arrêtés durant cette opération, àpropos de laquelle le ministère deDéfense nationale (MDN) informerégulièrement de son évolution par lebiais de communiqués successifs. Bienévidemment, le déploiement des forcesde l’Armée populaire nationale pourboucler des périmètres bien précis duterritoire de la wilaya de Médéa a faitsuite à des renseignements si précieuxobtenus par les éléments de l’ANP. Desinformations certifiant de la présencede groupuscules terroristes qui se sontrepliés dans les reliefs buissonnantsrelevant, notamment de la zone deRouakeche, non loin de la commune deBaâta de Médéa. Du coup, et grâce àces renseignement qui se sont très viteavérés aussi précieux les uns que lesautres, les éléments de l’ANP mobilisésdans le cadre de cette opération ontd’entrée réussi un premier exploit ayantconsisté à l’élimination de quatreterroristes et l’arrestation de quatreautres. Ces arrestations devaient êtrecertainement d’un impact déterminantpour la suite de l’opération. Ce qui està même d’expliquer le nombreconsidérable de 18 terroristes éliminésjusque-là, comme l’indique le derniercommuniqué publié par le MDN.«Cette opération de lutte antiterroristea permis aux éléments de l’ANPd'identifier douze terroristes sur les dix-huit abattus et récupéré un lot importantd’armements composé, entre autres de

pistolets-mitrailleurs de typeKalachnikov, de ceintures explosives,de fusils semi-automatiques de typeSimonov, de bombes de confectionartisanale et de détonateurs, ainsiqu’une quantité de munitions»,indique-t-on de même source.L’opération menée par les éléments del’ANP à Médéa s’est traduiteégalement par la découverte deplusieurs casemates et cachesterroristes qui ont été détruites aussitôt.Le plus grand nombre de terroristeséliminés a été enregistré durant lajournée de dimanche. «Ce sont en effet14 terroristes qui ont été abattus en unemême journée», a tenu à préciser leministère de la Défense nationale dansun communiqué, qui fait état, en outre,de la récupération de 13 pistolets-mitrailleurs de type Kalachnikov, uneceinture explosive, un fusil semi-automatique de type Simonov, deuxpaires de jumelles, dix téléphonesportables et une quantité de munitions.«Ces incessantes opérations de qualitémenées sur le terrain par les forces del'ANP dénotent le strict respect desinstructions et orientations du Hautcommandement, qui veille toujours àrappeler la nécessité de consentirdavantage d’efforts et de s’acquérir de

rigueur, de permanente vigilance et deferme détermination afin de venir àbout du fléau du terrorisme», soulignele MDN dans son communiqué. Enoutre, l’arrestation de quatre terroristes,intervenue dans le cadre de cetteopération, et plus précisément durantles journées du 9 et 11 juin dernier, aégalement permis la saisie de troispistolets-mitrailleurs de typeKalachnikov, un fusil semi-automatique de type Simonov et unequantité de munitions. Lescommuniqués du MDN font état aussi,dans le cadre de cette opérationtoujours en cours, dans la zone deRouakeche, de la récupérationd'armements et de munitions. Ainsi, desdétachements ont découvert et détruitsur les lieux, les 12 et 14 juin, septcasemates pour terroristes, treizebombes, une ceinture explosive et desoutils de détonation. «Ces opérationsde qualité menées inlassablement sur leterrain par les forces de l'ANP, entoutes conditions et circonstances,dénotent la permanente vigilance et laferme détermination à venir à bout desgroupuscules terroristes et à assainirnotre pays de ces criminels», soulignele ministère de la Défense nationale.

Karim Aoudia

MDNSaisie de 11 quintaux de kif traité à Béchar et Tlemcen«Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée,

un détachement de l'Armée nationale populaire a intercepté,le 20 juin 2016 à Béni Ouenif, wilaya de Béchar (3e Régionmilitaire), un camion chargé de dix quintaux de kif traité»,précise un communiqué du MDN. À Tlemcen (2e Région mi-

litaire), «des éléments des Gardes-frontières ont saisi uneautre quantité s'élevant à 100 kilogrammes», note la mêmesource, ajoutant qu'à Biskra (4e Région militaire), «des élé-ments de la Gendarmerie nationale ont arrêté un contreban-dier à bord d'un camion chargé de 32 quintaux de tabac».

nAvec l'installation de l'Auto-rité de régulation de l'audio-visuel, l’Algérie vient de

franchir une nouvelle étape qualita-tive dans le renforcement de la libertéd’expression déjà consacrée dans laLoi fondamentale et, malheureuse-ment, dévoyée et dénaturée dans lapratique de la part de certains acteursqui confondent la liberté dans son ac-ception noble, porteuse de sens etd’épanouissement collectifs et indivi-duels, avec le «droit» d’exprimer, parle verbe et l’image, des messages quiappellent au ressentiment, à la ran-cœur, au doute et font le lit de dis-cours de rejet, de la violence et del’intolérance. Aujourd’hui, on nepeut qu’applaudir à la naissance decette Autorité — indépendante, il fautle rappeler — qui ne doit rendrecompte qu’à la loi. Un environnementaudiovisuel bouillonnant, malheureu-sement, phagocyté dans la précipita-tion et sans préparation aucune parune cinquantaine de télévisions offs-hore. Elles étalent, dans certainesémissions, un discours clé en main,pauvre et appauvrissant, politique-ment incorrect, socialement en par-faite contradiction avec l’évolution etles attentes de la société. Une seule fi-nalité semble les animer : servir de

miroir aux alouettes à une partie destéléspectateurs pas nécessairement aufait des jeux de coulisses et de l’ar-gent transféré dans des paradis fis-caux. C’est dire que cette autoritéaura fort à faire. Son chantier est à lafois immense et complexe. Veiller aulibre exercice de l'activité audiovi-suelle, à l'impartialité, à l'objectivité,à la transparence, à la promotion deslangues nationales et au respect denos valeurs et principes, et faire ensorte que les télévisions et les radiosqui vont enrichir notre environne-ment aient le sens de la responsabilitémorale. Les ondes ont un rôle redou-table. Ignorant les frontières, ellescharrient ce qui est bien et mal, op-portun et inopportun, vérité commemensonge… Un flot ininterrompu denouvelles qui asphyxient le consom-mateur et lui donnent l’illusion de larichesse intellectuelle, de l’intelli-gence et de l’expression démocra-tique, alors qu’en vérité, ellesn’offrent qu’un «temps de cerveauhumain disponible aux annonceurs».Chaque société produit ses propres

codes forgés dans son histoire, sa cul-ture, son niveau de développementéconomique et social qu’elle essaied’adapter à l’horloge mondiale. Onne le nie pas. Bien au contraire, on lerevendique, et c’est pour cela quenous refusons le mimétisme et le co-pier-coller de certaines émissions etcertains comportements, nés d’expé-riences autres que les nôtres et qu’onveut nous refiler et imposer coûte quecoûte sous prétexte qu’on doit seplier, selon les cas, soit à la moder-nité, soit à l’authenticité. Pourquoinotre vision de la religion ou nosquestions existentielles doivent trou-ver leurs solutions ailleurs ? Pour-quoi nos habits, notre modèle deconsommation, notre façon deconstruire et d’habiter doivent impé-rativement être calqués sur les sériestélévisées ? L’enrichissement, la fu-sion, avec les expériences positivesuniverselles, sont les bienvenus, et onmilite pour. Mais quelle part, quellevaleur accorder à notre propre his-toire dans son rapport à l’universel ?Pourquoi nos séries télévisées ne doi-vent pas promouvoir ce qui est valori-sant et fonctionner commeambassadeurs à nos produits maté-riels et immatériels à l’étranger ?

Mohamed Koursi

M. OULD KHELIFA REÇOITL’AMBASSADEUR TCHÈQUE

Des relations historiquesLe président de l’As-

semblée populaire natio-nale (APN), MohamedLarbi Ould Khelifa, areçu, hier, l’ambassadeurde la République tchèqueà Algérie, Martin Vavra.«L’audience a été l’occa-sion d’évoquer les rela-tions historiquesbilatérales et la dyna-mique qu’elles connais-sent, notamment cesdernières années, sur lesplans politique, écono-mique et culturel», indique un communiqué de l’APN. Ainsi, ila été procédé à «l’examen des domaines de coopération, à com-mencer par le volet parlementaire et le rôle du groupe parlemen-taire d’amitié algéro-tchèque dans ce sens, ainsi que lacoopération en matière d’énergie, de défense, d’agriculture, deformation et de culture». De son côté, l’ambassadeur tchèque aexprimé «la disponibilité de son pays à promouvoir la coopéra-tion tous azimuts avec l’Algérie en sa qualité de pays ami», ajou-tant que la République tchèque «accorde de l’importance à sesrelations avec l’Algérie au vu de son poids et de son rôle dans lapréservation de la stabilité et de la sécurité aussi bien dans leMaghreb arabe que dans la région du Sahel en général», ajoutele communiqué.

Notre part dans l’universel

l 18 TERRORISTES NEUTRALISÉS.

UN CAMION SE RENVERSE À MILAUn mort et un blessé

Une personne âgée de 29 ans a trouvé la mort et uneautre a été blessée dans un accident de la circulation sur-venu, hier, près de Mila, a-t-on appris auprès de la Protec-tion civile. L’accident, signalé au lieudit «MechtaKhelfaoui», près du chef-lieu de wilaya, s’est produitlorsqu’un camion immatriculé dans la wilaya de Jijel a dé-rapé et s’est renversé sur la chaussée, a précisé la mêmesource, soulignant que le conducteur est décédé sur place.La personne blessée, âgée de 22 ans, souffrant de plusieursfractures, a été évacuée en urgence à l’hôpital de Mila, a-t-on souligné. Une enquête a été diligentée pour établir lescirconstances précises de cet accident.