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  • ISBN 92-64-29708-114 2002 05 2 P

    www.oecd.org

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    La Chine danslconomie mondiale

    LES ENJEUX DE POLITIQUECONOMIQUE INTRIEURE

    La Chine dans lconomie mondialeLES ENJEUX DE POLITIQUE CONOMIQUE INTRIEURE RAPPORT DE SYNTHSE

    Cet ouvrage prsente une synthse des conclusions et des recommandations de La Chine danslconomie mondiale : les enjeux de politique conomique intrieure.

    Aprs plus de deux dcennies de rforme de ses marchs et de libralisation des changes et delinvestissement, la Chine aborde, en entrant lOrganisation mondiale du commerce, une nouvelletape de son intgration dans lconomie mondiale. La Chine dans lconomie mondiale se fonde surlexprience acquise par les pays Membres de lOCDE au cours des 50 dernires annes et sur lesimportants travaux mens par lOCDE en coopration avec les conomies non membres du mondeentier. On trouvera dans cette synthse un panorama des multiples enjeux de la politiqueconomique intrieure chinoise ainsi quune srie de recommandations spcifiques.Liste des thmes

    La politique agricole et ses perspectives Lindustrie en milieu rural Les rpercussions sur lconomie rurale Le panorama des perspectives industrielles Les priorits de rorganisation et de restructuration de lindustrie Les dfis technologiques de lindustrie Les dfis du secteur bancaire Le dveloppement du secteur de lassurance Les perspectives du secteur de la distribution La politique de linvestissement direct tranger et ses perspectives La rforme rglementaire du point de vue de lOCDE Le rle de la politique et de la lgislation en matire de concurrence Llaboration dun systme de gouvernance efficace pour les entreprises Le dveloppement du systme financier et de la rglementation financire Les priorits du dveloppement des marchs de capitaux Le march du travail et le systme de prestations sociales Les priorits environnementales pour un dveloppement durable Le systme fiscal et les priorits de rforme La gestion des budgets publics Les relations fiscales entre ladministration centrale et les collectivits locales La politique du dveloppement rgional et ses perspectives Les priorits de la politique macro-conomique Annexe 1 : Rsum des engagements de la Chine vis--vis de lOMC Annexe 2 : Rsum des tudes de lincidence de laccession de la Chine lOMC

    sur lconomie chinoiseCette tude sinscrit dans le cadre des relations de coopration que lOCDE entretient avec lesconomies non membres de diverses rgions du monde.

    Les livres, priodiques et donnes statistiques de l'OCDE sont maintenant disponibles sur www.SourceOECD.org, notre bibliothque en ligne.Ldition complte de La Chine dans lconomie mondiale est disponible sur SourceOECD dans le cadre de labonnement aux thmes suivants :Emerging EconomiesGeneral Economies and Future StudiesDevelopment

    Demandez votre bibliothcaire des dtails concernant l'accs aux publications en ligne ou contactez-nous [email protected]

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    Cette tude est publie sous les auspices du Centre pour la coopration avec les non-membres (CCNM). Le CCNM a pour mission de promouvoir et de coordonner la coopration et le dialogue surles politiques suivre entre lOCDE et les conomies extrieures la zone de lOCDE. www.oecd.org/ccnm RAPPORT DE SYNTHSE

  • OCDE, 2002.

    Logiciel, 1987-1996, Acrobat, marque dpose dADOBE.

    Tous droits du producteur et du propritaire de ce produit sont rservs. LOCDE autorise la reproductiondun seul exemplaire de ce programme pour usage personnel et non commercial uniquement. Saufautorisation, la duplication, la location, le prt, lutilisation de ce produit pour excution publique sontinterdits. Ce programme, les donnes y affrantes et dautres lments doivent donc tre traits commetoute autre documentation sur laquelle sexerce la protection par le droit dauteur.

    Les demandes sont adresser au :

    Chef du Service des Publications,Service des Publications de lOCDE,2, rue Andr-Pascal,75775 Paris Cedex 16, France.

  • La Chine dans lconomie mondiale :les enjeux de politique conomique intrieure

    RAPPORT DE SYNTHSE

    ORGANISATION DE COOPRATION ET DE DVELOPPEMENT CONOMIQUES

    publi.sgml.compo.fm Page 1 Monday, March 4, 2002 5:55 PM

  • ORGANISATION DE COOPRATION ET DE DVELOPPEMENT CONOMIQUES

    En vertu de larticle 1er de la Convention signe le 14 dcembre 1960, Paris,et entre en vigueur le 30 septembre 1961, lOrganisation de Coopration et deDveloppement conomiques (OCDE) a pour objectif de promouvoir des politiquesvisant :

    raliser la plus forte expansion de lconomie et de lemploi et uneprogression du niveau de vie dans les pays Membres, tout en maintenantla stabilit financire, et contribuer ainsi au dveloppement de lconomiemondiale ;

    contribuer une saine expansion conomique dans les pays Membres,ainsi que les pays non membres, en voie de dveloppement conomique ;

    contribuer lexpansion du commerce mondial sur une base multilatraleet non discriminatoire conformment aux obligations internationales.

    Les pays Membres originaires de lOCDE sont : lAllemagne, lAutriche, laBelgique, le Canada, le Danemark, lEspagne, les tats-Unis, la France, la Grce,lIrlande, lIslande, lItalie, le Luxembourg, la Norvge, les Pays-Bas, le Portugal,le Royaume-Uni, la Sude, la Suisse et la Turquie. Les pays suivants sontultrieurement devenus Membres par adhsion aux dates indiques ci-aprs : leJapon (28 avril 1964), la Finlande (28 janvier 1969), lAustralie (7 juin 1971), laNouvelle-Zlande (29 mai 1973), le Mexique (18 mai 1994), la Rpublique tchque(21 dcembre 1995), la Hongrie (7 mai 1996), la Pologne (22 novembre 1996), laCore (12 dcembre 1996) et la Rpublique slovaque (14 dcembre 2000). LaCommission des Communauts europennes participe aux travaux de lOCDE(article 13 de la Convention de lOCDE).

    Also available in English under the title:

    China in the World Economy: The Domestic Policy ChallengesSYNTHESIS REPORT

    OCDE 2002Les permissions de reproduction partielle usage non commercial ou destine uneformation doivent tre adresses au Centre franais dexploitation du droit de copie (CFC),20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris, France, tl. (33-1) 44 07 47 70, fax (33-1) 46 34 67 19,pour tous les pays lexception des tats-Unis. Aux tats-Unis, lautorisation doit treobtenue du Copyright Clearance Center, Service Client, (508)750-8400, 222 Rosewood Drive,Danvers, MA 01923 USA, ou CCC Online : www.copyright.com. Toute autre demande dautorisationde reproduction ou de traduction totale ou partielle de cette publication doit tre adresseaux ditions de lOCDE, 2, rue Andr-Pascal, 75775 Paris Cedex 16, France.

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  • OCDE 2002

    Avant-propos

    Laccessioimportante sutage aux rglelinvestissemedu monde ent

    Pour pouvmondiale, lccation substanet une restrucdier aux ineffipublics seront dera dattnue

    Beaucoupques similairesnisation leur concevoir desmeilleur parti tude majeureautorits chinexpriences cde lOCDE ont

    Depuis 19multitude de coopration coLa prsente tcls qui ncessation accrue d

    Jespre vcet ouvrage leleur grande en

    publi.sgml.compo.fm Page 3 Monday, March 4, 2002 5:55 PM 3

    n de la Chine lOMC est, pour ce pays et sa population, une taper la voie difficile et ambitieuse dune conomie obissant davan-s du march. Une libralisation plus pousse des changes et dent bnficiera aux consommateurs et aux producteurs de Chine etier.oir recueillir tous les fruits dune intgration accrue dans lconomieonomie chinoise devra subir des ajustements de fond. Une rallo-tielle des ressources entre les diffrentes activits conomiques

    turation majeure du secteur des entreprises simposeront pour rem-ciences gnralises dont elle souffre actuellement. Les pouvoirsconfronts de fortes pressions de la socit chinoise, qui leur deman-r les effets de cette transition historique. de pays Membres de lOCDE qui ont connu des mutations conomi- considrent que la coopration internationale au sein de cette Orga-

    a apport lassistance dont ils avaient grandement besoin pour institutions et dfinir des politiques qui permettent de tirer lede la libralisation tout en en rduisant le cot au minimum. Cette sur la Chine a t entreprise parce quil nous est apparu que les

    oises taient trs soucieuses de partager les connaissances et lesommunes de dveloppement conomique que les pays Membres pu ainsi accumuler.95, la Chine et lOCDE entretiennent un dialogue fcond sur une

    questions dintrt commun dans le cadre dun vaste programme deordonn par le Centre pour la coopration avec les non-membres.ude sappuie sur les rsultats de ces activits et analyse les domainessitent des ajustements pour pouvoir relever les dfis dune librali-es changes et de linvestissement.

    ivement que les autorits et la population chinoises puiseront danss encouragements et les instruments qui les aideront poursuivretreprise.

    Donald JohnstonSecrtaire gnralOCDE

  • 4

    Ltudtotalit depal pour lavision de Frdric Lcoopratiocette tude

    De lOCDE

    Hors OCDE

    Soutien l

    Le CCChine qui Paris sousdveloppelisation decip titrede rechercDpartemdveloppdirecteur,Dpartem

    publi.sgml.compo.fm Page 4 Monday, March 4, 2002 5:55 PM OCDE 2002

    Remerciements

    e est le fruit du travail dune quipe compose dexperts de la quasi-s directions de lOCDE et dirige par Charles Pigott (conomiste princi- Chine dans le Dpartement des Affaires conomiques) sous la super-Silvana Malle (chef de la Division des conomies non-membres).anger (chef de lunit Chine et Asie du Centre de lOCDE pour lan avec les non-membres) en a assur la coordination. Ont contribu

    :

    : Jn Blndal, Peter Brkey, Sang Mok Choi, Andrzej Kwiecinski,Christina Tebar-Less, George Holliday, Marie-France Houde, BernardHugonnier, Xiande Li, Marie-Ange Maurice, Krzysztof Michalak,Elena Miteva, Makoto Nakagawa, Young-Sook Nam, Stilpon Nestor,Charles Pigott, Anders Reutersward, Udo Pretschker, Sally VanSiclen, John Thompson, Peter Whiteford, Terry Winslow, AkiYamaguchi, Gang Zhang.

    : Chunlai Chen, Hunter Colby, Sylvie Demurger, Gerry Dickinson,Jean-Franois Huchet, Scott Jacobs, Gilles Lelong, Shantong Li,Wayne Morrison, Albert Park, Scott Rozelle, Jian-Guang Shen,Qihong Sun, Cunzhi Wan, Wei Wang, Shiqiu Zhang, Zhujian Zhou.

    a recherche : Chuen-Mui Wu.

    NM remercie les experts des pays Membres de lOCDE et de laont particip au sminaire informel organis le 10 dcembre 2001 les auspices du Comit dExamen des situations conomiques et dument de lOCDE et qui ont contribu de faon apprciable la fina- ltude par leurs commentaires. Les experts chinois, qui ont parti- personnel, taient : Mr Wen Hai, directeur adjoint, Centre Chinoishe conomique, Universit de Pkin, Mr Jun Han, directeur Gnral,ent de recherche de lconomie rurale, Centre de recherche et deement du Conseil des affaires dtat de Chine (DRC), Mr Kang Jia, Institut de science fiscale, et Mrs Shantong Li, directeur gnral,ent de stratgie du dveloppement, DRC.

  • OCDE 2002

    A propos du rapport de synthse

    Le prseSecrtariat deDpartement ltude compl

    Ltude sentre lOCDE avec les non-mstatistiques, lla concurrenceles assurancesde lapport dorganismes pSecrtariat de

    publi.sgml.compo.fm Page 5 Monday, March 4, 2002 5:55 PM 5

    nt rapport de synthse rsume une vaste tude ralise par le lOCDE. Il a t rdig par Charles Pigott, conomiste principal audes affaires conomiques de lOCDE, partir des 22 chapitres dete (voir ci-dessous) qui sera publie sparment.

    A propos de ltude

    inscrit dans le cadre du programme de dialogue et de cooprationet la Chine, qui est gr, ct OCDE, par le Centre de coopration

    embres. Les sujets traits par ce programme sont la fiscalit, lesenvironnement et les indicateurs environnementaux , lagriculture,, la gouvernance des entreprises, la rforme du secteur financier,

    , lducation, la science et la technologie. Bien que ltude bnficiee plusieurs annes de dialogue avec de nombreux ministres etublics chinois, elle a t ralise de faon indpendante par le lOCDE.

  • OCDE 2002

    Synthse des principales conclusions de ltude

    Le progrcommenc enlaprs-guerre. pays daccueilXXe sicle, seurapide et soutque les rformcontrle imporet de linterven

    Plutt qumondiale du crforme dans ldes annes 80sements interncertains memblouverture deengage libque ce qui avamontre que loch, laccs majeurs des raspect compl

    Ce rappoltude horizolis la poursChine. Cette lOCDE couvrateurs cls de leurs consquCette tude prience de ses et, dautre par

    publi.sgml.compo.fm Page 7 Monday, March 4, 2002 5:55 PM 7

    s enregistr par la Chine pendant la priode des rformes qui a1978 est lun des plus beaux exemples de russite conomique deLa Chine est devenue la septime conomie mondiale et le deuxime de linvestissement direct tranger. Pendant la deuxime moiti duls le Japon et la Core ont atteint un niveau comparable de croissanceenue. Les performances de la Chine sont dautant plus remarquables

    es y sont progressives et que ce pays se dveloppe en dpit dutant, bien que dclinant, exerc par ltat sur le capital des entreprisestion des pouvoirs publics dans lconomie.

    une nouvelle orientation, laccession de la Chine lOrganisationommerce (OMC) constitue une tape importante sur le chemin de laequel ce pays sest engag depuis plus de vingt ans. Depuis le milieu, la Chine libralise sa politique relative aux changes et aux investis-ationaux. Son conomie est aujourdhui aussi ouverte que celle deres actuels de lOMC. Mme si la Chine aura beaucoup gagner de ses marchs dexportation que permettra son adhsion, elle sestraliser laccs son conomie de faon plus pousse et plus large

    it t convenu avec les membres prcdents de lOMC. Cette volontuverture aux marchs internationaux encourage la discipline de mar-la technologie et dautres bienfaits qui constituent des objectifsformes conomiques nationales. A cet gard, lentre lOMC est unmentaire de la prochaine phase de rformes en Chine.

    rt synthtise les principales conclusions et recommandations dentale de lOCDE sur les enjeux de politique conomique intrieureuite de la libralisation des changes et de linvestissement entude comprend 22 rapports dtaills rdigs par 9 Directions dent les ajustements et enjeux auxquels seront confronts les sec-

    lconomie relle au cours des dix prochaines annes, ainsi queences sur les mesures qui seront ncessaires pour relever ces dfis.rsente le point de vue de lOCDE sur la base, dune part, de lexp-pays Membres dans le domaine des transformations conomiquest, des travaux de lOCDE mens avec la Chine et dautres conomies

  • La Chine dans lconomie mondiale : rapport de synthse

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    mergentes au cours de la dernire dcennie. La question fondamentale est lasuivante : comment la Chine peut-elle tirer le meilleur parti de son ouverture etdes autres rformes conomiques au cours des dix ans venir afin datteindre sesobjectifs de dveloppement fondamentaux ? Les diffrents rapports analysent lesentraves actuelles son dveloppement conomique et identifient les grandespriorits et les principaux objectifs. Ils proposent en outre certaines mesures sp-cifiques afin de maximiser les avantages de louverture de la Chine et des autresefforts de rforme. Ces analyses soulignent linterdpendance des mesures, et lebesoin croissa

    Messages

    Ces tudpar la Chine pDans le mmla croissance la fragmentationt accentu libralisationdifficiles cerconfrera determe. Cepenproblmes fomique de la C

    Comme cChine ne poudes avantageelle parvientintrieures.Lments sont nde plus en plde moins en mmes rencontrtelles que lescier et le dvtaires des voque des voldiffrences enfrents sestodans lesquelsant mutuelleIl est particul

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    nt de les coordonner dans les diffrents domaines.

    es retracent dans le dtail les progrs impressionnants ralissour transformer son conomie pendant les annes de rforme.

    e temps, elles indiquent que les principaux moteurs qui ont tirde ce pays par le pass sessoufflent. La raison essentielle en eston et la segmentation considrables de lconomie chinoise, quila sous-utilisation ou lutilisation inefficiente des ressources. La des changes et de linvestissement imposera des ajustementstains segments de lconomie, mais elle en stimulera dautres ets avantages nets lconomie dans son ensemble sur le longdant, en tant que telle, elle a peu de chances de rsoudre lesndamentaux qui freinent aujourdhui le dveloppement cono-hine.

    ela avait t le cas pendant toute la priode des rformes, larra exploiter son potentiel conomique, y compris lensemble

    s de la libralisation des changes et de linvestissement, que si poursuivre et renforcer ses restructurations conomiquesconomie chinoise a atteint un stade o dimportants change-cessaires dans la mise en uvre des rformes. Lconomie tant

    us expose aux forces du march et les diffrents secteurs tantoins capables de se dvelopper de faon autonome, les probl-s sont de plus en plus interdpendants. Certaines composantes, marchs du travail en zone rurale, lindustrie, le systme finan-eloppement rgional, sont dsormais autant ou davantage tribu-lutions qui se produisent dans dautres domaines conomiques

    utions et des mesures qui les concernent spcifiquement. Lestre les pans de lconomie qui ont bnfici de traitements dif-

    mpent. Cette interdpendance cre plusieurs cercles vicieux les problmes de certains segments interagissent en se renfor-ment pour freiner les avances du processus de rforme global.irement difficile de rompre le cercle vicieux responsable des

  • Synthse des principales conclusions de ltude

    OCDE 2002

    mdiocres performances de nombreuses entreprises chinoises et des problmesdu systme bancaire qui sont dcrits la section suivante.

    tant donn la situation actuelle de la Chine, les rsultats des diffrentesrformes dpendent de plus en plus de linteraction entre les dcisions prisespar les principaux acteurs conomiques (les pouvoirs publics, les entreprises,les travailleurs et le systme financier) qui agissent sur des marchs dont lefonctionnement dpend de cadres gnraux tels que ceux rgissant la concur-rence, les droPlutt que dedsormais se promouvoir ucit des marcdix prochainebons rsultats

    Le premmeilleu la resdivers svant dif

    Le deuxprit iessentiesur une

    Enfin, ledvelopmacro-et le res

    Pour attesenchaner paculiers doivedomaines, memutuellementains secteursmoins payantesera plus granlances tout dncessaires au

    Ces deuxtrois objectifs

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    its de proprit intellectuelle et le gouvernement dentreprise. mettre laccent sur des secteurs particuliers, les rformes doiventconcentrer sur des mesures touchant lensemble de lconomie, afin dene allocation plus efficiente des ressources, de renforcer leffica-hs. Cette tude souligne trois objectifs cls atteindre dans less annes pour que les rformes globales de la Chine donnent de.

    ier, et le plus immdiat, consiste jeter les fondations dunere utilisation des ressources du pays, en levant les obstacles actuelstructuration des entreprises et en renforant lintgration entreegments de lconomie qui se sont dvelopps sparment en sui-frents ensembles de rgles.

    ime vise amliorer le droit de la concurrence, les droits de pro-ntellectuelle, le gouvernement dentreprise et dautres principesls au fonctionnement efficient du march, de manire dboucherrpartition efficiente des ressources.

    troisime sattache renforcer la capacit de ltat soutenir lepement conomique, en accroissant lefficacit des politiques

    conomiques tout en recentrant la rglementation sur linstaurationpect des rgles rgissant le comportement du march.

    indre ces objectifs, les rformes doivent tre concomitantes etrfaitement. Les diffrentes rformes ciblant des problmes parti-

    nt saccompagner de rformes complmentaires dans dautresnes de manire exhaustive et coordonne afin de se renforcer

    t. La stratgie consistant privilgier le dveloppement de cer- afin quils tirent lconomie sera vraisemblablement nettement que par le pass, et le risque que les consquences soient ngativesd. Dans le mme temps, les rformes ne peuvent pas toutes tree suite et il convient de veiller mettre en place les conditionsx mesures ultrieures.

    principes seront particulirement importants pour atteindre lesque ltude juge indispensables pour rompre les cercles vicieux qui

  • La Chine dans lconomie mondiale : rapport de synthse

    10

    freinent aujourdhui les rformes et instaurer les conditions ncessaires des pro-grs soutenus dans lavenir. Voici ces objectifs :

    Rtablir la solvabilit du systme financier ;

    Faire des mcanismes de march le moteur principal de la restructurationdes entreprises ; et

    Asseoir les finances publiques sur une base solide et durable.

    Bilan des avan

    Lconomdernires anncration de vovant des rgledaction des fose. Ce procesde trs bons ravancer le dvproblmes strannes 90, ce qtissement prolsont en grandteurs, entre les

    1. En dollars consta2. Chiffre pour 19983. Exportations pluSource : Banque mo

    financires intableau 1.1

    PIB par habitant1

    Pourcentage de p

    Part du PIB (%) dAgricultureIndustrieServices

    Part de lemploi dAgricultureIndustrieServices

    changes/PIB (%)3

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    ces ralises et des problmes restants

    ie chinoise a subi de profondes transformations au cours des vingtes (tableau 1). La stratgie conomique de ltat se caractrise par laies de dveloppement distinctes en dehors du secteur public, sui-s et principes diffrents, afin daccrotre progressivement le champrces du march tout en liminant peu peu la planification centrali-sus, baptis sortir de la planification par la croissance 1, a donnsultats, mais il est de plus en plus manifeste que sa capacit faireeloppement conomique de la Chine est en train de spuiser. Les

    ucturels de lconomie relle nont cess de saggraver au cours desui a conduit une sous-utilisation croissante du travail et un ralen-

    ong de la croissance relle (graphique 1). Ces problmes structurelse partie imputables au manque dintgration des marchs des fac- entreprises et entre les rgions.

    Tableau 1. La transformation de lconomie chinoise

    nts 1995..s importations en pourcentage du PIB.ndiale, Indicateurs du dveloppement dans le monde, 2000 ; Annuaire statistique de la Chine, 2000 ; FMI, Statistiquesternationales. Les pourcentages des secteurs dans le PIB et dans lemploi pour 2000 proviennent dudu chapitre 1.

    1980 2000

    168 7272

    opulation dans les zones urbaines 20 31

    ans : 30 1649 5121 33

    ans :69 5018 2313 27

    12 42

  • Synthse des principales conclusions de ltude

    OCDE 2002

    Obstacles lut

    Lagricultudu pays et semain-d'uvrenisation. Commpar rapport auble. Les culturvent essentielsucre sont prinde lgumes, qprovinces ctquitablemenfournit moins ruraux quivauraison dun mezones ctires

    Les mesurde structures d

    Graphique 1. Croissance du PIB relMoyenne mobile sur trois ans

    Source : Annuaire

    1982 83

    16

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    Croissance annualise Croissance annualise

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    ilisation des ressources dans lconomie rurale2

    re chinoise emploie environ 50 pour cent de la population active caractrise par une relative pnurie de terres par rapport la et par une production petite chelle recourant une faible mca-

    e au Japon et en Core, la production par unit de terre est levex critres internationaux, mais la production par travailleur est fai-es intensives, notamment le bl, le mas, le soja et le coton se trou-lement dans la partie septentrionale du pays, tandis que le riz et lecipalement produits dans la partie mridionale du pays. La cultureui ncessite une main-d'uvre abondante, se concentre dans les

    ires et les zones priurbaines. La production de viande est plust rpartie dans le pays et revt une forme peu intensive. Lagriculturede la moiti du revenu rural. Le revenu par habitant des mnagest 40 pour cent de celui des zones urbaines et, principalement enilleur accs aux emplois non agricoles, il est le plus lev dans les

    .

    es en faveur de lconomie rurale sont toujours menes dans le cadreistinctes de celles qui sappliquent aux autres pans de lconomie. Le

    statistique de la Chine, 2000.

    200084 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99

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    4200084 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96 97 98 99

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  • La Chine dans lconomie mondiale : rapport de synthse

    12

    ministre de lAgriculture est non seulement responsable des activits agricoles,mais aussi du contrle gnral des entreprises de bourgs et de villages (EBV).Dans les zones rurales, le rgime de proprit foncire (les terres agricoles appar-tiennent des entreprises collectives villageoises) nest pas le mme que dansles zones urbaines. Le systme de passeport intrieur (hukou) empche la migra-tion des travailleurs ns en zone rurale, qui ne peuvent librement rsider lgale-ment en ville. Les ressources disponibles pour lducation par habitant et leniveau moyen de scolarisation sont nettement infrieurs ceux des zones urbaines.Les habitants prestations so

    Les limiteempch le sChine pendannait dune tradbut des annprvalait avantdans lequel lesont en grandtent les gainsgrande partie crales3, lincialisation des

    Ces mesuniveau de vie donn la prempremire moitiles terres et legresser au seinsive et la possnfaste de ces problmes env

    Les amlidune vaste redbeaucoup de lampleur de cltat, dont la annes, ces mmances macrodes cours ont dla croissance d

    publi.sgml.compo.fm Page 12 Monday, March 4, 2002 5:55 PM OCDE 2002

    des campagnes nont pas accs la plupart des pensions et autresciales accordes aux citadins.

    s imposes lintgration avec le reste de lconomie nont pasecteur rural de fournir deux sources cl du dveloppement de lat une grande partie de la priode des rformes. La premire prove-nsformation majeure des mesures sappliquant lagriculture aues 80. Le systme collectiviste soumis un contrle strict et qui la rforme a t remplac par un systme reposant sur les mnages,s agriculteurs louent leurs terres auprs des entreprises collectives,e partie autonomes dans leurs dcisions de production, et suppor- et les pertes de leurs activits. Les forces du march se sont ensubstitues aux plans et objectifs fixs par ltat. A lexception destervention de ltat dans la production, les prix et la commer- produits agricoles est prsent limite.

    res ont permis daccrotre la productivit agricole et de relever lependant les rformes. Laugmentation de la productivit agricole aire grande impulsion au dcollage de la croissance en Chine durant la des annes 80. Cependant, les contraintes physiques qui psent surs ressources naturelles du pays empchent la productivit de pro- du rgime de production actuel. Lutilisation dengrais est dj exces-ibilit daugmenter lemploi de pesticides est limite par limpactproduits sur lenvironnement. En outre, les pnuries deau et les autresironnementaux entravent laccroissement de la productivit agricole.

    orations fondamentales de la productivit agricole sont tributairesistribution des ressources, au dtriment des produits qui ncessitent

    terres et au profit de ceux forte intensit de main-d'uvre. Maisette redistribution est limite par certaines politiques agricoles deplus importante est le systme dachat des crales. Ces derniresesures ont galement eu des consquences ngatives sur les perfor--conomiques : les excdents de la production cralire et la baisseprim le revenu agricole et contribu un ralentissement marqu de

    e la consommation rurale.

  • Synthse des principales conclusions de ltude

    OCDE 2002

    Lvolution du rle de lagriculture au sein de lconomie rurale constitue ladeuxime grande source de croissance et de dveloppement en Chine. En 1980,lagriculture employait presque lintgralit de la main-d'uvre rurale et assuraitla quasi-totalit du revenu de cette population. Cependant, la hausse de la pro-ductivit agricole sest accompagne dune migration massive des travailleurs dece secteur vers lindustrie.

    Pour donner un emploi aux travailleurs venus de lagriculture, les autoritslocales ont tgnralement qui absorbent(PME) situes main-d'uvre.des exportatiocentralise, sociales avec les pline financirerurale bon marannes 80. A coont le plus conemployaient 1Leur dvelopp40 pour cent d(tableau 2). Cenomie rurale edemeurent en

    1. Taux de croissan2. Y compris lleva3. Montant en RMBSource : Les chiffres

    nent de lAsur les budrurales. Les

    Revenu total (moDont : agriculture

    Pour mmoire :Revenu annuel tot

    Taux de croissance r

    publi.sgml.compo.fm Page 13 Monday, March 4, 2002 5:55 PM 13

    incites encourager la croissance dentreprises rurales non agricoles,connues sous le nom de EBV4. Ce sont principalement ces entreprises ce flux de travailleurs. Il sagit de petites et moyennes entreprisesen zone rurale et spcialises dans les produits haute intensit de Avec les entreprises capitaux trangers, elles produisent lessentielns chinoises. Non concernes par les restrictions dues la planificationutenues par les autorits locales, entretenant des relations commer-entreprises dtat, bnficiant dune plus grande exposition la disci- par rapport aux entreprises dtat, et ayant accs une main-d'uvre

    ch, les entreprises rurales ont pu prosprer ds la seconde moiti desmpter de cette date et jusquau dbut des annes 90, ce sont elles quitribu la croissance cumule du PIB et de lemploi. En 1996, elles

    31 millions de personnes, soit 28 pour cent de la main-d'uvre rurale.ement a, son tour, transform la structure du revenu rural : plus deu revenu rural proviennent dsormais dactivits non agricoles

    phnomne a eu pour effet daccrotre linterdpendance entre lco-t urbaine, mme si les distinctions administratives traditionnelles

    grande partie en place.

    Tableau 2. Revenu des mnages ruraux par sourceRevenu net par habitant, %

    ce moyen pour les priodes intermdiaires.ge, la foresterie, la pche, la chasse et la cueillette. dflat de lindice des prix la consommation. sont extraits du tableau 16.4, chapitre 16, qui fournit davantage de dtails. Les donnes provien-nnuaire statistique de la Chine 2000, 10-14 et 10-15. Les donnes sont issues des enqutes officiellesgets des mnages qui recourent des dfinitions en partie diffrentes dans les zones urbaines et salaires sont supposs tre verss intgralement en numraire.

    Anne

    1985 1990 1995 1998 1999

    ntaire et en nature) 100 100 100 100 100 et activits connexes2 75 74 63 57 53

    al en RMB de 19993 1 311 1 370 1 718 2 132 2 210el annuel, %1 .. 0.9 4.6 7.5 3.7

  • La Chine dans lconomie mondiale : rapport de synthse

    14

    Les travailleurs ont massivement abandonn les activits faible producti-vit dans lagriculture pour des emplois plus productifs dans lindustrie. Cettemutation constitue un moteur important de la croissance de la Chine, de mmequil la t par le pass pour dautres pays en dveloppement rapide. En Chine,cependant, lessentiel de cette mutation sest effectue au sein de lconomierurale, et non par le biais dune migration des habitants des zones rurales vers leszones urbaines, cause des lois qui empchent cette migration. Ces interdictions,qui reprsentent des dsincitations la migration plutt que de francs obstacles,ont essentiellmigrants venaplupart des emane du systqui sabsentenquent de perdvieillesse de b

    Lintgratingale. Ces actires et soparticulier dancroissance devailleurs qui oloppement dgrande partiemigrants flotmel, en zone u

    Ces dernisest tiole. des, et lempsance des expquune petite blmes structdifficults finaceux qui touchcation centraliautrefois un amesure que leplies. Le dsadloignemenprises en zonedent quil soitaussi moins qu

    publi.sgml.compo.fm Page 14 Monday, March 4, 2002 5:55 PM OCDE 2002

    ement deux origines. La premire est lie au hukou empche lesnt des zones rurales daccder aux services, aux prestations et lamplois du secteur formel dans les zones urbaines. La deuximeme de proprit foncire rurale, aux termes duquel les agriculteurst pendant de longues priodes de leur rsidence en zone rurale ris-re leurs droits dutilisation de la terre, qui constituent leur assurance-ase.

    ion des travailleurs agricoles par les entreprises rurales est assezctivits se sont principalement dveloppes dans les provincesnt nettement moins prsentes dans les provinces intrieures, ens louest du pays. Mme pendant la phase la plus dynamique, la

    s entreprises rurales na pas suffi absorber lintgralit des tra-nt quitt le secteur agricole. On a par consquent assist au dve-un important excdent de travailleurs ruraux sous-employs. Une de ces travailleurs (pas moins de 100 millions) sont devenus destants qui acceptent du travail non dclar ou dans le secteur infor-rbaine.

    res annes, la croissance de lensemble des entreprises ruralesDepuis 1996, les performances sy sont considrablement dgra-loi y a chut de prs de 2.5 millions. Le ralentissement de la crois-ortations chinoises aprs la crise asiatique de 1997 nexplique

    partie de cette dtrioration, qui plonge ses racines dans des pro-urels fondamentaux. Les entreprises rurales chinoises souffrent dencires et dun fonctionnement inefficient presque aussi graves queent les entreprises dtat. Lexemption des rgles lies la planifi-se et le soutien accord par les autorits locales, qui confraientvantage aux entreprises rurales, ont perdu de leur importance s contraintes qui psent sur les entreprises dtat ont t assou-

    vantage des entreprises rurales est plus net, notamment en termest des infrastructures et des autres services dont profitent les entre- urbaine, ce qui limite la porte de leurs activits. Il nest pas vi- compens par laccs une main-d'uvre meilleur march, maisalifie.

  • Synthse des principales conclusions de ltude

    OCDE 2002

    La poursuite de louverture de la Chine aux marchs internationaux permet deraviver les forces de croissance de lconomie rurale, mais ne garantit pas que cespossibilits seront exploites. Les engagements pris par la Chine pour lagriculturedans le cadre de lOMC comprennent des rductions de droits de douane et unehausse des quotas dimportation, la suppression de la position privilgie des entre-prises commerciales dtat, et une plus grande marge de manuvre des interm-diaires privs pour la commercialisation des produits agricoles. Louverture auxmarchs internationaux implique la rorientation des ressources au dtriment desproduits ncesle coton, et au mes et lhorticusion de la Chindistribution de

    Louvertuqui consiste mme si louvres quitteraiedevrait y ajoupitre sur les intes sur lamplesont peu susdevront trouvnouvelle fois conditions et m

    Obstacles struc

    Deux chaau dveloppepremier est leltat au dbuprises ne reledtenues collercemment, pcontrles ende 30 pour ceprs de la moi

    Cette tranau moins de drpartition dedefficience et

    publi.sgml.compo.fm Page 15 Monday, March 4, 2002 5:55 PM 15

    sitant de vastes tendues de terres, comme les crales (sauf le riz) etprofit des produits forte intensit de main-d'uvre, tels que les lgu-lture. Cependant, plusieurs aspects non couverts par laccord dacces-e lOMC, en particulier la main mise de ltat sur lachat, les prix et las crales, devront tre modifis si cette rorientation se gnralise.

    re ne modifie pas non plus apprciablement lampleur de la tche trouver un emploi aux travailleurs ruraux. Selon les estimations,

    erture sarrtait l, prs de 70 millions de travailleurs supplmentai-nt le monde agricole entre 2000 et 20105. Ladhsion lOMC neter que 2 3 millions dindividus seulement. Lanalyse dans le cha-dustries rurales indique que, mme avec des hypothses optimis-ur de lamlioration de leurs performances, les entreprises rurales

    ceptibles dabsorber une large part des travailleurs ruraux quier des emplois en dehors de lagriculture. Ces faits soulignent uneque lvolution de lconomie rurale dpend de plus en plus des

    esures qui touchent lconomie dans son ensemble.

    turels la poursuite du dveloppement industriel6

    ngements structurels lis ont donn lessentiel de son dynamismement industriel de la Chine pendant la priode des rformes. Le passage dun secteur industriel intgralement sous contrle det de la priode un secteur de plus en plus domin par les entre-vant pas de ltat, commencer par les EBV et autres entreprisesctivement, suivies par les entreprises capitaux trangers et, plus

    ar les entreprises chinoises prives. Les entreprises dtenues outirement par des entits publiques assurent actuellement moinsnt de la production industrielle, mme si elles emploient encoreti de la main-d'uvre urbaine dans le secteur formel.

    sformation de la structure de proprit des entreprises a contribueux manires la croissance. Premirement, elle a favoris une

    s ressources au profit des entreprises qui ont su rpondre avec plus defficacit aux mutations du march que la plupart des entreprises

  • La Chine dans lconomie mondiale : rapport de synthse

    16

    publiques. Le fait que de nombreuses entreprises prives se soient heurtes des contraintes budgtaires plus strictes que nombre dentreprises publiquesexplique en partie cet cart de performance.

    Deuximement, la transformation de la structure de proprit a donn un nou-vel lan la croissance en renforant la concurrence. Lapparition dentreprises nerelevant pas de ltat a engendr une comptition particulirement vive dans lessecteurs dexportation et dans ceux fournissant des produits trangers, auxquelsltat accorde un accs relativement libre. La concurrence sest encore intensifieavec la rductdes prix : prs mins par le mservices publicse tourne davaingale. Les seprises publiqulextraction demtallurgiques

    Le deuximie chinoise moyen appliqannes 90 1350 milliards dannes, linve(tableau 3). Ledirect trangeasiatiques abrnentale parvielOCDE7. Linvprovinces cti(ZES) qui accsituent dans c

    Louvertuconcurrence, den particulier ses. Les entrement au dvedepuis quelqurecentres surlogique. Linvevit de linduqualifications

    publi.sgml.compo.fm Page 16 Monday, March 4, 2002 5:55 PM OCDE 2002

    ion des mcanismes de planification centralise et la libralisationde 90 pour cent des prix de dtail sont dsormais entirement dter-arch, les principales exceptions concernant lnergie et les autress. Laccroissement de la concurrence a contribu ce que lindustrientage vers le profit. La progression de la concurrence reste toutefoiscteurs protgs intgralement ou principalement rservs aux entre-es comprennent les grands services publics, tels que llectricit, gaz/ptrole, mais aussi les mines, lacier et les autres industries, la construction automobile, la chimie de base et le tabac.

    me changement structurel est louverture progressive de lcono-aux changes et aux investissements trangers. Le tarif douanieru par la Chine est pass de plus de 40 pour cent au dbut des5 pour cent en 2001. Depuis 1979, la Chine a reu un total dee dollars de flux dinvestissement direct tranger et, ces dernires

    stissement tranger ressortait en moyenne 4-5 pour cent du PIBs performances sont certes ingales : lessentiel de linvestissementr provient du Taipei chinois, de Hong-Kong, Chine, et dautres paysitant une importante population chinoise, tandis que la Chine conti-nt moins bien attirer linvestissement direct tranger des pays de

    estissement direct tranger se concentre essentiellement dans lesres, surtout du fait que la plupart des zones conomiques spciales

    ordent un traitement privilgi aux investissements trangers sees rgions.

    re aux changes et aux investissements trangers intensifie laope la croissance des secteurs forte intensit de main-d'uvre,

    les entreprises rurales, et permet daccrotre les exportations chinoi-prises capitaux trangers implantes en Chine contribuent gale-loppement des secteurs dexportation de ce pays, notammentes annes car les entres dinvestissement direct tranger se sont

    les secteurs dexportation forte intensit capitalistique et techno-stissement tranger a galement permis daugmenter la producti-strie ainsi que damliorer la technologie, le savoir-faire et lesdes travailleurs dans ce secteur.

  • Synthse des principales conclusions de ltude

    OCDE 2002

    Comme dconfr linddgradent contombs prspertes. Malgrsont restes fatriel et des dest gnrale entreprises copubliques. Lepoint.

    Les mauvlation depuis des objectifs dgager des rdoivent absorbet assumer dedducation etltat ou des inmais les entreannes, les au

    Tableau 3. Part des entres dinvestissement direct tranger dans le PIBet la formation brute de capital en Chine

    Source : Daprs le de la Chine.

    Total des entresdinvestissement

    direct tranger(milliards de $)

    PIB de la Chine(milliards de $)

    Part du totaldes entres

    dinvestissement direct tranger

    dans le PIBde la Chine

    (%)

    Formation brutede capitalen Chine

    (milliards de $)

    Part du totaldes entres

    dinvestissement direct trangersur la formation brute de capital

    en Chine(%)

    19831985199019951996199719981999

    publi.sgml.compo.fm Page 17 Monday, March 4, 2002 5:55 PM 17

    ans lagriculture, le dynamisme que les mutations structurelles ontustrie semble saffaiblir. Les rsultats financiers de lindustrie sesidrablement depuis le dbut des annes 90. Les bnfices sont de zro en 1998, plus dun tiers des entreprises enregistrant des

    une amlioration notable en 1999-2001, les performances financiresibles dans de nombreux secteurs. La croissance de lemploi indus-penses dinvestissement sest fortement ralentie. La dgradation

    et ne se limite pas aux entreprises publiques. Les rsultats desllectives se dgradent presque autant que ceux des entreprises

    secteur des PME dans son ensemble est particulirement mal en

    aises performances de lindustrie sexpliquent en partie par laccumu-longtemps de fardeaux par les entreprises qui servent atteindrede politique sociale. Ces dispositifs permettent en fait ltat deessources par le biais de la rglementation. Ainsi, les entrepriseser la main-d'uvre excdentaire, supporter un endettement lev

    s responsabilits en matire de pensions de retraite, de logement, dautres prestations sociales qui, dans les autres pays, relvent dedividus. Le fardeau est le plus lourd pour les entreprises publiques,prises rurales en supportent galement une partie. Ces dernirestorits ont ralis des progrs considrables pour rduire, dune

    tableau 10.2 du chapitre 10. Les donnes proviennent de diverses ditions de lAnnuaire statistique

    0.916 300.375 0.31 101.483 0.901.661 305.254 0.54 115.300 1.443.487 387.723 0.90 134.705 2.59

    37.521 700.278 5.36 285.928 13.1241.725 816.490 5.11 323.148 12.9145.257 898.244 5.04 343.285 13.1845.463 958.990 4.74 356.964 12.7440.319 989.621 4.07 368.446 10.94

  • La Chine dans lconomie mondiale : rapport de synthse

    18

    part, les sureffectifs et les capacits excdentaires et, dautre part, le lourd endet-tement des grandes entreprises publiques. En revanche, elles ont moins avancdans la rduction des autres fardeaux, et lamlioration a t nettement moinsmarque pour les autres entreprises publiques et les entreprises prives.

    Les performances de lindustrie ptissent principalement de linefficiencegnralise des entreprises. Actuellement, une grande partie du secteur fonctionneavec des ressources inadquates, mal gres par les entreprises qui en disposentet mal rparties entre les entits. Contrairement aux conomies anciennement planification cela taille sous-dances. On coquelques millsont en grandcomme le modantes, contre

    Une techngrands points des niveaux tconsacre moin(dpts de bdveloppemetant dans le dferts de technla fois en term

    Ces ineffilentreprise, dplupart des enqui ne recherlabsence de det les adminisles causes du la rforme, laconjugue ucialisation rgiet saccumulencorrection ncmise en liquidrain. En outrerduisent fortaccrotraient len formant un

    publi.sgml.compo.fm Page 18 Monday, March 4, 2002 5:55 PM OCDE 2002

    ntralise de lEurope de lEst, lindustrie chinoise se caractrise paroptimale des units de production, la fragmentation et les redon-mpte 200 constructeurs automobiles, qui produisent pour la plupartiers de vhicules par an seulement. Les usines et les quipementse partie obsoltes. Les conomies dchelle sont peu exploites,ntre la prsence en Chine de prs de 8 000 cimenteries indpen- 110 aux tats-Unis, 51 en Russie, 58 au Brsil et 106 en Inde.

    ologie inadapte et une capacit dinnovation limite sont les deuxfaibles de lindustrie chinoise. Nombre des entreprises du pays ontechnologiques infrieures aux niveaux internationaux. La Chines de moyens la recherche et fait moins de dcouvertes scientifiquesrevets) que les pays de lOCDE, ou que dautres grands pays ennt comme lInde. Lindustrie joue galement un rle moins impor-veloppement technologique et linnovation. Par ailleurs, les trans-ologies entre entreprises trangres et chinoises semblent limits es de montants et de porte.

    ciences sexpliquent par toute une srie de facteurs au niveau deans son environnement extrieur et dans sa relation avec ltat. Latreprises chinoises se caractrisent par une direction peu qualifie,che pas assez le profit et qui nglige la technologie. Du fait deiscipline financire, le cot du capital est nul pour les entreprises

    trations publiques qui en sont garantes. Cest l lune des principa-dveloppement de capacits improductives et redondantes. Avant politique qui consistait promouvoir lautosuffisance rgionalene faible mobilit du capital, a eu pour consquence une faible sp-onale de la production. Les inefficiences qui en rsultent persistentt, car les mcanismes du march ne sont pas en mesure doprer laessaire. La disparition dentreprises pour cause de faillite et deation est relativement rare, mme si cette pratique gagne du ter-

    , le protectionnisme rgional et dautres obstacles administratifsement la possibilit doprer des fusions et acquisitions (F&A) quia valeur des entreprises. Ces facteurs se renforcent mutuellement cercle vicieux (graphique 2). Lintervention de ltat conduit une

  • Synthse des principales conclusions de ltude

    OCDE 2002

    gestion mdiofaiblesse de ledent plus difficltat intervedans les entrep

    Les probldistinctions tradans la ralitlunivers plus ldes entreprisetires, la perteles entreprisessoumis des cment (selon larentiel ou procentral ou des

    Graphique 2. Le cercle vicieux des mauvaises performances des entreprises

    Source : Secrtaria

    Gouvernance mdiocre

    Intervention demen

    t ine

    fficie

    nt

    Gouvernance mdiocre

    Intervention demen

    t ine

    fficie

    nt

    publi.sgml.compo.fm Page 19 Monday, March 4, 2002 5:55 PM 19

    cre des entreprises publiques, linefficience de leurs activits, laurs bnfices et un endettement lev. A leur tour, ces facteurs ren-ile une restructuration qui pourrait amliorer lefficience et poussent

    nir, ce qui ne fait quaggraver le problme, car on puise des ressourcesrises les plus solides pour soutenir celles en difficult.

    mes de lindustrie atteignent leur paroxysme au moment mme o lesditionnelles entre les formes de proprit perdent leur signification

    . Les entreprises publiques et rurales de petite taille se fondent dansarge des PME. Les entreprises ne relevant pas de ltat se rapprochents officiellement qualifies de prives. Mme si elle a modifi les fron- de distinction entre formes de proprit na toutefois pas mis toutes sur un pied dgalit. Les diffrents types de proprit sont toujoursadres juridiques et rglementaires distincts. Les diffrences de traite- taille des entreprises, selon quelles oprent dans un secteur concur-tg et selon quelles reoivent ou non une aide du gouvernementautorits locales) subsistent, voire saccentuent dans certains cas.

    t de lOCDE.

    Bnfices maigres,endettement massif

    e ltatDifficults de restructurationFa

    ibles

    se

    des

    perfo

    rman

    ces

    Fonc

    tionn

    Bnfices maigres,endettement massif

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    tionn

  • La Chine dans lconomie mondiale : rapport de synthse

    20

    Les carts de performances entre segments industriels se sont galementrenforcs. Les grandes entreprises publiques, qui restent sous le contrle deltat, bnficient dun traitement prfrentiel de la part de celui-ci et sont sou-vent protges de la concurrence, mais leurs performances sont gnralementmdiocres et leur flexibilit entrave par lintervention de ltat dans leur gestionet par le fait quelles doivent assumer diverses autres fonctions. En revanche, lessocits collectives et les entreprises publiques moins privilgies sont deve-nues trs comptitives sur les marchs nationaux et, dans certains cas, internatio-naux, en grandavantage souDans cette catde consommarencontrent unchanes de prproportion derestructurationrestreint au fin

    Louverturajustements code textiles, enplie par plus Dautres secteser, mais pas dforte intensitdu terrain, du mbile ainsi quetaux de croissahausse substdici 2005. Laumais fera pescompris dans l

    La libral elle seule inparti de cette restructurer lebuer les ressotissement dchaque secteuts pour faire bien des gatrie textile de

    publi.sgml.compo.fm Page 20 Monday, March 4, 2002 5:55 PM OCDE 2002

    de partie parce que ltat y intervient moins, parce quelles sontmises la discipline financire et, en consquence, mieux gres.gorie, on trouve les entreprises oprant dans le secteur des bienstion et dautres industries forte intensit de main-d'uvre quie vive concurrence et ont russi sintgrer pleinement dans des

    oduction internationales. Entre les deux, on rencontre une grande PME (principalement), en difficult financire et ncessitant une, mais dont la capacit de rorganisation est limite par un accsancement, notamment.

    e croissante de la Chine aux marchs internationaux ncessitera desnsidrables dans lindustrie8Des tudes montrent que la production particulier les activits faible valeur ajoute, pourrait tre multi-de deux en 2005 lorsque larrangement multifibres (AMF) prendra fin.urs forte intensit de main-d'uvre devraient galement progres-ans les mmes proportions. Dans un certain nombre de secteurs

    capitalistique ou technologique, les entreprises risquent de perdreoins au dpart, face la concurrence trangre. Il sagit de lautomo-

    de certaines branches de lindustrie chimique et mtallurgique. Lence annuel de linvestissement direct tranger devrait connatre une

    antielle. Il sera en effet probablement deux fois plus importantgmentation de linvestissement direct tranger crera de lemploi,er la pression de la concurrence sur les entreprises actuelles, yes secteurs o la Chine dtient un avantage comparatif.

    isation des changes et de linvestissement ne pourra toutefois passuffler un nouvel lan lindustrie chinoise. Pour tirer pleinementlibralisation et redynamiser lconomie relle, il faudra largements entreprises, amliorer leur gestion et leur gouvernance et redistri-urces. Les bienfaits de la libralisation des changes et de linves-pendront non seulement de lavantage comparatif thorique der, mais aussi de sa capacit restructurer et moderniser ses activi-

    face aux dfis lancs par les marchs mondiaux et qui se sont accrusrds au fil du temps. Ainsi, les segments haut de gamme de lindus-

    vront faire des progrs en termes de technologie et de qualit sils

  • Synthse des principales conclusions de ltude

    OCDE 2002

    veulent tre comptitifs par rapport aux autres conomies mergentes dAsie.Pour russir sur les marchs dexportation, les entreprises qui fabriquent des pro-duits forte intensit de main-d'uvre devront sintgrer dans les chanes deproduction internationales. La libralisation doit permettre damliorer certainsmcanismes essentiels pour accomplir la restructuration ncessaire, en renforantla concurrence, en largissant les opportunits dalliances entre les entreprisestrangres et locales, et en incitant les reprsentants de ltat prendre desmesures visant amliorer le climat des affaires. Cependant, les principaux obstaclesqui freinent acle maintien dede discipline modalits de voir exploiterlinvestissemencessaire pougent de nouveajustements q

    Des contraintes

    Le systmannes. La boau dbut des50 pour cent da galement lexpansion sigmontaire intconsommationcier a t elle meilleures pra

    Malgr ceplusieurs de sble tre raisonefficiente. Lesle systme finbien infrieurprincipes nondtat dficitaraison de ces dintrt en foemprunteurs ciers et des ca

    publi.sgml.compo.fm Page 21 Monday, March 4, 2002 5:55 PM 21

    tuellement lamlioration des performances de lindustrie, tels que lintervention de ltat dans la gestion des entreprises, le manque

    financire, les restrictions la disparition des entreprises et autresredploiement des ressources, doivent tre surmonts pour pou- les avantages potentiels de la libralisation des changes et dent. En outre, une loi sur la concurrence, complte et respecte, serar viter que les entreprises existantes et les pouvoirs publics nri-lles barrires protectionnistes pour contrer la libralisation et les

    ui laccompagnent.

    croissantes manant du systme financier9

    e financier chinois a ralis des progrs considrables ces derniresurse sest toffe de manire impressionnante depuis sa cration annes 90, et la capitalisation boursire reprsentait plus deu PIB en 2001 (graphique 3). Au cours des dix dernires annes, onassist la cration de nouvelles banques dans tout le pays, nificative du secteur des assurances, au dveloppement dun marchrieur et, plus rcemment, lmergence de possibilits de prts la et au logement. La structure de rglementation et de contrle finan-aussi soigneusement rorganise et rationalise conformment auxtiques internationales.

    s avances, le systme financier ne parvient toujours pas exerceres fonctions de base au sein de lconomie. Mme si lpargne sem-nablement bien mobilise10, le crdit nest pas rparti de manire entreprises dtat bnficient de lessentiel des fonds allous parancier formel, tandis que les entreprises prives reoivent une parte celle requise par leur importance au sein de lconomie11. Des commerciaux, tels que la ncessit de soutenir les entreprisesires, continuent dinfluencer les dcisions de prt des banques. Endistorsions, conjugues la capacit restreinte moduler les tauxnction du risque, le cot effectif du crdit varie fortement entre

    de solvabilit comparable. La diversit des tablissements finan-pacits est limite. Le march interbancaire et les autres mcanismes

  • La Chine dans lconomie mondiale : rapport de synthse

    22

    disponibles nefinanciers et entutionnels songentes commemprunts dtcroissance, leaccs et sur lefinanciers permques et de rp

    La discipment un grandainsi que linscelle des rglaquelle les bconformer dLes obligation

    Graphique 3. Capitalisation boursire en fraction du PIBdans un chantillon de pays, en 2000

    Note : Daprs le chSource : Fdratio

    Indonsie

    Thalande

    Chine

    Allemagne

    Core

    Japon

    Australie

    Taipei chinois

    Malaisie

    tats-Unis

    Royaume-Uni

    Singapour

    Hong Kong, Chine

    Indonsie

    Thalande

    Chine

    Allemagne

    Core

    Japon

    Australie

    Taipei chinois

    Malaisie

    tats-Unis

    Royaume-Uni

    Singapour

    Hong Kong, Chine

    Indonsie

    Thalande

    Chine

    Allemagne

    Core

    Japon

    Australie

    Taipei chinois

    Malaisie

    tats-Unis

    Royaume-Uni

    Singapour

    Hong Kong, Chine

    publi.sgml.compo.fm Page 22 Monday, March 4, 2002 5:55 PM OCDE 2002

    permettent quun transfert restreint de fonds entre tablissementstre rgions. Les entreprises dassurance et autres investisseurs insti-t sous-dvelopps, mme par rapport dautres conomies mer-e lInde et le Brsil. Le march obligataire, y compris celui desat, est peu tendu, fragment et manque de liquidit. Malgr sa forte march boursier est frein par les restrictions qui psent sur sons oprations et qui entravent ses performances. Les instrumentsettant de faire face aux fluctuations de la liquidit, de grer les ris-

    ondre dautres besoins spcifiques sont eux aussi peu abondants.

    line extrieure confre par le systme financier constitue gale- point faible. Des annes de crdit soumis lautorisation de ltat,uffisance des dispositions visant faire respecter les contrats et

    imes de faillite ont abouti une contre-culture du crdit, dansanques ntaient gure incites et encore moins capables de sees rgles de prt strictes et de faire respecter les contrats de prt.s imposes par ltat et labsence de rigueur des rgles de prts

    apitre 15, graphique 15.1.n internationale des bourses de valeurs et estimations du Secrtariat de lOCDE.

    0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.00 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.00 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0

  • Synthse des principales conclusions de ltude

    OCDE 2002

    ont engendr un manque de discipline budgtaire pour de nombreuses entrepri-ses, en grande partie responsable du surinvestissement auquel on a assisten 1992-94 et dont les consquences (excs et inefficience) se font aujourdhuisentir dans lconomie chinoise. Le manque global de discipline a t aggrav dufait que cette discipline nest pas uniforme dune entreprise lautre. Rsultant enpartie du dveloppement limit des marchs de capitaux, mais aussi de linter-vention de ltat dans les activits des entreprises, le systme financier ne dis-pose pas des moyens pour aider les entreprises se restructurer, redployer lesressources et p

    Ces carenun pays en dest en retard snon tatique, ltat (tableaurant sur le marcres au dbuet qui sont ennent le systmen Chine. Les Les oprationques commeranonymes, se

    Ces facteimpliqu danrpondre auxdutiliser les pdivers objectirecettes fiscale(voir chapitremacro-conomlaccumulationblissements fitenir les tabgalement freiconcernant le reuse des risq

    Depuis lerythme de sestme. La loi bdes rgles de la responsabi

    publi.sgml.compo.fm Page 23 Monday, March 4, 2002 5:55 PM 23

    ermettre les prises de contrle.

    ces du systme financier montrent, dune part, que la Chine resteveloppement et, dautre part, que lvolution du systme financierur celle de lconomie relle. Malgr la forte croissance du secteurle systme financier reste quasiment intgralement la proprit de4). En effet, la Chine ne compte quune seule banque prive op-ch intrieur. Les quatre principales banques commerciales dtat,t de la priode des rformes pour financer les entreprises publiques,core fortement orientes sur cette catgorie dentreprises, domi-e financier, et sont responsables de prs des trois quarts des prts

    facilits de crdit sont segmentes entre les villes et les campagnes.s de la plupart des banques commerciales, lexception des ban-ciales dtat et des 13 nouvelles banques constitues en socitslimitent la ville o elles se trouvent.

    urs structurels indiquent que ltat tait, par le pass, fortements les dcisions de prt. Lobjectif de cette intervention tait de besoins de la planification centralise dans lconomie relle etrts bancaires la place des dpenses publiques pour promouvoirfs non commerciaux. Cette pratique est ne du dclin continu dess de ltat entre le dbut des annes 80 et le milieu des annes 90

    s 18 et 22 traitant respectivement de la fiscalit et des questionsiques). Cette substitution est en grande partie responsable de

    massive de crances douteuses par les banques et les autres ta-nanciers. Lintervention de ltat et lide que celui-ci finira par sou-lissements financiers, quelles que soient leurs performances, ontn le dveloppement dune culture interne vocation commercialerespect de critres de qualit pour les prts et une gestion rigou-ues.

    milieu des annes 90, la Chine acclre considrablement le rformes financires pour tenter de remdier aux lacunes du sys-ancaire promulgue en 1996 a entran un durcissement significatifprt, via lamlioration des contrles internes et le renforcement delit des personnes charges des dossiers de prt et de celle de

  • La Chine dans lconomie mondiale : rapport de synthse

    24

    leurs suprieuses. Sajoutant librer les b

    Tableau 4. Banques publiques

    1.2.

    3.Sou

    Banques dtat ou contrlespar ltat : % du capitaldu systme bancaire

    1998 1994

    Chine 99 100

    Autres conomies mergentes :

    HoIndIndMaPhSinTh

    Ru

    ArgBrChMeP

    Afr

    Pay

    Au

    CaFraAllItaJapRota

    RHoPo

    publi.sgml.compo.fm Page 24 Monday, March 4, 2002 5:55 PM OCDE 2002

    rs qui doivent dsormais rpondre des nouvelles crances douteu- la cration de trois banques spcialises , cette stratgie visaitanques commerciales de la tutelle publique. En 2000, les autorits

    1999.Ltat dtient une participation majoritaire dans plusieurs tablissements financiersqui proposent des services analogues ceux des banques commerciales.1990.rce : Chan-Lee, James avec Sanghoon Ahn (2000), Measuring the quality of

    financial systems in 29 market economies : an indicators approach with anextension to East Asia, Institut de la Banque asiatique de dveloppement,juillet ; Barth, James R., Gerard Caprio Jr., et Ross Levine (2001), The regu-lation and supervision of banks around the world : a new database, Banquemondiale, fvrier ; sources nationales et estimations du Secrtariat.

    ng-Kong, Chine 0 0e 82 87onsie 85 48laisie 7 9ilippines n.d. 19gapour 0 0

    alande 29 7

    ssie 36 n.d.

    entine 30 36sil 47 48

    ili 12 14xique 28 0

    rou 0 3

    ique du Sud 2 2

    s de lOCDE :

    stralie 0 22

    nada 01 n.d.nce 02 n.d.emagne 47 50lie 171 n.d.on 15 0yaume-Uni 01 n.d.ts-Unis 0 0

    publique tchque 19 20ngrie 91 813

    logne 46 76

  • Synthse des principales conclusions de ltude

    OCDE 2002

    ont ainsi transfr 1 300 milliards de RMB (environ 150 milliards de dollars) decrances douteuses manant des banques commerciales dtat, soit prs de18 pour cent du total des prts de ces tablissements, des socits de gestiondactifs bancaires. De nouvelles banques denvergure nationale constitues ensocits anonymes ont t cres en 1995 pour confrer une plus grande diver-sit au systme financier. Les pouvoirs publics cherchent galement rduire leslimitations imposes ces banques, afin dencourager leur dveloppement, et pr-voient de rformer la gouvernance des banques commerciales dtat.

    CependanCertes, la quaaujourdhui cdentre elles odaccs au finapline financigrandes entresont les princits par le marprt est aujouroulement soplus, bien quenouvelles crprise de risquciale. Cette ppour faciliter l

    Les carenficiles traiterles banques seraient presqtaient valoriencore les banprts des s27 pour cent det certainemeclassification ment appliquelles aussi, dimcoopratives surcrot, les crances doutmeilleur des c(BRI), et, cau

    publi.sgml.compo.fm Page 25 Monday, March 4, 2002 5:55 PM 25

    t, malgr leur importance, ces mesures se rvlent insuffisantes.lit du crdit samliore, mais une grande partie des PME sont

    onfrontes un quasi-asschement du crdit. Mme si nombrent des difficults financires, les enqutes montrent que le manquencement devient un obstacle majeur leur restructuration. La disci-re est probablement plus ingale que jamais. En effet, seules lesprises dtat continuent daccder facilement au crdit bancaire etpales bnficiaires des moyens financiers supplmentaires appor-ch boursier. Mme si lintervention de ltat dans les dcisions derdhui moindre, elle na apparemment pas cess : des crdits de

    nt encore accords aux entreprises dtat peu performantes. De le renforcement des rgles de prt aide limiter le volume des

    ances douteuses, il est peu probable quil suffira encourager lae encadre dans les tablissements financiers vocation commer-rise de risque sera pourtant de plus en plus ncessaire en Chine adaptation la libralisation des changes et de linvestissement.

    ces du systme financier rendent ces problmes dautant plus dif-. Mme si le volume des crances douteuses a t rduit en 2000,commerciales dtat et bien dautres tablissements financiers

    ue certainement sous-capitaliss si leurs portefeuilles de prtsss de manire raliste. Les crances douteuses que dtiennent

    ques commerciales dtat aprs le transfert dune partie de leursocits de gestion dactifs bancaires reprsentaient prs dee lencours de crdit fin 2001, daprs les statistiques officielles,

    nt davantage si les normes internationales de comptabilit et dedes prts que la Chine adopte progressivement taient entire-es. Les banques constitues en socits de capitaux dtiennent,

    portants volumes de crances douteuses, et il est notoire que lesde crdit rurales sont particulirement en mauvaise posture. Detablissements financiers nont gure les moyens de radier leseuses : leurs ratios de fonds propres atteignent tout juste, dans leas, le minimum fix par la Banque des rglements internationauxse des limites tablies par le ministre chinois des Finances, les

  • La Chine dans lconomie mondiale : rapport de synthse

    26

    prts sont peu provisionns par rapport aux normes internationales. Les bnfi-ces des banques nont cess de diminuer pendant les annes 90, pour descen-dre des niveaux extrmement bas qui seraient probablement proches de zro,voire ngatifs, pour les banques commerciales dtat si les normes comptablesinternationales taient appliques.

    Les problmes actuels des tablissements financiers semblent reflter ceuxde leur clientle dentreprises. Un inquitant cercle vicieux sest instaur(graphique 4). Les mdiocres performances des entreprises ajoutent aux crancesdouteuses et grande partie esprer rtabrsultats des e

    Graphique 4.

    Source : : Secrta

    ENTREPENTREPENTREP

    publi.sgml.compo.fm Page 26 Monday, March 4, 2002 5:55 PM OCDE 2002

    compriment les bnfices des banques en faisant disparatre unede leur march du base. Les tablissements financiers ne peuventlir eux seuls leur solvabilit, moins dun net redressement desntreprises. Or, cause des nombreux prts improductifs, les banques

    Les problmes des banques et des entreprises : un cercle vicieux

    riat de lOCDE.

    Interventions de ltat

    Contraintes financires pesant sur ltat

    BANQUESRISES

    Carences de gestion

    Mauvaise qualitdu crdit

    Carences de gestion

    Fonctionnement inefficient

    Rsultats mdiocres Crancesdouteuses

    Interventions de ltat

    Contraintes financires pesant sur ltat

    BANQUESRISES

    Carences de gestion

    Mauvaise qualitdu crdit

    Carences de gestion

    Fonctionnement inefficient

    Rsultats mdiocres Crancesdouteuses

    Interventions de ltat

    Contraintes financires pesant sur ltat

    BANQUESRISES

    Carences de gestion

    Mauvaise qualitdu crdit

    Carences de gestion

    Fonctionnement inefficient

    Rsultats mdiocres Crancesdouteuses

  • Synthse des principales conclusions de ltude

    OCDE 2002

    ont du mal apporter les fonds qui permettraient aux entreprises de se restructureret dtre plus performantes. Bien que commun aux pays en dtresse financire, cecercle vicieux est aggrav en Chine par des comportements rsultant des relationstraditionnelles entre tablissements financiers, entreprises dtat et pouvoirspublics. Les rformes nont pas encore fait voluer ces relations de maniredcisive. tant donn le manque de recettes publiques destines faciliter larorganisation des entreprises d tat et les consquences de ce processus, lesprts bancaires servent soutenir des entreprises dtat dficitaires, ce quimousse, premlorientation coentreprises dgue aux lacunblissements fentravent le dsource de finan

    Comme dtissement cresensible des dsont pas efficapossibilits dedes maisons dques perdre ueffet, les banqleurs activits tant que les pComme nous lessor des banmoyens et leulhypothse odoprateurs devrait contrcompte, tre bcapacit fontissement poufinanciers de lloppement detitres locaux stionaux. Une olibraliser les tement la disfinancire.

    publi.sgml.compo.fm Page 27 Monday, March 4, 2002 5:55 PM 27

    irement, les efforts damlioration de la culture interne du crdit etmmerciale des banques et, deuximement, les mesures incitant lestat renforcer leurs mcanismes de gestion et de gouvernance. Conju-es du systme financier, linadquation de ladministration des ta-inanciers et des entreprises induit galement des risques quiveloppement de marchs sains pour les capitaux en tant quautrecement.

    ans dautres domaines, la libralisation des changes et de linves- des opportunits, mais ne peut elle seule garantir une rductionifficults, et prsente certains risques si les rformes nationales neces. En principe, cette libralisation largit considrablement les participation des banques trangres, des socits dassurance ete titres au march local. Les craintes de la Chine de voir ses ban-

    ne importante part de march apparaissent toutefois excessives. Enues trangres se montreront probablement trs slectives dans

    et viteront, dans une large mesure, de prter aux entreprises localeserformances de celles-ci ne samlioreront pas significativement12.lavons indiqu dans le chapitre portant sur le secteur bancaire,ques chinoises dpend de la capacit des rformes renforcer leurs

    r gestion et faciliter la restructuration des entreprises clientes. Dans de bons rsultats seraient enregistrs dans ces domaines, lentretrangers dans les services bancaires et les autres services financiersibuer au dveloppement du systme financier et, au bout dunfique aux entreprises chinoises qui russissent amliorer leur

    ctionner efficacement. La libralisation des changes et de linves-rrait en outre accrotre linvestissement tranger sur les marchsa Chine. Cette volution devrait permettre, long terme, le dve- ces marchs, mais risque, court terme, de peser sur eux, car les

    ont sur-valoriss par rapport ceux placs sur les marchs interna-uverture relativement large aux investisseurs trangers impose decontrles sur les mouvements de capitaux, et donc damliorer net-cipline et la surveillance pour matriser les risques dinstabilit

  • La Chine dans lconomie mondiale : rapport de synthse

    28

    Nouvelles entraves aux performances macroconomiques13

    Les performances macro-conomiques de la Chine sont enviables bien desgards. La croissance impressionnante du PIB rel saccompagne dune progres-sion encore plus rapide des changes avec lextrieur et de linvestissementtranger qui font de ce pays lune des conomies les plus ouvertes14. De plus, labalance extrieure chinoise reste quilibre. La Chine a certes connu plusieurspisodes de surchauffe et dinflation pendant la priode des rformes, mais ajusquici vitde nombreux

    Cependanformances masement de la en valeur re2 points de pomesures de retage la croissplus marquecroissance est

    Source : Annuaire

    1986

    3.5

    3.0

    2.5

    2.0

    1.5

    0.5

    0

    1.0

    19

    Pourcentage

    1986

    3.5

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    Pourcentage

    publi.sgml.compo.fm Page 28 Monday, March 4, 2002 5:55 PM OCDE 2002

    les pousses inflationnistes trs fortes et durables qui sont le lotautres pays en dveloppement.

    t, depuis quelques annes, plusieurs signes montrent que les per-cro-conomiques de la Chine stiolent. Le premier est le ralentis-croissance relle, dj voque. Depuis 1996, la croissance du PIBlle est lgrement suprieure 8 pour cent en moyenne, soiturcentage en de du niveau des quinze annes prcdentes. Deslance budgtaire, qui ont contribu de prs dun point de pourcen-ance sur la priode 1998-2000, ont empch une dclration encore. Lemploi affiche un recul encore plus prononc (graphique 5) : saaujourdhui infrieure au taux ncessaire pour absorber les nouveaux

    Graphique 5. Croissance globale de lemploi

    statistique de la Chine, 2000.

    1999

    3.5

    3.0

    2.5

    2.0

    1.5

    0.5

    0

    1.0

    87 1988 1989 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998

    Pourcentage

    1999

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    Pourcentage

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    87 1988 1989 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998

    Pourcentage

  • Synthse des principales conclusions de ltude

    OCDE 2002

    arrivants sur le march du travail et les travailleurs licencis par les entreprisesdtat et par dautres secteurs. Il en rsulte une nette monte du chmage dansles villes qui, daprs certaines estimations, dpasse les 10 pour cent, et uneaggravation du sous-emploi des travailleurs ruraux.

    Le ralentissement nest pas fondamentalement cyclique. La Chine a t peutouche par la crise financire asiatique de 1997 et la croissance est reste faible,selon les critres antrieurs, mme aprs le rtablissement des pays dAsie. Leralentissementielle qui se pde transfert dproductivit, afaire trangerdinefficience par des distorrer le ralentissglobale suite problmes str

    La dclts qui cherchcarences strucles bnficesniveau de lcles diffrents outre, pour pade croissance

    Les effortmiques metteres. Comme dle systme badu resserremprendre le risqsables. Malgrqui sont actueris une rducdgradation su

    Cest par incitations macomptes de lasance financprs de 3 pou

    publi.sgml.compo.fm Page 29 Monday, March 4, 2002 5:55 PM 29

    t ne semble pas non plus reflter la baisse de la croissance poten-roduit naturellement lorsquun pays a puis toutes les possibilitse main-d'uvre des activits faible productivit celles forteinsi que les possibilits dabsorption des technologies et du savoir-s facilement accessibles. Les sureffectifs et les multiples sourcesdans lindustrie laissent penser que ces processus sont ralentis

    sions structurelles, mais subsistent. Il est plus plausible de consid-ement de la croissance comme rsultant de celui de la demande

    aux difficults des banques et des entreprises, paralllement auxucturels de lconomie rurale.

    ration de la croissance relle pose galement des dfis aux autori-ent encourager les ajustements ncessaires pour attnuer ces

    turelles. Il faut une croissance adquate pour gnrer la demande, et les recettes publiques qui permettront de financer la mise onomie, de faciliter une nouvelle rpartition des ressources entresecteurs et daider les travailleurs dplacs suite la transition. Enrvenir au plein emploi, il faudra probablement une longue priodesuprieure au taux de croissance potentiel du pays.

    s destins soutenir la croissance via des incitations macro-cono-nt en lumire les limites des instruments montaires et budgtai-ans la zone OCDE pendant les phases de fortes tensions pesant surncaire, la politique montaire expansionniste a peu deffet en raisonent du crdit. Celui-ci sexplique par la rticence des banques ue daccorder de nouveaux prts qui seront difficilement rembour- l abaissement progressif des taux dintrt de la banque centrale,llement infrieurs 1 pour cent, les pouvoirs publics nont pas auto-tion aussi importante des taux des prts bancaires, afin dviter unepplmentaire de la rentabilit, dj faible, des banques.

    consquent la politique budgtaire qui a d fournir la plupart descro-conomiques. Les statistiques officielles indiquent que les Chine sont sains et quil existe de grandes perspectives de crois-e de manire budgtaire. Mme si le dficit public a t port r cent du PIB en 2000, le cumul de la dette intrieure et de la dette

  • La Chine dans lconomie mondiale : rapport de synthse

    30

    trangre nabsorbe plus quenviron 32 pour cent du revenu national15. Nan-moins, ce tableau est trompeur, car il est largement admis que la Chine devra faireface des obligations de paiement qui ne sont pas encore explicitement recon-nues. Pour respecter la premire de ces conditions trouver les sommes nces-saires au rtablissement de la solvabilit du systme financier , le pays pourraitplus que doubler son ratio dendettement public16.

    La capacit de remboursement de la Chine est probablement moins grandeque le PIB nesubstantiellesplus, malgr ucent du PIB. Lvres par ladsociale, constible par rappoch mergente

    La relativeges. Ainsi, lesrecherche-dvves par rappprises par ltexplicites rsuble volume d

    Sou

    Ch

    Mo

    taUnJap

    Au

    BrIndIndRu

    publi.sgml.compo.fm Page 30 Monday, March 4, 2002 5:55 PM OCDE 2002

    le laisserait supposer. En effet, les recettes publiques sont peu. Leur part dans le PIB na cess de diminuer entre 1980 et 1996. Dene lgre remonte, elles reprsentent encore moins de 15 poures recettes gnrales, dont les charges extrabudgtaires recou-ministration locale et les cotisations aux rgimes de protection

    tuent quelque 21 pour cent du PIB. Cest un niveau relativement fai-rt aux pays de lOCDE et un certain nombre dconomies de mar-s (tableau 5).

    pnurie de recettes publiques a aussi des consquences plus lar- sommes consacres par les pouvoirs publics l ducation et laeloppement, ainsi que les autres dpenses sociales, sont peu le-

    ort aux normes internationales. Les contraintes imposes aux entre-at et le recours lemprunt bancaire pour compenser ces dpensesltent, du moins en partie, de ce manque de moyens publics. Le fai-

    es recettes engranges par ladministration locale, qui tient, dans

    Tableau 5. Recettes publiques budgtises,en pourcentage du PIB

    Chiffres pour 1999

    rce : Donnes compiles et estimations du Secrtariat de lOCDE partir desources nationales, incluant les versements auprs des rgimes deprotection sociale.

    Part en %

    ine 20.4

    yenne OCDE 37.8

    ts-Unis 31.0ion europenne 45.0on 37.6

    tres conomies de march mergentes

    sil 31.7e 18.8onsie 17.3

    ssie 29.8

  • Synthse des principales conclusions de ltude

    OCDE 2002

    une certaine mesure, des distorsions dans les accords actuels de fdralismebudgtaire, favorise la multiplication des charges spciales, non sanctionnes parla loi, et dautres formes de prlvements pesant sur les entreprises et les habi-tants des zones rurales. Ces distorsions constituent un paradoxe surprenant enChine. Les fonds publics destins faciliter les rformes conomiques et rpondre dautres besoins sociaux essentiels sont limits. Pourtant, la plupart des sec-teurs de lconomie relle supportent un lourd fardeau fiscal, y compris ceux quibnficient dun traitement prfrentiel au sein du systme formel.

    Les conssont difficiles cder aux ajusmiques conimportants, de cette libraldflationnistepolitique macentre ces forcefaudra peut-tde change, mdent pas sur lade penser quconomique, ltaux.

    Creusement de

    Pendant laggravation dmentent dans( lest) que lacentre et, loinsent de sacce

    Les dispaentre les rgioessentiellemcommunicatiocte sont, danmentation est et par la manvinces intrieurestreintes qu

    publi.sgml.compo.fm Page 31 Monday, March 4, 2002 5:55 PM 31

    quences macro-conomiques de laccession de la Chine lOMC prvoir17. Beaucoup dpendra de la capacit de lconomie pro-tements micro-conomiques requis et de celle des rformes cono-crtiser long terme les avantages dynamiques, potentiellement la libralisation des changes et de linvestissement. Ladaptation

    isation stimulera certains secteurs, mais engendrera des pressionss en provenance de ceux qui perdent du terrain. Sur la dure, laro-conomique pourrait tre confronte un quilibre fluctuants positives et ngatives. De rcents commentaires soulignent quilre, un moment ou un autre, modifier la parit actuelle des tauxesure que la libralisation progressera. En revanche, ils ne saccor-

    direction que prendra cet ajustement. Ces considrations permettentil faudra assouplir les instruments de gestion de la demande macro-es rgimes de change et les contrles sur les mouvements de capi-

    s carts de dveloppement entre les rgions18

    es annes 90, la croissance de la Chine sest accompagne dunees ingalits entre les rgions. Le revenu et le niveau de vie aug- la quasi-totalit des rgions, mais cest dans les provinces ctires croissance est la plus rapide. Viennent ensuite les provinces du

    derrire, louest (tableau 6). Les disparits gographiques ne ces-ntuer depuis la fin des annes 80.

    rits de croissance et le creusement des carts de niveau de viens ainsi quentre les villes et les campagnes de la Chine refltent

    ent leur manque dintgration. Les rseaux de transport et den dans les provinces intrieures et ceux reliant ces provinces las lensemble, bien moins dvelopps que sur la cte. Cette seg-accentue par des rgles et des conditions commerciales diffrentesire dont les politiques publiques sont dployes. Dans les pro-

    res, les possibilits offertes au secteur priv sont nettement pluse sur la cte, et la domination des entreprises dtat ainsi que la

  • La Chine dans lconomie mondiale : rapport de synthse

    32

    planification ccapital est liminterrgional eentreprises dapolitique daurgionale relat

    Tableau 6. Croissance du PIB par habitant et du PIB rel, par province

    Source : Annuaire sta

    PIB par habitanten RMB

    Rangdurant lanne

    volution du rang

    Taux de croissancedu PIB

    1980 1999 1980 1999 1980-99 1980-90 1990-00

    EstBeijing 1 582 19 803 2 2 0 8.8 10.9Tianjin 1 392 15 932 3 3 0 7.3 11.5Hebei 427 6 913 12 11 1 9.2 12.8LiaoningShanghaiZhejiangJiangsuFujianShandongGuangdongGuangxiHainan

    CentreShanxiMongolie intriJilinHeilongjiangAnhuiJiangxiHenanHubeiHunan

    OuestChongqingSichuanGuizhouYunnanTibetShaanxiGansuQinghaiNingxiaXinjiang

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    entralise y ont laiss une empreinte plus grande. La mobilit duite, en partie cause du petit nombre de dispositifs de transfertt des barrires protectionnistes qui nuisent ltablissement desns dautres rgions. Conjugue cette faible mobilit du capital, la

    tosuffisance mene avant les rformes a abouti une diffrenciationivement peu marque en ce qui concerne les structures de production

    tistique de la Chine, 2000.

    768 9 958 4 8 4 8.4 9.42 738 30 805 1 1 0 7.4 12.2

    468 11 981 9 4 5 11.1 15.0544 10 699 6 7 1 11.6 14.0343 10 969 20 6 11 11.4 15.4405 8 648 14 9 5 10.1 19.6473 11 739 8 5 3 12.8 14.6281 4 264 26 25 1 7.2 11.6278 6 227 27 15 12 11.7 12.5

    437 5 117 10 18 8 8.7 9.4eure 345 5 400 19 16 3 10.6 9.8

    384 6 302 17 14 3 9.5 10.4685 7 660 5 10 5 6.9 8.4285 4 710 25 21 4 9.9 12.2342 4 673 21 23 2 8.8 11.7317 4 899 23 19 4 9.6 11.5428 6 511 11 13 2 9.2 11.9365 5 227 18 17 1 7.8 10.5

    4 852 20 315 4 356 24 26 2 8.1 10.0219 2 463 30 29 1 9.5 8.7367 4 444 28 25 3 11.8 9.3259 29 6.4 9.2335 4 107 22 27 5 10.0 9.1388 3 595 16 28 12 8.8 9.4475 4 707 7 22 15 7.1 8.2409 4 477 13 24 11 9.7 8.5405 6 653 15 12 3 11.1 9.7

  • Synthse des principales conclusions de ltude

    OCDE 2002

    industrielle, ce qui laisse penser que les avantages comparatifs rgionaux nesont pas correctement exploits. Il existe plusieurs instances charges de laconcurrence, et les conditions qui rgissent l tablissement des entreprises diff-rent entre les provinces. Jusqu une date rcente, lintrieur du pays tait beau-coup moins libre que les provinces ctires de proposer un traitement prfrentieldestin attirer linvestissement direct tranger. Dans certains cas, il est galementpnalis par linterdiction faite aux investisseurs trangers daccder son secteurdes ressources naturelles. Comme indiqu au chapitre 9, le systme de distributionrelativement inrise la segmen

    Grce uctires sont eet, certains autorits cherlefficacit de cvinces ctiresles premires dans lintrieuautorits provnature financiCes efforts sontif beaucoupde niveau de dune politiqurformes natio

    La faon avec lapprochnire a mis lalouverture deCest lexempdepuis de nompenne. Lintcitement dpldes services, conditions qla Commissionrespecter le dcomplmentaiet des autres dvers un marcdes bienfaits

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    efficient renchrit la commercialisation lchelle nationale et favo-tation rgionale sur certains marchs des produits.

    ne action publique axe sur leur dveloppement, les provincesn revanche de plus en plus intgres lconomie internationalegards, davantage quau reste de lconomie nationale. Mme si leschent catalyser lexpansion de lconomie dans son ensemble,ette politique est limite par lintgration insuffisante entre les pro- et intrieures. Lactuel plan quinquennal continue de sappuyer sur

    pour tirer la croissance de la Chine, tout en amliorant linfrastructurer du pays, cest--dire essentiellement louest, et en autorisant lesinciales proposer des mcanismes prfrentiels, notamment dere, pour drainer linvestissement direct tranger et le capital local.

    t destins crer les conditions ncessaires pour atteindre un objec- plus long terme : la rduction des disparits de croissance et, in fine,vie. Paralllement, seules les autorits provinciales ont linitiativee rgionale explicite. Les rformes financires et les autres grandesnales nont gure, elles, de dimension rgionale explicite.

    dont la Chine conoit la politique rgionale contraste nettemente retenue par lUnion europenne. En effet, ds le dbut, cette der-ccent sur lintgration de ses marchs intrieurs, paralllement ses rgimes dchanges et dinvestissement au reste du monde.le des tats-Unis, qui bnficient dune forte intgration interne

    breuses annes, qui a, entre autres, motiv cette stratgie euro-gration interne dans lUnion Europenne reprsente un effort expli-oy sur une large base pour assurer la libre circulation des biens,du capital, des personnes et des entreprises. Afin dinstaurer desuivalentes pour les entreprises dans les diffrents tats membres, europenne est charge, aux termes du Trait de Rome, de faireroit de la concurrence. En outre, elle a lanc des programmes

    res en vue dune plus grande harmonisation des politiques fiscalesispositifs influant sur lenvironnement commercial. Ce mouvement

    h unique part du principe que lintgration interne peut procurerau moins comparables ceux rsultant de lintgration externe, et

  • La Chine dans lconomie mondiale : rapport de synthse

    34

    quelle est donc ncessaire pour tirer pleinement parti des avantages de la libra-lisation des changes et de linvestissement.

    On saccorde gnralement penser que la libralisation des changes et delinvestissement accentuera les carts entre les rgions de la Chine, malgr les ini-tiatives actuellement dployes dans le cadre du programme de dveloppementconomique de louest du pays. Mme si les autorits des provinces intrieuressattachent attirer linvestissement tranger, la plupart des flux dinvestissementdirect trangeintensit de mtres sur la cttionaux et de employant unaussi avantagentre les rgiolibralisation d

    Amliorer lut

    De toute de productionsous-utiliss, inefficiente. Lnumro un poment. Commerents pans deNombre des prsumes lamentaires poudes pouvoirs p

    Accrotre lutili

    Parvenir aChine. Selon ddront grossir Pour absorbermillions de trale nombre deet les servicedonn les disquayant une conomique

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    r devraient concerner les provinces ctires. Les activits forteain-d'uvre qui en bnficieront le plus sont galement concen-e. Par ailleurs, en raison de leur proximit avec les marchs interna-leur infrastructure, les marachers et autres producteurs agricolese main-d'uvre abondante dans cette partie du pays en tirent euxe. Faute de m