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Dimanche 25 mars - 14h30 Mardi 27 mars - 20h Faust Opéra Charles Gounod

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Dimanche 25 mars - 14h30

Mardi 27 mars - 20h

Faust Opéra

Charles Gounod

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Faust Opéra de Gounod Sur un livret de Jules Barbier et Michel Carré, fondé sur la légende du même nom et la

pièce de Goethe, créé au théâtre Lyrique le 19 mars 1859.

L’EQUIPE ARTISTIQUE

Direction musicale Dominique Trottein

Mise en scène Paul-Emile Fourny

Assistant à la mise en scène Ruxandra Hagiu

Décors Poppi Ranchetti

Costumes Véronique Bellone

Éclairages Jacques Chatelet

Chargée des études musicales Hélène Blanic

LES SOLISTES

Marguerite Guylaine Girard

Dame Marthe Isabelle Vernet

Faust Sébastien Gueze

Méphistophélès Nicolas Cavallier

Valentin André Heyboer

Siébel Blandine Staskiewicz

Wagner Philippe Ermelier

LE CHŒUR

Chef de chœur Hélène Le Roy

ELCA : Ensemble Lyrique Champagne-Ardenne Soprano 1 Marjolaine Fagot / Emmanuelle Goulier / Anne Lacroix / Nora Mehni

Marie-Christine Morin / Elisabeth Siegler-Sibille

Soprano 2 Christine Alexandre Christine Cazala Brigitte Fournie-Turquin

Françoise Friedmann / Françoise Leurs

Alto 1 Christiane Gilbert / Cécile Mouton / Estelle Pierre / Carole Tremlet

Alto 2 Nathalie Broux / Catherine Canonne / Jeanne Gourlet / Miquette Lecompte

Henrike Moench

Ténor 1 Jean-Claude Coutandin / Renaud Marin / Félix Zurro

Ténor 2 Jean-Pierre Coet / Georges Moreaux

Basse 1 Thierry Maquin / Frédéric Ragaut

Basse 2 Yves Jeanpierre / Marc-Antoine Sandere

Et les choristes de l’Opéra d’Avignon et des Pays de Vaucluse Ténor 1 Stéphane Gérault / Stéfano Miliziano

Ténor 2 Karim Bouzra / Jacques Chardon / Pascal Porquet

Basse 1 Sébastien Lang / Bruno Schraen

Basse 2 Jean-Philippe Lefebvre / Franck Licari

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L’ORCHESTRE DE L’OPÉRA DE REIMS

Violons 1 Philippe Jégoux / Aline Zeller / Fabien Degueille / Catherine Roberti / Nelly

Cagneaux / Frédéric Ammann / Pascal Frappart / Laure Potron

Violons 2 Catherine Perlot / Cécile Taillandier / Valérie Robert / Emilie Velly / Philippe

Maeder / Emeline Concé / Hélène Del Médico

Altos Jean Pierre Garcia / Christelle Arrachart / Nathalie Perlot / Cyril Monnois

Cécile Bolbach / Boris Vidal

Violoncelles Loïc Maireaux / Sophie Kalinine / Frédérique Aronica / Laurent Bonnefoy

Contrebasses Eric Lancelot / Laurent Mezerette / Gautier Blondel

Harpe Denis Veith

Orgue Pierre Méa

Flûtes Louise Bruel / Bertrand Cote

Hautbois Vincent Martinet / Christel Brévot

Clarinettes Jean Noël Verdalle / Sylvain Bres

Bassons Yves Pichard / Jean François Angelloz

Cors François Leclerc / Gérard Tremlet / Philippe Cochenet / Joël Déon

Trompettes Jean-Baptiste Arnold / Rémy Dintrich /

Trombones Jean Luc Sauvage / Didier Brévot / Olivier Rainouard

Timbales Christophe Parant

Percussions Daniel Sauvage / Patrick Crabonnel / Julien Machet

LES FIGURANTS

Amandine Ammirati / Candice Barrada / Steve Boullet / Jade Collet / Claire Masson

Emma Perrin / Arnaud Toussaint / Hadhoum tunc

Coproduction : Opéra de Nice, Opéra d’Avignon et des Pays de Vaucluse, Opéra de Saint Etienne

Durée : 3h avec entracte

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Dans ses Mémoires d’un artiste, Charles Gounod relate à propos du Faust de Goethe :

« j’avais lu Faust à l’âge de vingt ans, et, lorsqu’en 1839, je partis pour Rome comme

Grand prix de composition musicale et pensionnaire de l’Académie de France, j’avais

emporté Faust de Goethe qui ne me quittait pas ».

Le musicien avoue que la lecture de cet ouvrage dans sa nouvelle traduction française

fut sa « distraction favorite » pendant l’hiver 1840. Durant l’été de la même année, il

effectue un voyage à Naples et à Capri, au cours duquel lui vint l’idée première de La

Nuit de Walpurgis.

Gounod entreprend ensuite un voyage en Allemagne, qui ne fera que renforcer son

attirance pour l’ouvrage de Goethe et le Dies irae du Requiem, alors entrepris, se

retrouvera en 1859 dans la prière de Marguerite. En décembre 1846, eut lieu à Paris, la

première audition de La Damnation de Faust. L’audition du chef-d’œuvre de Berlioz

stimula Gounod. Ce dernier eut également connaissance du drame fantastique en trois

actes et quatre tableaux de Michel Carré, Faust et Marguerite, représenté au Gymnase

en août 1850.

Cinq ans plus tard, Gounod rencontre le librettiste Jules Barbier. Tous deux constatent

qu’ils partagent la même passion pour Faust et décident alors d’écrire un opéra sur le

sujet.

Michel Carré, collaborateur habituel de Jules Barbier, sera bien entendu associé à la

rédaction du livret qui sera tiré en grande partie de sa pièce. En 1856, Gounod

abandonne la partition d’un ouvrage destiné à l’Opéra de Paris, Ivan le Terrible, dont il

utilisera certaines pages (le chœur des soldats, par exemple) dans Faust.

La création de cette œuvre devait avoir lieu au Théâtre Lyrique (boulevard du Temple),

alors dirigé par Léon Carvalho. Des incidents faillirent tout remettre en question : l’état

de santé du compositeur et la création, au Théâtre de la Porte Saint-Martin, d’une pièce,

avec accompagnement musical d’Ennery, sur le Faust de Goethe. La première se

déroula enfin au Théâtre Lyrique, le 19 mars 1859, dans sa version avec dialogues

parlés, sans le ballet de La Nuit de Walpurgis, ni l’invocation de Valentin (ajoutée par

Gounod lors de la création anglaise de 1864).

Les créateurs furent Joseph Barbot (Faust), Emile Mathieu Balanqué (Méphistophélès),

Marie Miolan-Carvalho (Marguerite). Léon Carvalho et les interprètes de Faust,

notamment le ténor Barbot, parlèrent d’une totale incompréhension du public. Gounod

lui-même écrivit : « Le succès de Faust ne fut pas éclatant ». Toutefois, la critique se

montra en grande partie favorable et Hector Berlioz écrivit un article très élogieux. Faust

quitta l’affiche après cinquante-sept représentations et le musicien trouva difficilement

un éditeur pour une partition que Choudens eut néanmoins l’heureuse idée d’acheter

pour la modique somme de dix mille francs.

L’ouvrage commença alors son tour de France et du monde, recevant partout un accueil

triomphal. Parmi les grandes reprises, citons la légendaire 2000ème à l’Opéra de Paris, le

31 décembre 1934, avec Georges Thill, Yvonne Gall, Marisa Ferrer, Ketty Lapeyrette,

André Pernet et Edouard Rouard, sous la direction de Philippe Gaubert.

Aujourd’hui encore Faust demeure, avec la Carmen de Bizet, l’ouvrage français le plus

régulièrement affiché à l’étranger.

Genèse de Faust

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A l’origine du mythe de Faust se

trouverait un magicien ambulant

ou humaniste auquel la croyance

populaire aurait attribué des

pouvoirs de sorcellerie. Selon la

légende, Faust aurait vendu son

âme au diable afin d’obtenir en

échange diverses faveurs dont

celle de recouvrer la jeunesse.

Faust, un philosophe savant et

conscient de la vanité de la

science songe à se suicider, mais

en entendant au dehors le chant

mélodieux de jeunes femmes, il y renonce. Il en appelle à Satan pour le guider et

Méphistophélès apparait brusquement comme sorti du sol. Faust signe un pacte avec le

diable en échange de la jeunesse qu’il désire. Méphistophélès aide Faust à conquérir

Marguerite dont Siébel est amoureux, en lui offrant des bijoux. Marguerite cède aux

avances de Faust et lui donne une enfant. Mais Faust les abandonne et Valentin, le

frère de Marguerite, furieux le provoque en duel. Valentin est mortellement blessé, il

rejette la responsabilité sur Marguerite et la blâme pour l’éternité. Marguerite a été

incarcérée pour infanticide ; plein de regrets et d’amour, Faust veut la sauver. Après une

tendre évocation de leur idylle, Méphistophélès apparait et supplie Faust et Marguerite

de le suivre. Marguerite préfère s’en remettre à Dieu, juge mais sauveur.

Gounod est le mélodiste de l’intimité, plus qu’un compositeur d’ensembles

monumentaux. Et l’intimité chez ce musicien, c’est la femme qui aime à en mourir et qui

devient une figure mythique à l’image de Marguerite, figure centrale de Faust.

L’ouvrage de Gounod ne retient de la source de Goethe qu’une infime partie : histoire

d’amour de Faust et de Marguerite. Mais il en conserve des odeurs de bibliothèque, de

cabaret, de fleurs et de souffre, et cette proximité étrange qu’entretiennent les humais

avec l’au-delà. Faust est le récit d’une humanité qui se cherche et se débat avec l’étude,

la taverne, l’amour, la peur de la mort, l’église et la prison, un opéra d’hommes et de

femmes broyés par des séparations, des départs à la guerre et la jeunesse flétrie d’avoir

cru en un monde qui ne méritait pas qu’on lui sacrifiât son innocence et ses illusions. La

richesse de la matière fournie par cet opéra nous interroge toujours, même si la douleur

des interrogations se pare des subtilités, des irisations et des brillances de la mélodie

de Gounod.

Cette production me permet de conclure une « trilogie ». Je me replonge ainsi avec

bonheur dans cet univers musical et dramatique. Mon intention est de lui apporter mon

expérience, qui m’incline à le respecter tout en renouvelant les images dont celle

centrale de la femme.

Paul-Emile Fourny

Notes du metteur en scène

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► ACTE 1 PROLOGUE - LE LABORATOIRE DU DOCTEUR FAUST Seul dans son laboratoire, le Docteur Faust, vieillissant et amer, songe au suicide

(« salut ô mon dernier matin »). Un chœur de jeunes gens, louant la nature et son

créateur, ne fait qu’aggraver son désespoir. Ainsi Faust s’apprête-il à vider une coupe de

poison. Toutefois, dans un dernier sursaut, il invoque Satan.

Apparaissant devant lui, Méphistophélès lui propose un marché : son âme en échange

de la jeunesse. Pour emporter l’adhésion de Faust, Méphistophélès le subjugue en lui

montrant l’image radieuse de Marguerite. Faust accepte aussitôt le contrat diabolique. Il

vide la coupe que lui tend Méphistophélès et se transforme en fringant jeune homme

avide de conquête amoureuse (« A moi, les plaisirs, les jeunes maitresses... »).

► ACTE 2 LA KERMESSE Dans la cité en liesse, la foule célèbre le départ des soldats pour la guerre. Parmi ces

derniers, figurent Valentin, frère de Marguerite, et son ami Wagner. Valentin, redoute de

laisser Marguerite seule (« avant de quitter les lieux »), mais le jeune Siébel, amoureux

d’elle, promet d’en prendre soin. Méphistophélès apparait et effraie l’assistance par son

comportement étrange. Après avoir chanté une ronde à la gloire du Veau d’Or (« Le Veau

d’Or est toujours debout... »), il offre à la foule médusée du vin à sa façon. Portant un

toast outrageux à Marguerite, il provoque Valentin. Ce dernier défie Méphistophélès,

mais son épée se brise dans les airs. Comprenant alors qu’ils ont affaire au démon,

Valentin et les soldats forment des croix improvisées qui font reculer Méphistophélès. La

foule se rassemble pour danser une valse. Faust arrive à cet instant et insiste pour voir

Marguerite. Méphistophélès retourne se mêler à la foule, tandis que Faust échange son

tout premier regard avec Marguerite.

► ACTE 3 LE JARDIN DE MARGUERITE Méphistophélès met en place la scène de séduction de Marguerite pour Faust. Siébel

entre dans le jardin de Marguerite et, réussissant à déjouer la malédiction du diable,

laisse à celle-ci un bouquet de fleurs fraîchement cueillies. L’adolescent est suivi de

Faust et Méphistophélès. Ce dernier part à la recherche d’un cadeau plus

impressionnant. Restant seul, Faust salue la simple beauté de la demeure de

Marguerite. Méphistophélès revient avec un coffret plein de bijoux qu’il dépose à côté

des fleurs de Siébel. Lorsque Marguerite arrive, rêvant encore de sa rencontre avec

Faust, elle découvre le coffret et se pare, avec délectation, des joyaux. Méphistophélès

détourne Marthe, la duègne méfiante, de sa curiosité soupçonneuse en la courtisant,

permettant ainsi à Faust de faire la conquête de Marguerite. A la tombée de la nuit

Marguerite avoue son amour, mais, vaincue par ses scrupules de jeune fille, persuade

Faust de partir. Alors que celui-ci obéit à Marguerite, Méphistophélès le renvoie en riant,

se moquant de lui, tandis que Marguerite, réapparue, cède à l’étreinte de son amant.

Synopsis

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ENTRACTE

► ACTE 4 1ER TABLEAU - LA CHAMBRE DE MARGUERITE Neuf mois se sont écoulés. Marguerite, abandonnée par Faust est enceinte.

Loin de l’aider, ses voisines se moquent d’elle. En vain, Siébel essaie de la consoler.

Marguerite attend toujours le retour de Faust.

2ÈME TABLEAU - L’EGLISE Marguerite est venue prier à l’Eglise et demander le pardon pour ses péchés. Mais des

voix venues de l’enfer s’interposent, notamment celle de Méphistophélès, qui la menace

de la damnation éternelle. Le chœur religieux accompagné à l’orgue, est couvert par les

clameurs des démons (« Marguerite, sois Maudite! »). La vision de l’enfer tourne dans

son esprit tourmenté et Marguerite tombe, sans connaissance.

3ÈME TABLEAU - UNE PLACE. LE RETOUR DES SOLDATS Sur une place de la citée, les soldats reviennent de la guerre (« Gloire immortelle de nos

aïeux... »). Valentin, qui questionne Siébel au sujet de Marguerite, ne reçoit que des

réponses évasives. Intrigué, il pénètre dans la maison de celle-ci. Plein de remords

d’avoir abandonné Marguerite, Faust arrive avec Méphistophélès, et chante à l’adresse

de la jeune fille une sérénade aux couplets railleurs (« Vous qui faites l’endormie... »).

S’avançant pour défendre l’honneur de sa sœur, Valentin se bat en duel avec Faust, qui

aidé du démon, lui porte un coup fatal. Marguerite s’agenouille auprès de son frère

agonisant qui, dans un dernier soupir, la maudit (« Ecoute-moi bien, Marguerite! »).

► ACTE 5 1ER TABLEAU - LA NUIT DE WALPURGIS Méphistophélès entraîne Faust dans son empire, dont il prétend lui montrer les

merveilles. Apparaissent alors tous les démons de son royaume infernal. La scène se

transforme en une vision onirique, où l’ombre de Faust poursuit celle de Marguerite,

malgré les interventions hostiles du Veau d’Or, « agent » de Méphistophélès qui se

manifeste à plusieurs reprises.

2ÈME TABLEAU - LA PRISON Emprisonnée pour avoir tué son enfant dans un moment de désespoir, Marguerite doit

être exécutée à l’aube. Grâce à l’intervention de Méphistophélès, Faust pénètre dans le

cachot. Il réussit à se faire reconnaître de Marguerite, éperdue, le serrant sur son cœur,

en évoquant le passé. Méphistophélès paraît et insiste pour un départ immédiat.

Reconnaissant le démon, Marguerite refuse de partir, invoque les puissances célestes

(« Ange pur, ange radieux! ») avant de retomber morte sur son grabat. « Maudite! »,

triomphe Méphistophélès, « sauvée! », clame le chœur céleste, tandis que l’âme de

Marguerite monte au paradis.

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► DOMINIQUE TROTTEIN - DIRECTION MUSICALE Elève des conservatoires de Lille, Tourcoing, et Paris, Dominique Trottein est engagé

comme chef de chant à l’Opéra de Nantes puis comme assistant de Gunter Wagner, chef

des chœurs. Parallèlement, il suit les cours de direction d’orchestre de Pierre Dervaux. En

1989, Antoine Bourseiller le choisit pour diriger les chœurs de l’Opéra de Nancy. Son travail

y est salué par la presse et les professionnels. Il participe à la création française de Billy

Budd et de Mort à Venise et à la création mondiale de Noche Triste. En 1995, il quitte

Nancy pour se consacrer à sa carrière de chef : Candide (Tours, Nancy), La Flûte

Enchantée (Saint-Étienne, où il est nommé chef-assistant), Le Carnaval de Londres (Metz).

Il crée l’ensemble vocal Mille e tre qui se produit dans tous les théâtres Français.

Passionné de comédie musicale, il dirige à Nancy une nouvelle version de Dédé en

collaboration avec Jacques Duparc, metteur en scène, spectacle qui sera repris durant

plusieurs saisons dans toute la France. En décembre 1997, à Marseille, il a dirigé une

nouvelle production de La Grande Duchesse de Gerolstein ; à Tours, Le Viol de Lucrèce et

Titus, à Toulon La Dame Blanche. Durant l’hiver 1998-99, il a dirigé une version

modernisée de l’Auberge du Cheval Blanc à Paris au Théâtre Mogador. Durant l’été 1999,

pour le Festival de Saint-Céré, avec lequel il continue actuellement une collaboration pour

les créations d’été et les tournées, il crée la nouvelle production du Barbier de Séville de

Rossini. En 2000-2001, il dirige Le Dialogue des Carmélites pour l’Opéra de Tours et

participe à la création française Des Souris et des Hommes à Nantes. En décembre 2000,

il reprend la production de La Grande Duchesse de Gerolstein à l’Opéra d’Avignon. Pour les

célébrations du millénaire, il dirige Le Voyage dans la Lune d’Offenbach, Carmen et

Madame Buterfly à l’Opéra de Metz et La Bohème à Düsseldorf. En 2002, il dirige La Dame

de Pique et Don Carlo à l’Opéra de Nantes, La Mascotte dans une mise en scène de

Jérôme Savary, Carmen II le Retour à Turin et le ballet Giselle à Avignon. En septembre

2002 en tant que directeur musical du « Duo Dijon », il dirige Les Contes d’Hoffmann en

ouverture de saison, puis Tosca, mis en scène par Michel Fau, Don Carlo et Lohengrin.

Passionné par la formation de jeunes chanteurs, il est administrateur du CNIPAL et le

premier chef invité de celui-ci ; il dirige ainsi Orphée aux Enfers en 2005, Cenerentola en

2006. En 2006, il est invité par l’Orchestre Philharmonique du Maroc, et par l’université de

Yale où il dirige Cosi Fan Tutte. De nouveau en 2008, il dirige L’enfant et les sortilèges avec

l’orchestre Verdi de Milan et un concert de comédie musicale. En 2006-2007, il a dirigé

Zorba Le Grec, ballet de Théodorakis à Metz, Carmen à Dijon, Butterfly et La Traviata à

Besançon. En 2007-2008, ses projets l’ont conduit à Dijon pour Macbeth, à Avignon pour

Orphée aux Enfers, et dans toute la France avec Opéra Eclaté pour la création du Roi

Carotte. Il dirige pendant l’édition 2008 du Festival de Saint-Céré et ensuite en tournée Les

Contes d’Hoffmann. En 2009 également, il a dirigé Marius et Fanny de Vladimir Kosma à

l’Opéra d’ Avignon puis les spectacles « Menotti » (Le téléphone et Amélia va au bal) à

l’Opéra de Tours, en 2010 il est à Glasgow pour le prestigieux concert "Prom's" avec le

Royal Scottish National Orchestra. Il assure la direction musicale de L’Opéra de 4 sous,

nouvelle coproduction entre les Opéras de Reims et Metz. Reprise à Tours en 2012, Cosi

fan tutte et La Vie Parisienne à l’Opéra d’Avignon, en 2012 Faust à Avignon et Reims. Il

renouera également avec les spectacles de Ballets, les tournées et nouvelles productions

d‘ Opéra Eclaté.

Biographies

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► PAUL-EMILE FOURNY - MISE EN SCÈNE Paul-Emile Fourny est né à Liège. Après des études au Conservatoire Royal de Wallonie de

Liège, il est successivement professeur, comédien, metteur en scène et responsable de

l’animation du Centre Culturel d’Oupeye en Belgique. En 1985, il rejoint l’équipe de Gérard

Mortier au Théâtre Royal de la Monnaie de Bruxelles et travaille avec des metteurs en

scène tels que Gilbert Deflo, Pier-Luigi Pizzi, Yannis Kokkos, pour ne citer qu’eux.

Poursuivant sa carrière en France, il travaille pour l’Opéra-Théâtre d’Avignon et les

Chorégies d’Orange. Il est directeur général et artistique de l’Opéra de Nice d’octobre 2001

à septembre 2009. Homme de théâtre, il développe sa carrière de metteur en scène,

parallèlement à la gestion des structures qui lui sont confiées. Il a réalisé les mises en

scène des ouvrages lyriques tels que La Vida breve (Nice 1997 et 2004), Oedipus Rex

(Nice 1999), Rigoletto (Nice 1999, Chorégies d’Orange 2001, Thessalonique 2002, Liège

2003 et Massy 2007) ; Die Entführung aus dem Serail (Nice 2000 et New Israeli Opera de

Tel Aviv 2002) ; Ariane et Barbe-Bleue (Prague 2001, 2005, New York City Opera 2005 et

Nice 2006) ; Don Giovanni (Nice 2002) ; Andrea Chenier (Festival de Musique de

Santander - Espagne 2002, Modena et Rovigo 2007) ; Lucia di Lammermoor (Festival

d’Antibes 2002, Nice 2003, Palma de Mallorca 2004 et Chorégies d’Orange 2006). Il a

également réalisé la mise en scène de Roméo et Juliette (Nice 2002, Macao-Chine 2004

et Hong-Kong 2007) ; Faust (Avignon 2003, Saint-Etienne 2004, Nice 2005, Liège 2006,

Malaga 2006 et Teatro Argentino de La Plata 2010) ; Carmen (Palais Nikaïa de Nice 2003

et Opéra de Chambre de Menton 2004) ; La Traviata (Festival d’Antibes 2003) ; Aida (Nice

2005 et Toulon 2006) ; Turandot (Nikaia de Nice 2005) ; Werther (Nice 2006 et Fondation

Pergolese Spontini 2007) ; A Midsummer Night’s Dream (Teatro Colon de Buenos Aires

2006 et Nice 2008), Norma, Le Pays du sourire (Nice 2006), enfin La Traviata (Festivals de

Musique au Cœur d’Antibes et Lacoste 2006) et Rigoletto (Fondation Pergolese Spontini

de Jesi 2006). En 2007, il a réalisé Sans Famille (Jean-Claude Petit) en création mondiale

à Nice, Mireille à Toulon, Norma à l’Opéra National de Montpellier. En 2008, il a mis en

scène Tosca (Nice, Modena, Piacenza et Ferrara) ; A Midsummer Night’s Dream à Nice ; La

Vida breve à Saint-Etienne ; une nouvelle production d’Il Trittico, co-produite avec le

Festival International de Musique de Macau, dans le cadre de l’année Puccini à travers le

monde. En 2009, il réalise notamment la mise en scène des Contes d’Hoffmann à Nice et

à Singapour, puis celle d’Aida au Palais Nikaïa à Nice. Il a mis en scène Manon Lescaut au

Festival de Torre Del Lago et Faust au New Israeli Opera de Tel Aviv. En 2011, il a réalisé

les mises en scène de Don Giovanni au Festival de Savonlinna et de Rigoletto aux

Chorégies d’Orange. Parmi ses projets, notons pour 2012 Faust à Reims et Metz, Werther

au Teatro Argentino de La Plata, My Fair Lady pour les fêtes de fin d’année à Metz, la

création en français du Journal d’Anne Frank (Gregory Fried) et pour 2013 Roméo et

Juliette, une co-production entre Avignon, Tours, Metz, Reims et Massy.

Depuis avril 2011, Paul-Emile Fourny est directeur artistique de l’Opéra-Théâtre de Metz

Métropole. Il a reçu en 2007 les insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur.

► RUXANDRA HAGIU - ASSISTANTE À LA MISE EN SCÈNE Après des études de philosophie à Strasbourg et une Maîtrise d'Arts du Spectacle

option théâtre à Sorbonne, Ruxandra Hagiu effectue plusieurs assistanats stage à

l'Opéra de Nice collaborant en 2002-2003 avec Paul-Emile Fourny (Roméo et Juliette,

Carmen), Nicolas Joël (Die Walküre), Joël Lauwers (Die Zauberflöte), Daniel Benoin (La

Bohème) ainsi qu'un travail d'analyse dramaturgique sur la symbolique des gestes au

XVIII siècle avec Gilbert Blin pour Rosmira Fedele (Vivaldi). Elle assiste Robert Fortune

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pour Traviata aux Chorégies d'Orange en 2003 et Paul-Emile Fourny pour Traviata au

Festival Lyrique d'Antibes. Elle rejoint l'Académie Desprez en tant que dramaturge et

obtient la bourse « Armfelt » pour Drottningholm ayant reçu la commande d'écriture

d'une fiction radiophonique sur Gustav III de Suède. Au Festival d'Arts Lyriques de

Gigondas 2003, elle réalise la mise en scène d'il Tabarro, tout en assistant à la mise en

scène de Suor Angelica (Paul-Emile Fourny) et de Gianni Schicchi (Joël Lauwers). En

2003-2004, elle assiste Petrika Ionesco pour Simone Boccanegra a l'Opéra de Nice et

Paul-Emile Fourny pour Rigoletto à l'Opéra Royal de Wallonie, La vida breve a l'Opéra de

Nice, Faust à L'Esplanade de Saint-Étienne et retourne à l'Opéra Royal de Wallonie pour

Simone Boccanegra (mise en scène Petrika Ionesco). En juin 2004, elle participe au

Festival Lacoste/Pierre Cardin, à la collaboration de la mise en scène de Die

Zauberflöte, avec Petrika Ionesco, dont le making-off fut présenté par Madame Eve

Ruggieri sur France 3 et Mezzo. En septembre 2004, Ruxandra collabore à la création

des costumes pour les solistes sur la production de Roméo et Juliette, mise en scène

Paul-Emile Fourny, dans le cadre du Festival International de Musique de Macao

(Chine). En décembre 2004, au Théâtre Maestranza de Seville, Ruxandra Hagiu

effectue la mise en scène d'Eugène Oneghin (idée originale d'Edgar Baitzel), direction

Jacek Kaspszyk. Janvier 2005, elle assiste Paul-Emile Fourny à la création d'Aida à

l'Opéra de Nice, puis en mai pour Turandot au Palais Nikaïa à Nice. Elle retourne en

juillet au Festival Lacoste ainsi qu’au Festival d’Antibe, produits par Eve Ruggieri pour

assister Paul-Emile Fourny pour L’Enlèvement au Sérail. En Septembre 2005, elle

assure la mise en scène de Norma, signé par Paul Emile Fourny, création à l’Opéra de

Maribor (Slovénie). En 2006, elle assiste pour Faust et Werther (avec Rolando Villazon)

à Nice, Aida à Toulon, Faust à Liège, Ariane et Barbe Bleue à Nice, Traviata au Festival

d’Antibe et Festival Lacoste/Pierre Cardin, le Pays de sourire à Nice. En 2007, elle

assure la mise en scène de Norma à l’Opéra de Nice, ainsi qu’à l’opéra de Montpellier,

reprises signés Paul-Emile Fourny. Elle assure également la reprise du Pays de sourire à

Avignon, signé Paul Emile Fourny. En 2009, pour l’Opéra de Montpellier, elle a reçu la

commande d’écriture d’un livret pour opéra d’enfants, Devenir Dragon. En 2009-2010,

elle met en scène La Cantatrice Chauve, musique Gerard Calvi, texte intégral Eugene

Ionesco, en première mondiale, à Montpellier. En 2010, elle collabore pour Aida, mise

en scène Paul-Emile Fourny, à Avignon. En 2011, au Festival d'Antibes, Ruxandra

collabore avec Petrika Ionesco pour Macbeth. A Toulon, elle assure la reprise de Faust,

mise en scène Paul Emile Fourny. En 2006 Ruxandra Hagiu a signé la traduction et

l’adaptation en roumain du Bourgeois Gentilhomme de Molière pour une nouvelle

création, demandée par le Théâtre National Bucarest, Roumanie l’occasion de

l’ouverture du Sommet de la Francophonie, le plus distingué événement culturel et

politique francophone du pays à ce jour (mise en scène Petrika Ionesco). Elle a

également reçu des nombreux prix littéraires en Roumanie, tant pour des œuvres

dramatiques, que pour de la poésies et des œuvres de fiction, notamment le Grand Prix

National de Prose « Sadoveanu », ainsi que le 1er Prix de Prose « Jeunes Talents », 1er

Prix National de Théâtre, 2ème Prix d'Art Dramatique et 1er Prix de Prose « Assachi » .

Elle a aussi publié en Roumanie le roman UGP (le Jeu), pour lequel elle a reçu le Prix

National de Prose.

► POPPI RANCHETTI - DÉCORS Poppi Ranchetti est né à Milan et a obtenu un diplôme de peintre à la Scuola Superiore

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degli artifici di Brera. De 1944 à 1969, il étudie l’art du décor avec Giannino Bellini aux

ateliers de la Scala de Milan. Dès 1965, il collabore au Festival des Arènes de Vérone avec

Arturo Benassi, auquel il succèdera en 1974 en qualité de décorateur réalisateur, puis

comme directeur des ateliers. Il quitte Vérone en 1979 pour fonder l’atelier de décors « La

Bottega Veneziana ». En 1981, ses mérites artistiques le conduisent à enseigner les

métiers de la mise en scène à l’Accademia di Belle Arti de Venise. Poppi Ranchetti est le

collaborateur régulier des plus grandes scènes lyriques d’Italie, de France et d’Allemagne.

Pour l’Opéra de Nice, il a réalisé de nombreux décors et costumes, Mireille, Roméo et

Juliette (Gounod), Don Giovanni (Mozart), mis en scène par Paul-Emile Fourny. Il a réalisé

aussi de nombreux décors tels ceux de Il Barbiere di Siviglia (mise en scène Paolo Trevisi)

pour l’Opéra de Mexico, ceux de Falstaff pour l’Opéra de Macao, Un Ballo in Maschera,

Carmen, Aida, Der Fligende Holländer, ceux de Ratcliff pour l’Opéra de Livourne, et de

Norma pour Bonn (mise en scène Guy de Montavon). Il a créé des décors pour La Tosca,

Ernani, Turandot, I Duo Foscari, La Clochette pour l’Opéra de Parme (mise en scène

Riccardo Canessa) ; il a créé pour le Festival de Santander, Don Carlo et Andrea Chenier ;

pour l’Opéra de Marseille I Lombardi et Macbeth, et pour l’Opéra Montepulciano en Italie

Fedora et Gianni Schicchi.

Il a créé plus récemment les décors d’Aida à Tel Aviv (mise en scène Paolo Trevisi) et

L’Elisir d’Amore pour les Arènes de Vérone.

► VÉRONIQUE BELLONE - COSTUMES Après des études classiques, Véronique Bellone est engagée à l’âge de dix-neuf ans dans

les ateliers de costumes de l’Opéra de Nice. Autodidacte dans l’univers magique des

étoffes et aimant particulièrement la haute couture, elle pose un vrai regard d’artiste sur

toutes les créations et adaptera de nombreux costumes du répertoire pour de nombreuses

productions. Son expérience de l’atelier intéresse le décorateur-costumier Poppi Ranchetti

pour qui elle adaptera de nombreuses maquettes de costumes. Sa connaissance de

l’histoire de l’art du costume et son professionnalisme conduisent tout naturellement Paul-

Emile Fourny à l’engager pour différents spectacles qu’il met en scène, tels que, Lucia di

Lammermoor en 2002, 2004 et 2006 aux Chorégies d’Orange, Mireille et Die Fledermaüs

en 2003, Carmen, Faust et Die Entführung aus dem Sérail en 2005, Le Pays du sourire,

Werther, Rigoletto à Antibes en 2006, et enfin en 2007 Andrea Chenier à Revigo et

Carmen à Antibes. Elle a participé à différentes productions de l’Opéra de Nice dont

Carmen au Palais Nikaïa de Nice, Cosi fan Tutte et La Traviata au Chantier Naval d’Antibes.

► JACQUES CHATELET - LUMIÈRES Après avoir été directeur technique, Jacques Chatelet collabore avec les plus grands

chorégraphes, tels que Dominique Bagouet, Françoise Adret, Angelin Preljocaj, Catherine

Diverres, Jacques Dombrowski, Blanca Li, Régis Obadia, Anne-Marie Porras, Eric Vu An,

Marc Ribaud ou encore Eric Margouet.

On ne compte plus les ouvrages, tant lyriques que chorégraphiques, qu’il a éclairés : citons

notamment Aida, Madama Butterfly, Die Zauberflöte, Parade, Il Barbiere di Siviglia,

L’Italiana in Algeri, Don Quichotte, Don Giovanni, Carmen, La Petite Renarde Rusée, Le

Nozze di Figaro, Rigoletto, Norma, La Donna del Lago, ou encore La Gioconda, Turandot,

Fortunio et La Traviata ; et des ballets comme Le Sacre du Printemps, le Bolero, Cendrillon,

plusieurs créations de Blanca Li, telles que Corazon Loco, Poeta in nueva york, spectacle

qui a obtenu en 2008 la plus prestigieuse récompense d’Espagne, Le Jardin des délices,

créé au Festival de Danse de Montpellier et repris au Théâtre des Champs-Elysées. Il a

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aussi éclairé Coppelia et Casse-Noisette au Staatsoper de Vienne, Le Parc (chorégraphie

Preljocaj) et Coppelia à la Scala de Milan et plus récemment Coppelia (chorégraphie Marc

Ribaud) à Stockholm, et Maria de Buenos-Aires (chorégraphie Eric Margouet) à Toulon. Il a

également mis en lumière des comédies musicales, telles que La Cage aux Folles, Hello

Dolly, Chantons sous la Pluie (Molière 2001 du meilleur spectacle musical), les créations

françaises de Titanic, Sugar et Sol en Cirque (spectacle de Zazie), Bébé Lilly (mise en scène

Adriano Sinivia) au Lido à Paris. Il a éclairé des opérettes comme La Vie Parisienne,

L’Auberge du Cheval Blanc et Le Mikado (mises en scène Jacques Duparc), Trois Valses

(mise en scène Jean-Louis Grinda), La Fille du Tambour-Major, Ciboulette et Barbe-Bleue

(mises en scène Nadine Duffaut), Orphée aux Enfers (mise en scène Claire Servais) ou

encore l’opéra Le Caïd (mise en scène Adriano Sinivia).

Il a été invité par Eve Ruggieri au Festival d’Art Lyrique d’Antibes et par la Biennale des

Antiquaires à Paris. Il a créé à Moscou les lumières pour L’Idiot de Tchekhov (mise en

scène Régis Obadia), qui obtiendra la Mouette d’Or ; celles de Roméo et Juliette à l’Opéra

de Macao, celles de Chantons sous la pluie à Montréal et celles de La Gioconda à Tel-Aviv,

où il a été réinvité pour Faust (mise en scène Paul-Emile Fourny). Il a éclairé Rigoletto et

Lucia di Lammermoor aux Chorégies d’Orange, qui l’ont retrouvé en 2010 pour Tosca et

pour un concert avec Natalie Dessay et Juan Diego Florez. En 2009, il a été invité à Tours,

pour Mozart de Sacha Guitry (mise en scène Bernard Pisani), au Zénith de Nice pour Aida

(mise en scène Paul-Emile Fourny) et a créé les illuminations de Noël à Marseille. En 2010,

il a éclairé Les Noces (chorégraphie Preljocaj) à Stockholm, L’Opéra de quat’sous (mise en

scène Bernard Pisani) à Reims et Metz, la création d’un opéra contemporain à Madrid

(mise en scène Blanca Li), L’homme de la Mancha (mise en scène Jean-Louis Grinda) à

Toulouse, Don Quichotte (chorégraphie Eric Vu An) à Nice, La Périchole à Metz, et une

création à Créteil, Elektro Kif (chorégraphie Blanca Li), Faust dans plusieurs Opéras, La

Gioconda à l’Opéra de Palerme, Coppelia à l’Opéra d’Helsinki, et tout récemment L’Amour

masqué à Bordeaux.

Parmi ses projets, pour 2012 on retiendra Roméo et Juliette (chorégraphie Preljocaj) à

Bâle, Faust à Metz, L’Homme de la Mancha à Monte-Carlo (mise en scène Jean-Louis

Grinda), Orphée aux Enfers à Lausanne, Le Bal Masqué (chorégraphie Blanca Li) à

Versailles, La Belle Hélène à Toulouse, Mozart (mise en scène Bernard Pisani) à Tours et

en 2013 Folies (mise en scène Olivier Bénézech) à Toulon, et Roméo et Juliette (mise en

scène Paul-Emile Fourny). L’Opéra-Théâtre d’Avignon l’invite régulièrement, notamment en

2003 pour La Donna del Lago et Barbe-Bleue, en 2004 pour Sugar, Ciboulette, Coppelia,

La Fille du Tambour-Major ; pour les fêtes de fin d’année 2004/2005 pour Chantons sous

la pluie et Trois Valses ; en 2007 pour La Traviata, pour les fêtes de fin d’année 2007-

2008 pour L’Auberge du Cheval Blanc, en 2008 pour le ballet Roméo et Juliette et pour

Orphée aux Enfers, en 2010 pour Aida et Le Petit Prince. On le retrouvera en 2013 pour

Roméo et Juliette.

► HÉLÈNE BLANIC - CHARGÉE DES ÉTUDES MUSICALES Après des études musicales effectuées au Conservatoire d'Orléans où elle obtient plusieurs

premiers prix (piano, solfège, accompagnement), Hélène Blanic est engagée en qualité de

pianiste accompagnatrice au CNIPAL de Marseille (Centre National d'Artistes Lyriques ),

puis comme chef de chant à l'Opéra-Théâtre d' Avignon et des Pays de Vaucluse, à l'Opéra

de Monte-Carlo et à l'Opéra de Nice, où elle participe à diverses productions, travaillant

avec de nombreux artistes de renommée internationale. Depuis 1992, elle collabore

régulièrement à Radio-France aux côtés de chefs d'orchestre tels que Marek Janowski,

Charles Dutoit, Jeffrey Tate, Kent Nagano ou encore Kurt Masur ...

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Ses récents engagements l’ont conduite à Shanghai pour Carmen (direction Michel

Plasson), à Montpellier pour La Belle Hélène, Vichy et Avignon pour La Traviata, à Tours

pour un spectacle autour d’Offenbach, aux Chorégies d'Orange pour Carmen, les Requiem

de Verdi et Fauré, La Traviata et Tosca ; à Valencia pour Faust, à Massy pour Cosi fan Tutte

et Faust, et plus récemment à Montpellier pour Die Zauberflöte. Elle a été chef de chant et

continuiste pour Il Viaggio a Reims, en partenariat avec le CFPL (Centre Français de

Promotion Lyrique) et de nombreux théâtres lyriques français (Reims, Vichy, Avignon,

Massy, Montpellier, Clermont-Ferrand, Tours et Metz pour la saison 2008-2009, Nancy,

Toulon, Nice, Saint- Etienne, Toulouse, Bordeaux et Marseille pour la saison 2009-2010).

Parallèlement, elle a été engagée pour Manon et Norma à Massy et Vichy, pour Mefistofele

à Montpellier, pour Les Contes d’Hoffmann à Massy, pour Orfeo à Montpellier et l’été

dernier pour Aida aux Chorégies d'Orange. L’Opéra-Théâtre d’Avignon l’a accueillie en 2003

pour Tosca et un Tremplin Jeunes Chanteurs ; en 2005 pour Madama Butterfly et la Fête

de la Musique ; en 2006 à nouveau pour Tosca et un concert lyrique donné dans le cadre

de la Fête de la Musique, ainsi que pour le Requiem de Mozart ; pour les fêtes de fin

d’année 2006/2007 pour Die Zauberflöte, en 2008 pour La Boheme, en 2010 pour Cosi

fan Tutte et en 2011 pour Thaïs.

► GUYLAINE GIRARD - MARGUERITE - SOPRANO La soprano canadienne Guylaine Girard a d’abord effectué ses études de piano et ensuite

de chant au Canada et aux Etats-Unis. Elle est lauréate de nombreux prix au Canada

(Premier Prix du Concours National de Musique du Canada, Prix Raoul Jobin, Deuxième prix

de l’orchestre de Montréal) et en France (Premier Prix du Concours Gascogne, Premier Prix

du Concours de chant de Marmande, Premier Prix du Festival International d’Art lyrique de

Vivonne). Au Québec, elle débute dans le rôle de Sophie (Werther), avant d’aborder les

rôles de Bacchis (La Belle Hélène), Miss Jessel (The Turn of the Screw) et Marguerite

(Faust). Elle participe également à de nombreux concerts et récitals. Début 2001, elle

remporte un très grand succès dans le Requiem de Verdi à Mannheim et Limburg, sous la

direction de John Nelson, ce qui lui vaut de créer la Missa Profana de Heinz-Werner

Zimermann à Francfort, de reprendre le Requiem de Verdi au Festspielhaus de Salzbourg

et à Mayence, de participer à un concert Verdi à Cologne et enfin d'interpréter Donna Elvira

(Don Giovanni), en version concert, à Munich. La même année, elle participe au Théâtre

des Champs-Élysées à la création de La Prière de Marie au Golgotha de Jean-Louis

Florentz, ouvrage donné par la suite en concert au Mégaron d'Athènes et repris en 2002

avec l'Orchestre National des Pays de Loire. Guylaine Girard apparaît sur les plus grandes

scènes françaises et européennes : Micaëla (Carmen) à Maastricht, Liège, Massy, Avignon

et Marseille ; Marguerite (Faust) à Vichy, Reims et Liège ; Gwendoline à Rouen ; Giovanna

d’Arco à Rennes, Reims et Anvers ; Anna (Nabucco) aux Chorégies d’Orange ; Fiordiligi

(Cosi fan Tutte) à Rennes et Rouen ; Elettra (Idomeneo) à Rennes. Elle interprète aussi La

Campana Sommersa de Respighi à Montpellier. En 2005, elle débute au New York City

Opera dans le rôle de Liù (Turandot).

Ces dernières années, elle a chanté les rôles de Rozenn (Roi d’Ys) à Liège, de Vitellia (La

Clemenza di Tito), de Fiordiligi (Cosi fan tutte) et dans le rôle titre de Giovanna d’Arco à

Rouen et de Nanetta (Falstaff) à l’Opéra de Montpellier. Elle a également fait ses débuts à

l’Opéra National de Paris Bastille dans le rôle titre de Louise sous la direction de Patrick

Davin. On a pu la voir également dans les rôles de la Contessa (Nozze di Figaro) à l’Opéra

de Rouen et de Mimi (La Bohème) à Monte-Carlo. Elle a enregistré un CD des cantates de

Debussy sous la direction d’Hervé Niquet.

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► ISABELLE VERNET - DAME MARTHE - MEZZO-SOPRANO Isabelle Vernet étudie au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris avec

Régine Crespin, où elle obtient trois premiers prix en opéra, oratorio et art lyrique. En 1990,

elle débute dans le rôle-titre de Pénélope (Fauré) à Nantes. Depuis, elle chante Chimène

(Le Cid) à Chicago, aux côtés de Placido Domingo, Giulietta (Les Contes d’Hoffmann) à

Lyon, aux côtés de José Van Dam et Barbara Hendricks, le rôle-titre d’Iphigénie en Tauride

à Marseille, Bordeaux et Francfort, Gutrune et la Troisième Norne (Der Götterdämmerung)

à Buenos-Aires et Francfort, Madame Lidoine (Dialogues des Carmélites) à Bordeaux et

Amsterdam, Marianne (Der Rosenkavalier) au Festival de Salzbourg, sous la direction de

Lorin Maazel, et le rôle-titre d’Ariadne auf Naxos à Toronto. Isabelle Vernet se produit

également à l’Opéra National de Paris dans Alceste, à Amsterdam dans Antigone (Œdipe

d’Enesco), Phèdre (Hippolyte et Aricie) à l’Opéra-Garnier, New York et Vienne avec Les Arts

Florissants ; La Grande Duchesse de Gerolstein à Toulouse, Sita (Le Roi de Lahore) à Saint-

Etienne et Bordeaux, Didon (Les Troyens) à Toulouse et Athènes, Ariane (Ariane et Barbe-

Bleue) au Festival de Prague, Vitellia (La Clemenza di Tito) à Saint-Etienne, Cardiff et

Edimbourg ; Sélika (L’Africaine de Meyerbeer) à Strasbourg et Bettina (La Mascotte) à

Montpellier, Toulouse, Marseille et à l’Opéra-Comique. Elle donne de nombreux récitals au

Festival d’Aix-en-Provence, à Montpellier, Strasbourg et Toulouse. Ainsi, s’est-elle produite

lors d’un récital Chausson-Ravel, dirigé par Sylvain Cambreling, à la Salle Pleyel, puis à

Lyon et Genève, dirigé par Armin Jordan et Louis Langrée, mais aussi à Londres (Wigmore

Hall), Edimbourg, Francfort, Prague, en Corée (invitée par l’Ambassade de France pour

chanter La Marseillaise, lors de l’ouverture de la coupe du monde de football à Séoul en

2001). Elle a interprété maintes fois les Nuits d’Eté de Berlioz (sous la direction d’Armin

Jordan et Michel Plasson) à Orange, au Royal Albert Hall de Londres, à Edimbourg, à

Francfort, Vienne et Bratislava , Le Poème de l’Amour et de la Mer, La Mort de Cléopâtre et

Les Nuits d’Eté au Festival d’Oviedo. Se dirigeant depuis quelques années vers le

répertoire de mezzo-soprano, elle interprète Honorine dans la création mondiale Marius et

Fanny de Vladimir Cosma à Marseille, aux cotés de Roberto Alagna, Angela Gheorghiu et

Jean-Philippe Lafont, avant d’être Dame Marthe dans Faust à Toulouse, Metz et Reims,

Linda di Chamounix à Toulon, La Fiancée Vendue à l’Opéra National de Paris. Plus

récemment, elle s’est produite dans Roméo et Juliette (Gertrude) à Marseille, et dans

L’Opéra de quat’sous à Tours. Parmi ses projets, notons Faust à Reims, Elektra à Nice en

avril prochain, et Linda di Chamounix à Toulon. Sa discographie comprend des mélodies de

Duparc, Gounod et Berlioz chez Ligia Digital (Harmonia Mundi), La Forza del Destino aux

côtés de son frère Olivier Vernet à l’orgue, Œdipe, Don Quichotte et La Légende de Sainte-

Cécile chez EMI, ou encore Le Domino Noir chez DECCA.

► SÉBASTIEN GUEZE - FAUST - TÉNOR Prix du Public et second prix du Concours Placido Domingo - Opéralia, la carrière du jeune

ténor français Sébastien Guèze connaît un essor rapide. En quelques saisons il chante sur

les principales scènes lyriques mondiales des rôles tels que Rodolfo dans La Bohème à La

Fenice de Venise, à La Monnaie de Bruxelles, Helsinki, Liège, Koeln, Austin USA, Athènes,

Dessau... Le rôle titre dans Roméo et Juliette au Concertgebow d'Amsterdam avec Nino

Machaidze; Alfredo dans La Traviata au Théâtre National Wielki à Varsovie avec Aleksandra

Kurzak et à Louisville USA; il Duca dans Rigoletto à Mantova au coté de Placido Domingo

dirigé par Marco Bellocchio; Pinkerton dans Madama Butterfly au Festival Musiques au

coeur d'Eve Ruggieri, le rôle titre de Faust à Toulon et Pamplona; Lensky dans Evgueni

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Oneguine à La Cité de la Musique à Paris; Fritz dans La Grande Duchesse de Gerolstein à

Lausanne avec Béatrice Uria-Monzon; L'Amante dans Amelia al Ballo au Festival de

Spoleto ainsi qu'au Palau de Les Arts à Valencia sous la direction de Placido Domingo.

Il participe également à la redécouverte du répertoire français en interprétant tout

récemment le rôle de Fabrice del Dongo dans La Chartreuse de Parme (Sauguet /

Stendhal) à l'Opéra de Marseille. Les saisons passées, le rôle de Pyrrhus dans Andromaque

(Grétry / CD Glossa) au Festival de Schwetzingen, au Festival de Radio France ou au

Théâtre des Champs Elysées à Paris; Mylio dans Le Roi d'Ys (Lalo / DVD Dynamic) à Liège;

Le rôle titre de Marius et Fanny (Cosma), Shahabarim dans Salammbo (Reyer) et Vincent

dans Mireille encore à l'Opéra de Marseille; Haroun dans Djamileh (Bizet) à Compiègne,

Floreski dans Lodoïska (Cherubini) à La Santa Cecilia de Roma, La Fenice de Venise et au

TCE. Partageant la scène avec des artistes tels que Elena Kelissidi, Roberto Alagna, Kate

Aldrich, Ruggero Raimondi, Elizabeth Futral… il chante également aux Chorégies d'Orange,

à la Salle Pleyel, au Festival International des Arts d’Harare (Zimbabwe), au Festival des

Alizés au Maroc, au Oji Hall de Tokio, ou au Miami Florida Grand Opera... Mis en scène par

Graham Vick, Garnett Bruce, Willy Decker, Mariusz Trelinski, Andreas Homoki, Georges

Lavaudant, Francesco Micheli... ou des chefs tels que Antony Hermus, Zubin Metha, Carlo

Rizzi, Alain Altinoglu ou Johanes Debus pour en nommer quelques uns. Sébastien Guèze a

étudié le chant au conservatoire de Nîmes, poursuivant en parallèle ses études

universitaires à Montpellier, où il a obtenu une Maîtrise de Commerce à l’International. Il

décide alors de se consacrer exclusivement à la musique en intégrant le Conservatoire

National Supérieur de Paris. Il remporte différents prix dans des compétitions

internationales ("NATS competition" aux Etats-unis, Tournoi des voix d’or à Metz, Concours

Européen d’Arles) avant d’être sacré "Révélation Artiste Lyrique 2006" par l’ADAMI et

d’achever son cursus au Conservatoire National premier nommé avec les "Félicitations du

Jury". En 2009, il est nommé aux Victoires de la Musique Classique dans la catégorie

Révélation artiste lyrique de l’année.

Parmi ses projets en 2012-2013, Mr Guèze interprètera Roméo au Miami Florida Grand

Opera, Alfredo dans La Traviata à La Monnaie de Bruxelles, Pinkerton dans Madama

Butterfly, Rodolfo dans La Bohème, puis les saisons suivantes d’autres rôles tels que

Nemorino dans L'Elisire d'Amore, Nadir dans Les Pêcheurs de Perles, le Chevalier Des

Grieux dans Manon ou à nouveau le rôle-titre de Faust.

► NICOLAS CAVALLIER - MÉPHISTOPHÉLÈS - BASSE Après des cours de théâtre à Paris, Nicolas Cavallier étudie le chant à la Royal Academy of

Music et au National Opera Studio de Londres où il obtient de nombreux prix de chant

(entre autres la «Fondation de la Vocation »). Il fait ses débuts dans Die Zauberflöte

(Sarastro) mis en scène par P. Sellars et Fidelio (Don Fernando) au Festival de

Glyndebourne en 1991. Interprète régulier des grands rôles Mozartiens en France et à

l’étranger (Don Giovanni, Leporello, Figaro, Don Alfonso), il chante également des rôles tels

que L’Elisir d’Amore (Dulcamara) à Liège, Pelléas et Mélisande (Arkel) à La Fenice de

Venise, Don Quichotte (rôle-titre) à Avignon, Il Turco in Italia (rôle-titre) à La Monnaie de

Bruxelles et à Genève, Les Contes d’Hoffmann (4 Diables) à Liège et Marseille, La

Cenerentola (Alidoro) à Liège et Bordeaux, Le Comte Ory (Gouverneur) à Liège et à l’Opéra-

Comique. Régulièrement invité à l’Opéra National de Paris pour Parsifal, Les Indes

Galantes (Turc Généreux), L’Enfant et les Sortilèges, la création de Ph. Manoury Ka…

(l’Avocat), La Clemenza di Tito (Publio), Nicolas Cavallier chante sous la baguette de chefs

prestigieux tels que M. Plasson, M.W. Chung, A. Jordan, M. Minkowski, W. Christie, G.

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Bertini, A. Zedda, E. Pidò, E. Krivine. En 2006, il débute dans le rôle de Philippe II (Don

Carlos) à Strasbourg et interprète l’année suivante le rôle titre de Don Giovanni en Avignon,

Figaro (Le Nozze di Figaro) à Nancy et Bordeaux, Méphistophélès (La Damnation de Faust)

à Marseille, Thaïs à Vienne sous la direction de Michel Plasson. Plus récemment, il

interprète le rôle de Colline (La Bohème) à Bordeaux, Méphistophélès (La Damnation de

Faust) à Glasgow, Leporello (Don Giovanni) à Monte-Carlo, Figaro (Le Nozze di Figaro) à

Toulouse et à Seattle, Escamillo (Carmen) à l’Opéra Comique, à Grenade sous la direction

de John Eliot Gardiner, au Luxembourg et à Oman, Ambroise (Mireille) à l’Opéra de Paris, le

Marquis de la Force (Le Dialogue des Carmélites) à Toulouse, Claudius (Hamlet) à Saint-

Etienne et à Marseille, Lothario (Mignon) à l’Opéra Comique Claudius Ramon (Mireille) aux

Chorégies d’Orange, les Diables (Les Contes d’Hoffmann) en Avignon à Genève, à Massy et

à Monte Carlo, Don Quichotte (L’Homme de la Mancha) au Capitole de Toulouse, Don

Quichotte à Seattle, Barbe-Bleue (Ariane et barbe Bleue) Salle Peyel, Claudius (Hamlet), La

Nuit de Gutenberg à l’Opéra National du Rhin et Le Comte de Poitou (La Magicienne) au

Festival de radio France et Montpellier. Parmi ses projets, La Chartreuse de Parme de

Henri Sauguet à l’Opéra de Marseille, Méphisto (Faust) en Avignon et à Reims, Roméo et

Juliette et Léandre (L’Amour des trois Oranges) à l’Opéra National de Paris, Don Quichotte

(L’Homme de la Mancha) à Monte Carlo…

► ANDRÉ HEYBOER - VALENTIN - BARYTON Né à Brive La Gaillarde, André Heyboer étudie d’abord la guitare classique. Il commence à

chanter dans les chœurs de la région dont celui de la Camerata Vocale de Brive. C’est ainsi

qu’il aborde le répertoire baroque allemand, italien, et français dans des festivals comme

La Chaise-Dieu, Sylvanès, Festival de la Vézère. A partir de fin 2003, il s'oriente dans le

répertoire lyrique en interprétant sur les scènes de la région parisienne les rôles d’Oreste

dans Iphigénie en Tauride, Dappertutto et Dr Miracle dans Les Contes d’Hoffman. Depuis

2005, il chante régulièrement au Capitole de Toulouse (Louise, Der Rosenkavalier, l’Arche

de Noé/Noé, Boris Godounov/Officier Pristav, Don Carlo/Député Flamand, Gianni

Schicchi/Marco, Le Roi d’Ys/Jahel, Andrea Chenier, Faust) ; à l’Opéra de Marseille (La

Traviata/Germont, Turandot, Le Dialogue des Carmélites/2ème officier - Geolier, Rigoletto/

Marullo, Manon/De Bretigny, Salammbo, Andrea Chenier) ; à l’Opéra de Montpellier

(Tristan und Isolde/Melot et doublure Kurwenal) ; au Festival de Sedières (Rigoletto/rôle-

titre) ; à l’Opéra de Dijon (Faust/Valentin, Macbeth/rôle titre et Lucia di Lammermoor/

Enrico) ; à L’Opéra National de Paris (La Juive d’Halévy, Andrea Chenier et Manon) ; à

l’Opéra d’Amsterdam (La Juive) ; à l’Opéra de Monte-Carlo (Andrea Chenier, Un Ballo In

Maschera) ; au French May Festival de Hong-Kong (Manon/Lescaut), La Métamorphose de

Michael Levinas à l’Opéra de Lille, à l’Opéra de Saint-Etienne (La Navarraise & Cavalleria

Rusticana), … Il s’est produit sous la direction de chefs d’orchestre tels que M. Plasson, G.

Neuhold, B. Kontarsky, M. Armiliato, P. Davin, F. Layer, C. Larrieux, D. Oren, P. Arrivabeni,

D. Klajner, A. Guingal, D. Callegari, M. Benini, F.M. Carminati, C. Schnitzler, D. Trottein...

Ainsi que dans des mises en scène signées par N. Joël, J.C. Auvray, G.C. Del Monaco, C.

Servais, R. Auphan, Y. Coudray, A. Bernard, P. Audi, S. Roche, C. Roubaud, P. Busse, G.

Lavaudant… En récitals, il collabore entre autre avec Brian Stanborough (Winterreise),

Robert Gonnella au Midi du Capitole (octobre 2007) et Eloïse Urbain. Parmi ses projets :

Valentin/Faust à l’Opéra d’Avignon et à Reims, Zurga/Les pecheurs de perles à l’Opéra

Comique de Paris, La Fanciulla del West & Andrea Chenier à l’Opéra National de Paris, etc.

► BLANDINE STASKIEWICZ - SIÉBEL - MEZZO-SOPRANO

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Après un 1er Prix au Conservatoire Supérieur de Paris en 2001 et un diplôme de

perfectionnement en 2003, Blandine Staskiewicz débute dans Dorabella (Cosi fan tutte) en

tournée avec Opéra Eclaté, la 2ème Dame (La Flûte enchantée) avec le Cirque Alexis Gruss

à Paris et Siébel (Faust de Gounod) à l’Opéra de Saint-Etienne. Lauréate du «Concours

Baroque international de Chimay» et des «Voix d’Or» en 2001, elle participe au Premier

«Jardin des Voix» que dirige William Christie, puis chante le rôle-titre dans Athalia d’Haendel

au Festival d’Ambronay. Elle est également soliste dans de nombreux concerts et Oratorios

à Paris et en Europe sous la baguette de chefs tels que Yutaka Sado, Marcello Viotti, Kurt

Masur, Kent Nagano, Marc Minkowski, Jean-Christophe Spinosi et Hervé Niquet. Suivront

les rôles de Loena (La Belle Hélène) et Olga (La Grande Duchesse de Gerolstein) au

Théâtre du Châtelet, Annio (La Clemenza di Tito) à l’Opéra de Metz, Medoro dans L’Orlando

Furioso de Vivaldi (prix du meilleur disque aux Victoires de la Musique 2005) et Ottone

dans Griselda de Vivaldi au Théâtre des Champs Elysées avec l’Ensemble Matteus,

Frédérick (Mignon de Thomas) au Théâtre du Capitole de Toulouse, et les rôles-titres dans

Callirhoé de Destouches et Sémélé de Marin Marais au Festival de Beaune, de Radio

France et au Théâtre des Champs-Elysées avec Hervé Niquet. En 2007, elle interprète la

Deuxième Dame (La Flûte Enchantée) à Toulouse, Frédérick (Mignon) à Avignon, Oreste

(La Belle Hélène) à Strasbourg, Aloès (L’Etoile de Chabrier) à l’Opéra Comique, sous la

direction de John Elliot Gardiner et chante en concerts dans L’Enfant et les Sortilèges de

Ravel à Montréal puis dans la Messe en Si de Bach (dir. Marc Minkowski). En 2008, elle

chante Stefano (Roméo et Juliette de Gounod) à l’Opéra de Toulon, Piacere (Il Trionfo del

Tempo de Haendel) en concert avec Marc Minkowski, Enrico (Elisabetta Regina

d’Inghilterra de Rossini) à la Monnaie de Bruxelles et Cherubino (Le Nozze di Figaro) à

Toulouse. Récemment, elle a interprété Mercédès (Carmen) et Siébel (Faust) au Capitole

de Toulouse et à Toulon, Sainte Marie (L’Enfance du Christ de Berlioz) à Toulon, Aloès

(L’Etoile) au Grand Théâtre de Genève, Clotilde (Norma) de Bellini au Châtelet, Frédérick

(Mignon) à l’Opéra Comique, le Garçon de cuisine (Rusalka) à Nancy et Despina (Cosi fan

tutte) à Avignon, le rôle-titre de Cendrillon de Massenet à l’Opéra Comique, Urbain (Les

Huguenots) à la Monnaie de Bruxelles, Medoro (Orlando Furioso) et Semiramide

riconosciuta de Porpora au Festival de Beaune… Parmi ses projets, Siébel (Faust) à

Avignon et Reims, Metella (La Vie parisienne) à l’Opéra national de Lyon, Lazuli (L’Etoile de

Chabrier) à Bergen, la Deuxième Dame (La Flûte enchantée) et Mercédès (Carmen) à

Marseille, Farnace de Vivaldi au Théâtre des Champs-Elysées…

► PHILIPPE ERMELIER - WAGNER - BARYTON Philippe Ermelier jouit d’une formation artistique très diversifiée : il suit d’abord, dès 1977,

les cours de dessin et d’architecture de l’école Boulle, il est l’élève du danseur Casati puis il

étudie l’art dramatique avec Jacques Lorcey, Jean-Simon Prévost, Jean Périmony et Jean-

Laurent Cochet, Sarah Eigerman à l’école Franco-Américaine de cinéma et théâtre (FACT),

et participe à certains stages de John Strasberg. Conjointement à sa formation de

comédien, Philippe Ermelier travaille dès 1979 sa voix avec Jean-Marie Siougos et Suzy

Sach. Il entre en 1986 au « CNIPAL » à Marseille où il rencontre Rita Streich. En 1987 de

retour à Paris, il entre au Conservatoire de Noisy le Sec dans la classe d’Anna-Maria Bondi

et en 1989 à l’école d’Art Lyrique de l’Opéra de Paris dans la classe de Michel Sénéchal. Il

se perfectionne avec Jacques Shuilon et Isabelle Garcisanz pour le Bel Canto. Depuis ses

débuts, il a chanté Ali dans L’Italienne à Alger de Rossini, Laerte dans Mignon d’Ambroise

Thomas, Johann dans Werther de Massenet, Tobias Mill dans La Cambiale di Matrimonio

de Rossini, Arbace dans Chrysamante de Haendel, Phinée dans Jephté de Montéclair,

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Orphée dans Orphée et Eurydice de Gluck, Enée dans Didon et Enée de Purcell, Figaro

dans Le Barbier de Séville de Rossini, Sganarelle dans Le Médecin Malgré lui de Gounod,

Colas dans Bastien et Bastienne de Mozart… Ses dons de comédien lui ont permis

d’aborder très vite le répertoire lyrique plus léger. Il est DéDé et Mr Phidias dans Phiphi de

Christiné, Kermao dans Coup de Roulis de Messager, Toinet dans Un de la Canebière de

Scotto, mais aussi Popoff de La veuve Joyeuse de Léhar, le Général Boum de La Grande

Duchesse de Gérolstein, le baron de La Vie Parisienne, Achille et Agamemnon dans La

Belle Hélène ou Madou et Raflafla de Mesdames de la Halle. Il affectionne

particulièrement ces derniers rôles dans le répertoire d’Offenbach. Dans les comédies

musicales, il a été Mathusalem dans CATS au Théâtre de Paris, Javert dans Les Misérables

au Théâtre Mogador, Tiger Brown dans L’Opéra de quatre’sous de Kurt Weil, le Barbier

dans L’Homme de la Mancha, Don Ichassar et le Matelot dans Le Candide de Bernstein,

Benjamin Guggenheim dans Titanic… Dans les opérettes et Opéras Comique : Bobinet de

La Vie Parisienne (Mise en scène Jérôme Savary) à l’Opéra de Liège, Calchas dans La Belle

Hélène à Avignon en 2008 et à l’Opéra de Liège en 2007), Duparquet à l’Opéra National

de Bordeaux et Tourillon à l’Opéra de Liège en 2008 de La Chauve Souris. Dans les

Opéras, le Sacristain dans La Tosca (Opéra de Liège, Opéra de Massy en 2009), le cuisinier

et l’officier espagnol dans Cyrano de Bergerac, Mathieu dans André Chenier à l’Opéra de

Monte Carlo, Wagner dans Faust à l’Opéra de Massy en 2009, Mathieu dans André

Chenier (dans les Opéras de Liège, Monte Carlo et Marseille). Plus récemment, en 2011 :

le Barbier dans une nouvelle production de L’Homme de la Mancha au Capitole de

Toulouse, Calchas dans une nouvelle production de La Belle Hélène à l’Opéra National de

Bordeaux, Larivaudière dans La fille de Mme Angot à l’Opéra de Liège. En 2012/2013, il

retrouvera Avignon sur les productions de Jenufa et du Barbier de Seville, tout Monte Carlo

sur celles de La Navarraise et de l’Homme de la Mancha. Philippe Ermelier est également

metteur en scène tant pour le Théâtre que pour les spectacles musicaux. Depuis plusieurs

saisons, après avoir fondé sa compagnie, il a écrit et coproduit des spectacles à Paris et

en tournée.

► HÉLÈNE LE ROY - CHEF DE CHŒUR Après des études au Conservatoire National de Région de la ville de Reims où elle obtient

des prix en piano, écriture et musique de chambre, Hélène Le Roy se tourne vers des

études de chant et de direction de chœur. Elle obtient un premier prix de direction de

chœur au Conservatoire National du Luxembourg, dans la classe de Pierre Cao et poursuit

sa formation en participant à différentes « Master classes » (Eric Ericson, Frieder Bernius).

Toujours en quête de nouveautés, elle participe aux « Symposiums Mondiaux de Chant

choral » à Kyoto en 2005 et à Copenhague en 2008.

Hélène Le Roy a créé et dirigé plusieurs ensembles vocaux régionaux comme le Chœur de

chambre Ars Vocalis qui se fait entendre régulièrement pendant les Flâneries Musicales de

Reims avec lequel elle aborde le répertoire « a capella » classique et contemporain

(Mendelssohn, Brahms, Debussy, Pärt…) autant que les œuvres pour chœur et instruments

(Motets de Bach, Requiem de Fauré ou de Mozart, Dixit Dominus de Haendel, les Noces de

Stravinsky…). Ce chœur a chanté également dans Orphée et Eurydice de Gluck à l’Opéra

de Reims et participé à des créations d’œuvres contemporaines (J.M. Chouvel, T. Machuel).

C’est dans la même recherche de nouvelles sonorités musicales qu’Hélène Le Roy prend

de 2004 à 2011 la direction musicale de l’Ensemble Vocal Féminin Thibaut de

Champagne, avec lequel elle donne des œuvres de Sauguet, Langlais, Jolivet et travaille

avec Ana Yepes sur le lien entre chants et danses de la Renaissances. Cet ensemble a lui

aussi collaboré avec l’Opéra de Reims et l’Arcal pour Riders to the see de Vaughan-

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Williams.

Très intéressée par la pédagogie, Hélène Le Roy intervient en tant qu’instructrice dans

différents stages et enseigne la formation musicale pour choristes ainsi que la direction de

chœur dans le cadre de la Mission-Voix de l’ORCCA ou au sein de diverses associations.

Elle aborde avec la chorale La Veslardanne des œuvres plus diversifiées (chœurs

classiques, variété, jazz, musique africaine…).

En plus des ensembles associatifs, elle est chargée des cours de chant choral auprès des

classes primaires à Horaires Aménagés (CHAM) du Conservatoire à Rayonnement Régional

de Reims depuis 2009, et dirige depuis 1995 le chœur du département de Musicologie de

l'Université de Reims dans lequel elle enseigne également la direction de chœur.

C’est depuis 2008 que Hélène Le Roy collabore avec l’Opéra de Reims et L’ELCA pour

préparer les chœurs de productions lyriques comme Les Pécheurs de Perles de Bizet, Les

Noces de Figaro de Mozart…..

► L’ELCA, ENSEMBLE LYRIQUE CHAMPAGNE-ARDENNE Depuis 2004, ces chanteurs (un ensemble de 16 à 40 personnes) participent à l’Atelier

Lyrique organisé par l’ORCCA et l’Opéra. C’est ainsi qu’ils se sont progressivement formés à

l’art lyrique : chant, mise en scène, chorégraphie, approche linguistique, etc. Ils se

produisent depuis, régulièrement sur la scène de l’Opéra, formant les chœurs d’ouvrages

tels que Carmen, Otello, Les Noces de Figaro, ou encore Valses de Vienne, L’auberge du

Cheval blanc ou La Vie Parisienne. Ils sont maintenant réunis en association : L’Ensemble

Lyrique Champagne Ardenne. Partager leur enthousiasme et leur passion pour l’art lyrique

est leur principale motivation. Cette saison nous avons pu les voir dans l’Arlésienne et nous

les retrouverons dans La Traviata.

► L’ORCHESTRE DE L’OPÉRA DE REIMS Dans le cadre de la programmation de l’Opéra de Reims, l’Orchestre aborde chaque saison

le répertoire lyrique et symphonique ainsi que celui de l’opérette et de la comédie

musicale. Placé sous la direction de différents chefs invités parmi lesquels Paul Ethuin,

Andréas Stoehr, Patrick Davin, Jean Yves Ossonce, Dominique Trottein, Alain Altinoglu, Cyril

Diedrich, Antonio Fogliani, Vincent Barthe, Jean Claude Malgoire, Jean Luc Tingaud, Bruno

Membrey, Didier Benetti, Luciano Accocella, Guy Condette, Paolo Olmi, Mark Foster,

l’Orchestre de l’Opéra de Reims rassemble une cinquantaine de musiciens professionnels,

principalement originaires de la région et pour la plupart enseignants au sein des

conservatoires de Reims, Troyes, Châlons-en-Champagne, Charleville-Mézières, Epernay,

Sedan, Vitry le François, Laon… L’Orchestre se produit régulièrement en région à l’occasion

de tournées (Givet, Sedan, Vouziers, Chaumont, Courcy…) dans lesquelles il a notamment

pu se distinguer dans des programmes divers en formation symphonique ou en

accompagnant l’Ensemble Akadêmia. Ces concerts sont l’occasion de participer à

l’opération « Musiques en coulisses » initiée par la Région ChampagneŔArdenne. Ainsi, les

musiciens de l’Orchestre s’impliquent dans des séries de rencontres auprès des publics les

plus diversifiés (scolaires, jeunes en situation de précarité ou de réinsertion, personnes

âgées, populations empêchées). Ces temps de partage permettent d’appréhender un

savoir faire et de découvrir le patrimoine musical. La programmation de l’Opéra de Reims

donne aussi lieu à des tournées nationales. Ainsi, l’Orchestre a interprété Cosi Fan Tutte de

Mozart, Le Médecin malgré lui de Gounod, La Pietra del Paragone de Rossini, Le Médium

de Menotti, Les Mamelles de Tirésias de Poulenc, Tosca de Puccini, Riders to the Sea de

Vaughan Williams, Jules César de Haendel…

Régisseur d’orchestre : Sylvain Bres / Intendant général de l’orchestre : Patrice Meresse

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