1
113 e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie J. Fr. Ophtalmol. COMMUNICATIONS ORALES SYMPOSIUM DE L’AFRIQUE DE L’OUEST S212 cas. Chez les 18 patients SS, la rétinopathie est présente dans 9 cas soit 50 %, et elle était proliférante chez 4 d’entre eux. Discussion : La fréquence des rétinopathies drépanocytaires varie suivant les étu- des de 17 à 77 %. Balo et col. à Lomé dans une étude similaire rapportent 57,5 % de rétinopathies, dont 55,26 % de proliférantes. L’âge, la forme SC, et le traitement médical précaire sont les principaux facteurs favorisant la prolifération des néovais- seaux rétiniens. L’examen du fond d’œil, l’angiographie à la fluorescéine et la photo coagulation laser argon sont nécessaires dans la prise en charge de la rétinopathie drépanocytaire. Conclusion : La rétinopathie est une complication fréquente de la drépanocytose. Sa prise en charge passe par une meilleure accessibilité à l’examen ophtalmologique et au traitement préventif par photo coagulation au laser. 216 LU-10.30 Aspects épidémiologiques et cliniques des traumatismes oculaires sévères en milieu hospitalier dakarois. Epidemiological and clinical aspect of severe eye injuries in Dakar’s hospital. SECK SM*, GBOTON G, SECK CM, GUEYE NN, LAM A (Dakar, Sénégal) But : Les traumatismes oculaires sévères sont en constante progression dans les pays en voie de développement et leur épidémiologie est assez peu connue. Le but de ce travail est de contribuer à une meilleure connaissance des traumatismes ocu- laires sévères rencontrés en milieu hospitalier à Dakar. Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective de 1999 à 2005 portant sur tous les patients hospitalisés pour traumatisme oculaire. Pour chaque patient, nous avons étudié les paramètres suivant : âge, sexe, profession, délai de consulta- tion, œil atteint, circonstances de survenue, lieu du traumatisme, l’agent causal, l’acuité à l’entrée, le type de lésion, et les résultats anatomiques et fonctionnels lors de la dernière consultation. Résultats : Nous avons colligé 322 patients, dont 126 enfants (39 % des cas) et 196 adultes (61 %). L’âge moyen est de 38,5 ans. Le sex-ratio est de 2,63 avec 229 patients du sexe masculin (71 %) contre 87 du sexe féminin. 347 yeux ont été concernés dont 186 droits et 161 gauches. Le siège est bilatéral dans 25 cas notés lors des brûlures chimiques et les explosions avec dispersion d’éclat et effet blast (mines, éclats d’obus, fusil à grenaille). Dans la population adulte les circonstances ne sont précisées que dans 61,2 % (120 cas). Toutes les professions ont été retrou- vées, mais les militaires sont les plus touchés : 22 cas (11 % des adultes), suivis des élèves et étudiants regroupés : 15 cas (7 %). Les accidents de travail représentent 47 % des cas, les accidents de la voie publique 15,4 %, les rixes et les accidents de la circulation respectivement 13,4 %, les accidents domestiques 11,5 %, les conflits armés 6,7 % et les sports 4,8 %. Chez l’enfant, les circonstances sont précisées dans 63,5 % des cas (80 cas). Les accidents de jeux sont les plus fréquents : 60 % des cas, suivis des accidents domestiques 17,5 %, des rixes 11,25 %, des acci- dents de la voie publique 8,75 %, des sévices 7,5 %, des accidents du travail 3,75 % et des automutilations 2,5 %. Les traumatismes ouverts représentent 53 % des cas tous âges confondus. Les traumatismes fermés représentent 47 %, dont 10,8 % de brûlures graves, 36 % de contusions du globe associant dans 13 % des plaies palpébrales et/ou des voies lacrymales. Conclusion : Dans notre expérience, l’étude des traumatismes graves de l’œil fait ressortir la grande fréquence des plaies des globes, des accidents du travail chez l’adulte et des jeux chez l’enfant. Elle montre en outre que la majorité des cas sont évitables par des mesures de préventions élémentaires dont le bannissement de la violence et des jeux dangereux chez l’enfant et l’application des mesures de pru- dence et la protection dans les lieux de travail chez l’adulte. 217 LU-10.40 Traumatismes de la région oculaire au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville. Ocular trauma in Univerty Hospital of Brazzaville. KAYA G*, NGOUONI G, ONDZOTTO G, BOTAKA E, KIMBOURI AF, OUEMINA T, GOMBE T, MASSAMBA D (Brazzaville, Congo) Introduction : Les lésions de la face occupent une place importante dans les trau- matismes. Objectifs et Méthodes : Étudier la fréquence et les formes cliniques des traumatis- mes de la sphère oculaire en milieu hospitalier. Il s’agit d’une étude rétrospective sur les traumatismes de l’œil et ses annexes pendant une période de 2 ans de 2004 à 2005. Pour les lésions oculaires nous avons utilisé la classification de la Burmingham Eye Trauma Terminology. Résultats : La fréquence des traumatismes de l’œil et de ses annexes représente 1.0 ± 0,1 % sur un effectif total de 12 033 malades consultés. L’âge moyen a été de 27,5 ans et les tranches d’âges les plus touchées entre 16 et 35 ans. Les hommes sont plus souvent victimes que les femmes, à raison de 58,9 % contre 41,1 %. Parmi les mécanismes, les contusions sont plus nombreuses que les plaies superficielles ou profondes et les brûlures avec des taux de 56 %, 41 % et 41 %. Sur le plan anatomo-clinique, le côté gauche était plus souvent atteint que le droit avec 42 % contre 36 %. Les lésions orbito-palpébrales ont été isolées dans 52,4 % et asso- ciées à des lésions oculaires dans 47,6 %. Les lésions associées ORL représentent 14 %, les lésions stomatologiques 14 %, et les lésions crâniennes 3 %. Parmi les lésions oculaires nous avons noté 25,6 % de cas à globe ouvert et 74,4 % de cas à globe fermé. Les lésions orbito-palpébrales ont été réparties de la manière suivante : œdèmes palpébraux (35,3 %), plaies palpébrales (26,2 %), fractures de l’orbite 0,4 % et hématomes rétro bulbaires 0,4 %. Les complications ont été observées dans 10,8 % de cas et les séquelles dans 6,7 %. Discussion : La fréquence des lésions de la sphère oculaire, bien que sous-estimée, reste préoccupante sur le plan de la prévention publique et du traitement. Conclusion : Il est important de toujours reconnaître les lésions oculaires à globe ouvert qui doivent être réparées très tôt après un traumatisme et les lésions osseu- ses orbitaires et maxillo-faciales qui font appel à des techniques de plus en plus codifiées et à des biomatériaux. 218 LU-10.50 Traumatismes oculaires chez l’enfant de 0 à 15 ans au Sénégal. Ocular traumatism in Senegalese children under 15 years. LAM A*, SECK SM, AGBOTON G, SECK CM, GUEYE NN, ANDRIAMARO H, FAYE SARR MH (Dakar, Sénégal) But : Étudier les traumatismes oculaires chez les enfants de 0 à 15 ans afin d’en cerner les caractéristiques épidémiologiques pouvant servir de base de prévention. Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective de 1991 à 2005 portant sur 437 dossiers de patients hospitalisés pour un traumatisme oculaire. L’âge, le sexe, le délai de consultation, le type de traumatisme, l’agent et les circonstances du traumatisme, les données de l’examen clinique et les résultats anatomiques et fonctionnels ont été relevés. Les traumatismes examinés après un mois et ceux ayant un suivi inférieur à 3 mois ont été exclus. Résultats : L’âge moyen est de 8,5 ans et la tranche d’âge de 6 à 10 ans la plus atteinte. Les garçons représentent 62,7 % de la série. Le sex-ratio est de 1,6/1. 56 % des patients ont consulté dans les 24 heures suivant le traumatisme. Les jeux sont en cause dans 42 % des traumatismes suivis des accidents domestiques 24,5 %, des rixes 14 %, des sévices 11 % et des accidents de la circulation 3 %. Les coups reçus d’autrui, 34,5 % des cas sont le mode le plus fréquent, suivi des projectiles, 28 % des cas et des objets piquants, 21,5 % des cas. Les jets de pierre 21,4 % des cas, représentent avec les bouts de bois 11,6 % des cas, les principaux agents trau- matisants. Le traumatisme est ouvert dans 62 % des cas. Les éclatements ou rup- ture contusive du globe, 26 % des cas ; les plaies pénétrantes 24 % des cas et les contusions isolées et fermées, 23,4 % des cas, sont les lésions le plus fréquentes. Les séquelles anatomiques graves concernent 54,8 % des patients tandis que 67 % ont pratiquement perdu la fonction de l’œil atteint. Seuls 25 % ont récupéré une acuité visuelle supérieure ou égale à 5/10 compatible avec une vision binoculaire. Les séquelles sont fonctions de la gravité des lésions et ne semblent pas être influencées par l’âge. Conclusion : Les traumatismes chez l’enfant sont particulièrement graves dans notre étude. Les étiologies assez particulières par rapport aux données de la littéra- ture semblent évitables dans la majorité des cas grâce à une bonne sensibilisation des populations.

218 Traumatismes oculaires chez l’enfant de 0 à 15 ans au Sénégal

  • Upload
    mh

  • View
    216

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: 218 Traumatismes oculaires chez l’enfant de 0 à 15 ans au Sénégal

113e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie J. Fr. Ophtalmol.

COMMUNICATIONS ORALESSYMPOSIUM DE L’AFRIQUE DE L’OUEST

S212

cas. Chez les 18 patients SS, la rétinopathie est présente dans 9 cas soit 50 %, etelle était proliférante chez 4 d’entre eux.Discussion : La fréquence des rétinopathies drépanocytaires varie suivant les étu-des de 17 à 77 %. Balo et col. à Lomé dans une étude similaire rapportent 57,5 %de rétinopathies, dont 55,26 % de proliférantes. L’âge, la forme SC, et le traitementmédical précaire sont les principaux facteurs favorisant la prolifération des néovais-seaux rétiniens. L’examen du fond d’œil, l’angiographie à la fluorescéine et la photocoagulation laser argon sont nécessaires dans la prise en charge de la rétinopathiedrépanocytaire.Conclusion : La rétinopathie est une complication fréquente de la drépanocytose.Sa prise en charge passe par une meilleure accessibilité à l’examen ophtalmologiqueet au traitement préventif par photo coagulation au laser.

216 LU-10.30Aspects épidémiologiques et cliniques des traumatismes oculaires sévères en milieu hospitalier dakarois.Epidemiological and clinical aspect of severe eye injuries in Dakar’s hospital.SECK SM*, GBOTON G, SECK CM, GUEYE NN, LAM A (Dakar, Sénégal)

But : Les traumatismes oculaires sévères sont en constante progression dans lespays en voie de développement et leur épidémiologie est assez peu connue. Le butde ce travail est de contribuer à une meilleure connaissance des traumatismes ocu-laires sévères rencontrés en milieu hospitalier à Dakar.Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective de 1999 à 2005 portantsur tous les patients hospitalisés pour traumatisme oculaire. Pour chaque patient,nous avons étudié les paramètres suivant : âge, sexe, profession, délai de consulta-tion, œil atteint, circonstances de survenue, lieu du traumatisme, l’agent causal,l’acuité à l’entrée, le type de lésion, et les résultats anatomiques et fonctionnels lorsde la dernière consultation.Résultats : Nous avons colligé 322 patients, dont 126 enfants (39 % des cas) et196 adultes (61 %). L’âge moyen est de 38,5 ans. Le sex-ratio est de 2,63 avec229 patients du sexe masculin (71 %) contre 87 du sexe féminin. 347 yeux ont étéconcernés dont 186 droits et 161 gauches. Le siège est bilatéral dans 25 cas notéslors des brûlures chimiques et les explosions avec dispersion d’éclat et effet blast(mines, éclats d’obus, fusil à grenaille). Dans la population adulte les circonstancesne sont précisées que dans 61,2 % (120 cas). Toutes les professions ont été retrou-vées, mais les militaires sont les plus touchés : 22 cas (11 % des adultes), suivis desélèves et étudiants regroupés : 15 cas (7 %). Les accidents de travail représentent47 % des cas, les accidents de la voie publique 15,4 %, les rixes et les accidents dela circulation respectivement 13,4 %, les accidents domestiques 11,5 %, les conflitsarmés 6,7 % et les sports 4,8 %. Chez l’enfant, les circonstances sont préciséesdans 63,5 % des cas (80 cas). Les accidents de jeux sont les plus fréquents : 60 %des cas, suivis des accidents domestiques 17,5 %, des rixes 11,25 %, des acci-dents de la voie publique 8,75 %, des sévices 7,5 %, des accidents du travail3,75 % et des automutilations 2,5 %. Les traumatismes ouverts représentent 53 %des cas tous âges confondus. Les traumatismes fermés représentent 47 %, dont10,8 % de brûlures graves, 36 % de contusions du globe associant dans 13 % desplaies palpébrales et/ou des voies lacrymales.Conclusion : Dans notre expérience, l’étude des traumatismes graves de l’œil faitressortir la grande fréquence des plaies des globes, des accidents du travail chezl’adulte et des jeux chez l’enfant. Elle montre en outre que la majorité des cas sontévitables par des mesures de préventions élémentaires dont le bannissement de laviolence et des jeux dangereux chez l’enfant et l’application des mesures de pru-dence et la protection dans les lieux de travail chez l’adulte.

217 LU-10.40Traumatismes de la région oculaire au Centre Hospitalier Universitaire de Brazzaville.Ocular trauma in Univerty Hospital of Brazzaville.KAYA G*, NGOUONI G, ONDZOTTO G, BOTAKA E, KIMBOURI AF, OUEMINA T, GOMBE T, MASSAMBA D (Brazzaville, Congo)

Introduction : Les lésions de la face occupent une place importante dans les trau-matismes.Objectifs et Méthodes : Étudier la fréquence et les formes cliniques des traumatis-mes de la sphère oculaire en milieu hospitalier. Il s’agit d’une étude rétrospective surles traumatismes de l’œil et ses annexes pendant une période de 2 ans de 2004 à2005. Pour les lésions oculaires nous avons utilisé la classification de la BurminghamEye Trauma Terminology.

Résultats : La fréquence des traumatismes de l’œil et de ses annexes représente1.0 ± 0,1 % sur un effectif total de 12 033 malades consultés. L’âge moyen a été de27,5 ans et les tranches d’âges les plus touchées entre 16 et 35 ans. Les hommessont plus souvent victimes que les femmes, à raison de 58,9 % contre 41,1 %. Parmiles mécanismes, les contusions sont plus nombreuses que les plaies superficiellesou profondes et les brûlures avec des taux de 56 %, 41 % et 41 %. Sur le plananatomo-clinique, le côté gauche était plus souvent atteint que le droit avec 42 %contre 36 %. Les lésions orbito-palpébrales ont été isolées dans 52,4 % et asso-ciées à des lésions oculaires dans 47,6 %. Les lésions associées ORL représentent14 %, les lésions stomatologiques 14 %, et les lésions crâniennes 3 %. Parmi leslésions oculaires nous avons noté 25,6 % de cas à globe ouvert et 74,4 % de cas àglobe fermé. Les lésions orbito-palpébrales ont été réparties de la manière suivante :œdèmes palpébraux (35,3 %), plaies palpébrales (26,2 %), fractures de l’orbite 0,4 %et hématomes rétro bulbaires 0,4 %. Les complications ont été observées dans10,8 % de cas et les séquelles dans 6,7 %.Discussion : La fréquence des lésions de la sphère oculaire, bien que sous-estimée,reste préoccupante sur le plan de la prévention publique et du traitement.Conclusion : Il est important de toujours reconnaître les lésions oculaires à globeouvert qui doivent être réparées très tôt après un traumatisme et les lésions osseu-ses orbitaires et maxillo-faciales qui font appel à des techniques de plus en pluscodifiées et à des biomatériaux.

218 LU-10.50Traumatismes oculaires chez l’enfant de 0 à 15 ans au Sénégal.Ocular traumatism in Senegalese children under 15 years.LAM A*, SECK SM, AGBOTON G, SECK CM, GUEYE NN, ANDRIAMARO H, FAYE SARR MH (Dakar, Sénégal)

But : Étudier les traumatismes oculaires chez les enfants de 0 à 15 ans afin d’encerner les caractéristiques épidémiologiques pouvant servir de base de prévention.Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective de 1991 à 2005 portantsur 437 dossiers de patients hospitalisés pour un traumatisme oculaire. L’âge, lesexe, le délai de consultation, le type de traumatisme, l’agent et les circonstancesdu traumatisme, les données de l’examen clinique et les résultats anatomiques etfonctionnels ont été relevés. Les traumatismes examinés après un mois et ceuxayant un suivi inférieur à 3 mois ont été exclus.Résultats : L’âge moyen est de 8,5 ans et la tranche d’âge de 6 à 10 ans la plusatteinte. Les garçons représentent 62,7 % de la série. Le sex-ratio est de 1,6/1. 56 %des patients ont consulté dans les 24 heures suivant le traumatisme. Les jeux sonten cause dans 42 % des traumatismes suivis des accidents domestiques 24,5 %,des rixes 14 %, des sévices 11 % et des accidents de la circulation 3 %. Les coupsreçus d’autrui, 34,5 % des cas sont le mode le plus fréquent, suivi des projectiles,28 % des cas et des objets piquants, 21,5 % des cas. Les jets de pierre 21,4 % descas, représentent avec les bouts de bois 11,6 % des cas, les principaux agents trau-matisants. Le traumatisme est ouvert dans 62 % des cas. Les éclatements ou rup-ture contusive du globe, 26 % des cas ; les plaies pénétrantes 24 % des cas et lescontusions isolées et fermées, 23,4 % des cas, sont les lésions le plus fréquentes.Les séquelles anatomiques graves concernent 54,8 % des patients tandis que 67 %ont pratiquement perdu la fonction de l’œil atteint. Seuls 25 % ont récupéré uneacuité visuelle supérieure ou égale à 5/10 compatible avec une vision binoculaire.Les séquelles sont fonctions de la gravité des lésions et ne semblent pas êtreinfluencées par l’âge.Conclusion : Les traumatismes chez l’enfant sont particulièrement graves dansnotre étude. Les étiologies assez particulières par rapport aux données de la littéra-ture semblent évitables dans la majorité des cas grâce à une bonne sensibilisationdes populations.