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2/2021 MOUVEMENT RESIDENZ MAGAZINE INFORMATIONS POUR LES RESIDENTS, PENSIONNAIRES ET AMIS DE LA RESIDENZ AU LAC

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2/2021

MOUVEMENT

RESIDENZ MAGAZINEI N F O R M A T I O N S P O U R L E S R E S I D E N T S , P E N S I O N N A I R E S E T A M I S D E L A R E S I D E N Z A U L A C

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MOUVEMENT

Chère lectrice, cher lecteur,

Le mouvement est important pour nous, ce n’est pas nouveau. Il nous maintient en forme et renforce notre bien-être. Oui, il est essentiel pour notre corps, notre esprit et notre âme.

Nous sommes assis devant la télévision, dans un restaurant, dans le train, dans le bus et devant l’ordinateur. Nous essayons de nous organiser de manière à faire le moins de pas possibles. Nous limitons le mouvement dans notre vie quotidienne, alors qu’il nous fait tellement de bien. Ce sont les petits changements qui font toute la différence. Il n’est pas nécessaire de faire des heures de sport: selon les spécialistes de l’activité physique, la clé de la forme et du bien-être réside dans de fréquents mouvements brefs répartis tout au long de la journée.

Mais comment réussir à se motiver pour faire un peu plus d’exercice physique? Ce n’est pas toujours facile, surtout à un certain âge. Mais il existe des trucs et astuces efficaces, comme le révèle le psychologue du sport Alain Meyer dans un entretien. À la Residenz Au Lac, l’activité physique est un sujet important, comme en témoignent les histoires de Paul Züttel, de l’aide-soignante Ardita Musa et de l’employée de service Miranda Idrizi. Nous respectons le proverbe «Pierre qui roule n’amasse pas mousse» et profitons des petits plaisirs que cette philosophie nous apporte jour après jour.

Je vous souhaite une très agréable lecture!

Marc Kaufmann, Directeur

Editorial SOMMAIRE

03 Instant: L’âme, le corps et l’esprit en dansant

04 Entretien avec Alain Meyer (psychologue du sport et coach)

06 Histoire des appartements: Homme en mouvement Paul Züttel

08 Histoire du service des soins: «Bouger rend joyeux»

10 Gastronomie: En mouvement du matin au soir pour les clients

12 Point de vue: Conseils pour s’activer

13 Hier – Aujourd’hui – Demain

16 Actualités

MENTIONS LÉGALES

Éditeur: Residenz Au Lac, Rue d’Aarberg 54, Case postale, 2501 Biel-Bienne, Tél. 032 328 29 30, Fax 032 328 29 31, www.residenz-au-lac.ch, [email protected]

Textes: textatelier.ch: Peter Bader, Mia Hofmann, Thorsten Ka-letsch, Mike Sommer

Rédaction: Katharina Meewes, Rita Morf

Traduction: Chantal Pulé Traductions France, Paris

Photos: Guy Perrenoud, Peter Bader, Mia Hofmann, Mike Sommer, mad

Mise en page: Aleks Rasul

Relecture: Katharina Meewes, Marie-Anne Seiler

Conception/Impression: Gassmann AG

Couverture: L’activité physique n’est pas seulement bénéfique pour les personnes. (Photo: iStock)

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Une conversation entre le corps et l’âme«En dansant, l’âme libère le corps de l’esprit», explique la philosophe autrichienne Lisz Hirn. Mais une expression dit que la danse est «une conversation entre le corps et l’âme». Qu’en est-il donc? Nous pouvons au moins nous accorder sur la nature artistique des photos de gens qui dansent et sur la puissance de l’effet qu’elles ont sur nous. Vous êtes d’accord?

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Monsieur Meyer, avez-vous déjà été très actif aujourd’hui? Alain Meyer: J’ai promené mon chien et j’ai nagé un peu – j’ai la chance de vivre au bord du lac. J’essaie toujours de commencer la journée de manière active: de cette façon, j’ai l’impression de contrôler la journée et non d’être contrôlé. Mais il est important de tou-jours être conscient de notre humanité: si jamais je n’ai pas d’énergie et que je reste au lit plus longtemps, j’essaie d’être indulgent avec moi-même.

Beaucoup de gens vivent cette situation: ils sa-vent qu’ils devraient faire plus d’exercice, mais n’arrivent pas à se motiver pour le faire. Que leur conseillez-vous?Dans le passé, il était question de vaincre le fainéant qui est en vous. Je n’aime pas cette image: si vous vous culpabilisez, vous vous enfoncez encore plus dans la spirale descendante. Pour moi, il faut se poser la question suivante: Comment puis-je m’aider? Com-ment puis-je activer cette partie de moi qui aime le

«La clé: l’estime de soi»Le psychologue du sport et coach Alain Meyer a un cabinet situé sur la Rue de la Gare, à Bienne. Il révèle comment se motiver pour faire plus d’activité physique – et pourquoi nous devrions faire plus attention à nous, surtout à un certain âge.

mouvement? Comment ressentir de l’estime pour ce que j’ai déjà accompli? Ces images et ces idées activent à elles seules des zones du cerveau qui me motivent.

Vous avez été un gardien de but actif et avez travaillé pendant dix ans comme psychologue du sport au FC Bâle: quels sont les plus grands défis mentaux dans le sport de haut niveau? Qu’il s’agisse de gymnastes, de joueurs de hockey sur glace ou de nageurs: 90 % des athlètes de haut niveau viennent me voir en se posant la question suivante: Comment puis-je exploiter mon potentiel? Comment puis-je bénéficier de mes meilleures performances le jour de la compétition? Nous travaillons ensuite ensemble sur la manière dont ils peuvent rester com-plètement sereins au moment décisif.

Vous êtes également psychologue du sport dans l’équipe nationale féminine – y a-t-il une diffé-rence entre les équipes féminines et masculines?Les femmes sont plus ouvertes dès le départ. Elles ont plus de facilités pour se confier à un psychologue. Les hommes ont souvent besoin de plus de temps pour se livrer. Mais ensuite, le sport de haut niveau pose les mêmes questions.

On dit que les athlètes suisses manquent souvent dudit instinct de tueur – quelle en est la raison?Lorsque je demande à de jeunes athlètes talentueux d’écrire leurs points forts au tableau, ils ont beaucoup de mal. Lorsqu’il s’agit de leurs faiblesses, ils peuvent les énumérer immédiatement. En Suisse, nous avons tendance à être orientés vers le défaut. Nous n’apprenons pas assez à nous faire des compliments.

Qu’est-ce qui est particulièrement important dans le conseil aux personnes âgées? La chose la plus importante dans tout conseil est la relation de confiance. J’essaie de me mettre au niveau des personnes et leur dit parfois aussi quelque chose

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Le psychologue du sport Alain Meyer: «Pourquoi ne pas commencer un nouveau loisir à un certain âge?»

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sur moi. Les personnes âgées ne sont pas encore très habituées à parler de santé mentale – mais le fait que celle-ci soit extrêmement importante est désormais clair pour tout le monde.

En vieillissant, nos performances diminuent: comment bien le gérer?Pour moi, l’élément décisif est, une fois de plus, l’estime de soi. Il faut se dire: Comment me montrer plus indulgent avec moi-même? Comment m’adapter à la nouvelle situation? La recherche sur le cerveau a montré que la neuroplasticité reste intacte: on peut continuer à apprendre et à activer de nouvelles zones du cerveau jusqu’à un âge très avancé – d’après moi,

c’est une excellente nouvelle! Alors pourquoi ne pas commencer un nouveau loisir avec les ressources dont je dispose encore?

Donc cela ne vous pose pas de problème que vos performances baissent?Ce serait un mensonge (rires). Bien sûr, je remarque aussi que je dois en faire plus pour garder ma forme physique. C’est là que mon côté impatient que je n’aime pas beaucoup ressort. Mais il fait aussi partie de moi.

Au sujet des douleurs: quel conseil donneriez-vous à une personne souffrant de douleurs chro-niques? Comment accepter de ne peut-être plus jamais vivre sans douleur?Grâce à la recherche nous savons aujourd’hui: le mot magique est l’acceptation. Il faut essayer d’établir une relation avec sa douleur plutôt que de lutter contre elle. Cela peut sembler un peu étrange, mais vous pouvez même parler à votre douleur. La douleur est un important retour d’information de l’organisme. Récemment, j’ai conseillé à un athlète de haut niveau de s’adresser à son dos pendant cinq minutes chaque jour. Lui demander comment il se sent et ce dont il a besoin – ça lui fait un bien fou. Et la douleur diminue

sans aucun exercice physique. Mais malgré toutes ces stratégies, je le sais de moi-même: la douleur peut conduire au désespoir. Il n’est pas facile de la gérer d’une nouvelle manière, mais cela en vaut la peine!

Votre offre concerne aussi la régulation des émo-tions et la gestion des pensées: pouvons-nous donc contrôler ce que nous pensons?Oui, très clairement. Environ 70 000 pensées par jour sont mesurées chez l’homme. Je peux décider, par exemple, si je veux me concentrer sur cet entretien ou penser à mes dernières vacances. J’imagine les pensées comme un essaim tournant autour de ma tête. Je peux décider à laquelle d’entre elles je me connecte. Nous ne sommes pas nos pensées ou nos émotions. Nous pouvons les lâcher comme un ballon. Mais bien sûr, cela demande de l’entraînement.

Quand je remarque qu’une situation ou une pen-sée me pèse: comment y faire face?Vous pouvez activer des images: en pensant à une plage au Mexique, en imaginant le sable chaud, la sensation d’être allongé dans un hamac, le sel sur ma peau, d’autres zones de mon cerveau sont activées. Je commence automatiquement à respirer différemment, à me sentir différent. Les visualisations ne sont pas seulement utiles dans le sport. Par exemple, si je n’aime pas une personne, je peux consciemment imaginer une situation agréable avec elle. Par exemple, le fait de nous saluer gentiment. La prochaine fois que je la vois, il y a plus de chances que cela se produise réellement. Le but de mon travail n’est pas que les pensées agissent sur les gens, mais que les gens agissent sur les pensées.

Vous avez également organisé des séminaires pour le personnel de la Residenz Au Lac. Quelles expériences en avez-vous tirées?De très bonnes. Les gens sont très ouverts et l’ambiance est bonne. Le directeur Marc Kaufmann est un de mes amis – je ne suis donc pas complètement neutre. Mais je pense qu’il a beaucoup d’estime pour son personnel et lui donne la chance de se développer. Nous avons beaucoup parlé d’empathie dans ces séminaires. Sur le fait qu’on ne peut être empathique que lorsqu’on l’est avec soi-même.

Pouvez-vous imaginer vivre un jour vous-même dans la Residenz?Oui, bien sûr! Si près du lac – je pourrai ainsi continuer d'aller nager! (rires).

Entretien: Mia Hofmann et Thorsten Kaletsch / Photos: Guy Perrenoud

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«Il faut établir une relation avec sa douleur.»

Alain Meyer a déjà organisé des séminaires pour le personnel de la Residenz Au Lac.

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«Le secret de ma santé? Être actif!»Avant, il faisait le tour du lac de Bienne à vélo tous les dimanches, aujourd’hui il utilise un scooter électrique pour s’y rendre: Paul Züttel (94 ans) a toujours été une personne en action. Dans le sport, ce sont la joie et la sociabilité qui sont les aspects les plus importants pour lui.

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«Faire du sport fait partie de ma vie au même titre que respirer, manger et dormir.» Pour Paul Züttel, être actif physiquement semble normal depuis son plus jeune âge. Il a grandi à Gerolfingen, où ses parents tenaient le restaurant Schwanen (aujourd’hui «Res-taurant Züttel»), à côté duquel son père avait planté un grand potager. Il était alors normal que les enfants aident. Benjamin de trois frères, il conduisait à 10 ans déjà le tracteur ou le petit camion. À cinq heures du matin, ils livraient salades et autres légumes en ville: «Là où se situe aujourd’hui le X-Project – deux frères italiens y dirigeaient une entreprise d’import-export.» Enfant, Monsieur Züttel a fréquenté la section jeunesse de Gerolfingen, et plus tard il faisait partie du club de gymnastique de Täuffelen. Sa plus grande expérience en tant que gymnaste a été sa participation à la Fête fédérale de gymnastique de Berne. Il se souvient: «La compétition avait lieu le dimanche, et le lundi je devais entrer à l’école de recrues - mais ce n’était jamais trop pour moi.» Du curling pour quatre cochons

Le bowling a également marqué sa jeunesse: Il y avait une piste de bowling au Schwanen et avec ses frères, Monsieur Züttel a fondé un club de bowling. «Tous deux étaient meilleurs que moi, mais je n’ai jamais été particulièrement intéressé par la victoire dans le sport», déclare l’homme de 94 ans. Le bowling s’est avéré être une bonne préparation pour une carrière de 50 ans en tant que curleur amateur. Après la scolarité obligatoire, Paul Züttel a effectué un apprentissage de pâtissier/confiseur à la confi-serie Stücker, située à la Rue de la Gare, à Bienne. S’ensuivirent plusieurs années de déplacements, avec des séjours à Mürren, Flims, Lausanne, Genève, Bâle et même en Angleterre. «Mon épouse et moi étions en Angleterre au même moment – mais nous ne nous connaissions pas à l’époque», se souvient Monsieur Züttel en souriant. Il a rencontré son épouse Pia quelques années plus tard lors d’un salon de la cuisine à Berne: Elle était vendeuse dans une boulangerie et ils adoraient tous deux danser – un couple idéal. Aujourd’hui, les Züttel sont fiers de leurs 70 ans de mariage.

La gymnastique, le jeu de quilles, le tir à l’arc, le curling, la randonnée, le cyclisme et bien plus encore: Paul Züttel a toujours été une personne active.

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Pendant 30 ans, Paul et Pia ont tenu ensemble une pâtisserie à Bienne, dans la Rue Johann-Verresius. Et même pendant cette période de travail, le sport avait sa place: «Je me suis dit: J’aurai des amis quand je serai à la retraite.» C’est pourquoi Mon-sieur Züttel a fondé une équipe de curling avec trois collègues: Les confiseurs étaient en concurrence avec les bouchers, les aubergistes ou les coiffeurs. Ils se rendaient à Berne, Thoune ou Lucerne pour les tournois, et les rencontres étaient toujours aussi importantes que la compétition. Une fois, les com-pétiteurs de Lucerne avaient voulu leur jouer un tour: «Ils ont mis en jeu quatre cochons vivants comme prix – heureusement que nous n’avons pas gagné, sinon nous aurions dû les transporter dans la Cadillac de mon ami.»

Autour du lac tous les dimanchesLe deuxième sport le plus important pour Paul Züttel était le cyclisme. Tous les dimanches à six heures du matin, les quatre confiseurs faisaient le tour du lac de Bienne à vélo, avec un rendez-vous incontour-nable: un arrêt au Bären à Douanne pour un vin blanc ou du poisson. Ensuite, il restait encore un peu de temps pour la famille. Sa fille Gabriella a pris la relève de son père dans le domaine du cyclisme: Elle a longtemps été directrice de Pro Velo Berne et travaille aujourd’hui comme guide vélo pour des tours nationaux et internationaux. Lorsque son père lui a offert un vélo d’occasion lors de son entrée à l'école secondaire, les enfants n’avaient pas tou-jours leur propre vélo. Mais l’activité physique a toujours été très importante dans la famille: «C’est le secret de ma bonne santé: être toujours actif.» Son épouse aussi avait toujours été sportivement active: Elle suivait une fois par semaine un cours de danses du monde. «Nous n’étions pas obligés de faire du sport ensemble, il n’y avait donc pas de disputes», raconte Monsieur Züttel avec malice.

Et en tant que confiseur à plein temps, comment trouver le temps de se détendre? «Le sport a toujours été un loisir pour moi – lorsque vous restez debout dans la boutique toute la journée, un autre type d’exercice vous fait du bien», explique Monsieur Züttel. La seule chose sacrée était la sieste de midi: Une heure de sommeil non perturbée après le dîner faisait partie de la journée. Et oui, parfois sa femme devait le lui rappeler: «Fais une pause!»

Scooter électrique après l’accidentMême après avoir pris sa retraite, Paul Züttel a encore longtemps utilisé son vélo ainsi que son vélo électrique. Il y a un an et demi, il s’est cassé le col du fémur dans un accident – il a fait une mauvaise chute dans la salle de fitness de la Residenz Au Lac. Il s’y rend encore tous les deux jours avec son épouse, mais il n’a plus le pas aussi sûr qu’avant. C’est pourquoi il marche désormais avec un déambulateur et, pour ses déplacements en ville ou au lac, il utilise un scooter électrique à trois roues: «Avec ma fille, j’ai fait le tour de la Suisse pendant une journée entière pour trouver le modèle qui me convient.» Bien sûr, il était difficile d’accepter le fait qu’il ne pourrait probablement plus jamais faire de vélo, «mais se plaindre ne mène nulle part». L’homme de 94 ans n’a pas l’intention d’abandonner l’activité physique, qu’elle soit externe ou interne: Pour lui, le plus important est de toujours garder un intérêt pour son environnement. Il peut donc parcourir la ville avec son scooter électrique et observer ce qui a changé: «Je connaissais le Bienne d’avant-guerre, il y avait un tram ici dans les années 1950, et un nombre important de nouveaux maga-sins ont ouvert – rien ne m’échappe.»

Texte: Mia Hofmann / Photos: Mia Hofmann, mad

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«L’activité physique vous rend heureux et indépendant»Dans les unités d’habitation de la Residenz Au Lac, il existe régulièrement des offres d’activité physique. Dans l’unité pour personnes atteintes de démence aussi: «Il faut être patient et persévérant. De cette façon, nous améliorons la qualité de vie des résidents», explique Ardita Musa, aide-soignante.

Les différentes personnes âgées s’assoient en cercle et font sautiller leurs deux jambes sur le sol. Ensuite, on leur demande d’abord de bouger un bras de haut en bas, puis l’autre. «Pouvez-vous faire des cercles avec vos bras pendant que vous faites sautiller vos pieds?» demande Ardita Musa. Elle montre les exer-cices, donne des conseils, motive. L’aide-soignante de l’unité pour personnes atteintes de démence de la Residenz Au Lac doit réconforter à plusieurs reprises la résidente à sa droite. En effet, elle a rencontré un résident de l’unité avec qui elle passe beaucoup de temps. Or il ne peut pas participer aux exercices physiques cet après-midi car il a une visite et part se promener. Dans ces moments-là, elle est toujours triste et a besoin de réconfort et de soutien, racontera plus tard Ardita Musa. Maintenant, elle prend une balle. Les résidents se la lancent à tour de rôle. Il y a des lancers très précis et des réceptions très sûres.

«Un travail très satisfaisant»En tant qu’invité, on éprouve des sentiments ambi-valents en cet après-midi dans l’unité des personnes atteintes de démence. D’une part, vous rencontrez des personnes qui aiment faire de l’exercice et qui sont en bonne forme physique. En même temps, on sait qu’ils ne peuvent pas mener une vie indépen-dante. Cela affecte également Ardita Musa: Oui, cela la rend triste parfois de voir des personnes désespérées, ou qui ne reconnaissent plus leurs proches. Mais en même temps, dit-elle, il y a tou-jours des moments où ils l’assument et acceptent leur vie telle qu’elle est. «Pour moi, c’est très satis-faisant de pouvoir travailler avec des patients atteints de démence», explique Ardita Musa. «Ils apprécient notre travail et sont toujours très recon-naissants de notre aide.» Elle a le sentiment de faire partie d’une famille dans l’unité d’habitation. Il est

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Ardita Musa (au premier plan) et une collègue aident une résidente à marcher avec un déambulateur réglable.

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possible de construire des relations de longue durée. La jeune femme de 23 ans a terminé sa formation d’assistante en soins et santé communautaire à l’établissement médico-social Redern à Boujean, puis a travaillé notamment au Schlössli de Bienne. Elle est maintenant à la Residenz Au Lac depuis un an et demi.

Les moments d’activité physique font partie des bons moments dans l’unité d’habitation. Tous les jours, les personnes se réunissent en cercle pour faire des exercices après le dîner. Il existe également des activités individuelles. Cela inclut la marche avec un déambulateur spécial qui peut être adapté à la taille des résidents. «Il est très important que chacun reste aussi actif que possible», explique Ardita Musa avec conviction. Les patients atteints de démence ont notamment besoin qu’on leur rappelle sans cesse leurs habitudes physiques afin qu’ils ne les perdent pas. «Je veux qu’ils puissent utiliser leurs ressources au maximum.» De plus, l’activité leur donne de l’indépendance. Une femme qui vit dans la chambre de vacances ne pouvait initialement se déplacer qu’en fauteuil roulant. Après un entraînement intensif à l’utilisation d’un déambulateur, elle peut désormais marcher sans aide et se déplace pour les repas toujours de manière autonome. «Il faut être patient et persévérant pour connaître de tels succès. De cette façon, nous améliorons la qualité de vie des résidents.»

Tous les jours après le dîner, les résidents se réunissent pour faire des exercices physiques.

Ardita Musa: «Les résidents apprécient notre travail et sont toujours très reconnaissants de notre aide.»

Nouvelles offres après le corona-virusPendant la crise du coronavirus, les activités phy-siques proposées à la Residenz Au Lac étaient à l’arrêt. Maintenant, elles ont lentement repris dans toute la maison. Les responsables de la Re-sidenz ont profité de cette occasion pour intro-duire quelques nouveautés. En plus des séances d’activité régulières avec le personnel de soins, il y a maintenant plus d’événements auxquels les compagnons et accompagnateurs externes peu-vent participer. Les «Promenades du mardi», orga-nisées toutes les semaines, avec les aides-soi-gnants et les proches sont déjà bien établies. Elles durent environ une heure et demie et mènent au lac ou à la ville. Les activités comprennent égale-ment «Bärndütschi Gschichtli» de Peter Lienhard ou «Besinnung» et «Musik in der WG» avec le pas-teur Stefan Affolter. La «Lecture en français» ani-mée par Luigi Genova est également une nouvelle offre pour les résidents francophones. D’autres offres d’activité physique régulières devront s’y ajouter. Un animateur ou une animatrice est ac-tuellement recherché(e) à cet effet.

«Pour de nombreuses personnes, il est juste impor-tant de quitter les unités d’habitation de temps en temps et de participer à des événements dans la maison», explique Ardita Musa. «Après cette longue période de restrictions, l’offre complète d’activités revient enfin. C’est bien!»

Texte et photos: Peter Bader

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En mouvement du matin au soir pour les clientsMiranda Idrizi s’active toute la journée pour servir les pensionnaires et la clientèle du restaurant Residenz. Elle utilise depuis peu un vélo électrique pour effectuer son long trajet domicile-travail et parcourt ainsi environ 170 kilomètres par semaine.

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«J’ai besoin d’action! Rester assise au bureau toute la journée n’est pas fait pour moi», explique Miranda Idrizi. Heureusement, cette mère de deux enfants et employée de service au restaurant Residenz ne manque pas d’action. En utilisant le podomètre de son téléphone portable, elle a déjà mesuré la distance qu’elle parcourait en une journée de travail du matin au soir. Elle représente environ 15 000 pas, ce qui correspond à une bonne dizaine de kilomètres. Elle est convaincue qu’elle fait même parfois 20 000 pas. Elle travaille de 8 heures à 17 heures ou de 9h30 à 19 heures environ. Pendant tout ce temps, elle est en action et presque toujours debout. Même pour une employée expérimentée de la restauration, ce n’est pas une mince affaire: «Le soir, il m’arrive de ne presque plus sentir mes pieds. Alors, un bain de pieds froid me soulage.»

Satisfaite lorsque les clients le sontOn remarque immédiatement que Miranda Idrizi privilégie une relation simple avec les gens. «Juste

Miranda», dit-elle d’emblée en saluant, avec un sourire avenant en ajoutant: «J’aime vraiment mon travail, et je suis satisfaite quand les clients le sont aussi.» Au moment de l’entretien, fin mai, le restau-rant était fermé aux externes depuis plus d’un an en raison de la pandémie de coronavirus. Les séminaires et les réunions des clubs ont également été annulés pendant cette période. L’activité en cuisine et au service a donc été quelque peu réduite, mais il y avait encore suffisamment à faire.

Le travail dans le service est très varié. L’activité s’intensifie à midi, lorsque quelque 75 pensionnaires se réunissent dans la salle à manger pour dîner. Le coronavirus exige du travail supplémentaire. En raison de l’espacement requis, il y a deux services, et toutes les tables et chaises doivent être désinfectées après chaque service. Le personnel livre également le dîner dans les appartements sur demande, mais peu de pensionnaires profitent de cette offre. «La plupart apprécient vraiment de dîner en compagnie des autres, car ces derniers mois, les contacts sociaux ont été réduits, comme partout ailleurs», explique Miranda Idrizi.

Une bonne planification est essentielleLe dîner doit être bien planifié. Chaque jour, les pen-sionnaires ont le choix entre un menu viande et un menu végétarien, ainsi qu’un «Hit de la semaine». «Les pensionnaires soumettent leurs choix la semaine précédente», dit-elle en expliquant le processus. «Nous notons chaque commande, y compris les intolérances, sur des papiers. Nous plaçons ensuite ces derniers à côté des couverts des personnes correspondantes.» De cette façon, le personnel de service peut immédiate-ment voir à qui il doit apporter tel ou tel plat. Dans le restaurant Residenz, il est possible de consacrer un peu plus de temps aux différents clients. Heureuse-ment, l’activité a pu redémarrer au début du mois de juin et une offre à la carte est à nouveau proposée.

Maintenant, Miranda Idrizi peut à nouveau servir la clientèle extérieure.

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SE DÉPLACER DE MANIÈRE SAINE AVEC BIKE TO WORKCette année, la Residenz Au Lac a participé à la campagne Bike to work avec trois équipes. Bike to work de Pro Velo Suisse vise à promouvoir le vélo comme un moyen de transport sain et respectueux de l’environnement. Chaque année, environ 70 000 pendulaires de toute la Suisse y participent. Ils forment des équipes de quatre personnes au maximum au sein de leur entreprise. Celles qui effectuent au moins la moitié de leur trajet domicile-travail à vélo en mai et juin participent à un tirage au sort avec des prix intéressants. Lors d’une évaluation intermédiaire en mai, après 13 jours de travail, Miranda Idrizi est arrivée en tête du classement de son équipe de quatre personnes avec 450 kilomètres.

montées. En mai, il fallait aussi souvent compter avec le mauvais temps, raconte-t-elle. «Mais cela ne m’a pas découragée. J’ai un gène d’athlète et j’ai de l’ambition!» Le trajet prend une demi-heure, dit-elle, et il est plus rapide et flexible qu’en Car-Postal. C’est pourquoi elle prévoit de continuer à se rendre au travail à vélo même après la fin du pro-gramme Bike to work.

Texte et photos: Mike Sommer

Miranda Idrizi a également pour mission de s’occuper des apprentis. Elle s’assure qu’ils attei-gnent leurs objectifs de formation ou met en pratique avec eux certaines procédures et règles de conduite. «Pendant mon apprentissage, j’aurais été heureuse que quelqu’un m’accompagne de manière aussi intensive», dit-elle. Elle est arrivée en Suisse du Kosovo avec sa famille à l’âge de onze ans et a effectué sa formation dans deux hôtels de prestige du canton d’Obwald: «J’ai travaillé à fond dès le début, parfois 18 heures dans une journée. L’Office de formation professionnelle n’autoriserait pas une telle chose aujourd’hui.»

À vélo plutôt qu’en CarPostalEn 2007, elle a quitté la Suisse centrale pour s’installer à Aarberg – «par amour», ajoute-t-elle en souriant. Jusqu’à récemment, elle utilisait le Car-Postal pour son long trajet vers son lieu de travail. Mais maintenant, elle a découvert le vélo. En mai et juin, elle a participé à la campagne Bike to work. Depuis lors, Miranda Idrizi prend son vélo électrique pour parcourir chaque matin 17 kilomètres d’Aarberg à Bienne, en passant par Bühl et Bellmund, et revenir le soir. C’est une route assez dangereuse sans pistes cyclables, et il faut aussi venir à bout de grandes

34 kilomètres aller-retour: Depuis peu, Miranda Idrizi se rend au travail en vélo électrique et y a pris goût.

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10 conseils pour s’activerpar le psychologue du sport Alain Meyer 1. Utiliser des métaphores Imaginez comment vous aimeriez vous sentir

en ce moment. Le simple fait de l’imaginer vous rapprochera un peu plus de votre objectif. 2. Utiliser le corps pour éveiller l’esprit

Tirez légèrement vos épaules vers l’arrière, sor-tez votre poitrine, tournez votre tête d’un côté et de l’autre et respirez.

3. Contrôler la respiration Respirez dix fois profondément par le ventre: inspirez par le nez, expirez par la bouche. Res-sentez comment votre corps réagit. Si vous voulez vous attaquer à quelque chose: inspirez et expirez cinq fois un peu plus vite. 4. Exercice simple de yoga Mettez-vous debout, étirez vos bras vers le

haut. Puis, relâchez lentement tout le haut de votre corps vers l’avant en direction du sol. 5. Être dans le moment présent

Prenez votre temps. En vous levant pour prendre un café, faites-en une balade dans votre esprit.

6. Percevoir consciemment Arrêtez-vous un instant et ressentez: Quelle est la sensation de vos pieds dans vos chaussures? Où précisément votre corps touche-t-il la chaise? 7. Régler un réveil Lorsque le réveil sonne, levez-vous brièvement

et faites quelques pas – toutes les heures, par exemple. Si vous le placez à l’autre bout de l’appartement, vous devez automatiquement vous lever.

8. Prévoir «si-alors» Pensez-y à l’avance et prévoyez: Quand j’aurai fini de lire cette page, j’irai faire un tour. Quand j’aurai bu mon café, je me lèverai. 9. Faire des compliments Félicitez-vous: on ne se dit jamais assez sou-

vent ce que l’on aime chez soi. 10. Sourire Lisez une blague, écoutez de la musique, jouez

à un jeu – et riez en même temps! Dès que vous soulevez les coins de la bouche, votre corps libère des hormones du bonheur.

Le psychologue du sport Alain Meyer donne des conseils pour faire plus d’activité physique au quotidien.

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«Se promener au lac en déambulateur»Franziska Schlapbach (88 ans) se promène avec son déambulateur pratiquement tous les jours et par tous les temps. Lorsqu’elle a emménagé dans l’unité des soins de la Residenz Au Lac il y a presque un an, elle a beaucoup apprécié de pouvoir rester dans un environnement familier.

Hier

13 H I E R – A U J O U R D ’ H U I – D E M A I N RESIDENZ MAGAZINE 2/2021

Avez-vous été très active aujourd’hui?Un peu: Chaque matin, j’effectue des exercices pour les jambes en restant couchée dans mon lit. Puis je m’asseois sur le bord du lit et je bouge mes bras, mes épaules et mes doigts. Ça me fait beaucoup de bien.

Quel type d’activité aimez-vous particulièrement?J’aime beaucoup me promener! Depuis une dizaine d’années, toujours avec mon déambulateur. Dès que je l’ai reçu, j’y ai fixé un ruban de couleur saumon pour le reconnaître à tout moment, et il y est toujours.

Avez-vous un trajet préféré?Mon trajet préféré est l’itinéraire le long de deux petites rues bordées de beaux jardins qui mènent au lac. Là, je m’asseois sur un banc et je regarde l’eau – j’apporte un coussin pour cela. En été, je vais aussi de temps en temps au Café Cecil. Je m’asseois et je regarde les gens autour de moi.

Que faites-vous lorsque vous n’êtes pas motivée pour vous déplacer?Je me force. Ou je me fixe un objectif: je marche

jusqu’à ce banc. Et quand j’y suis, je me dis que si je suis déjà allée aussi loin, je peux aussi aller plus loin.

Durant quelle phase de votre vie avez-vous été la plus active?Dans ma jeunesse, je faisais partie du club de gymnastique. Mais la phase la plus intense a été celle où mes trois enfants étaient petits. Je tenais alors une boulangerie à Bienne avec mon mari et je m’occupais aussi des tâches ménagères. Je n’avais pas besoin de faire du sport supplémentaire.

En plus de l’exercice, la récupération est égale-ment importante: comment vous détendez-vous?J’aime lire. Je le fais toujours, mais pas trop longtemps d’un coup. En ce moment, je lis un livre sur un aveugle et j’imagine ce que cela doit être pour lui.

Qu’est-ce qui vous rend heureuse?La visite hebdomadaire de mon frère – nous pouvons ainsi nous remémorer des souvenirs ensemble.

Entretien et photos: Mia Hofmann

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«Le fitness c’est mon moment de détente»

Aujourd’hui

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Avez-vous été très active aujourd’hui?Pas jusqu’ici. Je prends le bus pour aller travailler. Mais après ma leçon de conduite ce soir, je passerai deux heures à la salle de fitness. Je fais ça quatre fois par semaine.

Depuis combien de temps vous entraînez-vous de manière aussi intensive?J’ai commencé le fitness en décembre 2019: après une leçon d’essai, j’ai immédiatement accroché. J’ai essayé beaucoup de sports: gymnastique aux agrès, équitation, danse hip-hop. Puis j’ai joué au volley-ball jusqu’à ce que je souffre d’une tendinite.

Quel type d’activité aimez-vous?En ce moment, surtout les exercices de biceps et de triceps (rires). Mais j’aime aussi les excursions à vélo ou en Flyer avec des amis, et faire de longues promenades avec le chien.

Avez-vous un trajet préféré?Je vis à Safnern chez mes parents. Là-bas, j’aime promener le chien dans les champs et le long de l’ancienne Aar.

Êtes-vous très active au travail?Cela dépend. Parfois, je dois répondre à de nombreux courriels, parfois je me déplace dans toute la Residenz pour distribuer des brochures d’information dans les boîtes aux lettres. Mais je pense que ce serait bien si nous pouvions être davantage actifs ensemble à la Residenz.

Comment envisagez-vous cela?Mon idée est un dîner sportif: Les collaborateurs et les pensionnaires pourraient jouer au basket ensemble, par exemple. Je pense que deux paniers entre les bâtiments de la Residenz et le Futura seraient possibles. Ce peut être aussi du badminton ou du ping-pong, ou seulement regarder – le plus important est d’apprendre à se connaître différemment.

Que faites-vous pour vous détendre?Honnêtement: Le fitness, c’est mon moment de détente. Mais écouter de la musique me détend aussi.

Entretien et photos: Mia Hofmann

Lisa Gafner (17 ans) est apprentie assistante de bureau AFP à la Residenz Au Lac depuis août 2020. Elle aimerait proposer des activités physiques dans la Residenz avec une offre à l’heure du dîner et ainsi fédérer la communauté.

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«Mon activité préférée est de jouer à cache-cache»

Demain

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As-tu été très active aujourd’hui?Oui! J’ai fait l’aller-retour au village en trottinette. Nous y avons fait des courses. Je peux aussi faire du vélo main-tenant – un vélo avec des pédales et sans petites roues.

Où aimes-tu aller le plus souvent?Au terrain de jeux Stigli à Lyss. Il y a un toboggan haut pour les plus grands et un toboggan pour les bébés. Et on peut bien escalader.

Quel est ton jeu préféré?En ce moment, mon jeu préféré est cache-cache. La meil-leure cachette est dans notre jardin, derrière le buisson. Je préfère compter: Je sais déjà compter jusqu’à sept.

Qu’est-ce que tu aimes faire d’autre en extérieur?Nous avons un trampoline rond dans le jardin, c’est amu-sant. J’aime aussi courir ou m’asseoir sur la balançoire.

Et en intérieur?J’aime jouer avec ma poupée ou faire un puzzle. Dans le groupe de jeu, nous faisons beaucoup d’activités manu-elles aussi, j’aime bien.

Que fais-tu pour te détendre?Je m’allonge et je regarde un livre. Mon préféré est celui avec le corbeau. Il est très grand et bleu et raconte beaucoup d’histoires différentes d’animaux.

Quel animal aimerais-tu être?Un petit cochon! Comme dans Peppa Wutz. Je regarde ça à la télé parfois.

Quand est-ce que tu pleures?Quand ma sœur Ella me tire les cheveux.

Et quand est-ce que tu ris?Quand elle me chatouille.

Entretien et photos: Mia Hofmann

Lia Zbinden (4 ans) habite avec sa sœur Ella et ses parents à Lyss dans une maison avec jardin. Sa grand-mère Regina Schneider travaille depuis dix ans à la blanchisserie de la Residenz Au Lac. Ensemble, elles aiment jouer avec leur poupée.

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Boîte à grillade «Tout saucisse»Saucisse de porc Duroc, luganighe, merguez, saucisse de poulet, salade de pommes de terre, focaccia et moutarde à l’oignonCHF 21.- par personne

Boîte à grillade «Burger World»Steak haché, porc effiloché, cheddar suisse, salade de Coleslaw, concombre, oignon rouge, chou chinois, radis, pain de maïs pour hamburger, sauce cocktail pour hamburgerCHF 27.- par personne

Boîte à grillade «Amateur de viande»Bœuf Asado, lard BBQ, côtelette de porc, saumon suisse des Alpes, pommes de terre au grill, maïs doux, courgettes, pepperoni, aubergines, tomates, salade de chou, focaccia, sauce BBQ, beurre de truffe, chimichurriCHF 49.- par personne

Nous proposons trois vins différents et une bière biennoise pour accompa-gnement. Une option végétarienne est également disponible sur demande. La boîte à grillade peut aussi être envoyée sous forme de colis.

Boîtes à grillade pour soirées d’étéQuelques étapes simples pour le plaisir du barbecue: l’équipe gastronomique de la Residenz Au Lac propose désormais trois boîtes à grillades différentes. Les morceaux de choix sont déjà cuits sous vide, ce qui permet à la viande de rester tendre et juteuse et aux épices de déployer toutes leurs saveurs. Des sauces épicées et des salades raffinées sont également préparées – tout est prêt à être servi. Les boîtes sont prévues pour deux personnes.

Commande par téléphone (032 328 29 00) ou par courriel ([email protected]) deux jours à l’avance.

Nouveau podcast: «Le bel âge – Das schöne Alter»La population vieillit, la période de retraite s’allonge – la vieillesse nous concerne tous. Mais qu’en est-il des personnes de plus de 65 ans? Quelles questions se posent-elles? Quels sont leurs projets de vie? Dans son nouveau podcast bilingue «Le bel âge – Das schöne Alter», la journaliste Anne Moser évoque, à la demande de la Residenz Au Lac, les sujets liés au vieillissement. Les seniors et Internet, le sexe au grand âge, les amitiés en maison de retraite, mais aussi la mort et la préparation à celle-ci seront abordés.

Fille d’une mère française et d’un père suisse, Anne Moser a grandi à Lyss. Après quelques années en tant qu’enseignante à l’école primaire, elle a d’abord travaillé pour Canal 3, et est maintenant présentatrice et productrice à RadioFr à Fribourg. Elle vit à Bienne.

INFOS: Podcast «Le bel âge – Das schöne Alter» par Anne Moser, disponible à partir du vendredi 13 août 2021 sur Spotify, Apple Podcasts etc., ainsi que sur la page d’accueil de la Residenz Au Lac www.residenz-au-lac.ch.