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3° atelier international sur les stratégies thérapeut iques antirétrovirales en Afrique Rapport final Dakar, 25 – 27 novembre 2006

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3° atelier international sur les

stratégies thérapeutiques antirétrovirales

en Afrique

Rapport final Dakar, 25 – 27 novembre 2006

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Présentation du RESAPSI

• Le Réseau Africain de Praticiens Assurant la Prise en Charge des Personnes vivant avec le VIH/SIDA [RESAPSI] est une structure d’expertise médicale et professionnelle regroupant des médecins, pharmaciens et biologistes issus du Sud et du Nord, impliqués dans la prise en charge et le suivi des PVVIH originaires d’Afrique ou résidant en Afrique

• Sa vocation est de participer à la formation du personnel soignant et de contribuer à l’amélioration de la qualité de la prise en charge des PVVIH en Afrique

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Partenaire du RESAPSI

Le RESAPSI a organisé cet atelier avec le soutien financier et

logistique de ses partenaires, qui ont témoigné également de

leur présence effective tout au long du déroulement de l’atelier :

CNLS USAID IMEA OMS

AWARE IRD RARS ANRS ESTHER

Laboratoires Boehringer Ingelheim

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Pourquoi organiser cet atelier ?

1. Disponibilité très limitée des traitements de deuxième ligne quand : • 10 à 20 % des patients traités sont en situation d’échecs thérapeutiques • Graves complications métaboliques liées à l’exposition prolongée à la

stavudine

2. Publication des nouvelles recommandations de l’OMS à la conférence de Toronto en août 2006 sur les schémas de première et deuxième ligne dans les pays à ressources limitées

3. Le RESAPSI a voulu réunir des cliniciens, chercheurs, décideurs politiques, responsables des programmes, représentants associatifs (PVVIH), experts du Nord, partenaires et responsables de firmes pharmaceutiques pour mener des réflexions sur la faisabilité et la mise en œuvre des schémas recommandés par l’OMS et les moyens à utiliser pour détecter et corriger les échecs à ces molécules

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Objectifs de l’atelier

• Objectif principal

Analyse des protocoles thérapeutiques en vigueur et définition

des perspectives d’adaptation et de mise en œuvre de

nouveaux schémas contenus dans les dernières

recommandations OMS qui introduisent de nouvelles molécules

antirétrovirales non disponibles en Afrique subsaharienne

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Objectifs de l’atelier

• Objectifs spécifiques

1. Analyse des protocoles thérapeutiques et prophylactiques

actuellement appliqués en pratique quotidienne dans les

différents pays africains

2. Présentation des schémas thérapeutiques et prophylactiques

recommandés en 2006 par l’OMS et des modèles appliqués dans

les pays du Nord

3. Définition des perspectives de mise en œuvre des

recommandations de l’OMS qui introduisent de nouveaux

antirétroviraux non encore disponibles en Afrique subsaharienne

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Résultats attendus à l’issue de l’atelier

1. Schémas thérapeutiques et prophylactiques actuels revus

2. Nouvelles recommandations de l’OMS analysées et adoptées

3. Perspectives de mise en œuvre déterminées [recommandations]

4. Rapport de synthèse des travaux de l’atelier validé par le Conseil Scientifique de RESAPSI et remis aux partenaires

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Déroulement des ateliers

• Les 70 participants venaient de : Bénin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, France, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée Bissau, Guinée Conakry, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, Ouganda, Sénégal, Sierra Leone, Suisse

• Quatre groupes ont été constitués pour les ateliers– Groupe 1 (anglophones) – Groupes 2, 3 et 4 (francophones), au sein desquels s’est distingué un

groupe de pédiatres

• Les groupes 1 et 2 devaient répondre aux questions relatives aux traitements de première ligne, les groupes 3 et 4 aux questions relatives aux traitements de deuxième ligne

• Les deux responsables des groupes ayant répondu aux mêmes questions ont mis en commun leurs réponses qui ont été exposées et discutées en plénière

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Points forts

• Licite de proposer de nouvelles recommandations en raison de la toxicité et de l’essoufflement actuel des premières lignes. Cependant, recommandations partiellement applicables en raison des disparités qui existent entre les pays.

• Inutile de remplacer le 3TC par le FTC

• Handicap majeur du coût des nouveaux INTI proposés en 1ère ligne pour la disponibilité de ces molécules à court et à moyen termes.

Réflexions des groupes 1 et 2 sur les traitements de 1ère ligne

Pays : Botswana, Cameroun, Côte d’Ivoire, France, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée Bissau, Mauritanie, Ouganda, Sénégal, Sierra Leone.

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• Points forts – suite

– Problèmes de préjudice économique si d4T abandonnée maintenant car pays approvisionnés en Triomune pour 1 ou 2 ans (d4T/3TC/NVP)

– Bien identifier les indications des combinaisons de trois INTI (ZDV/3TC/ABC) et de deux INTI + 1 nucléotidique (ZDV + 3TC + TDF) :

• patients naïfs,

• patients avec CD4 > 200,

• infection à VIH-2 ou VIH-1+2.

• alternatives à l’éfavirenz et aux IP/r chez les patients co-infectés VIH/Tuberculose ou VIH/VHB pour la combinaison ZDV + 3TC + TDF.

– IP recommandés en 2ème ligne mais dans certaines situations, utilisables en 1ère ligne :

• infection à VIH-2 ou VIH-1+2,

• patients ayant une contre-indication aux INNTI : cytolyse hépatique, allergie cutanée, troubles neuropsychiques (éfavirenz),

Réflexions des groupes 1 et 2 sur les traitements de 1ère ligne

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• Points forts – suite

– Problème de survenue de l’anémie et de la neutropénie (liées à la ZDV, plus ou moins associée au Cotrimoxazole) : argument fort pour justifier l’usage du TDF et de l’ABC en 1ère ligne.

– ZDV : molécule coût/efficace, disponible et utilisable à tout âge (femme enceinte, nouveau-né, enfant, adulte).

– EFV et NVP : efficacité identique donc choix en fonction de la tolérance (NVP : risque plus élevé de toxicité cutanée et hépatique ; EFV : pourvoyeur de toxicité neurologique).

• NVP : utilisée chez les femmes enceintes (CD4 < 250), alors que l’EFV est contre-indiquée en cas de grossesse.

• En cas de co-infection VIH/ Tuberculose, EFV : alternative d’IP/r (NVP contre-indiquée).

Réflexions des groupes 1 et 2 sur les traitements de 1ère ligne

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• Mesurer les enjeux politiques, socioéconomiques et scientifiques des nouvelles recommandations de l’OMS

• Introduire progressivement les INRT proposés par les nouvelles recommandations 2006 (TDF, ABC, FTC), le temps de négocier en baisse leur prix et de rendre disponibles les formes pédiatriques.

• Documenter dans le contexte africain : 1. les effets indésirables de la D4T, de l’ABC, du TDF

2. l’impact de la posologie de la D4T à 30 mg

• Prendre en compte les situations cliniques, immunologiques et virologiques particulières qui imposent la prescription de trois INTI, et de combinaisons contenant le ténofovir (hépatite B), un IP et un IP/r

• Surseoir progressivement à l’utilisation de la D4T au profit de la ZDV en l’absence d’anémie ou d’autres INTI (TDF, ABC) au fur et à mesure de leur disponibilité dans les pays

• Promouvoir la disponibilité d’IP/r en combinaisons fixes

Recommandations des groupes 1 et 2

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Pays : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, France, Gabon, Mali, Maroc Mauritanie, Niger, Sénégal.

Réflexions des groupes 3 et 4 sur les traitements de 2ème ligne

Points forts

• Termes définissant l’échec dans les recommandations OMS pertinents. Cependant, ne pas interpréter un événement OMS 3 ou 4 survenant dans les 6 premiers mois d’un 1er traitement ARV comme un échec du traitement.

• Discussion d’un échec thérapeutique sur des critères cliniques après 6 mois et sur des critères biologiques après 12 mois d’un traitement bien conduit et bien observé.

• Potentialisation de l’action des IP par le ritonavir à faible dose=> permet d’augmenter les concentrations résiduelles des IP, faisant ainsi éviter l’émergence de virus mutants résistants.

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Réflexions des groupes 3 et 4 sur les traitements de 2ème ligne

Points forts – suite

• Combinaison ABC + ddI + IP/r : 2nde ligne la plus utilisée dans les différents pays combinaison 3TC + ddI + IP/r proposée en cas d’indisponibilité de l’ABC.

• Besoin de tenir compte de l’histoire clinique et thérapeutique des patients pour la détermination du schéma de troisième ligne => Accès au génotypage de résistance indispensable pour optimiser le choix de ce traitement.

• En cas de co-infection VIH/VHB, 1ère ligne préférentielle : combinaison contenant EFV (alternatives : IP/r ou combinaison de 3 INTI). En cas de VIH-2 ou de VIH-1+2, une combinaison à base d’IP/r est l’option préférentielle (alternative : combinaison de 3 INTI ou de 2 nucléosidiques + 1 nucléotidique).

• Prévalence de la co-infection VIH/VHB élevée en Afrique => licite de penser à la détermination du statut AgHBs dans le bilan d’un patient séropositif.

• Les patients VIH/AgHBs+ doivent avoir l’association 3TC ou FTC + TDF dans leur 1ère ligne de traitement.

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Points forts – suite

• La réintroduction d’un régime à base d’un INNTI chez une femme ayant déjà reçu de la névirapine en PTME, est possible si on ne dispose pas d’alternatives. Mais pour limiter le risque d’inefficacité de ce traitement, il est recommandé de ne plus recourir à des monothérapies de NVP en dose unique dans les protocoles de PTME.

• En cas de survenue d’une grossesse au cours du traitement antirétroviral : – Maintien de la ZDV ou le d4T, le 3TC et la NVP.

– Remplacement de EFV, D4T + ddI par la ZDV ou le d4T, le 3TC et la NVP avec mise en place d’une surveillance spécifique : hémogramme si ZDV dans le traitement, transaminases si introduction de la NVP.

• Besoin incontesté de rendre disponible la majorité des médicaments ARV en Afrique subsaharienne, vu l’émergence actuelle des mutations de résistance.

• De nombreux obstacles à l’intégration de nouveaux ARV et schémas thérapeutiques liés à la lenteur administrative, aux ressources humaines et aux enjeux économiques ou financiers.

Réflexions des groupes 3 et 4 sur les traitements de 2ème ligne

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Recommandations des groupes 3 et 4

• Prendre en compte dans la définition de l’échec, la notion de temps et de durée de traitement (6 et 12 mois), dans la mesure où le bilan biologique de suivi des patients sous ARV se fait tous les 6 mois.

• Rendre la mesure des CD4 disponible partout en assurant non seulement la mise en place d’appareils mais également la formation des techniciens, la maintenance des appareils, l’approvisionnement en réactifs, le contrôle de qualité et l’accessibilité pour les patients.

• Implémenter la mesure de la CV plasmatique et l’intégrer dans la surveillance biologique des patients traités par ARV, afin de détecter précocement les échecs thérapeutiques et prendre les mesures correctrices.

• Pouvoir disposer à la fois des CD4 et de la CV pour optimiser la gestion des ARV au même titre que dans les pays du Nord et préserver les 1ères et 2èmes lignes de traitement.

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Recommandations des groupes 3 et 4

• Promouvoir l’accessibilité de la formulation thermostable de lopinavir/ritonavir dans tous les pays

• Envisager la mise en place d’outils de surveillance et de génotypage des résistances pour optimiser le choix du traitement de 3ème ligne

• Rendre accessible la détermination de l’AgHBs pour tous les patients dans le cadre du bilan initial

• Ne plus recourir à des monothérapies de névirapine en dose unique dans les protocoles de PTME

• Rendre disponibles les molécules et les combinaisons suivantes : ZDV, 3TC, FTC, ddI, D4T, ABC, TDF, Combivir, Trizivir, Kivexa, Truvada, Triomune, Atripla, NVP, EFV, LPV/r, ATV, RTV, IDV, SQV.

• Alléger et simplifier les procédures d’approvisionnement en ARV dans tous les pays.

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Un constat important

• Les nouvelles recommandations de l’OMS ont été unanimement acceptées

• Les participants ont affirmé leur droit à disposer : – de nouveaux antirétroviraux et de nouveaux schémas

– d’outils fiables de suivi biologique

• Aussi, des recommandations visant à l’appropriation et à la mise en œuvre des recommandation 2006 de l’OMS ont été adressées à tous ceux qui peuvent contribuer à la mise en œuvre de ces nouvelles directives

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Recommandations aux pays et à leurs gouvernements

• Planification sur les deux prochaines années pour la mise en œuvre progressive des nouvelles recommandations impliquant des nouvelles clés de répartition budgétaire

• Exonération des médicaments, réactifs et intrants des droits de douanes et de taxes

• Mise en place d’un processus d’allègement d’enregistrement des médicaments du VIH/Sida dans les pays

• Organisation d’ateliers pour la révision des guidelines des pays en tenant compte des nouvelles recommandations 2006

• Amélioration du processus de commande des médicaments par une adéquation entre les besoins réels et les commandes

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Recommandations aux pays et à leurs gouvernements

• Soutien de la formation aux bonnes pratiques et renforcement de l’évaluation de l’utilisation des ARV dans les pays

• Renforcement des moyens de diagnostic et de traitement des infections opportunistes

• Assurer la disponibilité des CD4

• Promotion de la gratuité des tests pour sérologie VHB et VHC

• Promotion de la gratuité du suivi biologique et de l’accès au diagnostic biologique précoce chez l’enfant

• Ne plus recommander la NVP en dose unique dans le cadre de la PTME, toujours la donner en association

• Commande des formulations pédiatriques disponibles

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Recommandations à l’OMS

• Mise en place d’un système de comparaison des prix des tests de laboratoire vendus au pays

• Plaider pour la baisse du prix des tests et la mise en concurrence

• Amélioration du circuit d’approvisionnement des tests de laboratoire en réduisant au maximum le rôle des intermédiaires qui renchérissent le prix de ces tests

• Promotion des stratégies alternatives à moindre coût pour le suivi biologique y compris les CD4 et la CV

• Soutien de la recherche et du suivi/évaluation

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Recommandations à l’industrie pharmaceutique

• Réduction significative du prix des nouvelles molécules pour faciliter l’accessibilité financière pour les pays à moyens limités (TDF, ABC, FTC, antiprotéases, combinaisons fixes, etc.)

• Assurer la disponibilité de la forme sèche de Kalétra dans les pays africains

• Développement d’une formulation du Ritonavir ne nécessitant pas une conservation réfrigérée

• Assurer l’enregistrement des médicaments VIH/Sida auprès des autorités pharmaceutiques et médicales des pays

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Recommandations aux partenaires financiers

• Appui des pays pour le financement des molécules antirétrovirales pour les 3 schémas de deuxième ligne et la gestion des effets secondaires

• Accompagnement des pays pour le renforcement du diagnostic et du traitement des infections opportunistes

• Accompagnement des pays dans la mise en oeuvre des recommandations OMS 2006

• Accompagnement des pays dans le renforcement des capacités du personnel de soins

• Appui de la recherche et du suivi/évaluation

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Recommandations au RESAPSI

• Documentation et recueil de la toxicité des ARV en Afrique

• Accompagnement des pays dans la stratégie de décentralisation des soins et des traitements pour les PVVIH avec offre d’ appui technique

• Accompagnement des pays dans l’élaboration de guidelines tenant compte des nouvelles recommandations de l’OMS

• Promotion de la recherche clinique et d’essais cliniques sur les nouvelles molécules, les schémas simplifiés, le syndrome de restauration immunitaire et les comorbidités

• Actualisation du répertoire pays et continuité des soins des migrants

• Collaboration avec les réseaux des gestionnaires des programmes de lutte contre le VIH

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Conclusions

• Les antirétroviraux ont modifié la prise en charge thérapeutique des personnes vivant avec le VIH/SIDA en Afrique subsaharienne

• Les échecs deviennent de plus en plus nombreux du fait de la faible barrière génétique des molécules de première ligne

• L’OMS a proposé de nouvelles recommandations dont les enjeux politiques, socio-économiques et scientifiques ont été analysés par un groupe d’experts du Nord et du Sud

• L’opportunité de ces recommandations a été relevée par tous et des recommandations ont été formulées pour la mise en œuvre de ces recommandations

• Le RESAPSI, créé il y a environ 12 mois, peut jouer un rôle important dans la diffusion des messages garantissant la qualité des soins en Afrique

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Ateliers Dakar

Pr Éric Delaporte, Novembre 2006

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20061996 200320022001200019981997

Programmes PilotesEx: Sénégal

UNAIDSDrug Initiative

Bithérapie

Access Générique

PEPFARet

autres agences

Fonds Global

OMS“3 X 5”

VancouverConstat

FSTI

ONG

Esther “Accès universel”

Traitement Prévention et traitement

Prévention

Accès aux traitements dans les Pays du Sud

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de Cock K., IAC 2006, Abs. WEPL02

Couverture des besoins en traitement antirétroviral dansles pays à niveaux de ressource faible et moyen – Juin 2006Couverture des besoins en traitement antirétroviral dansles pays à niveaux de ressource faible et moyen – Juin 2006

Bilan du programme de l’OMS « 3 by 5 »

Région géographique Nb de personnes sous ARV

Nb de personnes avec indication d'ARV

Taux de couverture

Afrique sub-saharienne 1 040 000 4 600 000 23 %

Amérique latineet Caraïbes 345 000 460 000 75 %

Asie du sud, de l'est et du sud-est 235 000 1 440 000 16 %

Europe de l'est et Asie centrale 24 000 190 000 13 %

Afrique du nord et Moyen-orient 4 000 75 000 5 %

Total 1 650 000 6 800 000 24 %

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20022003

2004

2005

7.2Source: WHO/UNAIDS (2005). Progress on global access to HIV antiretroviral therapy: An update on “3 by 5.”

People in sub-Saharan Africa on antiretroviral treatment People in sub-Saharan Africa on antiretroviral treatment as percentage of those in need, 2002–2005as percentage of those in need, 2002–2005

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Questions Bio-Médicales

• Efficacité

• Tolérance

• Observance

• Stratégie Thérapeutique: Place des FDCs

• Approche de Santé Publique et Suivi Biologique

• Résistance

• Quelle 2° ligne de traitement?

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Boehringer Ingelheim

& l’Afrique

Ryad MAHFOUZ - Directeur de la Communication & Affaires Publiques Boehringer Ingelheim France

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REIMS Sidaction 2007 - 29 mars 2007

« L’engagement de

Boehringer Ingelheim

dans la prévention de la

transmission mère-enfant

du VIH dans les pays en

voie de développement »

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11 Mai 2000 : Accelerating Access Initiative (AAI)

Programme de don Viramune® : le contexte

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7 Juillet 2000 : programme de don Viramune®

Dakar 1er décembre

Brazzaville 1er octobre

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Le programme de don Viramune®

Un site internet dédié : www.pmtctdonations.org

Un partenaire : Abbottpour les kits de dépistage

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Le programme de don Viramune®

Bilan au 1er février 2007

• 157 programmes dans 59 pays

• 978 000 doses

1 dose

=

un couple mère-enfant

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Angola (2)

Antigua (1)

Benin (Cotonou)/MOH (2)

Botswana/MOH (1)

Burundi/MOH (1)

Burkina Faso/MOH (4)

Cambodia (1)

Cameroon/MOH (6) Central African Republic/MOH (1) Chad (2)China/MOH (1)Cote d’Ivoire/MOH (4)

Congo Brazzaville (3)

Congo Kinshasa /MOH (10)

Dominican Republic/MOH (1)

Djibouti/MOH (1)

Ecuador/MOH (1)

Eritrea (1)

Ethiopia (4)

Gabon/MOH (2)

Gambia/MOH (1)

Georgia (1)

Le programme de don Viramune®

Pays / Programmes

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Jamaica/MOH (1)

Laos/MOH (1)

Lesotho/MOH (1)

Liberia (1)

Kazakhstan (1)

Kenya/MOH (18)

Malawi/MOH (8)

Mali/MOH (1)

Mozambique/MOH (4)

Madagascar/MOH (1)

Namibia /MOH (1)

Niger (1)

Nigeria /MOH (11)Papua New Guinea/MOH (1)

Peru/MOH (1)

Ghana/MOH (2)

Guinea Bissau (1)

Guinea/Conakry (1)

Guyana/MOH (1)

Haiti (2)

Honduras (1)

Indonesia/MOH (1)

Le programme de don Viramune®

Pays / Programmes

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Russia/MOH (1)

Rwanda /MOH (3)

St Vincent and Grenadines (1)

Senegal /MOH (1)

Sierra Leone /MOH (1)

South Africa/3MOH (6)

Suriname (1)

Swaziland/MOH (1)

Tanzania/MOH (13)

Togo (2)

Ukraine/MOH (1)

Uganda /MOH (2)

Vietnam/MOH (1)

Zambia/MOH (4)

Zimbabwe/MOH (4)

Le programme de don Viramune®

Pays / Programmes

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Nombre de doses expédiées1 dose = un couple mère-enfant

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• Programme de Donation VIRAMUNE®

• Accelerating Access Initiative (AAI) = baisses de prix importantes

• Licences volontaires à des génériqueurs

• Soutien à des infrastructures médicales

• Recherche et développement de nouvelles molécules

VIH/SidaEngagements de Boehringer Ingelheim

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Un engagement Boehringer Ingelheim toujours plus important

Depuis le 15 mai 2007:

• Possibilité pour tous les laboratoires de génériques (habilités par

l’OMS) de produire et vendre la névirapine sans contrainte de

licence ou de taxes

• Baisse de prix supplémentaire de Viramune® avec :

• Prix de 0,60 US $ (baisse de 50 %) dans 78 pays (pays pauvres)

• Prix de 1,20 US $ dans 67 pays en difficulté économique (Amérique

Centrale, Amérique du Sud, Europe de l’Est)

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Une baisse de prix conséquente

Au total, une diminution

de plus de 90 %

par rapport au prix pratiqué dans

les pays industrialisés

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Une politique de prix nécessaire…

… pour répondre aux exigences de la lutte anti-VIH :

1. Besoin de financer la recherche et le développement de

nouvelles molécules anti-VIH (Prix à 100 % dans les pays

industrialisés)

2. Offrir une médecine « abordable » dans les pays en voie de

développement (politique de baisse de prix)