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LE BONJOUR DU «SOIR» Réagissant à un billet que j’avais consacré à la précédente visite de M me Clinton à Alger, l’auteur du «blog d’Iferhounène» m’avait accusé de me «substituer au peuple algérien», écrivant : «Non ! Monsieur Farah, Madame Clinton est venue nous apporter la liberté, la responsabilité et le développement.» D’abord, je ne parle pas au nom du peuple. J’écris ce que je pense. Librement. Et tout en respectant le point de vue de l’auteur de ce blog, je le renvoie aux compliments incroyables que vient d’adresser M me Clinton à M. Bouteflika. Voilà une curieuse manière de nous apporter «la liberté, la responsabilité et le développement»! Elle ne vous apportera rien, l’épouse de Bill Clinton qui a accueilli les terroristes algériens au moment où notre peuple subissait les assauts barbares des armées islamistes. C’était l’époque où M me Albright, qui occupait le poste de M me Clinton, disait que le meilleur système pour nos sociétés était le «modèle saoudien». A voir ce qui se passe en Syrie et dans le monde arabe, on peut dire que les démocrates ont de la suite dans les idées… [email protected] «On a le droit de dire du mal des femmes - on n'a pas le droit de dire le mal d'une femme.» (Alexandre Dumas) Hillary et le blog d’Iferhounène MERCREDI 31 OCTOBRE 2012 - 15 DOU EL HIDJA1433 - N° 6704 - PRIX 10 DA- FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 LE GOUVERNEUR DE L A BANQUE D’AL GÉRIE LE L AISSE ENTENDRE L’allocation devises devrait augmenter PAGE 5 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 CANCÉREUX EN A TTENTE DE TRAITEMENT Le patron du CPMC dénonce le scandale PAGE 3 Photos : Samir Sid

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LE BONJOUR DU «SOIR»

Réagissant à un billet que j’avais consacré à laprécédente visite de Mme Clinton à Alger, l’auteur du«blog d’Iferhounène» m’avait accusé de me«substituer au peuple algérien», écrivant : «Non !Monsieur Farah, Madame Clinton est venue nousapporter la liberté, la responsabilité et ledéveloppement.»

D’abord, je ne parle pas au nom du peuple.J’écris ce que je pense. Librement. Et tout enrespectant le point de vue de l’auteur de ce blog, jele renvoie aux compliments incroyables que vientd’adresser Mme Clinton à M. Bouteflika. Voilà unecurieuse manière de nous apporter «la liberté, laresponsabilité et le développement»!

Elle ne vous apportera rien, l’épouse de BillClinton qui a accueilli les terroristes algériens aumoment où notre peuple subissait les assautsbarbares des armées islamistes. C’était l’époque oùMme Albright, qui occupait le poste de Mme Clinton,disait que le meilleur système pour nos sociétésétait le «modèle saoudien». A voir ce qui se passe enSyrie et dans le monde arabe, on peut dire que lesdémocrates ont de la suite dans les idées…

[email protected]

«On a le droit de dire du mal des femmes - on n'apas le droit de dire le mal d'une femme.»

(Alexandre Dumas)

Hillary et le blog d’Iferhounène

MERCREDI 31 OCTOBRE 2012 - 15 DOU EL HIDJA 1433 - N° 6704 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

LE GOUVERNEUR DE LA BANQUED’ALGÉRIE LE LAISSE ENTENDRE

L’allocationdevises devrait

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CANCÉREUX EN ATTENTEDE TRAITEMENT

Le patron duCPMC dénonce

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PP

Hyundai en hausse

Le constructeur automobilesud-coréen Hyundai a annoncéun bénéfice net de l’ordre de1,5 milliard d’euros ; en haussede 13% au 3e trimestre. De touteévidence, l’Algérie continue de

figurer parmi lesmarchés privi-légiés deHyundai, enraison de lacroissance

constante deses chiffres.

Un jour, un sondage

Accordez-vousde l’importanceaux prochaines

électionslocales ?

OUI

NON

Sans opinion

RÉSULTATS DU DERNIER SONDAGEEtes-vous pour la création d’un fonds souverain

destiné à des investissements algériens à l’étranger ?

OUI : 42,77 %NON : 50,65 %S. OPINION : 6,58%

U ne rencontre énergétique devra se tenir à partir du27 novembre prochain à Barcelone et verra la parti-cipation des grandes compagnies pétrolières du mon-

de, dont Anadarko, Angola LNG, Sonatrach, Repsol, Stream,Petrobras, Shell, Mitsubishi, BG Group, GAIL, Tokyo Gas, ducanal de Panama, Klaipedos Nafta, GasAtacama, Che-vron. Cependant, un invité risque de voler la vedette àtous ces participants. Il s’agit évidemment de ChakibKhelil.

ERISCOOPERISCOOPQuand Chakib Khelilaccapare les lumières

[email protected]

Mercredi 31 octobre 2012 - Page 2

Halliburton se rattrape La compagnie américaine Halli-

burton a remporté hier un marchéde 19 millions de dollars auprès del’organisation Ourhoud, une asso-ciation constituée par les sociétésSonatrach, Cepsa, Anadarko, Eni,Maersk, ConocoPhillips et Talis-

man. Pourtant, à peineune semaine aupa-

ravant, Halliburtonse plaignait dans

son rapport tri-mestriel de labaisse de ses

activités enAlgérie.

Pelouse du 5-Juillet, la honte

Alors qu’elle n’a abrité que quelquesmatches seulement, la pelouse du sta-de du 5-Juillet va disparaître pour lais-ser place à une nouvelle. Un vrai scan-dale puisque aucun cadre n’a étésanctionné pour mauvaise gestion de

ce dossier. Faut-il croi-re que pour chaqueministre qui arriveau bâtiment du 1er-Mai, siège dudépartement, ilfaut une nouvelle

pelouse pour le 5-Juillet ?

OrascomTelecom,

c’est fini !Orascom Telecom Hol-

dings ne devrait plus exis-ter au début de l’annéeprochaine. Elle s’appelleradésormais Global TelecomHoldings. Depuis l’acquisi-tion de sa majorité par lesRusses de Vimpelcom,Orascom a totalementchangé de stratégie et setourne actuellement versdes marchés plus impor-tants.

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Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 31 octobre 2012 - PAGE3

CANCÉREUX EN ATTENTE DE TRAITEMENT

Le patron du CPMC dénonce le scandale

Pr Bouzid, il y a une année,vous avez lancé un véritable crid’alarme dénonçant la mauvaiseprise en charge des malades can-céreux. Est-ce que, depuis, lasituation a changé ?

Pr Kamel Bouzid : Elle s’est sen-siblement améliorée en matière defourniture de médicaments, notam-ment les médicaments les pluschers. Du moins dans le secteur queje dirige. Depuis janvier 2012, elles’est améliorée. En particulier pourles patientes atteintes du cancer dusein, elles ont un traitement médica-menteux complet.

Amélioration donc pour le trai-tement médicamenteux, mais pourla radiothérapie ?

Non, pour la radiothérapie, mal-gré les efforts des autorités en matiè-re d’acquisition d’équipement, deconstruction de nouveaux centres, lasituation est pire qu’elle ne l’était enoctobre 2011. Je m’explique : lesrendez-vous sont là où je travaille àseptembre 2013, à Oran à janvier2014 et a Constantine, les machinessont pratiquement à l’arrêt. Les troisaccélérateurs acquis ne sont pas ins-tallés pour des raisons bureaucra-tiques. La situation est pire qu’elle nel’était.

Mais que se passe-t-il pour laradiothérapie, s’agit-il de moyensd’acquisition du matériel ou demaintenance ?

C’est un problème global qui vade la construction des bunkers à l’ac-quisition des accélérateurs à la for-mation du personnel et pas que lesradiothérapeutes, c’est les manipula-teurs, des physiciens et des gestion-naires. C’est aussi la maintenance.Cela aurait dû se faire depuis 2006mais cela n’a pas été fait pour desraisons que j’ignore.

En 2006, on a décidé de construi-re des centres anticancéreux, il fallaitpenser qu’en 2012 on aurait besoinde personnel paramédical, de physi-ciens, de gestionnaires or, cela n’apas été fait visiblement, c’est pourcela que nous sommes dans cettesituation. On nous promet de nou-veaux centres en 2014, on peutespérer que d’ici là cela pourra rédui-re la pression ce qui est encore plusscandaleux, quoique l’année derniè-re ces mots avaient fait mal, c’estque sur 44 000 nouveaux cas decancers par an, 28 000 nécessitent

une radiothérapie, sauf que8 000 en bénéficient. 20 000 restentsur le carreau. Hélas, le choix deceux qui sont traités se fait en fonc-tion de leur statut social. Ceux quiont les moyens vont en Turquie, auMaroc en Tunisie ou en France pourun coût de 800 000 et 1 million dedinars pour un cancer de la prostateou du sein. Et ceux qui n’ont pas lesmoyens, qui sont l’immense majoritéde nos concitoyens qui attendent desrendez-vous qui vont jusqu'à un an.

Quelle alternative pour ceuxqui n’arrivent pas à sedébrouiller ?

Ils n’ont pas d’alternative. Face àla maladie, ils sont démunis. Pire,dans certaines régions, on fait deslistes d’attente pour les médicamentset c’est encore plus scandaleuxpuisque sur quelle base va-t-on trai-ter une patiente atteinte du cancer dusein et pas sa voisine ? Cette histoirede liste d’attente est le comble ducomble de la médecine. Pour quelleraison une dame qui a un cancer dusein en août 2001 a plus de chancequ’une dame qui l’a eu en février2011 ? J’ai dénoncé cette situationauprès de l’autorité pour qu’à défautd’assurer les meilleurs soins, lesAlgériens puissent être égaux face àla maladie.

Pourquoi sommes nous arrivésà cette situation ?

Il faudra poser la question auxprofessionnels et aux gestionnairesentre autres aux spécialistes de laradiothérapie et aux gestionnairesdans le service que je dirige. J’aiexigé que les patients soient prisdans l’ordre chronologique, s’il n’y aplus de médicaments, il n’y en a pluspour tout le monde. Je n’ai pas ledroit de dire à une patiente, vousn’avez pas de chance, vous avez euvotre cancer trop tard pour des traite-ments qui guérissent, imaginez dansquel dilemme sont les paramédicaux: il n’y a pas de médicaments pourtout le monde on vous met sur listed’attente et on vous appelle, commepour la radiothérapie et c’est propre-ment scandaleux.

Vous dites que la situationpour les médicaments s’est amé-liorée dans votre service mais pasà Oran et Constantine.

Justement, parce qu’on a inventécette histoire de liste d’attente d’une

part, l’autre anomalie, je l’ai dénon-cée à Constantine, c’est le fait quedes médecins spécialistes avecbac+ 12 soient affectés dans le cadredu service civil à des postes et qu’ilsne les rejoignent pas ou qu’ils rejoi-gnent leurs postes et que grâce àdes complicités, ils n’exercent qu’unefois par semaine. Je prends unexemple à Batna, un médecin tra-vaille une fois par semaine et ne voitqu’une dizaine de malades. Je l’aidénoncé auprès des autorités.Comment un médecin digne de cenom accepte de rester 4 ans dansune ville et de ne pas travailler et jene parle pas que de ma spécialisé :ce système de service civil a montréses limites. Il n’a pas réglé le problè-me de la santé dans les Hauts-Plateaux et dans le Sud.

Combien de malades sont-ilsen attente de traitement que cesoit pour les médicaments oupour la radiothérapie ?

Pour le médicament, dans le ser-vice que je dirige, je n’ai pas de délaid’attente supérieur à 4 semaines.Pour la radiothérapie, si je me fie auxchiffres qu’a donnés Constantine, 45000 malades n’ont pas eu accès autraitement pendant 2011 que 1 500sur 6 000 qui n’ont été traités auCentre Pierre-et-Marie-Curie, je n’aipas les chiffres. A Oran, au CHU ouau nouveau centre de Messerghine,les attentes sont d’un an.

Vous prenez part au conseilinterministériel prévu aujourd’hui,quelles solutions préconisez-vous ?

Il y a beaucoup de choses àfaire : les moyens financiers sont dis-

ponibles, c’est l’utilisation rationnellede ces moyens et l’évaluation de cesmoyens qu’il faut faire. Il ne s’agitpas de gaspiller. Il faut comprendrepourquoi l’Etat a mis je ne sais com-bien de milliards mais nous nousretrouvons dans une situation chao-tique. Il y a des problèmes de gestionévidents.

Qu’allez-vous donc proposer ?Je ne sais pas si je pourrais inter-

venir. Nous allons écouter ce que vadire le Premier ministre, le ministredu Travail, le ministre des Financeset le ministre de tutelle. Ce que j’aiproposé, c’est que le ministre duTravail s’implique lourdement dans leremboursement des actes chirurgi-caux qui se font majoritairementdans le secteur privé à 70%, en cequi concerne certaines molécules uti-lisées en oncologie et qu’on cessede dire que le dogme c’est que lesmédicaments sont disponibles dansles hôpitaux, ce n’est pas la peine deles mettre en officine.

Dans tous les pays du monde,ces médicaments sont pris en chargepar la Sécurité sociale. Je fais uneprescription ici, la personne l’achèteà ses frais en France à6 000 euros, pourquoi la Sécuritésociale ne le rembourse pas ? Or,quand on a soumis le problème, onnous a dit que le cancer, c’est le pro-blème du ministère de la Santé, or,c’est faux, c’est le problème de tousles Algériens.

Quelles actions engager sur leterrain ? Le plan anticancer est-ilune solution ?

C’est une solution. Il s’agit d’opti-miser les acquis et trouver une solu-

tion qui peut être une solution étran-gère : il y a beaucoup de collèguesalgériens à l’étranger qui sont prêts àaider au démarrage des centres quisont prêts à recevoir du personnel enimmersion pendant deux ou troismois pour qu’ils soient vite opération-nels et pour régler définitivement ceproblème de listes d’attente.

En attendant 2014, quelle alter-native en 2013 ?

Pour la radiothérapie, il faut espé-rer que les trois accélérateurs deConstantine soient installés. Ils sontactuellement sous caisse au niveaudu CHU de Constantine. Il a fallu 8mois pour les ramener de Skikda àConstantine pour des raisons debureaucratie. Il faut espérer que lecentre de Batna reçoive ses troisaccélérateurs ainsi que celui de Sétifégalement et qu’ils commencent àfonctionner. A Constantine, on parlede début janvier, s’il y a 9 accéléra-teurs qui fonctionnent, cela soulage-ra la pression sans la régler complè-tement et évitera des drameshumains.

Et le centre de Ouargla ?Il fonctionne. Il prend en charge

une partie de l’est et du sud-est ; il ya des radiothérapeutes algériens etcubains, ça a permis de régler le pro-blème des concitoyens du Sud etpallier à Constantine.

Pensez-vous que le plan anti-cancer va répondre à toutes lesattentes ?

I l répondra à la majorité desattentes. Il faut bien comprendre quec’est un plan global intégré qui va dela prévention aux soins d’accompa-gnement, reste à le rédiger, à le dif-fuser et que les intervenants s’enga-gent à sa bonne réalisation.

Le dépistage précoce est-il unesolution ?

Ça serait une solution, mais il fautune vision globale, il ne s’agit pas dedépister et dire à une personneatteinte de revenir dans six mois. Ledépistage réglerait pas mal de pro-blèmes. Il n’y a pas de dépistage demasse organisé dans notre pays, il ya une opération pilote que l’on amontée avec l’association Amel dansla wilaya de Biskra, les préparatifsont duré une année.

L’opération consiste à envoyer unmammobile dans la wilaya de Biskraet de commencer le dépistage le 15novembre. Aujourd’hui, on doit lancerl’opération avec l’aide de nos col-lègues imageurs.

Si cette opération pilote marche,puisqu’il s’agit de faire des mammo-graphies à 84 000 femmes de plusde 40 ans, de l’étendre vers d’autresrégions à risque ou défavoriséescomme Adrar et Tamanrasset.

Sans langue de bois, le Pr Kamel Bouzid, chef de servi-ce du Centre Pierre-et-Marie-Curie au CHU Mustapha,dresse un bilan catastrophique de la prise en charge desmalades atteints du cancer. Ces derniers attendent jus-qu'à une année pour obtenir un rendez-vous en radiothé-rapie. «Scandaleux !» dira le Pr Bouzid sur les ondes de laChaîne III. Nous vous livrons l’intégralité de l’entretienradiophonique accordé à «l’Invité de la rédaction».

N. I.

La facture des produitspharmaceutiques en géné-ral a enregistré durant lesneuf premiers mois del’année en cours une fortehausse par rapport à lamême période en 2011.

La facture des produitspharmaceutiques importés parl ’Algérie de janvier à sep-tembre 2012 a atteint 1,67 mil-liard de dollars, contre 1,32milliard de dollars durant lamême période en 2011, soitune hausse de 26,84%, selonle Centre national de l’infor-matique et des statistiques desdouanes (CNIS).

Les quantités de médica-ments restent les plus signifi-catives en matière d’importa-tions avec 25 884 tonnesdurant les neuf premiers moisde l ’année 2012, contre16 730 tonnes durant la mêmepériode en 2011, soit unehausse de 54,7%. Les servicesdes douanes précisent égale-ment que la facture des médi-caments à usage humaindemeure la plus importantetant en valeur qu’en quantité.

Ainsi, elle a atteint 1,59 mil-liard de dollars de janvier àseptembre 2012, contre 1,26milliard de dollars en 2011,

enregistrant une hausse de26,39%. Quant au volume desimportations, il est passé de15 408 tonnes en 2011 à24 174 tonnes en 2012, soitune hausse de plus de 56%.

Il est à savoir que l’importa-tion des produits parapharma-ceutiques occupe, quant à elle,la seconde position après celledes médicaments avec unmontant de 58,95 millions dedollars en 2012 contre 40,42millions de dollars en 2011.

Ce qui représente unehausse d’environ 46%. Enmatière de quantité, les pro-duits parapharmaceutiques ont

aussi enregistré une haussede 36,38%, à savoir de 917,5tonnes importés en 2011 à1 251 tonnes en 2012.

S’agissant des importationsde médicaments à usage vété-rinaire, les mêmes servicesfont état d’une valeur 19,91millions de dollars d’achat en2012 contre 17,34 millions dedollars en 2011, soit une haus-se de 14,84%. Pour ce qui estdes quantités importées, ellesont atteint les 458,6 tonnes en2012 contre 404,3 tonnes en2011, soit une hausse de13,43%.

M. M.

Phot

o:S

amir

Sid.

«Pour la radiothérapie, la situation est pire qu’en octobre 2011.»

24 174 tonnes de médicaments ont été importés en 2012.

MÉDICAMENTS

La facture d’importation explose

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Le Soird’Algérie Actualité

TÉLÉPHONIE MOBILE

Nouvelle échéance pour la 3G

Rym Nasri - Alger (Le Soir) -Le ministre de la Poste et desTechnologies de l’information etde la communication, MoussaBenhamadi, a relevé, hier, queles entreprises Sonatrach, Sonel-gaz et SNTF disposent d’unimportant réseau de fibre optiquequi, selon lui, devrait être utilisé.Dans ce sens, il affirme que cestrois entités évoluent vers lacréation d’une société mixte.

«La mission de cette sociétésera la prise en charge et lamutualisation du potentiel natio-nal de la fibre optique afin depouvoir la louer aux opérateurspublics et privés», précise-t-il.Prenant part à la réunion de la

Commission nationale du largebande (haut et très haut débit)tenue à Alger, le ministre a plaidépour la révision de la loi sur lestélécommunications, en vigueurdepuis 2000.

Une loi qu’il juge «inadaptée»au contexte technologiqueactuel. Selon lui, le nouveautexte de loi permettra aux collec-tivités locales de s’impliquer dansla prise en charge du volet géniecivil, notamment les travaux decanalisation des nouvellesconstructions.

La rencontre a été l’occasionde présenter les propositions éla-borées dans le cadre du projet dularge bande (haut et très haut

débit) qui sera présenté inces-samment au gouvernement.

Benhamadi explique que ceprojet concernera tous les sec-

teurs et exige un grand investis-sement étalé jusqu’à 2025. «Lafibre optique sera d’abord intro-duite dans les sites en construc-tion et les établissements publicstels que les écoles, les lycées,les hôpitaux et les administra-tions. L’étape suivante consisteraen le renouvellement et l’amélio-ration de la qualité du réseaud’Algérie Télécom et son rempla-cement par la fibre optique»,dira-t-il.

S’agissant du lancement de latéléphonie mobile de troisièmegénération (3G), le ministre aindiqué que le dossier est en pré-paration.

Selon lui, le dossier est «entrès bonne voie voire même enexcellente voie». Ainsi, le citoyenpourra bénéficier de la 3G «aucours du premier trimestre2013», espère-t-il. R. N.

Le ministre de la Poste et des Technologies de l’infor-mation et de la communication annonce une nouvelleéchéance pour le lancement de la 3G : début 2013. Parailleurs, une société mixte sera créée pour la mutualisationde l’excédent de fibre optique.

Phot

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DR.

Mercredi 31 octobre 2012 - PAGE4

LE MINISTRE DES RESSOURCES EN EAU À SÉTIF :

«En 2015, il n’y aura plus de problème d’eau»

M. Hocine Necib, ministre des Res-sources en eau, a effectué, hier mardi, unevisite d’inspection dans la wilaya de Sétif.

Durant sa visite de travail, le ministre aeu à s’enquérir de l’état d’avancement duprojet de transfert des eaux vers les hautesplaines sétifiennes à partir du barrage deTabellout (Jijel) et Draâ Eddis (Sétif), ainsi

que celui de Maouane, destiné pour l’AEP etl’irrigation des terres agricoles. Le ministres’est ensuite rendu dans la localité d’AïnOulmène en vue de visiter la station d’épu-ration de la région. Lors de cette ultimeétape de sa visite, M. Necib a affirmé qued’ici 2015, il n’y aura aucune coupure ni pro-blème d’alimentation en eau potable dans

notre pays. Notons que le minsitre a, lors desa venue à Sétif, ouvert symboliquement lestravaux du colloque sur le rôle de l’informa-tion durant la guerre de Libération nationale,organisé en célébration du 50e anniversairedu recouvrement de la souveraineté natio-nale sur la radio et la télévision.

I. S.

Un mouvement de panique parmiles fidèles a eu lieu hier, avant le prièredu Dohr, à la mosquée El Atik de AïnDefla, située au Bd Emir Abdelkader,mosquée qui fait face au siège deRadio Aïn Defla.

Dès que l’alerte faisant état de laprésence d’une bombe dissimuléedans la salle réservée aux ablutions fûtdonnée, les agents des services desécurité étaient sur les lieux.

Un périmètre de sécurité a été toutde suite installé et les artificiers se sontmis à l’œuvre. En fait de bombe, ils’agissait d’un simple sachet contenantune pièce métallique, c’est ce que nousavons appris auprès de différentessources concordantes et crédibles.

Cependant, cela n’a pas empêchéla rumeur de se propager, indiquantqu’il s’agissait de plusieurs bombes etdésignant même une autre cible. Les«faiseurs de mauvaises nouvelles sesont donnés à cœur joie».

Par contre, après la prière d’El Asrvers 16 h, tout était rentré dans l’ordreet le quartier comme à l’ordinairecalme, avons-nous pu constater surplace.

Karim O.

Les blocages survenus durant lajournée de dimanche à Alger suiteaux fortes pluies qui se sont abat-tues sur la capitale n'ont causéqu'un «retard de trois heures» pourles automobilistes, a affirmé hier lewali d'Alger, Mohamed El KebirAddou.

«Vous parlez de pénaliser. Il y a eu unretard de 3h. Je suis conscient que ce sontdes désagréments pour les populations,mais là aussi, je demande à ce que lespopulations comprennent que ce phénomè-ne météorologique a touché tout le Bassinméditerranéen, et qu'Alger n'est pas isolée»,

a déclaré à la presse M. Addou, en marged'une cérémonie tenue au Jardin d'Essai, enl'honneur des élus de l'APW d'Alger, dont lemandat a tiré à sa fin.

«Vous avez vu la télévision, il y a desvilles en France qui sont coupées d'électrici-té pendant plusieurs jours, que des citoyensn'ont pas pu accéder chez eux, n'ont pas pusortir et que des écoles ont été fermées», aajouté M. Addou. Des pluies localement ora-geuses accompagnées parfois de rafales devents avaient affecté samedi et dimancheplusieurs wilayas du pays, causant desdésagréments à la population, notammentles automobilistes. Tentant d'expliquer cettesituation de blocage, le wali d'Alger a indi-

qué que les services de la météo avaient«prévu 50 millimètres de pluie durant 48heures», alors qu'«il avait plu pendant 4h, 72millimètres».

«Je voudrais juste qu'on soit un peu luci-de et qu'on se remémore la situation tellequ'elle se passe dans tout le Bassin médi-terranéen. Vous avez vu ce qui se passedans le sud-est de la France, en Espagne eten Italie. Tout le sud-est de l'Europe est blo-qué et cela pendant plusieurs jours», a-t-ildit. Pourtant, ce sont «des villes qui sonthabituées à de grosses pluies et à de grandsorages, et ce qui s'est passé est loin d'êtreagréable pour les citoyens puisque desvilles sont restées bloquées et fermées pen-dant plusieurs jours sans électricité», a-t-ilprécisé. Pour lui, il y a eu «deux pointsnoirs» dans toute la capitale, c'est à OuedOuchayah, pour lequel il y a «une inscriptionpour faire les travaux de recalibrage del'oued pour éviter tout débordement».

Il y a également le boulevard de l'ALN,faisant face au front de mer, au niveauduquel «il y a eu une conjonction de phéno-mènes, d'abord des pluies torrentielles puis-qu'il a été enregistré 72 millimètres en 4heures, et ensuite avec le vent qui a accom-pagné la houle, il y a eu reflux de l'eau demer vers ce boulevard», a fait savoir M.Addou. «Les travaux qui sont en coursconstituant le grand réseau d'assainisse-ment et de collecteurs et qui doivent s'ache-ver totalement en 2016, notamment le grandcollecteur de oued Mksel, doivent contribuerà arrêter définitivement ces phénomènes», arassuré le wali d'Alger.

«Nous sommes dans une ville qui est entrain de se construire. Il y a quelquesannées, on ne circulait pas pendant desjournées au boulevard de l'ALN», suite à desintempéries, a-t-il rappelé.

AÏN DEFLAFausse alerte à la

bombe à la mosquée El Atik d’Aïn Defla

PENSÉELe 4 février 2009, dis-paraissait à jamaisnotre cher et tendreépouxl'ancien Moudjahid

BARRICHE MOHAMED

RAMDANE BEN AMARné le 27 janvier 1933 à Ighil El Mal, cne

Béni Zmenzer, wilaya de Tizi-Ouzou.A la veille du 57e anniversaire du déclen-chement de la Révolution du 1er Novembre,à laquelle il était prêt à tout sacrifier.Son épouse Demene Khaloudja demande àtous ceux qui l'ont connu et aimé, particu-lièrement ses frères d'armes d'avoir unepieuse pensée en sa mémoire et que Dieul'accueille en Son Vaste Paradis.«A Dieu nous appartenons et à Lui nous

retournons.»R 118168 B/13

CONDOLÉANCESDouloureuse perte quecelle que nous avons vécuele 25 octobre 2012, en ledécès de

REDJEM Saci dit Madjid

à l’âge de 62 ans.Ton absence est une éter-nelle présence. Parmi nous et parmi d’autres,ceux qui t’ont côtoyé, fréquenté et travailléavec vous. Ceux qui savent que ta valeur intrin-sèque est l’expression de ta réserve, de tamanière littéraire de s’impliquer dans les faitsde société et de répondre aux doléances.Ta sieste quotidienne en souffrira aussi del’obligation divine de rejoindre l’Au-delà.En cette triste occasion, les familles Redjem etFakhet prient le bon Dieu de t’accueillir dansSon Vaste Paradis et remercient tous ceux quiont compati à notre douleur.

«A Dieu appartenons et à Lui nous retournons.»

PENSÉEPENSÉEVous êtes née le 30 octobre1934, décédée le 13 sep-tembre 2009. Depuis cettetriste date, nous ne célé-brons plus votre anniver-saire, nous nous sommesarrêtés à vos 75 ans.

Chère mamanDIB Ouenessa, née BERDOUDI

votre souvenir est toujours vivace. Il sera pérenne.Ton regard, ton sourire, tes rires, tes démarches…n’ont pris aucune ride dans notre mémoire. L’im-pression de vous côtoyer, de vous voir parmi nous,de sentir que vous allez ouvrir et venir vers nous,vos allées et venues, s'accroissent au passage desans.Du haut de vos 75 ans, vous avez, chère mère,rejoint l’Au-delà. Vos enfants et petits-enfants etsurtout vos filles, Noura et Selwa prient le bonDieu de vous accueillir dans Son Vaste Paradis etremercient tous ceux qui ont compati à notre dou-leur.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

Skikda Skikda

PROBLÈMES DE CIRCULATION DANS LA CAPITALEAPRÈS LES DERNIÈRES PLUIES

Le wali d’Alger minimise l’ampleur du blocage

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Le Soird’Algérie Actualité

LE GOUVERNEUR DE LA BANQUE D’ALGÉRIE LE LAISSE ENTENDRE

L’allocation devises devrait augmenterChérif Bennaceur - Alger

(Le Soir) - C’est ce que le gou-verneur de la Banque d’Algérie,qui répondait hier aux préoccu-pations des députés, soulevéesla veille en séance plénière, lais-se entendre.

Selon Mohamed Laksaci, desdispositions incitatives vont êtreprises par la Banque d’Algérie enfaveur des ménages, dans lecadre de la réglementation envigueur et relativement à laconvertibilité courante du dinar. Ils’agit fondamentalement del’ajustement du droit de changequi couvre également les frais desoins et d’études. Cela même siMohamed Laksaci n’a pas préci-sé de quelle manière cette allo-cation devise notamment seraaugmentée.

Rappelons que cette alloca-tion reste plafonnée à l’équiva-lent en devises de 15 000 DAannuellement (un maximum de140 euros) pour un adulte et lamoitié pour un enfant. Néan-moins, un montant qui ne corres-

pond pas à la conjoncture finan-cière actuelle, marquée notam-ment par une balance des paie-ments très excédentaire et desréserves de changes de l’ordrede 190 milliards de dollars. Sansêtre explicite, le gouverneur de laBanque d’Algérie a toutefois pré-cisé que ces dispositions nou-velles entrent dans le cadre de lalutte contre le marché parrallèlede la devise.

Le marché informelde la devise est «illégal»De fait, Mohamed Laksaci a

semblé réagir à la controversenée des propos récents duministre de l’Intérieur, DahoOuld-Kablia, qui semble tolérerl’existence de ce marché parral-lèle «dans lequel les citoyenstrouvent leur compte». Or, lemarché parrallèle de la deviseest un marché «non officiel»,«illégal» et «interdit», selon legouverneur de la Banque d’Algé-rie, se voulant garant de l’ortho-doxie et du respect de la régle-

mentation qui interdit l’achat etvente de devises hors lesbanques et bureaux de change.«Il ne faut pas confondre entre lemarché interbancaire de changeet le marché parallèle deschanges : le premier étant régle-menté et soumis au contrôle dela Banque d’Algérie et au contrô-le a posteriori des banques com-merciales, le deuxième étant illé-gal et interdit par la réglementa-tion en vigueur», assènera-t-il. Etd’autant, relève l’hôte de l’APN,que les transactions parrallèlessont susceptibles d’encouragerla fuite des capitaux et l’évasionfiscale. Le responsable de l’auto-rité monétaire rejoint ainsi leministre des Finances qui assu-rait que le gouvernement «vacombattre le marché informel dela devise» et que «la loi ne per-met pas l’existence d’un marchéparallèle de la devise».

A propos des bureauxde change...

Très prolixe sur les modalitésd’ouverture et les conditions defonctionnement des bureaux de

change, conformes selon lui auxnormes internationales, Moha-med Laksaci a indiqué que surles 40 autorisations délivrées parla Banque d’Algérie depuis 1997,certaines ont fait l’objet deretraits pour infractions de chan-ge.

Toutefois, et soucieux de sti-muler le développement de cetype d’intermédiation et de déve-lopper la concurrence, MohamedLaksaci a indiqué que les margesde rémunération des bureaux dechange, fixées à 1% sur les com-missions, seront revues. Et celamême si ces bureaux sont tenusde transiger selon le cours officielde la devise.

D’autre part, le gouverneur dela Banque d’Algérie s’est montrésatisfait de la gestion «prudente»des réserves de change offi-cielles qui a permis, selon Moha-

med Laksaci, d’«éviter toutespertes de capital».

En ce sens, il précise que cesréserves ont été placées à 98%dans des titres souverains ettitres d’agences internationaleset à 2% dans des banques cen-trales internationales à hautenotation.

L’occasion pour MohamedLaksaci de rappeler que l’Algériene possède pas de monnaiedevise mais subit le choc detoutes fluctuations des devises.

Comme l’hôte de l’APN a évo-qué qu’en matière de taux dechange, la Banque centrale privi-légie le flottement dirigé, favo-rable selon lui à l’investissementet l’exportation, et œuvre pourune bonne couverture desrisques de change au niveau dumarché interbancaire.

C. B.

L’allocation devises ou allocation touristique, voire lesallocations pour soins et études devraient augmenter.

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FORUM DU JOURNAL EL WASSAT

Yousfi plaide pour un assainissementde l’environnement de l’entreprise

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - Fidèle à ses principes, leprésident de la CGEA a de nou-veau réitéré ses positions sur l’ur-gence d’une relance économiqueà «la lumière des mesures prisespar le nouveau gouvernement».A ce titre, il a indiqué qu’il esturgent de «définir une stratégiedans le domaine du développe-ment économique global sanslaquelle il n’y a pas de vision».C’est dans ce cadre, qu’il a saluéla mesure prise par l’Etat pour lut-ter contre le marché informel.

Selon lui, «l’économie algé-rienne est gangrénée par cesfléaux». Et d’ajouter que «lespouvoirs publics doivent assainirla situation marquée par le maléconomique», c'est-à-dire le mar-

ché parallèle, la corruption et leblanchiment d’argent. Sur unautre plan, il fera savoir aux jour-nalistes présents «qu’aujourd’hui,on attribue des commandespubliques dans le secteur duBTPH (bâtiment, travaux publics,hydraulique) à travers descahiers des charges qui sont éta-blis, et ce, dans le but d’exclureles opérateurs honnêtes et faireprofiter les amis». «La corruptioninterpelle tout le monde», insiste-ra-t-il.

M. Yousfi a estime que le paysa besoin «d'une constance enmatière de gouvernance écono-mique». D’après lui, «il est impé-ratif de changer les choses sinous voulons arriver à quelquechose de concret, il est absolu-

ment nécessaire de définir unedémarche claire qui puisse per-mettre d'évoluer vers un objectifconcret» «Chaque année, desdécisions économiques sontprises. Des décisions remises en

cause ou annulées l'année sui-vante à travers les lois definances. Cela ne peut pasconstituer une démarche qui peutfaire partie d'une stratégie. Lesgens sont en attente d'une

constance en matière de gouver-nance économique», a-t-il tenu àpréciser, jugeant que c'est «unmal qui ne peut intéresser, enaucune façon, les opérateurséconomiques, pas plus que lesinvestisseurs étrangers». Cesderniers, à ses yeux, sont«démobilisés parce qu'ils sontconfrontés à des problèmes inso-lubles».

Pour Yousfi, l'environnementdans lequel évolue l'entreprisedoit être assaini. C’est dans cecadre que le président de laCGEA a plaidé ce mardi, implici-tement, pour «un nouveau pacteéconomique et social».

En somme, Yousfi Habib quivoit en la nomination du nouveauministre de l’Industrie, un signeimportant dans le changement dela politique industrielle et écono-mique du pays, estime qu’il estencore possible de relancer notreéconomie et de l’édifier sur desbases solides.

A. B.

Le billet de 200 DA, émis depuis 1983, seracomplètement absorbé de la circulation avant la fin2012 par la place bancaire, a affirmé le gouverneurde la Banque d’Algérie.

Ainsi, la masse de billets de deux cents dinarsvétustes en circulation, transigée à hauteur de 140milliards de dinars depuis 1983, s’est réduite à15%, selon Mohamed Laksaci. Cela même si l’onprécise à la Banque d’Algérie que l’absorptionn’implique pas, stricto sensu, le retrait définitif quinécessite un cadrage légal, mais uniquement quetout billet vétuste rentrant à la Banque centrale nesera plus redistribué.

Par ailleurs, les nouveaux moyens de paiementmodernes ne suscitent pas l’engouement des Algé-

riens qui préfèrent le cash. C’est ce que le gouver-neur de la Banque d’Algérie constate, en indiquantque les moyens développés depuis 2006 dont lescartes de paiement ne représentent que 10%.

D’autre part, le gouverneur de la Banque d’Al-gérie a indiqué que l’enquête sur l’incendie dusiège de l’hôtel des Monnaies, survenu durant lanuit du 19 au 20 août 2012, se poursuit.

L’occasion, pour Mohamed Laksaci, de rassurersur la disponibilité de la monnaie fiduciaire, despasseports biométriques, des documents 12 S etautres documents sécurisés dont les stocks et leséquipements de production n’ont pas été affectéset dont les livraisons se déroulent normalement.

C. B.

Les transactions parallèles encouragent la fuite des capitaux.

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Yousfi Habib préconise d’assainir l’environnement dans les entreprises.

MOHAMED LAKSACI L’ASSURE

Le billet vétuste de 200 DA absorbé fin 2012

C’est un véritable plaidoyer économique que le prési-dent de la Confédération générale des entrepreneurs algé-riens (CGEA) a développé, hier, lors de son passage auforum du journal El Wassat. Sans détour, Habib Yousfi aplaidé pour une stabilité sociale et une relance écono-mique basée sur une aide aux PME et PMI.

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M. Kebci - Alger (LeSoir) - Amar Bentoumi, quianimait hier une conférenceau siège du quotidienEchaab, à l’occasion du 58e

anniversaire du déclenche-ment de la glorieuseRévolution du 1er-Novembre1954, s’interrogera sur le faitque c’est là la seule fois,encore tardive, que laFrance reconnaît un telgénocide parmi les autres,innombrables qu’elle a eu àcommettre au long des 132ans de sa colonisation dupays.

Notamment le tristementcélèbre code de l’indigénatinstauré en 1883 et qui serade mise jusqu’en 1947.«Est-ce parce que lefameux crime de l’automne1961 est commis en Francemême, de surcroît en pleincœur de la capitale,Paris ?», lancera-t-il, avantde proclamer inopportunetoute initiative tendant àengager des poursuites judi-ciaires contre les tortion-naires du fait, dira-t-il, quepour leur majorité, ces der-niers sont décédés».

Bentoumi insistera, acontrario, sur la nécessitéde tout faire à l’effet d’ame-ner l’ancien colonisateur àune réparation aussi moraleque matérielle pour lesinnombrables torts qu’elle acausés au pays. Le tout pre-mier ministre de la Justice

de l’Algérie indépendantereviendra succintement surson long parcours d’avocat,notamment durant la pério-de coloniale quand il a eu àprendre la défense du FLNet des indigènes comme lui.

Une carrière qu’il diradevoir à Hocine Asselah qui«m’a enrôlé très tôt dans lemouvement nationalistealgérien et qui, à ma réussi-te au bac, m’a dissuadé defaire histoire comme je pro-jetais de le faire».

Un conseil que le confé-rencier affirmera avoir suivi

puisqu’il prêtera serment le10 juillet 1947.

Une date qui sera ledébut d’une très longue his-toire de plaidoyers pour lecompte du PPA-MTLD puisdu FLN au déclenchementde la glorieuse Révolutiondu 1er-Novembre 1954.

Mais la bataille d’Algersera quelque peu fatalepour le collectif d’une dizai-ne d’avocats du FLN dontcertains décéderont ous’exileront et d’autres dontBentoumi, arrêtés et incar-cérés.

C’est alors que laFédération de France duFLN entrera en scène pourpallier cet impondérable enmontant, par l’intermédiairede Mourad Oussedik, uncollectif d’avocats au toutdébut, limité à seulementtrois robes noires avant qu’il

n’essaime presque toutl’Hexagone et d’atteindreprès de 80 avocats.

Et à Bentoumi dereprendre le Premierministre Michel Debré deCharles de Gaulle qui affir-mait que «les avocats duFLN ont causé plus dedégâts qu’une divisionentière de l’armée».

Il se remémora aussi lacélèbre réplique de SaâdDahleb à ses interlocuteursnégociateurs français qui nevoulaient pas entendre par-ler du Sahara algérien :«Puisque vous nous consi-dérez comme des hors-la-loi, nous ne reconnaissonsdonc pas les lois françaisessur lesquelles vous vousbasez pour proclamer leSahara français.»

M. K.

Le ministère des Transports mise sérieusement sur lagénéralisation du tramway comme moyen de transport pourvenir à bout des problèmes de circulation endémiques,notamment dans les grands centres urbains. Et par làmême, inculquer une nouvelle culture des transports collec-tifs. En ce sens, «des études de faisabilité pour la réalisationde huit nouvelles lignes de tramway à travers le territoirenational sont en cours», a indiqué, hier, le ministre desTransports, Amar Tou, à partir de Constantine où il a assistéà la projection de l’étude de l’extension du tramway deConstantine vers la nouvelle ville Ali-Mendjeli, l’aéroportinternational Mohamed-Boudiaf et El Khroub. Les villesconcernées par les études en question sont Tébessa,Biskra, Djelfa, Béchar, Skikda, Tlemcen, Béjaïa, Blida etAlger-Ouest. Et ceci, a ajouté Amar Tou, «n’exclut pasd’ajouter d’autres villes». Expliquant l’importance de ces réa-lisations, leur portée dans le futur et leur impact sur les usa-gers, il dira : «Ce sont des projets structurants de la ville.Aussi, ils participent avec les aménagements, les routes, lestrottoirs et les voies piétonnes épandant du tramway dansl’organisation de la ville.» Et notamment à ce que «le trans-port guidé des personnes prendra le dessus sur le transportindividuel par voiture», a estimé Amar Tou. Bref, le point desituation sur les tramways, présenté par le ministre, hier, faitétat de «la prochaine mise en service des tramways d’Oranet de Constantine et de l’extension, Bordj El Kiffan-Dergana(Alger) vers la fin du 1er trimestre 2013».

S’agissant des lignes de Sidi Bel-Abbès et Ouargla, lestravaux seront lancés au courant du 1er trimestre 2013 etceux de Mostaganem, au courant du deuxième trimestre2013. Concernant les extensions des lignes d’Oran et deConstantine, le lancement des appels d’offres est prévu pourle 1er trimestre 2013. Ceux de Sétif, Annaba et l’extension lesFusillés-Bir Mourad Raïs au 2e trimestre de l’année prochai-ne alors que celui de Batna vers le troisième trimestre de2013. Pour ce qui est du tramway de Constantine, dont lesdélais contractuels de livraison ont été dépassés, sa mise enexploitation commerciale est prévue, selon les responsablesde l’EMA, vers mai-juin 2013. La date du 16 avril 2013 a étéretenue par le ministre pour la mise en marche à blanc quidurera plusieurs mois. Notons que le taux d’avancement destravaux de montage de la voirie est de 80%.

Aussi, le ministre, qui a assisté à un essai technique dutramway sur une distance de 4,9 km (du dépôt de Zouaghijusqu'à la station de l’Université Mentouri, s’est dit très satis-fait. Sur un autre chapitre, une enveloppe de 32 milliards dedinars a été allouée pour la réalisation de l’extension deslignes Zouaghi-aéroport Mohamed Boudiaf (2,7 km) et cellede Zouaghi- Ali Mendjeli, en passant par la ville universitaire(13,4 km). Selon les représentants du bureau d’études espa-gnol, Ido-Tec 4, toutes les études seront fin prêtes findécembre. S’agissant de l’extension vers El Khroub, deuxvariantes de 17 et 19 km ont été retenues. Il est utile denoter que la priorité sera donnée, a insisté Amar Tou, à l’ex-tension desservant l’aéroport. Farid Benzaid

LE MINISTÈRE DES TRANSPORTSVEUT EN GÉNÉRALISER L’USAGE

Le tout-tramwayd’Amar Tou

Le Soird’Algérie Mercredi 31 octobre 2012 - PAGE6

Par acquit de conscience et pour êtrejuste avec les hommes et les femmes quiont forgé cet outil ou continuent de le faireaujourd'hui dans le cadre de la relève, j'aisouhaité porter à l'attention des lecteurs lescompléments suivants :

1- A la liste des noms des chefs d'or-chestre, chanteurs et musiciens, il y a lieud'ajouter ceux de Mohamed Iguerbouchene,Tayssi Akla, Réda Doumaz, MerwaneFarah...

2- A la liste des noms des comédiens,ceux de Mohamed Touri, Kaci Ksentini,Mohamed Hattab, Omar Azzouz, Akila...

3- A la liste des noms des réalisateurs,ceux de : Ahmed Rachedi, Nadia Cherabi ...

4- A la liste des compositeurs, poètes,hommes de lettres et de programmes, ceuxde Assia Djebbar, Mouloud Mammeri,Momo, Ammi Mourad, Fodil Boumala, AzizSmati, Mourad Sennouci, Mohamed AliAllalou, Ryad Boufedji, Lemdani, Amel

Mouloua, Belkacem Babaci, SalimSaâdoun, Toufik Douma, Rachid Fares,Asma Itim, Aissa Salhi, Youcef Mazouz...

5- A la liste des noms des journalistes,ceux de Zine-El-Abidine Ben Badis, AmarBousalem, Mohamed Harzellah, DalilaBouchama, Nora Benchikh, SalimaRekhroukh, Kamel Alouani, AhmedMeguaache, Farida Bessaa, Brahim Younsi,Tayeb Hafirassou, Affaf Belhouchet, MouradBoutadjine, Abdelhamid Zahir, SaidaBendjeddi, El Hadji Saïd Daoud, SmaïnBelkaïdia, Aziz Messalti, Fouad Messous,Amar Hellas, Lazhar Meratla et les photo-graphes- cameramen Hachi et Ouaoua...

6- A la liste des ingénieurs et techniciens,ceux de Abdelhamid Bouksani, le premierAlgérien à avoir occupé les fonctions desecrétaire général de l'URTNA, Lahlou,Mordjane, Mustapha Kamel Brouki, YoucefSahraoui, Mohamed Lekhal, FatimaChouikh, Mohamed Bendaoud, Mohamed

Bourkiche, l'arpenteur du Sahara...7- A la liste des noms des cadres de l'ad-

ministration, ceux de Abdelaziz Lourari,Abdelghani Saichi, Aziz Chaaf, AmelLahlou...

8- A la liste des noms des soutiens à lalogistique, ceux de Messaoud Badji, SalimBendada, Bakhta et Yamina...

Enfin, il s'agissait de lire : OthmaneBouguettaya et non Mohamed Bouguettaya.

Et pour conclure sur le sujet des archivesaudiovisuelles nationales retenues enFrance, je me dois d'indiquer, pour être pluscomplet, qu'il y en a qui sont, ici même enAlgérie, l'objet de rétention, sinon d'une frus-trante absence d’exploitation publique, jepense, en particulier, aux trésors photogra-phiques entreposés dans les coffres-forts duCNDPI, contenant des photos qui datent desdébuts de la colonisation ainsi que des cli-chés inédits sur les personnalités histo-riques de la Révolution.

De leur côté, des détenteurs privés depans entiers du patrimoine photographiquenational devraient les verser aux fonds desmusées et autres institutions concernées etje pense ici, surtout, à ceux détenus par leshéritiers Mohamed Kouaci, le photographe

de la Révolution, dont quelques-uns seule-ment ont été rendus publics. Le cas concer-ne, également, les collections se trouvantentre les mains des proches des différentsprésidents qui se sont succédé à la tête dela République algérienne.

A la lumière de ce qui précède, on per-çoit, dans toute son ampleur et sa difficulté,le caractère ardu de toute tentative d'écritu-re de l'Histoire de quelque secteur de notrepays que ce soit, ce qui devrait inciter lesamateurs désirant frayer avec cette discipli-ne d’être plus précautionneux et de ne pasprendre les vessies pour des lanternes, ainsique s'est hasardé à le faire, dernièrement, lejournaliste d'un quotidien national franco-phone, présentant, sans préciser sa source,un certain Lopez, directeur à la RTF colonia-le, comme un futur pied rouge (sic !) sollici-té, à l'indépendance, «par AbderahmaneLaghouati pour former les cadres tech-niques de la nouvelle RTA» (re-sic !), dequoi faire hérisser le poil de ceux qui ont prisen main, le 28 octobre 1962, le commande-ment d'une institution de souveraineté qui atant fait pour le pays, tout au moins, aucours des premières années de son existen-ce. B. M.

Tout travail reposant sur le recours à la seule mémoire comme sourced'écriture de l'Histoire, en l'absence de documents écrits plus fiables,comporte, cela va sans dire, des risques d'omissions. C'est ce qui estarrivé avec le texte consacré à l’Histoire de la radiotélévision algérienneet publié par le Soir d’Algérie le 28 octobre 2012.

BADR'EDDINE MILI NOUS ÉCRIT :

«L’Histoire de la RTA»

RECONNAISSANCE PAR PARIS DES MASSACRESDU 17 OCTOBRE 1961

«Une initiative purement tactique»,selon Amar Bentoumi

Actualité

(Suite et fin)

Le célèbre avocat du FLN du temps de lacolonisation et premier ministre de la Justice del’Algérie indépendante considère la reconnais-sance toute récente par la France des mas-sacres du 17 Octobre 1961 à Paris comme uneinitiative purement «tactique» de l’anciennepuissance coloniale.

PENSÉECela fait deux années, nous quit-tait

SI ABDELMADJID AOUCHICHE

En ce douloureux anniversaire,la famille AOUCHICHE informequ’une cérémonie de recueille-ment aura lieu le samedi3 novembre 2011, à 10h, sur latombe du défunt, au cimetièreEl-Alia.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

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Ecrire à [email protected]

Le Soird’Algérie Vox Populi, le quotidien des lecteurs Mercredi 31 octobre 2012 - PAGE 7

Niché au pied de l’immense et majestueusefalaise du «Petit Perdreau», du haut deses 1 200 m d’altitude, Boudghene,

«El Pueblo» domine toute la ville de Tlemcen,en balayant l’horizon nord jusqu'à la Méditerra-née. L’histoire de ce ghetto est passionnante. ATlemcen, il suffit de demander où se trouveBoudghene et on vous indiquera facilement ladirection du plateau de la sainte Lalla-Setti. Aufait, qui ne connaît pas ce quartier populaire quia tant fait parler de lui. Autrefois, on l’appelait«Grottes Boudghene» (Ghirane Boudghene),c’était sous le temps de l’administration colonia-le. Au lendemain de l’indépendance, on lui atrouvé une autre appellation un peu plus sym-pathique, Boudghene est devenu «le Mexique».Abritant plus de 40 mille âmes et symbolisanttant de misères et l’indécence face aux chicsquartiers de Tlemcen, le «Mexique» reste unquartier réservé exclusivement à cette frangede la population fidèle à la tradition du «nif»(l'honneur).

Ce quartier des damnés pendant la périodecoloniale reste le pied-à-terre de tous les exilés

fuyant la campagne. Tout le monde se rappellede l’exode des années 70. Bien que réputé dan-gereux à l’époque, Boudghene le proscritaccueillait tout le monde. Si aujourd’hui, «leMexique» présente une façade un peu moder-ne, à certains endroits, il est resté un véritablemusée. Il suffit de s’aventurer dans ses ruellesétroites, de jeter un regard sur les vieux mursdélabrés des chaumières datant du siècle der-nier pour savoir qu’il y a encore des gens quivivent à mille lieues du monde civilisé.

C’est au début de ce siècle que les premiersgourbis furent construits au pied de Lalla-Setti.Plus tard, ces taudis furent généreusementdotés d’un nom : Boudghene, on lui doit cetteappellation grâce à une honorable famille deTlemcen qui n’est autre que celle du colonelLotfi, héros de la révolution, tombé au champd’honneur à Béchar. Dès le début de la Révolu-tion en 1954, Boudghene allait sortir définitive-ment de l’anonymat et devient le fief imprenabledes Fidaïs de la région.

L’administration coloniale s’est vite renducompte que ce quartier allait lui donner du fil àretordre. C’est alors que le tristement célèbreSalinas, chef de SAS, lui consacra tout un pro-gramme répressif. Les premiers barbelésencerclent Boudghene dès 1956. Nul ne pou-vait entrer ou sortir de ce ghetto révolutionnairesans être fouillé et fiché par la garde mobile etles «Saliguènes», nom donné au corps expédi-tionnaire sénégalais.

Quartier de jeunes fougueux, rares sont lesjeunes qui ont survécu au-delà de leurs 20 ans.Les noms des chahids se murmurent debouche à oreille contre l’oubli. Les ruelles etderbs sont baptisés par des souvenirs silen-

cieux. Dans l’ex-Tahtaha (el bayada), on acertes érigé une grande mosquée, mais pasl’ombre d’une minuscule stèle à la mémoire deceux qu’on fusillait à l’aube.

Qui a souvenir aujourd’hui de Ouled El Sef,de Nehari, de Fahchouch, de Mohamed Seghirun jeune Marocain tombé les armes à la main àdjebel el-Kaddous au printemps de l’année1960 ? «Ces joueurs de billes» au visageimberbe savaient jouer aussi de la grenade etdu 6-35. Ils sont morts avant qu’ils n’eussentleurs 20 ans. En mourant à cet âge, ils ont tenuune promesse, ne pas servir sous le drapeaude la France coloniale.

Boudghene, à l’instar de tous les quartierspopulaires du pays, a fait offrande de sa jeunes-se à la Révolution. Trente ans après l’indépen-dance, ce quartier populaire est resté le même,fidèle à ses enfants et ses traditions. Certainsde ses habitants n’ont jamais quitté les lieux. Ilssont les témoins du passé, comme du présent.Dans les années 70, ce faubourg était désignécomme le fief de la pègre tlemcénienne, réputédangereux. Nul n’osait s’y aventurer ; ce fut toutsimplement de l’intox, car certains voulaient toutsimplement raser Boudghene.

C’est Boumediène lui-même qui est intervenu pour sauver

ce pan d’histoireEn fait, c’est là une vieille idée chère au

colonialisme, car en 1958 les autorités d’occu-pation avaient projeté la destruction du douar etsa population. Je me souviens de cette journéede deuil dans les années 70, le journal El-

Moudjahid annonçant dans ses colonnes que«le faubourg Boudghene sera rasé». Maisc’était sans compter avec la «Rejla» des «mexi-cains». Ceux qui convoitaient ce site mer-veilleux pour implanter de luxueuses villas sesont lourdement trompés. Et c’est le présidentHouari Boumediène lui-même qui est intervenupour sauver ce pan d’histoire (on raconte queBoumediène aimait ce plateau dont il gardaitbeaucoup de souvenirs).

Même aujourd’hui, les jeunes sont souventindexés, ils se sentent frustrés. Pour certains,Boudghene n’a pas changé. Et pourtant, cettepopulation «mexicaine» n’a pas offert que desdélinquants à la ville de Tlemcen. Des méde-cins, des universitaires sont issus de ce ghettoaccablé de tous les maux et victime de tant depréjugés. Il est vrai que les choses ont quelquepeu changé, depuis que le petit club de footballle CR Boudghene a offert une ossature en or auWidad de Tlemcen, Brahimi, le «goléador» duWidad et de l’équipe nationale, est un pur pro-duit de Boudghene.

Boudghene reste ce haut lieu de faitsd’armes. Il est en quelque sorte La Casbahtlemcénienne. Quelque part sur le plateau des«petits perdreaux», deux grandes damesveillent sur Boudghene. Ces deux saintes,Lalla-Setti et la Sainte Marie (Meriema pour lesautochtones) continuent à bercer de leursregards sacrés et éternels la nouvelle généra-tion de Boudghene qui ignore tout de l’histoirede cette bourgade..

M. Z.* A la mémoire de mon ami d’enfance

Abdelkader Lakermi qui a tant aimé «lesbrumes de Lalla Setti».

SPÉCIAL 1er NOVEMBRE

• Puisque les circonstances nenous ont pas permis de nous rencon-trer pendant l'Aïd, je te présente, moncœur, mes meilleurs vœux de bonheuret de santé, en espérant le passerensemble l'année prochaine sous lemême toit.

Je t'aime Omri jusqu'à en mourir. Sij'avais à choisir entre toi et la vie, je ne

choisirais pas la vie, car sans toi il n y a pasde vie.

Ton Mahboul d'adolescent qui necesse de t'aimer

• Chère CeliaJe ne trouve pas toujours les mots pour

te remercier de l'amour que tu m’as donnéau cours des années, des paroles d'encou-

ragement que tu as su prononcer et du sou-tien extraordinaire que tu m'as offert.

Que cette journée te procure de beauxmoments dont tu garderas de précieux sou-venirs pendant longtemps.

Tu es un cadeau de ciel, chère sœur.Joyeux anniversaire

Ta sœur MaliaEcrire à : [email protected]

EEXX

T TO O

Dans ma voix, mes mots, mes

gestes, mes regards,et mes silences…

• 1 an depuis que ma vie brille, 12 moisdepuis que le bonheur marche à mes côtés,52 semaines depuis que ce monde a un senspour moi, et 365 réveils durant lesquels mapremière préoccupation, faire ton bonheur aucours de la journée !

Une année entière s'est écoulée, cedimanche 28 octobre 2012, depuis le jour oùj'ai fait le plus beau choix de ma vie, celui departager cette dernière avec toi, celui de fairede toi ma femme, celui d'assurer le rôle demari, et pas n'importe lequel, le tien !

Cette année a été un mélange de beautemps, marqué par la douceur, et nos fousrires... et de pluie, très vite vaincue par notreamour, qui par magie, a su à chaque foisréchauffer l'atmosphère, disperser lesnuages, et ensoleiller notre vie, et en cettemerveilleuse journée, je ne peux que me féli-citer, et féliciter celle avec qui je partage mavie, celle à qui je n'ai pas très souvent suexprimer tout le bonheur que j'éprouve à vivreavec elle, mais fine comme elle est, elle a sudeviner et percevoir l'amour empreint de gra-titude, de pureté et de passion, dans ma voix,mes mots, mes gestes, mes regards, et messilences. Elle est pour moi, le plus beaucadeau que cette vie m'a offert. Chérie, à toiprunelle de mes yeux, je te souhaite unjoyeux anniversaire, et je t'exprime toute mareconnaissance, et si mon cœur venait à s'ex-primer, ce sont des pages entières qu'il luifaudra, alors en quelques mots, joyeux anni-versaire, et longue vie à notre couple, qui a suprouver au monde entier que l'amour entredeux individus grandit au fil du temps...

A toi pour toujoursTon mari K. I.

Tlemcen : Boudghene, la citadelledes jeunes maquisards

BILLET DOUX

J’ai écrit à l’APC d’Annabapour demander une interventionpour la régularisation du problè-me que j’endure depuis presqueune année de la part des ser-vices techniques de l’APC deAnnaba qui refusent de m’accor-der un permis de construire d’unmur de soutènement pour meprotéger du danger d’effondre-ment des terres en aval de mamaison et de celle de mon voi-sin.

Ces travaux relèvent de l’ur-gence capitale compte tenu del’érosion encourue lors desfortes pluies (un constat a étéétabli par la Protection civiledont l’APC a été destinataire).

Selon ma perception deschoses, il semble que ce refusrelève d’un manque de discer-nement flagrant des servicestechniques obéissant à uneinjonction malveillante d’un éluAPC. Ce dernier se trouvant êtrele gendre de nos voisins qui euxs’opposent physiquement à ceque les travaux de ce mur s’ef-fectuent. Cette opposition ad’ailleurs fait l’objet d’une plainteconjointe auprès de Monsieur le

Procureur de la République dema part et de celle de mon voi-sin menacé par le même dan-ger.

Permettez-moi à présent devous exposer sous forme de«question-réponse» le non-fon-dement de chaque grief invoquésur la notification du rejet dontcopie ci-jointe :

1) Question : espace vert :- Il n’y a pas d’espace vert ; il

y a des actes de propriété enbonne et due forme.

Je suis dans les limites dema propriété.

2) Il y a des fouilles prépa-ratoires à l’édification d’unmur avant le permis deconstruire :

- Il n’y a pas de mur.- Il n’y a pas de travaux en

cours.- Il y a une action de déblaye-

ment du terrain suite à l’effet del’érosion.

3) Il faut une mainlevée surles mises en demeure déjàenvoyées :

- Il y a paradoxalement unemise en demeure pour édifier lemur (voir copie jointe).

4) Exigence des plans dumur et plan de masse :

- Dans le dossier, il existe leplan d’architecture ainsi que leplan de génie civil de mur, etégalement le plan de masse.

5) Escalier :- Il n’y a pas de servitude de

passage sur mon terrain, il s’agitd’un mur de soutènement.

6) Non-conformité de lasituation des lieux avec le per-mis de construire précédent :

- Il y a versé dans le dossierune attestation de conformité.

- Il y a un arrêté de morcelle-ment (les deux documents sontversés dans le dossier).

A titre indicatif, je vous ren-voie à la réponse faite par le ser-vice juridique central de l’APC,consulté sur le bien-fondé del’appartenance de cet «espacevert». Le chef de ce service arépondu sans ambages parceci :

«Après étude du dossier parmes services, il s’établit quel’espace vert en question faitpartie de la superficie totaleappartenant au lot n° 97 dontM. MESSAI Brahim jouit de lapleine propriété suivant le cahierdes charges déposé et actes depropriété établis par-devantl’étude notariale de Maître… etpubliés au niveau de la Conser-vation de la réserve foncière deAnnaba.». Fort de mon bondroit, et absolument convaincud’être l’objet d’une injustice desplus flagrantes, de la part decertains agents des servicestechniques de l’APC, je deman-de à M. le Secrétaire général– en prenant à témoin les lec-teurs du Soir d’Algérie – de bienvouloir intervenir auprès desservices concernés afin d’êtrerétabli dans mes droits et depouvoir effectuer les travauxnécessaires et ainsi annihiler ledanger qui nous guette mon voi-sin et moi, et ce, avant lesgrandes pluies capables de pro-voquer un effondrement desbâtisses périphériques.

B. Messai

ANNABA

Agissez avant les grandes pluies !

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Il semble bien que les autoritéslocales à Mila, à leur tête le waliAbderrahmane Kadid, ont eu cette«ingénieuse» idée qu’elles ontdéfendue devant M. AbdelmalekSellal, alors ministre desRessources en eau, lors de sa der-nière visite sur les lieux, le 5 aoûtdernier.

Dans une déclaration à l’APS,le wali s’est dit fort enthousiasmé àl’idée d’aménager des plages arti-ficielles à Béni Haroun afin deréduire, d’une part, le nombre denoyades et, d’autre part, doter lawilaya d’un espace de baignadesécurisé qui permettra aux rive-rains de se rafraîchir et sedétendre en toute quiétude. Pource faire, la wilaya de Mila aenvoyé, cet été, une délégation enFrance pour s’enquérir de l’expé-rience de ce pays en matièred’aménagement de plages artifi-cielles.

La mission, composée duP/APW et du directeur de l’hydrau-lique, a visité notamment le barra-ge de Serre-Ponçon, situé dans lesud des Alpes françaises, d’unecapacité de stockage de l’ordre de1,272 milliard de mètres cubes etrenfermant des plages artificiellesqui, selon ladite délégation, attirentun nombre incroyable d’estivants.

Dernièrement, une délégationde techniciens de ce lac s’est ren-due à Béni Haroun, en visite d’ex-ploration pour une telle opportunité! Soit ! Mais quelle facilité décon-certante en allant vite en besogne,pour faire une telle comparaisonentre ces deux lacs ! Nous autresde la rive sud, qui sommes inca-pables de gérer nos orduresménagères qui jonchent nosespaces et nous empoisonnent lavie au quotidien, et encore moinsnos réseaux d’assainissement etnos égouts éclatés et souvent

défaillants, on ose s’inspirer de cecas de la rive nord pour réaliserpareille prouesse ? Puisqu’on yest, pourquoi alors n’a-t-on pas faitpareil pour les autres segments dela vie de tous les jours ?

Soyons réalistes et voyons leschoses telles qu’elles se présen-tent : notre environnement est

dans un état critique de dégrada-tion, nos espaces connaissent unétat de déliquescence avancé, lasaleté nous envahit de partout etnous cerne, nos cours d’eau quivéhiculent toutes sortes de rejetsne peuvent que donner à nosétangs et autres lacs récipien-daires, des eaux fortement pol-

luées et de très mauvaise qualité !Et c’est justement le cas du barra-ge de Béni Haroun dont l’eau stoc-kée est d’une très mauvaise quali-té, car très polluée, elle ne peutêtre donc que très dangereusepour n’importe quel baigneur qui ys’aventurera, y compris pour lafaune aquatique qui s’y trouve !

Le cas de centaines, voire demilliers de pièces de carpes(royales et argentées) et autresespèces qui flottaient, récemment,à la surface de l’eau, provoquantune véritable catastrophe écolo-gique est là pour conforter nosappréhensions ! Alors Messieurs,restons terre à terre et… respec-tons l’échelle des priorités dans ledéveloppement des capacités tou-ristiques et de loisirs, car pourceux qui veulent se baigner, réali-sons des piscines et autres bas-sins de natation, un peu partout àtravers les communes de la wilaya,autrement, la première plage de lacôte jijelienne n’est qu’à quartd’heure de Mila. Alors !

A. M’haïmoud

«Le projet d’aménagement de plages artificielles surl’immense plan d’eau du barrage de Béni Haroun séduitbon nombre de responsables», dit-on à Mila.

MILA : BARRAGE DE BÉNI HAROUN

Création de plages artificielles dites-vous ?

Le RND part favori pour gagner pourla deuxième fois consécutive la com-mune d’El Tarf, les autres formationssont à la traîne.

Tous les yeux seront braqués sur la commu-ne d’El Tarf, chef-lieu de wilaya de surcroît. Etpour cause, l’enjeu est de taille et constitue, àne pas en douter, un challenge pour toutes lesformations politiques en lice pour les électionslocales du 29 novembre prochain.

En effet, ce sont 8 listes, dont le RND, FLN,MPA, PT, FNA, MJD, El Moustakbal, qui se dis-puteront les 19 sièges à pourvoir dans la pro-chaine ossature de la commune.

Pour beaucoup d’observateurs avertis, leRND part, aisément, favori pour glaner la pré-sidence de la commune. «La liste est de loin lameilleure à tous égards, par rapport aux autresoutsiders. L’actuel maire et tête de liste, quipeut se prévaloir et se targuer d’un bilan positif

dans son ensemble, est secondé cette fois-cipar un cadre jeune de la Direction de la jeunes-se et des sports, en l’occurrence Tahri H. Unepersonne qui jouit d’une aura jamais démentieet d’une grande estime parmi les jeunes de lacommune. C’est aussi un digne fils parmid’autres, de la famille révolutionnaire de par lepoids de son défunt père, grand moudjahid etqui a, par ailleurs, beaucoup donné à la villed’El Tarf», ont fait prévaloir nos interlocuteurs.

Et d’ajouter : «De plus, le parti a confection-né un programme de développement bien fice-lé, tenant compte des réalités vécues et ren-contrées par l’actuelle maire tout au long decette mandature finissante. C’est une véritablerévolution en matière de développement, dontla réalisation d’une nouvelle ville de 25 000habitants disposant de toutes les commoditésindispensables, la mise en place d’un tramwaypour faciliter le déplacement des populations,des jardins publics, des terrains de foot et des

aires de loisirs, la réactivation de comités dequartier afin de redorer le blason en matièred’hygiène publique et surtout donner à la ville,le cachet d’un grand pôle universitaire au milieud’une nature luxuriante et saine.»

Cependant, la reconquête de la communepar le RND est facilitée par le fait que les autresformations politiques font beaucoup plus dansla figuration symbolique qu’autre chose.

«Le FLN, l’outsider sérieux du RND, a, cettefois-ci, présenté une liste faite de transhumantsde plusieurs partis. Les vrais militants ont étéexclus sans ménagement et autre explication.De fait, le militantisme ne paye plus et il y auraun vote-sanction dont le grand perdant sera levieux parti», ont martelé des militants au bord dela crise de nerfs. Reste que les supputationsvont bon train sur une éventuelle autre victoirede la formation d’Ahmed Ouyahia à la vue deslistes présentées. Le wait and see est de rigueur.

Daoud Allam

ÉLECTIONS LOCALES DU 29 NOVEMBRE PROCHAIN

Le cas de la commune d’El Tarf

Un plan, qui de l’avis d’un spé-cialiste en la matière, doit analyserles déplacements quotidiens descitoyens, les tranches horaires deprédilection, et les destinationsprivilégiées.

En ce sens, notre interlocuteurajoutera que «pour épargner aufutur à la ville d’El Tarf les pro-blèmes inextricables auxquelssont confrontées moult grandes

villes en matière de transport, lesresponsables doivent dès aujour-d’hui penser à d’autres modes detransports et leurs perspectivesd’évolution à l’exemple du tram-way sur pneus».

A l’horizon 2020, l’aggloméra-tion d’El Tarf aura certainement unautre visage, elle dépassera, cer-tainement, le cap des 100 000habitants, les multiples chantiers

qui poussent comme des champi-gnons et les projets de construc-tion de logements, qui seront lan-cés incessamment, dans le cadredu troisième PRSE, l’attestent.

Une donnée de premier plan, àpartir de laquelle, il ressort quel’étude du tracé d’un tramwayconstitue une alternative judicieu-se et un plus pour une ville quicompte se muer en un véritablepôle et destination touristique.

Il est évident aussi que l’apportd’un tel projet bénéficiera un tantsoit peu à la protection de l’envi-

ronnement et à la préservation duParc national d’El Kala.

Cependant, notre pays investi-ra plus de six milliards de dollarspour la réalisation de 14 tramwaysdans les grandes villes du paysdans le cadre de sa politique demodernisation du réseau de trans-port public, a indiqué le 21 août ledirecteur de l'Entreprise du métrod'Alger (EMA). De fait, la ville d’ElTarf a toutes les chances d’en fairepartie ou du moins d’être inscritesur l’agenda du ministre desTransports. D. A.

TRANSPORT

Un tramway pour El Tarf n’est pas une vue de l’esprit

Dans une altercation qui a eu lieu dansun restaurant, tard la nuit, le gérant d'unrestaurant situé sur la RN 03 reliant Batnaà Constantine a porté plusieurs coups decouteau à la victime.

Les faits se sont déroulés au mois de févrierde l'année en cours, lorsque à une heure tardi-ve, vers 1h du matin, le jeune K. F., âgé d'unetrentaine d'années en état d'ébriété fait irruptiondans le restaurant et demandant à être servi.

Profitant d'un moment d'innatention du pro-priétaire, il s'accapara du contenu de la caisseet fila à toute vitesse vers le grand boulevard. Ilfut arrêté par des passants alertés par les crisdu propriétaire qui criait à tue-tête .

Il a été rattrapé par le gérant du restaurantqui, dans un état de folie, tira son couteau et luiasséna plusieurs coups de couteau au flancgauche. La victime fut transportée à l'hopitalAmiret de Aïn M’lila dans un état jugé sérieux,

puis transféré vers le CHU de Constantine, lesmédecins lui ont prescrit une incapacité phy-sique de trois mois avec une incidence surl'acuité. La cour criminelle statuant en sessionordinaire, après la lecture du procès de renvoioù, le prévenu a plaidé la légitime défense aprononcé une peine de trois ans de prison dontdeux avec sursis. Le procureur avait requis 7ans de réclusion criminelle.

Moussa Chtatha

OUM EL BOUAGHI

Trois ans de prison pour coups et blessures

Le Soir de l’Est

GUELMAUn quadragé-naire écrouépour évasion

fiscale et portd’arme blanche

Un individu âgé de 41 ans,originaire de la wilayad’Annaba, a été interpellé cettesemaine, par les éléments dela police judiciaire de la daïrade Khézaras, sur la RN 80,reliant Guelma et Sedrata,dans le cadre d'une opérationpolicière visant le transport illé-gal de marchandises.

Un important lot de vête-ments prêt-à-porter femmes etenfants sans factures, a étésaisi au cours de cette opéra-tion, apprend-on auprès de lacellule de communication de laSûreté de wilaya. Notre sourceprécise, par ailleurs, que lespoliciers ont également saisides bijoux non poinçonnés etune arme blanche.

Le mis en cause a été placéen détention provisoire par lemagistrat instructeur près letribunal de Bouchegouf , enattendant les suites de l'en-quête. Il est poursuivi pourévasion fiscale, détentiond’une importante quantité demarchandises de marqueétrangère non facturée et portd’arme blanche.

La vente sans facture, et lafraude fiscale deviennent doncces dernières années monnaiecourante, et ce sont les impor-tateurs qui sont pointés dudoigt, autour de l’expansionalarmante de ce fléau qui frap-pe l’économie nationale deplein fouet.

En dépit des actionsmenées par les services de larépression des fraudes, leschiffres restent effrayants.

N. Guergour

L’expansion urbanistique et l’explosion démographique duchef-lieu de wilaya sont à mettre en compte et en premièreconsidération dans la mise en œuvre d’un nouveau plan detransport urbain et périphérique.

Phot

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La direction d'AlgérieTélécom de la wilaya d’Aïn-Témouchent vise à offrir à sesclients des prestations de pre-mier ordre en matière d'accueil,d'information et d'orientation.

C'est ce qui ressort du point depresse du directeur opérationnel destélécommunications, SenouciLakhdar, tenu au siège de la directiond'Algérie Télécom, où il a retracé lesdifférentes étapes de développementdu secteur des télécommunications enAlgérie.

L'orateur a évoqué le but recher-ché par sa direction pour l’améliora-tion de la relation mutuelle dans laproposition des services.

Concernant le projet MSAN (MultiServices Access Node ou nœud d’ac-

cès multi-services, la wilaya d’Aïn-Témouchent a bénéficié de 16 équipe-ments répartis en 7 unités pour la

modernisation des anciens centres et9 autres pour le développement. Ceprojet assure un très haut débit et

compte plusieurs avantages, entreautres, la visiophonie, la qualitévidéo/audio. Selon le chef du projetMSAN, Zenasni Djamel, celui-ci des-servira quelque 27 750 abonnés dont23 250 en modernisation et 4 500 endéveloppement pour un nombre totalde 44 000 abonnés au téléphone àtravers la wilaya.

L'orateur dira que le MSAN assuredes prestations modernes et technolo-giques de télévision et internet de trèshaut débit et fabrique de plus en plusla fibre optique de l’abonné, avantd’expliquer toutes les étapes de laréalisation de la première partie de ceprojet MSAN en avril 2012 qui au fur età mesure, va toucher dans le courantde l'année 2013, toutes les localitésde la wilaya d’Aïn-Témouchent.

S. B.

Malgré les efforts consentispar le ministère de la Santé, dela Population et de la Réformehospitalière, notamment avecles réformes en cours, force estde constater que la couverturesanitaire dans les régions relati-vement reculées demeure endeçà des attentes des habitants.

A ce sujet, un groupe decitoyens de la commune deBelacel Bouzegza, avec lequelnous nous sommes entretenus,déplorent l'absence de garde de

nuit au niveau de la polyclinique.Nos interlocuteurs s'interrogentsur cette absence «injustifiée»alors que cette importante infra-structure sanitaire est pourvue de2 médecins généralistes, 10 para-médicaux et accoucheuses, et dis-pose aussi d'un service de radiolo-gie, de PMI et d'une ambulancemédicale. Selon eux, cette situa-tion pénalise lourdement la popu-lation, dont les malades sontcontraints d'être évacués la nuitvers l'Etablissement public hospi-

talier Mohamed-Boudiaf du chef-lieu de wilaya avec les risquesencourus notamment pour lesfemmes enceintes.

En outre, la population de lalocalité de Rehaïlia, relevant deladite commune, réclame l'ouver-ture de la salle de soins ferméedepuis plusieurs années. Un vraicalvaire pour les malades, notam-ment pour les personnes âgéesqui se déplacent jusqu’à la localitéd’El Matmar.

A. R.

RELIZANE

El Rehaïlia manque de soins PRÉPARATION DES ÉLECTIONSMUNICIPALES ET WILAYALES

À SIDI BEL-ABBÈS

Deux partis poursuiventen justice le wali et le DRAG

pour rejet de leurs listesDeux partis dont les noms n’ont pas été révélés ont

poursuivi en justice, le wali et le Drag pour rejet de leurslistes pour les prochaines élections à Sidi Bel-Abbès. Lajustice a toutefois confirmé la décision et leurs listes ontété rejetées définitivement.

A ce stade de la préparation des prochains scrutins,21 listes pour l’APC et 17 pour l’APW ont été retenueset validées pour entrer dans cette course aux sièges. 54listes ont été rejetées partiellement concernant 190 pré-tendants à la candidature et cela pour différentes rai-sons. Deux autres listes ont été définitivement rejetées.A signaler que les services de la Drag ont été destina-taires d’une montagne de lettres anonymes évoquantles noms de prétendants ayant un contentieux avec lajustice.

Il y a lieu de rappeler que les articles 5 et 78 du règle-ment des élections stipulent que les prétendants à lacandidature pour un siège à l’APC ou à l’APW ayant étéaccusé de crime, encore non réhabilités ou innocentés,les auteurs de menaces et de troubles à l’ordre public etceux ayant écopé de condamnations les privant deleurs droits civiques sont définitivement écartés deslistes des candidats. Peuvent y prétendre, les per-sonnes même condamnées, dans des affaires n’ayantaucun lien avec les délits cités ci-dessus, nous ont sou-ligné nos sources.

Les recours des candidats rejetés ont été introduitset le nombre des listes et candidats peut être revu avantla date limite prévue.

A. M.

Le Soir de l’Ouest

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ALGÉRIE TÉLÉCOM D’AIN-TÉMOUCHENT

Le basculement total vers le MSAN en 2013

Le non-revêtementdes routes de cette citédepuis plus de six anspose un sérieux problè-me aux riverains, les-quels souffrent de la

poussière en été et laboue en hiver.

Selon les déclara-tions d'un résident de lacité, plusieursdemandes ont été for-

mulées à l'adresse desautorités compétentes(APC, daïra et wilaya)mais restées jusqu'ànos jours sans réponse.

Ce citoyen ajouteraque tous les quartiersde la ville sont revêtusen tapis sauf le leur.Pour quelle raison ?

La réponse est chezles responsables locaux

de la municipalité, dira-t-il.

En dépit desdoléances adresséesaux services concer-nés, les résidents deladite cité demandentl’intervention du pre-mier responsable de lawilaya pour leur veniren aide.

A. Rahmane

Le cri de détresse des résidentsde la cité RHP

Les résidents de la cité RHP, sise à H’madna,une commune située au nord, à une trentaine dekilomètres du chef-lieu de la wilaya de Relizane,ne savent plus à quel saint se vouer pour racon-ter leur calvaire à la suite de l'oubli dont ils fontl'objet.

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Des bribes de mémoire et de sou-venirs et des anecdotes difficilementarrachées à l’oubli pour restituer lesmultiples facettes de l’homme qui aété le témoin d’une époque porteusede promesses de liberté, d’une uto-pie révolutionnaire qui se révéleran’être, finalement, qu’une illusion, augrand dam de Kateb Yacine quiconsacrera son engagement poli-tique, littéraire et intellectuel à ladéfense des idéaux de justice, d’éga-lité et d’indépendance dans «unepatrie qui l’a habité, dira sa sœurFadhila, dès sa prime jeunesse».

Avec sa faconde habituelle, levieux journaliste usera de motssimples pour rappeler des instantsde vie partagés avec l’auteur deNedjma. Il évoquera des noms et deslieux qui ont jalonné le parcours et lavie de l’écrivain. Proche compagnonet ami de ce dernier, Mohand-SaïdZiad et d’autres invités qui ont appro-ché l’écrivain ou qui l’ont connu, sesont relayés pour évoquer l’homme,sa vie et son œuvre. Ils ont tenté derestituer le parcours littéraire, drama-turgique, poétique et politique ainsi

que l’engagement intellectuel del’homme dont la vie et l’œuvre sesont confondues avec un pan del’histoire d’avant et après l’indépen-dance de l’Algérie.

M. Saïd Ziad évoquera les esca-pades vers Sedrata d’où est originai-re Kateb Yacine, Annaba, la PointePescade… des tranches de vie quele vieux journaliste Ziad a partagéesavec celui qui l’appelait MaréchalZiad, en compagnie d’autres amis quileur sont communs comme le peintreMohamed Issiakhem, Malek Haddad,Mohamed Dib, Hamou Sadaoui,marionnettiste et frère du chanteurSalah Sadaoui.

Fadhila Kateb, la sœur cadette del’auteur de Nedjma, se souviendrades visites répétées de tout ce beaumonde dans leur maison familiale«où Issiakhem s’amusait à porter lagandoura de ma mère», raconte avecun air enjoué la sœur de Yacine. Elleparlera, surtout, du patriotisme pré-coce de son frère. «Celui-ci m’empê-chait de réciter la Marseillaise, alorsque lui préfère chanter MinDjibalina.» «Un jour, racontera-t-elle

encore, Yacine qui était collégiendébarqua dans notre école pour nousdire de ne pas lever le drapeau fran-çais. L’incident en resta là, grâce à lacomplicité de notre institutrice, uneFrançaise qui était mariée à unKabyle.»

Fadhila Kateb parlera de l’am-biance provoquée par les amis deson frère, les Ziad, Issiakhem etd’autres compagnons de Yacine quis’invitent chez eux. Malek Haddad etMohamed Dib étaient aussi des habi-tués de la maison des Kateb. «M. Diba écrit quelques pages de L’Incendiedans la cave de notre maison», diraFadhila Kateb qui se remémore decette anecdote croustillante. «Unjour, raconte-t-elle, mon frère estvenu, revenant de son travail à AlgerRépublicain où il était journaliste,débarque avec une pile d’exem-plaires invendus d’Alger Républicain.Au lieu de servir à la lecture, ces jour-naux finiront dans le feu qui servira àla cuisson du couscous que mamana préparé pour les amis de Yacine.»Il était bien sûr question de l’idylleamoureuse qui naquit entre Yacine etsa cousine.

Un amour impossible qui est restédans les annales et que tous ses bio-graphes soutiennent qu’il est à labase de l’inspiration poétique et litté-raire et qu’il n’est pas étranger à

l’écriture de son œuvre majeure,Nedjma. Dalila Bouahi, qui étaitsecrétaire au sein de l’Action culturel-le des travailleurs, une compagniethéâtrale créée par Kateb Yacine,témoignera de la modestie et de l’hu-manisme du célèbre écrivain.

Mme Djazouli, une enseignante delangue et littérature françaises qui aconnu l’écrivain, parlera du respectque lui vouait le petit peuple. «KatebYacine était vénéré par le petitpeuple, il était comme un poissondans l’eau au milieu de ces petitesgens», témoignera l’enseignante à laretraite qui a suivi les comédiens dela troupe dirigée par le dramaturgedans leurs déplacements dans leslocalités de l’Algérie profonde et seproduire en plein air dans les villagesagricoles.

Mais l’enseignante qui souhaiteque l’héritage de Kateb Yacine soitpréservé regrette que son œuvrecomme celle d’autres poètes etromanciers algériens ne figure pasdans les programmes d’enseigne-ment au sein de nos collèges etlycées.

«Tout a été effacé à partir desannées 1980. Nos élèves sont mal-heureusement orientés vers autrechose», se désole Mme Djazouli. Onne peut parler de Kateb Yacine sansévoquer son engagement et ses

prises de positions politiques.«Yacine a dénoncé le coup d’Etatperpétré par Boumediène contreBen Bella», dira M. Saïd Ziad, ajou-tant que ce dernier «n’a pas cachéson mécontentement, suite à la publi-cation sur Jeune Afrique d’un pam-phlet où Kateb Yacine s’est attaquéaux faux militants du parti et à tout lesystème déviationniste», Un motifpour lequel Kateb Yacine fera levoyage de Paris vers Alger en com-pagnie de Béchir Ben Yahmed, ledirecteur de la publication, à lademande de Ben Bella.

Bezza Bencheikh parlera des cir-constances de sa rencontre avecKateb et des instants partagés avecl’écrivain qui s’est beaucoup intéres-sé à l’activité culturelle menée,durant les années 1970, àl’Université d’Alger par le collectifd’étudiants dont il faisait partie et quiont créé la troupe Debza à laquelleKateb Yacine «a seulement apportéson parrainage».

Rappelons que des animationsthéâtrales, des communications thé-matiques ainsi que des lectures defragments de textes de Kateb Yacinepar des étudiants du département defrançais de l’Université de Tizi-Ouzouont été organisées, dans le cadre decette rencontre.

S. Aït-Mébarek

Devant être engagés en 2007, lestravaux de la construction de lagrande mosquée de Tipasa restenttoujours un vœu pieux, devenant dece fait un projet virtuel, qui n’arrivepas à se concrétiser depuis près desix années, si on considère les tra-vaux d’études.

Annoncée en grande pompe, la réa-lisation de cet édifice religieux d’unesuperficie qui avoisine 10 000 mètrescarrés, et dont le montant prévisionnelde sa réalisation est de six milliards,avait déjà ressenti les prémices de diffi-cultés annoncées pour sa concrétisa-tion.

En effet, malgré les deux milliardsalloués par la wilaya en 2008 pour sti-muler les fidèles et les bienfaiteurs àcontribuer à la réalisation de cet impor-tant édifice cultuel public, il n’en demeu-re pas moins que la réalité est là. Onest face à un statu quo inquiétant, carpeu de moyens ont été avancés, enréponse à l’appel lancé en direction dela population, des bienfaiteurs et desfidèles.

Malgré l’apport financier de la wilayaqui avait quand même octroyé une

enveloppe de deux milliards pour laconstruction de cette grande mosquéesise au cœur de la ville de Tipasa, «leretard enregistré dans sa réalisation estregrettable», nous confie un fidèle rési-dant sur les hauteurs de Tipasa.

Nonobstant cette dotation, l’ancienwali de Tipasa avait demandé enoctobre 2008, rappelons-le, à ce que leDirecteur des affaires religieuses «réitè-re ses appels auprès des fidèles et desbienfaiteurs afin de redynamiser unemeilleure contribution citoyenne etobtenir des citoyens une assistanceaccrue et soutenue pour finaliser cetouvrage de culte et de ne pas compteruniquement sur l'apport de la wilaya» ,avait alors recommandé en 2008, l’an-cien chef de l’exécutif de la wilaya deTipasa

Ainsi, cette mosquée située à laproximité du centre-ouest de la ville deTipasa, voit sa réalisation se limiter auxterrassements, et de ce fait les travauxengagés se voient menacés par lesrisques d’inondation des prochainespluies Paradoxalement à cette situa-tion, et à une centaine de mètres plusloin, un immense centre culturel isla-

mique est en voie de réalisation. Lestravaux de cet ouvrage construit surune surface de 1670 m2 ont nécessitéprès de quatre milliards.

Plus loin, à Hadjout, une ville situéeà 15 kilomètres de Tipasa, vient d’êtreérigé un impressionnant ouvrage cul-tuel, la mosquée Essalem de Hadjout,qui constitue un chef d’œuvre d’une ori-ginalité spécifique propre à l’architectu-re musulmane et s’inspirant du modèlearabo-andalou. Il s’agit d’une majes-tueuse mosquée, construite sur deuxniveaux et bâtie sur un terrain de 5 500mètres carrés, avec un rez-de-chaus-sée disposant d’une emprise au sol de1 550 m2.

Le bloc sanitaires de cette dernièreoccupe plus de 100 m2, la salle desablutions hommes a une superficie de50 m2, avec une même étendue quepour celle réservée aux femmes.

Toujours au rez-de-chaussée decette mosquée Essalem de Hadjout, lasalle des prières occupe 940 m2, tandisque la salle de l’imam occupe 54 m2. Cemonumental ouvrage est doté d’unminaret de 30 mètres de hauteur.

Larbi Houari

TIPASA

La construction de la grande mosquée piétine

ELLE A 4 MOIS D’EXISTENCE

Radio Boumerdèsfête un double

événementA l’occasion du 58e anniversaire du déclenchement du com-

bat libérateur de notre pays et du 50e anniversaire de la récupé-ration de la souveraineté sur la télévision et la radio, nosconfrères de la toute jeune station Radio de Boumerdès ontorganisé une cérémonie à laquelle les autorités locales et lesjournalistes ont été conviés.

Clôturant un programme national visant à installer une radiodans chaque wilaya, Radio Boumerdès, qui émet sur la bandeFM 92.6, a été inaugurée, rappelons-le, en juillet 2012. Elle dis-pose de moyens modernes pour accomplir sa mission. L’équiped’animateurs et de journalistes que dirige Yasmina Samet, uneancienne des médias publics, est encore en rodage et il lui fau-dra du temps pour étoffer le programme quotidien et répondreaux attentes des citoyens de cette wilaya. N’empêche que desémissions intéressantes sont diffusées.

Lundi dernier, par exemple, le passage d’un jeune poète,écrivant en arabe classique, était un moment de radio de bonnefacture. Les auditeurs de Radio Boumerdès ont découvert unpoète du terroir bien talentueux.

Par ailleurs, oscillant entre l’utilisation de l’arabe et le tama-zight, l’équipe des animateurs et des journalistes tente de rendreleurs émissions accessibles au plus grand nombre d’auditeurs.

Mais en la matière, des efforts supplémentaires sont atten-dus, comme est attendue la participation de cette radio au déve-loppement local, au renforcement de la liberté d’expression et dela démocratie participative.

Abachi L.

Le Soir du Centre

ILS GUETTAIENT LEURS PROIES À PARTIRD’UN VÉHICULE DE LOCATION

Démantèlement du réseau qui écumait l’autorouteEst-Ouest

Les éléments de la Gendarmerie nationale de Blida ont mis fin, hier, à l’activité d’un réseau de malfaiteursqui agressait les usagers de l’autoroute Est-Ouest.

Cette bande de malfaiteurs, composée de cinq éléments dont un mineur, avait poursuivi un remorqueurqui tirait un véhicule en panne pour l’arrêter et agresser la famille qui y était à bord. Après leur avoir subti-lisé argent et objets précieux, les écumeurs ont pris la fuite à bord d’une voiture de location de marqueRenault Symbol. Cependant, le chauffeur du remorqueur avait pris le soin de relever le numéro d’immatri-culation de celle-ci pour le communiquer à la gendarmerie. C’est ainsi que les investigations ont abouti àl’arrestation de cette bande.

M. B.

TIZI-OUZOU : RENCONTRE AUTOUR DE LA VIE ET L’ŒUVRE DE L’ÉCRIVAIN KATEB YACINE

Le journaliste Mohand-Saïd Ziad évoque «sa»mémoire commune avec l’auteur de Nedjma

SUITE À NOTRE ARTICLE SUR L’EAU SOUILLÉEA LA CITÉ DES 402 LOGEMENTS À OULED YAICH

Le wali de Blida nous écritFaisant suite à notre article du 23 octobre 2012 intitulé « Blida, de l’eau souillée coule

dans leurs robinets», le wali de Blida nous a rendu destinataire d’un écrit dans lequel ilnous fait part de la prise en charge du problème posé, et ce, dès la date de son signale-ment à savoir le 29 septembre 2012.

Ainsi, il nous informa que le tronçon de la conduite en question d’une longueur d’envi-ron 200 mètres linéaires a été rénové par les services de l’ADE.

Tout comme, il nous signala qu’en date du 20 octobre, l’approvisionnement en eau futrétabli après que les analyses bactériologiques aient montré que le danger fut radicale-ment écarté.

M. B.

Invité à la rencontre autour de la vie et l’œuvre de KatebYacine organisée à la maison de la culture Mouloud-Mammeri deTizi-Ouzou, par la Direction de la culture, Mohand-Saïd Ziad, jour-naliste à l’hebdomadaire Algérie Actualités a évoqué «sa»mémoire commune avec Kateb Yacine.

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Le Soird’Algérie Contribution Mercredi 31 octobre 2012 - PAGE 9

Au cœur de l’Histoire

Des monuments et des stèles, nous enavons vu ailleurs en hommage à ceux quiont donné leur vie pour que vive l’Algérie.Mais ce qui différencie la belle et magnifiqueréalisation, objet de notre article, des autresce sont les symboles dont elle est chargée,symboles inscrits en droite ligne de l’espritde Novembre 1954, sans lequel le joug colo-nial français n’aurait jamais été brisé, nimême secoué par les yeux doux des assimi-lationnistes et les ruades des autres, tempé-rés par une politique de diversion et dedénaturalisation en douceur, tout en ayant leverbe haut afin de mystifier les militants dela cause nationale.

Sans prise de conscience et sans unité,le combat aurait été classé en pertes et pro-fits, comme toutes les insurrections passées,y compris celle du 8 Mai 1945. Ce sont cesdeux éléments fondamentaux qui ont prési-dé à la conduite et à l’achèvement des tra-vaux dont certains voulaient voir un échectotal et cuisant.

Ce symbole d’unité est d’abord mis enrelief à travers les effigies de héros natio-naux, sans distinction à base de régionalis-me ou d’autres facteurs aussi mesquins quenéfastes. A côté de Abane Ramdane, AliMelah, Cheikh Amar, Mohamed Zaâmoumdit si Salah, figurent Larbi Ben M’hidi,Benboulaïd, Didouche Mourad, ZighoudYoucef, c’est toute la nation qu’on voit à tra-vers leurs portraits.

Cette symbolique d’unité va s’élargissantdavantage, en ne faisant de distinction nientre les chouhada et les survivants puisqueles portraits du colonel Krim Belkacem,Amar Ouamrane, Akli Mohand Oulhadj ysont matérialisés, avec la même matière –de la résine — dans la même et identiqueembrasure de murs construits en pierrestaillées. C’est une belle leçon d’histoire àceux qui, depuis 1962, travaillent dans lesens de la négation et du reniement desvrais combattants qui ont survécu à la guer-re de Libération, soulignant par manœuvreet mauvaise foi que l’indépendance n’estacquise que par «le sang des chouhada».Ces fabulations honteuses et invraisem-blables ne sont fomentées que dans le pro-longement du slogan de populisme rentier :lancé par les tenants du pouvoir, en 1962,«un seul héros : le peuple», pour détacherce dernier des combattants du FLN/ALNdont il a vu et vécu en communion, le coura-

ge et l’abnégation. Si tous les combattantsétaient anéantis, en totalité, la France colo-niale n’aurait pas à négocier.

Si les chouhada sont connus aujourd’hui,si le sang n’a pas été versé en vain, c’estparce que des hommes et des femmes ontcontinué le combat jusqu’à la victoire finaleet tenu à leur serment de libérer le pays oude les rejoindre dans l’Au-delà. A ceux quiveulent pulvériser la société et diviser lescombattants FLN/ALN, tombés au champd’honneur ou ayant survécu à la guerre,nous leur disons «Faqou», car il n’y a pasles uns d’un côté et les autres de l’autre. Nuln’a signé de contrat avec le Bon Dieu et nesavait «si la balle était destinée pour moncompagnon ou pour moi» comme l’avaitcomposé et chanté Laimeche Ali, maquisarden 1945 natif de Chéraïoua (Tizi-Rached),village d’origine des deux cheikhs SeddikBenarab, chef de la résistance entre 1830 et1870, et de si Moh Oum’Hand, le poèteerrant, contemporain de cheikh MohandOuelhoucine.

Quant au monument lui-même servant depiédestal aux statues d’un combattant etd’une combattante, il scelle la symbolique del’unité, en lui conférant une troisième dimen-sion, rendant hommage, sans distinction,aux hommes et aux femmes qui s’étaientdépensés, corps et âme, pour le recouvre-ment de la souveraineté nationale. Faire fidu combat de la femme, pour quelque motifque ce soit, est une aberration et une héré-sie d’autant plus qu’elle a prouvé sa détermi-nation à s’élever aux lumières de la connais-sance et au savoir pour peu que l’on y mettede la qualité en dehors de toute idéologie.La statue de combattante représente à lafois Tin-Hinan, Dihya (Kahina), Lalla FatmaN’soumer, les deux chahidate de Tizi-Guefres qui ont creusé leur tombe avant leurassassinat, Raymonde Peschard et toutescelles qui sont tombées sous les balles de«la civilisation française» ou qui ont survécuet mené le combat jusqu’à la victoire finaledont les prénoms se mêlent et s’entrecroi-sent, Sekoura, Chabha, Koula, Aïni, Zaïna,Ghenima, Ouzna ou Fazia qui portaient àleur actif l’enlèvement de 28 postes militairesennemis, en Wilaya III historique, avec leursfrères maquisards de l’ALN.

Tout ce magnifique faisceau de symbolesd’unité a été couronné par une foule immen-se et compacte d’anciens compagnons de

lutte, de citoyens et de responsables déposi-taires de l’autorité de l’Etat, venus de nom-breux coins d’Algérie : Tizi-Ouzou, Alger,Béjaïa, Bouira, etc.

Mais au-delà de la symbolique elle-même, cet ensemble historico-artistiqueconstitue un jalon indéniable de l’écriture del’histoire de la région d’Iferhounen qui faisaitpartie du secteur 1, Région 1, Zone 3 de laWilaya III, d’une façon particulière et du paysd’une façon générale. Le choix du terraind’implantation n’est pas fortuit. Il résulte dela convergence d’un certain nombre de faitsmarquants durant l’invasion française et laguerre de Libération. Toponymie et histoires’entrelacent en symbiose et placent cetterégion montagneuse au cœur de notrepassé récent et lointain. Avec Illula Umalu, lechahid de la guerre que nous avons livré à laFrance coloniale, dépasse les 2 500.

Déjà, l’étymologie des termes «Tizi-Buiren» ou «col des Lions» nous donne,quelque peu, une idée de ce que les lieuxpouvaient représenter, au propre et au figu-ré. En outre, à quelques lieux se situe le colde Chellata où s’étaient concertés, pendantun certain temps, au XVIe siècle de l’annéegrégorienne, quatre savants de la foi, pour laprécipitation de l’effondrement du royaumede Koukou, tenu par les Belkadi d’Aourir AthGhobri. Il s’agit de Sidi M’Hand Oudriss, SidiAbderrahmane El-Iluli, Sidi M’Hand Umaleket Sidi Mansour. D’ailleurs, ce dernier sera àl’origine de la mort, en 1618, du dernier roide la dynastie, à savoir si Ahmed Ath-El-Kadi à qui une délégation de notables ademandé d’acquérir une femelle à l’éléphantqu’il avait déjà et qui leur faisait énormémentde dégâts, contrairement à leurs vœux d’éli-mination du pachyderme.

Vers l’ouest, à 3 km, se situe Thachekirthoù les moussebline de Boubaghla et LallaFatma N’Soumeur ont fait subir, en 1854,une défaite mémorable à l’armée française,lors de sa quatorzième expédition en Haute-Kabylie. Ce ne sera que le 10 juillet 1857que le maréchal Randon, gouverneur del’Algérie, occupera le mont Timezguida quisurplombe le col des Lions. De là, il dirigerases trois divisions, sous l’autorité des géné-raux Yusuf, Renault et Mac-Mahon, en coor-dination de celle venue de l ’Est(Constantinois) pour la prise d’assaut detoute la région, capturant Lalla FatmaN’Soumeur et deux cents de ses combat-tants et combattantes au village Aït-Atsoud’Illilten. Cette dernière sera confiée à ladivision du général Yusuf qui la conduiradans la plaine de Beni Sliman, avec desarrêts et pauses, assez durables, à Fort-Napoléon (devenu Fort-National, avec laCommune de Paris et l’avènement de la IIIe

République, et Larbaâ-Nath-Irathen, à l’indé-pendance) et aux Issers pendant 40 jours.

Par ail leurs, durant la guerre deLibération nationale et du 22 juillet 1959 à la

fin de la même année, à quelques enca-blures à l’est, le général Challe a installé sonPC (poste de commandement) dénomméArtots entre le col de Chellata et le montAzru N’Thur, pour diriger l ’opération«Jumelles» qui durera six mois, sous lepatronage direct du général de Gaulle quivisitera la région pour ragaillardir et donnerdu souffle à ses troupes lors de la «tournéedes popotes», se déplaçant par «Alouette»de PC en caserne et en poste avancé. Larégion avait reçu un coup très dur, mais n’acédé en rien de sa combativité héroïque.Avec les pertes humaines se chiffrant auxdeux tiers des effectifs (plus de 8 000/plusde 12 000), la Wilaya III historique s’adapte-ra aux nouvelles conditions de lutte, notam-ment en faisant appel aux femmes et enscindant ses unités en petits groupes. Noussaurons par la suite que l ’opération«Jumelles» a été déclenchée sur demandeofficielle du Conseil général du départementde la Grande-Kabylie, sous la houlette dugénéral Faure, du député-maire d’Agouni-Gueghrane Azem Ouali et du président duConseil général Marcellin, lors de sa sessionde janvier 1959 (voir annexe tirée du Recueildes actes administratifs).

C’est dans le cadre de cette nouvellestratégie qu’un groupe de moudjahidine a euraison du prince François d’Orléans, fils ducomte de Paris, lors d’une sortie, à la têted’une section militaire française, — il avait legrade de sous-lieutenant — le 11 octobre1960, au village Taourirt N’Ali Ounaceur, àquelques coudées de Tizi-Buïren. Celas’opérera bien après les batailles mémo-rables d’Ibelkissen un certain 11 août 1956où cheikh Amar, en partance pour leCongrès de la Soummam, tombera enhéros, de Tifilkuts, d’Azru «Bazoka» ou lebombardement et la destruction des villagesde Tizit et de Bécheur.

Je ne termine pas sans dire que cemonument constitue un jalon dans l’écriturede l’histoire de notre pays que certains veu-lent, à tout prix, enterrer. Ceux-là travaillentdans le même sens voulu par l’anciennepuissance coloniale qui essaie d’inculquer,dans les esprits, que la marche vers l’indé-pendance était inéluctable et que le FLN his-torique aurait pu faire l’économie de cen-taines de milliers de vies d’Algériens etd’Algériennes s’il avait suivi la politique deMessali Hadj. De telles sornettes et proposfallacieux ne tiennent plus la route. Mais,faut-il, encore, se mettre sérieusement àl’ouvrage, pour l’enseignement de l’histoireréelle dans notre système éducatif. Et c’esten prenant conscience, de façon aiguë, quenos jeunes générations sauront défendre,becs et crocs dehors, le pays de leurs aïeux,qui leur est légué en héritage.

Par Ouali Aït-Ahmed, ancien officier de l’ALN

Effigies de héros nationaux, statues de combattants et combattantesde l’ALN (Armée de libération nationale) ont été inaugurées, le jeudi 4octobre 2012, à Tizi-Buiren (col des Lions), à l’entrée du chef-lieu de lacommune d’Iferhounene (daïra d’Iferhounene, wilaya de Tizi-Ouzou).C’est vraiment un chef-d’œuvre, d’autant plus que les autorités locales yont mis la touche nécessaire en y incluant un musée portant la listenominative de plus de 1 600 chahids de la daïra, gravée sur du marbre,un siège pour l’ONM (Organisation nationale des moudjahidine) et unautre pour les enfants de chouhada.

PARTI POUR LA LAÏCITÉ ET LA DÉMOCRATIE (PLD)

DéclarationA la veille de la célébration du 58e anni-

versaire du 1er Novembre 1954, l’Algérie, Etatet société, est en danger. Le pays entier esthypothéqué par une situation politique explo-sive. Le terrorisme islamiste continue desemer la mort au sein des forces de sécuritéet parmi les citoyens, il a aujourd’hui franchiun nouveau seuil : son organisation militairea fusionné avec le banditisme et les narcotra-fiquants. Les frontières colossales du pays,près de 6 500 kilomètres au total (!), se sontembrasées de façon spectaculaire ces der-niers mois et sont de plus en plus permis-sives à un trafic d’armes important, et ce,depuis l’effondrement de la Libye, la séces-sion islamiste du Mali et la poussée salafisteen Tunisie, sans oublier que le Maroc est diri-gé lui aussi par un gouvernement islamiste.Aux portes du pays, l’islamisme politiquerelève la tête et se renforce grâce au soutienmultiforme des USA, de l’Europe et de leursvalets, le Qatar, l’Arabie saoudite et laTurquie. Ce qui met en péril la stabilité et lasécurité de l’Algérie et risque d’ouvrir la voie

à son éclatement. C’est pourquoi, il est deve-nu urgent à toutes les forces démocratiqueset patriotiques de se concerter pour trouverensemble des solutions de sortie de crise afind’éviter que l’Algérie ne sombre dans lechaos.

Au plan national, la grogne de la popula-tion ne cesse de grandir. Elle n’a d’égale quel’arrogance de gouvernants qui se croient«élus» ad vitam aeternam, fût-il au prix de ladéchéance du peuple, la désolation du payset la déliquescence de l’Etat. Face à la gabe-gie et la corruption généralisée, l’Algéried’aujourd’hui a basculé dans une turbulenceendémique et n’est plus que jacqueries etémeutes récurrentes.

Au plan économique, la situation estcatastrophique : selon les chiffres de l’Officenational des statistiques (ONS), l’inflation aatteint 8,7% et l’augmentation générale desprix des produits agricoles est de... 24,35% !!!

Cinquante ans après l’indépendance, lerendez-vous avec le développement est tou-jours reporté aux calendes grecques et le

système politique tourne à vide. Le pouvoircroit pouvoir se refaire une virginité à coupsd’artifices pseudo-démocratiques. Mais il estimpossible de gagner la confiance d’unpeuple en lui imposant un tutorat à vie pardes élections truquées. C’est pourquoi nousrefusons de nous inscrire dans unedémarche électoraliste pour ne pas servir decaution à un Etat-voyou et appelons detoutes nos forces les forces démocratiques àboycotter les élections communales du 29novembre prochain.

L’Algérie a cruellement besoin d’une clas-se politique véritable habitée par une volontéinébranlable d’en découdre avec l’islamismepolitique, le système rentier et son avatar, letentaculaire marché informel, et prête àprendre le taureau par les cornes pour mettreen ordre de bataille le pays et construire unvéritable projet national moderne.

Un tel projet ne saurait aboutir s’il ne visepas la concrétisation d’objectifs prioritaires ets’il ne mobilise pas le rassemblement le pluslarge possible de patriotes et de démocrates

soudés par le respect des principes suivants :1. La séparation du politique et du reli-

gieux, 2. La séparation des pouvoirs, 3. La disqualification de tous les partis

islamistes,4. L’abrogation du code de la famille et la

promotion de lois égalitaires entre leshommes et les femmes,

5. La promotion d’un système écono-mique en rupture avec la culture de la rente,où secteurs public et privé sont productifs ettournés vers la création de richesses.

En prévision des débats à venir, le PLDmet en priorité sa volonté politique au servicedes citoyens et les invite à se retrouver dansson local (Garidi 2 près de Cevital), le samedi3 novembre 2012 à 13 heures, pour débattrede la situation nationale et des moyens àmettre en œuvre pour sauver le pays desrisques qui pèsent sur son existence et sonavenir.

Le Bureau national du PLD

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[email protected]

Le Soird’Algérie Culture Mercredi 31 octobre 2012 - PAGE 10

Dans le cadre d’une initiative personnelle à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance,l’artiste Leïla Boutammine OuldAli présentera aujourd’hui31 octobre, une exposition thématique d’art dynamique dontle sujet principal est l’équitation traditionnelle algérienne.

IIII ntitulée «Fantasia, l’art de la mémoire, lamémoire de l’art», cette exposition porteessentiellement sur l’esprit et la dynamique

de l’exercice équestre collectif tel que pratiquéen Oranie. «Cette exposition itinérante —puisqu’elle est programmée dans d’autresrégions —aura lieu à l’hôtel Méridien dont lastructure et la disposition intérieures répon-dent aux exigences techniques que pareillemanifestation artistique, déclinée en art dyna-mique, impose — notamment pour l’installa-tion des représentations photographiques et laprojection des œuvres dynamiques», dira l’ar-tiste. Bien que de formation cartésienne audépart, l’artiste succombe très vite à l’appel del’art, en puisant son inspiration de l’identité etdes traditions algériennes.

Les projets qu’a réalisés Leïla BoutammineOuld Ali ont une identité visuelle bien tranchéeet s’inscrivent dans un registre postmoderne.Concernant son travail artistique qu’elle aconçu pour marquer sa participation aux festi-vités du cinquantenaire de l’indépendance,l’artiste qualifie sa démarche comme étant unecontemplation exploratrice dénuée de tout apriori, puisant dans une sensibilité actuelle quin’est autre qu’un certain reflet de préoccupa-tions contemporaines.

«S’inspirer du sujet, en sa qualité de réali-té figée n’est pas tant le propos de ce modes-

te corpus imagé, et pourtant, le regard, iciporté sur la fantasia, ne diminue en rien à larichesse des racines historiques de l’équita-tion traditionnelle algérienne ni à sa pluri-colo-rimétrie folklorique.»

L’exposition consistera en un ensemblecomposé d’une trentaine de photographiesartistiques (de très grandes dimensions et dehaute résolution) avec un parti pris particulier :celui d’immortaliser la tradition équestre algé-rienne ainsi que de la réaffirmer dans lamodernité ambiante. Il sera également ques-tion de séquences d’animations numériques,lesquelles boostent le dynamisme global del’exhibition artistique et créent un environne-ment immersif, utilisant les murs de la galerie

comme support d’une rétroprojection continue. Une exposition qui sera accompagnée de

stimulation sensorielle, à travers la diffusionde senteurs embaumantes directement issuesde l’univers haut en couleur du monde de latradition équestre algérienne (odeur debaroud, de terre fraîche, etc.).

«La composante acoustique n’est pas enreste, elle constitue un élément-clé dans lacristallisation de l’ambiance de cette exhibi-tion. Un flux sonore composé expressémentpour l’occasion enveloppera les oreilles desprésents, amenant ceux-ci au paroxysme dela fête populaire», dira l’artiste.

Amel Bentolba

La Déclaration du 1er Novembre 1954 estun «appel au peuple algérien» par le secré-tariat général du Front de libération nationa-le.

«A vous qui êtes appelés à nous juger(…), notre souci en diffusant la présente pro-clamation est de vous éclairer sur les raisonsprofondes qui nous ont poussés à agir envous exposant notre programme, le sens denotre action, le bien-fondé de nos vues dontle but demeure l’indépendance nationaledans le cadre nord-africain. Notre désir aussiest de vous éviter la confusion que pourraiententretenir l’impérialisme et ses agents admi-nistratifs et autres politicailleurs véreux.»Dans ce passage de la Déclaration, figure leprincipal objectif de la Révolution algérienne: l’indépendance de l’Algérie.

«Notre action est dirigée uniquementcontre le colonialisme, seul ennemi etaveugle, qui s’est toujours refusé à accorderla moindre liberté par des moyens de luttepacifique.» Ici, c’est l’ennemi qui est défini.

«En dernier lieu, afin d’éviter les faussesinterprétations et les faux-fuyants, pour prou-ver notre désir de paix, limiter les pertes envies humaines et les effusions de sang, nousavançons une plateforme honorable de dis-cussion aux autorités françaises si ces der-nières sont animées de bonne foi et recon-naissent une fois pour toutes aux peuplesqu’elles subjuguent le droit de disposerd’eux-mêmes.» Ainsi, même après que cettedéclaration ait été rendue publique, l’optionmilitaire n’était pas irréversible. La luttearmée, en outre, n’était pas une fin, mais unmoyen pour contraindre la France coloniale às’asseoir à la table des négociations.

Huit années plus tard, environ, serontsignés les Accords d’Evian qui mèneront àl’indépendance après référendum.

K. [email protected]

Le coup de bill’art du SoirDéclaration historique

Par Kader Bakou

CARAVANE THÉÂTRALE DE BOUMERDÈSA l’occasion des festivités du 1er Novembre, l’as-sociation théâtrale de Boudouaou organise àtravers les communes de Boudouaou, KhemisEl Khechna, Hamadi, Keddara et Corso unspectacle itinérant qui durera du 1er au 13novembre. Des pièces seront présentées auxadultes et aux enfants.

SALLE IBN ZEYDOUN DE RIADH EL-FETH(EL-MADANIA, ALGER)Jeudi 1er novembre à 19h : Soirée variée :ouverture chorale Ya chahid el watan. Concerts de Abdelkrim Benahmed, El HadiRedjeb, Boualem Chaker, Fouad Ouamane,Réda Zitouni, Maâti El Hadj.Poésie par Yacine Ouabed.Orchestre Kamel Maâti. Clôture chorale Hamatel madjd

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER- CENTRE)Mercredi 31 octobre à 20h : Gala artistiqueavec un panel d’artistes : Fella Ababsa, AbdouDeriassa, Hassiba Amrouche, Hakim El Ankis,Zakia Mohamed.Jeudi 1er novembre à 18h : Spectacle artis-tique dans le cadre du 58e anniversaire dudéclenchement de la guerre de Libération.

SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED, ALGER)Mercredi 31 octobre à 20h : Gala artistiqueavec un panel d’artistes : Zahouania, Massi,Hacene Dadi, Kader Japonais.

Jeudi 1er novembre à 17h : Gala artistiqueavec un panel de jeunes artistes : groupeFreeklane, groupe Democratoz, AyoubMedjahed, Hayet Zerrouk, Kawthar, LyndaBlues, Sido la Dose.

COMPLEXE CULTUREL ABDELOUAHAB-SALIM (CHENOUA, TIPASA)Du 1er au 9 novembre : Dans le cadre de lacélébration du 58e anniversaire du déclenche-ment de la guerre de Libération nationale, expo-sition d’arts plastiques des artistes-peintresSaliha Khlifi, Saïd Aïdi, Imene Mebarki.Exposition d’archives photographiques (archivesdu ministère des Moudjahidine).

Mercredi 31 octobre à 16h : Concert de JoeBatoury.

Jeudi 1er novembre à 16h : Spectacle artis-tique varié dans le cadre de la célébration du58e anniversaire du déclenchement de la guerrede Libération.

BIBLIOTHÈQUE DAR EL ANIS (HAMMAMET,ALGER)Jeudi 1er novembre à 14h : Conférence-débat sur la révolution algérienne présentée

par le professeur Salah Chafaï.Vendredi 2 novembre à 14h : Opérette pourenfants intitulée Toyor Kateb Yacine, de SidiBellabes.

THÉÂTRE RÉGIONAL DE CONSTANTINEMercredi 31 octobre à 21h : Concert del’Orchestre symphonique national et de sachorale, sous la direction du maestro RachidSaouli, avec la participation des artistes NadaRehane, Fella Beladel et Abdelaziz Benzina.

GALERIE DE L’HÔTEL EL DJAZAÏR, EX-SAINT-GEORGE, (ALGER)Jusqu’au 6 novembre : Exposition de peintu-re de l’artiste Nour Kamel.

INSTITUT FRANÇAIS D’ALGER (ALGER-CENTRE)Mercredi 31 octobre à 15h : FilmMelancholia de Lars Von Trier (France,Danemark, Suède, Allemagne, Fiction, 130min, 2011) Avec : John Hurt, Kirsten Dunst,Charlotte Gainsbourg.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA(KOUBA, ALGER) : Jeudi 1er novembre à 18h : Concert 50e anni-versaire de l’indépendance de l’Algérie. Orchestre Algérie- France, sous la directiond’Amine Kouider.THÉATRE RÉGIONAL MALEK-BOUGUERMOUH DE BÉJAÏADu 29 octobre au 5 novembre : 4e édition duFestival international de Béjaïa. Outre les repré-sentations au Théâtre régional Abdelmalek-Bouguermouh et les spectacles dans la rue pro-grammés dans différentes communes, il y aurades conférences avec des spécialistes : MariaKolk (Pays-Bas), Rigon (Italie), S. A. Barry(Burkina-Faso), Heana Holtita (Roumanie), enplus des Algériens.

GALERIE MOHAMED-RACIM (AVENUEPASTEUR, ALGER- CENTRE)Jusqu’au 15 novembre : Exposition collectived’artistes cubains, à l’occasion du cinquantenairede l’indépendance de l’Algérie et des 50 ans desrelations diplomatiques entre l’Algérie et Cuba.

MUSÉE AHMED-ZABANA (ORAN)Jusqu’au 6 novembre : Exposition de peinture«N’gaoussiatte» de l’artiste Djahida Houadef.

SALLE COSMOS DE RIADH EL-FETH (EL MADANIA, ALGER)Chaque jour à 13h, 15h et 18h : Film LesSeigneurs d’Olivier Dahan (France, 2012), avecJosé Garcia, Jean-Pierre Marielle, FranckDubosc, Gad Elmaleh, Joey Starr, Ramzy Bedia,Omar Sy et Le Comte de Bouderbala.Distribution en Algérie : Cirta Films.

EXPOSITION THÉMATIQUE D’ART DYNAMIQUE

L’équitation traditionnelle à l’honneur

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NIF : 099830019000921Ministère de l’Habitat et de l’Urbanisme

Direction du Logement et des EquipementsPublics de la wilaya de OuarglaSIS à la FITTANETE Ouargla

Tél. 029-76-02-62

AAVIS D’AVIS D’ATTRIBUTION PROVISOIRETTRIBUTION PROVISOIRELa réalisation de 80 logements incessibles type F4au profit de l’enseignement supérieur à Ouargla

Conformément aux dispositions de l’article 49 alinéa 2 du décret présidentiel N°10-236 du 07/10/2010 portant réglementation des marchés publics modifié et com-plété, la Direction du Logement et des Equipements Publics de la Wilaya de Ouar-gla informe l’ensemble des soumissionnaires ayant participé à l’appel d’offresnational restreint N° : 19/2012 paru dans Le Soir d’Algérie en date du 20/06/2012relatif à la réalisation de 80 logements incessibles type F4 au profit de l’enseigne-ment supérieur à Ouargla qu’à l’issue de l’évaluation des offres technique et finan-cière il a été retenu ce qui suit :

Ainsi et conformément à l’article 114 du décret présidentiel N° 10-236 du07/10/2010 modifié et complété tout soumissionnaire qui conteste ce choix peutintroduire un recours auprès de la commission des marchés publics de la wilaya deOuargla dans un délai de 10 jours à compter de la première publication du présentavis dans les quotidiens nationaux ou le BOMOP. Si le dixième jour coïncide avecun jour férié ou un jour de repos légal la date limite pour introduire le recours estprolongée au jour ouvrable suivant.Les soumissionnaires ont un délai de 03 jours à partir de la première parution duprésent avis pour se rapprocher de la Direction du logement et des équipementspublics de la wilaya de Ouargla afin de prendre connaissance des résultats d’évalua-tion de leurs offres techniques et financières.

Entreprise N° Fiscal Montant enTTC/DA

Délaid’exécution Note/100 Observation

KAIDMOHAMMED 793139030680519 352.816.552,72 40 mois 65.50 Offre Moins-

disante

Anep n° 946 535 - Le Soir d’Algérie du 31/10/2012

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Ceinture (du pneu) : Pour les pneus à struc-ture radiale, il s'agit de l'anneau qui repose sur lesommet de la structure et donne sa rigidité à labande de roulement.

Changeurs CD ou MiniDisc (MD) : Celavous permet de sélectionner des CD (ou MD) quidéfilent ensuite tout seul.

Circuit hydraulique : C'est le circuit qui relie lespièces avant, arrière et la pédale de frein. Il se com-pose de : maître-cylindre, correcteurs, flexibles.

Courroies : Les courroies sont présentesdans la plupart des moteurs qui équipent le mar-ché (véhicule de tourisme, poids lourds, véhiculesagricoles…). Elles permettent la rotation d'ungrand nombre d'éléments mécaniques : ventila-teur, pompe à eau, circuit de charge (alternateur),direction assistée, pompe hydraulique, climatisa-tion… Sans oublier les courroies de distribution(crantées) qui ont un rôle capital puisqu'elles com-mandent l'arbre à cames lui-même relié, toujourspar cette même courroie, au vilebrequin, par l'in-termédiaire des pignons, des poulies et d'un ten-deur qui lui assure une tension permanente.

Démarreur : C'est en quelque sorte unmoteur électrique qui sert à lancer (démarrage)votre moteur (thermique). C'est une pièce électro-mécanique. Par sa position, souvent sous lemoteur, il est exposé à la pluie, aux éventuellesfuites d'eau ou d'huile et peut, sans contrôle régu-lier, être le sujet de pannes. Le démarreur s'activedès que vous tournez à fond votre clé de contact ;aussi, lâchez celle-ci dès le démarrage du moteur.En insistant, vous pourriez endommager lespignons du démarreur.

Direction : Ensemble des organes qui permet-tent d'orienter les roues directrices d'un véhicule.

Electrode : Extrémités de chacun des conduc-teurs fixés aux pôles d'un générateur électrique.

Filtre à air : Le filtre à air correspond au «pou-mon» du moteur. Son rôle est d'éliminer au maxi-mum les poussières contenues dans l'air ambiantque le moteur respire. Un filtre à air en mauvaisétat peut provoquer des anomalies de fonctionne-ment : une surconsommation, pollution…

Filtre à carburant : Le rôle du filtre à carbu-rant est d'éliminer les impuretés ou l'eau conte-nues dans les essences ou le gazole. Ainsi, unfiltre à carburant mal entretenu peut entraîner dif-férentes anomalies.

Filtre à essence : Un filtre colmaté peut pro-voquer des «trous» dans l'alimentation pouvantaller jusqu'à une coupure complète de l'arrivéed'essence et l'arrêt du moteur.

Filtre à gazole : La pompe à gazole et lesinjecteurs sont sensibles à la présence d'eau, lefiltre assure aussi la séparation entre l'eau et lecarburant, évitant ainsi la destruction des maté-riels d'injection. Lorsque le filtre est colmaté, il y acombustion incomplète du gazole ce qui se traduitpar l'émission de fumées.

Filtre d'habitacle (filtre à pollen, à parti-cules) : Aujourd'hui, plus de 2 millions de véhi-cules, climatisés ou non, sont équipés d'un filtred'habitacle. On vous conseille de le remplacertous les ans (ou tous les 15 000 km) afin d'assurerl'efficacité maximale du système de chauffage, dedésembuage et de climatisation de votre véhicule.

Filtre à huile : Le filtre à huile a une très gran-de importance car il permet d'épurer en perma-nence l'huile en retenant les particules abrasivesdues à l'usure normale des organes, les pous-sières, les résidus de combustion.

Flancs (du pneu): Ce sont les parties laté-rales du pneu

LEXIQUE AUTOMOBILE

Quelque temps seulement après sapremière introduction en Algérie, leToyota Fortuner propose déjà une ver-sion restylée avec des modifications,certes minimes, mais suffisantes pourlui conférer un look innovant.

Dans sa deuxième génération, le Fortuner sepropose d’être un SUV moderne qui allie plaisirfamilial et grandes capacités de franchissement.Un baroudeur authentique qui bénéficie à l’évi-dence d’un savoir-faire et d’une expertise detout-terrain que le constructeur japonais cumuledepuis de longues années et qui en fait aujour-d’hui une véritable référence.

L’évolution stylistique entre le premier modèlede 2005 et la version actuelle est significative dela volonté de ses concepteurs de le hisser à lahauteur des attentes d’une clientèle de plus enplus exigeante. Et même s’il est initialementconçu sur la base du pick-up Hilux, il fait étalagemaintenant d’un confort pour les passagers etd’une générosité des espaces intérieurs quiseraient similaires à ceux d’une berline. Il en estde même pour les équipements aussi bien de

bien-être que de sécurité. Un triptyque de mes-sages de marketing semble constituer autantd’arguments commerciaux à même de séduireencore davantage de clients. C’est la performan-ce d’un bloc diesel à rampe commune moderneet puissant, c’est la sécurité à travers une struc-ture rigide qui lui assure une robustesse inégaléeet c’est une polyvalence adaptée à toutes lessituations. A l’avant, le nouveau Fortuner arboreune calandre plus imposante qu’on retrouvenotamment sur le Hilux, un bouclier à trois volets,des rétroviseurs avec rappel de clignotant, une

prise d’air élargie et des optiques redessinées etplus raffinées. Sur les flancs, les lignes inspirentle mouvement et le dynamisme.

A l’arrière, le changement est nettementincarné par des feux nouveaux, une barre chro-mée qui accueille joliment le nom de ce 4x4 et unpare-chocs tridimensionnel qui exprime la sporti-vité. A l’intérieur, la planche de bord affichequelques menus détails de design et intègre desmatériaux nobles tels que le bois et le chromequ’on retrouve aussi sur les portières. Lescadrans du compteur sont plus raffinées etoffrent une meilleure lecture des informations quiy sont affichées alors que le volant réglable etgainé cuir accueille les commandes audio.

Sous le capot, on retrouve le moteur dieselde 3.0 litres de cylindrée et développant unepuissance de 163 ch pour un couple de 343 Nmdès 1400 tr/ mn. Côté équipements, le Fortuner2012 bénéficie d’une dotation riche et diversifiéeaussi bien en confort et bien-être que sécurité.

Disponible dans les showroom de ToyotaAlgérie, le Fortuner est proposé à un prix del’ordre de 4 400 000 DA, taxe incluse.

B. Bellil

TOYOTA FORTUNER

Une lignée de baroudeurs

Aboutissement de plusieurs années derecherche, la Golf 7 a fait l’objet de test drive surles routes sinueuses de Porto Corvo enSardaigne.

Tenue de route à toute épreuve, confort etfiabilité feront d’elle certainement la meilleureGolf de tous les temps. C’est le pari queVolkswagen a relevé faisant d’elle une compacteplus légère et consommant moins d’énergie.

La Golf 7 a en effet perdu pas moins de 100kilogrammes par rapport à la Golf 6. Une pertede poids qui aura été possible grâce à desprouesses de technologie.

La perte s’est faite surtout sur les segmentsdes compactes avec moins 60 kg sur les sys-tèmes électriques, moins 40 kg sur les sous-groupes, moins 26 kg sur le châssis et moins 37kg pour la superstructure. Cela n’a été possibleque grâce à la limitation de

l’utilisation des matières au strict nécessaire.Résultat, la Golf 7 affiche, en fonction desmodèles, un recul de la consommation jusqu'à23% par rapport à celle qui l’a précédée.

Les modèles de base de la nouvelle Golfconsomment 4,9 litres par 100 kilomètres en ver-sion essence et 3,8 litres par 100 kilomètres enversion diesel. A la clé, c’est une réductionmoyenne de 13,9% de CO2 en moins sur toute lagamme de moteurs, soit 119 000 tonnes demoins par an rien qu’en Europe. La chasse au

poids et aux émissions de CO2 ne s’est pas faiteau détriment de la sécurité et du confort.

La nouvelle Golf incarne la démocratisationdu progrès et la perfection dans les moindresdétails : plus d’espace à bord, nouveau systèmede sécurité innovant comme le freinage multicol-lision et un système proactif de protection desoccupants de la voiture mais aussi le régulateurde vitesse adaptatif ACC avec fonction frontassist et freinage d’urgence en ville, le sélecteurde profil de conduite, un écran tactile de série surtous les modèles.

Les amateurs de la Golf depuis des généra-tions reconnaîtront le design qui a fait de cetteVolkswagen un mythe. La nouvelle Golf reflètepar excellence les principes de l’ADN stylistiqueVolkswagen.

Placées sous la direction de Walter de Silva,chef de service Design du groupe Volkswagen,les équipes de designers ont eu une double prio-rité : s’accaparer une grande liberté de création,tout en respectant le code stylistique deVolkswagen. Klaus Bischoff, chef du servicedesign de la marque Volkswagen, explique que

«parmi les caractéristiques uniques de la Golffigurent les montants de custode, la ligne de toitallongée et la ligne de vitrage typique, ainsi quel’avant et l’arrière avec leurs éléments transver-saux. Ces détails rendent la nouvelle Golf à sontour indépendante, plus valorisée et plus durableque la plupart des autres voitures compactes. Onpourrait dire en d’autres termes que le design dela Golf a une légitimité propre».

Avec un écran tactile de base installé desérie incluant les informations de l’ordinateur debord, le réglage de véhicule, la visualisation dusystème d’aide au stationnement, un toit panora-mique, la nouvelle Golf est proposée en douzecoloris. Elle reste cependant la Golf la plus éco-nome de tous les temps avec un prix de base de16 975 euros (prix valable en Allemagne), elle necoûte pas plus cher que le modèle d’entrée degamme de la précédente Golf.

Sovac, le représentant de la marque alle-mande en Algérie, compte la commercialiser dèsle début de l’année prochaine. Son prix ? Nonencore fixé.

N. I.

LA GOLF 7 COMMERCIALISÉE DÉBUT 2013

LLaa llééggeennddee ccoonnttiinnuuee

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DR

De notre envoyée spéciale en Sardaigne,Nawal Imès

La saga continue. La Golf, septiè-me du nom, arrive sur les routes. Ellepromet de perpétuer la légende :depuis 1974, 39 millions de Golf sesont vendues de par le monde. La Golf 7 qui a perdu 100 kilos n’engagne pas moins en atouts.

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FOOTBALL

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LE MATCH CONTRE LA BOSNIE-HERZÉGOVINE CONFIRMÉ POURLE 14 NOVEMBRE À ALGER

La FAF préfère le 5-Juillet à Hamlaoui

L’option de délocaliser lajoute amicale internationalevers Constantine a été fina-lement abandonnée. Lesresponsables de la fédéra-tion, qui n’ont pas reçu lesgaranties idoines pour pro-grammer cette fête dansune autre enceinte que lestade olympique d’Alger, ontfini par décider de maintenirledit rendez-vous à Alger,plus précisément au stadedu 5-Juillet dont l’état de lapelouse est lamentable.Hier, sur son site officiel, laFAF a fait un rappel et adonné un nouveau détail, àsavoir le prix du billet d’en-trée au stade. Il est fixé à200 DA alors que pour lesmatches du championnatdomicil iés dans cetteenceinte, il coûte 300 DA.

Il est bon aussi de rappe-ler que le prix affiché lors

d’un certain Algérie-Serbie,en match amical le 3 mars2010, était de l’ordre de 300DA. Ce soir-là, le stade afait le plein dès 9h du matinet les bousculades ont coûtéla vie à deux personnes. LaFAF avait décidé, parailleurs, d’imprimer 6 000tickets au profit des familles.A l’arrivée, les Verts, quiaccueil laient dans leursrangs Medhi Lacen ont reçuune déculottée mémorableayant contraint RabahSaâdane à se passer desept joueurs locaux quin’avaient pourtant pas dis-puté ce match...

Cet engouement ne peutcertainement pas être enre-gistré à l’occasion de la pro-chaine sortie de l’EN face àla sélection du pays d’origi-ne de Vahid Halilhodzic.Non pas que l’équipe deSafet Susic ne soit pas derang à remplir le templed’Alger. I l pourrait s’agird’une désaffection induitepar les conditions d’accueildu stade du 5-Juillet ouverten juin 1972.

Une situation qui a pous-sé les responsables du sec-teur des sports à injecterdes sommes colossales

pour sa réhabilitation et sarevalorisation afin de per-mettre aux équipes, lasélection nationale en parti-culier, d’évoluer dans desconditions optimales. Et aupublic d’assister à un spec-tacle digne de ce nom. Hier,lors de la visite du ministrede tutelle, le DG de l’OCOannonçait le lancement dequelques travaux de replâ-trage. «Nous sommes entrain d'effectuer de petits tra-vaux spécifiques pour que lapelouse soit fin prête pourcette joute amicale», a pré-cisé Nourredine Belmihoub.Rappelons-nous le match

d’application joué par desdeux formations mises enplace par Coach Vahid le 15novembre 2011, suite à ladéfection du Cameroun.Une aire de jeux dangereu-se et pas belle à voir, augrand désespoir des sup-porters et des joueurs del’EN. Un an plus tard, cettepelouse continue d’intriguerles agents d’entretien ducomplexe olympique.Pourtant, depuis un an, il n’aaccueilli qu’une quinzainede matches dont la finale dela coupe d’Algérie (ESS-CRB) à l’issue de laquelle ilétait question que le terrain

fasse l’objet d’une opérationde pose d’une nouvellepelouse. Ce «projet» étaitannoncé par l’actuel DG del’OCO, et un dossier a étépréparé et transmis à latutelle pour approbation. Unan plus tard, il fallait l’arrivéed’un nouveau ministre pourque l’opération soit déclen-chée. Hier, M. Tahmi annon-çait la pose d’une nouvellepelouse à la fin de l’actuelexercice footballistique (voirencadré). Le nomadismepour les Verts et les clubsde la capitale sera-t-il pourautant révolu ?

M. B.

La Fédération algérienne de football a misfin, hier, au suspense : le match amical du cin-quantenaire de la FAF entre l’Algérie et laBosnie-Herzégovine se jouera le 14 novembreprochain à partir de 18h au stade du 5-Juillet.

OLYMPIAKOSLE PIRÉE

Abdounbuteur et

passeur faceà SaloniqueLe milieu de terrain

algérien de l'OlympiakosLe Pirée, Djamel Abdoun,a contribué lundi soir aunul de son équipe sur leterrain de l'Aris Salonique(2-2), en match comptantpour la 8e journée duchampionnat grec de foot-ball.

Après une ouverture duscore des locaux par l'en-tremise d'EmmanuelPapasteri (3e), Abdoun aréussi à remettre les pen-dules à l'heure quelquesminutes plus tard grâce àun penalty transformé à la9e minute.

En deuxième période,Salonique croyait faire l'es-sentiel en inscrivant ledeuxième but par DavidAganzo (80e), mais c'étaitcompter sans l'opportunis-me de Jose Holebas (82e),qui offre un point précieuxà l'Olympiakos.

A l'issue de ce matchnul, l 'équipe du Pirée,tenant du titre, préserve lefauteuil de leader avec 22points, devançant dequatre longueurs son dau-phin, Panionios.

L'attaquant internatio-nal algérien, RafikDjebbour, n'a pas pris partà ce match en raison d'uneblessure au genou.

MILAN ACAntonini

blessé, une«opportunité»pour Mesbah

Le défenseur internatio-nal algérien de l'AC Milan(Serie A italienne de foot-ball), Djamel Mesbah,devrait de nouveau êtretitularisé dans l'équipe deMassimiliano Allegri, aprèsla blessure de son coéqui-pier au même poste, LucaAntonini, selon la presselocale parue hier mardi.

Mesbah, qui revientd'une blessure contractéeau niveau de la cuisse,pourrait retrouver le onzede départ, dès le prochainmatch, du club lombard,prévu hier soir sur le ter-rain de Palerme, pour lecompte de la 10e journéedu championnat.

L'international italienLuca Antonini s'est blessélors du dernier match faceà Genoa (1-0), disputésamedi au stade de SanSiro.

LE STADE DU 5-JUILLET SERA FERMÉ EN FIN DE SAISON

Pose d'une nouvelle pelouse en mai 2013

Le stade du 5-Juillet d'Alger serafermé en mai pro-chain en vue de lapose d'une nouvellepelouse en gazonnaturel, a affirméhier à Alger leministre de laJeunesse et des Sports,M. Mohamed Tahmi.

«Juste après la finale dela Coupe d'Algérie de foot-ball édition 2012/2013, lestade sera fermé et unenouvelle pelouse seraposée très rapidement», adéclaré M. Tahmi lors d'unevisite de travail aux diffé-rentes infrastructures del'OCO. «Nous allons enta-mer dès maintenant les pro-cédures relatives à cetteopération. Si tout sera prêt,les travaux débuteront, s'il lefaut, le lendemain de la fina-le et ne devraient pasdépasser les deux ou troismois au grand maximum», a

assuré le ministre. «C'est undrame de parler en Algériede la qualité d'une pelousenaturelle en 2012», a-t-ilregretté, allusion aux mul-tiples opérations de rénova-tion du plus grand staded'Algérie.

Le stade du 5-Juil letavait été fermé en janvier2008 pour la pose d'unenouvelle pelouse en gazon

naturel. Le projet a étéconfié, début 2009, à lasociété néerlandaise«Queens Grass», pour uncoût de réalisation global(terre végétale, drainagedes eaux et pose du maté-riel d'arrosage) estimé à 110millions de dinars, rappelle-t-on. «Le stade doit êtreprêt tout le temps et doitêtre utilisé durant toute l'an-

née pas uniquement pourles matches de la sélectionnationale. C'est comme çaqu'il va être maintenu enbon état», a estimé leministre. Le premier respon-sable du sport en Algérie ainsisté pour que les suppor-ters qui se déplacent auxstades soient mis dans debonnes conditions.

«Il faut œuvrer pouraméliorer les condit ionsd'accueil des spectateursnotamment en aménageantles buvettes, les sanitairesainsi que les endroits derepos. Quant le supporterest à l'aise, il respectera leslieux», a-t-il conclu.

M. Tahmi, accompagnédu directeur général del'Office du complexe olym-pique Mohamed-Boudiaf(OCO), NoureddineBelmihoub, a visité le stadedu 5-Juillet, le centre d'hé-bergement, le terrain d'ath-létisme (SATO), le terrain detennis, la salle Coupole et leCentre anti-dopage.

AS BARIGhezzal retape

au ballon

Opéré en septembredernier en raison d’unelésion des ligaments croi-sés antérieurs de songenou droit, lors d'unmatch de championnat deSerie B face à Varese, l’at-taquant algérien de BariAS est revenu plus tôt queprévu à l’entraînement.Hier, Abdelkader Ghezzala même retapé au ballon àl’occasion de l’entraîne-ment spécif ique qu’i l aeffectué presque un moisaprès avoir subi son opé-ration chirurgicale dansune clinique à Rome.Ghezzal, dont le retour surles terrains était initiale-ment prévu en février pro-chain, n’a pas manqué,sur la toile, d’annoncer labonne nouvelle, estimantqu’il avait hâte de retaperdans un ballon.

M. B.

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SOFIANE FEGHOULI À L’ÉQUIPE :

«La Côte d’Ivoire ne nous fait pas peur»

«Disons que ce groupe serarelevé… La Côte d’Ivoire estune des meilleures équipes dumonde mais, après tout,l’Algérie l’a déjà éliminée d’uneCAN (en 2010). On respectetout le monde, mais on n’a peurde personne.

Notre équipe est en train dechanger en bien. Pendant lesqualifications, on était des guer-riers soudés. Si on garde cesingrédients pendant la CAN,rien ne nous interdit de rêver.»

«Très heureux àValence»

Annoncé comme l’un desplus grands talents en devenirdu football français lorsqu’ilévoluait à Grenoble, Sofiane

Feghouli n’a malheureusementjamais pu s’exprimer pleine-ment en Ligue 1.

Parti en Espagne tenter lepari de l’étranger en 2010, celuiqui a finalement choisi la natio-nalité algérienne réalise d’ex-cellentes choses de l’autre côtédes Pyrénées.

Recruté par Valence,Feghouli a passé une premièreannée d’adaptation à Almeriaavant de revenir à Mestalla en2011.

Résultat : depuis la saisonpassée, le Fennec s’est installédans le onze type du club«ché» et signe cette année undébut d’exercice très convain-cant ponctué par 3 buts en 6matches en Liga. Logiquement,

l’ancien isérois ne regrette doncpas vraiment d’avoir quitté laFrance. «Je me sens très heu-reux dans ce club. Valencedispute la C 1 chaque année,ses infrastructures sontexcellentes. Toutes les condi-tions sont réunies pour que jem’épanouisse ici. Je suissous contrat jusqu’en 2014.Et mon conseiller discuted’ailleurs d’une éventuelleprolongation avec mes diri-geants», a-t-il déclaré dans lescolonnes de L’Équipe.

«Paris est ma ville…»Heureux à Valence, Feghouli

commence tout de même àfaire parler de lui sur le marchédes transferts. Annoncé dans le

viseur d’équipes tel les queManchester City ou Tottenham,l’Algérien fait également partiedes cibles potentielles du PSG.Lui qui n’a jamais brillé en Ligue1, peut-il être tenté par le parirouge-et-bleu ? «Ce genre depropos est toujours flatteur.Mais, par respect pour monclub et les supporters, je nepeux pas me permettre dem’étaler sur ce sujet (…).Paris, c’est ma ville, j’y ai desattaches. Je suis de Saint-Ouen, j’y ai grandi, ma mère yvit encore. Maintenant, jouerpour le PSG, c’est une autrehistoire. Je suis ravi queParis possède un grand club,mais je suis pleinementinvesti avec Valence.»

Tombée dans le groupe le plus relevé de la CAN2013 (Côte d’Ivoire, Tunisie, Togo), l’Algérie devrabatailler pour s’en sortir. Interrogé par L’Equipe,Sofiane Feghouli pense toutefois avoir les armes pourse défaire même de l’ogre ivoirien.

TOGO

Le Maroc en amicalle 14 novembre à Casablanca

Le Togo, adversaire de l'Algérie à laphase finale de la Coupe d'Afrique desnations 2013 de football (CAN-2013) enAfrique du Sud, affrontera le Maroc le14 novembre à Casablanca en matchamical de préparation, a annoncé l'en-traîneur des Eperviers, le FrançaisDidier Six.

«Le Maroc parce que c’est une équi-pe du Maghreb et on est logé avec deuxsélections de cette région dans notregroupe donc c’était logique de lesaffronter», a-t-il déclaré sur le plateaude la télévision nationale.

Un choix stratégique donc pourDidier Six au vu des membres de songroupe à la CAN-2013 puisque le tirageau sort de la phase finale a placé leTogo dans la poule D, celle de la«mort», aux côtés de la Côte d'Ivoire,de l'Algérie et de la Tunisie.

Le Maroc, quant à lui, jouera dans legroupe A aux côtés de l'Afrique du Sud(pays hôte), du Cap-Vert et de l'Angola.

Le technicien français a dévoilé, parailleurs, une partie de son programmede préparation en vue de la compétitionen janvier prochain. Il prévoit ainsi unstage de 3 semaines avant le début dela CAN ponctué par 3 rencontres ami-cales. Le lieu du regroupement et lesadversaires de ces différentes ren-contres restent pour l’heure à détermi-ner.

SÉNÉGALEriksson, candidat pour entraîner les

Lions de la TérangaL'ancien sélectionneur de

l'Angleterre et de la Côte d'Ivoire, leSuédois Sven Goran Eriksson, a dépo-sé sa candidature pour entraîner l'équi-pe nationale de football du Sénégal, ontrapporté des médias sénégalais.

«Avec tous les joueurs dont il dispo-se, le Sénégal est en mesure de fairepartie des 32 équipes de la prochaineCoupe du monde et ce serait un hon-neur pour moi de les y conduire», adéclaré Eriksson, cité par des médias.

Eriksson, 64 ans, avait dirigé plu-sieurs clubs en Europe, notamment laLazio Rome, avec laquelle il a remportéle championnat d'Italie en 2000 et leBenfica Lisbonne. Le comité exécutifde la Fédération sénégalaise de football(FSF) avait limogé, mardi dernier, lesélectionneur Joseph Koto et sonadjoint Karim Séga Diouf pour «objectifsnon atteints». Ils ont échoué à qualifierle Sénégal à la phase finale de laCoupe d'Afrique des nations 2013(CAN-2013) en Afrique du Sud.

GUINÉEVers une séparation

à l'amiable avecMichel Dussuyer

La Fédération guinéenne de football(Feguifoot) veut se séparer à l’amiabledu sélectionneur français MichelDussuyer à la suite de l’élimination duSyli National de la Coupe d'Afrique desnations CAN-2013, a rapporté la presselocale.

L'instance fédérale guinéenne auraitadressé un courrier au ministère desSports pour lui demander de payer leshuit mois d’arriérés de salaire du techni-cien français et un montant d’indemni-sation à négocier pour le reste de ladurée du contrat. Le technicien françaisest lié à la Guinée jusqu’au mois de juin2014. La Guinée s'est fait éliminer lorsdu 3e et dernier tour des éliminatoirespar le Niger (aller 1-0, retour 0-2).

LEKHWIYA SC

Meghni a reprisPrivé du match contre Al-Khor, samedi dernier, pour cause

d’une légère blessure au genou, le meneur de jeu algérien deLekhwiya, Mourad Meghni, a repris les entraînements lundi soir.Meghni, à propos duquel le coach belge de l’équipe qatarie, EricGerets, dit qu’il est le seul joueur capable de réguler le jeu de sonteam pour peu qu’il récupère ses moyens physiques, devrait êtreconvoqué pour la prochaine journée (6e) de la QSL face à Al-Gharafa, ce jeudi. Par contre, l’ancien défenseur de la JSK, lemalien Idrissa Coulibaly s’est sérieusement blessé aux adducteurs.Recruté pour suppléer l ’absence prolongée de l ’AlgérienBougherra, le malien sera absent pendant une période allant dequatre à six semaines. Autant dire qu’il sera out pour la prochaineCAN-2013 où le Mali évoluera dans le groupe B aux côtés duGhana, du Niger et de la RD Congo.

M. B.

CR TÉMOUCHENT

L'équipe au bord de l'implosion

La dernière défaite du CRT devant leSA Mohammadia dans un match pour le comptede la 8e journée de la ligue deux a bouleversé tota-lement la situation à la maison CRT puisque l'équi-pe témouchentoise est reléguée à la peu reluisanteplace de lanterne rouge avec seulement 5 pointsau compteur sur 24 points possibles. Les joueurs,qui n'ont pas perçu leurs deux dernières mensuali-tés, sont dans le désarroi.

L'entraîneur adjoint Cheriet n'a pas attendulongtemps pour jeter l'éponge. Une situation quin'est pas très enviée pour le nouveau promu de laligue deux. L'équipe qui a failli déclarer forfait laveille du match d’Aïn Fakroun en raison du retardaccusé dans le paiement des mensualités, n'estpas près de retrouver la stabilité souhaitée partout le monde. Le CRT file tout droit vers la divisionamateur si une solution urgente n’est pas trouvée.Les inconditionnels des Rouge et Blanc commen-cent à s'inquiéter du sort de leur équipe à unmoment aussi crucial et espèrent que les autoritéslocales tendront la perche à l'équipe pour la sauverde l'implosion.

Cheriet claque la porteNourdine Cheriet, l'adjoint d’Amrouche, a préfé-

ré démissionner de son poste. Le coach, qui a étél'artisan de l'accession du club en ligue 2 avecKebdani l'année dernière, n'a pas voulu poursuivresa mission dans des conditions qui ne prêtent pasà la sérénité.

S. B.

LIGUE 2

Un match à huis clos pour le MOB

La commission de disci-pline de la LFP a rendupubliques, hier, les sanc-tions prononcées concer-nant les affaires traitéesdurant la session du lundi29 octobre. La principaledécision a trait à la suspen-sion du stade de l’Unitémaghrébine de Béjaïa pourun match, et ce, suite auxrapports des officiels dumatch MOB-USMAn dispu-té le 23 octobre dernier (0-

0). Pour «jet de projec-tiles», et considérant qu’ils’agit de la troisième infrac-tion depuis le début de lasaison, la commission deHamid Haddadj a fait appli-cation de l’article 69 dubarème disciplinaire enprononçant une sanctiond’un match à huis clos ensus d’une amende de 50000 DA. Aussi, le MOBrecevra son prochainadversaire, le CR

Témouchent en l’occurren-ce (10e journée), en l’ab-sence de sa galerie.

Il est à rappeler que la9e journée du championnatde Ligue 2 se déroulera lemardi 6 novembre. Lesclubs de cette division sontappelés à disputer durantle week-end, du 2 et 3novembre, les dernierstours régionaux de laCoupe d’Algérie 2013.

M. B.

USM BLIDA

Melika et Khaldi suspendusface à El-Khemis

La formation de l’équipephare de la Mitidja jouera lematch comptant pour laCoupe d’Algérie sans legardien de but Khaldi etl’avant-centre Melika. Etpour cause, ces deux élé-ments indispensables pourun bon déroulement de lapartie sont blessés. Si lekeeper blidéen s’est blesséau niveau de l’épaule lorsdes entraînements de

dimanche dernier, Melika aeu une déchirure musculai-re à la cuisse, nécessitantun repos de 15 jours, d’oùson exclusion également dumatch de championnatcontre l’USM Annaba.

De ce fait, la défectionde ces deux joueurs poseraun sérieux problème austaff technique qui aura dumal à trouver leurs substi-tuts surtout que Blida veut

renouer avec les victoires àcompter de samedi pro-chain puisque ce matchsera pris très au sérieux,apprend-on auprès dequelques dirigeants.

Pour cette raison,Nacereddine Akli a donnédes consignes à ses pou-lains de sortir vainqueurs àl’issue de ce match contrele Mouloudia d’El-Khemis.

M. Belarbi

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

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TTaarrttee ttaattiinn100 g debeurre,185 g desucre, 6pommes, 1 pâtefeuilletéeou brisée,cannelle

Pelez etépépinez lespommes puiscoupez les en8. Arrosez-lesde jus decitron pouréviter qu'ellesnoircissent.

Faites fondre le beurre dans une poêle, ajoutez lesucre et laissez cuire 5 à 10 minutes à feu moyen pourfaire caraméliser ce mélange. Laissez sur le feujusqu'à ce qu'il ait une belle couleur brune. Ajoutez les pommes et faites-les revenir 20 à 25minutes à feu doux en les retournant de temps entemps pour qu'elles soit caramélisées et doréesuniformément. Augmentez le feu pour que l'eaus'évapore, le caramel doit épaissir un peu (faitesattention à ce qu'il ne brûle pas !. Retirez du feu. Beurrez un moule à tarte, disposez-y les pommes encercles (aidez vous d'une pince ou de 2 fourchettespour ne pas vous brûler) et nappez-les de caramel. Recouvrez les pommes avec la pâte en rentrant lesbords à l'intérieur du moule. Faites cuire 30 minutes à220°c puis laissez reposez 15 minutes avant deretourner la tarte sur un plat de service. Saupoudrezde cannelle et servez tiède ou froid.

FFrriiccaassssééee dd''aaggnneeaauuUn morceau d'agneau désossée coupée en

morceaux, 3 cuillères à soupe d'huile, 50 g debeurre, 3 gousses d'ail hachées, 2 cuillères à

soupe de persil haché, 1 cuillère à café defeuilles de thym, 4 cuillères à soupe de chapelure

de pain de mie, sel, poivre

Salez et poivrez les morceaux d'agneau, laissez-lesmacérer 20 mn. Dans la cocotte, faites chaufferl'huile. Dorez la viande de toutes parts sans hâte etsans laisser brûler l'huile. En principe, la viande estcuite lorsqu'elle est dorée. Retirez-la, réservez-la auchaud. Jetez presque toute la matière grasse de lacocotte. Enlevez la croûte du pain de mie rassi,râpez-le pour obtenir une fine chapelure. Mettez lebeurre dans la cocotte. Faites dorer la chapelure enremuant et remettez la viande. Remuez pour enrobertous les morceaux, saupoudrez avec le hachis d'ailet de persil. Chauffez doucement.Versez dans le plat de service. Entourez avec despommes de terre sautées dans moitié huile, moitiébeurre. Saupoudrez-les, dès qu'elles sont dorées desfeuilles de thym, salez et couvrez pour qu'elles separfument.

UUnnee ccaarreenncceeeenn ffeerr eessttssoouuvveenntt àà

ll ''oorriiggiinnee ddeellaa ffaatt iigguueefféémmiinniinnee ??

Vrai. Selon l'étudeSuvimax, 98 % desfemmes en âge deprocréer ont desapports en fer inférieursaux besoinsnutritionnels. Cettecarence, liée à la pertede sang durant lesrègles, reste, la plupartdu temps,insuffisammentcompensée parl'alimentation. A ce titre,5 % des femmesprésentent même uneanémie assez sévère.

Poser son vernis à même l'ongle Pourquoi ?Les verniscontiennentdes solvantsqui diminuentle temps deséchage, maisagressent lakératine.

Quant aux pigments,particulièrement ceux des vernisfoncés, ils jaunissent les ongles. Le bon réflexe Pas de pose de vernis sansapplication préalable d'une baseprotectrice. En plus, elle lisse I'ongleet permet ainsi au vernis de mieuxadhérer !

Brosser ses cheveux 100 fois parjour Pourquoi ? Un brossage prolongéirrite le cuir chevelu, stimule la

productionde sébumet fragilisele cheveuxen décollantleursécailles. Le bon réflexe Préférez un brossage léger qui vaaérer votre chevelure et ladébarrasser des impuretés.

Tripoter boutons et points noirs Pourquoi ? En pressant lespremiers, vous répandez l'infection,en essayant d'expulser les seconds,vous maltraitez votre peau.Le bon réflexe Appliquez un soin stop boutons enstick ou en bille pour les fairedisparaître peu à peu. En attendant,camouflez-les avec de l'anticerne.Pour extirper les points noirs,utilisez les strips assainissants.

Laver ses cheveux tous les joursPourquoi ? Inutile de décaper le cuirchevelu par des lavages quotidiens.Surtout si vous avez les cheveuxgras, cela excite les glandessébacées. Le bon réflexe Deux ou trois shampooings parsemaine en fonction de la nature devotre crinière et de la pollutionambiante.

Mettre du fond de teint quand onest bronzéePourquoi ? Il matifie et ternit votrecouleur dorée, plombe votre teint. Le bon réflexe Si vous voulez maquiller votre peau,préférez une crème ou un compactsolaire teinté pour le jour. Le soir,place aux gels nacrés ou auxpoudres de soleil qui accentuentvotre bonne mine.

w Les pruneaux

En jus (le matin à jeûn),ou trempés dans un verred’eau (la veille), ou telquel au goûter.Il s’agit d’un laxatif naturel

performant. Oncommence par un verre lematin, ou 5 pruneauxtrempés avantd’augmenter la dose sinécessaire.

w Les eaux riches enmagnésium et ensulfatesPour un effet laxatif, onconseille de boire un à

deux verres avant lesrepas, 1 à 2 fois par jour.w L’huile d’oliveRemplir 1 cuillère à soupeavec 1/2 d’huile d’olive et1/2 de jus de citron.A avaler le matin àjeûn. Elle estaussiconsidéréecomme unlaxatif

naturel. Un remède degrand-mère qui a fait sespreuves.w Le kiwi1 à 2 kiwis le matin avantle petit-déjeuner.

Un effet étonnant,pour ce laxatif

naturel peu connuet souvent bienaccepté, mêmepar les enfants.

Beauté Les erreurs à ne pas faire

Laxatif naturelLaxatif naturelCC ii nn qq ll aa xx aa tt ii ff ss nn aa tt uu rr ee ll ss ss aa nn ss dd aa nn gg ee rrCC ii nn qq ll aa xx aa tt ii ff ss nn aa tt uu rr ee ll ss ss aa nn ss dd aa nn gg ee rr

IDÉES REÇUES SUR LES FRUITS

Les fruits sont nosmeilleurs amis mais les

connaissez-vous vraiment ?On peut manger du melonà volonté Faux : Contrairement auxidées reçues, le melon cen'est pas que l'eau maisaussi du sucre !Environ 6 à 14% deglucides. Mais il reste unexcellent fruit qui contientde la carotène et de laprovitamine A.

Les cures de fruits fontmaigrir Faux : Le peu de poidsque vous réussirez àperdre se fera audétriment de votre massemusculaire. Attention auxmédiatiques régimesfructivores qui favorisentune reprise de poidsconséquente et à lafatigue engendrée par cegenre d'alimentation.

Manger des fruits protègedu cancer du colon Vrai : Les fruitsconsommés régulièrementpeuvent réduire lesrisques de cancer ducolon. En effet, les fibresdes fruits accélèrent le

transit intestinal etstimulent la production decertains acides gras quiont des effets anti-tumoraux sur la muqueusedu colon.

Le pamplemousse faitmaigrir Faux : Si ce fruit est trèspeu sucré (9% deglucides), il ne faut pascroire que son aciditénaturelle élimine lesgraisses. Attention, ce fruitpeut interférer dansl'action de certainsmédicaments. Dont les

tranquillisants, lesantidépresseurs et lesimmunodépresseurs.

L'ananas fait maigrir etbrûle les graisses Faux : L'ananas est peuénergétique, 47 caloriespour 100 grammes et 11,3grammes de glucides,mais en aucun cas il nebrûle les graisses ! Laseule manière de perdredu poids est d'avoir unealimentation équilibrée etde se dépenser. Pasd'aliment miracle à ce jourreconnu pour maigrir !

Phot

os: D

R

Page 17: 31102012

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Une de ses

symphoniesOccasions

----------------Ouverte

----------------Altération

Condiment----------------Montagnes

Consonnedouble

----------------Sodium

Son pays

Hassium----------------

Fonce----------------

Poilus

Couleur----------------Progressa

----------------Europe

Compagnie----------------

Crack----------------Silencieux

Dans le vent

----------------Berné

Entreprise----------------Dans l’arène----------------

Gros titre

Parti----------------

Ex-assemblée

Adverbe----------------

Pareils

Capitale----------------

Guettes

Arbre----------------Conjonction----------------Joua à l’AJA

Confiant----------------Préposition

En a écritplusieurs

Peuple----------------

Isolé

Port belge----------------

Robe

Squelette----------------

Nickel

Diplôme----------------

Basses----------------

Machine

Pronom----------------

Plie

Gère la fac----------------

Aggrave

Certains----------------

Insectes

Joua à la JSK

----------------Outils

Paresseux----------------

Espace

Champignon----------------

Membre

Debout----------------

Pronom----------------

PurBords

----------------Titane

Liaison----------------

Fan deLiverpool

Garantie----------------

Assiste----------------

Sommet

Saint----------------

Jeu

Possessif----------------

Accord

Hisse----------------

Titre----------------Personnel

Récipient----------------

Oiseau

Nécessaires----------------

Note

Implique----------------

Méprise

Une de ses

compositions

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

12 clubs de handball chanmpions d’Algérie entre 1963 et 1982.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Autre club champion»

1- SEPSPARTIATESORAN

2- MC SAIDA3- JSK SKIKDA

4- USM ANNABA5- CR BELCOURT6- CSS ALGER7- CSS KOUBA8- NAR ALGER

9- NADIT10- CSDNC11- DNCA12- MPA

MOT RESTANT = ERCA

E R N A D I T C S D B RG A P M A C N D C N E CL E S S C R E G L A L AA R K S C BR C O S O AA A U C U NN A B T R NS E P S P A R I A T E AD I A S C M N A R O S MA J S K S K I K D A U S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

BENIKSILA-CANADAE-OLE-SAGA-SARAHLOTS-SOSIES--ONMOSE-DE-ETS-DAM-EHA-REPARE-DETENDO-AERAIS-HEP--OBRESPIRE-TAMISE-EI-SEVE-NAVETS-NNZAIRE-TYRANS-CABOISE-BU-ENA-MARINEE-BOISEE-DEPITTS-SAULES-VER-NOE-BOULES-PIB-FEU-PRUDES-NATURE-RTIARET-CARATS-I-REDIT-CIVILE-CLEAGES-ME-REE-MO-UVER-LANCEE-POU-GIS-TORDRE-HAUSSE

A-BATIRA-MARTIENTURBINE-GUIDON-EASILES-AIR-ON-TI-IDES-VILAIN-FAOANES-FIDELE-BONNDES-NEO-TE-PRI-ERE-BELLES-ETANGSA-RATIOS-ER-V-ACRANDONNEES-CONGO

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-ENNIS-ATHLETE-HJUIN-ECROUE-OCREERE-PLAINE-NUL-PSOSIES-DD-PESANTSS-NU-FE-BREST-AI-AT-D----U-A-PTCAVALE----DA-BAHA-OCO-----E-KROL-MIT-DOUCE-NO-NOSUR-GESTE-GOBI-N

ER-VOTEE-LA-E-C-T-PILER-SALE-TROSOUDAN-AIME-SOIR-GRANDEBRETAGNE-

LETTRESLETTRESSPLITSPLIT

----VIS------------SPALATO----ADRIATIQUE------SALONE------DALMATIE------CROATIE----------KORCULA------------------------------------------------------------------------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Raï

1

2

3

4

5

6

7

8

RAINARAI

1- PRÉCURSEUR2- ROI DU RAÏ

3- STARMONDIALE

4- CHANTEURASSASSINÉ

5- CHANTEUSE6- KHALED EN

JOUAIT7- VILLE

8- PREMIERFESTIVAL

Le Soird’Algérie Détente Mercredi 31 octobre 2012 - PAGE 18

Page 18: 31102012

DétenteLe Soird’Algérie

Par Tayeb Bouamar

Mercredi 31 octobre 2012 - PAGE 19

MOTS FLÉCHÉS GÉANTSPays

----------------Précipice

Habillée----------------

Terres

Branché----------------

Surface

Liaison----------------

Attentes----------------

ArbreRéfute

----------------Choisi (inv.)

Élimine----------------

Pronom

Naturel----------------

Dans la jetée

Saoul----------------

Dans lemois

Postérieur----------------

Dorlotée

Dirige----------------

EntoureVoies

ferrées----------------

Duo

Touffu----------------

Célébré

Malade----------------

Diplôme

Prévenue----------------

Pays

Négation----------------Roman----------------AuteuraméricainMalaxé

----------------Partirons

Dans lefond

----------------Appris

Succomber----------------

Titane----------------

PériodeActes

----------------Direction

Essayerai----------------

Glucide

Saillantes----------------

Pareils

Profits----------------

Saison

Appris----------------

Dessinanimé

Peuple----------------Voyelledouble----------------RefuserAppareil

----------------Fin de soirée

Note----------------Cérémonies

Méprise----------------

Uniques

Os----------------

Précipice

Insectes----------------

Wilaya

Lissés----------------Consonne

doubleChoquées

----------------Prophète

Pronom----------------

Groupe

Judokaalgérien

----------------Assurances

Etoffe----------------

Caresse

Morne----------------Démonstratif

Arme----------------Démonstratif

Féerique----------------

Alliée

Fruit----------------

Rêve

Volée----------------

Fatigué

Nettoie----------------

Discute

Calcium----------------

ÎleCommission

Revises----------------Préposition

Flamand----------------

Espion----------------

StarCapitale

----------------Hacienda

Sage----------------

Peuple

Eprouvé----------------Dans l’œil

Grandechère

Décapita----------------Insouciante

Savantfrançais----------------Reptile----------------SélectionneDans l’hiver----------------Alternative

Arbre----------------

Néon

Déficit----------------

Pied----------------

RaseSerein

----------------Indiens

Uni----------------

Libéré----------------

PénurieA toi

----------------Rigole

Plante----------------

Matériau----------------

Snipper

Gaz rares----------------Source(pho.)----------------DomestiquesLiaison

----------------Dans le sol----------------Posséder

Épice----------------

Culture

Ingurgite----------------

Chanson----------------Asséchée

Capitale

Jeu de mots----------------Royaumede Syphax

Couvre-chef----------------

Capitale----------------

Wilaya

Substance----------------

Titre----------------

MesureInstruments----------------

Souffle----------------

Vil (inv.)

Ticket----------------

Visée----------------

Refuge

Dé----------------

Coûté----------------

BoissonBavarde

----------------Préfixe

----------------A lui

Croyant----------------Ville de France----------------Sied

Saine----------------

Île----------------

A toiPrison

----------------Joyeux

Ainsi----------------

Vilain----------------Nécessité

Multitude----------------Extravagantes

Page 19: 31102012

Le Soird’Algérie Publicité Mercredi 31 octobre 2012 - PAGE 20

L’INSTITUT SUPÉRIEURD’ADMINISTRATION ET DE

GESTION (ISAG) organise pour lesétudiants de niveau terminale ou bac

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IMS lance, en novembre 2012,formation du CMP comptabilité.

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L’INSTITUT DE FORMATION ENHÔTELLERIE ET TOURISME IFHTde Tizi-Ouzou est un institut qui offre

les possibilités de poursuivre uneformation dans diverses spécialités :cuisine, restauration (chef de rang),

pâtisserie, réception (hôtelière ettourisme), suivie d’un stage pratiquedans divers établissements hôteliers(hôtels, base de vie) avec possibilité

de recrutement. - Les inscriptions pourla session 2012/2013 sont en cours auniveau de l’institut. Adresse : 38, rue

Rahli-Messaoud (face crècheM’douha). Tél./Fax : 026 22 89 23 -

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dont deux (02) mois de stage pratiqueassuré. - Pâtissier : niveau d’accès6e AF et plus, durée de la formation

06 mois dont deux (02) mois de stagepratique assuré. - Pizzaïolo : niveau

d’accès 6e AF et plus, durée de laformation un (01) mois. - Chef de

rang : niveau d’accès 9e AF ou 4e AMet plus, durée de la formation 06 moisdont deux (02) mois de stage pratique

assuré. - Réceptionniste : niveaud’accès 2e AS et plus, durée de la

formation 06 mois dont deux (02) moisde stage pratique assuré. - Intendant :

niveau d’accès bac+3, durée de laformation 06 mois dont deux (02) moisde stage pratique assuré. - Formations

de qualité adaptées au marché dutravail. - Tarifs modérés. - Stage

pratique garanti avecaccompagnement pour le placement et

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el-fellah, foire). Tél.: 034 21 73 74 -0555 04 30 56 - 0560 07 11 44 -www.ecole-ecomode.com F117898/B13

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Dans le domaine de l’hôtellerie et dutourisme : Réceptionniste, technicien

supérieur en tourisme, agent devoyages, intendant. Conditionsd’accès : 3e AS et plus. - Ces

formations sont assurées par desenseignants spécialistes. - Le stage

pratique est garanti dans les hôtels deschaînes internationales et dans les

sociétés de catering du Sud algérienavec aide au placement et au

recrutement en fin de formation. -Places limitées - Régime des études :

internat, externat. - Informations/inscriptions : ESIHT/ESIG, route del’université Hasnaoua (I), Tizi-Ouzou.Tél.: 026 21 16 16 ou 026 21 18 18 -

Mobile : 0550 16 83 74 F118006/B13

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formation 03 mois dont 01 mois destage pratique garanti dans deslaboratoires pharmaceutiques derenommée internationale. Aide au

placement et recrutement. Adresse :résidence n° 10, lotissement Hamdad,

M’douha, 15000 Tizi-Ouzou.Tél.: 026 22 23 20 - Mobile : 055053 28 33 - 0550 97 90 76 - e-mail :

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supérieure de l’hôtellerie et du tourismeEl-Aurassi, lance des formations en :

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établissements nationaux etinternationaux avec aide à l’emploi. -

Régime des études : internat/externat. -Les inscriptions sont en cours. -

Adresse : Centre commerciall’Orchidée, 3e étage (descente de

l’université Hasnaoua), Tizi-Ouzou. -Tél.: 026 21 44 80 -

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bac+5 ou bac+4 avec expérience, oucadre d’exploitation. - Durée de laformation : 10 mois + 02 mois de

préparation de thèse professionnelle +soutenance du sujet de recherche. -2. Superviseur en HSE (Hygiène,

Sécurité et Environnement). - Niveaud’accès : BTS, DEUA ou bac+3 et

plus. - Durée de la formation :15 semaines plus trois (03) mois de

stage pratique assuré. - 3. Inspecteuren HSE (Hygiène, Sécurité et

Environnement). - Niveau d’accès :bac ou 3e AS et plus. - Durée de laformation : 12 semaines plus deux

(02) mois de stage pratique assuré. -4. Agent de sécurité en HSE

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Les familles Ghiat, Belghiat, Meraabi,Melzi, Semmar, Kardali, Lammari, Kasbadji,Boustia, parents et alliés ont la douleur defaire part du décès de leur cher et regrettéfils, époux, frère et beau-frère

Ghiat Mohamedà l’âge de 60 ans. L’enterrement a eu lieu le28 octobre 2012 au cimetière de Sidi-M’hamed à Bouzaréah. Inna Lillah Oua InnaIlayhi Radji’oun.

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Cela fait un mois que tu nous

as quittés, chère mèreSouami Fatima

Tes enfants, tes sœurs, tonfrère «Coste», demandent à tousceux qui t’ont connue de prier le Tout-Puissant de t’accorder Sa Miséricorde. ADieu nous appartenons et à Lui nous retour-nons.

Tes enfants. F131477

––––––––––––––––––––Cela fait 6 ans, le 2 novembre 2006, que

nous a quittés notre cher et regrettéBoughareb Rafik

Ton père, ton frère, ta mère, tes sœur, tesproches et amis demandent à tous ceux quit’ont connu et aimé d’avoir une pieuse pen-sée à ta mémoire. Repose en paix. F118156/B13

––––––––––––––––––––Il y a 40 jours, triste et cruel

fut pour nous le jour où nous aquittés notre cher

Abbas-Moussa Faïçal Nous pensons toujours à toi

et ne t’oublierons jamais. Ta bonté, tonaffection et ta générosité resteront notre

guide pour la vie. Une pieuse pensée estdemandée à tous ceux qui t’aiment et teconnaissent. Que Dieu t’accueille en SonVaste Paradis Eternel. A Dieu nous apparte-nons et à Lui nous retournons. Repose enpaix, Faïçal.

Ta tante Lila qui t’aime toujours. F131467

––––––––––––––––––––CONDOLÉANCES

––––––––––––––––––––Les membres du Bureau et de

l’Association nationale des retraités hospita-lo-universitaires, profondément touchés parle décès du

Professeur Réda Bensemaneprésentent à sa famille leurs condoléances lesplus attristées. Que Dieu Tout-Puissantaccorde au défunt Sa Sainte Miséricorde etl’accueille en Son Vaste Paradis. F131463

––––––––––––––––––––Les membres du Bureau et de

l’Association nationale des retraités hospita-lo-universitaires, profondément touchés parle décès du

Professeur Pierre Chauletprésentent à sa famille leurs condoléances lesplus attristées. Que Dieu Tout-Puissantaccorde au défunt Sa Sainte Miséricorde etl’accueille en Son Vaste Paradis. F131463

––––––––––––––––––––VEILLÉES

––––––––––––––––––––A la mémoire de notre cher Merhoum Noureddine

qui nous a quittés à jamais le19 septembre 2012. Cela fait40 jours. En ce douloureux sou-venir, nous demandons à tous ceux qui l’ontconnu et aimé de prier Dieu de l’accueillir enSon Vaste Paradis. F131479

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Ahcène et Ratiba.

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BRAHIMI, aujourd’hui jesouffle ma 2e bougie, j’aide la chance parce quemon anniversaire coïncideavec celui de Yaya, et le23 octobre c’était l’anni-versaire de ma tata que j’aime beaucouptata Diya.

En cet heureux événement, maman,papa, mon frère Wassim, papi, mes tataset tontons, mes petits neveux et mes petitesnièces d’Aïn-Bessem et Paris, me souhai-tent une vie pleine de bonheur, de santé et

de réussite.Merci tata Diya pour

tout ce que tu as fait pournous, et merci tata Nassimapour le gâteau.

Je vous aime tous.B15

Page 21: 31102012

De manière récurrente, desvoix s’élèvent chez nousqui demandent la conver-

tibilité du dinar, la libéralisationdu mouvement des capitaux,l’appel sans réserve aux inves-tissements directs étrangers. Detelles dispositions, répètent cesmêmes voix, vont impulser unegrande dynamique à l’économienationale et le monde desaffaires portera la croissanceéconomique à des niveaux,jusque-là, jamais atteints.

C’est là un point de vuequ’on peut entendre mais quinous semble très aventureux demettre en application. En toutétat de cause, la crise financièrequi ébranle encore à ce jourl’économie mondiale et qui aengendré la crise économiqueque le monde vit actuellement apour origine aussi cette libérali-sation financière sans limitesque les économies leaders ontadoptée et à leur tête le capita-lisme américain.

L’économie algérienne a étéépargnée par ces secousses. Leconstat peut sembler surpre-nant pour une économie dontont été souvent dénoncées latrop grande ouverture et la non-protection notamment par lesopérateurs économiques natio-naux en perte constante departs de marché. Mais l’écono-mie algérienne est-elle vraimentune économie ouverte et fallait-il, comme l’ont recommandécertains économistes et cer-tains hommes d’affaires, instau-rer la libéralisation financière, lalibéralisation du compte capitalcomme aiment à dire les écono-mistes, qui aurait connectél’économie aux places finan-cières internationales ? N’est-cepas plutôt cette absence d’ou-verture et de libéralisation quiexplique l’absence de dégâtsqu’aurait pu engendrer lacrise ?

En 1970, et jusqu’au début del’année 1994, l’Etat algérien a lemonopole à la fois sur le com-merce extérieur et sur la déten-tion et la gestion des devises.

Le droit d’accès direct aucommerce extérieur est réservéaux seules entreprisespubliques : les sociétés natio-nales. Le recours à l’importation

passe par l’octroi d’autorisa-tions globales d’importation(AGI) qui valent droit au changeet qui sont délivrées par l'admi-nistration en charge du com-merce extérieur. La détention decomptes divises est prohibéetant pour les personnes phy-siques que pour les personnesmorales. Il y a donc fermetureau commerce international saufautorisation formelle de l’Etat.

Durant cette même période, ily a aussi fermeture de l’écono-mie aux capitaux étrangers quise traduit par quatre mesures :

1/ Les investissementsdirects étranges (IDE) sont inter-dits (code des investissementsde 1966) à l’exception dequelques rares cas de sociétésmixtes activant dans le domainedes hydrocarbures et où l’Etatdoit obligatoirement détenir aumoins 51 % des participations.

2/ L’investissement de porte-feuille des non-résidents estexclu.

3/ La possibilité de bénéficierde crédits extérieurs est réser-vée aux seules entreprisespubliques.

4/ Les entreprises publiquesn’ont aucune possibilité d’accèsaux marchés financiers interna-tionaux. Seul l’Etat détient cetteprérogative.

Phase II : En 1994, la conver-tibilité courante du dinar estintroduite. Ce régime signifie ledroit au change pour les opéra-tions qui relèvent de la balancecourante (importations et reve-nus des facteurs), le contrôledes changes est maintenu sur lemouvement des capitaux.Seules les opérations de com-merce faisant suite à la libérali-sation du commerce extérieurdonnent droit à la convertibilitédu dinar mais cette convertibili-té est soumise à des restric-tions :

a) il y a obligation de domici-liation bancaire préalableauprès d’intermédiaires agréés ;

b) il y a obligation de solvabi-lité pour les importateurs ;

c) les exportations sont sou-mises à l’obligation de rapatrie-ment total (hydrocarbures) oupartiel (50 % pour les exporta-tions hors hydrocarbures). Lesrecettes en devises sont rétro-

cédées à la Banque d’Algériecontre l’équivalent en dinars.

L'investissent étrangerLe droit algérien définit l’in-

vestissement par trois sortesd’opérations :

1/ La création d’entreprises.2/ La prise de participation au

capital.3/ Le rachat intervenu dans le

cadre des privatisations.L’investissement direct

étranger est cet investissementqui réalise ces opérations à par-tir d’«apports extérieurs».

En ce qui concerne les fluxde capitaux, le contrôle deschanges s’applique en Algériede manière différenciée selonqu’il s’agit d’entrée ou de sortiede capitaux.

L’entrée de capitaux étran-gers sur le territoire national estlibre, avec toutefois une grada-tion selon qu’il s’agit d’investis-sements ou d’endettementsextérieurs. La liberté est totalepour les premiers et très régle-mentée pour les seconds. Lasortie de capitaux est interdite.

Pour résumer, les IDE sontsoumis aux règlements sui-vants :

1/ Liberté d’entrée dans tousles secteurs à l’exception dequelques domaines réservés.

2/ L’intermédiation bancaireest obligatoire.

3/ La garantie de transfertsans délai des bénéfices et pro-duits réels nets de la cession oude la liquidation est assurée.

4/ L’exercice d’un contrôle deconformité a posteriori estprévu.

L’endettement extérieurLe recours à l’endettement

extérieur est étroitement régle-menté par la Banque d’Algérie.

Dans le domaine du finance-ment des opérations d’importa-tion, les crédits extérieurscontractés par les banques, lesadministrations et les opéra-teurs économiques sont soumisà des conditions précises entermes de procédures et dedélais. En particulier, les créditsà court terme font l’objet demesures dissuasives.

L’accès direct au marché

financier international (finance-ment extérieur par émission detitres à l’étranger) est interdit,l’intermédiation bancaire res-tant obligatoire.

En définitive, la liberté d’en-trée de capitaux en Algérie nes’applique qu’aux seuls inves-tissements directs étrangers.

Les sorties de capitauxLa règle générale est celle de

l’interdiction des sorties decapitaux à une exception prèsqui reste elle-même soumise àdes strictes conditions, les IDEd’Algériens à l’étranger. Ceux-cine peuvent intervenir qu’à troisconditions :

1- La complémentarité avecles activités exercées enAlgérie.

2- L’autorisation préalable duConseil de la monnaie et du cré-dit.

3- Le rapatriement intégral duproduit de ces investissements.

Il s’agit bien là de conditionsdissuasives, les pouvoirspublics algériens préfèrent lesexportations hors hydrocar-bures à l’investissement algé-rien à l’étranger.

Le secteur de l’énergie faitl’objet de dispositions particu-lières.

Les transferts à l’étrangerà partir de «comptes devises

résidents»La détention de comptes

devises est autorisée en Algériedepuis 1990 tant à l’égard despersonnes physiques quemorales mais leur utilisationobéit à des mesures strictes etrigoureuses.

En ce qui concerne lescomptes devises détenus parles personnes morales, la régle-mentation stipule que «l’autori-sation de la Banque d’Algérieest requise pour toute opérationqui n’entre pas dans le cadre del’activité de son détenteur etque la détention d’avoirs moné-taires, financiers et immobiliersà l’étranger par les résidents àpartir de leurs activités enAlgérie est interdite».

S’agissant des comptesdevises détenus par des per-sonnes physiques, la réglemen-

tation est plus souple : «Lessorties de devises, au titre devoyages personnels», sontautorisées pour un montant de7.700 euros par voyage, sanslimitation du nombre devoyages.»

Ainsi on peut facilementconstater, par le rappel de cesdifférentes réglementations,que l’économie algérienne n’estpas une économie ouvertecontrairement à ce que l’on peuten penser.

• Il y a un strict encadrementde l’endettement extérieur.

• Il y a une quasi-interdictionde sortie de capitaux tant endevises qu’en dinar.

• Il y a liberté d’entrée de l’in-vestissement étranger tant pro-ductif que financier.

La seule libéralisation finan-cière qui fonctionne est celle dusecteur informel. Il existe, eneffet, un marché informel desdevises connu et toléré parl’Etat et qui opère au grand jour.Des textes réglementaires quiagréent les bureaux de changeont été promulgués mais n’ontconnu à ce jour aucune applica-tion. Le dinar est ainsi conver-tible sur le marché informel.

M. B.

ALGÉRIE

Faut-il aller à la convertibilité du dinar ?PPANORAMAANORAMA

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DDÉÉCCOODDAAGGEESS

Hillary Clinton quitte l’Algérie en se disant satisfaite de laposition d’Abdekka.

Si Madame est satisfaite !

Vivement que l’on revienne au rythme de notre «vienormale» ! La trêve de l’Aïd aura ainsi gravement désé-quilibré le mécanisme high-tech mis en place au minis-tère de l’Intérieur. Pensez donc ! Quatre jours pleinsdurant lesquels Daho n’a pas agréé un seul parti. C’estproprement insupportable. Quatre jours aussi sansentendre le grognard «élu» à la tête de la Commissionde surveillance des locales, Seddiki, gueuler à nosoreilles blasées que la fraude a déjà commencé. Quatrelongs jours à voir des formations politiques affirmerque ce scrutin ne sert absolument à rien, mais qu’ellesseront tout de même en lice, prêtes à en découdre avecleurs collègues issues de la même maternité dirigée parDoc Daho. Quatre interminables journées de l’Aïd sansentendre Monsieur Propre sonner le rappel de tous lesbidons, de toutes les serpillières et flacons de Sanibon

du pays à l’assaut javellisé de la saleté et de la corrup-tion. Quatre journées atrocement étirées sans nou-velles des bureaux de change parallèle, des cambisteset de l’ulcère financièrement légitime de Karim Djoudi.Quatre journées terriblement vides, privés que nousétions de la fermeté légendaire de Medelci, l’homme duni-ni, ni intervention militaire ni passivité civile devantle drame libyen. Quatre jours férocement ennuyeux àguetter quelques nouvelles convocations par les jugesde chauffeurs, d’appariteurs, de vulcanisateurs ou degardiens de pipe-line dans l’affaire Sonatrach. Ça nepouvait plus durer comme ça ! Les quatre jours de l’Aïdsont terminés ! La trêve forcée dans notre «vie norma-le» palpitante est finie ! Revenons aux affaires trèssérieuses qui animent notre quotidien. J’ai ouïe-direque la menace acridienne était toute proche. Desessaims auraient été repérés au Mali. L’Algérie doit-elleoui ou non envoyer là-bas des troupes au sol, arméesde Moubyd ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cau-chemar continue.

H. L.

Le criquet pèlerin malien résiste-t-il au Moubyd ?Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

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POUSSE AVEC EUX !

Par Abdelmadjid [email protected]