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LA SEMAINE AFRICAINE N°3425 du mardi 9 septembre 2014 - PAGE 1

BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE

N° 3425 du Mardi 9 Septembre 2014 - 61ème Année - Siège Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P.: 2080 - CONGO: 400 F. CFA - FRANCE: 1,75 Euro -Tél.: (242) 06.678.76.94 / 05.528.03.94 / 06.889.98.99 - E-mail: [email protected]

61ème

année

Débat constitutionnel

Martin Mbéri faitévoluer sa position,

en optant pour leconsensus

(P.3)

Madibou, 8ème arrondissement de Brazzaville

Les travailleurs de l’Asecna en lutte contrele ministre Mabiala, pour récupérer

leur terrain à Sangolo-O.m.s(P.6)

Eliminatoires CAN-Maroc 2015

Les Diables-Rougescrèvent l’écran à Calabar

(P.20)

C.e.c(Conférence épiscopale du Congo)

Les abbés Ildevert,Guy-Noël et

François Xavieront professé leur foi

Elections locales

Le collectif de l’opposition congolaiseboycotte et exige les états généraux

(P.9)

Ne pas sacrifier ladémocratie sur

l’autel des intérêtsparticuliers

(P.3)

Editorial

Les abbés Ildevert (2ème de g. à dr.), Guy-Noël et FrançoisXavier entourés de NN.SS Portella et Abagna.

(P.11)

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ANNONCE

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EVENEMENT

Manganèse, fer, pétrole,cobalt, diamant… Del’indépendance à nos

jours, toutes les ressources na-turelles ou presque dont regor-ge l’Afrique sont exploitées parde grandes compagnies. Cequi, en réalité, aurait dû favori-ser un développement intégraldu continent. Seulement voilà,l’Afrique francophone, commetout le continent, croupit tou-jours dans le sous-développe-ment. Les indices de dévelop-pement humain sont toujoursdes plus déplorables. En lieu etplace de l’amélioration desconditions de vie, ces ressour-ces ont même attiré des guer-res civiles ou des rébellionsdans certains pays. Comme sil’Afrique francophone évoluaità reculons! C’est ce que deséconomistes appellent la «ma-lédiction de la richesse».Et pourtant, il est question devaincre cette malédiction. De-puis 1990, des initiatives desurveillance de la gouvernan-ce des industries extractivessont menées dans l’espacefrancophone, afin que les Afri-cains jouissent, enfin, des re-venus issus de l’exploitationdes richesses de leur sous-sol.Ainsi, grâce au plaidoyer et aulobbing menés par des O.n.gscomme la Commission diocé-saine justice et paix, appuyéespar l’I.t.i.e (Initiative pour latransparence dans les indus-tries extractives), des États del’Afrique francophone tels quele Congo-Brazzaville et le Ca-meroun et des opérateurs pu-blient, désormais, les revenusissus des industries minières,gazières ou pétrolières. LaC.e.n.c.o (Conférence épisco-pale nationale du Congo) a,quant à elle, contribué au pro-

cessus de réforme en cours ducode minier de la R.D.C. Cepays qui constitue, jusqu’ici, undes exemples les plus vivantsdu paradoxe de la richesse.Mais, ces initiatives semblentêtre, malheureusement, un vœupieux, dans la mesure où l’amé-lioration des conditions de viedes populations africainesn’est pas réellement au rendez-vous. Tant l’opacité demeuredans la gouvernance des in-dustries extractives. Une opa-cité imputable non seulementaux multinationales, pour laplupart occidentales et orienta-les, qui flouent ou corrompentles dirigeants, mais aussi auxresponsables africains, eux-mêmes, qui envoient dans desdestinations inconnues lesmaigres miettes que versentdes opérateurs. Il faut donc da-vantage de transparence, pourque les ressources naturellesdeviennent, enfin, de véritablesleviers du développement réelde l’Afrique.Or, comme la liberté, la trans-parence est loin d’être un ca-deau du père Noël. Elle s’arra-che. Pour l’arracher, il faut desacteurs aguerris qui doiventveiller à l’application stricte desprincipes de gestion des reve-nus des entreprises pétrolières,minières ou gazières. Une évi-dence dont le C.e.g.i.a.f (Cen-tre d’excellence pour la gouver-nance des industries extracti-ves en Afrique francophone)tient à traduire dans les faits.C’est ainsi que lors de la con-férence de Yaoundé, du 22 au23 août, des universitaires ontété mobilisés pour enseigneraux journalistes, parlementai-res et membres d’O.n.gs del’Afrique francophone, les mé-thodes de surveillance de gou-

vernance des industries extrac-tives. Chaîne de décision, fluxet gestion des revenus, respon-sabilité sociétale de l’entrepri-se, impact environnemental etsocial… De vrais et bons outilspour que leurs plaidoyers ouinitiatives soient davantage ef-ficaces, pour le bien-être despopulations africaines. «Voilàdes outils efficaces dont nousdevrions faire usage, pour agir,afin que la gouvernance desindustries extractives s’amélio-re dans nos pays», s’est excla-mé Alpha Bah, député de laGuinée-Conakry, un des parti-cipants à la conférence deYaoundé.Malgré ce renforcement descapacités, la tâche semble en-core difficile. Dans un conti-nent où l’égoïsme, l’égocentris-

me, le népotisme, la fraude, lacorruption et bien d’autres an-tivaleurs constituent, souvent,des fils conducteurs de gestionde la chose publique, la routequi mène à la transparencedans la gouvernance des in-dustries extractives semble en-core bien longue et semée debeaucoup d’embûches. Il fautdonc une réelle volonté politi-que, comme l’a proposé Evely-ne Tsagué, secrétaire généraledu C.e.g.i.a.f.Espérons que nos dirigeantsainsi que les opérateurs se fe-ront violence, pour qu’enfin,l’Afrique francophone se déve-loppe, de manière équitable etdurable!

John NDINGA-NGOMA

Gouvernance des industries extractivesEncore des efforts, pour la transparence

dans les industries extractivesÀ l’occasion d’une conférence organisée du 22 au 23 août àYaoundé (Cameroun), journalistes, parlementaires et membresde la société civile de l’Afrique francophone ont fait le bilan deleurs actions de surveillance de la gouvernance des industriesextractives. Des succès sont enregistrés. Mais, l’opacité sem-ble demeurer dans le secteur, en Afrique francophone.

Homme politique, ancienministre d’Etat et avo-cat, Me Martin Mbéri es-

time, dans le nouvel opusculequ’il a publié aux EditionsL’Harmattan-Congo, qu’unchangement de l’actuelle Cons-titution de janvier 2002, n’a passa raison d’être, puisque lepays ne connaît aucune crisede légitimité qui tendrait à blo-quer le fonctionnement des ins-titutions.En d’autres termes, l’article 57relatif à l’élection présidentiel-le, «le président de la Républi-que est élu pour sept ans ausuffrage direct. Il est rééligibleune fois», ne peut faire l’objetd’aucun amendement. Au de-meurant, cette disposition, ain-si que le rappelle Me MartinMbéri, n’est pas amendabledans la Constitution de 2002,au regard de l’article 185 quistipule: (...) La forme républicai-ne, le caractère laïc de l’Etat, lenombre de mandats du prési-dent de la République (...) nepeuvent faire l’objet de révi-sion». Amender celle-ci, in fine,ouvrirait la voie à l’instaurationd’une République bananière oùle premier des magistrats, fortde ses moyens financiers et desa capacité à manipuler le ré-sultat des urnes, aurait la pos-

sibilité de se succéder à lui-même ad vitam aeternam.Toutefois, précise Me MartinMbéri, «vouloir le maintien del’article 57, sans chercher à lepréserver des ruptures insen-sées et intempestives qui peu-vent, éventuellement, survenir,serait une insécurité constitu-tionnelle imprudente et inad-missible. C’est dire que cet ar-ticle devra être ce roseau quiplie, mais ne rompt pas». Eneffet, qu’adviendrait-il, se de-mande l’auteur, au cas où descirconstances exceptionnelles(une crise politique majeure,par exemple) venaient à se pro-duire, rendant, de ce fait, im-possible, la tenue de l’électionprésidentielle, dans les délaisprescrits par la loi, alors que leprésident sortant aurait exercédeux mandats successifs?Face à de telles circonstances,l’article 57, suggère l’auteur,«mérite d’être mieux sécurisé etpréservé de tous les préda-teurs, en lui conférant uneadaptation selon les cas, no-tamment dans le cadre des cir-constances exceptionnelles,lorsque celles-ci rendent im-possible le déroulement normaldes élections».Au passage, Me Martin Mbéricondamne l’appel des sages de

Dolisie, pour un changementde Constitution destiné, seloneux, à garantir la dynamique dela paix et l’effort de reconstruc-tion économique, sous la con-duite du président Denis Sas-sou Nguesso. «Au nom de quelprincipe, les sages de nosbleds, n’ayant aucune légitimi-té, se sont-ils si piteusementsubstitués aux acteurs politi-ques classiques, pour initier unprocessus politique incontrôlé,susceptible de déboucher surun coup d’Etat constitutionnelque personne n’attend, ni ne

souhaite?».L’ancien ministre d’Etat rejettel’idée selon laquelle une révi-sion de la Constitution ne peutintervenir qu’après la présiden-tielle de 2016, comme le récla-me une partie de l’opposition.C’est dès à présent, à son avis,qu’il faut créer les conditionspolitiques d’un dialogue natio-nal sur la révision de la Consti-tution de 2002. L’article 186,nous rappelle l’auteur, permetau président de la Républiquede recourir au référendum pourprocéder à la révision de laConstitution. Ce recours auvote référendaire aboutirait,sans nul doute, à une révisionde la Constitution, pour permet-tre au président Denis Sassou-Nguesso de briguer un nou-veau mandat présidentiel, vuque le oui l’emporterait, qu’onle veuille ou non. Cependant,avertit Me Martin Mbéri, une tel-le perspective est porteuse decrise. D’où son plaidoyer enfaveur d’un large consensusnational autour de la questionconstitutionnelle, préalable-ment à toute consultation parvoie référendaire.

Jean José MABOUNGOU.

Extrait de l’opuscule:«Débat sur la Constitu-tion du 20 janvier 2002.

Que dire?

«Ces derniers temps, nousavons tous reçu un appel ve-nant des plus audacieux d’en-tre «les sages». Leur préoccu-pation nous paraît légitime,dans son principe: vouloir ga-rantir la continuité de la dyna-mique de construction natio-nale qui prévaut depuis plusd’une décennie, sous la direc-tion du président de la Répu-blique, Monsieur DenisSassou-Nguesso.Qui peut leur en vouloir des’être préoccupés de l’avenirde leur pays? Tout ce que nousdisons, c’est que nous leur de-mandons, à notre tour, qu’ilsacceptent que cette idée dechangement de la Constitutiondu 20 janvier 2002 ne soit pas

présentée comme un dogme etqu’en conséquence, qu’ellesoit considérée comme discu-table, sans que cela ne provo-que aucune acrimonie à l’en-contre de ceux qui ne croientpas à l’opportunité du change-ment de la Constitution du 20janvier 2002 et qui se deman-dent légitimement: «Changerpour quoi faire?».Nous avons déjà fait le choixd’une solution politique, enprenant l’option de la construc-tion d’un large consensus desforces vives de la nation, pourne pas nous enliser dans unevoie introuvable, parce que lechangement de la Constitutionn’en est pas une. Cette procé-dure de changement de laConstitution a fondamentale-ment l’inconvénient d’être an-ticonstitutionnelle, parcequ’elle s’opérerait par un pas-sage en force.A ce coup de force éventueldont l’issue serait incertaine,nous opposons la recherche duconsensus. (…) La solutiondémocratique idoine au pro-blème susvisé qui reste à dé-terminer et à clarifier passe,nécessairement, par là».

Me Martin Mbéri.

Débat constitutionnelMartin Mbéri fait évoluer sa position,

en optant pour le consensus

Martin Mbéri.

Des participants en train de prendre note.

Ne pas sacrifier ladémocratie sur l’autel

des intérêts particuliers

Dans le débat constitutionnel qui passionne la classe politi-que et la classe intellectuelle, un seul point est, de plus enplus, partagé par les deux principales positions qui s’af-

frontent. Il s’agit de la tenue d’un rendez-vous national regrou-pant toutes les forces vives de la nation, appelé, suivant les sen-sibilités, sous différents vocables: forum, dialogue, états géné-raux, etc. Pour tous, c’est la condition pour donner une certainelégitimité à tout projet de nature à retoucher la loi fondamentale.Or, le scénario qu’on a vu à travers l’adoption, à l’assemblée na-tionale, de la réforme de la loi électorale est un signal qui peutinquiéter, si jamais les acteurs politiques ne reconnaissent plusles vertus du dialogue, comme moyen de résolution pacifique desdifférends.Procéder de la sorte avec la question constitutionnelle équivau-drait à un passage en force qui pourrait avoir comme conséquencede sacrifier notre jeune démocratie sur l’autel des intérêts parti-sans. Si l’ancien ministre Martin Mbéri considère comme un ris-que énorme de s’écarter du constitutionnalisme -la Constitutionne pouvant s’amender que suivant le mode qu’elle prévoit-, onest d’accord avec lui pour reconnaître que la démarche qui cons-titue l’enjeu du débat constitutionnel pour notre pays ne peut jouird’une certaine légitimité qu’à travers un large consensus natio-nal. Une assemblée constituante peut conférer la légitimité deprocéder à une substitution de l’actuelle loi fondamentale qui seraitl’expression de la diversité démocratique de notre pays. Il s’agitlà non pas d’une démarche juridique, car l’on est loin d’un simpleamendement constitutionnel, mais bien d’une démarche politi-que.Cela peut soulever la question de savoir pourquoi une consti-tuante, dès lors qu’il n’y a pas eu rupture violente de l’ordre cons-titutionnel établi et que le pays connaît une stabilité institution-nelle que personne ne menace? A cette question, que beaucoupavancent d’ailleurs, il faut opposer notre histoire récente. En 1992,une alternance démocratique s’opéra à la tête de l’Etat, et pour-tant, le peuple ne fut pas épargné de deux conflits d’essence po-litique, aux conséquences lourdes. En janvier 2012, à Pointe-Noire,le ministre d’Etat Mvouba avait évoqué «l’inquiétude de plus enplus grande qui gagne de larges pans de nos citoyens, à l’idée dese retrouver orphelins, au lendemain de 2016». Comme on l’a vécuau lendemain de 1992, il faut reconnaître que la Constitution du20 janvier 2002, conçue par les vainqueurs de la guerre de 1997,ne reflète pas l’aspiration démocratique du peuple tout entier. Dansune culture politique dominée par l’ethnocentrisme et par des com-portements d’hégémonisme et d’intolérance, une alternance surla base de notre constitution de type présidentiel sans contre-pouvoirs réels justifie largement l’inquiétude dont avait parlé, sisincèrement, le ministre d’Etat Mvouba. Il ne sert à rien d’attendreque la pluie tombe, pour chercher, enfin, à se mettre à l’abri. Unpeuple avisé sait lire les signes du temps. La meilleure médecine,c’est la prévention. C’est pourquoi le débat constitutionnel actuelconstitue une opportunité historique, pour permettre au peuplede trouver, sereinement et de manière responsable, une voie dé-mocratique qui lui permettrait de se mettre, définitivement, à l’abrides vieux démons.

Joachim MBANZA

Editorial

Le recteur de l'Ucac, le Pr Filakota, ouvrant les travaux, en pré-sence de Evelyne Tsagué.

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NATIONAL

A voir la maquette, le fu-tur édifice du siège del’Appa se présente,

somptueusement, sous laforme d’un «derrick de forage».Il sera constitué d’un sous-sol,d’un rez-de-chaussée et de dixétages. Il sera érigé sur le ter-rain de l’actuel commissariat depolice La Coupole, au centre-ville de Brazzaville, sur une su-perficie de 1.726 m2.Gabriel Donsou Lokosou a louéet reconnu l’implication dugouvernement congolais, dansla réalisation de ce projet tantattendu. «Dans le cadre de lamise en œuvre de ce projet, leCongo, sous l’impulsion duprésident Denis Sassou Ngues-so, a cédé gracieusement unterrain à l’Appa, en vue de laconstruction de son siège. Ce-lui-ci est situé en plein centre-ville, au carrefour de La Cou-pole, intégrant parfaitement lavision du chef de l’Etat congo-lais, de modernisation du Con-go en général et des villes enparticulier», a-t-il souligné.Il importe de noter qu’au coursde sa première réunion, le co-mité de pilotage a fait un tourcomplet de l’état d’avancementdu projet et a défini la stratégiepour la suite du processus de

sa mise en œuvre, ainsi que dela période d’exécution des tra-vaux.C’est un cabinet congolais d’ar-chitecture qui a réalisé la ma-quette du siège, ainsi quel’avant-projet sommaire desouvrages. Le coût des travauxest estimé à environ 8 milliardsde francs Cfa, selon Jean DeDieu Victor Madzou, expert ar-chitecte. Le comité a adoptédes mesures relatives à la fina-lisation des études architectu-rales, au financement du pro-jet et sa réalisation totale.D’après le communiqué finalqui a sanctionné la premièreréunion du comité de pilotagedu projet, ces études et leurréalisation éventuelle serontsoumises à l’appréciation duconseil des ministres de l’Ap-pa, en sa session extraordinai-re prévue en Côte d’Ivoire, enoctobre 2014, en vue de la posede la première pierre et du lan-cement des travaux, par le pré-sident Denis Sassou Nguesso.En guise de rappel, l’Appa a étécréée en 1987. Elle est, actuel-lement, constituée de 18 paysmembres et de 5 pays observa-teurs. Ces pays représentent, àeux-seuls, 99% de la produc-tion pétrolière en Afrique et 10%

dans le monde. Le comité depilotage, mis en place par laréunion du conseil des minis-tres de l’Appa lors de sa 31ème

session ordinaire tenue le 31mars 2014, à Malabo, en GuinéeEquatoriale, est composé de 7pays membres de l’associationdont le Congo-Brazzaville (payschef de file), l’Egypte qui assu-

Appa (Association des producteurs de pétrole africains)Le comité de pilotage de la construction

du siège a tenu sa première réunionLe ministre des hydrocarbures, André Raphaël Loemba, a pré-sidé, du 22 au 24 juillet 2014, au siège provisoire de l’Appa, situéau 18ème étage de la Tour Nabemba, à Brazzaville, la premièreréunion du comité de pilotage du projet de construction du siègede ladite association. Il y avait à cette réunion Gabriel DansouLokossou, secrétaire exécutif de l’Appa, Jean-Pierre Goma, re-présentant national pour le Congo, Jean De Dieu Madzou, archi-tecte expert du B.ba.t.p (Bureau de bâtiments et travaux publics),Ahmad Fouad et Wael Nasr, experts égyptiens de l’Appa, et lesexperts venus des différents pays membres. Ils ont examiné,minutieusement, les problèmes inhérents à la faisabilité del’œuvre architecturale, notamment le siège de l’Appa à Brazza-ville, qui doit être d’une envergure digne de ce nom.

re la vice-présidence, la Répu-blique Démocratique du Con-go, la Guinée-Equatoriale, laLybie et le Nigéria.

MarcellinMOUZITA-MOUKOUAMOU

(Stagiaire)

La prévention constitue lemoyen le plus adéquatpour se prémunir contre

la fièvre hémorragique à virusEbola, une maladie transmissi-ble. C’est pourquoi, le ministreFrançois Ibovi assimile la pré-vention à l’information qui est,selon lui, la première fonctionde la presse qui vise à la fois àfaire connaître les faits, les opi-nions et la transmission desconnaissances. Le journalistequi doit exercer cette fonctionavec efficacité ou de manièreperformante ne doit pas seule-ment avoir une large palette decompétences dans le domainetechnique, ayant trait à la maî-trise des outils de traitement del’information, mais «il doit éga-lement mieux s’informer, mieuxmaîtriser les fonctions de sour-cing, de curation et de factchecking qui sont essentiellesà la bonne gestion et à la bon-ne exploitation des bases dedonnées», a-t-il indiqué.Pour lui, la communication estun maillon essentiel de la chaî-ne de la stratégie de prévention

et de lutte contre cette pandé-mie. Ceux qui ont la responsa-bilité d’accomplir cette tâchedoivent avoir des connaissan-ces sur cette épidémie, pourmieux en parler. Ainsi, pourcommuniquer sur Ebola, «ilfaut bien connaître sa nature,son mode de contamination,ses manifestations cliniques etcomment faire pour l’éviter».D’où l’intérêt de cette forma-tion, en cette période de fortemenace d’Ebola. «Le journalis-te doit être sûr de ce qu’il dit,montre ou écrit sans faire peurà la population. Le présent ate-lier de formation vaut son pré-sent d’or. Il vise à protéger lapopulation par la maîtrise del’information sur la maladie afinde garantir une sensibilisationefficiente et très large sur toutle territoire», a-t-il expliqué. Leministre a fait savoir que le ren-forcement de la ceinture de sé-curité autour de notre pays exi-ge, non seulement un systèmemédical bien organisé et plusperformant, mais aussi «unearmée de journalistes très fu-

tés». D’avance, il les a remer-ciés pour tout ce qu’ils vontfaire pour informer et éduquerla population face à la menaced’Ebola.Au cours de cet atelier, cinqthèmes ont été développés, àsavoir: «Connaissance de l’his-torique du virus Ebola», par lePr Obengui; «Comment assu-rer le diagnostic», par Jean-Vi-vien Mombouli; «Préventioncontre la fièvre hémorragiqueà virus Ebola», par Alain Bo-mandoki; «Communication etmobilisation sociale sur la fiè-vre», par Mme Diafouka; «Sur-veillance à long-terme des ma-ladies de la faune sauvage aunord du Congo», par Alain On-dzié.Face à la menace de la maladieà nos frontières, les différents

orateurs ont fait comprendreaux journalistes qu’il faut édu-quer, inlassablement, les popu-lations en standardisant lesmessages clés sur la nature dela maladie, les facteurs de ris-ques épidémiques, le mode detransmission interhumains etde prévention. Ils ont préciséque ce virus Ebola est facile àdétruire, car il ne résiste pas ausoleil et à une chaleur de plusde 60°c. Aussi, pense-t-il queles zones à haut risque sontconstituées, au Congo, par lesdépartements de la Cuvette-Ouest, de la Sangha et de laLikouala.

Cyr Armel YABBAT-NGO

Ministère de la santé et de la populationDes journalistes formés pour garantir

une sensibilisation efficiente contre EbolaDans le cadre du renforcement de la mobilisation, de l’informa-tion et de la communication prévu par le plan de contingence,de prévention et de riposte contre la fièvre hémorragique à virusEbola mis en place par le gouvernement, pour empêcher la réac-tivation de l’épidémie face à la menace épidémiologique du vi-rus a nos frontières, le Ministère de la santé a organisé, ven-dredi 5 septembre 2014, à Brazzaville, un atelier de formation àl’endroit d’une quarantaine de journalistes tant du secteur pu-blic que privé. Ouvert par le ministre François Ibovi, cet ateliers’est inscrit dans la suite logique de celui organisé, le 28 aoûtdernier, à Oyo, à l’intention des personnels de santé.

Opération de police «Mbata ya bakolo»

Des clandestins enprovenance de la RDC

appréhendés par la policeGrâce à sa vigilance, la police a interpellé, mardi 2 septembre 2014,des ressortissants de la République Démocratique du Congo, (qua-tre hommes et deux femmes, accompagnés de leurs enfants), quitentaient de traverser le fleuve Congo, par pirogue, pour entrer,clandestinement, à Brazzaville. Ils avaient regagné volontairementleur pays, après le déclenchement de l’opération «Mbata yabakolo», il y a quelques mois. Mais, confrontés à une vie difficile,à Kinshasa, la capitale de la RDC, ils ont décidé de revenir sur larive droite. Malgré des injures proférées dans les médias de leurspays visant à dénigrer le Congo et ses autorités.

Le colonel de police Jules Monkala-Tchoumou, directeur de la sé-curité publique et porte-parole de la police, a présenté à la presse,jeudi 4 septembre dernier, le groupe de personnes appréhendées,tentant d’entrer au Congo clandestinement. D’après lui, depuis uncertain temps, on remarque une tendance au retour massif de ceuxqui avaient quitté Brazzaville pour regagner leur pays. Ils utilisentdes voies détournées pour revenir, quand bien-même ils ne sonttoujours pas détenteurs de pièces d’identité ou de titres devoyage. «A titre d’illustration, deux dames, les nommées KoréaMakieza et Olga Kamanga, ressortissantes de la RDC qui ont sé-journé chez nous et qui n’avaient aucun document, et qui, au len-demain du déclenchement de l’opération «Mbata ya bakolo», ontété parmi ceux qui sont rentrés volontairement dans leur pays.Après avoir séjourné quelques jours dans leur pays, ils avaientdécidé de rentrer à Brazzaville. C’est ainsi qu’en date du mardi 2septembre, ils ont emprunté une pirogue qui a quitté Kinshasa à18h. Ils ont navigué de nuit. Après avoir fait une escale dans uneîle, ils ont tenté d’accoster au débarcadère Mamiwata aux alentoursde 4h du matin. Malheureusement, elles ont été interpellées, grâceà la vigilance des services de police», a-t-il expliqué.Le colonel Monkala-Tchoumou a, par ailleurs, révélé que les da-mes interpellées ont reconnu les faits et déclaré qu’elles n’ont paspu supporter la vie très difficile à Kinshasa. Elles ont préféré pren-dre tous les risques pour rentrer à Brazzaville. Elles ont révéléqu’aujourd’hui, il y a des milliers de ressortissants de la RDC, ren-trés dans leur pays, qui rodent le long du fleuve Congo, en vue dechercher des voies et moyens pour retourner, clandestinement, auCongo.Le porte-parole de la police a, donc, saisi cette occasion, pour atti-rer l’attention des services de police sur la vigilance qu’ils doiventexercer à leurs points de contrôle aux frontières, «pour faire detelle sorte que tout passage clandestin soit enrayé. Tout commenous demandons aux populations, aux chefs de quartiers et deblocs, de pouvoir signaler toute présence de ressortissants étran-gers en situation irrégulière qui sont en train de revenir massive-ment. A l’heure actuelle, cette demande est d’autant plus impor-tante qu’il y a la fièvre hémorragique à virus Ebola qui est en trainde voyager d’un pays à un autre. Il n’est pas exclu que par desvoies détournées que cette maladie puisse traverser les frontièreset arrivée dans notre pays», a-t-il indiqué.Pour conclure, le colonel Monkala-Tchoumou a rappelé que l’opé-ration «Mbata ya bakolo» a atteint des résultats satisfaisants, elleest saluée par les populations. Elle se poursuit avec la même vi-gueur, et elle est renforcée, depuis peu, par une lutte contre lesnuisances sonores. S’agissant de la lutte contre l’immigration clan-destine, la police a interpellé et reconduit à la frontière plus oumoins 2000 ressortissants étrangers, toutes nationalités confon-dues. Près de 200.000 ressortissants de la RDC qui vivaient dansle pays en situation irrégulière ont regagné, volontairement, leurpays d’origine.Notons que, lundi 8 septembre dernier, la direction générale de lapolice, sous la conduite de son porte-parole, a procédé à la re-constitution des faits de trois clandestins (deux dames et un pas-seur). Ils ont réussi à faire la traversée du fleuve, le vendredi 5septembre, à bord d’une pirogue, (de 19h à 20h), avant d’être inter-pellés par la police des frontières, derrière la mairie centrale.Dans cette même foulée et le même jour, un autre groupe de huitclandestins, toujours ressortissants de la R.D.C (sept hommes etune dame), a été présenté à la presse, à la direction générale de lapolice. Constitué de jeunes vendeurs de mangues, ce groupe enprovenance de Bolobo, a été interpellé par la police, à Kintelé, levendredi dernier. Il était muni de 37 sacs de mangues qu’il comp-tait écouler, dans la ville-capitale.

Alain Patrick MASSAMBA

Les experts visitant le site.

La maquette du siège.

Vue partielle des journalistes.

Une vue des clandestins ressortissants de la R.D.C.

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Coup d’oeil en biaisCoup d’oeil en biaisCoup d’oeil en biais NATIONAL

Pour Pierre Mabiala, leterrain de 36 hectaressitué à Sangolo-O.m.s, à

Madibou, le huitième arrondis-sement de Brazzaville, appar-tient à l’Etat qui l’a obtenu «surla base du principe de la suc-cession des Etats. Puisqu’àl’époque, c’était une base aé-rienne de l’Etat français. Lors-que nous avons accédé à l’in-dépendance, tous les biens ap-partenant à l’Etat français ontété transférés à l’Etat congo-lais. Donc, l’Etat successeur del’Etat colonial français, cetterègle est une règle juridiquebien comprise», justifie-t-il, etil a, selon plusieurs observa-teurs, parfaitement raison.Cependant, le litige s’est crééquand le ministre Mabiala adécidé d’attribuer ce terrain àune société marocaine, le grou-pe Addoha. «Dans quelquesjours, l’Etat va lancer un projetimportant sur la constructionde logements sociaux. L’inves-tisseur qui va se charger de réa-liser ce projet est déjà connu.Le président de la République,chef de l’Etat, l’a déjà reçu, lesfinancements sont déjà prêts.Et d’ici là, le gouvernement dela République viendra réaliserla pose de la première pierre,pour lancer les travaux», avait-il dit. Ici, le ministre Mabiala n’apas raison d’agir ainsi.Pourquoi un litige? En effet, le

même Etat congolais dont ilparle et dont il incarne une par-celle de pouvoir, a, officielle-ment, attribué ce terrain àl’Asecna. D’abord, par décretn°2011-321 du 26 avril 2011 por-tant déclassement du domaineobjet du titre foncier n°2544 si-tué au lieu-dit Sangolo-O.m.s,Poto-Poto Djoué, arrondisse-ment 1 Makélékélé. «Est déclas-sé du domaine public et incor-poré au domaine privé de l’Etat,le domaine situé sur le territoi-re de la commune de Brazza-ville, quartier Sangolo, objet dutitre foncier n°2544, d’une su-perficie de 36 hectares, 87 areset 60 centiares», souligne l’ar-ticle premier de ce décret.Ensuite, par décret n°2011-322du 26 avril 2011 portant ces-sion, à titre onéreux, du domai-ne objet du titre foncier n°2544,situé au lieu-dit Sangolo-O.m.s,Poto-Poto Djoué, arrondisse-ment 1 Makélékélé: «Est cédé,à titre onéreux, à l’Agence pourla sécurité de la navigation aé-rienne en Afrique et Madagas-car, Asecna, le domaine objetdu titre foncier n°2544, d’unesuperficie de 36 hectares, 87ares, situé au lieu-dit Sangolo-O.m.s, Poto-Poto Djoué, arron-dissement 1 Makélékélé, Braz-zaville».Ces deux décrets du chef del’Etat sont co-signés par «leministre des affaires foncières

et du domaine public, PierreMabiala, le ministre des finan-ces, du budget et du porte-feuille public, Gilbert Ondongo,et le ministre d’Etat, coordon-nateur du pôle des infrastruc-tures de base, ministre destransports, de l’aviation civileet de la marine marchande, Isi-dore Mvouba».Sur ce terrain, l’Asecna prévoitde construire une cité interna-tionale aéronautique baptiséeDenis Sassou-Nguesso, etl’agence venait d’obtenir, le 13juin 2014, «l’autorisation deconstruire» délivrée par le mi-nistre de la construction, del’urbanisme et de l’habitat,Claude Alphonse N’Silou, con-formément aux textes en vi-gueur.En cédant le même terrain à lasociété marocaine, le ministrePierre Mabiala a créé l’imbro-glio au sein même du gouver-nement, puisqu’il n’a aucundocument officiel justifiant sadécision. Dans une lettre adres-sée au patron du groupe Ad-doha, en date du 25 août 2014,il écrit: «Je saisis cette occa-sion pour rappeler que le siteconcerné avait été, initialement,attribué à l’Asecna, par décretn°2011-322 du 26 avril 2011, envue de la réalisation d’un pro-gramme immobilier qui, depuislors, n’a jamais démarré. Tirantles conséquences de la situa-tion ci-dessus évoquée, le pré-sident de la République a, aucours d’une audience accordéeau président directeur général

du groupe Addoha, à Ngolo-doua, district d’Oyo, en date du9 mai 2014, attribué le mêmesite à cette société, pour y réa-liser, dans les délais brefs, leprojet immobilier, actuellement,en cours».Comme on peut le constater, leministre Mabiala ne fait allusionà aucun document officiel pourmatérialiser la cession de cesite à la société marocaine. LeCongo n’étant pas une Républi-que bananière, on ne peut paspenser que l’Etat cède un mêmebien à deux bénéficiaires, com-me certains propriétaires vé-reux si légion dans le pays. Detoute façon, le procureur de laRépublique du tribunal de gran-de instance de Brazzaville estsaisi de l’affaire, et demande àla société marocaine, qui nedispose même pas d’autorisa-tion de construire, d’arrêter sestravaux et de libérer les lieux,car l’Asecna entend démarrerles siens.Il faut signaler que depuis quecette affaire a éclaté, on a frôlédes incidents sur le site où, àdeux reprises, les militaires quiy sont postés ont failli ouvrir lefeu sur l’huissier de justice etles deux gendarmes qui l’ac-compagnaient. Le climat esttendu et les travailleurs del’Asecna n’entendent pas bais-ser les bras, jusqu’à ce que leurterrain soit récupéré.

Joël NSONI

Madibou, 8ème arrondissement de BrazzavilleLes travailleurs de l’Asecna en lutte contre

le ministre Mabiala, pour récupérerleur terrain à Sangolo-O.m.s

Le 5 juin 2014, dans une descente fort médiatisée, comme il en al’habitude, le ministre des affaires foncières et du domaine pu-blic, Pierre Mabiala, procédait au lancement d’une opération dedéguerpissement des occupants d’un terrain situé à Sangolo-O.m.s, dans le 8ème arrondissement Madibou, à Brazzaville, attri-bué, selon lui, par l’Etat à la société marocaine Douja Promotiondu groupe Addoha, pour y construire des logements sociaux.Avec des documents à l’appui, en compagnie des autorités civi-les et policières de l’arrondissement, le ministre Mabiala a claméque ce terrain de 36 hectares appartient à l’Etat, qui a décidé d’yfaire construire des logements sociaux. Seulement voilà, sa spec-taculaire opération a provoqué une grande indignation àl’Asecna, où l’on découvrait à la télévision que le terrain sur le-quel l’agence s’apprête à construire une cité aéronautique inter-nationale, a été attribué, par le ministre affaires foncières, à unesociété immobilière marocaine. Depuis, la situation s’est enve-nimée. La justice a été saisie. Le procureur de la République,André Gakala Oko, a ordonné, dans ses réquisitions aux fins derecours à la force publique, en date du 28 août 2014, «l’arrêtimmédiat et sans condition, de toutes les activités sur le sitesitué à Sangolo-O.m.s».

Le bureau politique a dé-cidé de la participation del’U.pa.d.s aux élections

locales, mettant ainsi un termeau suspense qui régnait, cer-tains militants de ce partiétaient à l’idée du boycott.Beaucoup de gens à l’opposi-tion, attendaient, la position del’U.pa.d.s, par rapport aux élec-tions locales. Pour ne pas qu’ilsoit taxé de quoi que ce soit,Pascal Tsaty-Mabiala avait pro-mis que le bureau se pronon-cera. La session extraordinairedu bureau politique de

l’U.pa.d.s a donc créé le sus-pense dans l’opinion nationaleet internationale. Certains lea-ders des partis voulaient avoirla primeur de la décision del’U.pa.d.s, en communiquantavec des journalistes commisà la couverture de cette ses-sion.Outre les quatre points inscritsà l’ordre du jour, à savoir: lerapport du secrétariat nationalau bureau politique; l’informa-tion sur la vente de l’immeubledu parti, la préoccupation prin-cipale était de répondre à la

question posée: «Faut-il parti-ciper ou non aux élections lo-cales du 28 septembre 2014?».Après un débat riche, franc etcontradictoire, le bureau poli-tique est passé au vote et le«oui» l’a emporté à 96,49% des

voix. Le bureau politique del’U.pa.d.s a demandé aux mili-tants de redoubler de vigilance,pendant le processus électoral.Il a mis en garde les camara-des qui seraient tenté debrouiller l’image du parti, lorsde ces élections, en position-nant des listes indépendantes.A cet effet, la commission na-tionale de contrôle a été ins-truite, pour faire observer ladiscipline du parti «dans toutesa rigueur».Au cours de cette session dubureau politique, le premier se-crétaire, Pascal Tsaty-Mabiala,a informé les membres de lavente de la propriété immobi-lière du parti acquise en 1992,au centre-ville de Brazzaville.Les fonds découlant de cettevente serviront à l’acquisitiond’un siège moderne, dans unautre lieu.

Pascal-Azad DOKO

Elections localesA l’issue d’un vote du bureau politique,

l’U.pa.d.s a décidé de participerLe bureau politique de l’U.pa.d.s s’est réuni, vendredi 5 septem-bre 2014, dans la salle Abbé Louis Badila, au siège de La Se-maine Africaine, à Brazzaville, sous la direction de Pascal Tsaty-Mabiala, premier secrétaire de ce parti, pour trancher la ques-tion de la participation aux élections locales. C’est par la voiedémocratique que cette question houleuse a été réglée. En ef-fet, à l’issue d’un vote, sur 114 inscrits et votants, 110 ont votépour et 4 contre. Ce qui représente un taux de succès de 96,49%.Principal parti de l’opposition, l’U.pa.d.s va, donc, présenter sescandidats aux élections locales.

Pascal Tsaty-Mabiala.

Pierre Mabiala au cours d’une descente.

Les élections locales prévuesle 28 septembre prochain seront-elles

reportées?On se le dit dans certains milieux politiques. Les élections localesprévues le 28 septembre 2014 pourraient être reportées au moisd’octobre. Mais, de source proche du Ministère de l’intérieur etde la décentralisation, cette information n’a pas été confirmée,au début de cette semaine. Le report serait justifié par des diffi-cultés financières et par des délais trop courts pour préparer lesmatériaux de vote, notamment les bulletins. Mais, certains évo-quent aussi la difficulté d’exécuter le décret présidentiel n°2014-445 du 25 août 2014 portant convocation du corps électoral pourl’élection des conseillers départementaux et municipaux, car il neporterait pas le contre-seing des ministres concernés.

Lorsqu’Ebola dissuade de consommerla viande de brousse

A quelque chose malheur est bon, dit l’adage. Les écologistespeuvent se rassurer de ce que la consommation de la viande debrousse est en chute libre au Congo. Et pour cause, la menaceque représente la fièvre Ebola. L’apparition de cette maladie dansla province de l’Equateur, en RDC, a fini par convaincre le plusgrand nombre de Congolais de ne pas consommer la viande debrousse. Au marché Dragage, situé après le rond-point Ebina, àTalangaï, le sixième arrondissement de Brazzaville, la viande desinge traîne sur les étalages. Tout comme dans d’autres mar-chés, à l’instar de Bouemba, Texaco-la-Tsiémé, etc. Les moqueursappellent cette viande: Ebola. Ce sont les vendeurs qui ne sa-vent plus à quel saint se vouer, pour écouler leur marchandise.Même la roussette, appelée «nguembo», très prisée dans la par-tie Sud du pays, particulièrement dans le département du Pool,trouve, de moins en moins, de preneurs au marché Total de Ba-congo. La menace d’Ebola aura au moins freiné la consomma-tion de la viande de brousse, ce qui se traduit par un desserre-ment de la pression sur la faune, dans une période où la chasseest encore ouverte.

Les bus municipaux attendus de piedferme à Brazzaville et à Pointe-Noire

Lors de son passage, le vendredi 4 juillet 2014, à l’émission «Faceaux auditeurs» de Radio-Congo, qu’anime notre confrère ParfaitLasavane, le maire sortant de Brazzaville, Hugues Ngouelonde-lé, avait promis que les bus municipaux seront mis en route, avantla rentrée scolaire, le 1er octobre prochain. «La mairie a trouvé unpartenaire, en nos amis indiens, avec lesquels nous avons tra-vaillé et conclu d’obtenir, pour Brazzaville, cent bus. Ensuite, legouvernement indien a pu accorder au gouvernement congolais,une ligne de crédit à Exim Bank Inde. A cela s’est ajoutée la villede Pointe-Noire. Aujourd’hui, cette collaboration a abouti. Dansquelques jours, une délégation ira en Inde, pour choisir le modè-le qu’il faut pour la ville de Brazzaville. Le modèle est trouvé selonl’étude faite en amont. Entre temps, étant donné que la procédu-re est longue, le président de la République a décidé de faireobtenir, dans l’urgence, deux cents bus pour Brazzaville et Poin-te-Noire, pour qu’à la rentrée prochaine, les bus circulent dans laville. La lettre de commande a été signée, la semaine dernière,par le ministre d’Etat, ministre des finances», avait-il déclaré. Cesprécisions du maire de la capitale ont rassuré particulièrementles élèves qui vont reprendre le chemin de l’école, dans moins detrois semaines. Car, le transport en commun est un véritable par-cours du combattant, avec le phénomène de demi-terrain, si ja-mais les bus promis ne sont pas sur les routes des deux villes.

Un enfant meurt calciné dans un feu debrousse à Nganga-Lingolo

Un enfant de deux ans a été trouvé mort dans une savane queses amis venaient de brûler, à Nganga-Lingolo, dans le huitièmearrondissement de Brazzaville. Le drame s’est produit la semai-ne dernière. D’après certains témoignages, la victime faisait par-tie d’un groupe de bambins s’amusant ensemble. Un des enfantsde la bande a allumé le feu qui a, finalement, embrasé la savane.Paniqué et pris de peur, tout le monde a fui, excepté la victimeprise dans le piège des flammes. Selon un témoignage, ses pa-rents se trouveraient à Pointe-Noire et avaient confié l’enfant àun membre de la famille qui, malheureusement, n’a pas été vigi-lant.

A Ouesso, deux pasteurs d’une église enviennent aux mains devant les fidèles

Deux pasteurs d’une église en sont venus aux mains, à Ouesso,dans le département de la Sangha. La scène s’est passée di-manche 31 août 2014. A la fin du culte, pendant que l’un donnaitles annonces, l’autre est sorti tout furieux arrêter le groupe élec-trogène. Avant de revenir asséner des coups de poing à son col-lègue. Panique générale et débandade chez les fidèles. Il a fallul’intervention des policiers communément appelés «Robots», pourque le calme revienne. La mauvaise répartition des postes ausein du bureau de la paroisse serait la cause de la bagarre entreles deux pasteurs.

Sauve-qui-peut après le meetingde l’opposition à Brazzaville

Dimanche 7 septembre 2014, à Brazzaville, l’opposition dite ra-dicale a organisé un meeting au Palais des congrès. Mais, à la findu meeting, quand les militants et invités regagnaient leurs quar-tiers, nombreux ont eu la désagréable surprise d’être accueillispar une pluie de pierres, le long du boulevard général Alfred Raoul.Selon des témoignages, des jeunes, cachés dans le bois de laforêt de la Patte d’Oie, du côté de l’E.n.a.m, les ont pourchassés.C’était le sauve-qui-peut. Nombreux ont été agressés, physique-ment. Certains ont perdu leurs documents, d’autres, dépouillésde leur argent. D’après Mathias Dzon, un des leaders de l’oppo-sition, il y a eu des blessés dans les rangs de ses militants. Onsignale aussi l’agression de certains journalistes qui ont couvertle meeting en question.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3425 du mardi 9 septembre 2014 - PAGE 7

NATIONAL

En présence de quelquesresponsables des partisde la majorité, de l’oppo-

sition, du centre et de la socié-té civile, Henri Bouka a, d’en-trée de jeu, rappelé l’objet desa rencontre avec la presse.«Le 21ème siècle est le siècle dutriomphe de la démocratie. Desconcepts nouveaux sont nés etmarquent notre vocabulaire detous les jours en matière degestion de la chose publique.Nous parlons, de plus en plus,de la gouvernance financière,de la gouvernance électorale;nous parlons de la gouvernan-ce, de transparence des affai-res de l’Etat et de la chose pu-blique. C’est la raison pour la-quelle nous sommes ici, pourdonner quelques informationsqui conviennent à l’opinion na-tionale et internationale, sur lapréparation et l’organisationdes élections locales», a-t-il dit.Le président de la Conel a, en-suite, relevé que sa rencontreavec la presse s’explique par lefait que l’élection politiquen’est pas une opération declandestinité. Elle doit se dé-rouler devant le peuple. Parceque, c’est le peuple qui vote etégalement au sein du peuple,les partis politiques puisentleurs candidats. Il a indiqué quela période du dépôt de candi-dature étant connue, le devoirde la Conel entant que commis-sion, c’est d’en faire l’annonce,non seulement aux chefs despartis politiques pour qu’ils ensoient informés, et sensibilisés,

mais aussi aux indépendantsqui ont droit de présenter descandidats. «Cette communica-tion s’adresse tout particulière-ment au corps électoral, doncau peuple congolais qui est in-vité à voter, à participer trèsnombreux aux opérations devote dans la paix, dans la con-corde, dans l’enthousiasme. Cesont ces considérations quifont que nous avons choisisd’être avec vous ici», a-t-il dit.Pour le président de la Conel,l’élection ne doit pas être l’oc-casion de déchirement. C’estpourquoi il a précisé que l’élec-tion annoncée doit se déroulerdans la paix et la cohésion na-tionale. Pour leur part, ils feronten sorte qu’elle soit «absolu-ment juste et transparente».Le président Henri Bouka a es-timé que le deuxième enjeu, àsavoir la participation au vote,est, selon lui, principalementl’affaire des partis politiques,des forces politiques qui pré-sentent leurs candidats et quiles soutiennent d’aller à «lapêche des voix». «La commis-sion y prendra sa part de res-ponsabilité. Mais j’insiste, lapêche aux voix est, d’abord etavant tout, l’affaire des candi-dats et des Etats-majors politi-ques qui les présentent et lessoutiennent. La campagneélectorale va durer un demi-mois, c’est le moment pendantlequel les politiques iront à lapêche aux voix. Avec la partici-pation de ce scrutin annoncé,soit une participation à la me-

sure de nos ambitions d’instal-ler, durablement, la démocratiedans notre pays», a-t-il indiqué.Répondant à la question d’unjournaliste sur l’attitude affi-chée par une partie de l’oppo-sition par rapport à ces élec-tions locales, il a indiqué qu’iln’a pas connaissance de cetteattitude adoptée par le groupe-ment politique. La commissionest un organe d’exécution, lors-que le président convoque le

Henri Bouka, président de la Conel«Préparer une bonne élection et faire ensorte qu’elle soit juste et transparente»

Le président de la Conel (Commission nationale d’organisationdes élections), Henri Bouka, a eu, lundi 1er septembre 2014, àl’hôtel Olympic Palace, à Brazzaville, un échange avec les jour-nalistes de la presse nationale et internationale. C’était au coursd’un déjeuner de presse dont le but était de sensibiliser l’opi-nion nationale et internationale sur la préparation et l’organisa-tion des élections locales qui se déroulent au Congo, le diman-che 28 septembre prochain. Pour le président de la Conel, tou-tes les conditions sont réunies pour le bon déroulement du scru-tin relatif à l’élection des conseillers départementaux et munici-paux. Pour cela, il appelle les électeurs congolais à participertrès nombreux aux opérations de vote, dans la paix et la con-corde.

Le deuxième module deformation des évalua-teurs, qui sera suivi du

séminaire de lancement del’évaluation mutuelle du dispo-sitif de lutte contre le blanchi-ment des capitaux et le finan-cement du terrorisme de la Ré-publique du Congo, sera la tou-te première des activités pré-vues par l’Anif. Elle aura lieu,le 22 septembre 2014. La réu-nion du G.r.e (Groupe de revuedes experts) succèdera, le 23

septembre. Celle de la commis-sion technique interviendra, du24 au 25 septembre. Et, enfin,le 26 septembre, la boucle dela série des activités sera mar-quée par la plénière des Anif(Agences nationales d’investi-gation financières) des sixEtats membres de la Cemac.Les participants à toutes cesmanifestations seront les éva-luateurs sélectionnés à l’issuedu premier module de forma-tion tenu à Douala, au Came-

roun, en juin 2014; les acteursétatiques et non étatiques im-pliqués dans la lutte contre leblanchiment d’argent et le fi-nancement du terrorisme auCongo; les membres des Anifdes six Etats de la Cemac; lereprésentant de la Commissionbancaire de l’Afrique centrale;le représentant national de laCemac; le directeur national dela B.e.a.c ( Banque des Etats del’Afrique centrale); le président

de la B.d.e.a.c ( Banque de dé-veloppement des Etats de l’Afri-que centrale); les observateurset les partenaires au dévelop-pement (Gafi, Banque mondia-le, F.m.i, P.n.u.d, Giaba et Tré-sor public français).Selon le décret n°2008-64 du31 mars 2008 fixant ses moda-lités d’organisation, de fonc-tionnement et de financement,l’Anif, dont le siège se trouvedans l’immeuble de l’A.r.c (As-surances et réassurances duCongo), à Brazzaville, est unservice public de renseigne-ment financier. Elle est dotée del’autonomie financière ainsique d’un pouvoir de décisionsur les matières relevant de sacompétence. L’agence est rat-tachée au Ministère des finan-ces. Elle est chargée, entreautres, de recevoir, traiter et, lecas échéant, transmettre auxautorités judiciaires compéten-tes, tous les renseignementspropres à établir l’origine dessommes ou la nature des opé-rations faisant l’objet de la dé-claration de soupçon au titre dela lutte contre le blanchimentdes capitaux et le financementdu terrorisme.

Philippe BANZ

Anif (Agence nationale investigation financière)Bientôt l’évaluation du dispositif

congolais de lutte contre le blanchimentSelon André Kanga, directeur général de l’Anif (Agence natio-nale d’investigation financière), Brazzaville accueille, du 22 au26 septembre 2014, diverses activités relatives à la lutte con-tre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.L’Anif organisera ces différentes manifestations avec l’appuitechnique du Gabac (Groupe d’action contre le blanchimentd’argent en Afrique centrale), une institution spécialisée de laCemac (Communauté économique et monétaire de l’Afriquecentrale), chargée de la coordination de la lutte contre le blan-chiment des capitaux et le financement du terrorisme dans lasous-région Afrique centrale. Le Gabac va procéder, en mêmetemps, à l’évaluation du dispositif national de lutte contre leblanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Lacérémonie d’ouverture est placée sous les auspices du minis-tre d’Etat Gilbert Ondongo, ministre de l’économie, des finan-ces, du plan, du portefeuille public et de l’intégration.

A.r.m.p (Autoritéde régulation des marchés publics)

Un bulletin spécial sur lesentreprises et les artisans

L’A.r.m.p (Autorité de régulation des marchés publics) a édité, enmai dernier, un bulletin spécial comprenant les contacts des gran-des, petites, moyennes entreprises et entreprises artisanales évo-luant au Congo. Pour permettre aux structures publiques de pou-voir contacter, facilement, les fournisseurs de services dont ellesont besoin. La présentation de ce bulletin spécial, qui est commeun annuaire, a eu lieu, jeudi 28 août 2014, à l’hôtel OlympiquePalace, à Brazzaville, par le directeur général de l’A.r.m.p, DavidMartin Obami, au cours d’une rencontre avec la presse.

André Kanga

C’est un bulletin de 79pages conçu pour pré-senter les potentialitéséconomiques disponi-bles dans le pays etpermettre aux acteurspublics d’être infor-més sur les opportuni-tés d’emplois exis-tants.Par ce bulletin spécial,l’A.r.m.p a établi un re-lais entre les structu-res publiques et lesacteurs économiques,pour faciliter l’accèsaux services de proxi-mité et de contribuer àla promotion du sec-teur privé national etrelever les défis du dé-veloppement écono-mique dans notrepays.Pour le directeur del’A.r.m.p, ce bulletin spécial est élaboré en application de l’article2 du décret n°2009-157 du 20 mai 2009 portant attributions, orga-nisation et fonctionnement de l’A.r.m.p, en vue de «...contribuer àl’information, à la formation de l’ensemble des acteurs de la com-mande publique et au développement du cadre professionnel...».Le bulletin spécial va ainsi «permettre aux administrations et auxparticuliers d’accéder aux services de proximité; permettre éga-lement aux maîtres d’ouvrage et maîtres d’ouvrage délégués deréaliser toutes les formes d’achats publics autorisés par le codedes marchés publics».David Martin Obami a indiqué que ce bulletin est le produit dupartenariat entre le Ministère des petites, moyennes entrepriseset de l’artisanat et l’A.r.m.p. Il a été réalisé à la suite d’un travail decollecte de renseignements, à travers le pays, avec la tenue desateliers d’information et de formation, à travers l’ensemble du ter-ritoire national. Les entreprises ont été recensées et classées,selon la typologie suivante: raison sociale, année de création;adresse complète; spécialité; catégorie; téléphone. En cohérenceavec la formation ordonnée par le code des marchés publics, c’est-à-dire, par branches d’activités: travaux, fournitures, servicescourants et prestations intellectuelles. Il a précisé que toutes lesentreprises sont répertoriées par localités. Ce bulletin n’est pasvendu, il est distribué gratuitement à l’A.r.m.p, pour permettre unelarge diffusion.Parlant des enjeux et perspectives, le directeur général de l’A.r.m.pa relevé que le président de la République, à travers le nouveaucode des marchés publics et ses textes d’application, entend re-lever les défis socio-économiques qui interpellent tout dirigeant;à savoir: la promotion du secteur privé national, pour éradiquer lechômage et la pauvreté; la création de richesses, d’emplois, fac-teur de stabilité sociale.

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corps électoral, «cela comptepour nous comme l’accomplis-sement d’un certain nombred’opérations que nous quali-fions d’opérations préparatoi-res aux élections. Le débat po-litique se déroule au sein duparlement et nous ne sommespas partie à ce débat politique»,a-t-il répondu.

Pascal Azad DOKO

Henri Bouka

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ANNONCES

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NATIONAL

Le journaliste Chrysosto-me Fouck Zonzeka étaitmodérateur du meeting

qui a commencé par un exerci-ce d’échauffement de la salle,en guise de salutations des mi-litants venus des différents ar-rondissements de la ville-capi-tale. Après avoir annoncé l’en-trée des quatre dirigeants ducollectif, présents à ce meeting,le journaliste a donné la paroleà Christophe Moukoueké, qui aété comme le pivot des quatreintervenants.Après avoir salué les dirigeantsdes partis invités (AnguiosNganguia-Engambé, PatriceKadia et le représentant du partide William Otta), ChristopheMoukoueké a circonscrit lemeeting qui rentre dans le ca-dre de la poursuite du «combatpour la démocratie», car «leprocessus dans notre pays aété mis en cause par le coupd’Etat du 15 octobre 1997».«Depuis 17 ans, nous nous bat-tons, dans ce pays, pour quecette démocratie qui a été miseentre parenthèses, puisse re-trouver sa place et toute sa pla-

ce dans notre pays», a-t-il dé-claré, notamment. Il a énoncéles points devant être dénon-cés au cours de ce meeting, lesélections locales convoquée,sur la base d’un «faux décret».La parole a été donnée à Clé-ment Mierassa, pour montrercomment le décret convoquantle corps électoral est un «faux».Celui-ci a expliqué, en long eten large, le processus d’élabo-ration de ce décret qui, signépar le président de la Républi-que, à Brazzaville, alors qu’ilest à l’étranger. Il a constatél’absence de contre-seing desministres concernés et le faitque ce décret a été pris avantl’adoption de la loi électoralerévisée par le parlement. Il a faitla même remarque à propos dela loi électorale révisée, promul-guée le chef de l’Etat, alors qu’ilest absent dans le pays.Elo Dacy a, ensuite donné lec-ture du long message du Col-lectif des partis de l’oppositioncongolaise. «L’heure est grave.Le Congo va dans le mur. Mal-gré les appels à la raison et à lasagesse qui sourdent du Con-

go profond et de la communau-té internationale, le pouvoirpersiste et signe. Il ne change-ra rien dans le système électo-ral maffieux qu’il a mis en pla-ce, depuis 2002 et qui lui assu-re, à l’avance, une victoire cer-taine à toutes sortes d’élec-tions organisées sur la base dece système frauduleux», souli-gne le message. L’oppositiondémontre comment les diffé-rents rendez-vous du dialoguepolitique (Ewo, Dolisie, Brazza-ville) sont demeurés improduc-tifs. Après avoir décrit les faillesdu système électoral, ils tirentles conséquences que «lesélections locales du 28 septem-bre 2014, qui ne reposent suraucune base juridique fiable,sont illégales et seront forte-ment truquées, comme toutesles autres élections organiséespar le pouvoir actuel». C’estpourquoi les partis de l’oppo-sition congolaise appellent auboycott de ces élections et de-mandent au président de la

République «de bien vouloir,d’une part, ordonner l’annula-tion immédiate des faux résul-tats du recensement adminis-tratif spécial de 2013 et, d’autrepart, de retirer le décret du 25août 2014 concernant le corpsélectoral». «Il n’y aura d’élec-tions auxquelles le Collectifparticipera que si et seulements’il est organisé, comme nousle demandons depuis 2012, lesétats généraux de la nation, vraidialogue politique national réu-nissant toutes les forces vivesde la nation, pour refonder, enprofondeur, tout le processusélectoral et réfléchir sur tousles défis auxquels le Congo estconfronté aujourd’hui», dit lemassage.Le meeting s’est poursuivi avecla partie réservée aux questionsdes journalistes. Ainsi, nosconfrères de Radio-Liberté,D.r.t.v et Radio-Congo ont posédes questions, surtout sur lesens du boycott, la politique dela chaise vide n’étant pas

payante, et sur l’attitude desautres partis de l’opposition quiont décidé de participer auxélections. En somme, les qua-tre leaders ont réaffirmé la po-sition de leur mouvement quiconsiste à boycotter, tandisqu’ils considèrent les autrespartis de l’opposition commeayant un comportement de trai-trise par rapport «au peuple quiveut des élections transparen-tes», a précisé Mathias Dzon.Les partis de l’opposition quiont participé aux différents dia-logues «ont été roulés dans lafarine», et «ils ont été piégéspar le P.c.t» a, pour sa part, lan-cé Clément Mierassa.La dernière partie du meetingétait réservée aux questionsdes militants. Puis, la parole aété donnée à deux responsa-bles des partis invités.Anguios Nganguia-Engambé aconseillé de ne pas pratiquer lapolitique de la chaise vide, carelle n’est pas payante. Il fauttoujours susciter le dialogueavec les autres et s’assoir, a-t-il souhaité.Pour sa part, Patrice Kadia asuggéré l’organisation desmarches, puisque le présidentde la République n’écoute pasl’opposition. Cette idée a été,d’ailleurs, exprimée par Clé-ment Mierassa qui a déclaréque, puisque le pouvoir ne veutpas entendre raison, il faut«chauffer le pays», pour se fai-re entendre.Le meeting du Collectif des par-tis de l’opposition s’est dérou-lé sans incident, dans une sal-le surexcitée par les différentspropos. Les militants ont vou-lu s’en prendre aux journalis-

tes qu’ils jugent ne pas être fa-vorables à la position de leurmouvement. C’est ainsi queJoël Elo de Radio-Congo a eudu mal à poser sa question, tantla foule a poussé des cris dedésapprobation contre Radio-Congo, au moment où il s’estprésenté. Il a fallu l’interventionde Christophe Moukoueké,ayant fait comprendre l’impor-tance de la presse en démocra-tie, pour qu’il puisse poser saquestion.Cependant, à la fin du meeting,on a enregistré des incidents,quand les militants rentraientchez eux, en marchant sur leboulevard général Alfred Raoul,après avoir quitté le palais descongrès. Une histoire de per-diem de transport aurait mis encolère certains jeunes. C’estainsi qu’à hauteur de la préfec-ture, des projectiles ont été ba-lancés contre les groupes degens qui marchaient. Cela aprovoqué la débandade. Il y aeu des jeunes, en civil, armésde bouteilles, de bâtons, etc,qui ont agressé les gens quimarchaient. Le reporter de LaSemaine Africaine, qui a été re-connu par ses agresseurs com-me ayant assisté au meeting del’opposition, a été brutalisé,sous le pont du centenaire, eton lui a tout ravi: appareil pho-to, enregistreur, deux télépho-nes mobiles, carte de presse,livret d’épargne et argent. Il n’aeu la vie sauve que grâce à songrande taille.Après cette agression, il s’estabrité au commissariat de poli-ce du Plateau des 15 ans, où ila fait sa déposition. Deuxautres jeunes, un homme etune femme, qui ont connu lemême sort, s’y sont présentés.Blessée à la tête, la jeune damea dû être conduite à l’hôpital.Affaire à suivre…

Joël NSONI(Sur les notes de

Pascal Azad DOKO)

Les leaders du Collectif des partis membres de l’opposition con-golaise, notamment Mathias Dzon (qui est rentré fraîchementde Paris), Christophe Moukoueké, Jean Itadi et Clément Mierassa,ont tenu un meeting, dimanche 8 septembre 2014, dans la salledes congrès du palais des congrès, à Brazzaville, au cours du-quel ils ont rendu public un message appelant au boycott desélections locales prévues le dimanche 28 septembre prochain.Dans une salle pleine, enthousiasmée par le discours de sesleaders, le Collectif des partis de l’opposition congolaise a, unefois de plus, manifesté son opposition au changement de cons-titution, militant pour le départ du président Denis Sassou-Nguesso, au terme de son mandat, en 2016.

Une vue de la salle, avant le début du meeting.

COMMUNIQUE DE PRESSEDELEGATION DE L’UNION EUROPEENNE EN REPUBLIQUE DU CONGO

Brazzaville, 09/0912014 - Après celui du quartier KM4, à Pointe-Noire, c’est autour du centre desanté communautaire de Mikalou-Madzouna d’être inauguré, mardi 9 septembre 2014, à Braz-zaville, à 11heures.

Grâce à un financement européen de 357 millions de F. CFA, soit 544 435 d’euros, le projet«Promotion à base communautaire des soins de santé primaires» mis en oeuvre par l’Associa-tion Médecin d’Afrique a permis la construction de deux centres de santé, ainsi que la mise enplace et la réhabilitation de forages.

Avec un module dédié aux soins et un autre consacré aux accouchements, le centre de santécommunautaire du quartier Mikalou-Madzouna apporte à la population de ce quartier enclavéune réponse concrète aux besoins de santé primaire. Ce projet permet également d’améliorer lasalubrité et l’approvisionnement en eau potable, autres enjeux majeurs de ce quartier.

Les actions de plaidoyer auprès des autorités locales, l’organisation d’ateliers de renforcementde capacités des agents de santé et la mise en place de comité de gestion, constituent troisvolets cruciaux assurant la pérennité du projet.

A l’occasion de cette inauguration, l’Union européenne rappelle son engagement auprès de lasociété civile et réaffirme l’importance d’investir dans le secteur de la santé.

ContactMaïté COHEN, Chargée de Communication

Délégation de l’Union Européenne en République du CongoTél.: (+242) 06 504 09 54/ [email protected]

Délégation de l’Union Européenne en République de CongoTel: +242 05 500 24 00Fax: +242 06 669 99 29

Web: http://eeas.europa.eu/delegations/congo

NAUGURATION D’UN CENTRE DE SANTECOMMUNAUTAIRE FINANCE PAR L’UE

Journal édité par la Commission Episcopale desMoyens de Communication Sociale.

Président:Mgr Miguel

Angel Olaverri,Evêque de Pointe-Noire

Vice-PrésidentMgr Anatole Milandou

Archevêque de Brazzaville

Directeur de Publication:Joachim MBANZA

Secrétaire de rédactionVéran Carrhol YANGATel: (242) 06.668.24.72Saisie&Montage (PAO):Atelier La Semaine Africaine

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LA SEMAINE AFRICAINE

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Bihebdomadaire d’information générale, d’action sociale et d’opinion, s’inspirantde la Doctrine Sociale de l’Eglise Catholique.

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des Œuvres (CIO), près du CHU, derrière l’Ambassade de Chine

Elections localesLe collectif de l’opposition congolaiseboycotte et exige les états généraux

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3425 du mardi 9 septembre 2014 - PAGE 10

* Madame Rachon, pouvez-vous nous dire qui vous êtes?** Je suis une catholique nonpratiquante, mais croyantedans l’expression habituelle. Jene pratique pas, mais je crois.Les aléas de la vie, notammentun incident de santé importantm’a poussé à m’adresser auSeigneur, pour solliciter et, sur-tout, accepter son aide. J’aiappris à m’adresser au Sei-gneur non pas de façon direc-te, dans la mesure où je ne m’ensentais pas digne, mais par l’in-termédiaire du Cardinal EmileBiayenda, qui est un hommeauquel j’ai pu m’adresser et quia intercédé pour moi auprès duSeigneur, pour permettre maguérison spirituelle, car lesmédecins m’ont tout simple-ment soigné, mais le Seigneurm’a guérie.

* Qu’est-ce qui justifie votreprésence en ces lieux?** A Ars où nous sommesaujourd’hui réunis, je suis pré-sente dans le cadre de ce col-loque pour la canonisation ducardinal, par rapport à sa proxi-mité. Nous suivons ses pas.Nous suivons les pas du Car-dinal Emile Biayenda qui étaittrès proche du saint curé d’Ars,Saint Jean-Marie Vianney, pourqu’à travers lui, nous suivonsle chemin qu’il nous montre.Comme le disait le curé d’Ars:«Je vous montre le chemin du

VIE DE L’EGLISEDiocèse de Belley-Ars (département de l’Ain, France)Création de l’Association «Les amisdu Cardinal Emile Biayenda» à Viriat

Après une tentative avortée à Culoz et à Pont-Dain, l’Associa-tion «Les amis du Cardinal Emile Biayenda» vient d’être crééesous l’impulsion du père Gilbert Mayela, curé de Viriat, une com-mune du département de l’Ain, en région Rhône-Alpes. Ainsi, unmini-colloque a été organisé pendant deux jours. Le premier jour,le samedi 30 août 2014, il a débuté par une messe à 12h, suivied’une exposition sur la vie du cardinal Emile Biayenda, puis dela projection d’un film sur le témoignage de Sœur Solange con-cernant le corps intact du cardinal, après l’ouverture de sa tombe,17 ans après. Le dimanche 31 août, sous le haut patronage deMgr Roland Pascal, évêque de Belley-Ars, des témoignages sesont succédé sur la vie du cardinal Emile Biayenda. Le plusémouvant reste celui de Mme Laurence Rachon, une Françaiseatteinte d’une maladie grave et ayant subi une opération, quiavait adressé ses prières au Cardinal Emile Biayenda pour saguérison. Voici ce qu’elle témoigne dans l’entretien ci-après.

ciel». Je suis venue démontrerque ce chemin existe et qu’au-delà de le montrer, le CardinalEmile Biayenda l’a ouvert pourmoi.

j’ai un caractère jurassien etcorse qui y contribue.Si quelqu’un pense que c’estun canular, j’ai envie de lui direce n’est pas grave. Je propose

* Que répondriez-vous à ceuxqui pensent que votre témoi-gnage est un canular?** Je suis une personne trèscartésienne. J’ai fait des étudesde par ma profession, j’ai unbac plus huit, je suis avocateet j’ai un cabinet avec beau-coup de salariés. Je suis répu-tée pour ne pas être forcémenttendre dans l’exercice de monmétier et d’avoir, parfois, despositions assez tranchées etrigoureuses, sans oublier que

mon histoire. Je ne demandepas aux gens d’y adhérer. Cha-cun est libre d’y croire. Je nepeux même pas donner un sensà ce qui s’est passé. C’est unemain tendue à travers celle duCardinal. En tout cas, c’est lamain d’une femme. Donc peuimporte, je préfère convaincre.Mais, je ne peux pas forcer laconviction. Encore une fois,comme je l’ai dit au début, ce-lui qui doit convaincre, c’est leSeigneur. Moi je propose, Il dis-

pose.* Aujourd’hui vous êtes guérie.A titre personnel, que pensez-vous de la canonisation et dela béatification du CardinalEmile Biayenda?** Je considère que nous avonsœuvré pour évangéliser l’Afri-que et qu’aujourd’hui, elle nousle rend beaucoup, notammentà travers l’ensemble des prê-tres africains qui viennent enFrance. Je crois qu’au-delà dela reconnaissance du clergédes prêtres, il est important quel’Afrique et notamment le Con-go-Brazzaville se reconnais-sent dans la foi qu’il exprime,admettre que le CardinalBiayenda, de par sa vie, peutreprésenter au-delà même duCongo et du continent ce quenous avons, un jour, semé. Ilest le fruit de cet arbre; ne lais-sons pas ce fruit dépérir; atta-chons-y de l’importance. Jepense que c’est le rôle de l’Egli-se et des hommes, de reconnaî-tre cette importance, en permet-tant sa canonisation.

* Votre mot de la fin?** Y en a-t-il? Est-ce à moi de ledire? Le mot de la fin, on va lelaisser au Seigneur.

Cyr KOUTEKISSAReprésentant de

la Semaine Africaine enEurope.

Dans une circulaire publiée à Owando, le 8 août 2014, en lamémoire de Saint Dominique, Mgr Victor Abagna Mossa, évê-que d’Owando, annonce aux communautés paroissiales et re-ligieuses du diocèse, que le dimanche 14 septembre 2014, enla fête de la Sainte Croix Glorieuse, il a l’intention d’appelerau diaconat, en vue du sacerdoce, les acolytes suivants:Elorian Atsima Ngnari, Cyprien Christel Baba, Saturnin IlokiApounou, Aymard Gildas Mikonga, Michel Okinga et DallyBrunel Ontsassi.Par la même occasion, il a l’intention d’ordonner prêtres, lesdiacres suivants: Harnack Dussaud Bokombe, Ewa EmbamaSerge Flavien, Alexis Harolimana, Mayol Mvouma Ngagna etCarl Dassaev Reneld Ondongo.Pour le bien de l’Eglise de Jésus-Christ qui est à Owando etau Congo, les fidèles sont tenus par l’obligation de révéler,avant l’ordination, à l’ordinaire ou au curé, les empêchementsaux ordres sacrés dont ils auraient connaissance (Can 1043du C.i.c de 1983).Merci de bien vouloir les porter dans vos prières quotidien-nes.

Diocèse d’Owando

Publication des bans

Diocèse de GambomaPublication des bans

Dans une lettre-circulaire datée du 5 août 2014, jour com-mémoratif de la dédicace de la basilique Sainte MarieMajeure à Rome, Mgr Urbain Ngassongo, évêque deGamboma, a, dans la joie, annoncé aux ouvriers apos-toliques et aux communautés chrétiennes de son dio-cèse, que, s’il plaît à Dieu, le 4 octobre 2014, il ordon-nera diacres, en la cathédrale Saint Pie X de Gamboma,les séminaristes Duval Rolet Madzou et Axelrod GouamaKaya.A cet effet, l’évêque exhorte à soutenir les futursordinands par les prières.

Pour toute information, contacter:Abbé Landri Génie KANGA

Secrétaire-chancelierTél.: 05 550 94 29 / 06 913 79 87

Retraites ignatiennes centre VouelaDu 7 au 15 septembre matin

Huit jours d’initiation à la prière ignatienne. Inscrire Dieudans nos choix à l’aide du discernement.

De nos jours, au regard decertaines impostures po-litiques, sociales et éco-

nomiques qui imposent à no-tre Afrique un immobilisme sui-cidaire et une inamovibilité re-cord dans les domaines préci-tés, nous entendons plaiderpour une culture de l’honneur.L’une des manifestations decette culture de l’honneur estle «savoir-partir». Qu’est-ce àdire?

I. «Le savoir-partir»:clarification conceptuelleLe «savoir-partir» est une dis-position intérieure, une prise deconscience et un état d’espritqu’il sied de cultiver avant, pen-dant et après l’exercice d’uneparcelle d’autorité. Le présup-posé de ce principe c’est que

RéflexionLe «Savoir-partir»: Plaidoyer pour une

culture de l’honneur en AfriqueEn introduisant les notions de «savoir-vivre» et «sa-voir-faire» (pour ne citer que ces deux), le génie de lacivilisation mondiale avait sans doute perçu l’impé-rieuse nécessité d’élaborer un ensemble de règles envue du bien-être, tant collectif qu’individuel. Ces no-tions servent de baromètre social et contribuent à ré-guler le vivre-ensemble. Le «savoir-vivre» tout commele «savoir-faire» n’est pas inné. Il est avant tout un artqu’il faut apprendre, assimiler, intégrer, s’approprieret savoir transmettre aux jeunes générations.

personne n’est indispensabledans l’exercice d’une charge. Si«chaque chose en son temps»,dixit l’adage, il n’en demeurepas moins vrai aussi que cha-que pouvoir en son temps. Enmatière d’exercice du pouvoir,les hommes quels qu’ils soientdevraient passer, mais les ins-titutions doivent demeurer,n’en déplaisent à ceux qui ac-cordent à leur longévité au pou-voir un vernis de légitimité et/ou de légalité.L’Afrique a besoin des fils etdes filles pétris de vertu, prêtsà partir pour l’honneur et sa-chant passer le témoin auxautres. Ainsi, la grandeur d’unhomme se mesure non pas parle nombre d’années passées àla tête d’une structure, maisdans sa capacité de bien la gé-rer en un temps raisonnable.

Devinez et trouvez vous-mê-mes en Afrique et même ailleursles figures de proue auxquel-les notre propos fait allusion,surtout dans le domaine politi-que!«Savoir-partir» c’est aussi ap-prendre à éviter le piège desacolytes qui font croire à ceuxqui exercent le pouvoirqu’avant eux c’était la catastro-phe, qu’avec eux c’est le para-dis sur terre, et qu’après euxc’est le déluge, voire la fin du

monde.«Savoir-partir» c’est refuser dese laisser doper par la fuméedes thuriféraires qui, à forced’encenser ceux qui exercentl’autorité, finissent par étoufferet atrophier l’élan de la jeunes-se.«Savoir-partir» c’est aussi fer-mer les oreilles à la musiquedes «griots de palais» qui as-sourdissent les aspirationsprofondes de tant d’hommes etde femmes de notre temps.

II. «Le savoir-partir»:proposition d’action

Elément essentiel d’une cultu-re de l’honneur pour laquellenous plaidons, le «savoir-par-tir» est en quelque sorte uneécole de vie. Pour réussir danscette école, il faut observer aumoins trois conditions: se pré-parer, préparer et réparer.- Se préparerL’auto-préparation est un effortvisant à s’imprégner d’un logi-ciel mental susceptible de dé-faire les appétits et l’ivresse dupouvoir. C’est un élan de dé-centrement de soi et une volon-té d’affirmation de la conscien-ce collective qui, en Afrique, estappelée à atteindre un seuil devitalité considérable. L’auto-

préparation n’est pas une siné-cure. Loin s’en faut. C’est unstade de maturité qu’il sied deforger non pas prosaïquement,mais progressivement et sui-vant un cheminement, qui metà contribution, à la fois une vo-lonté ferme, une liberté inté-rieure et une «intelligence po-sitive».- PréparerLa préparation requière la misesur pied des possibilités objec-tives et des conditions subjec-tives d’un départ honorable. Ils’agit d’éviter le piège d’unesuccession déguisée du même.La raison de la déraison des«éternels chefs» est souventdrapée du manteau de la solli-citation du peuple, telle unemise en scène savamment or-chestrée. Il faudrait donc pré-parer le peuple, le vrai peuplealors, à ramer à contre-courantde cette ruse idéologico-politi-cienne. Un peuple préparé estun peuple capable de détecterle piège des acrobates du cir-que «pouvoiriste». Un peuplepréparé est un peuple capablede pulvériser l’odeur du mêmeet la même odeur. Un peuplepréparé est un peuple qui n’ad’autre parfum de luxe que lasueur de sa dignité. Bref, unpeuple préparé est un peuple

qui sait soigner l’être de sesmanières et ses manièresd’être.- RéparerLa réparation est avant tout uneprécaution de départ. Savoirpartir c’est savoir réparer: répa-rer ce qu’on a été, réparer cequ’on a fait et prévoir la maniè-re de réagir dans les échecspour ne pas laisser les cicatri-ces émotionnelles affecterl’harmonie et la cohésion socia-le. La réparation est, donc, l’at-titude d’un homme ou d’unefemme qui sait reconnaitre seserreurs passées et présentes etprendre des fermes résolutionspour l’avenir.Somme toute, «le savoir-partir»est une démarche de rupturehistorique qui porte qualitative-ment au cœur de la société afri-caine l’émergence d’une nou-velle mentalité: la mentalité dedépart. C’est une exigence mo-rale (au niveau individuel) etéthique (au niveau collectif) quise fonde sur l’amour à donneret à recevoir. Sachons partir! Anos marques, prêts, partons!

Abbé Fabrice N’SEMISéminaire Notre Dame de

Loangowww.semi.onlc.fr

Pour de bonnes analyses,j’aime lire La Semaine

Africaine.

Le père Gilbert Mayela et Mme Laurence Rachon.

Une vue de l’assistance.

Abbé Fabrice N’semi.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3425 du mardi 9 septembre 2014 - PAGE 11

Abbé Jonas Koudissa.

VIE DE L’EGLISE

C’est la reprise. Le Pape n’a pas pris de vacances pendant cettepériode traditionnelle de repos en Europe, mais bien des bureauxau Vatican étaient en léthargie. Pour tout le monde donc, c’est leretour. La semaine qui part de lundi à samedi derniers s’est ouvertepour le Pape François par la reprise des traditionnelles messesmatinales dans la chapelle de la Maison Sainte Marthe, au Vati-can.- Lundi (1er septembre), il a axé son homélie sur le thème de laParole de Dieu: ce qu’elle est, comment l’annoncer, comment l’ac-cueillir. On n’annonce pas la Parole de Dieu pour convaincre parde belles paroles et de beaux arguments, a-t-il rappelé.

Cette semaine au VaticanLa chronique d’Albert S. MIANZOUKOUTA*

Dans l’après-midi de ce premier lundi du mois de septembre a eulieu un événement inédit: le premier match mondial interreligieuxde football. La rencontre, une idée d’un joueur argentin après unentretien avec le Pape, a eu lieu dans la soirée au stade olympi-que de Rome. Elle a rassemblé anciennes et actuelles vedettesdu football mondial, de Roberto Baggio à Diego Maradona; deTrézéguet à Buffon. Les recevant au Vatican peu avant la rencon-tre (notre photo), le Pape leur a dit: «Les religions sont appelées àêtre des canaux de paix et jamais de la haine, car seul l’amourpeut être porté au nom de Dieu». La rencontre s’est achevée parle score de six à trois et un trophée d’olivier a été planté près dustade pour invoquer la paix du monde.- Le mardi, le Pape est revenu sur la force de la Parole de Dieudans l’homélie de sa messe à Sainte Marthe: en Jésus, nous trou-vons l’entièreté de cette parole, pas dans ou par les diplômes dethéologie, a insisté le Pape. Dieu nous parle en son Fils, «c’est-à-dire que la Parole de Dieu est Jésus lui-même. Il est la force de laParole de Dieu».- Puis, le Pape François a tenu, mercredi 3 septembre, sa pre-mière audience générale de la rentrée. Devant des milliers de fi-dèles venus l’écouter Place Saint-Pierre, il a développé une caté-chèse sur «L’Eglise Mère». «L’Église, comme une mère, nous en-gendre à la vie dans le Christ, et nous fait grandir. En cela, laVierge Marie est le modèle de l’Église. Elle a engendré de manièreunique le Fils de Dieu; or la maternité de l’Église est le prolonge-ment dans l’histoire de celle de Marie», a commenté le Pape. Il aconclu en rappelant: «Si nous sommes fils de l’Eglise, nous som-mes aussi mères des autres chrétiens. Tous les baptisés sontl’Eglise».- Le jeudi 4 septembre, le Saint-Père a rencontré au Vatican M.Shimon Peres qui vient tout juste de terminer son mandat en tantque président d’Israël. Il est venu en visite privée à Rome et atenu à aller saluer le Pape qui l’a marqué par son souci récurrentpour la paix du monde. M. Peres, rappelons-le, était déjà venu auVatican le 8 juin dernier pour cette journée mémorable de prièrepour la paix où il avait prié côte à côte avec M. Abou Abbas, mu-sulman et président de l’Autorité palestinienne. Lui aussi, avaitpositivement répondu à l’invite à venir au Vatican implorer Dieu,chacun dans sa religion propre, le don de la paix. C’est pourquoiM. Peres a suggéré au cours de cette audience que le Pape Fran-çois accepte de devenir le chef d’une «ONU des religions». Uneidée qui n’a pas franchement enchanté au Vatican.- La semaine s’est achevée au Vatican (samedi 6 septembre) parla fin de la visite ad limina des évêques du Cameroun. Dans lediscours traditionnel qui ponctue cette démarches des évêquesdu monde tous les cinq ans sur le tombeau des Apôtres, le PapeFrançois a, en quelque sorte, remis la feuille de route pastoralede l’Eglise qui est au Cameroun. Il a invité plus particulièrementles évêques et les prêtres camerounais à plus de cohérence dansleur apostolat.«Il est essentiel, a-t-il souligné, que le clergé rende le témoignaged’une vie habitée par le Seigneur, cohérente avec les exigences etles principes de l’Évangile. Il convient (…) de rester vigilant dansle discernement et l’accompagnement des vocations sacerdota-les – grâce à Dieu nombreuses au Cameroun – et aussi de soute-nir la formation permanente et la vie spirituelle des prêtres pourlesquels vous êtes des pères attentifs, alors que les tentations dumonde sont nombreuses, en particulier celles du pouvoir, deshonneurs et de l’argent. Sur ce dernier point particulier, le contretémoignage qui pourrait être donné par une mauvaise gestion desbiens, l’enrichissement personnel ou le gaspillage serait particu-lièrement scandaleux en une région ou beaucoup de personnesmanquent du nécessaire». Un rappel qui peut valoir pour tous etpartout, semble-t-il. A la semaine prochaine.

ASM(Correspondant au Vatican)

Le PapeFrançoisrecevant

la gloire defootball

Maradona et sonmythique maillotN° 10 dédicacé.

Tout a commencé par unmot d’introduction deMgr Louis Portella Mbuyu

s’inspirant de l’exhortationapostolique de Jean-Paul II,Pastores dabo vobis, sur la for-mation des futurs prêtres. Il asouligné l’importance de cemoment, en rappelant aux nou-veaux recteurs la grandeur deleur tâche considérée comme«service à l’Eglise et pourl’Eglise pour la formation desfuturs prêtres». Après, le prési-dent de la C.e.c a invité chacundes trois recteurs à professersa foi, selon la tradition del’Eglise, main droite posée surla Bible. Ils ont lu, à tour de rôle,le Credo de Nicée Constantino-ple en s’engageant d’ores etdéjà à maintenir et à enseignertoutes les vérités de foi propo-sées par l’Eglise, comme dit laformule de profession de foivenue de Rome: «Avec une foiferme, je crois aussi toutes lesvérités qui sont contenuesdans la Parole de Dieu écrite outransmise par la tradition etproposées par l’Eglise pour

C.e.c (Conférence épiscopale du Congo)Les abbés Ildevert, Guy-Noël et

François Xavier ont professé leur foiLa chapelle du C.i.o (Centre interdiocésain des œuvres), a abritémardi 2 septembre 2014, la cérémonie de profession de foi desnouveaux recteurs des trois séminaires interdiocésains. Il s’agitdes abbés Ildevert Mathurin Mouanga, recteur du grand sémi-naire de théologie Cardinal Emile Biayenda, Guy-Noël Okamba,recteur du séminaire de philosophie Mgr Georges Firmin Singhaet François Xavier Tshingoma Lubayi, recteur du séminaire pro-pédeutique Charles Maondé de Ouesso. Les deux premiers nom-més ont remplacé les abbés Gervais Protais Yombo et AntonioMabiala. Par contre le dernier a été confirmé après avoir assurél’intérim pendant l’année académique 2013-2014. Ladite cérémo-nie s’est déroulée en présence de NN.SS Louis Portella Mbuyu,président de la C.e.c (Conférence épiscopale du Congo), évê-que de Kinkala et Victor Abagna Mossa, évêque d’Owando etdélégué épiscopal pour les séminaires. D’autres personnes ontparticipé discrètement à cette cérémonie significative et sym-bolique pour la vie de l’ Eglise locale.

être crues comme divinementrévélées, soit en vertu d’unedécision solennelle, soit par leMagistère ordinaire et univer-sel. Fermement encore, j’em-

brasse et tiens toutes et cha-cune des vérités que l’Eglisepropose de façon définitiveconcernant la doctrine sur la foiet les mœurs…».

A la fin, Mgr Victor Abagna Mos-sa a conclu la cérémonie enremerciant les abbés IldevertMathurin Mouanga, Guy-NoëlOkamba et François Xavier

Tshingoma Lubayi pour leurdisponibilité et générosité, enrendant aussi grâce à Dieu parun chant. Ensuite, une bénédic-tion solennelle a été donnée

aux nouveaux recteurs par lesdeux évêques. Un petit verred’amitié a bouclé la cérémonieau salon du C.i.o dans la so-briété et la simplicité évangéli-que.Il convient de rappeler que l’ab-bé Ildevert Mathurin Mouangaest prêtre du diocèse de Kinka-la et professeur d’Ecriture Sain-te, tandis que l’abbé Guy NoëlOkamba, prêtre du diocèsed’Owando, est professeur dedroit canonique, ainsi que l’ab-bé François Xavier TshingomaLubayi, prêtre du diocèse deGamboma. Enfin, pouvons-nous souhaiter à nos trois rec-teurs un bon et fructueux mi-nistère dans nos trois maisonsde formation: Cardinal EmileBiayenda, Mgr Georges FirminSingha à Brazzaville et CharlesMaondé à Ouesso. Augurissimi(Félicitation).

Abbé Brice Armand IBOMBOSecrétaire général de la C.e.c

Dans une animation litur-gique de la chorale PèreJean Pierre Morizur,

composée de toutes les troischorales paroissiales, la com-munauté paroissiale a décou-vert le profil et la personnalitépluridimensionnelle de leur ad-ministrateur. Après le mot debienvenue, l’abbé Félicien Ma-voungou a circonscrit l’événe-ment du jour relatif à la prisede fonction de l’abbé JonasKoudissa. Puis, l’abbé SteinBilou, secrétaire-adjoint de l’ar-chevêché, a présenté à la com-munauté chrétienne le cursusvocationnel, intellectuel, artis-tique et professionnel de l’ac-tuel administrateur paroissial.S’en est suivi le rite d’installa-tion du nouvel administrateur

Paroisse Saint François d’Assise (archidiocèse de Brazzaville)L’abbé Jonas Koudissa installé dans ses

fonctions d’administrateur paroissialDimanche 7 septembre 2014, 23ème dimanche du tempsordinaire, la communauté chrétienne de la paroisse SaintFrançois d’Assise de l’archidiocèse de Brazzaville a ac-cueilli dans la joie, son administrateur, l’abbé JonasKoudissa, qui a été installé dans ses fonctions, lors d’unemesse présidée par l’abbé Rhod Sakani Yizeno, secré-taire-chancelier de l’archevêché de Brazzaville et délé-gué de l’archevêque, en présence de Mgr Jan RomeoPawlowski, nonce apostolique au Congo et au Gabon,accompagné de Mgr François Xavier Diaz, son secré-taire. Les abbés Geofranck Biniakounou et FélicienMavoungou, respectivement vicaire et vicaire coopéra-teur de cette paroisse, Jacques Nganga Nitumosi, curéde la paroisse Notre-Dame de l’Assomption, RenaudSylvère Kinzonzi, curé de la paroisse Saint Antoine dePadoue de Koubola, Wafa Bantsimba, curé de la paroisseChrist-Roi d’Imvouba faisaient partie de nombreuxconcélébrants entourant de leur sympathie, l’abbé Jo-nas Koudissa, prêtre de l’archidiocèse de Brazzaville quia longtemps séjourné en Allemagne, pour ses études.

paroissial, marqué par la remi-se des clés de l’église SaintFrançois d’Assise, l’ouverture

de tous les portails de cetteéglise, ce qui l’a conduit à tein-ter la clôche de la paroisse, caren sa qualité de pasteur, c’està lui qu’appartient de sonner laclôche pour appeler les fidèlesà se rassembler autour duChrist. Ce rite s’est achevé parla vêture de la chasuble au nou-veau pasteur.Dans son homélie, l’abbé Jo-nas Koudissa, s’inspirant destextes liturgiques du jour, aabordé la correction fraternel-le, en évoquant les cinq critè-res de bonne conduite dansune communauté paroissiale.Distinguer l’auteur de sa faute,toujours régler le conflit avecla personne concernée, ne pasdépasser la dose, la correctionfraternelle ne peut réussir quelorsqu’elle se fait au momentpropice, à l’endroit approprié etavec le ton qui convient. Enfin,le but des observations à adres-

ser à un frère qui s’est trompé,ce n’est pas de le démonter, de«terminer» avec lui, mais jus-tement de le corriger pour leramener à la raison, à la mai-son.A la fin de l’eucharistie, Aristi-de Ghislain Ngouma, secrétai-re général du Conseil pastoralparoissial, a prononcé le motde remerciements dans lequelil a rappelé à leur nouveau pas-teur que ses paroissiens sontfriands des homélies bien pré-parées et bien soignées, luidévoilant ainsi, «l’esprit SaintFrançois» hérité du Père JeanPierre Morizur, ce vaillant et in-trépide missionnaire spiritainrappelé à Dieu, et qui a été curéde cette paroisse fondée en1937.

Gislain Wilfrid BOUMBA

Mgr Jan Romeo Pawlowski (2ème de g. à d.) et les autresconcélébrants.

NN.SS Louis Portella Mbuyu et Victor Abagna bénissant les trois recteurs.

Photo de famille devant la maison des évêques.

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- une 2ème phase consistera en un test écrit.- une 3ème phase consistera en des interviewsdont les dates et heures seront fixées et commu-niquées aux candidats par le comité de sélection.

4. Lieu et date de dépôt des dossiers de candida-ture:Les dossiers qe candidature devront être adres-sés (sous pli fermé), à Monsieur le Ministre deI’Àgriculture et de l’Elevage [Comité de sélectiondu Projet Recensement Général de l’Agriculture(RGA)] et devront comporter uniquement la men-tion suivante:- Dossier de candidature au poste de consultanten communication.Les dossiers peuvent être déposés au Siège duMinistère de l’Agriculture et de l’Elevage (secré-tariat central) à Brazzaville.

NB: Les candidatures du genre féminin sont vi-vement encouragées.La date limite de dépôt des dossiers de candida-ture est fixée au 15 septembre 2014 à 16 heures.

Pour tout renseignement complémentaire,s’adresser au:- Ministère de l’agriculture et de l’élevage (en facede l’hôpital mère et enfant Blanche Gomez);- Projet RGA (dans l’enceinte de la Radio rurale,derrière le ministère de l’agriculture et de l’éle-vage/Ministère de l’économie forestière)

Fait à Brazzaville, le 01 SEPT 2014

ANNONCES

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet Re-censement Général de l’Agriculture (RGA), leministère de l’agriculture et de l’élevage lanceun avis d’appel à candidatures pour le recrute-ment d’un consultant en communication.

Lieu de service: Brazzaville, avec déplacementsà l’intérieur du pays.

1. Composition du dossier:Le dossier de candidature comprendra les docu-ments ci-après:- une lettre manuscrite de candidature adresséeà Monsieur le Ministre de l’Agriculture et de l’Ele-vage, datée, signée, avec adresse complète etcontact téléphonique;- un curriculum vitae détaillé du candidat incluant3 personnes de références;- une note de motivation indiquant les raisons etles atouts du candidat;- un extrait d’acte de naissance ou un jugementsupplétif;- un extrait de casier judiciaire de moins de 3mois;- un certificat de nationalité;- les copies légalisées des diplômes;- les copies légalisées des attestations de travailet de stages.

MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DE L’ELEVAGEREPUBLIQUE DU CONGOUnité * Travail * Progrès

-=-=-=-=--=-=-=-=-=-CABINET-=-=-=-=-

N° Q 8 QJ Jj. /MAE/CAB-CAJ

AVIS D’APPEL À CANDIDATURESLes dossiers incomplets seront rejetés.Les candidats retenus seront invités à fournir lesoriginaux des diplômes et des attestations des ex-périences et qualifications qui ont motivé leurchoix.

2. Profil /Compétences:Le(a) candidat(e) devra être de nationalité congo-laise et disposer des qualifications et compéten-ces suivantes:- Diplôme d’enseignement supérieur (Baccalauréat+ 3 au moins) en sciences et techniques de la com-munication.Une expérience d’au moins 3 ans dans les projetsde développement et sur le terrain;- Une bonne maîtrise de l’outil informatique et desoutils de communication- Une capacité d’écoute et de communication;- Un esprit analytique et une capacité de synthèse;- Une aptitude à communiquer tant à l’oral qu’àl’écrit ; Un sens élevé des relations et du travail engroupe.La connaissance de l’anglais sera un atout.

3. Modalités de sélection:La sélection se fera en 3 phases:- une première phase consistera en une présélec-tion sur dossier; Jean Fulgence MOUANGOU

Séminaire de formationsur le traitement des images

et le design avec Photoshop

Contenu du séminaire:· Notions de mensuration, de couleur, de cal-que, de formats d’image,... et de design· Traitement et montage des images comple-xes· Retouche photos· Conception des affiches publicitaires pro· Conception des cartes de visite pro et deslogos· Importation et utilisation des plug-inPhotoshop

Début : 19 Août 2014 Durée: 3 semainesCoût: 45 000 Frs CFA + 1 marker non perma-nentHeures: 17H - 19H30Lieu: Immeuble en face du hall des légumesAgricongomarché total (derrière la fac de droit), àl’étage. MAG.SYS

Contact: 06 937 60 54 / 05 556 90 64

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B/VILLE et POINTE-NOIREContenu du séminaire: (+ livre gratuit)· Les approvisionnements; · La gestion des stocks;· Les documents commerciaux; · La distribution;· La gestion du transport; · Les incoterms (conventions internationales de vente) MAG.SYSImmeuble en face du hall des légumes Agricongo-mar-ché total (Derrière la fac de droit, à l’étage).Brazzaville.Contacts: 05 556 90 64/06 937 60 54

Brazzaville: Début: 14 Août 2014Lieu: siège MAG.SYSDurée: 2 SemainesCoût: 35 000F + 1 marker non permanentPointe-Noire: Tél: 06 937 60 54 / 05 556 90 64Début: 28 Août 2014Durée: 2 SemainesLieu: Salle des conférences de la Paroisse Christ Roide loandjiliCoût: 40 000F + 1 marker non permanent

Renseignements et Inscriptions: Immeuble BATANGOUNA(Immeuble à 3 niveaux) après le pont fouks CNCS-Mbotaen face du lavage ETATS - UNIS, en allant vers Mbota.

Aux termes d’un Procès-verbal de décision des Ad-ministrateurs de la société «AGGREKO INTERNA-TIONAL PROJECT LIMITED», en date du 29 juin 2014,déposé au rang des minutes du Notaire soussigné,le 22 juillet 2014, enregistré à Pointe-Noire, folio 127/28, n° 6051; il a été décidé de la création d’une suc-cursale de la société «AGGREKO INTERNATIONALPROJECT LIMITED» en République du Congo, ayantpour:

Dénomination: «AGGREKO INTERNATIONALPROJECTS LIMITED»;Objet:Production temporaire d’énergie;Et, généralement, la succursale pourra exercer oudévelopper les activités connexes se rapportant àl’activité principale ci-dessus;Siège de la succursale: Le siège de la succursale

Etude de Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISENotaire à Pointe-Noire

1, angle Avenues Commandant FODE & Benoît GANONGOVers le rond-point Mess Mixte de Garnison

Immeuble MORIJA 1er étage, Centre-ville/B.P: 1431 - Tél.: 22294.13.34/05 736.64.64République du Congo

INSERTION LEGALE«AGGREKO INTERNATIONAL PROJECTS LIMITED»

Société de droit EcossaisSiège social: 8th Floor, 120 Bothwell Street, Glasgow, Ecosse, Royaume Uni

RC: SC 070332CREATION D’UNE SUCCURSALE

est établi à Pointe-Noire, Boulevard de Loango, Im-meuble PBG (2ème étage), Centre-ville, Républiquedu Congo;Durée: Deux (2) années consécutives, à compter deson immatriculation au RCCM;Fondé de Pouvoir: Monsieur Alphonse MABIALA estnommé en qualité de Fondé de pouvoir de la suc-cursale en République du Congo;RCCM: CG/PNR/14 B 451;Formalité légale: Dépôt au greffe du Tribunal deCommerce de Pointe-Noire, le 28 juillet 2014, sousle n° 14 DA 876.

Fait à Pointe-Noire, le 1er septembre 2014.Pour avis,

Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISENotaire

L’Honorable Follo Isaac Raymond et Familleremercient tous les parents, amis et con-naissances, pour leur présence remarquée,les marques de sympathie et d’affection, etpour le soutien moral, spirituel, matériel etfinancier qu’ils leur ont apporté, lors dudécès de leur regretté mère, sœur, tante etgrand-mère, MIANTELA Josephine, décédéele 21 août 2014, à Brazzaville, et dont la miseen terre a eu lieu, le 30 août 2014, à leurcaveau familial de Kombe.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3425 du mardi 9 septembre 2014 - PAGE 13

SOCIETE

En visite de travail en Ré-publique du Congo, il aanimé avec Henri Djom-

bo, ministre de l’économie fo-restière et du développementdurable, une conférence depresse, vendredi 5 septembre2014, au Ministère des affairesétrangères et de la coopération,à Brazzaville. En présence de:Mme Isabelle Edet, chargéed’affaires de la Délégation del’Union européenne au Congo,Honoré Tabuna, expert de laC.e.e.a.c, de plusieurs diploma-tes et des représentants desinstitutions des Nations Unies,notamment Mme Sullivan Sté-phanie, ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Congo, etDieudonné Koguiyagda, repré-sentant de la Fao au Congo.Pour Patrick Mboma, l’objectifde son séjour au Congo est de«solliciter le soutien des Etatsde la C.e.e.a.c pour le lance-ment d’un projet qui le tient àcœur: la préservation de l’envi-ronnement.»Après son entretien avec HenriDjombo, en son cabinet de tra-vail, et sa conférence de pres-se, Patrick Mboma, durant sonséjour, a visité le parc nationald’Odzala Kokoua, situé dans lapartie Nord-Congo et la réser-ve de la Léfini Lessio Louna,située à environ 100km au Nord

Préservation de l’environnement

Patrick Mboma sollicite le soutiendes Etats de la C.e.e.a.c

La tournée de Patrick Mboma, ancien footballeur internatio-nal camerounais et ambassadeur de bonne volonté de laC.e.e.a.c (Communauté économique des Etats de l’Afrique)en matière d’économie verte et de lutte anti braconnage,dans trois pays de l’Afrique centrale, à savoir: le Congo, leGabon et la R.D.Congo (République Démocratique duCongo), traduit la volonté des gouvernements de ces diffé-rents pays d’éradiquer ce phénomène.

de Brazzaville, dans le dépar-tement du Pool, pour s’impré-gner des réalités ayant trait àla gestion dudit parc et de cet-te réserve. Il a eu, en outre, desséances de travail avec la dé-légation de l’Union européen-ne sur la préparation de la con-férence internationale de Braz-zaville portant sur la lutte antibraconnage, laquelle conféren-ce est prévue en octobre 2014.Son séjour a eu d’autres objec-tifs: contribuer aux préparatifsde plusieurs événements de lasous-région issus des contratssignés en décembre 2013 en-tre la Ce.e.a.c. et les institu-tions spécialisées, dont l’ate-lier technique de lancementdes activités de lutte anti bra-connage dans plusieurs pays(Cameroun, Gabon, Congo etTchad); la conférence des mi-nistres de la Ce.e.a.c sur lefonds pour l’économie verte etla nouvelle économie du boisqui se tiendra en octobre 2014,ainsi que la conférence deBrazzaville sur la criminalitéfaunique, prévue en 2015.En effet, les écosystèmes despays membres du Bassin duCongo renferme une biodiver-sité exceptionnelle, laquelleconstitue un potentiel inesti-mable pour le développementsocioéconomique de l’Afrique

centrale. Malheureusement, denombreuses études scientifi-ques publiées entre les années2002-2012, révèlent que l’inten-sité des prélèvements actuelsconstitue une menace réellepour de nombreuses espècesdes écosystèmes forestiers.Les éléphants et les grands sin-ges, espèces vulnérables, ontvu, par exemple, leurs effectifsréduits dans certaines zones.Le commerce illégal des espè-ces protégées s’est, dramati-quement, intensifié ces derniè-res années, causant des pertesénormes sur le plan financier ethumain en Afrique centrale.«On peut considérer que lespertes subies, chaque année,du fait de la fuite de la biodi-versité africaine, s’élève à en-viron 400 milliards de dollarsaméricains, toute biodiversitéconfondue. Aussi faut-il ajou-ter que l’impact sur la sécuritéintérieure des Etats est énor-me: les braconniers sont orga-

nisés en armée et bien équipés,devant eux, les éco-gardes de-viennent des cibles faciles et,la sécurité des populationsn’est pas garantie avec le dé-veloppement du braconnage»,a déclaré le ministre de l’éco-nomie forestière et du dévelop-pement durable, à la conféren-ce de presse.Notons que le braconnage né-cessite la mobilisation de lacommunauté internationale,afin de conjuguer les efforts etde mutualiser les moyens, pourjuguler cette menace.La mission de Patrick Mbomaau Congo prendra fin le 10 sep-tembre prochain. Il se rendra,ensuite, à Kinshasa, en R.D.Congo.

Philippe BANZ& Marcellin MOUZITA

MOUKOUAMOU(stagiaire)

Les administrateurs (Congo-lais et Namibiens) ont plan-

ché sur quatre points essen-tiels, lesquels sont la conditiondéterminante pour la rentréescolaire. Il s’agit de l’examen etde l’adoption du règlement in-térieur de l’Institut, du budget,des conditions d’admission des

Rentrée académique 2014-2015L’institut de formation technique et

professionnelle de Loudima prêt à recevoirla première promotion

L’institut de formation technique et professionnelle deLoudima, encore appelé, Institut inter-Etat de Loudima, atenu, du 27 août au 2 septembre 2014, à l’hôtel Ledger plazzaMaya-Maya, à Brazzaville, son deuxième et décisif conseild’administration. Les travaux, présidés par Arsène ClaudeAmona, directeur de cabinet du ministre de l’enseignementtechnique, professionnel, de la formation qualifiante et del’emploi, ont donné lieu à l’adoption de plusieurs points,lesquels vont permettre la réouverture, dès octobre pro-chain, des classes de cet institut. Il s’agit, en l’occurrence,de l’adoption du budget, pour l’année 2014-2015, de l’I.f.t.p.l(Institut de formation technique et professionnelle deLoudima) à la somme de 480 millions de Francs Cfa.

apprenants et de la définitiondes filières à ouvrir, pour lesdeux premières années de re-lance (2014-2015 et 2015-2016).Le conseil a, également, missur pied l’équipe dirigeante decet établissement, avec à la têteun Congolais suivi d’un Nami-bien. Il a convenu des modali-

tés de recrutement du person-nel enseignant et non ensei-gnant, afin de permettre le bonfonctionnement de ce centre.«Outre les textes administra-tifs, nous avons arrêté le moisd’octobre pour l’inaugurationde cette école de formation etavons proposé, également, lestenues que porteront les élèveset étudiants de cet institut», adéclaré Khana, chef de la délé-gation namibienne, avant depoursuivre: «L’école formeradans les métiers de génie civil,bâtiment, hôtellerie, la mainte-nance industrielle…».Pour l’année expérimentale,200 apprenants sont concer-nés, venant précisément de cesdeux Etats. Ecole à vocation

PolitessePour saluer une tierce personne, quand on porte un chapeau, on l’ôte,par la main droite, en le prenant par le pli du milieu. En même temps, onincline la tête. Si l’on doit serrer la main de la personne rencontrée, onpeut la saluer de la main gauche. Mais, la poignée de main se donneratoujours, de la main droite. On ne serre la main qu’à des personnes quel’on connaît bien.Une femme ou une jeune fille présente, toujours, la main la première etl’homme attend.Il faut éviter de retenir longuement la main d’autrui, surtout si l’on n’apas de bonnes relations. A l’égard d’une femme, ce serait une attitudegrossière.

internationale, l’Institut de Lou-dima, fruit de la coopérationCongo-Namibie, va accueillirau fil des ans, les élèvesd’autres pays africains, titulai-res d’un B.e.p.c (Brevet d’étu-des du premier cycle) ou d’undiplôme équivalent et ayantsatisfait au concours d’entrée.Le niveau de formation va de laseconde jusqu’au niveau B.t.s(Brevet de technicien supé-rieur).Clôturant les travaux de ce con-seil, Arsène Claude Amona aappelé les membres du conseilà tout mettre en œuvre pourque les délais arrêtés soientrespectés.

EsperanciaMBOSSA-OKANDZE

Misca (Mission internationalede soutien à la Centrafrique)

Le capitaine Bruno Voutou,nouveau commandant de la

compagnie congolaisede la Misca

Le nouveau commandant de la compagnie congolaise (Brazza-ville) de la Misca est le capitaine Bruno Voutou. Il succède aucapitaine Abena, appelé à d’autres fonctions. Sa présentation auxautorités locales et à la population de Boali a eu lieu, jeudi 28août 2014.Parlant de ses missions, le capitaine Bruno Voutou a affirmé qu’el-les consisteront «à poursuivre les actions de sécurité, à œuvrerpour la libre circulation des biens et des personnes, à appuyer larestauration de l’autorité de l’Etat et à lutter contre les actes debanditisme dans la commune de Boali.» Entre autres défis queson équipe doit, également, relever: le démantèlement de multi-ples barrières illégales sur l’axe Boali-Bangui.Geneviève Gbadin, sous-préfète de Boali, a invité, de son côté,les éléments de la milice Anti-Balaka et la population, à respecterles institutions de la République et les forces internationales pré-sentes dans la ville. Quant au président de la jeunesse de Boali,Ernest Ibrahim, il a souhaité l’existence d’une parfaite collabora-tion entre la nouvelle équipe de la Misca et la population. «On atravaillé avec ceux qui sont partis. Donc, les nouveaux doiventfaire preuve de bonne collaboration. Nous souhaitons que l’offi-cier fasse preuve de bonne collaboration avec la population lo-cale», a-t-il déclaré. «Nous ne voulons pas la brutalité. Nous sou-haitons que la paix règne dans la ville de Boali. Nous souhaitonsque cet officier puisse mettre tout en œuvre, pour maintenir lapaix», a dit, au nom des notables de Boali, André Seminoman,premier conseiller, de la mairie.

Alain Patrick MASSAMBA 

1ère édition du BantuHub Contest

Quatre jeunes primésdans les catégories Web

et DesignCommunauté d’entrepreneurs dans le secteur de l’économie numérique,l’espace BantuHub a organisé aux mois de juillet et août 2014, la pre-mière compétition du code et du design au Congo, dénommée BantuHubContest. Lieu: site touristique Elonda, à Kintélé. Des dizaines de jeunes yont fait montre de compétitivité. Epreuves: Web Contest (Développementdes services et sites web) et Design Contest (création graphique). Mer-credi 3 septembre dernier, cette compétition a rendu son verdict à l’hôtelOlympic Palace, à Brazzaville. Le 1er prix Design Contest a été adjugé aubinôme Hermann Christ Nzouzi De Nsimba et Brèle Attiha, tandis que le1er prix Web Contest est revenu au couple Steve Ndéndé et LebeauBafouidizo. Ayant travaillé en équipe de deux, ces deux binômes ontempoché, chacun, 1.000.000 de Francs Cfa. Cependant, Emmanuel etDerclin ainsi que Maixent et Prince, respectivement 2ème prix Design et2ème prix Web, ont reçu des enveloppes de 375.000 et 500.000 de FrancsCfa.Les résultats du BantuHub Contest connus, les lauréats ont fait exploserleur joie. Emus, devant la presse, ils ont fait de brèves déclarations. SteveNdéndé affirme: «Je suis joyeux d’avoir gagné, après toutes ces étapesde préparation franchies jusqu’à atteindre la finale. On a travaillé en com-mun. Ça nous a permis d’être efficaces. Ce n’est pas parce que nousavons gagné que nous sommes les meilleurs. Nous avons seulementété plus tactiques». Membre d’honneur du BantuHub, Tiburce Miampikaest revenu sur les enjeux de cette compétition: «…Constatons l’absencedes contenus congolais sur Internet, BantuHub a souhaité apporter sapierre à l’édifice, en organisant la 1ère compétition du code et design auCongo. Notre pays comptera parmi les nations des nations en 2025, dansle domaine des technologies de l’information et de la communication.BantuHub apportera sa pierre à l’édifice pour faire du Congo une terredes technologies en 2025.» Il a annoncé, ce faisant, la formation de 15.000programmeurs de 2015 à 2015 (soit 1500 programmeurs par année) et de5000 femmes pendant la même période. Objectif final, selon les respon-sables du BantuHub: contribuer à la création de 200 startups, en dix ans,et former 30.000 élèves.

Le gouvernementaccompagnera BantuHub

Ministre des petites, moyennes entreprises et de l’artisanat, Adé-laïde Mougany a salué l’œuvre de BantuHub, en rassurant les organisa-teurs et les participants que le gouvernement congolais soutiendra lacréation des entreprises par les jeunes, car dit-elle: «L’entreprise parti-cipe à l’amélioration des conditions de vie». «Les porteurs de projets,d’idées nous intéressent. Nous, les petites et moyennes entreprises, nousmettons un accent sur l’entreprise. Les technologies de l‘information etde la communication sont indispensables. Le Congo peut devenir unepaire des technologies de l’information et de la communication. La Bad(Banque africaine de développement) mettra en place un programme desoutien de l’entreprenariat. Une année de l’entreprise sera initiée, dansla mise en œuvre de la diversification de l’économie congolaise.», a an-noncé la ministre.Notons que la 3ème épreuve du BantuHub Contest n’a pu se tenir, faute dunombre suffisant de participants. Pour les prochaines échéances, lesorganisateurs souhaitent plus d’engouement de la part des jeunes talen-tueux, dans cette catégorie. De quoi révéler des talents inouïs. Les enve-loppes offertes aux lauréats et leurs dauphins sont un don de la ministreAdélaïde Mougany.

Hordel BIAKORO-MALONGA

La façade principale de l'institut.

De g. à dr: Honoré Tabuna, Henri Djombo, Patrick Mboma et Mme Isa-belle Edet, pendant la conférence de presse.

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3425 du mardi 9 septembre 2014 - PAGE 14

ANNONCES

6 septembre 2006-6 septembre 2014, huit ans qu’il aplu au Seigneur de rappeler à Lui, Monsieur BernardMIDIO, ancien combattant de l’armée française, puisjournaliste ingénieur à la Radio Télévision Congo-laise.Puissions garder une pensée pieuse à l’égard du dis-paru, de la part de ses amis, collègues de service etconnaissances.Les enfants MIDIO sont très heureux de vous avoirconviés aux messes célébrées, dimanche 7 septem-bre 2014, aux paroisses Saint Esprit de Moungali, à6h00, Notre dame de l’Assomption du Centre-ville, à9h00, Jésus Ressuscité de la Divine Miséricorde duPlateau des 15 ans, à 17h00.

Que Dieu reçoive son âme danssa demeure éternelle.

IN MEMORIAM

AMBASSADE DES ETATS-UNIS, BRAZZAVILLENUMERO D’ANNONCE: 010/2014

OFFRE D’EMPLOI pour le poste de: Spécialiste enBudget et FinancesGrade du Poste: FSN-10 (Grille salariale des em-ployés locaux de l’Ambassade des Etats-Unis)DATE D’OUVERTURE: mardi 02 septembre 2014;DATE DE CLOTURE: mardi 16 septembre 2014Nature du contrat: Contrat à Durée indéterminée(CDI), après la période probatoire (période d’essai).

L’Ambassade des États Unis à Brazzaville recher-che un individu ayant un diplôme Universitaire (li-cence ou équivalent) en administration ou gestionfinancière; un très bon niveau de la langue anglaiseainsi que les compétences professionnelles requi-ses pour travailler dans le département des finan-ces. Principalement en charge du budget et des fi-nances, l’intéressé (ée) aura entre autres tâches: deformuler et de développer les éléments de budgetd’une année fiscale à une autre, de rédiger les rap-ports financiers et de veiller à l’utilisation rationnelledes fonds alloués aux différentes sous-sections,selon des chapitres bien précis. L’intéressera super-visera également le travail de l’auditeur des piècescomptables ainsi que celui du comptable. L’intéressé(ée) exécutera également d’autres tâches sur ins-

JOB OPPORTUNITY ANNOUNCEMENTtructions de son superviseur. Un test est prévu, pourles candidats qui seront présélectionnés. Les candi-dats dont les dossiers ne seront pas retenus pource test ne seront pas contactés.Les candidatures féminines ainsi que celles des per-sonnes vivant avec handicap sont fortement encou-ragées.

Pour postuler, prière de visiter notre site internet:http://brazzaville.usembassy.gov/job-

opportunities.html.

Pour de plus amples informations concernant cetteoffre d’emploi, prière de contacter le bureau des Res-sources Humaines aux numéros suivants: 06-612-2073 / 06-612-2133 / 06-612-2143 / 06-612-2109

Par courrier électronique (E-mail) à l’adressesuivante: [email protected]

Veuillez adresser vos candidatures en Anglais uni-quement.

N.B: LES DOSSIERS DEVRONT ETRE COMPLETS,LES DOSSIERS INCOMPLETS NE SERONT PAS

ACCEPTES ET SERONT DONC REJETES.

Merci de votre intérêt et Bonne chance!

Conditions d’inscription:• Etre de nationalité congolaise;• Etre âgé de 20 ans au moins et de 40 ans au plus;• Etre titulaire d’un BEP ou BET ou d’un diplôme équivalent.

Dossier de candidature:• Une (1) demande manuscrite adressée au Coordonnateur duprojet des transports publics urbains;• Une photocopie de la carte nationale d’identité ou du passeport;• Une copie du diplôme certifiée conforme;• Un extrait de casier judiciaire datant de moins de trois mois;• Un certificat médical.

Lieu de dépôt des dossiers et clôture des inscriptions:Les dossiers de candidature sont à déposer, au plus tard, le lundi 15septembre 2014,- à Brazzaville, au secrétariat de la direction départementale des trans-ports terrestres, sis à l’hôtel de la préfecture de Brazzaville;- à Pointe-Noire, au secrétariat de la direction départementale destransports terrestres, face au collège Jean Félix TCHICAYA.

Fait à Brazzaville, le 3 Septembre 2014

Le coordonnateur du projet,

Alphonse PEPA

MINISTERE DE l’ECONOMIE, DES FINANCES, DU PLAN,DU PORTEFEUILLE PUBLIC ET DE l’INTEGRATION

COORDINATION DU PROJET DES TRANSPORTS PUBLICSURBAINSCABINET

N° 137/MEFPPPI-CPTPU-CAB

REPUBLIQUE DU CONGOUnité*Travail*Progrès

AVIS A MANIFESTATION D’INTERET POURLE RECRUTEMENT DE MECANICIENS,ELECTROMECANICIENS ET TOLIERS

Conditions d’inscription:• Etre de nationalité congolaise;• Etre âgé de 23 ans au moins et de 30 ans au plus;

Dossier de candidature:• Une demande manuscrite adressée au Coordonnateur du projetdes transports publics urbains;• Une photocopie de la carte nationale d’identité ou du passeport;• Une copie des diplômes ou leurs équivalents certifiée conforme;• Un extrait de casier judiciaire datant de moins de trois mois;• Un certificat médical.

Lieu de dépôt des dossiers et clôture des inscriptions:

Les dossiers de candidature sont à déposer, au plus tard, le lundi15 septembre 2014, à 15 heures précises,- à Brazzaville, au secrétariat de la direction départementale destransports terrestres, sise à l’hôtel de la préfecture de Brazzaville;- à Pointe-Noire, au secrétariat de la direction départementale destransports terrestres, face au collège Jean Félix TCHICAYA.

Fait à Brazzaville, le 3 Septembre 2014

Le Coordonnateur du projet,

Alphonse PEPA

MINISTERE DE l’ECONOMIE, DES FINANCES, DU PLAN,DU PORTEFEUILLE PUBLIC ET DE l’INTEGRATION

COORDINATION DU PROJET DES TRANSPORTS PUBLICSURBAINSCABINET

N° 138/MEFPPPI-CPTPU-CAB

AVIS A MANIFESTATION D’INTERET POUR LERECRUTEMENT D’INGENIEURS MAINTENANCIERS,ELECTROMECANICIENS ET ELECTROTECHNICIENS

REPUBLIQUE DU CONGOUnité*Travail*Progrès

Conditions d’inscription:• Etre de nationalité congolaise;• Etre âge de 25 ans au moins et de 35 ans au plus;• Etre titulaire d’un permis de conduire BCDE;• Etre titulaire d’un BEPC ou d’un diplôme équivalent.

Dossier de candidature:• Une demande manuscrite adressée au Coordonnateur du projetdes transports publics urbains;• Une photocopie de la carte nationale d’identité;• Une photocopie en couleur du permis de conduire;• Une copie du diplôme certifiée conforme;• Un extrait de casier judiciaire datant de moins de trois mois;• Un certificat médical.

Lieu de dépôt des dossiers et clôture des inscriptions:Les dossiers de candidature sont à déposer, au plus tard, le lundi 15septembre 2014,- à Brazzaville, au secrétariat de la direction départementale des trans-ports terrestres sise à l’hôtel de la Préfecture de Brazzaville;- à Pointe-Noire, au secrétariat de la direction départementale destransports terrestres face au collège Jean Félix TCHICAYA.

Fait à Brazzaville, le 3 Septembre 2014.

Le Coordonnateur du projet,

Alphonse PEPA

MINISTERE DE l’ECONOMIE, DES FINANCES, DU PLAN,DU PORTEFEUILLE PUBLIC ET DE l’INTEGRATION

COORDINATION DU PROJET DES TRANSPORTS PUBLICSURBAINSCABINET

N° 139/MEFPPPI-CPTPU-CAB

AVIS A MANIFESTATION D’INTERET POUR LERECRUTEMENT DES CONDUCTEURS

REPUBLIQUE DU CONGOUnité*Travail*Progrès

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3425 du mardi 9 septembre 2014 - PAGE 15

POINT DE VUE

Mais, en sus du prescritjuridique et de l’élanpolitique, il faut, à n’en

point douter, une gouvernanceefficace et performante visantle mieux-être des populations,à travers un service public debonne facture. La décentralisa-tion suppose donc une autono-mie de gestion et la responsa-bilisation sur des résultats; ellea besoin des cadres supérieurscapables de la porter et de con-duire le changement qu’elle en-traîne dans la sphère adminis-trative. Aussi, est-il d’une évi-dence axiomatique que les res-sources humaines sont au cen-tre de la gestion de toute entitéadministrative.Alors, il est tout aise de se po-ser la question de savoir si, auCongo, les collectivités localesdisposent des ressources hu-maines «formatées» en termede connaissances et de com-pétences, susceptibles de por-ter une charge (gérer les collec-tivités locales) aussi importan-te que l’épaisseur des attentesdes populations locales.Répondre par l’affirmative àune telle question serait impru-dent, pendant que la négativeparaîtrait visiblement exagérée.Cependant, l’on pourrait affir-mer qu’il existe tout de même,dans l’appareillage gestionnai-re des collectivités locales con-golaises, des compétencesdont l’outillage professionnelet intellectuel mérite d’êtreaiguisé.C’est pourquoi la mise enœuvre de la fonction publiqueterritoriale flanquée d’organesdélibérants (conseils départe-mentaux et municipaux), dontles liaisons fonctionnelles dé-roulent le dispositif administra-tif et politique chargé de gérerles collectivités locales, con-duit à la forte nécessité d’yconstruire une véritable politi-que de gestion des ressourceshumaines. Je voudrais, ici, mepermettre, sans en réclamerune quelconque primeur, dedécliner ma façon de voir cettequestion des ressources hu-maines.D’abord, j’entends par «res-sources humaines», l’ensem-ble des moyens humains, pro-fessionnels et intellectuelsdont dispose une entreprise ouune administration, pour l’ac-complissement de ses mis-sions.En face, «collectivités locales»désignent l’ensemble des enti-tés de droit public correspon-dant à des groupements hu-mains géographiquement loca-lisés sur une portion au plannational, auxquels l’Etat a con-féré la personnalité juridique etle pouvoir de s’administrer pardes autorités élus: communes,départements...Par ailleurs, comprise commeétant une quête permanented’un ajustement entre les be-soins d’une organisation, lescompétences et aspirations deses employés, la gestion desressources humaines a, entreautres missions, celle d’accom-pagner les changements et gé-rer leurs implications sur lesressources humaines.

Il convient de noter que le pro-cessus de reversement desagents municipaux des mairiesdu Congo, régis par une con-vention collective unique, desdécisionnaires des départe-ments et tous autres agentsdans la fonction publique terri-toriale sera riche en consé-quences au plan des attitudes,aptitudes, pratiques gestion-naires et surtout au plan descarrières entendues commeétant des parcours stratégiquesd’amélioration continue, s’ap-puyant sur la mobilité et despostes à responsabilité crois-sante.Pour ne pas passer à côté de laplaque, un portage managérialorienté vers une resocialisationprofessionnelle, à savoir unnouveau processus d’inculca-tion de la «chose» publique,s’impose, plaçant, dans uneposture commode de gestionde la matière publique locale,les nouveaux fonctionnairesterritoriaux. La formation meparaît être la réponse appro-priée à une telle préoccupation,en ce que de tout temps, elledemeure un levier indispensa-ble d’adaptation des servicespublics aux changements mul-tiformes caractéristiques d’un

contexte international globali-sant ou globalisé, en proie àdes sollicitations diversesd’amélioration du service pu-blic. Ces sollicitations se révè-lent par la recherche effrénéede rendement de qualité et d’ef-ficacité des administrations pu-bliques.D’ailleurs, les rencontres inter-nationales (conférences, collo-ques, séminaires...), tenues iciet là sur la gestion publique,rendent compte des volontésmutuellement exprimées sur lanécessité de renforcer les ac-tions publiques, en renforçantles capacités professionnelleset opérationnelles des agentspublics.Ainsi, pour permettre à la fonc-tion publique territoriale enco-re embryonnaire de s’incrusterdans le champ publique etjouer pleinement sa partition, ilfaudrait définir les emplois,identifier les besoins en res-sources humaines et former lespersonnels destinés à des em-plois de la fonction publiqueterritoriale, au regard et en con-sidération des données socio-

logiques, économiques et tech-nologiques.Cela éviterait l’externalisationdes ressources humaines danscertaines actions publiques,quand cela n’est pas nécessai-re. Compte tenu du fait que lanotion de «besoin» renvoie àun état de privation, qui pous-se l’homme en général, à réa-gir pour combler ce qui peut seconcevoir comme un déséqui-libre.De même, dans le contexte dela gestion des ressources hu-maines, la notion de besoinrenseigne sur l’écart entre lescompétences existantes et cel-les recherchées, en vue d’uneefficience organisationnelle etde l’atteinte des résultats es-comptés par l’entreprise oul’administration.Dans le cas d’espèce, les com-pétences existantes sont cons-tituées, avec tout ce qu’ellesont comme prérequis profes-sionnels, du personnel desmairies du Congo, des déci-sionnaires des départements etde tous ceux qui, dans la chaî-ne de gestion des collectivitéslocales, sont à reverser dans lafonction publique territoriale.Les mairies et les départementsdevraient élaborer des plans deformation visant l’identificationsur la base des parcours pro-fessionnels avérés et des ni-veaux d’études des agents quidevront subir des formationsdiverses, ciblées d’avance etafférentes à la gestion publiquelocale. Cette démarche vise àpourvoir suffisamment la fonc-tion publique territoriale en ca-dres rompus à la gestion, ca-pables de booster les différentsservices et de loger, à l’aune duservice public attendu par lespopulations, la territoriale dansun processus de son affirma-tion en tant que véritable ins-trument de gestion publique.

Pour ce faire, tous les types deformation peuvent être exploi-tés, notamment le droit indivi-duel de formation, la formationprofessionnelle.Par ailleurs, il faudrait qu’aprèsla formation, en l’absence d’unorgane de sélection ou de re-crutement interne, coopter enfonction de leurs divers profils,des agents pour les reverserdans certains emplois pointustels que ceux des inspecteurs,des administrateurs territo-riaux, des secrétaires géné-raux, etc.A propos des secrétaires géné-raux, il serait plus que souhai-table qu’il y ait une césure net-te avec la pratique qui consis-te à ne nommer les secrétairesgénéraux des collectivités loca-les, le plus souvent, que sur labase des considérations poli-tiques ou toutes autres subjec-tives.Il ne devrait plus en être le casavec la fonction publique terri-toriale, car formés pour assu-mer des fonctions confonduesà leur emploi, les secrétairesgénéraux deviendront les ga-rants de l’action territoriale. Ilsseront assurément porteursdes valeurs essentielles du ser-vice public que sont la neutra-lité, l’impartialité et l’intégrité,jouant ainsi un rôle clé dans lamotivation des personnels. Ilsauront à se forger pour para-phraser Max Weber, l’éthiquede la responsabilité.Dans ce cadre, il est importantde souligner que l’efficience del’administration territoriale dé-pend aussi de la qualité desélus locaux qui devraient avoirun certain niveau d’appréhen-sion et de compréhension desenjeux démocratiques locaux.Il va sans dire que les groupe-ments politiques ou toute autreassociation aspirant à la ges-tion des collectivités locales

doivent être capables d’appré-cier méticuleusement les itiné-raires politiques, profession-nels et mêmes académiquesdans le choix des personnesqui font partie des conseils lo-caux. Car, ces derniers ne sontpas à considérer comme desexutoires de frustrations despersonnes qui n’ont pas trou-vé mieux ailleurs ou carrémentcomme des lieux où l’accès nerépond à aucun critère. Autantle personnel doit être formé,autant les élus locaux doiventl’être (avant ou après l’élection)et cette synergie est le gaged’un meilleur management,c’est-à-dire d’une meilleurecombinaison de compétencesdont le bénéfice revient aux col-lectivités locales.Je voudrais, pour ne pas con-clure, faire appel à Michel Cro-zier, grand pourfendeur de l’ad-ministration publique françai-se, qui a dit «qu’on ne changepas une société par décret».Dans la même lancée, je peuxme permettre de dire qu’il nesuffit pas de décréter la décen-tralisation et planter son décorjuridique et administratif pardes textes y relatifs, pour que,comme sur des rails, elle semette à rouler. Mais en outre, ilfaille mobiliser, potentialiser lecapital humain par des actionsde formation aiguillées par laseule exigence de disposer decompétences nécessaires et deprédisposer tous les acteurs dudéveloppement local à unegouvernance efficace et effi-cience des collectivités locales.

Jean Sylvain MBONGOSociologue spécialiste

en gestion et management desressources humaines

dans la fonction publique.

Bibliographie- Lexique des termes juridiques;- Loi n 5-2005 du 11 mai 2005 por-tant statut de la fonction publiqueterritoriale;- Circulaire n°0008/MID-CAB du 07janvier 2014.

La problématique des ressources humainesdans la gestion des collectivités locales

Depuis la libéralisation de sa vie politique à partir des années90, le Congo a consacré la décentralisation comme paradigmegestionnaire des collectivités locales. Les différentes Constitu-tions qui découlent de cette période d’effervescence démocrati-que en disent long. Il s’agit notamment des Constitutions de mars1992 et de janvier 2002 qui, tour à tour, expriment, par l’entre-mise des lois afférentes à la décentralisation, non seulement samanifestation juridique, mais également l’expression d’une vo-lonté politique partagée. Il sied de dire que la décentralisationest un processus d’aménagement de l’État unitaire qui consisteà transférer des compétences administratives de l’État vers desentités (ou des collectivités) locales distinctes de lui. Elle vise àrapprocher l’administration des populations, par la prise encompte de leurs desiderata dans tout projet de développementles concernant.

La création d’un départe-ment, à la présidence dela République, chargé

des Congolais de l’étranger, ily a un an et demi, était le pre-mier signe de cette prise deconscience. Mais, il a fallu at-tendre jusqu’à maintenant,pour commencer à voir un dé-but de formulation d’idées,avec la journée de réflexion surl’élaboration de la stratégie na-tionale d’intégration des Con-golais de l’étranger au proces-sus de développement et la pré-sentation d’une étude sur ladiaspora congolaise de Paris.Deux ans! C’est excessif pourun produit qui, finalement, neconcerne que Paris! Trop detemps pour trop peu de résul-tats! Des moyens manque-raient-ils au Congo pour faireune étude digne de ce nom sursa diaspora ou alors serait-cele signe d’un manque d’ambi-tion sur la problématique enquestion?Le passage à l’action véritablesemble difficile. Le Congo res-te au stade de grand discours,de proclamation des intentions

qui, dans certains cas, sont desimples incantations. Aucunestratégie n’a été élaborée. Ladiaspora congolaise est absen-te des budgets successifs del’Etat ainsi que du Plan natio-nal de développement 2012-2016. «La Nouvelle Espérance»hier tout comme «Le Chemind’avenir» aujourd’hui, program-mes de société du président dela République, sont complète-ment muets sur la diaspora.Tout récemment, dans le regis-tre des déclarations d’inten-tions, le président de la Répu-blique, Son Excellence DenisSassou Nguesso, en marge dusommet Etats-Unis/Afrique, etla ministre des P.m.e et de l’ar-tisanat, Mme Yvonne AdélaïdeMoungani, ont fait des sortiesremarquables, en entretenantla diaspora congolaise desEtats-Unis d’Amérique. Pour laministre des P.m.e, la diasporafait déjà beaucoup avec les en-vois d’argent, le «Westernunion», comme elle les appel-le, qui permettent à beaucoupde Congolais restés au pays, decréer des activités génératrices

de revenus.Le président Sassou-Nguesso,accompagné de son homolo-gue guinéen, le président AlphaCondé, lui a invité les jeunes dela diaspora à aimer l’Afrique etle Congo en particulier. Mais,comment ces jeunes peuvent-ils aimer le Congo? C’est sûrqu’ils l’aiment. Mais certaine-ment pas suffisamment aupoint de vivre avec et dans ceCongo d’aujourd’hui. Autre-ment, ils ne le fuiraient pas. Ils’agit ni plus ni moins que d’unexil économique: les Congolaisfuient la misère et le chômage.Ils n’ont pas confiance en l’ave-nir. Ce qui veut dire qu’ils n’ontpas non plus confiance au lea-dership congolais. Si les visasd’entrée dans les eldoradoseuropéens ou américains leurétaient octroyés facilement, pasgrand monde ne resterait auCongo; le pays, à coup sûr, seviderait de sa jeunesse. La qua-si-totalité des jeunes qui par-tent pour leurs études et qui ontl’occasion d’accéder à ces el-dorados ne reviennent plus auCongo. Quand bien même ils vi-voteraient là-bas, c’est toujoursmieux que la misère du pays.C’est un indicateur qu’il ne faitpas bon vivre au Congo poursa jeunesse. Et ceci doit êtrechangé, non pas à coups dediscours alléchants pour ladiaspora, mais et surtout avecdes stratégies et des plansd’actions cohérents mis enœuvre avec des moyens con-séquents dans le cadre desbudgets de l’Etat.L’histoire de ce Congolais, in-génieur de son état, est révéla-teur et illustre bien la probléma-

tique: «Il est rentré au Congode sa formation en France avecun des plus prestigieux parche-mins qu’ait obtenu un Congo-lais et ce pour contribuer audéveloppement de son pays.Dans son parcours post-forma-tion au Congo, il invente desproduits qui lui valent les plushautes distinctions nationaleset internationales en la matiè-re; il créé, dans l’environne-ment des affaires du Congoque l’on sait des plus exécra-bles au monde, une industriemécanique concevant et pro-duisant des machines agro-in-dustriels, des produits impor-tants pour juguler l’insécuritéalimentaire chronique du payset aussi des bateaux hors-bord,contribuant à l’industrialisationdu pays. Bref, voici un compa-triote qui, incontestablement, a«mouillé le maillot» au front ducombat pour le développementdu Congo. Et pourtant, le gou-vernement n’a apporté aucunsoutien à son action qui s’ins-crit pourtant dans un des deuxaxes stratégiques de son pro-gramme, à savoir l’industriali-sation et l’innovation technolo-gique, malgré ses nombreusessollicitations». Il s’agit là d’unancien de la diaspora.A quel type de diaspora faut-ilappartenir pour être soutenu?A quel clan, quelle religion, quelsecte, quelle société secrète?Quand un Congolais de la dias-pora rentre, se dit-on, c’estbien, il est déjà là, on l’a bieneu? Le Congolais de la diaspo-ra ne présente-t-il de l’intérêtque tant qu’il est à l’étranger?Faut-t-il donc rester à l’étran-ger, pour mériter un peu d’at-

tention, un peu de considéra-tion de nos pouvoirs publics,de nos chefs d’Etat? Une actionen faveur de la diaspora actuel-le ne commencerait-elle pas parceux de cette diaspora qui ontchoisi de rentrer au pays et quis’y activent? Ne faut-il (le gou-vernement) pas préalablementêtre en mesure de se prévaloirde quelques «success stories»avec ceux qui sont déjà pré-sents sur le terrain? En d’autrestermes, peut-on véritablementconvaincre la diaspora sanssoutenir ceux d’entre eux quisont déjà rentrés au pays? Aquel type de diaspora faut-ilappartenir, pour être soutenufinalement? Celle qui ne rentre-ra jamais?Les interventions et les appuisdes pouvoirs publics s’inscri-vent encore plus dans une lo-gique de faveurs que des de-voirs et des droits, une logiquepartisane qu’intégrante, unelogique de dividendes indivi-duelles que collectives et natio-nales.Le meilleur moyen de séduirela diaspora est d’arrêter l’hé-morragie des ressources hu-maines nationales, en particu-lier juvéniles, en restaurant laconfiance des Congolais eneux-mêmes et en leur lea-dership, notamment politiqueet intellectuel. Ce qui passe pardes actions de promotion, dedéveloppement et de valorisa-tion des compétences nationa-les, en commençant par cellesqui sont présentes dans le payscomme cet ingénieur.

TSENGUE TSENGUE

Transformer l’exil économique de noscompatriotes en atout pour le développement

Les Congolais de l’étranger sont devenus l’objet de grand intérêtau Congo. Le gouvernement s’intéresse maintenant à sa dias-pora. Mieux vaut tard que jamais! Effet de mode ou volonté réellede se réapproprier ses fils et filles de l’étranger, pour les impli-quer et les insérer dans la vie socio-économique de la nation? Entout état de cause, la diaspora est désormais présente dans lesdiscours officiels aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.Les pouvoirs publics semblent ainsi prendre conscience de lanécessité de mobiliser cette frange particulière des ressourceshumaines nationales, au profit du développement économiquedu pays. Mais, l’enjeu c’est maintenant de passer de la rhétoriqueofficielle à l’action, pour capitaliser l’opportunité que représentecette diaspora, dans le développement du pays.

Par Jean Sylvain Mbongo

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3425 du mardi 9 septembre 2014 - PAGE 16

ANNONCESVIZEUM MANAGEMENT CONSULTING

Stratégie – Management Opérationnel - Capital Humain - Transformation

VIZEUM Management Consulting, cabinetspécialisé en conseil aux directions généra-les et aux responsables institutionnels pro-pose des offres de service en stratégie, ma-nagement opérationnel, capital humain ettransformation.

Nous recherchons un Responsable Commer-cial pour le compte de notre client, le Bureaude Contrôle du Bâtiment et des Travaux Pu-blics (BCBTP) dont le siège est à Brazzaville.Le BCBTP est, en tant qu’établissement pu-blic l’organe de l’Etat chargé principalementdes études et du contrôle géotechnique, ducontrôle de la qualité et de la mise en œuvredes matériaux et du contrôle et de la sur-veillance des travaux publics.

Le BCBTP s’est doté d’un plan stratégique2014 – 2018 dont un des objectifs stratégi-ques est le développement de la productionvendue issue des maitres d’ouvrage publicset privés.

Le recrutement du Responsable Commercialparticipe à la mise en œuvre et à la transfor-mation du BCBTP.

Description du poste:

OFFRE D’EMPLOIResponsable Commercial du Bureau de Contrôle du Bâtiment et des Travaux Publics

(BCBTP)Sous la supervision du Directeur Général, leResponsable Commercial aura pour missionsprincipales de développer le portefeuille clientpublic et privé et d’améliorer l’image du BCBTPà travers la mise en place des fonctions com-merciales, marketing et communication.

Le responsable commercial sera principale-ment chargé de:- Définir la politique commerciale en lien avecles objectifs stratégiques du BCBTP;- Participer au positionnement du BCBTP entant qu’ingénieur public de l’Etat;- Développer significativement les marchés pu-blics notamment avec les maitres d’ouvragepublics dans les domaines précisés dans leplan stratégique;- Prospecter, identifier et cibler de nouveauxclients privés et optimiser l’utilisation du ma-tériel de pointe acquis par le BCBTP;- Assister le Directeur Général dans la planifi-cation des projets, le suivi commercial et la ges-tion du portefeuille client;- Recevoir les demandes des clients, les dos-siers d’appel d’offre et suivre l’élaboration desoffres techniques et financières;- Coordonner l’élaboration rapports et des con-trats clients;- Assurer l’archivage des dossiers technico-

commerciaux des clients;- Assurer le recouvrement des clients sensi-bles;- Elaborer et mettre en œuvre la politique decommunication du BCBTP.

Profil:Idéalement de formation supérieure de typeingénieur, le candidat devra disposer de plusde huit ans d’expérience dans le domaine dubâtiment et des travaux publics acquise depréférence dans un bureau d’étude ou dansun laboratoire de génie civil.

Il devra avoir de solides relations dans l’ad-ministration publique, jouir d’une forte expé-rience en management de projet, être dotéd’un excellent sens du relationnel et fairepreuve de rigueur dans le respect de ses en-gagements afin de lui permettre de créer puisde fidéliser la relation-client.

Candidature:Les candidatures (Lettre de motivation, CV,références) doivent être transmises avant le26 Septembre 2014:

· soit au cabinet VIZEUM ManagementConsulting sis au 54, avenue de l’indépen-dance - Centre Ville - Brazzaville en face del’ambassade de RDC (tél: 01.955.55.55) et auxdeux adresses e-mail suivantes:[email protected] [email protected].· soit au siège du BCBTP situé à Bacongodans le prolongement du Lycée Français StExupery et de l’Imprimerie Nationale.

Suivant acte reçu en dépôt au rang des mi-nutes du Notaire soussigné, le 21 juillet2014, enregistré à Pointe-Noire, le 23 juillet2014, folio 128/3, n° 6068; il a été constituéune société ayant pour:

FORME: Société à Responsabilité Limitée(SARL);

OBJET:La société a pour objet, tant en Républi-que du Congo qu’à l’étranger:- Travaux des bâtiments;- Travaux publics;- Travaux topographiques;- Construction métallique;- Sécurité informatique;- Sécurité physique;- Vente des matériaux de construction;Et, généralement, la réalisation de toutesopérations pouvant se rattacher, directe-ment ou indirectement, à l’objet social outout objet similaire ou connexe, le tout tantpour elle-même que pour le compte de toustiers, la prise d’intérêt dans toutes affairessimilaires, sociétés créées ou à créer, laparticipation, la gérance et toutes autresactivités financières, mobilières et immo-bilières susceptibles d’en favoriser l’exten-sion ou le développement;

Etude de Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISENotaire à Pointe-Noire

1, angle Avenues Commandant FODE & Benoît GANONGOVers le rond-point Mess Mixte de Garnison

Immeuble MORIJA 1er étage, Centre-villeB.P: 1431 - Tél.: 22294.13.34/05 736.64.64

République du Congo

INSERTION LEGALE«TOPO-PLUS» SARL

Société à Responsabilité LimitéeCapital social de Francs CFA: Un Million (1 000 000)

Siège social: Enceinte de la FoireRCCM: CG/PNR/14 B 497

Pointe-Noire - République du CongoDENOMINATION: «TOPO-PLUS» SARL;

SIEGE SOCIAL: Pointe-Noire, Enceinte dela Foire, Centre-ville, République duCongo;

DUREE: 99 ans, à compter de son imma-triculation au R.C.C.M;

GERANCE: La gérance de la société estassurée par: Monsieur Abnagard LionnelMOUYOKOLO VOUVOU, en qualité de gé-rant;Monsieur Georges Gabin NGOKO, en qua-lité de cogérant;Monsieur Armand MAMPASSI, en qualitéde cogérant;

RCCM: CG/PNR/14 B 497;

DEPOT LEGAL: Greffe du Tribunal deCommerce de Pointe-Noire, le 21 août2014.

Fait à Pointe-Noire, le 26 août 2014.

Pour avis,Maître Christèle Elianne

BOUANGA-GNIANGAISE,Notaire

Suivant Procès-verbal de décision des Administrateurs dela société «SEDCO FOREX INTERNATIONAL INC», en datedu 19 août 2014, déposé au rang des minutes du Notairesoussigné, le 28 août 2014, enregistré à Pointe-Noire, folio150/76, n° 7372; il a été décidé de la création d’une succur-sale de la société «SEDCO FOREX INTERNATIONAL INC»,en République du Congo, ayant pour:

Objet: - Sous-traitance dans le domaine pétrolier;Et, généralement, la succursale pourra exercer ou dévelop-per des activités connexes se rapportant à l’activité princi-pale ci-dessus;Siège de la succursale: Le siège de la succursale est établià Pointe-Noire, au n° 540 du lotissement Tchikobo, Centre-

Etude de Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISENotaire à Pointe-Noire

1, angle Avenues Commandant FODE & Benoît GANONGOVers le rond-point Mess Mixte de Garnison/Immeuble MORIJA 1er étage, Centre-ville

B.P: 1431 - Tél.: 22 294.13.34/01 018 12 55/05 736.64.64/République du CongoINSERTION LEGALE

«SEDCO FOREX INTERNATIONAL INC»Société de droit Panaméen

Au capital social de 10000 $ US/Enregistré sous le n° 790-170-140244Siège social: 8ème étage Roberto Motta Ave, Costa del Este, 0819-05911, PANAMA

CREATION D’UNE SUCCURSALEville, République du Congo;Durée: Deux (2) années consécutives, à compter de sonimmatriculation au RCCM;Directeur: Monsieur Jérôme RUDD est nommé en qua-lité de Directeur de la succursale en République duCongo;RCCM: CG/PNR/14 B 531;Formalité légale: Dépôt au greffe du Tribunal de Com-merce de Pointe-Noire, le 29 août 2014, sous le n° 14 DA1048

Fait à Pointe-Noire, le 1er septembre 2014Pour avis,

Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISE,Notaire

Suivant acte du 9 juillet 2014, reçu en dépôt par lenotaire soussigné, le 14 août 2014, avec reconnais-sance d’écriture et de signature, dûment enregistré,Monsieur Jonathan BECK a été nommé en qualité denouveau Directeur de la succursale au Congo, en rem-placement de Monsieur Richard MOULET.

DEPOT LEGAL: Greffe du Tribunal de Commerce de

Etude de Maître Christèle Elianne BOUANGA-GNIANGAISENotaire à Pointe-Noire

1, angle Avenues Commandant FODE & Benoît GANONGOVers le rond-point Mess Mixte de Garnison/Immeuble MORIJA 1er étage, Centre-ville

B.P: 1431 - Tél.: 22 294.13.34/01 018 12 55/05 736.64.64République du Congo

ANNONCE LEGALE«WELLTEC AFRICA APS»

Société Anonyme de droit DanoisCapital social: 125 000,00 DDK

Siège social: Gydevang 25, 3450 Alleroed, DanemarkSiège de la succursale: Boulevard de Loango, Immeuble PBG 2ème étage, centre-ville

RCCM/CG/PNR/13 B 1032/Pointe-Noire - République du CongoNOMINATION D’UN NOUVEAU DIRECTEUR

Pointe-Noire, le 18 août 2014, sous le n° 14 DA 967.

Fait à Pointe-Noire, le 1er septembre 2014.

Pour avis,Maître Christèle Elianne

BOUANGA-GNIANGAISE,Notaire

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3425 du mardi 9 septembre 2014 - PAGE 17

CULTURE

Workshops (Arts plas-tiques, vidéo d’art,critique d’art), confé-

rences, projections, expositionsont au menu de l’acte 3 de laRencontre internationale d’artcontemporain. Une édition quiconnait la participation des ar-tistes du Sénégal, du Congo, deMadagascar, du Mali, de Fran-ce, du Togo, du Bénin, du Ca-meroun, de la Centrafrique, dela RDC, etc. Et prévoit la remi-se des prix: Prix congolais etPrix invités étrangers.«Réfléchir sur le textile, c’est lepenser esthétiquement, histo-riquement, philosophiquement,économiquement, éthique-ment, religieusement, et dansla perspective de la mondiali-sationnouvelle. Se vêtir est un acteallégorique, exprimant des co-des et des comportements so-ciaux. Il peut être facteur d’in-tégration sociale ou de stigma-tisation.Cette thématique soulève laquestion ambigüe du pagneafricain - qui sous-entend aus-si celle de savoir ce que signi-fie être Africain, aujourd’hui:reflétant l’image africaine, cequi a la réputation d’être typi-quement un produit d’importa-tion. L’exemple nous est don-né avec le Wax Hollandais.Rassembler des artistes ducontinent autour du thème dutextile vise à questionner laperception du vêtement. Pour

y déceler notre idée du beau:comment se matérialise-t-elledans nos choix et habitudesvestimentaires? Pour explorersa dimension symbolique, etpolitique.Envisager le textile comme filconducteur de productions ar-tistiques n’est donc pas sansmobiliser un regard qui trans-cende la matière en tant quetelle», soutiennent les organi-sateurs du festival, à propos duthème de la troisième édition dela Rencontre internationaled’art contemporain.Signalons que les ateliersSahm apportent un soutienmultiforme aux artistes. Dans lebut d’ouvrir à la nouvelle géné-ration de créateurs congolaisles portes des réseaux quistructurent le monde de l’artcontemporain. Ils organisent:ateliers, résidences de créa-tions, et expositions. La Ren-contre internationale d’art con-temporain qu’elle tient en sep-tembre de chaque année, repré-sente l’une des actions du cen-tre visant à stimuler la créativi-té des artistes.Créés en 2012, par l’artiste plas-ticienne congolaise Bill Koué-lany, les Ateliers Sahm offrentun encadrement aux jeunes ar-tistes et écrivains, au traversd’ateliers de formations dansun contexte d’insuffisance desoutien institutionnel et privépour les initiatives artistiquesau niveau du Congo. Ils se pré-

Rencontre internationale d’art contemporain

Les textiles africains à l’honneurde la 3ème édition

Du 8 au 28 septembre 2014, Brazzaville vibre au rythme de la3ème édition de la R.i.a.c (Rencontre internationale d’art contem-porain). Une édition placée sous le thème: «Textiles du conti-nent et dynamiques artistiques». Et dont le coup d’envoi a étédonné, lundi 8 septembre dernier, dans l’enceinte des ateliersSahm, centre pour l’art, la recherche et le partage des avoirs, auquartier Diata, à Makélékélé (arrondissement 1 de Brazzaville).Par la projection du documentaire «Train commun», d’Eric Watt,sur la 2ème édition de la Rencontre internationale d’art contem-porain et la conférence de presse animée par l’artiste plasticiennecongolaise, Bill Kouelany, directrice artistique de la R.i.a.c.

sentent, aujourd’hui, commeune structure congolaise im-portante d’appui de la créationartistique.A propos de Bill Kouelany, elleest auteur et plasticienne inter-nationalement reconnue. L’ar-tiste a participé à de nombreuxsalons et expositions (Art Ma-drid 2007, Biennale de Dakar,Documenta 12 de Kassel, Jo-burg Art Fair 2008 et 2009, ArtKarlsruhe 2009, Focus 10 Ba-sel, Fondation Blachère à Aptet à la Galerie Peter Herrmann,à Berlin). Ses toiles et installa-tions de papier-mâché, cou-sues, collées, dessinées, pein-tes avec des tons généralement

sombres représentent descorps à la chair mutilée parfoisjusqu’aux os, des êtres sans vi-sage, qui témoignent en silen-ce des traces laissée par la vio-lence de la vie. Bill Kouélanydéstructure textes et toiles,avant de les reconstituer, com-me un acte de reconstructionde ce que l’on pensait être dé-truit. A l’image de son oeuvre,elle a ouvert un centre d’artdédié à la création, pour(re)construire une scène artis-tique et culturelle congolaisevivante et rayonnante.

Véran Carrhol YANGA

Mais seulement voilà: aumoment où cette piècesouffle ses cinquante

bougies Guy Menga monte aucréneau, pour réclamer, de nou-veau, ses droits d’auteur.«1964-2014: ainsi donc «Lamarmite de Koka-Mbala» fêteun demi-siècle de vie sur la scè-ne théâtrale africaine. Un suc-cès quasi permanent, en parti-culier, sur les scènes du Con-go-Brazzaville, son pays d’ori-gine, même si tout au long decette longue période, ni le Mi-nistère de la Culture du Congo,ni la Direction générale qui endépend (tous les deux em-ployeurs du Théâtre nationalcongolais) n’ont jamais rever-sé les 10% de droit revenantd’office à l’auteur, après cha-

que représentation, en dépit demultiples réclamations dont ladernière remonte à 2013. Dequoi se demander à quel genrede pays de droit appartient no-tre pays...», se plaint l’auteur,dans un communiqué de pres-se qu’il a fait parvenir à notrerédaction.Dans une correspondanceadressée au directeur du Théâ-tre national congolais (qui adéjà joué, à plusieurs reprises,cette pièce), écrite, le 25 mars2013, à Chartres, l’écrivain af-firmait avoir fait plusieurs récla-mations en France, au niveaude la S.a.d.c (Société desauteurs et compositeurs dra-matiques) dont il est membre,concernant le paiement de sesdroits d’auteur. «Ni le Ministè-

re de la culture, ni la directionde la Culture et encore moinsle Théâtre national congolais,n’auraient jamais donné suiteà la correspondance que laS.a.d.c leur adresse, depuis denombreuses années.Pour régler cette affaire àl’amiable, j’exige que me soientpayés seulement les droits dereprésentation des dix premiè-res années de 2000. Je fais ca-deau à mes chers compatriotesde toutes les représentationsauxquelles ils ont assisté, de

1965 à 2003.A titre de rappel, après une sé-rie de spectacles donnés parune troupe théâtrale, l’auteur,selon, le barème en vigueur àla S.a.d.c, doit toucher 10% dela recette totale. Moi, je deman-de seulement une somme for-faitaire d’un million cinq centmille (1.500.000) francs Cfa paran, de 2003 à ce jour, 8 mars2013. Multipliée par dix années,cela donne quinze millions15.000.000 de francs Cfa. A par-tir de cette date, le T.n.c devra,

Pièce de théâtre «La marmite de Koka-Mbala»

Guy Menga continue de réclamerses droits d’auteur

Ecrivain congolais, de renommée internationale, Guy Menga (deson vrai nom, Guy Gaston Bikouta Menga) est auteur de la nonmoins célèbre pièce de théâtre «La marmite de Koka-Mbala».Une œuvre qui a obtenu, en 1967, le Grand Prix du Concoursthéâtral interafricain, et qui célèbre, cette année, son demi-siè-cle de création. Pas plus tard que le jeudi 28 août 2014, au C.f.r.a.d(Centre de formation et de recherches en art dramatique), cettepièce a été, pour une énième fois, merveilleusement jouée parles comédiens de la Compagnie Théâtre d’art africain. Pour ren-dre un vibrant hommage à un des piliers du 6ème art congolais,en l’occurrence Paul Milongo, alias Ebende Kilo.

Romans

Etudiant international aux Etats-Unis d’Amérique, Lassy M’Bouitya publié, en juillet 2013, aux Editions Edilivre, à Paris (France), unroman de 102 pages, intitulé: «François Hollande réveille la jeu-nesse africaine».

«François Hollanderéveille la jeunesse afri-

caine» de Lassy M’Bouity

Résumé du livre: «J’ai prisconscience du problème de lajeunesse en Afrique, à l’occa-sion du discours du Présidentde la République française,François Hollande, devant l’As-semblée nationale sénégalaise,le 12 octobre 2012», affirmel’auteur. Qui, à travers son pro-gramme d’accompagnementen éducation des jeunes, tented’inculquer aux garçons et auxfilles les connaissances essen-tielles pour devenir des éduca-teurs éclairés. Ces dernierspourront, ainsi, assurer l’édu-cation des générations futureset offrir à l’Afrique un futur pro-metteur.

Après «La balade amoureuse» (Bénévent, 2012), Talia Loemba-Bouitya inscrit, en juin 2014, un deuxième roman dans sa bibliographie.Celui-ci s’intitule: «Dans la valise…il y a un poème pour toi» et a étépublié aux Editions Edilivre.«Voici une valise hors du commun. En lieu et place des habits, voustrouverez des poèmes de tous genres. Ils évoquent la société, lemonde, l’amour, les faits divers, et la femme à qui l’auteur rend unvibrant hommage dans un poème intitulé: Hymne à la femme: «J’aime

Talia Loemba-Bouity:«Dans la valise…il y a un

poème pour toi»

la femme qui conçoit puis accou-che, celle qui accouche puis pro-tège, celle qui protège puis édu-que […] J’adore la femme quicombat et gagne, celle qui sou-vent pardonne, pour qui le par-tage est un don… ». À chaquetexte, laissez-vous emporterdans un magnifique voyage auxcôtés de l’auteur: «Je suis unéternel pigeon voyageur, et dansma poésie j’ai le devoir de fairevoyager mes lecteurs.», lit-on, àla quatrième page de couverturedu livre composé de 70 pages etdisponible en librairie au prix de10,50 euros.Talia Loemba-Bouity est né, en1985, à Pointe-Noire, la capitale

Membre actif du parti M.a.r (Mouvement action et renouveau),Lassy M’Bouity est née en 1988, à Brazzaville. Après un baccalau-réat scientifique et un passage à la Faculté des sciences écono-miques de la ville-capitale congolaise, il décide de poursuivre sesétudes supérieures en sciences politiques et économie interna-tionale aux Etats-Unis. Il est, également, un membre actif de plu-sieurs O.n.gs et mouvements des droits de l’homme.

économique du Congo. En 2005, il obtient un Bac scientifique au com-plexe scolaire Kimpolo-Fonkoma, et rejoint, en 2007, l’université deRome, La Sapienza, et sa faculté des sciences mathématiques, phy-siques et naturelles. Pour financer ses études, il travaille comme opé-rateur de call center à l’institut de recherche des marchés Gnresearchde Rome, puis comme vigile auxiliaire à la fabrique de Saint-Pierre,au Vatican. En 2012, il publie son premier roman La balade amou-reuse (Bénévent, 2012), et reçoit, la même année, le deuxième prix duCertamen Sapientiae (Concours de poésie des universitaires de Rome)avec une poésie inédite: Figli di Lucia (Les fils de Lucie).

V.C.Y.

Guy Menga désormais, verser des droitsd’auteur à la S.a.d.c, après cha-que représentation.Ne fût-ce que par simple gestede gratitude, mon pays qui nem’a jamais officiellement adres-sé le moindre compliment pourcette pièce que le public, tantcongolais qu’africain, adoretant, mon beau Congo dis-je,me doit au moins ça de monvivant», poursuit la correspon-dance de l’auteur de «La mar-mite de Koka-Mbala». Qui an-nonce la parution prochained’une version revue et corrigée«au niveau de la forme» et de

la correction des coquilles con-tenues dans la version origina-le. Il en profite également pour«adresser ses remerciements àtous ceux qui, en Afrique etailleurs dans le monde, d’unemanière ou d’une autre, ontpermis à ce drame de connaî-tre une telle longévité et un suc-cès semi-séculaire indéniable».Une version de la pièce enkikôngo-lari, intitulée: «Kinzukia Koka-Mbala», paraîtra cou-rant 2015.

Sévérine EGNIMBA

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3425 du mardi 9 septembre 2014 - PAGE 18

ANNONCES

S.C.C.P.I (Société Congolaise de Construction et Promotion Immobilière)SAYA – MFOUTOU Fanny ChancelvieS.C.C.P.I (Société Congolaise de Construction et Promotion Immobilière)YOBA Reagan Florelle ArtsonMABIALA Jean ChristopheYOBA FlorelleMBOUMBA BAKONO Prisca NathalieKINGA Guy RogerMALONG MANIKA Garcia – MichelMADZOU YOULOUYI Maurille UrbainBANVI – MIETEMFIKOU Philippe InnocentMme ONGOUSSOU née MOPIANE Joséphine HélèneMAYIMBI FélixKIBOULOU BernardAbel MANANGAMme MADOULOU née NGOUAKA Carine AudeKENGUE Aude PulchérieNSANGOU MASSAMBA Serge ThéophileMABIALA Bienvenue NicoleCELTEL – CONGOCELTEL – CONGOCELTEL – CONGOCELTEL – CONGOCELTEL – CONGOCELTEL – CONGOCELTEL – CONGOCELTEL – CONGOCELTEL – CONGOCELTEL – CONGOCELTEL – CONGOCELTEL – CONGOKIMPOLO Alder BerthangeKIMPOLO Philippe BertinKIMPOLO Philippe BerthinS.N.E

ANNONCE LEGALE N°54L’INSPECTEUR DIVISIONNAIRE DE LA CONSERVATION DES

HYPOTHEQUES ET DE LA PROPRIETE FONCIERE DE DOLISIE

Suivant réquisitions reçues par l’Inspecteur Divisionnaire de la Conservation des Hypothèques et de la Propriété Foncière, une procédure d’immatriculation, en vue de l’établisse-ment des titres fonciers, est en cours. Cette procédure concerne les immeubles suivants:

N° de réquisitions Départements Requérants

Au-delà de deux (2) mois, à compter de ce jour, aucune opposition ou réclamation à l’immatricu-lation ne sera plus recevable (Art. 26 de la loi 17/2000 portant régime de la propriété foncière).

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES, DU PLAN,DU PORTEFEUILLE PUBLIC ET DE L’INTEGRATION

DIRECTION GENERALE DES IMPÔTS ET DES DOMAINESDIRECTION DE L’ENREGISTREMENT, DE LA FISCALITE FONCIERE ET

DOMANIALEDIVISION DE LA CONSERVATION DES HYPOTHEQUES ET DE LA PROPRIETE

FONCIERE DE DOLISIE-NIARI-BOUENZA-LEKOUMOU

Références cadastrales

Bernard KIBOULOU

Inspecteur Principal

Localités/Quartiers

Pour insertion légale

Dolisie, le 22 Août 2014

010203040506070809101112131415161718192021222324252627282930313233343536

1752 du 29/03/20132010 du 15/10/20132242 du 02/05/20142177 du 10/03/20142230 du 11/04/20142209 du 31/03/20142290 du 26/05/20142231 du 11/04/20142305 du 05/06/20142259 du 09/05/20142260 du 09/05/20142341 du 11/07/20142336 du 11/07/20142340 du 11/07/20142339 du 11/07/20142268 du 13/05/20142270 du 13/05/20142273 du 13/05/20142274 du 13/05/20142272 du 13/05/20142269 du 13/05/20142271 du 13/05/20140851 du 20/08/20102325 du 24/06/20141222 du 24/02/20130850 du 20/08/20100853 du 20/08/20100849 du 20/08/20100848 du 20/08/20100847 du 20/08/20100863 du 20/08/20100858 du 20/08/20100852 du 20/08/20101813 du 21/05/20131909 du 05 /08/20132393 du 19/08/2014

Parcelle 16; Bloc 07; Section A; Superficie 514,14m²Parcelles 06 et 07; Bloc 10; Section P; Superificie 800m²Parcelle 240; Bloc /; Section D; Superficie 439m²Parcelle 17; Bloc 57; Section E; Superficie 375m²Parcelle 1 à 10; Bloc 13; Section B; Superficie 5000m²Parcelles 1 à 10; Bloc21 et 22; Section P; Superficie 100000m²Parcelle 05; Bloc 27bis, Section L1; Superficie 400m²Parcelle 12; Bloc B1; Section N1; Superficie 400m²Plle 872Ter et 873Ter; Bloc71qter; SectionM; Superficie 837m²Parcelle 3; Bloc 5ter; Section L; Superficie 750m²Parcelle 03; Bloc 14; Section L; Superficie 600m²Parcelle 02; Bloc 97; Section P2; Superficie 4000m²Parcelle 01; Bloc 97; Section P2; Superficie 12.000m²Parcelle 03; Bloc 98; Section P3; Superficie 8000m²Parcelle 02; Bloc 98; Section P2; Superificie 8000m²Parcelles 4 et 5; Bloc /; Section /; Superficie 800m²Parcelle /; Bloc /; Section /; Superficie 2.749,39m²Parcelle /, Bloc /, Section /; Superficie 3.311,59m²Parcelle /, Bloc /; Section /; Superficie 874m²Parcelle 1; Bloc /; Section /; Superficie 3600m²Parcelle 2; Bloc /; Section /; Superficie 7309m²Parcelle 2; Bloc /; Section /; Superficie 554,76m²Parcelle /; Bloc /; Section /; Superficie 400m²Parcelle /; Bloc 23; Section P; Superficie 4.622,48m²Parcelle /; Bloc 24 et 25; Section P; Superficie 6472m²Parcelle /; Bloc /; Section /; Superficie 225m² (zone rurale)Parcelle /; Bloc /; Section /; Superficie 400m² (zone rurale)Parcelle /; Bloc /; Section /; Superficie 400m² (zone rurale)Parcelle 30; Bloc 18; Section A; Superficie 500m²Parcelle /; Bloc n°3; Section /; Superficie 500m² (zone rurale)Parcelle /; Bloc /; Section /; Superficie 400m² (zone rurale)Parcelle /; Bloc 2; Section du marché; Superficie 400m²Parcelle /; Bloc /; Section /; Superficie 400m² (zone rurale)Parcelles 2 et 3; Bloc 02; Section P; Superficie 800m²Parcelle 477; Bloc /; Section D; Superficie 342m²Parcelle /; Bloc /; Section /; Superficie 165ha (zone Rurale)

Dolisie / Qtier BaloumbouDolisie / MafoubouDolisie / Qtier Hôpital GénéralNkayi / 5 févierDolisie / MoukondoDolisie / MafoubouDolisie / Qtier LissangaDolisie / Qtier TahitiDolisie / Qtier FADDolisie / Qtier TsilaDolisie / Qtier TsilaDolisie / Qtier Kitsitsidi (Mafoubou)Dolisie / Qtier Kitsitsidi (Mafoubou)Dolisie / Qtier Kitsitsidi (Mafoubou)Dolisie / Qtier Kitsitsidi (Mafoubou)Mouyondzi /Village MoukalaMouyondzi / Centre-villeMouyondzi / village NkilaMouyondzi / Centre - VilleMouyondzi / village NkilaMouyondzi / Centre – VilleMouyondzi face Gare RoutièreBambama / Qtier MaletaDolisie /Qtier Mbounda zone FORSPAKDolisie /Qtier Mbounda zone FORSPAKKomono – LéfoutouOuandzi / Village MbakaOuandzi / Village LoyoOuandzi / Village KomonoSibiti / village MIKAMBATsinguidiMoungoundou – SudNgongo / Village DITSANDOUDolisie / Qtier KitstistsiDolisie / Qtier Bas FleurySous-Préfecture de Louvakou (Route Gabon)

NiariNiariNiariBouenzaNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariBouenzaBouenzaBouenzaBouenzaBouenzaBouenzaBouenzaLékoumouNiariNiariLékoumouLékoumouLékoumouLékoumouLékoumouNiariNiariNiariNiariNiariNiari

NSILOU KIANGANI Prince Wilfrid héritierBOUKONDZO BAKALA AugustineKIPOUTOU Audrey JudithKIPOUTOU MOUTIMOU DjibrelMAKAYA Jean JacquesSocité Congo TOLESMABIALA DieudonnéNGOMA Gislain JosephMme NGIUE née KENGUE OlgaEglise Néo- ApostoliqueEglise Néo- ApostoliqueGLOBAL WOOD - CONGOEmmanuel WAPLERS.N.L (SARL)S.C – CONGO (SARL)KIBOULOU BernardMAOUENE - GastonNITHOU TABA RigobertNITHOU TABA RigobertMAOUENE – Gaston (Enfants)Famille MAOUENEMPABI NorbertCELTEL – CONGOLU – SHUQIZAHO – HUICELTEL – CONGOCELTEL – CONGOCELTEL – CONGOCELTEL – CONGOCELTEL – CONGOCELTEL – CONGOCELTEL – CONGOCELTEL – CONGOKIMPOLO MOUSSOUNDA Sandra Berthanie ; KIMPOLO Karen EurediceKIMPOLO MOUSSOUNDA Sandra BerthanieEmile OUOSSO

ANNONCE LEGALE N°55L’INSPECTEUR DIVISIONNAIRE DE LA CONSERVATION DES

HYPOTHEQUES ET DE LA PROPRIETE FONCIERE DE DOLISIE

Suivant réquisitions reçues par l’Inspecteur Divisionnaire de la Conservation des Hypothèques et de la Propriété Foncière, une procédure d’immatriculation, en vue de l’établisse-ment des titres fonciers, est en cours. Cette procédure concerne les immeubles suivants:

N° de réquisitions Départements Requérants

Au-delà de deux (2) mois, à compter de ce jour, aucune opposition ou réclamation à l’immatricu-lation ne sera plus recevable (Art. 26 de la loi 17/2000 portant régime de la propriété foncière)

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES, DU PLAN,DU PORTEFEUILLE PUBLIC ET DE L’INTEGRATION

DIRECTION GENERALE DES IMPÔTS ET DES DOMAINESDIRECTION DE L’ENREGISTREMENT, DE LA FISCALITE FONCIERE ET

DOMANIALEDIVISION DE LA CONSERVATION DES HYPOTHEQUES ET DE LA PROPRIETE

FONCIERE DE DOLISIE-NIARI-BOUENZA-LEKOUMOU

Références cadastrales

Bernard KIBOULOU

Inspecteur Principal

Localités/Quartiers

Pour insertion légale

Dolisie, le 22 Août 2014

010203040506070809101112131415161718192021222324252627282930313233343536

N°2338 du 11/07/20142359 du 21/04/20142337 du 11/07/20142243 du 02/05/20142358 du 21/07/20142244 du 02/05/20142360 du 21/07/20141769 du 15/04/20132361 du 21/07/20141280 du 17/04/20122362 du 21/07/20141848 du 11/06/20132363 du 21/07/20141421 du 30/08/20122364 du 21/07/20142317 du 17/06/20142365 du 21/07/20141847 du 11/06/20132366 du 21/07/20141665 du 30/01/20130861 du 20/08/20100864 du 20/08/20100856 du 20/08/20100851 du 20/08/20100854 du 20/08/20100859 du 20/08/20100857 du 20/08/20100865 du 20/08/20100855 du 20/08/20102296 du 28/05/20142295 du 28/05/20142294 du 28/05/20141908 du 05/08/20131812 du 21/05/20131811 du 21/05/20130624 du 05/08/2009

Parcelle 01; Bloc 98; Section P2; Superficie 8000m²Parcelle 8; Bloc 78; Section P2; Superficie 500m² Parcelle 01; Bloc 98; Section P2; Superficie 8000m²Parcelle 05; Bloc 08; Section P; Superficie 400m²Parcelle 6; Bloc 78; Section P2; Superficie 500m²Parcelle 9; Bloc 2; Section /; Superficie 500m²Parcelle 9; Bloc 78; Section P2; Superficie 500m²Parcelle 02; Bloc 01; Section L; Superficie 377m²Parcelle 7; Bloc 78; Section P2; Superficie 500m²Parcelles 1 et 8; Bloc 74; Section L; Superficie 800m²Parcelle 3; Bloc 78; Section P2; Superficie 500m²Parcelle 2; Bloc 27; Section P; Superficie 400m²Parcelle 1; Bloc 78; Section P2; Superficie 500m²Parcelle 05bis; Bloc 100; Section G; Superficie 415,8m²Parcelle 5; Bloc 78; Section P2; Superficie 500m²Parcelle /; Bloc 4; Section /; Superficie 400m²Parcelle 4; Bloc 78; Section P2; Superficie 400m²Parcelle 3; Bloc 39; Section P; Superficie 625m²Parcelle 2; Bloc 78; Section P2; Superficie 500m²Parcelle 4; Bloc 34; Section L2; Superficie 602,92m²Parcelle /; Bloc /; Section /; Superficie 400m² (zone rurale)Parcelle /; Bloc /; Section /; Superficie 400m² (zone rurale)Parcelle /; Bloc /; Section /; Superficie 400m² (zone rurale)Parcelle /; Bloc n°4 Lékana; Section /; Superficie 400m²Parcelle /; Bloc /; Section /; Superficie 225m²Parcelle /; Bloc /; Section /; Superficie 500m²Parcelle /; Bloc n°2; Section /; Superficie 400m²Parcelle /; Bloc /; Section /; Superficie 180m² (zone rurale)Parcelle / Bloc /; Section /; Superficie 400m² (non cadastré)Parcelle /; Bloc /; Section /; Superficie 400m² (non cadastré)Parcelle /; Bloc /; Section /; Superficie 625m² (non cadastré)Parcelle /; Bloc /; Section /; Superficie 625m² (non cadastré)Parcelle 475; Bloc /; Section D; Superficie 353,475m²Parcelles 4; 5; 6 et 7; Bloc 02; Section P; Superficie1600m²Plles 1; 2; 9 et 10; Bloc 11; Section M4; Superficie 1600m²Parcelle /; Bloc /; Section /; Superficie 1.792,26m²

Dolisie / Qtier KitsitsidiDolisie / Route MabokoDolisie / Qtier KitsitsidiDolisie / Qtier KitsitsidiDolisie / route MabokoDolisie / MatsendéDolisie / Route MabokoDolisie / Qtier KinguébéDolisie / Route MabokoDolisie / Qtier LissangaDolisie / Route MabokoDolisie / FORSPAKDolisie / Route MabokoDolisie / Qtier CapableDolisie / Route MabokoDolisie / Petit – ZanagaDolisie / Route MabokoDolisie / FORSPACKDolisie / Route MabokoDolisie / LissangaVillage MbilaZanaga – Centre – VilleMayéyé/Qtier n°1Bambama/Qtier MaletaKomono/Village DouakaniMadingou/Village Nsatou–MeyaDivenie / Qtier 4 CheminsDistrict de Nyanga/Qtier YELLOMAYOKOKARI – NZOUNGOUNDENDEVillage VoundaDolisie / Qtier Mont FleuryDolisie / Qtier MboundaDolisie / Qtier LissangaLoudima

NiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariLékoumouLékoumouLékoumouLékoumouLékoumouBouenzaNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariNiariBouenza

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LA SEMAINE AFRICAINE N°3425 du mardi 9 septembre 2014 - PAGE 19

ANNONCES

Suivant acte authentique reçu à Brazzavilleen date du 18 août 2014 par Maître AdoPatricia Marlène MATISSA, Notaire à Braz-zaville, dûment enregistré à la recette deBrazzaville, le 19 août 2014, sous folio 147/4 N°1253, il a été constitué une sociétéayant les caractéristiques suivantes:

Forme: société à responsabilité limitéeunipersonnelle;

Objet: La société a pour objet, tant surl’étendue du territoire de la République duCongo que partout ailleurs à l’étranger:- Conception, commercialisation d’appa-reils domestiques et de transport;- Ingénierie des systèmes embarqués et in-formatiques industriels;- Ingénierie et étude dans le domaine desnouvelles technologies de la communica-tion et de l’information;- Prestations de services dans le domainedes nouvelles technologies de la commu-nication et de l’information;- Stockage et sauvegarde des données in-formatiques;- Vente, installation et maintenance des ap-pareils technologiques;

Dénomination: La société a pour dénomi-nation: LATIM ILIMI;

Maître Ado Patricia Marlène MATISSANotaire

Avenue Félix EBOUE, immeuble «Le 5 février 1979»2ème étage gauche (Face Ambassade de Russie)

Centre-ville, Boîte Postale: 18, BrazzavilleTél: (242) 05 350.84.05/06 639.59.39/05 583.89.78

E-mail: [email protected]/[email protected]

AVIS DE CONSTITUTIONDE LA SOCIETE «LATIM ILIMI»

Société A Responsabilité Limitée UnipersonnelleAu capital de 1 000 000 F. CfA

Siège social à BrazzavilleRépublique du Congo

Siège social: Le siège social est situé àBrazzaville, case A87 rue Duplex, quartierBacongo;

Durée: La durée de la société est fixée à99 années, à compter de son immatricula-tion au Registre de Commerce et du Cré-dit Mobilier;

Capital: Le capital social est de 1.000.000F. CFA, divisé en 100 parts sociales de10.000 F. CFA chacune, entièrement sous-crites et libérées;

Gérance: Monsieur Destiny ConscienceEland LOUKAKOU BOUNZEKI MBEMBAest nommé Gérant statutaire;

Dépôt légal a été effectué au Greffe du Tri-bunal de Commerce de Brazzaville, le 25août 2014, enregistré sous le numéro 14DA 860;

RCCM: La société est immatriculée au Re-gistre du Commerce et du Crédit Mobilierde Brazzaville, sous le numéro CG/ BZV/14 B 5294.

Pour insertion légale,Me Ado Patricia Marlène MATISSA,

Notaire

Evaluation, Maîtrise et Gestion des Risques Professionnels: EvRP (Docu-ment Unique)Etudes Techniques et Assistance en Prévention: ETAP(Conventions et contrats d’objectifs, plans d’action de Prévention, Proto-coles de Sécurité)Entreprise d’Accueil: EA et Entreprise de Transport: ET(Opération de Chargement - Déchargement)Intervention d’entreprises extérieures: EU - EE(Plans de prévention)Auprès des Entreprises, industries, établissements, divers Chantiers etAdministrationsExpertise technique en sinistres AT - MP auprès des TribunauxFormation des Préventeurs, CHS, CHSCT au sein des EntreprisesElaboration des études de danger et établissement de Plan d’OpérationInterne (POI); formation à la Gestion des crisesImmatriculation d’Employeurs et Affiliation des salariésAssiette de cotisationsSuivi et Gestion des Carrières des Salariés (relevés de situation indivi-duelle)Estimation indicative globale du montant de la pension de retraiteEstimation indicative globale du montant de l’indemnité journalière et ren-tes

Cumul emploi - retraite (conditionnalités)Contentieux (général et technique)

Siège social: 30, Rue Enyellé, Arrondissement 5, Ouenzé,Brazzaville

B.P: 13503, Brazzaville - CONGOTéléphone: 00(242) 06 687 42 32/05 351 57 61/22 603 66 28

E-mail: [email protected]: CG/BZV/14A18724 NIU: P2014110005466172

SS:

CABINET - CONSEIL

L’Assurance MaladieSécurité Sociale

ARIEL CONSULTINGCORPORATION

ASSURANCE MALADIE - RISQUES PROFESSIONNELS,Hygiène, Sécurité et Santé au Travail

&Sécurité Sociale, diverses études

Un avis de consultation est lancé par l’Agence pour la Sécurité de la NavigationAérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA).

1. Objet:Le présent avis d’appel d’offres a pour objet la fourniture et l’installation d’ungroupe électrogène de secours pour la représentation de l’ASECNA au Congo,à Brazzaville.

2. Dossier d’appel d’offres:Le dossier d’appel d’offres ouvert en langue française peut être consulté etobtenu à partir du 9 Septembre 2014, auprès de la Maintenance des Infrastruc-tures Radioélectriques de la Représentation de l’ASECNA au Congo, moyen-nant le paiement de la somme non remboursable de 25 000 F. CFA à la caisse dela Représentation. Une copie du reçu sera déposée pour l’obtention du dossier.Les entreprises ayant déjà payé pour obtenir le dossier lors de la précédentepublication, peuvent concourir sur la base des reçus délivrés à cette période.

3. Offres:Les offres portant la mention «Fourniture et installation d’un groupe électro-gène de secours pour le Représentation de l’ASECNA au Congo, à n’ouvrir qu’enséance de dépouillement», doivent parvenir, au plus tard, le 14 octobre 2014, à10 heures locales, à: Monsieur le Représentant de l’ASECNA auprès de la Répu-blique du Congo, Brazzaville.

L’ouverture des plis aura lieu le même jour, à 11 heures locales, dans la salle deréunion de la Représentation, en présence des soumissionnaires qui le dési-rent.

Fait à Brazzaville, le 5 Septembre 2014

Le Représentant de l’ASECNA auprès de la République du Congo

Louis BAKIENON

ASECNAREPRESENTATION AU CONGO

AEROPORT INTERNATIONAL MAYA MAYA, BRAZZAVILLEB.P: 218

TEL: (242)05 377 95 74N°2014/2154/ASECNA/DEXRO/IRE/CO/02

AVIS D’APPEL D’OFFRES

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SPORTS

En match aller de la premièrejournée de la phase de pou-les des éliminatoires de la

CAN-Maroc 2015, les Diables-Rouges du Congo sont allés met-tre à genoux le Nigeria, championd’Afrique en titre et huitième fina-

Eliminatoires CAN-Maroc 2015

liste de la récente Coupe dumonde-Brésil 2014, samedi 6septembre 2014, à Calabar.Donc, au Nigeria. Score final: 3buts à 2. Cette victoire, les Dia-bles-Rouges la doivent, surtout,à un Thiévy Bifouma étincelant.Vous avez bien vu, écouté etcompté: 3 buts à 2, en faveur desDiables-Rouges. Soulagement!Décrispation générale dans lesmilieux sportifs congolais. Mais,certains n’en croient pas encoreleurs oreilles, parce que l’exploitdépasse l’entendement. C’est lapremière défaite du Nigeria, àdomicile, en match officiel, depuis1981.On le voit, les Diables-Rouges ontdéjoué les pronostics les plus pes-simistes. Ils ont brillé d’un éclatparticulier dans ce duel d’entréede compétition avec le Nigeria. Ilsont réalisé l’exploit dont tout lemonde parle. Avec la manière, enplus. Et ils ont mis fin, on l’espère,à cette sorte de complexe quiavait, semble-t-il, embrassé lefootball nigérian vis-à-vis de celuidu Congo.Prince Oniangué (16e) et Thiévy

Bifouma (40e et 54e, sur penalty)sont les artisans des buts congo-lais. Ce ne sont pas les seuls butsde cette partie on ne peut pluscolorée, les Nigérians ayantouvert le score, dès la 13ème mi-nute, par Efe Ambrose, le défen-seur de Celtic de Glasgow, de latête, avec l’aide du portier congo-lais Massa, coupable d’une légèrefaute de main. Ils ont réduit lescore, en fin de partie, par Salami(89e), mais c’était trop tard, pourespérer revenir au score.Les Nigérians n’ont, finalement,trouvé absolument rien à redire.Les buts congolais étaient limpi-des, et la parade de leur portier,Austin Ejidé, dérisoire. On enparle encore dans les rues deCalabar, d’Abuja, de Lagos,d’Enugu, etc.Et grâce à leur splendide victoireà l’extérieur, les Diables-Rougesont toutes les raisons d’extériori-ser leur joie, de pavoiser et d’en-visager la suite des éliminatoiresde la CAN-Maroc 2015 sous descouleurs gaies. Ils sont deuxiè-mes du groupe A, derrière l’Afri-que du Sud qui est allé écraser

(3-0) le Soudan, à Ondurman. Eton ne leur pardonnera pas deperdre le gain de cette entreprisequ’ils ont, si heureusement, lan-cée. Il est vrai qu’ils n’ont, peut-être, pas encore annoncé leurqualification au tournoi final. Cen’est pas aussi la fin de campa-gne africaine du Nigeria et duSoudan, les deux battus de la 1ère

journée, dans le groupe A.

Guy-Saturnin MAHOUNGOU

Congo: Chancel Massa; FrancisNganga, Borhis Moubhio, Sa-gesse Babelé, Dimitri Bissiki-Magnokelé; Bouka-Moutou (puisBoukama-Kaya, 75e), PrinceOniangué, Césaire Gandzé, FodéDoré (puis Ladislas Douniama,90e); Franci Litsingi, ThievyBifouma. Entr.: Claude Le Roy.Nigeria: Austin Ejide; EfeAmbrose, Echiéjilé, Omeruo,Oboabona; Onazi, Musa,Odunlami (puis Salami, 74e),Uche Nwofor (puis Emeniké, 50e),Mikel Obi Azeez (puis Igiebor,50e). Entr.: Stephen Keshi.

Bifouma! Un nom dans toutesles bouches après Nigeria-Congo. Il a été au cœur decette empoignade très colo-rée, à Calabar. Ce garçon de22 ans, sociétaire de l’U.DAlmeria (Liga espagnole) etancien international françaisjunior et espoir, a donné letournis aux défenseurs nigé-rians qu’il a, ensuite, domptés.Thievy Guivane Bifouma estun petit monstre à l’appétitdéjà très prononcé, sur cequ’on a vu sur le petit écran.Pour sa deuxième sélectionavec les Diables-Rouges, ilvoulait tout et a accaparé lascène de Calabar. A la 16ème

minute de jeu, il réalise une su-perbe accélération, sur le flancdroit, met dans le vent deuxdéfenseurs. A la sortie d’uncrochet dévastateur, il obligeun des deux à brouter la pe-louse et à sortir du terrain,puis sert son capitaine, PrinceOniangué, comme sur un pla-teau d’or. Ce dernier trompeAustin Ejidé, le portier nigé-rian, pour le but de l’égalisa-tion. C’était le début du showThievy Bifouma. Passeur, toutà l’heure, il fait un une-deuxsomptueux avec FranciLitsingi qui le place sur orbite.Il prend tout son temps, désé-quilibre, par une feinte decorps, Austin et n’a plus qu’àdoubler la mise, du pied gau-che, à la 40ème minute de jeu.Enfin, à la 54ème minute, ThievyBifouma se joue de deux ad-versaires dans la surface deréparation nigériane. Un desdeux balaie son pied d’appui,concédant un penalty qu’il nelaisse à personne le loisir detransformer. Il le conclut, lui-même, en force, d’une frappesèche, à mi-hauteur. Missionbrillamment terminée et bienaccomplie pour ce môme donton suivra l’évolution, avec in-térêt. En tout cas, à lui seul, etavec la contribution de sespartenaires, Thievy Bifouma,passé par Strasbourg(France), Espanyol de Barce-lone (Espagne) et BromwichAlbion (Angleterre), a fait bas-culer le match…

G.M.

Tranchantspieds deThievy

Bifouma

Les échos favorables suscitéspar la victoire des Diables-Rouges sur le Nigeria s’es-

tompent à peine que le public con-golais s’apprête à reprendre lechemin du Complexe sportif dePointe-Noire. Pour y soutenir lesDiables-Rouges dans leur con-frontation avec le Soudan. Cematch compte pour la deuxièmejournée de la phase de poules deséliminatoires de la CAN-Maroc2015. Ce sera, mercredi 10 sep-tembre 2014.A Calabar, les Diables-Rougessont allés droit au but. Ils ontcausé la surprise, grosse commeça, en désillusionnant le cham-pion d’Afrique en titre qu’ils ontbattu par 3 à 2. Quel exploit réa-lisé par les hommes de Claude LeRoy! Du coup, ils seraient tentésde dormir sur leurs lauriers. Or,ils sont condamnés à se surpas-ser, à rééditer cette performancedans leurs propres installations,devant leur public.Les Diables-Rouges ont des ar-guments nécessaires pour s’affir-mer et confirmer le caractère sé-rieux de leur victoire de Calabar.Ils devraient, cependant, se mé-fier de l’esprit de suffisance. Nous

n’hésiterons, d’ailleurs, pas denous répéter, en leur réitérant no-tre appel de «mouiller le maillot»comme ils ont su le faire àCalabar. Mais, qu’ils ne se lais-sent pas non plus écraser par laresponsabilité qui est la leur, silourde soit-elle, mais qu’ils se bat-tent et se hissent.Le match de mercredi 10 septem-bre devrait être, avant tout et sur-tout, une simple rencontre spor-tive. Vu sous cet angle, les

joueurs s’en trouvent, générale-ment, libérés. La peur est unemauvaise conseillère. Elle pousseles joueurs à mal faire, à commet-tre des fautes qui, finalement, fe-ront du tort au groupe. Débarras-sés, donc, de la peur et d’une cer-taine présomption, ils feront du-rer, on l’espère, la joie des mil-liers d’amateurs de football con-golais…

Guy-Saturnin MAHOUNGOU

ConfrontationsCongo-Soudan

Depuis 1972, Congolais etSoudanais se sont affron-tés cinq fois. En voici lesrésultats:29 février 1972: Congo-Soudan (4-2)8 juin 2008: Congo-Soudan(1-0)11 octobre 2008: Soudan-Congo (2-0)4 septembre 2010 : Sou-dan-Congo (2-0)4 septembre 2011: Congo-Soudan (0-1)

Fécofoot

Les candidats recalésfavorables à «une

commission de normalisation»La commission électorale de la Fédération congolaise de football ainvalidé toutes les listes concurrentes à celle du président sortant, Jean-Michel Mbono, pour les élections de renouvellement de l’instance diri-geante du football congolais. En dépit des explications qu’elle a four-nies, le collectif des candidats têtes de listes recalés s’insurgent contrele rejet de leurs dossiers et en appellent à la mise en place d’un comitéde normalisation pour organiser ces élections.La presse sportive nationale était l’invitée dudit collectif, vendredi 5septembre 2014. Il s’agit de Jacques Gambou, Dieudonné BénitoAmouzoud, Jean-Joseph Dibala-Mouanda. Ces derniers ont livré leurposition commune sur la publication du compte rendu des travaux d’exa-men des dossiers de leurs candidatures par la commission électoralemise en place par la Fécofoot. A l’issue de cette rencontre, ils ont dis-tribué le texte d’une déclaration de leur collectif dont nous donnons unextrait:«Depuis quatre ans, le comité exécutif sème disputes et discordes,partout. Il entretient des rapports conflictuels avec tout le monde: leMinistère des sports et de l’éducation physique, le Comité olympiquecongolais et autres sachants et critiques. C’est du jamais vu, de mé-moire de sportifs congolais.Le petit jeu de dupes pour invalider certaines candidatures a commencéavec l’instauration du critère de trois ans d’activité préélection ininter-rompues pour tout postulant. C’est une prise en otage totale du foot-ball congolais, comme en témoignent les faits suivants:-le non-respect de la durée du mandat du comité exécutif actuel quidevait, normalement, s’achever le 25 novembre 2014;-le non-respect des dispositions du code électoral relatives à l’électiondes membres de la Commission électorale et des membres de la com-mission de recours;-le caractère extraordinaire et électif donné à l’assemblée généraleordinaire de fin de mandat et de renouvellement des instances diri-geantes de la Fécofoot;-le choix anti-statutaire des délégués votants à l’assemblée généralede la Fécofoot;-le refus de renouveler les mandats des instances internes des ligueset des groupements associatifs dont la durée des mandats est arrivéeà terme, depuis mai 2013, conformément aux articles 75 et 78 du rè-glement intérieur;-l’ingérence du secrétariat général de la Fécofoot dans les compéten-ces de la commission électorale (…);- le rétrécissement des délais de dépôt de candidatures au secrétariatgénéral et à la commission électorale;-les relations parentales ou alliées du président de la commission élec-torale, Abel Nzala, avec le président de la Fécofoot, Jean Michel Mbono,d’une part ; du vice-président de la commission électorale, Didier PotardMohoussa, avec le 3ème vice-président de la Fécofoot, Guy-BlaiseMayolas, d’autre part ;-des suspensions arbitraires prononcées contre les membres du co-mité exécutif, les dirigeants des clubs, candidats potentiels aux futuresélections dans les instances dirigeantes (…)En raison de ce qui précède, le collectif des candidats à l’élection duprésident de la Fécofoot envisage, purement et simplement, de recon-sidérer sa participation à cette élection truquée d’avance, et demandeau Comité olympique de s’impliquer dans la gestion de cette crise ;aux équipes de soutenir le collectif des candidatures têtes de listes àl’élection du Comité exécutif de la Fécofoot. Il entend consulter la fa-mille du football pour la mise en place d’un Comité de Normalisationqui aura à charge d’organiser cette élection.L’heure est grave! Sauvons notre football. La vitrine par laquelle lesautres regardent notre pays ne peut être l’objet de manipulations detous genres»

Claude Le Roy.

Les Diables-Rouges ont fait une rentrée fracassante à Calabar. (Ph. d’archives)