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  • LA SEMAINE AFRICAINE N3426 du vendredi 12 septembre 2014 - PAGE 1

    Les Diables-Rougesgagnent leurs galons

    de leaders(P.20)

    BI-HEBDOMADAIRE D'INFORMATION ET D'ACTION SOCIALE PARAISSANT AU CONGO-BRAZZAVILLE

    N 3426 du Vendredi 12 Septembre 2014 - 61me Anne - Sige Social: Bd Lyautey - Brazzaville - B.P.: 2080 - CONGO: 400 F. CFA - FRANCE: 1,75 Euro -Tl.: (242) 06.678.76.94 / 05.528.03.94 / 06.889.98.99 - E-mail: [email protected]

    61meanne

    Scandale la S.n.p.cDtournement dargent en banque,

    aprs le vol de chques en blanc signs(P.3)

    Cathdrale Saint Pie X(Diocse de Gamboma)

    La chrtienta clbr dans

    lallgresse troisvnements

    majeurs

    La faade principale de la cathdrale Saint Pie Xde Gamboma. (P.11)

    Vie des partis

    Dmission collective dune centainede conseillers nationaux de la D.r.d

    (P.9)

    Journaliste,Elie Smith

    braqu,la nuit, par

    cinq as-saillants

    sondomicile

    (P.9)

    Presse

    Philippe Mvouo arappel les pratiques

    de couverture descampagnes lectorales

    (P.3)

    Mdias et lections locales

    Groupe A des liminatoires CAN-Maroc 2015

    Session criminelle de la Cour dappel de Brazzaville

    Lex-colonelMarcel Ntsouroucondamn auxtravaux forcs perptuit

    Suspension desactivits de ChallengeFutura cause dun

    conflit foncier(P.13)

    Affaire Challenge Futuraet la succession Locko

    (P.3)

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3426 du vendredi 12 septembre 2014 - PAGE 2

    ANNONCE

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3426 du vendredi 12 septembre 2014 - PAGE 3

    Laffaire ne fait pas bruit.Et pourtant, cette fois, ilest difficile de dissimulerle scandale derrire la loi delomerta. Vritable mastodontede lconomie nationale, laS.n.p.c, travers ses filiales, est la fois dans lexploration, lex-ploitation et la commercialisa-tion du ptrole brut, le raffina-ge et la distribution des pro-duits raffins. Une vritablegalaxie cre en 1998, la ttede laquelle le gouvernement amis, depuis janvier 2011, un di-rectoire constitu dun direc-teur gnral, de trois adjoints,et chapeaut par un conseildadministration.Entreprise publique, la S.n.p.c,qui contribue au budget delEtat hauteur de 70%, com-me disent les statistiques, com-munique peu sur ses propresactivits, prfrant, pour lopi-nion, mettre laccent sur sesralisations humanitaires etsociales. La S.n.p.c gre unambitieux portefeuille dactifsoprs et non oprs compta-bilisant une production equityde 35.000 barils par jour, sou-ligne-t-on, au Ministre des hy-drocarbures. On est dans leptrole et les affaires marchent.Selon un article publi par Jeu-ne Afrique, en juillet dernier, laSocit nationale des ptrolesdu Congo (S.n.p.c) est sur lepoint de dcrocher 1,5 milliardde dollars (1,1 milliard deuros)

    (environ 750 milliards de francsCfa). Lopration, un prfinan-cement ptrolier pilot par Eco-bank capital -dirig depuis peupar Moyo Kamgaing-, a retenulattention dun pool de finan-ciers africains qui apporterontchacun entre 200 et 300 mil-lions de dollars. Il sagit dEco-bank, des nigrians UnitedBank for Africa et A.f.c, du ga-bonais B.g.fi Bank et du sud-africain D.b.s.a. Une banquefranaise figurerait galementparmi les prteurs. La leve,dont la finalisation est prvueen aot, va permettre S.n.p.cde financer sa part dinvestis-sement dans des grands pro-jets ptroliers du pays.A Brazzaville, difficile, videm-ment, davoir confirmation decette information et lon ne saitsi, en tant que socit publique,la S.n.p.c na pas besoin delavis des institutions nationa-les (gouvernement, parlement,etc.), pour se lancer un tel ni-veau dendettement reprsen-tant presque le quart du bud-get national.Les runions de son conseildadministration ne sont pasmdiatises et donc, il est dif-ficile de savoir son chiffre daf-faires annuel, son propre bud-get de fonctionnement, le ni-veau de rmunration de sonpersonnel, particulirement lesniveaux des primes, frais demission et autres indemnits

    verses, le fonctionnement deses filiales, etc. Ce qui donnelieu des spculations.Par exemple, le 15 aot est de-venu, au sein de cette entrepri-se publique, un vnementphare qui donne lieu des d-penses faramineuses. Ainsi,pour le 15 aot 2014, Sibiti, lasocit aurait dpens prs desix milliards de francs Cfa, pourles dons et les manifestationsorganises dont la rhabilita-tion et la construction de nou-veaux btiments du lyce tech-nique agricole de Sibiti hau-teur de 3 milliards 405 millionsde francs Cfa. Les marchsdachat des gadgets et autresquipements en Chine etailleurs sont lexclusivit descadres de lentreprise et lon nesait si ces marchs sont sou-mis des contrles internes etexternes et sils sont passssuivant le code public des mar-chs. Aprs la fte, certainsquipements comme les pa-gnes ne sont pas distribus etsont stocks dans le dpt delentreprise. Ces pratiques fontque pour un mme Etat, il y ades fonctionnaires hyper richeset dautres, la masse populai-

    re, condamns tirer le diablepar la queue.Cest dans ce climat deupho-rie financire que la disparitiondes chques est intervenue. Act de bien dautres affairesqui auraient pu intresser leslimiers des diffrents servicesde renseignements ou de con-trle dEtat, le vol de chquesest un menu dtail qui aurait pupasser sous silence, si les som-mes retires dune banque dela place navaient pas suscitdes envies, lintrieur mmede la maison. Une dame comp-table est au cur de la tour-mente. Elle aurait gard leschquiers comportant des ch-ques dment signs dans untiroir de son bureau. Une lg-ret qui tmoigne du climatdont la plus grande socitpublique congolaise est gre.Laffaire finira-t-elle devant lestribunaux? Pas si sr, puisquelargent, semble-t-il, naime pasle bruit. Mais, attendons de voirla suite, pour plus de dtails.

    Jol NSONI

    Scandale la S.n.p.cDtournement dargent en banque,

    aprs le vol de chques en blanc signsLa S.n.p.c (Socit nationale des ptroles du Congo) est secoue,depuis quelques jours, par un scandale: le vol de chques enblanc signs, qui ont permis de sortir dimportantes sommesdargent dune banque de la place. Laffaire aurait clat depuisle retour de la fte du 15 aot dernier. A lenqute interne sestajoute lenqute de la D.g.s.t (Direction gnrale de la sur-veillance du territoire) qui fait passer aux interrogatoires descadres et dirigeants de cette socit publique charge de la ventedes parts du ptrole congolais, issues des contrats de partagede ptrole. Le vol de chques se serait droul au service finan-cier et comptable situ au sixime tage de limmeuble du sigede la S.n.p.c, Brazzaville.

    Mdias et lections locales

    Philippe Mvouo a rappelles pratiques de couverturedes campagnes lectorales

    Dans une communication faite, le jeudi 11 septembre 2014, son cabinet situ dans limmeuble du Ministre de la justice etdes droits humains, Brazzaville, devant les responsables desmdias publics et privs, les reprsentants des partis et asso-ciations concerns par les lections locales, Philippe Mvouo,prsident du C.s.l.c (Conseil suprieur de la libert de commu-nication), assist des membres du conseil, a rappel les prati-ques admises par la loi et les textes en vigueur, dans le traite-ment de linformation en priode de campagne lectorale. Il sagit,pour le C.s.l.c, de veiller lquilibre et limpartialit dans lacouverture des campagnes lectorales par les mdias, particu-lirement audiovisuels.

    Dans sa communication, il a rappel les obligations auxquellesles journalistes sont soumis, notamment le devoir dinformerles lecteurs, le devoir dgalit de traitement (accorder tou-tes les listes de candidats le mme temps dantenne), le devoirdquilibre et dimpartialit, le respect du principe du droit derponse, etc. Deux dcisions ont t prises, ce propos, surle traitement, par les mdias, de lactualit lectorale pendantla priode prcdant louverture de la campagne officielle etlautre sur le respect de la loi n15-2001 du 31 dcembre 2001relative au pluralisme dans laudiovisuel public.Les mdias ont le devoir dinformer et de rendre compte deslections, de faon quilibre et impartiale, sans faire montre dediscrimination lencontre de quelque liste de candidats que cesoit. Cette obligation signifie que les bulletins dinformation, pro-grammes dactualits, interviews et missions dinformation, nedoivent faire montre daucun parti pris, pour ou contre quelqueliste de candidats que ce soit, souligne le prsident du C.s.l.c.Ces directives seront galement rappeles aux mdias, lint-rieur du pays.

    Philippe Banz

    De g. dr: Claude Antoine Siassia et Philippe Mvouo.

    Le sige de la S.n.p.c Brazzaville.

    EVENEMENT

    Cest dans une salle archi-comble que sest drou-le la clture de la ses-sion criminelle de Brazzavillequi aura dur prs de trois moiset demie. Il y avait une grandemotion dans la salle, quand leprsident de la cour, ChristianOba, a fait son entre. On acommenc par lappel des ac-cuss, puis sen est suivi le rap-pel des infractions qui ont faitlobjet des accusations et lanature des sanctions copepar chaque accus. Il faut direque cette audience a t prc-de par celles o les avocats

    ont fait leurs plaidoiries, tourde rle, aprs laudience o leprocureur gnral, ThophileMbitsi, avait prononc son r-quisitoire, demandant les tra-vaux forcs perptuit con-tre lex-colonel Ntsourou, cardans ses actes, il a dfi lesinstitutions nationales.Les diffrentes plaidoiries desavocats ont dur, pratique-ment, deux semaines et lac-quittement a t demand enfaveur du principal accus,Marcel Ntsourou.Prvu pour le mercredi 10 sep-tembre, la cour a, finalement,

    rendu son arrt, le jeudi 11 sep-tembre, dans une audience quisest droule en matine. Voi-ci les impressions des avocats,aprs le prononc de larrt:-Grard Devillers, avocat de lapartie civile: Je suis satisfaitde cette dcision qui est unedcision extrmement nuan-ce. Au dpart, il y avait 114accuss. Jai compt,aujourdhui, quil y avait 59 ac-cusations. Donc, il y a une ma-jorit de personnes qui ont tacquittes purement et simple-ment. Ce qui, au regard du dos-sier, me parat parfaitement jus-tifi. En ce qui concerne lescondamnations, lauteur princi-pal a t condamn fortement.Cest exact. Mais l encore, leverdict aurait pu tre encoreplus svre, parce que la peinela plus importante encouruetait la peine de mort. Mais cesont des travaux forcs per-ptuit pour lex-colonel Ntsou-rou, cest une dcision nuan-ce. En ce qui concerne lesautres auteurs dinfractions quiont t condamns, l encore,un verdict extrmement nuan-c, puisque lchelle des pei-nes est de 5 15 annes de tra-vaux forcs, chose qui est endessous de ce qui avait t r-clam par le ministre public.

    Globalement, il sagit dunedcision qui satisfait pleine-ment les avocats des deux par-ties civiles qui sont Matre Okoet moi-mme.- Matre Ambroise Malonga,avocat de la dfense: Cestune dcision quon a remise aumagistrat qui est venu la lire,parce quils nont pas rponduaux questions que nous avonsposes. Tenez! Aucune men-tion na t faite sur la lgitimedfense que nous avons plai-de dans ce dossier. Mieux, onest venu nous introduire unfait: semble-t-il quil y aurait desgens qui taient partis chercherNtsourou, sur lesquels mesclients auraient tirs. Alors qulaudience, les tmoins quilsont appels ont bien dit quilsntaient pas arrivs au domi-cile de Ntsourou. Limpressionque jai eue pour cette dcision,cest une dcision qui a t r-dige ailleurs et on est venuela lire.Signalons que les avocats deMarcel Ntsourou ont fait appel.

    Pascal Azad DOKO

    Session criminelle de la Cour dappel de BrazzavilleLex-colonel Marcel Ntsourou condamn aux

    travaux forcs perptuitLa cour criminelle a rendu son arrt sur laffaire de lex-colonelMarcel Ntsourou, poursuivi pour rbellion, atteinte la sretintrieure de lEtat, association de malfaiteurs, dtention illgaledarmes de guerre et de munitions, et qui concerne 113 co-ac-cuss, pour la plupart des militaires, le jeudi 11 septembre 2014,au palais de justice de Brazzaville. Selon cet arrt lu par le prsi-dent de la cour, Christian Oba, et sanctionnant la dlibrationdes magistrats de la cour et des jurs, lex-colonel MarcelNtsourou a t condamn aux travaux forcs perptuit et payer un franc symbolique lEtat congolais de dommages etintrts. Douze accuss ont t condamns 5 ans de travauxforcs, chacun, douze condamns aux travaux forcs, 45 accu-ss condamns la peine de dix ans de travaux forcs, chacun,52 accuss sont appels payer lEtat congolais la somme de405.000 Francs Cfa de dommages et intrts. Il y a eu plusieursacquittements concernant les colonels Sahouss, Plka, etc.

    Le prsident de la cour Christian Oba (au milieu)

    Une vue de la salle daudience, au moment du jugement.

    Marcel Ntsourou en concerta-tion avec ses avocats, aprslarrt rendu par la cour crimi-nelle.

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3426 du vendredi 12 septembre 2014 - PAGE 4

    ANNONCES

    Conditions dinscription: Etre de nationalit congolaise; Etre g de 20 ans au moins et de 40 ans au plus; Etre titulaire dun BEP ou BET ou dun diplme quivalent.

    Dossier de candidature: Une (1) demande manuscrite adresse au Coordonnateur duprojet des transports publics urbains; Une photocopie de la carte nationale didentit ou du passeport; Une copie du diplme certifie conforme; Un extrait de casier judiciaire datant de moins de trois mois; Un certificat mdical.

    Lieu de dpt des dossiers et clture des inscriptions:Les dossiers de candidature sont dposer, au plus tard, le lundi 15septembre 2014,- Brazzaville, au secrtariat de la direction dpartementale des trans-ports terrestres, sis lhtel de la prfecture de Brazzaville;- Pointe-Noire, au secrtariat de la direction dpartementale destransports terrestres, face au collge Jean Flix TCHICAYA.

    Fait Brazzaville, le 3 Septembre 2014

    Le coordonnateur du projet,

    Alphonse PEPA

    MINISTERE DE lECONOMIE, DES FINANCES, DU PLAN,DU PORTEFEUILLE PUBLIC ET DE lINTEGRATION

    COORDINATION DU PROJET DES TRANSPORTS PUBLICSURBAINSCABINET

    N 137/MEFPPPI-CPTPU-CAB

    REPUBLIQUE DU CONGOUnit*Travail*Progrs

    AVIS A MANIFESTATION DINTERET POURLE RECRUTEMENT DE MECANICIENS,ELECTROMECANICIENS ET TOLIERS

    Conditions dinscription: Etre de nationalit congolaise; Etre g de 23 ans au moins et de 30 ans au plus;

    Dossier de candidature: Une demande manuscrite adresse au Coordonnateur du projetdes transports publics urbains; Une photocopie de la carte nationale didentit ou du passeport; Une copie des diplmes ou leurs quivalents certifie conforme; Un extrait de casier judiciaire datant de moins de trois mois; Un certificat mdical.

    Lieu de dpt des dossiers et clture des inscriptions:

    Les dossiers de candidature sont dposer, au plus tard, le lundi15 septembre 2014, 15 heures prcises,- Brazzaville, au secrtariat de la direction dpartementale destransports terrestres, sise lhtel de la prfecture de Brazzaville;- Pointe-Noire, au secrtariat de la direction dpartementale destransports terrestres, face au collge Jean Flix TCHICAYA.

    Fait Brazzaville, le 3 Septembre 2014

    Le Coordonnateur du projet,

    Alphonse PEPA

    MINISTERE DE lECONOMIE, DES FINANCES, DU PLAN,DU PORTEFEUILLE PUBLIC ET DE lINTEGRATION

    COORDINATION DU PROJET DES TRANSPORTS PUBLICSURBAINSCABINET

    N 138/MEFPPPI-CPTPU-CAB

    AVIS A MANIFESTATION DINTERET POUR LERECRUTEMENT DINGENIEURS MAINTENANCIERS,ELECTROMECANICIENS ET ELECTROTECHNICIENS

    REPUBLIQUE DU CONGOUnit*Travail*Progrs

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3426 du vendredi 12 septembre 2014 - PAGE 5

    NATIONAL

    Les travaux de cette assem-ble gnrale, placs sousles auspices de M. Yvon Tchi-caya, vice-prsident de laC.r.d.a.c (Communaut des r-fugis et demandeurs dasilecentrafricains), ont connu laparticipation dune centaine depersonnes venues de diversescommunauts des rfugis, no-tamment les rfugis politi-ques, humanitaires et estudian-tins.Au total, il y avait prs dunecentaine de participants qui ontplanch sur les thmes concer-nant lamendement des statutsde leur communaut, le rapportbilan de cent jours de travail dunouveau bureau excutif, lla-boration du plan daction bien-nal et les perspectives davenir.Il a t dcid de redynamiserles antennes dpartementalesde Pointe-Noire, Ouesso, Imp-fondo, Betou, dans les pro-

    chains mois, pour un contrleminutieux des rfugis centra-fricains ayant pour terre dasi-le le Congo-Brazzaville.A lissue des travaux de las-semble gnrale, plusieursrecommandations ont t for-mules, entre autres: lassis-tance mdicale adquate auxrfugis et demandeurs dasilecentrafricains par le H.c.r (Haut-commissariat aux rfugis), carle taux de mortalit ne cesse decrotre parmi les rfugis cen-trafricains; crer une mutuellede sant pour la prise en char-ge psycho-sociale; octroyerdes aides dappoint aux rfu-gis, pour mener des activitsgnratrices de revenus; met-tre en place un fonds de sou-tien aux plus dmunis; attribuerdes bourses dtudes aux l-ves et tudiants centrafricains,en vue de poursuivre leurs cur-sus scolaire et universitaire

    dans de bonnes conditions;garantir la scurit, afin de lut-ter contre lincarcration dontsont victimes les rfugis cen-trafricains; assurer les bonnesconditions de logement etdtudes aux rfugis.Enfin, les participants sollici-tent lindulgence de la commu-naut internationale, afindouvrir un couloir humanitai-re en Centrafrique, dautantplus qu lheure actuelle, lepays na pas encore retrouv la

    paix, la stabilit conomique etsociale. Ils ont remerci Cari-tas-Congo pour son soutienalimentaire, chaque fois que lebesoin se fait sentir.Signalons que la C.r.d.a.c estdirige par un bureau excutifde sept membres mis en place,le 11 mai 2014 et prsid par Ye-rima Ayouba Maloum.

    Pascal BIOZI KIMINOU

    C.r.d.a.c (Communaut des rfugis et demandeurs dasile centrafricains)Faire le bilan des actions dj menes

    et veiller au respect des droits de lhommeLes rfugis centrafricains vivant Brazzaville, toutes ca-tgories sociales confondues, se sont retrouvs en assem-ble gnrale, samedi 23 aot 2014, dans la salle de la cat-chse, la cathdrale Sacr-Cur de Brazzaville, autour deleur nouveau bureau excutif, pour dbattre des questionslies aux sempiternels problmes vitaux quils rencontrent,notamment la scurit, la sant, la nutrition et la scolarisa-tion.

    Mailler lensemble du paysdun rseau routier mo-derne, afin de permettre unebonne circulation des person-nes et des biens, cest lun desobjectifs que sest fix le chefde lEtat Denis Sassou-Nguesso, dans son programmede socit Le chemin dave-nir. Do la construction de laroute nationale n1 reliantPointe-Noire Brazzaville,comme beaucoup dautres rou-tes dans le pays. Mais, depuisle 22 dcembre 2011, date deson inauguration officielle parle chef de lEtat, le trononPointe-Noire/Dolisie, long de163 km, produit, quelques ex-ceptions prs, le plus grandnombre daccidents de voiepublique jamais enregistrs auCongo. Si les contrles techni-ques, les panneaux de signali-sation et la prsence de gen-darmes mobiles ne sont pasrenforcs, cette route risquedtre un vritable mouroir.Tenez! Dans une enqute me-ne auprs du B.c.a (Bureaucentral des accidents), Poin-te-Noire, le tableau synoptiquedes statistiques des accidentsde voie publique montre que du1er janvier 2014 la fin du moisdaot, il sest dj produit 974accidents, dont 715 constats,259 non constats, 169 acci-dents mortels, 336 avec desblesss graves, 206 blesss l-gers, 89 personnes dcdes.Il ne sagit l que des huit pre-miers mois de cette anne. Lebilan est effrayant.Quand on parcourt la routePointe-Noire/Dolisie, on cons-tate que les causes de ces ac-cidents sont multiples. Loin defaire une liste exhaustive, onpeut en pingler plusieurs,comme: lexcs de vitesse, lerefus de priorit, le non-respectdes carts de scurit entredeux vhicules qui se suivent,le non maintien du vhicule surle bord droit de la chausse aumoment dun dpassement, le

    chargement mal arrim, letransport des passagers en in-scurit, les passagers assissur la marchandise; le dfaut defiche veritas; le dfaut de per-mis de conduire, le non-respectdes panneaux de signalisation,lalcoolisme, le dfaut de lumi-re lavant et larrire; linsuf-fisance de lumire, le non-res-pect de la limitation des vites-ses, le manque de contrletechnique surtout sur les vhi-cules dit gros porteurs dontltat de dfectuosit est quasipermanent.La zone de la montagne deMasseka est le lieu o se pro-duit le plus grand nombre dac-cidents sur cette route.Au regard de cette triste ralit

    et pour radiquer la dlinquan-ce et linscurit sur la voiepublique, de nouvelles dispo-sitions doivent tre prises. Onpeut voquer le retrait systma-tique de faux permis de condui-re, le contrle technique desvhicules, la rglementation dela circulation des grumierschargs qui battent le recorddaccidents et surtout la sensi-bilisation des automobilistes.Le Ministre des transports etle Ministre de lintrieur de-vraient conjuguer leurs efforts,pour baisser le taux daccidentssur cette route.Equateur Denis NGUIMBI

    Transport routierLa route Pointe-Noire/Dolisie est-elledevenue un mouroir pour les usagers?

    Coopration Congo-Japon

    Constructiondu march aux

    poissons Pointe-Noire

    Situ au quartier Raffinerie,dans le cinquime arrondisse-ment Mongo-Poukou, Pointe-Noire, le site du projet Pchval(Projet dtude pour lamlio-ration de la chane de valeursdes produits halieutiques) aabrit, le 26 aot 2014, la cr-monie de lancement des tra-vaux de construction du mar-ch aux poissons, par BernardTchibamblla, ministre de lapche et de laquaculture, enprsence de Jean-PierreRobar, directeur gnral de lapche maritime, ZphirinNgui, administrateur-mairede larrondissement 5 Mongo-Poukou, M. Eihiko Obata, re-prsentant la Jica (Agence ja-ponaise de coopration inter-nationale), Shuji Noguchi, re-prsentant de lambassade duJapon et bien dautres.2.488 m, cest la superficie dusite o seront construites lesinstallations de la pche arti-sanale pour le Pchval. Ilsagit, notamment de la cons-truction du march aux pois-sons, grce un financementde la coopration japonaise, hauteur de six millions de dol-lars amricains, y compris lacoopration technique de dixexperts, pendant quatre ans.Ce projet consiste amliorerla chane de valeur des pro-duits halieutiques, en com-menant par la prise de pois-sons, la conservation, le con-ditionnement, le transport et lavente, jusqu la consomma-tion, pour dvelopper, totale-ment, ce secteur de la pche.

    Nollie BOUANGA

    Des poids lourds sur la route Pointe-Noire/Dolisie. A droite, unpoids lourd circulant avec deux roues en moins (voir cercle): unvrai danger sur la voie publique.

    Opration Mbata ya bakolo

    Encore des clandestinsinterpells par la police

    BrazzavilleEn dpit des pressions de lopration Mbata ya bakolo len-droit des trangers en situation irrgulire au Congo, des res-sortissants de la R.D.C (Rpublique Dmocratique du Congo),tentent toujours de revenir au Congo-Brazzaville. Vendredi 5 sep-tembre 2014, la police a interpell deux ressortissantes de laR.D.C, savoir: Plagie Ogula Zara (24 ans) et Charlne BapembeMamukuie (23 ans), qui avaient russi traverser le fleuve Congo, laide dune pirogue qui avait accost, derrire la mairie cen-trale de Brazzaville, non loin du restaurant Mamiwata.

    Soucieuse de bien infor-mer les populations, lapolice a organis une re-constitution des faits avec lesintresss, lundi 8 septembredernier, sous la houlette du g-nral Jean Franois Ndengu,directeur gnral de la police,en prsence du gnral Jac-ques Antoine Bouiti, directeurdpartemental de la police, ducolonel Jules Monkala-Tchoumou, directeur de la s-curit publique, porte-parole dela police, et dautres officiers.Les raisons du retour progres-sif au Congo-Brazzaville desressortissants de la R.D.C va-rient selon les personnes. Cer-

    tains ressortissants de la RDC disent quils rpondent des invi-tations de leurs familles et connaissances, dautres invoquent desraisons commerciales, comme lont expliqu Plagie Ogula Zaraet Charlne Bapembe Mamukuie, dont la traverse a t facilitepar un pcheur, en complicit avec des agents de lordre du beachNgobila, Kinshasa, moyennant une somme de 150 dollars am-ricains, soient 75.000 F Cfa.Jtais dans votre ambassade Kins-hasa, je nai pas russi avoir le visa. Cest pour cela que jaiappel une copine moi qui vit au Plateau des 15 ans et je lui aidemand comment avait-elle fait pour traverser? Elle ma expli-qu quil faut payer la pirogue. Je suis alle au beach pour ngo-cier avec un policier. Nous avons pay 150 dollars et voil com-ment nous sommes arrives Brazzaville, le vendredi dernier,aprs une heure de traverse, a-t-elle dclar. Elle sest dite prte repartir Kinshasa, faire ses papiers pour entrer de manirergulire Brazzaville.Racontant son histoire, Charlne Bapembe Mamukuie a, pour sapart, dclar:Cest M. Dady qui nous a mis en contact avec lepiroguier. Et cest pour la premire fois que je traverse le fleuvepar la pirogue. Jai risqu ma vie et voil, je suis Brazzaville. Jedconseille cela mes compatriotes.Le mme jour, la direction gnrale de la police, un groupe dejeunes immigrs clandestins de la R.D.C, au nombre de huit, dontune dame, a t aussi prsent la presse. Ces huit clandestinsont t interpells par la police, vendredi 5 septembre 2014, Kintel, en provenance de Bolobo, localit situe au bord du fleuveCongo, dans la partie Nord du pays. Ils avaient 37 sacs de man-gues quils comptaient vendre Brazzaville.Lun des clandestins, Junior Ngoualou, a racont ceci:Nousvenons au Congo pour vendre les mangues, nous avons pay12.000 francs aux policiers, Moutou-ya-ngomb, pour nous fa-ciliter lentre. Et avons demand lordre pour entrer. Les poli-ciers nous ont dit de regagner Kinshasa aprs la vente. Le gn-ral Ndengu qui sest voulu rassurant, a soulign que la policeremettra les clandestins arrts au procureur de la Rpublique,pour rpondre de leurs actes.Ils seront soumis aux lois et sanc-tions du Congo. Nous sommes un pays souverain. Nous allonsles prsenter galement au procureur, sil faut les dfrer, on va lefaire, sil faut les expulser, nous le feront galement, a-t-il lanc.Toutefois, a-t-il prcis, pour tre plus efficace, la police comptemettre en mouvement des patrouilleurs dune capacit dau moinsquarante personnes, sur le fleuve Congo.

    Alain Patrick MASSAMBA

    Gnral Ndengu.

    Le bureau excutif de la C.r.d.a.c pendant lassemble.

    Deux femmes clandestins allonges dans la pirogue, avec lepiroguier, pendant la reconstitution des faits.

    Du 1er janvier 2014 la fin du mois daot, il sest dj produit 974 acci-dents.

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    Coup doeil en biaisCoup doeil en biaisCoup doeil en biais NATIONAL

    La honte est-elle devenueune marque dpose delintellectuel et du diri-geant congolais? On a dit beau-coup de choses sur lhomme.Certains lont dfini par la rai-son, dautres par sa capacit inventer des institutions et vi-vre en socit, sadapter auxsituations les plus varies,dautres encore par son pen-chant fabriquer des outilspour se rendre comme matreet possesseur de la nature,disait Descartes. Jean-JacquesRousseau a insist sur la di-mension morale de lhomme.Pour lui, cest par sa conscien-ce morale, vritable instinct di-vin, juge du bien et du mal, quelhomme se distingue de lani-mal.En y rflchissant, je me suisdemand quelle place il fau-drait accorder la honte dansnotre socit congolaise? Untre humain sans honte, a-t-ilconquis vritablement son sta-tut dtre humain? Quest-cequi doit faire honte lhomme?Quelle est la honte de lintellec-tuel et du dirigeant congolais?Si vous qui lisez ces lignes,vous pensez que ces questionsque nous venons de poser ontquelque importance. Alors,crivons ensemble ces quel-ques lignes.Il y a un proverbe congolais quidit que la honte nest pas seu-lement le vol. Au sujet des pro-verbes, le philosophe camerou-nais, Ebnzer Njoh-Mouelle,aprs avoir distingu trois ca-tgories de pense: descripti-ve ou indicative, crative ouinventive, critique et dialecti-que, range les proverbes dansla premire catgorie. Il crit:Lordre des choses dcritespar les proverbes est un ordreexistant, un ordre dj donnet rarement, sinon jamais unordre instaurer, un ordre crer. Cest donc avec un es-prit critique quil faut user desproverbes. Nanmoins, cer-

    tains dentre eux sont dexcel-lents conseils. Le mot congo-lais soni est polysmique etsignifie la fois: la honte, lapudeur, le respect, la timidit.Jean-Paul Sartre disait que lahonte est honte devant autrui.On na pas honte tout seul,cest quand on saperoit quequelquun nous regarde, a vunotre btise, que nous prou-vons de la honte, pense-t-il.Alors, on prouve de la pudeurdevant de vritables gens,cest--dire des gens que lonconsidre, des gens auxquelson accorde de limportance,des personnalits.Une autre lecture donnerait lasignification suivante: on napas honte devant des chosesou des btes. On a honte doncdevant les hommes. La hontene saisit pas autant le danseurque le spectateur. Cela veutdire, simplement, dans mondialecte mboko, que celui quiest en scne, soit comme artis-te ou acteur, qui soffre au re-gard et au jugement du public,est plus expos au sentimentde honte que le simple specta-teur qui assiste, contemple etjuge la prestation du premier.

    Mais, pourquoi le danseur de-vrait-il prouver de la honte?A notre entendement, si quel-quun a honte, cest, dabord,parce quil a une consciencemorale, qui le blme, sil agitmal, en manquant son devoir.Cest, ensuite, parce quil a lesens des valeurs et quil estdu, sil choue trouver etdire la vrit, tre juste, pro-duire quelque chose de beau,etc. Si le danseur a honte, cestparce quil a le souci de bienfaire, de produire un beau spec-tacle; parce quil a le sens criti-que, parce quil doute de sescapacits et craint de dcevoirson public. Cest parce quilrespecte son public, veut luiplaire, tre reconnu, sinon treaim par lui (le public). Il veutgayer, vivifier, donner de llanet du rythme lassistance etle faire participer comme par fu-sion son temps. Ce quil craintpar le jugement et semble nepas aspirer une place dansleur cur, leur univers.Sans doute, la honte est dou-loureuse, mais sa morsurepeut-tre un aiguillon, surtoutpour les intellectuels et les po-liticiens. Et cest exactement lque je chute. De la honte desintellectuels et des politiciens.Quelle honte! Quelle est doncla honte de lintellectuel et dupoliticien congolais? De celui-l qui se reconnat bien Congo-lais? Avons-nous besoin de ledire? Cest de profiter de la mi-sre des populations, pour luiabreuver des ides dormitiveset maladives.Un ami qui a assist, rcem-ment, aux rencontres des poli-ticiens Ewo et Dolisie ma faitpart de sa honte, quand il voitla classe politique congolaiseentire aligne pour percevoirdes perdiems. Il avait envie dedisparatre sous terre. Chaquefois que ces politiciens exigentdes rencontres, ils demandentdes perdiems et tant pis pourle reste. Ils pensent, premire-

    ment, au per diem. A la fin, onparle de march de dupes. Onbaisse la garde, cause de lar-gent. Parce quau Congo, lacorruption est devenue unsport national, la machine quiptrit tout le monde, comme leboulanger qui ptrit la farine.Quavons-nous fait de notrechre patrie? Les intellectuelscongolais ne sauraient se con-tenter davoir honte. Ils de-vraient prendre leurs responsa-bilits pour donner leur paysun visage, une colonne vert-brale.Et les politiciens alors? Quelspoliticiens? Ceux qui mpri-sent la connaissance, les dipl-ms et les diplmes? Ceux quine parlent que de machine etde tricherie, de passe-droit, decorruption. On se balade avecdes mallettes dargent pourcorrompre. Bravo la misreauprs des intellectuels sansvision ni sens de lhonneur!Ces politiciens qui attendentles lections pour distribuerdes tles, des pagnes, des cas-seroles aux paysannes et pay-sans, pour acheter le droit depiller le pays pendant tout lemandat. Aprs avoir trich etbourr des urnes aux lections,on est heureux. NgoundaNgounda pour y a rien.Et lopposition? Cette opposi-tion qui narrive pas avoir undiscours cohrent; cette oppo-sition de haine viscrale; cetteopposition qui va la mangeoi-re; cette opposition qui narri-ve pas se rassembler pour debon, transcender les ego pourformer, sans calcul ni arrire-penses, une force commune.On sappelle alors: oppositionradicale, opposition modre,opposition rpublicaine, le cen-tre, etc. Et le tour est jou; onse tait devant les vidences.

    Michel RodriguezABIABOUTTIPenseur libre

    TRIBUNE LIBRE

    Quelle est la honte de lintellectuelet du dirigeant congolais?

    Par Michel R. Abiaboutti.

    LAssociation Rencon-tres se dfinit commeun laboratoire dvalua-tion des politiques publiquesnationales et sous-rgionaleset comme un espace de convi-vialit o diffrentes activits caractre culturel, sportif ou r-cratif seront organises oupromues.Sa mission est de rassembleret donner aux jeunes loppor-tunit de se rencontrer autourdune association dont lenga-gement socio-politique leurpermettra de dvelopper leurcapacit de leadership, afin demieux les prparer accderaux plus hautes responsabili-ts qui les attendent demain.Pour tous ces objectifs, unecommission adhoc tait miseen place, le 10 octobre 2013,pour, entre autres: baucher lestextes fondateurs ncessaires lgalisation de lassociation(Statuts et rglement intrieur);runir les conditions ncessai-res sa lgalisation; grer, pro-

    visoirement, ladministration etassurer la visibilit permanen-te de lassociation; prparer etorganiser le congrs constitu-tif et la crmonie de sortie of-ficielle de lassociation.Faisant le compte-rendu desactivits de la commissionadhoc, M. Amde Kimbassa,vice-prsident de la commis-sion ad hoc, a indiqu que lesmissions assignes la com-

    mission ont t excutes 90% et quil ne reste plus qufournir des efforts supplmen-taires pour atteindre lobjectifattendu, cest--dire excuter,en totalit, toutes les missionsassignes.La commission entend alorsmettre les bouches doublespour que ses projets de textessoient adopts en assemblegnrale constitutive, avant finoctobre prochain et lancer, parla suite, une campagne dadh-sion.Dans son mot de circonstance,le prsident de lAssociationRencontres, Gervais Bouan-ga-Ngoma, a, tout dabord, f-licit le travail ralis par lacommission et a exhort les

    membres plus de dynamisme,pour la visibilit des actions delassociation. Il a, ensuite, in-sist sur leur disponibilit,avant de les fliciter pour le tra-vail accompli.Parlant de la visibilit de las-sociation, il a relev que cestlune des missions de la struc-ture provisoire qui sest retrou-ve, pourtant, trois ou quatrefois, mais au niveau de lopi-nion, le fonctionnement de lacommission nest pas ressen-ti. Donc, je conseillerai de ren-dre un peu plus visibles les ac-tivits de lassociation, a-t-ilindiqu.

    Pascal AZAD DOKO

    Vie associativeGervais Bouanga-Ngoma envisage la cration

    dune association politique de jeunesseLAssociation Rencontres a tenu la runion de son directoire,le mardi 2 septembre 2014, lAuberge Prisca, Brazzaville, sousla direction de son prsident, Gervais Bouanga-Ngoma, pourvaluer les activits menes par la commission adhoc, onzemois aprs sa mise en place et pour prparer la cration duneorganisation politique de jeunesse, dont lassemble gnraleconstitutive est prvue dans deux mois, Brazzaville. Cette ru-nion avait aussi valeur de rentre politique pour lanne 2014-2015.

    Gervais Bouanga-Ngoma.

    Le championnat nationalde football ligue 1 toujours bloqu

    La phase retour du championnat national de football ligue 1 esttoujours bloqu, prs de sept journes de sa clture. La rai-son? Les quipes engages observent ce quon peut appelerune grve, pour rclamer le versement de la subvention bud-gtaire que lEtat leur assure. Une premire partie avait t paye,au dbut du championnat. Et depuis, plus rien. Au cours dunerencontre entre le directeur de cabinet du Ministre des sports etles responsables de la Fecofoot et des quipes, il avait t indi-qu que la deuxime partie de la subvention sera verse auxquipes, mais quil faut tre patient, car lEtat a d faire face aupaiement des moluments de Nol Tosi, un ancien slectionneurdes Diables-Rouges, qui avait port plainte contre le Congo, la Fifa (Fdration internationale de football association). Pourviter dtre sanctionn, le Congo a d mettre la main la poche,sur la ligne budgtaire rserve au football. Larrt du champion-nat national narrange pas les quipes qui sont engages dansdes comptitions continentales, et mme lquipe nationale, encette phase liminatoire de la Can (Coupe dAfrique des nations)Maroc 2015. Il faut donc vite trouver une solution pour que lechampionnat national reprenne le plus vite possible.

    Des passagers dEcair dbarquent Pointe-Noire et Brazzaville sans leurs bagages

    Plusieurs passagers, en provenance de Douala, Cotonou, Dubaet mme Paris, ont dbarqu Pointe-Noire et Brazzaville sansleurs bagages. Non seulement les passagers nont pas t pr-venus de cette ventualit, ds lembarquement (manque de com-munication), mais encore ils nont pas eu des interlocuteurs fia-bles, larrive, pour les renseigner. Do linquitude, sinon lan-goisse surtout des passagers de Kinshasa qui navaient quunvisa de transit valable pendant 24 heures seulement.

    Les tlspectateurs de Tl-Congo privsdu match de leur quipe nationale

    Mercredi 10 septembre 2014, les Diables-Rouges football affron-taient la slection soudanaise, au stade municipal de Pointe-Noire,dans le cadre des liminatoires de la prochaine Can (Coupe dAfri-que des nations), Maroc 2015. Un match que le onze nationalcongolais a remport, avec brio, sur le score de deux buts zroet qui place les Congolais en tte de leur poule. Mais seulementvoil. Les frus de football et supporters des Diables-Rouges nontpu suivre, sur Tl-Congo, la chane nationale, ce match qui sejouait, pourtant, en terre congolaise. Ils taient obligs de se con-tenter de la radio. Tout le contraire de la R.t.n.c, la chane detlvision nationale de la Rpublique Dmocratique du Congo,qui a retransmis le match des Lopards, la slection nationale,contre la Sierra-Lone, en direct.

    Des consommateurs disent avoir trouv desmatires fcales dans les robinets TalangaLes habitants de Talanga, zone arrt de bus jardin, ont constat,le mercredi 10 septembre 2014, que leau coulant de leurs robi-nets tait teinte de matire fcale. Et pour cause, une famille,habitant dans la rue Mfoati, a vidang, artisanalement, ses toilet-tes, le dimanche 7 septembre, polluant tout le secteur dodeursnausabondes. Nayant pas pu vider fond ses toilettes, cettefamille a encore creus un deuxime trou, le mardi 9 septembre,pour y dverser les matires fcales. Malheureusement, en creu-sant ce trou, lun des tuyaux de la S.n.d.e (Socit nationale dedistribution deau) a t perfor. Du coup, les matires fcalesdverses dans ce trou ont emprunt le conduit deau de laS.n.d.e, polluant ainsi les robinets des abonns desservis par cetuyau. Alert de cette situation, le chef de quartier sest rendu surles lieux, pour constater les dgts causs par ce curage moye-ngeux de fosses septiques, qui est devenu presque monnaiecourante dans les quartiers.

    Des passagers du train Gazelle oublis la grande gare de Brazzaville

    Vendredi 5 septembre dernier, le train-voyageurs Gazelle, en par-tance de Brazzaville pour Pointe-Noire, a dmarr sans le signa-lement du chef de gare. Constatant quil tait plus de 7h, le chefde scurit a ordonn au conducteur de dmarrer, au grand ton-nement dun grand nombre de passagers qui attendaient dtreinstalls bord du train. Il a fallu, immdiatement, recourir auxservices du chef de gare de Mfilou, pour arrter le train et atten-dre les passagers oublis la grande gare. Les services du C.f.c.otaient obligs de louer deux bus de type Coasters et un minibusde type Hiace, pour transporter les passagers rests la grandegare, la gare de Mfilou, o ils ont pu embarquer dans le trainGazelle. Le manque de coordination entre les agents du C.f.c.oest lorigine de ce dsagrment.

    Sauve grce au tmoignage de sa mreAge de 36 ans et marie un Congolais de Brazzaville, unejeune femme, souponne dtre une ressortissante de la RDC,a t interpelle, le 6 septembre dernier, en plein march, et con-duite dans un commissariat de police. Mme aprs avoir dclinson identit, personne na cru sa version. Il a fallu faire recours sa mre qui est arrive avec des documents administratifs. Jaigrandi Kinshasa, au temps de Mose Tshomb. Ma fille com-prend le lari, mais elle a des difficults pour sexprimer en lari.Moi, sa mre, je suis de Kibouend, son dfunt pre est enterr Louingui. Ma fille est ne le 18 fvrier 1978, lhpital gnralde Brazzaville. Dieu merci, le tmoignage de la mre et les do-cuments dtat-civil lappui ont convaincu les policiers qui ontremis la jeune dame en libert. Autrement, elle aurait pu trereconduite la frontire.

    Pendant la runion.

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    NATIONAL

    Prsentant son rapportdiagnostic, Jean-Chris-tophe Mboungou Bazika,le consultant commis la tchede ltude de la rforme delA.d.p.m.e, a indiqu que leconstat de celui-ci est amer. Eneffet, dans une tude menependant plus de deux moisdans certaines localits, dansle cadre du P.a.d.e (Projet dap-pui la diversification cono-mique), il ressort que la plupartdes P.m.e au Congo ne con-naissent pas cette agence. Lamajorit des acteurs du secteurpriv que nous avons interro-gs Pointe-Noire, Dolisie,Owando, Ouesso et Brazzavillene connaissent pas lA.d.p.m.e.Cest une situation dplorable,quand on sait que le Congo estentr dans la phase de la diver-sification de son conomie. Dece fait, il lui faut avoir des P.m.edynamiques et performantes,a-t-il dit.Evoquant les difficults aux-quelles est confrontelA.d.p.m.e, lexpert Mboungou

    Bazika a signifi que depuis sacration, cette agence souffredun manque de cadres quali-fis, de locaux et de moyens detravail. Son budget est aussitrs limit, par rapport aux mis-sions qui lui sont assignes. A

    cela sajoute labsence devision. Lagence na pas devision, de plan stratgique, adit lexpert.Autre problme relev: Le co-mit de direction ne se runitpas depuis que lagence a tcre. Or, cest le comit de di-rection qui impulse lorienta-tion de lagence, a-t-il poursui-vi. Tout un chapelet de probl-mes qui freinent le bon fonc-tionnement de cette structuredappui aux P.m.e, cre en1986, avec, pour entre autresmissions, de contribuer au d-veloppement des P.m.e par desactions dassistance conseil,tablir des dossiers de financeset dagrments, rechercher despartenaires pour les acteurs du

    secteur.Pour permettre cette structu-re dtre efficace sur le terrain,plusieurs propositions ont tfaites dans le but de la profes-sionnaliser et de dfinir un trainde mesures de dveloppementen faveur des P.m.e. Parmi lespropositions faites, llabora-tion dun nouvel organigrammeet dun plan stratgique 2015-2020. Les participants cet ate-lier ont aussi apport desamendements, pour enrichir cerapport qui sera valid dans lestout prochains jours.

    Grvy JolNDONGO-OKEMBA

    (Stagiaire)

    Ministre des petites, moyennes entreprises et de lartisanatComment relancer lAgence de dveloppement

    des petites et moyennes entreprises?Vingt-huit ans aprs sa cration, lA.d.p.m.e (Agence de dve-loppement des petites et moyennes entreprises) a toujours duplomb dans laile, pour jouer pleinement son rle dorgane das-sistance en conseil des entreprises. Cette situation est lie auxdifficults en ressources financires, humaines et matrielles.Cest ce qui ressort du rapport diagnostic du consultant chargde ltude de la rforme de cette agence, prsent au cours dunatelier, le 2 septembre 2014, Brazzaville, aux cadres du Minis-tre des petites, moyennes entreprises et de lartisanat et autrespartenaires au dveloppement.

    Les treize candidats de laliste indpendante de Ber-nard Mambek Boucher, dontquatre femmes, ont planch,pendant prs de trois heures,sur llaboration de la stratgiede campagne et adopt la listedfinitive des candidats, sansoublier le slogan de campagne.Outre les points inscrits lor-dre du jour, ces derniers ontmis un accent particulier sur lesproblmes environnementauxet linsertion professionnelledes jeunes. Au cours de lacampagne, nous ciblerons lajeunesse, car nous devons lesappeler la prise de conscien-ce pour que soient amlio-res leurs conditions de vie.Nous devons mettre en placeune nouvelle politique de gou-vernance, au niveau des com-munes, a dclar BernardMambk Boucher, tte de lis-

    te. Nous voulons aussi uvrerpour amliorer les conditionsde vie des populations, enmettant leur profit, notre ex-prience administrative dans lagestion de la commune et ve-nir en aide aux couchesvulnrables. Dans cette pers-pective, nous allons changeravec la jeunesse, afin de con-natre leurs problmes et orga-niser les sances culturelles etsportives, a-t-il ajout.Par ailleurs, la tte de liste aannonc quils vont participer la rhabilitation des valeursrpublicaines auprs des jeu-nes Congolais, en gnral, etceux de Moungali, en particu-lier, par lorganisation rguli-re des rencontres citoyennes.

    EsperanciaMBOSSA-OKANDZE

    Elections localesBernard MambkBoucher, candidat

    indpendant Moungali

    Candidat malheureux aux lgislatives de 2012, Bernard MambkBoucher, fils dun ancien ministre de lenseignement, de la jeu-nesse et des sports (1957-1959), conduit une liste indpendantedans le quatrime arrondissement, Moungali, Brazzaville. Mer-credi 3 septembre 2014, il a runi les douze candidats de sa liste(le treizime tant lui-mme), pour mettre en place la stratgiede campagne lectorale, ds que celle-ci sera ouverte, le 12 sep-tembre.

    Deuxime dition du Prix panafricainOrbleu Brazzaville

    Pour une bonne gestionde leau et de lhygine

    dassainissementA linitiative du cabinet Eau Afrique, dont le sige est bas Coto-nou, au Bnin, il se tiendra, en dcembre 2014, Brazzaville, ladeuxime dition du Prix panafricain pour la prservation de leau,labellis Orbleu. Prlude lorganisation dudit concours Braz-zaville, les promoteurs de ce concept, en loccurrence, WaliyouBoussabi, prsident directeur gnral de Forag (Socit des fora-ges du golfe de Guine), partenaire officiel de ce concours, leprofesseur Euloge Agbossou; Cyprien Fabil, manager de pro-jets en Afrique; Taofik Boussari, ingnieur de projets Forag, ontanim, conjointement, mardi 2 septembre 2014, lhtel Olympicpalace, Brazzaville, une confrence de presse dans le but din-former les entreprises, les associations, les partenaires, les per-sonnes de bonne volont dsireux dy participer, de se faire ins-crire, selon les critres tablis.

    Chaque confrencier a expliqu les motivations qui ont conduit lorganisation de ce prix au Congo-Brazzaville, considr commele deuxime poumon forestier mondial, aprs lAmazonie.Pour Cyprien Fabil, manager de projets en Afrique, Eau Afriqueest un cabinet de communication, sur leau, n de la volont desprofessionnels de leau et de la communication dans le but depromouvoir une politique de crativit, pour dvelopper des so-lutions innovatrices et efficientes dans le domaine de leau.Ce cabinet, qui regroupe une quipe de spcialistes ayant tous20 ans dexprience, est leader de linformation sur leau en Afri-que. Le concours prix Orbleu a pour but de distinguer et de valo-riser les meilleures initiatives pour la prservation des ressour-ces en eau.Cest un prix qui va rcompenser de nombreux laurats qui aurontprsent des actions concrtes relevant du domaine dactivitslies leau, notamment lapprovisionnement en eau potable,lconomie de leau, la gestion intgre des ressources en eau,leau et la scurit alimentaire, lhygine et lassainissement debase. Ce prix se dcline en quatre catgories qui sont: leadershipmunicipal qui prime une ville africaine et met en uvre un sys-tme de management de prservation de leau; leadership univer-sitaire, qui est un prix spcial du prsident de la Rpublique, d-cern une universit qui a fait preuve dun degr lev de lea-dership sur le plan panafricain aprs avoir effectu les travaux derecherches scientifiques avec pour objectif de stimuler la recher-che dans nos universits. Il est remis par le prsident de la Rpu-blique du pays hte qui abrite lvnement. Outre cela, il y a lesrecherches appliques, qui est un prix qui rcompense la meilleurethse de doctorat soutenue dans les Universits africaines, dansle domaine de leau. Le sujet de cette thse doit, imprativement,porter sur lun des domaines du concours et constituer un apport lvolution des connaissances scientifiques dans le domainede leau; les innovations co-technologiques rcompensent toutepersonne ou groupe de personnes ayant invent ou mis sur lemarch une innovation en matire de produit, a soulign Cy-prien Fabil.Selon les critres dligibilit et de dpt de candidature, chaqueparticipant devra constituer son dossier, en remplissant, obliga-toirement, la fiche adresser par courrier lectronique aux orga-nisateurs. Un jury, compos des partenaires stratgiques, sp-cialistes dans le domaine de leau et duniversitaires, se chargerade la dlibration de tous les rsultats.Signalons que la premire dition de ce concours Prix Orbleu sesttenue, le 28 juin 2013, Cotonou, au Bnin. Tandis que le lance-ment officiel de cette deuxime dition a eu lieu, le 18 fvrier 2014, Abidjan, en Cte-dIvoire.

    Pascal BIOZI KIMINOU

    69me session de lassemble gnrale de lO.n.u

    Les O.m.d seronten dbat New York

    Les travaux de la 69me session de lassemble gnrale de lOnu(Organisation des Nations unies) souvrent, le 16 septembre pro-chain, New York, aux Etats-Unis dAmrique. Au total, 170 pointsimportants, rpartis en six commissions, seront dbattus par lesdlgations des pays membres qui feront le dplacement de NewYork, dont le Congo-Brazzaville.

    Parmi les points, figurent lagenda de dveloppement post-2015, tant donn que le bilan de la mise en uvre des O.m.d(Objectifs du millnaire pour le dveloppement) est prvupour lanne prochaine, la promotion de la justice et des droits delhomme, et la matrise de la paix et la scurit travers le monde.Il y aura aussi le plan de financement des objectifs du millnaire.Cest dans cette perspective que le Cinu (Centre dinformationdes Nations unies), en collaboration avec le Ministre des affai-res trangres et de la coopration, a organis, vendredi 5 sep-tembre 2014, Brazzaville, une sance dinformation et dchangeavec la presse sur limportance des points inscrits lordre dujour et les grands enjeux de cette 69me session.Le Ministre des affaires trangres et de la coopration tait re-prsent, cette sance de travail, par une dlgation de troispersonnes conduite par Alain Flamel Mouanda, chef de divisionassemble gnrale et conseil de scurit dudit Ministre. Tandisque les Nations unies, par son charg du bureau, ProsperMihindou-Ngoma.Les changes entre les trois parties ont port sur la participationcongolaise lassemble gnrale de lOnu, en mettant un ac-cent particulier sur le volet lection, dont il se propose de briguerun second mandat la commission internationale des droits delhomme. Pour Alain Flamel Mouanda, les dbats de cette ses-sion se drouleront en deux phases, savoir: le dbat gnral etles travaux dans les six grandes commissions.

    Pascal BIOZI KIMINOU

    Jean-ChristopheMboungou-Bazika.

    Les promotteurs de ce concept.

    Les journalistes invits posant avec les organisateurs.

    Les journalistes participants la session dinformation au Cinu.

    Photo famille des participants l'atelier.

    Bernard Mambk Boucher.

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    ANNONCES

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    NATIONAL

    La rencontre a dmarrpar le mot prononc parEric Samba Sambouz. Il aretrac lhistoire de la crationde la D.r.d. Enthousiasms,certains ont adhr de faonindividuelle, sur la base dunemotivation personnelle.Dautres ont adhr de faonmassive et individuelle, sur labase dun engagement faisantfoi dun accord de gr--gr,aprs avoir dissout, au profit dela D.r.d, leurs mouvements etassociations dnomms: Mou-vement congolais pour la courdes grands, en sigle M.c.c.g,dont le logo a t emprunt parla D.r.d, avec une modificationdun lment composant celui-ci et aussi Jeunesse indpen-dante pour la paix et lactionsociale, Jipas qui a soutenu leprsident Denis Sassou Ngues-so la prsidentielle de 2009,a-t-il dit.Eric Samba Sambouz a prcisque leurs dmissions dpo-ses au sige de la D.r.d nontpas t acceptes par le Bureauexcutif national et ont t dis-simules dans les tiroirs, pourcacher linformation et engagerles ngociations avec nous;nous avons dit non!. Et il adnonc le mode opratoire dela D.r.d, comme la contraintefaite aux cadres du Ministre delenseignement primaire, se-condaire et de lalphabtisation

    dadhrer la D.r.d, afin de b-nficier dune promotion.Dans la dclaration rendue pu-blique, le collectif avance quela dmission nest pas le r-sultat dun coup de tte quel-conque, auquel cas, elle seraitde type fantaisiste, mais plutt,le rsultat dune accumulationde frustrations de tous genres,consquentes au non-respectdes textes fondamentaux de laD.r.d. Ainsi, le collectif desdmissionnaires reproche auxdirigeants de la D.r.d, le man-que de considration et la mau-vaise gestion des cadres duparti; le dysfonctionnementcriard des dpartements ausein du bureau excutif natio-nal; le manque de vision ido-logique claire de la D.r.d et lamanire arbitraire dont les lis-tes de candidatures aux lec-tions locales et municipales ontt constitues. A cela sajou-te le mutisme que la D.r.d affi-che sur le dbat du change-ment de la Constitution du 20janvier 2002. La dclarationreproche, galement, la mise enplace, au sein de la D.r.d,dune administration parall-le et familiale.Par ailleurs, le collectif des d-missionnaires de la D.r.d a atti-r lattention de lopinion natio-nale et internationale, quendmissionnant de ce parti, il neconstitue pas un obstacle, en-

    core moins une opposition laD.r.d, pour ne pas tre compta-ble des revers que le promoteurde la D.r.d avait, en son temps,reproch aux autres. Cest ain-si quil dcline toute rcupra-tion politicienne leur dmar-che.Aussi, sengage-t-il rejoindrele train du processus sur lechangement de la Constitutiondu 20 janvier 2002, et soute-nir, indfectiblement, le prsi-dent de la Rpublique, DenisSassou-Nguesso, dans son

    projet de faire du Congo unpays mergent, lhorizon2025.Rappelons que dans son motintroductif, Eric Samba Sam-bouz a prcis que le collectifdes dmissionnaires de la D.r.dsengage, solennellement, re-joindre le train du processussur le changement de la Cons-titution du 20 janvier 2002.

    Grvy JolNDONGO OKEMBA

    ( Stagiaire)

    Vie des partisDmission collective dune centainede conseillers nationaux de la D.r.d

    Dans une dclaration rendue publique Brazzaville, le 10 sep-tembre 2014, au cours dune rencontre tenue dans la salle AbbLouis Badila du sige de La Semaine Africaine, Brazzaville,sous la coordination de Parfait Mongondo, Eric Samba Sambouzet Gaston Mafouta Diamesso, le collectif des dmissionnairesde la D.r.d (Dynamique rpublicaine pour le dveloppement), leparti fond le 18 mai 2013 et dirig par Hellot Matson Mampouya,actuel ministre de lenseignement primaire, secondaire et de lal-phabtisation, a voqu, entre autres raisons, le non-respect desengagements pris vis--vis des responsables des partis et as-sociations dissouts en faveur de la D.r.d, pour justifier la dmis-sion collective dune centaine de conseillers nationaux de ceparti.

    Presse

    Journaliste, Elie Smithbraqu, la nuit, par cinq

    assaillants son domicileDirecteur de la chane de tlvision et de radio prive M.n.t.vappartenant Maurice Nguesso, le frre an du chef de lEtat,prsentateur de lmission La grande interview, rdacteur enchef adjoint du bimensuel Terra Africa, Elie Smith, journaliste denationalit camerounaise et travaillant au Congo, a t victime,dans la nuit du mardi 9 septembre dernier, dun braquage sondomicile sis au quartier Batignolles, Brazzaville. Non seule-ment il a t violent, mais encore, on lui a pris une importantesomme dargent, des objets de valeur et viol sa petite sur de28 ans. Le journaliste est profondment choqu par cette agres-sion. Le lendemain, mercredi matin, il a reu la visite du direc-teur dpartemental de la police, le gnral de police de premireclasse Jacques Antoine Bouiti, et le colonel Jules Monkala-Tchoumou, directeur de la scurit publique, porte-parole de lapolice, qui lui ont traduit leur soutien et annonc, tout de suite,louverture dune enqute par la police judiciaire.

    Selon des tmoignages, Elie Smith est sorti dune mission tl-vise D.r.t.v, avec son confrre Alphonse Ndongo, correspon-dant de Jeune Afrique Economie. Les deux journalistes se sontspars et cest vers 1h du matin, dans la nuit du 9 septembre,quElie Smith est arriv chez lui. Il a entendu le bruit dune alter-cation entre son gardien et quatre hommes en civil et arms. Lejournaliste a demand son gardien de ne pas sopposer eux,car, cest lui quils en voulaient. Quand il a ouvert la porte desa maison, il est pris dassaut par quatre hommes, tandis quuncinquime attendait dehors, devant la rsidence et ct du taxiqui les a transports. Ils lont menac de mort. Lun des quatrehommes a demand Elie Smith de tendre sa main, il lui a arra-ch son alliance et sa montre. Ils ont pris aussi son poste tlvi-seur et son magntoscope dans la salle de sjour et de largentdans la poche. Ils lui ont demand de rentrer dans la chambreo, en fouillant, ils sont tombs sur une importante somme dar-gent et ont pris dautres objets du journaliste. Ensuite, trois den-tre les hommes arms se sont dirigs vers la sur dElie Smith,dans une autre chambre, et lont viole. Jai entendu les cris dema sur sans rien pouvoir faire, car mon gardien et moi tionssous la menace dun des quatre hommes arms, a confi lejournaliste, dpit. Ils sont partis, aprs avoir menac de llimi-ner.Elie Smith a appel son confrre Alphonse Ndongo qui sestcharg demmener sa jeune sur dans une clinique, pour lessoins et les examens, notamment pour un dpistage du V.i.h.Lorsque linformation a t propage dans le monde de la presse,elle a choqu les journalistes qui envisagent de se retrouver lemardi 16 septembre prochain, pour dnoncer latteinte et lespressions la libert de la presse, et manifester leur solidarit lgard de leur confrre victime dune barbarie inoue. Il faut sou-haiter que lenqute de police aboutisse, pour que les auteursde cette agression ne restent pas impunis. Dailleurs, de sourceproche de la police, des suspects ont t interpells et sont,actuellement, interrogs. La police a promis une reconstitutiondes faits, au cas o les ventuels auteurs sont identifis.

    MM.

    Les diffrentes phasesdvaluation seront ef-fectues avec les expertsde la sous-rgion Afrique cen-trale, de la Banque mondiale,de la Banque centrale de Fran-ce et du Gafi (Groupe dactionfinancire internationale). Cet-te valuation, qui seffectuerasur la base dun questionnairequi peut tre tlcharg sur lesite Internet de lAnif, va per-mettre dlever le dispositif duCongo aux normes internatio-nales de lutte contre le blanchi-ment des capitaux et le finan-cement du terrorisme.Le questionnaire concerne,principalement, les trsors pu-blics des Etats membres de laCemac (Communaut cono-mique et montaire des Etats delAfrique centrale), la B.e.a.c(Banque des Etats de lAfriquecentrale), les organismes finan-ciers (banques, tablissementsde microfinance, agences de

    transfert dargent, etc.), leschangeurs manuels, les g-rants et propritaires des casi-nos et des tablissements dejeux dargent, les notaires et lesautres membres des profes-

    sions juridiques indpendan-tes, lorsquils conseillent ou as-sistent des clients ou agissentau nom et pour le compte deleurs clients, pour lachat et lavente de biens, dentreprisesou de fonds de commerce, lamanipulation dactifs, de titresou dautres actifs, louverturede comptes bancaires, la cons-titution, la gestion ou la direc-tion de socits, de fiduciairesou de structures similaires, oude toutes autres oprations fi-nancires, les agents immobi-liers, les socits de transportou de transfert de fonds, lesagences de voyage, les com-

    missaires aux comptes, les ex-perts comptables, les auditeurset les conseillers fiscaux, lesmarchands darticles de valeurtels que les uvres dart, lespierres prcieuses et les auto-mobilistes.Pour le cas du Congo, les r-ponses au questionnaire se-ront envoyes, au plus tard, le20 novembre 2014, au Gabac osopre un traitement minu-tieux, avant de retourner de lesretourner lAnif, en mars 2015.Aprs cette tape, interviendrala phase pratique sur le terrain,en rapport avec les lmentsrecueillis sur les rponses au

    questionnaire, pour une va-luation complte. Cette derni-re tape dvaluation fera res-sortir une recommandation in-ternationale permettant lAnifdadhrer au groupe Egmont,qui rassemble plus de 135 C.r.f(Cellule de renseignements fi-nanciers), au niveau internatio-nal.Autant dire que lvaluation quiva dmarrer par la phase tho-rique, le 22 septembre prochainet qui sera suivie de la phasepratique, en mars 2015, prsen-

    Anif (Agence nationale dinvestigation financire)La phase thorique de lvaluation

    dmarre le lundi 22 septembre prochainLAnif (Agence nationale dinvestigation financire), dirige parAndr Kanga, accueille, le lundi 22 septembre prochain, ledeuxime module de formation des valuateurs, qui sera cou-pl au sminaire de lancement de lvaluation mutuelle du dis-positif congolais de lutte contre le blanchiment des capitaux etle financement du terrorisme. Son lancement est plac sous lepatronage du ministre de lconomie, des finances, du plan, duportefeuille public et de lintgration. Cette phase thorique delvaluation sera suivie de la phase pratique sur le terrain, par-tir du mois de mars 2015, au niveau du Congo.

    te des enjeux importants pourlAnif, dans le cadre de ses mis-sions. Cest pour dire que legouvernement doit tout fairepour garantir le succs de cet-te valuation, qui permettra aupays davoir une agence crdi-ble de lutte contre le blanchi-ment des capitaux et le finan-cement du terrorisme.

    Philippe BANZ

    Andr Kanga.

    Photo de famille.

    Quelques membres du collectif des dmissionnaires de la D.r.d.

    Elie Smith (3me de la g. vers la d.), rconfort par ses confrres.

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3426 du vendredi 12 septembre 2014 - PAGE 10

    LArchevque de Brazzaville informe le public brazzavillois que le complexe ci-aprs dnomm Stade Flix Ebou enregistr sous le titre n2452 suivant lor-donnance dimmatriculation rendue par le tribunal civil de Brazzaville en datedu 21 dcembre 1959 reste et demeure la proprit de lArchidiocse de Braz-zaville.Le stade Flix Ebou est un tablissement priv dintrt gnral caractresocial et culturel dot de la personnalit juridique et de lautonomie financire.Cest ainsi quen dehors des manifestations religieuses organises par lEgliseCatholique et le Conseil cumnique, le Stade Flix Ebou accueille aussi desmanifestations sportives, culturelles et autres rassemblements publics.La gestion du Stade Flix Ebou est assure par un comit constitu commesuit:Prsident: Un reprsentant de lArchidiocse de Brazzaville;Premier Vice-Prsident: Un reprsentant du Ministre en charge du Sport;Deuxime Vice-Prsident: Un reprsentant du Ministre en charge de la Cultureet des Arts.Membres:- Un reprsentant de la Mairie de Poto-Poto;- Un reprsentant de la Paroisse Sainte Anne du Congo;- Une personnalit choisie en raison de ses comptences.Le secrtariat des sances est assur par le Directeur du Stade.Lutilisation du Stade Flix Ebou est subordonne une autorisation dmentaccorde par le comit de gestion.Les demandes dutilisation doivent tre dposes soit au bureau du Directeur,install au Stade mme, soit au Presbytre de la Paroisse Sainte-Anne.Il demeure entendu que toute utilisation du Stade Flix Ebou pour quelquemotif que ce soit qui naurait pas recueilli lautorisation pralable du comit degestion sera assimile une occupation illicite dun domaine priv et suscepti-ble dentraner des poursuites judiciaires.

    Fait Brazzaville, le 22 Aot 2014

    Pour lArchevque de Brazzaville et P.OLe Comit de gestion

    Sige social: Salon VIP du Stade Flix EBOUETl: 05.551.08.72 ou 06.668.58.42

    Communiqu de presse du Comitde gestion du Stade Flix Ebou

    VIE DE LEGLISE

    1. Former des chrtienset citoyens exemplaires:Plusieurs enqutes montrentque la socit congolaise esten crise. Crise dhommes et devaleurs; valeurs morales, intel-lectuelles, politiques, civiques,sociales, religieuses, culturel-les, etc. (Mawete, 2010). En r-ponse cette situation socia-le, nous pensons attaquer lemal la racine; en apportanturgemment notre modeste con-tribution luvre dducationdans le milieu scolaire. Ainsique lenseigne le document surla Dimension religieuse delducation dans lcole catho-lique: Les lves seront ame-ns dcouvrir quau cur dessciences ducatives se trouvela personne avec ses possibi-lits physiques et spirituelles,ses capacits daction et decration, sa mission dans lasocit et son ouverture reli-gieuse (DR, n.63). Lurgencede former des chrtiens et ci-toyens exemplaires se justifie

    Education catholique

    Pourquoi former de bons chrtiens etcitoyens honntes lcole catholique?

    La situation actuelle de lcole en Rpublique du Congo est la-mentable, mrite une attention particulire et requiert de la partde la communaut ducative beaucoup defforts et de moyenspour en amliorer la qualit. De fait, toute institution scolaire alobligeance de promouvoir la formation intgrale de ses l-ves, pour les prparer affronter consquemment la vie sociale.Dans cette dynamique, lcole catholique du Congo-Brazzavillepourrait entre autres sadonner : former des chrtiens et ci-toyens exemplaires; promouvoir la diversit culturelle commefondement de lunit nationale; proposer la culture de lamouret de la vrit en famille et dans la socit; cultiver la justice et lapaix pour consolider la dmocratie pluraliste; amliorer et mo-derniser la pratique de laction formative des lves; rendre lesmissions de lducation cohrentes aux valeurs vangliques.

    du fait de la dpravation desmurs grande chelle, tantpar les adultes que par les jeu-nes au Congo. Quant aux jeu-nes, qui nous proccupent tant,il savre que la jeunesse con-golaise manque de repres etest en crise; elle a besoin devivre en paix et dans lunit.Do lurgence dune instruc-tion civique la paix et luni-t.2. Promouvoir la diversitculturelle comme fonde-ment de lunit nationale:Le contexte historique du Con-go nous renseigne que plu-sieurs guerres civiles y ontclat rptition, causant ain-si de nombreuses pertes en viehumaine. Des ressortissantsdun mme pays se sont entre-tus. Pendant ces crises, ausein dun mme groupe, il y aeu des factions ennemies, desdivisions avec leur propre com-mandement, des sous-quar-tiers contrls par les uns et lesautres (Obenga, 2001). Cela va

    existent violence et injustice,cela provient de lhomme quine suit pas la volont de Dieu(). Amour, justice, libert,paix, telles sont les paroles delordre chrtien de la nouvellehumanit (n.88). Tel est le fon-dement de lthique socialechrtienne enseigner aux l-ves, comme le suggre le do-cument peine cit: La Per-sonne humaine: centre dynami-que de lordre social. La Justi-ce: reconnaissance chacunde ce qui lui est d. Lhonnte-t: condition de tout rapporthumain. La libert: droit primai-re de la personne et de la so-cit. La paix mondiale: tran-quillit dans lordre et dans lajustice, laquelle tous les hom-mes, fils de Dieu, ont droit. LeBien-tre national et internatio-nal: les biens de la terre, donde Dieu, ne sont le privilgedaucun peuple, ni daucunepersonne au dtriment desautres. La Misre et la faimchargent la conscience de lhu-manit et crient justice devantDieu (n.89). Un tel enseigne-ment bien expliqu aux congo-lais, les amnera certainement cultiver la justice et la paix,afin de consolider la dmocra-tie pluraliste. Dans ce cas, ildevient indispensable de crerdes structures ducatives via-bles.

    5. Amliorer et moderni-ser la pratique de lactionformative des lves:Le Systme ducatif du Congosouffre dun manque criarddinfrastructures modernes,adquates une formation dequalit. Si certaines coles secontentent des btiments dla-brs et sous-quips en mobi-lier, dautres par contre fontasseoir les lves mme lesol. Plusieurs tablissementstechniques nont pas de labo-ratoires de recherches nidoutils informatiques (Bouzim-bou, 2010). Alors que les pro-grs de la science et de la tech-nologie raliss par la socitactuelle amnent tous les sec-teurs de la vie de lhomme vi-brer au rythme de ce dvelop-pement grande chelle, enrnovant, tant soit peu, les m-thodes archaques dorganisa-tion de ces diverses institu-tions. Cest dans ce sens quenous entendons proposer lcole catholique damliorer

    sans dire que lunit nationaletait fragilise et la diversitculturelle bafoue, par manquedamour de soi et du prochain.Or, lcole catholique a la vo-cation de communaut fondesur lamour du prochain. Dansce sillage, le document sur laDimension religieuse de ldu-cation dans lcole catholiquefait cette exhortation: La nou-velle thique chrtienne delamour devrait tre comprise etmise en uvre. Ainsi, dans lepetit monde de la famille et delcole, on sappliquera fairergner: affection, obissance,gratitude, gentillesse, bont,aide, service, exemple. Oncherchera liminer des senti-ments dgosme, de rbellion,dantipathie, denvie, de haine,de vengeance (DR, nn.86-87).Raison pour laquelle, il faudraitaussi apprendre aux gens vi-vre dans lamour et la vrit.

    3. Proposer la culture delamour et de la vrit enfamille et dans la socit: Cest une ralit historiquequau Congo, trois ans aprslindpendance, plus prcis-ment de 1963 1997, lalternan-ce politique avait souvent oc-casionn coups de force, tor-tures et effusion de sang. Defait, supprimer la vie de sonsemblable ou le torturer nest-il pas un manque damour et devrit son gard? Effective-ment, les guerres dclenchesen Afrique ont souvent pourcauses lintolrance et tous cescorollaires. Cest ce quexprimece constat gnral sur le conti-nent africain du document Ec-clesia in Africa: LAfrique estdepuis plusieurs dcennies lethtre de guerres fratricidesqui dciment les populations etdtruisent leurs richesses na-turelles et culturelles (n.224).En dehors des causes trang-res lAfrique, ce douloureuxphnomne a aussi des causesinternes, telles que le tribalis-me, le npotisme, le racisme,lintolrance religieuse, la soifdu pouvoir, renforce par desrgimes totalitaires qui ba-fouent impunment les droitset la dignit de lhomme. Lespopulations brimes et rdui-tes au silence subissent en vic-times innocentes et rsignestoutes ces situations dinjusti-ce (n.225). A cause de la soifeffrne des richesses, du pou-voir et de la discrimination, loncommet des crimes contre lhu-manit. Do, la ncessit pourlcole catholique dduqueraux valeurs de justice et depaix.

    4. Cultiver la justice et lapaix pour consolider ladmocratie pluraliste:

    Il est sans contexte quun paysen guerre manque de justice etde paix. Or, du fait des nom-breuses guerres rptition auCongo, nous pouvons doncdire que la paix dans ce paysest reste fragilise pendantlongtemps. Par le pass, la vio-lence a prdomin sur la justi-ce et la paix dans la socitcongolaise, cause de la m-chancet de lhomme. Car, af-firme le document sur la Dimen-sion religieuse de lducationdans lcole catholique: Si,dans les rapports sociaux,

    et moderniser la pratique delaction formative des lves,suivant la recommandation dudocument Ecole catholique auseuil du troisime millnaire: Ilest tellement ncessairequaujourdhui encore lcolecatholique sache se proposerde manire efficace, convain-cante et actuelle. Il ne sagit pasde simple adaptation, maisdlan missionnaire: cest ledevoir fondamental de lvan-glisation, daller l o estlhomme pour quil accueille ledon du salut (n.3). Se propo-ser comme cole, de manireefficace, convaincante et ac-tuelle signifie donc moderniserla pratique ducative et forma-tive. En termes simples, il sagitde former et duquer les lves lcole catholique du Congo,en usant des outils pdagogi-ques et didactiques modernesperformants bon escient.

    6. Rendre les missions delducation cohrentesaux valeurs vangliques:Les aspects ngatifs du syst-me actuel de lcole catholiquedu Congo-Brazzaville reposentsur le fait que la quasi-totalitdes coles voluent sans pro-jet ducatif spcifique. De ca-tholique, elles nont rien deplus que la clbration de lamesse quelques occasionsde lanne scolaire. La dimen-sion religieuse napparait passouvent dans les enseigne-ments des matires et lduca-tion des lves. Pourtant, lor-ganisation des programmes deformation et dducation danslcole catholique doit toujoursreflter lesprit de lvangile.Lvangile est pour le chrtienla source de toute vie vertueu-se, avec pour pdagogue prin-cipal Jsus de Nazareth. Con-fesser sa foi au Christ et du-quer la vie chrtienne, cestdonc tre amen vivre en co-hrence avec les exigencesvangliques. Sur ces entrefai-tes, lcole catholique est ex-horte la formation intgraledes enfants, ainsi que lensei-gne Gravissimum Educationis:Les enfants seront aids dansle dveloppement harmonieuxde leurs attitudes physiques,morales et intellectuelles, etdans lacquisition graduelle dusens aigu de leur responsabili-t (n.1). Ainsi donc, les du-cateurs de lcole catholiquesont tous appels cultiver lesens de la critique constructi-ve, pour lintrt gnral de toutle systme ducatif national.

    Abb SraphinKOUALOU-KIBANGOU

    Abb Sraphin Kibangou.

    11 sept 2006-11 sept 2014!Exactement 8 ans de sparation, 8 ans de con-templation, 8 ans de consolation, depuis quil aplu Dieu de rappeler Lui sa servante Elisa-beth TSATSA, notre mre. Puisse-t-elle reposer jamais dans la paix du Seigneur!

    Pour les enfants,Aristide Ghislain NGOUMA

    IN MEMORIAM

    Diocse de GambomaPublication des bans

    Dans une lettre-circulaire date du 5 aot 2014, jour commmoratif de la ddicace de la basili-que Sainte Marie Majeure Rome, Mgr Urbain Ngassongo, vque de Gamboma, a, dans la joie,annonc aux ouvriers apostoliques et aux communauts chrtiennes de son diocse, que, silplat Dieu, le 4 octobre 2014, il ordonnera diacres, en la cathdrale Saint Pie X de Gamboma,les sminaristes Duval Rolet Madzou et Axelrod Gouama Kaya.A cet effet, lvque exhorte soutenir les futurs ordinands par les prires.

    Pour toute information, contacter:Abb Landri Gnie KANGA

    Secrtaire-chancelier: tl.: 05550 94 29 / 06913 79 87

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3426 du vendredi 12 septembre 2014 - PAGE 11

    VIE DE LEGLISE

    Tous ces vnements ru-nis ont plong la commu-naut paroissiale de Gam-boma dans une joie immense.On pouvait lire sur les visagesdes fidles un sentiment pro-fond de bonheur; sentiment lisans doute au renouvellementde leur foi, comme chrtien ca-tholique de la paroisse SaintPie X de Gamboma, et au re-nouvellement de lengagementsacerdotal de leurs fils.Notons juste titre que cettemarque de confiance en Dieucadre trs bien avec ce quelEglise a propos en ce 21medimanche: tu es le Messie, leFils du Dieu vivant (Mt 16, 16).Autrement dit, Pierre voit enJsus le Oint de Dieu; le seul,capable de lui faire viter lanoyade en lui tendant la main.En mditant sur cette foi dePierre, pensons-nous aussi, la question de Jsus? Nous di-sons comme Pierre: tu es leMessie, le Fils du Dieu vivant,parce que la lumire du Prenous laura rvl, nous seronsnous aussi proclams bienheu-reux. Cela signifie que chaquejour, nous devrions dire notrefoi en Dieu pour esprer voir sagloire.

    La fte patronale

    Cathdrale Saint Pie X (diocse de Gamboma)

    La chrtient a clbr danslallgresse trois vnements majeursDimanche 24 aot 2014, 21me dimanche ordinaire A, lachrtient de la cathdrale Saint Pie X de Gamboma aclbr avec clat trois vnements majeurs: la ftepatronale de la paroisse, la prsentation du bureau dio-csain des fraternits fminines et le dixime anniver-saire de sacerdoce des abbs Flix Mokomako, BriceArmand Ibombo et Rock Ekouerebaye, ainsi que leshuit ans de vie sacerdotale des abbs Sylvain OdzoNgakala et Landry Kanga.

    Comme nous lavions soulignau dbut, la fte patronale estune occasion propice pour leschrtiens dune paroisse de re-nouveler, la suite de leur Saintpatron, leur foi en Dieu. Et laparoisse de Gamboma, commetoutes les paroisses dailleurs,fait cet exercice chaque anne.Cette anne, malgr la pluie,nous avons pu constater uneparticipation effective des pa-roissiens la clbrationeucharistique. Cela a t un belexemple pour les invits, no-tamment une dlgation desmamans de la fraternit venuesde Brazzaville, pour aider mettre en place le bureau dio-csain des fraternits du dio-cse de Gamboma.

    La mise en place dubureau diocsain desfraternits du diocse

    de GambomaDans tout le diocse de Gam-boma, on ne trouve les frater-nits que dans les paroisses deLekana et de Mpouya. Et, de-puis lrection du diocse, cesfraternits sont toujours res-tes sous la direction du bu-reau diocsain dOwando. Onpense quavec le changementdes ralits, il tait souhaitable

    que ces fraternits soient vuesde plus prs. Cest pourquoi,aprs une anne dobservation,un bureau diocsain de Gam-boma a t mis en place et pr-sent ce mme dimanche. Surce, toute la communaut a pripour quil y ait des fraternitsdans toutes les paroisses dudiocse.

    Les anniversaires delordination presbytraleLoin de faire un commentaire,nous allons ici reprendre cequa t la prire de toute lacommunaut paroissiale deGamboma pour leurs fils. Cet-te prire nest rien dautre quele refrain du psaume responso-rial de ce jour: Toi, le Dieu fi-dle, poursuis ton uvredamour. (Psaume 137,138). Eten ce qui nous concerne, ondira Toi le Dieu fidle, pour-suis ton uvre damour sur lesabbs Flix, Brice, Rock, Syl-vain et Landry.En effet, une dcennie dj,

    depuis que ces prtres ont con-sacr leur vie au Seigneur.Quelle joie! Cest l une occa-sion de plus, pour rendre gr-ce Dieu. Mais en mme temps,et comme lavait dit le prsidentde la clbration, cest un mo-ment fort o le mieux serait desasseoir et rflchir sur cequa manqu dans laccomplis-sement de la charge reue. Cenest que de cette manirequon peut esprer atteindrejour aprs jour, le minimum dece que veut le Seigneur.Tout en souhaitant la volontde Dieu sur les abbs Brice Ar-mand Ibombo, Flix Moko-mako, Rock Ekouerebaye, Syl-vain Odzo Ngakala et LandryKanga. Nous prions pour quele Seigneur raffermisse la foides paroissiens de Gamboma,et donne toutes les mamansdu diocse lenvie et le coura-ge de vivre leur foi dans des fra-ternits.

    Abb Axelerod KAYA.

    Ce camp a t anim detelle manire que les lau-des et les vpres cl-bres chaque jour et facilitespar les carnets des chants etprires du mouvement, conuspour les rassemblements y ontservi de supports prcieux. Lesmesses de tous les jours ontt dites par labb Rufin Ma-longa Toumou, aumnier dioc-sain de Brazzaville. Les enfantsont t initis aux prires usuel-les de lEglise comme le credo,Notre Pre, je vous salue Ma-rie. Mme ceux qui ntaientpas catholiques ont appris cesprires. Au sujet de la formationthorique, elle tait anime parles grands sminaristes pr-sents. Les enfants, eux-mmes,ont fait plusieurs propositionsqui permettront dsormais delutter contre les antivaleurs. Laleon morale sarticulait sur lesbonnes manires, en famille, lcole, lglise. A ce sujet, ily a eu un feedback intressant.La formation pratique dispen-

    Mouvement Shalom: pastorale de lenfance et de la jeunesse La 5me dition du Camp Shalom, un lieu

    de prire, de formation et de loisirsDu 13 au 20 juillet 2014, a eu lieu la cit Don Bosco,dans larchidiocse de Brazzaville, la 5me dition duCamp Shalom, sous le thme: Luttons contre lesAntivaleurs pour un monde de paix. La participation la messe de clture des travaux de la Xme assembleplnire de lAcerac (Association des confrences pis-copales de la rgion de lAfrique centrale) a fait officedouverture ce camp. Car, tous les enfants y ont prispart. La prsence des enfants des diocses de Pointe-Noire, dImpfondo, de Kinkala venus de la paroisseSainte Jeanne dArc de Madzia et le grand Shalom Braz-zaville a donn ce camp un caractre national, arbo-rant ainsi un effectif de 120 participants y compris lesencadreurs. Cette 5me dition a t un lieu de prire,de formation et de loisirs.

    se par Sr Hortense ThcleNsimba reposait sur la fabrica-tion des bracelets, tandis quelinitiation la couture et lamachine coudre a t lu-vre du frre Fortun Banzouzi,le dessin et la peinture par M.Izzat Mabanza.Puis, les enfants se sont rjouisde la visite des responsablesdiocsains pour la pastorale delenfance et de la jeunesse quiont ensuite visit le quartier.Ces enfants sont venus de par-tout, avec une forte participa-tion de ceux de la paroisseSaint Jean Baptiste de Talanga.Ils ont eu la joie de se baigner la rivire, pour certains, ctaitleur premire fois de voir la ri-vire. Il y a eu des rencontressportives: Nzango pour lesfilles et football pour les gar-ons. Lorganisation de ShalomMpiadi, jeux de sac, bille sur labouche, marche avec obsta-cles, le lancer, jeu de six, lesyeux bands, course avec le

    port du sac, jeu de limbo... lesmeilleurs quipes ont t dco-res. Il y a eu des comptitionsde posie, dicte, journal par-l, shalomzik, dessin, dansetraditionnelle, danses moder-nes, groupe vocal et le con-cours de Miss qui attire latten-tion de tout le monde la soi-re culturelle. Cette fois-ci, lacouronne a chu Mlle Cles-te Saboukoulou de la paroisseSaint Pie X de lO.m.s.Cette premire exprience na-tionale avec un groupe de plusde cent participants aurait tdifficile au dpart, mais qu

    cela ne tienne, tout sest biendroul.Aprs le camp, un chantillondenfants est all prsenter unemission Radio Magnificat.Les responsables du mouve-ment Shalom de lantenne lo-cale remercient tous ceux quiles ont soutenus de loin ou deprs, ainsi que les parents qui leur ont fait confiance, en auto-risant leurs enfants tre aveceux durant toute la semaine.

    Gislain Wilfrid BOUMBA(Sur les notes dun participant)

    Retraites ignatiennes centre VouelaDu 7 au 15 septembre matin

    Huit jours dinitiation la prire ignatienne. Inscrire Dieudans nos choix laide du discernement.

    La faade princiaple de la cathdrale Saint Pie X de Gamboma.

    Les surs Olga Raschietti ge de 83ans, Lucia Pulici 75anset Bernadette Boggia 79ans, toutes dorigine italienne, de la con-grgation xavrienne ont t violes et assassines avec des ar-mes blanches, la nuit du dimanche au lundi 8 septembre 2014 Kamenge au Burundji. Les surs Olga Raschietti et Lucia Puliciont t gorges par leurs prsums assassins, avant de sachar-ner sur lune delles coups de pierre sur le visage. Tandis que lecorps de la troisime religieuse dcapite a t dcouvert vers3heures du matin, dans le mme couvent, qui abrite les mem-bres dune communaut missionnaire inspire du jsuitesaintFranois-Xavier.

    Burundji: Congrgation xavrienne

    Trois religieuses italiennesvioles et assassines

    Selon le diocse de Parme (Italie), qui a diffus les photos desdeux religieuses en civil, elles ont t tues lors dune tentativede cambriolage mene par une personne dsquilibre. Mais lapolice burundaise a assur que lassassin navait rien emport.Le pre Mario Pulcini, prtre italien install Kamenge, a expli-qu que la troisime victime, sur Bernadette Boggia lavait ap-pel vers minuit, car elle entendait des bruits dans le couvent.Aprs avoir entendu des cris vers 2heures, il a trouv le corpsde sur Bernadette dans sa chambre, tendu dans une mare desang, sa tte dcapite () et son visage portant des traces decoups, a-t-il racont. Ses bourreaux avaient abus delle toutcomme on avait viol les deux autres surs plus tt, a expliqule prtre. Comment peut-on faire a des vieilles surs de80 ans? Deux autres religieuses, une Rwandaise et une Congo-laise dormaient galement dans le couvent, mais elles nont rienentendu, a-t-il prcis.Les surs Olga, Bernadette et Lucia avaient pass plus de la moitide leur vie dans cette province, o elles seront inhumes, selonlvch dUvira. Selon le communiqu de labb HonorBarhebwa, vicaire piscopal dUvira, les trois dpouilles mortel-les devront passer par la frontire de Kavimvira avant dtre con-duites Luvungi, dans la plaine de la Ruzizi, o il est prvu uneveille mortuaire. Ensuite, les corps de surs Bernadette, Olga etLucia, ont t amens, jeudi 11 septembre 2014 leur derniredemeure dans la concession des xavriens Panzi, dans la pri-phrie de Bukavu, capitale provinciale.Avant dtre affectes la paroisse Guido Maria conforti deKamenge au Burundi, ces trois religieuses avaient pass plus detrente ans Luvungi, daprs plusieurs tmoignages recueillisauprs des fidles catholiques Uvira. Sur Olga y avait servicomme catchse, sur Bernadette comme infirmire, et surLucia comme institutrice. Elles taient simples, elles aidaientbeaucoup de gens, surtout les veuves, elles coutaient avec at-tention les autres, surtout les malades, tmoignent leurs ancien-nes collgues religieuses de saint Joseph de Turin.Signalons que lun des prsums meurtriers serait dj aux ar-rts, selon les autorits burundaises.Notons quen novembre 2011, un cooprant italien et une religieusecroate avaient t assassins dans leur mission religieuse Ngozi,dans le nord du Burundi.

    Une vue des surs pendant la visite guide.

    Dans une circulaire publie Owando, le 8 aot 2014,en la mmoire de Saint Dominique, Mgr Victor AbagnaMossa, vque dOwando, annonce aux communautsparoissiales et religieuses du diocse, que le dimanche14 septembre 2014, en la fte de la Sainte Croix Glo-rieuse, il a lintention dappeler au diaconat, en vue dusacerdoce, les acolytes suivants: Elorian Atsima Ngnari,Cyprien Christel Baba, Saturnin Iloki Apounou, AymardGildas Mikonga, Michel Okinga et Dally Brunel Ontsassi.Par la mme occasion, il a lintention dordonner pr-tres, les diacres suivants: Harnack Dussaud Bokombe,Ewa Embama Serge Flavien, Alexis Harolimana, MayolMvouma Ngagna et Carl Dassaev Reneld Ondongo.

    Pour le bien de lEglise de Jsus-Christ qui est Owandoet au Congo, les fidles sont tenus par lobligation dervler, avant lordination, lordinaire ou au cur, lesempchements aux ordres sacrs dont ils auraient con-naissance (Can 1043 du C.i.c de 1983).

    Merci de bien vouloir les porter dans vos prires quoti-diennes.

    Diocse dOwando

    Publication des bansLes participants une activit du Mouvement Shalom. (Ph. d'arch.)

  • LA SEMAINE AFRICAINE N3426 du vendredi 12 septembre 2014 - PAGE 12

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