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37™ lunar—IP 5 Onti'iscs — EDITION DÏI MATIN — § ffntini^s Pa^es) Inn4iI" Janvier 19ft Adminislraleur •Déléjrué - Gérant O. RAN DOL ET HsIilsMiaa, Impressions alAnnonces, TÈL. 10.17 85, Rue Fontenelle, 35 AdresseTélégrapMqus ' EANDQLET Havre Havr6 RÉDACTEUR EN CHEF J.-J CASPAR - JORDAN Téléphone I 14.SO Ssorétaire Général : TH. VALLÉS Rédaction, 35, rue Fonteneile - Tél. 7.60 AWWOBTCJJEfi AU HAVRE.. Bureau du Journal, 112,boni' de Strasooiirg L'AGENCE IIAVAS,8, place de la Bourse, est seule chargée de recevoir les Annonces pour le Journal. te PETITHfYREestdésignêpourles AnnoncesJadiclalreset tégales A PARIS. ....... I OHGANE REPÜBLICAIN DÉMOCRATIQUE Le plus fort Tirage des Journaux de la Région ABONNEMENTS Le Havre, la Seine-Inférieure, l'Eure, l'Oise et la Somme Autres Département^.. Onion Postale. Tp.oisMois 4 SO Fr. «5 SO Six Mois » Fr. ss so ®0 Fr Un Ah «8 Fr. SS -AO » Ous'abonneégalemsnt,SAUSFHAIS, dans tous tss Bureauxde Posts de Francs M— i LaRéponse des Al!i La réponse des Alüés anx prétendues ©ffres de paix de M. de Bélhma-nu-Hoilweg est claire, forte, irréfutablè. li n'est plus permis a personne désormais d'ignorer les causes de la guerre, la prémédilation des agresseurs, et pourquoi les dix puissances alliées sont résolues 4 combaltre jusqu'au triomphe de la Justice et du Droit. La note collective, application directe dn pacte deLondres, souligne tout d'abord avec dédain le double mensonge par lequel les puissances enncmies prétendent rcjeter sur les Alliés la responsabiiité de la guerre et proelamer la vicloire des puissances centrales. Elle précise qu'une suggestion vague, sans conditions, pour l'ouverture des négociations, apparalt moins comme I ne offre de paix que comme une oeuvre /ie guerre. Elle dénonce la méconnaissance ' par l'Ailemagne des faits les plus incontes- tables qui ont immédiatement précédé la guerre : refus de toute proposition de dé- sarmement au Congrès de La Ilaye ; agres¬ sion de Ia Serbie, malgré les satisfactions obtenues ; refus des olTres de conférence ou d'arbitrage présentées tour a tour par 1'Angleterre, la France," laRussie a la veille snême du con flit. Cette évocation da passé était néces¬ saire ; elle rappelle de terribles vérités qui édifieront les neutres sur la véritable men- talité de l'Ailemagne, et qui peut être même feront réfléchir les peuples des em¬ pires du centre, en admeltant que !a publi¬ cation de la note soit autorisée dans les journaux allemands. Les responsabilités étant ainsi établies, Ia note des Alliés analyse et réfiite tous les arguments de M. de Bethmann-IIoliweg ; elle repousse ses prélend ues offres basées sur une fallacieuse « carte de guerre » qui ne tient aucun compte de la situation réelle et de la force des adversaires ; elle dévoile les buts secrets de l'Ailemagne, ses lentatives de chantage a l'égard des neu¬ tres et son désir de juslifler par avance aux yëttx du monde de nouveaux crimes. Une proposition sincère aurail comporté des conditions formulées par ceux qui of- fraient la paix. On les chercherait en vain dans la note, allemande. Comment dès lors ne point reconnallre ie piège grossier et comment ne pas le dénoncera tous ? « C'est done en pleine connaissance de la gravité, mais aussi des nécessités de i'heure, que les gouvernements alliés, étroitement unis entre eux, et en parfaite communion avec leurs peuples, se refusent a faire état d'un# proposition sans sincérité et sans portee. » Mais l'Entente ne s'est point contentée d'indiquer ce que devrait être une offre loyale ; elle a formulé d'une fagon précise et péremptoire les satisfactions qu'elle est en droit d'exiger, et qu'elle exige. Elle veut des sanctions et des garanties. Elle veut que l'existence des petits Etals soit sauvegardée et que le droit des nalionali- tés soit solennellement reconnu. Que pourront répondre les gouverne¬ ments des empires du centre, dont on con- nalt ies ambitions démesurées, les impla- cables exactions dans les pays qa'ils occu- pent, et que diront ceux qui, après avoir violé la neutralité de la Belgique, conti- nuent d'infliger a cette noble yictime l«s 'Iraitements les plus odieux ? Telle est la réponse fiére et digne des nations alliées aux captieuses avances de l'Ailemagne. Les neutres se disaient : « Que les empi¬ res centraux et que l'Entente déclarent leurs buts de guerre, et l'opinion du monde jugera. » L'Ailemagne a gardé Ie silqnee et les Alliés ont énoncé les buts de guerre qu'ils poursuivent avec une netteté parfaite. Rien n'a été laissé dans l'ombre. Nous ne consentirons pas 4 ia paix tant que subsis- teront « les causes qui, depuis si long- temps, ont menacé les nations ». Ainsi se trouvent formulés les principes généraux que nous entendons mettre 4 la base de tout traité de paix. Nos ennemis, que leur silence condamne, savent maintenant ce que nous voulons, et les neutres comprendront mieux désor¬ mais que la cause de la Justice et du Droit, que la cause de l'Entente est aussi ia leur, — et que l'humanité toute entière profitera de notre victoire. Th. Vallés. LE PARLEMENT Impressionsde Sèunee IDE HOTBÏ OORBKSPONDAHT PARTICULIER) Paris, 31 dècembre Le Sénat n'a pas l'hr.bitnde de siéger le A{S. manche, ii fant lui rendre cette justice. MA'S* pourquoi diable a-t ii attenda jusqu'au 3f. dècembre, jour de la Saint-Sylveslre, pour a'occoper du projü tendant 4 la miseen culture des terres abaudanaées, puisqu'il est si urgent ?. . . Eu se réuniss-nt aujourd'hni, Ie S*nat a obiigé ia Chambre 4 tecir s?auce égdement, cette dernière. pour examiner, s'il y avait lieu, les modifications apportées au texte qu'elle a voté. M. Deschanei ayant estimé que !e Sên t, qui commeng-.it sa séance a nc-nf hemes et demie da matin, avait !i«spz de dei x heures puur spa ej&fflAfi, U (Juambre avaU dcctdp de sa réunir ce matin 4 onze lienres et de- mie pour en finir. Heias ! 4 onze heures et demie Ie Sénat n'avait pas terminé, ni 4 midi. . . Mais n'an- ticipons pas. .. Expliquons d'abord que par suite des con¬ ditions atmosphériques défavorables de ('au¬ tomoe 1916, de l'insuflisance drs attelages et sanont de ia rsi'rfaciion de pins en pius grande de la main-d ceuvre, une partie des terccs destinées 4 la culture des ceréales poor 1917, n'a pu être encore ensemencée. L'E'at doit done se préoccuper du travail auquel ne peuvent soffire ies meilleures vo- iontés dos exp'citants. Tel est l'objet dn projet de loi sur l^qnel ont parlé MM. Chauveau, Méline, Las Cazes, Lhopiteau et Clémentel — nous ne parions que des principalis oratenrs. M. Clémentel, ministre de l'agricnlture, du, commerce et de ('industrie, des Posies et té- légraphes, etc, mais en cette circonstance, successeur de M. Méiine, a sontenu ie pro¬ jet. II a déclaré qu'il aliait avec 60 Syndicats spécianx assurer la culture nmesnique, que les troupes de passage dans ies communes servient raises a contribution, que l'on or- ganiserait !a culture intensive dans la zone des armées, etc., etc. -- Nous sommes en guerre, a déclaré Ie mi iistre, c'est 4 une organisation de guerre qu'ii faut avoir recours en agriculture com¬ me en toute chose ; les principes doi- vent être provisoirement iaissés de'cölé ; il fant vivre. Le Senat a prouoncé h c'6'nre de la dis¬ cussion générale, mais, contrairement 4 l'opinion du ministre qui avait insisté pour le vote intêgral du projet, il s'est borné 4 veter les articles concerrtant l'ouverture de crédits, pronog mt la disjunction de ceux re- latifs 4 t'orgoncation de la loi qu'il a ren- voyés 4 la Commission. Le Sénat s'ost ensuite ajournéau 9 janvier. II était midi et quart et ia Chambre s'était fatiguée d'attcndre. MM. los dépntés, qui étaient allés déjeuner, se sont vus obiiger de retourner eet après-midt au Palais Bourbon oü le projet de iOi mutilé leur était soumis après examen rapide de la Commission da budget. M. C'émentel ayant expliqué que les arti cles 5 et 6 ^doptés par le Sénat lui suffisaient pour le momeni, car iis permettaienté i'Etat n'effectner les echats nécessaires, la Cham¬ bre, après une in ervention toujonrs inutile de M. Jobert, a accepté le projet retour dn Sénat et s'est ajournée égalenmnt an second mardi de janvier, date fixée pap la Constitu tion ponr Couverture de la nouvelle session parlementaire. Notoas encore qu'au cours de cette séance, M. Clémente!, inter rogé par M. Lefas au sa¬ jet da reièvement des taxes postales, a dé¬ claré que ia loi n'ayam para seulement que dimanche marin 4 I'Officiel, dorant 15 jours il ne sera pas applique do 'pénalités et oo'se bornera 4 percevoir pour les lettres insnffi samment affrancbies one taxe complémeu- taire. Les populations auront done tout ie temps d'etre averiics. Th. Henrt. LaSolidarité desAlliés A l'occasion da nouve! an, le roi d'Italie a fait parvenir au président de Ia Répubiique le télégramme snivant : Au renouvellcment procliain de l'année, il rn'est agréabie de vous présenter mes meilleurs souhaits pour votre personne et mes vceux les plus fervents que, de coeur, je forme pour ia grandeur de la France et pour la gloire de sa valeureuse armée. Veuillez aussi accepter, en cette occa¬ sion, Monsieur le président, la confirma¬ tion sincère de mon amitié. VICTOR-EMMANUEL. Le président de Ia Répubiique a répondu : Je remercie Votre Majesté des voeux qu'elle a bien voulu m'aafesser et je ia prie d'agréer elle-même les souhaits cha- ieureux que je forme pour sa personne, pour la glorieuse maison de Savoie, le généreux pcuple italieu et Ia vaillante armée royale. La victoire que l'année nou¬ velle nous assurers, a nous et a nos fidèles alliés, resserrera encore l'inlimité de i'lta- lie et de la France. RAYMONDPOINCARÉ. Le p'ésident de Ia Répub'ique a adressé au roi des Beiges nn té égcamme disant qo'4 la veille de la Nouvelle Année, il prie Sa Majesté de recevoir les voeux ardents qu'il forme pour ie roi, la reiue et la noble Bel- gique.- « J'ai Ie ferme espoir qu'un prochain avenir apportera a Votre Majesté et a son vaillant pcuple si cruclleinent et si injus- tement éprouvé, les réparalions dont la conscience universelle comprend Ia néces- sité et, sans lesquelles, resterait sur l'hu¬ manité une (fiche ineffaqable. Plus grande par sa vertu et sa loyauté que les Empires ennemis par la force brutale et le nombre de leurs sujets, la Belgique demeurera de- vant la postérité. l'irrécusable témoin de la préméditation allemande. La France, qui a la mémoire du coeur, se rappelera toujours que la Belgique souffrit comme elle, et avec elle, pour le Droit et l'Honneur. » Poincaré. Lo téiégramme dn roi Albert, croisant ce¬ lui de M. Poiacaré.Jui apporta les voeux et l'expressiou de sa gratitude pour l'hospita- lité cordiale et généreuse de la Franco. LeRemaniemcnl duSüaislère roumaia Une dépêche de Ja«sy, sans date, annonce que ie cab nat ronmaia a été recon3iitué de la fapon suivanre : M. Bratiano, présidence da Gonseil et affaires étrangères ; MM. Vintila B'atiano, gaerre ; Constaniinesco, in eueur; Michêl Csntacuzèns, justice ; Antonesco, finances ; Ï8trate, (ravanx publics ; Dues, infraction publique; Gfeciano, industrie et commerce ; Mirz 'so, agriculture et doruaines ; Ferechiai, Take Jonesco et Costines- co, ministres sans portefeuille. M. Mortzun, qui a donné sa demission de nrnistre de l'iotérieur, sera certdnement éiu a la présid uice ds la C'aambre, ea reia- „piacemeat de ii. Ferifchiiiv RR LA En 1916, les troupes Irancalses ont fait 78,500 prisonniers allemands COMMUNIQUÉS OFFICÏELS GOMMüIIQïï!S_ FRANCAIS Paris, 31 dècembre, 14 heures. Au Slid de la Somme, un coup de main effectué par nous sur un petit bois allemand au Sad de Chilly nous a valu des prisonniers. Nait calme parlout ailleurs. 23 heuru. Pas d' événement important duranl la journée. Au cours de l'annés 1916, les trou¬ pes frau§aises, en brisant Passaut de l'ennemi contre Ia forteresse de Ver¬ dun et en le faisant reculer sur les deus rives de la Somme, ont fait soixante-dix-huit miiie cinq centspri- sonniers allemands. BBITAMl 31dècembre, 21 h. 30. Aujourd'hui, notre artillerie a bom • bardé avec succes les lignes alleman- des au Sud-Est de Le Iransloy et a Jait exploser un dépot de munitions. L' artillerie ennemie était plus acti¬ ve que de coutume dans la région de Martinpuich. Rien autre a signaler en dehors d'un combat d' artillerie habituel, COMMUNIQUÉ BILGE 31 dècembre. Au cours de la journée, activitê ré¬ ciproque de l' artillerie par intermit - tence dans le secteur de Dixmuae et vers Steenstraete . COMMUNIQUÉ IIALIEI Rome, 31 dècembre. L'cïCliïité habiluelle de l'artillerie dans la zone montagneuse s'est maintenne hier par- ticoiièreraent vive dans la zone = i'Ed de Gorizia et s»r ie Carso. rü uos tirs firent ex¬ ploser un dépói de munitions de l'adversaire* COMMUNIQUÉ RUSSE Pétrograde, 31 dècembre. Dans la vallée de S isita nous avous re- poüssé les attaques opiniatres do i'ennemi. D as les valiees de Poffany et de l'0<tuz nous avons recu lé vers de nouvelles posi¬ tions et avons ab ittu nn avion. A la frontière de Moldavië, les atta¬ ques roaxnaines se dóveloppeut heu- reusement. Dans Ia vallée de la Susita les Rou- mains en refoulant. I'ennemi ont cap- turé de nombreux prisonniers. Dans la vallée de Ia Putna nous avons abandonner nos positions. DANS LESBALKANS COMMUNIQUÉSERBS SMoiiiqne,3! décemhrs, 1lier, avant Vaube, un detachement allemand assez important a porté un coup tie main contra nos tranchces, sur la rive gauche de la Tcherna. Cette attaque fut repoussée par notre feu Deux Allemands, grièvement blessês,Jurent captures. Rien de nouveau sur le reste du front. Bnièig Heon La remise fls !a itsdes Aliiés AU GOUVERNEMENT SREC Le Pirée, 31 dècembre. Les ministres de France, üeGrande- Bretague et de Rtissie ont présenté aa gouvernement hellénique les de- mandes de garanties et de repara¬ tions suivantes : Réduction des forces grecques en dehors du Péloponèse et des néces¬ sités du service d'ordre de police. Transport dans le Peloponèse de l'armcment et des munitions inutiles a 1'efTactif ci-dessus, 11 ne restera plus en dehors du Peloponèse de ca¬ nons, de mitrailleuses et de matéricl de mobilisation. Interdiction de réunions et de ras- semblements de réservistes au Nord del lsihme de Corinthe. Iüterdiction aux civils de porter des armes. Rótabiisssment des Qontröles des alliés. ", Liberation immediate da tous les détenus pourraisoas politiques et in- demnités aux victimes des 1" et 2 dècembre. Destitution du commandant du pre» mier corps d'arm?e, et du général responsible des ordres donnés le 1*' dècembre. Excuses formelles du gouverne¬ ment Grec aux ministres et aux dra- psaux alliés. La note annonce le déberquement probable des. troupes d'ltea destinées a Salonique. Les Alliés se réservent la plsiae liberté (Faction au sujet de l'attity ds du gouvernement et du roi et s'engag<int formeilement a pe pas perméttre aux tFoupes du gouveïne- msnt de defAEse r ationaïe a ne pas franchir la zone neu tre. Le blocue se¬ ra mainteau jusqa'a ce que eatisfao- tioii compléte 'soit accordée. « i ïïa<> tion militaire ".'■ytTjf- '""Paris,31dècembre. Le général de brigade, a titre tempuraira, Buat ést piomu géaéral de division 4 titre temporairs. DISTINCTION H0NQRIFIQUE P&ris,31 dócémbre. La médsil'e d'honneur en or des épidé- mies est attribneea M. Richard, medecih ra¬ diologists 4 l'üospi. e Genéral du ilavre. Dansl'Armèdbritannique Londres, 31 déceuibrs. Le général Douglas Haig est promu maré- chal, Le colonel d'infanterie breveié Vidslon scrait choisi comme ciief du cabinet du mi nistre de la guerre. I; c.miroantia urie bri¬ gade sur ie front et fat chef d'état-major d'une armée. Les German o-Bulgares contre les Russo-Roumains Genève, 31 dècembre. Les dépêches de Berlin signa'ent qne dans Ie m.ftsif è I» frontière ds Moldavië, les nou- pes aiiemandes auraieni ealevó aux Russss, an N»rd de la vallée d'OUnz, la hauieur de Solymtar. Des deux cótés de la vallée d'Oi- tuz, ies Ausiro-AIIrmands se seraient empa- rés des positions ronmunes. L'avance aus- tro-alleniacdê coniinueróit. Le gronpe des armées de Mackeosen conti- nuerait son avance. Ea Dobroudji, les Bal- gares réabseraient des progrès dans la direc¬ tion de Macin. Collision dstrains enAiieniaps Amsterdam, 31dècembre. On mande de Hambonrg que snr la lisne de chnrsia de ferdf» tiergerdorf 4 Heesthachf, un train vide tarrponoa luer soir un Iraia da voyageurs tran^portant 400 personne», la plupart des ouviisrs. . IPy eut sept tués, une vingtaine de biessés gvièvement et quatre-vingis biessés légère- ment. LAPiBATERSE ALLEMANDE Londres, 31 dècembre. Le Lloyd annonce que le vapeur norvé- gi-n Ttiijra a été cnnle. T.-eize hommes de l'équipage ont, été dei»arqtiés. Le voilier anglais Harry -W.- Adams a été coiiié* LeRecmement enAngleterre L*Épjfring Netos*écrit qn'aujonrd'hni l«r j a'n.m -tioa 'nusilée rögaera daas ioös le» deoön uuli aires du pays. Le nom-E bi e des r.ecrues qui sont appelèè» ce jonr-14 seüf ies drapeaux est p irticnl>èremeni éle- vé. Le gsnéiv.i B iruey, inspecteur du 'ec u- temeat, a visite ies dépóti du district de Londres ; il a constité qua toutes les dispo¬ sitions avaient été prises pour recevoir ie floCd'fio.tnmes qui arriverout iundi et ies jours auivants. GUERREAÉRIEOTE Les Alliés R Un Aviateur ennemi tuê La !ie«tenant-aviateur allemand Lejsers, cb-valier de i'Ordre pour ie Merite, age de 24 aa», est mort au cours d'uu combat aérian. II avait abattu ueuf appareils. Voici ie fexfe complet de Ia réponse faite pir les Alliés aux puissances ennemies dont noos avous dooné hier les princioaox r*»- sages, No3 1-ctrurs liront certainrm ut avec interêt eet important document : Paris, 30décembrs isio. Les gouvernements alliés de Ia Belgique, de la France, de la Grande-Bretagne. de l'Italie, du Japon, du Montenegro, au Por¬ tugal, de la Roumanie.de Ia Russieetde la Serbie, unis pour la défense dc la liberté des peuples et fidéle a 1'engageT ment pris de ne pas déposer isolément les armes, ont résolu de répondre col- leclivement aux prétendues propositions de paix qui furent adressées de la part des gouvernements ennemis par l'entre- mise" des Etats-Unis, de l'Espa^ne, de la Suisse et des Pays-Bas. Avant loute réponse, les puissances alliées tiennent 4 s'élever haulement contre deux asserlions essentielles de Ia note des puis¬ sances ennerfiies, qui prétend rejeter sur les Alliés la responsabiiité de la guerre et qui proclame la victoire des puissances centrales. Les Alliés ne peuvent admettre une affirmation doublement inexacte et qui suffit a frapperde stérilité toute tentative de négociation. Les nations alliées subissent depuis trentc mois une guerre qu'élles ont tout fait pour éviter. Elles ont démonlré par des acles leur attachement a Ia paix. Get atla- chement est aussi ferme aujourd'hui qu'en 1914 ; après la violation de ses enga¬ gements, ce n'est pas sur la parole de l'Ailemagne que la paix, rompue par elle, peut être fondée. Une suggestion sansconditionspourl'ou- verture de négociations n'est pas une offre de paix. La prélendue proposition, dépour- vue de substance et de précision, mise en circulation par le gouvernement imperial, apparait moins comme une offre de paix que comme line manoeuvre de guerre. Elle est basée sur Ia méconnaissance systématique du caraolère de ia iutte dans lé passé, le présent et l'avenir. Pour ie passé, la nole allemande ignore les faits, les dates, les chiffres qui établis- sentque ia guerre a été voulue, provoquée et déclarée par 1'AJIemagne et l'Aulriche- Hongrie. A La Ilaye, c'est Ie délégué alle¬ mand qui avail refusé toute proposition de désarmement. En juillet 1914, c'est FAutri- cbe-Hongrie qui, après avoir adressé a la Serbie, un ultimatum sans précédent, lui a déclaré la guerre, malgré les satisfactions immédiatement obtenues. Les empires du centre ont aiors repoussé toutes les lentati¬ ves Kites par l'Entente pour assurer 4 un conflit local une solution pacifique.L'offre de conférence de 1'Angleterre, _ la proposi¬ tion frangaise de Commission internationa¬ le, la demande d'arbitrage de l'empereur de Russie4 l'empereur d'Aüemagne, l'entente réaiisée entre !a Russie et l'Autriche-lIon- grie la veille du conflit, tous ces efforts ont été Iaissés par l'Ailemagne sans réponse ou sans suite, La Belgique a été envahie par un empire qui avail, garanii sa neutralité et qui n'a pas craint de proelamer lui-même que les traités étaient « des chiffons de pa¬ pier» et que « néccssitén'a pas de loi. » Elle veut raffermir l'opinion publique de l'Ailemagne et de ses alliés, si gravement éprouvés déja par leurs pertes. usés par Ie resserrc inent économique et écrasés par l'effort suprème qui est exigé de leurs peu¬ ples. Elle cherche 4 tromper, 4 intimider l'opi¬ nion publique des pays neutres, fixée de¬ puis longtemps sur les responsabilités ini¬ tiates, éclairée sur les responsabilités pré- sentes, et trop clairvoyante pour favoriser les desseins de l'Alletnagrie en abandou- nant la défense des liberies humaines. Elle tente eofin de juslifler d'avance aux yeux du monde de nouveaux crimes : guerre sous-marine, déportations, travaux et enrölements forcés de nationaux contre leur propre pays, violations de neulralités. C'est en pleine conscience de la gravitö mais aussi des nécessités de I'heure. que les gouvernements alliés. étroitement unis entre eux, et en parfaite communion avec leurs penplos, se refusent a faire état d une proposition san3 sincérité et sans portée. Pour lc présent, les prétendues offres de l'Ailemagne s'appuient sur une « carte de guerre » uniquement eufopéenne, qui n'ex- prime que l'apparence extérieure et passa- gère de la situation, non la force réelle des adversaires. Une paix conclue en par- tant de ces données serait 4 l'avantage unique des agresseurs qui, ayant cru at- teindrc leur but en deux mois, s'apergoi- vent après deux ans qu'ils ne l'atleindront jamrns. Pour l'avenir, les ruines causées par Ia déclaration de guerre allemande, les atlen- tais innombrables commis par l'Ailemagne ct ses alliés, contre les belligérants et con¬ tre les neutres exigent des sanctions, des reparations et des garanties : l'Ailemagne éhnle les unes et les aulres. - En réalité, Couverture faile par les puis¬ sances centrales n'est qu'uae tentative cal- culée en vue d'agir sur Involution de la guerre et. d'imposer finaleineut une paix allemande. Elle a pour objet de troubler l'opinion, dans les pays alliés. Cette opinion, tnalsrre tous les sacrifices consenlis, a déja répondu avec une fermeté admirable et déDoncé le vide de la déolarnlion enneinie. Ils affinnent une fois de plus qu'il n'y a pas de paix possible tant qiie ne seront pas assurées la réparation des droils et des li¬ beries violés, Ja reconnaissance du principe des nntional ités et de la libre existence des petits Etals ; tant que n'est pas certain un règleinent de nature 4 supprimer déflniti- vement les causes qui, depuis si longtemps ont menacé les nations et 4 donner les seules garanties cfficaces pour la sécurilé du monde. Les puissances alliées tiennent, en ter- minant, 4 exposer ies considéralions sui- vantes qui font ressortir la situation parti¬ culiere oü se trouve la Belgique après deux aris et demi de guerre. En vertu de traités internalionaux signés par cinq grandes puissances de l'Europe, au nombre des- quelles figurait l'Ailemagne, la Belgique jouissait avant la guerre d'un statut spécial, qui rer.dait son territoire inviolable et ia mettait elie-même sousla garantie de ces puissances, 4 l'abri des conllits européens. La Belgique a cependant, au mépris de ces traités, subi la première l'agression de l'Ailemagne. C'est pourquoi le gouverne¬ ment beige estime nécessaire de préciser le but que la Belgique n'a jamais cessé de poursuivre en combattant 4 cóté des puis¬ sances de l'entente pour la cause du Droit et de la Justice. La Belgique a toujours observé scrnpU' leusernent ies devoirs que iui imposait sa neutralité. Elle a pris les armes pour de; fendre son indépendance et sa neutralité violées par l'Ailemagne et pour rester ftdèh. 4 ses obligations internationales. Le 4 aoüt au Reichstag, le chan'celier a reconnu que cette agression constituait une injustice contraire au droit des geus et s'est engagé, au nom de l'Ailemagne, 4 la réparer. Depuis deux ans et demi, cette injustice a été cruellement aggravée par des prati¬ ques de guerre et d'occupation qui ont épuisé les ressources du pays, ruiné ses industries, dévasté ses villes et ses villages, muitiplié ies massacres, les exécutioris et les emprisonnements. Et au moment l'Ailemagne parle au monde de paix A d'humanilé, elle déporte et réduit en servi¬ tude des citoyens beiges par milliers. La Belgique avant la guerre n'aspirait qu'4 vrvre en bon accord avec tous ses voi- sins. Son roi, son gouvernement n'ont qu'un but : le rétablissement de la paix et du droit, mais ils ne veulent que d'une paix qui assurerait 4 leur pays des réparations légitimes. des garanties et des sécurités pour l'avenir. UI ADRESSE All ROI ALBERT I,a Chambre des Représentsnts de Belgique vient rte faire parverir •'adresse siuvante a S. M. le Roi, a l'oceasion duNouvel An I9i7 : Sirs, Le rays, victime d'nne injnste agression, Cöntiuue 4 subir av-c one fiére digniié ies attentats criminals qui deshonorent ceux qui les commettent et que fletrissent la civilisa¬ tion et rhumanilé. Les sootirances morales et matèrielles de ia nation beige de*ienneut chaque jour plus angoissautes et plus cruelles, rnais ne par- vienuent pas 4 dompter sa m41e énergie, ni 4 ébranler ses fortes espérances. Les Beiges, soumis au joug d'un domina- tenr implacable, restent inèbraniablement fidèles 4 ieurPatvie et 4 ses institutions, et résistent courage->sement 4 toutes les tenta¬ tive» et Eollicitations de I'ennemi en faveur de sa fooeste politique. Cependant, le lonrl et lugnbre voile de deuil qui couvre la Belgique ne saurait em- prisonuer ton 4rae ni i'enipêcher de mani¬ fester ses sentiments enversceux qui, comme I» roi et ia familie royale, se sont si parfaite- m ut et si nrbleuient assimilés ses aspira- t on , ont compris sss pensóes et réalisé ses desseins. Au nom das représentant» de Ia nation, au nom de la nation lout entière, je viens offrir a Vo're Majesté l'homrmge respectueux de notre profond attachement et ies voe ix de bonbeur que nous formons pour Elle, pour Sa Majesté la reine et pour Leurs Altessas Itoyales ies princes Léepoid et Charles et la princessa Marie Jasé. En rendant hommage au roi, chef suprè¬ me cle l'armée, nous rendons en même temps bommaga 4 l'armée elle-même et nous ne pouvous taire notre admiration pour i'en- durance, la bravoure, l'héroïsme de nos sol- dats, prèts a l'ultime effort qui doit délivrer notre chère P trie. Nous savon», Sire, que Ie bonhenr que nous demamions 4 Dien de vous aceorder s'ident fie avtc celui que nous désirons pou* le pays, aujourd'hui désolé et opprimé. C'est le bonheur d'une paix juste et dura¬ ble, qui niette un terme a la guarre des na¬ tions et anx souffrances cruelles endurétx par nos populations depuis plus de deux ans. Impliquée ma'gré elle et contre tont droif dans on conflit qui n'était pas le sien, la Beigique, forte de la justice de sa cause, assurée du loyal concours des Pays garants et fidè 63 4 leurs engagements solennels, na pourra cependant, au moment opportun, sousorire qu'4 une paix qui lui conservera, dans lenr intégrité, son territoire et celm da sa colouie ; qui lui rendra sa sonveraina indépendance ; qui lui assurera la répara¬ tion des dommages injustement soufUits qui, enfin, garantira la sécurité de l'avenir et ie respect des traités. J'ai l'honftenr, Sire, d'être, de Votre Ma¬ jesté, le trés fidéle et trés obéissant servitouc» Le Président de la Chambre des Représentants (») F. SCHOLLAERT. Mort du compositeurStrauss Le compositeur de mti Strauss est décidé 4

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Rédaction, 35, rue Fonteneile - Tél. 7.60

AWWOBTCJJEfiAU HAVRE.. Bureau du Journal, 112,boni' de Strasooiirg

L'AGENCE IIAVAS,8, place de la Bourse, estseule chargée de recevoir les Annonces pourle Journal.

te PETITHfYREest désignêpour les AnnoncesJadiclalres et tégales

A PARIS. ....... IOHGANE REPÜBLICAIN DÉMOCRATIQUELe plus fort Tiragedes Journaux de la Région

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LaRéponsedesAl!iLa réponse des Alüés anx prétendues©ffres de paix de M. de Bélhma-nu-Hoilwegest claire, forte, irréfutablè. li n'est pluspermis a personne désormais d'ignorer lescauses de la guerre, la prémédilation desagresseurs, et pourquoi les dix puissancesalliées sont résolues 4 combaltre jusqu'autriomphe de la Justice et du Droit.La note collective, application directe dnpacte deLondres, souligne tout d'abord avecdédain le double mensonge par lequelles puissances enncmies prétendent rcjetersur les Alliés la responsabiiité de la guerreet proelamer la vicloire des puissancescentrales. Elle précise qu'une suggestionvague, sans conditions, pour l'ouverturedes négociations, apparalt moins commeI ne offre de paix que comme une oeuvre/ie guerre. Elle dénonce la méconnaissance' par l'Ailemagne des faits les plus incontes-tables qui ont immédiatement précédé laguerre : refus de toute proposition de dé-sarmement au Congrès de La Ilaye ; agres¬sion de Ia Serbie, malgré les satisfactionsobtenues ; refus des olTres de conférenceou d'arbitrage présentées tour a tour par1'Angleterre, la France," laRussie a la veillesnême du con flit.Cette évocation da passé était néces¬saire ; elle rappelle de terribles vérités quiédifieront les neutres sur la véritable men-talité de l'Ailemagne, — et qui peut êtremême feront réfléchir les peuples des em¬pires du centre, en admeltant que !a publi¬cation de la note soit autorisée dans lesjournaux allemands.Les responsabilités étant ainsi établies,Ia note des Alliés analyse et réfiite tous lesarguments de M. de Bethmann-IIoliweg ;elle repousse ses prélend ues offres baséessur une fallacieuse « carte de guerre » quine tient aucun compte de la situationréelle et de la force des adversaires ; elledévoile les buts secrets de l'Ailemagne, seslentatives de chantage a l'égard des neu¬tres et son désir de juslifler par avance auxyëttx du monde de nouveaux crimes.Une proposition sincère aurail comportédes conditions formulées par ceux qui of-fraient la paix. On les chercherait en vaindans la note, allemande. Comment dès lorsne point reconnallre ie piège grossier etcomment ne pas le dénoncera tous ? « C'estdone en pleine connaissance de la gravité,mais aussi des nécessités de i'heure, queles gouvernements alliés, étroitement unisentre eux, et en parfaite communion avecleurs peuples, se refusent a faire état d'un#proposition sans sincérité et sans portee. »Mais l'Entente ne s'est point contentéed'indiquer ce que devrait être une offreloyale ; elle a formulé d'une fagon préciseet péremptoire les satisfactions qu'elle esten droit d'exiger, et qu'elle exige. Elleveut des sanctions et des garanties. Elleveut que l'existence des petits Etals soitsauvegardée et que le droit des nalionali-tés soit solennellement reconnu.Que pourront répondre les gouverne¬ments des empires du centre, dont on con-nalt ies ambitions démesurées, les impla-cables exactions dans les pays qa'ils occu-pent, et que diront ceux qui, après avoirviolé la neutralité de la Belgique, conti-nuent d'infliger a cette noble yictime l«s'Iraitements les plus odieux ?Telle est la réponse fiére et digne desnations alliées aux captieuses avances del'Ailemagne.Les neutres se disaient : « Que les empi¬res centraux et que l'Entente déclarentleurs buts de guerre, et l'opinion du mondejugera. »L'Ailemagne a gardé Ie silqnee et lesAlliés ont énoncé les buts de guerre qu'ilspoursuivent avec une netteté parfaite.Rien n'a été laissé dans l'ombre. Nous neconsentirons pas 4 ia paix tant que subsis-teront « les causes qui, depuis si long-temps, ont menacé les nations ». Ainsi setrouvent formulés les principes générauxque nous entendons mettre 4 la base detout traité de paix.Nos ennemis, que leur silence condamne,savent maintenant ce que nous voulons, —et les neutres comprendront mieux désor¬mais que la cause de la Justice et du Droit,que la cause de l'Entente est aussi ia leur,— et que l'humanité toute entière profiterade notre victoire.

Th. Vallés.

LE PARLEMENTImpressionsde SèuneeIDE HOTBÏ OORBKSPONDAHTPARTICULIER)

Paris, 31dècembreLe Sénat n'a pas l'hr.bitnde de siéger leA{S.manche, ii fant lui rendre cette justice. MA'S*pourquoi diable a-t ii attenda jusqu'au 3f.dècembre, jour de la Saint-Sylveslre, poura'occoper du projü tendant 4 la miseenculture des terres abaudanaées, puisqu'il estsi urgent ?. . .Eu se réuniss-nt aujourd'hni, Ie S*nat aobiigé ia Chambre 4 tecir s?auce égdement,cette dernière. pour examiner, s'il y avaitlieu, les modifications apportées au textequ'elle a voté.M. Deschanei ayant estimé que !e Sên t,qui commeng-.it sa séance a nc-nf hemes etdemie da matin, avait !i«spz de dei x heurespuur spa ej&fflAfi,U (Juambre avaU dcctdp

de sa réunir ce matin 4 onze lienres et de-mie pour en finir.Heias ! 4 onze heures et demie Ie Sénatn'avait pas terminé, ni 4 midi. . . Mais n'an-ticipons pas. ..Expliquons d'abord que par suite des con¬ditions atmosphériques défavorables de ('au¬tomoe 1916, de l'insuflisance drs attelages etsanont de ia rsi'rfaciion de pins en piusgrande de la main-d ceuvre, une partie desterccs destinées 4 la culture des ceréalespoor 1917, n'a pu être encore ensemencée.L'E'at doit done se préoccuper du travailauquel ne peuvent soffire ies meilleures vo-iontés dos exp'citants.Tel est l'objet dn projet de loi sur l^qnelont parlé MM. Chauveau, Méline, Las Cazes,Lhopiteau et Clémentel — nous ne parionsque des principalis oratenrs.M. Clémentel, ministre de l'agricnlture, du,commerce et de ('industrie, des Posies et té-légraphes, etc, mais en cette circonstance,successeur de M. Méiine, a sontenu ie pro¬jet. II a déclaré qu'il aliait avec 60 Syndicatsspécianx assurer la culture nmesnique, queles troupes de passage dans ies communesservient raises a contribution, que l'on or-ganiserait !a culture intensive dans la zonedes armées, etc., etc.-- Nous sommes en guerre, a déclaré Iemi iistre, c'est 4 une organisation de guerrequ'ii faut avoir recours en agriculture com¬me en toute chose ; les principes doi-vent être provisoirement iaissés de'cölé ; ilfant vivre.Le Senat a prouoncé h c'6'nre de la dis¬cussion générale, mais, contrairement 4l'opinion du ministre qui avait insisté pourle vote intêgral du projet, il s'est borné 4veter les articles concerrtant l'ouverture decrédits, pronog mt la disjunction de ceux re-latifs 4 t'orgoncation de la loi qu'il a ren-voyés 4 la Commission.Le Sénat s'ost ensuite ajournéau 9 janvier.II était midi et quart et ia Chambre s'étaitfatiguée d'attcndre. MM. los dépntés, quiétaient allés déjeuner, se sont vus obiiger deretourner eet après-midt au Palais Bourbonoü le projet de iOimutilé leur était soumisaprès examen rapide de la Commission dabudget.M. C'émentel ayant expliqué que les articles 5 et 6 ^doptés par le Sénat lui suffisaientpour le momeni, car iis permettaienté i'Etatn'effectner les echats nécessaires, la Cham¬bre, après une in ervention toujonrs inutilede M. Jobert, a accepté le projet retour dnSénat et s'est ajournée égalenmnt an secondmardi de janvier, date fixée pap la Constitution ponr Couverture de la nouvelle sessionparlementaire.Notoas encore qu'au cours de cette séance,M. Clémente!, inter rogé par M. Lefas au sa¬jet da reièvement des taxes postales, a dé¬claré que ia loi n'ayam para seulement quedimanche marin 4 I'Officiel, dorant 15 joursil ne sera pas applique do 'pénalités et oo'sebornera 4 percevoir pour les lettres insnffisamment affrancbies one taxe complémeu-taire. Les populations auront done tout ietemps d'etre averiics.

Th. Henrt.

LaSolidaritédesAlliésA l'occasion da nouve! an, le roi d'Italie afait parvenir au président de Ia Répubiiquele télégramme snivant :Au renouvellcment procliain de l'année,il rn'est agréabie de vous présenter mesmeilleurs souhaits pour votre personne etmes vceux les plus fervents que, de coeur,je forme pour ia grandeur de la France etpour la gloire de sa valeureuse armée.Veuillez aussi accepter, en cette occa¬sion, Monsieur le président, la confirma¬tion sincère de mon amitié.

VICTOR-EMMANUEL.

Le président de Ia Répubiique a répondu :Je remercie Votre Majesté des voeuxqu'elle a bien voulu m'aafesser et je iaprie d'agréer elle-même les souhaits cha-ieureux que je forme pour sa personne,pour la glorieuse maison de Savoie, legénéreux pcuple italieu et Ia vaillantearmée royale. La victoire que l'année nou¬velle nous assurers, a nous et a nos fidèlesalliés, resserrera encore l'inlimité de i'lta-lie et de la France.

RAYMONDPOINCARÉ.

Le p'ésident de Ia Répub'ique a adresséau roi des Beiges nn té égcamme disant qo'4la veille de la Nouvelle Année, il prie SaMajesté de recevoir les voeux ardents qu'ilforme pour ie roi, la reiue et la noble Bel-gique.-« J'ai Ie ferme espoir qu'un prochainavenir apportera a Votre Majesté et a sonvaillant pcuple si cruclleinent et si injus-tement éprouvé, les réparalions dont laconscience universelle comprend Ia néces-sité et, sans lesquelles, resterait sur l'hu¬manité une (fiche ineffaqable. Plus grandepar sa vertu et sa loyauté que les Empiresennemis par la force brutale et le nombrede leurs sujets, la Belgique demeurera de-vant la postérité. l'irrécusable témoin de lapréméditation allemande. La France, qui ala mémoire du coeur, se rappelera toujoursque la Belgique souffrit comme elle, etavec elle, pour le Droit et l'Honneur. »

Poincaré.Lo téiégramme dn roi Albert, croisant ce¬lui de M. Poiacaré.Jui apporta les voeux etl'expressiou de sa gratitude pour l'hospita-lité cordiale et généreuse de la Franco.

LeRemaniemcnlduSüaislèreroumaiaUne dépêche de Ja«sy, sans date, annonceque ie cab nat ronmaia a été recon3iitué dela fapon suivanre :M. Bratiano, présidence da Gonseil etaffaires étrangères ;MM.Vintila B'atiano, gaerre ;Constaniinesco, in eueur;Michêl Csntacuzèns, justice ;Antonesco, finances ;Ï8trate, (ravanx publics ;Dues, infraction publique;Gfeciano, industrie et commerce ;Mirz 'so, agriculture et doruaines ;Ferechiai, Take Jonesco et Costines-co, ministres sans portefeuille.

M.Mortzun, qui a donné sa demission denrnistre de l'iotérieur, sera certdnementéiu a la présid uice ds la C'aambre, ea reia-„piacemeat de ii. Ferifchiiiv

RRLAEn 1916, les troupes Irancalses ont fait

78,500 prisonniers allemands

COMMUNIQUÉSOFFICÏELS

GOMMüIIQïï!S_FRANCAISParis, 31 dècembre, 14 heures.

Au Slid de la Somme, un coup demain effectué par nous sur un petitbois allemand au Sad de Chilly nousa valu des prisonniers.Nait calme parlout ailleurs.

23 heuru.Pas d' événement important duranlla journée.Au cours de l'annés 1916, les trou¬pes frau§aises, en brisant Passaut del'ennemi contre Ia forteresse de Ver¬dun et en le faisant reculer sur lesdeus rives de la Somme, ont faitsoixante-dix-huit miiie cinq centspri-sonniers allemands.

BBITAMl31dècembre, 21 h. 30.

Aujourd'hui, notre artillerie a bom •bardé avec succes les lignes alleman-des au Sud-Est de Le Iransloy et aJait exploser un dépot de munitions.L' artillerie ennemie était plus acti¬ve que de coutume dans la région deMartinpuich.Rien autre a signaler en dehorsd'un combat d' artillerie habituel,

COMMUNIQUÉBILGE31dècembre.

Au cours de la journée, activitê ré¬ciproque de l' artillerie par intermit -tence dans le secteur de Dixmuae etvers Steenstraete .

COMMUNIQUÉIIALIEIRome, 31 dècembre.

L'cïCliïité habiluelle de l'artillerie dans lazone montagneuse s'est maintenne hier par-ticoiièreraent vive dans la zone = i'Ed deGorizia et s»r ie Carso. rü uos tirs firent ex¬ploser un dépói de munitions de l'adversaire*

COMMUNIQUÉRUSSEPétrograde, 31dècembre.

Dans la vallée de S isita nous avous re-poüssé les attaques opiniatres do i'ennemi.D as les valiees de Poffany et de l'0<tuznous avons recu lé vers de nouvelles posi¬tions et avons ab ittu nn avion.A la frontière de Moldavië, les atta¬ques roaxnaines se dóveloppeut heu-reusement.Dans Ia vallée de la Susita les Rou-mains en refoulant. I'ennemi ont cap-turé de nombreux prisonniers.Dans la vallée de Ia Putna nousavons dü abandonner nos positions.

DANSLESBALKANSCOMMUNIQUÉSERBS

SMoiiiqne,3! décemhrs,1lier, avant Vaube, un detachementallemand assez important a porté uncoup tie main contra nos tranchces,sur la rive gauche de la Tcherna.Cette attaque fut repoussée par notrefeu Deux Allemands, grièvementblessês,Jurent captures.Rien de nouveau sur le reste dufront.

BnièigHeonLaremisefls!aitsdesAliiésAUGOUVERNEMENTSREC

Le Pirée, 31 dècembre.Les ministres de France, üeGrande-Bretague et de Rtissie ont présentéaa gouvernement hellénique les de-mandes de garanties et de repara¬tions suivantes :Réduction des forces grecques endehors du Péloponèse et des néces¬sités du service d'ordre de police.Transport dans le Peloponèse del'armcment et des munitions inutilesa 1'efTactif ci-dessus, 11 ne resteraplus en dehors du Peloponèse de ca¬nons, de mitrailleuses et de matériclde mobilisation.Interdiction de réunions et de ras-semblements de réservistes au Norddel lsihme de Corinthe. Iüterdictionaux civils de porter des armes.Rótabiisssment des Qontröles desalliés. " ,Liberation immediate da tous lesdétenus pourraisoas politiques et in-demnités aux victimes des 1" et 2dècembre.Destitution du commandant du pre»mier corps d'arm?e, et du généralresponsible des ordres donnés le 1*'dècembre.Excuses formelles du gouverne¬ment Grec aux ministres et aux dra-psaux alliés.La note annonce le déberquementprobable des. troupes d'ltea destinéesa Salonique. Les Alliés se réserventla plsiae liberté (Faction au sujet del'attity ds du gouvernement et du roiet s'engag<int formeilement a pe pasperméttre aux tFoupes du gouveïne-msnt de defAEse r ationaïe a ne pasfranchir la zone neu tre. Le blocue se¬ra mainteau jusqa'a ce que eatisfao-tioii compléte 'soit accordée. «

i ï ïa<>t i o n militaire".'■ytTjf- '""Paris,31 dècembre.Le général de brigade, a titre tempuraira,Buat ést piomu géaéral de division 4 titretemporairs.

DISTINCTIONH0NQRIFIQUEP&ris,31 dócémbre.

La médsil'e d'honneur en or des épidé-mies est attribneea M. Richard, medecih ra¬diologists 4 l'üospi. e Genéral du ilavre.

Dansl'ArmèdbritanniqueLondres, 31 déceuibrs.

Le général Douglas Haig est promu maré-chal,Le colonel d'infanterie breveié Vidslonscrait choisi comme ciief du cabinet du ministre de la guerre. I; c.miroantia urie bri¬gade sur ie front et fat chef d'état-majord'une armée.

Les German o-Bulgarescontre les Russo-Roumains

Genève, 31 dècembre.Les dépêches de Berlin signa'ent qne dansIe m.ftsif è I» frontière ds Moldavië, les nou-pes aiiemandes auraieni ealevó aux Russss,an N»rd de la vallée d'OUnz, la hauieur deSolymtar. Des deux cótés de la vallée d'Oi-tuz, ies Ausiro-AIIrmands se seraient empa-rés des positions ronmunes. L'avance aus-tro-alleniacdê coniinueróit.Le gronpe des armées de Mackeosen conti-nuerait son avance. Ea Dobroudji, les Bal-gares réabseraient des progrès dans la direc¬tion de Macin.

CollisiondstrainsenAiieniapsAmsterdam,31dècembre.

On mande de Hambonrg que snr la lisnede chnrsia de ferdf» tiergerdorf 4 Heesthachf,un train vide tarrponoa luer soir un Iraiada voyageurs tran^portant 400 personne», laplupart des ouviisrs. .IPy eut sept tués, une vingtaine de biessésgvièvement et quatre-vingis biessés légère-ment.

LAPiBATERSEALLEMANDELondres, 31 dècembre.

Le Lloyd annonce que le vapeur norvé-gi-n Ttiijra a été cnnle. T.-eize hommes del'équipage ont, été dei»arqtiés.Le voilier anglais Harry -W.-Adams a étécoiiié*

LeRecmementenAngleterreL*Épjfring Netos*écrit qn'aujonrd'hni l«rj a'n.m -tioa 'nusilée rögaera daasioös le» deoön uuli aires du pays. Le nom-Ebi e des r.ecrues qui sont appelèè» ce jonr-14seüf ies drapeaux est p irticnl>èremeni éle-vé. Le gsnéiv.i B iruey, inspecteur du 'ec u-temeat, a visite ies dépóti du district deLondres ; il a constité qua toutes les dispo¬sitions avaient été prises pour recevoir iefloCd'fio.tnmes qui arriverout iundi et iesjours auivants.

GUERREAÉRIEOTE

Les Alliés R

Un Aviateur ennemi tuêLa !ie«tenant-aviateur allemand Lejsers,cb-valier de i'Ordre pour ie Merite, age de24 aa», est mort au cours d'uu combataérian. II avait abattu ueuf appareils.

Voici ie fexfe complet de Ia réponse faitepir les Alliés aux puissances ennemies dontnoos avous dooné hier les princioaox r*»-sages, No31-ctrurs liront certainrm ut avecinterêt eet important document :

Paris, 30décembrs isio.

Les gouvernements alliés de Ia Belgique,de la France, de la Grande-Bretagne. del'Italie, du Japon, du Montenegro, au Por¬tugal, de la Roumanie.de Ia Russieetdela Serbie, unis pour la défense dc laliberté des peuples et fidéle a 1'engageTment pris de ne pas déposer isolémentles armes, ont résolu de répondre col-leclivement aux prétendues propositionsde paix qui furent adressées de la partdes gouvernements ennemis par l'entre-mise" des Etats-Unis, de l'Espa^ne, de laSuisse et des Pays-Bas.Avant loute réponse, les puissances alliéestiennent 4 s'élever haulement contre deuxasserlions essentielles de Ia note des puis¬sances ennerfiies, qui prétend rejeter surles Alliés la responsabiiité de la guerreet qui proclame la victoire des puissancescentrales.Les Alliés ne peuvent admettre uneaffirmation doublement inexacte et quisuffit a frapperde stérilité toute tentative denégociation.Les nations alliées subissent depuistrentc mois une guerre qu'élles ont toutfait pour éviter. Elles ont démonlré par desacles leur attachement a Ia paix. Get atla-chement est aussi ferme aujourd'huiqu'en 1914 ; après la violation de ses enga¬gements, ce n'est pas sur la parole del'Ailemagne que la paix, rompue par elle,peut être fondée.Une suggestion sansconditionspourl'ou-verture de négociations n'est pas une offrede paix. La prélendue proposition, dépour-vue de substance et de précision, mise encirculation par le gouvernement imperial,apparait moins comme une offre de paixque comme line manoeuvre de guerre.Elle est basée sur Ia méconnaissancesystématique du caraolère de ia iutte danslé passé, le présent et l'avenir.Pour ie passé, la nole allemande ignoreles faits, les dates, les chiffres qui établis-sentque ia guerre a été voulue, provoquéeet déclarée par 1'AJIemagne et l'Aulriche-Hongrie. A La Ilaye, c'est Ie délégué alle¬mand qui avail refusé toute proposition dedésarmement. En juillet 1914, c'est FAutri-cbe-Hongrie qui, après avoir adressé a laSerbie, un ultimatum sans précédent, luia déclaré la guerre, malgré les satisfactionsimmédiatement obtenues. Les empires ducentre ont aiors repoussé toutes les lentati¬ves Kites par l'Entente pour assurer 4 unconflit local une solution pacifique.L'offrede conférence de 1'Angleterre, _ la proposi¬tion frangaise de Commission internationa¬le, la demande d'arbitrage de l'empereur deRussie4 l'empereur d'Aüemagne, l'ententeréaiisée entre !a Russie et l'Autriche-lIon-grie la veille du conflit, tous ces efforts ontété Iaissés par l'Ailemagne sans réponse ousans suite, La Belgique a été envahie parun empire qui avail, garanii sa neutralité etqui n'a pas craint de proelamer lui-mêmeque les traités étaient « des chiffons de pa¬pier» et que « néccssitén'a pas de loi. »Elle veut raffermir l'opinion publique del'Ailemagne et de ses alliés, si gravementéprouvés déja par leurs pertes. usés par Ieresserrc inent économique et écrasés parl'effort suprème qui est exigé de leurs peu¬ples.Elle cherche 4 tromper, 4 intimider l'opi¬nion publique des pays neutres, fixée de¬puis longtemps sur les responsabilités ini¬tiates, éclairée sur les responsabilités pré-sentes, et trop clairvoyante pour favoriserles desseins de l'Alletnagrie en abandou-nant la défense des liberies humaines.Elle tente eofin de juslifler d'avance auxyeux du monde de nouveaux crimes :guerre sous-marine, déportations, travauxet enrölements forcés de nationaux contreleur propre pays, violations de neulralités.

C'est en pleine conscience de la gravitömais aussi des nécessités de I'heure. queles gouvernements alliés. étroitement unisentre eux, et en parfaite communion avecleurs penplos, se refusent a faire étatd une proposition san3 sincérité et sansportée.Pour lc présent, les prétendues offres del'Ailemagne s'appuient sur une « carte deguerre » uniquement eufopéenne, qui n'ex-prime que l'apparence extérieure et passa-gère de la situation, non la force réelledes adversaires. Une paix conclue en par-tant de ces données serait 4 l'avantageunique des agresseurs qui, ayant cru at-teindrc leur but en deux mois, s'apergoi-vent après deux ans qu'ils ne l'atleindrontjamrns.Pour l'avenir, les ruines causées par Iadéclaration de guerre allemande, les atlen-tais innombrables commis par l'Ailemagnect ses alliés, contre les belligérants et con¬tre les neutres exigent des sanctions, desreparations et des garanties : l'Ailemagneéhnle les unes et les aulres. -En réalité, Couverture faile par les puis¬sances centrales n'est qu'uae tentative cal-culée en vue d'agir sur Involution de laguerre et. d'imposer finaleineut une paixallemande.Elle a pour objet de troubler l'opinion,dans les pays alliés. Cette opinion, tnalsrretous les sacrifices consenlis, a déja réponduavec une fermeté admirable et déDoncé levide de la déolarnlion enneinie.Ils affinnent une fois de plus qu'il n'y apas de paix possible tant qiie ne seront pasassurées la réparation des droils et des li¬beries violés, Ja reconnaissance du principedes nntional ités et de la libre existence despetits Etals ; tant que n'est pas certain unrègleinent de nature 4 supprimer déflniti-vement les causes qui, depuis si longtempsont menacé les nations et 4 donner lesseules garanties cfficaces pour la sécurilédu monde.Les puissances alliées tiennent, en ter-minant, 4 exposer ies considéralions sui-vantes qui font ressortir la situation parti¬culiere oü se trouve la Belgique après deuxaris et demi de guerre. En vertu de traitésinternalionaux signés par cinq grandespuissances de l'Europe, au nombre des-quelles figurait l'Ailemagne, la Belgiquejouissait avant la guerre d'un statut spécial,qui rer.dait son territoire inviolable et iamettait elie-même sousla garantie de cespuissances, 4 l'abri des conllits européens.La Belgique a cependant, au mépris de cestraités, subi la première l'agression del'Ailemagne. C'est pourquoi le gouverne¬ment beige estime nécessaire de préciser lebut que la Belgique n'a jamais cessé depoursuivre en combattant 4 cóté des puis¬sances de l'entente pour la cause du Droitet de la Justice.La Belgique a toujours observé scrnpU'leusernent ies devoirs que iui imposait saneutralité. Elle a pris les armes pour de;fendre son indépendance et sa neutralitéviolées par l'Ailemagne et pour rester ftdèh.4 ses obligations internationales. Le 4 aoütau Reichstag, le chan'celier a reconnu quecette agression constituait une injusticecontraire au droit des geus et s'est engagé,au nom de l'Ailemagne, 4 la réparer.Depuis deux ans et demi, cette injusticea été cruellement aggravée par des prati¬ques de guerre et d'occupation qui ontépuisé les ressources du pays, ruiné sesindustries, dévasté ses villes et ses villages,muitiplié ies massacres, les exécutioris etles emprisonnements. Et au moment oül'Ailemagne parle au monde de paix Ad'humanilé, elle déporte et réduit en servi¬tude des citoyens beiges par milliers.La Belgique avant la guerre n'aspiraitqu'4 vrvre en bon accord avec tous ses voi-sins. Son roi, son gouvernement n'ontqu'un but : le rétablissement de la paix etdu droit, mais ils ne veulent que d'une paixqui assurerait 4 leur pays des réparationslégitimes. des garanties et des sécuritéspour l'avenir.

UIADRESSEAllROIALBERTI,a Chambre des Représentsnts de Belgiquevient rte faire parverir •'adresse siuvante a S. M.le Roi, a l'oceasion duNouvel An I9i7 :Sirs,Le rays, victime d'nne injnste agression,Cöntiuue 4 subir av-c one fiére digniié iesattentats criminals qui deshonorent ceux quiles commettent et que fletrissent la civilisa¬tion et rhumanilé.Les sootirances morales et matèrielles deia nation beige de*ienneut chaque jour plusangoissautes et plus cruelles, rnais ne par-vienuent pas 4 dompter sa m41e énergie, ni4 ébranler ses fortes espérances.Les Beiges, soumis au joug d'un domina-tenr implacable, restent inèbraniablementfidèles 4 ieurPatvie et 4 ses institutions, etrésistent courage->sement 4 toutes les tenta¬tive» et Eollicitations de I'ennemi en faveurde sa fooeste politique.Cependant, le lonrl et lugnbre voile dedeuil qui couvre la Belgique ne saurait em-prisonuer ton 4rae ni i'enipêcher de mani¬fester ses sentiments enversceux qui, commeI» roi et ia familie royale, se sont si parfaite-m ut et si nrbleuient assimilés ses aspira-t on , ont compris sss pensóes et réalisé sesdesseins.Au nom das représentant» de Ia nation,au nom de la nation lout entière, je viensoffrir a Vo're Majesté l'homrmge respectueuxde notre profond attachement et ies voe ixde bonbeur que nous formons pour Elle,pour Sa Majesté la reine et pour LeursAltessas Itoyales ies princes Léepoid etCharles et la princessa Marie Jasé.En rendant hommage au roi, chef suprè¬

me cle l'armée, nous rendons en mêmetemps bommaga 4 l'armée elle-même et nousne pouvous taire notre admiration pour i'en-durance, la bravoure, l'héroïsme de nos sol-dats, prèts a l'ultime effort qui doit délivrernotre chère P trie.Nous savon», Sire, que Ie bonhenr quenous demamions 4 Dien de vous aceorders'ident fie avtc celui que nous désirons pou*le pays, aujourd'hui désolé et opprimé.C'est le bonheur d'une paix juste et dura¬ble, qui niette un terme a la guarre des na¬tions et anx souffrances cruelles endurétxpar nos populations depuis plus de deuxans.Impliquée ma'gré elle et contre tont droifdans on conflit qui n'était pas le sien, laBeigique, forte de la justice de sa cause,assurée du loyal concours des Pays garantset fidè 63 4 leurs engagements solennels, napourra cependant, au moment opportun,sousorire qu'4 une paix qui lui conservera,dans lenr intégrité, son territoire et celm dasa colouie ; qui lui rendra sa sonverainaindépendance ; qui lui assurera la répara¬tion des dommages injustement soufUitsqui, enfin, garantira la sécurité de l'aveniret ie respect des traités.J'ai l'honftenr, Sire, d'être, de Votre Ma¬jesté, le trés fidéle et trés obéissant servitouc»

LePrésident de la Chambredes Représentants(») F. SCHOLLAERT.

Mort du compositeurStrauss

Le compositeur de mtiStrauss est décidé 4

3SB

/£ Le Petit Havre — LimdilerJanyier191?

Les Démarchespour la PaixL'AUem&gnoventeontimierla discussiondela Paix

L'ambassafle d'Ailemagne aux Eiats-Unisa manifesté l'iaieation de continner las dis¬cissions de pais jusqu'è la fin do la guerre,et de so serviettes Eut3 Unis coaime itUgf-médiaire.I/ambassa^e .vondrait, semb'e-t-il, arriver4 des échanges de vae3 secrets, sur Is terrainamandin.

La RêponsödesAlliéset la Presso. Les journanx, commejatanl ia réponse -desAlliés 4 ia proposition allemande, disenf,qu'e'le est assise sar des arguments consis¬tents, sob: e d ms sa forme ct d'antant pluscinglante qu'ils consistent le refus catfgo-rique do causer,feite s'exorime avec nstleté, permettant 4

Or, vons n'ignorez css qo'ils ont tont misen oeuvre pour réussir &envahir la Rouma-nie dans le bat principal d'y troaver a s'ap-provisionner en essence.Les plus graades torces dont ils ponvaientdisposer ont été lancées sur nous, car ilsvoulaient avant tout terroriser, par iear vic-toire, les aotres peoples neulres en leur di-sant : « Voyez, quiconqce, pn mi vons, s'at-tacliera 4 la fortune des Allies sera impitoya-blement écrasé. »Certea, nons étions convaincns que les Al-iemands feraient nn grand effort, et quandj'ai vu qu'ils envoyaient ieurs deux meilleursgénéranx, Ftekenhayn et Mackenaen, j'aicompris qu'il s'sgissait non plus d'enfoncerle front routnain, mais da bri er la lignerus:0-roumsino ; et, reule, la Roumanie nepouvait ni aiiêier ni briser la vague alle¬mande.De nombretises armées russes sort venuesdepnis, et cn annonce que d'aotres vont ve-nir. C'est sur. out sur les Alliés que je comptepour sauver ma patrie.

EN BELGIGUBcos ennemis qui prétendent entamer desnfgcciatioris sur deux arguments erronés.l.es A'liés n'avaient pas 4 préciser davan-tsgs les conditions de paix, dont ils ne ju-gent pus l'heure venue.Le Gaulois dit que la réponse, dtns la-quelie ia vois de la Belgique mariyrn élèveJa plus sccab'anie des accasa'ions, la pluséroouvante des piaintes, ne manquera pasde convamcra tons les spectateurs da la for¬midable latte qu'il faui laisser le tempsau Dfo t de triompher et 4 la Justice des'aceompür,Commentairesespagnols

Le correspondent da Temps a Madrid téié-grapliie :La réponse du gonvernement esoagnol 4la note de M W.lsoa reflate ödè ement l'o¬pinion de la mVjorité de la rt ition. L'ai.-itudeda l'E pague devant le conflit européenap-parrit des maintsmn» neuement définie,puisqu'ea depit d=s efforts des erganes gsr-tnanopbites, M. Maura lui-même, ayant étéconsults, a approuvé ie texte lólégraphié 4la Maisor-D anche.La Ejioca pubüe un article inspiré, dit-on,par il. Dato, et d'après Sequel le Cabinet lï-béral a into prétó l'opinion vériiablementnationale.« D-piiis le 18 décembre, date 4 laquelletó. W.ison r roaaifesté ses sentiments paci-Istes, dit ca journal, les événements se sontprécipités. Le gouvernement de Madrid nepouvait pas rtsUr coi devant lesdéc arationsde MM.Il iind, Lloyd George et-Sonuino, laproclamation da l'empereur de Rossis, lediscours da roi de Roumauie.» En présrn to de la réponse de l'E-itente4 la proposition de paix des empires can-traux, lesquels meiteut en avant la carie deguerre, la note de M. W.lsoa apparaissaitinopportune. L'Espsgne panrra réaliser i'oea-vre de paix ; mala eile dolt aUeiidra l'heurefavorable. C'est pourquoi, dms les circons-tauces préseutes, neus appovors dans sesparties essentieiles la nota du gouverne¬ment. •

LA GRECE!a fsfèceet Halente

Le3 trois puissances protectrices de laDrèce ei garantes de sa Constitution, c'est-4-■tlire ia France, l'Angleterra et la Russia,vont adresser, enfin, au gouvernement duroi Constantin, ia note qu'il aurait dü recevoir depuis longtemps oèjè, lui réclamantles reparations et las satisfactions nécessai¬res poar le gnet-apens da l«r décembre der-nicr. Cette note sera sans doute préseatéeau beau-lrère da G liilaume II, a l'heure oüneu s paraiuocs. Eile est accepléoet approu-vés par tous les Alliés.Ce sera uae réponse indirecte —1 eile n'envaut pas d'autre — a i'culrecGidante notequ'il a en I'andace de laire remettre auxpaissaocjs alliées pour leur demandsr do»ever te blocus de la Grèc». 11va voir com¬ment nous avous i'intenlioa da ie lever.

grecqneDes incidents se sont produits dimancheHi-slia 4 l'église orihodoxe grecque Saint-Stephun, roe George i-BIzet, 4 Pjds. One dé-légation de la colonie belléni^ue de Pari?,composée de MM. Triantapbyilidès, prési¬dent de tontes les colonies grecques dei'éïrangc-r, Mitz.kis, Paclasis, Yanakopou-los, avait demandé, il y a queiqnes jouis, 4t'raphorie d'aniorissr qu'un Te D um (ütthmié dimarclifi, a lYccasion ds ia fêtennoma iqae de M. Eieathére VenizMos, chetdo gouvernement provisoire a Salonique.Cette cérémonie n'ayant pas eu lieu, uneni inifcs ation spontauée s organisa 4 la findn service religie,ux, dans 1'enceinte mêmeCu temple. Des cris de « Vive Venizelos 1'Vive !e gottvcinemcnt provisoire!» furentpoussés 4 plusieurs reprises, tt unelquesoraleurs se firent entendre tsndis "qee desconlre-manifestrnts pr<nonpaient de leurcö'.é, des parclrs hostiles.Uae loule nom'orease, acconrae ponr as-slsler 4 ia cérémonie en l'honneur de M.Venizelos, rempitssait i'édificer Parrni lespersonnaiités préaer.tes sa tronvasent lepri-ice Georges tie Grèce, qui parüt avant Iamanifestation ; le commandant Botes- is, an-ci-ui att-mhé naval a Ia legation de Grèce ;KM Kiviak dès, Mifzakis, etc.Dans ie vestibule du temple, M. Yanoko-Fou los pronocct un discours vibrant enhonneur du gouvrraement provijoire. IIpropo a d'oiganiterau pins tót une assem-6 générale de la coionio grecque, récla-Hisnt, pour dimanche procham. jour de iaKcë: grecque, un TeDam en 1'liona.eur deM. Venizelos.

Lereprésinlan!deM.YenizeïasèPeirogradM. Cschmano-?. ministro piénipaientiaire,cl- ; v..ct conseiller 4 ii iéga-iors de Paris etóec en chargé d'affaires 4 Pótrogr&d, vientd'ót ö comas par le gouvernemement pro-vL:-T.i sou représentant auprés du gouver-uement rasse.

LA ROUMAN1E(le<jitedisI. TaksJosie-eo

Vo-voyé spccisl du Petit Parisien a interviewé6!.T ka J inesci. chef ciuparti nstionatiste rou-ku in,qui vieat ü'étie commé miaistre saas porte-fj utile :

Vons voyez devant vons nn homm.3 en¬core sons ie coup d'una immense douleur-Plus des deux tiers da moa pays sont en-vahis, la capitate roumaine est aux mainsüe Fernemi ; r.otre armée n'a pu arrêtert'env-.li:sssur et a dü batire en retraite. LesA Iemands ont remporté sur eite one vic-icira qu il serait puérii de vouloir atténuer.I fint le dire, afin de retremoer les coura¬ges et de raidir te3 énergies : detnain,nons va-ncrons.J'ai toujours dit qu'c-n na pouvait vaincreles Ailemands qu'sprès avoir brisé leur mo¬ral. Certes, i'ennemi a de quoi stenorgueillirde ses srccès. it est installé chez nous ; ils'v est ravitaillé en céréales et en bé:ail. Sondépit, néanmoins, a dü être grand da trou-ve-- les puits de pétroio comp!ét=ment dé-trt.iis : il lui fiudrut una occupation deptusd an anpourlesreadieutiiisables.

€ Au Roi Albart #I/établissement public qui, en ce moment,ebtient le pies de succes a Lièg-, Ce t lecafé portant l'enseigne : « Aa roi Adtart ».Situé au centre de la vieille cité willonne,place Verte, il est luxnensement instabé. Uncurrofcpond int iiégeois le décrit aiusi dansan journal belga de Hollande :« Les marmorites de 1a fa?ada, qai por¬tent le nom de notre grand roi, dit une let-tra da I/ége, ont été, par ordre das Ade-mands, reconvettes de toile cirée, mais désla seuil, une inscription cn mosaïques, surie sol, indi'qne que l'on n'y débite qua lesbières nationales. La salie de dégusiat oaest constituée par un long couloir aux marstapifsés d'imiution de cuir. Les s èges sostdés fauteuils somptueux, doutie dessier esten cuir incrusté et ie fond en velours blau.Des tempos électriqaes renversées jeuentdans la piéce une lu natere discrèta.» De foud ds la salie est pris tont eniiarpar cn suoerfie portrait, en grandeur natu¬relle et ea uniforms de gétiéraüssime, du roiAlbert. Ce portrait, le soir, est éc'airó parun jen de lumières et se délacbe, superbe, acöié des armes du royaume. Le roi para itvivant ; il est si bien ëampé, ii a Gne si fiéreatiilude et une telle fl mme dans lesyeux,qu'il est impossible de le regarder sans emo¬tion. Tous les verses, depuis les plus grandsjusqu'aux plus petits, portent, gravée, i'ins-cription : « Au roi Albert. » De sorie quec'est 4 la santé de l'absent que l'on trinque.Les tasses 4 café, ies soucoupes, les assiettes,tout le servies eis po-celaiae, eofla, portent,au bord, un lie liseré tricolore avec, bieu envue, l'iaévitabte inscription : e Au roi Al-bert ! »» Voos ne croiriez pas comma cela faitplaisir, soos te règns des casques 4 point9,de voir éialées aiusi, jasque dans les rnoin-dres choses, les vertus patriotiques des Bei¬ges, qui n'oublient pas. »

Le «Gaulois»Le Gaulois qui vient d'ê're conlé dons lanier Egée était un coirassé d'escaöre da ierrang. Saiuons ce gtorienx combattant, dostla carrière navale fat digne d'ad miration etd'éloges, inciiuoas-nous trés bas devant iadisparilion dos héros qu'il a entrsinés aufond des raars, mais eximinons le Lit bru¬tal : les chiffres nons donaeront la valeurexscfe de cette perte.R en qne quaüüé da cnirassé d'escadre daler rang, le Gaulois n'avait pas nil3 vaienrbors iigae. Remarquablement commandéetfervi par nos officiers et équipages, i! ten-ntune ptece utile dans notie Hotte de guerre.Mais au restant, de par son age, — il avaitété lacaé ea 1897— sa vaieur comma com¬battant n'était pas de premier ordre.Nous devons ainsi que le dit la rtole cffi-cielle, 4 des circonstances heureuses et auxqualitts de discipline et de comnsandementdes marins et des officiers frar.pais, qae lenombre des victimes aitétó limits a qaatremarlDS ou quartiers-mai res sur 080 hommes d'éqtiiaage montant le batim» nf.On peut done juger que froidoment exa-rniné, ramené a ses proportions vraiss, celait de guerre ne doit pas irapper exagéré-nif nt ies iuiEginaUoas, Ajoutons que le Gau¬lois transported qaelques détachemeuts detroupes serbes. It était commandé par le ca-pita-ue de vaisseau Morache, officier de va¬leer et de caractè; e,4 qui Ton doit de n'a voirque des perles légères,Trents min t s après avoir été torpillé, löGaulois dispara^ sait sous les flo.s.

La carrière du gGaulote»Comrce soa frère d'armes le Saffren. ieGaulois aura ea une glortease carrière. II fitpartie, avec te Suffren, ia Bouvet et le Chit le-magne, de ia flotte iraaco-anglaise qui, au dé-bul de 1913, opéra contre les Dardanelles.Pendant ia cimpagne des Dardanelles, lacuirassé était cotamandé par le commandantBiard, promu depuis contre-amiral et ouifut gouverneur du Havre. Le tir du Gauloiscontre les foris fut particulièrement prtciset ruenrir;er. Une EOte du ministère de laGuerre anglais, en date da 28 fevrier, fai-sait connaitre qoe ie Gaulois opérait d« con¬cert avcc i'Irrésisiibk et le Queen-Elisabeth.Les operations de la flotte ang o fraapu 3contre ls défenses d.-s Dardanelles re pri¬cent te 2 mars. Le Gaulois était de l'expédi-tiou et ia note officielie f iisait savoir qu'ilaTait réduit au silence le port Napoléon etincendié les casernes.La 3 mars, nouvelle expédilion henroase.l'émotion était en ce moment a son combiea Constantiadple.Le 7, le temps continuant 4 ê're calme etbeau, ie Gaxlms, ie Chntsmagne, te Bouvet etloSuffion péiietrèrent dans te3 Dardanellespourcouvrir le bombardement oirect desdéfenses du gonlet efléetué par TAgarnemnonet le Lord-Nelson.La ]ournéa tut rude ; Ie3 coirassés fran¬cais réduisireat au sibnoe les batteries damoot Dardanus ; Ie Gaulois fut toaché, maisiegèrement. Nons n'avions pas eu ua seulbiessé du có'.ó francais.L'atütuöe du Gaulois,?o:is te fsu, fut digned'udmiralion rt im valut les felicitations <iel'amirai anglais. I! pénétra seal dans les dé-troits, essuyant le t'eu ce tous los forts. Unseul obus toniba sur le pont et n'éclata pas ;il ernail, d-.puis, le salon du commandant.Le 18 mars, nouvelle exoédition. La jonr-née nous a coüté chtr. Le Bouvet est contéet le Gaulois a été avarié par la canonnade.Trés habilement, le Gaulois s'échoua volon-taireinenf. Et, 1e 20 mars, on apprenaii quele cuirassé était mouillé a l'ile Mavria, eueaux pen profoades. Peu de tsmps aprè3 ilallait a Malle pour être réparé.

Les Caractérisüqii68Le Gaulois était de l'age du Charlemagne ctde deux ans plus vieux que ie Su/fren ; ilavait été mis en chantier en 1893et lancé ca1897.Ii avait 118mètres de long; 20 m. 5 delarge ; 8 m. 40 de tiraut. I! dépbiciit 11.300tonnes ; s's tiois macüiues pónvaient aé-velopper 15.000chevaux et filer 18 nceuds.Sa defease était faite d'uue ceinture com¬pléte en acier cémenté harveyé, allant de0 m. 60 au-dessos de l'eaa 4 1 m. 40 au-des-soiis et ayant comma épaisseur, au centre.400m/ia ausansupérieur.

II était armé de quatre canons de 303 "»/«»,accouplés dans dca tours d'extrémhés, aedix canons de 138 ">/«>,qe hmt de 100*>/m.de vingt de 47 »/"> et de deux tube3 lance-torpiiles.Il était menté par 637hommes ; son état-msjor comportait 20 officiers.

SUR MERFusillerortt-Us lö oapitains Biaikie ?Les Aliemands prépareraient-iis un nou¬veau meurtre ? Dans un article intituió :« Biaikie et lescargos armés », la KoelnuckeZeitung dément i'in formation de Reuter,selon laquelle Ie? milieux officie's allemsndsenvisaged ie cas dir capitamë da Caledo¬nia moins sévèrement qus c?lni de Fryat.« Biaikie, dit la Eoelmsche Zulung , est uapirate non moins dangereux. »

Un nouveau procédé allcmandLe vapeur norvégien Thyra est entre avant-hier dans un port espagnol, sous la conduited'nn équipage ds prise composé de cinqAlietuanus. - - - .A bord se troavaient 14 marins da Th/r&et 7 marins d'un vapeur angiai? torpillé. LesAlletnunds ont déclaré qu'ils aüaiant torpil-ler le 1hyra.

Encore un capitaine de vapeuranglais prisonnier

Vingt d;nx liommes de l'équipage dn vo.-peur anglais Ais'-aby, torp lié par nn sons-marin, sont arrives au F^rrol, et ont déclaréque leur capitaine avait été fait prisonnier.

Vapsurs angiais torpillésLss vapeurs augiais Ze^roaster et Aisli-bay ont été coutes. l.e canitaino de ce der¬nier est prisonnier 4 bord d'un eous-marin.

L'Sndignaticn des EspagnolaUuedé{ê:he de Santander deceit l'indi-gnatioa causée por l'arrir-a» dev i fficé^rs etmarins du vapeur Marques-de b'-q-"io m--piiie, earned! dernier, par ur. tb .ï-mar-naliemand, tms hture après soa dépait duport de Bilbao.L'opinion publique 4 Bi'bro est fortementimpressionnée par la declaration du com-mand-.nt dn sous-marin altemand qui ditque ses ordres sont da torpiller tous lesbateaux espagnols chargés de produits mi-niers.

Los Faiblesses du Bi'ocusLes nouvellts de Berlin relatent un inci¬dent carieux. Ua sous-marin allemand acaptnré, au large du cap Nord, un naviredala floite volontaire rasse et est parvenu 4 lafaire gigner un port ailemand avec un équi¬page de prises. Le navire capluré, baptisópar les Russes !e Suchan, était un ancien ba-timent de la Hamburg Amerika, le Sp zia,saisi a Yladivostock, au debut de la gnerre.La décision des AlIemands n'a pas été inspi-rée par ie sen! désir de rerurer dans leurbien. Le Suchan, qui se rendait d'Amérique4 Atkhangel, était bondó d'obus. de batrrsde plomb et de rails, sansp.r.er de camionsautomobiles. Ii est regrettable que les Alle-rnands aient pa reccnduire dan? Ieurs eaux,depuis l'océan Glacial, une prise de cetteimportance.

M. 0. Marzin qui est notre concitoyen, estdomicilie 26, rue Augustin-Normaca. A lamobilisation, il état compiabe 4 ia Compa¬gnie Havraise Péoinsuiame de Navigation kVapeur (MaisenE. Grosos et Fiis).Joseph Nonry, capóral 4 la 3« compagniedu 24» régiment territorial d'infan.erie a étécité en ces terme3 :Trè? boa et tré» brave caporal, d'un moral bientrempé, ignorant le (langer. Les 10et 13spptem-bre 1yi6, chargé de l'inhumstion de nombreusesvictimes d'un incendie, s'est dépensé sans comp¬ter ct s'est scquitlö de sa mission avec un de¬vourment et une ardeur au-dessus de tout éloge,mslgre les grsruli s d Oicullés que présentait leterrain et sous le bombardement continu de l'cn-ncml.M J. Nonry est domicilié 4 Graviüe, 98,raedu Bo s-au-Coq, avant la mobilisation étaitconttö eur 4 la Compagnie des tramways.

CoiêSMslasarJat stjpéci.-sï «3o PelteePar décret en date tlu 27 décemb-e 1916,rendu sur la proposition da ministro del'iolérieur':MM.Joseph-Jcan-Bapliste Gaiilot et Cbar-ies-Gastave Schwanz, commisaaires spé iauxda police adjoints sur les chsruini de fer dal'Etat 4 la residence da Dieppa (Seiae-lnfé-rieuse), sont nommés nrovisou ement et

tl j*- - r* "f : -f» k?« - — 'pour ia dnree ae ia èaerfg, ra ia memoqaalité et sur la même ligne, au Havre(même départemeni).Ces masuras auront leur tffet a partir duter jurivier 19i7.

meMoris au Champ d'HonueurM. Joseph- Emile Desohamps, soldat au353e régiment d'infamerie, a été tué 4 I'en¬nemi te 20 novembre dernier.(1 était agé de 33 gns. Marié et père dedecx enfacts, hd-i ait 4 Fecamp cité Bar-viMe, routa du Havre, et travasilait commoemployé chez M.Maurice Plichon, droguiste,quai Berigny.M. Antoine-Lonis Gcst, so'dat au 29«ba-taillon de chasseurs a pied, a succombé 4des blessures de g-ierre !e 27 noverabre der-nier. Agé de 28 sns, il appartenait a uneaacienne lamiile de Fécatnp.

Eiéglcgt d'Ho9«mcupSon! nomanés chevaliers :MM.Mattei, iieutecant 4 titre temporaired'active au 129»d'intenterie ; outmy, fous-iieiner.aiït a litre temporaire d'active au 236°d'inlanterie ; Ronfert, capitaine d'active aa329cd'infanterie.

a S'Ordre dltc JasapDe TArmee ;

Notre concitoyen, M. le chef de batsii!on>V'C.or D rode, du 3038régiment d'infanterie,4 fait t'objet de ia citation auivante a l'ordreae 1'armee.Le ÏS oc'.obrea porfc son batslHon a l'sUaquedes tra, ctiCesennemics, a atteint les objeclifsqui lui éiaient assignós et a rsmené une söixan-laine do prisoaniers A occupé et organise en-suiie la position conquhe oü il s'est maintenumaigré un violent bombardement.Déja cite.M. Derode qui on le sait, est un officier decarrière trés estimé, a perdu son fils lieu¬tenant au 360«d'infanterie, le 12 septembredernier.

Da Re'giment :M.Edmond Delarue, domicilie 4 Sanvic,rus Moug-ot 27, caporal au 184» régimentd'iiifanterte a etécilé comme suit 4 l'ordreda régiment :S'est toujonrs fait remsrquer psr son zèleet sonenirain. Adéfeedu avec une rare énergie, les iiet 17 juin 1913,un barrage violemment altaquö.Aridide Rabaüand, caporal 4 la 3« comna-gnie da 24«régiment territorial d'infanteue,a été cité a l'ordre du régiment ea ces ter¬mes :Excelled caporal, dévooê et courageux. Leisoüt I9i6, s des travaux.de pose d'un réseau defit de fer, a, par son exemple et son énergie,miiatenu sous un bombardement violent son es-couade an travail, lïlessé a la main par un éelatö'obus. s'est pansé iui-même, ne s'est rendu aaposle de secours qu'après sa tdche terminée et ademandé a ne pas êlre évacué.M. A. Ribailand, qui était emnioyé auxDocks, est domicilie au Havre, 16,"rue de iaCrique.Joseph Cléron, sergent 4 Ia 3e compagniedu 24«réyimeat territorial d'infanterie, a étécité a l'ordre du régiment dans ies termessuivauts :Excellent sous-officier brave et dévoué. Le 13acül lütö, a des iravaux do pose de fils de fer,sous ua bombardemriH violent et prolongé, « ra¬mené, a sept reprises difïérentes, soa équipe autravail, jusqu'a ce qu'elle ait terminé la tüchepresertte.M. J. Cléron, qui est domicilié au Havre,127, rue Aagustia-Normand. était cominis dedehors daus ia maison Bacheley.Oscar Marzin, sergent-fourrier 4 la 3«com¬pagnie da 24« régimeat territorial «i'intaa-terie, a été cité a i'ordre du régiment en cestermes :Excellent sous-officier, brave et servqpt (ou-jours avec le plus grand zéle Les 19et 15sep-tcmbre 1916,chargé de l'idenlification de nom-breuses victimes d'un incendie, s'est ar.quitté desa mission avee un davoueaient au-dessus detout éloge. maigré les grandes difficultés queprésentait te terrain et sous le bombardementcontinu de I'ennemi. S'était déja signaló coiuaioagent de liaison, eu Champagne,par son completmépris du üangert

Ha Ilépxrtifioii iu Ssres*®Ls maire de la ville du Havre porie 4 laconnaissance des parsonnes a'ayaut pas en¬core fait leur declaration pour l'obtentiond'une carie familiale de snere, que des for¬mules de declaration seront a leur disposi¬tion dans les commissariats et po3tes de po¬lice de la Yilie, 4 partir de mercredi pro-chain 3 janvier.Ces term uIe?, dü inent rernpües suivant lesindications qu'elles portent, devront ètredéposées dans le plus brei' délai possible, soitdans tes commissariats et po?te3 de police,so-t an b ;reaa du Ravitaillement, 4 l'Ho.oldo vi le (j.rao4 tahrn, ter ét: ge).

tja Fjfysie ds: gsail-öisesÉLe Coase 1municiptl de Bonen s'est occn-pé, dar.s sa séance de vendredi, du prrjet decréation d'une deaxième ligne entre LeHavre et Paris.Oa sait que le 8 novrmbre, ladZommissionrénnie 4 Ia préfeciure émettsit ie voer —dont nons avons pubüé le texte — que laligne ro t faite ie plus lót nossible, avec tra-versée de la Seine en tunnel.Le 30 DOvembre, Ie ministre des travauxpublies, a la suite d'ace demarche faite anministère par le préfet et les représootantsdu département de la Seine-Infériecre,adressait 4 M. Morain une lettre — que kousavons égaisment reproduite — oü il iodi-quait que la traversée par souterrain devaitê.re aöopiée,ei donnant i'assurance que l'ad-micislration des cbemins de fer de l'Etatferait soa possible pour condnire aussi acti-vement que possible ies é.udes et les sonda-ges nécessaires.M. 1e maire de Roaen a donné tectured'un rapport oü ii parte des travaux de iaCommission et communique 18voeu adoptépar eile et la texte de la letire du ministredes travaux publics. Et il termiae .Ainsi que vous ven^z de l'entcndre, Messieursla question de Ia traversée de la Seine ea sou¬terrain au lieu et place du viadus projité a Aizi-rpeut êlre désormsis considcree com.ue résolueet t'occasion nous est ainsi offertede rappeler quels V.ile s'était toujours opposée a !s traversée dufleuvenar viaduc ei que lfeseu! rroyec qu'elle aitjamais aceepté était la construciioa d'un tunnelpassint sous ia Selae. . .Eö tout cas, Ia communication que nous ve¬nons de vous faire ne laisse aucun doute quenous n'avons plus dé-orinais h redouter ia tra¬verse 4 Aizierde la Seine en viaduc et que tesétudes concernan! l'ét-.b'i-'sement d'une secondeligne de chemia de fer du Havre é Paris vont sepoursuivre dans le sens de la consiruction d'untunr.ci dont i'exécution nous donneia la p'us en-tière salisfaction.Un conseiller a demandé que le tunnelsoit fait de fapon 4 ce que l'aoprofoadisse-ment du elrenal ne soit pas compromis.M. Augoste Leblond a répondu qua Iaquestion a été étudiée 4 la préfeemrö et lapirofondeur du tunnel sera suflisante poorna pas nuire 4 i'approfondtsïement ducheita!.Du restc, ajoute-t-il, le tunnel ne pourra sansdonte pss é re étsbli a beaucoup moins de troniemèties de profond-.ur.

Une rtiè» de Inntturgdans Ie» kui-rnux die tabae !. . .

Cerlains fumenrs se sont empresses, cestemps derniers, ds pratiquer des approvi-sionnements hors de proportion avec leursbescins, afin de se prémur.ir, le plus long-tem ps possible, contre i'élévation annoncéedes prix du tebac.Pour prévenir eet accaparemrn' qni setradnisait par nn surcroit de t'emandes desdebitants, ia Régie avait cü, depuis quel-ques jours, limiter ses iivraisons aux quan-tités précédemment réclamées et ies oébitsavaient repu, comme instruction, d'ècarterles rentes en gros qu'on leur protiC-sait.Beaucoup ne consentaient qu'4 vendre lescigares au détail et les ci?arettes 4 rai-ond'un paquet parc ient Nombre de femeursse sont, cepandant, acharoés, hier, 4 «'as¬surer dé3 provisions de tabac 4 l'ancientar if.Notons que dés anjonrd'hni lundi — jourde l'appiication des nouvcar.-x tarifs — serafixée par un tableau, dressé par les contri¬butions icdirecies, des « prix de vente desfispèces et variétés de tabacs fabriqaés eQFrance ». La régie va faire parvenir un deces tableaux, en guise de calendrier, 4 cha-que débitant.

Les nouveaux prix de détailLa vente au détail des tabacs, cigares et ci¬garettes est ainsi réglée :Les cigarettes parisiennes devront êlrevendues 4 raison ee deux pour nn soa ; ponrte tabac posé a nu. le titmeur aura droit 414 gr. pour 0 fr. 20 ; 50 gr. 5 pour 0 fr. i5 ;7 gr. pour 0 fr. 10 et 3 gr. 5 pour 0 fr. 05.Le p'ix des « röles et caro tea » est de0 fr. 20 ponr 12 gr. ; 0 fr. 13 pour 10 gr. 5 et0 fr. 10 pour 7 grammes.Enfia 4 sous procureront 14 gr. de tabac 4pris er ; 3 sous, 10 gr. 3 ; 2 sous, 7 gr., et unsou, 3 gr. 3.

La Société des T I .MK 8*!:§ FBin E'.S.a i'honneor de prevenir sa clientèle quepeur \'inventair e annuel Is Mugasins de Venteseror.t fermés du Meicredi 3 Janvier auDiuraaciie 7.Béauvartare, liirndl 8 Janvier.

Cantifé de l'ör ei dee Bansde Ia Uéleuee 3>a€3om«la

Maigré le3 intemp'ries da décembre, iesappori-j d'or de ia campagne ei do la ville ala succursale de la Bicque de France anHavre ne ne se sont pas ralentis • ils ontatteint 363.000 francs.La part propre 4 la région- da Havre, dansies deux müliaids d'cr spontanémeot ver-sés par ies Francais depuis jujilet 1915, ap-proche ainsi ds qeatorze mi lions et demi, soitune poportion de 7,250 francs par million re-cueilli dans la France entiére.Le Comité est heureux d'en lóliciter boscencitoyeos.La constacce du mouvement indiqued'aiileurs que des receitrs importantes sonteccore 4 attendee en 1917 et ceux qui ODtréservé leur effort pour la dernière onavan t-derniêro heure ae voudront plusterder,

La Mort de G. DulayelC'est nne silhouette connue et qu'on aSual-fiée de » trés parisienne » qui vient deisparaitre en ia personae de Georges Du-fayei.Comme la plupart des silhouettes que lescirconstances meitent en lumière, elie étaittrop coanne pour être bien connue.La!?g:nde s'était attachée 4 ce nom, 4cette p: rsCDPe, a 1'immeuse fortune qu'ilsévoqnaient Eile avait altéré des traits, crééet propagé des erreurs. La véiité est beau-coop pius simple.En Gforges Dufayel, on jalousa souventl'bomme heureux qui, parti de rien, étaitarrivé a occnper ons des prem ères placesde Par.s. On oublia la travaiileur infatigabie,le a self made man » comms discnt nos amisbritanniqaes, l'esprit entreprenant, ami dei'initiative et de Faction, qui, au prix d'unJabeur in nterrompu, d'une ténacité admira¬ble dans l'énergie, d'une volonté et d'nne ró-soletion qui se retrempaient ea qnelquesorts aulpmatiquernecit dans les difficultésde ia latte, arri.èrent a aUeiudre les résui-tats les phis britiants.De la chance, dira-t-on. II est possible.Gïorges Dafayei ne dódaignait pas ce factearqu'il appelait simptemsnt « la veine ». Mui?it prenai» iGvjy&f JOlh, fouter an'H Ira-vailla toujonrs pour tavorisor- sou concoursheureux et que lorsqne le snccès lui sourit,it y eut toujours ds sa part un effort laitpenr l'attirer.Tante c t'.e vie largament re-mplie et quirepre seme une si ample depense d'ardeur,de coufirnce sereine, de sonriante audacéparfois, c-omme ce jour oü ii rêva de faire dela place de Sainte Adressg un N ce Havrais,toute cêtte vie qui peut ètre ua exemple deConstance dans le travail et de personnaiitédans la recherche, Gsorges Dufayel n'entirait point vanité.Ce rnaitre de ia pnblicité en eonnaissaitles avantages et les dangers. I! ne lui déplai-sait pas de faire apprécier sou tffirt, maisil chercliait sur tout par a en stimuler d'au-tres et a ptovoqner des Irauatears.— Q ie tons ceux qui oat comme moi lepouveir de i'argent empteient comme moil'argent au service de l'oeuvre utile, et larichasse ds la Franco s'ea ressentira. Lemillion doit êlre actif, ou alors c'est un ca¬pital ég. ïvte et ridicule qui dort au coeurdes c ffre-forts 1Q ie da lois ne nons a-t-il pas répété cetteboutade, qui caehait la juste rt pratique phi-lesophia de I'homme d aflures, au fond delaqueite on trouvait un peu de eet america-nisme praóque dont notre race, plus quejamais, devrait faire usage.Et Georges Dufayel avait le million agis-saat. Loin de l'emprisonner dans !e coffred'une banque, ii le larpait dans la c:rcula-tion, il le g issait dans les rouag »3infinis deIa production industrielle, il laisait naitre decef or des sources nouvelles d'activité fé-conde. Le miliion, pw lui, se transtormaiten travaux de tontes sortes. II mettait enmouvement la série des corporatiocs qn'ilintéressait 4 soa oeuvre et qui en bênefi-ciaisnt.On pent dire que sous son impulsion in-cessante d'innomhrab es corps de metier ontproduit et récolté. L'exempla do Nice Hr-vrait, apt ès celui des magasins du bsuievardBarbès, ne montre-t-il pas ce qu'il y eut defécond dans cet esprit créateur, nous allionsdire dans ca génie d'organisation 1 Et neionligne-t il pas, cstexeuip e, combien se-raient uti'es ponr ia France, surtoat aprèsla guerre, beaucoup de Dnfayel d ployantla même hardiesse dans Feliireprise et dé-pensant largement, suiyant ua but deter¬mine ?Travail'ear, Gaorge? D if .yel a porté surles travailleurs sa dercière pensee et saEOmptuease générosité.C'est 4 ses employés, 4 ses collaborateurs,4 ceux qui Font vu 4 l'oeuvre et i'ont aiiéque revient son heritage.On sera surpris de la simpücité de ses ob-sèques, telle qu'elle a été déterminéa avecune minutie extréme, par les dernières vo-lontés du d.ifuat. Oa ne sera pas étonné, enle connaissant mieux qne la chronique sou¬vent méchante ne i'a révélé, du caractère deses snprêmes libéraütés.Nous croyons savoir que Ie défunt a léguéses magasins de Paris — uae gig.mtesqaefortune — 4 ses employés qu'il forme ensociété atonyme. Et noas croyons savoir'anssi qu'il en est de même pour le Nice-Hivrais, dont il a prêva i'achèvement avecun clairvoyant détail qui est bien un trait deson caractère. Tont ceh, en dehors de qael¬ques legs particuiiers qai sont le témoi-gaage d'ane amitié demaurée fidéle et d'unereconnaissance qui s'est souvenue.Cette attention dernière ponr les humblesdont ii fut, dont il est scr'.i par la volonté etla persévérance, d'cü il s'est élevé sans on-blier jamais Ia modestie et l'apreté de sesdébuts, l'honneur que 'e travail peut mettresur nne vie, cette proiigalité admirable enfaveur de ceox poor lesquels il fat « le pa¬tron » donne un touchant épilcgne de so-lidarité fraternelle 4 cette carrière vaillara-ment remp'ie.Eile déchire l'écorce de brusqerrie qu'il yavait parfois chez Georges Dufayel ponr nëlaisser voir qn'un coear de brsve homrae.

Albeux- IIkrremschmidt.

Les obsèques de M.Georges Dcfayel au-ront lieu 4 Saint- Philippe-du-Ronie, ie mar-di 2 janvier, 4 11 benres dn rnatin. On S8rénnira 4 l'église, oü la lettre de faire partservira de carte d'entrée. Après le service, iecorps sera dèposé provisoirement dans nncavsau de l'église. On est prié de n'apporterni flours ni couronnes.An Havre, an regis tie sera déposé 4 laVilla Mar.t-me (entree par la rne Guy de-Maupassant) f ü ceux de nos concitoyens quifurent en relations avec M. G. Dufayel ponr-ront s'inscrire aujourd'fiui a partir de midijusqn'a mardi midi.

U« Iiéductlondrs Trains de VnytgCHrSOn communique la notesuivante :Au cours du débat engsgé, il y a quelquessemaines, devant la Chambre fran?5ise, sarles rnoyeos de remédier 4 la c?i?e des trans¬pos t3, le gouvernement avait déclaré qu'ilétait pi êc a examiner la récuction dnnombre des trains de voyageors. M.Harriot,le nouveau ministre des transports, a donnédes instructions dans ce sens et le3 compa¬gnies de chemins ae fer vont, 4 trés brefdélai, apporter des modifications assez coa-sidérab es dans l'horaire des trains de voya-geurs.Gertaines d'entre elles ont déj4 presqneachevé ce travail, et on assure que sar cer¬tains réseaux la mise ea application de lanouvelle marche dss trains pouirait com-Siencer dans les premiers jours de janvier.II va sans dire que chaque compagnie se ré¬serve de faire connaitre, quand I'étude ensera définitivement parachevée, qaelies sontles suppressions de trains qui lni aurontpirn compatibles avec ies iutérêtsbien coai-pris du public.

I.es Nouveaux Tariis |ts»5«nxComniuniqué de la direction dép^rteaienlaiedes postes et télégrapbes de la Seine-Iaférienre :Le pnb'ic est informé qu'4 partir dn te»janvier 5917 tes taxes po.-tales intérieurjs,franco-coloniales et intercoloniaies serontmodifiées comme suit :Lettres. — 15 centimes, jasqn'4 20 gram¬mes ; — 25 centimes au-dessus de 20 gram¬mes jusqu'4 50 grammes ; —30 centimes au-dessusde50gramiaesjusqu'a100grammes;

— puis 5 centimes par 50 grammes on frac¬tion de 50 grammes ;Paqnets excédant cinq cents grammes pro-vanant ou 4 destination de miiitaires.— Ros¬tent soumis au tarif actuel ;Cartes postates. — 15 centimes ; avec R. P,30 centimes; — cartes iliustrées on noncomportant de 1 4 5 mots de corresponden¬ce, 10 centimes ; sans correspondance, ?centimes ;Papiers d'affaires et de commerce. —Nou.veau tarif des leitres, sauf factures. relevéJde compte ou de facture et notes a'honorai-res — non scquittés — n'excédant pas 2®grammes : 5 centimes.Iraprimés. — Jusqu'4 50 grammes, 5 centi¬mes ; — jusqa'4 100 grammes. 70c3ntimes ;—an-déla. majoration de 5 centimes par 10®grammes. St us bande, les imprimés na dé-passant pas 30 grammes, 3 centimes.EchaBtillons. — Jusqu'a 50 grammes, 10centimes, avec augmentation de 5 centimespar 50 grammes ; echantillons provenant oa4 destination des militaires, 5 centimes par50 grammes, comras actr.eilement.Droit fixe, recommandaLon des prix ré-duits. 15 centimes, saof paqnets militaires10centimes. —Droit d'assurance YD, 20 cen-liraes jusqu'a 500 fr. ayec aqgmentation da10 centimes par SCOfr.Toutes aiilrcs surtaxes postales télégra-phiqnes et télépbooiques qui sont peren esniii io jr.YavOtU an Journal o/jicieldu vendredi 22 décembre, pagès .r/59 et mt-vantes, ou seront notifiées nltéi ieuremrnt.Tlnnatque.—T>xesInternationales non mo¬difiées maintenues ; égaieroeat taxe desjournaux et écri'.s périodiqnes, des iinpri-naé3electoranx, impressions pour aveugles',imprimés sprcianx 4 1 centime et ceires-pondances relatives, retraites ouvrières, im-pöt sur ie revenu, bénéüces de guerre.

Ha C'aiase Kationale d'Epai gn«Oa nous communique :Le directeur des pos tes et Séiégraphes daIa Seine Inférieure appeiie l'attention dipr.blic snr les nouvelles dispositions qui régissent le service de la Gaiste Nationald'Epargne :te Lo compte ouvert 4 chaque déposa«peut atteindre le ehiffre de 3,000 francs.Ponr les Sociétés de secours mutueis ct Ie-icstittitions sp ciaiement autorisées.le maxi¬mum est de 25,060 francs ;2° La rnontaut total des versernents opérézdu le? janvier au 31 décembre n'est plnjlimité, sous la réserve qua i'avcir du dépo-sant ne dépasse pas 3,000 francs, (koi du 29jnillet 1916);3»A partir do 1« janvier 1917, le taux dal'iutérêt servi par la Caisae Nationale d'Epar¬gne 4 ses dépesants a élé porté de 2 tr. 50 a3 francs pour 100. (Décret du 2 décsmbre1916).

Cheiulns de Ier de l'EtatPar soite do rsécessités dn service milDtaire la gare du Havre P. V. qui était termé4 la reception des marchandises de détail elaax wagons complets manutentionnés parle Commerce jn-qn'an 1« janvier inclas,restera fermée jusqu'a nouvel avis.Ds même il ne sera fourni jiHqu^é nouvelavis anx embrauchements pariicaliefs qneles w gans nécessaires pour Fexéectioa destransports militaires, c'est-4-dire pour ceuxêitectués avec ordres de transports mili¬taires.

Un EérftiilsfsnvistA la fin de l'après-midi d'bier, un convolde marchandises a dóraiilé 4 l'entrée de iagare, obstrnant les voies principales.Les coavois de voyageurs se sont tronvésainsi b-oqaés vers Graville, eto'est avec uaretard de pins de deux beurss qu'ils ont paatteindre le débarcadère. Bien des voyageursn'eurent pas la patience d'attendre et, das-csndant des voitures, gagnèrent 4 pied, easuivant la voie, soit la rne Jean-Jacques-Rousseau, soit le terminus oü tes militairesvinrent faire timbrer tears psrmissions.

Aujourd'hui L'INVASiOHDESETATS-UNISBéekrations des sterks de prednits

slIiiirniBircsAux termes de Ia loi portant onverinre doscredits pour le ter triraestre 1917, tons com-merernts oa dépositaires (1) des produits dé-signes ci-après doivent,dans le délai de troisjours, au plus lsrd.de la promulgation de Uoi, sous peine de contravention (2),faire au bu¬reau de la Régie des contributions indirec-tes, la déclaratioa das qnantités des proditsduits existant en leur possession.Les Recettes buralistes des contributionsirsdirechs resteront ouvertes leltrj;nvierponr recevoir ces déclarations, qui pouironlêtre libeliées comme suit :M. (nomet pré-nam),exerqsnt la profession dea me i.» dé¬

claré avoir en sa possession au 1" j'anvier 1917;— kilogrammes de c»fé vert.— » de café torréfte ou mouln.— » de chieorée préparóe.— » d'aulres succédsnés du café.— » de cacaoen féves et peibcules.— » de cacao broyé et de baurre da

cacao.— » de chocolat ordinaire.— » de chocolat au lait.— » de poivre, piment et produits

d'imilatioricontenant du poi¬vre ou du piment.

— » d'amomesetcardamones, canrlle,girofle. cassia lignea et mus*cades en coques.

— • de muscades sans coques etmaeis.

— de vanille.— • de thé, y compris les fleurs et

boutons.(signature).

(I) 11faut entenare par déposiiaires les person-nes qui détiennent les produits dont it s'agit pourlc compte de t ers ou qui ont elies-mêmi s eonsti-tué des appmvisionnements destinés a la vente.i2) Toule contravention a Ia loi ou toute ma-nmuvre ayant pour but ou cyant eu ponr résultatde frsuder ou de compromettre ces in.pMsserontpunies des pe'mes édictees par i'srt. 17dc Isditeloi tarnende, confiscation, quintuple des droitsfraudés).

f.a Péehe ffuvlale en 1S17Unarrêté piéfectoral da 15 décembre ré-glemectant ia pêche fluviule en 1917vientd'etre afficbé. En voici Fartiele principal :Article 1". —Les époques pendant ierquelles!a pêche est inteidite sont fixêes comme il suit,élant entendu que les jours indiqués pour le commencement et !a fin de chaque période sont com*pris dans ls période d'intcrdiction.et sous réservedo l'exc-ptiou icdiquée a l'avant-dernier paragra-phe du présant article :Seine.—Pêche du saumon : du l«' au 50 j.;n-vier et du 5" octobroau 3i décembre ; pêche do 'la truile :du 1" janvier au 7 avril et du £i oclo-bre au 31 décembre ; pêche de toutes ies auiresespcees : du 1«avril au 16juin.Autres cours d'eau, sauf la Bresle.—Pêche dusaHmon; du 5" janvier au Ji mars el du i«' octo-bre au 31décembre ; pêche de Ia trnile et de tou¬tes les auires espèces de poissocs : du 1" janvierau 7 avril et du ïl octobre au 3t décembre ; pê-cbo de toutes les espèces rutres qua le saumoatt la truite, du 56avril au 56juin.La riviêre de l'Epie est exceptée des disposi¬tions qui précédent. Pour ce qui coccerne cetterivière, les périodes d'interdiction de la pêchesont fixéesainsi qu'il suit .Pour la truite, du 1" janvier au 17mars et da51 octobre au 35décembre ;2sPour les autres espèces de poissons, du 5#avril au 56juin.Du 56 avril au 18 juin, Ia pêche a la truile nepourra êlre pratiquóe,dans lous les cours d'eautlu département, qu'a la ligne Dottanie,a l'exciu-sioa de tous auh'es engins ou procédés de pêcbe.I.apêebe de l'anguille, de la lamproie, de l'alose,de la feihte et du caiuyau, du muge ou mulct,

Le Petit Havre*— tiiindi tepJanvier If 17BMSK&aeawenafwaae

•oa

Bet ou flondre ct fle l'éperlan est permif °toute saison,dans ia panic de U Seme si# ■I'sval des barrages et écluses de Marlot ' °®Sauft-AubiD*La pêche de l'angöilie.est éga^nnermlse en toute «aison dans la Seine, enmonl«es mêincs barrages et éciusesLa pêche de 1'ècrevisse est pernaise du !a" «>«♦,dans tous ies cours eteau dudéparte-at-Puur ies autres dispositions, ccnster lesaifiobes.

Jtrrèlé ajspoa**»"® ölv©r»»Irictioea i€»|iorairea aux -au»-jrart» ceiaauereieus.Le minisire de ia Guerre et Ie mFlfodagTravanx publics, des Transports etu Ravi-

^Vn^ia^loi du 28 décembre If sar Jeservice des chemias de fer ea ups de

gG^dhésion donr.ée, le 16 cembro1916 par !e genéral commandant-a Cüei,aux dispositions indiquées ci-après .Ccnsmérant qu'il est nécessaire ootvnirle maximum de rendement pour bwagonsemployés aux trauspuns,ARRÈTENT:Ar! 1(, _ a partir du l" janv!é947. lesIrsi- snorts comiaeiciaux seront soumis d.-fautdes conditions plus rostrictives édics eu &êdmlei nar les Commissions de résea>ux res-• lomnnrfiirSS SlliVSCteS. aUX0U*2 ll V.e

Transports a grande vitess

Ar, "1 tes chidofis, Minde? egHi, fWsTides oranges, pomties a cidro et vures neseront pss ncceptés en grande Vitesse.I 'acceptation d'offiai des autres mmmdisesen grande Vitesse est limitée a ure exhtion de800 kil ogi-ammes par jour, d'un mêmo pèditeurau roêuie destinataire.C-He disposition ne iapptique :Ni sux expeditions d'mimaux vivanm cagesou en paniers, fruits fnis autres que lnomtnesa cidre et les oranges, égumes frais, irre, fro-manes, lait, ceufs, pain viande, voles, pois-sons et coquiliages frai, emballages vs ayantserviau transpost des denrées précéues, pie¬ces pour matêriel d'srliterie, papier tournaux,iournanx ou pub icatsns pöriodiqu encresd'imorimerie, ni aux traisports de ceieils; niaux expeditions Ce bestbux ou chevaupar wa-cons coinpicts sous codiiiou que I wagonsfournis soient ntilisês aimsxiroum diur capa-ciie ei que le cbatgemeulau déparl e déchar-gement a l'arrivée soientaits par le pic.

Transports a ptit© vitess,4rt 3 —Tout wsgott itB è la dispcon d'unexDCiiiteur pour être charé par ies ns de cedeiniT devra étre utilisèa sa Simile charge,ators mêrr.e que le tarif i appüquer Jxigersitqu une condition de tonnte infeneui a cette

'"ceUe règle ne s'cppllqo pas auxeux cas*mTanfs *al Marc'haïïdises autres 18 les mbandisescondVreuses (combustible; roinérst chsux,ciments, pldt es. maténai de cdruction,o'erres terres, minerais, prtuits métrgiques,elièi aisl lorsque la charge normnis wrgon«era supérieure a 10,000 logr D;i ce cas,1'exDédilcur ne sera pas ttu de ciger plusde tó too kilogr. par wagon a moiique lesconditions du tarif ne stipent uitonnagesupérieur a 10,600 kilogr. pawagon.bi Auimsux vivants et mahandistdont lafienritó ou la nrture ne perme-ait pas iteindrela limite de charge cu wsgon, pus réve queia r.enacité de ce dernier sokutiUséju maxi-miiin, moyennant un chargtcatt ou unrimage

aiLe°ebrTgeffieiit et le déchsnmmts mar-ehandises en vracet des anirnai devri, danstous les cas, êire fails par ie pUc.Ari 4, _ paute par un expéd-.tr de (recon-formé aux dispoaitions Ces articl %et quiprC-cêdoni l'<xcêdition sera refusfe, te igon aé-chargé au besoin par ie chemin fer,ix fraisdo ï'expéditeur. sans prejudice dpaief.nl desfrais de slationnement prévus pi les editionsdes tarifs généraux, pour toute duréie i'im-mobiHsalic-n du wagon.

e.cAiLir.sD,cisEeai-msra.ntimwTenlc öe ErM«Wi»ri

Ln flcttille terreneotière Fécmp ranp'dre encore deux nmtés, ismfc de lalente^ de SaviU-Marthe apïnaniè MM.Vandaele et Hubert, et do &Stmn, ap-n irt-nant it M. S moa Dubat Lai5amf«-Marlhs est vendue ia Mlla de Rohais, iaPaicopol, pour faire les long-a ; 1 Saint-Sinion est vendu a on artnateie iickcr-que, pour faire le cabotage muiocal.

Le SS on Hurt

Le va peur Honduras, de ifcpagnïeTransatlantique, ECtoeilemen,, noirenart s an cours de sa iraverfctC01;treFe sous-marin U 46 qui <t a^ailié ,, etqui fut ensuite couté, on ié sa. ig tor-niileur Gabwn.Ge sous-mat in ne itra pas ;Tn<g4obnssur le Honduras. Un projectile pirate,en ricochant, est tombe a bardnavire.G'ett miracle que personue nabjess^.Un autre obus a occasion né aej3S surle pont, é l'arrièrede 1'HorduriAunaravant, ce sous-rnarin torpniéun vapeur chargé d'oranees VHon .dnras navigna pendant plus ae ^aresdans un lit d'orauges.Aiouions que . , , j nt dunavire, par la bnHante contiin. ^vient de faire preuve, serait Pr%r laLégiond'honoeur et que son eq toa.climit uuö prime.

Samedi soit', vers neuf heuros _,rt,nn ?old .1 do 129e d infanterie, .c^n-csnt actu«ilement en perm ssl^aitrue des Galions pour regapier larade sns Barents au n° 23 de . .js-que, sans aucune provocation d^ii tut frappé d "n coup da P?1D»^>epar un nommé Sharks, marin étra -èlait en état d'ivresso.L'agresseur a été arre.e.

Pedant qu'il libeliait Ia fiche du mandat,il plaqa irnprudemment un billet da 160 fr.sur la tablette prés de lui. Etantallé ensuiteau guichet pour prendre son mandat, il ou-blia son billet et, lorsqn'il vint pour le re-prenore, celui ci avait disparu.Piain.o a été portée pour vol.

AmstationM. Givais, commissaire de police de Ia 2®section, reehei chait dep-iis plnsieurs joursun nommé Ilené Emiie Rose, agó de 18 ans,jouroaüer, lequel éiait inculpé de vol deboüe.3 de bearre.En inspactant a nouveau les garr.is, dansia nuit de sam8di è diraanche, M. Givais dé-couvrait Rosa dans le garni tenu par laveuve Reutel, .29, rue Saint Julien.Rose a été déféré au Parquet.

DONS ET SOUSCPJPTÏONS

SociétéHavraisede Seeoursaux Pfisoaiiiersde Guerre(33* Lists da eouscripticn)Souscriptions Slengueites

Compagnie Générale Frar.caise de Trsnrways,10j ft. ; M. et Mme Latham, 200 ; Miirs Dereniby,10 : Toussaint, 13 ; Mmis Schneider. 15 ; Doublet,10 ; Lebianc ipour 2 mois). 20 ; Mile Juliette DuPasqoier, 10 ; M. Paul Lauiy, 20 ; M et Mme Kai¬ser, 60 ; MM.Latham et Gle. 250 ; J. Durand-Vie!,s00 ; poüresu, 20 5 MimiQjpslité du Havre, 3080 ;Compagnie Gotonnière (p.-Uf i moisi, lot5 ; MfiiéOlivier Seno (pour 2 mois). 200 ; Gorderies öe laSeine, i30 ; Mme Guslave Reinhart, 70; Miss An¬drew, 15 : Miles Amélie Reinhart, 10 ; Hébert,)G;Mrues Gsoriel Aubert, 10 ; Jacques Rmderer, 20 ;Kuilman, 33; Lcbianc, 10; Hcari Lecoq (pour 2mois), 20.Union des Emptoyeurs de maln-d'csuvre duport et de la vitte du Havre. 1.000 fr. ; M. et MmeEdousrd Mac leod. 100 ; MM.'BergeraultetCremer,20 ; M. et Mme F. Perquer (p'our 2 mois), 400 ;Mme Lemeltre,4P; M. ie receveur municipal, pourM,Goiard, 15 ; M. !o chef de bureau de la voirie,pour M. Grangoet, 20 ; Mile Rufenacht, 40 ; MmeCaiUialte, 70 ; Mme John Jlac Leod, 10 ; Mile AliceReiehart, 30 ; Mite Fritz, to ; M. et Mme Edm.Raoul-Duval, 50 ; Mme Gérestai, 10 ; M. Petard,10 ; M. et Mme E. Siegfried (pour 3 mois), 300; M.et Mme Delarue, 50 ; M. Gabriel Taconet ipour 5mois). if 0 ; Müe Duvat, 10 ; Mile Gsp', 16 ; M. etMme Pézerit, 50 ; Mme Mounet, 20.M. et Mme Emiie Thieullent, too fr. ; Ml'e An¬nette, 40 ; Mite Heuriette, 10 ; Mite Suzanne Hau-ser, 10 ; M.Charles, 10 ; Mme Iselin Winsiow, 39 ;Compagnie frarpatse des Extrsits tinetor aux ettannants, 410 ; Mme Sesin ipour les prisonniersrusses), 105 ; Mite Alice Senn (pour les prisonniersrusses), 5 ; Mme Fernand Sauquet, 110 ; Mile C é-meotine Winsiow, 190 ; Mme G. de Coninck, iO ;Société ancnyme des Cbantiers Augustin Nor¬mand, 200 ; Mme Tony Sauquet (pour 2 mois), 20 ;Mine Hasse:mann, 40 ; Mme de Viteri, 10 ; MmaP.avcral (pour 5 mois), 50 ; Mme Py, 10 ; MmeG Courant. 10 ; MM.Maurice et Gabriel Teconet,Biilard et Ysnei-Franque, iro , M. et Mme Mau¬rice Taconet, 50 ; Mme Msubant, 10 ; Société anc-,nyme des Rizerles franpaises, 400; MM. ies Ou-vriers des étabiisseraents Schneider, Haffleur, (sec¬tion de montage des eanonsi. mois 4/2, 35; Mmesde Saigaiio et Morel, 40 ; Mme Delarue (supplé¬ment), lü ; Mmo Leuba, 10; Mile Csudeay (pour 2mois), 20.MM.et Mmes Louis Ambsud, ICOfr.; Albert D't-bosc, 340; MM.Dübose frères, pour un prisoanierrusse, 10 ; le Recevenr municipal, pour K. JulesColiarrt, 15 ; Mmes Février. 20 ; P. Kerdyk, 100 ;J. I.emierre. 40 ; M. le Dr Moiy, 10 ; Services mu-nicipaux (empioyés, police et pompiers de laville), 280 ; Mrr.es Dunbtet, 40 ; Baumann. 40 ; LeTire, 10 ; Louis Courant, 40 ; Compagnie GénéraleFranpaise de Tramways, 100 ; MM.et Mmes JulesSiegfried. 100 ; Maurice Génestal, 400 ; HenriTliic-ultent, 100 ; G. ilausor, 100 ; E. Gartner, 50 ;MM.Du Pasquier (its, 50 ; G. Hess, 60 ; Cb. D>raayp, 25 ; Fréd. Jur-g, 100 ; Fréd.-Aug. Jung, 100 ;Gustave Michel fils, 60.MM.Worms et Cie, 250 fr ; E. Grosos et Fi's,25 ; Leplay et Cie, 23 ; At cel et Fils, 100 ; M. etMme F. Avrii, 1C0; M. et Mme H. Du Pasquier,ico ; Mme Daiaroche. 25 ; Mme t.ouis Rémy, 60 ;Banque Nationale de Crédit, 50; En'repöts Dubuffct,K0 ; MM.J. Dumesnil, 20 ; A. Paysant, 40 ; Cül-lsrd et Cie, 70 ; Trouvay et Cauvin, 50 ; A. Allesu-rne, 10 ; Cb. Kuer.fgei, 10; F. Betlemère, 20;Toussaint. iO ; J. M. Currie et Cie, 25 ; F. Lefebvre,50 ; Ch. Haas, 50 ; W Godard, 10 ; Mmes H.Jac-quot, 45 ; Henrotin, 10 ; Besangen, 40; MM. GeoH. Pollet. 20 ; Aug. Lepage et Fils, 20 ; E. Doré,10; Lsnisre, to; Mmes Maurice Génestal, supplé¬ment, 40 : Schneider, 10, Mile Toussaint. 10.

(A SuivrcJ

tea Vol»La femme Emma Foacbar.1, agée dsJoornalière, Gemenrant rue Bazrii dvu dresser procés-verbal, pour votkilos de cbarbon, sameli soir, surColbert. _

*•#dé fairs

Grand -Thê&lr9LAJKSIÉ

Mile DeviHoy et M. Louis Marie ont résu¬mé l'iulé.êt de cette reprise de Lalcmè. Gefut leur sdrée. Soirée cbaieureuse et bril-Iante qui reed hommage au soin délicatavec lequel M. Massou coetinae do prépirerces « speciaclesde guerre»,oii,forcément,segfisse une psiite part d'improvisalion.Mfie DeviHoy iut uue excellente Ltkmé, ala voix fr.dcbe et souplo. Les vocalises do lalégende des parias out été enlevées avec unbrio qui soaligaa la sürelé de i'éniiscion etia pure sonoriié dans l'ciga.M. Louis Marie a dé' illé avec expressionIa phrasa mélodiqne. I! a fmement traduit,dans les demi teintes, la note attendria etémae du röle de Gcra.d et a renda avec am-pleur les élans cte passion araeote.On doit citer imtnédisternent après les lié-rcs de ia so;róe, Mile Bellaat dans ie rö:e deMabka ; M. Ernst, qui a fait npprécier danscelui de Nilskanta des notes graves d'oneétoffa solide ; M. Vaimora!, na Frédéric tréssatisf-risant.La direction experle de M. Amalon a faitrendre par son orchestra les déiicatesses etle charme enveloppint de la partition daD"iibes, d'iiD orier.uüsrne ielatif, rnais d'unograce toujours exquise.

Ge soir, J 8 h. 1/4, Faust, avec la concoursde Mile Dar«.ézj, de i'Opéra-Comique.M. Scu-ditux, tic t'Opéra-Gomiqne ; af. Ernst, dal'Op ra ; M*Vat moral, de Goven-Garden.L'orchestre sous ia direction de M. A.Araa-ioo, ier chef d'orcbcstre de la Gaiaté-Lyiique.

— — . 11^-

rherchant é se défairs de S kilfeTrc Ir» «o?«S«.«epoivre en grain etd'environ 10 kilos & HHs. ie L-eul hrHanuIqnericots qn'il avait dérobé an Les habitants du Havre auront I'occasianl'arméé, le soldat conducteur u ou ■TOi Ja ?endredi.o janvier, en matsnée ctAdoipbe SouUlard, agê aa 4/ ans, u , soirée, les films extraordinsires pris aue» , - . iilrin JiOOnfffillt cn ¥GQtf6 <* 3d» vaD" in rln miniofaBij Hn la

quar.t.antations ont été dannées et ils ferontïinement une impression profonae en

« *■ =rville. 113 montrent d'une fagon desMmo Temonnier née Céiina Rogné, agConvaincantes, non^seulement i'orga-

débitante et logeuse, aemenraion entière des admirable» troupes an-n „.OCA '<te« Ilaiies Geairaies, avait laise, mals encore ce qn'elles ont lait surl L ,f n^itr in tér ie ur dn comptoir de sour,e.hir iin coliVet coutenant environ 3,000 fr, v VOy0r.s les Tommies, tout commaAn hi ll et s da banque et differents papter(aamaraqe8 tracpais, marebant vers iar~. , !„p|„ . e avec le sourira sur lesnèvres ; nousivtnnt "absentee plnsieurs heures dan9)0S ie3 gros canons, sautantmidi "oe samedi, Mate Lemonnier ÜS le parapet et attaquant avec suc-

i upies u- retour qu'on lui avait déroba anchees ailemanaes. Nous y voyous' "" scènes coutumières de l'ambulance

i bataille et de nombrensés autresin intéi êt toujours soutenu. Ensuite7nes historiques de la dernjèreroi Gaorge V ia ses arraées, sa ren-c M. Poincaré, le général Ji lïra, le';ch tt le général Douglap Ilaig.jeasoite une visite a S. M. A!bertjiartier général. Enfin nous assis-jp. M. Georges V, an bombarde-ejzières, sur Is champ de bataille' t et Mameiz.3 msrveiliïüssV.jouleceluide

ccn tata a

C£>Kie 'n'eut d'antre ressource que de porter

^ m! Gochet, commissaire de pobce,vert une enquête.

a ou-

«bmedi soir, rers 6 heures, M. Yves Lerrfrre R-è de 27 ans, matelot-cbanff^r abord dn 'Niagara, demeuwnt ?»\rAJ;dT£:38 etait allé au bur.-au de peste du

Portj a i'extrémité de la rue de Paris, pourexpecuer nn mandat.

la destruction d'nn Fokker qnl boh3 montretoutes les phases de i'cpération. Le tir descanons contre-avions est si précis rjoe i'onpent voir le Fokker s'abattant sur le sol OÜil se consnme en Hammes.Ces films nons apprendront mienx qnetoute parole, comment la nouvelle arméeanglaise s'est forrnée en moins de deux ans ;cette armée qui combat et meurt anx cótésdes soidats lrargais et de Ienr3 vaillaulsalliés pour toot ce qui vaut la peine de com-battre et de monrir :Honneur, Liberté, Paix Universelle.

Folies - BergèreAnjonrd'bui A 2 h. 1/2, matinée. Revn9avec une scène d'actnaiité : Les Enveloppes auProfit des Orphelir.s de la Guerre. Tnoinpke des3 fceurs Bella, les ravissantes danseuses de laGaifé-Lyriqoe. Succès des nou velies scènes.A 8 h. 1/3, mêma spectacle.Location de 11 heures a midi et de 1 b. 1/2A 5 höureï.

Peur mus Janr «raltniMttLa Tournée R nbaud donnera au CinémaGaumont, 15 bis, place Gambetta, le vendredi5 janvier 1917 : matinées A 2 b. 1/2 et 5 heu¬res et soirée a 8 h. 1/2.Lc-s films les plus st nsationnels :L'Armée anglaise combattant en Franceï.a !t«t«i3!e d® la Sarnme. — Visitedu Piot d'Angteterre ct de Lloyd George. — En-trevue atjfp ie Roi ctYla Reine des Beiges, filmsoficiöis èxüwordiaaE'es pris %,n feéin? ba¬taille de ia Somme.— Vues de goerre lesplus étonn^mtes et les plus réelles qui aientjamais été produites.Prix babitaei3 des places.■>ThéAtre-Cirque OmniaCinéma OmniR-PatUé

Anjonrd'hui Inrdi, A l'occasion des fètesdn Jour de i'An, matinée a trois heures, soi¬ree a buit heures et demie, avec les demièresreprésen.ations dn magnifiqne programmecomprenant : iLes üvsts <»©ases, deuxiè-me époqne en qualre parties : Fanfan ctClaudinet. — Le Masque aux Dents blanches,huiiième épisode. — B gadin veut placer sondromc, cofüiqua. — Pathé Journal et L'ernièresActualités. Location ouverte comme d'nsage.Domain marcii relacbe.

BiBLIOGRAPHIE

Par stviïé» des fuses Benvelles, I*»pSsec^s «i-rent &H|;tnentéM » partiréiï «Saaiswies?

Select-PalaceQui n'a pas va Chantceeq n'a jamaisvu de beaux films. POUGAUD, l'excBÜentartiste du Ghateiet, y est tont-A-fait rtmar-quabie ; c'est vraimem le clou de la saison.Le Jour de l'An, tout le mende passeraan Seieet-S^sslnese une charmante jour-née. Matinée A 3 heures, soirée a 8 h. 1/2.Bureau de location ourert de 10 heures Amidi et do 1 h. 1/2 A 5 heures. TMéphone13-20. La location pour la msticéa fermera Amidi. ______

ft

Par suite de la nouveile taxe que lui im¬pose l'E'.at, la direction du Select Palaceinfo 'ine sa eiientèle qu'A partir d'aujoar-d'hni les places snbiront nne augmentationpr. p rtionr.elle. C'est-a-dire qu'elles serontdoLoge la place 3 fr. 50B icon — 2 fr. 75Fauteuils ar ière.... 2 fr. 20— milieu.... — 1 fr. 65— avant — 1 fr. 10

OLYMPiA, Séance3toi!3le3jC'jrs

i &bisAroccasionduJourdeI'An:ut* Ea MATltJÉEa2h. etüih. 112lUIUOlA' pi-bö en SOIEEEd 8 heures :

Lallsllïita / a eéxbre a- t<ste itaber.nedart3 LE DRAH1E D'UNE VIE.....

AU RÉDACTEURJLa Question du Beurre

Le Hsvre, le 30 décembre 1916.A Monsieur !e Rédacteur en chef du Petit Havre,Je viens terminer Ia polémique sur le prix desbeurres, ea vous disant qu'sccompsgné d'uncollègue, nous nous sommes rendus jeudi a l'au-torité supérieure, a laquelle nous avons soumisles revendications des intermédiaires et de l'èpi-cerie. De eet entretien nous sommes sorlis ré-confortês en pensant que tout s'arrangera aussibien dans i'intérêt des interniédiaires, de i'épicierque du consoramateur.M.;is avant de clore, je voudrais répondre cnqueiques mots a M. J. Reviendrai.ToUb les chiffres conleuus dans sa leltre du 29cour. ut soni faataisisles, j:: ne les Ciccuterai donepas.Mainienant, pour éclaker ce cocsomraatear etéclaircir définiiivemerft ia situation, je donne ren-dez-vous, a ce Monsieur, mardi, mercredi et ven¬dredi, a cirvqheures et demie du matin, a la garede départ, pour les marchès de Goderviile. Yve-tot et Fauville, a ces trois marebés rous ncbète-rons tout le beurre que nous pourron3 ibien en-tendu a son cocupte personnel), el le dimacchosuivant, nous le vendrons au marebé du Rond-ï oini, su prix taxé, c'est-S-dire a 2.60 Ia livre, etla sur place nous récapitulerons le prix d'acbal eties frais généraux et nous tablerons le btnéiiceléga! qui aura élé fait.Et iuen j'ose vous avanccr ces paroles, M. J. Re-virrdrai : « vousn'v revir-rtdrez pa* »£n vous ieaicrciaat, Monsieur ie Rédacteur...

Eu intermédiaire.

La lettre do notre honorable corrcspon-dant est fort intéressante et, comme lui,nous caressens i'espoir que l'autorité supé¬rieure puisse (ionner tout a Ia tois satisfac¬tion aux producteurs, A l'intermédiaire etau consommaleur.Gala nous parait cependant assez difficile,car si nous en jugeons par les diverses let¬tres qui nous parvienrseof, chacuce do cescatégories de personnes interprets dilïérain-ment les termes de l'ari èié.G'cst ainsi que l'auteur de la leltre pré-tend nue 13 pr:x de vente au détail est .de2 fr. 50 la livre, inais il oublie de dire quece prix s'appiiqne aux beurres ordinaires, quidocent être acbetés en gros a 4 fr.50 le küo.Nous sr vons, ii est vrai, que les cultiva-teurs vendanten gros, prétendent que tousleurs beurres sont des beurres sur fits, etqo'ilsont la droit, d'après ia taxe, de les vendre5 franc3 le kilo.II appanient done aux intermédiaires, —qui dbivent savcir apprécier les quaiités desbeurres qu'on leur présente, — de jager sic'est du beurre ordinaire, finou sarfan, et depayer snivant la qualité, 4 tr. 50, 4 fr. 75 et5 "francs, prix fixés par la taxe pour lesachats en gros.Dans la cas cü ii s'agit de beurre snrfin,les detaiilants (art. 7 d* i'ariêté) ont le droitde !e reveadre 2 fr. 75 ia livre et non 2 fr. 50comme ie dit l'aatfcur de la lettre.Certes, la marge da 25 centimes par livreA partager entre l'intermédiaire et le détail-laut est faible et ne laisse guère de profit A.l'on et a 1'autre, si même elie lenr permetde recouvrer tous lear frais; mais c'est Aeux qu'il appanient de faire vaioir leurs in¬téréts prés da l'autorité pour ebtenir unemodification aux règlss actueiiement en vi-gueur.Tant que l'arrêté n'aura pas été medifié, ilappartientAtonsde le respecter.

La Vie FeminineElant donné le succès grandissant de Ia VteFeminine, ce journal iilustré, véritable jour¬nal «e toutes les femmes, va paraitre A par¬tir du i«r janvier comf lètement trausformé.Pour répondre aux exigences de l'heure,renseigner les femmes au suist de tout cequi intéresse leur activité, ii faüait créer unorgane réunissant une information de pre¬mier ordre, le reftet da i'acsoatité, des arti¬cles snr toutes les questions féminines,i'éducation ou les oarrières feminines, sansnégligar l'Art an Foyer, la Mode, ies travauxde toutes sortes.Maigré ce programme trés vaste, Ia VteFémtiiine restera le journal littéraire le piuscomplet pnisque dés la première année on apu trouver ia signature de MM. Pierre Loti,Eug. Brieox, Anatole France, Jean Aicakti,A. Antard, Henry Btlaille, Tristan Bernard,Michel Corday, Lucien Descaves, Abbé Wet-terló, J. Ereest-Charles, Charles Richet, Sé-verine, Marcello Tinayre, Hélèna Vacaresco,etc. . .Editê sur 16 pages, sous une brillanfe cou¬verture en cou leurs, la Vte Feminine, 40,Champs-Eiysées, ccntinnera a paraitre tousles dimanclie8. L'abonnement 8 franC3 paran, le numéro 20 cent.La Vie Feminine fait parsüre un numéro deNoël sensationuel, renlermant des iignesinédites de MM. Raymond Poincaré, PaulDeschaeel, Léou Bourgeois, René Viviani,raai Paiajavé ^ pp nouvelle iq^dite dn mai-ire Anatole France etTa s/jfiSature de MM.Gaston Thomson, Vidor Margneritte, com-tesse de Noailies, Mmes Séverine, MyriamHarry, mis en vente au prix de 1 franc, seraoffert aux abonnés. En vente partout.

CHRQIIQQBRSOIOIALRSanvlc

Souserlpt/on. — un généreux snonymo a remisau secretariat de la mairie ur.e somme de 100 fr.Tiour êlro réparlie comme suit : 50 fr. au Bureaude Bienfaisance, 25 fr. au Comité de l'Orphelinatdes Armées, 25 fr. a l'OE^vre des Prisonniersrusses.Aols aux Entrepreneurs et Feurnissssrs. — Losemrepreneors et f mraisseurs de la Ville, du Bu¬reau tie Bienfaisanca et de la Caisse des Ecolessont priés de remettre d'urgence, « ta Maine, lesfacturès de lears travaux ei fournitures de l'année19lö.

FongueusemaroAccident— M. Oharies Demsyer. 42 ans, rffugiébeige, employé au tin chez M. Louis Dutos, cuiti-vateur, manoeuvrait uce poignée de lin bumidequand il eut la main g uche atteinte par la plan-cheite de l'écoicheuse mécanique. II en résultaune contusion profotde avec piaie, nécessitantles soms médicaux du docteur Paumelle et unchömage de trois scmaines.

FécampAuMerchê. — A la suite des Incidents récentsqui se soct produits, ia gendarmerie nationale acoilaroré samedi sur le marché au service d'or-dre, avec la police locate. Les msrehandesessaient de vendre leur beurre en dehors du mar¬ché, pour éviier la bouscutade, d'ailleurs exces¬sive, du public qui se jette sur los pSniers. Maiselles n'ont le droit que de lo vendre A domicile,et ne peuvent le détailier sur les places ou trot¬toirs de la ville. C'est a quoi les agents de la forcepuhlique ont veillé. Le beurre a été vendu suprix de la taxa et Ia quanliê apportée était suffi-sante pour i'spprovisiocnement. II import© mrin-tcnant qne le public fasse preuve de calme, culieu d'assaillir les marchandcs sous la halle.

Accidents. — Un ouvrier de MM.Constantie frè¬res, négocian's en bois, M.Ernest Hé-bert, 44 ans,99, rue Queue-de-Renard, travaillant dans lescbantiers tin quai Guy-de-Maupassaat, est tombédu hant d'une voiture de bois en cours de char-gement. II s'est grièvement blessé au pied et aregu les soins du docteur Lefebvre, qui a prévuun mois de chömage forcé.— M. Gustave Lefrangois, 59 ans, journalier,demeurant 457, rue d'Euetat, travaillant sur tesquais au service de MM.FanouüIsDe, négociants,a cu le pied gauche écrasé par uno gueuse deforite. II a regu les soins du docteur Lefebvre,qui a prévu un mois de repos.

EprevilleDeux femmes, la mère ct la üile. mortss sur laroute — Mardi matin, vers neuf heures. M. Le-m lire, cantonnier auxiliaire a Eprevdie, atrouvé dans un fossé de la route du Havre aFècamp, le corps d'une femme de cinquante ansenviron qui vivait encore et qui fut iransportéea a ferme de M. Marybrasse. ou Mme Marybrasselui donna des soins. M. Letheux, adjoint, faisantfonctions de maire en l'absence de M. Baron,mohiüsé. la lit transporter en voiture a' l'hospïcccivil de Fècamp. Elie y succomba une demi-heureaprès son arrivée.C'est une demoiselle Marle-Lontse Delecatnbre.êgée de 49 ans. réfugiée du Nord. fiiie de lafemme Delecatnbre qui a été trouvée lundi matinsur la route de Ganzeviile et qui est morie al'hospice de Fècamp dans les mêrnes conditious.Ces deux malheureuses venaient d'tlazebrouckou elles élaient rcfugiées chez leur fits et frère,réformé de la guerre, qui ne pouvait plus iesgarder a sa CBsrge. Ettes avaient des papiers enrègle pour être hospitaiisées a Saint -Picrre-en-Port, au refuge des viciilardsd'Armentières. Arri-vêes de Uoqen, samedi dernier, a Fècamp, ellesprirent des bille's pour Vaimont, mais au momentde monter dans le train, la fills alla en villa ehcr-cher dn pain. La mère ne la voyant pas revenira temps, quitta Ia gare a son tour, et ainsi elles sechercbèrent et s'égarèrent. la mère du cölè daGanzeviile, la fiiie du cöté d'Epreviile. Elles sontmortes toutes deux de faim, de misère et defroid. Elles ont été inuumées a Fecamp.Grace accident. — M.Charles Vslin, demcstiquechez M. Henri Hellet, cntiivateur a Epreville, étaitmonié sur un tas de gerbes pour les passer aumanége, quand il giissa et en voulant se raltra-per, it porta sa main gaucho sur les rouages dela machine a balire qui était en mouvement. IIeut trois doigis de la main en partie éerssés. IIa n gu les seins de M. le docteur Paumelle, deGoderviile, qui a piévu trois mois d'incapacitó detravail.

ÉTATCIVILDü HAVRENAISSANCES

Du 31 Décembre. — Alice LACUISSE, rue deBitche, 18; Marcel LE GULUCHE. rue des Gabons,19 ; SuzsDae ORANGE, rue Hélèoe. 57 ; EdouardPAl.FRAY, boulevard Amiraï-Mouehez, 313 ; An-dré HAREL, rue Emile-Renouf, 42.-

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Lire « Le Petit Ila vi e » d'hier

DECÉS31 Décembre. — Msrie JOUAN, 3 mois 4/2, rueBszan, 10 ; SytV'-ster AYAL.V,40 ans, marin. Mor¬gue ; Alphonse LEME1LLE, 76 ans, sans profes¬sion, rue Fouliert, 15 ; Amanda SAUNDERS,épou-se DUVAL,68 ans, sans profession, rue Foubert,15 ; André LE CARS, 2 mois 4/2, rue d'Iéna, 22 ;Antonia PONS, 33 an3, coinmecgant, rue Voilaire,68 ; Augusts LE ROY, 57 ans, cordocuier, rue dela Bouse, 33.

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LesAVISdeDECÉSsontt&rifésHlfr.lallgas

auxVous êtes prié de bien vonloir assisierconvoi, service et inhumation deMonsieurLeopold-AlexandreVALLERANDAncien B asstnr de ciftis

décêdé Ie 29décembre 4916, a l'age de 62 ans,muni des Sserements de t'Fgiise.Qut auront lieu te mardi 2 janvier 1917, aneuf heures trente du matin, en l'église Notre-Dame-de-Bon-Secours, sa paioisse.On se rêunira su Domicile mortualre, UB,route Nationale, é Graviüe-Sainte-Honorine,PruïfimhmIsEijjDiiiuslati

Ö8 Ia part de :K" VeuocL. VALLERAND;K. et #»• L. VALLERAND, et leurs Enfanis;id. Augusts VALLERAND;Les Famines BRION, LACHkVRE, LEFEBVRE,DE3REIHLLE,conseiller général, ei les Amis.Suivant la volonté du défmit, on est priéde n'envoyer ni /leurs ni couronnes.II ne sera pas envoyè de lettr»» J'invi-tation. le présent tenant ueu.

31.1

Les Religleuses hospltalièrss de Seint Themas-de Villeneuoe.desservant l'Hospice Général duHavre, rccommandent a vos prières Ffinse deleur chère Soeur

EmilieDUCQS,enreligionSueurST-DAMASEpieusement décédée le 30 décembre. muniedes Sacrements de notre Sainte-Mére l'Egiise,dans la 61» année de son age et Ia 21» de saProfession reiigieuse.Et. vous prienl de vouloir bien assister 4 sesconvoi, service et inhumaiion, qui auront tieute mardi 2 janvier, a dix heures du matin, enla Chapelfe de l'Hospice Général, rue Gustave-Fiaubert, 55 bis, oü se réunira le convoi.Ni (leurs, ni couronnes,La présent avis tiendra lieu de lettresd'invitatson. (5876)

Vous êtes prié de bien vouloir assister auxconvoi, service et inhumation de

Madame DUBOISnée Marguerite GRESSENT

décédée le 29 décembre a 8 heures du matin,dans sa 39» année, munie des Sacrements del'Egiise.Qui auront lieu Ie mardi 2 janvier, è septheures trois quarts du matin, cn l'égliao Soin*.-Michel.On se réunira au domicile mortuaire, 6, ruede Montivilliers.De la part de :

ff. Charles DUBOIS,typographe au Journaldu H ore, actueiiement aux armées, sonêpoux ;ff. Charles DUBOIS. son fils ;La Familie et les Amis.

PR1EZDIEUPOURELLE!Vu les circonstances actueiles, il nesera pas envoyó de lettres de faire-part,le présent avis en tenant lieu.

Vous êtes prié de bien vouloir assisier auxconvoi, service et inhumation daMadame Veuve TIERCELIMnée Alphonsine BAZILLE

décédée le 30 décembre 1916. a l'Age de 78ans, munie des Sacrements de l'Egiise,Qui auront lieu le mardi ï janvier, a neufheures du matin, en l'église Saint- Vincent de-Paul, sa paroisse. .On se réunira aa domicile mortualre, rueGuillemarU, 101.

?ri«Bitsf9uliHep9smiiat1.De la pari de :ff. et ff " RECHER,leurs Enfants et les Amis.Onest prié de n'envoyer »ii(leurs ni couronnes.II ne sera pas envoyé de lettres d'in-vitation, le présent avis en tenant li9u.

Vous êies prié de bien vouloir assister auxconvoi, service et inhumation deMonsieur Paul TK3N0L

décédé Io 30 décembre 1916, a l'dga jle «6 ans,muni des sacrements de l'Egtise.Qui auront linu le mardi i janvier 19i7, atrois heures et demie, en l'église Notre-Dame-de-Bonsecours, sa paroisse.On se réunira au domicile mortuaire, rueVauban, cité Martin, 13.

fritl Din |D8Tli HlpÖISi X&IASGIDe Ia part de :ff"' Josephine TIGNOL,son épouse ; ff. etff»• Georges Hilt et leun enfants ; ff. et ff"Emiie TIGNOLei leurs enfants . M. et ff" PaulTIGNOL,disparu. et leurs enfants ; ff. et ff"VICHE; Les Families ALLAH!,ATHNAULT,Pi-BONT, et les Amis.II na sera pas envoyé de lettres d'invi-tation, le présent avis en tenant lieu.

ff. ei Ai" Ftorentin OUF.«"• Jeanne 0UF, sesEnfsnls ; ff. Emiie OUF.ff»" Suzanne, ffadsieine,Gsnecièoe et ffarcelle OUF, ses Petits-Eafanls ;ff" Vsuos Jules OUF. sa Belle-Soeur ; ff"VsuoePOBETet ses Enfanis, V" VeuoeDUPARCet ses Enfants. ff" VeuoeCHÊREL et ses Enfants,ff" Veuoe DELiÉ et s«s Enfants, monsieur ABEUZEBO&Cet ses Enfants ff. et ff" LELiEVREet leur Fils, ff. AlexandreOUF.ff" VeuoeBURELet ses Enfants. M et ff" BASSET ct leursFilles. ff1" ffarte OUF. ff et ff" Juste OUF etieurs Enfants. ff" Veuoe A. BUREL ei sesEnfants, ff. Georges GOLLAiH.ff" £ BOUTELEUXet ses Enfants, Alff. Bené et Francis GENET,se.'Neveux, Nièces, Petits-Neveux et Petites-Niéces, ff"' C. GOSSEHM.son amie ; La Familieet tes Amis, ont la douieur de vous faire psrtde ia perte cruelle qu'ils viennent d'éprouveren la personae deMadame Veuve Vaière OUFNée GOLLAIN

décédée Ie 30 décembre 1916,a 3 heures 15du matin dans sa 79*année, munie des Sacre¬ments de i'Eglise,Et vous prieot de bien vouloir assister èses convoi, service et inhumation, qui aurontiifu le mardi 2 janvier 1917, a trois heuresquinze du soir, en l'église Sainte-Msrie, ssparoisse.Oo se réunira au domicile morlaairo, 83, ruoJean JacquesrRousseau.

PfieïBisajsuliressih tsiUilOn est prié de n'envoyer ni ƒleurs ni cou¬ronnes.II ne sera pas envoyé de lettres d'in-vitation, la présent avis en tenant lieu.

ff. ei ff" BÊNET,néeLERAY; ff. et Af»'AiméLERAY; *«• ffaria LERAY; ff. el S" Paut

J'".r F"s} Bobsrt " Aagèl»LERAY; ff. ArmandBRBUSSELLE.et lesAmie,Ont la douieur de voos faire part de la pertecruelle qu'ils viennent d'éprouver en Ia per-soune deMonsieur Augusta LE RAY

Cordennierleur frère. beau- frère, oncle, décédé le 30 dé¬cembre 1918, s mtdt, dans sa 88* année, muaides sacrements de l'Egtise,Et vous prlent de bien vouloir assister Asesco*voi, service et inhawaation, qui aurontlieu le mercredl 3 jaavier 1947, a trois heureset quart du soir, en l'église Saint- Francois, saparoisse.On se réunira au domicile mortuaire, 32, ruede la Bourse.

Pricz Dien pour le repos de son Ame !II ne sera pas envoyé de lottven d'invita-tion, le présent avis en tea am lieu.

ff. Victor B0US0N, AP" ffarie B0UG0H, ettoute la fnmlHe reuiercient les personnes quiont bien voutu assister aux convoi, serviceet inhumation deMadams 6. BOU&ONNéeUrani» ROUSSEL

Et deMonsieurGuslave BOUGQH

I mmnmts iq du Journal SLm mms. erMM $f m. Rsa tfaawssauo. Si

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6, Prern dép. 7 h <5mj7, Prem. dfp 8 h. 35m.8, -rr de 7 b. <5A9 h. tfl9, Arr.de 7 ll. 50A9 b. 5010.Arr. de8 ll. 25 a ICh.2541,Arr.de 9 h. 4 li h. —13,Arr des e. 304 lih 3813,arr. de 10h. —A12b.—

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AVISDIVERSLes Fetltos AnnoncesAVISDIVERSmazimumsiz iignes,sonttariïéasSe ü*.Pour tous renseignements concernantles Annonces, s'adresser au bureau, 112,boulevard de Strasbourg. - Télép.

Elude de Al' RÉMOND, notaire au Havre, rueEontenelle, n' 33S" A/VX®

Aux termes d'un procés-verbat d'inventairedressè par M. Maiilard, supptéant M« ftémond,nolmre au Havre, ie onze décembre mil neuf centseiZ2. amés le décès arrivé ie dix-huit septembreprécédent, en son domicile au Havre, rue Racine,a* 27, d«- M. Ernest-Hippolyte TItAiYCHAHD,en ron vivant cafelier, epoux de #(»• Bl.bnche-Maric TURQUKTIL. celte dernièro a opié pourla consorvition dudit fosds de commerce, tieCafstier-DSbitcnt, Rsstaur.:nt et Chomhres meubiéeaque M. Tranchard expioitait au Havre, rue Racine,n* 27.Par suile, M«« veuve Trsnchard est devenneseule propriétaire dudit fonds, du mstériel et dasmarchandises « compter dudit jour ouze décembre.Les oppositions dtvront étre faites, d peinedo forclusioa, daus les dix jours du présent avisct seront regues en l'étude de M«Rémoud, notaire,ou élsction de domicile est faite.Lelie insertion est faite en reaouvdleinent dacello parue dans ce journal le 52 décembre 1916.

Pour deuxiéme avis :Jules MAILLARB.

au Havre, entre l'Hötel da Norman-die et ia Gare des Voyageurs, ie 27

d-'Cembre, entre midi i/2 et 6 beures«du soir :linn Tahitiafo cn P.f avec biaïon SUfle conver-Uliö icudllcfo e!. Ui cie et a 1interieur i mscr;p-lion scivante : « Presenied to Lt. Gol. Muttleburyby the Officers of the 69 th. Regt. » Une lisle dauoins d'offlciers suit cette inscription.flapp eer ui bur- au du journal.lUiCOMflSAfiK SOO ErOTvCS

i.R

Le Petit Havre —- Lundi 1 *Janvier 1917

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en l'étudeet par ie

roicisiéro tie m° Dasseimann.no-taire, ie da- di 1 6 Janvier i 91 7,a u-ois heures du soir, de :Eu Grand Terrain, silué auHavre, boulevard de Strasbourg,n° 123, et rue Jules -Lec«»sne,r,° 53, d'uneconlenance totale de1.130 metres carré», porté au ca-dastre sous le numero 4565 deta feedor, J.Ge terrein est louo a la SociétöYOusst Cinéma pour trente ar.s. apartir du 29 juiliel 1915, moytm-« nsnt un toyer annuel de s4 170francs, sur lesqnels i! aété versépour six mois de loyer d'avance,7.653 fr., qui seront rembourséspar ie vendeur a l'adjudicataire.Le propriétairen'a d'aulre char¬ge que i'unpöi foncierdu terrain.Promesse de venle dudit (er-rain it exéenter par Isdjadics-taire moyennant 200 000 francsjusqu'au 78 jlli liet 1920. 213,000francs jusqu'au 28 juillet 1923 et250.000 francs jusqu'au 28 juillet1923 epoque a laquelle cesse tapromesse de venle.Sur ee terrain est édifié ungrand fcaüment a usage de spec¬tacle cinématogmpbique ?ppar-tenant a la Société i'« Oueat Ci¬néma. »Mise a prix a la chrrge d'exé-cuier éventueüemutit ft promes¬se de rente lö5,OO0 francsS'adresser pour renseignementsauxdits M" li ASSE LMANN.notaireet PRESCHEZ jivoué.

24. Ij (5597)

Intêrötset«ÏTOHS

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VERSEpar ckgaeAction

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Fr,125 — 4 000 toni 23 ja in . . 191360 - 4 000 lont 30 raars .19(8

44 - 500 200 — 14 avril 191635 - 500 toot r3 Oéc .. 19(560 - 4 000 toot 8 nov ... 1916

47 50 4 000 250 — 16 jnin 19i645 - 700 150 - 9 mars .130745 ~ i 000 250 — 23 mars..I9i640 - 4 000 250 - 24 mars (9166 — 4.00- 250 — 20 Kr .19156 25 600 m - 28 in »rs. 1S073 50 500 550 - i juiil .1914

90 — 4 000 loet ! Avril ..19(624 - 600 tont 58 a öt. 19(4£0 - 500 toot 11 déc. . .(91625 — — _ li déc. .(9(550 - 5^0 tout 20 mal 19(650 - 4 000 - tCKi 23 aviit (90040 - 4 m tout l juin (9 650 - 500 tout 4 ra ii. .191622 50 500 tOIlt 1 juiil.. .131626 1 juiil .1916

50 - 500 tCBt 15 nov. . 49:6400 50 toot 30 inln. . .191685 - — 1 mars... (91615 — 500 tOül i jUiil ..(9(6— 5ü0 toni€5« 500 tont 1 mai. . .49(6♦0 - — _ 4 mai.. ,.19;645 - 500 som 1 uill.. 191620 — 500 toni 2 mars .19(6ii — 5u0 toni 1 fêv .... lysg20 - 500 tont 15 juiil . 191624 — 6C0 toni t mai. . .19(620 - 500 tont 1 jialil . . <01624 Ket 500 tou; 1 a\ rii (91620 - 500 tont 1 juili ... ;9(670 - 500 259 - 1 juiil . .1916

20 500 lont 19 nov 191625 35 250 tont 1 iidU 19(646 35 — 1 juiil .191650 3i 300 toat 1 juli!... (9165 — 500 tont 1 0Ct....l916—•— 4**0 lont

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ïlavre dép.Gravilie-Ste-HorjorineHarili-urSt-Laurent-GaiunevilleSaibt-HornaiüVirville-ManuevilleBréauté Heuzev., embBoibi-c-NointotFoucart-AIvimareAUouville-bellefosseYvetotMotttïVilleBaviilyBaren tin, embMa iaunayli'»rommeRouen (riv. d.) arr.— — dep.SottevilleSt-Etienne-du-Rouvray . ......Oissel, embPont-de-t'AreheLérv-PosesSt-Pierre-de-V .. embGaillonLe GouletVernonRonnièresRosnyMantes, emb arr.. — dép.Paris arr.

Trains H. 306 etH. 310. — Ces trains ne prenneut en 2" et 3« classes, qne lesvoyageurs effectuant un parcours d'an moins 50 kil. en fclasse et 80 kil. en 3-ciasse.Par exception, ils prenneut, sans condition de parcours, les voyageurs de 2» et 3»classes, en provenance oii a destination des embraucliements, muDis d un pillet direct.

lie PARIS 1™ an HAVRE

ParisMantes, emb..

. . . . dép .arr.dép.

.arr.,dep. 51

Feuilleton au PETITHAVRE

IsF3sÉI'EtpisisGrandRomanpatriotique

PAR

TMK.&.X'O atEA.EtIO

En snivant la direction de ses regards,Frunck arriva a remarquer au loin sur uncoleau, une petite maisonnette isoiée, a lafagade blanche en pointe, avec une seulefenètre aux volets verts au sommet.Or, au bout d'un moment, è cette fenêtrequi élait toute grande ouverte, parut quel-qu'un, une femme sans doute, ainsi qu'ilput en juger a l'aide de sa lorgnette, quiferma un seul des volets.L'aubergisteentama la conversation aveele berger, et Franck s'y mêla d'un air inté¬ressé par cette vie champêtre nouvelle pourlui.II semblait faire son profit de ce qu'il en-lendait sur l'élevage des moutons, sur latonte, sur la valeur d'un troupeau.II demanda :— Pourquoi done ces moutons IDue sontpas avec les autres ?— Les noirs ?. . . — dit Jacquot. — C'estrapport aux tiquets. . . lis eu out attrapéet alors lis pourraieut ea dunner auxso.tres.

Rosny. . .BonniéresVernonLe iioulet( a ilonSH'ierre-du-V., embLéry-1'osesPont-de-l'Archej3issel, embSt-Etienne-du-Rouvray. . .SottevilleKoueu (riv d »U'iv. d.)

MarommeMalaun<;yBaren tin, embPavillyMott>ville.YvetotAiiouville-Bellefosse.Foueart-.Alvimare "Bolbec-NointotBréauté-Beuzev., embVirville MannevilieSain -RomainSt-Laureiit-Gainneviile. j „Harfleur "Gravilje-Ste-Honorine. ..' jj 7Le Havre uijTrains H. S03 et H ; trams ue

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Mais le lendemain, de sa fenêtre de l'au-berge, l'agent de ia Süreté générale vit toutie contraire.Au sommet de la butte, Fouinard et Ma¬raud tenaient en respect un groupe demoutons blancs, séparés du troupeau, dansIequel les noirs avaient repris leur place.Puis la petite maison du haut du coteauavait un de ses volets, celui qui était de-meuré ouvert la veille, qui allait et venait,par moments, comme si ie vent le faisaitbattre ; et cependant il ne soufflait qu'unebrise légère a peine suffisante pour agiterles feuilles aux cimes des ormeaux de laroute.—Ca y est — se dit l'agent de PetitVidocq. — J'y suis... C'est un systèmede renseignements que ce berger transmetlè-bas 1A eet instant même, Ie bruit du canonretentit dans le lointain, bien au-deli) ducoteau verdoyant que dominait la petiiemaison dont les voiets maintenant avaientcessé leur manege.— Ah ! ah ! — fit l'aubergisfe, — voilépres de huit jours qu'on n'avait plus en-tendu la canonnade par ici.— Mais ce ne sont pas les nótres qui ti-rent, — dit Franck, — car je viens ne voirtomberi'obus la-bas, bien plus loin que laroute que vous me montriez hier ?— Oui, oui, vous avez raison !— Tenez, voila un autre coup qui vientde taper encore plus loin.— Je parie que c'est un convoi de ravi-taillement qui passe par ia etque 1'on a re-péré comme on dit.— (la en a tout Pair !Mais le liraier ne tenait pas en place.

La vérité venait do lui sauter aux yeux,car sur la butte, il voyait le troupeau deJacquot entièrement rangé sur le versantopposé au coteau.-Alors il n'hésita plus,— Venez avec moi, — dit-il è l'auber-giste.Une fois dehors il lui demanda :— Vous aliez bien vouloirme rendre Ieservice que je vais vous dire.— Ce que vous voudrez pour vous obli-ger..— U faut d'abord que je"vous dise Ia vé¬rité. . . Je suis agent de la Süreté générale.— Tenez, regardez ! . . . —• fit le poiicier eamontrant sa carte.— Ah I saperiotte !. . . je ne me seraisjamais douté. . .— Je suis pour l'espionnage... Et il y ena des espions. . .— Vous dites ! . . .— Faites-moi le plaisir de eonrir jns-qu au pays, et de passer a la m.vlrie pourdire au garde de venir me retn-uver la basdu cóté de ia butte, oü je vais aiier vousallendre.— J'y cours.— Et venez avec lui.Une demi-beure nc s'était pas écouléeque i'aubergiste reveuait accompaguant iegarde champêtre, curieux d'assisier a cequi allait se passer et que, dans ses con¬jectures, ii ne parvenait pas a imagioer.Aussi sa surprise fut des plus grandesquand il entendit l'agent de la Süreté gé¬nérale désiguer le berger comme un es¬pion.— Jacquot I... qui se serait jamais douléde ga

Mais Franck ne pouvait s'attarder è don-ner les preuves de son accusation. II s'agis-sait d'arrêter le berger sans perdre un ins¬tant, pour éviter une nouvelle trahison.L'opération ne devait pas être facile.Les chiens, en eifet, a la seule approchedu garde-champêtre, qu'ils connaissaieutbien, se mirent a grogner,Puis quand Franck invita de loin ie ber¬ger a s'approcher de Jui, Jacquot qui cum-mengait a se métier de queique cbose, ré-pondit :— Quoi que vous me vonlez ?. . .— J'ai a vous parler... répondit l'agent.— Moi, je ne vous counais pus... J'airien è vous dire. . .Alors sur un signe de Franck, ce fut legarde qui s'avanea.— Tenez vos chiens, — lui ordonna-t-il.y — Mes chiens sont ié pour les moutons,et pas davantage.— Rassemblez voire troupaau et venezavec moi .— Pourquoi done?— Ou vous ie dira la-bas. . .— Je suis la pour mon travail, — répon¬dit le berger. — et j'y reste.—C'est ce que nous alions voir.— Mais le garde et Franck eurent a pei¬ne esquissë un geste dans la direction duberger que Maraud et Fouinard s'élancè-rent menagauts, jetaut des aboiemeuts decolère.Le chasseur d'espions tira son rex'olver.— J'abats vos deux chiens si vous ne lesarrêtez pas ! cria-t-il.Alors le garde ie saisit par lebras, d'unmouvement rapide et brusque: mais Jcsideux cluens se jotèreal sur lui; Maraud

même lui aurait fait sentir ses croes, si ,3e,&nements surguêtres en cuir épais n'avaient pas pro/!"pes a. un autre55a s inrnhos ,;Ile maison

Heau.u y a longfemps

les mouvements deespion qui habile laen haut duqui est ia-basses jambes.

Franck lira en I'air._Jacquot comprit qu'il ne lui servïr/-. ., -rien de résister, et il apaisa ses chiens' au bar8'81';— dêpuis ie cycliste auiseul commandement et les langa potrf 1v'9nuseutenHn/, <-• . . 1scmbler ies moutons qui, effrayés pariUJ,tonation, se disséminaient en ' courai , Jit on cut bouclé Jacouotla butte. blement fouillé minutieuse '

l'autre,des

qne je te guette. —

s entendre avec loi prés 'du

lement fouillé minuticusement •D'aillenrs, il venait de réfléchir,/^ . . ns. CU8'Hir "

vieux

préala-

Celui qui, a l'aidedisait qu'il n'avait rien a craindre. / wp«»o <utue aes mouvements et deQueues preuves pouvait-on avoir position de ses voleis verts, transmet les; 9 ienseiirnpmonio A i;„ , ; >iumi.b.u6I

maintenant. ,et

lui ?. .On ne trouverait rien sur lui nicabane.Alors 51 prit ISkventure en rtpuis en vilupérant contre le gartrait mieux de chasser les marauoidétrousseurs de grand cbernin qeciter noise a un pauvre berger.L'aubergiste, trés curieusejLressé, attendait avec impatienction de ce qui se passait sous sfntII ne l'eut que lorsque le trou;,élé rainené 4 l'etable, Jacquotè la gendarmerie. sa_li entendit alors l'agent der ilnérale, après s'être fait recofbrigadier, dire ez ,e— Eufermez-moi eet homibien ; c^st un espion ILe berger ricana : , voi,— En voilé bien une atdes espions partaut. ajv.-f .Mais sans l'éeouter, H trou:— A i aide de iapeau, dont il sépkreblancs, tantêl ies uairs"

ZTleircXr,1! 4 ,.'enn?mi et faó bombar-P 'es. renforts qui arnventet les convnisCeSSm |S'(U' f'asseRts«r la route,Le ne fut que lorsque ces deux esnion«urent livrés a l'aulorité miiüaire et qu'ilseut fait son rapport, b la suile duquel iis fa»

cutes te lendemain matin, uue Franckquilta cette région. ' c*Voila qu'en passant a Varzv Franck- -encontra le 46» d'infanlerienn?°!ïï J0™''3.'1joliment bien ponr Renauddu nu dAur •Conünuersa mission auprès

fnÖ é"SïéJ°°" K"os"" ""Franck, au contrairö, pouvait san^ ^vaïi

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