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Milieu scolaire mode d’emploi / CCFD-Terre Solidaire 56 Les étapes d’une animation Voici quelques bases, résumées par le terme « PSADRAFRA » : un moyen mémotechnique pour se souvenir des étapes essentielles d’une animation réussie. P comme Préparation (matérielle = salle et documents… mais aussi psychologique) : prendre contact avec l’enseignant, préciser la durée de l’intervention et le nombre de séances, se renseigner sur les élèves (niveau, connaissances, motivations…). S comme Sensibiliser : quelques jours avant l’animation, susciter la curiosité et l’intérêt des élèves (affiche, courrier individuel, à la classe…). A comme Accueil : se présenter au début de la séance, donner le programme, créer une ambiance, aménager l’espace et le décorer en fonction du thème. D comme Déroulement : animer en fonction des objectifs pédagogiques de départ, en favorisant l’équilibre entre les différents supports choisis et les méthodes d’animation. Ce déroulé est un programme fait pour le public visé et minuté précisément, pour la séance ! tout en gardant place pour l’imprévu… R comme Rythme à tenir… pour garder son public ! Varier la posture (cf. fiche 3.2), la gestuelle, la voix (fort, calme, chuchotement, travailler à deux voix…), le regard, l’espace vis-à-vis du public pour créer un climat de confiance (ni stress, ni escamotage, ni « bourrage de crâne »). A comme Animation : veiller à rendre vivante toute la séance à l’aide de supports variés (jeu, vidéo, exposition, conte, sous- groupes…). Animation vient de ANIMA = donner une âme… ce n’est pas seulement un apprentissage ou une activité ludique. F comme Fin : conclure l’animation, préparer sa chute, et savoir finir dans les temps ! Prévoir du temps pour revenir sur les différents points de la séance et proposer une synthèse. Donner l’envie et les moyens de creuser la question (par exemple, centre de documentation, bibliographie, personnes ressources…). Remettre dans le contexte de l’ensemble du projet et annoncer la prochaine séance. R comme Rangement du matériel (à faire avec tous les acteurs de la séance afin d’en montrer l’importance). Prendre soin du matériel. A comme Analyse évaluative : à chaud et à froid. La définition des étapes du déroulement d’une animation ou d’un projet d’éducation au développement intervient après avoir analysé la demande, formulé des objectifs et les moyens de les évaluer. (Cf. fiches 3.1 et 3.3). 4.1 Déroulement d’une animation Milieu scolaire mode d’emploi / CCFD-Terre Solidaire 48 La posture adoptée par les animateurs va être déterminante pour la réussite d’une intervention en milieu scolaire. En effet, en éducation au développement l’objectif est d’ouvrir les élèves à une autre réalité, de leur donner une information juste, pour qu’ils se fassent leur propre opinion d’une question. Pas question là de se positionner en expert « qui sait tout », ni en militant « hyper remonté », mais plutôt être soi-même et inviter les élèves à échanger pour s’exprimer sur une question et se forger une opinion… pas toujours facile ! La posture et le rôle de l’animateur 3.2 Voilà quelques fondamentaux sur la posture et le rôle de l’animateur, applicables en milieu scolaire. La posture de l’animateur Être soi-même Ne pas se positionner de façon supérieure par rapport au groupe. En éducation au développement, c’est le « simple citoyen » qui parle, qui témoigne, qui fait réfléchir… L’animateur ne se positionne pas en tant qu’expert, ou prof. L’animateur a ses qualités et ses défauts. Il est conscient de ses limites. L’animateur n’a pas réponse à tout, s’il ignore la réponse à une question il peut proposer de se renseigner pour répondre plus tard ou renvoyer vers des ressources documentaires plus spécialisées. Être facilitateur L’amorce des échanges et la relance tout au long de la rencontre sont des gestes fondamentaux conduisant le groupe à approfondir la réflexion relative aux thèmes prévus. L’animateur “provoque” afin d’inciter à la discussion, de trouver des idées ou des solutions nouvelles ou encore pour aller chercher des réactions authentiques. C’est d’autant plus important après une expérience pédagogique sous forme de jeu ou de vidéo. Ainsi, un groupe qui s’était entendu sur une solution, peut choisir de changer d’idée après avoir été provoqué par l’animateur. Lorsqu’un groupe ne fait qu’être d’accord avec un de ses membres, il est bon de favoriser le changement de point de vue afin de chercher à savoir ce que pensent vraiment les autres participants. À l’écoute de son groupe (voir ci-après), l’animateur valorise ceux qui ont plus de mal à s’exprimer en veillant à leur laisser de la place dans le groupe.

4.1 Déroulement d’une animationddata.over-blog.com/xxxyyy/0/52/29/04/outils-2012/... · qui permettront d’enrichir le débat, permettre aux élèves d’être acteurs en leur

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Page 1: 4.1 Déroulement d’une animationddata.over-blog.com/xxxyyy/0/52/29/04/outils-2012/... · qui permettront d’enrichir le débat, permettre aux élèves d’être acteurs en leur

Milieu scolaire mode d’emploi / CCFD-Terre Solidaire

56

Les étapes d’une animationVoici quelques bases, résumées par le terme « PSADRAFRA » : un moyen mémotechnique pour se souvenir des étapes essentielles d’une animation réussie.

P comme Préparation (matérielle = salle et documents… mais aussi psychologique) : prendre contact avec l’enseignant, préciser la durée de l’intervention et le nombre de séances, se renseigner sur les élèves (niveau, connaissances, motivations…).

S comme Sensibiliser : quelques jours avant l’animation, susciter la curiosité et l’intérêt des élèves (affiche, courrier individuel, à la classe…).

A comme Accueil : se présenter au début de la séance, donner le programme, créer une ambiance, aménager l’espace et le décorer en fonction du thème.

D comme Déroulement : animer en fonction des objectifs pédagogiques de départ, en favorisant l’équilibre entre les différents supports choisis et les méthodes d’animation. Ce déroulé est un programme fait pour le public visé et minuté précisément, pour la séance ! tout en gardant place pour l’imprévu…

R comme Rythme à tenir… pour garder son public ! Varier la posture (cf. fiche 3.2), la gestuelle, la voix (fort, calme, chuchotement, travailler à deux voix…), le regard, l’espace vis-à-vis du public pour créer un climat de confiance (ni stress, ni escamotage, ni « bourrage de crâne »).

A comme Animation : veiller à rendre vivante toute la séance à l’aide de supports variés (jeu, vidéo, exposition, conte, sous-groupes…). Animation vient de ANIMA = donner une âme… ce n’est pas seulement un apprentissage ou une activité ludique.

F comme Fin : conclure l’animation, préparer sa chute, et savoir finir dans les temps ! Prévoir du temps pour revenir sur les différents points de la séance et proposer une synthèse. Donner l’envie et les moyens de creuser la question (par exemple, centre de documentation, bibliographie, personnes ressources…). Remettre dans le contexte de l’ensemble du projet et annoncer la prochaine séance.

R comme Rangement du matériel (à faire avec tous les acteurs de la séance afin d’en montrer l’importance). Prendre soin du matériel.

A comme Analyse évaluative : à chaud et à froid.

La définition des étapes du déroulement d’une animation

ou d’un projet d’éducation au développement intervient après

avoir analysé la demande, formulé des objectifs et les moyens

de les évaluer. (Cf. fiches 3.1 et 3.3).

4.1 Déroulement d’une animation

Milieu scolaire mode d’emploi / CCFD-Terre Solidaire

48

La posture adoptée par les animateurs va être déterminante pour

la réussite d’une intervention en milieu scolaire. En effet, en éducation

au développement l’objectif est d’ouvrir les élèves à une autre réalité,

de leur donner une information juste, pour qu’ils se fassent leur propre

opinion d’une question. Pas question là de se positionner en expert

« qui sait tout », ni en militant « hyper remonté », mais plutôt

être soi-même et inviter les élèves à échanger pour s’exprimer

sur une question et se forger une opinion… pas toujours facile !

La posture et le rôle de l’animateur

3.2

Voilà quelques fondamentaux sur la posture et le rôle de l’animateur, applicables en milieu scolaire.

La posture de l’animateurÊtre soi-même Ne pas se positionner de façon supérieure par rapport au groupe.

En éducation au développement, c’est le « simple citoyen » qui parle, qui témoigne, qui fait réfléchir… L’animateur ne se positionne pas en tant qu’expert, ou prof.

L’animateur a ses qualités et ses défauts. Il est conscient de ses limites. L’animateur n’a pas réponse à tout, s’il ignore la réponse à une question il peut proposer de se renseigner pour répondre plus tard ou renvoyer vers des ressources documentaires plus spécialisées.

Être facilitateur L’amorce des échanges et la relance tout au long de la rencontre sont des gestes fondamentaux conduisant le groupe à approfondir la réflexion relative aux thèmes prévus.

L’animateur “provoque” afin d’inciter à la discussion, de trouver des idées ou des solutions nouvelles ou encore pour aller chercher des réactions authentiques. C’est d’autant plus important après une expérience pédagogique sous forme de jeu ou de vidéo.

Ainsi, un groupe qui s’était entendu sur une solution, peut choisir de changer d’idée après avoir été provoqué par l’animateur. Lorsqu’un groupe ne fait qu’être d’accord avec un de ses membres, il est bon de favoriser le changement de point de vue afin de chercher à savoir ce que pensent vraiment les autres participants.

À l’écoute de son groupe (voir ci-après), l’animateur valorise ceux qui ont plus de mal à s’exprimer en veillant à leur laisser de la place dans le groupe.

Page 2: 4.1 Déroulement d’une animationddata.over-blog.com/xxxyyy/0/52/29/04/outils-2012/... · qui permettront d’enrichir le débat, permettre aux élèves d’être acteurs en leur

Animer en milieu scolaire

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Comment articuler les étapes/séances ?En milieu scolaire, la tension existe souvent entre la demande d’interventions ponctuelles de la part des enseignants et le souhait des bénévoles du CCFD-Terre Solidaire de proposer des projets sur le long terme, impliquant une vraie pédagogie en plusieurs séances.

« L’éducation au développement et à la solidarité internationale a pour finalité le changement des mentalités et des comportements de chacun dans le but de contribuer individuellement et collectivement à la construction d’un monde juste, solidaire et durable. » (définition d’Éducasol)

Comment permettre une évolution des représen-tations et attitudes des élèves ? Quels dispositifs éducatifs mettre en place pour produire ces effets ?

Le CCFD-Terre Solidaire propose une démarche pédagogique en 3 étapes (déclencher - comprendre - agir) quels que soient le contexte et le public.

DéclencherÀ travers une courte vidéo, un photo-langage, un jeu d’éducation au développement, les élèves découvrent une problématique liée à la solidarité internationale. L’objectif de toute action d’éducation au développement étant de faire évoluer les représentations du public sur un thème, il est alors essentiel dans un premier temps de faire émerger les représentations. Il s’agit de partir de ce que sont les élèves, de leur quotidien, ce qu’ils connaissent déjà du sujet. Il faut s’appuyer sur leur vision des choses, leur expression, leurs appréciations, leurs émotions…

ComprendreLes élèves prennent le temps d’approfondir, de découvrir la réalité locale. Ils mettent en évidence les interdépendances Nord-Sud et se découvrent partie prenante.

• Le témoignage d’un partenaire du CCFD-Terre Solidaire, s’il est bien préparé avec l’équipe enseignante, avec les élèves en amont, avec le partenaire (cf. fiche 4.2) peut se révéler être une étape importante du projet pédagogique. Cependant, pour atteindre un objectif d’éducation au développement, il faut accompagner cette étape, faciliter la participation des élèves par des moyens pédagogiques…

• Un voyage solidaire ou d’immersion dans un pays du Sud ou de l’Est mené par une classe, s’il est également bien préparé (cf. fiche 4.4) peut constituer cette 2e étape du projet d’éducation au développement en milieu scolaire.

Milieu scolaire mode d’emploi / CCFD-Terre Solidaire

58

Les partenaires du CCFD-Terre Solidaire peuvent rencontrer, lors de leurs venues en France, les enfants, jeunes, professeurs au sein de leurs établissements et ce, en particulier durant la Campagne de carême mais aussi lors de la Semaine de la solidarité internationale ou autres campagnes, événements de l’année (cf. fiche 1.5).

Ces rencontres permettent aux élèves et profes-seurs de découvrir davantage l’un des piliers du CCFD-Terre Solidaire : le partenariat.

> Quel établissement scolaire interpeller ? quelle(s) classe(s) ? Les élèves seront davantage sensibilisés par le projet du partenaire si celui-ci rejoint leurs préoccupations quotidiennes ou/et leurs programmes.

En connaissant mieux le partenaire (ses préfé-rences) ainsi que par la thématique de son pro-jet… des contacts peuvent être pris par l’équipe d’animation de la Délégation diocésaine, par un bé-névole portant la question du milieu scolaire. L’in-tervention d’un partenaire en milieu scolaire dans une animation d’éducation au développement n’est pas seulement dédiée au cadre de la pasto-rale (pour l’Enseignement catholique) mais a aussi toute sa place dans les heures d’enseignement.

Le déroulement du projet Avant

> Les contacts (corps enseignant des écoles, col-lèges, lycées, associations des parents d’élèves…) sont à créer ou à entretenir durant toute l’année.

> La préparation avec les enseignants est essen-tielle, ainsi qu’avec les élèves (connaissance du pays, première approche de la notion de dévelop-pement, informations sur le projet du partenaire). Elle permettra une meilleure interactivité entre les élèves et le partenaire (objectifs à se fixer, temps de co-animation à prévoir entre bénévoles accom-pagnants et professeurs, questions sur le projet qui permettront d’enrichir le débat, permettre aux élèves d’être acteurs en leur faisant vivre une démarche d’éducation au développement…).

> La multiplication des rencontres avec le parte-naire dans un établissement plusieurs heures d’affilée avec des classes qui se succèdent n’est profitable ni au partenaire, ni aux élèves. Mieux vaut préférer la démarche d’éducation au développement incluse dans un projet avec une classe qu’un grand nombre d’élèves rencontrés sans préparation ni évaluation.

Monter un projet de rencontre avec un partenaire

4.2

Milieu scolaire mode d’emploi / CCFD-Terre Solidaire

26

Connaître le milieu scolaire et ses dispositifs

27

Les actions d’éducation au développement et à la solidarité internationale ne doivent pas être déconnectées de l’actualité. Il est important de

1.5 Calendrier des campagnes et des journées internationales

saisir les opportunités du calendrier et, notam-ment les rendez-vous nationaux et internationaux. Ceci afi n de donner davantage de légitimé et de

reconnaissance à nos actions. Vous trouverez ici une sélection de 44 « journées » mais aussi des « semaines », « quinzaines » ou « mois », inscrits

dans le calendrier des grands rendez-vous associa-tifs de la solidarité et du développement. Source : www.journee-mondiale.com/plan.php

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Journée mondiale de la SantéJournée internationale des Roms

Journée mondiale de la Terre

Journée internationale de la Fête du Travail

Journée mondiale du Commerce équitable

Journée internationale des Enfants

Journée mondiale pour un Tourisme responsable et respectueux

Journée mondiale de l’Environnement

Journée mondiale contre le Travail des Enfants

Journée mondiale contre la Faim

La Semaine du développement durable a lieu chaque année la 1re semaine du mois d’avril.www.semainedu developpementdurable.gouv.fr

Journée mondiale de l’Afrique

Journée mondiale des Réfugiés

La Quinzaine du commerce équitable a lieu chaque année en maiwww.quinzaine-commerce-equitable.fr

Journée mondiale du Migrant et du Réfugié

Journée mondiale de la Paix

Journée mondiale de la Femme

Journée contre la Discrimination racialeJournée mondiale de l’Eau

Journée internationale de l’Éducation

Journée internationale de la Jeunesse

Journée internationale du Souvenir de la Traite négrière et de son Abolition

Journée internationale de l’Alphabétisation

Journée internationale de la Démocratie

Journée internationale de la Paix

Fête de la Fraternité

Journée internationale de mobilisation contre la Guerre et les Occupations

Journée internationale de la Non-violence

Journée mondiale des Enseignants

Journée des Nations-uniesJournée mondiale d’Information sur le développement

Journée internationale de la Tolérance

Journée internationale des Droits de l’Enfant

Journée internationale pour l’Élimination de la Violence à l’égard des Femmes

Journée mondiale de Lutte contre le SidaJournée internationale pour l’Abolition de l’EsclavageJournée internationale des Personnes HandicapéesJournée internationale des Volontaires pour le Développement économique et social

Journée internationale contre la CorruptionJournée des Droits de l’Homme

Journée internationale des MigrantsJournée des Nations-unies pour la Coopération Sud-SudJournée internationale de la Solidarité humaine

Le Mois de l’Économie sociale et solidaire a lieu chaque année tout le mois de novembre. www.lemois-ess.org/accueil

La Semaine de la solidarité internationale (SSI) a lieu chaque année la 3e semaine de novembre. www.lasemaine.org

Journée mondiale de l’Alimentation

Journée internationale du Refus de la Misère

Les conditions à la réalisation du projetEn amont de la rencontre entre un partenaire et une classe, il est important de pouvoir répondre aux deux questions suivantes :

> Quels sont les souhaits du partenaire ? Avec quel public au sein du milieu scolaire se sent-il plus à l’aise (enfants, adolescents) ?

Milieu scolaire mode d’emploi / CCFD-Terre Solidaire

62

Le voyage comme étape du projet d’éducation au développement et à la solidarité internationaleLe voyage solidaire, au-delà du séjour à l’étranger dans un pays du Sud ou de l’Est, est une action éducative qui peut engendrer des engagements, sources de changements de regards et de comportements, ici et là-bas. ”Pour le CCFD-Terre Solidaire, le voyage n’est pas une fin en soi. Il n’est qu’une étape s’inscrivant dans une perspective plus globale de solidarité internationale.” (cf. guide Un visa pour le voyage, CCFD-Terre Solidaire, 2007).

Se former pour accompagner une classe à partirLe CCFD-Terre Solidaire, de plus en plus reconnu pour ses compétences en matière de préparation au départ, propose une démarche pour accompagner une classe ou un groupe afin que son projet prenne toute sa dimension pédagogique.

Cette démarche d’accompagnement est basée sur 5 étapes :

• les motivations ;

• la solidarité internationale et le développement ;

• le partenariat ;

• la rencontre interculturelle ;

• le retour.

Avant de proposer cette démarche d’accompa-gnement à un établissement scolaire, il est né-cessaire de se former. Le CCFD-Terre Solidaire, en partenariat avec différentes associations, or-ganise deux fois par an (en octobre et en mars) une formation “Voyages solidaires”, à destination de bénévoles d’associations, formateurs, accom-pagnateurs ou animateurs de séjours collectifs de jeunes, de courte durée.

Dans chaque région CCFD-Terre Solidaire, des bénévoles ainsi que les animateurs-formateurs ont déjà suivi cette formation. Ils peuvent être de précieux alliés.

Enfin, le CCFD-Terre Solidaire propose un guide pédagogique Un visa pour le voyage pour donner aux bénévoles accompagnateurs de cette démarche et aux enseigsnants des méthodes et des outils d’animation autour des thèmes incontournables dans la préparation au voyage. Il est disponible dans les Délégations diocésaines et sur internet ccfd-terresolidaire.org

À chaque rentrée scolaire, beaucoup d’établissements publics, privés

ou d’enseignement agricole rentrent dans une démarche de projets

de voyages solidaires. À condition de ne pas faire n’importe quoi,

ils constituent des opportunités remarquables d’EAD !

4.4 Les voyages solidaires en milieu scolaire

• Un grand jeu d’éducation au développement, une vidéo suivie d’un débat, une exposition sont d’autres moyens possibles pour aider les élèves à mieux comprendre les mécanismes, à se sentir concernés… et à leur donner envie d’agir à leur tour…

AgirLà encore, cette étape plus qu’importante dans la démarche d’éducation au développement peut sembler bien difficile en milieu scolaire. Même au sein de l’établissement scolaire les élèves peuvent commencer à agir, s’engager, participer, interpeller leur environnement et devenir acteur de solidarité… Par exemple : selon l’âge des élèves, l’implication de l’équipe enseignante, on peut envisager de monter une exposition, un spectacle afin de sensibiliser les autres classes de l’établissement et l’ensemble de la communauté éducative. Cette action collective peut s’accompagner d’une action de collecte à condition que les élèves soient bien partie prenante du projet.

Ces 3 étapes « déclencher - comprendre - agir » doivent donc, dans la mesure du possible, dessiner une sorte de fil conducteur pour le déroulement du projet d’éducation au développement.