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    http://www.jstor.org

    rmand Colin

    Les coordinations relvent-elles de la syntaxe X-barre ?Author(s): Robert D. Borsley and D. GodardSource: Langages, No. 160, La syntaxe de la coordination (dcembre 2005), pp. 25-41Published by: Armand ColinStable URL: http://www.jstor.org/stable/41683814

    Accessed: 19-01-2016 16:59 UTC

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  • 7/25/2019 41683814

    2/18

    Robert D.

    Borsley

    Universit 'Essex

    rborsey@essex. ac . uk

    Les coordinations relvent-elles de la

    syntaxe

    X-barre

    ?

    1.

    INTRODUCTION1

    On admet

    gnralement,

    ans la thorie

    Principes

    t Paramtres

    (P&P)

    que

    les coordinationsont es

    projections

    e la

    conjonction

    de coordination)

    ce

    sont,

    dans cette

    perspective,

    des

    syntagmes

    onjonctifs

    u

    SConj,

    dans

    lesquels

    le

    premier

    membre

    onctionne

    omme

    un

    Spcifieur,

    a

    conjonction

    omme a

    Tte,

    t

    le

    second

    membre ommeun

    Complment

    on

    a ainsi

    'analyse

    llustre n

    (1),

    o

    les

    branches

    ortent

    n

    annotationa fonction e la

    catgorie(1) a.

    Syntaxe

    -barre b. Structuree la coordination

    SX

    SConj

    Spcifteur^^^^^Jete

    Spcifieur^^^^^Jete

    Z X' X

    Conj'

    Tte^^^^^mplment

    Tte^^^^Qomplment

    X

    Y

    Conj

    Y

    Cette

    analyse

    a

    l'avantage

    de ramener es

    coordinations u cadre

    gnral

    de la

    syntaxe

    X-barre

    voir

    lb)),

    gnralement

    dmise

    pour

    la

    structure

    nterne es

    syntagmes.

    ourtant,

    lle n'est

    pas accepte

    dans les autres cadres formels n

    linguistique,

    omme a

    grammaire

    yntagmaique

    HPSG

    (Pollard

    et

    Sag

    1994),

    a

    grammaireexicale onctionnelleFG (Dalrymple tKaplan2000,Bresnan 000), u

    la Grammaire

    atgorielleBayer

    996,

    teedman

    000)

    .

    Dans

    ces

    cadres,

    n admet

    gnralementue

    les

    coordinations ontdes

    constructions

    xocentriques,

    'est--

    dire ans

    tte,

    t

    que

    les

    conjonctions

    ont

    des sortes e

    marqueur

    3.

    Cettediff-

    rence

    n'auraitrien

    d'tonnant,

    i l'on

    constatait ans ces

    cadres une tendance

    rejeter

    es

    analyses adoptes

    dans le cadre P&P.

    Mais

    il

    n'en est rien bien des

    1.

    Cet

    rticle

    'appuie

    ur

    Borsley

    paratre).

    'ai

    ir nfice

    e commentairese diverses

    personnes

    ans iverses

    ccasions,

    ais

    lusparticulirement

    e Paul

    Postal. a

    responsabilit

    des rreursst a

    mienne.

    2.Une xceptionotablenHPSG st aritong1992).

    3.

    Une

    xception

    otablestAbeill

    2003),

    uipropose

    ue

    tous

    esmembresoordonns

    X,

    t

    Conj+Y,

    ans

    X

    Conj

    ]])

    oientes

    tes e a

    coordination,

    t

    ue

    es

    onjonctions

    oienta

    tte

    du

    yntagmeonjoint

    de

    a

    forme

    onj+Y).

    Langages

    160

    25

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    4/18

    Les coordinationselvent-ellese la

    syntaxe

    -barre

    qu'en

    dehors

    du

    modle

    P&P,

    o cette

    nalyse

    'est

    argementmpose,

    n

    prfre

    des

    approches

    iffrentese la coordination.

    L'article xamine our tourdiffrentesropritses coordinationsans cette

    perspective.

    l

    est

    organis

    omme uit.Dans la section

    ,

    on

    examine es

    proprits

    distributionnelles

    es coordinations.

    ans la section

    ,

    on

    prend

    n considration

    e

    fait

    u'il

    ne semble

    pas y

    avoir de

    limite

    u

    nombredes termes oordonns.On

    considre e fait

    ue

    les termes oordonns

    ne sont

    pas toujours

    des

    projections

    maximales ans

    la section

    ,

    et

    l'ordredes constituants ans la section

    . Dans la

    section

    ,

    on se

    tournevers la coordination

    symtrique,

    les

    membres oor-

    donnsne sont

    pas

    mis

    ur a mme

    plan.

    2.

    LA

    DISTRIBUTION

    DES COORDINATIONS

    Il

    n'est

    pas

    difficile e montrer

    ue l'analyse

    SConj

    demande des mcanismes

    additionnels

    si l'on veut

    rendre

    compte

    de

    la distribution es coordinations.

    Comme

    on le

    sait,

    a distribution

    es structures

    e

    type

    X-barre

    pend

    avanttout

    des

    proprits

    e

    la

    tte.Dans certains

    as,

    es

    proprits

    es constituants

    on-ttes

    sont

    pertinentes,

    omme

    pour

    es

    syntagmes

    u- ntposs,

    mais 'identit

    e la tte

    reste

    e facteur ssentiel.

    'est

    ce

    qui

    a conduit

    Ginzburg

    t

    Sag

    (2000)

    proposer

    qu'un syntagme

    t sa tte ient

    es mmes

    proprits

    yntaxiques

    t

    smantiques

    sauf

    quand

    une contrainte

    relative

    un

    syntagme

    'un

    typeplus prcis,

    omme

    par exemple

    e

    type

    Tte-complments,

    u

    Tte-syntagmentpos,

    tc.)

    es force

    tre iffrents6.a

    situation st

    compltement

    iffrente

    our

    es coordinations.

    La distributiones coordinations

    pend

    des proprits es membres oor-

    donns,

    omme

    'illustrent

    es

    exemples

    uivants

    (4)

    a.

    Kim

    chtera

    [SN

    n

    ivre]

    t

    SN

    n

    ournal]].

    b.

    *

    Kim

    chtera

    [SN

    n

    ivre]

    t

    sv

    boire n

    verre]].

    c.

    *

    Kim chtera

    [sv

    ller la

    maison]

    t

    SN

    n

    ournal]].

    (5)

    a.

    Kim

    peut

    [sv

    ller la

    maison]

    t

    sv

    boire

    n

    verre]].

    b.

    *

    Kim

    peut

    [sv

    ller

    la

    maison]

    t

    SN

    n

    ournal]].

    c.

    *

    Kim

    peut

    [SN

    n

    ournal]

    t

    sv

    boire

    n

    verre]].

    En

    (4a),

    les

    deux termes oordonns

    ontdes SN

    (ou SDet)

    7

    ,

    et a coordination

    st

    dans une

    position

    ui

    convient ux

    SN. Comme e

    montrent

    4b)

    et

    4c),

    une coordi-

    nationdans laquelle un seul terme oordonn st un SN ne peut pas apparatre

    dans cette

    osition.

    n

    (5a),

    es

    deux termes ontdes

    SV,

    et a coordination

    st dans

    une

    position

    e SV.

    Comme e

    montrent

    5b)

    et

    5c),

    une coordination ans

    aquelle

    un seul des termes oordonns

    stun SV ne

    peutpas apparatre

    ans cette

    osition.

    Les

    exemples

    uivants

    pportent

    ne llustration

    lus

    fine e cette

    roprit.

    (6)

    Franais

    a.

    Kim fini

    par

    imer

    ee]

    et

    par

    dtester

    andy].

    b.

    *Kim fini

    par

    imer

    ee]

    et

    dtester

    andy].

    c.

    *Kim

    fini

    aimer

    ee]

    et

    par

    dtester

    andy].

    6.

    Chomsky

    1995)

    ropose u'un yntagme

    t a tte

    ortent

    a mme

    tiquette

    atgorielle.

    Cependant

    es

    yntagmes

    u-

    uggrentue

    etteontraintest

    rop

    orte.

    7.

    Je

    eme

    prononceas

    ur

    'analyse

    es

    xpressions

    ominalesommeN

    la

    tte st e

    N)

    ou

    commeDet

    la

    tte st e

    dterminant).

    Langages

    160

    27

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    La

    syntaxe

    e la coordination

    d. Kim

    'estmis

    aimer

    ee]

    et

    dtester

    andy].

    e.

    *Kim

    'est

    mis

    aimer

    ee]

    et

    par

    dtester

    andy].

    f. *Kim 'estmis par imer ee]et dtesterandy].

    (7)

    Anglais

    a.

    Kim

    nded

    up [liking

    ee]

    and

    [hating andy].

    b.

    *Kim

    nded

    up

    [liking

    ee]

    and

    [to

    hate

    andy].

    c.

    *Kim

    nded

    up

    [to

    ike

    Lee]

    and

    [hating andy].

    d. Kim

    urned

    ut

    to

    ike

    Lee]

    and

    [to

    hate

    andy].

    e.

    *Kim

    urned ut

    to

    ike

    Lee]

    and

    [hating andy].

    f. *Kim

    urned ut

    liking

    ee]

    and

    [to

    hate

    andy].

    En

    (6a),

    es deux termes oordonns ontde la forme

    ar

    Vinf

    ce

    sontdes SV avec

    le mme

    marqueur

    ,

    ou, alternativement,

    es SP dont a forme st slectionne

    par

    le

    V).

    Finir

    emande un

    complment

    e

    la

    forme

    ar

    SVinf.

    6b)

    et

    6c)

    o un

    seul terme stunparSV sont nacceptables. e sonct, e mettrele verbe spec-

    tuel)

    demande

    un

    complment

    e la forme SVinf.

    n

    (6d),

    es deux termes

    oor-

    donns sontdes

    SVinf,

    t a coordination st

    acceptable.

    6e)

    et

    6f),

    l'un

    des

    coordonns

    eulement st

    un

    SVinf ont

    nacceptables.

    e manire

    imilaire,

    e

    verbe

    nglais

    toend

    up

    demande

    un

    SV au

    grondif,

    lors

    que

    to

    turn ut

    demande

    un SV en to.

    Ainsi,

    es

    deux

    membres oordonns e

    (7a)

    sontdes

    SV[ger],

    t ceux

    de

    (7d)

    sont

    des

    to

    V[inf]

    les

    exemples

    ont

    cceptables.

    Mais les

    exemples

    l'un

    des SV

    coordonns eulement la bonneforme ont

    nacceptables.

    Des

    exemples

    de

    ce

    type pourraient

    onduire

    penser,

    comme

    Jackendoff

    (1977),

    ue

    la

    coordination oit voir a mme

    atgorie ue

    les termes

    oordonns.

    Mais ilestbienconnu ue les termesoordonns 'ontpas ncessairementa mme

    catgorie,

    omme n le voit n

    8)

    :

    (8)

    Kim

    st

    SN

    n

    inguiste]

    t

    SA

    ier e

    l'tre].

    (9)

    Kim

    st

    SA

    eureux]

    t

    SP

    n

    vacances].

    De tels

    xemples

    uggrent

    u'une

    coordination les traits

    ui

    sont ommuns ux

    membres

    oordonns,

    uels qu'ils

    soient.

    Cependant,

    ette

    nralisation

    'est

    pas

    non

    plus

    tout fait orrecte. onsidrons es coordinations uivantesde SN

    (ou

    SDet),

    n

    sujet

    du

    verbe

    pronominal

    'amuser

    o la

    personne

    st

    ndique

    n ndice.

    (10)

    [2

    Vous]

    et

    j

    moi]

    j

    nous

    muserons]

    ien.

    (11)

    [3

    Kim]

    t

    j

    moi]

    j

    nous

    muserons]

    ien.

    (12) [3Kim]

    t

    2 oi] 2

    vous

    amuserez].(13) [3Kim] t 3Lee] 3 'amuseront].

    Une coordination

    e

    SN est une

    premire ersonne

    i l'un des termes oordonns

    est une

    premire

    ersonne,

    'est une seconde

    personne

    i

    l'un

    des termes

    oor-

    donns st une seconde

    personne

    t si aucun

    n'estune

    premire ersonne,

    t c'est

    une troisime

    ersonne

    i tous es SN sontdes troisimes

    ersonnes.

    Les donnes

    que

    nous venonsd'examiner

    uggrent u'une

    coordination oit

    partager

    ertains raits

    et

    certains raits

    eulement)

    vec les termes oordonns

    (voir

    Sag

    et

    l

    1985,

    Pollard t

    Sag

    1994

    203,

    Dalrymple

    t

    Kaplan

    2000,

    t

    Sag

    ce

    volume,

    our

    des

    propositions lus prcises).

    Suivant

    'analyse

    SConj,

    es termes oordonns

    nt

    pour

    fonction 'tre

    'un

    spcifieur t l'autre complment.Or, sauf dans des cas spciaux comme les

    syntagmes

    u-,

    es

    spcifieurs

    t es

    complments

    e

    partagent as

    de trait vec

    les

    syntagmes

    ans

    esquels

    ls

    apparaissent. rogovac

    1998b

    4)

    n'exagre ue lgre-

    ment

    uand

    elle

    dit

    que

    permettre

    ux traits

    es

    complments

    insi

    que

    des

    spci-

    fieurs e se

    propager

    ur le

    syntagme

    st un mcanisme

    ans

    prcdent

    ans la

    28

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    6/18

    Les

    coordinations

    elvent-ellese la

    syntaxe

    -barre

    thorie

    .

    Elle

    semble

    penser que

    ce

    mcanismen'est

    pas

    ncessaire,

    mais

    elle

    n'offre ucune

    analyse

    alternative

    our

    les

    donnes en

    question.

    Je

    onclus

    que

    l'analyse SConj requiert ien un mcanismede partagedes traits ui n'estpas

    requis

    dans es autres ortes e

    structures

    pcifieur-tte-complment.

    3.

    LE

    NOMBRE DES

    MEMBRES COORDONNS

    Une

    proprit

    ondamentale es

    coordinations,

    oteau

    moins

    depuis

    Postal

    (1964

    23),

    est

    qu'il

    n'y

    a

    apparemment as

    de limite

    rammaticale

    u nombre es

    membres oordonns.

    eci

    pose

    un

    problme our

    'analyseSConj.

    Dans le cadre

    P&P,

    on admet

    gnralement u'une

    structure -barre

    de

    type Spcifieur-tte-

    complment

    ontient n

    spcifieur

    t un

    complment.

    l

    y

    a bien r des cas o une

    tte pparatvecplusd'uncomplment,aisbeaucoupde travaux ans ce cadre nt

    propos

    u'ils

    rsultent'une drivation

    partir

    e

    plusieurs

    tes

    voir,

    ar exemple,

    Becket

    Johnson

    004).

    Quoi

    que

    l'on en

    pense,

    l

    est clair

    qu'aucune

    ttene

    prend

    plus que quelques complments.

    uant

    aux

    spcifieurs,

    n admet

    gnralement

    qu'une

    Ttene

    peut

    n avoir

    u'un.

    Chomsky

    1995

    chapitre

    )

    supposequ'une

    Tte

    ne

    peutpas

    en

    avoir

    plus

    de deux.

    Ainsi,

    mme 'il

    y

    a des

    propositionsgrement

    diffrentes,

    n

    consensus

    se

    dgage

    pour

    dire

    qu'une

    ttene

    peut

    avoir

    qu'un

    nombre

    ini

    e

    spcifieurs

    t de

    complments.

    ette

    position uggre

    ortement

    ue

    les coordinationse

    peuvent

    tre es structurese

    type pcifieur-tte-complments.

    Cependant,

    n

    peut

    se demander 'il

    n'y

    a rellementucune

    imite

    u

    nombre

    des membres

    coordonns. Plus

    prcisment,

    l

    faut se

    demander

    si ce

    qui

    se

    prsente

    omme une coordinationde

    plus

    de deux membresne

    peut pas

    tre

    analys

    comme

    une coordination inaire contenant es coordinations

    inaires

    enchsses.

    Une

    telle

    nalyse

    rencontre

    n

    certain ombre e

    problmes.

    es

    exem-

    ples

    du

    type

    llustr n

    14),

    qui

    contiennentrois

    membres,

    mais une seule

    conjonc-

    tion,

    ont ci

    cruciaux

    our

    e raisonnement.

    (14)

    Pierre,

    arie t Paul

    Ils

    diffrente manire

    ystmatique

    e ceux

    qui,

    comme

    15),

    comportent

    rois

    membres t deux

    conjonctions

    (15)

    Pierre t Marie t

    Paul

    Plusprcisment,lorsque des coordinationsomme ellesde (15)peuvent orres-

    pondre

    une

    coordination

    binaire,

    cela n'est

    pas possible pour

    des

    exemples

    comme

    14).

    Nous

    prsentons uatre rguments

    ontre

    'hypothse ue

    les coordi-

    nations

    plus

    de deux

    membres sont en ralit

    des coordinations binaires

    complexes.

    (i)

    comparaison

    vec es coordinations

    inaires econnues

    Examinons 'abord des

    donnes

    nglaises

    vec both.

    ommeon

    sait,

    es coordi-

    nations inaires

    euvent

    tre ntroduites

    ar

    both

    comme e montre

    'exemple

    16).

    (16)

    Anglais

    bothKim

    nd Lee

    Considronsmaintenante contrasteuivant n (17) en (17a),bothntroduit 'une

    part

    une

    squence

    de

    type

    15),

    et en

    (17b),

    une

    squence

    de

    type

    14).

    Alors

    que

    la

    premire

    oordinationst

    cceptable,

    a secondene 'est

    pas.

    (17)

    a. both

    Kim

    nd

    Lee and

    Sandy

    b.

    *both

    im,

    ee and

    Sandy

    Langages

    160

    29

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    7/18

    La

    syntaxe

    e la coordination

    Ces

    exemples

    uggrent ue

    les

    coordinations

    u

    type

    15)

    peuvent orrespondre

    une

    coordination deux

    membres,

    lors

    que

    cela

    n'est

    pas possiblepour

    une

    coor-

    dination e type 14).Plusprcisment,ls suggrentue,ou bien e premiert e

    second

    membres

    both

    Kim

    nd

    Lee]

    and

    Sandy),

    u

    bien e second

    et le troisime

    membres

    both

    im

    and

    Lee

    and

    Sandy])

    euvent

    former ne

    coordination n

    (15),

    mais

    que

    ni

    l'une

    ni

    l'autrede

    ces

    possibilits

    e vaut

    pour

    14).

    Le

    contrastentre

    (19)

    et

    20),

    o both

    ntroduite second membre

    onfirme

    ue

    le second et

    le troi-

    sime

    peuvent

    ormer ne

    coordinationn

    15),

    mais

    pas

    en

    14).

    (19)

    Anglais

    a. Kim

    nd both

    ee and

    Sandy

    b.

    *Kim,

    oth ee

    and

    Sandy

    Un

    exemple nalogue

    estfourni

    ar

    a

    coordination

    ranaise

    n non

    eulement.

    mais encore).l sembleque cette oordinationomporte euxtermes oordonnsce

    qui

    suit non eulementonstitue n terme t ce

    qui

    suit mais

    encore)

    onstitue

    galement

    n

    terme.

    Or,

    si

    une

    squence

    du

    type

    SN et

    SN

    peut

    apparatre

    ans

    l'une ou

    l'autre

    osition,

    e

    n'est

    pas

    le

    cas

    pour

    une

    squence

    du

    type

    N,

    SN.

    (20)

    Franais

    a. non eulement

    ierre,

    mais

    Paul etMarie

    b.

    non

    eulement ierre t

    Marie,

    maisPaul

    c.

    ??

    non eulement

    ierre, arie,

    maisPaul

    d.

    ??

    non eulement

    ierre,

    mais

    Marie,

    aul

    Ces donnes

    confirment

    ue

    la

    squence

    (14)

    ne

    peut

    tre

    nalyse

    comme une

    coordinationvec

    deux membres ont 'un

    serait ui-mme

    ne

    coordination,

    lors

    qu'unetelle nalyse stpossiblepour a squencede type15).

    (ii)

    interprtations

    ollective t

    distributive

    Nous

    nous tournons ersun

    argument mantique ui

    fait e mme

    point

    n ce

    qui

    concerne

    14).

    Typiquement,

    ne

    structureoordonne

    eut

    voir oitune nter-

    prtation

    distributive,

    oit une

    interprtation

    ollective.Si

    l'on considre

    par

    exemple

    21),

    on lui

    associe deux

    interprtations,

    istributive

    n

    (22a),

    et

    collective

    en

    22b).

    (21)

    Pierre tMarie nt

    oulev e rocher.

    (22)

    a. Pierre tMarie nt

    hacun oulev e rocher,

    b.

    Pierre tMarie nt

    nsemble

    oulev

    e

    rocher.

    Considrons

    maintenant

    23).

    Cette

    hrasepeut

    tre ssocie ux

    interprtations

    donnes n

    24).

    (23)

    Pierre tMarie tPaul ont

    oulev e rocher.

    (24)

    a. Pierre tMarie t

    Paul

    ont

    hacun oulev e rocher.

    b.

    Pierre tMarie tPaul ont

    nsemble oulev e rocher.

    c.

    Pierre tMarie nt

    nsembleoulev

    e

    rochertPaul 'a soulev out eul.

    d.

    Pierre soulev e rocher

    out eul tMarie tPaul 'ont oulev nsemble.

    Les deux

    dernires

    nterprtations

    ontrent

    ue

    soit e

    premier

    t e second

    ermes,

    soit

    e second t e troisime

    euvent

    voirune

    interprtation

    ollective.

    egardons

    (25),

    o

    le

    sujet

    stune coordination u

    type

    e

    (14).

    (25)

    Pierre,

    arie t Paul ont oulev e rocher.

    Cette

    phrase peut

    seulement voir es deux

    premires nterprtations

    e

    (24).

    Il

    sembledonc

    que

    le

    premier

    t e second

    termes,

    'une

    part,

    t e second et e troi-

    sime,

    'autre

    part,

    euvent

    ormer ne coordinationn

    15),

    mais

    pas

    en

    14).

    30

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    8/18

    Les coordinations

    elvent-ellese la

    syntaxe

    -barre

    (iii)

    les donnes du

    gapping

    Un autre

    rgument

    montrant

    ue

    les coordinations u

    type

    14)

    ne

    peuvent ascontenir ne sous-coordination et n

    eu

    les

    proprits

    es constructionsites

    trou erbal

    (

    gapping

    )

    en

    anglais.

    Considrons 'abord a

    phrase

    26).

    (26)

    Anglais

    Alice

    drank

    martini,

    nd

    Jane

    beer.

    Alice -buun

    martini,

    t

    Jane

    nebire

    Si l'on

    adopte

    une

    analyse

    faisant

    ppel

    l'effacement,

    n dira

    que

    le verbe du

    second membre st effac

    arce qu'il

    est

    dentique

    u verbedu

    premier.

    onsid-

    rons maintenant

    27),

    une

    squence

    du

    type

    de

    (15),

    o le verbe de la troisime

    phrase

    t effac

    ar

    identit vec le verbede la seconde. La seconde et

    la troi-

    sime

    phrase

    e

    comportent

    omme es

    deux

    membres e

    (26)

    8.

    (27) Anglais

    Tom tea

    hamburger,

    nd Alicedrank

    martini,

    nd

    Jane

    beer.

    Tom

    -mang

    n

    hamburger,

    tAlice -buun

    martini,

    t

    Jeanne

    nebire

    Regardons

    maintenanta

    phrase

    uivante,

    mprunte

    McCawley

    1988

    269),

    qui

    m'a t

    signale ar

    P.

    Postal

    les

    phrases

    e

    (28)

    formentne

    squence

    du

    type

    de

    (14).

    (28)

    *Tom te a

    hamburger,

    licedrank

    martini,

    nd

    Jane

    beer.

    Tom

    -mang

    n

    hamburger,

    lice -bu

    un

    martini,

    t

    Jeanne

    nebire

    Le verbede la troisime

    hrase

    t effac

    ar

    dentit vec le verbede la seconde

    phrase,

    omme

    n

    (27),

    mais cette

    ois e

    rsultat

    st

    nacceptable.

    n

    rendfacile-

    ment omptede ces donnes, i la secondeet a troisimehrasespeuvent ormer

    une coordinationn

    27),

    mais

    pas

    en

    28).

    Les donnes

    'expliquent

    lors i l'on fait

    l'hypothseque,

    en

    anglais,

    seul le

    premier

    membred'une coordination

    peut

    contenir'antcdent

    our

    e

    gapping.

    C'est

    'analyse

    e

    McCawley.

    (iv)

    l'occurrence e

    respectively

    Un dernier

    rgument

    montrant

    ue

    (14)

    ne

    peut pas

    tre une coordination

    contenant

    ne

    sous-coordination

    epose

    ur es

    proprits

    e

    respectivelyrespective-

    ment,

    t m'a t

    signalpar

    P.

    Postal.Considronses

    phrases

    e

    (29)

    (29)

    a. Thetwo

    girls

    were een

    by

    Kim

    nd

    Lee,

    respectively.

    b. Les deuxenfantsnt

    t

    perues ar

    Kim

    t

    Lee,

    respectivement.

    La

    phrase

    29)

    signifie ue

    Kima

    aperu

    'une des

    enfants,

    lors

    que

    Lee a

    aperu

    l'autre.

    onsidrons

    maintenant

    30),

    qui

    contient ne

    squence

    du

    type

    15).

    (30)

    a. Thetwo

    girls

    were een

    by

    Kim

    nd

    Lee

    and

    Sandy, espectively.

    b.

    Les

    deux

    nfantsnt t

    perues ar

    Kim

    t

    Lee

    et

    Sandy, espectivement.

    Cette

    phrase

    deux

    interprtations.

    u bien

    Kim

    a vu l'une des

    enfants,

    lors

    que

    Lee et

    Sandy voyaient

    'autre. Ou bien

    Kim

    et

    Lee ont

    vu

    une

    enfant,

    lors

    que

    Sandy

    vu l'autre. onsidrons

    31).

    (31)

    a.

    #

    hetwo

    girls

    were

    een

    by

    Kim,

    ee and

    Sandy, espectively.

    b.

    #

    es deux

    filles nt t

    perues

    ar

    Pierre,

    arie t

    Paul,

    espectivement.

    8.Les

    cceptabilitsour

    e

    franais

    iffrentur e

    point

    es

    cceptabilitsnglaises.

    a

    phrase

    (28)

    st

    cceptable

    n

    franais,

    vec

    ne

    rosodiedquate,

    t,

    n

    fait,

    lle st

    uge

    meilleure

    ue

    la

    phrase

    27).

    Nous aissonsuvertea

    question

    e savoiri cette iffrenceientux

    proprits

    de

    gapping,

    u de a

    prosodie.

    Langages

    160

    31

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    9/18

    La

    syntaxe

    e la

    coordination

    Les

    phrases

    e

    (31)

    sont

    mantiquement

    al

    formes.

    l

    est

    facile e

    rendre

    ompte

    de ces

    donnes,

    i l'on dit

    qu'un

    exemple

    omme

    15)

    peut

    contenir ne

    sous-coor-

    dination, lors que cela n'estpas le cas pour (14). Si nous faisons 'hypothse,

    comme

    rcdemment,

    ue

    deux

    termes

    euvent

    voir

    une

    nterprtation

    ollective

    seulement

    'ils forment

    ne

    coordination,

    es

    donnes

    'expliquent.

    Il

    est

    clair,

    donc,

    que

    les

    exemples

    du

    type

    14)

    ne

    peuventpas

    tre

    nalyss

    comme

    des

    coordinations

    inaires nchsses. l

    faut

    donc convenir

    ue

    la

    gram-

    maire

    n'impose as

    de limite

    u nombre es

    membres

    oordonns.

    tant onn

    que

    le

    nombre

    es

    spcifeurs

    t des

    complments

    st n

    revanche out

    fait

    imit,

    n ne

    voit

    pas

    comment

    concilier

    ette

    roprit

    es

    coordinationsvec

    'analyse Conj.

    4.

    LA

    NATURE

    DES

    MEMBRES

    COORDONNS

    :

    LA COORDINATION DE MOTS

    On a souvent

    ens que

    les membres

    oordonns

    ouvaient

    tre

    des

    syntagmes

    ou

    des mots.Au

    contraire,

    n

    pense

    gnralement

    ue

    les

    spcifieurs

    t es

    compl-

    ments ontdes

    projections

    maximales9. e

    rapprochement

    ntre es

    deux

    proposi-

    tions

    pose

    un

    autre

    problme

    our

    'analyse

    Conj.

    l

    faut

    ependant

    e

    demander

    s'il

    est bien

    vrai

    que

    les

    membres oordonns

    euvent

    tredes

    mots

    commedes

    syntagmes.

    Considrons

    'exemple

    uivant

    (32)

    Paul

    critique

    t

    nsulte on

    patron.

    SelonKayne 1994),de tels

    exemples

    mettentn

    jeu

    des

    syntagmes

    oordonns,

    avec un

    processus

    d'effacement ans le

    premier

    membre.

    Ainsi,

    32)

    seraitune

    version

    lliptique

    e

    (33)

    (33)

    Paul

    critique

    on

    patron

    t

    nsulte on

    patron.

    Mais

    il

    y

    a des

    raisonsde

    mettre n cause

    une

    analyse par

    effacement

    our

    32).

    Considrons

    34)

    la

    sourcede

    l'effacementerait

    uelque

    chose

    comme

    35).

    (34)

    Paul

    sifflet

    fredonnee

    mme ir.

    (35)

    Paul

    sifflee

    mme ir

    etfredonnee

    mme ir.

    Mais la

    phrase

    35)

    n'a

    pas

    le mme

    ens

    que

    la

    phrase

    34).

    Alors

    que

    (34)

    fait f-

    rence unseulair, 35)peuttre omprise omme aisant frencedes airsdiff-

    rents.

    ela n'aurait

    as

    de

    consquences

    i

    l'interprtation

    tait

    ase sur

    a

    phrase

    rsultant e

    l'effacement,

    ais si

    l'effacementst un

    processus

    appartenant

    u

    composant

    phontique (qui

    chappe

    aux

    processus

    interprtatifs),

    omme le

    suppose

    Chomsky

    1995,

    hapitre

    ),

    alors es

    donnesde

    (34)-(35)

    constituentn

    argument

    ontre

    ne

    analyse par

    effacement.es

    phrases

    36)

    et

    (37)

    offrentn

    argument

    imilaire

    (36)

    Paul

    sifflaitt

    fredonnaites airs

    ui

    se

    ressemblaient.

    (37)

    Paul

    sifflaitt

    fredonnaitn total e 16

    airs.

    Les

    sources e

    l'effacementeraient

    38)

    et

    39).

    9.

    En

    HPSG,

    nfait

    'hypothseue

    es

    omplments

    e ont

    as

    ncessairementes

    projections

    maximales.

    n

    particulier,

    l

    a t

    roposue

    certainsuxiliaires

    rennent

    omme

    omplments

    un

    verbe

    lexical)

    t ous

    es

    complments

    quels u'ils

    oient)

    ue

    ce verbe emande.

    oir,

    ar

    exemple,

    beill

    t

    Godard

    2002).

    32

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    10/18

    Les coordinations

    elvent-elles

    e la

    syntaxe

    -barre

    (38)

    Paul

    sifflaites

    airs emblables

    tfredonnait

    es airs

    ui

    se

    ressemblaient.

    (39)

    Paul sifflait

    n total

    e 16 airs t

    fredonnait

    n total e 16

    airs.

    Clairement,es phrases vec une coordination e mots t leurs ourcesproposes

    ont

    des

    interprtations

    iffrentes.

    Considrons

    maintenant

    a

    phrase

    (40),

    dont la

    source,

    si l'on

    adopte

    une

    analyse

    par

    effacement,

    st

    41).

    (40)

    Paul

    critique

    t

    nsulte

    eaucoup

    de

    gens.

    (41)

    Paul

    critique

    eaucoup

    de

    gens

    t nsulte

    eaucoup

    de

    gens.

    Encoreune

    fois,

    es

    interprtations

    ont

    diffrentes.

    'interprtation

    a

    plus

    natu-

    relle

    de

    (40)

    est

    qu'il y

    a

    beaucoup

    de

    gens

    que

    Paul

    critique

    t

    nsulte la

    fois.Par

    contraste,

    a

    phrase

    41)

    dit

    qu'il

    y

    a

    beaucoup

    de

    gens

    que

    Paul

    insulte t

    beaucoup

    de

    gensque

    Paul

    critique.

    l

    se

    peut qu'il

    y

    ait

    peu

    de

    gens

    qu'il critique

    t nsulte

    la fois. l y a doncplusieurs rguments onds urdes donnessmantiques ui

    vont

    l'encontre

    e

    l'analyse

    par

    effacement

    ropose

    par Kayne.

    Mme

    si l'on admet

    que

    les occurrences

    e coordination

    e motsne

    sont

    pas

    le

    rsultat

    'un

    effacement,

    n

    pourrait

    ncore

    proposer

    ue

    la

    structure

    meten

    jeu

    une

    construction

    vec

    monte

    droite

    right

    ode

    raising

    ),

    llustre

    n

    42)

    10.

    (42)

    Pierre

    erra t

    Marie

    ntendra

    a

    pice

    dont

    e

    vous

    ai

    parl.

    Ce

    qui ette

    e doute ur

    cette

    nalyse,

    'est

    que

    le constituant

    artag

    ans

    ce

    qui

    se

    prsente

    omme

    une coordination

    e motsn'a

    pas

    besoin

    d'tre

    n

    finde

    phrase,

    comme

    n voit

    n

    43)

    et

    en

    44).

    (43)

    Plusieurs

    t

    mme

    eaucoup

    des tudiants

    taient

    n retard.

    (44) Avant u aprs a confrence,u'est-ceuetuprfres

    Au

    contraire,

    ans

    les

    exemples

    tandard

    e

    monte

    droite

    omme

    42),

    e

    consti-

    tuant

    partag

    est en

    fin

    de

    phrase.

    Cependant,

    d'autres

    exemples

    comme

    45)

    semblent

    ndiquer

    qu'un processus

    plus gnral

    que

    la monte

    n

    fin

    de

    phrase

    devrait

    tre

    nvisag.

    (45)

    Le

    roi t a reine

    e

    France ont

    ous es

    deuxchauves.

    Ici,

    deFrance st e

    complment

    la

    foisde

    roi t de

    reine.

    l

    semble

    donc

    que

    l'on ait

    quelque

    chose comme

    une

    monte

    droite ans

    le domaine

    du

    SN.

    Il

    est

    possible

    que

    les

    exemples

    43)

    et

    44)

    ne

    posent

    pas

    de

    problme

    ritable

    our

    'analyse ui

    refuse

    a coordinations

    e

    mots,

    'ils sont

    en ralit

    e rsultat

    d'une monte

    droite, ansun domaineplusrestreintue la phrase, N ou SP.

    Considrons

    maintenant

    es

    exemples nglais

    de

    (46).

    (46)

    Anglais

    a.

    He tried

    o

    persuade

    nd convince

    im.

    b. *He tried

    o

    persuade,

    uthe couldn't

    onvince,

    im.

    10.

    Kayne

    1994)

    roposeue

    es

    phrases

    vec

    monte

    droiteont e rsultat

    'un

    ffacement.

    Des

    exemples

    omme

    e

    suivant,

    mprunt

    Jackendoff

    1977

    192),

    ournissent

    n

    rgument

    contre

    ette

    osition

    (i)

    John

    histlednd

    Mary

    ummed

    he ame une.

    JohnifflaittMaryredonnaite mmeir.

    En

    ffet,

    a

    phrase

    ii),

    ui

    serait

    a source

    robable

    e

    i),

    dans ne

    nalyse

    ar

    ffacement,

    'a

    pas

    a mme

    nterprtation.

    (ii)

    John

    histledhe ame

    une nd

    Mary

    ummed

    he ame

    une.

    John

    ifflaitemme

    ir t

    Mary

    redonnaite mme

    ir.

    Langages

    160

    33

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    11/18

    La

    syntaxe

    e la coordination

    L'exemple

    46b)

    est

    emprunt

    Bresnan

    1974

    615),

    qui

    le notecomme

    gramma-

    tical,

    t

    il

    l'est certainement

    i

    him

    ne

    portepas

    d'accent.

    Au

    contraire,

    imdans

    (46a) peutne pas porter 'accent. 'il s'agissaitde monte droitedans les deux

    cas,

    on ne s'attendrait

    pas

    ce contraste.On en conclut

    que

    la

    phrase

    (46a)

    comporte

    ne coordination e

    mots,

    t

    il

    est donc

    difficile 'viter a conclusion

    gnrale

    ue

    la coordination

    eut

    combiner

    es mots11.

    Il

    y

    a donc des

    arguments

    n faveur e la coordination

    e mots ussi bien

    que

    de

    syntagmes.

    u

    contraire,

    es

    spcifieurs

    t es

    complments

    ontdes

    projections

    maximales,

    u moins dans

    le

    cas

    gnral.

    On constate nouveau

    que l'analyse

    SConj

    demandeune modification

    'analyses

    ien

    cceptes.

    5. L'ORDRE DES LMENTS DANS LA COORDINATION

    Il

    y

    a

    un

    domaine dans

    lequel l'analyse

    SConj

    semble

    donner

    des rsultats

    corrects,

    ans

    que

    l'on doive faire

    ppel

    des mcanismes

    pciaux,

    i

    abandonner

    des

    analyses

    tandard c'estcelui de l'ordre es lments

    ui composent

    ne coor-

    dination. i la

    conjonction

    st a

    tte,

    n s'attend ien ce

    qu'elle apparaisse

    ntre

    les deux termes e la

    coordination,

    omme a tte

    pparat prs

    e

    spcifieur

    le

    premier

    membre),

    t

    avant

    e

    complment

    le

    second

    membre).

    r,

    si cet

    avantage

    semble el

    pour 'anglais,

    l

    disparat

    s

    que

    l'on

    regarde

    es

    angues

    tte inale.

    Si nous nous limitons ux cas de coordinations

    deux

    membres,

    es

    structures

    de

    l'anglais

    nt a forme

    47a),

    et non

    pas

    cellede

    (47b)

    ou

    (47c).

    (47) a. Xconjonction

    b.

    conjonction

    Y

    c.

    X Y

    conjonction

    C'est videmment e

    que

    l'on

    attend,

    ans

    l'analyse SConj,

    et

    il

    semble

    que

    l'on

    obtienne es faitsd'ordre sans

    stipulation upplmentaire.Cependant,

    l

    faut

    regarder

    es ensembles

    e

    donnes

    plus arges.

    Si les coordinations ont des

    SConj,

    on

    s'attend

    trouver es

    squences

    de la

    forme

    47c)

    dans

    les

    langues

    tte

    finale,

    omme e

    japonais

    ou

    le coren.Mais

    ce

    que

    nous

    trouvons,

    e

    sont

    des

    squences

    omme

    47a),

    llustres n

    48)

    et

    49)

    (48)

    Japonais

    Robin oKimRobin tKim

    (49)

    Coren

    Sunwoo wa

    Hiyon

    Sunwoo et

    Hiyon

    Dans

    ces

    angues,

    omme n

    anglais

    u en

    franais,

    a

    conjonctionpparat

    ntre es

    deux termes oordonns.

    ayne

    1994)

    ussi bien

    que

    Johannessen

    1998)

    discutent

    ces

    exemples.Kayne,

    emble-t-il,

    aintient

    'analyse

    Conj

    pour

    de tels

    cas.

    Johan-

    nessen

    uppose que

    ces

    squences

    ontune structure

    e la forme

    omplment-tte-

    spcifieur,

    omme n

    50).

    11. l

    y

    desdonnes ontrant

    ue

    a coordination

    eut galement

    ombiner

    es

    parties

    e

    mots,

    voirArtstein

    paratre).

    e toute

    vidence,

    es donnes

    pportent

    n nouvel

    rgument

    montrant

    ue

    es tructuresoordonnes

    e ont

    as

    semblables

    ux tructures

    pcifieur-Tte-

    Complments.

    34

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    12/18

    Les

    coordinations

    elvent-elles

    e la

    syntaxe

    -barre

    (50)

    Structure

    e la coordination

    n

    aponais

    elon

    Johannessen

    SConj

    T

    te^^^^^Spcifieur

    Conj'

    SN

    Complment^-^^^^rte

    SN

    Conj

    i

    I

    Robin

    to

    Kim

    Dans la

    premire

    olution,

    es coordinations

    n

    aponais

    t en coren

    ont

    xception-

    nelles

    en

    ce

    qu'elles

    ont

    un

    complment

    inal

    dans la seconde

    solution,

    lles

    sont

    exceptionnelles

    n ce

    qu'elles

    ont

    un

    spcifieur

    inal.

    ans les

    deux

    analyses,

    es

    struc-

    turesoordonnese sont ascommees autres tructurespcifieur-tte-complment.

    Donc,

    si l'on

    regarde

    es

    langues

    utres

    ue l'anglais

    ou le

    franais,

    n voit

    que

    la ressemblance

    oncernant

    'ordre ntre

    ertaines oordinations

    t es structures

    e

    type pcifieur-tte-complment

    'indiquepas

    une

    relle

    arent

    tructurale.

    6.

    COORDINATION

    ASYMTRIQUE

    Comme

    nous l'avons

    vu dans

    les sections

    rcdentes,

    es coordinations

    ym-

    triques,

    ans

    lesquelles

    es membres

    oordonns

    ont ur

    un

    pied d'galit,

    osent

    des

    problmes

    our 'analyse

    Conj.

    Peut-tre

    a situation

    st-elle iffrente

    vec es

    coordinations

    symtriques,

    les membres oordonns

    ne sont

    pas

    sur

    un

    pied

    d'galit.

    C'est ce

    que pense

    en

    particulier

    ohannessen,

    our

    qui

    les coordinations

    asymtriques

    ournissentes

    arguments

    olides

    en faveur

    e

    l'analyse

    SConj.

    Un

    examen

    rieux e

    ces

    configurations

    issipe

    ette

    llusion.

    Dans la

    littrature,

    n a mis 'accent

    ur deux sortes

    'exemples.

    D'abord,

    l

    y

    a

    des

    exemples

    o une

    tte,

    xtrieure

    la

    coordination,

    'accorde avec

    l'un des

    membres,

    ommedans es

    cas suivants n

    tchque

    t en atin

    (51)

    Tchque

    Pujdu

    tam

    a

    a

    ty.

    irai-lS

    moi-lS ttoi-2S

    'Nous rons

    -bas,

    oi t

    moi'

    (Trvniek949 433, itdansJohannessen998 28)

    (52)

    Latin

    Populi provinciaeque

    liberataeunt.

    peuples.MPlprovinces.FPl-et

    ibr.FPlont

    4

    Les

    peuples

    t es

    provinces

    nt t ibrs'

    (Eitrem

    966

    63,

    it ans

    Johannessen

    998

    30)

    D'autre

    part,

    l

    y

    a des

    exemples

    l'un

    des

    termes eulement

    orte

    e

    cas

    associ

    la

    position

    ans

    laquelle

    a coordination

    pparat.

    Ainsi,

    n

    (53)

    et en

    (54),

    un

    seul

    des SN coordonns

    orte

    a

    marque

    orrespondant

    la fonction

    e la coordination.

    (53)

    Norvgien

    e

    Bergen

    Det sku'bare

    mangle

    at

    [eg og deg].a devrait eulement anquer uemoi.NOM t vous.ACC

    ikkje

    ku'

    gjere

    et.

    NEG doiventfaire

    a

    'Il

    ne

    manquerait lus que

    toi t moine e fassions

    as

    '

    (Larsen

    tStolz1912

    138,

    it ans

    Johannessen

    998

    18)

    Langages

    160

    35

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  • 7/25/2019 41683814

    13/18

    La

    syntaxe

    e la

    coordination

    (54)

    Japonais

    [Hon

    ssatu

    topen

    o

    nihon]

    kau.

    livre n etstylo BJdeux acheter.futur

    'J'achterai

    n ivre t

    deux

    tylos'

    (Martin

    975

    159,

    it ans

    Johannessen

    998

    32)

    On

    notera

    ue

    dans tous

    es cas la

    catgorie

    es deux

    termes

    st conforme

    ce

    que

    requiert

    a

    position

    ans

    aquelle

    a coordination

    pparat.

    On ne

    peut

    donc

    pas

    dire

    simplement

    ue

    l'un des termes

    st

    non contraint.

    Nous examinons

    es

    arguments

    ui

    se sont

    ppuys,

    ou

    pourraient

    'appuyer,

    surces

    donnes,

    n faveur

    e

    l'analyse

    Conj.

    6.1.

    Accord entre

    le

    syntagme

    et

    son

    spcifieur

    ?

    SelonJohannessen,'analyseSConjrendcomptede manire irecte es cas de

    coordination

    symtrique.

    lle

    suggre

    ue

    le

    syntagme

    Conj acquiert

    estraits e

    nombre-genre

    t de cas

    de son

    spcifieur

    rce

    l'accord

    ntre

    a tte t

    e

    spcifieur

    d'une

    part,

    t

    l'accord

    entre a

    tte

    d'un

    syntagme

    t

    le

    syntagme,

    'autre

    part.

    Progovac,

    st

    d'accord

    vec

    cet

    argument,

    uisqu'elle

    crit

    l'accord

    ntre a

    tte

    et

    e

    spcifieur

    st

    bien tabli

    pour

    rendre

    ompte

    u

    partage

    e traits

    ntre a

    tte

    et e

    spcifieur

    (1998b

    3).

    Cette

    conclusion

    st

    quelque

    peu

    prmature.

    'une

    part,

    'analyse

    encontre

    es

    problmes

    mpiriques,

    'autre

    part,

    l

    faudrait

    montrer

    que

    s'y applique

    un mcanisme

    nral,

    l'uvre

    ndpendamment

    e la coordi-

    nation.

    r,

    ce n'est

    pas

    le cas.

    Voyons

    d'abord

    le

    problme

    empirique.

    Pour

    rendre

    ompte

    des

    exemples

    comme 52) et (54),o les traits u syntagmeontreprisdu membre oordonn

    droit,

    Progovac

    fait

    'hypothse

    ue

    le

    spcifieur

    e

    SConj peut

    tre en

    fin

    de

    syntagme.

    our autant

    que

    je

    sache,

    ni le

    latin,

    ni

    le

    japonais

    n'offrent

    'autres

    exemples

    de

    spcifieur

    final.

    Les

    exemples

    en

    question

    prsentent

    donc

    un

    problme

    our

    cette

    nalyse.

    D'autre

    art,

    n

    dehors

    e la

    coordination,

    n

    trouve

    iffrents

    as o

    un

    syntagme

    n'a

    pas

    partager

    e

    genre,

    e nombre

    u

    le cas avec

    son

    spcifieur.

    ans

    le

    SN/SDet,

    le

    spcifieur

    t

    le

    syntagme

    euvent

    diffrer

    n nombre.

    n

    (55),

    e

    spcifieur

    st

    pluriel

    mais

    e

    syntagme

    ui-mme

    st

    ingulier,

    omme

    e montre

    a

    forme

    u verbe.

    (55)

    Anglais

    IsDet

    spec.3Pi

    he

    children's]

    oom]

    V.3S

    s

    1 /

    *tv.3Pi

    rel

    untidy.

    Le

    spcifieur

    tle

    syntagme

    iffrentgalement n ce qui concernee cas,d'une

    manire

    nrale.

    e

    spcifieur

    u SN

    est

    au

    gnitif,

    ais e

    syntagme

    st

    au nomi-

    natif,

    omme

    ans

    56),

    ou

    l'accusatif,

    omme

    ans

    57).

    (56)

    [SN.Nom

    specGen

    is]

    room]

    s

    untidy.

    (57)

    I

    saw

    [SN

    Acc

    specGen

    is]

    room]

    Il

    en va

    de mme

    pour

    a

    phrase

    SComp)

    avec

    un

    syntagme

    u- ntpos,

    i l'on

    admet,

    omme

    'est e cas

    en

    P&P,

    que

    ce dernier

    st

    e

    spcifieur

    u

    SComp.

    En

    effet,

    le

    SComp

    la

    phrase

    vec

    un

    syntagme

    xtrait),

    ui

    est e

    syntagme,

    t

    e

    spcifieur

    le

    syntagme

    u-

    antpos)

    euvent

    iffrer

    n nombre.

    n

    58),

    e

    spcifieur

    st

    pluriel,

    mais

    e

    SComp

    ui-mmest

    ingulier,

    omme

    e montre

    'accord

    u

    verbe.

    (58)

    Anglais

    [scomp

    spec.Pi

    hich

    ooks

    Kim

    read]

    v.3s

    s

    1 /

    *tv.3Pi

    rel

    unclear.

    Ils

    peuvent

    galement

    iffrer

    n

    cas.

    En

    (59),

    e

    spcifieur

    st

    accusatif,

    mais

    le

    SComp

    est

    selon

    toute

    vraisemblance

    ominatif,

    lors

    qu'en

    (60)

    le

    spcifieur

    st

    36

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    14/18

    Les coordinations

    elvent-ellese la

    syntaxe

    -barre

    nominatif,

    ais e

    SComp

    est elontoute

    raisemblance

    ccusatif.

    (59)

    [Scomp.Nomspec.Acc

    hom Lee

    saw]

    s a

    mystery.

    (60)

    Kim

    sked

    tscomp.Accspec.Nom

    ho

    /

    tspec.Acc

    hom

    saw

    Lee].

    Dans la

    phrase

    ans

    complmenteur

    i

    syntagme

    u-,

    l

    n'y

    a rien

    ui

    montre

    ue

    le

    spcifieur

    le

    sujet)

    t

    e

    syntagme

    la

    phrase)

    'accordent

    ur

    e cas. Le

    spcifieur

    t

    la tte 'accordent ertes n

    personne,

    ombre,

    t

    genre,

    mais

    l

    n'y

    a

    aucune

    preuve

    que

    le

    syntagme artage

    es traits

    2.

    Ces donnes constituent n

    problmepour

    l'argument

    n faveurde

    l'analyse

    SConj, qui s'appuie

    sur les

    faitsconcernant

    l'accorddans es

    coordinations

    symtriques.

    On a souvent ait

    ppel

    l'accord ntre te t

    spcifieur

    epuis

    es annes1980

    dans le cadredes

    P&P,

    mais ce

    mcanisme 'a

    reu

    une

    caractrisation

    rcise ue

    rcemment,

    ans le

    cadre minimaliste. our

    Chomsky

    2001),

    'accord

    tte-spci-

    fieur stune nstance e vrificationes traits ( featurehecking),o le spci-

    fieur un trait

    nterprtable

    'un

    certain

    ype,

    t la tteun

    trait

    ninterprtable

    correspondant

    le trait

    ninterprtable

    steffac

    ar

    a vrification.e trait

    'est

    pas

    dupliqu

    sur le

    syntagme

    ominant. 'il

    l'tait,

    un

    mcanisme

    upplmentaire

    seraitncessaire

    pour

    l'effacer,

    uisque

    les traits

    ninterprtables

    onduisent es

    drivations l'chec.Ainsi

    donc,

    selon a

    seule

    conception

    e l'accord

    tte-spci-

    fieur

    ui

    soit

    prcisment

    ormule,

    et

    accord ne

    peut pas

    donner

    es rsultats

    qu'on

    attend

    ans e

    cas

    qui

    nous ntresse.

    Il

    semble donc

    que

    l'on ne

    puisse s'appuyer

    sur

    des mcanismesmotivsde

    manire

    ndpendante our

    rendre

    ompte

    e

    l'accord ntre a coordinationt 'un

    des membres

    ur

    a base de l'accord ntre te t

    spcifieur.

    insi,

    es donnesde la

    coordinationsymtriqueoncernantes traits e personne, enre, tnombre e se

    dduisent

    as

    directemente la structure

    Conj

    propose,

    t 'on doit

    upposer

    des

    mcanismes

    upplmentaires.

    6.2. Accord avec la coordination

    ou avec l'un des membres coordonns ?

    L'analyse

    de

    Johannessen

    epose

    crucialement

    ur

    'hypothse

    uivante

    ce

    qui

    se

    prsente

    omme

    un

    accord ntre ne tte t 'un

    des membres

    oordonns st en

    ralitun

    accord entreune tte t la

    coordination oute ntire.

    l

    y

    a de bonnes

    raisons

    e

    mettren doutecette

    ypothse.

    D'abord, les coordinations ont leurs proprestraitsde personne,genreet

    nombre,

    ui peuvent

    trediffrentse ceux du

    membre oordonn vec

    lequel

    la

    tte xtrieure'accorde.Le

    gallois

    est

    une

    langue

    ntressantee

    ce

    point

    de vue.

    Dans cette

    angue,

    es verbes 'accordent vec un

    sujetpronominal,

    t

    pas

    avec un

    sujet

    non

    pronominal.

    ous avons ainsi es

    donnes uivantes

    (61)

    Gallois

    Gwelsan nhw

    ddraig.

    virent.3Pl ux

    dragon

    'Ils

    virent

    n

    dragon'

    12. i esphrasesans omplmenteuralisont esprojectionse nflexion,ommerimshaw

    (1997)

    e

    dit,

    n

    xemple

    nglais

    omme

    i)

    montre

    ue

    cette

    rojection

    t on

    pcifieur

    le

    ujet)

    peuvent

    voir n

    asdiffrent.

    (i)

    believe

    [he]

    id

    t]

    Si e

    complment

    e believest

    implement

    ne

    projection

    e

    nfi,

    l

    portera

    robablement

    e cas

    objectif

    ou

    ccusatif),

    lors

    ue

    on

    pcifieur

    stnominatif.

    Langages

    160

    37

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    15/18

    La

    syntaxe

    e la coordination

    (62)

    *Gwelsan

    y bechgyn draig.

    virent.3Pl es

    garonsdragon

    'Lesgarons irent ndragon'

    (64)

    Gwelodd

    y bechgyn draig.

    vit.3S

    les

    garons

    dragon

    'Les

    garons

    irent n

    dragon'

    En

    (61),

    e verbe st

    la

    3e

    personne

    u

    pluriel,

    t e

    sujetpronominal

    st aussi

    une

    3e

    personne

    du

    pluriel. L'exemple

    (62)

    montre

    que

    le verbe

    n'est

    pas

    la

    3e

    personne

    u

    pluriel

    i le

    sujet

    st

    un

    SN.

    Au

    lieu de

    (62),

    on a

    (63),

    vec

    un

    verbe

    la 3e

    personne

    u

    singulier,ui

    peut

    tre ue comme a forme

    ar

    dfaut u

    verbe

    flchi.

    r,

    par

    ailleurs,

    es verbes 'accordent vec e

    premier

    membre

    'une coordi-

    nation

    ujet

    'il

    s'agit

    d'un

    pronom.

    n a des

    exemples

    omme

    64)

    (64) Gweles i a 'm brawd] draig.

    vis.lS

    pro.lS

    et

    pro.

    frre

    dragon

    'Mon frretmoi

    vmes e

    dragon'

    Ce sont es

    exemples

    ontenant es rflchis

    ui

    montrent

    ue

    les coordinations

    peuvent

    voir eurs

    propres

    raits,

    n cas d'accord

    du

    verbe vec un

    membre oor-

    donn.

    es rflchis

    u

    gallois

    'accordentvec eurs ntcdentse

    la mmemanire

    que

    les

    rflchis

    nglais

    u

    franais.

    onsidronsinsi es

    exemples

    e

    (65)

    13

    (65)

    a. Gweles

    [i

    a

    'm

    brawd]

    in

    hunain.

    vis.lS

    pro.lS etpro.lS

    frre

    1P1

    self

    'Moi

    etmonfrre ousvmes

    nous-mmes'

    b.

    Gwelest

    ti

    a 'th

    brawd]

    ich

    hunain.

    vis.2S pro.2Setpro.2S rre 2P1 self

    'Toi ettonfrre ous

    vtes ous-mmes'

    c. Gwelodd

    [e

    a

    'i

    frawd]

    u hunain.

    vit.3S

    pro.3Setpro.3S

    frre

    3P1

    self

    'Lui et

    on frree virent ux-mmes'

    Dans tousces

    exemples,

    e

    verbe 'accordebien avec le

    premier

    erme

    ronominal

    c'estdonc

    toujours

    n

    singulier,

    a

    personne

    ariant vec celle du

    pronom.

    Mais le

    rflchist

    au

    pluriel,

    ar

    l

    s'accorde vec la coordination

    ans

    son

    ensemble.

    l

    est

    donc

    clair

    que

    les structures oordonnes

    peuvent

    voir eurs

    propres

    raits

    de

    nombre,

    enre

    u

    personne).

    Il

    y

    a deux

    conclusions

    ossibles.

    Ou bien es

    structures

    oordonnes nt

    deux

    sortes e traits ui sontmis en eu dans deux sortes 'accorddiffrents,u bien ce

    qui

    ressemble l'accord ntre ne tte t un membre

    oordonn 'estriend'autre

    que

    cela. Discutantdes

    donnes

    comparables

    n

    arabe,

    Munn

    (1999)

    arrive la

    premire

    onclusion.Me

    Closkey

    1986)

    discutant

    es donnes

    comparables

    n

    irlandaismoderne rrive

    la

    seconde onclusion.

    Laquelle

    des deux conclusionsdevons-nous

    prfrer

    Dans une discussion

    rcente t

    mportante

    ur

    'accord,

    Wechsler t

    Zlati

    2000)

    distinguent

    ffective-

    ment eux sortes e

    traits

    ertinentsour

    'accord.

    Cependant,

    ls considrent

    ue

    l'accord ntre e verbe t son

    sujet

    t 'accord ntre

    ne

    anaphore

    t son antcdent

    mettentn

    eu

    les mmes

    raits,

    'est--dire es traits e

    l'INDEX dans leur

    nalyse

    HPSG.

    L'ide

    que

    les

    donnes de

    (65)

    refltentiffrentesortesd'accord

    semble

    douteuse. l semblerait onc que ce qui ressemble l'accordentreune tte un

    verbe)

    t 'un

    des membres oordonns

    e soitriend'autre

    ue

    cela.

    13.

    Je

    emercie

    ob

    Morris

    ones

    e on ide

    pour

    esdonnesu

    gallois.

    38

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    16/18

    Les

    coordinations

    elvent-ellese

    la

    syntaxe

    -barre

    Cette conclusionest

    confirme

    ar

    l'observation

    uivante l'ordre

    peut

    tre

    dterminantans le choixde

    l'accord ntre ne tte

    vec

    un

    membre

    oordonn u

    avec la coordination oute entire.C'est ce qui a t not dans de nombreuses

    langues,

    omme e

    polonais.

    Quand

    une coordination

    ujet

    uit

    e

    verbe,

    e dernier

    peut

    s'accorder oit avec le

    sujet

    entier,

    oit

    avec le

    premier

    membre,

    omme e

    montrent

    es

    exemples

    uivants14

    (66)

    Polonais

    a. Do

    pokoj

    weszli

    [jeden

    facet

    i

    dwaj chlopcy].

    dans

    pice

    ntrrent.MPl un

    homme et deux

    garons

    b. Do

    pokoj

    wszedi

    [jeden

    facet

    i

    dwaj chlopcy].

    dans

    pice

    entra.MS

    un

    homme et

    deux

    garons

    'Un homme tdeux

    garons

    ntrrentans a

    pice'

    Quandunecoordinationujetprcde e verbe,e verbenepeuts'accorder u'avec

    le

    sujet

    dans son

    ensemble,

    omme e montre

    'exemple

    67)

    (67)

    a.

    [Jeden

    acet

    i

    dwaj chlopcy]

    weszli

    do

    pokoj.

    un

    homme t deux

    garons

    entrrent.MPl

    ans

    pice

    b.

    *[Jeden

    acet

    i

    dwaj

    chlopcy]

    wszedi do

    pokoj,

    un homme

    t deux

    garons

    entrrent.MPlans

    pice

    'Un homme tdeux

    garons

    ntrrentans a

    pice'

    Ces donnes

    posent

    un

    problme

    rieux

    our 'hypothse

    elon

    aquelle

    ce

    qui

    ressemble

    un

    accord entreune tteet un membre

    oordonn st

    en

    ralit

    un

    accord ntre ne tte t a coordination

    ntire.

    our

    qu'elles

    se conformentcette

    hypothse,

    l

    faudrait n effet onsidrer

    ue

    la

    faon

    dont

    'accord e fait

    l'int-

    rieur e

    SConj dpend

    de l'endroit se trouve a coordination,e

    qui

    est

    probl-

    matique.

    Ces donnes

    suggrent

    onc

    que

    ce

    qui

    ressemble de l'accordavec

    un

    membre

    oordonn 'estriend'autre

    ue

    cela.

    6.3. Accessibilit du

    spcifieur

    une tte extrieure ?

    Un

    partisan

    de

    l'analyse SConj pourrait ccepter

    a conclusionde la section

    prcdente,

    out n

    maintenant

    ue

    les cas de coordination

    symtrique

    ournissent

    des

    arguments

    n faveurde cette

    nalyse,

    en

    s'appuyant

    sur d'autres donnes.

    Ainsi,

    es

    phrases

    nchsses n

    anglais

    du

    type

    de

    (68),

    o le SN

    sujet

    du Vinf

    Lee)

    reoit

    n cas du

    prdicat

    e la

    phrase

    matrice

    believes),

    uggrent ue

    le

    spcifieur

    de certaines rojectionsici e sujet, nalyscomme e spcifieur e la phrase)est

    accessible une

    tte xtrieure la

    projection.

    ans cette

    perspective,

    e

    pourrait

    tre e

    qui

    se

    passe

    dans es

    coordinations

    symtriques.

    (68)

    Anglais

    Kim

    believes

    Lee

    tobe a

    genius].

    Il

    y

    a

    plusieurs

    bservations

    ui

    vont

    l'

    encontre e cette

    nalyse.

    D'abord,

    ous

    les

    spcifieurs

    e sont

    pas

    accessibles une

    tte xtrieure.

    onc,

    postuler ue

    l'un

    des

    membres e la

    coordinationst un

    spcifieur

    e

    le rend

    pas automatiquement

    accessible une tte

    xtrieure.

    nsuite,

    l

    est ncessaire e dire

    que

    des

    langues

    comme

    e latin u le

    aponais

    nt

    des

    spcifieurs

    n

    position

    inale u

    syntagme

    oor-

    donn, e qui est uneanalyseproblmatique,omme n l'a dj not.Finalement,cette

    pproche

    e fournitucun

    moyen

    e rendre

    ompte

    es

    proprits

    ar

    rapport

    auxquelles

    es

    coordinations

    ssymtriques

    e

    comportent

    ommedes coordinations

    14.

    Je

    emerciedam

    rzepirkowskiour

    m'avoir

    ourniesdonnesu

    polonais.

    Langages

    160

    39

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    La

    syntaxe

    e la coordination

    symtriques.

    ommenous l'avons not

    plus

    haut,

    es

    membres

    es

    coordinations

    asymtriques

    e conforment

    u

    point

    de

    vue

    catgoriel

    ux

    contraintes

    ui portent

    sur a position ans laquelle la coordinationpparat.Dans certains as, es deux

    membrese

    conformentux contraintese

    cas associes vec la

    position

    e la struc-

    ture

    oordonne. ans

    l'exemplepolonais

    de

    (66b),

    rappel

    ci en

    (69a),

    es deux

    membres ont

    u nominatif.

    l

    n'est

    pas possibleque

    le second

    membre oit

    un

    autre

    as,

    omme

    'accusatif,

    ar

    exemple,

    omme n e voit n

    69b).

    (69)

    Polonais

    a. Do

    pokoj

    wszedl

    [jeden

    facet

    i

    dwaj

    chlopcy].

    dans

    pice

    ntra.MS un

    hommeet

    deux.NOM

    garons

    'Un

    homme t deux

    garons

    ntrrentans a

    pice'

    b.

    *Do

    pokoj

    wszedl

    [jeden

    facet

    i

    dwch

    chlopcw].

    dans

    pice

    entra.MSun

    hommeet deux.ACC

    garons.ACC'Unhommet deuxgaronsntrrentans a pice'

    En

    polonais,

    l

    y

    a aussides

    exemples

    le verbe

    'accorde vec

    'ensemble e la coor-

    dination,

    lors

    ue

    seul e

    premier

    membre

    orte

    e cas

    nominatifssoci

    la

    position

    sujet.

    e sont es

    exemples

    e

    a coordinationite

    comitative

    ,

    llustren

    70)

    (70)

    Polonais

    Jan

    z

    Jerzym

    weszli

    do

    pokoj.

    Jan.NOM

    with

    Jerzy.INST

    ntrrent.MPldans

    pice

    'Jan

    nd

    Jerzy

    ntrrent

    ans a

    pice'

    Si les

    coordinations

    symtriques

    e

    rapprochent

    es coordinations

    ymtriques

    par plusieurs spects,

    ela

    signifie u'elles partagent

    es traits

    vec les membres

    coordonns,e la mmemanire ue lescoordinationsymtriques.insi, es coor-

    dinations

    symtriques,

    omme es

    coordinations

    ymtriques,

    oivent

    partager

    des

    traits vec des

    expressions ui

    sont,

    ans

    'analyse Conj,

    'une

    un

    spcifieur,

    t

    l'autre

    un

    complment.

    n voit

    que

    le fonctionnement

    es coordinations iffre

    crucialemente

    celuides structures

    rdinaires

    u

    type

    pcifieur-tte-complment.

    La coordination

    symtrique

    st un

    phnomne

    mportant,

    ur

    equel

    a littra-

    ture

    ui

    dfend

    'analyse Conj

    de la

    coordination

    eu

    le mrite 'attirer

    'attention.

    Cependant,

    n ne voit

    pas

    en

    quoi

    ce

    phnomne pporterait

    es

    arguments

    n

    faveurde

    l'analyse

    selon

    laquelle

    les coordinations ont

    des structures e

    type

    spcifieur-tte-complment,

    me

    xceptionnelles.

    7.

    CONCLUSION

    Dans cet

    article,

    'ai

    montr

    u'il n'y

    avait

    pas

    de raisonde

    penser ue

    les coor-

    dinations ont

    des structurese

    type pcifieur-tte-complment,

    me

    xception-

    nelles.

    l

    se

    pourrait u'elles

    soient es instances

    xceptionnelles

    'un autre

    ype

    de

    syntagme.

    ar

    exemple,

    n

    peut envisager u'elles

    soientdes structures

    xception-

    nellesde

    type

    te-modifieur,

    omme e

    propose

    Munn

    1993).

    Ou

    encore,

    n

    pour-

    rait

    proposerqu'elles

    constituent n

    type spar

    de structure. 'est la

    position

    largement

    dmise en

    HPSG,

    en LFG et en

    Grammaire

    atgorielle.

    Mais

    l'analyse

    SConj,elle,

    est

    ntenable.

    'ai uggr

    ans l'introduction

    ue

    cette

    nalyse

    n'avait

    pas t adopte en dehors du cadre P&P, parce qu'elle laissait sceptiques les

    linguistes

    ravaillant ans d'autrescadres.

    J'espre

    voir

    montr

    u'il

    y

    avait de

    bonnes aisons ce

    scepticisme.

    Article raduit

    ar

    D. Godard.

    40

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    18/18

    Les coordinationselvent-ellese la

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