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Armand Colin is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access toLangages.
http://www.jstor.org
rmand Colin
Les coordinations relvent-elles de la syntaxe X-barre ?Author(s): Robert D. Borsley and D. GodardSource: Langages, No. 160, La syntaxe de la coordination (dcembre 2005), pp. 25-41Published by: Armand ColinStable URL: http://www.jstor.org/stable/41683814
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Robert D.
Borsley
Universit 'Essex
rborsey@essex. ac . uk
Les coordinations relvent-elles de la
syntaxe
X-barre
?
1.
INTRODUCTION1
On admet
gnralement,
ans la thorie
Principes
t Paramtres
(P&P)
que
les coordinationsont es
projections
e la
conjonction
de coordination)
ce
sont,
dans cette
perspective,
des
syntagmes
onjonctifs
u
SConj,
dans
lesquels
le
premier
membre
onctionne
omme
un
Spcifieur,
a
conjonction
omme a
Tte,
t
le
second
membre ommeun
Complment
on
a ainsi
'analyse
llustre n
(1),
o
les
branches
ortent
n
annotationa fonction e la
catgorie(1) a.
Syntaxe
-barre b. Structuree la coordination
SX
SConj
Spcifteur^^^^^Jete
Spcifieur^^^^^Jete
Z X' X
Conj'
Tte^^^^^mplment
Tte^^^^Qomplment
X
Y
Conj
Y
Cette
analyse
a
l'avantage
de ramener es
coordinations u cadre
gnral
de la
syntaxe
X-barre
voir
lb)),
gnralement
dmise
pour
la
structure
nterne es
syntagmes.
ourtant,
lle n'est
pas accepte
dans les autres cadres formels n
linguistique,
omme a
grammaire
yntagmaique
HPSG
(Pollard
et
Sag
1994),
a
grammaireexicale onctionnelleFG (Dalrymple tKaplan2000,Bresnan 000), u
la Grammaire
atgorielleBayer
996,
teedman
000)
.
Dans
ces
cadres,
n admet
gnralementue
les
coordinations ontdes
constructions
xocentriques,
'est--
dire ans
tte,
t
que
les
conjonctions
ont
des sortes e
marqueur
3.
Cettediff-
rence
n'auraitrien
d'tonnant,
i l'on
constatait ans ces
cadres une tendance
rejeter
es
analyses adoptes
dans le cadre P&P.
Mais
il
n'en est rien bien des
1.
Cet
rticle
'appuie
ur
Borsley
paratre).
'ai
ir nfice
e commentairese diverses
personnes
ans iverses
ccasions,
ais
lusparticulirement
e Paul
Postal. a
responsabilit
des rreursst a
mienne.
2.Une xceptionotablenHPSG st aritong1992).
3.
Une
xception
otablestAbeill
2003),
uipropose
ue
tous
esmembresoordonns
X,
t
Conj+Y,
ans
X
Conj
]])
oientes
tes e a
coordination,
t
ue
es
onjonctions
oienta
tte
du
yntagmeonjoint
de
a
forme
onj+Y).
Langages
160
25
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Les coordinationselvent-ellese la
syntaxe
-barre
qu'en
dehors
du
modle
P&P,
o cette
nalyse
'est
argementmpose,
n
prfre
des
approches
iffrentese la coordination.
L'article xamine our tourdiffrentesropritses coordinationsans cette
perspective.
l
est
organis
omme uit.Dans la section
,
on
examine es
proprits
distributionnelles
es coordinations.
ans la section
,
on
prend
n considration
e
fait
u'il
ne semble
pas y
avoir de
limite
u
nombredes termes oordonns.On
considre e fait
ue
les termes oordonns
ne sont
pas toujours
des
projections
maximales ans
la section
,
et
l'ordredes constituants ans la section
. Dans la
section
,
on se
tournevers la coordination
symtrique,
les
membres oor-
donnsne sont
pas
mis
ur a mme
plan.
2.
LA
DISTRIBUTION
DES COORDINATIONS
Il
n'est
pas
difficile e montrer
ue l'analyse
SConj
demande des mcanismes
additionnels
si l'on veut
rendre
compte
de
la distribution es coordinations.
Comme
on le
sait,
a distribution
es structures
e
type
X-barre
pend
avanttout
des
proprits
e
la
tte.Dans certains
as,
es
proprits
es constituants
on-ttes
sont
pertinentes,
omme
pour
es
syntagmes
u- ntposs,
mais 'identit
e la tte
reste
e facteur ssentiel.
'est
ce
qui
a conduit
Ginzburg
t
Sag
(2000)
proposer
qu'un syntagme
t sa tte ient
es mmes
proprits
yntaxiques
t
smantiques
sauf
quand
une contrainte
relative
un
syntagme
'un
typeplus prcis,
omme
par exemple
e
type
Tte-complments,
u
Tte-syntagmentpos,
tc.)
es force
tre iffrents6.a
situation st
compltement
iffrente
our
es coordinations.
La distributiones coordinations
pend
des proprits es membres oor-
donns,
omme
'illustrent
es
exemples
uivants
(4)
a.
Kim
chtera
[SN
n
ivre]
t
SN
n
ournal]].
b.
*
Kim
chtera
[SN
n
ivre]
t
sv
boire n
verre]].
c.
*
Kim chtera
[sv
ller la
maison]
t
SN
n
ournal]].
(5)
a.
Kim
peut
[sv
ller la
maison]
t
sv
boire
n
verre]].
b.
*
Kim
peut
[sv
ller
la
maison]
t
SN
n
ournal]].
c.
*
Kim
peut
[SN
n
ournal]
t
sv
boire
n
verre]].
En
(4a),
les
deux termes oordonns
ontdes SN
(ou SDet)
7
,
et a coordination
st
dans une
position
ui
convient ux
SN. Comme e
montrent
4b)
et
4c),
une coordi-
nationdans laquelle un seul terme oordonn st un SN ne peut pas apparatre
dans cette
osition.
n
(5a),
es
deux termes ontdes
SV,
et a coordination
st dans
une
position
e SV.
Comme e
montrent
5b)
et
5c),
une coordination ans
aquelle
un seul des termes oordonns
stun SV ne
peutpas apparatre
ans cette
osition.
Les
exemples
uivants
pportent
ne llustration
lus
fine e cette
roprit.
(6)
Franais
a.
Kim fini
par
imer
ee]
et
par
dtester
andy].
b.
*Kim fini
par
imer
ee]
et
dtester
andy].
c.
*Kim
fini
aimer
ee]
et
par
dtester
andy].
6.
Chomsky
1995)
ropose u'un yntagme
t a tte
ortent
a mme
tiquette
atgorielle.
Cependant
es
yntagmes
u-
uggrentue
etteontraintest
rop
orte.
7.
Je
eme
prononceas
ur
'analyse
es
xpressions
ominalesommeN
la
tte st e
N)
ou
commeDet
la
tte st e
dterminant).
Langages
160
27
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5/18
La
syntaxe
e la coordination
d. Kim
'estmis
aimer
ee]
et
dtester
andy].
e.
*Kim
'est
mis
aimer
ee]
et
par
dtester
andy].
f. *Kim 'estmis par imer ee]et dtesterandy].
(7)
Anglais
a.
Kim
nded
up [liking
ee]
and
[hating andy].
b.
*Kim
nded
up
[liking
ee]
and
[to
hate
andy].
c.
*Kim
nded
up
[to
ike
Lee]
and
[hating andy].
d. Kim
urned
ut
to
ike
Lee]
and
[to
hate
andy].
e.
*Kim
urned ut
to
ike
Lee]
and
[hating andy].
f. *Kim
urned ut
liking
ee]
and
[to
hate
andy].
En
(6a),
es deux termes oordonns ontde la forme
ar
Vinf
ce
sontdes SV avec
le mme
marqueur
,
ou, alternativement,
es SP dont a forme st slectionne
par
le
V).
Finir
emande un
complment
e
la
forme
ar
SVinf.
6b)
et
6c)
o un
seul terme stunparSV sont nacceptables. e sonct, e mettrele verbe spec-
tuel)
demande
un
complment
e la forme SVinf.
n
(6d),
es deux termes
oor-
donns sontdes
SVinf,
t a coordination st
acceptable.
6e)
et
6f),
l'un
des
coordonns
eulement st
un
SVinf ont
nacceptables.
e manire
imilaire,
e
verbe
nglais
toend
up
demande
un
SV au
grondif,
lors
que
to
turn ut
demande
un SV en to.
Ainsi,
es
deux
membres oordonns e
(7a)
sontdes
SV[ger],
t ceux
de
(7d)
sont
des
to
V[inf]
les
exemples
ont
cceptables.
Mais les
exemples
l'un
des SV
coordonns eulement la bonneforme ont
nacceptables.
Des
exemples
de
ce
type pourraient
onduire
penser,
comme
Jackendoff
(1977),
ue
la
coordination oit voir a mme
atgorie ue
les termes
oordonns.
Mais ilestbienconnu ue les termesoordonns 'ontpas ncessairementa mme
catgorie,
omme n le voit n
8)
:
(8)
Kim
st
SN
n
inguiste]
t
SA
ier e
l'tre].
(9)
Kim
st
SA
eureux]
t
SP
n
vacances].
De tels
xemples
uggrent
u'une
coordination les traits
ui
sont ommuns ux
membres
oordonns,
uels qu'ils
soient.
Cependant,
ette
nralisation
'est
pas
non
plus
tout fait orrecte. onsidrons es coordinations uivantesde SN
(ou
SDet),
n
sujet
du
verbe
pronominal
'amuser
o la
personne
st
ndique
n ndice.
(10)
[2
Vous]
et
j
moi]
j
nous
muserons]
ien.
(11)
[3
Kim]
t
j
moi]
j
nous
muserons]
ien.
(12) [3Kim]
t
2 oi] 2
vous
amuserez].(13) [3Kim] t 3Lee] 3 'amuseront].
Une coordination
e
SN est une
premire ersonne
i l'un des termes oordonns
est une
premire
ersonne,
'est une seconde
personne
i
l'un
des termes
oor-
donns st une seconde
personne
t si aucun
n'estune
premire ersonne,
t c'est
une troisime
ersonne
i tous es SN sontdes troisimes
ersonnes.
Les donnes
que
nous venonsd'examiner
uggrent u'une
coordination oit
partager
ertains raits
et
certains raits
eulement)
vec les termes oordonns
(voir
Sag
et
l
1985,
Pollard t
Sag
1994
203,
Dalrymple
t
Kaplan
2000,
t
Sag
ce
volume,
our
des
propositions lus prcises).
Suivant
'analyse
SConj,
es termes oordonns
nt
pour
fonction 'tre
'un
spcifieur t l'autre complment.Or, sauf dans des cas spciaux comme les
syntagmes
u-,
es
spcifieurs
t es
complments
e
partagent as
de trait vec
les
syntagmes
ans
esquels
ls
apparaissent. rogovac
1998b
4)
n'exagre ue lgre-
ment
uand
elle
dit
que
permettre
ux traits
es
complments
insi
que
des
spci-
fieurs e se
propager
ur le
syntagme
st un mcanisme
ans
prcdent
ans la
28
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Les
coordinations
elvent-ellese la
syntaxe
-barre
thorie
.
Elle
semble
penser que
ce
mcanismen'est
pas
ncessaire,
mais
elle
n'offre ucune
analyse
alternative
our
les
donnes en
question.
Je
onclus
que
l'analyse SConj requiert ien un mcanismede partagedes traits ui n'estpas
requis
dans es autres ortes e
structures
pcifieur-tte-complment.
3.
LE
NOMBRE DES
MEMBRES COORDONNS
Une
proprit
ondamentale es
coordinations,
oteau
moins
depuis
Postal
(1964
23),
est
qu'il
n'y
a
apparemment as
de limite
rammaticale
u nombre es
membres oordonns.
eci
pose
un
problme our
'analyseSConj.
Dans le cadre
P&P,
on admet
gnralement u'une
structure -barre
de
type Spcifieur-tte-
complment
ontient n
spcifieur
t un
complment.
l
y
a bien r des cas o une
tte pparatvecplusd'uncomplment,aisbeaucoupde travaux ans ce cadre nt
propos
u'ils
rsultent'une drivation
partir
e
plusieurs
tes
voir,
ar exemple,
Becket
Johnson
004).
Quoi
que
l'on en
pense,
l
est clair
qu'aucune
ttene
prend
plus que quelques complments.
uant
aux
spcifieurs,
n admet
gnralement
qu'une
Ttene
peut
n avoir
u'un.
Chomsky
1995
chapitre
)
supposequ'une
Tte
ne
peutpas
en
avoir
plus
de deux.
Ainsi,
mme 'il
y
a des
propositionsgrement
diffrentes,
n
consensus
se
dgage
pour
dire
qu'une
ttene
peut
avoir
qu'un
nombre
ini
e
spcifieurs
t de
complments.
ette
position uggre
ortement
ue
les coordinationse
peuvent
tre es structurese
type pcifieur-tte-complments.
Cependant,
n
peut
se demander 'il
n'y
a rellementucune
imite
u
nombre
des membres
coordonns. Plus
prcisment,
l
faut se
demander
si ce
qui
se
prsente
omme une coordinationde
plus
de deux membresne
peut pas
tre
analys
comme
une coordination inaire contenant es coordinations
inaires
enchsses.
Une
telle
nalyse
rencontre
n
certain ombre e
problmes.
es
exem-
ples
du
type
llustr n
14),
qui
contiennentrois
membres,
mais une seule
conjonc-
tion,
ont ci
cruciaux
our
e raisonnement.
(14)
Pierre,
arie t Paul
Ils
diffrente manire
ystmatique
e ceux
qui,
comme
15),
comportent
rois
membres t deux
conjonctions
(15)
Pierre t Marie t
Paul
Plusprcisment,lorsque des coordinationsomme ellesde (15)peuvent orres-
pondre
une
coordination
binaire,
cela n'est
pas possible pour
des
exemples
comme
14).
Nous
prsentons uatre rguments
ontre
'hypothse ue
les coordi-
nations
plus
de deux
membres sont en ralit
des coordinations binaires
complexes.
(i)
comparaison
vec es coordinations
inaires econnues
Examinons 'abord des
donnes
nglaises
vec both.
ommeon
sait,
es coordi-
nations inaires
euvent
tre ntroduites
ar
both
comme e montre
'exemple
16).
(16)
Anglais
bothKim
nd Lee
Considronsmaintenante contrasteuivant n (17) en (17a),bothntroduit 'une
part
une
squence
de
type
15),
et en
(17b),
une
squence
de
type
14).
Alors
que
la
premire
oordinationst
cceptable,
a secondene 'est
pas.
(17)
a. both
Kim
nd
Lee and
Sandy
b.
*both
im,
ee and
Sandy
Langages
160
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La
syntaxe
e la coordination
Ces
exemples
uggrent ue
les
coordinations
u
type
15)
peuvent orrespondre
une
coordination deux
membres,
lors
que
cela
n'est
pas possiblepour
une
coor-
dination e type 14).Plusprcisment,ls suggrentue,ou bien e premiert e
second
membres
both
Kim
nd
Lee]
and
Sandy),
u
bien e second
et le troisime
membres
both
im
and
Lee
and
Sandy])
euvent
former ne
coordination n
(15),
mais
que
ni
l'une
ni
l'autrede
ces
possibilits
e vaut
pour
14).
Le
contrastentre
(19)
et
20),
o both
ntroduite second membre
onfirme
ue
le second et
le troi-
sime
peuvent
ormer ne
coordinationn
15),
mais
pas
en
14).
(19)
Anglais
a. Kim
nd both
ee and
Sandy
b.
*Kim,
oth ee
and
Sandy
Un
exemple nalogue
estfourni
ar
a
coordination
ranaise
n non
eulement.
mais encore).l sembleque cette oordinationomporte euxtermes oordonnsce
qui
suit non eulementonstitue n terme t ce
qui
suit mais
encore)
onstitue
galement
n
terme.
Or,
si
une
squence
du
type
SN et
SN
peut
apparatre
ans
l'une ou
l'autre
osition,
e
n'est
pas
le
cas
pour
une
squence
du
type
N,
SN.
(20)
Franais
a. non eulement
ierre,
mais
Paul etMarie
b.
non
eulement ierre t
Marie,
maisPaul
c.
??
non eulement
ierre, arie,
maisPaul
d.
??
non eulement
ierre,
mais
Marie,
aul
Ces donnes
confirment
ue
la
squence
(14)
ne
peut
tre
nalyse
comme une
coordinationvec
deux membres ont 'un
serait ui-mme
ne
coordination,
lors
qu'unetelle nalyse stpossiblepour a squencede type15).
(ii)
interprtations
ollective t
distributive
Nous
nous tournons ersun
argument mantique ui
fait e mme
point
n ce
qui
concerne
14).
Typiquement,
ne
structureoordonne
eut
voir oitune nter-
prtation
distributive,
oit une
interprtation
ollective.Si
l'on considre
par
exemple
21),
on lui
associe deux
interprtations,
istributive
n
(22a),
et
collective
en
22b).
(21)
Pierre tMarie nt
oulev e rocher.
(22)
a. Pierre tMarie nt
hacun oulev e rocher,
b.
Pierre tMarie nt
nsemble
oulev
e
rocher.
Considrons
maintenant
23).
Cette
hrasepeut
tre ssocie ux
interprtations
donnes n
24).
(23)
Pierre tMarie tPaul ont
oulev e rocher.
(24)
a. Pierre tMarie t
Paul
ont
hacun oulev e rocher.
b.
Pierre tMarie tPaul ont
nsemble oulev e rocher.
c.
Pierre tMarie nt
nsembleoulev
e
rochertPaul 'a soulev out eul.
d.
Pierre soulev e rocher
out eul tMarie tPaul 'ont oulev nsemble.
Les deux
dernires
nterprtations
ontrent
ue
soit e
premier
t e second
ermes,
soit
e second t e troisime
euvent
voirune
interprtation
ollective.
egardons
(25),
o
le
sujet
stune coordination u
type
e
(14).
(25)
Pierre,
arie t Paul ont oulev e rocher.
Cette
phrase peut
seulement voir es deux
premires nterprtations
e
(24).
Il
sembledonc
que
le
premier
t e second
termes,
'une
part,
t e second et e troi-
sime,
'autre
part,
euvent
ormer ne coordinationn
15),
mais
pas
en
14).
30
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8/18
Les coordinations
elvent-ellese la
syntaxe
-barre
(iii)
les donnes du
gapping
Un autre
rgument
montrant
ue
les coordinations u
type
14)
ne
peuvent ascontenir ne sous-coordination et n
eu
les
proprits
es constructionsites
trou erbal
(
gapping
)
en
anglais.
Considrons 'abord a
phrase
26).
(26)
Anglais
Alice
drank
martini,
nd
Jane
beer.
Alice -buun
martini,
t
Jane
nebire
Si l'on
adopte
une
analyse
faisant
ppel
l'effacement,
n dira
que
le verbe du
second membre st effac
arce qu'il
est
dentique
u verbedu
premier.
onsid-
rons maintenant
27),
une
squence
du
type
de
(15),
o le verbe de la troisime
phrase
t effac
ar
identit vec le verbede la seconde. La seconde et
la troi-
sime
phrase
e
comportent
omme es
deux
membres e
(26)
8.
(27) Anglais
Tom tea
hamburger,
nd Alicedrank
martini,
nd
Jane
beer.
Tom
-mang
n
hamburger,
tAlice -buun
martini,
t
Jeanne
nebire
Regardons
maintenanta
phrase
uivante,
mprunte
McCawley
1988
269),
qui
m'a t
signale ar
P.
Postal
les
phrases
e
(28)
formentne
squence
du
type
de
(14).
(28)
*Tom te a
hamburger,
licedrank
martini,
nd
Jane
beer.
Tom
-mang
n
hamburger,
lice -bu
un
martini,
t
Jeanne
nebire
Le verbede la troisime
hrase
t effac
ar
dentit vec le verbede la seconde
phrase,
omme
n
(27),
mais cette
ois e
rsultat
st
nacceptable.
n
rendfacile-
ment omptede ces donnes, i la secondeet a troisimehrasespeuvent ormer
une coordinationn
27),
mais
pas
en
28).
Les donnes
'expliquent
lors i l'on fait
l'hypothseque,
en
anglais,
seul le
premier
membred'une coordination
peut
contenir'antcdent
our
e
gapping.
C'est
'analyse
e
McCawley.
(iv)
l'occurrence e
respectively
Un dernier
rgument
montrant
ue
(14)
ne
peut pas
tre une coordination
contenant
ne
sous-coordination
epose
ur es
proprits
e
respectivelyrespective-
ment,
t m'a t
signalpar
P.
Postal.Considronses
phrases
e
(29)
(29)
a. Thetwo
girls
were een
by
Kim
nd
Lee,
respectively.
b. Les deuxenfantsnt
t
perues ar
Kim
t
Lee,
respectivement.
La
phrase
29)
signifie ue
Kima
aperu
'une des
enfants,
lors
que
Lee a
aperu
l'autre.
onsidrons
maintenant
30),
qui
contient ne
squence
du
type
15).
(30)
a. Thetwo
girls
were een
by
Kim
nd
Lee
and
Sandy, espectively.
b.
Les
deux
nfantsnt t
perues ar
Kim
t
Lee
et
Sandy, espectivement.
Cette
phrase
deux
interprtations.
u bien
Kim
a vu l'une des
enfants,
lors
que
Lee et
Sandy voyaient
'autre. Ou bien
Kim
et
Lee ont
vu
une
enfant,
lors
que
Sandy
vu l'autre. onsidrons
31).
(31)
a.
#
hetwo
girls
were
een
by
Kim,
ee and
Sandy, espectively.
b.
#
es deux
filles nt t
perues
ar
Pierre,
arie t
Paul,
espectivement.
8.Les
cceptabilitsour
e
franais
iffrentur e
point
es
cceptabilitsnglaises.
a
phrase
(28)
st
cceptable
n
franais,
vec
ne
rosodiedquate,
t,
n
fait,
lle st
uge
meilleure
ue
la
phrase
27).
Nous aissonsuvertea
question
e savoiri cette iffrenceientux
proprits
de
gapping,
u de a
prosodie.
Langages
160
31
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9/18
La
syntaxe
e la
coordination
Les
phrases
e
(31)
sont
mantiquement
al
formes.
l
est
facile e
rendre
ompte
de ces
donnes,
i l'on dit
qu'un
exemple
omme
15)
peut
contenir ne
sous-coor-
dination, lors que cela n'estpas le cas pour (14). Si nous faisons 'hypothse,
comme
rcdemment,
ue
deux
termes
euvent
voir
une
nterprtation
ollective
seulement
'ils forment
ne
coordination,
es
donnes
'expliquent.
Il
est
clair,
donc,
que
les
exemples
du
type
14)
ne
peuventpas
tre
nalyss
comme
des
coordinations
inaires nchsses. l
faut
donc convenir
ue
la
gram-
maire
n'impose as
de limite
u nombre es
membres
oordonns.
tant onn
que
le
nombre
es
spcifeurs
t des
complments
st n
revanche out
fait
imit,
n ne
voit
pas
comment
concilier
ette
roprit
es
coordinationsvec
'analyse Conj.
4.
LA
NATURE
DES
MEMBRES
COORDONNS
:
LA COORDINATION DE MOTS
On a souvent
ens que
les membres
oordonns
ouvaient
tre
des
syntagmes
ou
des mots.Au
contraire,
n
pense
gnralement
ue
les
spcifieurs
t es
compl-
ments ontdes
projections
maximales9. e
rapprochement
ntre es
deux
proposi-
tions
pose
un
autre
problme
our
'analyse
Conj.
l
faut
ependant
e
demander
s'il
est bien
vrai
que
les
membres oordonns
euvent
tredes
mots
commedes
syntagmes.
Considrons
'exemple
uivant
(32)
Paul
critique
t
nsulte on
patron.
SelonKayne 1994),de tels
exemples
mettentn
jeu
des
syntagmes
oordonns,
avec un
processus
d'effacement ans le
premier
membre.
Ainsi,
32)
seraitune
version
lliptique
e
(33)
(33)
Paul
critique
on
patron
t
nsulte on
patron.
Mais
il
y
a des
raisonsde
mettre n cause
une
analyse par
effacement
our
32).
Considrons
34)
la
sourcede
l'effacementerait
uelque
chose
comme
35).
(34)
Paul
sifflet
fredonnee
mme ir.
(35)
Paul
sifflee
mme ir
etfredonnee
mme ir.
Mais la
phrase
35)
n'a
pas
le mme
ens
que
la
phrase
34).
Alors
que
(34)
fait f-
rence unseulair, 35)peuttre omprise omme aisant frencedes airsdiff-
rents.
ela n'aurait
as
de
consquences
i
l'interprtation
tait
ase sur
a
phrase
rsultant e
l'effacement,
ais si
l'effacementst un
processus
appartenant
u
composant
phontique (qui
chappe
aux
processus
interprtatifs),
omme le
suppose
Chomsky
1995,
hapitre
),
alors es
donnesde
(34)-(35)
constituentn
argument
ontre
ne
analyse par
effacement.es
phrases
36)
et
(37)
offrentn
argument
imilaire
(36)
Paul
sifflaitt
fredonnaites airs
ui
se
ressemblaient.
(37)
Paul
sifflaitt
fredonnaitn total e 16
airs.
Les
sources e
l'effacementeraient
38)
et
39).
9.
En
HPSG,
nfait
'hypothseue
es
omplments
e ont
as
ncessairementes
projections
maximales.
n
particulier,
l
a t
roposue
certainsuxiliaires
rennent
omme
omplments
un
verbe
lexical)
t ous
es
complments
quels u'ils
oient)
ue
ce verbe emande.
oir,
ar
exemple,
beill
t
Godard
2002).
32
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10/18
Les coordinations
elvent-elles
e la
syntaxe
-barre
(38)
Paul
sifflaites
airs emblables
tfredonnait
es airs
ui
se
ressemblaient.
(39)
Paul sifflait
n total
e 16 airs t
fredonnait
n total e 16
airs.
Clairement,es phrases vec une coordination e mots t leurs ourcesproposes
ont
des
interprtations
iffrentes.
Considrons
maintenant
a
phrase
(40),
dont la
source,
si l'on
adopte
une
analyse
par
effacement,
st
41).
(40)
Paul
critique
t
nsulte
eaucoup
de
gens.
(41)
Paul
critique
eaucoup
de
gens
t nsulte
eaucoup
de
gens.
Encoreune
fois,
es
interprtations
ont
diffrentes.
'interprtation
a
plus
natu-
relle
de
(40)
est
qu'il y
a
beaucoup
de
gens
que
Paul
critique
t
nsulte la
fois.Par
contraste,
a
phrase
41)
dit
qu'il
y
a
beaucoup
de
gens
que
Paul
insulte t
beaucoup
de
gensque
Paul
critique.
l
se
peut qu'il
y
ait
peu
de
gens
qu'il critique
t nsulte
la fois. l y a doncplusieurs rguments onds urdes donnessmantiques ui
vont
l'encontre
e
l'analyse
par
effacement
ropose
par Kayne.
Mme
si l'on admet
que
les occurrences
e coordination
e motsne
sont
pas
le
rsultat
'un
effacement,
n
pourrait
ncore
proposer
ue
la
structure
meten
jeu
une
construction
vec
monte
droite
right
ode
raising
),
llustre
n
42)
10.
(42)
Pierre
erra t
Marie
ntendra
a
pice
dont
e
vous
ai
parl.
Ce
qui ette
e doute ur
cette
nalyse,
'est
que
le constituant
artag
ans
ce
qui
se
prsente
omme
une coordination
e motsn'a
pas
besoin
d'tre
n
finde
phrase,
comme
n voit
n
43)
et
en
44).
(43)
Plusieurs
t
mme
eaucoup
des tudiants
taient
n retard.
(44) Avant u aprs a confrence,u'est-ceuetuprfres
Au
contraire,
ans
les
exemples
tandard
e
monte
droite
omme
42),
e
consti-
tuant
partag
est en
fin
de
phrase.
Cependant,
d'autres
exemples
comme
45)
semblent
ndiquer
qu'un processus
plus gnral
que
la monte
n
fin
de
phrase
devrait
tre
nvisag.
(45)
Le
roi t a reine
e
France ont
ous es
deuxchauves.
Ici,
deFrance st e
complment
la
foisde
roi t de
reine.
l
semble
donc
que
l'on ait
quelque
chose comme
une
monte
droite ans
le domaine
du
SN.
Il
est
possible
que
les
exemples
43)
et
44)
ne
posent
pas
de
problme
ritable
our
'analyse ui
refuse
a coordinations
e
mots,
'ils sont
en ralit
e rsultat
d'une monte
droite, ansun domaineplusrestreintue la phrase, N ou SP.
Considrons
maintenant
es
exemples nglais
de
(46).
(46)
Anglais
a.
He tried
o
persuade
nd convince
im.
b. *He tried
o
persuade,
uthe couldn't
onvince,
im.
10.
Kayne
1994)
roposeue
es
phrases
vec
monte
droiteont e rsultat
'un
ffacement.
Des
exemples
omme
e
suivant,
mprunt
Jackendoff
1977
192),
ournissent
n
rgument
contre
ette
osition
(i)
John
histlednd
Mary
ummed
he ame une.
JohnifflaittMaryredonnaite mmeir.
En
ffet,
a
phrase
ii),
ui
serait
a source
robable
e
i),
dans ne
nalyse
ar
ffacement,
'a
pas
a mme
nterprtation.
(ii)
John
histledhe ame
une nd
Mary
ummed
he ame
une.
John
ifflaitemme
ir t
Mary
redonnaite mme
ir.
Langages
160
33
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11/18
La
syntaxe
e la coordination
L'exemple
46b)
est
emprunt
Bresnan
1974
615),
qui
le notecomme
gramma-
tical,
t
il
l'est certainement
i
him
ne
portepas
d'accent.
Au
contraire,
imdans
(46a) peutne pas porter 'accent. 'il s'agissaitde monte droitedans les deux
cas,
on ne s'attendrait
pas
ce contraste.On en conclut
que
la
phrase
(46a)
comporte
ne coordination e
mots,
t
il
est donc
difficile 'viter a conclusion
gnrale
ue
la coordination
eut
combiner
es mots11.
Il
y
a donc des
arguments
n faveur e la coordination
e mots ussi bien
que
de
syntagmes.
u
contraire,
es
spcifieurs
t es
complments
ontdes
projections
maximales,
u moins dans
le
cas
gnral.
On constate nouveau
que l'analyse
SConj
demandeune modification
'analyses
ien
cceptes.
5. L'ORDRE DES LMENTS DANS LA COORDINATION
Il
y
a
un
domaine dans
lequel l'analyse
SConj
semble
donner
des rsultats
corrects,
ans
que
l'on doive faire
ppel
des mcanismes
pciaux,
i
abandonner
des
analyses
tandard c'estcelui de l'ordre es lments
ui composent
ne coor-
dination. i la
conjonction
st a
tte,
n s'attend ien ce
qu'elle apparaisse
ntre
les deux termes e la
coordination,
omme a tte
pparat prs
e
spcifieur
le
premier
membre),
t
avant
e
complment
le
second
membre).
r,
si cet
avantage
semble el
pour 'anglais,
l
disparat
s
que
l'on
regarde
es
angues
tte inale.
Si nous nous limitons ux cas de coordinations
deux
membres,
es
structures
de
l'anglais
nt a forme
47a),
et non
pas
cellede
(47b)
ou
(47c).
(47) a. Xconjonction
b.
conjonction
Y
c.
X Y
conjonction
C'est videmment e
que
l'on
attend,
ans
l'analyse SConj,
et
il
semble
que
l'on
obtienne es faitsd'ordre sans
stipulation upplmentaire.Cependant,
l
faut
regarder
es ensembles
e
donnes
plus arges.
Si les coordinations ont des
SConj,
on
s'attend
trouver es
squences
de la
forme
47c)
dans
les
langues
tte
finale,
omme e
japonais
ou
le coren.Mais
ce
que
nous
trouvons,
e
sont
des
squences
omme
47a),
llustres n
48)
et
49)
(48)
Japonais
Robin oKimRobin tKim
(49)
Coren
Sunwoo wa
Hiyon
Sunwoo et
Hiyon
Dans
ces
angues,
omme n
anglais
u en
franais,
a
conjonctionpparat
ntre es
deux termes oordonns.
ayne
1994)
ussi bien
que
Johannessen
1998)
discutent
ces
exemples.Kayne,
emble-t-il,
aintient
'analyse
Conj
pour
de tels
cas.
Johan-
nessen
uppose que
ces
squences
ontune structure
e la forme
omplment-tte-
spcifieur,
omme n
50).
11. l
y
desdonnes ontrant
ue
a coordination
eut galement
ombiner
es
parties
e
mots,
voirArtstein
paratre).
e toute
vidence,
es donnes
pportent
n nouvel
rgument
montrant
ue
es tructuresoordonnes
e ont
as
semblables
ux tructures
pcifieur-Tte-
Complments.
34
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12/18
Les
coordinations
elvent-elles
e la
syntaxe
-barre
(50)
Structure
e la coordination
n
aponais
elon
Johannessen
SConj
T
te^^^^^Spcifieur
Conj'
SN
Complment^-^^^^rte
SN
Conj
i
I
Robin
to
Kim
Dans la
premire
olution,
es coordinations
n
aponais
t en coren
ont
xception-
nelles
en
ce
qu'elles
ont
un
complment
inal
dans la seconde
solution,
lles
sont
exceptionnelles
n ce
qu'elles
ont
un
spcifieur
inal.
ans les
deux
analyses,
es
struc-
turesoordonnese sont ascommees autres tructurespcifieur-tte-complment.
Donc,
si l'on
regarde
es
langues
utres
ue l'anglais
ou le
franais,
n voit
que
la ressemblance
oncernant
'ordre ntre
ertaines oordinations
t es structures
e
type pcifieur-tte-complment
'indiquepas
une
relle
arent
tructurale.
6.
COORDINATION
ASYMTRIQUE
Comme
nous l'avons
vu dans
les sections
rcdentes,
es coordinations
ym-
triques,
ans
lesquelles
es membres
oordonns
ont ur
un
pied d'galit,
osent
des
problmes
our 'analyse
Conj.
Peut-tre
a situation
st-elle iffrente
vec es
coordinations
symtriques,
les membres oordonns
ne sont
pas
sur
un
pied
d'galit.
C'est ce
que pense
en
particulier
ohannessen,
our
qui
les coordinations
asymtriques
ournissentes
arguments
olides
en faveur
e
l'analyse
SConj.
Un
examen
rieux e
ces
configurations
issipe
ette
llusion.
Dans la
littrature,
n a mis 'accent
ur deux sortes
'exemples.
D'abord,
l
y
a
des
exemples
o une
tte,
xtrieure
la
coordination,
'accorde avec
l'un des
membres,
ommedans es
cas suivants n
tchque
t en atin
(51)
Tchque
Pujdu
tam
a
a
ty.
irai-lS
moi-lS ttoi-2S
'Nous rons
-bas,
oi t
moi'
(Trvniek949 433, itdansJohannessen998 28)
(52)
Latin
Populi provinciaeque
liberataeunt.
peuples.MPlprovinces.FPl-et
ibr.FPlont
4
Les
peuples
t es
provinces
nt t ibrs'
(Eitrem
966
63,
it ans
Johannessen
998
30)
D'autre
part,
l
y
a des
exemples
l'un
des
termes eulement
orte
e
cas
associ
la
position
ans
laquelle
a coordination
pparat.
Ainsi,
n
(53)
et en
(54),
un
seul
des SN coordonns
orte
a
marque
orrespondant
la fonction
e la coordination.
(53)
Norvgien
e
Bergen
Det sku'bare
mangle
at
[eg og deg].a devrait eulement anquer uemoi.NOM t vous.ACC
ikkje
ku'
gjere
et.
NEG doiventfaire
a
'Il
ne
manquerait lus que
toi t moine e fassions
as
'
(Larsen
tStolz1912
138,
it ans
Johannessen
998
18)
Langages
160
35
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13/18
La
syntaxe
e la
coordination
(54)
Japonais
[Hon
ssatu
topen
o
nihon]
kau.
livre n etstylo BJdeux acheter.futur
'J'achterai
n ivre t
deux
tylos'
(Martin
975
159,
it ans
Johannessen
998
32)
On
notera
ue
dans tous
es cas la
catgorie
es deux
termes
st conforme
ce
que
requiert
a
position
ans
aquelle
a coordination
pparat.
On ne
peut
donc
pas
dire
simplement
ue
l'un des termes
st
non contraint.
Nous examinons
es
arguments
ui
se sont
ppuys,
ou
pourraient
'appuyer,
surces
donnes,
n faveur
e
l'analyse
Conj.
6.1.
Accord entre
le
syntagme
et
son
spcifieur
?
SelonJohannessen,'analyseSConjrendcomptede manire irecte es cas de
coordination
symtrique.
lle
suggre
ue
le
syntagme
Conj acquiert
estraits e
nombre-genre
t de cas
de son
spcifieur
rce
l'accord
ntre
a tte t
e
spcifieur
d'une
part,
t
l'accord
entre a
tte
d'un
syntagme
t
le
syntagme,
'autre
part.
Progovac,
st
d'accord
vec
cet
argument,
uisqu'elle
crit
l'accord
ntre a
tte
et
e
spcifieur
st
bien tabli
pour
rendre
ompte
u
partage
e traits
ntre a
tte
et e
spcifieur
(1998b
3).
Cette
conclusion
st
quelque
peu
prmature.
'une
part,
'analyse
encontre
es
problmes
mpiriques,
'autre
part,
l
faudrait
montrer
que
s'y applique
un mcanisme
nral,
l'uvre
ndpendamment
e la coordi-
nation.
r,
ce n'est
pas
le cas.
Voyons
d'abord
le
problme
empirique.
Pour
rendre
ompte
des
exemples
comme 52) et (54),o les traits u syntagmeontreprisdu membre oordonn
droit,
Progovac
fait
'hypothse
ue
le
spcifieur
e
SConj peut
tre en
fin
de
syntagme.
our autant
que
je
sache,
ni le
latin,
ni
le
japonais
n'offrent
'autres
exemples
de
spcifieur
final.
Les
exemples
en
question
prsentent
donc
un
problme
our
cette
nalyse.
D'autre
art,
n
dehors
e la
coordination,
n
trouve
iffrents
as o
un
syntagme
n'a
pas
partager
e
genre,
e nombre
u
le cas avec
son
spcifieur.
ans
le
SN/SDet,
le
spcifieur
t
le
syntagme
euvent
diffrer
n nombre.
n
(55),
e
spcifieur
st
pluriel
mais
e
syntagme
ui-mme
st
ingulier,
omme
e montre
a
forme
u verbe.
(55)
Anglais
IsDet
spec.3Pi
he
children's]
oom]
V.3S
s
1 /
*tv.3Pi
rel
untidy.
Le
spcifieur
tle
syntagme
iffrentgalement n ce qui concernee cas,d'une
manire
nrale.
e
spcifieur
u SN
est
au
gnitif,
ais e
syntagme
st
au nomi-
natif,
omme
ans
56),
ou
l'accusatif,
omme
ans
57).
(56)
[SN.Nom
specGen
is]
room]
s
untidy.
(57)
I
saw
[SN
Acc
specGen
is]
room]
Il
en va
de mme
pour
a
phrase
SComp)
avec
un
syntagme
u- ntpos,
i l'on
admet,
omme
'est e cas
en
P&P,
que
ce dernier
st
e
spcifieur
u
SComp.
En
effet,
le
SComp
la
phrase
vec
un
syntagme
xtrait),
ui
est e
syntagme,
t
e
spcifieur
le
syntagme
u-
antpos)
euvent
iffrer
n nombre.
n
58),
e
spcifieur
st
pluriel,
mais
e
SComp
ui-mmest
ingulier,
omme
e montre
'accord
u
verbe.
(58)
Anglais
[scomp
spec.Pi
hich
ooks
Kim
read]
v.3s
s
1 /
*tv.3Pi
rel
unclear.
Ils
peuvent
galement
iffrer
n
cas.
En
(59),
e
spcifieur
st
accusatif,
mais
le
SComp
est
selon
toute
vraisemblance
ominatif,
lors
qu'en
(60)
le
spcifieur
st
36
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14/18
Les coordinations
elvent-ellese la
syntaxe
-barre
nominatif,
ais e
SComp
est elontoute
raisemblance
ccusatif.
(59)
[Scomp.Nomspec.Acc
hom Lee
saw]
s a
mystery.
(60)
Kim
sked
tscomp.Accspec.Nom
ho
/
tspec.Acc
hom
saw
Lee].
Dans la
phrase
ans
complmenteur
i
syntagme
u-,
l
n'y
a rien
ui
montre
ue
le
spcifieur
le
sujet)
t
e
syntagme
la
phrase)
'accordent
ur
e cas. Le
spcifieur
t
la tte 'accordent ertes n
personne,
ombre,
t
genre,
mais
l
n'y
a
aucune
preuve
que
le
syntagme artage
es traits
2.
Ces donnes constituent n
problmepour
l'argument
n faveurde
l'analyse
SConj, qui s'appuie
sur les
faitsconcernant
l'accorddans es
coordinations
symtriques.
On a souvent ait
ppel
l'accord ntre te t
spcifieur
epuis
es annes1980
dans le cadredes
P&P,
mais ce
mcanisme 'a
reu
une
caractrisation
rcise ue
rcemment,
ans le
cadre minimaliste. our
Chomsky
2001),
'accord
tte-spci-
fieur stune nstance e vrificationes traits ( featurehecking),o le spci-
fieur un trait
nterprtable
'un
certain
ype,
t la tteun
trait
ninterprtable
correspondant
le trait
ninterprtable
steffac
ar
a vrification.e trait
'est
pas
dupliqu
sur le
syntagme
ominant. 'il
l'tait,
un
mcanisme
upplmentaire
seraitncessaire
pour
l'effacer,
uisque
les traits
ninterprtables
onduisent es
drivations l'chec.Ainsi
donc,
selon a
seule
conception
e l'accord
tte-spci-
fieur
ui
soit
prcisment
ormule,
et
accord ne
peut pas
donner
es rsultats
qu'on
attend
ans e
cas
qui
nous ntresse.
Il
semble donc
que
l'on ne
puisse s'appuyer
sur
des mcanismesmotivsde
manire
ndpendante our
rendre
ompte
e
l'accord ntre a coordinationt 'un
des membres
ur
a base de l'accord ntre te t
spcifieur.
insi,
es donnesde la
coordinationsymtriqueoncernantes traits e personne, enre, tnombre e se
dduisent
as
directemente la structure
Conj
propose,
t 'on doit
upposer
des
mcanismes
upplmentaires.
6.2. Accord avec la coordination
ou avec l'un des membres coordonns ?
L'analyse
de
Johannessen
epose
crucialement
ur
'hypothse
uivante
ce
qui
se
prsente
omme
un
accord ntre ne tte t 'un
des membres
oordonns st en
ralitun
accord entreune tte t la
coordination oute ntire.
l
y
a de bonnes
raisons
e
mettren doutecette
ypothse.
D'abord, les coordinations ont leurs proprestraitsde personne,genreet
nombre,
ui peuvent
trediffrentse ceux du
membre oordonn vec
lequel
la
tte xtrieure'accorde.Le
gallois
est
une
langue
ntressantee
ce
point
de vue.
Dans cette
angue,
es verbes 'accordent vec un
sujetpronominal,
t
pas
avec un
sujet
non
pronominal.
ous avons ainsi es
donnes uivantes
(61)
Gallois
Gwelsan nhw
ddraig.
virent.3Pl ux
dragon
'Ils
virent
n
dragon'
12. i esphrasesans omplmenteuralisont esprojectionse nflexion,ommerimshaw
(1997)
e
dit,
n
xemple
nglais
omme
i)
montre
ue
cette
rojection
t on
pcifieur
le
ujet)
peuvent
voir n
asdiffrent.
(i)
believe
[he]
id
t]
Si e
complment
e believest
implement
ne
projection
e
nfi,
l
portera
robablement
e cas
objectif
ou
ccusatif),
lors
ue
on
pcifieur
stnominatif.
Langages
160
37
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15/18
La
syntaxe
e la coordination
(62)
*Gwelsan
y bechgyn draig.
virent.3Pl es
garonsdragon
'Lesgarons irent ndragon'
(64)
Gwelodd
y bechgyn draig.
vit.3S
les
garons
dragon
'Les
garons
irent n
dragon'
En
(61),
e verbe st
la
3e
personne
u
pluriel,
t e
sujetpronominal
st aussi
une
3e
personne
du
pluriel. L'exemple
(62)
montre
que
le verbe
n'est
pas
la
3e
personne
u
pluriel
i le
sujet
st
un
SN.
Au
lieu de
(62),
on a
(63),
vec
un
verbe
la 3e
personne
u
singulier,ui
peut
tre ue comme a forme
ar
dfaut u
verbe
flchi.
r,
par
ailleurs,
es verbes 'accordent vec e
premier
membre
'une coordi-
nation
ujet
'il
s'agit
d'un
pronom.
n a des
exemples
omme
64)
(64) Gweles i a 'm brawd] draig.
vis.lS
pro.lS
et
pro.
frre
dragon
'Mon frretmoi
vmes e
dragon'
Ce sont es
exemples
ontenant es rflchis
ui
montrent
ue
les coordinations
peuvent
voir eurs
propres
raits,
n cas d'accord
du
verbe vec un
membre oor-
donn.
es rflchis
u
gallois
'accordentvec eurs ntcdentse
la mmemanire
que
les
rflchis
nglais
u
franais.
onsidronsinsi es
exemples
e
(65)
13
(65)
a. Gweles
[i
a
'm
brawd]
in
hunain.
vis.lS
pro.lS etpro.lS
frre
1P1
self
'Moi
etmonfrre ousvmes
nous-mmes'
b.
Gwelest
ti
a 'th
brawd]
ich
hunain.
vis.2S pro.2Setpro.2S rre 2P1 self
'Toi ettonfrre ous
vtes ous-mmes'
c. Gwelodd
[e
a
'i
frawd]
u hunain.
vit.3S
pro.3Setpro.3S
frre
3P1
self
'Lui et
on frree virent ux-mmes'
Dans tousces
exemples,
e
verbe 'accordebien avec le
premier
erme
ronominal
c'estdonc
toujours
n
singulier,
a
personne
ariant vec celle du
pronom.
Mais le
rflchist
au
pluriel,
ar
l
s'accorde vec la coordination
ans
son
ensemble.
l
est
donc
clair
que
les structures oordonnes
peuvent
voir eurs
propres
raits
de
nombre,
enre
u
personne).
Il
y
a deux
conclusions
ossibles.
Ou bien es
structures
oordonnes nt
deux
sortes e traits ui sontmis en eu dans deux sortes 'accorddiffrents,u bien ce
qui
ressemble l'accord ntre ne tte t un membre
oordonn 'estriend'autre
que
cela. Discutantdes
donnes
comparables
n
arabe,
Munn
(1999)
arrive la
premire
onclusion.Me
Closkey
1986)
discutant
es donnes
comparables
n
irlandaismoderne rrive
la
seconde onclusion.
Laquelle
des deux conclusionsdevons-nous
prfrer
Dans une discussion
rcente t
mportante
ur
'accord,
Wechsler t
Zlati
2000)
distinguent
ffective-
ment eux sortes e
traits
ertinentsour
'accord.
Cependant,
ls considrent
ue
l'accord ntre e verbe t son
sujet
t 'accord ntre
ne
anaphore
t son antcdent
mettentn
eu
les mmes
raits,
'est--dire es traits e
l'INDEX dans leur
nalyse
HPSG.
L'ide
que
les
donnes de
(65)
refltentiffrentesortesd'accord
semble
douteuse. l semblerait onc que ce qui ressemble l'accordentreune tte un
verbe)
t 'un
des membres oordonns
e soitriend'autre
ue
cela.
13.
Je
emercie
ob
Morris
ones
e on ide
pour
esdonnesu
gallois.
38
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Les
coordinations
elvent-ellese
la
syntaxe
-barre
Cette conclusionest
confirme
ar
l'observation
uivante l'ordre
peut
tre
dterminantans le choixde
l'accord ntre ne tte
vec
un
membre
oordonn u
avec la coordination oute entire.C'est ce qui a t not dans de nombreuses
langues,
omme e
polonais.
Quand
une coordination
ujet
uit
e
verbe,
e dernier
peut
s'accorder oit avec le
sujet
entier,
oit
avec le
premier
membre,
omme e
montrent
es
exemples
uivants14
(66)
Polonais
a. Do
pokoj
weszli
[jeden
facet
i
dwaj chlopcy].
dans
pice
ntrrent.MPl un
homme et deux
garons
b. Do
pokoj
wszedi
[jeden
facet
i
dwaj chlopcy].
dans
pice
entra.MS
un
homme et
deux
garons
'Un homme tdeux
garons
ntrrentans a
pice'
Quandunecoordinationujetprcde e verbe,e verbenepeuts'accorder u'avec
le
sujet
dans son
ensemble,
omme e montre
'exemple
67)
(67)
a.
[Jeden
acet
i
dwaj chlopcy]
weszli
do
pokoj.
un
homme t deux
garons
entrrent.MPl
ans
pice
b.
*[Jeden
acet
i
dwaj
chlopcy]
wszedi do
pokoj,
un homme
t deux
garons
entrrent.MPlans
pice
'Un homme tdeux
garons
ntrrentans a
pice'
Ces donnes
posent
un
problme
rieux
our 'hypothse
elon
aquelle
ce
qui
ressemble
un
accord entreune tteet un membre
oordonn st
en
ralit
un
accord ntre ne tte t a coordination
ntire.
our
qu'elles
se conformentcette
hypothse,
l
faudrait n effet onsidrer
ue
la
faon
dont
'accord e fait
l'int-
rieur e
SConj dpend
de l'endroit se trouve a coordination,e
qui
est
probl-
matique.
Ces donnes
suggrent
onc
que
ce
qui
ressemble de l'accordavec
un
membre
oordonn 'estriend'autre
ue
cela.
6.3. Accessibilit du
spcifieur
une tte extrieure ?
Un
partisan
de
l'analyse SConj pourrait ccepter
a conclusionde la section
prcdente,
out n
maintenant
ue
les cas de coordination
symtrique
ournissent
des
arguments
n faveurde cette
nalyse,
en
s'appuyant
sur d'autres donnes.
Ainsi,
es
phrases
nchsses n
anglais
du
type
de
(68),
o le SN
sujet
du Vinf
Lee)
reoit
n cas du
prdicat
e la
phrase
matrice
believes),
uggrent ue
le
spcifieur
de certaines rojectionsici e sujet, nalyscomme e spcifieur e la phrase)est
accessible une
tte xtrieure la
projection.
ans cette
perspective,
e
pourrait
tre e
qui
se
passe
dans es
coordinations
symtriques.
(68)
Anglais
Kim
believes
Lee
tobe a
genius].
Il
y
a
plusieurs
bservations
ui
vont
l'
encontre e cette
nalyse.
D'abord,
ous
les
spcifieurs
e sont
pas
accessibles une
tte xtrieure.
onc,
postuler ue
l'un
des
membres e la
coordinationst un
spcifieur
e
le rend
pas automatiquement
accessible une tte
xtrieure.
nsuite,
l
est ncessaire e dire
que
des
langues
comme
e latin u le
aponais
nt
des
spcifieurs
n
position
inale u
syntagme
oor-
donn, e qui est uneanalyseproblmatique,omme n l'a dj not.Finalement,cette
pproche
e fournitucun
moyen
e rendre
ompte
es
proprits
ar
rapport
auxquelles
es
coordinations
ssymtriques
e
comportent
ommedes coordinations
14.
Je
emerciedam
rzepirkowskiour
m'avoir
ourniesdonnesu
polonais.
Langages
160
39
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17/18
La
syntaxe
e la coordination
symtriques.
ommenous l'avons not
plus
haut,
es
membres
es
coordinations
asymtriques
e conforment
u
point
de
vue
catgoriel
ux
contraintes
ui portent
sur a position ans laquelle la coordinationpparat.Dans certains as, es deux
membrese
conformentux contraintese
cas associes vec la
position
e la struc-
ture
oordonne. ans
l'exemplepolonais
de
(66b),
rappel
ci en
(69a),
es deux
membres ont
u nominatif.
l
n'est
pas possibleque
le second
membre oit
un
autre
as,
omme
'accusatif,
ar
exemple,
omme n e voit n
69b).
(69)
Polonais
a. Do
pokoj
wszedl
[jeden
facet
i
dwaj
chlopcy].
dans
pice
ntra.MS un
hommeet
deux.NOM
garons
'Un
homme t deux
garons
ntrrentans a
pice'
b.
*Do
pokoj
wszedl
[jeden
facet
i
dwch
chlopcw].
dans
pice
entra.MSun
hommeet deux.ACC
garons.ACC'Unhommet deuxgaronsntrrentans a pice'
En
polonais,
l
y
a aussides
exemples
le verbe
'accorde vec
'ensemble e la coor-
dination,
lors
ue
seul e
premier
membre
orte
e cas
nominatifssoci
la
position
sujet.
e sont es
exemples
e
a coordinationite
comitative
,
llustren
70)
(70)
Polonais
Jan
z
Jerzym
weszli
do
pokoj.
Jan.NOM
with
Jerzy.INST
ntrrent.MPldans
pice
'Jan
nd
Jerzy
ntrrent
ans a
pice'
Si les
coordinations
symtriques
e
rapprochent
es coordinations
ymtriques
par plusieurs spects,
ela
signifie u'elles partagent
es traits
vec les membres
coordonns,e la mmemanire ue lescoordinationsymtriques.insi, es coor-
dinations
symtriques,
omme es
coordinations
ymtriques,
oivent
partager
des
traits vec des
expressions ui
sont,
ans
'analyse Conj,
'une
un
spcifieur,
t
l'autre
un
complment.
n voit
que
le fonctionnement
es coordinations iffre
crucialemente
celuides structures
rdinaires
u
type
pcifieur-tte-complment.
La coordination
symtrique
st un
phnomne
mportant,
ur
equel
a littra-
ture
ui
dfend
'analyse Conj
de la
coordination
eu
le mrite 'attirer
'attention.
Cependant,
n ne voit
pas
en
quoi
ce
phnomne pporterait
es
arguments
n
faveurde
l'analyse
selon
laquelle
les coordinations ont
des structures e
type
spcifieur-tte-complment,
me
xceptionnelles.
7.
CONCLUSION
Dans cet
article,
'ai
montr
u'il n'y
avait
pas
de raisonde
penser ue
les coor-
dinations ont
des structurese
type pcifieur-tte-complment,
me
xception-
nelles.
l
se
pourrait u'elles
soient es instances
xceptionnelles
'un autre
ype
de
syntagme.
ar
exemple,
n
peut envisager u'elles
soientdes structures
xception-
nellesde
type
te-modifieur,
omme e
propose
Munn
1993).
Ou
encore,
n
pour-
rait
proposerqu'elles
constituent n
type spar
de structure. 'est la
position
largement
dmise en
HPSG,
en LFG et en
Grammaire
atgorielle.
Mais
l'analyse
SConj,elle,
est
ntenable.
'ai uggr
ans l'introduction
ue
cette
nalyse
n'avait
pas t adopte en dehors du cadre P&P, parce qu'elle laissait sceptiques les
linguistes
ravaillant ans d'autrescadres.
J'espre
voir
montr
u'il
y
avait de
bonnes aisons ce
scepticisme.
Article raduit
ar
D. Godard.
40
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Les coordinationselvent-ellese la
syntaxe
-barre
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