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Fiches pratiques «Alléger le travail d’astreinte» Décembre 2008Fiches pratiques «Alléger le travail d’astreinte» Décembre 2008Fiches pratiques «Alléger le travail d’astreinte» Décembre 2008
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Motivations à l’achat
demeure la main d’œuvre : départ d’un parent à la retraite, remplacement d’un salarié, surcharge de travail.
souplesse dans le travail et une meilleure qualité de vie.
Résultats de l’enquête
Un travail moins physique -
animaux.
De nouvelles astreintesLe travail manuel est remplacé par du temps consacré à d’autres tâches.Les tâches les plus souvent citées comme étant les plus pénibles concernent : vaches en échec ou en retard de traite, habituer les pri-mipares…, vaches, -prétation des résultats,
Du temps gagné sur la traiteAvec le robot, le temps consacré à la traite est en moyenne de 9 heu-
existe un gain réel de temps princi-palement sur la traite. Les élevages gagnent en moyenne 2 heures par jour (2 minutes par vache). Le temps moyen varie cependant de 3 à 21 heures.
Analyse des
données
27%
Divers
10 %
Conduite des
vaches en échec
33%
Lavage de la
stalle
30%
Les tâches les plus pénibles
En heures par semaineRobot : Traite classique :
Gain
Temps de traite (variation)
9(3 à 21)
23 (18 à 29)
62 %
Temps alimentation troupeau 10 13
Temps soins aux veaux
Temps raclage et paillage 5
Temps global élevage (variation)
32
45
équipés d’une installation de traite classique
Le robot de traite pour se libérerLe robot permet de réduire l’astreinte de la traite avec plus de souplesse dans les horaires. Mais il a un coût.
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Les conditions de réussite
Etre capable de s’adapter à une nouvelle technologieLe robot est un automate qui permet de traire et de contrôler chaque vache au quotidien : quantité de lait par traite, conductivité pour un contrôle des mammites, activité pour une surveillance des chaleurs, quantité de concentrés consom-mée par traite…
Circulation des animaux : opter pour la bonne conduiteDans la pratique au moins trois conduites sont proposées à l’éleveur :
La conduite libre : elle repose sur le libre accès des vaches à la traite, au couchage et à l’alimentation.La conduite guidée : les va-ches suivent un circuit imposé : couchage-traite-alimentation. El-les sont guidées par des portes anti-retour.
La conduite sélective : une ou plusieurs portes «intelligentes»
souhaits de l’éleveur.
Adapter l’équipement à la taille du troupeau et au volume de laitLa capacité d’un robot est le plus souvent exprimée en quantité de lait recueillie par jour et en nombre de traites. Elle va dépendre du niveau de production du troupeau, du type d’alimentation (part de pâturage), de la vitesse de traite (débit du
Concevoir le bâtiment pour une traite robotiséeLes vaches doivent pouvoir accéder facilement au robot :
Les mamelles doivent être propres :
Les recommandations techniques en matière de logement doivent être respectées :
Le robot n’est pas un espace de contention :
robot. Il est indispensable que tous les intervenants puissent accéder au robot sans passer par la stabulation : prévoir un
L’espace robot doit rester propre :
tracteur… l’évacuation des eaux de lavage (eaux blanches) est à prévoir dès la conception.
Avantages et inconvénients de chaque conduite
Avantages/Atouts Inconvénients/Contraintes
ConduiteLibre
Conduite
-
Conduite
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Les limites du robot
Le coût élevé de l’installation : investissement et fonctionnement
Investissement majoré de 50 % minimumDans toutes les situations, l’investissement nécessaire pour l’acquisition d’un robot se situe à un niveau très
classique.La durée de vie d’une salle de traite est en moyenne de 20 ans, voire plus. Quelle sera la durée de vie d’un
Coût annuel multiplié par 2
maintenance propres à chaque système (ils varient de 3,5 à 12 pour 1 000 litres de lait vendus). pour 1000
litres de lait contre 30 à 35 pour un équipement clas-sique.Les robots comprennent systématiquement un DAC, un compteur à lait et une mesure de la conductivité du lait. Pour disposer de ces équipements avec les autres installations, un investissement supplémentaire est à prévoir : par poste pour les compteurs et la conductivité, pour le DAC.
39 600 € 48 200 €59 200 €
150 000 €
29 000 €25 000 €
22 400 €
8 500 €
23 000 €
18 500 €
22 500 €28 600 €
6 500 €
110 000 € 114 200 €
128 700 €
183 500 €
18 500 €
18 500 €
18 500 €
Epi ligne haute 2x8 (8 postes)
Epi ligne basse 2x8(8 postes)
TPA ligne basse 2x6(12 postes)
Robot monostalle(1 poste)
Equipement traite Bâtiment traite Aire d'attente Laiterie
Coût de l’investissement pour 60 vaches
11 14 17
4315
1415
7
12
3,54
4
62
29,532
36
Epi ligne haute 2x8(8 postes)
Epi ligne basse 2x8(8 postes)
TPA ligne basse 2x6(12 postes)
Robot monostalle(1 poste)
Equipement traite
Bâtiments (traite + aire d'attente + laiterie)
Maintenance
Répartition des charges en euros par 1 000 l de lait pour 60 VL et 450 000 l de lait
Coûts comparés de 6 installations pour 120 vaches
Epi ligne haute
Epi ligne basse
TPA ligne basse
Roto intérieur
Robot monostalle
Robot multistalles
2 x 10 (20 postes)
2 x 12 (24 postes)
2 x 12 (24 postes)
(24 postes)
(2 postes)
(3 postes)
L’investissement pour 120 vaches ( )
Equipement traite 250 000
Bâtiment traite 58 000 15 000
Aire d'attente 35 300 13 000 13 000
Laiterie 21 200 21 200 21 200 21 200 21 200 21 200
Total 187 000 178 100 174 400 283 700 301 200 289 200
Le coût annuel pour 120 vaches et 900 000 litres de lait ( /1 000 l)
Equipement traite 9 10 12 23 35
Bâtiment 12 10 13 5 5
Maintenance 3,5 8 12 12
Total 26,5 26 26 44 53 52
Grands troupeaux
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Consommations d’énergie multipliées par 2
10 de surcoût alimentaire pour 1 000 litres de lait pour 1 000
ce surcoût :
Bilan contrasté sur la qualité du laitLe bilan cellulaire est jugé comme problématique par 38 % des éleveurs. Les premières semaines qui suivent la mise en route du robot, il est souvent constaté une augmentation du niveau cellulaire. Dans les élevages qui avaient un bon niveau
La lipolyse -
Phase de mise en route souvent stressanteLa période de mise en route nécessite une période d’adaptation pour les animaux. Elle peut varier de 15 jours à plus d’un
Les travaux en cours à la station expérimentale de Derval en Loire-Atlantique permettront de préciser les conditions d’un bon démarrage.
Stress de la panneAvec une installation classique (Epi, TPA, roto …), la durée de la traite est limitée à 1h15 - 1h30 le matin et le soir. En-dehors de ces plages horaires, l’éleveur n’a plus à se préoccuper ni de la traite, ni de la bonne marche de la machine. -
tuelles pannes. Une situation qui n’est pas toujours bien vécue (dépannage la nuit…) et qui peut s’avérer stressante lorsque le robot est
l’élevage ou à proximité pour intervenir en cas de problèmes (pannes, incidents divers…). -
bre élevé de vaches par stalle ou une conception du bâtiment pas toujours optimisée.
A retenir
Contacts