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MALI 998 www.malikile.com QUOTIDIEN D’INFORMATION ET DE COMMUNICATION VENDREDI 17 DECEMBRE 2021 L'information est l'oxygène des temps modernes 51ème session du conseil des ministres de l’OHADA : De fortes résolutions attendues ! Application de l’article 39 : Les enseignants sur pied de guerre ! Mort de Eghlass Ag Babaye : La France écarte l’hypothèse d’une bavure Règlement de comptes entre grandes puissances Le Mali victime collatérale

51ème session du conseil des ministres de l’OHADA : L

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MALI

998www.malikile.com Q U O T I D I E N D ’ I N F O R M AT I O N E T D E C O M M U N I C AT I O N

VENDREDI 17 DECEMBRE 2021L'information est l'oxygène des temps modernes

51ème session du conseil des ministres de l’OHADA : De fortes résolutions attendues !

Application de l’article 39 : Les enseignants sur pied de guerre !

Mort de Eghlass Ag Babaye : La France écarte l’hypothèse d’une bavure

Règlement de comptes entre grandes puissances

Le Mali victime collatérale

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Au cours des dernières 24 H

18 938dont 1 122 font l’objet

d’un suivie médical

15 606 634cas confirmés Guéris Décès

Bilan global de la situation du Covid 19

Echantillons testés

Nouveaux guéris Nouveaux décès

83 13

1 704

00Nouveaux cas confirmés

16 Déc.2021

malades hospitalisés dans les structures de prise en charge dontcas graves en soins intensifssuivis à domiciles

9918

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MALIKILé - N°998 du 17/12/2021 Quotidien d’information et de communication 3

Sommaire

/ Une /

/ Culture & société /

Règlement de comptes entre grandes puissances : Le Mali victime collatérale

Mali : Soumeylou Boubeye Maïga est sorti de prison pour être hospitalisé Wagner : Les États-Unis mettent en garde le Mali quant à un recours aux mercenaires russes L’affaire de la milice Wagner ? Un “chantage contre le Mali” ! Assises nationales de la refondation au Mali : Les discussions arrivent au niveau des Districts Mali-coton : Encourager le bio Le HCUA : Connexions douteuses avec les djihadistes

Mort de Eghlass Ag Babaye : La France écarte l’hypothèse d’une bavure51ème session du conseil des ministres de l’OHADA : De fortes résolutions attendues !Application de l’article 39 : Les enseignants sur pied de guerre !Médecine traditionnelle : Quand le Pr Rokia Sanogo fait de la publicité sur le plateau de l'ORTMSécurité : Une reconstruction pièces par pièces Tombouctou : Plusieurs projets du Fonds fiduciaire de la MINUSMA sont passés en revue par les contributeurs

Menace de sanctions contre le Mali : Un jeu d’intimidation entre la CEDEAO et la Transition ? Abdoulaye Diop, ministre des Affaires Etrangères sur BBC : « Cette affaire dite Wagner est utilisée comme une sorte de chantage sur l’Etat malien… »

Droits et TVA des produits artisanaux maliens à expo-2020 : Les autorités émiraties acceptent de payer la facture

Sanctions américaines contre la drogue : La Chine appelle à traiter le mal à la racineLibye : Un groupe armé attaque le Conseil des ministres, la présidence et refuse l'élection

CAN 2021 : Cameroun et CAF s’organisent pour balayer les critiques européennes

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/ International /

/ Actualité /

/ Politique /

/ Brèves /

Edité par la Société Agence Malienne de Presse et d’Informations(AMPI)Siège : Rue du Gouverneur (902) Immeuble Baye Niass – Faladié (Bamako – Mali)Email : [email protected] Site Web : www.malikile.comContacts : +223 70 44 22 23

Comité de rédactionQuotidien numérique d’informations générales paraissant du lundi au vendredi

• Gérant : Moctar Sow• Redacteur en Chef : ...........• Rédaction Générale : Karamoko B. Keïta, Moctar Sow, Ibrahim Sanogo, Yama Diallo • Service Commercial : Youssouf Diarra• Secrétariat : ...........

/ Sport /

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MALIKILé - N°998 du 17/12/2021 Quotidien d’information et de communication 5

Quand deux éléphants se battent c’estl’herbe qui souffre dit un vieux pro-blème ivoirien. Cette sagesse populaire

illustre parfaitement la situation du Mali de-venu un enjeu dans l'éternel conflit qui opposeles puissances occidentales à la Fédération deRussie. Le prétexte trouvé pour impliquer leMali dans un conflit latent qui le dépasse estla fameuse probable arrivée du groupe Wagnerau Mali. Cette présomption devient, plus qu'unsujet d'inquiétude, une fixation voire un pré-texte bien commode trouvé par certains pays.

De quoi s'agit-il ?

Le Mali, de façon officielle ne fait pas mystèrede son intention de diversifier ses partenariatsmilitaires. Faisant le constat de l'aggravationde l'insécurité dans le pays et tirant les consé-quences de la réduction annoncée des soldatsfrançais déployés au Mali dans le cadre del'opération Barkhane qui s'est au demeurantdéjà retiré de ses ex-bases de Kidal, Tessalitet Tombouctou, le Mali a décidé de renforcersa coopération militaire avec la Russie. Accu-sées depuis lors de vouloir contracter avec legroupe privé Wagner et de déployer des "mer-cenaires" au Mali, les autorités maliennes dela Transition n'ont eu cesse de démentir l'exis-tence de ce projet. Peine perdue ? Toujoursest-il que la CEDEAO a plus d'une fois évoquéle sujet en en faisant un véritable épouvantailconstamment agité en face du Mali. La France,elle, n'a cessé d'en faire une ligne rouge dontle franchissement déverserait l'enfer sur leMali. L'union européenne, sur instigation de laFrance vient elle aussi de se saisir du sujet enagitant des menaces tant contre le Mali quecontre la Russie. Il convient de rappeler que ces derniers déve-loppements sont consécutifs aux très fortestensions entre l'OTAN et la Russie soupçonnéede vouloir envahir une partie de l'Ukraine. Bien sûr, face au pourrissement de cette si-tuation, le grand frère américain ne pouvait

rester l’arme au pied. Il lui fallait voler au se-cours de ses partenaires français surtout à laveille de l’arrivée au Mali du président Emma-nuel Macron.Ainsi donc le département d’Etat a publié ce

15 décembre que votre quotidien Malikilévous livre en encadré.

Moctar Sow

Règlement de comptes entre grandesLe Mali victime collatéralepuissances

UNE

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Quotidien d’information et de communication MALIKILé - N°998 du 17/12/20216

UNE

Département d’État des États-UnisBureau du porte-paroleLe 15 décembre 2021

Nous sommes alarmés par un déploiement potentiel de forces dugroupe Wagner, soutenu par la Russie, au Mali. Nous comprenonsque l’accord qui a été signalé, dont le coût s’élève à 10 millions dedollars par mois, détourne des fonds qui pourraient être utiliséspour soutenir les forces armées et les services publics maliensdans le but de payer le déploiement des forces du groupe Wagnerd’Evgueni Prigojine au Mali. Les forces de Wagner, connues pourleurs activités déstabilisatrices et leurs violations des droits hu-mains, n’apporteront pas la paix au Mali, mais déstabiliseront da-vantage le pays.

Evgueni Prigojine fait l’objet de sanctions de la part des États-Unis,du Royaume-Uni et de l’Union européenne en raison de ses relationsavec le ministère de la Défense de la fédération de Russie et deses tentatives de subversion des processus démocratiques amé-ricains. Le groupe Wagner, qui fait également l’objet de sanctionsde la part des États-Unis, a été impliqué dans des abus et des ac-tions qui menacent la paix, la sécurité, la stabilité, la souverainetéet l’intégrité territoriale de la République centrafricaine (RCA). Parexemple, en République centrafricaine, des éléments de Wagneront perpétré des exécutions extrajudiciaires de membres de com-munautés peules majoritairement musulmanes.

L’UE a sanctionné le groupe Wagner et 11 de ses associés le 13décembre pour ses activités déstabilisatrices en Ukraine, en Libye,en République centrafricaine et en Syrie.

Les pays qui connaissent des déploiements du groupe Wagner àl’intérieur de leurs frontières se retrouvent rapidement appauvris,affaiblis et moins sûrs. Les cas de la Libye, de la République cen-trafricaine, de l’Ukraine et de la Syrie sont des exemples de l’impactnéfaste des déploiements du groupe Wagner.

Dans ces pays, les forces de Wagner ont attisé les conflits et accrul’insécurité et l’instabilité, causant la mort de soldats et de civilslocaux et portant atteinte à la souveraineté nationale, tout en épui-sant le trésor national et en détournant des ressources essentiellesqui auraient pu être utilisées pour renforcer les capacités des ser-vices armés des pays concernés.

Nous exhortons le gouvernement de transition du Mali à ne pasdétourner les maigres ressources budgétaires de la lutte contre leterrorisme menée par les forces armées maliennes. Les richessesdu pays, y compris les concessions minières, devraient revenir aupeuple malien et ne pas être hypothéquées au profit de forcesétrangères qui n’ont aucun compte à rendre et qui ont l’habituded’abuser des populations locales et de compromettre le contrôleque les pays hôtes exercent sur leur propre territoire.

En outre, l’invitation adressée au groupe Wagner perturberait lesactions de la communauté internationale visant à soutenir la luttecontre le terrorisme et pourrait mettre en péril les contributionsde plus de 20 000 soldats et Casques bleus internationaux qui ser-vent le Mali sans coût pour le peuple ou le gouvernement.

Les États-Unis déplorent que le gouvernement de transition duMali ait refusé d’accepter plus de 2 000 Casques bleus militaireset de police supplémentaires de la MINUSMA, là encore sans fraispour le Mali, qui auraient contribué à la protection des civils. LesÉtats-Unis regrettent également que le gouvernement de transitionait retardé les initiatives des partenaires internationaux visant àdéployer des soldats et des formateurs supplémentaires ainsi qu’àrenforcer les opérations de sécurité. Nous appelons le gouverne-ment de transition à prendre des mesures pour faciliter la mise enplace d’une aide à la sécurité responsable et comptable visant àprotéger et à autonomiser le peuple malien.

Nous appelons également le gouvernement de transition à agir ra-pidement pour ramener le Mali à une gouvernance démocratique,ce qui permettra aux États-Unis de reprendre l’aide à la sécuritéau bénéfice du peuple malien.

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Présidence de la République du Mali

Le Président de la Transition à l’ouverture destravaux de la 51e session du Conseil des mi-nistres de l’OHADA« Le Mali a toujours été à l’avant-garde del’unité africaine »Au Centre international de conférences de Bamako(CICB), s’est ouverte, ce jeudi 16 décembre 2021, la 51e session duConseil des ministres de l’Organisation pour l’harmonisation enAfrique du droit des affaires (OHADA). Cette cérémonie d’ouvertureétait placée sous la Haute présidence du Chef de l’État du Mali, SE,le Colonel Assimi GOÏTA, Président en exercice de la Conférence desChefs d’État et de Gouvernement de l’OHADA.Cette énième session a enregistré la présence des membres du gou-vernement du Mali, du Conseil national de la Transition (CNT), desministres de l’Économie et des Finances ainsi que des Chefs d’ins-titutions des pays membres de l’OHADA et de plusieurs diplomates.Tous venus apporter leurs expertises aux réflexions qui marquerontcette 51e session de l’Organisation commune. Un cadre d’échangequi devra prendre fin demain vendredi.Trois interventions ont marqué la cérémonie d’ouverture de ce matinau CICB : celle de DJIRÉ Mariam DIALLO, Maire de la commune III du

LU SUR LA TOILE

Mali Actu

Un jeune homme d’une vingtaine d’années sursa moto Djakarta, en provenance du pont desMartyrs, a été violemment percuté, hier mercredi,par une Sotrama en pleine vitesse au niveau du feu tricolore à Ba-dalabougou (non loin du restaurant Amadine) en Commune V.

Bacary Camara

Bacary Camara est avec Alphasidiki Sangareet Le féticheur Moustapha Diallo et sa conver-sion programmée à l’IslamAttention aux effets de manche..Depuis quelques heures une rumeur circule sur les réseaux sociauxfaisant état de la conversion à l'islam du féticheur de Farabana(proche banlieue de Bamako) . Si cette rumeur se justifiait, il pourraitse réconcilier ainsi avec une frange importante de mahométans denotre pays. Mais le hic, c’est la précision de la date du 1er janviercomme jour de sa conversion, un acte libre et sans contrainte enislam.Les chemins de Dieu sont insondables. Il n’y a aucune promesse for-melle entre Dieu et les mortels que nous sommes car chaque individupeut succomber à tout moment d’une toux bénigne à chaque instant.En tout état de cause, la conversion à l’islam ou à toute autre religionest une affaire personnelle, une simple question de foi religieuse.Elle n’a point besoin de grande publicité, ni tapage médiatique.Le cas de Moustapha Diallo nous rappelle étrangement ‘l’œil de Caen’,autrement dit la conscience. En effet des centaines de maliens ex-cédés par la brutalité et la cruauté de ce personnage fantasque gar-dent encore en mémoire cette scène atroce, ignoble de ce bœuf vivantconduit à l’échafaud sous les flashs des Smartphones....Mais cetteénième théâtralisation de l’horreur devenue depuis de nombreusesannées son sport-favori, fut de toute évidence la goutte d’eau quidéborda le vase. On ne lui a jamais pardonné cet acte insupportable,inutilement gratuit, criminel envers l’espèce animale, une créaturesacrée aux yeux de Dieu le créateur de l’univers, de toutes les créa-tures terrestres et célestes. Dieu est amour, Dieu est pardon, maisattention on ne ruse pas avec les versets coraniques pour des effetsde manche.. B. CAMARA/Le Phénix

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Quotidien d’information et de communication MALIKILé - N°998 du 17/12/20218

Koné, tu laisses un grand vide mais un souvenir intarissable pournous qui t'avons connu et estimé. Que la terre te soit légère et quele Tout Puissant t'accorde le paradis éternel.

LU SUR LA TOILE

district ; d’Emmanuel DARANKOUM, Secrétaire Permanent del’OHADA; et du Président en exercice des Chefs d’État et de Gouver-nement de l’OHADA, SE, le Colonel Assimi GOÏTA.Dès l’entame de ses propos, M. DARANKOUM a livré une analyse syn-thétique de la présidence malienne à la tête de l’OHADA. Selon sesprécisions, plusieurs activités ont couronné ce mandat. Des activitésvisant surtout à stimuler le milieu des affaires au sein des 17 paysmembres de l’Organisation commune.Malgré les nombreux défis auxquels ces pays sont confrontés,l’OHADA évolue avec dynamisme, s’est réjoui le Secrétaire permanentqui estime que c’est cet engagement qui vaut toute la confiance pla-cée en cette Organisation.Prenant la parole dans le cadre de l’ouverture des travaux de cette51e session de l’OHADA, le Président de la Transition, SE, le ColonelAssimi GOÏTA, a indiqué dans son allocution que « le Mali a toujoursété à l’avant-garde de l’unité africaine ». Car, a-t-il précisé, seulel’union peut permettre à l’Afrique de relever les nombreux défis aux-quels elle est confrontée. Pour y réussir, il invite à la promotion decertaines vertus comme la transparence, l’intégrité et l’équité dansla gestion des affaires.Tout en rappelant le contexte difficile que traverse le Mali, le Prési-dent GOÏTA a fait savoir que son pays est à jour dans toutes sescontributions au sein de l’OHADA.Toutefois, avant de déclarer ouverts les travaux de cette session, leChef de l’État a exhorté les participants à ces deux jours d’échangessur les questions de développement en Afrique, à l’examen de tousles points inscrits à l’ordre du jour de la présente session. Le Malifera tout ce qui est à son pouvoir pour la réussite de ces travaux, a-t-il rassuré.

Modibo Mao Makalou

Modibo Mao Makalou est avec Drissa Niono.Chaque instant de la vie est un pas vers la mortdisait Corneille. Notre dernière rencontre date dequelques semaines sur le plateau d'Africabletélévision où nouséchangeames après l'émission le Débat du Dimanche. Je fus l'un detes premiers invités dans tes nouveaux locaux de Rempart FM et tum'as présenté à tes collaborateurs avec beaucoup d'égards et deconsidérations. Je garderais toujours de toi l'image du journalistecourtois, affable, calme et professionnel. Dors en paix dogo Makan

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MALIKILé - N°998 du 17/12/2021 Quotidien d’information et de communication 9

Boubacar Btang

Répondez-moi sincèrement.Est ce réellement une chanson qu'on peutécouter avec ses parents biologiques dans unemême pièce ?Aucun parent responsable, n'acceptera d'écouter cette chanson nui-sible avec ses enfants à ses côtés. Oumou Sangaré du Mali,Ali Farkadu Mali,Youssou N'Dour du Sénégal,Salif Keita du Mali,Pape Diouf duSénégal. Tous des icônes de la musique,ils ont fait du succès,il sontdevenus riches et célèbres,mais ne sont jamais passés par le chemindont Sidiki emprunte aujourd'hui.Quel diable lui conseille ? Btang!!!

Gouvernorat de la Région de Kayes

KAYES ||LE 16 DÉCEMBRE 2021||ACTUALITÉ...A #Sadiola, le Gouverneur de la Région, le ColMoussa SOUMARÉ a présidé ce matin la céré-monie d'ouverture de l'atelier de concertationlocale sur la sécurisation des carrières minièresà Sadiola. Cette initiative du conseil communal deSadiola en collaboration avec la jeunesse et la SEMOS SA vise à at-ténuer les dangers liés à l'exploitation illégale des carrières tout ensensibilisant les villages riverains de la mine.

LU SUR LA TOILE

FIGARO DU MALI

Projet de Loi de Finances 2022 : adoption dé-finitive par Conseil National de Transition (CNT).Les membres du Conseil National de Transition(CNT) ont adopté la deuxième partie de la loi de Finances présentéepar le ministre de l’Économie et des Finances, ce jeudi 16 décembre2021, à l’unanimité des membres présents.Cette seconde partie du vote, qui est relative aux Programmes et auxDotations du Budget d’Etat 2022, fait suite à l’adoption par le CNT,le 25 novembre 2021, de la première partie du vote consacrée auxconditions générales de l’équilibre budgétaire et financier de la loide financesLes prévisions des recettes budgétaires s’élèvent 2 130,721 milliardsde francs CFA contre 2 188,653 milliards de francs CFA dans la loi definances rectifiée 2021, soit une diminution de 57,932 milliards defrancs CFA. Les prévisions des dépenses budgétaires pour l’exercice2022 s’élèvent à 2 748,285 milliards de francs CFA contre 2 841,580milliards de francs CFA dans la loi de finances rectifiée 2021, soitune baisse de 93,295 milliards de francs CFA.Au titre des dépenses, le Cadre Stratégique pour la Relance Écono-mique et le Développement (CREDD 2019-2023) demeure le cadrede référence pour la mise en œuvre des stratégies de développementet la priorité sera accordée à la prise en charge des mesures inscritesdans le Plan d’Action du Gouvernement 2021-2022.Le projet de loi de Finances 2022 est le cinquième budget présentéen mode programme.

Professeur Cheick Yacoub Doucoure

Un souvenir du Professeur Cheick Yacoub Dou-coure avec l'ancien président feu Amadou Tou-mani Touré lors de sa dernière visite chez leProfesseur à Sikasso. Qu'Allah Subhana-u Wa Ta'aLa lui fasse miséri-corde et lui accorde le plus haut degré du paradis.C'est à Allâh que nous appartenons et c'est vers Lui que nous re-tournerons.

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Quotidien d’information et de communication MALIKILé - N°998 du 17/12/202110

RFI Afrique

Le Cameroun et la Confédération africaine defootball (CAF) ont dévoilé les contours du pro-tocole sanitaire durant la prochaine Couped’Afrique des nations (CAN 2021), prévue du 9 janvier au 6 février2022. Le Secrétaire général de la CAF indique par ailleurs que lesjoueurs évoluant en Angleterre pourront rejoindre leur équipe natio-nale plus tard, répondant là-aussi aux critiques des clubs européensenvers la CAN 2021.

Abdoul MBAYE

Une fierté mais beaucoup de souffrance. Leceebu jënn entre à l’Unesco mais quitte les mai-sons des Sénégalais en raison des prix alimentairesdevenus excessifs.

Macky Sall

Après la pause de l’année dernière due à lacrise sanitaire, le Sénégal se réjouit d’accueillir,à nouveau, le Sommet du bassin sédimentaire dela Mauritanie, du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée Bissau et dela Guinée Conakry, communément appelé MSGBC Oil, Gas & PowerSummit.

LU SUR LA TOILE

L'atelier se tient dans la maison des jeunes de Sadiola.Cet atelier est un cadre propice pour formuler des solutions adaptéesrelatives à la protection des carrières minières et poser la problé-matique de la valorisation des initiatives en matière d'emploi et dela formation professionnelle.Ainsi, le Gouverneur a invité les participants à des discussionsfranches dans le plus grand respect afin d'atteindre les objectifs dudéveloppement durable.Il faut signaler la présence des autorités administratives, commu-nales, traditionnelles et plusieurs autres acteurs impliqués.

Maliweb Infos

Deux hommes armés ont braqué un hommedevant sa porte hier 15 décembre 2021 au quar-tier Saneye à Gao. Ils l’ont tabassé et laissé pourmort avant de fouiller sa maison pour emporter une importantesomme d’argent. La victime a été transportée d’urgence à l’hôpital.

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MALIKILé - N°998 du 17/12/2021 Quotidien d’information et de communication 11

Kerviel Jérôme

Si quelqu’un a le contact de Claude Guéant etpeut me dire dans quelle cellule il se trouve àla santé cela serait sympa. J’ai oublié ma cartebancaire là bas en 2008 … s’il peut me le récupérer ce serait top.Joyeux noel

Demba Diop

Vous souffrez dans votre travail et vos effortsne sont pas récompensés? Vous souffrez dansvotre couple et vos efforts ne sont pas récompen-sés? Sachez qu’à la racine de la souffrance loge vos désirs inassouvis.A la racine de cela réside votre égo sur-dimensionné. Soyez humble

Casimir Apiè Sangala

Mpho Phalatse élue maire de Johannesburg,6 millions d'habitants.

LU SUR LA TOILE

Housseyne Ag Issa

#France #Sahel #Mali Je répète...La Francen'a pas mis fin à l'opération Barkhane, mais achangé le nom en Takuba, comme elle l'a fait avecServal, qui est devenu plus tard Barkhane, juste cette fois elle s'estétendue son influence en disant qu'il s'agit d'une force européenne.

Mamadou Ismaila KONATE

280 en Space pour une «dynamique nouvellede transition face à la menace de sanctions» :une texte (en préparation) va appeler la CI à pré-server le , surseoir aux sanctions, vers une transition limitée, enca-drée, inclusive, non antagonique et malienne. #PourLeMaliJeMengage

Sory Ibrahim Keita

Replying to @vieuxmkoLes solutions doiventvenir du et uniquement du . Faire partie d'unecommunauté, signifie t il se plier à toutes ses exi-gences?Des exigences qui, en réalité cachent des agendas et mé-connaissent celles d'un peuple prêt à tourner une page de sonhistoire.

Ousmane Sonko

Macky Sall est un Président qui ne commu-nique que pour des détails n'ayant aucun im-pact sur le quotidien des Sénégalais. Il nes'adresse jamais au peuple lorsqu'il y a mort de migrants clandestins,matraquage d'étudiants, etc.

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BREVES

L’Amérique adresse un avertissement au Mali. Le départementd’État s’inquiète d’un possible recours des autorités de Ba-mako au groupe de mercenaires russes Wagner. D’après lesÉtats-Unis, une telle décision serait non seulement très coû-teuse, mais aurait aussi des conséquences potentiellementgraves, comme en Libye ou en Centrafrique.

10 millions de dollars par mois. C’est ce que coûterait au Mali,selon le département d’État, un éventuel contrat avec la sociétéWagner, groupe de mercenariat russe réputé proche de Vladimir

Poutine et soupçonné de servir plus ou moins directement les intérêtsde la Russie dans les pays où il est déployé.Dans son communiqué du mercredi 15 décembre, le département d’Étatestime que cet argent serait mieux utilisé à aider les forces maliennesà combattre le terrorisme ou pour les services publics. Selon le texte,le groupe Wagner, qui fait l’objet de sanctions américaines, est connupour déstabiliser et appauvrir les pays dans lesquels il opère. Et le com-muniqué de citer les exemples de l’Ukraine, de la Syrie, et plus prochedu Mali, de la Libye et de la Centrafrique.Dans ce dernier pays, selon Washington, les mercenaires de Wagner sesont rendus coupables de violations des droits humains et d’exécutionsextrajudiciaires. Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, avaitdéjà mis en garde le Mali le mois dernier lors de sa visite au Sénégal.Les États-Unis regrettent aussi le refus malien d’un déploiement deforces supplémentaires des Nations Unies « qui auraient contribué, sanscoût supplémentaire, à la protection des civils ».

Source : RFI

Wagner : Les États-Unis mettent engarde le Mali quant à un recours auxmercenaires russes

Au Mali, l’ancien ministre Soumeylou Boubeye Maïga est hos-pitalisé depuis ce mercredi 16 décembre 2021 au soir. « Riende très grave », selon ses proches, mais son état de santé ajustifié qu’il soit transféré dans une clinique de Bamako. L’an-cien ministre de la Défense et Premier ministre est en déten-tion à la Maison Centrale d’Arrêt de la capitale maliennedepuis fin août. Il est inculpé pour des affaires de corruptionliées notamment à l’achat de l’avion présidentiel en 2014.

“Il ne faut pas s’inquiéter », commence par rassurer un membrede sa famille. Qui précise que Soumeylou Boubèye Maïga a ététransféré mercredi soir, vers 21 heures, dans une clinique privée

de Bamako, pour réaliser une série d’analyses. « Il a 67 ans, lorsqu’ilétait en liberté il subissait des examens de contrôle tous les deux moispour suivre certaines pathologies, là cela faisait quatre mois qu’il n’enavait fait aucun », affirme ce proche.Depuis son incarcération, le 25 août dernier, les avocats de SoumeylouBoubèye Maïga n’ont de cesse de dénoncer ses conditions de détention,dans une cellule surpeuplée et dans des conditions d’hygiène som-maires. Une situation jugée humiliante par ses proches, et qui auraitcontribué à la dégradation de son état de santé. Ses différentes de-mandes de mise en liberté surveillée ont toutes été rejetées.En début de semaine, les avocats de Soumeylou Boubèye Maïga avaientdéposé une nouvelle requête auprès de la Cour Suprême : son médecintraitant avait jugé nécessaire le placement de l’ancien ministre dans uncentre hospitalier, sous surveillance médicale. Aucune précision à cestade sur la durée de son séjour hors de la Maison Centrale d’Arrêt deBamako. La date de son procès n’a pas encore été fixée.

Source : RFI

Mali : Soumeylou Boubeye Maïga estsorti de prison pour être hospitalisé

w w w.malikile.com

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Quotidien d’information et de communication MALIKILé - N°998 du 17/12/202114

Après la France et l’Union Européenne, c’est au tour des États-Unis de mettre en garde Bamako contre les conséquences fi-nancières et politiques d’un recours à la société privée Wagner,

un groupe paramilitaire russe. Des admonestations qui passent mal auMali, en proie à un terrorisme récurrent.Il faut qu’on soit sérieux, les États ne se jugent pas par des intentions.Cette affaire dite Wagner est utilisée comme une sorte de chantage surl’État malien pour l’empêcher d’explorer ou de travailler avec certainspartenaires. Si c’est ça l’objectif, je crois que c’est raté. L’État malien ades problèmes sérieux de sécurité.C’est par une interview accordée à la BBC Afrique le 14 décembre, etlargement reprise par MaliWeb, que le ministre malien des Affairesétrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a apportéun démenti formel quant à l’existence d’un contrat militaire avec legroupe russe Wagner.Il répondait ainsi à une série de critiques internationales sur le possiblerecours de l’État malien à la société paramilitaire. Le 13 décembre,l’Union Européenne a décidé de sanctions contre le groupe paramilitaire.Une semaine plus tôt, la France, par la voix de sa ministre de la Défense,Florence Parly, avait fait savoir qu’elle jugeait toute présence du groupede mercenaires russes au Mali “inacceptable”. Le Mali avait été mis engarde contre “les conséquences que pourrait avoir l’arrivée de Wagnerau Mali”.Enfin, ce 15 décembre, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken aaffirmé par la voie d’un communiqué que “les forces de Wagner, connuespour leurs activités déstabilisatrices et leurs violations des droits hu-mains, n’apporteront pas la paix au Mali, mais déstabiliseront davantagele pays”.TRANSITIONDans son interview à la BBC, Abdoulaye Diop est également revenu surla transition au Mali, assurant que la junte militaire n’avait pas l’intentionde rester au pouvoir. “Les élections seront organisées dans un délai rai-sonnable”, a précisé le chef de la diplomatie malienne.Il répondait ainsi aux inquiétudes portant sur le respect par les autoritésmaliennes du calendrier électoral de transition qui prévoit un passagedu pouvoir aux civils par des élections le 27 février 2022.

Source : Courrier international

L’affaire de la milice Wagner ? Un “chantage contre le Mali” !

Les Assises nationales de la refondation entrent dans leurdeuxième phase. Après la phase communale la semaine der-nière, c’était au tour des cercles et du District de Bamakod’entamer les travaux de concertations ces derniers jours. Au-torités traditionnelles, sociétés civiles, représentant des cor-porations de la police, de la justice, ou de l’armée étaient doncréunis pour débattre au Centre Aoua Keita pour le compte de laCommune 3 de Bamako.Avec notre correspondant à Bamako, Kaourou Magassa

Ala porte d’une salle de réunion du Centre Aoua Keita, MahamadouKouyaté est tout sourire. Conseiller municipal, il a été désignéprésident du comité d’organisation des Assises nationales de la

refondation pour sa commune : « Au départ, on avait tablé sur 100 per-sonnes, mais aujourd’hui, on est à plus de 200 personnes. »Séparés en deux groupes, les personnalités présentes sont invitées àse prononcer sur 13 thématiques. Au fil de la journée, des propositionssur les questions de défense, de justice et de gestion de l’État, sontavancées.Dans sa prise de parole, Samba Traoré, pourtant membre du groupementMC-ATT (Mouvement Citoyen pour l’Alternance, le Travail et la Transpa-rence) fustige le trop grand nombre d’organisations politiques, estiméà plus d’une centaine dans le pays : « si vous n’avez pas participé deuxfois à une élection présidentielle, législative ou communal, ou si vousn’avez pas eu des élus, là on va vous retirer votre titre de parti politiqueet vous serez comme une association, c’est très simple. »Les débats s’essoufflent avec l’arrivée de la nuit. Moment choisis parMamadou Kamory Keïta pour quitter la réunion : « Nous avons un pro-blème d’expert par rapport aux différentes thématiques, aussi cela nousprend beaucoup de temps de nous entendre sur les termes de réfé-rences, regrette Mamadou Kamory Keïta. Sinon nous avons le souci derendre quelque chose de potable qui pourrait nous sortir de cette criseque le Mali connait. »Ce jeudi, il l’affirme, il sera de retour dans cette même salle. Pour, àson niveau, porter des propositions sur la thématique de la santé.

Source : RFI

Assises nationales de la refondation au Mali : Les discussions arrivent au niveau des Districts

BREVES

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BREVES

4,5 millions de personnes, 200 milliards de francs CFA injectésdans les zones rurales, 140 milliards de francs CFA dans lesintrants et équipements chaque année, et plusieurs secteursconnexes avec des milliers d’emplois. Le coton est un secteurstratégique pour le Mali. Mais la transformation et le faible ni-veau de la production bio, pour laquelle la demande ne cessede croître, sont des défis à relever pour la durabilité.

Réussir à rehausser le niveau de transformation à environ 20%dans un secteur qui transforme moins de 2% de sa production,c’est le défi que s’est lancé l’Association pour Valorisation du

Coton (AJVC), depuis quelques années, avec les acteurs qu’elle regroupeautour du Festival Panafricain de la Cotonnade (FEPAC), qui fêtera sa5ème édition du 23 au 26 décembre 2021.Avec une production estimée à 820 000 tonnes de coton graine en 2021,pour une superficie de 810 000 hectares et un rendement moyen de1,12 t/ha, le Mali affiche des prévisions optimistes, avec respectivement918 440 et 979 139 tonnes en 2022 et 2023. Et les rendements grimpe-ront à 1,58 t/ha. « Ces projections justifient l’engagement de réussir larelance du secteur », selon les autorités. Dans cette perspective, laproduction et la valorisation du coton biologique devraient rendre « plusattractif le coton malien ».Le bio comme boosterAvec l’augmentation de la demande mondiale, le Mali entend prendreune place active dans la production de coton bio. Mais, avec 796 tonnes

Mali-coton : Encourager le bio

par an, elle reste marginale et ses acteurs confrontés à de nombreusesdifficultés. Faiblesse des rendements, faible production d’engrais or-ganiques essentiels à la production biologique ou encore absence deprime bio ont eu pour conséquence une baisse progressive de la pro-duction entre 2016 et 2019, de 341 tonnes à 285 tonnes en 2018 et 252tonnes en 2019.Le Mali a intérêt à développer cette culture pour plusieurs raisons, selonBernard Laguerre, dans « Intrants biologiques et enjeux de marché ducoton biologique » : un prix plus avantageux que celui du coton conven-tionnel et des avantages pour l’environnement. Le coton bio peut offriraux producteurs une amélioration de leurs revenus et de leurs conditionsde vie. Mais il faut réunir certaines conditions, comme l’augmentationdes rendements, la réorganisation de la filière, la certification de la pro-duction et une montée dans la chaîne de valeur de la filière, à traversla création d’une usine de filature de coton bio notamment.

Source : Journal du Mali

Au cours d’une intervention de Barkhane le 11 décembre un dji-hadiste a été tué. A ses côtés se trouvait un cadre du HCUA quia également été tué. Cette intervention met une nouvelle fois

en avant l’implication de certains membres du HCUA aux côtés des dji-hadistes. Elle a suscité l’indignation du groupe qui n’hésite pas, via uncommuniqué, à déformer la vérité et tromper le monde sur sa vraie na-ture. Il n’est finalement pas si surprenant de trouver auprès d’un djiha-diste visé par Barkhane, un membre du HCUA. Ce groupe n’est pasexempt de reproches : responsable du détournement d’aide humanitaire

Le HCUA : Connexions douteuses avec les djihadistes

à Kidal, réclamant de colossales indemnités pour l’application de l’APRà Ménaka... Où va cet argent ? Leur soutien aux djihadistes est à peinedissimulé.En effet, personne n’est dupe quant à la proximité du HCUA et d’AnsarEddine. Cette collusion se fait en particulier par des proches de SidanAg Hita, l’assassin de Kidal, preneur d’otages et impliqué dans toutessortes de trafics, du moment que ses intérêts personnels sont sauve-gardés. L’appartenance du HCUA aux groupes signataires lui a permisde conserver son arsenal et une mission de protection des populationslui a été confiée. Pourtant le HCUA se réduit à être la vitrine politiqued’Ansar Eddine et un vivier pour les ambitions djihadistes.

Boubacar Samba

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Article 2 : Au sens de la présente loi, constitue un enrichissement illicite : soit l’augmen-tation substantielle du patrimoine de toute personne, visée à l’article 3 ci-après que celui-ci ne peut justifier par rapport à ses revenus légitimes, soit untrain de vie menée par cette personne sans rapport avec ses revenus légitimes.

Article 3 : Sont assujettis à la présente loi, toute personne physique civile ou militaire,dépositaire de l’autorité publique, chargée de service public même occasion-nellement, ou investie d’un mandat électif ; tout agent ou employé de l’Etat,des collectivités publiques, des sociétés et entreprises d’Etat des établisse-ments publics, des organismes coopératifs, unions, associations ou fédérationsdesdits organismes, des associations reconnues d’utilité publique, des ordresprofessionnels, des organismes à caractère industriel ou commercial dontl’Etat ou une collectivité publique détient une fraction du capital social, et demanière générale, toute personne agissant au nom ou pour le compte de lapuissance publique et/ou avec les moyens ou les ressources de celle-ci.

Les dispositions de la présente loi sont aussi applicables à toute personne morale qui a participé à la commission de l’infraction.

Le champ d’applicationde la Loi n°2014-015 du 27 mai 2014

portant prévention et répression de l’enrichissement illicites’étend à tous les agents publics sans exception

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ACTUALITE

La mort d’un officier du HCUA (HautConseil pour l’Unité de l’Azawad) par l’ar-mée française fait polémique au-

jourd’hui entre les groupes armés du Nord etl’état-major français. Pour les premiers, Egh-lass Ag Babaye, membre du Sous-comité Dé-fense et Sécurité du Comité de Suivi del'Accord pour la Paix et la Réconciliation issudu processus d'Alger (CSA), a fait l’objet d’unassassinat extrajudiciaire. L’armée françaises’en défend et affirme avoir neutralisé un cadreGroupe de soutien à l’Islam et aux musulmans(GSIM). C’est par un communiqué rendu public, le 13décembre, que la CMA (Coordination des Mou-vements de l’Azawad) a annoncé la nouvelle.

« C’est avec consternation et désolation quela CMA apprend l'assassinat extrajudiciaire parles forces françaises de Barkhane de l'un deses Officiers, Monsieur Eghlass Ag Babayemembre du Sous-comité Défense et Sécuritédu Comité de Suivi de l'Accord pour la Paix etla Réconciliation issu du processus d'Alger(CSA) et de son jeune compagnon Attaher, sa-medi 11 décembre 2021. La CMA condamne avec la dernière rigueur cetassassinat. Elle informe l'opinion nationale etinternationale de ces forfaitures perpétréessciemment à maintes reprises, pour des rai-sons encore inconnues par les forces fran-çaises contre ses officiers, ses militants etmême la population n’est pas épargnée. La

CMA rappelle que des tels actes ne contri-buent pas à renforcer la confiance entre desacteurs évoluant dans la même zone mais plu-tôt sont une source de déstabilisation », in-dique le communiqué de la CMA. Le Haut Conseil pour l’Unité de l’Azawad(HCUA) mouvement d’appartenance de EghlassAg Babaye, qui a été créé par Alghabass Ag In-talla, accuse pour sa part la force Barkhanede bavure. Ce groupe armé du nord du Mali,issu d’une scission d’Ansar Dine de Iyad AgGhaly, mais signataire de l’accord de paix de2015, affirme que l’un de ses officiers, EghlassAg Babaye, et son jeune accompagnateur ontété tués samedi 11 décembre dans la régionde Kidal par une frappe aérienne française,qu’il qualifie d’« assassinat extrajudiciaire »et demande des comptes. Une thèse rejetée en bloc par l’armée fran-çaise, qui reconnaît une opération mais assureavoir visé un cadre du Groupe de Soutien à l’Is-lam et aux Musulmans (GSIM). En effet, selonles confidences d’un haut-gradé de l’Etat-major des armées françaises à RFI, ce n’estpas Eghlass Ag Babaye, qui était visé, maisplutôt l’homme qui accompagnait et qui seraiten fait un logisticien du Groupe de Soutien àl’Islam et aux Musulmans (GSIM), lié à Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI). « Nous avions une convergence d’élé-ments montrant qu’il s’agissait d’unproche du premier cercle de Seidane AgHitta », explique le haut-gradé de l’Etat-majordes armées françaises, qui précise que ce Sei-dane Ag Hitta est l’un des principaux chefs duJNIM et bras droit d’Iyad Ag Ghaly. Le HCUAconfirme que le jeune homme, prénommé At-taher, âgé seulement de 15 à 16 ans, faisaitbien partie de la famille de Seidane Ag Hitta,mais «… ce n’est pas parce qu’ils sont pa-rents que ça fait de ce gamin un logisti-cien du GSIM ». Selon le haut-gradé français, l’objectif initialétait de capturer les deux hommes, et c’estparce qu’ils auraient eux-mêmes ouvert le feuen sortant de leur pick-up que les soldatsfrançais auraient été contraints de riposter. LeHCUA confirme que les deux corps ont été re-trouvés criblés de balles, à plusieurs dizainesde mètres de leur véhicule. Véhicule qui aquant à lui été stoppé par des hélicoptères etretrouvé complètement calciné.

Yama DIALLO

Mort de Eghlass Ag Babaye : La France écarte l’hypothèsed’une bavure

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ACTUALITE

La présente session du Conseil des Mi-nistres de l'Organisation pour l’Harmo-nisation en Afrique du Droit des Affaires

(OHADA) se tient à Bamako du 16 au 17 dé-cembre 2021, soit la deuxième de la prési-dence du Mali au titre de l’exercice 2021 surle sol malien. Elle s’inscrit dans la dynamiquede donner un nouveau souffle à l'Organisationcommune pour qu’elle demeure le précieuxinstrument d’intégration et de développementdes 17 pays membres.Dans ses propos introductifs, le SecrétairePermanent de l’OHADA, Pr Emmanuel SibidiDarankoum, a laissé entendre que l’OHADA esten train de monter en puissance. Il a aussi si-gnalé que la subvention est à hauteur de 4millions d’euros. Elle est faite par le ministèredes affaires étrangères de la France au profitde l’OHADA et un appui technique de la Chine,du Canada entre autres. Ensuite, il dira quel’OHADA incarne le panafricanisme. Selon lui,plusieurs activités ont couronné ce mandat.Des activités visant surtout à stimuler le mi-lieu des affaires au sein des 17 pays membresde l’organisation commune. Malgré les nom-breux défis auxquels ces pays sont confrontés,

l’OHADA évolue avec dynamisme. Fier de la tenue de cette session sur le sol ma-lien, le Président en exercice de l’Organisation,le Colonel Assimi Goïta, chef de l’Etat, a rap-pelé que la 50ème session du Conseil des Mi-nistres avait été organisé par le Mali les 24 et25 mars 2021. Raison pour laquelle, le prési-dent Goïta s’est félicité que le Mali abrite ànouveau la 51ème session de l’organisationcommune. Il a évoqué les réalisations effec-tuées par le Mali au cours de son mandat. De-vant les membres du conseil des Ministres del’OHADA, le Président de la Transition a souli-gné que cette organisation contribue à la dy-namisation de la population pour lutter contrele blanchiment des capitaux et le financementdu terrorisme.En outre, le président Goïta est revenu sur l’or-dre du jour de cette réunion, qui consiste no-tamment l’adoption du budget pour l’exercice2022, la désignation de hauts cadres de l’or-ganisation. Et d’ajouter que le Mali est à jourpour les engagements en vue d’assurer l’inté-gration africaine.Il a invité le comité des experts à mener desréflexions constructives pour proposer au

Conseil des Ministres des mesures concrètesen vue d’assurer la pérennité du financementde l’Organisation. L’autre chantier important,rappelle-t-il, sur lequel l’expertise du comitédes experts est requise, a trait aux activitésnormatives. « Il s’agit du rapport sur l’im-pact économique et l’uniformité d’appli-cabilité du droit OHADA, la révision del’Acte uniforme portant organisation desprocédures simplifiées de recouvrementet des voies d’exécution, l’avant-projetd’acte uniforme sur les conflits de lois etla circulation des actes publics ainsi quel’étude exploratoire relative aux transac-tions électroniques », a conclu le ColonelAssimi Goïta.On notait la présence des membres du gou-vernement du Mali, du Conseil national de latransition, des ministres de l’économie et desfinances ainsi que des chefs d’institutions despays membres de l’OHADA et de plusieurs di-plomates.

Ibrahim Sanogo

51ème session du conseil des ministres del’OHADA : De fortes résolutions attendues ! La cérémonie d’ouverture de la 51ème session du Conseil des Ministres de l'Organisation pour l’Harmonisation en Afrique du Droitdes Affaires (OHADA) a été présidée le jeudi 16 décembre 2021, par le Président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta au Centre In-ternational de Conférences de Bamako (CICB).

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Il faut préciser que la conférence de presseportait sur les négociations, les lettres demenaces du MEN, le mouvement enclen-

ché avec le dépôt d’un préavis de grève et l’ap-pel à la mobilisation. Au regard des propostenus, tout à croire que les enseignants vontenclencher une série de grèves cette annéeaussi. La déclaration des syndicats signataires del’éducation du 15 octobre 2016, a été lue parle porte-parole, Ousmane Almoudou. A l’encroire, les syndicats de l’éducation signatairesdu 15 octobre 2016, profondément attachés àl’apaisement du climat social, ont opté pourun dialogue franc. A cet effet, ils ont tenu desrencontres avec les acteurs de la société civile,les regroupements des partis politiques, lesassociations, les faitières de la presse, lespartenaires de l’école et ont engagé des né-gociations avec le gouvernement les 1er, 05 et12 novembre 2021. Malgré toutes ces rencon-tres, le gouvernement refuse toujours d’appli-quer la loi de la République à travers l’article39, soutient-il.En outre, il indiquera que lors de la conciliationdu 1er novembre 2021, le gouvernement a fait

une nouvelle proposition, car estimant qu’enfaisant l’augmentation sur l’indemnité de ré-sidence, d’autres fonctionnaires vont faire lamême réclamation. La nouvelle proposition enremplacement de la première est donc unemajoration de 10% de la même prime soit 15%lors de la conciliation du 12 novembre 2021.Malgré ces propositions, les syndicats del’éducation ont affirmé leur attachement aurespect strict du statut du personnel ensei-gnant. Ils ont exigé l’élaboration de la nouvellegrille 352 comme plancher et 1592 commeplafond du personnel enseignant de l’ensei-gnement secondaire, de l’enseignement fon-damental et de l’éducation préscolaire etspéciale comme seule alternative pour unesortie de crise.Et d’enchainer que :« Toutefois, les syndi-cats, à la demande de la Conciliation, ontadopté une flexibilité en élaborant unegrille aménagée de 352 comme plancheret 1392 comme plafond, qui a été aussirejetée par les représentants du gouver-nement au motif qu’ils n’ont pas mandatde discuter sur une grille. Face au refusdu gouvernement d’appliquer la loi de la

République, les syndicats ont jugé utiled’organiser des assemblées généralespour faire non seulement le point des der-nières évolutions des négociations, maisaussi mobiliser les militants pour leurpermettre de faire des propositionsconcrètes consignés par les syndicatsprésents sur place », a -t-il expliqué.Les syndicats rappellent que les enseignantsdu Mali ne seront plus humiliés pour desprimes modiques de direction. Ils rassurentles militantes et militants qu’ils engagerontun mouvement national pour rétablir dans sesfonctions tout responsable scolaire qui seraitdéchargé de ses prérogatives à la suite de l’ob-servation des mots d’ordres des syndicats del’éducation. Le mouvement est enclenché avecle dépôt d’un préavis de grève. Face au refusdu gouvernement d’appliquer la loi, les syndi-cats de l‘éducation ont décidé d’engager uncertain nombre d’actions. Il s’agit de la pré-sente conférence de de presse ; du dépôt d’unpréavis de grève, de la rencontre avec les pa-rents d’élèves, les CGS, l’AEEM dans les éta-blissements, des assemblées générales dansles établissements, de la marche pacifique na-tional, du dépôt d’un autre préavis de grève. « Les syndicats de l’éducation signatairesdu 15 octobre 2016, satisfait de la parti-cipation massive aux assemblées géné-rales du 25 novembre 2021, remercientles militantes et militants pour cette ac-tion hautement patriotique. Ils les appel-lent à la mobilisation, à l’engagement etsurtout à la détermination pour des ac-tions futures en vue de l’atteintes de l’ob-jectif commun », a-t-il précisé.

Ibrahim SANOGO

Application de l’article 39 : Les enseignants sur pied deguerre ! Les syndicats signataires de l’éducation du 15 octobre 2016, ont organisé, une confé-rence de presse le jeudi 16 décembre 2021 à la maison de l’enseignant. Il s’agissaitpour eux, de préparer l’opinion nationale sur les grèves qui pointent à l’horizon suite àla non application de l’article 39 du statut des enseignants.

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ACTUALITE

Invitée au Sénégal à recevoir le prix galienau nom du Mali, en tant que cheffe du dé-partement de la médecine traditionnelle,

Rokia Sanogo n'a pas voulu que cet événementpasse inaperçu pour un grand nombre des ma-liens. C'est pourquoi, elle s'est fait inviter dansl’émission « Grin du midi » de l’Office de radioet télévision du Mali (ORTM).Animées par la journaliste Fatoumata Koné etl'une de ses consœurs, la lauréate du prix ga-lien 2021, a amené avec elle, quelques pro-duits qui ont été longuement commentés aucours de l’émission. Il s’agit des médicamentsfaits à base de la plante « Balémé ». Lesquels,paraît-il ne sont pas ses propres recettes.Mais, des inventions qu'elle a trouvé en placeet qui pourraient être l'œuvre de ses prédé-cesseurs, à la tête du département de la mé-decine traditionnelle de l'INRSP.Ce qui est déplorable et que nous avons dumal à comprendre, tout au long de l’émission,le Pr Sanogo n'a pas parlé des faîtières quisont en train de faire la promotion de la mé-decine traditionnelle au Mali. Lesquelles, parleurs efforts soutenus par les plus hautes au-torités du pays, ont révolutionné ce domainede la santé, jusqu’à ce qu'il devient incontour-nable aujourd’hui. Même la FEMAPH, que la cheffe du départe-ment de la médecine traditionnelle considèrecomme son partenaire, n’a pas été cité expres-sément. N'en parlons pas de la CATHEMA etde l'APROPHAM qu’elle a préféré prendre pourdes ennemis jurés. Mais, le Pr Sanogo a pro-fité pour reconnaitre les efforts de ses devan-ciers à la tête de ce département. Lesquels,durant leurs mandats ont collaboré avec la CA-THEMA et l'APROPHAM. Parce qu'ils étaientconscients du professionnalisme des per-sonnes qui animent ces dites organisations.Comme le ridicule ne tue pas. Comment re-connaitre le travail de ses prédécesseurs, les-quels même avaient pour partenaires, ceux

qu’elle rejette ? En tout cas, en écourtant lescommentaires livrés par le Pr Rokia Sanogo,dans l’émission, on se presse d'imaginer quela médecine traditionnelle au Mali se résumeà elle.Alors qu'à notre avis, c’était l’occasion pour lacheffe du département de la médecine tradi-tionnelle de l'INRSP de jouer à la modestie etdédier ce prix à l’ensemble des professionnelsdu secteur. Une fois de plus, elle devrait êtrehumble et reconnaitre le travail savammentabattu par ceux-ci dans la promotion de la mé-decine traditionnelle au Mali.

Cependant, ce qui est encore regrettable aucours de cette émission, ce que, Rokia Sanogo,a fait avoir que son département a interdittoute forme de publicité des médicamentsconçus à base de médecine traditionnelle.Mais tout au long de ladite émission, elle n’afait que parlé de ses produits issus de laplante « Balemé ». Donc, profitant d'uneémission pour évoquer les bienfaits de cesproduits, ne sont pas de nature à qualifier celade la publicité ? Jugez-vous-même. L’actuellepatronne du département de la médecine tra-ditionnelle, ira plus loin pour parler de sonOng, Almeda, dirigée par quelqu’un d'autresous sa couverture.En définitive, tous ces bagages intellectuelsdevraient mis à profit pour fédérer tradithé-rapeutes du Mali. Mais, à l'état actuel deschoses, nous pouvons conclure qu’un intellec-tuel calé, n'est pas forcément un bon mana-ger.

Ki-Zerbo

Médecine traditionnelle :Quand le Pr Rokia Sanogo fait de la publicité sur le plateau de l'ORTM

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ACTUALITE

Le 3 décembre dernier, le Président de laTransition, le Colonel Assimi Goïta, re-mettait un important lot de matériels

roulants aux forces de défense maliennes.Cela faisait suite à la remise, le 26 novembredernier, des clés de quatre hélicoptères decombats MI-171 flambant neuf achetés auprèsde la Russie. À côté du renforcement des ca-pacités opérationnelles des FAMa, Assimi Goïtaprocède également à une réorganisation desforces. Trois régions aériennes créées et déli-mitées, l’unité antiterroriste réorganisée, laDirection Générale de la Sécurité de l’État rem-placée par l’Agence Nationale de la Sécuritéde l’État, une École de guerre en gestation, lasécurité commande les missions de la Tran-sition. « Si nous échouons à améliorer cettesécurité, condition nécessaire à l’accomplis-sement des autres axes du Plan d’action du

gouvernement, une grande partie des effortsdéployés sera vaine et nous serons condamnésà répéter les mêmes activités sans résultatstangibles », s’est justifié le ministre de la Dé-fense, le Colonel Sadio Camara, lors de la cé-rémonie de remise des matériels roulants auxforces de défense maliennes.Deux rythmes de réformes se côtoient : lerythme opérationnel, relativement rapide dufait de l’urgence du moment, et le rythme detemps long, d’ordre politique et social, décou-lant prioritairement de l’assainissement de lagouvernance de la Sécurité.

Une sécurité au second plan

Les prémices des réformes en matière de sé-curité au Mali datent des années 1990. Plu-sieurs initiatives sont nées, à la suite de

consultations, afin de toiletter le secteur. LeCode de conduite des Forces armées et de sé-curité de 1997, les Journées de réflexion dela Police nationale de 2001, les États générauxde la Sécurité et de la paix au Mali (2005), etc.en sont des exemples. Cependant, ces ré-flexions ont souffert de la non-application deleurs recommandations. Il manquait également une volonté politiquede la part du nouveau régime démocratique,fraîchement installé à la suite d’une dictature,qui voyait d’un mauvais œil une armée monteren puissance. « Le Mali avait vécu sous unedictature militaire pendant plusieurs décen-nies et la réforme des forces de défense et desécurité apparaissait comme potentiellementdangereuse, dans la mesure où elle aurait puredonner un certain pouvoir aux acteurs enuniformes. Je pense que cela peut aussi ex-

Sécurité : Une reconstruction pièces par piècesLe gouvernement de Transition poursuit le renforcement des capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité, ainsi queleur réorganisation. Le but est de répondre aux besoins des populations face au terrorisme. Mais cela participerait également de lavolonté des autorités de Transition de créer des conditions optimales de sécurité afin de tenir les élections, comme l’exige la commu-nauté internationale.

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ACTUALITE

pliquer pourquoi les autorités civiles del’époque n’ont pas donné l’impulsion suffisantepour rendre effectives les différentes initia-tives de réformes », analyse Niagalé Bagayoko,experte senior en réforme du secteur de la Sé-curité et Présidente d’African security sectornetwork.Elle poursuit en affirmant que les politiquesd’ajustement structurel ont encouragé cemanque de volonté politique d’accorder uneattention particulière à l’armée. « Avec les pro-grammes d’ajustement structurel, on consi-dérait que la Sécurité n’était pas un bien publicau même titre que l’Éducation ou la Santé. Et,en la matière, on a tendance à faire en sorteque les investissements dans le domaine dela Défense ne se fassent pas de manièreconséquente, car on les perçoit commecontraires aux investissements dans le déve-loppement ».

2012, le déclic

« Pourquoi le Mali ne veut-il pas se battre ?Est-ce qu’il a les moyens de le faire ? Chaquematin on ne fait qu’entendre de tels propos.Je voudrais leur dire que ma réponse est cetexercice. Le reste, on verra plus tard », décla-rait fièrement l’ancien Président Amadou Tou-mani Touré (ATT) lors d’un exercice militairecomplexe de commandos maliens le 20 janvier2011, en marge du Cinquantenaire de l’arméenationale.L’événement, retransmis en direct sur la télé-vision nationale, avait rendu les Maliens fiersde leurs forces de défense. Cependant, en2012, le réveil fut brutal. Ils constatèrent quel’échantillon dont on leur avait vanté la gran-deur n’était pas du tout représentatif de l’en-semble des forces de défense et de sécurité,alors en débâcle face aux indépendantistes duMNLA (Mouvement National de Libération del’Azawad), dans le nord du pays. Peinant à dé-fendre l’intégrité territoriale, ATT ne sera pluslà pour « voir le reste plus tard ». Il sera em-porté par un coup d’État militaire, à la suitede mouvements d’humeur de l’armée maisaussi de la société civile. Trois grandes régionstomberont entre les mains des rebelles duMNLA, puis sous la coupe de djihadistes dontla progression vers le sud du pays durerajusqu’à ce qu’ils soient arrêtés par l’interven-tion française Serval.L’affront essuyé avait montré une évidence : il

est plus qu’urgent de disposer d’un outil dedéfense et de sécurité professionnel, qui as-sure efficacement sa mission régalienne deprotection des personnes et de leurs biens.

Une reconstruction à deux vitesses

La Transition civile née à la suite du coupd’État de mars 2012 va poser les bases d’uneréforme de l’outil de défense nationale et desécurité, qui va allier réformes opérationnelle,politique et sociale. C’est dans cette optiqueque la Politique Nationale de Défense du Maliet la Loi d’Orientation et de ProgrammationMilitaire verront le jour. « Elles consistaient àrationaliser, assurer et garantir la montée enpuissance opérationnelle et capacitaire desFAMa sur cinq années budgétaires glissantes,sur la base des axes d’efforts dégagés et ducontrat opérationnel de chaque arme, en au-tonomie comme en interarmées », expliqueKissima Gakou, chargé des affaires straté-giques de défense et en charge à l’époque deconduire les travaux ayant accouché de cesdeux politiques.Cependant, une reconstruction de l’outil de dé-fense dans un contexte de réconciliation étaitillusoire sans prendre en compte les aspira-tions de tous les belligérants d’hier. C’est ainsique le nouveau pouvoir élu du Président Ibra-him Boubacar Kéïta va mettre en place en no-vembre 2013 un Groupe Pluridisciplinaire deRéflexions sur la Réforme du Secteur de la Sé-

curité (GPRS), dont les travaux vont conduireà la création, en août 2014, d’un Conseil Na-tional pour la Réforme du Secteur de la Sécu-rité (CNRSS). Son décret de création sera reluen juin 2016 afin de prendre en compte les dis-positions de l’Accord pour la paix et la récon-ciliation au Mali, issu du processus d’Alger.Composé de membres du gouvernement et desgroupes armés signataires de l’Accord, leCNRSS permettra de déterminer les critèresd’intégration des ex-combattants des mouve-ments signataires dans les corps constituésde l’État, y compris les forces armées et desécurité, mais aussi les conditions d’attribu-tion des grades et des fonctions de comman-dement et de reclassement. Il rendra aussipossible la réintégration des ex-combattantsanciennement membres des forces de défenseet de sécurité maliennes et le redéploiementdes premières unités des forces de défense etde sécurité reconstituées. En outre, le projetde création de la police territoriale est aussil’œuvre du CNRSS.

Allier gouvernance et capacitésopérationnelles

La Loi d’Orientation et de Programmation Mi-litaire, d’un budget de plus de 1 200 milliardsde francs CFA, avait pour but d’opérationnaliserles forces armées maliennes à l’horizon 2019pour faire face immédiatement aux défis sé-curitaires du moment. Elle comptait trois axes: les investissements, le personnel et le fonc-

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ACTUALITE

tionnement. Cependant, cette loi a souffert dela corruption, comme en atteste un rapport duBureau du Vérificateur Général.C’est cela le plus grand problème : l’aspectrenforcement des capacités opérationnellesdes forces est toujours privilégié au détrimentde la gouvernance. Ce qui rend difficile l’ob-tention de résultats sur le terrain. « Il est il-lusoire de prétendre renforcer les capacitésd’une armée sans travailler sur sa gouver-nance. De manière presqu’exclusive les auto-rités maliennes et leurs partenaires étrangersont mis l’accent sur le renforcement des ca-pacités opérationnelles de combat », expliqueNiagalé Bagayoko.Elle ajoute que, malgré tout, des efforts ontété faits en matière de gouvernance dans lecadre de l’EUTM, la mission d’entraînement etde formation de l’Union Européenne pour lesforces armées et de sécurités maliennes. Ce-pendant, l’absence de logistique adéquate, no-tamment de processus d’informatisation de lagestion de la paie et des ressources humaines,n’ont pas permis de produire des effets.La gouvernance inclut également de formerdes forces dotées de bonnes conditions de vieet soucieuses du respect des droits del’Homme et du droit des conflits armés, car «les exactions ont tendance à éloigner les po-pulations, qui ont de moins en moinsconfiance en leurs forces de défense et de sé-curité ».Pour Niagalé Bagayoko, il faut allier réformeopérationnelle et réforme politique pour plus

de résultats. « Le renforcement des capacitésmilitaires est loin d’être l’unique solution autype de crise de conflictualité auquel le Maliest confronté de manière préoccupante depuismaintenant 10 ans. Est-ce que les hélicop-tères de combat, les drones, les blindés, etc.détenus par la France au Mali ou par les États-Unis en Afghanistan ont réussi à venir à boutdu type d’ennemi combattu ? Non, ce n’est ab-solument pas le cas. Aujourd’hui, ce qui estnécessaire, c’est d’apporter une réponse poli-tique à la crise actuelle ».

Défis électoraux

À en juger par son Plan d’action, aujourd’hui,la mission fondamentale du gouvernement deTransition est l’organisation des élections. Ce-pendant, il pointe du doigt la situation sécuri-taire pour justifier l’impossibilité de la tenuede la présidentielle dans un peu plus de deuxmois.Dans une interview à Jeune Afrique, le 8 dé-cembre dernier, le ministre des Affaires Étran-gères Abdoulaye Diop a souligné les effortsconsentis par le gouvernement afin de releverles défis sécuritaires en vue de l’organisationdes élections. « Le gouvernement fournit desefforts importants pour améliorer le maillagedu territoire et créer les conditions pour latenue des scrutins. De gros investissementshumains et matériels sont en cours. Cette mo-bilisation nous permettra d’élever le niveau desécurité dans les plus brefs délais… Nous ne

sommes pas naïfs au point de penser qu’il faut100 % de sécurité pour conduire des élec-tions».Mais, selon Wassim Nasr, journaliste à France24 et spécialiste des groupes djihadistes, pen-ser que dans peu de temps les conditions desécurité idéales seront réunies pour les élec-tions est illusoire. Cependant, il évoque la pos-sibilité d’organiser élections à minima. « Il fautsavoir que bien avant les deux coups d’État lasituation sécuritaire n’était pas meilleure.Donc il faut partir du principe qu’il faut tenirles scrutins dans les zones où c’est possibleà minima. Les conditions optimales pour leurtenue ne sont pas réalistes aujourd’hui. Et pasqu’au Mali, mais dans plusieurs pays autourdu Mali ».Il explique que la sécurisation du processusélectoral demande « une grosse logistique, quin’est pas dans les capacités des autorités ma-liennes, même avec l’apport de la MINUSMAou de Barkhane. Je ne dis pas que le scrutinne doit pas avoir lieu. Il doit avoir lieu, maislà où c’est possible ».Le ministre des Affaires Etrangères Diop a dé-claré que seules 5 régions du pays sur 19 réu-nissaient des conditions minimales desécurité. Alors qu’on sait que l’élection prési-dentielle de 2018 et les législatives de 2020ont pu être tenues malgré des incidents. Cer-tains politiques pensent que l’argument de lasituation sécuritaire est brandi pour reporterl’organisation des élections. « On se demandesi la situation sécuritaire ne fait pas partied’une stratégie aux fins du report de la datedes élections. Certes, il y a beaucoup de loca-lités en insécurité, mais une conséquence decela est la concentration de ceux qui votentdans les centres-villes et villes moyennes »,déclarait à Journal du Mali en septembre der-nier, Djiguiba Kéïta, Secrétaire général du PA-RENA.Au même titre que plusieurs politiques duCadre d’échanges des partis et regroupementspolitiques pour la réussite de la transition, ilpréconise d’organiser les élections là où c’estpossible et de faire consensus pour accepterles résultats des urnes. Pour l’heure, la datedes élections et les propositions de réformesde la défense nationale et de la sécurité se-ront, semble-t-il, connues et validées à l’issuedes Assises nationales de la refondation.

Source : Journal du Mali

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ACTUALITE

Plusieurs projets du Fonds fiduciaire dela MINUSMA pour la Paix et la Sécuritéau Mali, d’un montant global de plus

de 3,3 milliards de francs CFA, ont été visitéspar une délégation de diplomates représen-tants plusieurs pays qui contribuent à cefonds. C’était dans le cadre d’une mission ef-fectuée le 1er et le 2 décembre derniers àTombouctou.Accompagnée de la Directrice de la Section dela Stabilisation et du Relèvement de la MI-NUSMA, cette délégation de diplomates étaitcomposée des représentants des ambassadesde l’Allemagne, du Canada, du Danemark, dela Norvège et des Pays-Bas, contributeurs auFonds fiduciaire de la MINUSMA pour la paixet la sécurité au Mali. Plusieurs réalisationset travaux en cours ont ainsi été constatés parla délégation et des échanges ont eu lieu avec

leurs principaux bénéficiaires et auteurs. Desréunions ont également été tenues avec lesautorités administratives et militaires locales,ainsi que les notabilités. Parmi elles, le Gou-verneur et le Président de l’Autorité intérimairede la région, ou encore la Cheffe du Bureau ré-gional de la MINUSMA par intérim. Auprès deleurs interlocuteurs, les diplomates ont aussipu s’enquérir des défis auxquels la région deTombouctou fait face.

Culture, sécurité, justice et infrastructures

Le premier projet du Fonds Fiduciaire à avoirété visité est celui de formation et d’équipe-ment des formateurs à la restauration des ma-nuscrits anciens. Il est mis en œuvre parl’UNESCO en partenariat avec l’Institut des

Hautes Études et de la Recherche IslamiqueAhmed Baba de Tombouctou (IHERI) et le Cen-tre pour l’Étude des Cultures Manuscrites del’Université de Hambourg. Projet de sauve-garde de cet important patrimoine culturelmalien et mondial que sont les manuscrits, ilest financé grâce à la contribution de la Nor-vège, pour un montant d’un peu plus de 783millions de FCFA (405 610 dollars américains).« Grace à ce projet, notre institut a pu restau-rer et numériser plus 10 000 manuscrits sur42 000 existants et les travaux continuent en-core. Pour la culture et l’héritage malien, celaconstitue un valeur inestimable » a déclaréMonsieur Cissé, directeur Adjoint de l’IHERI.Dans le même élan, la délégation s’est renduedans la maison de Heinrich BARTH, explorateurallemand du 19ème siècle. Dans ce lieu chargéd’histoire, une discussion à bâtons rompus a

Tombouctou : Plusieurs projets du Fonds fiduciaire de la MINUSMA sont passés en revue par les contributeurs

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ACTUALITE

eu lieu avec les membres de l’Association «Lecture vivante » qui en a la gestion, dans lecadre d’un projet financé par l’Allemagne enpartenariat avec l’UNESCO, pour célébrer le200ème anniversaire de Heinrich BARTH.La ville de Tombouctou, malgré son statut decapitale régionale, regorge de zones non oumal éclairées. Une situation qui concoure àl’insécurité et freine les activités économiqueset socio-culturelles. Le projet de l'installationde 70 lampadaires solaires à Tombouctou et250 à Gao, financé par la Norvège à travers leFonds fiduciaire pour près de 663 millions deFCFA, a permis de contribuer à y remédier. L’onassiste désormais à une relance des activitéssocio-économiques au crépuscule. « À la nuittombée, les habitants se réapproprient désor-mais la rue », ce dont l’un des jeunes habitantsdu quartier de la Place Sankoré a témoignéface aux diplomates venus constater le chan-gement.Trois autres projets réalisés grâce aux contri-butions de l’Allemagne, des Pays-Bas et duDanemark ont également été passés en revue.Le premier, est relatif au renforcement des ca-pacités techniques et logistiques des Forcesde sécurité du Mali (FSM). D’un coût global deprès de 179 millions (exactement 178.887.961)de francs CFA et parrainé par la Police des Na-tions Unies à la MINUSMA, ce projet est mis

en œuvre dans cinq cercles de la région deTombouctou afin d’accompagner 222 agentsdes FSM, dans le cadre de la Police de proxi-mité. Il a en outre permis la réhabilitation etl’extension des locaux de la Gendarmerie deTombouctou, afin d’accueillir les fonction-naires ainsi que les visiteurs notamment lesfemmes victimes de violence sexuelles baséessur le genre et liées au conflit.Le Tribunal de Grande Instance de Tombouctoua lui aussi bénéficié d’un soutien à travers lacontribution des Pays-Bas. La délégation aainsi pu se rendre compte de l’état d’avance-ment des travaux de sécurisation et de réha-bilitation de l’infrastructure judiciaire, dont lecoût s’élève lui aussi à près de 179 millionsde FCFA. Parrainé par la Section des Affairesjudiciaires et pénitentiaires de la MINUSMA,ce projet permettra de contribuer à la restau-ration de l’autorité de l’État et à la lutte contrel’impunité, par l’amélioration des conditionsde sécurité du personnel judiciaire et des usa-gers des services de justice de la région deTombouctou.Le dernier projet et non des moindres est laroute de l’aéroport. D’un coût de plus d’un mil-liard et demi de FCFA supportée par la contri-bution du Danemark, la réhabilitation de cetronçon de route profite aux habitants de laville de Tombouctou mais aussi à ceux des

communes voisines. Ce projet d'envergure apermis de réhabiliter 4,6 km de route, allantdu rond-point du gouvernorat (centre-ville) àl’aéroport de Tombouctou.

Le but : soutenir la paix

Tous ces projets visités, s’alignent parfaite-ment avec le mandat de la Mission onusiennequi vise à apporter un soutien aux institutionsmaliennes dans des domaines stratégiques. Ils’agit notamment de l’appui à l’état de droit,les institutions de sécurité, la promotion dudialogue national et la réconciliation, la coo-pération régionale, la RSS/DDR et le renforce-ment de capacités des acteurs étatiques etlocaux et les droits de l’homme.À travers le Fonds Fiduciaire de la MINUSMA,ces pays donateurs continuent à soutenir leMali pour instaurer la paix et la stabilité dansle centre et le nord du pays. Les diplomatesse sont dit réconfortés par les résultats en-courageants qu’ils ont vus, rappelant que lesefforts déployés se font dans la perspectived’un retour de la paix et de la stabilité dans larégion.

Source : Bureau de la Communication Stratégique et de l’information publique

de la MINUSMA

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POLITIQUE

Dans cette perspective, un panel des «Hautes personnalités » a vu le jouraprès l’adoption de la loi créant l’Or-

gane unique de gestion des questions électo-rales. Mais ces initiatives, qui semblentréconforter les maliens dans leur désir de ral-longer cette Transition et surtout pour menerà bien la lutte contre la délinquance financière,peuvent-elles dédouaner les autorités de Tran-sition du non-respect des engagements prisrelativement à l’organisation des électionsdans le délai initialement stipulé ? Sont-ellesde nature à convaincre la CEDEAO et les au-tres partenaires ?Le dernier communiqué, en date, de la CEDEAOest très limpide. Préoccupée par la situationsécuritaire et politique du pays, l’organisationsous-régionale met en doute la volonté desautorités maliennes de la Transition. Elles sontsoupçonnées de vouloir se maintenir illégale-ment au pouvoir. Le retour à l’ordre constitu-tionnel promis n’est plus d’actualité. Puisqu’enabsence d’un chronogramme officiel, nul nesaurait affirmer une date d’élections démo-cratiques futures.La méfiance de la CEDEAO est d’autant plusforte qu’elle constate que les sanctions pré-cédemment infligées n’ont pas été dissua-

sives. Et l’organisation entend en découdreavec les Autorités maliennes de la Transitionqui devront assumer la responsabilité dessanctions (économiques et financières) à venir.Toutefois, la diplomatie malienne n’a certai-nement pas encore dit son dernier mot. Et, ilsemble qu’elle ait plus d’une corde à son arc.Mais pourra-t-elle imaginer un autre tour depasse-passe pour arriver à ses fins ? Etquelles fins vise-t-elle ? La question mérited’être posée afin que nous (tous les maliens)soyons au parfum des projets qui tardent à voirle jour.On a évoqué l’insécurité pour justifier la né-cessité d’un report d’échéance. Mais, en dépitdu soutien inconditionnel du peuple, la sécu-rité semble impossible à garantir. Du coup, laCEDEAO est préoccupée par le lien que nos Au-torités créent entre le retour de l’ordre Consti-tutionnel et une impossibilité de sécuriser leterritoire. Si on a pu tenir les Assises Natio-nales de la Refondation dans un contexte sé-curitaire difficile, rien ne s’oppose à ce queles élections se fassent dans des circons-tances similaires. C’est une conclusion évi-dente à laquelle on peut parvenir. Par ailleurs,quel délai donne-t-on pour restaurer l’intégritédu territoire ? Quand on songe au fait que ce

combat contre le terrorisme est un combat delongue haleine, même pour des États plusforts et mieux outillés, il apparaît hasardeuxde lier le retour de l’ordre constitutionnel aurétablissement de la sécurité sur l’ensembledu territoire.La CEDEAO, ayant compris cela, ne peut rai-sonnablement pas cautionner une confiscationdu pouvoir par les militaires quand bien mêmeces derniers seraient adoubés par le peuple.Ce dernier, victime à coup sûr, des sanctionséconomiques à venir, mesure t-il les enjeux ?Nos autorités de la Transition seront-elles dis-posées à prendre le risque d’exposer un peupledéjà affamé et meurtri à d’autres épreuves ?La CEDEAO ne peut-elle pas s’en remettre aulibre arbitre des maliens qui affirment êtrederrière cette Transition ?Autant de questions qui taraudent l’esprit d’unobservateur apolitique !

Dr DOUGOUNÉ MoussaProfesseur d’enseignement SupérieurConsultant Formateur auprès des entrepriseset des banquesSource : Le Pélican

Menace de sanctions contre le Mali : Un jeu d’intimidation entre la CEDEAO et la Transition ?Après avoir accusé réception des sanctions prononcées par la CEDEAO, les autorités maliennes de la Transition ont tenté de prouverleur bonne foi en organisant les Assises Nationales de la Refondation. Cette concertation nationale, aux allures d’un référendum, apour but de convaincre les maliens de la nécessité de proroger le délai de la Transition.

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POLITIQUE

Répondant aux questions de notreconfrère de la BBC, le ministre des af-faires étrangères et de la coopération

internationale, Abdoulaye Diop, a donné desdétails sur la situation sécuritaire, diploma-tique et politique au Mali. «Aujourd’hui, on ale sentiment qu’on veut punir le Mali et c’estce qui n’est pas normal. Parce qu’il y a eu descoups d’Etat des pays de la région. On a vu quedans certains cas, on a accouru pour applaudirou on a été complaisant. Dans le cas du Mali,on sent un acharnement », a souligné le mi-nistre Diop. Selon le ministre Diop, il n’y a pasde contrat entre le Mali et le groupe Wagner.« Il faut qu’on soit sérieux, les Etats ne se ju-gent pas par des intentions. Cette affaire diteWagner est utilisée comme une sorte de chan-tage sur l’Etat malien pour l’empêcher d’ex-plorer ou de travailler avec certainspartenaires. Si c’est ça l’objectif, je crois quec’est raté. L’Etat malien a de problèmes sérieuxde sécurité », a déploré le chef de la diploma-tie malienne. Selon lui, l’Etat malien veut tra-vailler pour pouvoir sécuriser des zonesentières qui sont exploitées par les groupesterroristes. « Nous sommes en train de ren-forcer les capacités des forces de défense etde sécurité du Mali sur la base de nos moyenspropres. Nous voudrions qu’on puisse nousaider par rapport à ça. Pendant ce temps, onnous critique d’acquérir des équipements oudes moyens de coopération avec la Russie. LeMali a acquis un avion de transport tactiqueavec Airbus, un avion Casa totalement payésur le budget de l’Etat. Il y a juste une tech-

nologie, un transpondeur qui permet de loca-liser l’avion qui ne fait même pas 2% de cetavion, mais qui est bloqué pour des raisonsque nous n’arrivons pas à bien déceler. Depuisle 6 août, cet engin devrait être livré. Noussommes dans une compétition mondiale. Est-ce qu’on veut que le Mali s’asseye que les ter-roristes viennent nous prendre à Bamako.Est-ce qu’on peut lutter contre les terroristesavec des bâtons », a dit le ministre Diop. Il arappelé que le Mali a des problèmes et qui abesoin de s’équiper et de renforcer ses capa-cités afin de faire face aux menaces terro-ristes. Par ailleurs, le ministre Diop dira quesur 5 bases françaises au Mali, 3 sont fermées.Le Mali, ajoute-t-il, sur la base de ses moyenspropres, est en train de faire des investisse-

ments. « Nos forces de défense et de sécuritésont en pleine opération », a-t-il dit. Il a sou-haité une relation sincère avec des pays eu-ropéens comme la France et la GrandeBretagne qui ont des moyens technologiques.Parlant de la transition au Mali, le ministreDiop a fait savoir qu’il n’y a aucune intentiondes autorités actuelles de rester au pouvoir audelà de ce qui est normal. « Naturellement lesélections seront organisées dans un délai rai-sonnables », a conclu le ministre des affairesétrangères et de la coopération internationale,Abdoulaye Diop.

Aguibou SogodogoSource : Le Républicain

Abdoulaye Diop, ministre des Affaires Etrangères sur BBC : « Cette affaire dite Wagner est utilisée comme une sorte de chantage sur l’Etat malien… » Le ministre malien des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale, Abdoulaye Diop, a accordé une interview à la chaîneBBC, le mardi 14 décembre 2021, dans laquelle il apporte un démenti par rapport à la signature d’un contrat militaire entre le Mali etle groupe Wagner Russe. Selon le ministre Diop, il n’y a pas de contrat entre le Mali et le groupe Wagner. « Cette affaire dite Wagnerest utilisée comme une sorte de chantage sur l’Etat malien pour l’empêcher d’explorer ou de travailler avec certains partenaires. Sic’est ça l’objectif, je crois que c’est raté. L’Etat malien a de problèmes sérieux de sécurité. L’Etat malien veut travailler pour pouvoirsécuriser des zones entières qui sont exploitées par les groupes terroristes », a-t-il dit. Parlant de la Transition au Mali, le ministreDiop a fait savoir qu’il n’y a aucune intention des autorités actuelles de rester au pouvoir. « Les élections seront organisées dans undélai raisonnable », a précisé le chef de la diplomatie malienne.

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“C’est donc une facture de plus de 100millions de FCFA qui a été prise encharge par Expo-2020 au nom du Mali

et qui permettra de soulager nos artisans quifaisaient face à des contraintes financières»,salue le ministre Mahmoud Ould Mohamed.Le commissaire général du Mali pourExpo2020 rappelle que cette heureuse nou-velle concerne les artisans, dont la propositioncommerciale a été retenue par Expo-2020 etqui avaient donné leurs produits en dépôtvente à l’Agence pour la Promotion des Inves-tissements (API-Mali). Il précise : «Ces pro-duits artisanaux avaient été acheminés àDubaï via le conteneur qu’Expo-2020 avait misà la disposition du Mali.»À cet effet, les produits des artisans serontdonc mis en vente dans la boutique du PavillonMali à l’Expo-2020 et dans le kiosque que leMali partage avec d’autre pays dans le WordSouk situé sur le site Expo-2020, assure Mah-moud Ould Mohamed. Il rassure les artisansmaliens qu’aucun effort ne sera ménagé pourle bon déroulement des opérations de ventede leurs produits à l’Expo-2020 Dubaï.Le commissaire général du Mali pour Expo-2020 a saisi l’occasion pour remercier, au nomdu gouvernement, les plus hautes autoritésémiraties pour cet acte de générosité ainsi quela direction générale de Expo-2020.

Rokiatou TRAORÉSource : L’ESSOR

POLITIQUE

Droits et TVA des produits artisanaux maliens à expo-2020 : Les autorités émiraties acceptent de payer la facture Dans un communiqué déposé à notre rédaction, le ministre de l’Industrie et du Commerce, commissaire général du Mali pour Expo-2020, informe les artisans maliens que, suite à ses multiples demandes et à la récente mission qu’il a dépêchée sur Dubaï, Expo2020a accepté de prendre en charge les frais des droits et de taxes sur la valeur ajoutée (TVA) de leurs produits.

CULTURE & SOCIETE

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INTERNATIONAL

Pour les responsables américains char-gés de la lutte contre les stupéfiants,c'est une guerre de l'opium inversée

que mènent ces entités chinoises, accuséesde participer à la production illégale de fen-tanyl pour le marché américain.Quatre entreprises et un narcotrafiquant sontvisés par ces sanctions en Chine ; un messagede fermeté, selon la Maison Blanche, adresséaux organisations criminelles mais qui étonne

le régime communiste.

100 306 overdoses fatales en unan aux États-Unis

Le message n'est pourtant pas nouveau. Il y atrois ans, lors de la trêve commerciale signéeà l'issue du G20, la Chine s'était engagée àmieux contrôler la production de cet opiacéconsidéré comme l'une des principales causes

d'overdose aux États-Unis.Entre avril 2020 et avril 2021, rappelle l'AgenceFrance-Presse, les États-Unis ont dénombré100 306 overdoses fatales, soit au moins untoutes les cinq minutes, une augmentation de28,5% par rapport à la même période l'annéeprécédente – 78 056 décès. C'était la premièrefois que la barre symbolique des 100 000décès en un an était dépassée. Un décèstoutes les cinq minutes.

Source : RFI

Sanctions américaines contrela drogue : La Chine appelle àtraiter le mal à la racine Pékin s'oppose aux sanctions de Washington visant des entreprises chinoises accu-sées de contribuer au trafic de fentanyl sur le marché américain. Cet opiacé de syn-thèse provoque des dizaines de milliers de morts par overdose chaque année auxÉtats-Unis.

Des affrontements ont eu lieu durant lanuit, mais les forces chargées de la sé-curité des bâtiments officiels se sont

retirées pour éviter que la situation s’enve-nime. Des dizaines de véhicules militaires etdes hommes armés appartenant à cette bri-gade se rassemblent depuis ce jeudi matin 16décembre dans le centre-ville de la capitaleet sur la route de la corniche.Salah Badi, chef milicien proche des frèresmusulmans et représentant l’aile la plus durede cette mouvance, n’en est pas à son premiercoup de force. Déjà en 2014 il avait mis seshommes dans la rue pour dénoncer les résul-tats des élections législatives. Frappé depuis

par des sanctions des États-Unis et du Conseilde sécurité de l'ONU, il annonce cette-fois-civouloir tout essayer pour faire échouer l’élec-tion présidentielle, toujours prévue officielle-ment le 24 décembre prochain.Dans une vidéo diffusée peu avant l'attaquede Tripoli, il est apparu armes aux poings me-naçant tous ceux qui sont au pouvoir et quisont favorables à la tenue du scrutin. Pour lui,les dirigeants actuels sont des « traîtres, desagents ennemis et des racailles ». Il a menacéde fermer toutes les institutions de l'État qui,selon lui, servent les pays étrangers plus qu’ilsne servent La Libye.Il a également dénoncé la conseillère spéciale

du secrétaire général de l'ONU, l'américaineStéphanie Williams qui, affirme-t-il, est restéesilencieuse face à l'attaque de Tripoli menée,il y a deux ans, par Khalifa Haftar après un feuvert américain. Stéphanie Williams était jus-tement ce mercredi à Misrata où elle s'est réu-nie avec des responsables civils et militaires« qui sont pour la solution politique » a-t-elleécrit sur Twitter.

Source : RFI

Libye : Un groupe armé attaquele Conseil des ministres, laprésidence et refuse l'élection Tripoli est une nouvelle fois victime du chaos et du pouvoir des milices. C’est le Frontel-Soumoud, la brigade dirigée par Salah Badi, originaire de Misrata qui encercle de-puis minuit le siège du gouvernement ainsi que celui du Conseil présidentiel. Aucuneréaction de la présidence ou du gouvernement n’a été faite pour le moment concernantces évènements.

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SPORT

Après les menaces venues d'Europe, lariposte s'organise du côté de la Confé-dération africaine de football (CAF) qui

confirme avec force que la Coupe d’Afrique desnations se tiendra bien au Cameroun à partirdu 9 janvier prochain.Car la CAF n'a guère apprécié l'attitude del'Association européenne des clubs (ECA), pré-sidée par le patron du Paris Saint-Germain,Nasser Al Khelaïfi, et regroupant la plupart desgrands clubs européens.

Les joueurs africains d’Angle-terre pourront arriver plus tard

Dans un courrier adressé à la Fédération in-ternationale de football (FIFA), l'ECA critiquaitpour commencer la volonté de la CAF de libé-rer les joueurs convoqués à la CAN dès le 27décembre, date à laquelle le championnatd'Angleterre bat son plein avec le fameuxboxing day.Le Secrétaire général de la CAF, Véron Mo-

sengo-Omba, a confirmé à RFI ce 16 décembreavoir fait un geste en direction du foot anglaisen autorisant les joueurs africains à disputeravec leurs clubs la journée de championnatprévue les 1er et 2 janvier, avec notammentun explosif Chelsea-Liverpool.

Un protocole sanitaire précisé et renforcé

Mais c'est surtout le volet sanitaire de la CAN2021 qui inquiétait les clubs européens. Et làencore, la CAF dispose de quelques argumentsde poids: des contrôles quotidiens seront or-ganisés pour tous ceux qui, joueurs ou pas,auront accès aux terrains de jeu. Des tests quiseront faits par Unilab, laboratoire de premierplan qui avait été retenu pour le dernier Euro.De même, seuls les spectateurs vaccinés ettestés auront accès aux tribunes.Des mesures susceptibles de rassurer lesclubs européens et de pousser la FIFA à sanc-tionner les clubs qui refuseront de libérer leursjoueurs...

Source : RFI

CAN 2021 : Cameroun et CAFs’organisent pour balayer lescritiques européennesLe Cameroun et la Confédération africaine de football (CAF) ont dévoilé les contours duprotocole sanitaire durant la prochaine Coupe d’Afrique des nations (CAN 2021), pré-vue du 9 janvier au 6 février 2022. Le Secrétaire général de la CAF indique par ailleursà RFI que les joueurs évoluant en Angleterre pourront rejoindre leur équipe nationaleplus tard, répondant là-aussi aux critiques des clubs européens envers la CAN 2021.

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HOROSCOPE

Bélier (21 mars - 19 avril)Vous désirez changer de façon de travailler. La routine vous mine et des re-cherches peuvent s'amorcer lentement. La motivation pour rechercher un nou-veau poste reste grande. Le secteur commercial peut vous attirer, car vouscherchez à relever des défis.Les achats peuvent concerner votre véhicule. Des accessoires pour celui-ci oupour votre habitation sont possibles. Le climat n'est pas aux économies, maisà divers frais obligatoires comme superflus. Vous pouvez craquer sur le coupde l'impulsivité.

Taureau (20 avril- 19 mai)Vous avez un grand besoin de vacances, cela se ressent dans votre travail !Vous êtes moins réactif, plus irritable. Vous enchaînez les réprimandes de lapart de vos supérieurs, rien ne va plus ! Vous avez de plus en plus de mal àvous ressaisir.Ne jouez pas avec le feu, financièrement vous manquez encore un peu de sta-bilité. Attendre que votre situation se soit consolidée est raisonnable, ensuitevous pourrez vous faire plaisir. C'est une journée favorable pour vos finances.

Gémeaux (20 mai - 21 juin )Vous pouvez trouver une nouvelle activité suite à l'appui d'un collaborateur.Votre réseau est précieux et un tournant important se présente dans votre car-rière. Il peut nécessiter une formation. De la positivité fait son retour dans cettejournée.Les astres vous rendent dépensier et vous ne pouvez pas empêcher la série dedépenses actuelles. Heureusement le hasard vous donne un coup de poucepour économiser. Des amis ou des proches peuvent vous offrir des affaires pouréviter des frais inutiles.

Cancer (21 juin - 21 juillet )Vos projets sont bien ficelés. Vous saurez les mettre en valeur et en faire uneprésentation flatteuse. L'inconnu ne vous fait plus peur. Vous vous sentez prêtà relever tous les défis et à les remporter ! À croire que vous avez mangé dulion !Si vous aviez des problèmes avec votre banque, les choses s'arrangeront. Mer-cure et Jupiter vous donneront les ficelles pour ne plus connaître le mêmegenre de problème. Vos comptes ne sont pas en danger, mais continuez à vousmontrer rigoureux.

Lion (22 juillet - 23 août )Un tournant professionnel mobilise beaucoup de temps et de faire des conces-sions. Vous amorcez un nouveau poste et l'univers change. Vous devez vivreune sorte de baptême du feu avec des personnes avec des égos importants etvous devez vous imposer parmi eux.Puisque vous démarrez un nouveau poste, la prudence suit automatiquement.Vous ne dépensez pas ou peu pour les loisirs et privilégiez les paiements defactures ou les achats utiles pour le lieu d'habitation. Un peu de patience pourretrouver la sérénité.

Vierge (23 août 23 septmbre)L'ambiance est tendue, vous êtes contrarié. Vos ambitions sont freinées, vosprojets sont retardés. Impatient dans l'âme, vous cherchez une solution pouratteindre vos objectifs. Mars pousse un petit coup de gueule et vous invite àrevoir vos priorités.On a l'impression qu'avec votre argent vous faites des tours de magie ! Quandil n'y en a plus, il y en a encore ! Vous abordez les problèmes au cas par cas,aujourd'hui la chance vous sourit, vous avez la possibilité d'étoffer vos reve-nus.

Balance (23 septmbre - 22 octobre )Vous avez envie d'évoluer dans un service où vous trouveriez une meilleureplace et plus de reconnaissance. Du mécontentement vous anime et des re-cherches vers un nouveau poste démarrent. Il faut compter sur de la patiencepour atteindre votre objectif.Vous faites attention à vos dépenses, car récemment, elles ont été fortes etvous devez freiner ces pulsions d'achats. Il est conseillé de vous limiter auxachats indispensables. La prudence est toujours de mise en cette journée.

Scorpion (23 octobre - 22 novembre )Vos projets prennent forme, vous recevez une aide inattendue. Vous possédezun excellent sens de l'analyse et trouverez facilement les solutions aux pro-blèmes qui pourront se poser. L'ingéniosité est votre seconde nature !Sous l'effet du trigone Jupiter/Mercure, vous équilibrerez parfaitement votrebudget. Vous maîtrisez vos rentrées et vos dépenses. Vous saurez faire faceaux frais inattendus si jamais ils se présentaient. Vous éviterez les dépensessuperflues.

Sagittaire (23 novembre - 21 décembre)Un proche collaborateur vous vole la vedette, il s'approprie l'un de vos derniersprojets, il se fait passer pour l'auteur de vos récentes recherches. Vous êtesanéanti par la situation. Floué et incompris vous cherchez de l'aide auprès devos proches.Pour pouvoir réaliser vos projets, vous ressentez un grand besoin d'indépen-dance financière, mais si à la maison vous n'êtes pas le seul décisionnaire celarisque d'être un peu plus compliqué que ça. Soyez patient, inutile de vous pré-cipiter.

Capricorne (21 décembre -20 janvier ) Un proche collaborateur vous vole la vedette, il s'approprie l'un de vos derniersprojets, il se fait passer pour l'auteur de vos récentes recherches. Vous êtesanéanti par la situation. Floué et incompris vous cherchez de l'aide auprès devos proches.Pour pouvoir réaliser vos projets, vous ressentez un grand besoin d'indépen-dance financière, mais si à la maison vous n'êtes pas le seul décisionnaire celarisque d'être un peu plus compliqué que ça. Soyez patient, inutile de vous pré-cipiter.

Verseau (20 janvier - 19 février)Vous désirez changer de façon de travailler. La routine vous mine et des re-cherches peuvent s'amorcer lentement. La motivation pour rechercher un nou-veau poste reste grande. Le secteur commercial peut vous attirer, car vouscherchez à relever des défis.Les achats peuvent concerner votre véhicule. Des accessoires pour celui-ci oupour votre habitation sont possibles. Le climat n'est pas aux économies, maisà divers frais obligatoires comme superflus. Vous pouvez craquer sur le coupde l'impulsivité.

Poisson (19 février - 21 mars)Doué pour anticiper les problèmes et trouver une solution, rien ne vous arrêtera.Vous réfléchirez plus rapidement qu'à votre habitude, tout vous semblera plusclair. Par ailleurs, votre cote de sympathie est en hausse et vous donne accèsà des soutiens inattendus.Vos finances devraient s'épanouir. Sous une telle configuration astrale, l'argentarrive de manière assez conséquente. Augmentation, retour sur investissement,trop perçu, bref, une bonne nouvelle de ce côté-là, ça ne se refuse pas !

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