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IL A SAISI HIER LA

COMMISSIONDE DISCIPLINE

FLN : Sadanimenace de svir

QUOTIDIEN NATIONAL DINFORMATION. 37, RUE LARBI BEN MHIDI, ALGER - N 6594 MARDI 22 AVRIL 2014 - ALGRIE 15 DA - FRANCE 1,30 - GB 1 20 - ISSN 1111- 4290

LIBERTELE DROIT DE SAVOIR, LE DEVOIR DINFORMER

115enseignantspromus au rangmagistralP.6

UNE CRMONIE A T ORGANISE L'USTHB EN LEUR HONNEUR

Bamako sollicitele parrainaged'Alger P.4

RCONCILIATION NATIONALEMALIENNE

L'ANP traqueles terroristes P.4

APRSL'ATTAQUE

QUI A CIBL SONCONVOI

IBOUDRARNE

Leslous/Libert

LES MARCHES PACIFIQUES DU 20 AVRIL TIZI OUZOU ET BJAA ONT DGNR EN MEUTES

Qui veutenflammer la

Kabylie ?

Les textes dapplicationbientt prsents enConseil des ministres P.19

NOUVELLE LOI SUR LE SPORT

F.1083

P.3

P.2

Yahia/Libert

IL A SAISI HIER LA COMMISSION DE DISCIPLINE

FLN : Sadani menace de svirSes foudres visent en particulier le groupe de Belayat, accus de mener

une ligne politique parallle celle de la direction officielle.

Mardi 22 avril 2014

2LIBERTE

Lactualit en question

Le secrtaire gnral du Front de li-bration national (FLN), AmarSadani, veut faire le mnage ausein de son parti. Le bureau poli-tique (BP), runi hier au sige na-tional Hydra sous sa houlette, huit clos, a inscrit deux points son ordre dujour : lvaluation de la campagne lectorale ain-si que la ractivation de la commission de dis-cipline pour lexamen de certains cadres quiont port atteinte au parti. Cest, du moins, cequi est not dans le communiqu final sanction-nant cette rencontre. Aucune prcision sur lobjet de lindisciplineni sur le profil des cadres concerns par cetteaccusation. Toutefois, selon un membre du BP,les cas dindiscipline se sont illustrs locca-sion de la campagne lectorale pour la prsi-dentielle par une dviation des choix et de laligne du parti. Si la latitude dtablir le listing de ces cas din-discipline, de leurs auteurs et la dfinition dela nature des carts qui leur sont reprochs re-vient la commission, il est cependant certainque le groupe de Abderahmane Belayat est,dores et dj, concern par laccusation.Avez-vous remarqu que lors de la dernirecampagne lectorale, il y avait une direction qui

faisait campagne pour le candidat Bouteflika etune autre direction qui se prsentait comme pa-rallle pour animer dautres meetings en viola-tion des choix et ligne politiques du parti ?, sin-terroge notre source, tout en estimant quil ya de quoi se perdre et ne rien comprendre quandon sait que le parti a des structures lgales et desreprsentants issus du comit central du moisdaot dernier et que dautres viennent se sub-stituer eux et porter un autre discours.Il faut dire que le groupe gravitant autour du coordinateur du FLN sest pleinement en-gag dans le soutien la candidature de Bou-teflika ds la campagne de collecte des signa-tures en sa faveur et a mme arrt une stra-tgie pour la campagne avant danimer desmeeting. Mais cette dmarche du groupe Be-layat sinscrit en dehors du cadre officiel et l-gal du parti.Pour rappel, ds linstallation, Alger, par leSG du FLN, Amar Sadani, de la commissionnationale de soutien au candidat Bouteflika,pour la prsidentielle du 17 avril, lui succdeun communiqu le mme jour sign par Belayatet dans lequel il est not que les membres ducomit central du FLN sont invits adhrer la campagne lectorale de soutien au Prsident-candidat. Le contenu des meetings anims par

Belayat tranchait avec le discours de Sadani,incarnant la ligne officielle. Cest toute cette ca-cophonie qui a irrit Sadani le poussant sai-sir la commission de discipline. Les militantsFLN, membres du comit central, ayant sou-tenu un autre candidat que Bouteflika sont-ilsconcerns par la purge ? Cest la commissionde discipline de le dire, prcise notre source.voquant les sanctions quencourent les fau-teurs de trouble au FLN, notre source parle degel partiel, voire dfinitif de leur appartenan-ce au parti. Revenant, par ailleurs, sur llectionprsidentielle du 17 avril dernier, le secrtai-re gnral du FLN a estim que l'opration s'estdroule dans la transparence et dans uncadre dmocratique, prcisant que le prsi-dent de la Rpublique a t rlu sur la base d'unbilan qui parle pour lui et d'un programme pourle prochain quinquennat qui commencera parla rvision constitutionnelle. Sadani a estimque le programme du Prsident valorisera lerle de l'individu, sachant que l'Algrie recleun potentiel norme de diplms universitaires,dfinira le choix conomique qui devrait se fai-re, selon lui, par une approche de dveloppe-ment durable, ainsi que la notion de solida-rit nationale.

NADIA MELLAL

Yahi

a/Li

bert

Amar Sadani.

TOUT EN APPELANT LA VIGILANCE FACE AUX VIOLENCES ORCHESTRES PAR LE RGIME

Le RCD sindigne contre la rpression de la marche du 20 AvrilLe groupe des lus-RCD lAPWde Tizi Ouzou vient de rendrepublique une dclaration tra-vers laquelle il exprime sa profonde in-dignation quant la rpression quisest abattue sur les citoyens venuscommmorer le 34e anniversaire duPrintemps berbre loccasion de la tra-ditionnelle marche du 20 Avril

Tizi Ouzou, tout en tenant pour res-ponsables les pouvoirs publics de la wi-laya, leur tte le wali, quant aux vio-lences dont ont t victimes les mani-festants, comme il condamne le mu-tisme inexpliqu, voire complice, de lamajorit lAPW de Tizi Ouzou pr-side par le FFS.Les rdacteurs du communiqu sin-

terrogent, par ailleurs, sur les dessousde lempchement de cette traditionnel-le marche qui, pourtant, sest toujoursdroule dans le calme. Ces interroga-tions sont dautant plus lgitimes quedes marches similaires qui ont t or-ganises dans dautres rgions de Ka-bylie, savoir Bjaa et Bouira, nontconnu aucune rpression. Eu gard

ce qui prcde, le groupe RCD lAPW de Tizi Ouzou interpelle leP/APW sur limpratif de tenir une ses-sion extraordinaire pour tirer au clairles tenants et aboutissants de cette in-terdiction, lit-on encore dans le docu-ment dans lequel le groupe dlus re-nouvelle son attachement aux valeursdAvril 80 et ritre son engagement

demeurer aux cts de la populationcomme il appelle les citoyens de la r-gion demeurer vigilants face auxviolences orchestres par le rgime al-grien et ses soutiens en Kabylie, luti-lisation des balles en caoutchouc rv-le lintention, concluent les lus-APWdu RCD de Tizi Ouzou.

K. TIGHILT

INITI PAR LES PARTIS SOUTENANT LE PROGRAMME DE BENFLIS

Un ple des forces pour le changement est nLonde de choc provoque par la prsidentiel-le du 17 avril dernier met en branle les ac-teurs de la scne politique qui multiplientles initiatives dans la perspective dun changementde cap. Cest ainsi quaprs lannonce, avant-hier,dune confrence nationale pour la transition d-mocratique par les boycotteurs de llection(MSP, Ennahda, FJD, RCD, Jil Jadid et lancienchef de gouvernement Ahmed Benbitour), legroupe des formations politiques soutenant le pro-gramme dAli Benflis, lex-candidat la prsiden-tielle, ont eux aussi lanc, hier, leur propre initia-tive. Baptis ple des forces pour le changement,cette entit ouverte tous les acteurs politiques,personnalits nationales et composantes de la so-

cit civile se veut une rponse concrte etstructure aux graves drives qui ont caract-ris le scrutin prsidentiel. Runis hier en pr-sence de lex-chef de gouvernement, les reprsen-tants de ces formations politiques parmi lesquellesfigurent notamment Nama Salhi, prsidentedu parti El-Adl oua El-Bayan, Noureddine Bah-bouh, secrtaire gnral de lUnion des forces d-mocratiques, Djahid Younsi, secrtaire gnral dumouvement El-Islah El-Watani, Djamel Benab-deslem, prsident du Front de lAlgrie nouvel-le, Mohamed Hadef, prsident du Mouvement na-tional de lespoir, Amar Bouacha, prsident dumouvement El-Infitah, Abdallah Haddad, prsi-dent du front Ennidhal El-Watani, Tahar Benba-

bche, prsident du parti El-Fedjr El-Djadid, am-bitionnent de grossir leurs rangs. Cest danscette optique quils ont annonc louverturedun dialogue avec les autres partenaires parta-geant lobjectif du changement en vue dimpulserun dialogue national global qui vise refonder lalgitimit. Ce dialogue devra aboutir une fu-sion de lensemble des acteurs de la classe poli-tique et de la socit civile en un bloc homog-ne constituant une vritable opposition au pou-voir en place. Cette ambition appelle un intensetravail de concertation et de dialogue en amontentre les acteurs de la scne nationale se reven-diquant de cette initiative. Par ailleurs, les initia-teurs du ple des forces pour le changement re-

mettent en cause les rsultats des dernires lec-tions, arguant que ces lections au cours desquellesla volont populaire a t spolie et qui ont pris laforme dune distribution par le haut de quotas, met-tant ainsi en uvre une mthode immorale pourassurer la prennit du systme en place. Ds lors les initiateurs du ple des forces pour lechangement qualifient le Prsident lu de pou-voir de fait : Nous considrons le pouvoir en pla-ce comme un pouvoir de fait impos par la frau-de et cest en cette qualit quil convient de trai-ter avec lui en vue du retour au respect de la lgi-timit populaire dans toutes les dcisions qui en-gagent lintrt suprieur de la nation.

N. M.

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Pourtant, comme celle demardi dernier qui fut or-ganise par le RCD laveille des lections prsi-dentielles, cette manifes-tation se voulait pluttcalme et essentiellement pacifiquecomme elle la souvent t dailleurs cesdernires annes o des milliers de ci-toyens de tout bord et de tout ge ontfait de cette date du 20 avril un rep-re historique et surtout une grandesymbolique pour la revendication ber-bre avec tout ce que cela peut signi-fier comme prcieux acquis, espoirs l-gitimes et aspirations futures, notam-ment en matire dofficialisation de lalangue amazighe. En tout cas, de nombreux citoyens etcitoyennes de Tizi Ouzou taient sur-pris dimanche dernier par la tournu-re des vnements et surtout irrits parla rpression froce qui sest abattuesur les manifestants aux abords deluniversit Mouloud-Mammeri, pointde dpart de la marche qui devaitsbranler, comme chaque anne, tra-vers les principales artres de la villedes Gents. Pourtant, aprs la marche du RCD demardi dernier qui fut marque par unegrande maturit et une discipline re-marquable malgr toute la tensionpr-lectorale qui prvalait, lon pen-

sait que la marche du 20 Avril ne po-serait aucun problme et se droule-rait comme de coutume, autrement dit

sans drapage ni incident particulier.Bien encadre comme dhabitude et re-hausse par la prsence des pionniers

du combat amazigh et du Printempsberbre dAvril 80 ainsi que de nom-breux lus de la rgion, la manifesta-tion avait toute la latitude de se d-ployer dans un cadre serein et paci-fique quand bien mme la clbrationdu 20 Avril concidait cette anneavec la tenue de llection prsiden-tielle, et ce, avec tout ce que cela sup-posait comme ventuels risques dat-teinte lordre public. Cest certainement cette grosse ap-prhension des autorits locales quant des dpassements post-lectoraux quiaura pes dans cette dcision dem-pcher, vaille que vaille, la marchedavant-hier Tizi Ouzou, une ville quifut quadrille depuis les premiresheures de la matine par un disposi-tif scuritaire impressionnant qui estvenu nous rappeler, trangement, leclimat rpressif des annes de plombquon croyait pourtant bien rvolu. Etsi de nombreux blesss ont t d-nombrs lissue de la manif tant chezles manifestants que chez les poli-ciers, il faut bien admettre que la si-tuation explosive de dimanche passqui a failli se rallumer hier au centre-ville de Tizi Ouzou aurait pu tre ai-sment vite si les dcideurs navaientpas opt htivement pour la politiquedu bton et de la brimade dfaut delcher du lest et de laisser libre cours

la libert dexpression populaire. Certes, il y eut hier un communiqu dela DGSN qui a dcid denquter surles graves dpassements occasionnspar les forces de lordre dimanchepass Tizi Ouzou et films par lesjournalistes et des tmoins oculairesalors que les autorits de la wilaya deTizi Ouzou sont, enfin, sorties de leurmutisme pour dplorer tous les inci-dents survenus et les dgts enregistrs.Mais, force est dadmettre que lon au-rait pu viter ces dpassements hon-teux qui auraient pu avoir des cons-quences fcheuses sur la stabilit et laquitude de toute une rgion qui a sou-vent servi de brasier ds lors que lesallis du diable se mettent de la partie. Tizi Ouzou comme aux quatrecoins de la Kabylie profonde, les ci-toyens smeuvent et sinterrogentsur tous ces drapages, ces coupsfourrs et ces manipulations dou-teuses qui, aprs les vnements deGhardaa, auraient pu embraser dan-gereusement une autre rgion sensibledu pays, la Kabylie, qui na que tropsouffert, durant ces dernires dcen-nies, des zones de turbulence cy-cliques et des lucubrations machia-vliques engendres le plus souvent pardes luttes claniques au sein du pouvoir.

M. H.

Mardi 22 avril 2014

3LIBERTE

Lactualit en question

LES MARCHES PACIFIQUES DU 20 AVRIL TIZI OUZOU ET BJAA ONT DGNR EN MEUTES

Qui veut enammer la Kabylie ?Alors qu Bjaa et Bouira, la traditionnelle marche du 20 Avril a t autorise par les autorits locales ou plutt

tolre, pour reprendre le langage parfois conciliant des dcideurs il est quand mme curieux et certainementregrettable que la marche populaire qui devait se drouler avant-hier Tizi Ouzou ait t violemment rprime

coups de matraque et de gaz lacrymognes. Y a-t-il quelque part volont de mettre le feu aux poudres ?

Des heurts entre un groupe dejeunes manifestants et poli-ciers ont clat, hier en milieudaprs-midi, au centre-ville de TiziOuzou. Les manifestants ont, dans unpremier temps, procd la fermetu-re, avec divers objets, de la route me-nant de luniversit Mouloud-Mam-meri vers le centre-ville puis au car-refour du 20-Avril o des poubellesont t incendies.Au dbut de la manifestation, la poli-ce nest pas intervenue et a prfrmettre un dispositif de surveillance

mais au moment o la foule sest di-rige vers le centre-ville, les forces an-timeutes ont t rapidement d-ployes la rue Lamali-Ahmed, proximit du CHU Mohamed-Ne-dir, pour repousser les manifestants,crant un vent de panique parmi les ci-toyens qui ont t surpris par la si-tuation qui avait vite dgnr.Les changes entre les meutiers et lesforces de lordre ont dur une dizainede minutes avant que les manifestantsne soient refouls vers la Nouvelle-Vil-le o ils ont procd encore une fois

la fermeture de la route. Au momentdes affrontements, un dispositif de s-curit impressionnant a t galement dploy lentre principalede la Maison de la culture de Tizi Ou-zou.

K. TIGHILT

TIZI OUZOU

Reprise des affrontementsentre manifestants et policiers

Interpells lors des incidents ayantmaill la marche commmorati-ve du 20 Avril laquelle ont appe-le le MCB et le MAK, des dizaines dejeunes manifestants pas moins de80 personnes demeurent toujoursen garde vue au niveau du commis-sariat central en attendant leur com-parution devant le parquet, a indiquune source policire. Au moment onous mettions sous presse, ces mani-festants, accuss de trouble lordrepublic nont pas encore t prsentsdevant le procureur prs le tribunal deBjaa. Tandis que tous les enfants mi-neurs arrts dans le sillage des mmesmeutes ont t relchs dimanchesoir, le jour mme de la manifestation. ce propos, les responsables du bu-reau de la wilaya de Bjaa de la Liguealgrienne pour la dfense des droitsde l'Homme (Laddh) aile de HocineZehouane ont rendu publique,hier, une dclaration, travers la-

quelle ils tiennent dnoncer la r-pression et linterdiction dont a faitlobjet la marche, initie par le Mou-vement culturel berbre (MCB).Les responsables locaux de la Laddh deBjaa appellent la libration etlacquittement de tous les jeunes arr-ts Bjaa et Tizi Ouzou et exhor-tent au respect des liberts et desdroits de l'Homme, dont la libert demanifestation et dorganisation, ga-rantis par la Constitution et les conven-tions internationales, signes par lAl-grie.Les rdacteurs de ladite dclarationmettent en garde contre une ventuellecondamnation de ces jeunes qui, seloneux, ne fera quexacerber la tensiondans une rgion qui a renou avec la s-rnit et le calme ; pour preuve, lamarche du 20 Avril a tenu toutes sespromesses : mobilisation, organisationet respect de cadre pacifique.

KAMAL OUHNIA

MANIFESTANTS ARRTS BJAA

La Laddh met en gardecontre leur condamnation

ventuelle

Capture dcran dune vido dont Le contenu () donne voir des comportementsinacceptables et portant atteinte la police pour reprendre les termes de la DGSN.

PyromanieDepuis trente-trois ans, la Kabylie, terre davant-garde dmocratique en Al-grie, clbre pacifiquement, dans la tolrance, la pluralit et la srni-t, lvnement fondateur du 20 Avril 1980. En dehors de la dramatiqueparenthse de 2001. Au-del du souvenir, les commmorations successives ontpour but dentretenir la fois le message et lesprit de cette date phare. Le 20 Avril2014 aurait pu tre dans la continuit des prcdents anniversaires. Mais, visi-blement, des fauteurs de troubles en ont dcid autrement. En effet, depuis deux jours, cest un peu le scnario du retour vers le futurqui est en train de scrire nouveau Tizi Ouzou avec ces images-choc, surgiesdu pass, de manifestants matraqus par la police, de pneus flambs, de barri-cades riges sur la chausse. Hier dans laprs-midi, les meutes ont repris deplus belle. Pour combien de jours ? Une interrogation angoissante que se posentcertainement tous les habitants de la rgion, non encore guris du traumatis-me de 2001.Il ne sagit pas de porter des accusations contre telle o telle autre partie, len-qute diligente par le patron de la police va certainement apporter des rponses,mais il faut dire que si les services de scurit staient limits mettre un dis-positif de scurisation des marches, quels que soient les itinraires choisis, aulieu de faire parler la matraque contre les manifestants, les choses nauraient pasdu tout pris la tournure que lon sait. Hlas ! Comme on a pu lentendre ici et l, le souci de ces mmes services de scuritdempcher des dbordements postlectoraux, sil est aisment comprhensible,eu gard la tension politique gnre par la prsidentielle du 17 avril, ne se jus-tifie nullement par la manire violente avec laquelle il sest exprim. Mais, au-jourdhui, la question nest pas de savoir qui de la poule ou de luf est le pre-mier. Cest sans intrt. En revanche, hommes politiques, acteurs associatifs, simples citoyens, bref, tousceux qui ont cur la stabilit, la scurit de la Kabylie, doivent faire preuve devigilance et conjuguer leurs intelligences politiques pour empcher que le bra-sier se rallume. Cest la meilleure riposte apporter ceux qui veulent, tant auniveau local que national, faire joujou de la Kabylie pour rgler leurs comptespolitiques ou assouvir des ambitions de leadership. n

Il ne sagit pasde porter desaccusations

contre telle o telleautre partie, lenqutediligente par le patronde la police vacertainement apporterdes rponses, mais ilfaut dire que si lesservices de scuritstaient limits mettre un dispositif descurisation desmarches, quels quesoient les itinraireschoisis, au lieu de faireparler la matraquecontre les manifestants,les choses nauraientpas du tout pris latournure que lon sait.Hlas !

LDITO PAR OMAR OUALI

MARCHE DU 20 AVRIL TIZI OUZOU

La DGSN ouvre une enquten Le directeur gnral de la Sret nationale (DGSN), Abdelghani Hamel, aordonn, hier, le lancement immdiat dune enqute sur le contenu dunevido circulant sur la Toile et montrant des personnes vtues de la tenuedes agents de police agissant en violation des rgles et des principes dutravail en matire de scurit. Cest ce qua indiqu un communiqu de laDGSN citant Djilali Boudalia, charg de communication de cetteinstitution. Le contenu de la vido donne voir des comportementsinacceptables et portant atteinte la police, affirme ce responsable quiajoute que Abdelghani Hamel a donn des instructions sur la ncessit deprendre toutes les mesures disciplinaires et juridiques ncessaires contretoute personne ayant enfreint les rgles concernant la dignit du citoyen etlthique.

Au deuxime jour de lattaque ter-roriste au lourd bilan qui a cibl,durant la nuit de samedi der-nier, un bus transportant des mi-litaires dans la localit dIbou-drarne, une cinquantaine de ki-lomtres au sud-est de la ville de Tizi Ouzou, lestroupes de lANP poursuivent toujours leuropration de ratissage.Lattaque qui sest solde, selon un bilan du mi-nistre de la Dfense, par 11 militaires tus et5 autres blesss, et qui concide avec la rpressionviolente de la marche du 20 Avril, dimanche Tizi Ouzou, est le sujet qui a donn le plus de fil retordre. Toutes les discussions tentaientdtablir un lien entre ces deux vnements, nondes moindres, qui ont secou la rgion au mmemoment. Le timing de ces deux vnements, qui ont eu lieu peine 48h aprs lannonce des rsultats de llec-tion prsidentielle, suscite dinnombrables lec-tures et alimente toutes les discussions. Pourquoicest toujours la Kabylie qui fait les frais de r-glements de comptes ? sinterrogeait la rue,hier, Tizi Ouzou.Les victimes sont une perte, mais lattentatdIboudrarne a nanmoins gch la fte de la r-lection de Bouteflika, estiment certains. Cestune tentative de contrecarrer la russite du scru-

tin, soutiennent les partisans de Bouteflika.Une tentative dAqmi de dmontrer ses capaci-ts de nuisance aprs les nombreux revers subisces derniers mois dans la wilaya de Tizi Ouzou oprs dune vingtaine de terroristes a t limine,estiment encore dautres.Certains prfrent parler dune baisse de vigilancequi a cot trs cher lANP. Les plus politissestiment quil sagit dune rponse dAqmi lamain tendue du rgime de Bouteflika quAhmedOuyahia a t le dernier raffirmer. Iboudrarne, lexplication est tout autre.Elle se rsume en un mot: silence. Un silence quien dit long sur linquitude des habitants enco-re sous le choc aprs un tel carnage. Motus etbouche cousue. Dans cette Kabylie profonde, loncherche simplement vivre dans la paix, loin desballes des terroristes et des militaires.Il est vrai que le temps o les routes taient descoupe-gorges nest quun mauvais souvenir,mais linquitude est toujours l, perceptible.Le terrorisme aussi. Peu importe qui est cibl!Le terrorisme nous rappelle quil est bien let lapaix et la stabilit promises par Bouteflika ne sontdcidment pas pour nous autres, nous dit au t-lphone un des rares habitants dont la langue sestdlie.Pendant que le dbat senflamme, les troupes delANP, dployes massivement Iboudrarne,

sont toujours pied duvre dans les maquis quistendent du contrebas du village Bouadnanejusqu At Ouabane, dans la commune dAkbil.Jusqu llimination de ce groupe terroristeauteur de lattaque, promet le ministre de la D-

fense dans son communiqu. Selon des habitantsde la rgion, aucun tir na t entendu depuis lafin de lembuscade de samedi dernier.

SAMIR LESLOUS

Mardi 22 avril 2014

4LIBERTE

Lactualit en question

APRS LATTAQUE QUI A CIBL SON CONVOI IBOUDRARNE

LANP traque les terroristesLopration de ratissage se poursuit alors que les discussions sur les rpercussions politiques

de cet attentat sanglant enflamment la rue.

La France, pourtant, le pays des droitsde lHomme, continue drouter parsa position antinomique vis--visdes droits humains au Sahara occidental.Ce constat, dj connu et maintes fois d-nonc, y compris par des militants franais,a de nouveau t tabli, hier, Alger, lcole nationale suprieure de sciences po-litiques (ENSSP), par lambassadeur de laRpublique sahraouie (Rasd) Alger, Bra-him Ghali. louverture de la journedtude intitule Paix et autodtermina-tion au Sahara occidental, organiseconjointement par le Comit national al-grien de soutien au peuple sahraoui(Cnasps) et lambassade sahraouie, le di-plomate a voqu les vnements ayant eucours ces derniers mois concernant le dos-sier de lex-colonie espagnole, occupeillgalement par le Maroc, depuis 1976.M. Ghali sest notamment exprim sur ledernier rapport du secrtaire gnral desNations unies, Ban Ki-moon sur la situa-tion au Sahara occidental, soumis auConseil de scurit de lONU, le 10 avrildernier. Ce document, indiquera-t-il, faittat des violations des droits de lHommedans les territoires occups sahraouis et des

appels des ONG pour une surveillance du-rable et la protection de la populationsahraouie. Seulement, ce rapport quil aqualifi davance et de pas positif a en-registr lingrence du reprsentant de laFrance lONU, Grard Araud, confortepar le silence de la plupart des membrespermanents du Conseil de scurit.Dans ce cadre, lambassadeur sahraoui arappel que les termes du paragraphe100 dudit rapport, approuvant la mise enplace dun mcanisme de contrle desdroits de lHomme au Sahara occidental,ont t remplacs, dans la version finale, parle simple contrle de ces droits, avec lob-jectif de rduire le mandat de la Minurso,mission onusienne pour un rfrendum auSahara occidental, en matire de protectiondes droits de lHomme. Pour Brahim Gha-li, le rapport de Ban ki-Moon renferme troispoints essentiels. Dabord, il replace laquestion sahraouie en respectant sa naturejuridique qui, elle, renvoie donc lauto-dtermination. Ensuite, il pose le probl-me des ressources naturelles du territoi-re non autonome du Sahara occidental, enexplicitant la position de lONU, quant sa responsabilit dans la prservation des

intrts du peuple sahraoui, et ce, confor-mment aux principes de sa charte. Enfin,le diplomate sahraoui a voqu la recom-mandation de Ban ki-Moon au Conseil descurit, qui conseille de revoir entirementle cadre du processus des ngociations, fon-d depuis sept ans (avril 2007), si aucunprogrs nest enregistr dici lanne pro-chaine (avril 2015). La rencontre delENSSP qui, pour rappel, se tient quelques jours de la runion du Conseil descurit, qui est prvue ce 23 avril, a don-n loccasion des universitaires dexpo-ser leur point de vue concernant la dernirecolonie en Afrique. De lavis de BoudjemaSouilah, spcialiste en droit international,la question du Sahara occidental ne souffredaucune ambigut, sur le plan juri-dique. Cest une question de dcolonisa-tion, comme ctait le cas pour la Namibieet le Timor oriental. De plus, le Maroc naaucune souverainet sur ce territoire, a-t-il rvl, en ajoutant: Si le Conseil de s-curit considre que la question du Saharaoccidental est une affaire de paix et de la s-curit internationales, il devra ragir vitepour viter lexplosion.

HAFIDA AMEYAR

Peine perdue pour le roi du Maroc qui voit son offre de ser-vice, prsente le 18 fvrier dernier, lors de sa visite en gran-de pompe dans ce pays, pour servir de mdiateur entre lesparties maliennes en conflit, repousse par Bamako. En effet, cestune vritable gifle que vient de recevoir la diplomatie marocaine,avec sa tte Mohammed VI, qui pensait stre impos commeun interlocuteur incontournable dans la crise malienne aprs avoirsign pas moins de 17 accords bilatraux, dans plusieurs domaineslors de sa prsence au Mali. En affirmant le 31 janvier dernier, aprsavoir reu en audience royale le chef du MNLA, Bilal Ag Cherif,que la rbellion touargue souhaitait que le Maroc intervienne entant que nouveau mdiateur dans la crise qui oppose le gouver-nement malien au MNLA, le souverain alaouite croyait avoir sup-plant la diplomatie algrienne. Mais voil que les choses reviennent leur cours normal entre lAlgrie et le Mali avec cette visite Al-ger du ministre malien de la Rconciliation, Zahabi Ould Sidi Mo-hamed, lequel a mis le vu, dimanche, de voir le gouvernementmalien et les groupes arms tenir une rencontre formelle sous peuen Algrie. Dans une dclaration l'APS, le responsable malien

a affirm: Nos frres algriens nous ont fait le point sur ltat davan-cement des pourparlers exploratoires avec les groupes arms, avantde qualifier ces pourparlers de trs prometteurs, car un long tra-vail a t accompli dans la discrtion, sans fournir toutefois da-vantage de prcisions sur ces discussions. LAlgrie partage avecle Mali une longue frontire traverse de part et dautre par desjihadistes et a toujours tenu son rle de mdiateur dans le conflitmalien. Nous sommes trs optimistes ; sous peu, ces groupes ar-ms pourront se retrouver de faon formelle ici en Algrie avant dal-ler en ngociations au Mali, a ajout le ministre malien de la r-conciliation. La mme source a indiqu que Zahabi Ould Sidi Mo-hamed a galement formul le vu de voir les deux parties, gou-vernement malien et groupes arms, se retrouver, dans un dlairaisonnable, autour de la table de ngociations pour trouver unesolution durable la crise malienne. Au cours de son sjour Al-ger, le ministre malien sest entretenu avec le ministre algrien desAffaires trangres, Ramtane Lamamra, avec lequel il a fait le pointsur la prochaine runion du comit bilatral stratgique (algro-malien) que les deux pays avaient convenu de mettre en place

loccasion de la visite en Algrie du prsident malien, Ibrahim Bou-bacar Keita. Il faut croire que la concertation est totale entre Al-ger et Bamako, comme lindique cette visite du ministre maliendes Affaires trangres, de lIntgration africaine et de la Coop-ration internationale, Abdoulaye Diop, qui est arriv hier dans lacapitale algrienne pour une visite de travail. Nous nous rjouissonsde laccompagnement et de lappui multiformes de lAlgrie, paysfrre et ami, notre pays sur les plans scuritaire, politique et co-nomique, a-t-il affirm son arrive laroport internationalHouari-Boumediene. Il a prcis que sa visite sinscrivait dans lecadre de la concertation rgulire entre les deux pays, rappelant, cet gard, la visite effectue par le prsident malien en Algrie,Ibrahim Boubacar Keita, en janvier dernier en vue de la conso-lidation et durenforcement des relations entre son pays et lAl-grie. Cest cette question que nous allons discuter avec les res-ponsables algriens pour trouver la meilleure faon de renforcer da-vantage les relations sculaires qui existent entre nos deux pays quisont dictes par lhistoire, la gographie, la culture et beaucoupdautres considrations, a-t-il soulign.

MERZAK TIGRINE

RCONCILIATION NATIONALE MALIENNE

Bamako sollicite le parrainage dAlger

LE MINISTRE DES AFFAIRES RELIGIEUSESET DES WAQFS CONSTANTINECe qui se passe Ghardaadpasse le travail de la mosquen La crise de Ghardaa dpasse le travail de la mosque,a dclar hier le ministre des Affaires religieuses et desWaqfs, lors de sa visite de travail et dinspection Constantine.Bouabdallah Ghlamallah ajoutera, par ailleurs,que les Ibadites et les Malkites sont les victimes depersonnes trangres qui habitent des bidonvilles construitsrcemment. Ces personnes ont tent de les manipuler pourplonger la rgion dans le chaos et linstabilit. Dans unautre registre, savoir lvnement Constantine, capitalede la culture arabe, le ministre des Affaires religieuses etdes Waqfs a affirm que nous devons raviver notre culturequi a longtemps t mprise, tout en ajoutant que notrehritage culturel que nos savants limage dIbn Badis et delmir Abdelkadernous ont lgu est bien plus riche. Dansce sens, Bouabdallah Ghlamallah a inspect la mosqueconstruite en prfabriqu lUnit de voisinage, dans lanouvelle ville Ali-Mendjeli. Il a aussi effectu une visitedinspection des travaux de rhabilitation, de confortementet de climatisation de la mosque mir-Abdelkaderqui ontt lancs le 6 avril. Tout comme il a galement supervisles travaux du centre culturel islamique et ceux de lamosque Ahmed-Hamani, tous deux implants lanouvelle ville Ali-Mendjeli.Enfin, le ministre a assist la crmonie de distributionde crdits du fonds de la zakat lhtel Houceini dans lanouvelle ville Ali-Mendjeli, o 100 jeunes ont bnficidune aide allant de 20 000 50 000 DA, tous issus deluniversit et de la formation professionnelle.

HOUDA CHIED

PAIX ET AUTODTERMINATION AU SAHARA OCCIDENTAL

Le Conseil de scurit devra ragirpour viter lexplosion

COMMUNIQU DU MDN

La circonstance ne permet pas de fairedans la manipulationn Le ministre de la Dfense nationale (MDN) a confirm hier que lattaque terroristeperptre samedi soir prs de la commune dIboudrarne a fait 11 martyrs et 5 blesss.Le ministre de la Dfense nationale confirme, une autre fois, que le nombre de victimes est deonze martyrs et de cinq blesss, suite cet attentat terroriste, prcise-t-il dans une mise aupoint. Le ministre souligne que la circonstance ne permet pas de faire dans la manipulationde chiffres et que linexactitude dans la diffusion des informations scuritaires, en se rfrant des sources non officielles, sert les objectifs de cet acte criminel par lequel les groupesterroristes tentent dsesprment de camoufler les frappes dcisives qu'ils subissent sur leterrain. La mme source rappelle que suite lattaque terroriste perptre prs de lacommune d'Iboudrarne, wilaya de Tizi Ouzou, le 19 avril 2014 21h15 le ministre de laDfense nationale a diffus un communiqu officiel faisant tat du nombre de martyrs et deblesss et a mis laccent sur la ncessit de faire preuve de rserve et de prcision dans letraitement de l'information scuritaire et ne pas tomber dans le pige des objectifs terroristessur le plan mdiatique. Toutefois, certains mdias persistent augmenter le nombre demartyrs et de blesss, en se basant sur des prtendues sources scuritaires ou de correspondantslocaux, relve le ministre.

n Quand on a dcid de lo-caliser lhpital la sortie-estdAzzazga, ctait pour faireprofiter les malades de lair purde la fort de Yakourne quicommence lore de la ville.Aujourdhui, cest une im-monde dcharge qui enfumeet empeste lair autour deltablissement, souille le pay-

sage et pollue une fort djsalie par des commerces anar-chiquement installs le long dela route et tondue, par en-droits, du fait de labattagesauvage darbres.Tout cela se passe dans lin-diffrence des autorits lo-cales.

n Le conseil dadministration de la Caisse na-tionale des retraites, qui vient de se runir Al-ger sous lgide de son prsident AbdelkaderMessous, a opt, lunanimit, pour une aug-mentation dun taux allant de 10 15% dansle cadre de la revalorisation annuelle de la pen-sion de retraite.Selon des sources gnralement bien informes,cette dcision, considre par lensemble desmembres du conseil dadministration en ques-

tion, comme une premire tape, et dont toutesles dispositions administratives ncessaires sontdj prises, intervient au profit des retraits aprsun long dbat, et ce, afin damliorer leur pou-voir dachat et leur permettre de faire ainsi face laugmentation du cot de la vie.Les mmes sources prcisent, galement, quela nouvelle sera annonce par le patron de laCentrale syndicale, Abdelmadjid Sidi-Sad, laveille du 1er Mai.

LE RADAR PAGE ANIME PAR HAMID SADANIradar@libert-algerie.com

CRIME CONTRE LENVIRONNEMENTDANS LINDIFFRENCE

Une fort poubelle Yakourne

POUR FAIRE FACEAUX SITUATIONSDURGENCE

LaProtectioncivile sedotedquipescynotech-niques

n La direction gnralede la Protection civile ainstruit sesdmembrements dansles wilayas du pays leffet de mettre en placedes quipescynotechniques et lesintgrer auxdtachements derenforts premiresinterventions,spcialises dans lesauvetage-dblaiement(sismes et inondations),notamment dans leswilayas concernes par lerisque sismique. Selon laDGPC, lexprience,suite la mobilisationdes quipescynotechniques delUnit nationaledintervention etdinstruction deMostaganem et deConstantine, lors dessituations decatastrophes survenuesdans les diffrentesrgions du pays, admontr lefficacit dece type dinterventions.

DE LIBERTMardi 22 avril 2014LIBERTE 5

ELLE SERAIT ANNONCE LA VEILLE DU 1er MAI

Augmentation dun taux de 10 15%pour les retraits

SOUK-AHRAS

Commercialisation en maiprochain de la 4G LTE

n La commercialisation du service de la 4e gnration 4G LTE(Long Term Evolution) dbutera courant mai prochain Souk-Ahras, a indiqu le directeur de l'agence locale d'AlgrieTlcom. L'opration touchera, dans un premier temps, 5 000clients rpartis travers les trois communes de Souk-Ahras,de Sedrata et de M'daourouch, tandis que la seconde, lan-cer en juin, concernera les daras de Heddada, Merahna,Taoura, Mechrouha, Ouled Driss, Oum Ladham et de BirBouhouche, a prcis Mohamed Imoussaine. Cette techno-logie permet de moderniser le rseau tlphonique et de g-nraliser l'accs Internet haut dbit avec une meilleure qua-lit de connexion et une rduction notable des pannes, a pr-cis M. Imoussaine, ajoutant que la wilaya de Souk-Ahras agalement bnfici d'un programme de ralisation de 105quipements Msan (multiservices access node) dont 85 ins-talls, combinant tlphone, ADSL (haut dbit) et tlvisionnumrique terrestre (TNT).

LAGHOUAT

Inauguration dun cercle oue-lirepour non-voyants n Le Lions Club Blida la Source, initiateur du projet, et lUnion des non-voyants de Laghouatprocderont linauguration, vendredi prochain au sein du sige de lunion, dun espace mul-timdia pour non-voyants et dficients visuels baptis : cercle oue-lire Chakib-Madaoui. Cetespace est quip de 3 ordinateurs en rseau, dune bibliothque sonore avec plus de 900 livres,une imprimante et un accs Internet. Une salle de runion a t amnage pour aider luniondes non-voyants organiser ses runions. Le Lions Club Blida la Source a ralis les travauxdu local (maonnerie, plomberie, lectricit, menuiserie). Les habitants de Laghouat ontorganis une touiza pour le nettoyage et la peinture de laccs et des alentours de ldifice.Le chauffage a t offert par un gnreux donateur de la ville. rappeler que plusieurs cerclesoue-lire ont t raliss par des Lions Clubs algriens Frenda, Blida, Boussada, Stif et, pro-chainement, Biskra.

LES SNGALAIS NONT PLUS LE DROIT DE MANIFESTER

Fin du modle de dmocratie en Afriquen Des gaz lacrymognespour disperser un rassem-blement du collectif Nonau mur, qui runit plu-sieurs associations dnon-ant loctroi de terrainssur le littoral. Auparavant,une organisation de di-plms au chmage staitvue plusieurs reprisesrefuser le droit dorganiserdes marches ou des sit-in a sepasse au Sn-gal, modle de dmocratieen Afrique.Ce retournement de si-tuation inquite des or-ganisations de la socit ci-vile qui constatent la mon-te de ce phnomne de-puis deux ans. Commechez les autres rgimesafricains, cest toujours le

prtexte de trouble lordre public qui est utilis pour interdire aux gens de marcher pacifiquement,alors que le droit la marche est une libert constitutionnelle au Sngal.

Mardi 22 avril 2014

6LIBERTE

Lactualit en question

Le ministre du Commerce est sur le pointdachever la ralisation du systme daler-te rapide qui a pour objectif dassurer uneprotection optimale au consommateur contretout abus ou vente de produits contrefaits. Ce sys-tme, qui est actuellement lessai au sein du d-partement de Mustapha Benbada, lui permettraainsi dednoncer, via le portail lectronique, tou-te irrgularit de ce genre quil constate dans lac-te dachat quil excute quotidiennement sur lemarch.Le ministre, qui a inaugur hier la 12e dition deDjazagro au Palais des expositions des Pins-Ma-ritimes, a soulign galement les dmarchesentreprises dans le but de crer un rseau nationallectronique des associations de protection desconsommateurs.Celles-ci sont appeles coordonner leurs efforts se partager les expriences dans lexercice deleurs activits. Abordant le salon Djazagro, M.Benbada a indiqu: lAlgrie a toutesles chancespour augmenter ses capacits de production etdexportation dans lindustrie agroalimentaire.

Le plus important dans ce salon, a-t-il affirm,cest que celui-ci a intgr toutes les composantesde la filire agroalimentaire.Il sert, a-t-il expliqu, despace privilgi la pro-motion des activits du secteur agroalimentaire.Les professionnels lutilisent, ajoutera-t-il, com-me levier pour la communication des exprienceset des ides autour du dveloppement de lin-dustrie agroalimentaire. Il sagit, en fait, du trans-fert du savoir-faire et de lencouragement du par-tenariatentre les entreprises nationales et tran-gres. Mustapha Benbada a, par ailleurs, annoncquun dcret surles contaminants alimentairestolrs et les additifs alimentaires est en prpa-ration au sein de son ministre.Dautrestextes de loi seront, en outre, promul-gus, selon lui, afin de mettre niveau toute lalgislation rgissant le domaine du commerce.Une telle mesure est prise car, lconomie na-tionale se mondialise progressivement et le besoin,pour notre pays, de placerdes produitsconcur-rentiels et conformes aux normes sur le march in-ternational se fait de plus en plus sentir.Sur un

autre registre, M. Benbada a relev que le dcretexcutif 12-214 du 15 mai 2012, dfinissant lesconditions et l'utilisation des additifs dans les pro-duits alimentaires destins la consommationhumaine, est entr en vigueur. Ce texte, faut-ille rappeler, dfinit la liste des additifs alimentaires,leur mission et leur numrotation internationaleainsi que les taux autoriss.Djazagro, dans son dition 2014, a ouvert sesportes hier la Safex. Cette manifestation, quijouit dsormais dune renomme mondiale, estorganise par la socit franaiseComexposium,le leader europen de lorganisation des sa-lons,en partenariat avec la Chambre algriennede commerce et d'industrie (Caci) et la Socitalgrienne des foires et expositions, avec la col-laboration de lAssociation franaise pour le d-veloppement des changes internationaux desproduits techniques agroalimentaires (Adep-ta),cette manifestation est dsormais ancre dansla sphreconomique nationale.Carrefour in-ternational des filires agroalimentaires en Al-grie, le salon se poursuivra jusquau 24 du mois

en cours. Avec 562 entreprises prsentes dont 52% de nouvelles et 131 qui exposent desnouveauts, le salon conforte sa place de leader,lieu de rencontre de tous les acteurs de la filireagroalimentaire. Un salon dynamique qui san-nonce de grande qualit ! quelques jours delouverture, Christophe Painvin, directeur du sa-lon ne cache pas son optimisme : Ldition 2014de Djazagro sinscrit dans une dynamique posi-tive. Notre ambition de participer au dveloppe-ment de lindustrie agroalimentaire en Algrie estplus que jamais dactualit. Djazagro propose ses visiteurs de dcouvrir une offre toujours pluslarge et internationale, explique-t-il.Se voulant une offre exhaustive et diversifie, Dja-zagro est aujourdhui le salon qui englobe tou-te la filire agroalimentaire du process au condi-tionnement jusquaux produits finis sur une su-perficie de plus de 15 000 m.

B. K.

Selon le Centre national del'informatique et des statis-tiques des douanes (Cnis),les exportations de l'Algrieont atteint 16,43 mds usddurant le 1er trimestre 2014,contre 17,48 milliards de dollars lamme priode en 2013, en baisse de6,02%, due essentiellement un reculde 6,8% des exportations des hydro-carbures. Les importations algriennesont galement recul de 2,03% pour to-taliser 13,83 milliards de dollars contreprs de 14,12 milliards de dollars du-rant la mme priode de lanne der-nire.Le taux de couverture des importationspar les exportations a atteint 119% du-rant les trois premiers mois de cette an-ne, contre 124% la mme priode del'anne coule.Les exportations des hydrocarbures,qui continuent reprsenter l'essentieldes ventes algriennes l'trangeravec 95,59% du volume global des ex-portations algriennes, sont estimes 15,70 milliards de dollars durant le1er trimestre 2014, contre 16,85 mil-liards de dollars la mme priode del'anne prcdente, en baisse de 6,81%,a indiqu le Cnis.Les exportations hors hydrocarburesrestent toujours faibles, malgr unevolution de plus de 15% durant lestrois premiers mois de cette anne,pour une valeur globale de 725 mil-

lions de dollars. Les principaux pro-duits hors hydrocarbures exportssont constitus du groupe demi-pro-duits avec 600 millions de dollars(+36,67%), des biens alimentaires avec94 millions de dollars (-34,72%) et lesproduits bruts avec 26 millions de dol-lars (-18,7%).Les exportations du groupe des biensd'quipements industriels ont totalisdeux millions de dollars, en baisse de

75%, et, enfin, les biens de consom-mation non alimentaires trois millionsde dollars, en chute de 50%. Les im-portations sont constitues des pro-duits d'nergie et lubrifiants (-53,14%),totalisant 760 millions de dollars et desbiens de consommation non-alimen-taires (-6,24%) pour une valeur globalede 2,53 milliards de dollars. Les autresgroupes de la structure des importa-tions, par contre, ont tous augment.

Les plus remarquables hausses onttouch les biens d'quipements agri-coles (+26,45%), totalisant 153 millionsdollars et les produits alimentairesavec une valeur de 2,74 milliards dedollars (+13,58%). Les importationsdes biens d'quipements industrielssont estimes 4,21 milliards de dol-lars (+6,14%), les demi-produits avec509 millions usd (+1,6%), ont prcisles douanes. Durant les trois premiersmois de 2014, les cinq principauxclients de l'Algrie taient l'Espagneavec 2,24 milliards de dollars), suiviede l'Italie (2,18 milliards de dollars), laFrance (1,96 milliards de dollars), laGrande-Bretagne (1,61 milliards dedollars) et les Pays-Bas (1,52 milliardsde dollars). Quant aux fournisseurs, laChine, avec 1,87 milliard de dollars,conserve la premire place, talonne deprs par la France (1,67 milliard dol-lars). L'Italie arrive en troisime posi-tion avec 1,26 milliard de dollars.LEspagne est classe la 4e place(1,21 milliard de dollars), suivie de l'Al-lemagne (810 millions dollars).

LAlgrie ne tire toujours pas profitde la GzaleSur un autre registre, l'Agence natio-nale de promotion du commerce ex-trieur annonce que l'excdent com-mercial de l'Algrie avec la Grandezone arabe de libre-change (Gzale) arecul de 546 millions de dollars 179

millions de dollars en 2013, soit un re-pli de 75% sur un an. Durant l'anne2013, le volume des changes entrel'Algrie et les pays de la Gzale s'est ta-bli 7,05 milliards de dollars, contre5,3 milliards de dollars en 2012. Alorsque les exportations algriennes verscette zone ont augment de seulement19% au moment o les importationsde notre pays se sont accrues de 49%sur un an, souligne une tude d'Algexsur l'impact de l'accord de libre-chan-ge sur le commerce de l'Algrie avec laGzale.Dopes par les hydrocarbures, les ex-portations algriennes vers la Gzale ontatteint 3,6 milliards de dollars en2013, contre 3 mds de dollars en 2012,soit une hausse de 19%. Hors hydro-carbures, les exportations du pays ontfaiblement progress (+0,4%) pouratteindre 278 millions de dollars contre277 millions de dollars en 2012 et 221millions de dollars en 2011. 179 mil-lions de dollars, les produits agricoleset agroalimentaires occupent une partde 64% du total des exportations horshydrocarbures vers la Gzale dont lesucre reprsente 81% des exporta-tions de ces produits avec un montantde 144 millions de dollars. En termesde clients, le march de l'Algrie ausein de la Gzale est 74% domin parla Tunisie, le Maroc, la Syrie, le Sou-dan et la Libye.

SYNTHSE M. R.

COMMERCE EXTRIEUR

La baisse des exportationsdes hydrocarbures se poursuit

L'Algrie a enregistr un excdent commercial de 2,6 milliards de dollars au 1er trimestre 2014,contre 3,36 milliards de dollars la mme priode en 2013.

UNE CRMONIE A T ORGANISE LUSTHBEN LEUR HONNEUR

115 enseignants promus au rang magistralUne tradition de longue datequi se veut tre un gestesymbolique envers len-semble du corps enseignant et destravailleurs du campus. 32 ensei-gnants, encadrant les tudiants deshuit facults que compte lex-uni-versit des sciences et de la techno-logie dAlger, ont t promus aurang de professeur. Pas moins de83 autres enseignants ont accd aurang de matre de confrences ausein des diffrentes facults.Toutsourire et fiers de pouvoir pour-suivre leur parcours quils ont com-menc en tant qutudiant au seinde la mme universit, enseignanteset enseignants promus se sont re-

lays lestrade de lauditoriumpour recevoir des mains du recteuret dautres responsables, leurs at-testations de promotion. BenaliBenzaghou, qui a tenu rappelerque cette tradition bien tablie estune occasion pour honorer tout lecorps enseignant de luniversit sanslequel elle ne peut tre. Mais aussitous les travailleurs qui veillent sonbon fonctionnement et lensemble destudiants qui y sont inscrits et quisont la raison dtre de lUSTHB.Le recteur a tenu insister sur le faitque80% des professeurs et matresde confrences ont soutenu leurthses de doctorat au sein mme delUSTHB et 20% dans diverses uni-

versits trangres. Benali Benza-ghou a galement tenu saisir loc-casion de la prsence de nombreuxenseignants et autres responsables la crmonie pourrevenir sur lesgrands axes ayant marqu les 40 an-nes dexistence de luniversit deBab-Ezzouar. Le recteur fera partaux enseignants des insuffisancesenregistres etdes nouveauts quiseront introduites dans le prochainquinquennat 2015-2019.Le thme favori de Benzaghou, sa-voir la relation universit-entre-prise, ne sera pas en reste. Le recteursy talera en insistant sur le fait quele dialogue entre les deux partiesdoit tre permanent pour rester

lcoute des nouveaux besoins desemployeurs et pouvoir lancer denouvelles formations, mais ausside vulgariser les diffrentes forma-tions actuelles. Lautredialoguequele recteur ne voudrait pas couper,mais compte entretenir pour en ti-rer ventuellement profit, est ce-lui avec les anciens tudiants delUSTHB. Une rencontre estdailleurs prvue aujourdhui luni-versit. Cest la journe-pivot desfestivits du 40e anniversaire. Cestune premire. Une importante ren-contre qui pourrait aboutir deschoses puisque les anciens tudiantssont aujourdhui un peu partout.

MALIKA BEN

D. R

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PROTECTION DU CONSOMMATEUR

Vers la cration dun systme dalerte rapide

OOREDOO LANCE SA PROMO PACK 3G SANSENGAGEMENT DANS LES 19 WILAYAS 3G

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Les exportations des hydrocarburesont ont connu une baisse de 6,8%.

lheure o le pays pour-suit une politique din-vestissement de grandeampleur dans la rali-sation dinfrastructureset de logements, lapression ne cesse de saccentuer sur laconsommation de ciment, qui enre-gistre une croissance annuelle de prsde 5%. Vient sajouter alors le re-cours des entreprises trangrespour acclrer lavancement des pro-jets qui contribue, et a ira crescendo, la hausse de la demande.Celle-ci connat, dailleurs, un dficitde lordre de 5 millions de tonnes/an,obligeant lAlgrie sorienter verslimportation. Un constat confirm parGlobal Cement Directory, dans sadernire dition datant de lanne encours, attestant que la capacit de pro-duction nationale de ciment slve 21 millions de tonnes par an (TPA), cequi classe le pays parmi les 20 premiersproducteurs de ciment dans le monde,en se rfrant aux chiffres publis parlUS Geological Survey, linstitutdtudes gologiques des tats-Unis.Aussi, en 2013, la valeur des importa-tions de ciment stablissait environ290 millions deuros, soit une haussede 26% par rapport aux chiffres de2012. ce titre, le cimentier public Groupeindustriel des ciments dAlgrie (Gica),dtenteur de douze cimenteries a an-nonc, pour sa part en mars dernier,son intention de faire passer sa capa-cit de production de 11,5 millions 26 millions de TPA dici 2017, soit plusdu double.

Le projet comprend la miseen service de dix nouvelleslignes de production pourun investissement denvi-ron 150 milliards de di-nars (1,4 milliard deuros).Quatre dentre elles serontaccueillies dans de nou-velles usines, parmi les-quelles une usine dune ca-pacit de 2 millions de TPA Oum El-Bouaghi, unestation de production dunecapacit de un million deTPA dans la province Bchar et deux autresusines Relizane et Ta-manrasset.Quant aux six autres, ilsagit de nouvelles lignesdans des stations de pro-duction existantes. Il estquestion, par ailleurs, din-vestissements privs entrelocaux et trangers quiviennent la rescoussepour porter la production un plus grand niveau.Cevital, titre dexemple,envisage de pntrer lemarch avec la construc-tion de cinq lignes de pro-duction de ciment rparties dans deuxusines sises Constantine et Bouira,qui disposeraient dune capacit com-bine denviron 10 millions de TPA.Le cimentier sud-africain PPC a an-nonc, de son ct, quil sapprtait acqurir une participation de 49%dans Hodna Cement Company, quiconstruit actuellement une cimenterie

dune capacit de 2 millions de TPAprs de Setif et quil prendrait lecontrle de sa gestion.La livraison de lusine, qui reprsen-te un investissement denviron250 millions deuros, est prvue pourfin 2016. De plus, Gica et le gant fran-ais des matriaux de construction La-farge comptent doter lusine de ciment

de Meftah, quils exploitent conjoin-tement, dune ligne de productionsupplmentaire ; Lafarge construit Biskra, en partenariat avec lentre-prise locale Sagremac, une cimenteriequi devrait tre oprationnelle lan pro-chain.Lusine sera dote dune capacit ini-tiale de production de 2,7 millions de

TPA, qui, terme, devrait tourner au-tour des 6 millions de TPA. Outrelusine de Meftah, Lafarge exploiteseul deux usines de ciment en Algrieayant une capacit combine denvi-ron 8 millions de TPA.

NABILA SADOUN

Mardi 22 avril 2014

7LIBERTE

Lactualit en question

PRODUCTION DU CIMENT EN ALGRIE

Dficit de 5 millionsde tonnes

Le cimentier public Gica a annonc son intention de faire passer sa capacit de productionde 11,5 millions 26 millions de tonnes par an dici 2017.

Un grand rseau spcialis dans le trafic dufoncier et de constructions illicites a tdmantel, dimanche dernier, dans leGrand-Alger. Selon notre source, tout a com-menc quand deux citoyens, ayant bnfici dedcisions administratives manant des autoritsde Kheracia ont port plainte la Section de re-cherches de la Gendarmerie nationale (SRGN)de Bab Djedid (Alger).Les deux victimes ont rvl avoir reu de la maindindividus rsidant Alger des dcisions pro-visoires doctroi de foncier btir et dautorisa-tions provisoires de construction, moyennant60 millions centimes en contrepartie. Ces dci-sions, par ailleurs falsifies, datent de 2011

quand des escrocs, dont deux fonctionnaires delAPC de Kheracia, ont promis leurs victimesde les rgulariser au bout de six mois seulement.Pis encore, ces escrocs, qui tenaient en haleineleur proie pour faire vrai, ont promis des dci-sions finales en contrepartie dun versement duncomplment de 120 millions de centimes.Les trafiquants disparus de la circulation, les vic-times se sont rendues au service de lurbanismede ladite mairie pour authentifier lesdites dci-sions.Et cest l quelles ont t informes quelles ve-naient dtre escroques par les six individus, dontles deux commis de ltat. Les investigations me-nes par les gendarmes ont abouti, dans un pre-

mier temps, lidentification des mis en cause et leur localisation.Suite quoi, et en vertu dun mandat de per-quisition, les enquteurs ont rcupr dans les do-miciles des mis en cause 16 dcisions dattribu-tion de lots de terrain, 10 copies de plans doc-troi de lots de terrain, 7 copies de dcisions etdautorisations provisoires de construction,12 dclarations sur lhonneur faisant foi de la r-gularisation des bnficiaires, un cachet rectan-gulaire dun bureau dtudes et une unit centralerenfermant toutes les donnes saisies et falsifiesdes victimes.Les souricires tendues par les enquteurs ontabouti larrestation en flagrant dlit du chef du

bureau dtudes, des deux fonctionnaires et desautres mis en cause. Prsents devant le tribunaldEl-Harrach, les six individus ont t inculpspour association de malfaiteurs, faux et usage defaux de documents administratifs, escroquerie,atteinte limage de la fonction et implicationdans le trafic de foncier.gs entre 40 et 63 ans, quatre des mis en cau-se ont t crous alors que deux autres ont b-nfici de la libert provisoire.Les enquteurs de la SRGN ont russi mettrehors dtat de nuire, depuis la promulgation dela cession des terres agricoles, une dizaine de r-seaux spcialiss dans le trafic du foncier.

FARID BELGACEM

TRAFIC DU FONCIER

Un grand rseau descrocs tombe Alger

Colre et dception sont les sen-timents dominants qui ont texprims par le ministre de laSant, de la Population et de la R-forme hospitalire, hier, Annaba.Abdelmalek Boudiaf, qui tait en visitedinspection et de travail dans cette wi-laya, a, en effet, pris violemment par-tie les responsables de la DSP dAn-naba et ceux du bureau dtudes char-gs du suivi du projet du centre anti-cancreux de la ville pour le retard misdans sa ralisation. Rfutant les ex-plications des uns et des autres, il a exi-

g de ceux-ci la livraison, sans autre d-lai de ltablissement en questionavant la fin de lanne 2014.Ceci en sengageant personnellement lever toutes les contraintes techniqueset financires qui ont retard la rali-sation du projet et en promettant de s-vres sanctions lencontre de toutesles personnes qui ont failli leur mis-sion. Il y a lieu dindiquer que le centreanticancreux dAnnaba, qui est im-plant lintrieur du CHU Ibn Rochdet dont les travaux ont t lancs en2009, sera dot de 150 lits et devrait

prendre en charge environ 30 000 pa-tients par an et, ainsi, mettre fin auxdplacements contraignants des ma-lades de la rgion vers Constantine etAlger.Abdelmalek Boudiaf stait rendu au-paravant An Berda, une communesitue une trentaine de kilomtresdAnnaba, o il a inspect lhpital r-gional local.Il a notamment annonc lextension etla modernisation du service des ur-gences de cet tablissement, jug ende des normes requises. Il a par la

suite pris connaissance du site devantaccueillir le futur ple de sant de la lo-calit dEl-Bouni.Un site dune superficie de 30 ha, ap-prendra-t-on, qui devra abriter unCHU de 500 lits, un centre spcialisdans la transfusion sanguine, un autrecentre spcialis dans la cardiologie in-fantile et, enfin, un centre spcialisdans les urgences mdicales et chi-rurgicales.Ce projet est dautant plus enrichissantpour la rgion, que le CHU dAnnaba,qui regroupe, quant lui, 39 services,

peine accueillir les malades de la wi-laya dAnnaba, mais galement ceuxtransfrs depuis les wilayas de Skik-da, El-Tarf, Souk-Ahras, Guelma et T-bessa.Lors de cette visite qui sest poursui-vie jusquau village de Seradi, sur leshauteurs dAnnaba, le ministre a livraux cadres de son secteur et aux luslocaux sa vision pour sortir les diff-rentes rgions du pays de leur retarden matire de sant publique.

B. BADIS

LIVRAISON DU CENTRE ANTICANCREUX DANNABA

Les mises en garde du ministre de la Sant

D. R

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Le dficit en ciment engendre de gros problmes dans lavancement des chantiers en cours.

LLECTION PRSIDENTIELLE AURA LIEU LE 3 JUIN PROCHAIN

Un autre mandat pour Bachar al-Assad?

Alors que les forces gouvernementales sont en train de reprendre le dessus sur les rebelles, le rgime de Damas a annonc hier une lection prsidentielle pour le 3 juin prochain, laquelle Bachar al-Assad envisage

de se porter candidat.

Je fixe la date de l'lec-tion d'un prsidentpour la Rpublique ara-be syrienne (...) pourles citoyens rsidant enSyrie le mardi 3 juin, aannonc, hier, le prsident du Parle-ment, Mohammad al-Laham lorsd'une runion solennelle. Ainsi, lescrutin prsidentiel en Syrie, qui de-vrait, selon les analystes de la scne sy-rienne, aboutir la rlection de Ba-char al-Assad, aura lieu le 3 juin. Lesdpts des candidatures pourra sefaire partir daujourdhui et jus-qu'au 1er mai, a prcis la mme sour-ce. Il y a lieu de rappeler que Bacharal-Assad, qui n'a pas encore annoncofficiellement sa candidature, avaitaffirm en janvier dans une interview l'AFP qu'il y avait de fortes chancesqu'il se reprsente. Jusqu' prsent, Ba-char al-Assad, comme son pre Hafezprcdemment, avait t lus par r-frendum. Candidat unique, il avait t

lu par rfrendum avec 97,29% desvoix, puis rlu en 2007 avec 97,62%des votes. A noter que la nouvelleConstitution approuve en 2012 don-

ne pour la premire fois la possibilit plusieurs candidats de se prsenter.Mais en ralit, les conditions re-quises limitent fortement le nombre de

candidats. Selon les clauses approuvespar le Parlement le 14 mars, le futurprsident doit avoir vcu en Syrie demanire continue au cours des 10dernires annes. En outre, tout candidat la prsiden-tielle devra obtenir le soutien d'aumoins 35 dputs sur les 250 quecompte le Parlement. Ces articles ren-dent quasiment impossible la candida-ture d'un opposant de l'extrieur, ettrs difficile celle d'un opposant de l'in-trieur. Cette lection prsidentielleaura lieu alors que la Syrie est toujoursravage par une guerre civile depuismars 2011. Celle-ci a fait plus de 150 000 mortstandis que 2,5 millions de Syriensont fui leur pays et 6,5 millions ont tdplacs l'intrieur des frontires. Surle terrain, le prsident syrien avait aus-si voqu le 3 avril dernier un tour-nant en faveur de son rgime, aprsplusieurs revers rebelles, en particulierdans la rgion du Qalamoun, la lisi-

re du Liban. Mais les insurgs quiont aussi connu rcemment quelquessuccs notamment dans la rgion c-tire de Lattaqui, fief de Bachar As-sad ont repris l'initiative Homs di-manche. Les forces gouvernementales avaientlanc il y a prs d'une semaine un as-saut contre le Vieux Homs, dernierbastion des insurgs dans cette ville, as-sig par l'arme depuis deux ans. ADamas, sous contrle du rgime, unhomme et ses deux enfants ont t tuspar des obus de mortier, tandis que dixpersonnes ont pri Alep dans desraids ariens contre des quartiers re-belles, selon l'OSDH, qui s'appuie surun vaste rseau de militants et sourcesmdicales. Par ailleurs, des obus tirs de Syrie ontbless deux civils dans le sud de la Tur-quie, d'aprs l'agence de presse turqueDogan.

MERZAK T./AGENCES

Mohammad al-Laham, prsident du Parlement syrien.

D. R

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Mardi 22 avril 2014

9LIBERTE

Linternationale

SUR FOND DE GUERRE CIVILE EN SYRIE ET DE DIVERGENCES INTERNES

La succession de Michel Sleiman ouverteLes dputs libanais sont convoqus, mer-credi 23 avril midi, pour lire un nouveauchef de l'tat devant succder Michel Slei-man, dont le mandat s'achve le 25 mai. Aprsde laborieux tours de table, promesses et an-nonces darrangements au sein de lestablishmentpolitique, colori, dense et fortement divis, lamajorit des groupes parlementaires a donn unavis favorable la tenue de cette session et mmegaranti que le quorum sera atteint, ont rassurles trois dputs dsigns par le prsident du Par-lement Nabih Berry de la formation chiiteAmal, ne pas confondre avec lincontournableHezbollah de Nasrallah. Pour la tenue d'une telle session, la prsence desdeux tiers des 128 dputs est requise. Mais unerdition de la situation de 2007, lorsque des d-

puts ont plusieurs reprises refus, en raisonde divergences politiques, de participer des ses-sions auxquelles ils avaient t convoqus, nesttoujours pas exclure. La classe politique liba-naise est reste en effet trs instable. Quoi quil en soit, la tenue de la session parle-mentaire ne signifie pas qu'il y aura ds le 23 avrilune lection. En effet, la lutte entre les courantspolitiques, marque de fabrique du complexe di-fice institutionnel libanais, est loin davoir tpure, mme si les armes de leurs divergencesse sont tues. Par exemple, le gnral Michel Aoundu CPL (Changement et de la Rforme) na pasrenonc sa candidature et menace sil ny a pasconsensus sur sa personne. La chane de tlvision du parti de Nasrallah as-sure que le Hezbollah soutiendra la dcision du

chef du CPL quelle qu'elle soit, et que les petitspartis du 8 Mars attendent le puissant parti chii-te et la formation dAoun. Lannonce du Hezbol-lah la veille de la session parlementaire ne pr-dit rien de bon quant son issue. En effet, si ceparti et ses coaliss mettaient luvre leur choixde soutenir Michel Aoun en se dclarant absentsle 23 avril, le 14 Mars qui regroupe le parti deHariri et ses allis ne russira pas assurer le quo-rum. Les maronites indispensables dans lchi-quier politique mais pas trs influents en sont faire le vu que le Liban passe le gu de la pr-sidentielle. Dans son message de Pques cette an-ne, le patriarche maronite Bchara Ra a exhor-t le Parlement lire un nouveau prsident dela Rpublique la date convenue. Le chef de l'Etat, selon la constitution libanaise,

doit appartenir la communaut chrtienne ma-ronite. Son candidat dclar est le leader des FL(Forces libanaises) Samir Geagea, qui a rendu pu-blic la semaine dernire son programme. Il a le plein appui du patriarche maronite et duprsident sortant, Michel Sleiman, qui la chaleu-reusement flicit pour sa candidature, ren-dant hommage la clart de son programmeprsidentiel. Geagea doit convaincre dici mer-credi le reste de la classe politique, surtout Mi-chel Aoun et son puissant soutien le Hezbollah,sans lequel rien ne peut tre fait ni se concevoirau Liban. La prsidence de la Rpublique dansle pays du Cdre est une institution charge uni-quement de symboles, son systme politiquetant de type parlementaire. Le prsident est ce-pendant plus quune simple force morale avec sesprrogatives de chef des armes. Pour revenir au23 avril, les observateurs Beyrouth ont consta-t que si Nabih Berry a effectivement entam lesprparatifs pour la sance lectorale, il n'a pasadress des invitations aux ambassadeurs etresponsables diplomatiques! Et au quotidien bey-routhin de conclure que le patron dAmal allidu Hezbollah carte la possibilit qu'un prsidentsoit lu lors de cette sance.

D. B.

MAURITANIE

L'lection prsidentielle se tiendra le 21 juinn L'lection prsidentielle en Mauritanie setiendra le 21 juin, a annonc hier matinl'agence de presse officielle mauritanienneAMI. Un ventuel second tour est convoqupour le 5 juillet, a prcis l'agence, citant uncommuniqu de la Prsidence. Fin mars,l'opposition avait pos des conditions saparticipation la prsidentielle, rclamantdes changements au sein des structurescharges de l'organiser. En dehors desislamistes de Tewassoul, la dizaine d'autrespartis de la Coordination de l'oppositiondmocratique (COD) avaient boycott lesdernires lgislatives et municipales. Leprsident Mohamed Ould Abdel Aziz, unancien gnral arriv au pouvoir par uncoup d'tat en aot 2008, avait t lu un anaprs pour un mandat de cinq ans lors d'unscrutin contest par l'opposition. Saufnorme surprise, il devrait tre candidat sasuccession.

R. I./AGENCES

LGYPTE POST-ISLAMISTE SE LGITIME

Le marchal al-Sissi face un seul candidat de gauche

L'lection prsidentielle en Egypte opposera l'ex-chef de l'arme Ab-del Fattah al-Sissi Hamdeen Sabbahi. Aucun autre candidat n'ayantdpos son dossier la clture du dpt des candidatures dimanche.Et le paradoxe, cest un leader de la gauche gyptienne qui va jouer le rlede livre. LEgypte dont lconomie est exsangue, les caisses de lEtat videset qui na chapp -pour le moment- la banqueroute que grce la g-nrosit de lArabie saoudite et du Kowet qui lui ont avanc une douzai-ne de milliards de dollars, aura fait lconomie dun deuxime tour. Le scru-tin ne se jouant qu'entre deux candidats, il n'aura qu'un tour les 26 et 27mai. Et sans aucun doute, al-Sissi sera le prsident post islamiste, portpar un raz de mare populaire depuis qu'il a chass en juillet 2013 le pr-sident islamiste Mohamed Morsi, et quil a annonc sa candidature au d-but de lanne 2014. Pour dposer leurs candidatures, le marchal, qui aendoss le costume civil, a remis 200 000 signatures dlecteurs la com-mission lectorale, son livre, leader de la gauche, 30 000, soit 5 000 de plusque ne lexige la loi lectorale. Sabbahi, mme sil ne bnficie pas de lapopularit dal-Sissi, est connu sur la scne politique. Il a soutenu l'vic-tion de Morsi et s'tait mme hiss la troisime place de la prsidentiel-le de 2012, remporte par l'islamiste Morsi. Pour ce nouveau scrutin, leleader de la gauche se prsente comme l'homme de la rvolution, la r-volte du printemps arabe version gyptienne, dbut 2011, qui chassa Hos-ni Moubarak du pouvoir. Sabbahi a annonc faire campagne contre l'ar-me qui tente de s'immiscer dans la politique. Au Caire, on sait que ses gesticulations et professions de foi resteront ces stades. Rien, sauf imprvu gravissime, narrtera le marchal qui a re-group lopinion publique gyptienne largement hostile aux islamistes.Dailleurs, seuls les partisans des Frres musulmans dont le parti a t d-

clar hors la loi, terroriste, et du chef d'Etat islamiste destitu, manifes-tent rgulirement, bravant une rpression qui a fait plus de 1 400 mortset 15 000 arrestations. Al-Sissi sest galement assur de nombreux sou-tiens ltranger pour justement sa guerre sans merci contre les Frres mu-sulmans. Dans les pays de la Ligue arabe, lexception aura t le Qatar, quiavait contribu larrive au pouvoir de Morsi. Mais lArabie Saoudite,qui a soutenu le marchal gyptien, a fini par avoir raison de lmirat quisest rcemment couch, promettant dabandonner les Frres musulmans.Et ce propos, le repositionnement du roi Abdallah ne signifie nullementque lArabie Saoudite a vir de bord, laissant sur le quai lislamisme. Riyada vu en les Frres musulmans un srieux concurrent pour leur wahhabis-me archaque et dont lidologie prne linterdiction de se rebeller contreses dirigeants. Al-Sissi peut galement compter sur la complaisance descapitales occidentales. L'UE (Union europenne) se prpare un prilleuxexercice d'quilibrisme. En dpit des pratiques ultra-autoritaires du pouvoir militaire au Caire, unavant gout daprs 27 mai, Bruxelles a accept de superviser les oprationsde vote devant introniser le marchal. Un accord en ce sens a t conclule 10 avril, l'occasion du passage du chef de la diplomatie europenne,Catherine Ashton, dans la capitale gyptienne. L'UE va ainsi apparatrecomme une caution internationale d'un scrutin en trompe-l'il et prendle risque d'tre stigmatise comme complice objective de son vainqueurannonc. Pour le parti Libert et justice, la vitrine politique des Frres mu-sulmans, galement dissout, la supervision lectorale de lUE traduit le re-tour de l'Europe coloniale en Egypte.

D. BOUATTA

Mardi 22 avril 2014

11LIBERTE

AutoPAGE ANIME PAR FARID BELGACEMliberteauto2011@yahoo.fr

SALON AUTOMOBILE DE NEW YORK

Audi A3 lue voiture mondiale 2014

n Comme il fallait sy attendre, la belle etrobuste bagnole allemande, Audi A3, aofficiellement t lue Voiture mondiale delanne 2014 (World Car of the Year). Cest cequi a t annonc louverture du Salonautomobile de New York. Ainsi, Audi A3devance la BMW Srie 4 et la Mazda 3. Avec cetrophe, la marque germanique se hisse sur lepodium des constructeurs les plus titrs aumonde du World Car of the Year. En ce sens,on rappellera son 1er titre en 2005 avec AudiA6, ensuite Audi RS4 en 2007 chez lessportives, Audi R8 en 2008 puis la RS V10 en2010.

F. B.

LISSUE DUN CONCOURS

Une berlineOleyofferte par FAW et Ben Burgern En dveloppant un partenariat avec FAW,Ben Burger a dcid de mettre en jeu unevoitureOley de la marque chinoise. Unetombola, lance en fvrier dernier pourgagner cette voiture, a t organiseDlyIbrahim Alger. Le principe tait trssimple Venez manger un burger chez BenBurger et si vous tes le 25 000eclient vousgagnez une voiture Oley. A lannonce du jeu,des milliers de personnes se sont rues vers lefast-food Ben Burger pour tenter leur chanceet gagner une voiture la fois lgante,confortable et performante. Ce jeu-concoursvient de trouver la gagnante, une jeunefemme qui est juste venue manger un burgeret qui est repartie chez elle avec unevoitureOley. La berlineOley, la fois design,lgante, sportive et compacte, est conuepour une clientle jeune et dynamique.

F. B.

LES OFFRES DIAMAL

La firme renforce son service aprs-vente

n Diamal, distributeur exclusif de Chevroleten Algrie renforce son service aprs-vente. Lamarque consolide son offre qui porte sur ladisponibilit permanente de la pice derechange avec une garantie et une fiabilit aulabel des normes de General Motors. La firmemet au service de ses clients, le servicerelation clients (SRC) afin de rpondre toutesles interrogations et orienter vers les pointsservice les plus proches. Ce redploiementvient couronner les dinvestissementsconsentis par Diamal pour tre la hauteurdes attentes des clients sur tout le territoirenational. Les investissements couvrent lesquipements, les points service, la formationdu personnel ainsi que le stockage de la picepour alimenter lintgralit du rseau. Diamalpropose, galement, une srie de forfaits, avecdes prix adapts permettant aux clients unreprage facile du cot des travaux daprs-vente ainsi que la liste dtaille desinterventions offertes dans chaque forfait. Lesforfaits Kit de distribution sont partir de6396 DA, les forfaits plaquettes de freins avant partir de 4 250 DA, les forfaits disques etplaquettes de freins avant partir de 14035DA, pour la rvision, elle est partir de 3 999DA et pour les pneumatiques avec unerduction allant jusqu 10%. Tous les forfaitsintgrent bien videmment, en plus despices, la main-duvre ainsi que 30 points decontrle gratuit.

D. S.

La journe ensoleille du jeudi 17avril a t plus quopportune pour untest-drive complet, dautant que labaisse de la circulation automobilenous permettait vraiment dappro-fondir cet essai ddi pour la robus-tesse, la scurit et bien dautres aspects dunouveau Skoda Yeti 4X4. Embarquant sous son capot une motorisation en2.0L TDI 140 Ch, ce baroudeur en version 4X4dcline de meilleurs atouts, dont son design et sonlook attractif, un espace intrieur repens, destechnologies innovantes, bien par pour la jungleurbaine et pour les grands espaces. Le nouveauYeti, dot de loption Outdoor, reoit galementet pour la premire fois, une camra de recul.Fiable, avec sa polyvalence sur tous types de ter-rains avec sa transmission intgrale, le nouveauYeti est aussi cette notion despace et de nouvellessolutions Simply Clever.Mais bon, autant doptions et dquipements desrie rendent toujours agrable les essais deSkoda en gnral. Pour un premier essai en vil-le, le nouveau Yeti est bien parti pour avoir unebelle place au soleil. Aprs tout, certaines ruelles ou impasses denos villes sont tellement dformes quun 4X4simpose et impose un choix inluctable. Cest ain-si que nous avons sillonn pratiquement unequinzaine de communes dAlger o nous avonspu mettre en valeur les grand atouts du nouveauYeti qui, finalement, exhibe un caractre de ci-tadin. Pas assez encombrant dans les parkings,

contrairement certains de ses concurrents, sacompacit sajoute sa modularit bien desgards. Du reste, nous lavons test sur des pistestotalement impraticables. Et cest l que nousavons sollicit sa conduite en off-road. Sans for-cer, le nouveau Yeti a bien ngoci des monteset des descentes. On la mme mis preuve sur deux roues seu-lement sur un chemin inaccessible. Il sen sort tel-lement bien, ce monstre mcanique, quon a lim-pression de rouler sur une piste ordinaire grce sa transmission intgrale, son chssis rigide etsa suspension renforce. Dclinant galement la variante City, lgante etraffine, cette que nous avons teste pour vous,

savoir la variante tout terrain Outdoor est bour-re dquipements. On citera, entre autres, lalliage,les feux antibrouillard, la camra de recul, lABS,lESP, les airbags, un ordinateur de bord multi-fonctionnel, un accoudoir central, le mini Packcuir, les siges avant rglables lectriquement, untoit Cielo, des espaces de rangement, lalarmedorigine etc.. Garanti 3 ans, le nouveau Yeti aconnu tous les changements possibles, sauf le prix.Cd 2699000 DA (TTC), version OutdoorElegance, et 2299000 DA (TTC) en entre degamme, le nouveau Yeti a bien dmarr en Al-grie. Il aurait enregistr des ventes dpassant, jus-quici, les prvisions.

FARID BELGACEM

TEST DRIVE DU 4X4 VERSION 2.0L TDI 140 CH (BVM 6 RAPPORTS)

Nouveau Yeti de Skoda:jamais deux sans trois

Dj test pour vous lors de son lancement en Allemagne et son essai national Msila, lenouveau Yeti est mis preuve pour la troisime fois. Mais cette fois-ci, dans lAlgrois.

EN BREF ...

KIV GROUP

Prolongation de la remise sur la MG3

COUP DE CUR

Loffre tant valable sur tout son r-seau, KIV Group vient de dci-der de prolonger la remise ex-ceptionnelle sur le modle MG3Confort, valable durant tout le moisdavril. En effet, la marque MorrisGarage, toujours associe la sporti-vit, enrichit et varie sa gamme com-mercialise en Algrie. Ainsi, on re-trouvera la gamme MG3 qui est la plusreprsentative, emblmatique et po-pulaire de la marque. Elle se dcline en3 modles, savoir la MG3 Confort, laMG3 Confort+ (toit ouvrant, jantes enalliage 15pouces et anti brouillard) etla MG3 Deluxe (boite semi auto et ra-

dar de recul) et traduit la nouvelle iden-tit stylistique de MG, l'intrieurcomme l'extrieur du vhicule, touten conservant les valeurs fortes du pro-duit : jeunesse, design, dynamisme etsportivit. Les clients dsirant acqu-rir une MG3 1.3 Confort, bnficierontdune remise exceptionnelle de 91 000DA et ceux souhaitant acqurir uneMG3 1.5 Confort+ bnficieront duneremise spciale de 100000. Cette pro-motion exceptionnelle est valable danstout le rseau KIV Group, travers leterritoire national, dans la limite desstocks disponibles.

F. B.

LISSUE DE LAG LECTIVE

Oulmi prsident, Hasnaoui SG de lAC2An LAssociation des concessionnaires automobiles et leursagents agrs dAlgrie (AC2A) a runi mardi dernier sonassemble gnrale (AG), conformment aux dispositionsstatutaires qui stipulent le renouvellement, chance, de sesstructures excutives. lissue dun vote main leve,lassemble gnrale a lu, lunanimit, Mourad Oulmi,prsident de lassociation. Les membres du bureau on treconduits, dont Sefiane Hasnaoui, secrtaire gnral, OuafikHadj Abderrahmane, trsorier, et Achabou Abderrahmane,assesseur. Sur proposition du prsident et accord des membresdu bureau, Lachachi Abderrezak a t dsign directeur excutif.

CDP

LA NOMINATIONdu moisFOCUS

Comdien, dramaturge, metteur en scne,traducteur, adaptateur, directeur dethtre, thoricien de thtre Abdel-kader Alloula tait (et continue dtre) ungrand homme de thtre. Vingt ansaprs son assassinat, survenu en 1994, il continue tre prsent dans les mmoires, sur les trteaux etdans les dmarches de nombreux praticiens duthtre aujourdhui. Sa mort ne la pas fait dispa-ratre Bien au contraire, Alloula a rejoint lterni-t. De nos jours dailleurs, beaucoup de jeunesamateurs et professionnels du 4e art sidentifient son travail, (re)mettent en scne ses plus clbrespices et continuent tre influencs par son jeu etson charisme. Vingt ans sont passs depuis son assassinat et oncontinue envisager Abdelkader Alloula au prsent,jamais dans le pass. Cest sans doute dans cette pers-pective que sinscrit la dmarche de louvrage collectif,Abdelkader Alloula. Vingt ans dj!, conu et pr-sent par Nourredine Sadi, qui rassemble les textesde Jawida Khedda (lEnfant lion), Benamar Medi-ne (Alloula continue Alloula continu), Arezki Me-tref (Alloula, un thtre du dit), Habib Tengour (leLion abattu par lHomme) et Malek Alloula (Unedouleur innommable). On y retrouve galement desdessins indits jamais encore publis raliss parDenis Martinez dans la douleur de lannonce de latragdie, ainsi quun trs beau et difiant entretiende Abdelkader Alloula, sign Abdelmadjid Kaouah(La Halqua, un thtre complet). NourredineSadi prcise dans sa prsentation que ce modesteouvrage est un hommage, non une simple et sempi-ternelle commmoration funbre, car luvre de Ab-delkader Alloula est vivante, et son auteur prsent dansnos mmoires. Louvrage souvre sur un entretien ra-

lis par Abdelmadjid Kaouah, le 25 septembre 1985 Oran. Trs beau jeu de questions-rponses qui per-met Alloula de spancher sur son travail et expli-quer les mcanismes de son thtre: un thtre dac-tion, un thtre de narration, un thtre de critique

sociale. Cet entretien nous claire galement surlhomme qutait Abdelkader Alloula, qui sinscritdans lanalyse, la rflexion et le dbat dides. Se des-sine en filigrane sa conception du monde, son in-dulgence envers les modes dexpression au thtre,ainsi que sa pleine conscience des enjeux auxquelsdevait (et devra encore aujourdhui) faire face lethtre. Alloula prfre, dans linterview, parler dela spcificit de [son] travail et non dengagement;il se montre prudent avec les concepts et les tiquettes,et croit fermement en la force de suggestion duthtre. Benamar Medine brouille les pistes dans sontexte. Il confond sciemment Alloula avec ses person-nages; il procde lcriture dune uvre o les per-sonnages centraux sont Alloula, son uvre (donc sespersonnages) et lAlgrie. Dans ce texte aux accentslgiaques, Benamar Medine convoque parfoisKateb Yacine et ses personnages, des fantmes et desombres, ainsi que de douloureux souvenirs dun pas-s rcent. On retrouve galement dans ce recueil un texte ful-gurant et intime de Malek Alloula (paru en 1996, danslouvrage En mmoire du futur, pour Abdelkader Al-loula), dans lequel lcrivain raconte la douleur de laperte de son frre, de son jumeau, de sa meilleuremoiti. Abdelkader Alloula. Vingt ans dj! (dontles droits dauteur seront verss la Fondation Ab-delkader-Alloula dOran) est un recueil de textes quipensent Alloula au prsent.

SARA KHARFI

ABDELKADER ALLOULA. VINGT ANS DJ! RECUEIL COLLECTIF

(NOURREDINE SADI, JAWIDA KHEDDA, BENAMAR MEDINE,

AREZKI METREF, HABIB TENGOUR, MALEK ALLOULA,

ABDELMADJID KAOUAH, DENIS MARTINEZ).

88 PAGES. DITIONS APIC. 1000 DA.

LES DITIONS APIC PUBLIENT UN LIVRE-HOMMAGE SUR LE DRAMATURGE

Alloula, au pass comme au prsentCet ouvrage collectif paru aux ditions Apic, conu et prsent par Nourredine Sadi, comportedes textes de Jawida Khedda, Benamar Medine, Arezki Metref, Habib Tengour et Malek Alloula.On y retrouve galement des dessins indits de Denis Martinez, ainsi quun trs beau et difiant

entretien de Abdelkader Alloula, ralis par Abdelmadjid Kaouah.

Lambassade de Colombieouvre un registre decondolancesn la suite de la disparition duclbre crivain et prix Nobelcolombien Gabriel GarciaMarquez, le 17 avril dernier,lambassade de la Rpublique deColombie en Algrie (5, impassechemin du Rservoir, Hydra,Alger), ouvre son registre decondolances, du lundi 21 aujeudi 24 avril, de 10h 16h, pourfaire parvenir tout message desympathie la famille du dfuntet au peuple colombien.

Rencontres potiques Timimounn LOffice communal du tourismede Timimoun organise, du 24 au26 avril prochain, les premiresrencontres culturellesTagirah de posie rythme.Au programme de cettemanifestation, des rcitals deposie qui auront lieu tous lessoirs partir de 21h30 devantloffice du Tourisme Timimoun.

Art dinnocencen Lambassade de Suisse enAlgrie, en troit partenariat aveclcole Profil, organise, sous lethme Art dinnocence, unspectacle au profit des enfantsdmunis, jeudi 1er mai partir de14h30 la rsidence delambassadeur de Suisse (9-11, rueSlimane Amirat, Alger). Auprogramme, un pome prsentpar un enfant, troupechorgraphique Chams,chorgraphie hip-hop, de ladanse contemporaine, deuxdfils de mode dont un prsentpar des enfants, une chorale etune cration contemporaine.

Carte blanche au Festivalpremiers plans dAngersn Demain 18h lInstitutFranais dAlger aura lieu unesoire projection de courts-mtrages prims au Festivalpremiers plans dAngers. Cinqfilms seront projets: Zakaria, deLeyla Bouzid, Flocon de neige, deNatalia Chernysheva, ParisShanghai, de Thomas Cailley,Malou ou lhostilit mcanique,dEvelien Deroeck et Avant detout perdre, de Xavier Legrand.Cette soire sera anime parClaude-Eric Poiroux, directeurartistique du festival et dlgugnral du dispositif de sallesEuropa Cinmas, et par XavierMasse, administrateur duFestival premiers plans dAngers. Brves p14

CULTUREEN BREF

D. R

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Mardi 22 avril 2014

14LIBERTE

Culture

6e DITION DE FIDADOC AGADIR

El Oued el oued, en comptition internationale

La sixime dition du Festival in-ternational du film documentaire(Fidadoc) Agadir, aura lieu du28 avril au 4 mai. 37 films dont 30longs-mtrages reprsentants 17 payssont au programme de cette manifes-tation cinmatographique ddie ex-clusivement au film documentaire.Douze films seront en lice dans le cadrede la comptition internationale, dontle documentaire algrien El Oued eloued dAbdenour Zahzah. Deux autres

documentaires concourent galementen comptition : Aller de lavant, deSoufiane Adel (France/Algrie) etChantier A, de Tarek Sami, LucieDche et Karim Loualiche (Alg-rie/France). Dans le panorama Magh-reb, Machrek, deux films documen-taires issus des ateliers de cration do-cumentaire Bjaa Doc seront projets.Le premier est El havs amokrane (lagrande prison), de Razik Benallal quisintresse au rcit dun groupe de

jeunes de Saddouk (Bjaa), qui se re-trouvent dans un atelier et qui dbat-tent de leurs problmes lis lemploi.Au-del de leurs mots, de leur grandsens de lironie et de lautodrision sedessine une triste ralit, celle de la dif-ficult de se construire un avenir etdtre matre de son destin. Le deuxime film issu des ateliers B-jaa Doc est Kouchet El Djir, dAmineBoukraa, dans lequel il sintresse unquartier la priphrie de la ville

dOran, qui a ses codes, ses dfis, seshistoires. Les personnes qui peuplentce documentaire sont dune trou-blante sincrit; malgr la camra dudocumentariste qui sinvite dans leurquotidien, les habitants du quartiercontinuent vivre normalement, ai-mer la vie, la chanter et la clbrer, mal-gr toutes les difficults. Une leon devie! Par ailleurs, le jury de la comp-tition internationale est compos de laralisatrice et formatrice algrienne

Habiba Djahnine (galement prsi-dente de lassociation Cinma et M-moire), du ralisateur marocain Moh-cine Besri, du ralisateur et producteursuisse Berni Godblat, et de la pro-grammatrice et critique cubaine Nor-ma Guevara. Ce jury dcernera trois prix: GrandPrix Nouzha Drissi, prix du Jury etprix des Droits humains.

R. C.

SORTIE DU NOUVEL ALBUM DE LARTISTE

Smal Koubi, le prince du music-hallPour ceux qui ne le connatraientpas encore, Smal Koubi, cest lar-tiste au remarquable charismevocal. Smal dbute son aventure mu-sicale, ds ladolescence, sans doute ins-pir par les tnors de la chanson kabyle, linstar de Cherif Kheddam, TalebRabah, cheikh El-Hasnaoui, Zerrou-ki Allaoua, Farid Ali, mais aussi parcelui quil considre comme son prespirituel dans le domaine artistique, leregrett artiste Ferhat Arab, auquel ila ddi, dailleurs, son dernier album,paru il y a six semaines. Lalbum bap-tis Bezzaf Semmoumith (trop acides)comprend 9 chansons, dont dancienstubes repris, car lartiste aime survolersa propre discographie. Des titres vo-cateurs qui traitent des thmes divers,tels lamour, la sparation, lexil, lamourdu pays, etc. Thamourthiw (monpays), Esvar (le courage), Vaadhagh (jesuis loin), Akka Idhezzin (quelle beau-t), Yellis nTadarthiw (la fille de monvillage), Thaqsit El-Hob (histoiredamour) et surtout Bezzaf Semmou-mith (trop acides), un titre qui rappellelhistoire (fable) du chacal qui tenta vai-

nement datteindre les grappes de suc-culents raisins suspendus, trop hautsau-dessus de sa tte, se rsigna, la mortdans lme, en disant: Aprs tout, ils(les raisins) sont trop acides. Cet album,enregistr avec les meilleurs artistes,bat tous les records de vente. Plus demille CD ont t couls en 3 se-maines, selon les dcomptes des dis-quaires de la localit. Mes chansons en-trent dans les curs de ceux qui ach-tent mes albums. Ceux qui connaissentla vraie musique me le font savoir. Ils sa-vent que je ne mnage aucun effort pourproduire des textes pudiques, pondrset apaisants. Je ne veux pas menmordre les doigts en mettant nimpor-te quoi sur le march. Je mets un an, voi-re deux ans pour confectionner unproduit qui va plaire. La chanson est unmtier qui ne pardonne pas, nous a ex-pliqu lartiste. En effet, derrire le vi-sage de Smal se cache un artiste exi-geant et mme directif. Pendant len-registrement de son album, il reconnatquil sest souvent montr ttu et quila su imposer ses conditions. Il aura mis la fois le temps et les moyens quil faut

pour raliser le meilleur produit pos-sible. Smal Koubi, qui est membre, de-puis 1981, de la socit des auteurscompositeurs et diteurs de musique(Sacem) de Neuilly-sur-Seine (France),possde un riche rpertoire. Entre1987 et 2001, il a produit 5 cassettesdont la premire a t enregistre enFrance. En 2005, il a produit son cin-quime album en CD. Aprs uneclipse qui aura dur 9 ans, Smalnous revient en fanfare avec son der-nier album mis rcemment sur lemarch. Considr comme un princedu music-hall, Smal Koubi, de son vrainom Smal Hama, est connu du grandpublic, jeune et moins jeune, pour savoix puissante, son naturel, sa si