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  • 7/24/2019 7882871

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    Nathalie gardesMatre de confrence

    Stratgies de dveloppement

    des banques Europennes

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    Chapitre 2 Modernisation etlindustrialisation du secteur bancaire

    1 Lvolution des diffrentes forces

    concurrentielles lorigine du phnomne dedsintermdiation et des problmes derentabilit

    2 La ncessaire modernisation de lindustriebancaire

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    Chapitre 21 Lvolution des diffrentes forces

    concurrentielles lorigine du phnomne dedsintermdiation et des problmes de rentabilit

    1.1 Un phnomne de dsintermdiation

    jusquen 1986 Cration du second march en 1983,

    Ouverture du MATIF en 1986 et du MONEP en 1987,

    Prolifration des innovations financiresDiversification des modalits de financement qui remeten cause le quasi monopole dont bnficiaient les

    banques.

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    Chapitre 21 Lvolution des diffrentes forces

    concurrentielles lorigine du phnomne dedsintermdiation et des problmes de rentabilit

    1.1 Un phnomne de dsintermdiation

    jusquen 1986 Le concept dintermdiation financire est

    gnralement employ pour situer la place des

    intermdiaires financiers dans le financement desagents non financiers rsidents.

    Le taux dintermdiation se calcule en tablissant lerapport entre la dette "intermdie" des agents non

    financiers (celle faisant intervenir les tablissementsde crdit) et le total de leur financement dorigineexterne.

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    Chapitre 21 Lvolution des diffrentes forces

    concurrentielles lorigine du phnomne dedsintermdiation et des problmes de rentabilit

    1.1 Un phnomne de dsintermdiation jusquen 1986

    La dsintermdiation correspond au recul de lconomiedendettement au profit de lconomie de march financier.

    Elle dfinit la rgression de lintermdiaire bancaire et deson activit classique de dpts et de prts au profit de

    lutilisation des produits du march. Les entreprises, principaux emprunteurs, ont eu recours de

    faon massive ds 1986 des financements directs nonbancaires (actions et billets de trsorerie).

    Lencours de billets de trsorerie a ainsi vritablement explosen passant de 24 milliards de francs fin dcembre 1986 146milliards fin dcembre 1989.

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    Chapitre 21 Lvolution des diffrentes forces

    concurrentielles lorigine du phnomne dedsintermdiation et des problmes de rentabilit

    Cette variation brutale des besoins conomiques sest

    traduite pour la banque par le dplacement de la structurede sa clientle.

    ANNEES 1979 1993 1994 1996 1997 1998 1999 2000 2003 2005

    ENTREPRISES60 48 47 44 42 40 42 43 39 38

    Particuliers 18 29 30 32 32 33 34 33

    Entrepreneurs

    individuels4 9 9 8 8 8 8 8

    M

    E

    N

    A

    G

    E

    S Total 22 38 39 40 40 41 4241 44 46.

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    Chapitre 21 Lvolution des diffrentes forces

    concurrentielles lorigine du phnomne dedsintermdiation et des problmes de rentabilit

    En fait, la dsintermdiation recouvre deuxphnomnes distincts : La perte, par les banques, de parts de march au profit de

    nouveaux intermdiaires financiers Le remplacement du crdit bancaire comme moyen

    privilgi de financement par des produits et instrumentsngociables.

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    Chapitre 21 Lvolution des diffrentes forces

    concurrentielles lorigine du phnomne dedsintermdiation et des problmes de rentabilit

    1.2 De lintermdiation bancaire traditionnelle

    lintermdiation financire Pour rpondre la baisse de leur activit dintermdiation

    bancaire, les principaux tablissements de crdit ont drviser leurs offres de produits mais aussi leur mtier et leur

    organisation. Les banques se sont alors positionnes comme

    intermdiaires financiers afin de conserver une positiondterminante dans les circuits de financement en contrlant

    Les intermdiaires oprant sur les marchs Les O.P.C.V.M. (Sicav, fonds communs de placement, fonds

    communs de crances).

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    Chapitre 21 Lvolution des diffrentes forces

    concurrentielles lorigine du phnomne dedsintermdiation et des problmes de rentabilit

    1.2 De lintermdiation bancaire traditionnelle

    lintermdiation financire Compensation de la rduction de leur produit net par un

    accroissement des activits de march sources decommissionnement.

    Dun point de vue stratgique, lintermdiation financiresanalyse comme un repositionnement de lactivitprincipale traditionnelle doctroi de crdit vers une activitde march qui rend le profit des banques de plus en plus

    dpendant des commissions de march.

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    Chapitre 22 La ncessaire modernisation de lindustrie

    bancaire

    2.1 Une industrie de masse

    La recherche de la baisse des cots et delamlioration de la performance globale a acclrlindustrialisation des activits bancaires.

    Le secteur bancaire franais est une vritableindustrie du traitement de flux et de stocks dedonnes :

    quinze milliards doprations de paiement au plan

    interbancaire, cest--dire plusieurs centaines demilliards de donnes au niveau de chaque grandtablissement

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    Chapitre 22 La ncessaire modernisation de lindustrie

    bancaire

    2.1 Une industrie de masse

    Dans le cadre des changes interbancaires, le SIT(Systme interbancaire de tlcompensation) traite enmoyenne

    47,5 millions doprations chaque jour

    pour un montant de 19,63 milliards deuros,

    avec des pointes horaires plus de 10 millionsdoprations,

    soit plus de 2 700 oprations la seconde.

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    Chapitre 22 La ncessaire modernisation de lindustrie

    bancaire

    2.1 Une industrie de masse

    2.1.1 Regroupement des traitements en usine Centre de traitement commun les usines entre banques

    Dun mme groupe (Cedicam au Crdit agricole ou NatexisPaiements pour les Banques Populaires),

    ou associant des banques concurrentes (Euro Securities Partner,filiale de BNPP-Crdit agricole pour le traitement et laconservation des titres, ou entre BNPParibas et le groupeBanques Populaires pour la montique) pour le dveloppement encommun de solutions logicielles et/ou leur exploitation commune.

    Ces usines logicielles ou de production sont aussi envisages lintrieur dun mme groupe bancaire entre des entitsindpendantes, souhaitant conserver leurs marques, leursproduits et leur organisation de distribution.

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    Chapitre 22 La ncessaire modernisation de lindustrie

    bancaire

    2.1 Une industrie de masse

    2.1.1 Regroupement des traitements en usine

    Orientation vers le traitement de la productionbancaire commun (principalement les fonctions deback-office), en maintenant autonomes les systmes de

    front office de chacune des banques.

    Cela conduit sparer les systmes de distribution deceux de la production avec pour but

    une optimisation des cots

    une amlioration de la qualit des prestations, sansbaisser pour autant la concurrence entre les banques, nicompromettre leur flexibilit dvolution

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    Chapitre 22 La ncessaire modernisation de lindustrie

    bancaire

    2.1 Une industrie de masse

    2.1.2 Mutualisation des investissements La qualit, lascurit

    outils communs dchanges et de rglements de leursoprations.

    Pour les paiements de dtails (SIT)

    Pour les paiements de gros (PNS)

    Pour le rglement des titres

    Pour linterbancarit

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    Chapitre 22 La ncessaire modernisation de lindustrie

    bancaire

    2.1 Une industrie de masse

    2.1.3 Les usines de production informatique externalises lamatrise du cot unitaire des transactions

    Lenjeu de baisse de cot unitaire a conduit les banques avoirlargement recours aux assistants extrieurs dans le domainedes systmes dinformation et des tlcommunications.

    En termes de rduction des cots, le recours linfogrance(externalisation des outils et process informatiques) aimpos notamment lide dune facturation lunit duvre,soit lide dune informatique la demande , qui en

    flexibilise le cot en fonction de lusage effectif, donc envarialise la charge.

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    Chapitre 22 La ncessaire modernisation de lindustrie

    bancaire

    2.2 Une industrie technologique de pointe

    Ces traitements lourds sappuient sur les technologies de pointe de linformation

    numrique

    sur le multimdia.

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    Chapitre 22 La ncessaire modernisation de lindustrie

    bancaire

    2.2 Une industrie technologique de pointe

    Entre des banques dans lge industriel Tarification des diffrents cots de traitement plus

    explicite

    Pas de pression la baisse pour la facturation la

    clientle lorganisation des tats-majors des banques na pas t

    rellement modifi

    Enfin, sauf pour quelques activits, il est encore rareque les outils de traitement soient penss une chelle

    vritablement internationale.

    On peut donc considrer que les mutationsindustrielles des banques franaises ne sont pas ce

    jour acheves.