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DU 6 AU 10 NOVEMBRE 2012 LE RENDEZ-VOUS DES PREMIERS ET DEUXIèMES LONGS MéTRAGES 8 E éDITION www.festivaldufilmdelareunion.com Festival du Film de la Réunion

8 éDition Festival du Film de la Réunion · traverser le temps et les époques. Pour preuve, cinq des six films de la compétition de cette 8e édition célèbrent le genre. Symptôme

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Du 6 au 10 novembre 2012

le renDez-vous Des premiers et Deuxièmes longs métrages

8e éDition

www.festivaldufilmdelareunion.com

Festival du Filmde la Réunion

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Quand on vous connaît, ça change tout.

ÉditoFabienne Redt, présidente du Festival du Film de la Réunion

« La route, c’est la vie » écrit Jack Kerouac, auteur en 1957 du mythique « Sur la route », qui influence toute une génération et le genre cinémato-graphique du road-movie. Synonyme de liberté et de découvertes, le road-movie dont l’antique récit d’Ulysse portait déjà les prémisses ne cesse de traverser le temps et les époques. Pour preuve, cinq des six films de la compétition de cette 8e édition célèbrent le genre.Symptôme et conséquence d’un peuple qui n’arrive plus vraiment à vivre ensemble, le road-movie témoigne d’un mal de vivre et d’un désir brûlant de s’affranchir. Dans une Amérique aux abois, des esprits libres s’opposent alors à la guerre du Vietnam et prennent conscience du problème de l’intégration de la population noire. Le voyage, la route deviennent autant une forme de rédemption qu’une pulsion libertaire et revendicatrice.

Qu’en est-il en 2012 ? Les jeunes cinéastes français que nous avons souhaité mettre en lumière veulent-ils retrouver des moments enchantés qui se sont évanouis ? Sont-ils soucieux d’effacer l’image d’une France repliée sur elle-même à travers leurs histoires de rencontres à la croisée des chemins, de séparations, d’espoirs et de renoncements ?Aujourd’hui, avec ces jeunes metteurs en scène, le road-movie trouve d’autres routes, d’autres voies, d’autres voix : la leur, singulière et audacieuse. J’espère sincèrement que ces Kerouac des temps modernes traceront leurs sillons au plus profond de votre imaginaire. Et pour longtemps.

Sommaire

5 Concept du Festival6 Jury8 Soirée d’ouverture10 Compétition officielle22 Soirée de clôture25 Prix28 Ateliers scolaires

30 Rencontres professionnelles32 Carte blanche34 Next Generation36 Le Festival se mobilise38 Partenaires institutionnels40 Remerciements42 Agenda et tarifs

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Concept du Festival

Le goût de la découverteChaque année depuis huit ans, le Festival poursuit sa mission : offrir le cinéma en partage. Guidé par des valeurs qui l’ont façonné depuis ses débuts - la curiosité, la rencontre, l’échange -, il célèbre un art populaire et ses talentueux artisans réunis par leur originalité et leur audace. Cette plongée passionnée et passionnante au cœur des coulisses de la création vise ainsi à mettre en lumière de jeunes réalisateurs tout en donnant aux Réunionnais le goût du 7e art.

Les projections

Comme chaque année, le Ciné Cambaie s’inscrit au cœur du Festival et met au programme de nombreuses festivités. Installé à Saint-Paul, ce multiplexe de huit salles accueille les soirées offi-cielles, les séances publiques qu’accompagnent les équipes de films et les projections gratuites pour les scolaires.À Saint-Gilles-Les-Bains, un écran géant de 24 mètres est installé sur la plage des Brisants, la transformant en salle de cinéma à ciel ouvert, le temps du Festival. Convivial et insolite, cet écrin à la belle étoile propose un programme qui l’est tout autant : une carte blanche offerte à l’incomparable François Berléand, comédien fantasque et inventif, capable de tout et surtout de nous émouvoir en un clin d’œil. Lors de trois soirées, il présente ses trois films coups de cœur à un public familial, les pieds dans l’eau et la tête dans les étoiles. Optimisée par l’installation cette année d’un projecteur numérique, chacune des projections est en entrée libre.Enfin, le Festival pose de nouveau ses valises à l’Espace cultu-rel Leconte de Lisle (Léspas) de Saint-Paul, lieu d’échanges et de dialogues, en proposant deux rencontres professionnelles, ouvertes à tous, consacrées aux grands questionnements du 7e art, ainsi qu’une sélection spéciale intitulée « Next Generation », autour de la création artistique à l’heure des technologies 2.0.

Les prix

Éclectique et originale, la compétition 2012 présente six films inédits qui concourent pour cinq récompenses : l’Orchidée d’Or du meilleur film dotée par Carte Noire à hauteur de 6 000 €, l’Orchidée Passion et l’Orchidée Noire pour les prix d’interpréta-tions masculine et féminine, le Prix du Public en partenariat avec les BTS Communication du Lycée Leconte de Lisle et enfin le Prix du Jury Jeune pour les meilleurs film, comédien et comédienne.

Les ateliers de cinéma

Le Festival poursuit son exploration des coulisses du cinéma à travers quatre rendez-vous animés par des professionnels mé-tropolitains et destinés aux lycéens réunionnais. Le programme est très varié : la leçon de cinéma du réalisateur et président du jury Lucas Belvaux, l’aventure d’un premier film avec la cinéaste Géraldine Maillet, les coulisses d’un tournage avec le producteur Benoît Ponsaillé et le film d’enfance du comédien Jean-Pierre Darroussin.

Les rencontres professionnelles

Afin de permettre aux jeunes professionnels de mieux appréhender leurs futures carrières, trois invités se réunissent autour de deux thèmes majeurs qui abordent les aspects artistiques et écono-miques de la création : l’écriture à quatre mains évoquée avec le réalisateur Édouard Deluc et le montage d’un film, du scénario sur papier à la salle sur l’écran, en compagnie de Benoît Ponsaillé d’Easy Company - Mémento et Charles Vannier de Wild Bunch Distribution.

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Jury

Acteur charismatique, cinéaste autodidacte et engagé, il s’impose brillamment dans le cinéma d’auteur. Comé-dien, il joue dans une vingtaine de films sous la direction de maîtres de la Nouvelle Vague - C. Chabrol (Poulet au vinaigre), J. Rivette (Hurlevent) - ou de leur héritier O. Assayas (Désordre). Réalisateur, il construit une œuvre humaniste et sans complaisance, en prise avec la réalité sociale, constamment traversée par des questionne-ments politiques et moraux. Road-movie intimiste (Par-fois trop d’amour), vaudeville décalé (Pour rire !), trilogie audacieuse (Un couple épatant, Cavale, Après la vie), polar social (La Raison du plus faible) ou drame (Rapt, 38 témoins), ses huit films demeurent éclatants de sincérité et d’intensité dramatique.

Lucas Belvaux (président du jury)

Les jurés de la compétition

Amira Casar

Avec une quarantaine de films, la comédienne polyglotte au profil de reine façonne une filmographie à son image : exigeante et populaire, singulière et fascinante, excentrique et touchante. Intensément habitée par son métier d’actrice, elle n’hésite pas à aller vers la comédie décalée (Filles perdues, cheveux gras, Let My People Go!) ou plus de sensualité et de subversion avec Catherine Breillat (Anatomie de l’enfer), les frères Larrieu (Peindre ou faire l’amour) et Laetitia Masson (Coupable). De Tho-mas Gilou (La Vérité si je mens !) à Tony Gatlif (TranSyl-vania), Carlos Saura (Buñuel et la Table du Roi Salomon) ou Werner Schroeter (Nuit de chien), sa carrière traverse avec grâce des univers personnels et éclectiques.

Malgré sa blondeur et son teint diaphane qui impriment la pellicule comme personne, cette comédienne envoû-tante incarne des personnages sombres (La Vie rêvée des anges, prix d’interprétation à Cannes) et destruc-teurs (Les Amants criminels). Mélange de timidité et d’audace, elle navigue entre la jeune garde du cinéma d’auteur (Emmanuel Bourdieu, Angela Schanelec) et des cinéastes confirmés aux univers singuliers comme Pascal Bonitzer (Encore), Chantal Akerman (Demain on déménage), Eugène Green (Le Pont des arts) ou Lucas Belvaux (38 témoins). Face à Michel Piccoli (Tout va bien, on s’en va) ou Michel Bouquet (Comment j’ai tué mon père), elle impose un jeu subtil et profond ainsi qu’une sensibilité à fleur de peau.

Éric Languet

Après une carrière de danseur classique qui le mène jusqu’à l’Opéra de Paris, il poursuit sa passion au Royal New-Zeland Ballet où il est nommé danseur-étoile puis chorégraphe résident pendant trois années, avant de travailler en Australie. En 1998, il fonde sa propre com-pagnie, Danses en l’R, à l’Île de la Réunion où il a grandi. Parallèlement, il participe à la tournée mondiale de la pièce «The Cost of Living» de Lloyd Newson. Depuis 2004, Éric Languet mène également des ateliers uniques permettant l’intégration de personnes handicapées par la danse. Loin d’une recherche purement formelle, ses créations questionnent la notion de danse-théâtre propre à son parcours essentiellement ultramarin et anglo-saxon.

Natacha Régnier Rachida Brakni

Son regard fier, brillant et intense dévoile toute sa détermination à offrir une exigence et une passion intactes, exprimées au fil d’une vingtaine de longs métrages. Après le Conservatoire, elle suit la voie royale jusqu’à la Comédie-Française mais le goût du risque et le désir d’expériences la conduisent au 7e art. À l’aise dans le drame (Barakat !), la comédie (Neuilly sa mère !) ou le thriller (Une affaire d’État), elle affectionne les univers singuliers (L’Outremangeur, Les Mouvements du bassin) et s’illustre dans des rôles physiques (La Ligne droite) ou engagés (Chaos, L’Enfant endormi, Les Bureaux de Dieu). Artiste polyvalente, elle ajoute une corde - vocale - à son arc en sortant un album de chansons remarqué.

Fred Eyriey

Depuis plus de vingt ans, ce réalisateur et producteur œuvre avec passion dans le 7e art et l’audiovisuel. Il découvre le cinéma avec Elie Chouraqui et Gilles Béhat comme stagiaire régie. Il participe ensuite à la production d’une vingtaine de documentaires autour du monde. Il organise également des tournages de fiction dans l’Océan Indien en tant que producteur exécutif (Un autre monde de Gabriel Aghion). Sa société, Lithops Films, développe actuellement plusieurs projets de fictions pour la télévision et le cinéma dont Rosenn d’Yvan Lemoine avec Rupert Everett et Stanislas Merhar. Il est enfin l’auteur de neuf courts métrages, de deux séries télévisées, de deux documentaires et d’une vingtaine de publicités.

Son physique diaphane, sa beauté volcanique et sa voix grave sont reconnaissables entre tous. Théâtre, télévi-sion et cinéma, elle joue sur toutes les scènes où elle dévoile sa personnalité flamboyante. Sur le petit écran, elle est révélée par le rôle de l’hilarante Dame du Lac pas très maligne dans le déjanté Kaamelott, puis en femme au foyer impulsive dans l’ambitieuse fresque sur l’Occupation Un village français et enfin en avocate ambitieuse et sans scrupules dans la série noire partout saluée Engrenages. Sur le grand écran, la séduisante assistante de François Cluzet dans l’immense succès mondial Intouchables participe également aux Femmes du 6e étage face à Fabrice Luchini ou aux Deux Mondes face à Benoît Poelvoorde.

Audrey Fleurot

Kelly Dargaud

Originaire de la ville du Port, elle est la deuxième Réunionnaise à avoir porté la couronne de Miss France en 1977. Après ce sacre, elle travaille en tant que man-nequin en Métropole. Quittant le monde de la mode en 1979, elle débute une formation, passe un concours et devient documentaliste au Conseil général du dépar-tement. Parallèlement, elle s’engage depuis quelques années dans de nombreuses actions caritatives et s’occupe d’une association consacrée aux jeunes, Atout majeur. Cet organisme permet de mener des missions humanitaires à Madagascar ou dans les écoles à travers des ateliers pluri-scolaires et organise des opérations de lutte contre le chômage.

Un seul rôle dans le film français le plus vu de tous les temps suffit à l’imposer aux yeux du public. Mais avant Bienvenue chez les Ch’tis, cette comédienne nature et pétillante présente déjà une filmographie conséquente et de nombreuses apparitions dans Ah ! Si j’étais riche, Chouchou, Podium ou Prête-moi ta main. Spontanée et toujours juste, elle impose sa personnalité lumineuse face à des acteurs emblématiques comme Jean-Pierre Darroussin, Alain Chabat, Gad Elmaleh ou Benoît Poelvoorde. Son genre de prédilection demeure la comé-die (Le Coach) mais elle n’hésite pas à faire des incur-sions remarquées dans le drame (Demain dès l’aube…, Tu seras mon fils), le thriller (Truands) ou le film choral (Les Petits Mouchoirs).

Anne Marivin

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Soirée d’ouverture - hors compétition VIVEZ CINÉMA

partenaire du festival du fi lm de la réunion

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de Valérie Donzelli

scénario : Valérie Donzelli, en collaboration avec Jérémie Elkaïm et Gilles Marchand

avec Valérie Lemercier, Jérémie Elkaïm, Béatrice de Staël, Valérie Donzelli, Sébastien Noiré, Serge Bozon, Philippe Laudenbach, Lyn Thibault, Antoine Chappey

France / 2012 couleur 1h25

Mardi 6 novembre à 18h30 au Ciné Cambaie à Saint-Paul (sur carton d’invitation)

Main danS La Main FILM D’OUVERTURE

Quand Hélène Marchal et Joachim Fox se ren-contrent, ils ont chacun des vies bien différentes. Elle dirige la prestigieuse école de danse de l’Opéra Garnier, lui est employé d’un miroitier de province. Mais une force étrange les unit. Au point que, sans qu’ils puissent comprendre ni com-ment, ni pourquoi, ils ne peuvent plus se séparer. C’est physiquement impossible. Comme si, de l’instant de leur rencontre, Hélène et Joachim se mettaient malgré eux à valser dans un infernal duo.Également comédienne, Valérie Donzelli est une cinéaste singulière, comme en témoignent le bur-lesque et pétillant La Reine des pommes puis La Guerre est déclarée, bouleversante ode à la vie et à l’amour. Ce troisième opus ne déroge pas à

son cinéma, instinctif et profondément original. Elle signe une œuvre captivante autour du lien, qui mêle sur le ton de la comédie une grande histoire d’amour à de nombreuses séquences dansées. Toujours en mouvement, cette histoire de rencontre et de séparation, de naissance et de deuil est portée par des interprètes à l’énergie communicative, notamment Valérie Lemercier qui émerveille par son talent, sa classe et son élégance.

« Je suis très fusionnelle dans la vie, l’autre est presque une extension de moi-même. C’est parfois difficile à vivre car, derrière ces rapports fusionnels, se cache la peur de l’abandon. Bref, je trouvais rigolo de traiter [dans mon film] de cette expérience de « couple » fusionnel. Le cinéma peut permettre de concrétiser des choses encombrantes dans la vie, pour s’en amuser et peut-être mieux les supporter.Mais le film est une rencontre entre deux personnages, qui vont évoluer ensemble tout au long de l’histoire. C’est un parcours initiatique. C’est le point commun de mes trois films. La rencontre, le couple et ce qu’ils ont appris. Dans La Reine des pommes, c’était la rupture sentimentale qui lui permettait de rencontrer Rachel, d’être ainsi sujet de sa vie. Dans La Guerre est déclarée, c’est la perte de l’insouciance et l’épreuve qu’ils surmonteront ensemble. Et dans Main dans la main, c’est une rupture forcée qui amène une ouverture et une rencontre. (…) Main dans la main est moins ouvertement autobiographique et plus loufoque que [mon précédent film] mais j’ai presque l’impression d’y dévoiler davan-tage ce que je suis. »

Valérie Donzelli

Le point de vue de la réalisatrice

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Compétition officielle

d’Hugo Gélin

scénario : Hugo Gélin et Romain Protat, avec la participation d’Hervé Mimran

avec François-Xavier Demaison, Nicolas Duvauchelle, Pierre Niney, Mélanie Thierry, Florence Thomassin, Cécile Cassel, Micheline Presle, Philippe Laudenbach, Lannick Gautry, Jacques Frantz, Flore Bonnaventura

France / 2012 couleur 1h44

Mercredi 7 novembre à 19h30 au Ciné Cambaie à Saint-Paul (sur carton d’invitation)Jeudi 8 novembre à 19h15 au Ciné Cambaie à Saint-Paul (séance publique)

CoMMe deS FrèreSPREMIèRE œUVRE

Depuis que Charlie n’est plus là, la vie de Boris, homme d’affaires accompli, Elie, scénariste noctambule, et Maxime, jeune candide de 20 ans, a volé en éclats. Elle était la femme de leur vie, leur pote ou leur sœur. Parce qu’elle leur avait demandé, ces trois hommes que tout oppose décident sur un coup de tête de partir ensemble pour la Corse dans cette maison que Charlie aimait tant. Ils se lancent alors dans un voyage de 900 kilomètres, coincés dans une voiture avec pour seul point commun un attachement pour la même femme…Mélange de drôlerie, de charme, d’espièglerie et de tendresse, cette poignante histoire d’amitié qui réunit trois générations navigue avec brio entre

rire et larmes. Grâce à la construction habile de son scénario et la justesse de ses dialogues, Hugo Gélin signe une première œuvre romanesque et pudique, moderne et authentique, autour de la perte et du deuil avec une sensibilité toute personnelle. La complicité éclatante qui unit le trio de comédiens - François-Xavier Demaison, Nicolas Duvauchelle et Pierre Niney - offre à ce road-movie chaleureux une résonance sincère et formidablement humaine.

Hugo Gélin

Nicolas Duvauchelle

Le point de vue du comédien

« Les trois quarts des films sur l’amitié mettent en scène des personnages de la même génération et il m’a semblé assez contemporain d’avoir ce regard transgénérationnel. (…) D’un point de vue cinématographique, le road-movie était un genre qui m’at-tirait [car] j’envisageais un film initiatique mais sur le plan intime. [Je voulais] parvenir à faire naître l’émotion sans jamais tomber dans le pathos. En tant que spectateur, j’ai envie qu’on me donne de l’espoir, qu’on me dise que la vie mérite qu’on essaie d’avancer, malgré les coups durs. »

« Jusqu’ici, les scénarios de comédies que je recevais ne me faisaient pas rire. Et j’ai reçu celui de Comme des frères et je me suis marré du début à la fin. Les dialogues étaient percutants, avec un vocabulaire très contemporain, et l’histoire, surtout, faisait la part entre la comédie et des sentiments profonds, l’amitié, l’amour, le deuil. (…) Franchement, j’avais peur de ne pas être à la hauteur. [Mais Hugo Gélin] a la capacité de rassurer ses acteurs. Je me suis senti en confiance presque instantanément et il pouvait après me demander n’importe quoi. »

Le point de vue du réalisateur

Avec un patronyme doublement célèbre, elle partage avec ses illustres aînés le talent et la passion du jeu. Sur le modèle des artistes américains, cette enfant de la balle étudie le théâtre, le chant et la danse. Nul hasard qu’elle apparaisse dernièrement dans la comédie musicale Toi, moi, les autres. Débutant aux côtés de Vahina Giocante dans Vivante, on la remarque en jeune ingé-nue bien sous tous rapports dans La Bande du drugstore. Hété-roclite, elle tourne sous la direction de Dominique Deruddere (Pour le plaisir), Elie Chouraqui (Ô Jérusalem), Éric Rohmer (Les Amours d’Astrée et de Céladon) et participe aux farces Foon et Narco tout comme aux comédies de mœurs de Rémi Bezançon (Ma vie en l’air) et d’Amanda Sthers (Je vais te manquer).

Cécile Cassel

Venez la rencontrer

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Compétition officielle

Le Multiplexe Cine Cambaie Saint-Paulest heureux d’accueillir

la 8eme editiondu Festival du Film

de La Reunion

• 1er Multiplexe de La Réunion

• 8 salles équipées « tout nuMéRique » avec 1600 fauteuils « Club » numérotés

• Accès handicapés dans toutes les salles

• Bornes interactives d’achat de places

• Carte Familiale « Fidélité »

• Achat de places numérotées possible sur internet

• Confiserie et espace détente

• Jardin privatif extérieur

• Parking surveillé

• Avant-premières, soirées à thème et animations toute l’année

• Diffusion, en haute définition, des ballets du Bolchoï de Moscou et de l’opéra de Paris & des opéras du Metropolitan opera de new York

• Location de salles pour événements professionnels (avant-première privée, conférence, cocktail, arbre de noël…)

Partageons ensemble plus que du cinema…Renseignements au 0262 32 15 85/87 ou sur www.cine-reunion.com

Saint-Paul

d’Anna Novion

scénario : Anna Novion et Olivier Massart

avec Jean-Pierre Darroussin, Anastasios Soulis, Claes Ljungmark, Kim Bodnia, Judith Henry, Adrien Bretet, Camilla Bouchet, Lia Boysen, Mathias Girbig

France / 2012 couleur 1h35

Mercredi 7 novembre à 22h30 au Ciné Cambaie à Saint-Paul (sur carton d’invitation)Jeudi 8 novembre à 21h30 au Ciné Cambaie à Saint-Paul (séance publique)

rendez-vouS à KirunaDEUXIèME œUVRE

Autoritaire et méfiant, Ernest est un architecte reconnu et respecté qui ne vit que pour son travail. Un jour, il reçoit un appel de la police suédoise qui le décide à entreprendre un long voyage jusqu’à Kiruna, en Laponie. Il doit y reconnaître le corps d’un parfait étranger, son fils qu’il n’a jamais connu, ni désiré. La rencontre avec Magnus, jeune homme sensible et perdu que tout oppose à Ernest, ébranle ses certitudes. Ce voyage en compagnie d’un fils possible va lui révéler une part inconnue de lui-même...Après Les Grandes Personnes, un premier film très remarqué présenté au Festival de la Réunion en 2008, Anna Novion renoue avec la Suède, sa terre maternelle. À travers ce road-movie

initiatique, elle signe le portrait d’un homme pétri d’illusoires certitudes qui s’ouvre progres-sivement aux autres et aux sentiments. Glissant du burlesque à l’émotion avec délicatesse et poésie, sa caméra s’attarde sur les visages et prend le temps de filmer les silences, l’absence ou le tumulte des pensées. D’abord hautain et fermé puis déstabilisé et vulnérable, Jean-Pierre Darroussin livre une performance aussi subtile qu’émouvante.

Suédoise par sa mère et française par son père, Anna Novion réalise trois courts métrages dans le cadre de ses études de cinéma à l’université : Frédérique est française (2000), Chanson entre deux (2001) et On prend pas la mer quand on la connaît pas (2004). Son passage au long métrage est unanimement salué : la comédie dramatique Les Grandes Personnes est sélectionné à la Semaine de la Critique cannoise en 2008. Dans un cinéma à hau-teur d’hommes, cette jeune réalisatrice-scénariste observe avec empathie, justesse et naturel les liens complexes qui unissent les individus. Singulières et touchantes, ses histoires inspirées du quo-tidien entraînent le spectateur dans un voyage délicat au cœur des sentiments humains.

Anna Novion

Si ses débuts sont marqués par la comédie (Mes meilleurs copains), cet acteur populaire à la présence discrète et singulière explore régulièrement des univers plus sombres ou mélancoliques, comme en témoignent Le Poulpe, Feux rouges, De bon matin ou Le Pres-sentiment, sa première réalisation, lauréate du prix Louis-Delluc. Fidèle à ses réalisateurs, il collabore très souvent avec Robert Gué-diguian (Les Neiges du Kilimandjaro), Cédric Klapish (Un air de famille), Jeanne Labrune (Ça ira mieux demain) ou Anna Novion (Les Grandes Personnes). Composant des personnages atta-chants, pétris de tendresse et de subtilités (Qui plume la lune ?, J’attends quelqu’un, Le Havre), il incarne à merveille les imper-fections de l’âme humaine.

Jean-Pierre Darroussin

Venez les rencontrer

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Compétition officielle

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d’Édouard Deluc

scénario : Édouard Deluc et Thomas Lilti, en collaboration avec Philippe Rebbot et Anaïs Carpita

avec Nicolas Duvauchelle, Philippe Rebbot, Gustavo Kamenetzky, Paloma Contreras, Benjamin Biolay, Sarah Grappin

France - Argentine / 2012 couleur 1h34

Jeudi 8 novembre à 19h30 au Ciné Cambaie à Saint-Paul (sur carton d’invitation)Vendredi 9 novembre à 19h15 au Ciné Cambaie à Saint-Paul (séance publique)

Mariage à MendozaPREMIèRE œUVRE

Marcus et son frère Antoine débarquent en Argentine pour le mariage de leur cousin. Ils comptent découvrir les joies de Buenos Aires avant de prendre la route pour Mendoza, dans l’Ouest du pays. Le moral d’Antoine est au plus bas suite à la rupture avec sa femme et Mar-cus décide de lui sortir le grand jeu, des nuits caliente de la capitale aux splendeurs de la Vallée de la lune…Inspiré par son court métrage ¿Dónde está Kim Basinger?, Édouard Deluc signe l’échappée belle de deux frères paumés dans les vastes paysages argentins. Irrésistible de drôlerie, ce road-trip radieux et burlesque brille par ses quiproquos absurdes, ses dialogues ciselés et

ses personnages attachants. Ce récit initiatique teinté de mélancolie questionne également le thème de la fraternité. Le charme qu’il exerce est l’œuvre d’un duo improbable : d’un côté Antoine, en plein marasme sentimental, alias Nicolas Duvauchelle, à la fois juste et dense, avec un soupçon de présence brute ; de l’autre, Marcus, grand frère maladroit et hypersensible, incarné par Philippe Rebbot qui irradie l’écran de sa puissance comique, de sa fantaisie et de sa poésie, à l’image d’un nouveau Pierre Richard.

Dès ses premiers pas artistiques, ce touche-à-tout aime mélanger les pratiques : la réalisation de clips musicaux, la photographie, des courts en super 8... Après ses études aux Beaux-Arts, il travaille à la télévision puis réalise de nombreuses publicités et des clips pour Mickey 3D, Jean-Louis Murat ou Louise Attaque. Également scénariste, il signe quatre courts métrages : Petits enfers (1997), Je n’ai jamais tué personne (2002), ¿Dónde está Kim Basinger? (2009) et Bye-Bye (2011) avec Nathalie Baye. Très remarqués, ils remportent de nombreux prix, particulièrement ¿Dónde está Kim Basinger?, balade en noir et blanc dans un Buenos Aires musical, drôle et follement torride, récompensé du Grand Prix à Clermont-Ferrand et nommé aux César.

Édouard Deluc

Son charisme naturel, son jeu instinctif et sa présence animale font de lui un comédien incontournable de la jeune génération avec déjà près de trente films à son actif. Le Petit Voleur signe son entrée fracassante dans le cinéma. Il crève de nouveau l’écran avec Les Corps impatients qui lui offre une première nomination aux César. Depuis, avec audace et aisance, il alterne rôles très physiques (Poids léger, Secret Défense, Polisse) ou tout en nuances (Avril, Parlez-moi de vous, Les yeux de sa mère) avec une sensibilité à fleur de peau. Sous la direction de grands réalisateurs du cinéma d’auteur comme André Téchiné (La Fille du RER), Alain Resnais (Les Herbes folles) ou Claire Denis (White Material), il dévoile son éclatante authenticité.

Nicolas Duvauchelle

Venez les rencontrer

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Compétition officielle

Das Auto : La Voiture. Photo non contractuelle.

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Nouvelle Coccinelle,la révélation du Festival du Filmde La Réunion.

Moteur ... Action !

de Géraldine Maillet

scénario : Géraldine Maillet

avec Julie Gayet, Raphaël Personnaz, Bakari Sangare, Brisa Roché, Joseph Malerba, Cédric Vieira

France / 2012 couleur 1h23

Jeudi 8 novembre à 22h30 au Ciné Cambaie à Saint-Paul (sur carton d’invitation)Vendredi 9 novembre à 21h30 au Ciné Cambaie à Saint-Paul (séance publique)

aFterPREMIèRE œUVRE

À Paris, une nuit, une femme rencontre un homme. Julie a quarante ans, elle est belle, mariée, sur des rails. Guillaume est séducteur, impulsif, libre. Ils sont maladroits et gênés. Il en fait trop ; elle est cinglante, résiste, se moque. Pourtant, le charme opère et ils vont traverser cette nuit ensemble…Avec ce drame sensuel en forme de duel amoureux et de road-movie urbain, Géraldine Maillet choisit d’évoquer le désir et la peur d’y succomber, le passage à l’acte et la culpabilité. Sur le fil de l’émotion, son intrigue nocturne recrée le jeu de la séduction, l’éveil des sens et le langage du corps. Au plus près des personnages et de leurs états d’âmes, la caméra capte leurs regards, leurs silences, leurs embarras pour

livrer sur l’écran l’intensité et l’intimité d’une rencontre, avec pudeur et authenticité. Julie Gayet, troublante et mystérieuse, dégage une force de séduction envoûtante face à Raphaël Personnaz, tout en tension, tour à tour intimidé puis brus-quement provocateur. Ensemble, ils se lancent dans un tango amoureux, superbe chorégraphie où les rapports de force se font incandescence.

D’abord mannequin pendant huit années, elle choisit en 1999 de se consacrer à l’écriture avec le roman « Une rose pour Manhat-tan ». Suivent huit ouvrages traduits en plusieurs langues dont les remarqués « Acouphènes », « Presque top model » et « Il ferait quoi Tarantino à ma place ? », un making of ironique et plein d’autodérision sur la douloureuse gestation de son premier film, le futur After. De 2007 à 2009, la romancière se fait chroniqueuse pour l’émission télévisée Ça balance à Paris, diffusée sur Paris Première, tout en poursuivant son travail d’écriture. Elle fait ses premiers pas dans le cinéma en s’attelant à la réalisation de deux courts métrages avec Julie Gayet et Stephane Freiss : Un certain regard (2007) et Une dernière cigarette (2009).

Géraldine Maillet

Venez les rencontrer

Curieuse, enthousiaste et profondément attachante, cette comé-dienne à la grâce naturelle et à la légèreté malicieuse varie son jeu et son physique pour composer une filmographique à son image, audacieuse, sensible et atypique. De la comédie (Delphine 1 - yvan 0, Un baiser s’il vous plait) au thriller (Sans laisser de traces) en passant par le drame (Sélect Hotel), elle affectionne autant les premiers films (Clara et moi, 8 fois debout) que de tourner avec des réalisateurs confirmés comme Agnès Varda, Michel Deville ou Patrice Leconte. Actrice reconnue, elle est désormais productrice remarquée avec sa société Rouge International. Six films ont déjà vu le jour dont Les Secrets de la Tunisienne Raja Amari ou Bonsaï du Chilien Cristian Jimenez.

Julie Gayet

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Compétition officielle

télévivons mieux

de Géraldine Nakache et Hervé Mimran

scénario : Géraldine Nakache et Hervé Mimran

avec Leïla Bekhti, Géraldine Nakache, Manu Payet, Nader Boussandel, Baptiste Lecaplain, Marthe Villalonga, Dree Hemingway, Sienna Miller, Nicole Laliberte

France / 2012 couleur 1h38

Vendredi 9 novembre à 19h30 au Ciné Cambaie à Saint-Paul (sur carton d’invitation)Samedi 10 novembre à 13h30 au Ciné Cambaie à Saint-Paul (séance publique)

nouS YorKDEUXIèME œUVRE

Michaël, Nabil et Sylvain, trois trentenaires de Nanterre, débarquent à New York par surprise à l’occasion de l’anniversaire de Samia, leur amie d’enfance. Gabrielle, également une amie de toujours, a tout organisé. Les deux copines ont quitté leur cité depuis deux ans pour tenter leur chance aux États-Unis. Transposés à New York, les liens étroits tissés depuis toujours prennent un relief particulier, au rythme des péripéties de leur séjour, du quotidien new-yorkais des deux amies et de la découverte de la Grosse Pomme...Après l’immense succès de Tout ce qui brille, le duo de réalisateurs Nakache-Mimran nous entraîne dans le rêve américain avec humour et tendresse. Dans un New York de carte postale,

ils retrouvent la verve, la fraîcheur et la sincérité de leur précédent opus. Grâce à de longs plans-séquences, les comédiens, tous irrésistibles, se lancent dans un festival de tchatche et de dialogues percutants. Attachant et chaleureux, ce film de bande fait également la part belle à l’émotion en interrogeant avec pudeur les liens familiaux et amicaux, l’usure des sentiments et la nostalgie du temps qui passe.

« [Avec Hervé,] on s’enferme dans notre bureau, on se fait face, on a nos ordinateurs en réseau, des post-it partout sur les murs. C’est quatre mains, quatre yeux, deux cerveaux. (…) Pas d’angoisse, pas de honte : on se dit tout. On vérifie que l’autre rit aux vannes qu’on vient d’écrire. On défend nos points de vue et, en les défen-dant, on se rend compte si on a raison ou pas. L’autre, c’est le premier public. Moi, j’ai besoin de cette confrontation. (…) Et on a une passion respective l’un pour l’autre. Hervé, par exemple, je l’admire parce qu’il a un œil. Là où il pose ses yeux, c’est bien. Il y a autre chose : sur le tournage, quand moi je joue, il tient la barre et je suis dirigée. [Et puis] on est des pudiques. On trouve des moyens détournés pour dire des choses essentielles. »

Géraldine Nakache

À ses débuts dans les années 2000, il est régisseur puis réalisateur d’émissions télévisées comme Le Grand Journal ou La Minute blonde sur la chaîne Canal+. Mais il se fait connaître en offrant sa plume à la deuxième réalisation de Lisa Azuelos, Comme t’y es belle !. Depuis, Hervé Mimran est indissociable de sa comparse Géraldine Nakache. Ensemble, ils écrivent en 2007 le court mé-trage Tout ce qui brille, prélude à leur premier long éponyme qui voit le jour en 2010, après cinq années de travail et de persévé-rance et quelque huit versions de scénario. Auteur très sollicité, il participe également à l’écriture du premier film d’Hugo Gélin, Comme des frères, présenté cette année en compétition au Fes-tival de la Réunion.

Hervé Mimran

Le point de vue de la réalisatrice

Venez le rencontrer

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Homme de scène et de télévision, il multiplie les projets et aime prendre des risques. Après des études d’art dramatique, il se lance dans le théâtre et joue près de cent spectacles partout en Belgique. Il est également auteur de pièces comiques, metteur en scène de spectacles et compositeur de musiques. Parallèlement, il est l’un des piliers de la ligue d’improvisation belge entre 1992 et 2003, avec un titre de champion du monde en 2000. Sa notoriété auprès du grand public explose avec ses apparitions à la télévision, notamment dans des pastilles humoristiques comme Night Shop ou Ring Ring qu’il écrit, réalise et interprète. Il est enfin une voix incontournable de publicités sur les radios francophones.

Patrick Ridremont

de Patrick Ridremont

scénario : Patrick Ridremont et Jean-Sébastien Lopez

avec Patrick Ridremont, François Berléand, Virginie Efira, Christian Marin, Jean-Luc Couchard, Denis M’Punga, Olivier Leborgne, Pauline Burlet

Belgique - Lux. - France / 2012 couleur 1h41

Vendredi 9 novembre à 22h30 au Ciné Cambaie à Saint-Paul (sur carton d’invitation)Samedi 10 novembre à 15h30 au Ciné Cambaie à Saint-Paul (séance publique)

dead Man taLKingPREMIèRE œUVRE

20h. Quelque part dans un couloir de la mort. William Lamers, dernier détenu d’une prison désaffectée, est condamné au poison pour homicides. La loi ne précisant pas la longueur de sa dernière déclaration, il profite de ce vide juri-dique pour défiler le fil de sa vie afin d’échapper à la sentence. Son exécution qui ne devait être qu’une formalité devient alors le plus incroyable des enjeux politique et médiatique au cœur d’une campagne électorale rocambolesque.Le premier long métrage de et avec Patrick Ridremont est une prodigieuse réussite. Avec un scénario très fort et pour le moins original, cette fable existentialiste mêle subtilement tension dramatique, suspens et comédie décalée autour

d’une question : que faire pour exister ? Évitant les bons sentiments et refusant les conventions, ce film inclassable fait autant la part belle aux répliques drolatiques et cinglantes qu’aux moments d’émotion avec, en arrière-fond, des interrogations plus profondes sur le cynisme de notre société pour laquelle tout est spectacle. Porté par une pléiade d’acteurs charismatiques, un huis clos hors du temps d’une audace folle et d’une intelligence remarquable.

Compétition officielle

Il collabore avec les plus grands noms du cinéma : Louis Malle (Au revoir les enfants), Bertrand Tavernier (L’Appât), Benoît Jacquot (Le Septième Ciel), Nicole Garcia (Place Vendôme), Claude Chabrol (L’Ivresse du pouvoir). « C’est une acteur tellement bon que, quoi qu’on écrive, il y a forcément un rôle pour lui » déclare Pierre Jolivet qui dirige son acteur fétiche dans neuf films, notamment Le Frère du guerrier ou Ma petite entreprise, César du meilleur second rôle. Dès lors, il s’installe définitivement au premier plan avec Les Âmes câlines. Passant avec aisance du polar sombre (Edy) à la comédie légère (Les Sœurs fâchées), il excelle dans le cinéma populaire (Les Choristes) mais affectionne également les œuvres plus décalées (Narco, Mon idole).

François Berléand

Venez les rencontrer

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Soirée de clôture - hors compétition

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de Claude Miller

scénario : Claude Miller et Natalie Carter, d’après le roman éponyme de François Mauriac

avec Audrey Tautou, Gilles Lellouche, Anaïs Demoustier, Catherine Arditi, Isabelle Sadoyan, Francis Perrin, Jean-Claude Calon, Max Morel

France / 2012 couleur 1h50

Samedi 10 novembre à 19h30 au Ciné Cambaie à Saint-Paul (sur carton d’invitation)

tHÉrèSe deSQueYrouXFILM DE CLôTURE

Dans les Landes, les mariages sont arrangés pour réunir les terrains et allier les familles. Thérèse Larroque devient Madame Desqueyroux ; mais cette jeune femme aux idées avant-gardistes ne respecte pas les conventions ancrées dans la région. Pour se libérer du destin qu’on lui impose, elle tente tout pour vivre pleinement sa vie…À travers la projection de son dernier long métrage, le Festival tient à rendre hommage au cinéaste Claude Miller, président du jury en 2007, qui fut une source d’inspiration si pré-cieuse. Avec l’adaptation de la tragédie amorale de François Mauriac parue en 1927, ce cinéaste de l’intime, observateur infatigable de la com-plexité humaine, signe un très beau portrait

de femme, asphyxiée par le poids cruel des conventions. Servie par une réalisation soignée, une mise en scène élégante et une lumière magnifique, cette description implacable de la bourgeoisie est sublimée par une interpré-tation exceptionnelle. Audrey Tautou incarne à merveille les ambiguïtés et le tumulte intérieur de la mystérieuse et troublante Thérèse face à Gilles Lellouche d’une justesse et d’une sobriété remarquables.

« Étudiant, un roman m’avait beaucoup marqué : « Thérèse Desqueyroux » de François Mauriac. Je l’ai relu. Tout ce que j’aime au cinéma était là : il y a un climat d’ambiguïté qui exige du spec-tateur un travail pour rentrer dans le film. Mais avant de penser à l’adaptation, il me fallait penser à l’actrice qui interprèterait Thérèse. Jacqueline, ma costumière, avait commencé un lutin pour me montrer comment les gens étaient habillés à cette époque et il y avait ce portrait extraordinaire d’Audrey Tautou. C’était exac-tement l’idée que je me faisais de Thérèse. […] Pour moi, le cinéma, c’est filmer des gens suffisamment mystérieux pour intriguer et séduire, même s’ils font des choses qui ne sont pas bien ; c’est une affaire d’érotisme. Et filmer les femmes participe chez moi à cet érotisme. »

Claude Miller

Le point de vue du réalisateur

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Prix

Les prix Parmi les six films sélectionnés en compétition, lequel remportera les suffrages et séduira les professionnels expérimentés, le public curieux et les jeunes cinéphiles ? Rendez-vous à la remise des prix, cinq au total parmi lesquels trois Orchidées, qui récompenseront des artistes engagés avec ferveur dans le cinéma. Symbole de beauté, de mystère, de passion et d’éternité, cette fleur fascinante incarne avec évidence l’essence même du 7e art.

LES TROPHEES 2012Créés par philippe Ferrandis, parurier à parisDepuis 1986, Philippe Ferrandis conçoit des parures de bijoux et des accessoires d’inspiration différente et toujours spectaculaire. Composés de matières nobles, naturelles et raffinées, ils mélangent subtilement perles, résines, cristal, pierres (l’améthyste, le quartz fumé, la turquoise, le cristal de roche) à des pièces de métal ouvragé. Vendus dans le monde entier, les collections et bijoux sont tous fabriqués dans l’atelier parisien de Philippe Ferrandis.

Après Parlez-moi de vous, premier film délicat de Pierre Pinaud distingué l’an dernier, Carte Noire remet le prix au réalisateur du film lauréat accompagné d’une somme de 6 000 € pour faciliter la réalisation de ses futurs projets. Pour le trophée, la fleur en bronze métallisée or présente des pétales sertis de pierres topaze, ambre et émaillées en transparence et, en son centre, un cristal de quartz fantôme et une topaze madère.

L’Orchidée d’Or pour le meilleur film

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Qui succèdera à Karin Viard, récompensée l’an dernier pour son interprétation dans Parlez-moi de vous, sous la direction de Pierre Pinaud, où elle compose avec beau-coup de justesse et de subtilité le magnifique portrait d’une femme en manque d’amour ? Le prix est en forme de fleur sertie de pierres et cabochons de pierres semi-précieuses, avec, en son cœur, le pistil en améthyste poire.

L’Orchidée Noire pour la meilleure interprétation masculine

Désigné par le jury, le lauréat 2012 succèdera au palmarès à l’intense Mahmoud Shalaby, mystérieux « Gazaman » dirigé par Thierry Binisti dans Une bouteille à la mer, une œuvre intelligente, humble et profonde autour du conflit israélo-palesti-nien. Le trophée, en forme de fleur, est réalisé en bronze travaillé et martelé avec, en son centre, un cristal de roche et un quartz tourmaline.

Le Prix du PublicLes spectateurs ajoutent leur propre ligne au palmarès en distinguant leur favori, comme ils l’ont fait l’an dernier pour Une bouteille à la mer, le premier film de Thierry Binisti aussi poignant qu’ambitieux qui célèbre la fraternité et la force de la parole échangée. Pour ce faire, les élèves du BTS Communication du lycée Leconte de Lisle recueillent, à l’issue des séances publiques, l’avis du public qui attribue une note à chaque film présenté.

Le Prix du Jury jeuneEn partenariat avec Studio CinéLive, le Festival poursuit sa mission d’éducation à l’image en donnant la parole aux jeunes générations. Encadrés par Charles Vannier, responsable technique et marketing chez Wild Bunch Distribution, quatre lycéens élisent leur film « Coup de Ker Zeness » (Une bouteille à la mer, l’an dernier) et remettent aussi un prix « Ker Vanille » pour les meilleures inter-prétations féminine et masculine. Les comédiens Yara Pilartz (17 filles) et Nicolas Maury (Let My People Go!) avaient inscrit leurs noms au palmarès en 2011.

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ateliers

Les ateliers scolairesSi les jeunes réunionnais aiguisent leur regard devant les films de la sélection, ils peuvent également dialoguer avec des professionnels de l’image au cours de rencontres privilégiées. Dans un esprit d’échange, réalisateurs, comédiens ou producteurs évoquent leur parcours et leurs points de vue, partagent leurs expériences et leurs savoirs. Une approche concrète du cinéma pour une éducation à l’image ludique et conviviale.

La leçon de cinéma de Lucas Belvaux« Le plus important pour un cinéaste est de savoir ce qu’il veut raconter et comment il entend le raconter. Il ne s’agit pas de faire des plans séquences pour des plans séquences, des champs / contre-champs par facilité, mais de poser la caméra à un endroit précis afin de créer une ambiance, de révéler quelque chose de la personnalité d’un personnage ou tout simplement de faire avancer le récit. Il faut toujours savoir pour-quoi on crée une image. Je ne crois pas du tout à la théorie qui définit un film comme « une bonne histoire, une bonne histoire et une bonne histoire ». L’histoire n’est rien, ce n’est qu’un vecteur. Je me souviens d’avoir vu un remake pour la télé des Oiseaux d’Hitchcock. Un navet absolu et, pourtant, c’était rigoureuse-ment la même histoire que l’original. C’était mal filmé, mal joué... Le cinéma, c’est la mise en scène. » lucas belvaux, président du jury 2012, se livre dans un dialogue qui s’annonce passionnant.

Jeudi 8 novembre à 14h à l’Espace culturel Leconte de Lisle (Léspas)

Les coulisses d’un premier filmLe thème de cet atelier fait naturellement écho à l’une des missions fondatrices du Festival envers les pre-mières œuvres. Réaliser un premier film est un chemin long et sinueux, tant les embûches qui parsèment la route jusqu’à la salle obscure sont nombreuses. La production et le tournage du long métrage s’apparentent souvent à de véritables parcours du combattant. La réalisatrice géraldine maillet en sait quelque chose. Elle a d’ailleurs raconté son chemin de croix dans un livre aussi saisissant qu’hilarant, « Il ferait quoi Tarantino à ma place ? », un making of ironique et plein d’autodérision sur la douloureuse gestation de son premier film, le futur After, présenté en compétition cette année. Elle y aborde la recherche de financements, le choix des acteurs, les obstacles des agents… et livre une plongée dans l’univers cruel du 7e art, avec ses codes, ses lâchetés, ses enthousiasmes, ses impostures.

Vendredi 9 novembre à 14h à l’Espace culturel Leconte de Lisle (Léspas)

Les dessous d’un tournage : Forces spécialesL’an dernier, Forces spéciales de Stéphane Rybojad avait fait sensation parmi les films de la compétition : du spectacle, de l’émotion et une plongée étourdissante dans un uni-vers classé « Secret Défense ». Cet atelier est l’occasion de revenir, en compagnie du producteur benoît ponsaillé (Easy Company - Mémento), sur les coulisses d’une aven-ture humaine hors normes pour un film qui l’est tout au-tant. Quelques preuves. Trois mois de tournage sur trois continents : l’Himalaya à la frontière de l’Afghanistan et du Tadjikistan, la Corne de l’Afrique à Djibouti et le Massif du Mont-Blanc. Des températures oscillant entre - 28° et + 50°. Des conditions extrêmes dues au vent ou à la neige et une sécurité parfois menacée. Une caravane de quatre-vingts personnes et presque quarante véhicules. Un apport logistique et humain de l’armée et du Commandement des Opérations Spéciales. Un entraînement intensif des com-mandos marine de Lorient subi par les comédiens en amont du tournage. Entre autres…

Jeudi 8 novembre à 14h à l’Espace culturel Leconte de Lisle (Léspas)

Souvenirs d’enfance Cinéphile ou non, chaque spectateur se souvient de sa première fois au cinéma, du film et parfois même de la salle. Pour renouer avec ces délicieuses madeleines de Proust, le Festival a demandé au comédien et réalisateur Jean-pierre Darroussin de choisir son film culte, celui qui a marqué son enfance, et d’échanger avec des élèves après la pro-jection. Son choix s’est porté sur Les Sept Mercenaires de John Sturges (1960), l’un des plus beaux westerns de tous les temps, sublimé par la musique d’Elmer Berstein. Transposition des Sept Samouraïs d’Akira Kurosawa dans l’Ouest américain, il éblouit par le rythme endiablé de la mise en scène, la subtile construction du scénario et les décors naturels à couper le souffle. Son casting réunit une pléiade d’acteurs de légende, alors à l’aube de leur carrière : Steve McQueen, en as de la gâchette, Charles Bronson, brute au cœur sensible, ou le fabuleux Yul Brynner.

Jeudi 8 novembre à 9h30 au Ciné Cambaie

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Les rencontres professionnellesSi le cinéma est un art autant qu’un langage, il est aussi une industrie qui nécessite des connaissances spécifiques et la maîtrise de techniques précises. À destination des jeunes professionnels, le Festival organise donc des ateliers de travail qui réunissent des professionnels expérimentés qui ont à cœur de transmettre leurs savoirs pour naviguer au cœur des coulisses de la création et de l’économie du cinéma.

Écrire à quatre mains : le pari des coscénaristesObéissant à des règles strictes et nécessitant une technique d’écriture bien particulière, le scénario est un art à part entière. À la genèse de toute réalisation, il demeure l’élément indispensable d’un film, depuis son financement jusqu’au montage, en passant par le tournage, la direction d’acteurs ou la bande-son. Cet outil de travail, destiné à l’ensemble des équipes technique ou artistique, offre un récit à la fois narratif et descriptif capital. De sa précision, de sa cohérence, de sa construction dépend en grande partie la réussite d’un projet.Par ailleurs, se lancer dans l’écriture de son film est une aventure forte et authentique mais surtout très personnelle. Une entreprise faite de solitude et d’introspection, de doutes et des questionnements. Dès lors, pourquoi et comment s’associer à un coscénariste pour raconter son histoire ? Quels sont les secrets de fabrication et les pièges à éviter pour écrire un film à quatre mains ? Quelle différence y a-t-il entre un co-auteur et un « script doctor », profession apparue il y a quelques années dans le milieu de l’audiovisuel ? Afin de nourrir cette rencontre d’un point de vue concret, édouard Deluc fera part de son expérience. Le réalisateur s’est en effet associé à Thomas Lilti pour donner naissance à son premier film de fiction, Mariage à Mendoza, sélectionné en compétition cette année.

Vendredi 9 novembre à 14h à l’Espace culturel Leconte de Lisle (Léspas)

Le couple producteur-distributeur : des ambassadeurs pour un filmLe cinéma oscille entre art et économie. S’il est une pratique artistique et un langage, il est également une industrie avec ses codes et ses acteurs spécifiques qu’il est impératif de connaître pour naviguer dans ses rouages. Si le rôle du réa-lisateur est bien identifié, celui des hommes de l’ombre l’est beaucoup moins. Maillons indispensables de la chaîne, ils se révèlent pourtant décisifs dans le montage et la diffusion d’un film.Le producteur, le distributeur et l’exploitant sont les trois intervenants majeurs de la filière cinématographique. Le producteur rassemble les moyens techniques, artistiques et financiers nécessaires à la réalisation concrète du projet dont il est le maître d’œuvre. Le distributeur fait ensuite le lien jusqu’à l’exploitant qui diffuse le film dans ses salles de cinéma. Le distributeur se voit alors confier par le produc-teur sa commercialisation. À ce titre, sa mission est d’offrir une visibilité maximale à l’œuvre et donc d’en assurer la promotion à travers tout un arsenal marketing : affiches, bandes-annonces, dossiers de presse, site Internet ou objets publicitaires.Ce lien entre le producteur et le distributeur est une véri-table relation de partenariat. C’est ce que nous explique-ront deux représentants chevronnés du secteur : benoît ponsaillé, cofondateur et directeur général de la société de production Easy Company - Mémento, et Charles vannier, responsable technique et marketing au sein de Wild Bunch Distribution, l’un des plus gros distributeurs indépendants en France.

Mercredi 7 novembre à 14h à l’Espace culturel Leconte de Lisle (Léspas)

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L’art de l’essentiel

L ’ A B U S D ’ A L C O O L E S T D A N G E R E U X P O U R L A S A N T É . À C O N S O M M E R A V E C M O D É R A T I O N .L ’ A B U S D ’ A L C O O L E S T D A N G E R E U X P O U R L A S A N T É . À C O N S O M M E R A V E C M O D É R A T I O N .L ’ A B U S D ’ A L C O O L E S T D A N G E R E U X P O U R L A S A N T É . À C O N S O M M E R A V E C M O D É R A T I O N .

Carte blanche

Carte blanche à François BerléandSon jeu est inventif et maîtrisé, son humour malicieux et parfois féroce, sa présence toujours charismatique. Devenu un acteur incontournable du cinéma français, François Berléand est à la tête d’une filmographie impressionnante d’une centaine d’œuvres. Du personnage cynique ou râleur dans lequel il excelle au gentil maladroit, ce comédien spirituel, humble et perfectionniste nous fait rire et pleurer depuis ses débuts dans la troupe de café-théâtre Le Splendid. Pour sa carte blanche, il choisit de présenter trois grands films, à l’image de son talent, immense.

Bienvenue MiSter CHanCe de Hal Ashby

scénario : Jerzy Kosi ski, d’après son roman « La Présence »

avec avec Peter Sellers, Shirley MacLaine, Melvyn Douglas, Jack Warden, Richard A. Dysart, Richard Basehart, Ruth Attaway, David Clennon

États-Unis / 1979 couleur 2h10

Après la mort de son patron, Chance, jardinier analphabète et inculte, est recueilli par un milliardaire puissant et son épouse. Séduits par ses airs de vieux sage et ses phrases sibyllines, ils tombent sous son charme sans comprendre qui il est réellement…Aussi génial que touchant, ce chef-d’œuvre est à la fois un conte moral, une leçon sur les pièges du langage et une fable politique visionnaire, avec l’immense Peter Sellers, magnifique d’humanité.

Mercredi 7 novembre à 19h sur la plage des Brisants à Saint-Gilles (projection gratuite)Ouverture du site à 18h

LeS ÂMeS CÂLineSde Thomas Bardinet

scénario : Thomas Bardinet et Gilles Marchand

avec François Berléand, Laetitia Coti, Valérie Donzelli, Aurore Clément, Thibaut Boidin, Jean-Claude Dauphin, Micheline Presle

France / 2001 couleur 1h29

Artiste peintre et grand séducteur, Jacques s’apprête à recevoir la délicieuse Claire. Fauché mais astucieux, il concocte un repas somptueux. Mais un courant d’air le bloque sur le palier... en caleçon. La soirée tourne alors au fiasco.Le charme et la réussite de cette comédie à la fois réjouissante et mélancolique doivent beaucoup à ses interprètes, François Berléand en tête, qui trouve un premier rôle à sa mesure, tout en poésie et en émotion.

Vendredi 9 novembre à 19h sur la plage des Brisants à Saint-Gilles (projection gratuite)Ouverture du site à 18h

Mon idoLede Guillaume Canet

scénario : Guillaume Canet et Philippe Lefebvre

avec Guillaume Canet, François Berléand, Diane Kruger, Philippe Lefebvre, Daniel Prévost, Clotilde Courau, Gilles Lellouche, Jean-Paul Rouve

France / 2002 couleur 1h50

Chauffeur de salle pour une émission à succès, Bastien est le souffre-douleur de l’animateur vedette mais il côtoie son idole, un producteur de génie qui l’invite dans sa somptueuse villa pour travailler sur un concept imaginé par Bastien…Intrigue déjantée, humour noir, mise en scène énergique pour cette satire déca-pante sur le pouvoir. François Berléand réussit la prouesse de rendre attachant un personnage manipulateur, pathétique et cyclothymique !

Jeudi 8 novembre à 19h sur la plage des Brisants à Saint-Gilles (projection gratuite)Ouverture du site à 18h

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next generation

next generationQue signifie créer aujourd’hui quand n’importe quel internaute peut se déclarer artiste ? Comment rencontrer l’autre, le définir et se définir à une époque où le monde virtuel a autant d’importance que le monde réel ? Comment réagit-on désormais à une information devenue immédiate et mondiale ? La sélection Next Generation explore les arcanes de la création artistique et notre rapport à l’autre à l’ère du 2.0.

PreSS PauSe PLaYde David Dworsky et Victor Köhler

avec Moby, Olafur Arnalds, Lena DunhamSuède / 2011 couleur 1h20

La révolution numérique de la dernière décennie a libéré la créativité et le talent de tous, donnant accès à des possibilités créatrices infinies. Mais la démocratisation de la culture va-t-elle de pair avec une amélioration des différentes formes d’art ou le vrai talent est-il au contraire noyé dans l’océan de la culture de masse ?

FLeurS du MaLde David Dusa

avec Rachid Youcef, Alice BelaïdiFrance / 2010 couleur 1h40

En juin 2009, la révolution iranienne éclate et les manifestations sont immédiate-ment relayées sur Internet. Les vidéos postées sur YouTube rassemblent Gecko et Anahita, combattant pour la liberté à travers le prisme de cette médiatisation. L’un suivant les pas d’une danse incessante, l’autre les traces d’une identité mise à mal.

CatFiSHde Henry Joost et Ariel Schulman

avec Henry Joost, Ariel SchulmanÉtats-Unis / 2010 couleur 1h24

Dans ce documentaire-thriller, Nev, filmé par son frère et un ami, commence à entretenir depuis New York une relation virtuelle avec Megan dont l’existence devient de plus en plus douteuse… Présentée à Sundance, cette production indépendante navigue à la lisière de la fiction pour mieux nous faire douter de notre propre réalité.

Mercredi 7 novembre à 19h30 à l’Espace culturel Leconte de Lisle (Léspas), projection gratuite dans la limite des places disponibles

Jeudi 8 novembre à 19h30 à l’Espace culturel Leconte de Lisle (Léspas), projection gratuite dans la limite des places disponibles

Vendredi 9 novembre à 19h30 à l’Espace culturel Leconte de Lisle (Léspas), projection gratuite dans la limite des places disponibles

PRÉCÉDÉ DE

no Monee & Swagde DKpitKDick

À découvrir, en leur présence, le nouveau court métrage No Monee de DKpitKDick ainsi que son clip Swag réalisé pour la star montante du hip-hop réunionnais, Nancy Logan.

PRÉCÉDÉ DE

troP rouged’Ali Ibrahim

Utilisant la technique du stop-motion, Ali Ibrahim livre avec Trop rouge le point de vue d’un Syrien loin du conflit des médias et des politiques : un véritable manifeste pour la liberté de pensée.

PRÉCÉDÉ DE

Feng SHui eXtrêMede Christophe Loyer

Prix du meilleur film pro au Zot Movie 2011, un court métrage à couper le souffle ! Une véritable aventure visuelle et sportive, où ciel et mer se confondent, à découvrir en présence du réalisateur.

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Le Festival se mobilise

Le Festival se mobilise… contre l’isolementLe cinéma est un art populaire. Divertissement incomparable et universel, il célèbre le lien et le rappro-chement des êtres comme des cultures. Mais il est aussi un vecteur de points de vue, de réflexion et de mobilisation. Il sait nous entraîner là où l’œil ne voit pas, là où la parole ne dit pas, là où la pensée ne sait pas. À sa manière et à travers le langage des réalisateurs, il contribue à combattre l’obscurantisme, l’injustice, le désespoir ou la solitude. Comme chaque année, le Festival s’y atèle également à sa façon, en œuvrant à rompre l’isolement, quel qu’il soit.

L’enfermement entre quatre murs, dans la maladie ou la vieillesse est l’expérience du vide social. Que peut-on dire du monde quand il n’a pas besoin de nous ? Comment l’appréhender s’il n’a plus d’impact sur nous ? Sans émotion, plus d’humanité. Spinoza disait : « ma prison s’ouvre… non pas par la connaissance mais par le battement de cœur d’une coexistence ». Qu’est-ce qui nous rend donc plus humain ? Peut-être le partage de ces émotions, l’attention portée à l’autre dans son état le plus vulnérable. La 8e édition du Festival du Film de la Réunion poursuit sa démarche initiée l’an dernier autour de la lutte contre l’enfermement et du maintien du lien social, en amplifiant même le périmètre de ses actions. Dans sa volonté de rendre le cinéma accessible à tous, il se déplace dans des lieux d’isolement et de retrait, qu’il soit physique ou mental, consécutif d’une décision judiciaire, d’une maladie ou de l’âge.Accueillis dans des endroits « naturels » de l’échange que sont les salles de cinéma, les espaces culturels ou les lycées, plusieurs longs métrages de la sélection 2012 sont également projetés au sein de cinq lieux habituellement éloignés des offres culturelles : la prison et l’hôpital (en partenariat avec l’association Zargano) ainsi que la maison de retraite. Par cette programmation décentralisée, le Festival tente de rompre l’isolement de ces enfants, de ces femmes et de ces hommes, mis à l’écart de la société. Pendant quelques jours, ils cessent d’être un matricule, un malade ou un ancien pour devenir un spectateur à qui le cinéma offre une part de rêve, d’imaginaire. En leur donnant l’occasion de vibrer, de ressentir au rythme d’histoires, d’images, de sons, de voix et de paroles, le 7e art leur rend une part d’humanité. Ce retour à la vie s’accompagne aussi peut-être de l’abandon de nos propres préjugés, nous, les spectateurs libres et bien-portants, pleinement intégrés dans la société civile.Plus que jamais, le cinéma est synonyme d’ailleurs et de liberté. Plus que jamais, il réussit à dépasser des frontières, ouvrir des horizons, déplacer des montages et briser des chaînes… pour célébrer ce qui fait la richesse du monde : la différence, cette chose merveilleuse qui nous unit tous.

Centre pénitentiaire du Port97823 Le Port Cedex

Centre pénitentiaire de Saint-Denis, Domenjod17, chemin Saint-Léonard97490 Saint-Denis

Maison d’arrêt de Saint-Pierre1, rue de Cayenne, BP 45897448 Saint-Pierre Cedex

Association ZarganoIsabelle Cambou89, route des Goyaviers - 97417 La MontagneTél. : 02 62 23 63 66www.passeursdimages.re

Centre Hospitalier Départemental Félix-GuyonRoute de Bellepierre97400 Saint-Denis

Résidence Marie-Françoise DupuisRésidence Océane48, avenue du Capricorne97434 Saint-Gilles-Les-Bains

Établissement Public de Santé Mentale de La Réunion (EPSMR)42, chemin Grand Pourpier97460 Saint-Paul

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Partenaires

Placée sous le signe de la modernité, la 8e édition du Festival du Film de La Réunion nous invite à découvrir le cinéma de demain. Au fil des éditions, cet événement, découvreur de nouveaux talents, a su s’imposer dans le paysage cinématographique français en nous proposant une sélection en exclusivité mondiale. Il contribue par ailleurs à donner de La Réunion une image dynamique et attractive, en phase avec son époque dans laquelle notre Île s’insère pleinement. Je félicite l’équipe organisatrice pour son engagement et souhaite à chacun un excellent festival.

Jean-Luc MarxPréfet de la Réunion

Les partenaires institutionnels

Huguette Bello Députée-maire de Saint-Paul

La municipalité de Saint-Paul est heureuse d’accueillir pour la 8e année consécutive le Festival du Film de la Réunion. Ce Festival, reconnu unanimement par les professionnels du cinéma, est soutenu entre autres par notre collectivité. En obtenant le titre de MAQ, Manifestation Artistique de Qualité, le Festival du Film de la Réunion est devenu un événement majeur de la scène culturelle de l’Île. La 8e édition, placée sous le signe de la modernité, se penchera sur les récents moyens de création et de diffusion des films notamment sur Internet. Ces nouvelles voies du cinéma ouvrent à de nouveaux publics et à de nouvelles pratiques. Dans cet esprit, une sélection spéciale destinée aux jeunes et intitulée « Next Generation » a été préparée. Toujours dans un souci d’ouverture, les scolaires sont à nouveau associés à cette belle aventure, de même que Lespas’ Culturel Leconte de Lisle qui accueillera des projections. Nous tenons à saluer la constance de l’association du Festival du Film de la Réunion dans sa volonté de démocratiser le 7e art et de faire émerger de nouveaux talents réunionnais dans ce champ artistique. Excellent Festival du Film de La Réunion !

Didier Robert Président de la Région Réunion

L’engagement culturel est une passion. Passion d’apprendre et de transmettre. Passion de donner et de découvrir. Cet engagement fort en faveur de la jeunesse réunionnaise est au cœur de la 8e édition Festival de La Réunion qui, année après année, contribue également au rayonnement de La Réunion : en invitant des personnalités du cinéma et des célébrités à séjourner sur notre Île, on ne peut que constater les effets positifs de cet événement en termes de médiatisation mais aussi ses effets d’entraînement pour l’économie locale. Fabienne Redt et ses équipes mènent un travail exemplaire. Qu’ils en soient particulièrement remerciés.

La 8e édition du Festival du Film de la Réunion est l’événement attendu par les amoureux du cinéma pour découvrir des œuvres inédites et mieux faire connaissance avec les comédiens. Entendre un réalisateur parler de son film ou un artiste rendre compte de son rôle permet aux spectateurs d’appréhender les projections avec un autre regard. Ce Festival, qui met à l’honneur les premiers et deuxièmes longs métrages français, placé cette année sous le signe de la modernité, est devenu au fil des ans un événement incontournable et occupe dans notre paysage culturel une place toujours grandis-sante. Pour toutes ces raisons, le Conseil général a tenu, cette année encore, à ap-porter son soutien à cette manifestation. Je suis convaincue que la programmation de cette 8e édition suscitera une réelle émotion auprès de nombreux Réunionnaises et Réunionnais ! Bon Festival.

Nassimah Dindarprésidente du Conseil général

Jacqueline Farreyrol Présidente de l’Île de La Réunion Tourisme

8e édition. Huit, symbole de l’infini et de l’éternité, comme peut l’être le cinéma. Infini dans l’imagination de chaque scénariste. Éternel grâce à chaque réalisateur et produc-teur. Huit, symbole de la lumière, comme le nom de ces mêmes frères qui ont donné naissance à cet art. Lumière que l’on retrouve sur notre Île, ses paysages, sa culture offrant un formidable terrain d’expression pour développer LE CINÉMA. Que cette 8e édition, placée sous le signe de l’innovation, puisse vous donner indéfiniment l’envie de faire de notre Île un territoire synonyme de « Terre d’images et de tournages ».

Mostafa Fourar Recteur de l’Académie de la Réunion, chancelier des Universités

Le Festival du Film de La Réunion se place sous le signe de la modernité et de la jeunesse. Je me félicite de la diversité des propositions faites aux élèves de l’académie : les six longs métrages en compétition, le Jury jeune, les ateliers, les rencontres avec les invités et la sélection spéciale « Next Generation ». Ce rendez-vous annuel participe de l’éducation à l’image en partenariat avec les cinémas. Il est un moment fort pour les élèves et leurs enseignants, source d’échanges, de passions et, je l’espère, de vocations.

L’espace incontournable

de vos manifestations réussies

Réceptions

Mariages Soirées

Séminaires

Accueil 0262 211 211 - [email protected]

14 Chemin de Ligne - 97438 Sainte-MarieFax : 0262 211 210 - www.village.re

Évènements familiaux ou Privés [email protected]

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Thierry Borgoltz (programmation films français, jury et carte blanche)Cécile Tresfels (assistante de projet)Guylène Péan (coordination Paris)Pheap Poeung (régisseuse générale)Dominique Segall, Laurence Falleur (presse nationale)Caroline Vautrot (conseil et rédaction du programme)Séverine Dricot (responsable de production)Mahdia Benhamla, Richard Bouhet et Imaz press (presse locale)

et aussi

Nathalie BayeAnne ConsignyDidier Lacourt, Diaphana DistributionSylvie Guillery, directeur de cabinet adjoint du Préfet de la RéunionÉlisabeth Tanner et Christopher Robba, ArtmédiaAlain Attal, Les Productions du TrésorLaurent Weil, Canal PlusJean-Luc Brunet, Canalplus.frYann Gilbert, La Mouche du CocheCharles Vannier, Wild Bunch DistributionBernard Brune, UGC Michel BoucauFred DargaudGeneviève et Pierre Chenard

Productions et distributions : Stone Angels, Zazi Films, Bee Films, Océan Films, Diaphana, Bizibi Productions, Pathé, Vertigo Productions, Atypik Films, Superprod, Pyramide, La Mouche du Coche, Warner, Mars Distribution, TF1 InternationalAgences artistiques : Artmédia, VMA, Adéquat, Zélig, UBBA, Intertalent, Cinéart et Nicole Cann, Pierrette Panou, Sandra Cornevaux, Laurent Renard, Magali Montet, Valérie Boukobza

remerciements

Le Festival remercie tout particulièrementPrésidente du Festival du Film de la Réunion (fondatrice et programmation) : Fabienne Redt / Président de l’association du Festival du Film de la Réunion : Marc Girault / Trésorière : Geneviève Redt / Secrétaire : Marilou Petit / Willy Saïb et l’équipe des chauffeurs / Responsable des Brisants : Michaël Pichon / Responsable du Ciné Cambaie : Jacques Dambreville / Équipe aménagement des sites : Vincent Maubrun, Damien Porcher, Stéphane Fonteneau Présentateurs : Laurent Weil, Mélanie Seguer, Laurence Roustandjee, Sophie Person / Accueil : les étudiants de BTS Communication « voie normale et par alternance » 2e année du Lycée Leconte de Lisle / Bénévoles : Denis Léonis, Anna Chan Kai Hy, Dominique Pascal, Anne Guilmot, Isabelle Darnajou, Laurent Pineau, Juliette Bris, Joëlle Valentin, Daniel Texier, Brice Bregeault, Évodie Abiski, Raymond Salaï, Pierre Petit / La Direction départementale de la Police de l’Air et des Frontières / Accueil et Sûreté Aéroportuaires Réunion / Cocktails : Thomas Mollet et Olivier Dias - Le Centhor / Restauration : Chez Bobonne / Fleuriste : Impression Nature, Isabelle Deschamps, 06 92 15 25 85 - www.impression-nature.com / Projections : le Multiplexe Ciné Cambaie (Yves Ethève et son équipe), le Cinémascareignes (Lucien Bernard et son équipe) / Lumière : Alessandro Castello Webmaster : Saint Formatique Photographe : Laurent Capmas / Décoration : Séverine Hennetier / Design visuel et sonore : Izi Connect, www.iziconnect.fr / Maquillage : Sabine Beguey / Styliste : Chez Elles (Stéphanie de Prince) / Salon de coiffure : Côté Court - 0262 22 62 03 - village artisanal - 60, rue Fond Generese - 97435 Saint-Gilles-Les-Hauts / Avocat : Cabinet Pierre Petit - Paris.

Programme du Festival :Rédaction, rewriting et correction : Caroline Vautrot / Iconographie : Caroline Vautrot / Mise en page : Nuit de Chine / Impression : SDI Imprimerie.

Les textes n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs.

Crédits photosP 3 : Fabienne Redt © Richard Schroeder / P 6 : Lucas Belvaux © DR, Amira Casar © Sylvie Lancrenon, Natacha Régnier © Richard Schroeder, Éric Languet © DR / P 7 : Anne Marivin © Ben Dauchez - Charlette Studio, Rachida Brakni © Carole Bellaiche, Audrey Fleurot © Déborah Puente / P 8 : Main dans la main / Wild Bunch Distribution / P 9 : Valérie Donzelli © DR / P 10 : Comme des frères © Zazi Films - Willy Huvey / P 11 : Hugo Gélin © Zazi Films - Julien PanieÌ, Nicolas Duvauchelle © Zazi Films - Julien Panie, Cécile Cassel © Simon Hawk (H&K) / P 12 : Rendez-vous à Kiruna © Pyramide / P 13 : Anna Novion © Bruno Dieudonné, Jean-Pierre Darroussin © Nathalie Mazeas / P 14 : Mariage à Mendoza © 2012 Bizibi / P 15 : Édouard Deluc © DR, Nicolas Duvauchelle © DR / P 16 : After © Séverine Brigeot / P 17 : Géraldine Maillet © Patrick Swirc, Julie Gayet © Amélie Rouyer / P 18 : Nous York © Jackson Lee Davis / P 19 : Géraldine Nakache © Frédérique Barraja, Hervé Mimran © Frédérique Barraja / P 21 : Patrick Ridremont © 2012 Nexus Factory - Bidibul Productions - Superprod, François Berléand © 2012 Nexus Factory - Bidibul Productions - Superprod / P 22 : Thérèse Desqueroux © Eddy Brière - Les Films du 24 - UGC Distribution - 2011 - tous droits réservés / P 23 : Claude Miller © Benjamin Petit - Festival du Film de la Réunion 2007 / P 28 : Lucas Belvaux © Kris Dewitte, Géraldine Maillet © Patrick Swirc / P 29 : Jean-Pierre Darroussin © Laurent Capmas / P 30 : Édouard Deluc © DR / P 32 : François Berléand © DR, Mon idole © Les Films du Trésor / P 36 : Le Festival se mobilise © Laurent Capmans - Festival du Film de la Réunion 2011 / P 38 : Jacqueline Farreyrol © Corine Tellier.

L’équipe

Transport des copies : Expair Transit Logistique & Transport Cinéma, Événementiel - Fabrice Alario - 01 48 62 64 95 - [email protected]

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agenda

L’agenda du Festival

Films hors compétition

Multiplexe Ciné Cambaie à Saint-Paul - Films d’ouverture et de clôture (sur carton d’invitation)

*marDi 6 novembre 18h30 Main dans la main de Valérie Donzelli *sameDi 10 novembre 19h30 Thérèse Desqueyroux de Claude Miller en présence d’Annie et Nathan Miller

Films en compétition

Multiplexe Ciné Cambaie à Saint-Paul - En soirée officielle (sur carton d’invitation)

*merCreDi 7 novembre 19h30 Comme des frères d’Hugo Gélin en présence de Cécile Cassel et Nicolas Duvauchelle 22h30 Rendez-vous à Kiruna d’Anna Novion en sa présence et celle de Jean-Pierre Darroussin *JeuDi 8 novembre 19h30 Mariage à Mendoza d’Édouard Deluc en sa présence et celle de Nicolas Duvauchelle 22h30 After de Géraldine Maillet en sa présence et celle de Julie Gayet *venDreDi 9 novembre 19h30 Nous York de Géraldine Nakache et Hervé Mimran en présence d’Hervé Mimran 22h30 Dead Man Talking de Patrick Ridremont en sa présence et celle de François Berléand

Multiplexe Ciné Cambaie à Saint-Paul - En séance publique (tarif Festival*)

*JeuDi 8 novembre 19h15 Comme des frères d’Hugo Gélin en présence de Cécile Cassel et Nicolas Duvauchelle 21h30 Rendez-vous à Kiruna d’Anna Novion en sa présence et celle de Jean-Pierre Darroussin *venDreDi 9 novembre 19h15 Mariage à Mendoza d’Édouard Deluc en sa présence et celle de Nicolas Duvauchelle 21h30 After de Géraldine Maillet en sa présence et celle de Julie Gayet *sameDi 10 novembre 13h30 Nous York de Géraldine Nakache et Hervé Mimran en présence d’Hervé Mimran 15h30 Dead Man Talking de Patrick Ridremont en sa présence et celle de François Berléand

Carte blanche à François Berléand

19h - Plage des Brisants à Saint-Gilles-Les-Bains - Projections gratuites - Ouverture du site à 18h

*merCreDi 7 novembre Bienvenue Mister Chance de Hal Ashby en présence de François Berléand *JeuDi 8 novembre Mon idole de Guillaume Canet en présence de François Berléand *venDreDi 9 novembre Les Âmes câlines de Thomas Bardinet en présence de François Berléand

Next Generation

19h30 - Espace culturel Leconte de Lisle à Saint-Paul (Léspas) - Projections gratuites dans la limite des places disponibles

*merCreDi 7 novembre Swag et No Monee de DKpitKDick en sa présence et celle de Nancy Logan suivi de Press Pause Play de David Dworsky et Victor Köhler *JeuDi 8 novembre Trop rouge d’Ali Ibrahim suivi de Fleurs du Mal de David Dusa *venDreDi 9 novembre Feng Shui Extrême de Christophe Loyer en sa présence suivi de Catfish de Henry Joost et Ariel Schulman

Ateliers scolaires

*JeuDi 3 novembre À 9H30 - Ciné Cambaie à Saint-Paul Souvenirs d’enfance en présence de Jean-Pierre Darroussin *JeuDi 3 novembre À 14H - Espace culturel Leconte de Lisle à Saint-Paul (Léspas) Salle 1 : La leçon de cinéma de Lucas Belvaux, président du jury Salle 2 : Les dessous d’un tournage : Forces spéciales en présence de Benoît Ponsaillé *venDreDi 4 novembre À 14H - Espace culturel Leconte de Lisle à Saint-Paul (Léspas) Les coulisses d’un premier film en présence de Géraldine Maillet

Rencontres professionnelles

14h - Espace culturel Leconte de Lisle à Saint-Paul (Léspas)

*merCreDi 7 novembre Le couple producteur-distributeur : des ambassadeurs pour un film avec Charles Vannier et Benoît Ponsaillé *venDreDi 9 novembre Écrire à quatre mains : le pari des coscénaristes avec Édouard Deluc

* tarif Festival : 5 E la séance. Les places seront en préventes au Ciné Cambaie, au Ciné Lacaze Saint-Denis et au Plaza Saint-Louis.

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a la rencontrede tous les cinémas

le cercle

mardi découverte

séance box office

nouveau Genrele festival

de cannes en exclusivité

un ticket pour deux

Rencontres de Cinéma

les cérémonies des césar et des oscars en direct

création originale ¢

séance box office

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