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QUOTIDIEN NATIONAL DINFORMATIONS - éDITé PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION - N°6348 DU LUNDI 22 SEPTEMBRE 2014 PRIX : 100 UM Pluviométrie : Des quantités de pluies enregistrées dans certaines wilayas du pays Lire page 4 Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, a assisté, hier, au Centre des conférences internationales de Nouakchott, à la pre- mière projection du film Timbuktu du réalisateur Abderrahmane Sissako. La manifestation, organisée conjointement par la Maison des cinéastes mauritaniens et le ministère de la Culture et de l'Artisanat, s’est déroulée en pré- sence de l'équipe ayant participé à la réalisation de ce film, hautement apprécié par de nombreux ci- néastes et spécialistes dans le domaine. Le film sera projeté dans les prochains jours à l'An- cienne Maison des Jeunes, à l'Espace de la Diver- sité culturelle et à l'Institut culturel français. La ministre de la Culture et de l'Artisanat, Mme Vatma Vall Mint Soueinae, a précisé, dans une al- locution prononcée pour la circonstance, que la pré- sence du Président de la République à la première projection du film Timbuktu constitue un honneur et un motif de fierté pour tous les créateurs, artistes, penseurs, littéraire et intellectuels avertis. Le film Timbuktu avait participé au festival de Cannes au mois de mai dernier et avait remporté un prix. Il relate les transformations qu'a connues cette ville qui est passée d'une cité simple et paisible en un endroit où les habitants innocents subissent toutes formes d'oppression de la part des terroristes. La projection qui a duré 97 minutes s'est déroulée en présence du Premier Ministre, Monsieur Yahya Ould Hademine, des présidents du Sénat et de l'As- semblée Nationale, de hautes personnalités de l'Etat, des représentants des organisations interna- tionales, des parlementaires et d'un grand public d’hommes de la culture. Lire page 3 Le Président de la République félicite ses homologues malien et maltaise Lire page 3 Le Premier ministre réceptionne un rapport de la CENI sur la présidentielle de juin dernier Le Premier ministre, Monsieur Yahya Ould Hademine, a ré- ceptionné dimanche matin, des mains du président de la Com- mission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Dr. Ab- dallahi Ould Soueid'Ahmed, un rapport sur les activités de cette commission relatives à la présidentielle de 2014. La remise du rapport s'est dé- roulée en présence du directeur de cabinet du Premier ministre, M. Mohamed Ould Djibril, du conseiller du Premier ministre chargé de la justice, des Droits de l'Homme et de la société ci- vile, M. Isselmou Ould Mei- nouh et de membres de la CENI. Atelier sur le maraichage dans la ferme pilote de Kankossa Les travaux d'un atelier sur les techniques du maraichage dans la ferme pi- lote de Kankossa ont démarré hier. Dans un mot prononcé à l'occasion, le wali de l’Assaba a appelé les repré- sentants des coopératives agricoles et les acteurs de la société civile à s'in- téresser au maraichage dans cette ferme pilote qui a été créée en 2012 sur instructions du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz, dans le cadre des efforts visant à atteindre l'autosuffisance alimentaire du pays en fruits et légumes et leur intégration dans les habitudes alimen- taires. Le wali a également souligné que l'Etat a mobilisé tous les moyens nécessaires pour encourager et venir en aide aux paysans à travers notam- ment l'aménagement des terres et l'encadrement des agriculteurs. Lire page 4 HORIZONS Le Président de la République assiste à la première projection du film Timbuktu Pour se prémunir contre Ebola, éviter le contact avec la personne atteinte et se laver régulièrement les mains au savon

’a N°6348 DU LUNDI 22 SEPTEMBRE 2014 Le Président de la

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Quotidien national d’informations - édité par l’agence mauritanienne d’information - N°6348 DU LUNDI 22 SEPTEMBRE 2014 PRIX : 100 UM

Pluviométrie :Des quantités de

pluies enregistrées

dans certaines

wilayas du pays

Lire page 4

101Numéro vert pour

signaler tout cas

suspect d’Ebola

Le Président de la République, Monsieur MohamedOuld Abdel Aziz, a assisté, hier, au Centre desconférences internationales de Nouakchott, à la pre-mière projection du film Timbuktu du réalisateurAbderrahmane Sissako.La manifestation, organisée conjointement par laMaison des cinéastes mauritaniens et le ministèrede la Culture et de l'Artisanat, s’est déroulée en pré-sence de l'équipe ayant participé à la réalisation dece film, hautement apprécié par de nombreux ci-néastes et spécialistes dans le domaine.Le film sera projeté dans les prochains jours à l'An-cienne Maison des Jeunes, à l'Espace de la Diver-sité culturelle et à l'Institut culturel français. La ministre de la Culture et de l'Artisanat, MmeVatma Vall Mint Soueinae, a précisé, dans une al-locution prononcée pour la circonstance, que la pré-sence du Président de la République à la premièreprojection du film Timbuktu constitue un honneuret un motif de fierté pour tous les créateurs, artistes,penseurs, littéraire et intellectuels avertis. Le film Timbuktu avait participé au festival deCannes au mois de mai dernier et avait remporté unprix. Il relate les transformations qu'a connues cette villequi est passée d'une cité simple et paisible en unendroit où les habitants innocents subissent toutesformes d'oppression de la part des terroristes. La projection qui a duré 97 minutes s'est dérouléeen présence du Premier Ministre, Monsieur YahyaOuld Hademine, des présidents du Sénat et de l'As-semblée Nationale, de hautes personnalités del'Etat, des représentants des organisations interna-tionales, des parlementaires et d'un grand publicd’hommes de la culture.

Lire page 3

Le Président de la République félicite

ses homologues malien et maltaise

Lire page 3

Le Premier ministre réceptionne un rapport de la

CENI sur la présidentielle de juin dernier Le Premier ministre, MonsieurYahya Ould Hademine, a ré-ceptionné dimanche matin, desmains du président de la Com-mission Electorale NationaleIndépendante (CENI), Dr. Ab-dallahi Ould Soueid'Ahmed,un rapport sur les activités decette commission relatives à laprésidentielle de 2014.La remise du rapport s'est dé-roulée en présence du directeurde cabinet du Premier ministre,M. Mohamed Ould Djibril, duconseiller du Premier ministrechargé de la justice, des Droitsde l'Homme et de la société ci-vile, M. Isselmou Ould Mei-nouh et de membres de laCENI.

Atelier sur le maraichage dans

la ferme pilote de KankossaLes travaux d'un atelier sur les techniques du maraichage dans la ferme pi-lote de Kankossa ont démarré hier.Dans un mot prononcé à l'occasion, le wali de l’Assaba a appelé les repré-sentants des coopératives agricoles et les acteurs de la société civile à s'in-téresser au maraichage dans cette ferme pilote qui a été créée en 2012 surinstructions du Président de la République, Monsieur Mohamed Ould AbdelAziz, dans le cadre des efforts visant à atteindre l'autosuffisance alimentairedu pays en fruits et légumes et leur intégration dans les habitudes alimen-taires. Le wali a également souligné que l'Etat a mobilisé tous les moyensnécessaires pour encourager et venir en aide aux paysans à travers notam-ment l'aménagement des terres et l'encadrement des agriculteurs.

Lire page 4

HORIZONSLe Président de la République assiste à la première

projection du film Timbuktu

Pour se prémunir contre Ebola, éviter le contact avec la personne

atteinte et se laver régulièrement les mains au savon

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Page 2HORIZONS N°6348 DU LUNDI 22 SEPTEMBRE 2014

SERVICES

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION

ÉDITÉ PAR L’AGENCE MAURITANIENNE D’INFORMATION

DIRECTEUR DE PUBLICATION : Yarba Ould Sghaïr

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Mohamed Saleh Ould Chighaly

RÉDACTEUR EN CHEF : Diagana Babouna

SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE LA RÉDACTION : Baba Dianfa Traoré

RESPONSABLE DE LAMAQUETTE : Hadrami Ould Ahmedou

MISE EN PAGES ET TIRAGE : IMPRIMERIE NATIONALE

HORIZONS

Po-lice Secours 17Sapeurs Pompiers 18Brigade Maritime 4525 39 90Brigade Mixte 4525 25 18SOMELEC (Dépannage) 4525 23 08SNDE 4529 84 88Météo 4525 11 71

COMMISSARIATS DE POLICE

Commissariat TZ - 1 4525 23 10Commissariat TZ - 2 4524 29 52Commissariat Ksar 1 4525 21 66Commissariat Ksar 2 4525 27 38Commissariat El Mina 1 4525 12 97Commissariat El Mina 2 4524 25 24Commissariat Sebkha 1 4525 38 21Commissariat Sebkha 2 4524 29 82Commissariat Riadh 1 4524 29 35Commissariat Riadh 2 4524 29 50Commissariat Arafat 1 4525 10 13Commissariat Toujounine 1 4525 29 30Commissariat Dar Naïm 1 4524 29 56Commissariat Dar Naïm 2 4524 29 53Commissariat Teyarett 1 4525 24 71Commissariat Teyarett 2 4524 29 51Commissariat Spécial Aéroport 4525 21 83Commissariat Voie publique 4525 29 65Direction Régionale de la Sûreté 4525 21 59Police Judiciaire 4525 54 49

HÔPITAUX

Centre Hospitalier National 4525 21 35Hôpital Cheikh Zayed 4529 84 98Polyclinique 4525 12 12PMI Pilote 4525 22 16PMI Ksar 4525 20 19PMI Teyarett 4525 35 94

CLINIQUES

Clinique Moulaty 4525 13 41Clinique Najar 4525 49 42Clinique Kissi 45 29 27 27Clinique Dr. Moumine 4525 10 02Clinique Makam Ibrahim 4525 57 60Clinique Ben Sina 4525 08 88Clinique Tisram 4525 87 66Clinique 2000 4529 33 33Clinique El Qods 4525 82 61Clinique Adama Diani 4525 59 34Clinique Bien-être 4525 13 35Clinique Chiva 4525 80 80

BANQUES

BAMIS 4525 14 24BADH 4525 59 53BMCI 4525 24 69BNM 4525 26 02BCI 4529 28 76BACIM BANK 4529 19 00CHINGUETTI BANK 4525 21 73GBM 4525 12 62SOCIETE GENERALE MAURITANIE 4529 70 00ATTIJARIBANK MAURITANIE 45 29 63 74

HÔTELSNovetel Tfeïla 4525 74 00Mercure 4529 50 50Halima 4525 79 20Monotel Dar El Barka 4525 35 26Park 4525 14 44El Houda 4525 91 90Oasis 4525 20 11Amane 4525 21 78Chinguetti 4525 35 37Sabah 4525 15 52Koumbi Saleh 4529 50 12Casablanca 4525 59 65El Khater 4529 11 12AL KHAIMA - APPART-HOTELS 4524 22 22

COURRIER EXPRESSDHL 4525 47 06EMS 4525 37 70Saga Express 4529 20 08Universal Express 4525 33 18UPS 4529 28 29

ADRESSES UTILESLA CNSS AU SERVICEDES ASSURES SOCIAUX

- Assurez-vous que vos employeurs vous déclarent à la CNSS

- Employeurs, s’acquitter de ses cotisations estun acte civique

- Assurez-vous que vos pièces d’Etat Civil sontissues de l’enrôlement actuel des populations

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Page 3HORIZONS N°6348 DU LUNDI 22 SEPTEMBRE 2014

ACTUALITE

Le Président de la République assiste à la première

projection du film Timbuktu

Le Président de la République, Mon-sieur Mohamed Ould Abdel Aziz, aassisté, hier, au Centre des confé-rences internationales de Nouak-chott, à la première projection dufilm Timbuktu du réalisateur Abder-rahmane Sissako.La manifestation, organisée conjoin-tement par la Maison des cinéastesmauritaniens et le ministère de laCulture et de l'Artisanat, s’est dé-roulée en présence de l'équipe ayantparticipé à la réalisation de ce film,hautement apprécié par de nom-breux cinéastes et spécialistes dansle domaine.Le film sera projeté dans les pro-chains jours à l'Ancienne Maisondes Jeunes, à l'espace de la diversitéculturelle et à l'Institut culturel fran-çais. La ministre de la Culture et de l'arti-sanat, Mme Vatma Vall Mint Souei-nae, a précisé, dans une allocutionprononcée pour la circonstance, quela présence du Président de la Répu-blique à la première projection dufilm Timbuktu constitue un honneur

et un motif de fierté pour tous lescréateurs, artistes, penseurs, litté-raire et intellectuels avertis. Elle a ajouté que son départementœuvre actuellement, en applicationdes directives du Président de la Ré-publique, à la vulgarisation ducontenu et du message de la cultureet de l'art dans le cadre de l'exécu-tion d'une stratégie qui fait de ce sec-teur un vecteur stimulant de ladiversité culturelle, de l'unité natio-nale, de la paix sociale et du dia-logue constructif. S'adressant au Président de la Répu-blique, Mme Vatma Vall Mint

Soueinae a dit : ''vous êtes ici au-jourd'hui pour concrétiser cette vi-sion perspicace et valoriserl'expérience innovatrice de l'un denos fils qui a su arracher le succès et

forger une place de choix sur lascène internationale, grâce à son artformidable. Il s'agit du grand réali-sateur Abderrahmane Sissako dont

l e

film Timbuktu ouvre la voie devantla promotion du cinéma mauritanienet permet au 7ème art d'occuper laplace qui lui sied. Dans sa présentation du film, le réa-

lisateur Sissoko a vivement salué ladétermination du Président de la Ré-publique à assister à la projectiond'un film mauritanien. C’est ladeuxième fois, après Tergit en 1974,qu’un Président vienne honorer desa présence la projection d’un film.Ce film, dit-il, est la preuve de lacréativité et de l'attachement desMauritaniens à leur patrimoine cul-turel et artistique.''Cette initiative illustre la placequ'occupe désormais la Mauritanieaux plans régional et internationale'',a-t-il fait remarquer. Au sujet du film en question, M. Sis-sako a dit qu'il est le fruit d'un effortconjoint de l'Etat et du gouverne-ment reflétant le climat de paix et destabilité qui règne actuellement dansle pays et qui est indispensable pourjeter les bases d'un développementdurable.

Le cinéaste s'est dit, enfin, très fierdu soutien que les Mauritaniens ap-portent à cet effort. Le film Timbuktu avait participé aufestival de Cannes au mois de maidernier et avait remporté un prix. Il relate les transformations qu'aconnues cette ville qui est passéed'une cité simple et paisible en unendroit où les habitants innocentssubissent toutes formes d'oppressionde la part des terroristes. La projection qui a duré 97 minutess'est déroulée en présence du Pre-mier Ministre, Monsieur YahyaOuld Hademine, des présidents duSénat et de l'Assemblée Nationale,de hautes personnalités de l'Etat, desreprésentants des organisations in-ternationales, des parlementaires etd'un grand public d’hommes de laculture.Signalons que le réalisateur Abder-rahmane Sissako qui est conseiller àla Présidence de la République avaitremporté cette année deux prix dontl'un était accordé par les religieux etle second décerné par le comité d'ar-bitrage du festival annuel de Cannes. Sur la base de ce travail réussi et deson rayonnement international qui arehaussé l'image de la Mauritanie, leréalisateur Sissako a été félicité parle Président de la République.Il avait aussi été félicité par les mi-nistres de la Culture et des sommi-tés scientifiques pour ce film admisà la concurrence pour la palme d'orde la 67ème édition du festival deCannes.Apres la projection du film, M Ab-derrahmane Sissako a animé uneconférence de presse, au cours delaquelle il a tenu à remercier, de toutcœur, le Président de la République

pour son soutien et sa compréhen-sion. Il a ensuite remercié ses assis-tants et les acteurs du film enparticulier les Mauritaniens AhmedSalem Oud Hindou et Sidi Moha-med Ould Cheïguer.Répondant à une question portantsur le budget du film et le niveau decontribution de l’Etat mauritanien,le cinéaste a dit qu’il ne donnera pasun chiffre précis mais il peut avancerque le budget du film était un petitbudget, a-t-il noté. C’est le film dontle financement est le plus faiblecomparé aux films en compétition àCannes. Sur la contribution de l’Etat mauri-tanien, M Sissako a dit que cettecontribution n’a pas prix car en plusde l’appui du ministère de la Cul-ture. La Mauritanie a assuré la sécu-rité pendant tout le tournage et afourni un soutien matériel et logis-tique assez consistant.Sur le message essentiel du film, il aprécisé qu’un film appartient à celuiqui le regarde avant d’ajouter qu’unfilm a toujours plusieurs messagesmais qu’il peut, quand même, avan-cer que dans un contexte média-tique mondial où l’image del’Islam est très déformée. Il a souli-gné qu’ il était bon de rappeler àceux qui ont le monopole de ces me-dias que l’Islam est bien une religionde paix et de tolérance. Le film dit-il, montre que c’est toute la popula-tion de Timbuktu qui était prise enotage si ce n’est pas la foi elle-mêmequi l’était. Or on sait, que Timbuktua toujours été une ville millénaired’échange et de pardon.

Compte-rendu : Sidi Moustapha Ould BELLALI

Le synopsis de TimbuktuNon loin de Tombouctou tombé sous le joug des extrémismes religieux,Kidane mène une vie simple et paisible dans les dunes, entouré de safemme Satima, sa fille Toya et de Issan son petit berger âgé de 12 ans. Enville, les habitants subissent, impuissants, le régime de terreur des jiha-distes qui ont pris en otage leur foi. Fini la musique et les rires, les ci-garettes et même le football… Les femmes sont devenues des ombres quitentent de résister avec dignité. Des tribunaux improvisés rendent chaquejour leur sentence absurde et tragique. Kidane et les siens semblent untemps épargnés par le chaos de Tombouctou. Mais leur destin bascule lejour om Kidane tue accidentellement Amadou le pêcheur qui s’en est prisà GPS sa vache préférée. Il doit alors faire face aux nouvelles lois des cesoccupants venus d’ailleurs.

Le Président de la République félicite

son homologue malien… Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz,a adressé, hier, le message de félicitations qui suit à Son Excellence Mon-sieur Ibrahim Boubacar Keita, Président de la République du Mali, àl'occasion de la célébration de la fête nationale de son pays :

'' Monsieur le Président et cher frère,

La célébration de la fête nationale de votre pays m'offre l'occasion de vousexprimer mes chaleureuses félicitations et mes meilleurs voeux de progrèspour le peuple malien frère.

Je tiens ici à vous assurer la ferme volonté d’œuvrer pour que les relationsd'amitié et de coopération unissant nos deux pays se développent et se ren-forcent davantage.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président et cher frère, l'expression denotre haute considération.

Mohamed Ould Abdel Aziz''.

… et la Présidente de Malte

Le Président de la République, Monsieur Mohamed Ould Abdel Aziz,a adressé, hier, le message de félicitations qui suit à la Présidente de laRépublique de Malte, Son Excellence Madame Marie-Louise ColeiroPreca, à l'occasion de la célébration de la fête nationale de son pays:

''Excellence,

La célébration de la fête nationale de la République de Malte m'offre l'oc-casion de vous exprimer mes chaleureuses félicitations et mes meilleurs desanté et de bonheur pour vous-même et davantage progrès et prospéritépour le peuple maltais ami. Je tiens ici à vous renouveler notre détermination à œuvrer pour le renfor-cement et la consolidation des relations liant nos deux pays dans l'intérêtmutuel de nos deux peuples amis.

Veuillez agréer, Excellence, l'expression de notre haute considération.

Mohamed Ould Abdel Aziz''.

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ACTUALITE

Les pèlerins mauritaniens poursuivent

les quarante prières à MédineLes pèlerins mauritaniens continuentà affluer à Médine, où ils s'acquitte-ront des quarante prières dans lamosquée du Prophète (Paix et Salutsur Lui), et visitent la tombe du Pro-phète (PSL). Quatre contingents surles sept programmés, sont déjà àMédine.Ils ont été accueillis à l'aéroport parune délégation mixte du ministèredes Affaires islamiques et de l'En-seignement originel et du consulatmauritanien à Djedda.Les pèlerins mauritaniens sont logésdans des immeubles à proximité dela mosquée du Prophète (PSL), oùils ont suivent des conférences surles différents piliers du Haj, présen-tées par des Oulémas mauritaniens.Il est prévu, qu'après l'accomplisse-ment des quarante prières, les pèle-

rins mauritaniens débutent le Haj, àpartir de Dhil Houleyfa, à proximitéde la Médine, avant de quitter à laMecque.

Rappelons que le 5ème contingentde pèlerins mauritaniens a quittéNouakchott, hier matin, à destina-tion des Lieux Saints.

CARNET DE L’AEROPORT* Le ministre de la Santé, M. Ahmedou Ould Hademine Ould Jelvoune, aquitté Nouakchott dimanche matin, pour Vienne où il prendra part aux tra-vaux de la 58ème session de l'Assemblée générale de l'Agence Internatio-nale de l'Energie Atomique, qui se dérouleront du 22 au 26 du mois courant.Le ministre évoquera avec nos différents partenaires, au cours de cette ren-contre, les différents aspects de la coopération, notamment dans les do-maines de la santé, de l'hydraulique, de l'énergie ou encore, les différentesconventions internationales liant la Mauritanie à ces pays et institutions.Le ministre est accompagné, au cours de ce voyage du président de l'Au-

torité Nationale de Sûreté et de Sécurité Nucléaire, du représentant del'Agence Internationale de l'Energie Atomique dans notre pays, du direc-teur du Centre d'Oncologie et celui de l'électricité.

* Le ministre de l'Emploi, de la Formation professionnelle et des Techno-logies de l'Information et de la Communication, M. Mohamed Lemine OuldEl Mamy, a quitté Nouakchott, dimanche matin, à destination de la Tunisiepour prendre part aux travaux d'une grande manifestation internationale sousle thème ''Technologies de l'information et de la communication pour tous2014'', qui aura lieu du 22 au 25 à Hammamet.Le ministre est accompagné, au cours de ce voyage, par le directeur géné-ral des Technologies de l'information et de la communication.

Atelier sur le maraichage dans la ferme pilote de KankossaLes travaux d'un atelier sur les tech-niques du maraichage dans la fermepilote de Kankossa ont démarré hier.Dans un mot prononcé à l'occasion,le wali de l’Assaba a appelé les re-présentants des coopératives agri-coles et les acteurs de la sociétécivile à s'intéresser au maraichagedans cette ferme pilote qui a étécréée en 2012 sur instructions duPrésident de la République, Mon-sieur Mohamed Ould Abdel Aziz,

dans le cadre des efforts visant à at-teindre l'autosuffisance alimentairedu pays en fruits et légumes et leurintégration dans les habitudes ali-mentaires.Le wali a également souligné quel'Etat a mobilisé tous les moyens né-cessaires pour encourager et venir enaide aux paysans à travers notam-ment l'aménagement des terres etl'encadrement des agriculteurs.De son côté, le directeur du Centre

national de la Recherche et du Dé-veloppement agricole, a présenté unexposé sur la ferme pilote et ses ob-jectifs.Il s'est appesanti sur les aménage-ments réalisés et la formation deplus de 87 agriculteurs.La cérémonie du démarrage de l'ate-lier s'est déroulée en présence dehakem mouçaid, du maire de Kan-kossa et du délégué régional du mi-nistère de l'Agriculture.

Réunion du Conseil national

de l’UPR

Les travaux du Conseil national de l’Union pour la République ont démarrésamedi après-midi à Nouakchott.Selon une source proche de ce parti, les travaux de l’actuelle session serontaxés sur la situation de cette formation politique, ses perspectives et le rôlequ’elle doit occuper sur la scène politique.Il est à noter que les travaux du congrès extraordinaire de l’UPR qui avaientdémarré il y a deux semaines et ont été marqués par l’élection du nouveauprésident du parti, ont été clôturés juste avant le commencement de ceuxdu Conseil national.

Pluviométrie :Des quantités de pluies enregistrées

dans certaines wilayas du pays

Les quantités de pluie suivantes ontété enregistrées, ces dernières 48heures dans plusieurs wilayas dupays, selon les sources du RéseauAdministratif de Commandement(RAC) relevant du ministère de l'In-térieur et de la Décentralisation:

Assaba: Kankossa 01 mmAvrare 25 mmAweinatt Lebeidhe 20 mmGaghi 05 mmLebneiya 12 mm

Brakna: Aghchorguitt 13 mmMaghtaa Lahjar 15 mm

Trarza:

Lemyassar 50 mmR’Kiz 02 mmAjoueir Tejekanet 49 mmLaaweissi 41 mmBelghourbane 25 mmBareïna 11 mmBoutilimit 18 mmEl mabrouk 2000: 30 mmAjoueir 50 mmOuad Naga 13 mmAwlegatt 52 mmLevreiwa 24.6mmMederdra 03 mmTiguent 02 mmN'Boukare 62 mmTivikine 42 mmN'Doumri 05 mmNaïm 20 mmBejdour 48 mmEnaimat (Boutilimit) 25 mm

Tagant: El Mechra 06 mmEl Houceiniya 08 mm

Guidimakha: Koumbadaw 20 mmSabouciré 06 mmDjougontoro 03.5mm

Nouakchott: Dar Naïm 10 mmTeyaret 13 mmArafat 22 mmRiyad 03.5mmEl Mina 08 mmKsar 03 mmTevragh Zeina 04 mm.

Météo: Des manifestations pluvio-orageuses faibles

à modérés dans quelques wilayas du pays La situation météorologique sera marquée, au cours de la journée, par uneremontée du Front Intertropical (FIT) qui passera au Nord de Dakhlet Noua-dhibou et au voisinage de Bir-Moghrein accompagné d'un Jet subtropicalpassant par Nouadhibou et Bir-Moghrein.Cette situation occasionnera des manifestations pluvio-orageuses faibles àmodérés sur le Gorgol, le Trarza, y compris Nouakchott, l’Adrar, le Tiris-Zemmour et Dakhlet Nouadhibou.Températures prévues pour la journée: Minimales MaximalesBir Moghrein: 25 degrés 38 degrésZouérate: 28 ¨¨ 40 ¨¨Chinguitti: 27 ¨¨ 39 ¨¨Atar: 27 ¨¨ 40 ¨¨Ouadane: 28 ¨¨ 39 ¨¨Akjoujt: 26 ¨¨ 40 ¨¨Nouadhibou: 22 ¨¨ 27 ¨¨Nouakchott: 25 ¨¨ 36 ¨¨Boutilimit: 26 ¨¨ 39 ¨¨Aleg: 28 ¨¨ 39 ¨¨Rosso: 27 ¨¨ 35 ¨¨Kaédi: 27 ¨¨ 38 ¨¨Sélibaby: 26 ¨¨ 36 ¨¨Kiffa: 28 ¨¨ 39 ¨¨Tidjikja: 28 ¨¨ 39 ¨¨Tichitt: 26 ¨¨ 37 ¨¨Aioun: 28 ¨¨ 38 ¨¨Néma: 25 ¨¨ 38 ¨¨Oualata: 26 ¨¨ 37 ¨¨Météorologique marine, Cap-Blanc et Cap Timiris: La mer sera peu agitéeà agitée le long du littoral. La houle sera de secteur Nord-ouest. La hauteurdes vagues variera de 1,25 à 2 mètres.

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ESPACE-AFRIQUE

Je cultivais le maïs aupara-vant, mais les conditionsétaient difficiles car je per-

dais ma récolte chaque fois que lespluies se faisaient rares. Mais de-puis que je me consacre au ma-nioc, je ne me préoccupe plus dela sécheresse”, a expliqué MmeChipungu à Afrique Renouveau.“Le manioc est plus facile à culti-ver. Il me suffit seulement d’enle-ver les mauvaises herbes - pasd’engrais ni de longues heures dedur labeur. J’ai plus de temps pourdiscuter avec d’autres femmes etfaire ce que j’aime.”Le tubercule du manioc, qui res-semble à une patate douce, estriche en glucides. Ses feuillescontiennent à peu près la mêmequantité de protéines que l’œuf.Cette culture peut être transforméeen amidon, en farine et en nourri-ture de bétail de qualité. Elle sertégalement à la fabrication du pa-pier et de la gomme. Impression-nées par les nombreux avantagesqu’offre le manioc, Mme Chi-pungu et une vingtaine d’autresfemmes ont formé l’Associationdes femmes de Mitengo pour s’en-traider à cultiver cette plante. Desexperts du Ministère zambien del’agriculture leur ont dispensé uneformation, explique Mme Chi-pungu, présidente de l’association.

enfin reconnu !“Nombreux sont les paysans afri-cains qui ont préféré le maïs aumanioc. Cependant, le manioc faitpartie du régime alimentaire d’unnombre croissant d’Africains”, in-dique Richard Mkandawire, chefdu programme agricole du Nou-veau partenariat pour le dévelop-pement de l’Afrique (NEPAD).Face aux pénuries alimentaireschroniques, note-t-il, les gouver-nements se tournent de plus enplus vers les cultures vivrièrestelles que le manioc, qui sontmeilleur marché, plus résistanteset plus faciles à cultiver.Le NEPAD, un projet et cadrestratégique africain adopté par lesdirigeants africains en 2001 pourrelancer le développement sur lecontinent, encourage l’adoptiondu manioc. Reconnaissant que lespetits exploitants agricoles contri-buent de façon décisive à nourrirles familles pauvres, le NEPAD

encourage les paysans à cultiver lemanioc dans le cadre d’une straté-gie globale visant à assurer un ap-provisionnement alimentairefiable.Sans être aussi nutritif que lemaïs, le manioc pousse bien surdes sols pauvres et avec de faiblesprécipitations, explique à AfriqueRenouveau Steve Haggblade,chercheur à l’Université d’Etat duMichigan (Etats-Unis).“Le manioc est la seule culture vi-vrière de base que les paysanspuissent récolter au début de lasaison des pluies, période où lafaim fait le plus de ravages. Lesréserves de maïs s’épuisent géné-ralement à la fin de l’année, avantles nouvelles récoltes”, indique M.Haggblade, qui est basé en Zam-bie.Le manioc est la culture idéale,dit-il, car “lors d’une année nor-male, un paysan ne peut obtenirqu’environ 2 tonnes de maïs parhectare alors que le manioc fournitdes quantités trois fois supé-rieures”.

améliorer la qualitéAfin d’accroître le nombre de pro-ducteurs de manioc, les dirigeantsafricains s’emploient, avec leschercheurs, à fournir aux paysansdes semences de qualité et des in-formations concernant les meil-leures méthodes de plantation etde culture du manioc. De concertavec l’Institut international d’agri-culture tropicale (IITA), les res-ponsables du NEPAD s’attachentà améliorer le manioc afin d’enaccroître le rendement et d’arriverà ce qu’il parvienne plus rapide-ment à maturité et résiste mieuxaux maladies. Basé à Ibadan (Ni-geria), l’Institut a annoncé avoirmis au point une variété de ma-nioc pouvant être récoltée au boutde 12 à 24 mois, avec des rende-ments de plus de 40 tonnes parhectare.Mme Chipungu a remarqué la dif-férence. “Mes conditions de vie sesont améliorées depuis que j’aicommencé à cultiver le manioc.Les nouvelles variétés améliorées— Tanganyika et Mwelu — arri-vent à maturité en une année.Elles donnent de grosses tuber-cules saines qui résistent mieuxaux maladies que les anciennes

variétés”, dit-elle.Disposer d’une culture fiable n’estqu’un début. L’un des principauxobjectifs du NEPAD est d’aiderles paysans à cultiver assez de ma-nioc pour être en mesure à la foisd’en vendre et de nourrir leur fa-mille. Le Nigéria, premier pro-ducteur mondial de manioc selonl’Organisation des Nations Uniespour l’alimentation et l’agricul-ture (FAO), encourage ses paysansà cultiver le manioc. Selon les es-timations du Gouvernement nigé-rian, le manioc pourrait rapporterjusqu’à 5 milliards de dollars, soitenviron le tiers des recettes que lepays tire du pétrole brut.

“de l’argent en poche”Les femmes de l’association deMitengo espèrent exporter vers lespays voisins du manioc provenantde leurs parcelles de 8 à 12 hec-tares. Pour y parvenir, elles ontbesoin d’aide pour s’acheter desmachines de transformation et deconditionnement, afin d’obtenirdes produits de qualité suscepti-bles de soutenir la concurrence in-ternationale. Un grand nombre deces femmes doivent subvenir àleurs propres besoins.“Nous disons aux femmes que, cé-libataire ou mariée, il faut se ser-vir de ses mains pour survivre.Mon mari est décédé et j’ai huitenfants, je ne peux donc pas bais-ser les bras, dit Mme Chipungu.Depuis que je me consacre à laculture du manioc, j’ai de l’argenten poche. Je peux acheter des se-mences de chou et de tomate et lescultiver pour nourrir ma famille.Davantage de femmes peuvent de-venir indépendantes si elles béné-ficient d’un appui.” Dans le cadrede cette campagne en faveur de laculture du manioc, des experts duNEPAD et de la FAO contribuentà distribuer les variétés amélioréesde l’IITA dans plus d’une dou-zaine de pays. Certes, le maniocn’est pas la panacée et ne remé-diera pas à toutes les pénuries ali-mentaires de l’Afrique ; mais si onleur en donne les moyens, lesplanteurs de manioc pourrontnourrir les populations souffrantde la faim en Afrique.

le manioc nourrit l’afriqueLe manioc est un produit alimen-

taire de base pour une grande par-tie d’Africains, de l’Ouest à l’Est,jouant le rôle du riz en Chine oudu pain en Europe comme produitalimentaire quotidien. Il repré-sente la 3° source de carbohy-drates dans le monde. Comme lecacao, cette plante est d’origineaméricaine, et s’est parfaitementadaptée au sol et au climatd’Afrique.Le manioc (cassava en anglais) estné sur le plateau guyanais del’Amérique du Sud, et étaitconsommé traditionnellement parles populations de l’actuelleGuyane, du Vénézuela, du nord duBrésil, de Colombie et du Para-guay.Son nom viendrait d’un mytheTupi qui raconte comment ladéesse Mani, à la peau blanche, aétabli son domicile (oca) dans laracine de la plante - d’où les mots: Mani-oca et Tapioca - le tapiocaétant un dérivé du manioc.Apporté du Brésil au XVI° pourêtre planté en Afrique, le maniocs’est particulièrement bien adaptéau sol et au climat d’Afrique, et ilest consommé aujourd’hui danstoute l’Afrique subsaharienne.Car le manioc peut se contenter desols pauvres et de pluies très fai-bles. En outre, il peut être récoltétoute l’année. Le manioc détientaussi le record du plus haut rende-ment en calories récoltées à l’hec-tare, parmi toutes les plantesalimentaires à l’exception de lacanne à sucre.Le Nigéria est ainsi le plus grosproducteur de manioc au monde,avec 18% de la production mon-diale, suivi par le Brésil (12%), laThaïlande (10%%), l’Indonésie(10%) et la RDC (8%).Au Ghana, le manioc représente30% de l’apport calorique quoti-dien, et la culture du manioc et del’igname combinés représentent46% du PNB : le manioc, alimentdu quotidien, est cultivé parpresque tous les paysans disposantd’un lopin de terre.En langue Ewe, qui est l’un peu-ples du Ghana, manioc se dit “Ag-beli”, qui veut dire “il y a la vie” -un peu comme en arabe égyptien,le pain, aliment consommé quoti-diennement, se dit “Aïch”, dérivéde la racine “Aïcha” qui veut dire“vie”.

Le manioc : une plante, mille préparations possibles

Le manioc est une plante àfeuilles, dont on consomme essen-tiellement les racines, même si lesfeuilles font aussi l’objet de pré-parations culinaires.Il existe deux variétés de manioc,dont l’une peut être mortelle, àcause de la présence de cyanuredans les racines : voilà pourquoi ilfaut laver largement à l’eau les tu-bercules avant de les préparer.Des racines du manioc, plusieursproduits peuvent être dérivés :* une purée-pâte, appelée de di-vers noms selon les pays, et quel’on accompagne d’une sauce : auGhana et en Côte d’Ivoire, maisaussi au Congo, ce plat est appeléfoufou, et est souvent accompagnéd’une sauce aux arachides, avecde la viande ou du poulet ;* de la semoule, d’une couleurjaune à grise, appelée gari enAfrique de l’Ouest ; en Côted’Ivoire, la semoule cuite à la va-peur porte le nom d’attiéké, et faitpartie des plats nationaux ;* de la farine, appelée “couac” enGuyane, et qui sert à confection-ner des pains de manioc appelésChikwangue au Congo, Mangbéréen Centrafrique et “boule natio-nale” en RDC ; la farine fermen-tée est parfois cuite à l’étoufféedans des feuilles de bananier ; àl’Ile Maurice, on fabrique des bis-cuits avec la farine de manioc ;* du tapioca, qui sert à épaissirsoupes et desserts, et est large-ment utilisé par l’industrie ali-mentaire. Le manioc étant sansgluten, le tapioca est utilisé dansles régimes pour les personnes, deplus en plus nombreuses en Occi-dent, allergiques au gluten. * * dela bière, appelée chicha, munkoyoau Congo et mbigi en Zambie.Les feuilles du manioc sont égale-ment comestibles, et servent à lapréparation des célèbres plats“riz-feuilles” consommés enAfrique centrale, et appelésMpondu ou Saka Saka au Congoet en RDC, ou Ngunza en Répu-blique centrafricaine.

sidi moustapha ould [email protected]

Le manioc, nouvel aliment de base en Afrique ?

en incluant les îles, l’afrique est un continent de 30 221 532 km² etpeuplé d'un milliard d'habitants. elle est bordée par la mer méditer-ranée au nord, le canal de suez et la mer rouge au nord-est, l’océanindien au sud-est et l’océan atlantique à l’ouest. l’afrique com-prend 49 pays en incluant madagascar, et 54 en incluant tous les ar-chipels.au cours du mandat du président de la république m. mohamedould abdel aziz à la tète de l’union africaine nous revisitons, dansune série d’articles, les performances et le potentiel des différentsetats membres de l’union et ses organisations affiliées. dans l’arti-cle ci-après, c’es de l’agriculture dont il est question.il y a quatre ans, les champs de maïs de la périphérie de lusaka(Zambie) étaient flétris et tout gris, complètement irrécupérables,faute de pluie. mais, en cette période de sécheresse grave, les champsde manioc de melania chipungu étaient restés d’un vert vif, lesplants se balançant sous l’effet du vent.

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Cette jeune entreprise aurapour but l’importation, lestockage, l’enfûtage et la

vente du gaz butane, tout en contri-buant à la préservation de l’environ-nement. La SOMAGAZ a été créée le 9 juil-let 1987 et dotée, au départ, d’uncentre d’enfûtage à Nouakchottd’une capacité de 5 000 tonnes paran, avec un capital de 150 000 000UM, divisé en 15 000 actions de 10000 UM chacune, reparties commesuit: Etat mauritanien : 34 %, Sona-trach-Algérie : 33 %, privés mauri-taniens : 33 %. La SOMAGAZ avait pour missionl’importation, le stockage, le condi-tionnement et la commercialisationdu gaz butane sur toute l’étendue duterritoire mauritanien. Elle a été or-ganisée en six directions avec un ef-fectif de 331 agents. Il est à noterque cet article qui décrit les activitésde la SOMAGAZ jusqu’aux années2011, ne reflète pas à l’évidence, to-talement sa situation actuelle.La SOMAGAZ disposait de 6 cen-tres emplisseurs, 2 centres portuairesà Nouakchott et à Nouadhibou, avec3 sphères de stockage d’une capacitéde 3 000 tonnes métriques à Nouak-chott et 3 cigares de stockage d’unecapacité de 200 TM à Nouadhibouet 4 centres à l’intérieur du pays :Zouerate-Atar-Kiffa et Néma. Il est ànoter que les appels d’offres pour laréalisation de 4 autres centres, sur fi-nancement de l’Etat Mauritanien,avaient été lancés pour être exécutésen 2011 à Akjoujt-Aleg-Sélibabi etAïoun. Pour sa stratégie de distribution dugaz butane, La SOMAGAZ possèdedeux citernes de gaz de 25 tonneschacune avec deux tracteurs assurantle ravitaillement des centres emplis-seurs de l’intérieur. D’autres citernesdevraient être disponibles en 2011.L’entreprise s’articule aussi sur unréseau de distribution privé de plusde 40 citernes équipées de matérielsde distribution de gaz pour les loca-lités enclavées et sur un autre réseaude plus de 400 revendeurs de gazconditionné. Les immobilisations dela société se chiffraient à 6 637 mil-lions d’ouguiyas pour un capital in-vesti de 150 millions d’UM. LaSOMAGAZ applique un prix devente homologué fixé par arrêté in-terministériel dans le cadre de lastructure des prix en vigueur depuisJanvier 2009.L’approvisionnement en gaz est as-suré pour deux ans, du premier fé-vrier 2009 au 31 janvier 2011, par lasociété GEOGAZ, sélectionnée suiteà un appel d’offre international lancépar la Commission Nationale desHydrocarbures. Il conviendrait ,tout

de même, qu’après le retrait envi-sagé des partenaires algériens de laSOMAGAZ au profit de l’Etat mau-ritanien, de procéder à l’augmenta-tion du capital de l’entreprise,d’instaurer un règlement mensuel dudifférenciel de prix et initier, idéa-lement tous les trois mois, une révi-sion périodique de la structure deprix devrait être contrôler.

ambitions et perspectives à très court termes

Acquérir de nouveaux emballagespour doper la vulgarisation de l’uti-lisation du gaz butane, car le parcbouteilles en service est insuffisantpour assurer l’approvisionnementrégulier des ménages, il y a lieu deprévoir l’acquisition de 150 000nouveaux emballages en 2011. Réa-liser un atelier d’entretien à chauddes bouteilles pour sécuriser lesconsommateurs et mettre l’ensembledu parc aux normes. Créer des cen-tres dans toutes les principales villesdu pays pour mettre le gaz à proxi-mité du consommateur Mauritanien.Les Sphères actuelles de la SOMA-GAZ assurent un stock de 22 joursouvrables soit un mois de consom-mation sans volet de sécurité. Pouraméliorer cette situation, il convien-drait de construire une quatrièmesphère de stockage d’une capacité de3 000 mètre cube, afin d’obtenir unmeilleur taux de fret et assurer, untant soit peut, un minimum de sécu-rité de consommation de gaz. Lamise en œuvre de ces projets per-mettra à la SOMAGAZ d’assurer samission première qui est celle devulgariser le gaz butane sur tout leterritoire national, de protéger l’en-vironnement en luttant ainsi contrela déforestation (braconnage et utili-sation du bois et du charbon de bois)et de faire respecter les normes desécurité des centres et des utilisa-teurs. Comme la plupart de ses voi-sins de la sous région, la Mauritaniefait face à une double crise énergé-

tique qui menace son avenir écono-mique. Les ressources énergétiquesconnues du pays sont encore très li-mités ; elles se composent essentiel-lement d’un couvert végétal fragileet d’un potentiel solaire et éolien.Le secteur moderne est entièrementdépendant des produits pétroliersimportés ; en 1988 la consommations’est élevée à 273.488 tonnes d’hy-drocarbures liquides et 6.100 tonnesde gaz butane. Chaque année plus de1.000.000 de mètres cubes de boissont prélevés sur notre patrimoineforestier dont la production totale enzone accessible ne dépasse guère100.000 mètres cubes par an. Cettesurexploitation des ressources li-gneuses aurait des répercussionsdramatiques (écologiques, écono-miques, sociales, etc…), si aucuneaction significative n’est entreprise.Bien que la consommation maurita-nienne par habitant soit relativementfaible de l’ordre de 0,2 Tep par an,elle se confronte à trois problèmesfondamentaux : une déforestation ra-pide qui s’est accentuée avec la sé-cheresse au sahel. Les coûtsrelativement élevés de la facture pé-trolière. Une dépendance totale deson secteur moderne.Pour satisfaire les besoins futurd’énergie, la Mauritanie doit faireface à ces diverses contraintes, cequi requiert une stratégie bien inté-grée permettant d’assurer dans lesmeilleures conditions possibles(économiques, politiques, tech-niques, sociales et écologiques) lasécurité de l’approvisionnement del’ensemble du pays. Ainsi dans lecadre de la politique de réductiondes consommations des combusti-bles ligneux, des programmes devulgarisation et de promotion desénergies de substitution ont été iden-tifiés et mis en œuvre depuisquelques années.

politiQue de Butanisation

Cette politique est entièrement dé-finie sous la responsabilité du Mi-nistère de l’Hydraulique et del’Energie ; elle consiste à créer lesconditions d’utilisation du gaz bu-tane, comme une des sources princi-pales d’énergie à usage domestique.Cette option traduit la volonté poli-tique du Gouvernement à freiner leprocessus de désertification en en-courageant notamment la substitu-tion progressive du bois par le gazbutane.

la situation aVant 1987 Il est à noter que jusqu’en 1987, leconditionnement du gaz était assurépar la British Petroleum (B.P) quidisposait depuis les mesures d’ac-compagnement de cette politique serésumeraient avant l’année 1987 es-sentiellement à : l’exonération detous droits et taxes de douanes dubutane ; la subvention directe du gazbutane d’une taxe dite péréquationgaz butane appliquée d’une manièredifférenciée sur les hydrocarbures li-quidés à l’exception du gasoil des-tiné pour la production del’électricité et celui destiné aux ba-teaux de pêche ; le coût du gaz aalors été ramené de 64 um à 20 umpar kg. Les résultats de cette poli-tique ont été au delà de toutes lesprévisions, malgré le coût importantinitial d’investissement par rapportau faible pouvoir d’achats des popu-lations, des contraintes psycholo-giques (dangers liés à l’utilisation dugaz), on a observé les évolutions sui-vantes de la consommation nationaleen gaz butane. En moins de 6 an-nées, on constate donc que laconsommation totale du gaz a aug-menté d’environ 500. Malgré le tauxélevé de pénétration du gaz, cettepremière période était essentielle-ment caractérise par : une insuffi-sance des emballages, ce qui afavorisée les ménages à revenue éle-vés au détriment de ceux à revenusmodestes ; des prix très instables ;

des ruptures fréquentes et souventprolongées dans l’apprivoisementdes consommateurs ; une spécula-tion incontrôlable. L’effort soutenude la somagaz pour vulgariser le gazbutane même à l’intérieur du pays apermis de tripler la consommationdu gaz butane. En effet pour ne citerque les années 2000, la consomma-tion du gaz a presque doublé encoreentre 2000 et 2008. Avec la création de cette nouvellestructure, l’on assiste aujourd’hui àune nette amélioration des condi-tions d’approvisionnement du pays.Ce qui se traduit par une implicationde plus en plus forte des ménagesmauritaniens dans la consommationdu gaz butane devenu disponiblepartout dans le pays et à des prix sta-bles. Ainsi malgré la suppression dela subvention du gaz, elle s’est fixédes impératifs : disponibilité perma-nente du gaz dans l’ensemble dupays ; maintien du prix du gaz ;baisse partielle du prix de la consi-gnation ; sécurité de ses approvi-sionnements. Le but de cettepolitique commerciale étant de vul-gariser de manière générale et rapidela consommation du gaz butane. Parce fait, l’Etat participe activement àla lutte contre la désertification et ladéforestation. De même il aide à laréalisation d’un environnement sainet d’un cadre de vie agréable. Ainsien 1989, la consommation totale dupays a atteint 7.720 tonnes soit uneaugmentation de 87% par rapport àla consommation de 1981 et 72%par rapport à celle de 1986. A la finde l’année 1988, la SOMAGAZcouvrait largement toute la demandedes consommations à Nouakchott etavait commencé à pénétrer le mar-ché de l’intérieur du pays, ainsi ellea procédé à la commercialisation dugaz grâce à un réseau de distributionconstitué par des revendeurs indé-pendants qu’elle a agréé et qui setrouvent éparpillés sur l’ensembledu territoire national.

au niveau des points de vente agréés

Le gaz est vendu sur la base d’uneconvention spécifique signée entreles revendeurs et la société ; ce quipermit entre autres d’assurer la sta-bilité des prix et de réduire lesrisques de spéculation sur le produit.Pour garantir la régularité de l’ap-provisionnement en gaz butane; en-viron 40.000 bouteilles furentcommandées soit l’équivalent duparc national, 30.000 bouteillescommandées parviendront pour sou-tenir une forte augmentation de laconsommation ; la disponibilité dugaz à Nouakchott et dans tout lepays, la stabilité des prix, baisse

le gaz butane en mauritanie,

Vers une meilleure politique nationale de butanisation pour les populations nécessiteuses les modestes besoins en gaz butane importés pendant les années soixante, après l’indépendance de notrepays, nous parvenaient du sénégal voisin, livrées par la multinationale British petroleum (Bp). après lesannées soixante dix, suite à la grande sécheresse qui a engendré un exode rural massiff vers la capitale,nouakchott, la demande de gaz butane des ménages mauritaniens s’est exponentiellement accrue. c’est ainsi que le gouvernement d’alors a décidé de créer la société mauritanienne de commercialisationdes produits pétroliers (smcpp) pour assurer une certaine indépendance et disponibilité énergétiques de-vant cette demande croissante. la smcpp, en tant que nouvelle structure économique, importera les nécessaires produits pétroliers et levital gaz butane, les stockera et les distribuera sur le marché mauritanien. une décennie plus tard, cette ini-tiative, s’avérera insuffisante pour couvrir les besoins grandissants en gaz domestique et pour endiguer lebraconnage sur le maigre couvert végétal. en 1986, la mauritanie signe un accord de coopération avec l’al-gérie portant sur le projet de création de la société mauritanienne de gaz (somagaZ). il est à noter quecet article qui décrit les activités de la somagaZ jusqu’aux années 2011, ne reflète pas à l’évidence, to-talement sa situation actuelle.

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Vers une meilleure politique nationale de butanisation pour les populations nécessiteuses ponctuelle du prix de la consigne.Au niveau de la sensibilisation, desefforts ont été apportés pour profiterà chaque fois des occasions qui seprésentent pour faire connaître leproduit du gaz butane et soulignerses qualités. A chacune de ces occa-sions, il est à rappeler inlassable-ment l’intérêt de cette énergie desubstitution : caractère économique,sa mobilité, sa propriété, son auto-nomie, ses utilisations multiples(cuisson, éclairage, froid, etc.…),stabilité des prix et disponibilité dugaz.

La sensibilisation Les effets de cette sensibilisation sefont de plus en plus sentir au niveaudes consommateurs à revenus mo-destes. Ce qui s’est traduit par uneaugmentation en 1989 de 114,43%pour l’utilisation de la bouteille de 6kg à valve et 108,64% pour la bou-teille de 3 kg. Face à la demande quiva croissante, la SOMAGAZ ( So-ciété Mauritanienne de Gaz) envi-sage la mise en œuvre à court etmoyen terme, d’un important pro-gramme de développement de la So-ciété ; ce programme visantessentiellement la disponibilité per-manente et générale du gaz, l’amé-lioration des conditionsd’approvisionnement et de distribu-tion s’articule autour des actions sui-vantes : réhabilitation du centreenfûter de Nouadhibou, extension dela chaîne B3 du centre de Nouak-chott, extension et automatisation dela chaîne B12 du centre de Nouak-chott, mise en place à Nouakchottd’une seconde sphère de 1000tonnes, mise en place d’un quai pé-trolier compte tenu du vieillissementdes structures du Wharf de Nouak-chott, création de centres éclateurs /dépôts de bouteilles au niveau decertaines capitales régionales en col-laboration avec des privés maurita-niens ; programme d’acquisition desbouteilles.

Vers de nouvelles orientationsstratégiques :

Toutes ces mesures administrativeset commerciales ont été de nature àfavoriser la diffusion, du gaz butanedans notre pays, en particulier dansles régions minières et à Nouakchottoù plus de 73% des populations uti-lisent ce combustible comme princi-pale source de cuisson des aliments.Il est vrai que même dans les mi-lieux urbains, les habitudes ruralesrythment encore la vie quotidiennede la population et la conduisent àpersister dans l’utilisation du char-bon plutôt que celle du gaz, bienqu’aucun avantage particulier ne mi-lite en sa faveur. En effet, avec legaz, nous avons un contrôle maxi-mum et simple de l’intensité du feu; dès lors on peut faire mijoter lesplats de la même manière qu’avec lecharbon. De même les préjugésquant au danger lié à la manipulationdu gaz disparaissent très rapidementface à la réalité des choses.La modernité et l’aisance sont – ilsvrai : des facteurs qui participent ac-tivement à l’augmentation de laconsommation du gaz. Cependant ilsne sont pas les seuls : la disponibi-lité permanente et générale du gazdans tout le pays ainsi que son ca-ractère économique sont aussi desfacteurs déterminants. L’amortisse-ment des bouteilles n’a pas été tenuen compte car le consommateur peut

à tout moment rendre sa bouteilleconsignée. Il est incontestable que laconsigne et les accessoires représen-tent un investissement assez contrai-gnant au départ. Les actions enfaveur de l’utilisation des foyersaméliorés sont appréciables et posi-tives car elles permettent une écono-mie du charbon utilisé de réduire lesconsommations des combustibles li-gneux d’où leur contribution dans leprocessus de lutte contre la défores-tation et l’avancée du désert. Cepen-dant, elles devront être perçuescomme une étape transitoire. Au-jourd’hui, il est nécessaire de réduiresensiblement voire la suppressionquasi totale des consommations res-sources ligneuses. Il est impératifalors d’orienter les usagers versl’utilisation des combustibles desubstitution et notamment vers legaz, solution qui présente de plusd’intérêt tant au niveau des ménagesqu’au niveau de la conservation dupatrimoine forestier à court et àmoyen terme.

LE ROLE DE LA FEMMEDANS LA POLITIQUE DE BUTANISATION :

Grâce à son rôle de maîtrise de mai-son, c’est à la femme qu’échoit engénéral la responsabilité de la ges-tion de l’énergie domestique.L’usage premier des combustiblesdomestiques étant la cuisson des ali-ments, toute politique visant à ré-duire, rationaliser ou réorienter cetusage doit tenir compte nécessaire-ment des préoccupations desfemmes. Dès lors, il ne fait aucundoute de la prise en considérationdes appréciations et suggestions deces dernières seraient d’une impor-tance déterminante pour la réussited’une telle politique. Les femmesconstituent donc le groupe cible decette politique de butanisationcomme pour la diffusion des foyersaméliorés. Les femmes peuventjouer des rôles multiples au sein deleurs ménages, entre autres : faire lacuisine à l’abri : pour cela bien quela plupart des ménages ne disposentpas des pièces séparées pour la cui-sine, la femme peut se débrouilleravec les moyens de bord pour seconfectionner une cuisine (baraque,par exemple), s’exercer au réglagedes foyers à gaz à bas régime. Unefois que la ménagère s’y adapte, lesproblèmes que pose la phase de mi-jotage disparaîtront et il n’aurait au-cune raison à ce que les plats mijotésne puissent être cuisinés au gaz.C’est seulement une question d’ha-bitude, s’arranger à avoir un niveaude ménage une ou deux bouteillesrechargées afin de faciliter le renou-vellement et débuter toute disconti-nuité dans l’utilisation du gaz,discontinuité qui entraîne le plus

souvent le rabattement sur l’utilisa-tion du charbon de bois, ne pas ou-blier de refermer régulièrement labouteille après usage pour éviterd’éventuels incendies. Une fois quel’on dispose d’un système de cuis-son à gaz, faire disparaître tout foyerà charbon de bois du domicile pouréviter le retour éventuel à l’utilisa-tion des combustibles ligneux. Evi-ter d’associer l’utilisation du gazavec celle du charbon de bois, éviterde laisser le feu allumé sans poser lamarmite, éviter d’utiliser les petitsrécipients tels que les pots, lesthéières, les petites marmites dans lavase et petites par rapport au diamè-tre du brûleur, convaincre le chef deménage de la nécessité de passer augaz butane pour la cuisson des ali-ments, essayer de trouver des sys-tèmes d’épargne du genre tontine,compte tenu de la difficulté qu’il y apour les ménages à revenus mo-destes de réunir l’investissement ini-tial pour se procurer un système decuisson à gaz, ce qui permettrait à ungroupe de ménagères de s’acheter unsystème à gaz ou des bouteilles derechange chacun à tours de rôle ;Sensibiliser ses proches, voisines,amies et collègues de travailler auxavantages de l’utilisation du gaz bu-tane comme combustibles de cuis-son et ses retombées positives sur lapréservation du couvert végétal.Donc une participation pleine etconsciencieuse des femmes, d’ail-leurs premiers bénéficiaires grâce à

l’allègement qui en résulte de leurstâches quotidiennes au niveau desménages et partant l’amélioration deleurs conditions de vie est indispen-sable pour la réussite de tout pro-gramme visant à économiser lesressources énergétiques (bois, char-bon, gaz, kérosène, etc.….) utiliséesà des fins domestiques.Il est nécessaire pour une meilleurevulgarisation de la politique natio-nale de butanisation de coordonneravec les populations et peut être réa-lisée à travers la mise en place d’uncomité de suivi qui sera chargé dedéfinir, de coordonner et de supervi-ser toutes les activités liées au Dé-veloppement du gaz butane enMauritanie. Afin de donner à la vul-garisation toute l’importance qu’ellerequiert, il nous paraît primordial derecourir au réseau des journalistesspécialisés dans l’environnementainsi qu’à la société civile en vue deles impliquer dans toute action quisera entreprise dans ce sens. Une ré-cente étude de la commercialisationdu gaz a permis de constater quenous nous trouvons devant un mar-ché à l’intérieur du pays, potentiel-lement important, au contraire de ceque peut donner comme impressionle faible niveau actuel de la consom-mation du produit. En effet avec lamise en place de ces dépôts vrac ré-gionaux le ravitaillement en gazsera alors réellement assuré et régu-lier. Les nouvelles conditions de vieaccélèrent le processus de désertifi-

cation, lequel avantage la pénétra-tion du gaz butane devant la crise dubois de chauffe. L’investissement liéà l’extension de la capacité destockage vrac des deux dépôts ré-gionaux Nema et Kiffa ne va pasmanquer de produire des résultats fi-nanciers appréciables comme lelaisse apparaître le projet de budgetpluriannuel établies sur la base desventes actuelles et précision pour les3 années à venir.

mesures à mettre en œuvre pour ce programme de butanisa-

tion en zone sudLe succès de ce programme de buta-nisation pour le développement de laconsignation du gaz requiert un cer-tain nombre de mesures: structureret fiabiliser l’approvisionnement parl’augmentation des centres à l’inté-rieur. Augmenter les capacités destockage vrac à Nema et kiffa par lamise en place de réservoirs fixes,Assurer l’approvisionnement ducentre de Nema par camion citernequi lui même est équipé d’installa-tions d’enfûtage permettant de ravi-tailler Aioun et les villages sur l’axe.Augmenter le parc bouteilles, Ga-rantir les prix de vente dans chaquelocalité, La continuité de l’approvi-sionnement des usagers qui doit êtreun souci constant pour éviter la spé-culation. développer le transport envrac pour minimiser les coûts detransport et réduire ainsi le coût devente de la charge bouteille. Envi-sager des mesures incitatives pourl’utilisateur. La consigne doit êtreassurée à un prix modéré maisconstamment disponible, disponibi-lité les accessoires du gaz si possible(brûleurs lampes et détendeurs) àdes prix modérés, engager des ac-tions d’information et de formationavec campagne de publicité pour leproduit.Toutefois, il ne faut oublier la sécu-rité du produit qui doit être livré auxnormes assurant une sécurité maxi-male aux usagers (rée preuve, jointsdivers, tarage régulier, système deprotection robinets et valves etc.. ..).Les usagers devront être eux aussisensibilisés à leur tour afin qu’ilsrespectent le produit qu’est le gazbutane qui est mis à leur disposition.Cette stratégie doit avoir pour consé-quence l’élargissement du gaz auxménages les plus démunis confrontéau prix élevé du charbon de bois.L’expérience acquise et les effortsconsentis par la Somagaz dans la bu-tanisation de l’ensemble du territoireest à encourager et méritent d’êtresoulignés ici. Des campagnes demotivation à travers la radio, la télé-vision, les ONG, les différentes or-ganisations locales, pour l’utilisationdu gaz doivent être mises sur pied envue d’une part, de mettre l’accentsur les économies potentielles decombustible de bois et charbon debois et leur retombées positives surl’environnement naturel et humain.Et d’autre part, encourager l’initia-tive de l’investissement dans la dis-tribution du gaz butane en vue depromouvoir davantage la consom-mation du gaz plus particulièrementdans les régions profondes de laMauritanie. Le marché potentielexiste bel et bien, tout ce qu’il faut,est d’arriver à le faire bouger.

samba mamadou gueye (sourcessomagaz)

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ENVIRONNEMENT

Lutte contre la désertification

Protéger ce qui reste du couvert végétalconscientes que la désertificationdevenait un problème majeur peuétudié et, interpellées par la pre-mière grande sécheresse sahéliennedes années soixante-dix, les na-tions unies ont organisé la pre-mière conférence sur ladésertification et y ont adopté, en1977, un plan d’action de luttecontre la désertification. cepen-dant, en dépit de cette initiative etde tant d’autres efforts, le pro-gramme des nations unies pourl’environnement devait conclure,en 1991, que la dégradation des solset la désertification s’étaient aggra-vées dans le monde. ainsi, la pro-blématique de la lutte contre ladésertification était-elle à l’ordre dujour lors de la conférence des na-tions unies sur l’environnement etle développement mieux connuesous le nom de conférence de rio1992. a la suite de cette confé-rence, la convention des nationsunies sur la lutte contre la déserti-fication dans les pays gravementtouchés par la sécheresse et/ou ladésertification, en particulier enafrique, a été établie et ratifiée en1999. il en est ressorti une défini-tion du concept de désertification.

Depuis la fin des années 1960, la ré-gion sahélienne est gravement affec-tée par le déficit pluviométrique leplus important, tant dans son inten-sité que dans sa durée, jamais enre-gistré au cours du 20ème siècle.Le paroxysme de cette sécheresse aété atteint durant la première moitiédes années quatre-vingt et a provo-qué des famines de grande enver-gure, qui ont mobilisé la solidaritéinternationale. A cette détériorationclimatique s’est ajoutée une aug-mentation drastique de la pressionanthropique sur l’environnement. L’explosion démographique de cesdernières décennies entraîne tout uncortège d’impacts sur l’environne-ment, dont les plus significatifs sontles pratiques agricoles non appro-priées, la surexploitation des sols etdes ressources hydriques, le surpâ-turage, le piétinement, les migra-tions des populations vers le sud ouvers les noyaux urbains et la séden-tarisation massive des populationsnomades. Il en résulte une dégradation du mi-lieu qui se traduit dans le paysagepar la diminution du rendement descultures, par la remise en activité desdunes autrefois fixées par la végéta-tion et par un déboisement excessif.

Utilisation de la télédétectiondans l’étude de la désertification

Les analyses multi-temporelles, réa-lisées à partir d’images satellitairesà haute résolution (1 à 30 mètres derésolution spatiale) jusqu’à présent,ont permis de mettre en évidence lesprocessus de dégradation environne-mentale dans les zones arides, semi-arides et subhumides sèches auSahel. Dans ces études, des photographiesaériennes des années cinquante etsoixante-dix sont le plus souventcomparées avec des images TM deLANDSAT ou HRV de SPOT desdeux dernières décennies. A noterégalement l’utilisation des imagesASTER datant de l’époque de laguerre froide et, plus récemment,des images à très haute résolutioncomme IKONOS (1 mètre de réso-lution spatiale). Ces études sont le

plus fréquemment supportées pardes missions de réalité de terrainainsi qu’à des enquêtes auprès despopulations locales. Les résultats qui en découlent sontgénéralement similaires: d’une part,une diminution importante des zonesboisées et de la végétation en géné-ral et, d’autre part, une augmentationremarquable des sols dégradés qui semarque souvent par une remise enmouvement du sol par la déflationéolienne. Il n’en demeure pas moins que lesappréciations du phénomène varientfortement d’une zone d’étude à l’au-tre.

Evolution de la végétationAinsi, seule une étude recensée pré-sente de manière précise la déserti-

fication comme un processusirréversible. Le travail, réalisé àpartir de la comparaison de photo-graphies aériennes de 1957 et de1975 ainsi que d’une image satelli-taire HRV de SPOT de 1987, meten évidence la dégradation envi-ronnementale dans la zone semi-aride dans le sud-est du Niger(pluviométrie annuelle moyenne del’ordre de 350 mm). En 1957-1958,la végétation est relativement dense(36% de la zone étudiée) et les re-maniements éoliens sont quasiinexistants (6%). Après la première grande séche-resse, l’image de 1975 met en évi-dence la disparition de la plusgrande partie de la végétation (ré-

duite à 14%) notamment dans leslits d’oueds.La remobilisation des sables af-

fecte des superficies plus étendues(14%) et se situe en particulier surles sommets des dunes et dans lesauréoles autour des villages.A la suite de la terrible sécheressedu début des années quatre-vingts(image 1987), le secteur balayé parla déflation s’est considérablementélargi (23%), traduisant la progres-sion de la dégradation environne-mentale. La végétation a été réduite de moi-tié par rapport à 1975 (plus que8%).Finalement, l’étude met en évi-

dence la disparition du sol à cer-tains endroits, faisant apparaîtreune cuirasse latéritique là même où

le sol était recouvert d’une végéta-tion relativement dense à la fin desannées cinquante. Cet exemple précis prouve que ladégradation irréversible peut surve-nir très rapidement (moins de trenteans).Diverses études se sont basées surl’exploitation de l’imagerie satelli-taire à basse-résolution pour quan-tifier les processus dedésertification. Les indicateurs lesplus fréquemment utilisés sont lesuivi simple de l’évolution de la vé-gétation au moyen de l’indice devégétation normalisé ou de la com-binaison de cet indice avec les pré-cipitations sur des périodes detemps qui varient. En région sahé-

lienne, la dynamique de la végéta-tion est fortement liée à l’évolutionpluviométrique.

La sécheresse diminue la productivité des plantes

Dans les régions sub-sahariennes,de nombreux travaux ont montréque l’efficacité de l’utilisation del’eau par la végétation constitue unbon indicateur permettant de détec-ter le processus de désertification. Cet indicateur est obtenu à partird’une combinaison de la produc-tion primaire nette dérivée des va-leurs de NDVI fournies parl’imagerie satellitaire, avec les pré-cipitations au sol. Dans l’optiqued’analyser l’évolution interannuellede l’importance de la couverturevégétale en fonction des précipita-

tions reçues au cours de la périodede végétation.Cette situation augure d’une cer-taine difficulté de reconstitution dela couverture végétale dans les zonesayant subi les effets dramatiques dela détérioration climatique ayantsévi dans la région au cours de la dé-cennie 1980. Ces résultats vont di-rectement à l’encontre des étudesprécédentes de 1998 qui suggèrentque la productivité des plantes aug-mente avec la hausse des précipita-tions et diminue avec la sécheresse.La réduction de la couverture végé-tale ne saurait à elle seule indiquernécessairement une extension pro-gressive de la désertification, car lesfluctuations interannuelles obser-

vées dans la couverture végétale dé-pendent également d’autres facteursnaturels, tels que la phénologie, lesvariations naturelles des précipita-tions, ou les types de cultures qui nesont pas liées au processus de déser-tification. Le recours à un indicateur pouvant,harmonieusement, combiner la pro-ductivité de la végétation avec lesquantités des pluies reçues selon leszones bioclimatiques permettrait delever le doute sur l’état du milieu aucours de la période d’étude.

Afrique de l'Ouest : Zones Climatiques

Les principaux fleuves et rivières(Sénégal, Niger et Chari-Logone)permettent de disposer, en certainspoints sur leur tracé, d'eau en abon-dance pour l'irrigation pérenne ousaisonnière. Les bas-fonds, ruisseaux, lacs etnappes phréatiques peu profondesconstituent des sources d'eau d'uneimportance locale pour l'agricultureen saison sèche. Les nappes phréatiques superfi-cielles, qui sont aussi la source prin-cipale d'eau au niveau des villages,dépendent à la fois de la pluviomé-trie et d'une bonne gestion des res-sources, surtout en ce qui concernele couvert végétal naturel, qui réduitle ruissellement des eaux de surfaceet favorise l'infiltration.Les effets sur les nappes de la pé-

riode sèche actuelle n'ont pas en-core été étudiés de façonsystématique, mais toutes les don-nées récentes, bien qu'elles soientfragmentaires, montrent que les ni-veaux des nappes superficiellesbaissent de façon perceptible.

Des espèces de plantes et d'ar-bres à plusieurs usages

Le couvert végétal naturel - forêt,forêt claire, savane arborée/arbus-tive/herbeuse et steppe - tolèreassez bien la sécheresse et est bienadapté aux conditions écologiquesdes Zones sahélo-sahariennes(ZSS). Dans le cadre des systèmesde production traditionnels, la po-pulation a retenu, protégé et mis aupoint des espèces de plantes et desessences d'arbres à plusieursusages, ainsi que des associationsvégétales productives antiérosivestelles que jachères forestières,forêt/parc et haies vives. Le couvertforestier et arbustif est dans l'en-semble constitué d'essences à crois-sance lente.Leur régénération est souvent diffi-cile là où il existe maintenant despeuplements adultes, du fait de ladétérioration des conditions locales.De longues périodes sèches, s'ajou-tant à la pression croissante de lapopulation humaine et animale, ontpour effet de rendre encore plus dif-ficile leur régénération naturelledéjà précaire et de déclencher ainside nouvelles phases du processus dedésertification. Le couvert forestier naturel consti-tue toujours la principale sourced'énergie domestique, en plus dubois de service, du bois d'œuvre etdes produits forestiers secondaireset vivriers qu'il fournit, mais l'accèsà ces produits devient de plus enplus difficile.

Baba Dianfa Traoré[email protected]

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ANNONCES

Avis corrigé et repétéAvis d'Appel d'offres (AAO)

DAO n°19/CPMPS.Souv/2014

Agence Nationale Tadamoun Objet; travaux de réhabilitation du barrage de daber dans la commune de soudoud, Wi-laya du tagant

1.L'Agence Nationale Tadamoun pour la Lutte contre les Séquelles de l'Esclavage, l'Insertionet la Lutte contre la Pauvreté (ANTLSILP), ZRB Ouest, Tél. : 4524 38 88 524 38 99, Fax:4524 39 11, http//www.ant.mr Nouakchott a obtenu des fonds de l'Etat mauritanien, afin definancer un programme d'aménagements de barrages en terre au profit des populations pau-vres dans les différentes Wilayas du pays, et a l'intention d'utiliser une partie de ces fonds poureffectuer des paiements au titre du Marché de Travaux de réhabilitation du barrage deDaber dans la Commune de Soudoud Wilaya du Tagant en un seul lot

2.Les travaux seront exécutés dans un délai, sous-peine de rejet, ne dépassant pas trois (03) mois:

3. L'Agence Nationale Tadamoun(ANTLSILP), sollicite des offres sous pli fermé de la partde candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour réaliser, en un seul lot,les travaux suivants:

-Les travaux préparation préparatoires; -Les travaux de génie civil des ouvrages; -Les travaux de terrassement de la digue en remblai;

4.La passation du Marché sera conduite par Appel d'offres ouvert tel que défini dans le Code des Marchés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles.

5.Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès du département Admi-nistratif et Financier de L'Agence Nationale Tadamoun (ANTLSILP), ZRB Ouest, Tél. :4•524 38 88/4524 38 99, Fax: 4524 39 11, http//www.ant.mr et y prendre connaissance desdocuments d'Appel d'offres de 8 h à 16 h tous les jours ouvrables (du Dimanche au Jeudi).

6. Les exigences en matière de qualifications sont:

• Soumission des états financiers certifiés pour les trois (3) dernières années: • Avoir un chiffres d'affaires annuel moyen minimum des activités de construction pour les 3 dernières années de cent millions d'Ouguiyas (100.000.000 UM) ;

• Accès à 'des financements tels que des avoirs liquides, lignes de crédit, autres que l'avancede démarrage éventuelle, à hauteur de : (20000000 UM) vingt millions d'Ouguiya • Avoir effectivement exécuté en tant qu'entrepreneur au moins. Un marché de constructionde barrages au cours des cinq dernières années avec line valeur minimum de 150 millions Ou-guiya, • Disposer de moyens humains et matériels minimum requis.

Les candidats intéressés peuvent examiner le document d'Appel d'offres pour les informations 7.Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d'Appel d'offres auprès de l'Agence Nationale Tadamoun pour la Lutte contre les Séquelles de l'Esclavage, l'Insertion et la Lutte contre la Pauvreté (ANTLSILP), ZRB Ouest, Tél. : 4524 38 88/4524 38 99, Fax: 4524 39 11, http://www.ant.mr Nouakchott, contre un paiement non remboursable au Trésor Public ex-clusivement de 60 000 OUGUIYAS. Le document d'Appel d'offres sera récupéré directe-ment au siège de l'Agence Nationale Tadamoun pour la Lutte contre les Séquelles del'Esclavage, l'Insertion et la Lutte contre la Pauvreté (ANTLSILP) par les soumissionnaires qui auront déjà effectué le paiement.

8.Les offres devront être soumises à l'adresse ci-après: Monsieur le Président de la Commission de Passation des Marchés Publics des Sec-

teurs de Souveraineté; siège social: Ilot D, lot 13, Tél: 25000132 site web :www.cpmpss.org; e-mail: [email protected] Nouakchott - Mauritanie au plus tard le

Lundi 27 Octobre2014 à 13 heures TU. Les offres remises en retard ne seront pas acceptées. Les offres seront ouvertes, en présence des représentants des candidats présents à la Commission de Passation des Marchés Publics des Secteurs de Souveraineté; siège social: Ilot D, lot 13, Tél: 25000132 site web : www.cpmpss.org ; e-mail: [email protected] le Lundi 27 Octobre 2014 à 13 heures TU. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d'un montant de cinq cent mille Ouguiyas (500000 UM). Les offres devront demeurer valides pour une période de 90 jours à compter de la date limite de soumission.

Le Directeur Général de l' L'Agence Nationale Tadamoun Me Hamdi Ould Mahjoub

AVIS D'APPEL D'OFFRES AON N°01/F/WARCIP

1.Le Gouvernement de la République Islamique de Mauritanie en vue de financer le coûtdu Projet de marche, et pour effectuer le payement des fournitures pour lesquels le présentappel d'offre est publié.

L'Unité de Coordination du Projet de connectivite nationale invite, par le présent Appeld'Offres, les soumissionnaires admis à présenter leurs offres sous pli fermé, pour la four-niture et la mise en place d'équipements techniques nécessaires au fonctionnement d'uncentre national de données (cnd) pour le compte du projet Warcip en lot unique.

2. La passation du Marché sera conduite par Appel d'Offres National (AON) tel que défini dans le Code des Marchés Publics, loi N° 044-2010 du 22 juillet 2010.

3.Les soumissionnaires intéressés à concourir peuvent obtenir des informations supplé-mentaires et examiner le Dossier d'Appel d'Offres dans les bureaux de l'Unité de Coordi-nation du Projet WARCIP, tous les jours ouvrables de 09H00 TU à 16H00 TU. Projet de connectivite nationale (WARCIP-MAURITANIE) Adresse (s): TVZ, N° 099 - Nouakchott N° de téléphone: 222 4524 1116 Courriel: [email protected]

4.Le Dossier d'Appel d'Offres pourra être retiré par les candidats auprès de l'UCP/WARCIP à l'adresse mentionnée ci-dessus et moyennant présentation d'un reçude paiement d'un montant non remboursable de 60.000 UM ou son équivalent dans unemonnaie librement convertible, aux comptes du Trésor Public.

5.Les offres doivent être accompagnées d'une garantie d'offre d'un montant au moins égal à 1.800.000 UM (Un million huit cent mille Ouguiyas), dont la validité est de 120 jours.

6.Les offres doivent être présentées en Toute Taxes Comprises (TTC) et demeurer valides pour 90 jours.

7.Toute offre présentée dans un autre régime sera considérée comme non conforme et écar-tée à l'évaluation.

8.Le délai de livraison et d'installation est de quatre (04) mois au maximum à compter de la notification du marché au titulaire. Toute offre proposant un délai supérieur sera consi-dérée comme non conforme au DAO et écartée.

9.Les plis seront ouverts en présence des représentants des soumissionnaires qui le souhaitent, le 29 Octobre 2014 à 12H00 TU, au siège de la Commission de Passation des Marchés des Publics des Secteurs sociaux à l'adresse suivante: Commission de Passation des Marchés Publics des Secteurs Sociaux (CPMSS), Avenue Moctar Ould DADDAH Immeuble Mouna 1er étage: tel. 45242584, Nouakchott - Mauritanie.

République Islamique de Mauritanie Ministère des Relations avec le Parlement et de la Société Civile,

Porte Parole du Gouvernement Imprimerie Nationale (lN)

Commission de Passation des Marchés Publics des Secteurs

de l'Administration de la Culture et de la Communication

AVIS D'ATTRIBUTION PROVISOIRE DE MARCHE

Numéro du marché: DAOI N° 001/ IN/CPMPSACC/14

Dénomination du marché: Acquisition d'un massicot et d'une plieuse au profit de l'Im-primerie Nationale en deux lots distincts.

Nombre d'offres reçues: Six (06)

Date d'ouverture des offres: le dimanche 07 Septembre 2014 à 12 H 00 GMT

Noms des attributaires et Montants des offres retenues provisoirement:

Lot N° 1 (Un (01) massicot) : Groupement GSM/DIMATEC pour un montant de qua-rante-deux millions huit cent cinquante-deux mille six cents Ouguiyas Hors taxes et fraisde douanes; TVA Comprise (42 852 600) UM HT;TVA comprise et un délai d'exécutionde cinq (5) mois.

Lot N°2 (Une(01) plieuse) : Société CDI Sarl. pour un montant de vingt-neuf millions quatre cent douze mille Ouguiyas Hors taxes et frais de douanes; TVA Comprise(29.412.000) UM HT; TVA comprise et un délai d'exécution de cinq (5) mois.

La publication du présent avis est effectuée en application des Articles 41 et 42 du Code des Marchés publics. Elle ouvre le recours auprès de la Commission de Règlement des Différends de l'Autorité de Régulation des Marchés publics, en vertu de l'Article 53 dudit Code.

Ely Taleb Abdel Kader

président pi. de la commission de passation des marchés publics des secteurs de l'administration, de la culture et de la communication

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ANNONCES

AVIS D'APPEL D'OFFRES Date: 22 Septembre 2014

Avis d'Appel d'Offres N° : 004/CPMC/AN-ZF 1. Dans le cadre de la mise en œuvre du schéma directeur opérationnel et le plan de dé-veloppement pluriannuel, l'Autorité de la Zone Franche de Nouadhibou envisage de réa-liser les travaux de construction d'une voie de contoumement de la ville de Nouadhibou.Les paiements prévus au titre du marché pour lesdits travaux seront effectués sur le bud-get de l'AN-ZF.

2.L'Autorité de la Zone Franche de Nouadhibou invite, par le présent Appel d'Offres, lessoumissionnaires intéressés à présenter leurs offres sous pli fermé, pour la réalisation detravaux de construction d'une voie de contoumement de la ville de Nouadhibou.

3.Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Direction Géné-rale des Études, de l'Aménagement et des Infrastructures de l'AN-ZF, et prendre connais-sance des documents d'Appel d'offres à l'adresse mentionnée ci-après:

4.Direction Générale des Études, de l'Aménagement et des Infrastructures de l'Au-torité de la Zone Franche, AN-ZF, P5 - 485 à 488, Tél: (+222) 45 74 41 67/166 Fax:(+222) 45 744 169, Boulevard Maritime -Nouadhibou- Mauritanie, tous les jours ou-vrables pendant les heures de service.

5. Les travaux relatifs au présent Appel d'Offres se résument essentiellement comme suit: -Installation de chantier, -Dégagement des emprises, -Préparation de l'emprise, -Terrassements: déblais (91 260 m3) ; -Terrassements: remblais (70200 m3) ; -Chaussées: couche de fondation (32760 m3) et couche de base (24 804 m3); -Revêtement: en béton bitumineux pour la chaussée (81 900 m2) -Construction des ouvrages; -Accotements en terre stabilisée, -Signalisation horizontale et verticale, -Éclairage public, -Repli du chantier et remise en état des lieux. La durée des travaux est estimée à 12 mois.

Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d'Appel d'offres complet à l'adresse mentionnée ci-après : direction générale des études, de l'aménagement et de: infrastructures de l'autorité de la Zone franche, an-Zf, p5 - 485 à 488,tél: (+222) 45 74 41 67 /166/ fax: (+222) 45 744 169, Boulevard maritime -nouadhi-bou- mauritanie contre un r e ç u de paiement non remboursable de Cent Cinquante Mille Ouguiya: (150.000 UM) au compte ouvert au nom de l'AN-ZF N° 109380-81 à la Société Général: Mauritanie à Nouadhibou.

6.Les offres devront être valides pour une période de 90 jours à compter de la date limitedl dépôt de celles-ci et doivent, sous peine de rejet, être accompagnées d'une garantie dlsoumission de 12 000 000 UM, délivrée par un établissement bancaire agréé et installé en Mauritanie, valide pour 118 jours, dont 28 jours au-delà de la validité de l'offre ainsi quedu quitus d'achat du DAO.

7.Les offres doivent être remises sous pli fermé à la Commission de Passation desMarchés et Conventions de l'AN -ZF, au p lus ta rd le 07 novembre 2014 à 10 heuresTU à l'adresse suivante «AN-ZF P5 - 485 à 488, Tél : (+222) 45 744 167/166/ Fax: (+222) 45744 169, Nouadhibou - Mauritanie »,

8.Les offres remises au-delà de la date limite ci-dessus ne seront pas acceptées. La Com-mission procédera à l'ouverture des offres en séance publique, en présence des représen-tants des soumissionnaires qui le souhaitent le même jour, le 0 7 Novembre 2014 à 10 heures TU dans la salle de réunions de l'AN-ZF.

9.La visite des sites est obligatoire et une visite groupée aura lieu le 15 0ctobre 2014 à 10 heure. Le lieu de rendez-vous est la Direction Générale des Études, d'Aménagementet des Infrastructures. Une attestation de visite des lieux, visée par 1e Directeur Généralde la DGEAI ou son représentant sera délivrée aux firmes ayant visité les sites et devraobligatoirement être joint à la soumission.

Le Président de la Commission de Passation des Marchés et Conventions

El Jeilany Ould CHEIKH

Présidence de la République Autorité de la Zone Franche de Nouadhibou

Commission des Marchés et Conventions

AVIS D'APPEL D'OFFRES

Date: 22 Septembre 2014 Avis d'Appel d'Offres N° : 005/CPMC/AN-ZF

1.Dans le cadre de la mise en œuvre du schéma directeur opérationnel et le plan de développe-ment pluriannuel, l'Autorité de la Zone Franche de Nouadhibou envisage de réaliser les travauxde construction d'une voie de désenclavement des secteurs des Cabanons à Nouadhibou. Les paie-ments prévus au titre du marché pour lesdits travaux seront effectués sur le budget de l'AN-ZF.

3.L'Autorité de la Zone Franche de Nouadhibou invite, par le présent Appel d'Offres, les sou-missionnaires intéressés à présenter leurs offres sous pli fermé, pour la réalisation de travaux deconstruction d'une voie de désenclavement des secteurs des Cabanons à Nouadhibou.

4.Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de la Direction Générale desÉtudes, de l'Aménagement et des Infrastructures de l'AN-ZF, et prendre connaissance des docu-ments d'Appel d'offres à l'adresse mentionnée ci-après: direction générale des études, de l'aménagement et des infrastructures de l'autorité de laZone franche, an-Zf, p5 - 485 à 488, tél: (+222) 45 744 167/166/ fax: (+222) 45 744 169,Boulevard maritime -nouadhibou- mauritanie, tous les jours ouvrables pendant les heures deservice.

4.Les travaux relatifs au présent Appel d'Offres se résument essentiellement comme suit: -Installation de chantier, -Dégagement des emprises, -Préparation de l'emprise, -Terrassements: déblais (33 673 m3) ; -Terrassements: remblais (46 943 m3) ; -Chaussées: couche de fondation (23 322 m3) et couche de base (19 053 m3); -Revêtement: en béton bitumineux pour la chaussée (69 219 m2) -Construction des ouvrages ; -Accotements en terre stabilisée, -Signalisation horizontale et verticale, Éclairage public, -Repli du chantier et remise en état des lieux. La durée des travaux est estimée à 12 mois. 5.Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossie rd' Appel d'offre s complet à l'adresse men-tionnée ci-après:

Direction Générale des Études, de l'Aménagement et des Infrastructures de l'Autorité de laZone Franche, AN-ZF, P5 - 485 à 488, Tél: (+222) 45 744 167/166/ Fax: (+222) 45 744 169,Boulevard Maritime -Nouadhibou- Mauritanie, contr e un reçu de paiemen t no n remboursable de Cent Cinquante Mille Ouguiyas (150.000 UM) au compte ouvert au nom de l'AN-ZF N° 109380-81 à la Société Générale Mauritanie à Nouadhibou.

6.Les offres devront être valides pour une période de 90 jours à compter de la date limite de dépôtde celles-ci et doivent, sous peine de rejet, être accompagnées d'une garantie de soumission de 12 000 000 UM, délivrée par un établissement bancaire agréé et installé en Mauritanie, validepour 118 jours, dont 28 jours au-delà de la validité de l'offre ainsi que du quitus d'achat du DAO.

7.Les offres doivent être remises sous pli fermé à la Commission de Passation des Marchés etConventions de l'AN-ZF, au plus tard le 07 novembre 2014 à 10 heures 0 minute TU àl'adresse suivante « AN-ZF, P5 - 485 à 488, Tél: (+222) 45 744 167/166/ Fax: (+222) 45 744 169, Nouadhibou - Mauritanie »

8.Les offres remises au-delà de la date limite ci-dessus ne seront pas acceptées. La Commissionprocédera à l'ouverture des offres en séance publique, en présence des représentants des soumis-sionnaires qui le souhaitent le même jour, le 07 novembre 2014 à 10 heures TU dans la salle deréunions de l'AN-ZF.

9. La visite des sites est obligatoire et une visite groupée aura lieu le 15 octobre 2014 à 10 heures.Le lieu de rendez-vous est la Direction Générale des Études, d'Aménagement et des Infrastruc-tures. Une attestation de visite des lieux, visée par 1e Directeur Général de la DGEAI ou son re-présentant sera délivrée aux firmes ayant visité les sites et devra obligatoirement être joint à lasoumission.

le président de la commission de passation des marchés et conventions el Jeilany ould cHeiK

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Page 11HORIZONS N°6348 DU LUNDI 22 SEPTEMBRE 2014

ANNONCES

Autorité de Régulation

Avis d'appel à Manifestation d'IntérêtLes populations de la ville de Zouerate sontactuellement alimentées en électricité parla Société Nationale Industrielle et Minière(SNIM) à travers un réseau de distributionconnecté aux centrales électriques de cetteentreprise. Or, le code de l'électricité exige,pour un opérateur donné qui envisage deproduire, de distribuer ou de vendre del'électricité d'avoir à cet effet une Licenceconformément aux articles 7 à 11 de la loi2001-19 du 25 janvier 2001 portant code del'électricité. Pour que le service public d'électricité soitconforme au cadre légal notamment la loiprécitée, l'Autorité de Régulation envisagerecruter un ou deux opérateurs qui seronten mesure d'assurer les missions listées ci-après. Les deux missions constituent un même lotindivisible. Toutefois, deux candidats peu-vent s'associer dans le cadre de conventionou contrat de vente pour assurer chacun unedes deux missions. Mission 1 : disponibiliser une capacité élec-trique de 9 MW (en pointe) pour alimenterla population de la ville de Zouerate enélectricité; la consommation de la ville en2013 est de 39682 MWh avec une aug-mentation annuelle estimée à 5% ; Mission 2 : assurer la distribution et lavente d'énergie électrique au niveau de laville de Zouerate. Les opérateurs intéressés par ces missionsdoivent remplir les conditions suivantes:

- Pour la mission 1 : l'opérateur intéressédoit: * Pouvoir garantir, dans un délai ne dépas-sant pas 6 mois, la capacité de production

d'énergie électrique demandée et ce duranttoute la période de la Licence (25 ans aumoins) ; * Avoir une assise financière qui lui permetd'assurer la continuité du service pour unedurée minimale d'une année. - Pour la mission 2 : l'opérateur intéressédoit avoir: * des références avérées dans le domainede la distribution et la vente de l'électricité; * Une assise financière qui lui permet d'as-surer la continuité du service pour unedurée minimale d'une année. *Une convention avec la SNIM pour l'uti-lisation de l'actuel réseau de distributionpour la durée de la Licence, ou une solutionalternative à réaliser dans un délai ne dé-passant pas 6 mois. Le dossier de candidature doit comportertous les éléments permettant à l'ARE de vé-rifier que chaque candidat remplit lesconditions qui le concernent citées plushaut. Les manifestations d'intérêt doivent être dé-posées au plus tard le mercredi 8 octobre2014 à 12H TU au secrétariat du Présidentdu Conseil National de Régulation, BP :4908, 14 Ilot Z Nouakchott ou envoyéespar Fax + 222 4529 12 79 Fax: + 222 452426 06 ou par e-mail à l'adresse suivante:[email protected] Les demandes d'éclaircissements sont àadresser à l'e-mail susmentionné.

Le Président du Conseil National deRégulation

Mohamed Yahya OULD HORMA

Autorité de Régulation

Conseil National de Régulation

Avis d'Appel d'Offres pour la délégation du service public d'électricité

L'Autorité de Régulation (ARE) envisage de sélectionner un opérateur auquelsera attribuée une licence de délégation du service public d’ électricité dans lalocalité de Rachid. Le financement de ces infrastructures est réalisé par l'Etat mauritanien. L'appel d'Offres est ouvert à toute personne morale de droit privé, établie en Mauritanie. Les informations complémentaires peuvent être obtenues au siège de l'AREà l'adresse suivante: 428, Rue 23023 Ksar BP 4908 Nouakchott Tél. 45291270 Fax 45291279. Les dossiers peuvent être retirés sur présentation d'un avis de versementd'une somme forfaitaire non remboursable de 10000 UM en faveur de l'ARE,auprès de l'une des banques suivantes:

BCM, GBM, BADH, BCI, BAMIS, BMCI, BNM, BACIM. Les offres devront parvenir à Monsieur le Président du Conseil National de Régulation au plus tard le mercredi 08 Octobre 2014 à 12 heures TU. Une réunion publique d'information sera organisée au siège de l'ARE le lundi 22 Septembre 2014 à 12 heures TU. La présence des soumissionnaires ou de leurs représentants est vivement recommandée. L'ouverture des plis aura lieu, en séance publique, dans les locaux de l'ARE,le mercredi 8 Octobre 2014 à 12 heures 15 minutes TU. L'ARE se réserve le droit de ne donner aucune suite au présent appel d'offres.

Le Président du Conseil National de Régulation

Mohamed Yahya OULD HORMA

Ministère de la Fonction Publique, du Travail

et de la Modernisation de l'Administration

Caisse Nationale de Sécurité Sociale

COMMUNIQUE

Le Directeur Général de la Caisse Nationale de Sé-

curité Sociale invite les employeurs transporteurs à

procéder à l'immatriculation des chauffeurs de leurs

véhicules avant le 2 Octobre 2014.

Passé ce délai, les véhicules conduits par des chauf-

feurs non immatriculés à la CNSS seront immobilisés

par les autorités compétentes à partir de la date pré-

citée conformément à la réglementation en vigueur

notamment la loi n° 67 039 du 3 février 1967 instituant

un régime de sécurité sociale et ses textes d'applica-

tion.

Le Directeur Général

Mohamed Ali OULD DEDEW

SOCIETE MAURITANIENNE DE L’ELECTRICITE

Avis aux clients

Après avoir constaté que certaines personnes indélicates, se faisantpasser pour des agents de la Somelec, parviennent à soutirer desmontants à des clients en contrepartie de prétendus services, sousla menace de l’interruption du courant ou tout autre prétexte, laSomelec met en garde son aimable clientèle contre ce genre d’es-croqueries.

Elle leur rappelle qu’elle ne reconnaît que les paiements effectuésauprès de ses guichets et contre un reçu en bonne et due forme.

En outre, les abonnés doivent s’enquérir de l’identité des agentsqui se présentent à eux en s’assurant qu’ils utilisent des véhiculesde la SOMELEC, qu’ils sont munis d’un titre d’intervention etdotés d’un badge SOMELEC portant leurs nom et matricule, élé-ments d’identification dont ils peuvent prendre note à toute finutile.

Par ailleurs, les abonnés qui font appel aux services de prestatairesagissant de façon irrégulière pour intervenir sur le réseau de dis-tribution d’électricité, outre les risques qu’ils prennent ainsi pourleur sécurité et celle des autres, s’exposent aux dispositions pé-nales relatives à la complicité et à la connivence avec les auteursd’usurpation de fonction.

La Direction Générale

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SP RTSSidi - Brahim dit Dieng

CAN-2019 et 2021 :

La candidature algérienne non retenueLa Confédération africaine de foot-ball (CAF) a dévoilé les noms despays qui organiseront la CAN-2019(Cameroun), CAN-2021 (Côted’Ivoire) et CAN-2023 (Guinée) àl’issue de la réunion de son comitéexécutif hier dans la capitale éthio-pienne Addis-Abeba.L’Algérie qui a présenté son dossierde candidature pour les éditions2019 et 2021 n’a pas été retenue.L’organe de contrôle et de gestion dela Confédération lui a préférée lestrois pays cités. Beaucoup assimilentce «score» à un échec algérien. Pourles initiés, ce n’est pas une surprisedans la mesure où le résultat sem-blait connu d’avance. Une gorgeprofonde argue : «L’annulation dudéplacement du ministre des Sports,le docteur Mohamed Tahmi, pour laprésentation du dossier Algérie étaitmotivée par les (mauvais) échos par-venus d’Addis-Abéba et d’ailleurs.La suite lui a donné raison.» Est-ce àdire que c’était joué d’avance ? Sansnul doute. La candidature du Came-roun était de poids.Certainement un cadeau d’adieu of-fert au président de la CAF, le Ca-merounais Issa Hayatou, avant sondépart programmé au lendemain dela CAN que son pays accueillerapour la seconde fois de son histoireaprès celle de 1972. La Côte d’Ivoirea fait un excellent lobbying en met-tant en avant la stabilité retrouvée, laréconciliation nationale en voied’achèvement et mis en avant les ef-

forts de reconstruction consentis parles autorités sous la direction d’Alas-sane Ouattara.Enfin, c’est peut-être le meilleurgage de réconciliation et de retrou-vailles entre deux amis longtemps enbrouille, c’est-à-dire Issa Hayatou(président de la CAF) et Anouma(ancien président de la Fédérationivoirienne de football) dont l’an-nonce de sa candidature pour succé-der à Issa Hayatou n’a pas étéappréciée par nombre de dirigeantsafricains. Les deux hommes ontscellé leur nouvelle entente à traversl’octroi de l’organisation de la CAN-2021 à la Côte d’Ivoire. A la surprisegénérale, la CAF a donné l’organi-sation de la CAN-2023 à la Guinéebien que ce chapitre ne figurait pas àl’ordre du jour de la réunion.Pis en-core, la décision a été prise alors quece pays est confronté directement auproblème de la fièvre Ebola. Reca-

lée pour la CAN-2019 et 2021, l’Al-gérie va devoir se redéployer vers lacandidature pour 2017, dont le der-nier délai de dépôt de candidature aété fixé au 30 septembre. Il ne sert àrien de concourir dans une épreuveoù les jeux sont faits d’avance.»Cela signifie que dès les prochainesheures, le ministre des Sports seconcertera avec le président de laFAF et membre du comité exécutifde la CAF pour évaluer les chancesde succès de la candidature algé-rienne.A priori et selon des informa-tions recueillies auprès de quelquesmembres de la CAF présents àAddis-Abéba, en marge des réunionsdes commissions permanentes de laCAF, «beaucoup d’indices plaidenten faveur de pays de l’Afrique del’Est, à commencer par le Ghanadont le ministre des Sports, MahamaAyariga, s’est empressé d’annoncer,via son compte twitter : ‘‘Je suis

heureux d’annoncer que le Ghana seportera candidat à l’organisation dela CAN-2017’’ dont la Libye s’estdésistée de l’organisation le 23 aoûtpour des raisons de sécurité».Dansl’entourage de la CAF, on n’écartepas l’idée de voir Issa Hayatou sui-vre l’exemple du président de laFIFA, Joseph Blatter, qui a pesé detout son poids pour que le continentafricain obtienne l’organisation de laCoupe du monde 2010 (Afrique duSud). Issa Hayatou caresse le rêve devoir un pays de l’Afrique de l’Est or-ganiser la CAN qui n’a plus fait devirée dans la sous-région depuis1976, année au cours de laquellel’Ethiopie, un des quatre pays fon-dateurs de la CAF,l’avait organisée.

De nombreuuses surprisesA propos des futures Coupesd’Afrique des nations, il faudra dés-ormais parler de Cameroun 2019,Côte d’Ivoire 2021 et Guinée 2023,ainsi en a décidé la Confédérationafricaine de football. Quant à l’Al-gérie, grandissime favorite, elledevra voyager pour jouer… à moinsqu’elle n'accueille l’édition 2017.Ilfaudra sans doute attendre un peupour comprendre ce qui a présidé auchoix de la Confédération africainede football (CAF), ce 20 septembre2014, au regard de l’organisation desprochaines Coupes d'Afrique des na-tions de football. Réunie à Addis-Abeba, la CAF a en effet désigné leCameroun, la Côte d’Ivoire et la

Guinée pour accueillir, respective-ment, les éditions de 2019, 2021 et2023 de sa compétition-phare.Ce choix constitue une surprise àplusieurs égards. La première étantque le pays-hôte de la CAN 2023soit déjà connu, alors que sa dési-gnation n’était pas annoncée. Posi-tionné uniquement sur l’édition2019, le Cameroun a donc gagné sonpari. Les matchs de sa CAN – untournoi qu’il n’a plus organisé de-puis 1972 – auront lieu à Bafoussam,Douala, Garoua, Limbé etYaoundé/Olembé. Le pays d’IssaHayatou, le président de la CAF,devra en outre relever le défi de lasécurité. Garoua, dans le nord dupays, se trouve non loin de la zoned’activité de la secte islamiste BokoHaram, laquelle a déjà commis desattentats contre des amateurs defootball, au Nigeria.La Côte d’Ivoire, de son côté, s’étaitportée candidate pour 2019 et 2021.Ce sera donc 2021. Si le pays desEléphants n’a plus organisé de CANdepuis 1984, il a revanche parfaite-ment accueilli le Championnatd’Afrique des nations 2009 de foot-ball et l’Afrobasket 2013, ce qui asans doute rassuré la CAF. Lesstades de la compétition seront ceuxd’Abidjan, de Bouaké, de Korhogoet de San Pedro. Le stade abidjanaisFelix-Houphouët-Boigny devantpour sa part être rénové après avoirété le théâtre d’une bousculade mor-telle en 2009 (au moins 19 victimes).

Programme de diffusion des spots de la campagne de promotion du riz mauritanien