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P. ARRAS actualitésN° 248 - Septembre 2010

� P 11� P 9 � P 17-19

Arras on the BeachL’Or du Japon au Musée

Une cité médiévale Place des Héros

www.arras.frL e m a g a z i n e d e s A r r a g e o i s

Deux tonnesd’andouillettespour faire la fête !

Deux tonnesd’andouillettespour faire la fête !

2 Septembre 2010Arras Actualités

Quatre jours après un Main Square Festival très réussi, Prince avait lui aussi rendez-vous avec la Citadelle d'Arras le vendredi 9 juillet pour une soirée unique baptisée« Main Square Spécial ». Le terme « spécial » prenait tout son sens, dès lors que lekid de Minneapolis avait lui même choisi ses premières parties, avant d'entrer enscène et d'enflammer les quelque 22 000 fans présents.

Prince conclut en apothéosele Main Square à la Citadelle

ANGLAIS, allemands, belges, italiens, néerlandais... la Cita-delle résonnait de toutes les langues étrangères, le

public de Prince ayant souvent traversé la France pour accla-mer celui dont les shows font toute sa réputation. D'ailleurs,les hôtels de l'Arrageois et des environs affichaient completsdepuis plusieurs mois, tant le concert de Prince constituaitl'un des événements européens de cet été rock.Reprenant tous ses plus grands tubes, entraînant inlassable-ment le public à la suivre dans sa musique, Prince s'amusaitaussi avec quelques reprises de Mickael Jackson, qu'on asouvent présenté comme son plus grand rival. Au bout dedeux heures d'un show intense, Prince donnait la sensation

d'en vouloir toujours plus, multipliant les rappels, faisantfaire demi-tour à son public déjà sur le chemin de la sortie,avant de définitivement rejoindre sa limousine, à bord d'unevoiturette de golf qu'il conduisait lui-même au milieu de l'ar-senal.Prince mettait ainsi fin à ce premier Main Square à la cita-delle. Au total, sur les quatre jours, l'événement arrageoisaura accueilli environ 135 000 personnes, plaçant le festivalau deuxième rang français en terme de fréquentation ettout cela dans de parfaites conditions de sécurité et avec uncamping qui a trouvé sur la plaine des Hautes Fontaines unécrin magnifique pour l'héberger.

Arras ActualitésSeptembre 2010 3

Sommaire - Edito I Actualité

L’été arrageois a une fois encore été riche d’évé-nements et de divertissements. Beaucoup d’entrevous y ont participé aux côtés de touristes de plusen plus nombreux. Cet été arrageois 2010 aura aussi été un momenthistorique. La chapelle de la Sainte-Chandelle, laMaison Rouge et les restes d’une cité médiévale,enfouies sous les pavés de la place des Hérosdepuis des siècles, sont apparues au grand jour àl’occasion de fouilles entraînées par le réaménage-ment des lieux. Vous avez été plus de deux millesur deux jours à venir voir ces vestiges avant qu’ilsne soient définitivement recouverts. Cet intérêtmanifeste la nécessité de redécouvrir nos racinesdans un monde qui évolue très vite… et dans desdirections parfois discutables. Plus que jamais est venu le temps de la réflexion.Ainsi nous avons voulu apporter un éclairageobjectif sur les grands problèmes de société quiagitent l’actualité de cet été en accueillant « legrand débat ». Les 17 et 18 septembre, des écri-vains, des journalistes et militants engagés dans laréflexion sur la société, Jean-Louis Fournier, Jean-François Kahn, Edwy Plenel, Martin Hirsh etl’imam Tareq Oubrou viendront débattre desgrands sujets qui agitent actuellement la France :l’argent, l’immigration, l’insécurité, la pauvreté, l’is-lamisme et la laïcité. Comme les archéologues apportent leur contri-bution à l’avenir en s’appuyant sur les fondationsdu passé, nous voulons, à notre niveau, participer àl’évolution des idées pour que, demain, nous puis-sions, tous ensemble, continuer à vivre dans unesociété humaniste et fraternelle.

Jean-Marie VanlerenbergheMaire d’Arras

Sénateur du Pas-de-CalaisPrésident de la Communauté

Urbaine d’Arras

Le temps de la réflexion

Un concertexceptionneld’Ivry Gitlis

Du nouveau au CESIet chez les Compagnons

Quartiers d’étéet centres de loisirs

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ÉditorialÉditorial

ARRAS ACTUALITÉS n° 248 Septembre 2010Directeur de la publication :Jean-Marie VanlerenbergheDirecteur de la Communication de la Ville d’Arras :Christophe SerieysDirecteur de la rédaction - Rédacteur en chef : Claude MarneffeReporter photographe : Julien MellinConcepteurs graphiques :Béatrice Couadier - Mathieu LucasClaudine Stiévenard - Christine RousselSortir à Arras :Brigitte JoudPhotogravure et impression : Imprimerie Léonce Deprez - 62620 RuitzDistribution : AdrexoFax : 03 21 50 51 79http://www.arras.frE-mail : [email protected]ée de Presse : Anne-Charlotte Derville 03 21 50 50 87Assistante de direction : Caroline Deleval 03 21 50 51 44

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Jolie andouiltu nous a bien

Alain Tournay a remporté la coupe concours de gastronomie.

Les confréries ont défilé autour de la place (ici, « Les Tartes à Prones »).

La confrérie de l’Andouillette se promenait dansla foule pour faire connaître son produit.

Rien de tel qu’une bonne andouillette fritespour vous mettre de bonne humeur.


llette, n régalé le bec !

Craquante sous la fourchette quirépand la chair dans la sauce mou-tarde, moelleuse avec des fritescroquantes, l’andouillette tradi-tionnelle était la reine de la fête le29 août place des Héros.

ET pas n’importe quelle andouillette,celle que la Confrérie, fondée en

1997, et une association des « Amis del’Andouillette » regroupant les cinqcharcutiers locaux rigoureux sur lesprincipes de fabrication ont repris enmains. « Depuis les problèmes de la vachefolle, il nous est interdit d’utiliser la fraise deveau qui faisait la spécificité de notre pro-duit, expliquait l’un des artisans, MichelBerchon. Nous nous sommes rabattus surle frison de porc, mais ce n’est pas une rai-son pour ne pas être exigeant sur le savoir-faire ».C’est d’ailleurs cette même intransi-geance qui guide le jury du concoursgastronomique permet-tant dans la matinée, sousun petit chapiteau placede la gare, à des amateursou des professionnels desoumettre à la sagacitédes goûteurs des recettesde leur cru. Cinq amateurs et huit cuisi-niers ou restaurateurs étaient en licecette année pour ce concours remportépar Alain Tournay, formateur, pour uneandouillette zébrée. L’andouillette sedéguste arrosée d’une bière ou d’unpetit vin blanc, mais, cette année, le ciel,par intermittence, avait décidé d’y ajou-

ter de l’eau, et comme l’andouillette estun produit dans le vent, la tempête, enfin d’après-midi, s’en est égalementmêlé, contraignant au repli stratégiquesalle des Fêtes du concert de LibertyBand, animation finale de la journée.Bien que fanfares et petites formationsmusicales passant entre les tables ous’arrêtant aux terrasses semblent finale-ment plus appropriées au ton de la fête,le public a aussi pris plaisir à s’arrêterécouter quelques saynètes de troupesde théâtre de rue. Priorité était donnéeaux amateurs locaux et c’est ainsi quel’on a pu voir à plusieurs reprises unSylvain Vazey emperruqué commeVatel, le cuisinier du roi, à la tête d’unebrigade de marmitons occupés à se cha-mailler en cuisine sur un texte malheu-reusement souvent emporté par levent !On a pris un réel plaisir à l’initiative dupôle culturel d’Arras Ouest, atelier d’art

dramatique et ateliercéramique, de nous faireune visite commentéedélirante d’un petit cabi-net de curiosités gastro-nomiques dont tous leséléments, comme

l’étrange poulet à quatre pattes, avaientété fabriqués en terre cuite par lesadhérents de l’atelier. Pour les specta-cles venus d’ailleurs, le public a particu-lièrement apprécié Les Costards et leurévocation décalée des grandes comé-dies musicales d’Hollywood ou Made-moiselle Orchestra de la compagnieJacqueline Cambouis, des femmes qui neveulent pas se laisser cantonner à leursfourneaux !Mais la fête de l’andouillette, c’est aussile grand moment du défilé des confré-ries amies, qui étaient douze cetteannée, dans leurs costumes toujoursinsolites, et l’intronisation des nouveauxmembres dans la Confrérie de l’An-douillette selon le rite qui exige d’endéguster quelques bouchées sur l’es-trade. « On a renoncé à la faire consom-mer entièrement aux impétrants ! »,expliquait le maître de cérémonie. LesArrageois, sur les grandes tablées de laplace, eux, n’ont pas fait la fine bouche,et, chaque année, c’est environ deuxtonnes d’andouillettes qui se trouventavalées en quelques heures !

Claude Marneffe

Mangeren fanfare !

duLa compagnie arrageoie « A livre ouvert » avait inventé un petit théâtre mobile.

Rosie Forever et les comédies musicales hollywoodiennes avec la compagnie des Costards.

Mademoiselle Orchestra a quitté le piano pour d’autres instruments.

Beaucoup de fanfares de rue (laBête à Bon Dos) ont animé la fête.

Arras ActualitésSeptembre 20106

Ils étaient 1734 au banquet des aînés !

La contrainte des travaux de repa-vage de la place des Héros avaitprivé les Puces à Bidasse dequelques centaines d’exposants,mais la Mairie avait tenu malgrétout à maintenir cette traditionqui en était à sa trente-troisièmeédition et les brocanteurs, le 22août, s’étaient installésGrand’Place et place de la Vacque-rie.

UNE fois certains que le temps res-terait acceptable, les Arrageois se

sont mis en route tard dans la matinéepour explorer les kilomètres d’étals oùl’on trouve les objets les plus inso-lites… comme les plus banals ! Lesvrais amateurs, comme d’habitude,étaient venus quant à eux tôt le matinpour s’emparer à bon prix du petit

meuble ou du bibelot de famille qui fini-ront dans la maison de campagne ou àla revente dans une échoppe !Quant aux cafetiers-restaurateurs desplaces, ils étaient ravis de la multiplica-tion des flâneurs. « On craignait de nepas travailler avec l’absence de brocan-teurs sur la petite place, confiait l’und’eux place des Héros, mais aucontraire, pour aller de la Grand Place àl’arrière de l’Hôtel de Ville, nos trottoirsfraîchement refaits, que certains décou-vraient, étaient un passage obligé, et nosterrasses n’ont pas désempli ». La plupartdes brocanteurs affichaient aussi unecertaine satisfaction. Les puces àBidasse sont réputées dans la régionpour leur ambiance bon enfant et aussipour la curiosité de certains collection-neurs qui savent exactement ce qu’ilsveulent !

Des puces à Bidasse un peu particulières,mais réussies

IMPRESSIONNANT, le banquet des aînéspour les Fêtes d’Arras, cette année.

Une dizaine de longues tablées d’uneextrémité à l’autre d’Artois-Expo ras-semblaient mille sept cent trente-qua-tre convives exactement !Ce gigantesque banquet remplaçaitpour la première fois les cinq repas quise déroulaient par quartiers auxGrandes Prairies. « Beaucoup d’invitésnous demandaient à changer de datepour se retrouver avec des amis d’un

autre quartier, expliquait Nicole Can-lers, conseillère municipale déléguéeaux Personnes Agées, alors, avec Fré-déric Leturque, nous avons eu cetteidée de réunir tous les soixante ans etplus d’Arras en même temps ».On s’est ainsi retrouvé entre quartiersau coude à coude sur la piste de danseau rythme de l’orchestre Kubiak qui asu proposer les musiques de toutes lesgénérations, celle des aînés, mais aussicelle des décennies plus proches, « car

les seniors sont de plus en plusjeunes ! ».L’orchestre qui propose un véritablespectacle avec choristes et danseuses,jeux de lumières et projections surécran, n’est d’ailleurs pas étranger à ceque deux cent cinquante personnes deplus que les autres années aientrépondu à l’invitation. « C’est le MainSquare des aînés » s’est amusé Jean-Marie Vanlerenberghe au cours de cerepas au menu régional.

Entre les plats d’un menu régional, cruidtés du terroir,andouillette et tarte au sucre, les aînés ont étéemportés dans la danse par l’orchestre Kubiak.

Entre les plats d’un menu régional, cruidtés du terroir,andouillette et tarte au sucre, les aînés ont étéemportés dans la danse par l’orchestre Kubiak.

Il faut avoir l’œil !


Le 15 août aux Grandes Prairies :ces années-là, c’était les seventiesLES festivités du 15 août

aux Grandes Prairies, enpermanence sur le fil d’untemps maussade, ont débutéen salle par un spectacle desenfants des centres de loisirsqui ont épaté les parents parleur savoir-faire. Leur récom-pense fut d’applaudir à leurtour acrobates, clowns jon-gleurs et autres tours deforce. C’était le temps desenfants, déjà sur des airs dela jeunesse des grands-parents ! Seventies for ever !En plein air l’après-midi,Abba for ever, l’un des nom-breux « tribute bands »dévolus au répertoire dumythique groupe suédois.Celui-ci a la particularitéd’une blonde : KrystelLenec, Arrageoise d’adop-tion depuis plus de deux ans,est devenue Agnetha auprèsde quatre Lillois qui jouent lacarte des sosies d’Abba, phy-sique et voix, troisièmes auclassement populaire d’uneémission spéciale de TF1.Aux Grandes Prairies, Abbafor ever, toges et jupettesblanches, chaussures com-pensées, pantalons blancs àligne dorée, guitares et cla-viers électroniques, a servi

les tubes en intégral ou enmedley devant un publicbercé par la mémoire.

Des hard-rockersEn soirée, c’était au tour de« Gold ». Un groupe devenusurprenant, qui, quarante ans

après, n’a quasi-ment plus rien àvoir avec la chan-son de variétésqui a fait sa péren-nité. On reconnaîtencore, en fili-grane, lorsqu’ilsveulent bien s’ac-quitter de quelquessuccès, la lignemélodique de « Plusprès des étoiles »,« Capitaine aban-donné » ou « Ville delumière », que lafoule attendait dereprendre en écho,mais, avec le temps, certainssont partis, d’autres sontarrivés, et Gold donne dés-ormais une autre image desannées soixante-dix. Desrockers avant toute chose, etmême des hard-rockerscomme en a témoigné unmedley façon Voulzy, passion-nés par un rapport de grandsprofessionnels avec leurs ins-truments, capables de partirdans d’interminablesprouesses musicales ou depalpitants solos, la chanson-nette de balloche passant à

l’arrière-plan.La pluie que l’on craignaitavait aussi préservé le finalde ce 15 août, un feu d’arti-fice inventif, original, inno-vant. Toujours sur le thèmedes seventies, cette époque« love and peace » et « babacool » où, comme disait lecommentaire, « la jeunesserefusait les bombes, maisn’avait rien contre lespétards »…

Gold a fait une prestation bien éloignée des débuts du groupe.

Un public quand même nombreux malgrè un tempsqui aurait pu être dissuasif.

Un feu d’artificequi a renouvelé le genre.

Actualité I Festival - Commémoration


Un concert d’Ivry Gitlis « inouïe »

COMME a tenu à le faireremarquer dans son dis-

cours Denise Bocquillet,première adjointe, qui, avecYves Delrue, conseillermunicipal délégué auxAffaires Patriotiques, repré-sentait le Maire, la cérémo-nie officielle du 14 juillets’est déroulée dans lesconditions habituelles desolennité et d’émotion mal-gré un contexte particulier.Impossible en effet que nevienne pas à l’esprit desArrageois, hélas peu pré-sents, un peu d’amertumedevant l’absence, pour la pre-mière fois, du 601e RCR quesa dissolution nous privera àjamais de revoir. Une partici-pation renforcée de l’Har-monie sur des thèmespatriotiques et militaires, la

Les personnalités ont déposéles gerbes devant le monu-ment aux Morts.

Marseillaise et la Marche dela 2e DB, et la présence d’uncontingent de la gendarmerielocale ont toutefois permisd’apporter à la commémora-tion toute la tenue que l’onen attendait.

Encadrés par les porte-dra-peaux, toujours fidèles pourdonner à ce moment satouche de mémoire, élus etdélégations associatives ontdéposé des gerbes au monu-ment aux Morts de la place

Foch avant de se rendre encortège devant la stèle del’Hôtel de Ville, là aussi dansdes conditions inhabituelles,puisque les travaux de laplace des Héros empê-chaient le dispositif normalde la cérémonie.Les honneurs ont été renduset deux anciens combattantsdécorés à l’occasion de laFête Nationale : MichelBeghin, 76 ans, ancien d’Al-gérie, a reçu la Médaille Mili-taire, et SiegfriedChorynski, 92 ans, qui setrouvait sur le front libanaisau cours de la SecondeGuerre Mondiale, les insignesde la Légion d’Honneur.

Un 14 juillet recueilli

C’EST un vétéran du violon qui acommencé sa carrière il y a plus de

soixante-dix ans et qui, arrivé à presquequatre-vingt-dix ans, ne donne plusguère de récitals ! Accompagné du pia-niste Vahan Mardirossian qui le bercede ses notes, Ivry Gitlis était pourtantsalle des Concerts le 17 août pour,notamment, interpréter Bach et Mozartdans le cadre du festival des « Inouïes »et devant un parterre d’amateurs quiont entendu leurs souvenirs de cetarcher si particulier correspondre àcette éternelle jeunesse qu’entraîne lapassion pour la musique.« Ivry Gitlis est simplement venu par amitié,parce qu’il aime aider les nouvelles généra-tions, et surtout soutenir les nouvelles idéesde festival », expliquait Fabrice Bihan,professeur au Conservatoire d’Arras,violoncelliste soliste, créateur des« Inouïes », qui le côtoie sur les grandesscènes internationales.

A la demande !A Arras, Ivry Gitlis a montré que la per-fection d’exécution dans le plus grandrespect de l’écriture classique pouvaitaussi s’allier à une certaine malignité quidévergonderait l’œuvre des plus grandscompositeurs. De la classe, une virtuo-sité qui vient du don, mais aussi un peud’impertinence dans l’improvisation quifait friser les cordes.C’est aussi un peu l’esprit de ce festivalde sortir la musique de la lassitude des

habitudes auditives pour la faire enten-dre autrement, comme l’oreille ne l’ajamais perçue, « inouïe » donc, et capa-ble de séduire un nouveau public que leseul mot de classique fait fuir. Et Dieusait qu’il aime le public Ivry Gitlis, capa-ble de jouer une page de Massenetqu’une spectatrice a l’audace de monterlui réclamer à l’oreille pour l’avoirentendue jouer chez Drucker !Fabrice Bihan est en passe de réussir

son pari en faisant aussi appel à dejeunes créateurs et instrumentistes quicomposent et jouent dans un espritlibéré des contraintes et des normes. Le18 août au Théâtre, Jean-Philippe Col-lard a joué Stravinski, mais aussi Poulencet une œuvre personnelle spécialementécrite pour Arras. Ce festival des« Inouïes » est décidément fait pourfaire se rapprocher de la musique lepublic d’une ville.

Ivry Gitlis a trouvé la salle des Concerts d’une architecture et d’une acoustiqueremarquable : « elle vous donnerait presque envie de jouer » a-t-il plaisanté !


PIROUETTE de la langue fran-çaise, on parle de la laque,

mot féminin, pour désignercette résine laiteuse que l’onprélève sur une espèce végé-tale, comme le latex sur l’hé-véa, et avec laquelle onrecouvre meubles et objetsque l’on appelle, au masculin,des laques !L’actuelle exposition tempo-raire du Musée, déclarée d’in-térêt national par leMinistère, présente un choixde pièces exceptionnelles, cestrésors venus du Japon,retrouvés dans de nombreuxmusées français où ils avaientsouvent été délaissés. Tout estd’ailleurs venu de la redécou-verte, sollicitée par la conser-vatrice du Musée deBourg-en-Bresse à qui unetrouvaille analogue avaitdonné l’idée de cette collec-tion, d’un cabinet du XVIIe,empoussiéré dans les caves del’abbaye Saint-Vaast, où sontremisés quatre cents objetsjaponisants, don du docteurGiesler, un amateur natifd’Arras.Les laques regroupés dans lecadre de l’exposition « L’Ordu Japon », d’abord présentésau monastère royal de Brou àBourg-en-Bresse, puis à Arrasjusqu’au 21 novembre, ont,pour la plupart été introduitsen France par des marchandshollandais, portugais ouanglais chassés des comptoirsde Nagasaki en 1867 lorsquela reprise en mains du payspar l’empereur mit un terme

aux tentatives occidentales deconversion au christianismeen même temps qu’au règnedes shoguns dans les pro-vinces. Les marchands conti-nuèrent alors de commander,à but décoratif, des meubleset objets laqués aux Japonaisqui s’exécutaient pour desraisons mercantiles.

Décoratifs ou utilitairesLes pièces retrouvéesaujourd’hui sont arrivéesaprès de nombreuses escalesmaritimes et furent la pro-priété de souverains, commeMarie-Antoinette, et d’aristo-crates. Plusieurs objets pré-sentés proviennent ainsi des

collections du prince deCondé que la Révolution luiavait confisquées. Un meublea ainsi été retrouvé qui n’avaitpas été restitué au Princeredevenu en cour : en l’ou-vrant on s’aperçoit qu’il s’agitd’une chaise percée et pourcette raison il avait été verséau Mobilier National !On admirera aussi dans cetteexposition, dont la scénogra-phie fait baigner la salle dansune douceur méditative, unesplendide commode auxtrente et un tiroirs, datant de1686, qui fut un don de l’am-bassade de Siam à Louis XIV.Vivan Denan, ce dandy qui futconservateur du Louvre, estsouvent évoqué à travers despièces qui lui ont appartenu.Une autre part de l’expositionmet cette fois en scène desobjets qui furent utilisés dansla vie quotidienne japonaise,d’un magnifique palanquintransportant une jeunemariée de deux ans aux tablesà poèmes illustrées de papiercalligraphié et aux boîtes à jeud’encens où il s’agissait dereconnaître les différents par-fums. Un lourd éventail métal-lique est aussi très étonnant :il s’agissait en fait d’une armede guerre !

Porteuse de rêve et de cul-ture, cette exposition « L’Ordu Japon » plonge le muséedans un total dépaysement quiemmène le visiteur dans ununivers historique orientaldont il n’aurait pas soupçonnéla force évocatrice.

Des animations pour lesJournées du PatrimoineL’exposition est prétexte les18 et 19 septembre à diffé-rentes animations présentantau musée diverses formes dela culture japonaise : • A 10 h 30 : démonstrationd’arts martiaux par les associa-tions sportives arrageoises(USAO-RCA) ;• A 14 h 30 et 16 h : démons-tration d’ikebana (art floral) etcérémonie du thé ;• A 14 h 30, 15 h et 16 h : calli-graphie, pliage, coloriage etjeux traditionnels japonaispour les enfants de 8-12 ans(club Soroptimist).

Claude Marneffe

■ ExpositionJusqu’au 21 novembre au musée

des Beaux-Arts d’Arras.Ouvert tous les jours sauf le mardi

de 9 h 30 à 12 h et de 14 h à 17 h 30.Fermé les 1er et 11 novembre.

Tarifs : 4,50 euros.

« L’Or du Japon » :ah les beaux laques que fait la laque !

Une malle de voyagepour accompagnerla princessedans son palanquin(à l’arrièe plan).

Une magnifique commodeaux tiroirs secrets.

Exposition I Actualité

Actualité I Animation


Les forains ont retrouvé la Grand’Place

La dernière des quatre coursesinscrites au calendrier de la saisonhippique arrageoise a été, le 22août, pour la première fois mar-quée par une attraction supplé-mentaire avec l’élection de MissTrophée Vert.

PRÉSIDENT depuis sept ans de lasociété des courses, Hervé Lamoril

avait obtenu du comité national de MissHippodrome cette sélection locale quimet l’heureuse élue en lice pour le titredécerné le 26 septembre à Vincennes.Huit candidates ont été départagéespar un jury de cinq personnalités et unvote du public, et c’est une Bucquoisede dix-huit ans, Hélène Merehugias,une blonde étudiante au lycée hôtelierdu Touquet qui a été désignée. Sa dau-phine, Mélanie Bauchart, une brunede vingt ans habitant Warlencourt-Eau-cout, est quant à elle depuis deux anscontrôleuse et caissière à l’hippodromependant la saison.Quant à la treizième manche du tro-phée national du Cheval français, qua-trième des huit courses à l’affiche cedimanche, ce Trophée Vert réservé au

trot sur des hippodromes engazonnés,qu’Arras accueillait, elle fut un véritablesuspens qui a tenu les spectateurs enhaleine et suscité les clameurs quandJulien Foin, drivant Only you de Ginai,le numéro 1, a franchi le poteau d’arri-vée. Cet Angevin de vingt-quatre ans afélicité le président Lamoril pour laqualité de la piste malgré son tracé unpeu spécial.

Vers une cinquième réunionDes compliments qui ont aussi permisd’en savoir plus sur les projets de l’hip-podrome : « On espère conserver le Tro-phée Vert tous les ans, disait HervéLamoril, avec aussi l’élection de la Miss ».On parle aussi d’ajouter au calendrierune cinquième réunion qui viendraits’inscrire le premier dimanche de sep-tembre dans le cadre des fêtes d’Arras.Ce n’est pas pour rien qu’avec des tra-vaux, comme cette année de nouvellestribunes et de nouveaux vestiaires, etbientôt l’élargissement du virage de lapiste, trop court côté ville, l’hippo-drome d’Arras se modernise pour faireparler de lui comme l’un des plus fré-quentables de province.

Un Trophée Vertsous le signe du charme féminin

Hélène Merehugias, miss Trophée Vert arrageois,concourrera parmi toutes les lauréates nationales

le 26 septembre à Vincennes.

AFIN de bénéficier le premier week-end de leur installation d’été des

animations de la fête de l’Andouilletteplace des Héros, les forains ontretrouvé avec plaisir la Grand’Place etses pavés après avoir inauguré au prin-temps leur nouveau site sur le terre-plein de l’entrée nord.Chacun semblait ravi de retrouver sesmarques lors de la réception qui a suivià l’Hôtel de Ville la traditionnelle cou-pure de ruban. Nadine Giraudon,adjointe aux Fêtes, a rappelé qu’elle res-terait toujours à leur écoute à desindustriels forains qui ont volontiersreconnu qu’à Arras le changement sefaisait dans le dialogue ou la concerta-tion à une époque où, dans beaucoupde villes, les manèges sont écartés ducentre de façon arbitraire !A Arras, la foire est donc appelée selonl’époque à se partager entre deux airesd’installation pour satisfaire aussi lescafetiers et restaurateurs de laGrand’Place pour qui la fête foraine estaussi l’occasion de voir venir une clien-tèle inhabituelle.

Toujours de nouvellesattractions à découvrir.


Animation estivale I Actualité

Des vacances à domicileDu 16 juillet au 8 août,sur les pavés de laGrand’Place s’est instal-lée la plage, encore plusétendue que les annéesprécédentes, huit centcinquante tonnes desable couvrant presquetoute la superficie deslieux et les terrains spor-tifs et aires de jeuxs’étant multipliés.

« PENDANT trois semaines,nous avons voulu permettre

à tous les Arrageois présentsdans leur ville pendant cettepériode des vacances, ainsiqu’aux touristes intéressés,d’accéder à des animationsgratuites plus nombreusesencore que les autresannées », affirmait l’adjoint àla Jeunesse, Alexandre Mal-fait, lors du lancement del’opération. « Nous avonsaccueilli parfois plus de millepersonnes par jour lorsque lamétéo était favorable », préci-sait pour sa part ChristopheAumart, responsable du site,à l’heure du bilan.Les différents centres de loi-sirs de la ville ont largementprofité du dispositif chaquejour en début d’après-midiavant que les équipements

ne soient laissés à la disposi-tion de tous. Les enfants,dans des espaces définisselon leur tranche d’âge, ontainsi passé des vacancescomme s’ils étaient à laplage, s’amusant à n’en plusfinir avec des jeux de sable etse risquant dans les struc-

tures gonflables, tou-jours sous la surveillancedes moniteurs.

Ambiance familialeLes plus grands ont pudécouvrir toutes sortesd’activités sportives quise sont succédées au calen-drier pour leur donner legoût de, peut-être, à la ren-trée, aller y voir d’encoreplus près dans un club spé-cialisé.La Ville avait aussi souhaitéque, pour cette édition 2010,« Arras on the beach »prenne une dimension

plus familiale encore. C’estpourquoi un partenariat avecplusieurs enseignes spéciali-sées, Leroy-Merlin etDécathlon notamment, quiont prêté matériel de cam-ping ou équipements spor-tifs, a permis aux Arrageoisde venir pique-niquer sur lesable de la Grand Plageautour de tables conviviales.Côté animations sportives, leservice jeunesse de la Ville apu obtenir la participation detous les clubs et associationslocales, et Alexandre Malfaitse réjouissait d’avoir pu ainsi« permettre en même temps lapratique de plusieurs disci-plines, ce qui renforçait encorel’ambiance festive »…

Beaucoup de jeunes Arrageois ont profitédu sable ensoleillé.

La Grand’Plage a aussiaccueilli cette année

le « Mc Do Iron Kids Tour ».

Les plus petits ont profité de nombreuses structures de jeuxtandis que les parents pique-niquaient.

Actualité I Formation


Le CESI s’est agrandi de 1000 m2

pour accueillir 500 étudiantsUn an après la pose de lapremière pierre, on inau-gurait le 5 juillet unenouvelle aile du CESI, leCentre d’Etudes Supé-rieures Industrielles, crééà Arras en 1966.

C’EST d’un véritable cam-pus estudiantin dont on

peut ainsi désormais parlersur le site de l’établissement,rue Diderot qui passe dedeux à trois mille mètrescarrés. Le CESI s’est spécia-lisé dans la formation d’ingé-nieurs en organisation etgestion industrielles avec laparticularité de proposer unvéritable apprentissage enalternance entre la réalité del’entreprise et l’indispensableparcours sur les bancs del’école.Le cycle d’études peutdéboucher sur un diplômed’ingénieur en managementde flux ou des masters enmanagement de la qualité, dela sécurité et de l’environne-ment et des risques indus-triels. Le nouvel espaced’études, soulignait lors de

son inauguration le directeurBernard Boulonne, a étéconçu selon les nouvellestechniques de constructionpermettant une économied’énergie et sa réalisation afait appel dans la mesure du

possible à des entrepriseslocales. L’ancien bâtiment, quijouxte le nouveau, a faitquant à lui l’objet d’impor-tants travaux de rénovation,notamment au niveau del’habillage et de l’isolation,

Les diplômés du Cesi sont recrutés par les grandes entrepriseavec un taux d’embauche qui atteint plus de 80% à six mois.Les nouveaux locaux font du Cesi arrageois le plus accueillantde France et lui permettront de développer un plus grandretentissement encore.

afin d’aboutir à une cohé-rence d’ensemble.

Un chauffageécologiqueDans le nouveau bâtiment aété installé le chauffage parle sol avec deux pompes quivont chercher, grâce à unforage de près de cinquantemètres de profondeur, lachaleur des nappes phréa-tiques. Une ventilation à dou-ble flux permet une aérationl’été.Le CESI, qui a aussi mis enplace un diplôme d’expert-conseil en rénovation éner-gétique, s’applique ainsi àlui-même les nouvellesméthodes et technologiesqui font sa réputation dansson domaine. Son extensionlui permettre d’accueillirdésormais jusqu’à cinq centsélèves au lieu de trois centsdans l’ancienne formule.

■ ContactCESI

Tél. 03 21 51 67 18www.cesi.fr.

LA remise des diplômes chez lesCompagnons du Tour de France a

d’abord été l’occasion pour une fouled’invités d’inaugurer des nouveaux ate-liers de travail du bois et d’apprentis-sage de la couverture, des ateliers biensûr réalisés par les apprentis eux-mêmes et leurs maîtres. « Oui, les Com-pagnons proposent un parcours élitiste,reconnaissait le directeur, BrunoDaniel, dans son discours. Notre but estde faire sortir de nos jeunes le maximumde leurs compétences et de leur talent.Alors nous sommes exigeants. Un Compa-gnon est un ouvrier qui rend un travaildans les règles de l’art ».Les résultats sont là : toutes formationsconfondues, deux cent quatorzediplômes ont été accordés cette année,soit un taux de réussite de quatre-vingt-dix-sept pour cent. Les Compa-gnons arrageois bénéficient d’unereconnaissance universitaire unique en

France et proposent des formationsdans cinq métiers, constructeur bois,charpente bois, couvreur, maçon etpeintre-décorateur.Pour l’inauguration des nouveaux ate-liers, le président national des Compa-

gnons du Tour de France, Jean-PaulChapelle, s’était déplacé et, après avoirfait le tour complet des installations, ilne pouvait que reconnaître, impres-sionné, « qu’il y avait une âme dans cettemaison ».

Toujours autant de diplôméset un nouvel atelier bois chez les Compagnons

Un nouvel atelier spacieuxet lumineux où il est agréable

pour les apprentis de l’Universitédes Compagnons de découvrir

le travail du bois.


Découverte - Anniversaire I Actualité

Germaine et Eugène sont un vieuxcouple arrageois. Ils ont vu unepartie de l’histoire locale se faireau cours de leur vie et ont entendule reste par tradition orale. Un soird’été où ils se promènent, ils nepeuvent s’empêcher de se mêler àun groupe de touristes en inter-rompant le guide de leur patois àl’emporte-pièce.

C’EST la formule des visites specta-cles « franco-ch’ti » de l’Office de

Tourisme qui ont maintenant trouvé lebon format d’une heure et demi et sonttoujours riches d’anecdotes sur le passéarrageois. Les comédiens et leurs bavar-dages semblent ainsi avoir pris le pas surla parole des guides. Mais on ne s’enplaindra pas, puisque c’est le jeu, etqu’avec Germaine et Eugène, onapprend tant de choses sur l’histoire dela rue.Saviez-vous que c’est sur l’emplacementde Nemetacum, longtemps demeuré enfriche avant qu’un chantier ne révèle en1980 la ville gallo-romaine, qu’était ins-tallée l’usine d’Alexis Halette, le fabri-cant de locomotives ? Deux hectaresd’ateliers, huit cents personnes, le plusgros employeur de l’époque.

Il y avait deux beffrois !Cette année le parcours étudié par l’Of-fice de Tourisme, à part une incursion àla maison de Verlaine et un final à l’hôtelDeusy, évoquait la Cité, la ville enclose

dans des remparts, régentée parl’évêque, et qui, jusqu’en 1759, eut sonpropre beffroi pour contrebalancer celuide l’échevin. La Cité est allée jusqu’àcompter, au dix-huitième siècle, qua-rante-quatre congrégations religieuses.Sur l’actuelle place de la Préfecture, on aencore sous les pieds les ossements decinq cent mille personnes inhuméescimetière Saint-Nicaise. A l’emplace-ment actuel du lycée Baudimont se

trouvait au dix-septième siècle l’Hôtel-Dieu, un hôpital où le malade ne pouvaitrentrer que s’il était recommandé parson curé ! En 1825, le bâtiment abriterales collections du Musée avant son ins-tallation en 1832 palais Saint-Vaast.Ah, on en apprend des choses dans lesvisites patoisantes de l’Office de Tou-risme. Mais, comme dit Germaine,péremptoire, « quand on sait les choses, ilfaut les dire » !...

Un soir de promenade dans l’histoire de la Cité

Eugène et Germaine (ici, Bernard Régnier et Colette Mouton) très entourés par desspectateurs attentifs à leurs plaisants commentaires place de la Préfecture.

Les vingt-cinq ans du Forum des Associationsles 2 et 3 octobre à l’Atria

■ ContactArras-association.org

LE Forum des Associationsa pris l’habitude d’alterner

d’une année sur l’autre l’édi-tion d’un annuaire regroupantavec descriptif et coordon-nées toutes les associationset l’organisation d’un grandforum où, sous forme d’expo-sition, elles peuvent venir seprésenter elles-mêmes à depotentiels adhérents. Cetteannée, ce sera le Forum et ilaura un retentissement parti-culier puisqu’il fêtera sesvingt-cinq ans !

Les associations s’exprimerontLes 2 et 3 octobre, il s’instal-lera salle des Tisserands etdes Orfèvres, à l’Atria, un lieuchoisit pour sa superficie,explique Roch Jullien, le nou-

veau président du Forum,mais aussi parce qu’il jouxteun gymnase où les associa-tions sportives seront plus àl’aise pour présenter leursactivités. Car, à l’occasion decet anniversaire, on a voulu

sortir de la traditionnelletable avec des prospectus etdes grilles de photos pourdemander aux assos une pré-sentation plus créative etattrayante. Chorales outroupes de théâtre amateur

pourront ainsi montrer leurtravail et donner envie de lesrejoindre. Le samedi 2 seraréservé à des rencontresentre les associations elles-mêmes pour les inciter àmener des idées en commun.Le dimanche 3, le publicpourra venir découvrirquelque 150 associationspuisqu’aux 110 regroupéespar le Forum s’ajouteront lesnon-membres appelées à sefaire connaître.

L’occasion pour les associa-tions de se faire connaître etd’augmenter leurs adhérents.

Culture I Exposition


Promenade dans l’architecture du XVIIIe siècleavec une exposition de l’Office de Tourisme

Jules Ramon a remisé son balai au musée

AVEC le traité des Pyré-nées, en 1659, Arras,

capitale de l’Artois, est inté-grée au royaume de France.Grâce aux activités agricolesqui enrichiront la ville, ce serale début d’un essor écono-mique entraînant une « fièvredes bâtisseurs ». Elle se pour-suivra le siècle suivant pourconstruire véritablement laville. Et c’est ce qu’a montrécet été l’exposition « Archi-tecture et Urbanisme au XVIIIesiècle à Arras », présentée parl’Office de Tourisme à l’Hôtelde Guînes.La population augmentera devingt-six pour cent en un siè-cle. Les aristocrates terriensvoudront avoir à la fois leurrésidence en ville et leur châ-teau à la campagne. C’est àpartir de cette époque quequatre-vingt-dix pour centdes maisons de ville ont étéconstruites et qu’est né,nécessité par cet emballe-ment de l’habitat, le premierrèglement d’urbanisme. Ildéclinait en fait un édit prisen 1583 par Philippe II d’Es-pagne stipulant qu’il n’était« permis à personne » deconstruire autrement qu’enpierre ou en brique. En 1768apparaît la première numéro-tation des maisons. En 1772les enseignes en potence sontinterdites –déjà !– tandis

qu’est installée une premièreforme d’éclairage public.

Des façades toujoursvisiblesMais ce dix-huitième sièclesera surtout celui de la nais-sance, sur d’anciens maré-cages, de la Basse Ville, lenouveau quartier, avec desmaisons en pierre de tailled’un ou deux étages, alliant« fonctionnalité et agré-ment », sur de larges ruesconvergeant vers une place

octogonale, devenue la placeVictor-Hugo. Le théâtre etl’hôtel de Guînes datent ausside cette époque dont le plusgrand chantier fut la recons-truction de l’abbaye du VIIesiècle. Sachant que l’égliseabbatiale, devenue cathédraleen 1804, eut pour architecteContant d’Ivry, celui de LaMadeleine, on comprendmieux sa massive configura-tion !Les nobles artésiens vou-dront, quant à eux, leur hôtel

particulier, entre cour et jar-din, et ainsi se constituera un« petit faubourg Saint-Ger-main arrageois », dans lequartier de l’ancienneparoisse Saint-Jean de Ron-ville, proche des lieux de pou-voir. Des immeubles souventdotés de portes cochères etdont il reste des traces dansla rue qui porte aujourd’huice nom, l’hôtel de LurSaluces, datant de 1738, aunuméro 4, anciennement au50 rue Gambetta, dont lafaçade fut démontée pierrepar pierre, et reconstruite encet endroit lors des boulever-sements urbanistiques de1970. Rue des PortesCochères existe encore, au 5,l’hôtel construit pour l’abbéd’Eaucourt lorsqu’il siégeaitaux Etats d’Artois, classéMonument Historique en1947.L’hôtel du Gouverneur, l’hôtelde la Basecque, l’hôtel deGouve, rue Legrelle, ou l’hô-tel Dubois de Fosseux, rue duMarché au Filé, sont d’autresexemples encore de cetteépoque de bâtisseurs quel’Office de Tourisme a permisaux Arrageois de redécouvrirpendant leurs vacances enpassant des panneaux d’uneexposition à une flânerieéclairée dans les rues de laville…

Au delà des panneaux de l’exposition,on pouvait se rendre rue des Portes

Cochères admirer deux authentiquesfaçades, au n°4 l’Hôtel de Lur Saluces

reconstituée (en haut) et au n°5 l’hôtelde l’abbé d’Eaucourt (en dessous).

Après nous avoir fait visiter, cesderniers étés, l’Hôtel de Ville defond en combles, des sous-sols augrenier, le personnage patoisant de

Jules Ramon, ce balayeur icono-claste derrière lequel se cache soninventeur le poète fantaisiste Jean-Claude Vanfleteren, s’est attaquécette saison au musée pour le meil-leur régal, certains soirs, des Arra-geois et des touristes.

RAMON sans son balai, des fois qu’ilaurait donné un malencontreux et

fatal coup de manche à une toile ou unesculpture, est encore plus bavard qued’ordinaire vu qu’il n’a plus que ça à faire,parler, et nous en raconter de fameusesur le Musée et son histoire. Bien sûr, c’esten picard, le patois que Jean-Claude Van-fleteren défend haut et fort, parfois c’estle hic, mais notre homme fait le maximum

pour que ces mots qui nous sont souventétrangers retrouvent toute la saveur deleur sens.Jules Ramon commente notammentquelques toiles d’art sacré, salle des Mays,et il s’est même amusé pour ce faire àtraduire des passages de la Bible enpicard. Jean-Claude Vanfleteren avait ima-giné, avec ses comédiens de la compagnieLa Colombine, et même des musiciens,une véritable trame de visite, reconsti-tuant même la procession de Saint-Josse,allant chercher différentes variantes duparler picard dans la littérature régionaleet se servant aussi du vêtement pourreconstituer une époque qui n’a plusaujourd’hui que la langue pour témoignerde la vigueur de la nostalgie.


Découverte - Récompenses I Culture

Avec des Canadiens et des Anglais,un élève de Robespierre lauréat de la Fondation VimyLa fondation Vimy, d’éma-nation canadienne, maisbasée en France à Douai,se préoccupe de perpé-tuer le souvenir du sacri-fice des soldats français etalliés dans la GrandeGuerre sur la terre d’Ar-tois.

ELLE organise ainsi chaqueannée un concours, le prix

« Beaverbrook », destiné auxélèves de classes de pre-mières et terminales, Fran-çais, Belges, Anglais,Canadiens, dont les lauréatsse voient financer un voyagede deux semaines en août auRoyaume-Uni, en Belgique, eten France afin d’étudier surles lieux de mémoire – àArras, la carrière Wellington –la première Guerre Mondialequi a entraîné l’accession duCanada au rang des Nations.Il se trouve que cette annéeun élève du lycée Robes-pierre, Thibault Urbaniak,qui aperçoit précisément la

crête de Vimy depuis la fenê-tre de sa chambre, a souhaitéparticiper à ce concours dontil a découvert l’existence surinternet, entraînant dansl’aventure cinq autres élèvesde sa classe.

Il aurait été dommage, il estvrai, de laisser passer cetteopportunité puisque le thèmechoisi cette fois par la Fonda-tion était « La Bataille d’Arrasd’avril 1917 » ! Bien en a prisà notre lycéen puisqu’il s’est

Les lauréats, douze canadiens, deuxanglais et Thibault Urbaniak, l’élèvedu lycée Robespierre (également enmédaillon) ont été reçus à l’Hôtel deVille par Hélène Lefebvre, adjointeaux Relations Internationales.

trouvé être l’un des quinzelauréats de la bourse « Bea-verbrook » avec douze Cana-diens et deux Anglais.Ensemble ils se sont rendussur les traces de la guerre1914-1918 à Londres, à Ypreset à Arras.

Robespierre félicitéLors de cette dernière étape,la présence du lycéen deRobespierre a fait que toutela délégation a été officielle-ment reçue à l’Hôtel de Ville,le 13 août, par HélèneLefebvre, adjointe aux Rela-tions Internationales, qui vou-lait féliciter ThibaultUrbaniak, tous les jeunes, etaussi faire connaître l’actionde la Fondation Vimy. Sadirectrice, Valérie Bince-Stuart, affirmait pour sa partcombien le jury avait étéimpressionné par la qualitédes exposés des élèves dulycée Robespierre dont « cer-tains ont souhaité intervenir enanglais de leur propre volonté ».

Eric Gallet, géomètre des couleursANIMATEUR de l’atelier peinture et

dessin de l’AGAEM, Eric Gallet sefait un point d’honneur à s’effacerdevant l’inspiration créative des ama-teurs en leur apportant les indicationstechniques qui favoriseront leur expres-sion. La plupart des Arrageois ignorentainsi qu’il est lui-même un artiste degrande maîtrise dont la première expo-sition locale, cet été à Cité Nature, auraété une révélation. Sur des composi-tions en grand format, Eric Galletreprésente « le théâtre du temps » –c’était le titre de l’exposition – et c’estvrai que son œuvre qui témoigne d’uneunité et développe un style a la grandilo-quence d’un opéra pictural.

Un univers personnelL’artiste travaille la matière dans la pro-fondeur, matérielle et visuelle, mais l’onconstate immédiatement que, partout, ledessin a été à la base de l’architecturede la toile. L’œuvre dans son ensembleest aussi porteuse d’un authentiquemessage en lien direct avec les arcanesde l’ésotérisme. Cercles et trianglesrecherchent une certaine universalité.L’œil qui guette se fond en soleil sur latoile suivante. Le cadre aussi, décoré de

multiples symboles et où l’on aperçoitsoudain le profil de Léonard de Vinci, ason importance, comme pour imposer àl’imaginaire les limites du profane.Une cavalerie de couleurs déferle sur latoile, des débordements de brillance,tout un décorum dont on se sent par-fois repu, mais Eric Gallet sait aussi sereprendre avec de l’insolite comme

lorsqu’il agence ses vieilles palettes decouleurs ou s’enrichit, entre gravure etphoto, de la sensualité féminine. Unesérie de visages aux couleurs mélangéestouche elle aussi à la dérision de l’hu-maine condition. Eric Gallet s’affirmed’un curieux modernisme à travers desenseignements occultes.

Claude Marneffe

Clin d’œil I


Le Pôle Emploi a reçu son ministre Quelques demandeurs d’emploi ont été interloqués le 29 juillet àl’agence Arras Rivage. Ils ont été reçus par le secrétaire d’Etat, Lau-rent Wauquiez, qui s’était installé pour un bref instant à la place desagents. Dans le cadre d’une grande consultation de terrain, le minis-tre était venu constater sur place le fonctionnement de la fusion desANPE et ASSEDIC. Cette visite a aussi été l’occasion de rassurer lepersonnel. « Non, on ne baissera pas les effectifs », a réaffirmé lesecrétaire d’Etat. A Arras Rivage, on a constaté une accalmie dans lasurcharge de travail grâce à l’embauche de CDD sur des taches plusadministratives. Laurent Wauquiez considère que les Pôles Emploide la région sont des « éclaireurs ». « Il faut poursuivre dans la direc-tion de la formation des demandeurs, améliorer les outils de recherche,notamment par l’informatique, et redéfinir des priorités », a ajouté leministre avant de s’échapper vers une nouvelle étape.

Noces d’or pour Jean-Abel et Eliane Héringuez-Vincent

Leur régiment a vécu carrière Wellington

Une section de la Suffolk Army, région d’Ipswich à laquelleArras s’est depuis jumelée, a creusé avec les néo-zélandaisun tunnel des carrières Wellington en 1917 et l’on peutencore lire dans la craie certains témoignages des soldats.Pour le cent cinquantième anniversaire de ce régiment,cinquante-cinq hommes, dont trente-cinq juniors, sontdonc venus rendre hommage à leurs ancêtres combat-tants de la Grande Guerre. Un pasteur les accompagnanta même célébré un office dans la carrière à l’endroit exactoù il avait eu lieu en avril 1917 comme en témoigne undocument désormais bien connu des amateurs d’histoirelocale.

Yolande Chocu, la centenaire de la place des Héros

Thérèse Willot, adjointe au Maire, a célébré le 20août à l’Hôtel de Ville les noces d’or du coupleHéringuez-Vincent. Natif d’Ourton, dont son grand-père fut maire, Jean-Abel a travaillé jusqu’en 1960pour l’exploitation agricole familiale où Eliane, deve-nue sa femme, l’aidait. En 1968, le couple a créé unpressing rue du Commandant Dumetz à Arras qu’il atenu pendant trente-et-un ans. Jean-Abel et Elianeont eu deux filles et un garçon. Ils ont maintenanttrois petits-enfants qui leur occupent leur retraite enplus du jardinage et de la marche au sein d’Intergéné-rations. Eliane Héringuez visite également les pen-sionnaires de la Mapad Pierre-Bolle.

Le secrétaire d’État aux côtés de Philippe Rapeneau en discussionavec Christian Canel, directeur du Pôle Emploi Arras Rivage.Arras serait-elle propice à la longévité ? La ville

compte une quinzaine de centenaires, un cercle qu’arejoint le 25 août Yolande Chocu, une figure bien connue placedes Héros dont elle a habité plusieurs appartements du mêmeimmeuble depuis 1935 ! A sa retraite, en 1974, cette anciennegérante de la teinturerie de la rue Delansorne s’est installée aupremier étage face, ce qui fait, expliquait son gendre lors d’unesympathique réunion familiale à laquelle assistaient Jean-MarieVanlerenberghe, Frédéric Leturque, adjoint à la CohésionSociale, et Nicole Canlers, conseillère municipale déléguée auxPersonnes Agées, que « mamie passe son temps à examiner le chan-tier de la place et me décrit quotidiennement par téléphone le travailde chaque ouvrier ! ». « C’est la troisième fois que je vois la placedémolie », dit cette Arrageoise qui a vécu la destruction et lareconstruction du Beffroi ! « Alerte comme on aimerait l’être si l’onarrive à cet âge », ainsi que disait Monsieur le Maire, la centenairede la place des Héros, bonne vue et bonne oreille, descend encorechercher son pain et ne rate pas un voyage, ni un repas de la Ville :elle est la première inscrite et la première sur la piste de danse !

Les militaires du Suffolkont été reçus à l’Hôtel de Villepar Hélène Lefebvre, adjointeaux Relations Internationales.

Sous les pavés, l’HistoireAvec la mise au jour des vestiges gallo-romains,Nemetacum devenait à Arras le seul siteantique visitable dans le Nord-Pas-de-Calais etson succès de fréquentation touristique ne sedément pas. Arras est certainement l’une desvilles les plus riches de la région en témoi-gnages du passé et c’est pourquoi le travail del’équipe d’archéologues municipaux dirigée parAlain Jacques est indispensable et précieuxchaque fois que s’ouvre un chantier. Ainsi, lestravaux de réfection de la place des Héros ont

révélé quelques centimètres sous nos pieds lesfondations de la chapelle des Ardents et de laMaison Rouge, mais aussi une profusion depetits objets, témoins d’une cité médiévale. Enmarchant sur la future place rénovée, on nepourra s’empêcher d’imaginer qu’un peu de lavie quotidienne de nos ancêtres est là, sous lespavés. Les Arrageois ne s’y trompent pas qui,avant que les fouilles ne disparaissent sous lebéton, furent plus de deux mille à venir se fairecommenter les découvertes.

DOSSIER


« On a découvert le conde

DOSSIER

UNE vitrine, dans la galerie de l’Of-fice de Tourisme, présente jusqu’en

septembre les découvertes effectuéespar l’équipe archéologique, parfois àfleur de pavé ! Alain Jacques com-mente : « On a complètement resitué larue des Rôtisseurs, fin XVe - début XVIe,dont on savait qu’elle se trouvait le long dela chapelle de la Sainte-Chandelle et de la

Maison Rouge, à l’angle nord-est de laplace des Héros, mais dont on a mis à jourle dessin et la largeur ».L’activité de la rue est aussi apparuegrâce à de petites cellules d’un mètrecinquante, en fait des aubettes com-merciales comme en témoignent denombreux petits objets dégagés de laterre. « Un fléau de balance, explique lespécialiste, montre qu’à l’entrée de la rue,on vérifiait le bon aloi des monnaies quiallaient être présentées, c’est-à-dire qu’onles pesait par rapport à un modèle deréférence afin de garantir qu’elles avaientla bonne teneur en or pour ne pas tromperles marchands ».Le lieu était le théâtre du grand com-merce de l’époque, celui de l’étoffe etdu grain. Le sol a aussi rendu de lapetite monnaie, de petits plombs gravésArras qui étaient des scellés de marquede fabrique, ou encore des plaquettesd’ardoise portant à la pointe sèche desnoms de familles. Vraisemblablement, le« reçu » de l’époque pour l’acquitte-ment du droit de place. « Et tout cela, ditAlain Jacques, à moins de vingt-cinq centi-mètres de profondeur ! Cela a été la véri-table surprise ! ». Car, si les travaux de1933 n’en avaient pas suscitées, de pre-mières fouilles, pourtant, avaient eu lieu

en 1870 à l’occasion déjà d’un repave-ment, et par la volonté du maire del’époque, mais sans aucun résultat. « Lesméthodes n’étaient pas les mêmes,explique l’archéologue d’aujourd’hui.On y allait grossièrement à la pelle et à lapioche, s’imaginant qu’il fallait tout desuite creuser profond alors qu’il faut êtretrès méticuleux, par couches successives.Cette méthode stratigraphique est néedans les années cinquante ». Ce disant,Alain Jacques, sur la place des Hérossur laquelle, ce jour-là, des ouvrierssont en train de répandre du gravillonpour pouvoir couler la dalle de bétonqui la rendra accessible à la fête del’Andouillette, se penche et, grattant unpeu du bout des doigts, là où votre œiln’a rien vu, ramasse quelques courbesde poterie brisée que l’on pourraitpresque reconstituer sur place ! « C’estl’origine du mot couvre-feu. C’est cela quel’on utilisé pour étouffer le feu ».

Toujours quelque choseà trouver !Les fouilles pourraient ne jamais s’arrê-ter ! Mais il faut s’y résoudre ! « Nousn’avons jamais perturbé, ni retardé unchantier, tient à préciser l’archéologuemunicipal. Ici, tout était planifié. Nous

On a fait la queue les 24 et 25 juilletpour découvrir les pierres de la Sainte-

Chandelle et de la Maison Rougeet écouter les explications

des guides et archéologues.

En 1105, à l’époque où le maldes Ardents provenant de lamoisissure du seigle faisait desravages dans la population, laVierge apparut à deux ménes-trels portant un cierge dont lacire ingurgitée mêlée à de l’eauguérirait les croyants. Ce mira-cle était alors bienvenu pourasseoir l’autorité de l’évêchéqu’Arras venait de ravir à Cam-brai. Pour la dévotion à cecierge, on construisit en 1200une chapelle, celle là mêmedont les fouilles de 2010 ontpermis de révéler l’exactemplacement.

La place du Vieux Marché et la chapelle de la Sainte-Chandelle avec sa rotonde auront marqué l’histoirearrageoise de l’occupation espagnole. En 1640, le troi-sième des trente points de l’acte de reddition interdi-sait aux Français de déplacer l’édifice. Et Louis XIII asigné. Quant à Louis XIV, il vint trois fois à Arras.

Dessin reconstituant la chapelle des Ardentset la Maison Rouge en 1500. Dessin reconstituant la chapelle des Ardentset la Maison Rouge en 1500.

Le cercle est la trace de la cau bout de la Place, la Maiso

Alain Jacques devant la vitrined’exposition à l’Office de Tourisme.Alain Jacques devant la vitrined’exposition à l’Office de Tourisme.


Arras Actualités

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avons fouillé pendant que les ouvriers fai-saient autre chose ». Il faut donc se faireà l’idée qu’une nouvelle fois ces tracesde l’histoire de la ville vont disparaîtresous l’épaisseur des pavés. « Oui, mais,cette fois, nous les protégeons », dit AlainJacques. Une bâche et un coulis réversi-ble ont été tendus sur toute la superfi-cie de la place avantque soit coulé le béton.Ce qui fait que, le caséchéant, le siècle pro-chain pourquoi pas, denouveaux archéo-logues, avec peut-êtrede nouvelles connais-sances et de nouvellesméthodes, pourrontredécouvrir l’em-preinte laissée au sol par la chapelle etla Maison Rouge.Car ce sont bien là les révélationsessentielles de ces fouilles qui se sontdéroulées entre juin et juillet. L’étonne-ment, cette fois, a été de constater quela chapelle de la Sainte-Chandelle, édi-fiée avec les fonds de la confrérie desjongleurs après le miracle des Ardents,était bien plus petite que l’on s’y atten-dait à en croire des gravures de 1754où elle avait les proportions d’une

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ensé d’une ville médiévale »interprétation artistique ! Cinq mètressur cinq à la base pour la custode par-tant en flèche en forme de cierge. Larotonde qui la jouxte fait quant à ellehuit mètres de diamètre. C’était en faitle temple des marchands. On y vendaitdes souvenirs pieux, comme à Lourdes !De petites fioles contenant des gouttes

de cire du fameuxcierge. Et des coquillesretrouvées dans le solconfirment aussi qu’Ar-ras, avec sa Sainte-Chandelle, était alors lepassage obligé sur laroute de Saint-Jacquesde Compostelle.Construite en 1200, lachapelle fut détruite en

1791, non par la Révolution, mais pourcause de vétusté.Avec l’avènement du siècle desLumières, la ferveur populaire tombéeen flèche n’apportait plus de subsidespour son entretien, et la flèche de trentemètres de haut s’effondrait ! La custodeen argent massif contenant le cierge,fleuron de l’orfèvrerie du XIIIe siècle, estconservée au Trésor de la cathédrale, auMusée, et, avec le retour à la chrétienté,Notre-Dame des Ardents fut recons-

truite dans la seconde moitié du dix-neuvième siècle sur son site actuel.Quant à la Maison Rouge, construite parle comte d’Artois en 1430, ce fut le pre-mier bâtiment officiel avant l’Hôtel deVille, où séjournait le bailli, chargé desactes de police et de justice. Son nomvient de sa construction en briquesrouges provenant d’une fabrique quiexistait au XVe siècle sur l’actuelle ruedes Rosati. On montait à l’étage, où setrouvait le bailli, par un escalier dans unetour extérieure et une allée couverteprolongeait au rez-de-chaussée la citémarchande. La Maison Rouge futdétruite en 1759, suite à un arrêt deLouis XV de mars 1757. Le Roi en avaitassez de continuer à payer l’entretienalors que le bailli s’était installé au tribu-nal, mais louait le bâtiment pour perce-voir des loyers !La mise au jour, pour la première fois, del’empreinte au sol de ces deux sites aainsi permis aux Arrageois un contactconcret avec leur Histoire et l’engoue-ment rencontré par les deux jours devisites sur le chantier de fouilles auramontré, s’il en était besoin, en quoi l’ar-chéologie est utile et nécessaire pourrendre à une ville ses racines.

Claude Marneffe

Les Arrageois ont vuconcrètement l’Histoire

sous leurs pieds

Un marquage au sol par un dessin différentdans le pavage et des plaques indicatricespermettront aux Arrageois du XXIe sièclede prendre conscience qu’entre les pavéset les boves, qui eux sont à douze mètresde profondeur, subsistent les fondationsd’une chapelle du XIIe siècle qui, en sontemps, amena des foules considérables.

La mise en place des burguetsLa couverture de la place réalisée à temps pourque puisse se dérouler la Fête de l’Andouillette nesera pas détruite une fois l’événement passé. Ils’agit d’un revêtement spécifique de mélange degraviers amalgamés, qui après une prise lente detrois semaines environ devient quasiment plussolide que le béton. Il est de plus revêtu d’unenduit gravillonnaire, film protecteur pour empê-cher l’infiltration des eaux. C’est sur cette surfaceque vont désormais être posés les pavés, sur unecouche de sable, à l’ancienne, dernière phase destravaux jusqu’à la fin de l’année. Par ailleurs s’ac-complissent les finitions sur les trottoirs avec,notamment, la pose des burguets, qui sont lesplaques dissimulant les escaliers menant auxcaves. En acier teinté, elles n’ont ni la mêmeforme, ni les mêmes dimensions selon les immeu-bles et ont été fabriquées sur mesure. Les bur-guets au sol sont au nombre de quarante. Uneartiste américaine, Michele Brody, qui avait il y aquelques années réalisé une étude sur ces trappesparticulières à Arras, a cédé les droits d’un dessinreprenant la silhouette des arcades, gravé dansune usine lyonnaise, la seule capable de ce travailen France. Sur chaque burguet est en outre ins-crite la date de première édification en pierre del’immeuble. La plus ancienne est 1620.

Les cellules marchandestelles qu’elles sont apparues.Les cellules marchandestelles qu’elles sont apparues.

chapelle ;on Rouge.


Jeunesse I Election - Rencontre

Une élection de Miss Arrazi réussieavec les moyens du cœur« VOUS savez, je suis très émotive »…

Sabrina Forycki, vingt-deux ans, deMercatel, est au bord des larmes. Encette soirée du 28 août aux GrandesPrairies, elle vient d’être élue MissArrazi, première d’un titre imaginé parun groupe d’adolescentes du Conseildes Jeunes lors d’un événement qu’ellesont entièrement organisé avec uneclasse et un brio qui a forcé l’admirationdes adultes.« Elles ont bien pris une année de maturitéen quelques mois en assurant toutes lesétapes et tous les problèmes qui ne man-quent pas d’apparaître lorsqu’on veut mon-ter une telle manifestation », constataitThierry Spas, adjoint au Maire, maisaussi papa d’une de ces jeunes filles.

Pour aider LauraMathilde Raimundo, Mathilde Bailletet Victoire Spas se sont débrouilléescomme des professionnelles. Elles sou-haitaient que leur élection de MissArrazi se déroule lors d’un véritableshow qui suscite le plaisir du public, etelles ont réussi. Entre les différents pas-sages des cinq candidates, en tenue deville, en maillot de bain, et en tenue desoirée, interrogées par MichaëlMathon, animateur de Planète FM, afinde tester aussi leurs motivations et l’ai-sance de leur élocution, les spectateursont pu apprécier différentes prestationsde la section modern’dance de l’USAO.Les garçons s’étaient même mis en tutu !« On l’a fait pour le fun et aussi pour sestrois filles qui ont vraiment mis tout leurcœur et leur énergie dans cet événement »disait Franz, l’un des danseurs.

Puis vint l’heure fatidique du débat dujury, présidé par Nadine Giraudon,adjointe aux Fêtes et au Commerce. Etl’on apprenait quelques temps plus tard,après encore quelques danses etquelques chants, que Anaïs, vingt ans,arrageoise, serait dauphine, et SabrinaMiss Arrazi, un titre qui consistera àreprésenter les jeunes arrageois dans lesgrandes manifestations publiques de laville. Elle sera aussi la marraine de Laura,une petite fille de neuf ans, atteinted’une infirmité motrice et cérébraledepuis sa naissance et pour qui cettesoirée était organisée afin d’apporter un

peu d’argent à ses parents pour leurpermettre de financer des soins qui nepeuvent pour l’instant être prodiguésqu’en Espagne et aux Etats-Unis.Venu conclure la soirée, Jean-MarieVanlerenberghe se déclarait à son tourpositivement surpris par les qualités desjeunes organisatrices qui « ont surmontétoutes les difficultés que l’on rencontre àfaire prendre un projet au sérieux à leurâge ».

Six cent jeunes footballeurs stade Degouve

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Sabrina, première Miss Arrazi porte le diadème. Le jury a délibéré selon quatre cri-tères : le naturel, le charme, l’aisance d’élocution et la prestation artistique.

PLUS de six cent jeunes inscrits en U11 se sont retrouvéstoute la journée du 28 août stade Degouve pour disputer

entre une soixantaine d’équipes des matches amicaux d’unedizaine de minutes sur les six petits terrains qui divisaient lapelouse. L’idée était venue de l’équipementier sportif Jean-Marie Bonvoisin, directeur de H Diffusion, qui s’était rappro-ché pour réaliser le projet du directeur déléguéd’Arras-Football, Jean Deneuville.Et c’est ainsi que s’est déroulé à Arras pour la première fois leplus grand rassemblement de jeunes footballeurs au nord deParis pour un tournoi uniquement festif. Les jeunes venaient duNord-Pas-de-Calais, de la Somme et de l’Oise, et pour eux leballon est avant tout un loisir. Le tournoi s’est déroulé sansinterruption de 9 h à 18 h et chaque équipe a reçu maillots etshorts en cadeau de bienvenue. Toutes les équipes d’Arras-Football se sont investies pour le bon fonctionnement de cettejournée, notamment au niveau de l’arbitrage.

Une rencontrequi a permis derévéler de petitsfootballeurs pro-metteurs.


Courses pédestres : allez les garçons !Par petites foulées, cesont toujours les coursespédestres qui font monterl’ambiance en ville, ledimanche de la fête del’Andouillette.

D’ABORD, les coureurss’entraînent tandis que la

place se garnit des stands duterroir et des tables et desbancs où sont attendus lesconvives. Puis le départ estdonné. D’abord le cinq kilo-mètres, puis le dix, et descohortes déferlent sur l’itiné-raire dans les rues de la ville.

Mille cinq cents coureursenviron ont participé àl’épreuve le 29 août, donttrois cent cinquante sur leseul dix kilomètres, la coursela plus prisée. Les plus chan-ceux ont l’avantage d’avoirleur comité de soutien sur lebord du trottoir et les crisd’encouragement fusent.Après avoir donné le coup depistolet sur la ligne de départ,Annie Lobbedez, adjointeaux Sports, n’était pas enreste pour encourager sespoulains, les rugbymen, et bienévidemment les licenciés du

RCA Athlétisme, organisateurde l’événement, inscrits ennombre. « Allez les garçons ».Et ils se sont donnés à fondles coureurs arrageoiscomme on pouvait le consta-ter à l’heure de la remise descoupes sur le podium. « Cen’est pas parce que c’est nousqui organisons qu’il y a beau-coup des nôtres au palmarès,faisait alors remarquer lespeaker. Cela veut tout simple-ment dire que le club est perfor-mant ».La première féminine sur le5 km, Sandrine Bodelot, le

premier masculin, GrégoryBeugnet, un espoir, septièmeau bilan régional, Fanny Pru-vost, « au sprint ravageur »,Karine Cogez, sont estampil-lés RCA, tout comme encoreAnthony Vasseur (1er cadets),Maxime Champagnat ouCapucine Foulon (1er

minimes).

Plaisir et émotionMais bien sûr, comme la plu-part du temps, les premièresplaces du 10 km sont réser-vées à des Kenyans qui sem-blent avoir été fabriqués pourcourir (Stéphane Koech pre-mier en 29’22’’ et KipkorirMutal deuxième en 29’25’’)ou des Marocains.Une autre attraction de cescourses pédestres est leconcours de déguisements :c’est vrai qu’ils ont eu bien dumérite les trois gagnantscontraints de mettre leur fou-lée au diapason dans uncanoë-kayak à six jambes ! Etla touche d’émotion, c’esttoujours de voir les toutpetits courir à leur tour surleur petit parcours avec papaà portée de main !C’est vrai que les coursespédestres du RCA sont unefête et cela, comme Jean-Marie Vanlerenberghe l’arappelé à la remise des prixsur le podium, grâce à uneorganisation extraordinaire.

Trois compères pour une courseà six jambes : ils ont gagné leprix du déguisement !

Le départfaceau Tribunalest toujourstrès serré.

Courses pédestres : allez les garçons !


Sport I Découverte - Athlétisme

Un décathlon internationalavec le champion d’Europe Romain BarrasC’est une rencontreinternationale d’épreuvescombinées, décathlonpour les garçons et hep-tathlon pour les filles,qu’a organisé pendantdeux jours, le week-enddes 7 et 8 août, le RacingClub d’Arras au stadeDegouve.

LES meilleurs jeunes euro-péens, des Italiens, des

Anglais, des Suisses, et biensûr des Français, ont participéà cette compétition réservéeaux juniors et espoirs fémi-nins et masculins, inscrite aucalendrier annuel d’athlé-tisme et qui, cette année,devait se dérouler en France.Le président du club arra-geois, Yves Blouin, s’estdéclaré candidat à son organi-sation et a été choisi. Chacundes quatre pays en lice étaitreprésenté par trois concur-rents dans chaque catégorie.

Quarante-huit athlètes autotal se sont ainsi confrontéslors d’un heptathlon pour lesespoirs et juniors féminineset d’un décathlon pour lesmasculins.

Des talents révélésMais l’événement qui a attiréau stade Degouve non seule-ment les amateurs de ces dis-

ciplines, mais aussi les simplescurieux des « people », auraété la présence pendant cesdeux jours du tout nouveauchampion d’Europe dedécathlon, le CalaisienRomain Barras, rentrédepuis quinze jours de Barce-lone, et qui était venu au titred’entraîneur de l’équipe deFrance espoirs, apparaissant

Romain Barras au stade Degouve s’est prêté au jeu de laphoto pour ses admirateurs.

en toute simplicité comme uncoach d’abord soucieux d’ap-porter du soutien et de lamotivation à ses concurrents.Ce meeting d’Arras était lapremière fois où le championremplissait ce rôle qu’il aaccepté « en reconnaissancede ce que les entraîneurs del’équipe de France lui avaientapporté pour lui permettred’obtenir son titre ».Pendant deux jours, le publica pu admirer de très beaux100 mètres et 100 mètreshaies, un 800 m et un 1500 men finale, mais aussi du sauten longueur et en hauteur, dudisque et du javelot, du poidset de la perche. De futursgrands talents du décathlonfrançais, comme RomainMartin, leader des Bleus ausaut en longueur, ou Benja-min Couin et QuentinJamiez, se sont ainsi confir-més sur les huit pistes arra-geoises.

Institution arrageoise depuis lesannées soixante-dix, l’école muni-cipale des sports va reprendre duservice chaque mercredi avec larentrée scolaire.

« C’EST une offre apportée aux enfants àlaquelle nous tenons beaucoup », pré-

cise d’emblée Annie Lobbedez, adjointeaux Sports. Cette année, un nouvel élanva être apporté à la formule. « Désor-mais, poursuit l’élue, toutes les activitésseront concentrées espace Grimaldi où tousles équipements sont disponibles ». Unequarantaine de disciplines sont à l’af-fiche, des sports athlétiques aux sportscollectifs, des sports de cible aux sportsde combat, des sports nautiques etaquatiques aux sports de raquettes.« Les enfants à l’inscription devront choisirdeux sports pour le premier trimestre. Ils enchangeront les deuxième et troisième tri-mestres et auront ainsi pratiqué six activitésau bout de l’année scolaire », expliquePhilippe Lemire, chargé de coordonnerl’école des Sports.Autre innovation : pour susciter sa moti-vation, l’enfant se verra remettre, à l’is-sue d’un trimestre d’initiation, un« passeport » attestant de sa décou-verte. L’esprit, c’est justement de per-

mettre à un maximum d’élèves desécoles de la ville de goûter à quelques-unes des disciplines dont ils pressententqu’elles pourraient leur plaire.

Inscriptions« Si l’envie se confirme, nous orienterons lesparents vers les clubs et les associationsappropriés afin qu’ils y inscrivent leurenfant pour continuer », ajoute Annie Lob-bedez. Pour l’heure, c’est à l’école dessports qu’il faut s’inscrire. Deux jourssont réservés à cette démarche. Les 15et 22 septembre, de 10 h à 12 h,stade Grimaldi. Des mercredis auxheures et sur les lieux où les enfants serendront toutes les semaines à partir du29 septembre.L’école des sports est totalement gra-tuite. Des éducateurs professionnelsencadrent les enfants, partagés en troiscatégories, CP, CE1-CE2, CM1-CM2.L’année dernière, ils étaient plus de deuxcents. « Nous voulons les voir de plus enplus nombreux, affirme Jean-Michel Boc-quillon, le directeur du service dessports à la Ville, c’est pour cela que nousnous mobilisons ».

L’école des sports, gratuite le mercredi à Grimaldi

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L’école des sports veut aussi convaincreles enfants que la pratique sportive estun facteur de bonne santé.


Evénement I Sport

« Le critérium, c’est un bon entraînement »

DE son passé de rugbyman et de cul-turiste, il conserve un physique qui

le rend immédiatement crédiblelorsque, aujourd’hui, il vous parle catch !Calaisien, Christophe Fagot est venujusqu’à Arras proposer un grand gala,« parce que c’est une ville où l’on vousécoute tout de suite lorsque vous amenezde l’événementiel ! ».Après deux galas de boxe réussis, AnnieLobbedez, l’adjointe aux Sports, s’estdonc déclarée partante pour l’aventure,et le vendredi 24 septembre, dès 20 h, lasalle Tételin accueillera une afficheinternationale, digne des meilleursmoments du catch, ce sport qui estaussi un spectacle. « Ce n’est pas tous lesjours que les champions que nous avonsréussi à avoir sont réunis », affirme l’orga-nisateur.

Des combats très physiquesLes connaisseurs comprendront tout desuite : Bernard Vandamme, une réfé-rence qui a combattu à Dallas, championd’Europe, le grand frisé musclé qui maî-trise les lions dans Fort Boyard,Domino, un Apollon anglais, TimLaraffa, un voltigeur qui a combattuavec Batista aux Etats-Unis, Atlas, mons-trueuse masse musculaire de centquinze kilos, se côtoieront sur le ring. Il

y aura également un combat féminin(avec la Lilloise Isabella, championne deFrance) et une finale à six avec Samoa,« deux mètres, cent vingt kilos, une gueulede tueur ». Et encore des voltigeurs,Miseria, Jimmy Gavroche, etc.Christophe Fagot, qui a monté l’associa-tion King Catch, sait de quoi il parle : enoctobre 2009, un gala, à Calais, a amenétrois mille spectateurs et cinq télés

dont une Belge et une Allemande, et il aorganisé, il y a trois mois à Berck, unchampionnat d’Europe. Il travaille avecFlesh Gordon, la fédération européenneWS, Windsking Star, à Paris. Et tout celapour faire plaisir à sa petite fille, Sacha.« C’est par les enfants, dit le Calaisien,que le catch est revenu. Et avec eux, on nepeut pas tricher. S’ils vous disent que c’estun beau plateau, c’est vrai ! ».Christophe Fagot, qui est né avec lecatch, quand son père, brasseur, livraitles buvettes des salles où l’on s’échauf-fait alors pour le Bourreau de Béthune,l’Ange Blanc ou Rififi, y est revenu enexpert des meilleurs combats et il offre,le 24 septembre à Arras, de véritablesstars. « Nous proposons, dit-il, du vraicatch, du catch européen, qui est plus phy-sique, de vrais lutteurs, contrairement aucatch américain, plus scénarisé, et que l’onpeut penser arrangé »…

Gala de catch européen le 24 septembre :du sport et du spectacle

■ A noterTél. 06 15 07 53 38www.king-catch.fr

Billetterie disponible à Auchan Arraset sur www.ticketnet.fr.

Places tribune libre uniquementà Arras aux cafés Paul ; Le Feeling,

Le Relais de Paris, L’Arrageois, Le Turenne,Les Arcades ; à Beaumetz-les-Loges,

Le Chantilly et à Boyelles, Le Saint-Aubert.

Une centaine de concurrents ontparticipé à l’épreuve principale ducritérium organisé le 25 août parl’Arras Vélo Club au départ duboulevard Crespel dans le cadredes fêtes d’Arras.

DES seniors et juniors étaient venusde toute la région pour accomplir

les quarante-cinq tours d’un kilomètreneuf cents, quatre-vingt-sept kilomètresau total, qui ont vu dans la dernièreligne la victoire du Barlinois PierreTielmans à plus de quarante-cinq kilo-mètres-heure. Quelques noms promet-teurs, comme le picard Jean-ClaudeThilloy, champion de France des « Mas-ters », avaient attiré un encourageantpublic de connaisseurs.« Beaucoup de coureurs considèrent main-tenant que le critérium d’Arras leur fait unbon entraînement », disait le speaker. Cene doit pas être le cas des cadets dontla course (cinquante sept kilomètres),comme le regrettait Philippe Rassez,le président de l’Arras Vélo Club, n’aura

rassemblé que trente et un concurrentsdont trois féminines. La deuxièmecourse du programme, la cyclosportive,vit la participation de cinquante-neuf

inscrits et est en hausse depuis sa créa-tion : « c’est l’une des rares occasionspour les cyclistes du dimanche de semesurer sur un circuit fermé ».

45 tours et toujours la mêmechanson sur le parcours des Allées !


• Résidence Baudimont

• Résidence Pierre Bolle

• Centre Ville Boulevards

• Centre Ville Places

• Résidence de l’Europe

• Goudemand -

Saint-Michel

• Hippodrome

• Jardins - Acacias

• Jean-Jaurès - Cheminots

• Les Blancs Monts

• Les Hautes Fontaines

Résidence Saint Fiacre

• Les Hochettes

• Méaulens

bd de la Liberté

• Mont Saint Vaast

• Résidence Saint-Pol

• Rietz Saint-Sauveur

• Ronville/Réaumur

Griffiths/Devillers

• Saint-Gery

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Légende

Comme le veut la tradition, lecomité des fêtes de Méaulens-Saint-Géry a assuré l’animationsur la ville des fêtes du 14 juilletavec toujours autant de d’imagi-nation et de dynamisme, maismalheureusement l’apothéose dubal et du feu d’artifice est tombéeà l’eau à cause d’une oppositioncatégorique de la météo !

TOUT pourtant avait bien com-mencé, le samedi 10, avec un

concert de Cédric Dépret, que beau-coup de fans avaient voulu retrouverplace du Rivage, comme une révélation

locale de l’accordéon, après une brade-rie en semi-nocturne peut-être un peuplus discrète qu’à l’accoutumée.Le lendemain, la course au plateau – àl’origine réservée aux garçons decafé – a montré qu’elle avait toujoursun public, même si celui-ci aurait sou-haité mieux qu’une douzaine de partici-pants. Auparavant, le concours de vélosfleuris avait réjoui cinq enfants de troisà douze ans et leurs parents. Tous ontremporté un lot, et le premier, venu dela rue Rouault, un vélo d’une valeur de250 euros. En soirée, un spectacle detransformistes a fait monter l’ambiancecomme elle allait aussi être chaude le

13 juillet avec les sosies de ClaudeFrançois et Johnny Hallyday qui, devantl’engouement du public, n’ont pashésité à multiplier les passages.C’est le 14 juillet que les choses sesont gâtées, avec une pluie copieuse etun vent solide qui ont forcé à l’annula-tion des compétitions de joutes sur laScarpe dans l’après-midi, puis à la sup-pression du bal et du feu d’artifices quia été totalement annulé, des raisons desécurité ne permettant pas de laisseren place pour un autre jour les bombespyrotechniques installées au bord durivage sur un lieu trop facilementaccessible.

Des fêtes réussies à Méaulens, mais le cieln’a pas voulu laisser s’enflammer le 14 juillet !

La course au plateau, un moment toujours divertissant pour les participants commepour le public !

Les Arrageois ont retrouvé avec plaisirCédric Dépret qui avait débuté gaminsur les podiums locaux.


Toujours dans le cadre de l’opéra-tion « Nos quartiers d’été », maiscette fois côté sud, les enfants,mais aussi certains parents tentéspar l’expérience, ont pu découvrirl’univers et les joies du cirque.

C’EST tout naturellement la compa-gnie locale Ben An Cirq, basée sous

son chapiteau rue Emile-Zola, quimenait la parade. Les enfants se sontinitiés à différentes pratiques de lapiste, des acrobaties au jonglage, avantde défiler, au départ de la Maison deServices Jean-Jaurès, dans les rues duquartier avec toute la troupe maquillée,en équilibre sur de petits vélos far-ceurs, pour le plus grand plaisir deshabitants du quartier. La journée s’estterminée avec un concert de jazzmanouche.

La session du mois d’août des cen-tres de loisirs a fait comme le veutla tradition, et comme ce fut aussile cas en juillet, l’objet d’un petitspectacle afin de présenter auxparents les différentes animationsqui avaient occupé leurs enfantspendant tout un mois.

PUISQUE le temps le permettait en ce24 août, c’est dans la cour de la base

de loisirs que les familles, assises surdes chaises, ont applaudi les différentesprestations, brandissant au dessus deleur tête une forêt de téléphones por-tables pour photographier ces mémo-rables instants !

Les enfants se sont produits pargroupes d’âge, encadrés par leurs moni-teurs, sur le thème des Jeux Olym-piques. A l’intérieur de la base, despanneaux de photos permettaient aussiaux parents de découvrir les activitésde sorties à l’extérieur d’Arras et depasser commande !

Les centres de loisirs en spectacleaux Grandes PrairiesLes centres de loisirs en spectacleaux Grandes Prairies

Initiation au cirqueavec « Nos Quartiers d’Été »

Un travail d’expressionartistique encadrépar les animateurs.

Jusqu’au jeudi 30 septembrePilotes de guerre sur l’ArtoisDans le cadre de cette exposition, projection dufilm de Robert Enrico « Saint-Exupéry, la dernière

mission » suivie d’un débat organisé parl’association Artois Saint-Exupéry,

le samedi 25 septembre à 15 h.Médiathèque du Palais Saint-Vaast. Entrée libre.

Jusqu’au vendredi 15 octobreTrésors à la cathédrale

L’art sacré du Pas-de-Calais à travers le regardd’artistes contemporains.

Cathédrale d’Arras. Entrée libre.

Jusqu’au dimanche 31 octobreRetour sur soie

Créations textiles de Sylvie Facon.Cité Nature, du mardi au vendredi de 9 h à 17 h ;

samedi et dimanche de 14 h à 18 h. Visites guidéesles mardis sur RDV par Sylvie Facon. Tarif : 7 euros.

Vendredi 10 septembreConcert de Tichot

Auteur, compositeur, interprète.Cité Nature, 20 h. Tarif : 5 euros.

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2010


Grand concertavec l’Orchestre National de Lille

Le club Kiwanis ArrasCitadelle organise avecle soutien de l’associa-tion Musique Nouvelle

en Liberté un grandconcert au profit de sesactions sociales, particu-

lièrement orientées vers les enfants. L’orchestre sera cette fois dirigé par PaulPoliynick, avec Wilhem Latchoumia au piano, un artiste que le public arrageois adécouvert à plusieurs reprises dans la programmation du Théâtre la saison der-nière. Au programme : Georges Gershwin (ouverture cubaine) ; Anthony Girard

(concerto pour piano, création) ; Isaac Albeniz (suite espagnole). Casino, 20 h. Renseignements et réservations : 03 21 51 26 95 ou 03 21 71 43 14.

Samediseptembre 11

Journée duPatrimoine Junior Pour la neuvième année consécutive, l’Office de

Tourisme propose un événement dont il est lepremier à avoir eu l’initiative en France : une

journée du patrimoine « interdite aux plus dedouze ans » ! Guides et animateurs entraîneront

les enfants, par catégories d’âges, dans des his-toires merveilleuses du Trésor de la Cathédrale

aux planches du Théâtre. Des ateliers ludiques et créatifscomplèteront cet après-midi en l’on apprend en s’amusant.

Pour les 6-8 ans (de 16 h à 18 h) : Atelier 1 : Saint-Vaast, une chasse au trésor

pour découvrir les richesses du Trésor de la Cathédrale au Musée. Atelier 2 : La reine Mathilde, un atelier broderie de fil de soi et d’or

pour découvrir la richesse des tissus ecclésiastiques conservés au Musée.Les enfants confectionneront une petite bourse qu’ils pourront emporter.

Atelier 3 : Taillevent, après une découverte de la vie quotidienneau Moyen-Age sur la fresque de la salle des Fêtes de l’Hôtel de Ville,

les enfants réaliseront des recettes médiévales. Atelier 4 : Balthazar, initiation à la technique de la dorure

d’après les œuvres du Musée décorées de feuilles d’or. Pour les 9-12 ans (de 15 h à 18 h) :

Atelier 5 : Vauban, une visite des fortifications où l’on pourrase prendre pour un véritable ingénieur militaire.

Atelier 6 : la comtesse Mahaut, initiation à la sigillographie,la technique de fabrication des sceaux. Les enfants pourront

inventer et réaliser leur propre sceau ! Atelier 7 : Tommy, une visite de la carrière Wellington à vingt mètres sous terre.

Atelier 8 : Bodel, la découverte du théâtre à l’italienneoù les enfants pourront être des acteurs d’un jour.

Un goûter regroupera tous les participants à 18 h à l’Hôtel de Ville. Pour participer à un atelier, l’inscription préalable est obligatoire à l’Office de Tourisme.

Dimancheseptembre 12


Retrouvez l’agenda complet sur www.ville-arras.fr/culture

Vendredis 10 et 17,samedis 11 et 18 septembre

Histoires et rêves d’Artois La douzième édition de ce spectacle

« son et lumière » qui a désormais lieuau parc d’Immercourt, à Saint-Laurent-Blangy.

Sept-cent-vingt bénévoles de l’associationAnzin Culture Nature se passionnent tout au long

de l’année et donnent tout leur temps de loisirspour la réussite de cette entreprise. Soixante-

quinze mille spectateurs se sont déjà émerveillésde ce spectacle de plein air qui reconstitue des

pages d’histoire de l’Artois en employant lesgrands moyens et en déployant des cohortes defigurants en costumes. Les vastes étangs du parc

accueillent la féérie de jeux d’eau et des cavaliersgalopent sur l’étendue des pelouses. Chaque

année de nouvelles scènes viennent apporterun intérêt nouveau à l’évocation historique

et renouvellent le spectacle. Saint-Laurent-Blangy, 21 h. Entrée : adultes 15 euros,enfants jusque 12 ans 5 euros, famille (2 adultes +3 enfants) 40 euros. www.histoiresetrevesdartois.com

Samedi 11, dimanche 12 septembreUn camp dans la ville

Le groupe 7e et 17e d’Arras, des Scouts etGuides de France organisé ce grand week-end

ouvert à tous. Accueil du public le samedipour une après-midi de jeux, d’ateliers,de découverte nature, d’expositions…

Dimanche à 11 h, messe en plein-air.Jardin du Gouverneur, samedi de 14h à 19h

et dimanche.

Dimanche 12 septembreBrocante

Organisée par Quartier Méaulens Arras.Quartier Méaulens, de 8 h à 16 h.

Du 17 au 19 septembre Salon de l’immobilier

et de l’éco-habitatFinancement - Construction - Rénovation

Equipement - Conseils - Services Artois Expo, de 10 h 30 à 19 h.

Entrée : 3 euros, gratuit pour les - 12 ans.

Dimanche 19 septembreBrocante

Organisée par « La Joie au Cœur de l’Europe ».Rue de Bruxelles, Place de l’Europe

et rue de la Fontainerie, de 7 h à 18 h.

Dimanche 26 septembre14e Foire aux disques et B.DProposée par PFM. C.D, vinyles, objets musicaux,

bandes dessinées d’occasion et exposition.(Renseignements 03 21 50 99 99).

Salle des Orfèvres et des Tisserands, de 10 h à 18 h.Entrée libre.

Deuxième Festival Pianoet Patrimoine

Organisé par l’association France-Russie et la Région Nord-Pas-de-Calais, ce festivaloffre de découvrir de grands concertistes internationaux. Jeudi 16, à 20 h 30, à CitéNature : Sodi Braide interprétera Schubert, Chopin et Debussy. Vendredi 17, à20 h 30, dans les salons de l’Hôtel de l’Univers : Mu-Ye Wu, un jeune chinois devingt-cinq ans, pianiste prodige à la maturité surprenante et au jeu subtil et généreux.Samedi 18, à 20 h 30, salle des Concerts :Valentina Igoshina, cette Russe, diplôméedu Conservatoire Tchaikovski et lauréate de plusieurs concours internationaux, inter-prétera Beethoven, Schubert et Rachmaninov. Pass trois concerts : 40 euros (tarif réduit, 20 euros). Place par concert : 15 euros (tarif réduit,10 euros).

Duseptembre

auseptembre16 18

Grand débat Des rencontres publiques avec quelques grandes signatures autour des actuelsproblèmes de société. « Ecouter les grandes voix », dit l’animateur PhilippeLapousterle, ancien rédacteur en chef à RMC. • Vendredi 17, à 17 h, Jean-Louis Fournier et l’anticonformisme.• Vendredi 17, à 20 h 30, Jean-François Kahn et Edwy Plenel :Affaires, immigration, insécurité, connaît-on la vérité ? • Samedi 18, à 16 h, Martin Hirsch : « pourrait-on vaincre la pauvreté ? ». • Samedi 18, à 18 h : Tareq Oubrou, Imam de Bordeaux et figure de l’Islam enFrance : « Islam et Laïcité sont-ils compatibles ? ». Toutes les rencontres-débats ont lieu au Théâtre et l’accès est gratuit.

Vendrediseptembre

et samediseptembre17 18

Fête de la Vigne Depuis six ans, l’automne est le temps desvendanges à Cité Nature, lors d’un dimanchede fête. La musique, la bonne humeur et lesjeux sont au rendez-vous tandis que l’oncueille les grappes et que, déjà, on pressure leraisin. L’occasion aussi de découvrir la nou-velle exposition « Retour sur soie » des nou-velles créations textiles de la stylistearrageoise Sylvie Facon, des robes de rêve etde mystère.

Cité Nature, de 10 h à 18 h. Entrée 3 euros.

Dimancheseptembre 26

Du 1er au 6 octobreLa biodiversité : enjeu vital

Exposition proposée par l’association NordNature Environnement avec le soutien financier

du Conseil Régional et de la DREAL.Salle des Gardes de l’Hôtel de Ville.

Samedi 2 et dimanche 3 octobreLe Convenienze

ed Inconvenienze TeatraliOpéra Bouffe de Gaetano Donizetti.

Saison du Théâtre d’Arras.Théâtre à l’italienne, 20 h 30. Tarif : 18 euros.

Agenda sportifwww.arras.fr/sport

FootballCFA2

Arras FA – Sainte GenevièveTerrain Brabant, 18 h.

Samedi 11 septembre

5e Endurance InternationaleQuad d’Arras

Tilloy-les-Mofflaines. Entrée : 5 euros.Samedi 11, dimanche 12 septembre

RugbyFédérale 2

Arras – Maisons LafitteStade Grimaldi, 15 h.

Dimanche 12 septembre

1er Triathlon courte distanceet découverte d’Arras

Championnat départemental organisé par leRCA Triathlon.

Quai du Rivage, 10 h pour le Triathlon découverte et11 h 30 pour le Triathlon courte distance.


2e randonnée pédestrede l’USAO

Circuits pédestres de 8 et 15 km. Inscriptions de8 h à 9 h 15.

Départ salle Molière (rue des Hortensias et placeMarc Lanvin). Tarif : 2 euros.


FootballCFA2

Arras FA – FeigniesTerrain Brabant, 18 h.

Samedi 9 octobre


Retrouvez l’agenda complet sur www.ville-arras.fr/culture

L’école provençale à la chapelle de Louis XV Un concert de musique baroque dans une église pour ouvrir la saison program-mée par le Théâtre. La formation « Le concer t spirituel », dirigé par HervéNiquet, vingt ans d’existence, propose un programme coloré et chaleureux et,notamment, le magnifique Requiem de Jean Gilles qui marqua ses débuts et dontl’enregistrement fait référence. L’œuvre fut donnée à l’occasion des obsèques deRameau, de Louis XV, ou encore de Stanislas Leczinski, le roi de Pologne. En pre-mière partie, des pièces d’André Campra qui fit partie de cette même école pro-vençale.

Eglise Saint-Nicolas-en-Cité, 20 h 30. Entrée : 24 euros ( tarif réduit, 18 euros) Durée : 1 h 30 .

Vendrediseptembre 24

Journées du Patrimoine Une occasion lors de ces journées nationales de redécouvrir quelques sites arrageoischargés d’histoire. En voici une sélection : L’hôtel Dubois-de-Fosseux : cet hôtel par-ticulier qui abrite depuis 1987 la Chambre Régionale des Comptes, 14 rue du Marchéau Filé, a été construit en 1749 (samedi de 14 h à 17 h 30 ; dimanche de 10 h à 12 h etde 14 h à 17 h 30). Hôtel de Guînes, rue des Jongleurs : une exposition, dans la série« Les oubliés d’Arras », évoquera la vie de Jean-Adam Schramm et de son fils Jean-Paul,généraux d’Empire qui ont donné leur nom à une caserne arrageoise. Né à Arras en1789, le fils fut Gouverneur d’Algérie et Ministre de la Guerre (samedi et dimanche de10 h à 12 h et de 14 h à 18 h). Hôtel de Ville : dans un décor art déco de 1932, lacompagnie Terpsichore proposera « Le Rameau d’or », un spectacle chorégraphiqueinspiré des peintures murales de la salle des Mariages réalisées par Gustave Jaulmes.(Vendredi 17, à 20 h 45. Entrée gratuite, réservation obligatoire au 03 21 51 26 95). Surles pas de Robespierre, visite guidée de la maison qu’il habita après une promenadedans les rues d’Arras qui l’ont connu (samedi et dimanche à 10 h 30. Gratuit. Réservationobligatoire au 03 21 51 26 95). Arras en compagnie de Paul Verlaine : visite des rueset des sites que le poète a recommandé dans un ouvrage que l’on peut considérercomme le premier guide touristique arrageois (samedi à 18 h, dimanche à 10 h 30.Tarif : 3,40 euros. Réservation obligatoire au 03 21 51 26 95). Citadelle : visites guidéessamedi et dimanche de 14 h 30 à 17 h. Circuit découverte des fortifications extérieuressamedi et dimanche à 10 h 30). Au Pharos : la compagnie Akozal propose une exposi-tion-spectacle réalisée avecles habitants, objets, photos,témoignages vidéo, sur l’his-toire d’Arras-Ouest. Avec uncomédien-conteur commeguide qui vous emmèneraaussi à travers rues et bâti-ments dont certains, commele Rabelais appelé à disparaî-tre, seront illuminés (Samedi18, à 20 h 30, RDV devant lePharos. L’exposition resteraouverte les dimanche 19, mer-credi 22 et samedi 24 septem-bre de 14 h à 17 h etdimanche 26 de 10 h à 17 h).

Samediseptembre

dimancheseptembre18 19

Des visites guidées seront aussi proposées sur le sitearchéologique Nemetacum les samedi et dimanche de14 h 30 à 17 h 30.


• CINEMOVIDA……08 92 68 75 14(0,34 centimes la minute)

Grand’Place - http : //www.cinemovida.com

Mercredi8 septembreTwelve (drame avecChace Crawford, RoryCulkin, Curtis '50 Cent'Jackson).

Mercredi 8 septembreDes hommes et desdieux (drame avecLambert Wilson,Michael Lonsdale, Oli-vier Rabourdin).

Mercredi 15 septembreL’âge de raison (comé-die dramatique avecAudrey Dana, LaurentCouson, Raphaël).

Mercredi 22 septembreResident Evil : Afterlife3D (action avec MillaJovovich, Ali Larter, Went-worth Miller).

Mercredi 29 septembreWall Street : l’argentne dort jamais(drame avec MichaelDouglas, Shia LaBeouf,Josh Brolin.

Mercredi 6 octobreMoi, moche etméchant (animation).

Mercredi 13 octobreArthur 3 La Guerredes Deux Mondes(animation, aventureavec Freddie Highmore,Selena Gomez, LouReed).

Mercredi 20 octobreLes Petits Mouchoirs(comédie dramatiqueavec François Cluzet,Marion Cotillard, BenoîtMagimel).

Mercredi 27 octobreKaraté Kid (drame,thriller avec GeorgeClooney, Thekla Reuten,Bruce Altman).

Mercredi3 novembreWinter’s Bone(drame, avec JenniferLawrence, John Hawkes,Lauren Sweetser).

CINEMA www.arras.fr/culture

Retrouvez dès le mardi matin les programmes du Cinémovida sur www.ville-arras.fr

• PLAN-SÉQUENCE JEUNE PUBLIC……03 21 15 54 39Tarif unique : 3,80 euros

Grand’Place - http : //www.arras.fr/jeunesse

15SAMU

18POMPIERS

17POLICE

0 825 81 28 22CENTRE ANTIPOISON

03 21 71 33 33MÉDECIN DE GARDE

06 07 10 90 82SERVICE SÉCURITÉ CUA

URGENCESURGENCESANIMAUXwww.arras.fr/vie-municipale/bloc-notes

• DOCTEURS VÉTÉRINAIRES

Mme Dupont 10 rue Abel Bergaigne……03 21 51 68 68M. Dupont-Minne 78 avenue Lobbedez……03 21 71 19 64M. Fabri-Simonis 78 avenue W. Churchill……03 21 71 16 40M. Lemal-MM Rasir-Vandewyncke10 boulevard de la Liberté……03 21 71 08 21M. Coronas 25 cours de Verdun……03 21 71 33 48Mme Charlet 133 avenue John Kennedy……03 21 71 02 15

• VÉTÉRINAIRE DE GARDE

……06 07 89 54 45

• CHENIL ……03 21 55 46 10avenue Jules CatoireDu lundi au samedi de 13 h 30 à 18 h.

• SPA ……03 21 60 09 74rue Laennet - ZI Est - Tilloy-les-Mofflaines

AVIS AUX LECTEURSLes pages blocs notes ne paraîtront plus qu’une fois tous les deux mois.Retrouver toutes ces informations sur le site de la ville

www.arras.fr

Blo

cN

ote

s

Septembre -

Octobre 2010

Les Deux Moustiques (Film d’animation de Jannik Hastrupet Flemming Quist Mølle).A partir de 4 ans. Séances à 14 h les 13,16 et 17 octobre.

Planète 51 (Film d’animation). A partir de 6 ans. Séances à 14 h, les 20, 23 et 24 octobre.

La Vie sauvage desanimaux domestiques Film documentairede Dominique Garinget Frédéric Goupil.A partir de 4 ans.

Séances à 14 h, les 27, 31 octobreet 1er novembre.

Le cycle « Littérature et Cinéma »est proposé par le service culturelde l’Université d’Artois, Plan-Séquence et Cinémovida à Arras. Ilvous propose de découvrir degrands classiques de la littératureanglo-saxonne à travers leurs meil-leures adaptations cinématogra-phiques. Le verbe et l’image sontici associés pour le plus grand plai-sir du spectateur. Chaque film estprésenté par Guillaume Winter,enseignant à l’UFR de Languesd’Arras.

Sleepy Hollow de Tim Burton Mardi 19 octobre à 20 h 30.

Littérature et Cinéma

Les rendez-vous « Ciné-goûter »Le ciné-goûter est une animation convivialequi permet d'initier les enfants au cinéma etde leur donner la parole afin qu'ils s'expri-ment sur le film qu'ils viennent de voir.Chaque enfant participant reçoit une fiche àla fois pédagogique et ludique sur le film.

Les Deux Moustiques : le mercredi 13 octobre, à 14 h.

En promenade (6 courts-métrages d’animation).A partir de 2/3 ans. Séances à 14 h, le 3 novembre.


Vendredi : 10 h - 12 h / 14 h - 20 hSamedi : 10 h - 12 h / 14 h - 17 h 30

• MÉDIATHÈQUE RONVILLE

Centre Torchy - rue du Docteur Baude……03 21 07 18 39Mardi : 14 h 30 - 17 h 45Mercredi : 10 h - 12 h / 14 h 30 - 18 h 15Vendredi : 14 h 30 - 18 h 15Samedi : 14 h - 12 h 15 et 14 h à 17 h

• CITÉ NATURE

……03 21 21 59 5925 boulevard SchumanOuvert du mardi au vendredi de 9 h à 17 h. Lesamedi et dimanche de 14 h à 18 h. Fermé les lun-dis et jours fériés.

• OFFICE CULTUREL

……03 21 15 09 19……03 21 15 09 20 (fax)61 Grand’PlaceE-mail : [email protected]

• OFFICE DE TOURISME

……03 21 51 26 95……03 21 71 07 34 (fax)Hôtel de Ville place des HérosE-mail : [email protected] internet : http://www.ot-arras.frRéservations groupes……03 21 48 39 63 ……03 21 51 76 49 (fax)Ouvert du lundi au samedi de 9 h à 18 h 30 et le dimanche de 10 h à 13 h et de 14 h 30 à 18 h 30.

• THEÂTRE D’ARRAS

……03 21 71 66 16 (Billetterie)……03 21 71 76 30 (Administration)7, Place du ThéâtreE-mail : [email protected]

• MUSÉE DES BEAUX-ARTS

……03 21 71 26 4322 rue Paul DoumerOuvert tous les jours de 9 h 30 à 12 h et de 14 hà 17 h 30. Fermé le mardi. Fermé le 14 juillet.Tarif : 4 € tarif plein, 2 € tarif réduit.

• CONSERVATOIRE

……03 21 71 50 446 rue BeffaraE-mail : [email protected]étariat ouvert lundi, mardi et jeudi de 10 h 30 à12 h et de 14 h à 18 h 30 ; mercredi de 9 h à 18 h 30et vendredi de 14 h à 18 h 30. Samedi de 9 h à 13 h.

ENVIRONNEMENTwww.arras.fr/environnement

• SOS VOIRIE - ECLAIRAGE PUBLIC

……03 21 50 50 23E-mail : [email protected]

• SERVICE DÉGRAFFITAGE

……03 21 50 50 65E-mail : [email protected]

• POINT INFO DECHETS

Pour toutes questions relatives auxdéchets, contactez nous au 03 21 21 88 20ou à [email protected] Pour les Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI), contactez le 03 21 21 88 20.

• DÉCHETTERIES

- zone des trois Fontaines, avenue de l’Ermitage à Saint-Laurent-Blangy

- avenue de l’Hippodrome à Dainville- rue des Planquettes à AchicourtOuvertes du lundi au samedi de 9 h à 19 h.

Dimanche de 9 h à 12 h. Fermeture les jours fériés.

- Centre social Alfred Torchyrue du Docteur Baude, cité GriffithsLe mardi de 9 h à 12 h, le mercredi de 8 h à 12 het le jeudi de 9 h à 12 h et de 17 h à 18 h.- Centre social Léon Blumavenue de l’HippodromeDu lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h 40 à 18 h.

- Vente par correspondance de cartes de restaurationPour cela, il suffit d’adresser votre demande enMairie d’Arras - Service Éducation - BP 70 913 -62022 Arras Cedex, en joignant un chèque ban-caire ou postal libellé au nom du Trésor Publicet en indiquant nom, prénom de l’enfant, école fréquentée, nom, prénom, adresse des parentset nombre de cartes désirées.

• SERVICE JEUNESSE……03 21 50 51 56• AQS……03 21 07 71 31• AGAEM……03 21 55 96 92• CENTRE SOCIAL ARRAS OUEST

……03 21 59 41 37• CENTRE SOCIAL NORD EST CENTRE

……03 21 58 15 00Maison Amoureux, 3 rue du Crinchon

• La BASE DE LOISIRS des Grandes Prairies accueille les enfants et les jeunes de 2 ans 1/2 à18 ans pendant les vacances scolaires, et de 2 ans1/2 à 13 ans les mercredis en période scolaire.

……03 21 51 52 05• MAISON DES JEUNES DU COCLIPASaccueille les jeunes à partir de 7 ans les mercredis, samedis, dimanches et pendant les vacances scolaires

…03 21 55 96 69 ou 06 68 86 87 63

ÉDUCATION-JEUNESSEwww.arras.fr/education

www.arras.fr/jeunesse

• INSCRIPTIONS RESTAURATION SCOLAIRE

Pour toute délivrance d’une carte personnalisée,

se munir de la taxe d’habitation 2009- Mairie d’Arras Service Éducation - Rez-de-chausséeDu lundi au mercredi de 8 h à 12h et de 13 h à17 h, le vendredi de 8 h à 12 h et de 13 h à 16 h.Fermeture le jeudi et le dernier mercredi du mois.

CULTUREwww.arras.fr/culture

• MÉDIATHÈQUE PALAIS SAINT-VAAST

20 rue Paul Doumer……03 21 71 62 91- Action culturelle……03 21 71 39 04- Histoire locale fonds ancien……03 21 71 39 05Section adultes et discothèqueMardi : 10 h - 17 h 45Mercredi : 10 h - 12 h / 14 h - 18 h 15Jeudi : 13 h 30 - 17 hVendredi : 10 h - 12 h* / 14 h - 18 h 15Samedi : 10 h - 12 h 15 / 14 h - 17 h*discothèque fermée le vendredi matin

Section jeunesseMardi : 14 h - 17 h 45Mercredi : 10 h - 12 h / 14 h - 18 h 15Jeudi : 13 h 30 - 17 h Vendredi : 14 h - 18 h 15Samedi : 10 h - 12 h 15 / 14 h - 17 h

Bibliothèque de documentation localeMercredi : 10 h - 12 h / 14 h-18 h 15Vendredi : 14 h - 18 h 15Samedi : 14 h - 17 h

• MÉDIATHÈQUE VERLAINE

Pôle Culturel - rue Charles Péguy……03 21 23 43 03Mardi : 14 h - 18 hMercredi : 10 h - 12 h / 14 h - 20 hJeudi : 13 h 30 - 17 h

CIRCULER À ARRASwww.arras.fr/circulation

• POINT INFO STATIONNEMENT

……03 21 71 94 63Hôtel de Ville, place des HérosDu mardi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Le samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h.

• PARKING CENTRE EUROPÉEN

……03 21 71 57 38Le samedi, une heure de stationnement gratuit.Ouvert du lundi au jeudi de 6 h à 0 h 15 ; le vendredi et le samedi de 6 h à 1 h, le dimanche etjours fériés de 6 h 45 à 0 h 15.

• PARKING GRAND PLACE SOUTERRAIN

……03 21 58 26 10Le samedi, une heure de stationnement gratuit.Ouvert du lundi au jeudi de 7 h à 20 h ; le ven -dredi et le samedi de 7 h à 21 h, fermeture le dimanche et jours fériés. Tarifs : 1 heure : 1,10 € -Forfait journalier 24 h : 10 €.

• PARKING PALAIS SAINT VAASTStationnement payant tous les jours de 9 h à 12 het de 14 h à 18 h, sauf dimanche et jours fériés. 1 heure : 1,30 €. Abonnement mensuel : 40 €

• STATIONNEMENT JOURNALIER

Zone jaune (2 h maximum) 10 minutes : 0,20 €

- 2 heures : 2,40 €

Zone verte (2 h maximum) 30 minutes : 0,50 €

- 2 heures : 1,80 €

Arras Ville Propre0 800 86 92 49

Bloc notes I Septembre - Octobre 2010


Septembre - Octobre 2010 I Bloc notes

SOCIALwww.arras.fr/social

• CENTRE COMMUNAL D’ACTION SOCIALEToute personne peut se présenter dans l’annexede son quartier pour toutes demandes d’aide sociale légale (RMA, APA, placement en maison de retraite…) et facultative (réduction cartes de cantine, cartes de bus, réductions pour les centres de loisirs…)Mairie d’Arras place Guy Mollet……03 21 50 50 50Les annexes :- Quartier Sud……03 21 55 27 63Maison de services Jean Jaurès, avenue Jean JaurèsLes mardis et jeudis de 8 h 15 à 11 h 45 et de 13 h 30à 16 h 45 et le vendredi de 8 h 15 à 11 h 45.- Quartier Ouest……03 21 59 55 29Maison de Services Marie-Thérèse Lenoir Rue Charles PéguyDu lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et de13 h 30 à 16 h 45 (accueil public).

• PORTAGE DE REPAS À DOMICILE

Pour les personnes de plus de 60 ans : 7,50 €En s’inscrivant au 03 21 50 50 12 • ENTRAIDE ET RESPONSABILITÉ

1/2 rue Hoffbaüer, de 16 h à 17 h.Le 1er mercredi du mois pour les questionssociales ; le 2e mercredi du mois pour les pro-blèmes relatifs aux aides à la santé et à la préven-tion; le 3e mercredi du mois pour les problèmesde logement et le 4e mercredi du mois, un «écri-vain public» vous aide à rédiger vos courriers auxadministrations, notamment en matière juridique.

• Service de Médiation FamilialeUDAF62……03 21 71 21 5516 boulevard Carnot 62000 [email protected]

• Maison de l’Emploi et de la Formationdu Pays d’Artois125 rue Méaulens ……03 21 58 15 50Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h 30 et de13 h 30 à 17 h 30 (16 h 30 le vendredi).

• HÔTEL DE POLICE……1718 boulevard de la Liberté B.P. 908Ouvert 7 jours / 7 et 24 h / 24

• POLICE MUNICIPALE…03 21 23 70 70Hôtel de Ville, place des Héros

• SERVICE DES OBJETS TROUVÉS

……03 21 50 69 36Place Guy MolletDu lundi au jeudi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h,17 h le vendredi.

• CRÈCHE COLLECTIVE MAURICE LEROY

Rue des Bleuets……03 21 23 46 45

• CRÈCHE FAMILIALE CENTRE LÉON BLUM

Av de l’Hippodrome……03 21 71 44 08

• RELAIS ASSISTANTES MATERNELLES

Foyer Soleil, 4 rue du Rivage……03 21 50 27 92Mardi de 13 h à 18 h. Jeudi de 9 h à 14 h.

Sur rendez-vous les autres jours.

• PETIT SQUARE

Lieu d’accueil d’enfants de 0 à 4 ans accompagnés

d’un parent ou d’un référent, anonyme, gratuit

dispose d’un lieu d’accueil :

- Tour CézanneLundi, mardi et jeudi de 14 h 30 à 17 h 30.

• ATELIER PETITE ENFANCE

……03 21 23 64 79Activité gratuite

- Foyer Soleil, salle de gymnastique1er étage

Lundi de 9 h 30 à 11 h.

- Halte-garderie Alfred TorchyMardi de 9 h 30 à 11 h.

- Halte-garderie Léon BlumLundi de 9 h 30 à 11 h.

• COORDINATION PETITE ENFANCE

……03 21 50 50 50 poste 6944

• CONSULTATIONS D’ENFANTSPAR LE SERVICE DE LA PROTECTIONMATERNELLE ET INFANTILE

Lundi, de 8 h 30 à 11 h, à l’Espace Petite Enfance,Maison de Services M.T. Lenoir ; Mardi, de 13 h 30à 16 h, à la Résidence Soleil, Grande Rue duRivage ; Mercredi, les 1er et 3e du mois, de 8 h 30à 11 h, à l’école Pierre Baudel, rue du Vercors ;Vendredi, de 8 h 30 à 11 h, au centre social LéonBlum, avenue de l’Hippodrome et les 1er et 3e dumois, de 13 h 30 à 15 h au centre social Jean Jau-rès, avenue Jean Jaurès.

MARCHÉSwww.arras.fr/vie-municipale

• PLACE DES HÉROS

Mercredi matin.

• PLACE MARC LANVIN

Jeudi matin• PLACE DES HÉROS - GRAND’PLACE

PLACE DE LA VACQUERIESamedi matin• PLACE VERLAINE

Dimanche matin

LA MAIRIEÀ VOTRE SERVICE

www.arras.fr/vie-municipale

• PLACE GUY MOLLET …03 21 50 50 50http : //www.arras.fr E-mail : [email protected] lundi au vendredi, de 8 h à 12 h et de 13 h à 17 h (fermeture à 16 h le vendredi).Le service de l’État Civil vous accueilledu lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 13 h à 17 h (fermeture à 16 h le vendredi). Le samedi de 9 h à 12 h.Les demandes de passeport biométrique sontenregistrées à la Maison de services M.T. Lenoir(rue Charles-Péguy) du lundi au vendredi de13 h 30 à 17 h 30, le mardi jusqu’à 19 h.

• CIMETIÈRE D’ARRAS

Ouvert du 1er octobre au 31 mars de 8 h à 18 h.Du 1er avril au 30 septembre de 7 h 30 à 19 h.

PETITE ENFANCEwww.arras.fr/social

Les haltes-garderies ont pour mission d’accueillirles enfants âgés de 1 mois à 4 ans pour une duréene pouvant excéder 20 heures par semaine. Vingtenfants peuvent être accueillis en même tempsdans chaque halte-garderie.

• HALTE-GARDERIE LÉON BLUM

Centre social Léon Blum, 39 avenue de l’Hippodrome ……03 21 71 60 96Lundi, mercredi de 13 h 45 à 18 h 15. Mardi, jeudi

et vendredi de 7 h 45 à 18 h 15.

• HALTE-GARDERIE MÉAULENS

Près du Foyer Soleil……03 21 71 07 75Du lundi au vendredi de 7 h 45 à 18 h 15. .

• HALTE-GARDERIE ALFRED TORCHY

Centre social Alfred Torchy, 29 bis rue duDocteur Baude……03 21 23 64 79Lundi, mardi de 13 h 45 à 18 h 15. Mercredi, jeudi

et vendredi de 7 h 45 à 18 h 15.

• HALTE-GARDERIE VERLAINE

9 rue Racine……03 21 23 36 98Du lundi au vendredi de 7 h 45 à 12 h 15

et de 13 h 45 à 18 h 15.

• DÉCHETTERIE MOBILE

……03 21 21 88 20ou [email protected] Square Cousteau, rue du Temple,

les vendredi 17 septembre et 15 octobrede 12 h 30 à 18 h 30.

- Pierre Bolle, place de Bourgogne,le mercredi 29 septembre et vendredi 29 octobre de 12 h 30 à 18 h 30.

• RECYCLERIE

Le Cercle des Objets……03 21 71 80 13Rue Henri Becquerelle - Zone des TroisFontaines - Saint-Laurent-BlangyLe mercredi de 13 h 30 à 16 h 30 et le samedi de 9 h à 12 h.

POLICEwww.arras.fr/vie-municipale

• HÔTEL DE POLICE……1718 boulevard de la Liberté B.P. 908Ouvert 7 jours / 7 et 24 h / 24

SANTÉwww.arras.fr/vie-municipale/bloc-notes

• POINT ECOUTE HENRI DARRAS……03 21 23 00 2140 boulevard de Strasbourg


Bloc notes I Septembre - Octobre 2010

SPORTwww.arras.fr/sport

• TENNIS

……03 21 23 28 68Base de Loisirs des Grandes Prairies

• POINT D’ACCÈS AU DROIT (PAD)……03 21 73 85 62Place des Écrins à Saint-Nicolas-lez-Arras(ligne bus n° 3) [email protected] pourrez être accueilli, écouté, informé etorienté gratuitement vers des interlocuteurs privilégiés que sont les avocats, notaires, huissiers,conciliateurs de justice, l’Aide aux Victimes (AVIJ 62) …

- MÉDIATEUR DE LA RÉPUBLIQUE• Alain RamecourtPAD sur RDV au 03 21 73 85 62de 9h à 12h et de 14h à 17h les lundis 13/09,11/10, 25/10 et 8/11.Hôtel de Ville sur RDV au 03 21 50 50 50de 9h à 12h et de 14h à 17h les lundis 06/09,20/09 et 18/10.Et aussi sur [email protected]• Jean CarnelPréfecture du Pas-de-Calais, rue FerdinandBuisson sur RDV au 03 21 41 27 35 de 9h à 12h et de 13h30 à 16h30 les lundis27/09, 11/10, 25/10, 08/11.Maison de Service M.T. LENOIR, quartier Saint-Pol sur RDV au 03 21 59 55 29de 9h à 12h les lundis 06/09, 20/09, 04/10, 18/10.- MÉDIATIONS FAMILIALESUDAF (Union Départementale des

Associations Familiales)Tous les mardis matin de 8 h à 12 h (informa-tions) et le dernier vendredi du mois de 8 h à12 h et de 14 h à 16 h (consultations) avec prisede RDV au PAD au 03 21 73 85 62.- CONCILIATEUR DE JUSTICEPAD de la Communauté Urbaine d’Arras à Saint-Nicolas-lez-Arras•Michel Grenier, tous les mercredis à partir de17 h, sur rendez-vous.•Pierre Vallin sur rendez-vous.•Gérard Bouchend’Homme sur rendez-vous.• Virginie Hubau sur rendez-vous.Hôtel de Ville place des HérosDe 14 h à 16 h. • Pierre Vallin, mercredi 15 septembre et 20 octobre.• Gérard Bouchend’Homme, mercredi 6 octobre et 3 novembre.

Sainte-Catherine local des permanences,pré-fabriqué salle des fêtes. Dès 14 h. • Se rapprocher de la mairie.- AIDE AUX VICTIMES ET INFORMATION

JUDICIAIRE (A.V.I.J.62)……03 21 71 62 00http : //www.avij-62.fr [email protected] gratuit du lundi au vendredi au PAD de la Com-munauté Urbaine d’Arras à Saint-Nicolas-lez-Arras.

PLATE FORME TÉLÉPHONIQUEDEPARTEMENTALE D’ACCÈS AU DROIT……0810 205 004 (prix d’un appeldepuis un poste fixe)ou 03 21 15 70 20 (solution plus avanta-geuse si vous appelez d’un téléphone porta-ble ou si vous avez un abonnement avecappel restreint)Du lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 14 h à 18 h.- CHAMBRE DÉPARTEMENTALEDES HUISSIERS…… 03 21 71 32 01 Permanence au 1 rue du Collège à Arras, le mardi de 10 h à 12 h et de 15 h à 17 h.- CHAMBRE DÉPARTEMENTALE

DES NOTAIRESPermanence téléphonique le mardi de 14 hà 18 h - N° vert 0800 33 56 87 (appel gra-tuit). Permanences les jeudi 16 septembre et 21 octobre de14 h à 17 h au PAD à Saint-Nicolas-les-Arras.- ORDRE DES AVOCATSDU BARREAU D’ARRASPermanences gratuites des avocats au PADde la Communauté urbaine d’Arrasà Saint-Nicolas-lez-Arras les lundi 6 et 20 septem-bre et les 4 et 18 octobre de 9 h à 12 h.Le nombre de consultations étant limité à 15, les numéros d’ordre sont à retirer à partir de 8 h 30.

• MÉDECIN DE GARDE

……03 21 71 33 33En cas d’absence de votre médecin traitant (lesoir, le week-end et les jours fériés, contactez lecentre de réception et de régularisation desappels libéraux qui vous indiquera le médecin degarde de votre secteur géographique.

• PHARMACIE DE GARDE

www.servigardes.frCe service sera complété par un dispositif d’appeltéléphonique au 0825 74 20 30.

• CENTRE HOSPITALIER D’ARRAS……03 21 21 10 10boulevard Besnier

• CENTRE DE DÉPISTAGE ANONYME ET

GRATUIT ……03 21 21 14 24situé au niveau des Consultations Ext. duCHA - Boulevard Besnier - Arras• Dépistage anonyme et gratuit (VIH-Hépatites-Syphilis…)• Réponse aux demandes d’informations• Conseils en matière de préventionMardi avec RDV de 16 h 30 à 18 h 30; Jeudi avecRDV de 13 h à 15 h et vendredi sans et avec RDVde 13 h 30 à 17 h 30.

• CENTRE DE SOINS SPÉCIALISÉ ENTOXICOMANIE……03 21 21 10 51CHA - Rue Auguste Dumand - Espace L. Weiss

• PAS-DE-CALAIS ALZHEIMER

Centre Hospitalier Boulevard Besnier Arras……03 21 71 35 28Permanence téléphonique : tous les joursau 03 21 71 35 28 (répondeur)

Permanence accueil : 1er et 3e samedi du mois de 9 h 30 à12 h, maison des sociétés, rue Aristide Briand.

• PRÉVENTION ALCOOLOGIE……03 21 21 19 96Rue Auguste Dumand. Espace Louis Weiss.

• RÉTINA FRANCEPermanences le 21 septembre et 19 octobreà la maison des sociétés, rue Aristide Briand,de 14 h 30 à 16 h 30. Contact : Nadine Gin-gembre au 06 76 49 73 03Informations pratiques et juridiques afin d’aiderles personnes atteintes de déficience visuelle àmieux vivre leur handicap.

• CENTRE DE PLANIFICATION

ET D’ÉDUCATION FAMILIALE

……03 21 24 40 30- 17, boulevard de StrasbourgLundi : 13 h - 18 h - Mardi : 13 h - 18 hMercredi : 9 h -18 h - Jeudi : 13 h - 18 h Vendredi : 13 h - 18 h. (Fermé pendant lesvacances scolaires, se rapprocher du CHA).

……03 21 21 17 60- boulevard Besnier, au CHA……03 21 21 17 60Du lundi au vendredi de 8 h 30 - 18 h.

• EPILEPSIE-FRANCEPermanence le 2e mardi de chaque mois, de14 h à 17 h 30, à la Maison des Sociétés.

Du lundi au samedi de 9 h à 21 h. Le samedi de 9 h à 20 h.Le dimanche de 9 h à 13 h et de 15 h à 19 h.• CENTRE MÉDICO-SPORTIF

……03 21 23 35 862 boulevard du Général de Gaulle• PISCINE GEORGES DAULLÉ

……03 21 07 16 674 rue Rouault.Période scolaire• Lundi : 12 h - 19 h 45• Mardi : 17 h 30 - 19 h• Mercredi : 9 h 30 - 11 h 45 / 14 h 15 - 16 h 45• Jeudi : 17 h 30 - 20 h• Vendredi : 12 h 14 h / 17 h 19 h 45• Le samedi et le dimanche : fermeture* Sortie obligatoire des bassins 15 mn avant l’heure

de fermeture * Port du bonnet obligatoireAquagym• Lundi (petit bain) de 18 h 15 à 19 hVacances de la Toussaint• Fermée pour arrêt technique du 25 octobreau 7 novembre inclus.

• PISCINE ELIE DESBIN …03 21 58 00 33Rue Bocquet FlochelPériode scolaire• Lundi : fermeture hebdomadaire• Mardi : 11 h 45 - 14 h / 17 h 30 - 19 h• Mercredi : 9 h 30 - 10 h 45 / 15 h 30 - 18 h• Jeudi : 11 h 45 - 14 h / 17 h 30 - 19 h 30• Vendredi : 17 h 30 - 20 h• Samedi : 8 h 30 - 11 h 45 et 15 h 30 - 18 h• Dimanche : 9 h 30 - 12 h 30* Sortie obligatoire des bassins 15 mn avant l’heure

de fermeture. * Port du bonnet obligatoireAquagym (reprise le 21 septembre)• Mardi (petit bain) de 17 h 45 à 18 h 30

Vacances de la Toussaint• Du mardi au vendredi de 14 h à 18 h 30• Samedi de 9 h 30 à 12 h et de 14 h 30 à 18 h• Dimanche de 9 h 30 à 12 h 30 * Sortie obligatoire des bassins 15 mn avant l’heure

de fermeture. * Port du bonnet obligatoire. * Fermeturehebdomadaire le lundi. Fermée le 1er novembre (férié).


Septembre 2010 I Tribune

La Majorité Municipale Le groupe « ARRAS en Mieux »

Les Verts / L’Echappée Belle Le Front National

Un bien mauvais tour...

Le 27 juillet dernier, la Grand’Place d’Arras était ville étape du Mc’Do KidsIron Tour. La ville d’Arras a ainsi mis à disposition l’espace d’« Arras beach »à la multinationale emblématique du fast-food, sous prétexte de faire passerune bonne journée gratuite à des enfants de 6 à 12 ans. Les élus Verts dénoncent ce soutien. Encourager les enfants à voir dans le « roi du hamburger » un héros dusport, quelle aberration ! Les fast-food portent une évidente responsabilitédans la mauvaise alimentation des enfants et des jeunes. Les implications surleur santé (surpoids, obésité, diabète, maladies cardio-vasculaires…) ne ces-sent d’augmenter, et le Nord-Pas-de-Calais est malheureusement la régionde France la plus touchée par l’obésité des enfants.Offrir une vitrine à une entreprise qui participe au phénomène d’industria-lisation de l’agro-alimentaire, quelle misère ! Par sa production, par le modede consommation qu’il vulgarise, Mc’Do contribue au développement d’uneagriculture intensive et polluante.Les élus Verts proposent de tourner le dos à la « malbouffe ».Ils revendiquent pour les enfants arrageois le droit à une alimentation saine,et défendent un développement durable de notre territoire agricole. Nousproposons depuis longtemps d’introduire dans la restauration scolaire desproduits de l’agriculture biologique, et de productions locales. Une alimen-tation de qualité, sans pesticides, est la base d’une bonne santé. Notre col-lectivité s’engagerait ainsi dans le soutien à une agriculture locale, à échellehumaine.Bio ou Mc’Do… tout est affaire de choix.

Laure OLIVIER / Alain [email protected]

Pendant les vacances, les travaux ont continué

L’été est pour nous toujours propice à mener des travaux urbains quiseraient plus perturbant le reste de l’année. Exceptée, bien sûr, la réfectionde la place des Héros, le grand chantier du siècle, qui se poursuit jusqu’à lafin de l’année.Ainsi le quartier ouest continue de se transformer et, cet été, toute la voi-rie du secteur Peguy, dans l’environnement de la nouvelle médiathèque etde la Maison de Services, a été restructurée. Notre souci est toujours leconfort du déplacement, mais aussi la sécurité, et c’est pourquoi nous avonsadouci l’angle Péguy-8 Mai.Les vacances ont vu naître aussi une autre piste cyclable au Polygone, 724mètres entre le lycée Savary et l’avenue du Mémorial qui pourront aussiêtre empruntés par les sportifs pour leur footing. Il s’agit là de la premièreréalisation du plan vélo auquel nous nous sommes engagés.La promotion du tourisme, aussi, est une de nos orientations principales etnous avons créé rue des Rosati, face à la Chambre des Métiers, six places destationnement pour les camping-cars, proches du centre ville.Enfin, nous avons aménagé une partie des sous-sols du palais Saint-Vaast afind’accueillir le centre de supervision de télé-surveillance des grands sitesurbains. La surveillance des parkings y sera aussi transférée. Il est indéniableque la délinquance est la plus forte dans les zones urbaines les plus fréquen-tées et nous voulons ainsi assurer un effet dissuasif de prévention, toujourspour permettre aux Arrageois de vivre leur ville en toute sécurité.Ainsi, pendant que vous profitiez de vos vacances, votre ville continuait dese transformer avec l’exigence constante, dans chacune de nos entreprises,du développement durable.

SECURITE ; SECURITE ; SECURITE…

Quel été… Pas un discours du Président SARKOZY, pas une interventionde ministre sans aborder le thème de la sécurité, conduisant même ce gou-vernement à prendre des décisions, incompréhensibles, parfois absurdes,voire dangereuses.Fallait-il en parler autant pour que finalement nos concitoyens remarquentl’échec total de ce gouvernement sur ce qui aura été le thème principal dela campagne de N. SARKOZY ?Fallait-il que le ministre de l’Industrie M. Christian ESTROSI maire de NICEs’attaque bêtement et par erreur à la ville de LILLE pour les caméras de sur-veillance, ville où l’insécurité est mieux traitée qu’elle ne l’est à NICE.Cela lui permet au moins d’éviter de parler de l’échec de la politique indus-trielle dont il a la charge.Même le ministre de l’Education Nationale M. Luc CHATEL y va de son cou-plet sur un ton sarkozien : « désormais ce sera la tolérance zéro dans nos éta-blissements scolaires ».Craindrait-il les conséquences de la politique menée dans ce pays enmatière d’éducation ?N’oublions pas que la suppression de 16 000 postes d’enseignants conduit àune augmentation des effectifs dans les classes.N’oublions pas que la suppression des Instituts de Formation des Maîtres vadésormais placer le lauréat du concours du professorat directement faceaux élèves, sans qu’il ait eu un minimum de formation pédagogique. Il aura bien droit à quelques jours de formation en cours d’année, mais sison remplacement pose problème, un étudiant n’ayant pas encore passé leconcours pourra l’assurer.L’insécurité se traite non avec des affirmations, mais avec une politique diffé-rente.Allez, bonne rentrée…

Le groupe ARRAS EN MIEUXAlain Fauquet, Karine Boissou, Bertrand Alexandre,

Colette Vilette, Jean-Pierre Ferri, Françoise Duforets, Bertrand [email protected]

Le texte de Jean-Marc Mauricene nous est pas parvenu dans les délais nécessités

par l’impression du magazine.

34 Septembre 2010Arras Actualités

Permanences des élus I Septembre 2010

Permanences et coordonnées sur www.arras.fr

CONSEILLERS DE LA MAJORITÉ

Zohra OUAGUEF - [email protected] à La Personne et InsertionSur RDV en mairie ✆ 03 21 50 51 86.

Marylène [email protected] RDV en mairie ✆ 03 21 50 51 87.

Danièle [email protected] - Conseillère déléguée de la CUASur RDV en mairie le jeudi matin.✆ 03 21 50 50 81 (service logement)

ou 03 21 50 51 86 (pour tout autre problème).

Jeannine [email protected] Public, Cadre de Vie et Exécution BudgétaireSur RDV le mardi matin et le jeudi toute

la journée en mairie. ✆ 03 21 50 51 82.

Nathalie [email protected] Etudiante et UniversitéSur RDV le mercredi de 10 h 30 à 12 hen mairie. ✆ 03 21 50 51 85.

David [email protected]ôle de gestion, nouvelles technologies,commission des impôts directsSur RDV en mairie ✆ 03 21 50 51 87.

Nicole [email protected] Agées et Personnes HandicapéesSur RDV en Mairie ✆ 03 21 50 51 86.

Hugues MORTIER [email protected] Juridiques, Commission d’Appel d’Of-fres et Assurance, Commission de Sécurité etd’Accessibilité - Conseiller délégué de la CUA

Sur RDV le mardi en mairie. ✆ 03 21 50 51 87.

Philippe [email protected] charge des conseils consultatifs de quartierSur RDV le premier jeudi de chaquemois de 9 h à 10 h en mairie.

✆ 03 21 50 51 82.

Mickaël [email protected] municipalVice-président de la CUA, délégué à la Promo-tion de la Santé

Sur RDV le jeudi 23 septembre de 16 h à 18 h, à laMaison de services M.T. Lenoir. ✆ 03 21 50 51 82.

Claude [email protected] municipal, Vice-Président de la CUAchargé de la Cohésion Sociale et de la SécuritéPermanence le mercredi 22 septembre

de 9 h 30 à 11 h 30 au CSAO, 39 avenue de l’Hip-podrome. ✆ 03 21 50 51 82.

Jean-François [email protected] municipal, Vice-Président de la CUAchargé des transportsSur RDV en mairie. ✆ 03 21 50 51 82.

Jacques [email protected] municipal, Vice-Président de la CUAchargé de l’emploi et de l’insertion.Sur RDV en mairie. ✆ 03 21 50 51 82.

Dominique [email protected]Équipements CulturelsSur RDV en mairie ✆ 03 21 50 51 85.

Yves [email protected] Militaires et Patriotiques, Vice-Président de la CUASans RDV le mardi de 10 h à 11 h en

mairie. ✆ 03 21 50 51 85.

Claire [email protected] EnfanceSur RDV en mairie ✆ 03 21 50 51 86.

Marc [email protected] SportifsSur RDV en mairie. ✆ 03 21 50 51 82.

Véronique [email protected] marchés publics et excécution budgétairePermanence le mardi 7 septembre de 10 h à11 h en mairie. ✆ 03 21 50 51 87.

Matthieu [email protected] CulturelSur RDV le lundi de 9 h à 12 h, en mai-rie. ✆ 03 21 50 51 82.

Alain FAUQUET Arras en MieuxPermanences à l’Hôtel de Ville lesamedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou surrendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.

Denise BOCQUILLET [email protected] Humaines Conseillère déléguée de la CUAPermanences de 10 h à 12 h, les 8 sep-tembre, centre J. Jaurès ; 15 septembre

Maison de quartier Colucci ; 22 septembre centreA. Torchy ; 29 septembre Maison des Sociétés et 6octobre centre L. Blum ✆ 03 21 50 51 83.

ADJOINTS

Frédéric LETURQUE [email protected]ésion Sociale et Renouvellement Urbain,Vice-Président de la CUAPermanence le jeudi 9 septembre de

9 h à 11 h 30 en mairie ✆ 03 21 50 51 86 ou06 08 74 89 75.

Philippe [email protected], Patrimoine et ConstructionsDurables, Conseiller Régional, Vice-Présidentde la CUA

Permanence le mardi 7 septembre de 10 h 30 à12 h en mairie ✆ 03 21 50 51 87.

Annie [email protected] RDV le jeudi de 14 h 30 à 18 h enmairie ✆ 03 21 50 51 82.

Hélène [email protected] Civil, Elections et Relations InternationalesSur RDV en mairie ✆ 03 21 50 50 15.

Thierry [email protected]

Domaine PublicSur RDV en mairie le mercredi de10 h 30 à 12 h ✆ 03 21 50 51 82.

Thérèse [email protected] Verts et à la PropretéSur RDV en mairie le mercredi de 14 h à17 h ✆ 03 21 50 51 82.François DESMAZIÈ[email protected] www.desmaziere.com

Finances et Administration ElectroniqueSur RDV en mairie le samedi de 9 h 30 à 11 h✆ 03 21 50 51 87.Evelyne [email protected] RDV en mairie ✆ 03 21 50 51 85.

Alexandre [email protected] et Vie EtudianteSur RDV en mairie ✆ 03 21 50 51 85.

François-Xavier [email protected] et Tourisme Conseiller délégué de la CUASur RDV en mairie ✆ 03 21 50 51 85.

Nadine [email protected]êtes et CommercesSur RDV en mairie ✆ 03 21 50 51 85.

Jean-Marie [email protected] d’Arras, Sénateur du Pas-de-Calais, Président de la Communauté UrbainePermanences le jeudi 9 septem-

bre de 9 h 15 à 11 h au Centre Social Jean Jaurèset le jeudi 7 octobre de 14 h 30 à 16 h 30 en Mai-rie. Contact : 03 21 50 51 82.

CONSEILLERS DE L’OPPOSITION

Bertrand ALEXANDRE Arras en MieuxPermanences à l’Hôtel de Ville lesamedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou surrendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.Bertrand LOUCHART Arras en MieuxPermanences à l’Hôtel de Ville lesamedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou surrendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.

Colette VILETTE Arras en MieuxPermanences à l’Hôtel de Ville lesamedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou surrendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.Jean-Pierre FERRI Arras en MieuxPermanences à l’Hôtel de Ville lesamedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou surrendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.

Françoise DUFORETS Arras en MieuxPermanences à l’Hôtel de Ville lesamedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou surrendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.Alain SELLIER é[email protected] à l’Hôtel de Ville, bureau22, le jeudi de 9 h 30 à 11 h 30 et surrendez-vous. Contact : 06 82 11 21 62.Laure OLIVIER é[email protected] rendez-vous à l’Hôtel de Ville,bureau 22. Contact : 06 85 92 66 30.

Jean-Marc MAURICE Front NationalPermanence les lundis de 15 h à 18 h àl’Hôtel de Ville, bureau 21 ou sur ren-dez-vous. Contact : 06 77 20 11 81.

Karine BOISSOU Arras en MieuxPermanences à l’Hôtel de Ville lesamedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou surrendez-vous. Contact : 03 21 21 60 15.

Martine [email protected] des quartiers (FTU, CH…)Sur RDV en mairie ✆ 03 21 50 51 86.

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