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Les élèves lusophones (3 ème 1, 2, 3) ont travaillé le thème suivant : « CAPOEIRA » Les origines : La capoeira est un art martial afro-brésilien qui puiserait ses racines dans les méthodes de combat et les danses des peuples africains du temps de l'esclavage au Brésil. Elle se distingue des autres arts martiaux par son côté ludique et souvent acrobatique. Plus qu’une simple lutte ou qu’une danse rituelle, la Capoeira est l’expression d’un peuple opprimé qui revendique sa liberté avec sa joie de vivre et sa violence mêlées. La technique : Les pieds sont très largement mis à contribution durant le combat bien que d'autres parties du corps puissent être employées telles que les mains, la tête, les genoux et les coudes. Pratiquée en musique au son des berimbaus, atabaques, pandeiros, agogos la Capoeira n’en est pas moins un art de combat redoutable, un combat sans merci pour la survie où l’intelligence , la ruse , l’agilité et la stratégie priment sur la force brutale et la puissance physique. Besouro : Besouro Mangangá, (1885-1924) est considéré comme le plus grand capoeiriste de tous les temps, comme le maître des

Académie de Versaillesblog.ac-versailles.fr/.../HISTOIRE_DES_ARTS.docx · Web viewEduardo Souto de Moura D'une capacité de 30 000 places, il s'agit de l'un des stades les plus spectaculaires

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Les élèves lusophones (3ème 1, 2, 3) ont travaillé le thème suivant :

« CAPOEIRA »

Les origines :

La capoeira est un art martial afro-brésilien qui puiserait ses racines dans les méthodes de combat et les danses des peuples africains du temps de l'esclavage au Brésil. Elle se distingue des autres arts martiaux par son côté ludique et souvent acrobatique.

Plus qu’une simple lutte ou qu’une danse rituelle, la Capoeira est l’expression d’un peuple opprimé qui revendique sa liberté avec sa joie de vivre et sa violence mêlées.

La technique :

Les pieds sont très largement mis à contribution durant le combat bien que d'autres parties du corps puissent être employées telles que les mains, la tête, les genoux et les coudes.

Pratiquée en musique au son des berimbaus, atabaques, pandeiros, agogos la Capoeira n’en est pas moins un art de combat redoutable, un combat sans merci pour la survie où l’intelligence, la ruse, l’agilité et la stratégie priment sur la force brutale et la puissance physique.

Besouro :

Besouro Mangangá, (1885-1924) est considéré comme le plus grand capoeiriste de tous les temps, comme le maître des maîtres. Son nom Besouro (petit insecte volant, scarabée) vient de la légende qui raconte qu'il se transformait en scarabée lorsque ses adversaires devenaient trop nombreux. Il pouvait ainsi s'échapper en s'envolant. En 2009, un film sur sa vie a été réalisé : Besouro Le Maître De Capoeira.

Les élèves de section européenne (3ème 1, 2, 3) ont travaillé les trois thèmes suivants :

I. Vik Muniz et le « Jardim Gramacho ».

Les activités ont été menées à travers le reportage Waste Land.

VIK MUNIZ :

Né en 1961 au sein d’une famille de la classe ouvrière de São Paulo, Vik Muniz part très vite à New York où il vit et travaille depuis 1980.

S’il a commencé sa carrière comme sculpteur, il s’est de plus en plus intéressé aux reproductions photographiques pour finalement ne se consacrer qu’à la photo. Dans son processus créatif, il se sert d’une multitude de matériaux incongrus : poussière, fil à coudre, confiture, chocolat, ketchup, jouets, choisis pour leur rapport à l’image qu’ils dépeignent. Vik Muniz reconstruit des images issues de l’histoire de l’art ou des médias.

Son travail a rencontré à la fois un succès commercial et critique et a été exposé dans le monde entier. Son exposition au MAM de Rio est d’ailleurs arrivée en seconde position en termes d’affluence, juste derrière Picasso. C’est là que Vik a exposé pour la première fois PICTURE OF GARBAGE (les photographies dont il est question dans Waste Land)

WASTE LAND :

Pendant trois ans, Waste Land suit l’artiste brésilien à Jardim Gramacho banlieue de Rio. Dans la plus vaste décharge du monde, il retrouve son Brésil natal pour un projet artistique inédit : photographier les « catadores » dans des mises en scènes composées à partir d’objets et matériaux rescapés des poubelles.

Tout au long de cette aventure, le projet va prendre une toute autre dimension. Au fur et à mesure de sa collaboration avec ces personnages hors du commun, Vik va saisir tout le désespoir et la dignité des catadores.

Waste Land propose une réflexion sur la responsabilité de l’artiste envers son environnement et sur l’idée utopique qu’une œuvre peut parfois changer une vie. Vik s’interroge sur les éventuelles blessures que pourraient causer le changement de mode de vie que son projet artistique offre ponctuellement aux catadores, une parenthèse enchantée dans leur quotidien plutôt terrible…

Le film a été dédié à Valter, un catador, qui disait si justement « 99 n’est pas 100 ». Une seule canette, un seul catador peut faire la différence.

Valter

Qu’est qu’un catador ?

Leur activité consiste à « trier et extraire manuellement des matériaux recyclables divers et réutilisables depuis les déchets mélangés, dans les décharges légales et illégales » (Organisation internationale du Travail)

Cette activité peut être insalubre, dangereuse et elle est généralement considérée comme dégradante.

La décharge en quelques chiffres :

7000 tonnes de déchets chaque jour (70% des ordures de Rio et des alentours)

3000 catadores travaillent sur la décharge.

Le gouvernement brésilien a promis des Jeux olympiques « propres » en 2016. En juin 2012, le Jardim Gramacho a donc fermé ses portes.

II. EDUARDO SOUTO DE MOURA

Eduardo Souto de Moura est né en 1952 à Porto. Il a étudié l'architecture à l'Université des Beaux Arts de sa ville natale. Il allie le travail d'architecte à celui de professeur, proposant cours et conférences dans les écoles d'architecture du monde entier.

L’architecture de Souto de Moura est difficile à définir. L’un des traits caractéristiques en est la simplicité. De plus, la reconnaissance internationale, méritée, de ses oeuvres tient à sa capacité à intégrer modernité et tradition, à réconcilier matériaux et techniques de construction et à professer un respect profond du lieu.

Souto de Moura est le deuxième architecte portugais, après Siza Vieira en 1992, à obtenir le Pritzker en 2011.

O ESTÁDIO MUNICIPAL DE BRAGA

Le Stade Municipal de Braga est un stade de football à Braga au Portugal construit par l'architecte portugais Eduardo Souto de Moura.

D'une capacité de 30 000 places, il s'agit de l'un des stades les plus spectaculaires du monde, doté de deux tribunes latérales. Il fut construit dans la roche : en effet, ses deux extrémités sont le flanc de la colline. Il est aussi doté d'un toit qui permet d'attirer la lumière naturelle pour alimenter la pelouse.

III. OSCAR NIEMEYER

Né en 1907 à Rio, Niemeyer a révolutionné l’architecture moderne (auteur de 600 projets à travers le monde). Il est reconnaissable pour son style minimal et les courbes sensuelles de ses bâtiments :

« Ce n’est pas l’angle qui m’attire. Ni la ligne droite, dure, inflexible. Ce qui m’attire, c’est la courbe sensuelle que l’on trouve dans le corps de la femme parfaite.»

C’est un pionnier de l’utilisation du béton dont le chef-d’œuvre est la ville de Brasília qu’il a créée, avec l’urbaniste Lúcio Costa, à la demande du président Juscelino Kubitschek. La ville, inaugurée le 21 avril 1960, lui permet de remporter de nombreux prix dont le Pritzker, le Nobel de l’architecture, en 1988.

Musée d’Art Contemporain - Niterói (Rio de Janeiro)

Palais du Planalto, siège du gouvernement, Brasília

Palácio da Alvorada (palais de l’aurore), résidence officielle du président. Brasília.

Congrès National, Brasília

Cathédrale « Nossa Senhora Aparecida », Brasília

Siège du Parti Communiste à Paris