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Le mensuel des étudiants de l’école secondaire De Rochebelle Le mensuel des étudiants de l’école secondaire De Rochebelle Le mensuel des étudiants de l’école secondaire De Rochebelle Le mensuel des étudiants de l’école secondaire De Rochebelle ANNÉE IV, VOLUME 6 FÉVRIER 2013 DE ROCHEBELLE CONFÉRENCE DE ROBERT JASMIN AMBIANCE AMBIANCE AMBIANCE AMBIANCE Page 2 Page 2 Page 2 Page 2 DE ROCHEBELLE CONFÉRENCE DE JASMIN ROY OSTI DE FIF Page 3 MONDE 30 HEURES DE FAMINE Page 6 DIVERS L’ÉLIMINATION DU SOU NOIR Page 9 SPORTS ENTREVUES AVEC DES LASERS Page 10

Accrocheur Février

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Édition Février

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Page 1: Accrocheur Février

Le mensuel des étudiants de l’école secondaire De Rochebelle Le mensuel des étudiants de l’école secondaire De Rochebelle Le mensuel des étudiants de l’école secondaire De Rochebelle Le mensuel des étudiants de l’école secondaire De Rochebelle

ANNÉE IV, VOLUME 6 FÉVRIER 2013

DE ROCHEBELLE

CONFÉRENCE DE ROBERT

JASMIN

AMBIANCEAMBIANCEAMBIANCEAMBIANCE Page 2Page 2Page 2Page 2

DE ROCHEBELLE CONFÉRENCE DE JASMIN ROY

OSTI DE FIF Page 3

MONDE

30 HEURES DE FAMINE

Page 6

DIVERS

L’ÉLIMINATION DU SOU NOIR

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SPORTS

ENTREVUES AVEC DES LASERS

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2 ___ DE ROCHEBELLE _______________________ L'ACCROCHEUR, FÉVRIER 2013

Conférence de Robert Jasmin

InoubliableInoubliableInoubliableInoubliable Camille Rivard et Chloé Guilbert-Savary

Monsieur Robert Jasmin a perdu son fils alors que c e dernier n’avait que 13 ans. Il en fut très marqué et a décidé d'écrire un livre sur la courte vie d'Alexandre. Récemment, il est venu donner des conf érences très touchantes à l'école sur notre relation avec la vie et la mort mais aussi sur l’importance de lire.

Dans la semaine du 21 janvier, Monsieur Jasmin est venu à l'école rencontrer les secondaires deux pour la conférence Lire sa vie. Celle-ci portait d’abord et avant tout sur l’importance que devrait avoir la lecture dans nos vies.

La lecture dans nos vies

Lire? Oui. Selon Robert Jasmin, lire est le seul moyen d’enrichir notre vocabulaire et ainsi, d’apprendre à s’exprimer. Tellement de conflits et de malentendus pourraient être éradiqués si les gens savaient s’exprimer et s’ils avaient les mots pour le faire. Comme nous percevons seulement un lexique de base et tout à fait utilitaire dans la vie courante, il nous serait alors impossible d’apprendre une certaine nomenclature. Or, en lisant, nous photographions les mots parcourus et ils s’impriment dans notre tête. Ainsi, le seul moyen pour acquérir un vocabulaire riche serait de passer par la lecture.

Tout au long de la conférence, Robert nous a confié son amour pour la lecture.. lui-même ayant dévoré de pleines bibliothèques!

Aujourd’hui, il a publié une œuvre bibliographique dans laquelle sont consignés les fruits d’une réflexion développée au fil de l’existence d’Alexandre. Propos qui viennent ajouter à notre conscience souhaitée de la vie et aussi de la mort.

Le temps d’Alexandre

Alexandre est né avec une maladie extrêmement rare. Les médecins ont alors annoncé aux parents qu'il ne dépasserait pas l'âge de 3 ans. Le jeune garçon passa une bonne partie de sa triste enfance à l'hôpital. Chaque jour s’avérait un combat pour M. et Mme Jasmin. Le matin, ouvrir la porte de la chambre était tout un défi. Alexandre avait-il attrapé quelque chose et était-il mort dans son sommeil? Les années passèrent et le garçon, quoique très faible, restait vivant. À 13 ans, il mourut après avoir apprécié chaque moment de sa courte vie. Depuis, M. Robert assiste à une rencontre annuelle pour aider des parents dont les enfants sont décédés .

La conférence de Monsieur Jasmin avait pour but premier de nous faire comprendre qu'il fallait profiter de chaque instant et ne pas

avoir peur d'essayer de nouvelles choses. Il ne faudrait surtout pas passer à côté de quelque chose d'extraordinaire et le regretter plus tard. De plus, il ne faut absolument pas attendre que le temps nous soit compté pour comprendre à quel point nous sommes chanceux d'être en vie. Il nous a aussi dit qu'il fallait toujours saisir l'occasion d'apprendre de nouvelles choses et de profiter de chaque petit moment chose que la vie nous apporte. En général, les élèves ont adoré la présentation. Les commentaires étaient excellents et tous ont été très touchés. Ils ont trouvé l'histoire d'Alexandre très inspirante et elle leur a ouvert les yeux.

Robert Jasmin

Robert Jasmin est avocat de formation et sociologue. Il fut attaché politique auprès de trois ministres au Québec puis commissaire du travail. C’est un fervent militant altermondialiste et est socialement très impliqué. Il est maintenant écrivain et conférencier.

Glee ClubGlee ClubGlee ClubGlee Club Camille Rivard

Le Glee Club de Rochebelle a récemment participé à une compétition de chant contre les écoles Jésus-Marie, Mont Saint-Sac rement et l'Académie Saint-Louis. Il en est sorti grand gagnant et a rem porté un prix de 1000$ au studio d'enregistrement DreyWorld.

Le vendredi 1er février, la compétition des différents Glee Clubs a eu lieu à la Salle Dina-Bélanger. Excluant Rochebelle, les écoles présentes étaient Jésus-Marie, Mont Saint-Sacrement et l'Académie Saint-Louis. De plus, le groupe les «Rainbows» est venu. Les membres chantaient à capella et faisaient la musique avec la bouche. Ils ont imité des trompettes, des saxophones, des guitares, etc.

Ils étaient vraiment divertissants! Pour en revenir à la compétition, les différentes écoles devaient interpréter 2 ou 3 chansons et présenter de belles chorégraphies. Nous avons entendu deux versions de «Some Nights», un remix de «Someone Like You» et de «Rumour Has It» et plusieurs autres chansons populaires. Les groupes se sont vraiment dépassés! Les critères des juges étaient la performance vocale, l'aisance sur

scène, l'originalité, etc. Après avoir délibéré quelque temps, les juges s'étaient mis d'accord. Le Glee Club de Rochebelle avait offert une prestation incroyable et était le vainqueur! Les filles se montrèrent très émues et eurent droit à une ovation debout. Elles ont gagné un certificat de 1000$ pour enregistrer des chansons au studio DreyWorld.

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Conférence de Jasmin Roy

«Osti de fif!Osti de fif!Osti de fif!Osti de fif! » Jessy et Kelly Gelot Jeudi 31 janvier, à la première période, le 1 er cycle a eu droit à une conférence de M. Jasmin Roy. Cette conférence était émouvante, inspirée de vrais faits touchants.

Jasmin Roy est comédien, reporter, chroniqueur et écrivain. Après sa sortie de l’École Nationale de Théâtre, le grand public le découvre lorsqu’il décroche le rôle de Mathias Bélanger dans la populaire émission Chambres en ville. Il est toujours prêt à relever de nouveaux défis.

Il a publié sa biographie en septembre 2010, dont le titre est Osti de fif!. Dans ce livre, il explique les années au cours desquelles il a vécu de l'intimidation, et qu'à sa naissance il avait un léger handicap aux jambes, expliquant le fait qu'il est plus faible des jambes que les autres garçons de son âge.

Il a accompli plusieurs projets malgré cette période d'intimidation à l'école. Après des années lui vint l'idée d'un nouveau défi : faire des conférences dans les écoles. Comme celle qui a été présentée à l'école et dont cet article traite.

Jasmin Roy se faisait traiter de « fif,

tapette, moumoune ». Il devait composer avec l'intimidation et son attirance envers les garçons. Maintenant Jasmin Roy vit très bien avec cela.

Sa fondation

Jasmin supporte une fondation nommée «La fondation Jasmin Roy» qui a pour mission de lutter contre la discrimination, l'intimidation et la violence faites aux enfants dans leur milieu scolaire primaire et secondaire. La fondation organise diverses initiatives visant une meilleure intervention auprès des victimes et des intimidateurs. Celle-ci collabore avec des institutions gouvernementales pour instaurer les dispositions nécessaires et contrer ce phénomène qui dure depuis déjà trop longtemps : l'intimidation.

La conférence

Jasmin Roy a abordé plusieurs thèmes dont l’intimidation, l’homophobie, la

dépression et l’estime de soi. Tous les exemples sont tirés d'histoires vraies, ce qui les rend très touchants. Jasmin Roy se basait sur des études pour démontrer, par exemple, les troubles mentaux suite à de l'intimidation. Aussi il a raconté aussi que 56% des jeunes qui se font traiter de tapette ou de fif ne sont pas homosexuels. Jasmin Roy a parlé entre autre de son histoire; il a été intimidé dans sa jeunesse et a survécu à des troubles d'anxiété généralisés et de dépression causés par les nombreuses années où il a dû subir de l'intimidation dans son milieu scolaire. Il raconte que son homosexualité s'est déclaré en 2e secondaire et que, lorsqu'il l'a annoncé à ses parents, tous les deux l'avaient bien pris. Il affirme de ne pas être gêné de déclarer son attirance envers les garçons.

En résumé, c'était une très belle conférence.

Les sentinelles Les sentinelles Les sentinelles Les sentinelles Frédérique Bégin-Auclair, en collaboration spéciale

Vous écouter, vous comprendre, vous supporter, c’es t leur mission. Depuis quelques années, Les « Sentinelles » gardent l’œil ouvert à De Rochebelle.

C’est quoi Les Sentinelles?

C’est une équipe formée de 10 membres du personnel, répartis au PFL, PGV, PJR et PMV. Ils ont étés formées par le Centre de prévention du suicide et partagent touts un objectif commun : le bien-être de chacun et chacune d’entre vous.

C’est pour qui?

Pour toi, si ça ne va pas, ou encore pour un(e) ami(e) dont l’état te préoccupe. Des motifs comme les conflits familiaux,

l’isolement, les échecs scolaires, la toxicomanie, la violence, les abus sexuels, le deuil, la perte amoureuse, etc, peuvent te mener à consulter une sentinelle.

Peu importe le motif, n’oublie pas qu’elles sont là pour toi, qu’elles ne te jugeront pas et que le service est confidentiel.

Si le problème est trop grave, Les Sentinelles connaissent des ressources vers lesquelles te guider.

Comment les rencontrer?

1. Jette un coup d’œil aux affiches situées dans les secrétariats, toutes les sentinelles y sont identifiées.

2. Demande à la secrétaire de faire un message à la sentinelle que tu veux rencontrer.

3. Contacte directement les sentinelles

« T’es important pour nous »

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Conférence-spectacle

IVYIVYIVYIVY : le slameur: le slameur: le slameur: le slameur Marie-Pierre Rancourt

-Le quoi? Le slameur. En fait, quand on parle de sl am, on désigne l’acte de lire ou réciter un texte poétique à un public, mais de façon plus «entraînante» que ce que faisaient les poètes des d écennies précédentes. Théoriquement, on le fait sans instrument, mais bon , on peut s’en permettre.

On a cette manie de qualifier la poésie de chose «dépassée», mais comme le dit Ivy lui-même, on y revient toujours, malgré nous. Parce qu’il y en a encore énormément –même des jeunes, oui, oui! – qui déclarent leur amour avec un poème, qui se plaisent à faire rimer des phrases qui nous font voir plus loin que le bout de notre nez. C’est la poésie qui garde nos rêves collectifs bien en vie, et pour ça, il nous faut des artistes. Des musiciens, des chansonniers, mais aussi des slameurs.

Ivy c’est donc un slameur québécois, d’ascendance polonaise, né en 1966. Il a participé à la popularisation du slam au Québec en créant entre autres la Ligue Québécoise de Slam (LIQS) et a à son actif deux albums. En premier, en 2008, Slamérica, et tout récemment Hors des sentiers battus.

C’est un des enseignants en français de quatrième secondaire en formation générale, M. Gilles Julien, qui a décidé d’inviter IVY

à de Rochebelle dans le cadre des projets de niveau; ce sont donc les élèves de quatrième et de cinquième secondaire qui ont assisté aux représentations.

Slam à De Rochebelle

Honnêtement, on eût pu croire que personne ne savait trop à quoi s’attendre, si ça allait être une conférence ou un spectacle, mais étrangement, on ne le savait pas plus après que l’évènement ait eu lieu. On a entendu plusieurs de ses compositions, et entre chacune d’elles il parlait quelques minutes de ses expériences, de ce qu’il l’avait mené là. On nous avait dit à notre cours de français précédent la conférence qu’on pouvait si on voulait écrire un slam, compte tenu qu’à la fin de la période dont chaque niveau disposait avec le slameur, il y avait une période réservée aux questions et aux prestations pour ceux qui le désiraient. Les quelques-uns qui avaient bel et bien écrit quelque chose ont offert à leurs confrères et consœurs une expérience tout de même assez intéressante. Durant la période de

questions, nous avons pu apprendre pourquoi l’artiste a choisit le nom «IVY», un nom à consonance anglophone pour un défenseur de la langue française. Ce serait en fait un surnom qu’un de ses amis lui aurait donné et ce serait resté, parce qu’après tout, il n’y a pas énormément de surnoms attribuables à des gens avec des prénoms si courts que Ivan.

J’ai du mal à dire aux gens : «Écoutez telle chose, c’est excellent!» parce que ce qui est excellent pour moi ne l’est pas nécessairement pour les autres, c’est une question de goûts. Mais à tous ceux qui ne connaissent pas le slam, vous pouvez aller y jeter un coup d’œil. Le slameur le plus connu de monde francophone est d’après moi Grand Corps Malade, dont vous avez sans doute entendru parler.

Ce n’est évidemment pas du rock, mais ça mérite qu’on s’y arrête quelques minutes, le temps d’écouter les paroles et de se souvenir que c’est donc beau, des textes engagés, qui riment, qui font réfléchir.

La Coupe de ScienceLa Coupe de ScienceLa Coupe de ScienceLa Coupe de Science Chloé Guilbert-Savary

Le 21 janvier dernier, près d’une centaine d’élèves de l’école ont pris part à la journée à caractère scientifique organisée par l ’Université Laval. Au rendez-vous : défis technologiques.

CE jour-là, trois autobus pleins d’élèves de cinquième secondaire ont mis le cap sur l’Université Laval. Ceux-ci s’engouffraient dans les portes de l’établissement pour un événement bien précis : la Coupe de Sciences, qui entamait sa 6e année d’existence en 2013. Cette journée à caractère scientifique avait au programme des défis technologiques. Ainsi, en arrivant là, la joyeuse équipe qui avait concoctée lesdits défis nous les

présentèrent. Le premier défi était celui d’une buse avec laquelle nous pourrions réussir à faire augmenter la pression du jet d’eau sortant d’une pompe. Pour le second, une cible devait être atteinte avec un miroir et un pointeur laser. Enfin, une tour en bois devait être construite pour résister à une force latérale et verticale. Ainsi, nous avions 3 heures top chrono et 8 mains pour réaliser le tout. Après bien des maux de têtes et de montées d’adrénaline, les différentes équipes

défilèrent et expliquèrent tour à tour leurs constructions. Chacune était testée et un pointage alloué en fonction des performances. L’équipe formée de Guillaume Cloutier, Émil Grammond, Élie Gingras et Simon Lavoie fracassa les tableaux avec des résultats hautement performants. Ils se méritèrent donc la première place! Le prix du Jury fut remis à l’équipe d’Hana Gogalic, de Laurence Tremblay, Javier Cordoba et Chloé Guilbert-Savary.

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Février, le mois de la culture à l’écoleFévrier, le mois de la culture à l’écoleFévrier, le mois de la culture à l’écoleFévrier, le mois de la culture à l’école Marie-Pierre Rancourt

Le mois de février est le « Mois de la culture à l’ école », et l’école secondaire De Rochebelle a préparé pour vous plusieurs évèneme nts à caractère culturel!

Premièrement, les élèves de première secondaire du PEI, iront voir, le 18 février prochain, la pièce Lièvres et tortues qui porte sur les préjugés qui nous viennent au début si rapidement à propos des personnes montrant une déficiente intellectuelle. Compte tenu que les programme d’adaptation scolaire représente une importante facette à l’école de Rochebelle, les élèves de première année du Pavillon Félix Leclerc auront une chance de réfléchir aux préjugés dont ils ont dû prendre connaissance depuis leur arrivée au secondaire. Les élèves de deuxième secondaire PEI maintenant, auront droit,

toujours le 18 février, à la conférence d’une conceptrice de décors, Mme Luce Pelletier qui a notamment conçu les décors de la pièce Frankenstein, à laquelle les élèves de troisième secondaire ont assisté le 7 février.

En troisième secondaire, en plus de Frankenstein, iront à une conférence des « Grands Explorateurs », soit 270 jours autour du globe.

Les élèves du PGV, quant à eux, ont assisté le 8 février dernier à une activité intitulée «C’est quoi la culture pour moi», avec un prix à

gagner pour celui ou celle qui donait la réponse la plus réfléchie.

Au Pavillon Marie-Victorin maintenant, une sorte de librairie gratuite a été mise sur pieds: on peut y déposer des livres et en prendre, quand on veut. Merci à Michel Bois pour l’excellente idée!

Bon « Mois de la culture à l’école » à tous! Et j’espère que vous apprécierez ce qui a été préparé pour vous!

Festival d’hiver

À vos habits de neigeÀ vos habits de neigeÀ vos habits de neigeÀ vos habits de neige Chloé Guilbert-Savary

Il est de votre responsabilité de vérifier si votre nom apparait sur les listes des activités pour le Festival d’hiver du 20 févrie r.

20 février. Cette date ne sonne-t-elle pas une cloche? Non, oubliez votre anniversaire ou la semaine de relâche. Je parle bien naturellement du fameux Festival d’hiver. Cette journée organisée a pour but de promouvoir l’activité physique. Ainsi, cette année aussi, nous avons finalement réussi à atteindre le chiffre magique de 80% de participation… Cependant, dites-moi, vous, les 20%… Avez-vous manqué votre chance? Peut-être avez-vous manqué de temps? Ou préférez-vous être confortablement emmitouflé dans votre couverture de laine le jour F, comme dans festival d’hiver? Bien naturellement, nous avons eu droit à l’habituel marathon de brefs messages à l’intercom de Denis Drouin, inconditionnel organisateur de cette journée. Ainsi, pendant près de deux semaines, il nous rappelait patiemment que les fiches d’inscriptions

avaient étés distribuées dans toutes les classes et normalement, à chaque élève. Les kiosques d’inscriptions étaient ouverts et tenus par des bénévoles qui se relayaient de manière constante. Comme à tous les ans, la date limite pour l’inscription a été repoussée une semaine plus tard. Maintenant, dites-moi, avez-vous vraiment manqué de temps? Quant aux 80%, j’espère que vous avez repéré votre nom sur les fiches installées sur les différents babillards de chacun des pavillons. Personnellement, c’est toujours un moment fascinant : voir toutes ces personnes qui, l’une après l’autre vont défier la froideur de notre hiver.

Je dois aussi vous l’avouer j’attends impatiemment le matin du 20 février. Oui, pour aller en ski de fond, mais surtout pour l’espèce d’agitation frénétique qu’il y aura à De Rochebelle. J’imagine déjà comment

mes deux yeux feront deux tours dans leur orbite en constatant l’espèce d’agglomérat difforme de toutes les couleurs et motifs, plus extravagants les uns que les autres, grouiller et jaspiner. Du haut de mon trône (étant le palier des escaliers de la porte principale menant à notre merveilleuse école), je pourrais ralentir la cadence pour examiner le phénomène ahurissant, semblable à la mitose d’une pizza géante, s’offrant à moi : une masse incandescente d’élèves affublés de manteaux et pantalons de neige multicolores, emmitouflés jusqu’aux yeux de foulards fluorescents et garnis de leurs mitaines et tuques à pompons de la même teinte. À ma gauche, un prof sortira dehors et suspendra au bout de son nez de gigantesques lunettes de soleil. Assurément, une corrélation forte sera à établir entre la monture fumée et les rayons du style UV émis par les habits de neige pétants…

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6 ____ MONDE ____________________________ L'ACCROCHEUR, FÉVRIER 2013

30 heure30 heure30 heure30 heures de famine s de famine s de famine s de famine Ran Tao

Une fois par année, des jeunes se rallient et manif estent de manière pacifique contre la faim dans le monde. Ainsi, pend ant 30 heures, il se privent de nourriture pour amasser des dons pour am éliorer le sort de certains.

Qu’est-ce que c’est?

Le « 30 heures de famine » est un évènement mondial qui aide beaucoup d’enfants dans les pays défavorisés. Pour tout dire, c’est un organisme qui, une fois par année, rallie les jeunes de notre âge pour un jeûne de 30 heures, c’est-à-dire ne rien manger pendant ce délai. Cela les amène à vivre personnellement cette expérience que vivent des milliers d’enfants partout sur la planète à chaque jour et à ramasser des dons pour changer la vie de ces malheureux enfants.

Pourquoi?

Évidemment, on ne fait pas ça pour rien! La première raison est la malnutrition. Savais-tu qu’à chaque semaine que tu passes à dormir, t’amuser ou faire du sport (ou à trouver que tes cours sont inintéressants et que tes profs sont ennuyants), 26 000 enfants disparaissent de notre planète? Pourquoi? Parce qu’ils sont mal nourris! C’est à ce moment seulement que l’on se rend compte de tout le gaspillage dont nous sommes responsables!

Deuxièmement, on fait ça aussi pour apporter de l’aide, du soutien moral, de l’éducation et pour redonner de l’espoir à ces pauvres enfants. Toi, peu importe comment tu es, comment est ta famille, comment était ton enfance, pour toi, la vie n’est pas majoritairement associé à la prostitution, à la violence, aux viols et à l’itinérance. Pour la plupart, nous avons eu une enfance heureuse et sans soucis, une enfance normale, quoi! Mais pour ces jeunes, qui ont besoin

d’aide, ce n’est pas comme ça. Pour beaucoup d’entre eux, la prostitution, la violence et tout ça représentent la réalité. C’est pour cela qu’une partie des fonds recueillis va aux programmes d’aide, de soutien, d’éducation, etc.

Ah, l’éducation! Pour toi, ça doit paraître banal, voire même ennuyant ou sans intérêt. Peut-être ne penserais-tu plus de la même façon si tu étais un de ces enfants qui, pour leur survie, n’ont pas le luxe – et je dis bien le luxe – d’aller à l’école pour apprendre comme nous. Peut-être doivent-ils partir à la guerre pour leur pays, fouiller dans les dépotoirs ou travailler pour se nourrir ou déménager fréquemment pour se sentir en sécurité? Ou peut-être n’ont-ils tout simplement pas d’école, pas d’enseignants ni de fournitures? Quand on pense à tout ce à quoi nous avons accès ici, il n’y a pas de raison qu’ils n’aient pas droit à la même éducation que nous. Pour les aider, avec une partie de l’argent amassé, l’organisme construit et répare des écoles, fournit du matériel, embauche des enseignants, etc.

Et la dernière cause du 30 heures de famine : l’eau. Nous, on fait partie des 50% de la population mondiale qui a accès à l’eau potable quand nous le voulons. Mais l’autre moitié, elle, n’en a pas assez pour se laver ou même pour boire! As-tu déjà pensé à la quantité d’eau que tu utilises à chaque jour pour te laver, boire,

faire la vaisselle, et même tirer la chasse d’eau? Et les conséquences du manque d’eau? Toute une série! Problèmes de santé, insuffisance des récoltes, maladies graves, etc. Tous des problèmes que nous rencontrons très peu dans notre environnement. Ceux qui consacrent leur collecte de fonds à cette cause aident à fournir de l’eau potable à ceux qui en ont énormément besoin, mais qui n’en ont pas beaucoup.

Où va exactement l’argent?

La grosse majorité va aux programmes qui appuient l’évènement et qui apportent de l’aide aux enfants qui en ont besoin. À chaque année, l’organisme réussi à amasser des millions de dollars, ce qui contribue à changer positivement la vie de milliers de personnes dans le monde. Plus spécifiquement, si tu choisis de consacrer ta collecte de fonds à la cause de l’eau, alors tout l’argent que tu auras récolté aidera à sauver des vies qui sont sur le bord de mourir de soif. C’est la même chose pour les autres causes.

Ça t’intéresse?

Tu veux t’investir dans ce projet? Tu veux en connaître plus? Tu veux aider à sauver des vies? Va sur Google et tape « 30 heures de famine », ou parles-en à un enseignant ou tes parents si tu veux t’inscrire! Il y a même des prix à gagner!

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L'ACCROCHEUR, FÉVRIER 2013 ___________________ SPÉCIAL ST-VALENTIN___ 7

Roméo et JulietteRoméo et JulietteRoméo et JulietteRoméo et Juliette Marie Lebossé-Gautron Qui n’a jamais entendu parler de Roméo et Juliette? Bien, maintenant, qui connaît leur histoire? Et vlan! Dans les dents! Eh oui, c’est malheureux, mais très peu de personnes connaissent réellement c ette histoire dramatique. Dois-je dire pièce de théâtre? Bien, ch ers incultes, commençons!

La pièce Roméo et Juliette a été écrite par William Shakespeare, un auteur de génie, en 1595. L’histoire se passe en Italie et met en scène deux familles puissantes et constamment en conflit l’une contre l’autre. Les Montaigüe et les Capulet. Dans chacune de ces deux familles est né un enfant. Un garçon, nommé Roméo, chez les Montaigüe et, évidemment, une fille du côté des Capulet : Juliette.

Roméo est un jeune homme d’une vingtaine d’années charmeur, bien élevé et courtois.

Juliette, une jeune fille de quatorze ans, rêveuse, polie et pleine de sagesse.

Roméo est tout d’abord amoureux d’une femme qui s’est juré de ne jamais aimer. Voyant son malheur, Benvolio, son ami, lui propose d’aller à une fête des Capulet pour trouver une autre femme, plus belle. Ils y vont donc, le visage caché par un masque.

À ladite fête, le regard de Roméo tombe sur la douce Juliette. Soudain, cupidon frappe, autant le romantique que la douce jeune femme. Peu après, ils apprennent l’identité

de l’autre. Leurs cœurs se brisent. L’amour est impossible, à cause de la haine entre les deux familles.

Un soir, Roméo décide d’aller voir sous le balcon de celle qui a ravi son cœur. Ils se promettent alors de s’aimer en secret, sans penser au sang ennemi courant dans leurs veines.

Quelques jours plus tard, Mercutio, un autre ami de Roméo, décide de se battre avec Tybalt, le cousin de Juliette. Ce dernier blesse Mercutio et s’enfuit, laissant le blessé mourir sans le savoir. Un instant plus tard, le meurtrier revient, rapidement tué à son tour par Roméo qui se voit obligé de partir en exil, le sang des Capulet sur les mains.

Juliette se voit, de son côté, obligée de marier Pâris. Pour éviter cet évènement, elle boit une potion qui lui donne l’air d’une morte pendant quarante-deux heures. Le fiancé, la trouvant sans vie, la porte dans le tombeau des Capulet dans un cercueil découvert, selon la tradition.

Malheureusement, Roméo n’a pas été averti du stratagème et apprend que celle qu’il

aime est morte. Fou de chagrin, il se rend sur le lieu où repose sa douce moitié. Le jeune homme y trouve Pâris, qui le provoque en duel, et le tue. Roméo va ensuite près de la jeune fille et, en avalant du poison, met fin à ses jours sur un baiser à sa belle.

Peu de temps après, Juliette se réveille sur l’horrible spectacle de son bien-aimé, mort. Le cœur en miette, elle se tue avec le poignard de Roméo et tombe sur lui.

Je dois vous l’avouer, c’est assez déprimant…

Je dois aussi vous dire que le vocabulaire est très poussé. Débutants, attention!

En tout cas, si vous avez la chance de lire l’œuvre ou de voir la pièce, la comédie musicale ou un film de Roméo et Juliette… Apportez des mouchoirs!

Au juste… La phrase la plus connue de cette tragédie : « Ô Roméo! Roméo! Pourquoi es-tu Roméo? »

L’élimination du sou noirL’élimination du sou noirL’élimination du sou noirL’élimination du sou noir Félix Guilbert-Savary Malheureusement pour certains, la Monnaie royale ca nadienne a mi fin à la distribution de la pièce d'un cent. Cette décision à été prise a la suite de nombreuses études montrant la nécessité d'éliminer cette pièce qu’on qualifiait de chanceuse. En réalité, le sou noir co utait 1,6 ¢ a produire alors que sa valeur était moindre à cause de l’inflation. Les économies réalisées en éliminant le sou noir avoisinerons les 11 millio ns $.

Le sou noir n'était plus d'une grande utilité depuis l'inflation des prix. En plus d'alourdir nos poches, les Canadiens perdaient un temps fou a compter leur petit change aux caisses. Cette pièce n'était plus d'aucune utilité puisque nous ne pouvions même plus acheter quelque chose avec ce vulgaire sou !

Les pièces d'un cent en circulation conserveront leur valeur et les consommateurs pourront continuer de l'utiliser pour faire leurs paiements jusqu'à l'épuisement des stocks. Dorénavant, chaque transaction réglée en argent comptant devra être arrondie à un multiple de cinq. Par contre, si un paiement de fait par carte de

crédit ou de débit, le commerçant pourra alors facturer le montant exact.

D’ailleurs, notons que l'élimination du sou noir a déjà eu lieu avec succès en Australie, en Norvège, en Suisse et au Royaume-Uni.

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8 __ SPÉCIAL ST-VALENTIN _______________________ L'ACCROCHEUR, FÉVRIER 2013

La science du bouche à boucheLa science du bouche à boucheLa science du bouche à boucheLa science du bouche à bouche Chloé Guilbert-Savary

Quand le cœur s’emballe, certains en ont le vertige .. Comment expliquer cette passion de l’amour?

Pourquoi le désir irrésistible de s’embrasser sur la bouche ?

Cet agissement tire probablement son origine de la becquée. En effet, c’est le comportement des oiseaux qui nourrissent de bouillie leurs petits en introduisant la nourriture directement dans leur bec. Chez les mammifères comme le lion et le singe, ces comportements existent également. Chez l’humain, cette façon d’agiraurait donc évolué jusqu’à être associé au rituel amoureux.

Universel ? Faux ! Saviez-vous que les Papous se mordillent les cils en signe d’amour? Ah! et les Polynésiens, les Inuits et les Maoris se frottent le nez et les joues !

L’amour, c’est chimique !

Tu adores les grands aux yeux bleus mais soudainement, tu tombes en amour avec le petit brun d’à coté ? C’est normal ! Le cerveau lui, cherche constamment à se doper… à se doper aux hormones ! Si tu t’éprends d’une belle personne, c’est de leur faute, pas de ses beaux yeux !

- Les phéromones : ce sont des odeurs spécifiques et uniques à chaque personne produites par des glandes situées sous les aisselles, autour des mamelons et dans l’aine. Cette carte d’identité olfactive attire certains gens et en éloigne d’autres… Tout ça à distance ! Alors pas besoin de rentrer en douce dans les vestiaires pour renifler tous les chandails eh !

- La phényléthylamine : c’est une amphétamine naturelle qui déclenche la joie, l’excitation

et l’euphorie… Elle met le feu aux poudres ! L’imagerie médicale permet même de voir les zones du cerveau qui sont stimulées par la vue de notre tendre moitié. Ce seraient les mêmes régions cérébrales que les drogues dures comme la cocaïne… ou même le chocolat. Le composé chimique naturel est également stimulée par l’effort physique, voilà pourquoi le sport, c’est pour garder le sourire!

- Les endorphines : après la phase coup de foudre, ton cerveau passe à quelque chose de

plus doux et durable… Mais ça dure tout de même de 18 mois à 4 ans, dépendamment des individus ! Le cerveau est alors plongé dans un état d’ivresse de l’attachement et les amoureux deviennent en quelque sorte dépendants de l’un de l’autre. Les endorphines ont également un effet calmant car elles diminuent le stress.

Alors, dopés à l’amour ?

*SMACK , c’est le snack

Au cours d’un baiser profond, les deux tourtereaux s’échangent : -0,7 mg de matières grassses -9 mg d’eau -0,45 g de sel -0, 18 mg de substances organiques (ton dernier repas)

Record du plus long baiser :

44,5 44,5 44,5 44,5

heuresheuresheuresheures

Le baiser français Inventé par un couple de Bretons, d’où son surnom de « french Kiss ». Le baiser profond met en action 29 muscles faciaux et brûle plus de 6 calories par minute. ;-)

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L'ACCROCHEUR, FÉVRIER 2013 _________________________ DIVERS______ 9

Une pause des préjugésUne pause des préjugésUne pause des préjugésUne pause des préjugés Laurie Brassard

Les préjugés ont pris beaucoup trop de place dans l a vie de tous les jours. Avant de juger quelqu’un, pourquoi ne pas ap prendre à connaître cette personne? Arrêtez de dire «C’est tellement ga i» à la place d’exprimer votre désintérêt pour quelque chose. Dit es-le avec respect ou… gardez-le pour vous!

On dit souvent qu’il faut plein de personnes différentes pour faire un monde. Le seul problème, c’est que les gens qui sont différents ne sont pas respectés comme ils en auraient le droit. Très peu de personnes s’attardent à connaître ces individus… Non, à la place, ils les mettent dans une caste à part, le rejettent et se mettent en bande pour les persécuter, les rabaisser et les humilier. Mais qui sommes-nous pour juger sans connaître?

Prenons un exemple… Une fille qui s’habille, disons, de façon un peu provocante, sexy. Beaucoup de gens diront d’elle que c’est une «pute», qu’elle veut simplement coucher avec tous les gars ou attirer l’attention. Sans savoir vraiment connaître, au fond, cette fille peut-être merveilleuse, gentille et généreuse.

Seulement quelques personnes se demanderont pourquoi elle le fait. Par simple goût vestimentaire? À cause de l’influence d’une chanteuse qu’elle adore et admire? Parce qu’elle ne se sent pas attirante autrement. Parce qu’elle n’intéressait pas les garçons auparavant?

Autre exemple : le garçon qui n’est pas dans les équipes de sport, qui a beaucoup de filles comme amies et qui est dans une troupe de danse Jazz. En le voyant, beaucoup réduiront son intérêt pour les arts et le fait qu’il se tient majoritairement avec des filles à «homosexuel».

Pourquoi? Vous ne pensez pas qu’il pourrait n’avoir aucun intérêt pour les sports considérés «viriles» qu’il trouve violents et peu créatifs? La danse est un

sport. Seulement, ce sport est considéré comme un sport féminin.

«Oui, mais les amies… qu’est-ce que tu en dis? »

Allô la Terre! C’est peut-être justement parce qu’il juge certaines de vos remarques dégradantes et n’ont pas leur place. Il a peut-être simplement plus d’affinités avec elles, ou peut-être a-t-il a plus « le tour » avec elles que vous!

Et s’il était gai? Qu’est-ce que ça pourrait faire? Je ne comprends vraiment pas pourquoi ce serait mal de l’être. Peut-être parce que ça ne l’est pas! On ne décide pas du jour au lendemain, comme ça : « Aujourd’hui, j’ai décidé que j‘aimais les garçons». Non. Exactement comme on ne choisit pas dans quel pays on nait ou de quelle couleur sont nos yeux!

Ah oui, j’oubliais. Pourquoi beaucoup de gens, quand ils n’aiment pas quelque chose, disent : « Arke, c’est tellement gai! »? Est-ce que vous diriez : « Oh mon dieu, c’est tellement cheerleader superficielle! »? Je ne crois pas.

Pourtant, c’est exactement la même chose. Quand vous dites l’un ou l’autre, vous dénigrez, vous manquez de respect, peut-être sans le vouloir, à une partie de la société et vous vous rabaissez. Parce qu’insulter une communauté quelconque, ça ne vous rend aucunement plus fort ou plus intelligent, c’est juste méchant.

Pour terminer sur une bonne note, je tiens à dire que chacun d’entre nous a le droit d’aimer qui et ce qu’il veut. Tout le monde

a droit au bonheur, chaque personne en ce monde a droit au respect. Si vous n’aimez pas quelque chose, à moins qu’on vous le demande, ce n’est absolument pas nécessaire de le dire. Si vous tenez à en faire part, ou devez le faire, faites-le au moins avec respect.

À la place de dire que quelque chose est nul ou que « c’est de la merde », pourquoi ne diriez-vous pas tout simplement que vous n’aimez pas ça? Ça ne blesse personne, c’est respectueux et plus juste.

En gros, en ce mois de l’amour, de l’amitié et du respect, mais aussi tout au long de l’année, essayez d’être constructifs, s’il vous plaît! Concentrez-vous sur le positif, partagez votre amour, répandez des sourires et participez à la joie des autres.

Mais surtout, faites-vous plaisir et souriez à la vie!

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10 _____ SPORTS ____________________________ L'ACCROCHEUR, FÉVRIER 2013

Entretiens avec des Lasers Entretiens avec des Lasers Entretiens avec des Lasers Entretiens avec des Lasers Élizabeth Locas et Frédérique Minville

Ce mois-ci, nous nous sommes entretenues avec des L asers.

Olivier Koumassou Bernier, 3e secondaire, basketball cadet AAA.

Depuis combien de temps pratiques-tu ce sport ?

Depuis 4 ans

Qu’aimes-tu le plus dans ce sport?

La compétition et l’adrénaline que je ressens pendant les matchs et les compétitions.

Combien de temps par semaine consacres-tu aux entrainements?

Environ 14 heures

Quelle est ta motivation?

Devenir meilleur, et pouvoir m’améliorer chaque fois afin d’atteindre toujours le niveau supérieur.

Ce que tu aimes le moins?

Perdre, car j’ai l’impression que mes efforts ne sont pas récompensés.

En ferais-tu ton métier?

C’est ce que je vise en donnant toujours mon maximum.

Comment l'équipe De Rochebelle à pu t'aider à te rendre là où tu en es aujourd'hui?

J’ai eu d’excellent entraineurs qui m’ont aidés à me surpasser, et à toujours améliorer mon jeu.

Henrique Vital Brazil Simonard, 3e secondaire, natation.

Depuis combien de temps pratiques-tu le basketball ?

Depuis que j’ai 4 ans, mais depuis 3 ans dans l’équipe de Rochebelle

Qu’aimes-tu le plus dans ce sport?

L’esprit d'équipe, faire les compétitions en équipe avec mes amis, faire des nouvelles rencontres.

Combien de temps par semaine consacres-tu aux entrainements?

Environ 5 heures par semaine

Quelle est ta motivation?

Me dépasser personnellement, et toujours atteindre de nouveaux objectifs.

Ce que tu aimes le moins?

Rien en particulier

En ferais-tu ton métier?

Non, je veux œuvrer dans la musique et non pas dans les sports.

Comment l'équipe De Rochebelle à pu t'aider à te rendre là où tu en es aujourd'hui?

En m'offrant la possibilité de faire du sport et en améliorant mon sentiment d'accomplissement de moi

Frédéric Pongo, 3e secondaire, cadet AAA.

Depuis combien de temps pratiques-tu ce sport ?

Depuis 5 ans.

Qu’aimes-tu le plus dans ce sport?

Avoir la possibilité de jouer avec mes amis.

Combien de temps par semaine consacres-tu aux entrainements?

Environ 8 heures par semaine

Quelle est ta motivation?

Page 11: Accrocheur Février

M’amuser tout en faisant ce que j’aime.

Ce que tu aimes le moins?

J’aime vraiment tout de ce sport

En ferais-tu ton métier?

Si j’ai la chance, oui, parce que c’est ma passion et j’aimerais pouvoir en faire mon métier.

Comment l'équipe De Rochebelle à pu t'aider à te rendre là où tu en es aujourd'hui?

C’est mes coachs qui m’ont donnés des trucs qui mon dit mes points à travailler et qui m’ont fait pratiquer.

Noémie Veilleux, 1re secondaire, basketball.

Depuis combien de temps pratiques-tu le basketball?

Depuis environ 5 ans

Qu’aimes-tu le plus dans ce sport?

L'esprit d'équipe que ça amène pendant les matchs.

Combien de temps y consacres-tu par semaine?

Entre 5 et 8 heures par semaine.

Quelle est ta motivation?

J’aime faire du sport et le Basket ça me change les idées.

Ce que tu aimes le moins dans ce sport?

Les gens non motivés à donner leur maximum dans l'équipe.

En ferais-tu ton métier?

Non, je crois que ce sport restera seulement une passion pour moi.

Comment l'équipe De Rochebelle à pu t'aider à te rendre là où tu en es aujourd'hui?

Mes entraineurs m’ont motivée à faire du sport en ayant vraiment du plaisir. Et surtout m’améliorer.

Chrystopher Sheehy, équipe de Badminton 3e secondaire.

Depuis combien de temps fais-tu du Badminton?

Depuis 4 ans.

Qu’aimes-tu le plus dans ce sport?

Apprendre de nouvelles techniques, m’améliorer et me voir évoluer.

Combien de temps consacres-tu par semaine?

2 à 4 heures par semaine

Quelle est ta motivation?

Me surpasser pour devenir meilleur!

Ce que tu aimes le moins?

Rien, j'aime tout de ce sport!

En ferais-tu ton métier?

Non, ce sport est une passion pour moi, mais je crois que ça va rester un sport pour m'amuser car je caresse beaucoup d'autres projets pour mon futur métier.

L'ACCROCHEUR, FÉVRIER 2013 ___________________________ SPORTS___ 11

Page 12: Accrocheur Février

L’AccROCHEur est produit DE MANIÈRE AUTONOME par le comité du journal étudiant et ses collaborateurs et collaboratrices. Il est le journal étudiant de l’école secondaire de Rochebelle.

JOURNALISTES JOURNALISTES JOURNALISTES JOURNALISTES MARIE LEBOSSÉ-GAUTRON FÉLIX GUILBERT-SAVARY CAMILLE RIVARD RAN TAO NASSIM GADHI CHLOÉ GUILBERT-SAVARY Marie-Pierre Rancourt Jessy et Kelly Gelot Claire Angela Jolicoeur Laure Brassard Élizabeth Locas FRÉDÉRIQUE MINVILLE

ÉQUIPE DE PRODUCTIONÉQUIPE DE PRODUCTIONÉQUIPE DE PRODUCTIONÉQUIPE DE PRODUCTION CHLOÉ GUILBERT-SAVARY,RÉDACTRICE CHLOÉ GUILBERT-SAVARY, INFOGRAPHIE MICHEL MAGNAN, CORRECTEUR FRÉDÉRICK GOSSELIN, PROF DENIS DROUIN, MANAGER

Recette de bonbons au chocolat Recette de bonbons au chocolat Recette de bonbons au chocolat Recette de bonbons au chocolat noisette noisette noisette noisette

Nassim Gadhi

Rien de meilleur que de pouvoir faire nos propres bonbons au chocolat pour la St-Valentin. Votre famille et vos amis aimeront tellement ça qu’il n’y en restera plus au bout de quelques minutes. Alors, préparez une deuxième part pour tout ce beau monde!

Ingrédients pour 15 chocolats : - 120g de chocolat noir 70% - 15 noisettes

La ganache :

- 100g de chocolat noir 70% - 10g de beurre - 80g de crème liquide - des noisettes concassées

Moule :

1. Faites fondre le chocolat au bain-marie. Préparez une feuille de papier sulfurisé et posez par-dessus une grille.

2. Coulez le chocolat dans le moule et retournez le moule sur la grille pour laisser s’égoutter pendant 1 minute.

3. Remettez le moule à l’endroit, puis avec un pinceau, réalisez quelques corrections si nécessaire.

4. Réservez 10 minutes au réfrigérateur.

5. Pendant ce temps, préparez la ganache.

6. Faites fondre le chocolat et la crème au bain-marie.

7. Hors du feu, ajoutez le beurre au fouet et les noisettes concassées Laissez tiédir à température ambiante.

8. Versez dans une poche à douille et déposez des noisettes de chocolat dans les moules. Faites attention à ne pas dépasser des empreintes pour que les chocolats, une fois finis, se posent bien droit.

9. Récupérez le chocolat sur le papier sulfurisé, faites de nouveau fondre si nécessaire et coulez-le sur chaque empreinte pour les fermer.

10. Tapez le moule sur le plan de travail pour retirer les bulles d’air. Avec une petite spatule coudée, raclez tout le moule pour retirez l’excédent de chocolat.

11. Réservez 1 heure au réfrigérateur.

12. Démoulez délicatement. Vous allez obtenir de beaux chocolats brillants.