1) Lire la Retraite complémentaire Agirc-Arrco n° 20 (dossier). Trois grandes orientations : Développer la prévention,prolonger l’autonomie à domicile des personnes âgées ou personnes handicapées, accompagner la perte d’autono-mie en établissements pour personnes âgées ou personnes handicapées.

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Étaient présents : les membres des Bureaux de l’Agirc et de l’Arrco, les membres des Commissions sociale Agirc et de coordination de l’action socialeArrco, les présidents des Commissions sociales des institutions, les directeursgénéraux et directeurs de l’action sociale des groupes, la direction générale et la direction de l’action sociale des fédérations.

P remier temps fort de la matinée,la présentation des orientations

prioritaires, avec trois thématiquesabor dées : « de la réflexion à la décision », « développer des

réponses adaptées», « la mise enœuvre des orientations prioritaires ».Deuxième temps fort : « la démarcheglobale de prévention, uneresponsabilité partagée ».

Action sociale

«Réfléchir et agirpour demain»

◆ VIE DES RÉGIMES

Denis Gindre, vice-président de la Commission sociale Agirc arappelé que les orientations, issuesd’une concertation politique, sont, pour la première fois,communes aux deux régimes, tout en répondant aux spécificitésde chacun. Face aux défisdémographiques et aux évolutionsde l’environnement législatif, celles-ci sont cohérentes et ont nécessitédes choix. Elles constituent une réponse aux enjeux sociétauxdes prochaines années.

Le 12 mai dernier, plus de 160 personnes se sont réuniesdans les Salons de la maison des Arts et métiers, à Paris, à l’occasion d’une réunion organisée par la direction del’action sociale Agirc et Arrco pour présenter les orientationsprioritaires de l’action sociale(1) pour les 5 ans à venir.Retour sur cette journée, une première de ce genre.

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Joseph Maugin, président de la Commission decoordination de l’action sociale Arrco, l’a souligné, les orientations ont vocation à renforcer le positionnement,toujours original à ce jour, de l’action sociale de la retraitecomplémentaire : complémentarité - en créant de nouvellesréponses au regard des besoins - et exemplarité - en démontrantle bien-fondé de nos actions innovantes pour un déploiement à grande échelle, par des acteurs publics ou privés. Après avoirdétaillé les orientations, les axes stratégiques et leursdéclinaisons, il a relevé que l’objectif d’ici 2013 sera deconsacrer 70 % des dotations sociales aux actions prioritaires.

Le Professeur FrançoiseForette, directrice de la Fondation

Nationale de Gérontologie, aconclu la matinée par

une intervention portant sur la prévention de la dépendance.

L’accroissement de la longévité est une chance à condition que la

majorité de la population soit activeet en bonne santé. Cette phrase

résume à elle-seule les enjeux de la prévention. (Lire l’interview du Professeur Forette, p. 26).

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◆ VIE DES RÉGIMES

Rendre la retraitecomplémentaire visible ethomogène dans le domainede l’action sociale, parl’identification des régimescomme un véritablepartenaire et non comme un simple financeur, et par la qualité du service rendu :voici, selon Jean-JacquesMarette, directeur généralde l’Agirc et de l’Arrco, lavolonté clairement affichéedes orientations prioritaires.Elles se caractérisent par un « noyau dur » d’actionspartagé par les institutions et impulsé par les fédérationset surtout, une forteimplication des institutionsdans le choix des actionsdont la mise en œuvre relèvede leur responsabilité.

Pour Anne Saint-Laurent, directrice del’action sociale de l’Agircet de l’Arrco, mettre enœuvre les orientationsprioritaires c’est d’abordpoursuivre et amplifier lesengagements déjà initiéspar les régimes Agirc etArrco : centres deprévention, plan d’aideaux aidants, dispositif de transport accompagné« Sortir Plus », planmédico-social et sanitaire2008-2013(2), notamment.

Mais c’est aussi faire connaître ces actions pour permettre leur diffusionet le déploiement par d’autres acteurs.

2) Voir La Retraite complémentaire Agirc-Arrco,numéros 11, 14, 19, 20.

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L’après-midi, deux tables rondesse sont succédées, animées par Valérie Lespez, rédactrice en chef du Mensuel des Maisons deretraite. Pour les introduire, destémoignages de familles et dupersonnel des établissements « LaRoseraie » et « Les Magnolias »,propriétés des régimes Agirc etArrco, ont été diffusés.

Première table ronde : « rester aussilongtemps que possible à domicile,oui, mais comment ? » Grâce àl’adaptation du logement et ausoutien apporté aux aidants. Deuxthématiques prégnantes pourfavoriser le maintien à domicile despersonnes âgées et des personneshandicapées, comme l’ont rappeléChristine Bon, Sociologue, Marie-Jo Guisset-Martinez,responsable du Pôle initiativeslocales de la Fondation MédéricAlzheimer, Pierre Jamet, directeurgénéral des services du Conseil

Pour conclure, Philippe Fontaine, président de la Commission socialeAgirc, a souligné les enseignements de cette journée : il faut poursuivre les

actions qui ont démontré leur bien-fondé et se lancer dans de nouveauxprojets, continuer de proposer aux ressortissants des régimes une palette desolutions toujours plus proches de leurs besoins et enfin assurer la pérennité

des expérimentations les plus pertinentes. « Nous avons cinq ans pourmontrer que l’action sociale des régimes Agirc et Arrco n’a pas pour

unique vocation d’être complémentaire à l’action menée par d’autres,qu’elle consiste à anticiper et encourager l’innovation. À nous de la rendre

exemplaire au cours des cinq prochaines années. »

◆ VIE DES RÉGIMES

général du Rhône et ValérieAyache, directrice de l’Associationpour le développement des bio-industries dans l’agglomérationgrenobloise (Adebag).

La seconde table ronde a abordé le thème « Le prendre soin enstructures collectives : de quoi parle-t-on ? » Trois visions différentes mais

complémentaires de cette notionmultiforme du prendre soin ont étéproposées. Pour l’architecte CyrusMechkat, l’architecture doit êtreadaptée aux personnes âgées oudépendantes. Un travail entre les différents partenaires est alorsnécessaire. Valérie Cérase,gériatre, a insisté sur l’importanced’humaniser les établissements pourque les personnes s’y sentent chezelles. Et Pascal Dreyer, consultanthandicap et vieillissement, a ajoutéqu’il conviendrait de passer d’uneapproche de soins à une approched’accompagnement humain et professionnel y compris pourdonner du sens à la fin de la vie.

Les tables rondes ferontl’objet d’articles dans

les prochains numéros deRetraite complémentaire

Agirc-Arrco.

De gauche à droite : Chritine Bon,Marie-Jo Guisset-Martinez, ValérieLespez, Pierre Jamet, Valérie Ayache.

De gauche à droite : Valérie Cérase, Cyrus Mechkat,

Valérie Lespez, Pascal Dreyer.

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