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5 ÈME ANNÉE | N° 2 | OCTOBRE 2013 ›› LA LUTTE CONTRE LE VERGLAS SOUS LA FORME D’UN ABONNEMENT Aebi Schmidt introduit ASH Services Le Point de vue : les adjudications freinent l’innovation Lutte contre le verglas auprès de la Composante Air de la Défense belge

Aebi Schmidt introduit ASH Services€¦ · 5ème année | n° 2 | octobre 2013 LA LUTTE CONTRE LE VERGLAS SOUS LA FORME D’UN ABONNEMENT Aebi Schmidt introduit ASH Services Le Point

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Page 1: Aebi Schmidt introduit ASH Services€¦ · 5ème année | n° 2 | octobre 2013 LA LUTTE CONTRE LE VERGLAS SOUS LA FORME D’UN ABONNEMENT Aebi Schmidt introduit ASH Services Le Point

5 ème année | n° 2 | octobre 2013

›› LA LUTTE CONTRE LE VERGLAS SOUS LA FORME D’UN ABONNEMENT

Aebi Schmidt introduit ASH Services

Le Point de vue : les adjudications freinent l’innovation

Lutte contre le verglas auprès de la Composante Air de la Défense belge

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›› COLOPHON ›› Table des maTières

Réfléchir de manière créative à des solutions pratiques : tel est l’un des points forts d’Aebi Schmidt, et également le fil rouge de cette édition du ASH Magazine.

En combinant les techniques de chasse-neige, de brosse à neige et d’arrosage en un seule et même nouveau concept, nous sommes parvenus à créer, en une seule saison, une toute nouvelle machine de service d’hiver : la Velocity. Un véhicule remorqué intelligent, étroit et maniable, spécialement adapté aux pistes cyclables. En suivant le même concept de combinai-son de techniques existantes, Aebi Schmidt vous aide à apprêter en un tour de main votre balayeuse Swingo ou Cleango pour le déneigement des pistes cyclables. Dégager la neige le matin, et balayer les routes l’après-midi, le tout avec la même machine : c’est à présent possible !

Nouvelles épandeusesEt oui : l’automne vient de commencer, et nous vous par-lons déjà de neige. Cet hiver, quiconque se déplacera sur les autoroutes flamandes croisera certainement sur la route des nouvelles épandeuses de l’Agence flamande des routes et de la circulation (AWV). Au cours de l’été passé, Aebi Schmidt a livré pas moins de 48 de ces nouvelles machines à l’AWV. Quelle belle image que de voir tous ces épandeuses en rangs serrés, alignés sur le terrain de notre succursale d’Aartselaar, où la livraison a eu lieu. La branche du nettoyage des routes est également en effervescence. Au cours des derniers mois, le marché s’est vu submergé d’adjudications publiques pour des balayeuses. Et dans ce secteur également, Aebi Schmidt ne ménage pas ses efforts pour répondre au mieux aux besoins de ses clients.

ASH ServicesDans cette édition du ASH Magazine, Aebi Schmidt présente son nouveau ASH Services Concept. Une innovation qu’on peut résumer comme suit : la lutte contre le verglas sous la forme d’un abonnement. Par le biais de ce programme, Aebi Schmidt

anticipe sur les attentes et besoins d’un marché en profond changement en matière de service d’hiver. Nous sommes convaincus qu’à l’avenir, la demande en produits et services individuels va fortement décroître, au bénéfice de l’offre de formules sur mesure pour un prix fixe. Pour en savoir plus, rendez-vous aux pages 4/6.

Le sujet des adjudications constitue le deuxième fil rouge de cette édition. Une nouvelle rubrique intitulée Point de vue lance la discussion, avec comme premier sujet : ‘Les adjudi-cations freinent l’innovation’. Nous avons demandé leur avis à plusieurs experts, et sommes également très intéressés de connaître le vôtre. La Composante Air de la Défense belgeAu moment de la parution de ce numéro du ASH Magazine, le salon Inter Airport de Munich vient de se terminer. Ce salon professionnel, organisé tous les 2 ans, est le plus grand et plus important évènement au monde dans le secteur aéropor-tuaire et de lutte contre le verglas dans les aéroports. De tout temps, Aebi Schmidt a occupé une place centrale en Belgique dans le domaine du service d’hiver en aéroports, tant civils que militaires. C’est donc un grand honneur pour nous que la Composante Air de la Défense belge ait acceptée que nous y effectuions un reportage sur la gestion de leur matériel de lutte contre le verglas. Vous découvrirez ce reportage en pages 14/15. Il me reste à présent à vous souhaiter beaucoup de réussite dans vos préparatifs en vue de l’hiver prochain. Nous restons à votre disposition pour vous aider à assurer un service d’hiver impeccable et efficace.

Yves Godfrind, sales manager Aebi Schmidt Belgium

›› Préambule

Points forts

Un nouveau concept : ASH Services 4

En bref 7

Une nouveauté chez Aebi Schmidt : la Velocity 8

Point de vue : ‘Les adjudications freinent l’innovation’ 10

Les avantages de la peinture en poudre sans zinc 12

La lutte contre le verglas à la Composante Air de la Défense belge 14

Balayage et service d’hiver font bon ménage 16

Introduction de la série Aebi MT 18

AUx PAyS-BAS, LA PrEMIèrE Aebi MT 720 A été VENDUE VIA trUCkLAND (VoIr P. 18) +++ LA roUtE QU’EPrUNtE LE CArroSSE D’or royAL à L’oCCASIoN DU PrINSjESDAg, AUx PAyS-BAS, A été Pré ALABLEMENt rECoUVErtE de sAble PAr UNE éPANDEUSE D’ AEBI SCHMIDt. +++ L’ASSEMBLAgE DES éPANDEUSES D’ AEBI SCHMIDt SE fAIt EN 16 étAPES, D’UNE DUréE CHACUNE DE 25 MINUtES. +++ L’été PASSé, AEBI SCHMIDt A LIVré 48 éPANDEUSES à L’AgENCE fLAMANDE DES roUtES Et DE LA CIrCULAtIoN.

ASH Magazine est une publication d’Aebi Schmidt. rédaction et mise en page : ttf Marketing en Communicatie, Amersfoort.

à côté de la publicité : grâce à votre donation, Amnesty International peut intervenir auprès des milliers de victimes, notamment de persécution, de discrimination et de torture. Amnesty incarne l’association par excellence au service des droits de l’homme.

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›› LA LUTTE CONTRE LE VERGLAS SOUS LA FORME D’UN ABONNEMENT

ASH Services We take care

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‘Commençons par le début. La situation auprès de nos clients est en plein et rapide changement. Partout - dans les com-munes, les provinces, les administrations des eaux et auprès du rijkswaterstaat - la même chose est en train de se passer : l’organisation rétrécit, et des services doivent être sous-trai-tés. D’autre part, les budgets sont de plus en plus serrés. toutes les administrations doivent faire des économies et chaque euro doit être dépensé de la manière la plus efficace qui soit. Ces deux facteurs impliquent que les autorités ont de plus en plus besoin de sécurité et d’être assurées de bénéficier de services complets pour un prix fixe. Autrement dit : elles veulent être déchargées de toute préoccupation. Concrètement, le message est : ‘Exécutez pour nous les tâches dont nous sommes responsables, et de manière à ce que les citoyens soient satisfaits de la qualité et du coût’. C’est un changement qu’on observe partout, tant dans la gestion d’infrastructures que dans les transports publics, et bien sûr aussi dans le service d’hiver. Ainsi, les communes ne veulent par exemple plus nécessairement posséder d’épandeuse. Elles veulent simplement s’assurer que leurs routes soient parfaitement praticables en hiver.’

Les connaissances se perdent‘D’autre part, on constate un autre phénomène. Les autorités sont confrontées au problème de la disparition des connais-sances au sein de leur organisation. Un fait qui est directe-ment lié à la compression des départements et des budgets. Les spécialistes partent petit à petit et leurs postes ne sont pas remplacés. Dès lors, les travaux spécialisés sont confiés à des sous-traitants et les connaissances en la matière se perdent progressivement. Prenons la lutte contre le verglas : depuis des années déjà, c’est le personnel d’entrepreneurs qui procède à l’épandage des routes. Ces personnes s’occupent quelques fois par an du service d’hiver, et le reste de l’année, elles exécutent des tâches totalement différentes. Pas éton-nant que le niveau de connaissance diminue. Parallèlement, la lutte contre le verglas se spécialise, les responsabilités sont de plus en plus grandes et le citoyen de plus en plus franc et critique. Les exigences posées par les autorités et la population en termes de sécurité, de mobilité et de respect de l’environnement sur les routes deviennent plus strictes et plus contraignantes. Les techniques évoluent elles aussi à un rythme accéléré. Nos épandeuses offrent toujours davan-tage de possibilités, la gestion d’épandage se perfectionne à grande vitesse et nos instruments de contrôle de la qualité (service et entretien) sont de plus en plus efficaces et précis. Dans tous ces domaines, Aebi Schmidt progresse en tête.

C’est ce qui nous permet d’offrir à nos clients un tout nouveau concept : ASH Services.’

Frais fixes‘Avec ASH Services, Aebi Schmidt offre à ses clients la prise en charge qu’ils recherchent. La garantie d’un service d’hiver effectué à l’aide du meilleur matériel, des techniques les plus modernes et de la manière la plus efficace qui soit, sur les routes communales, provinciales ou nationales. Le tout pour un prix fixe et une période déterminée. ASH Services incarne notre vision d’avenir de la lutte contre le verglas. Et démontre une fois de plus que pour Aebi Schmidt, les souhaits du client sont au cœur de toutes les décisions. Vous souhaitez être déchargé ? Nous allons vous décharger ! ASH Services Concept introduit une nouvelle manière de penser et de faire. Ce n’est pas que nous allons soudainement fabriquer des épandeuses ou chasse-neige différents, mais plutôt proposer nos produits et services existants d’une nouvelle manière, de même que nos connaissances spécialisées en matière de lutte contre le verglas. En bref : alors que le client achetait aupa-ravant un épandeuse accompagnée du système Autologic et d’un contrat de service complet, il prendra dorénavant un abonnement de lutte contre le verglas. Pour un service d’hiver garanti à prix fixe !’

Assemblage modulaire‘Aebi Schmidt va progressivement introduire son ASH Services Concept au cours des années à venir. Progressi-vement, d’une part parce que nous estimons qu’une introduc-tion par étape est plus confortable pour nos clients, et d’autre part parce que de notre côté, nous devons également adapter notre organisation interne. Qui plus est, un tel lancement graduel correspond parfaitement à notre manière de travail-ler. tous nos produits et services sont conçus de manière modulaire, afin de pouvoir adapter la combinaison de divers modules aux souhaits de l’utilisateur final. Laissez-moi vous donner un exemple. Imaginons qu’un client a besoin d’un cer-tain type d’épandeuse d’Aebi Schmidt et souhaite également profiter de notre système Autologic et de toute l’aide et des services à ce propos, mais veut pouvoir se charger lui-même de l’entretien du matériel, car il dispose d’un atelier parfaite-ment équipé et de techniciens employés à temps plein. Pour nous, ce n’est pas du tout un problème de fournir à ce client exactement ce qu’il veut. Dans le cas de communes ou de provinces, qui souhaitent justement être totalement déchar-gées de la gestion et de l’entretien du matériel, nous disposons d’une formule de services complets.

Aebi Schmidt introduit son ASH Services Concept. ‘Un programme dans le cadre duquel nous offrons nos services et produits sous la forme d’abonnements. L’objectif est de décharger intégralement le client, en lui offrant un service d’hiver de qualité pour un prix fixe.’ Arjan Ester, directeur commercial d’Aebi Schmidt, et Marc Jansen, Directeur du département Service, nous racontent la naissance et le principe des ASH Services.

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Celle-ci comprend l’entretien régulier, les réparations éventuelles, le remplacement opportun des pièces usées, les contrôles annuels légaux, une inspection éventuelle du matériel et la formation des collaborateurs, tant lors de l’acquisition du matériel que sous la forme de mises à niveau annuelles. Cette formule se rapproche fortement d’une approche de Coût total de propriété (tCo). La commune ou province concernée peut ainsi chaque année budgétiser ses coûts annuels à l’avance, et ce pour toute la durée de vie du matériel.’

Formules de services‘Nous entendons déjà plusieurs candidats sur le marché, inté-ressés par une telle approche. Une grande ville nous a ainsi demandé ce qui suit : Pendant l’été, je ne veux pas voir cet épandeuse. reprenez-la et entreposez-la chez vous, comme ça, vous avez aussi l’occasion d’y faire l’entretien nécessaire. Une autre commune nous a un jour demandé s’il ne serait pas plus intéressant - et faisable - de ne plus acheter eux-mêmes tout le matériel dont ils disposent maintenant en ges-tion propre, mais plutôt de pouvoir l’utiliser par le biais d’un contrat d’utilisation. Autrement dit, de disposer d’un schéma de dépenses constant et sans risques pour l’utilisation de matériel, qui inclue également le transport et le personnel, et même le sel. Avec le ASH Services Concept, Aebi Schmidt vise à satisfaire intégralement toutes ces demandes spéci-fiques. Nous avons ainsi décidé de proposer à nos clients des ‘formules de prise en charge’, ou formules de services, com-posées de modules connus par le client et qui peuvent être combinées de toutes les manières possibles sous la forme d’un abonnement. En d’autres termes, nous offrons un prix fixe pour l’exacte combinaison de produits et services dont vous avez besoin. Et surtout, livrés et exécutés par une entre-prise responsable et fiable, riche de connaissances expertes dans le domaine. Bref, une offre cohérente et avantageuse sur tous les plans !’

Économie de sel‘Comme je le disais, nous allons introduire progressivement ce nouveau concept. Nous avons ainsi commencé par nos différents services, composés de la formule Service & Entre-tien du matériel et des systèmes et programmes de gestion d’épandage Autologic, Support et SMArt WinterCare. La combinaison souhaitée peut déjà être obtenue sous la forme d’un abonnement, en accordant une attention particulière à la réalisation d’économies. Dans le cas de grandes communes par exemple, nous avons effectué une étude portant sur l’efficacité des itinéraires d’épandage. Il en est ressorti qu’un itinéraire intelligemment pensé peut permettre d’économiser plus que 50% de sel. Imaginez donc la réduction des coûts et le bienfait pour l’environnement après plusieurs hivers… Autre exemple : la commune de Lelystad a, à compter de la prochaine saison, entièrement confié à Aebi Schmidt tout son service d’hiver, livraison du sel comprise. La commune ne doit ainsi plus se préoccuper de rien et peut être assurée que le service d’hiver sera effectué selon les normes, voire mieux. tout en bénéficiant de la garantie d’un prix fixe pour l’épandage des routes, et ce sur une période déterminée. Permettez-moi de vous donner un dernier exemple des avan-tages de notre programme total Lifetime Care, dans le cadre

d’une combinaison de services financiers et de consultance. Imaginons qu’une commune dispose de cinq grandes épan-deuses. En raison des circonstances - une nouvelle division communale ou l’optimalisation des itinéraires par exemple - les besoins changent et la commune n’a plus besoin que de quatre grandes épandeuses et d’une petite. Dans l’état actuel des choses, cette commune se retrouve coincée avec ses cinq grandes épandeuses, mais avec ASH Services, Aebi Schmidt lui offre la possibilité de remplacer une grande par une petit. C’est précisément ce que nous entendons par la prise en charge du client : anticiper et répondre de manière flexible et à tout moment à leurs souhaits. Avec son ASH Services Concept, Aebi Schmidt en fait une réalité !’

Pour plus d’infoPar le biais du ASH Services Concept, Aebi Schmidt pro-pose ses produits et services sous la forme d’un abon-nement, dont la composition et les coûts sont intégra-lement fixés sur mesure. Vous déterminez vous-même les modules dont vous souhaitez bénéficier - modules qui bien entendu, et comme toujours chez Aebi Schmidt, sont personnalisés afin de répondre à vos souhaits et besoins spécifiques. Pour de plus amples informations sur le ASH Services Concept, n’hésitez pas à contacter : yves godfrind 03 450.91.41.

Modules de ASH ServicesLe ASH Services Concept comprend actuellement les modules ci-dessous. En 2014, le module finance sera également ajouté, ce qui comporte les activités de leasing, les services de sûreté et de locations.

1. Consultance et Analyses Entre autres : Consultance pour l’optimalisation des itinéraires d’épandage et analyses de service d’hiver et de balayage

2. service et entretien Entre autres : Entretien régulier et dépannage

3. sMART Care Entre autres : Winterlogic Live, Winterlogic report, ainsi que des services d’assistance pour le matériel et les logiciels tels que les produits

4. Atelier digital Entre autres : Selfservicedesk, ServiceDashboard et pièces de rechange en ligne

5. Formations Entre autres : En entreprise et sur le terrain

6. Contrôles tous les contrôles légaux, effectués par des experts compétents d’Aebi Schmidt

7. services logistiques et techniques sur mesure Entre autres : Adaptations/extensions de l’infrastructure et du stockage de sel/de saumure 8. direction des opérationsEntre autres : direction et gestion des projets de lutte contre le verglas et de balayage, ainsi que du personnel de conduite des véhicules

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Les épandeuses modernes sont équipées du Nido Data Controller. Cette application communique en permanence toutes las données liées à l’activité d’épandage en cours. Ce système est composé d’un modem, d’une antenne GPS pour déterminer la position, d’une antenne GSM pour la transmission des données et d’une batterie de réserve.

Les épandeuses d’Aebi Schmidt sont tous équipées d’un sys-tème de commande avancé, qui veille notamment à ce que le dosage et la largeur d’épandage correspondent à ce qui est prévu. toutes ces données sont enregistrées dans le pupitre de commande. Le modem du Nido Data Controller permet ensuite d’envoyer toutes les mesures effectuées au fil du trajet vers un ordinateur central (le serveur), qui sert de grande base de données. Ce serveur transmet à son tour des informations au gestionnaire de l’épandeuse, au coordinateur des activités de déneigement et au département Service d’Aebi Schmidt. Le coordinateur des activités de déneigement peut ainsi suivre son épandeuse en direct. Il peut voir si l’action d’épan-dage se déroule bien selon le protocole. Si le dosage ou la largeur d’épandage varie, ou si, pour l’une ou l’autre raison, l’épandeuser ne suit pas l’itinéraire prévu, le coordinateur peut alors directement (faire) corriger le tir.

Le détail : le ‘Nido Data Controller’Un maillon indispensableAu cours de l’action d’épandage, la machine mesure en per-manence ses propres prestations sur la base de divers para-mètres. Si les prestations enregistrées dévient de la norme établie, les codes d’erreur correspondants sont alors envoyés au serveur via le modem. Au niveau du département Service d’Aebi Schmidt, ces données sont analysées et interprétées en continu. S’il apparaît qu’une intervention est nécessaire, le système envoie lui-même un e-mail ou un sms au respon-sable Service correspondant d’Aebi Schmidt. Ce dernier peut alors directement déterminer si et où il est nécessaire d’agir et quelle est la meilleure manière de le faire. Le Nido Data Controller forme un maillon indispensable de la gestion mo-derne d’épandage et peut être relié à plusieurs modules. Ainsi, le module Winterlogic Live permet au coordinateur des activi-tés de déneigement d’évaluer en direct si l’action d’épandage se déroule correctement. Avec le nouveau module Winterlogic report, un rapport récapitulatif est automatiquement rédigé par Aebi Schmidt, directement après l’action d’épandage, et est envoyé en format pdf au coordinateur. Ce rapport concis permet de voir en un coup d’œil si l’épandage s’est bien déroulé selon le protocole. Un suivi rapide et efficace. grâce au Nido Data Controller.

Aebi Schmidt a développé un chasse-neige spécialement conçu pour le ministère néerlandais de la Défense : le SNK 55. Celui-ci est le résultat de la combinaison entre plusieurs techniques éprouvées, en un chasse-neige qui réponde sur mesure aux exigences de la Défense.

Le SNk 55 est spécialement destiné aux bases aériennes néerlandaises. L’armée de l’air avait besoin d’un chasse-neige aux qualités bien spécifiques. Lorsqu’il y a un an de cela, le contrat fut mis en adjudication, une telle machine n’existait pas encore. Ce chasse-neige devait être à même de travailler sous des conditions climatiques typiquement néer-landaises. étant donné que dans nos contrées, la neige est bien souvent humide et pâteuse en raison de températures aux alentours de zéro, la forme de la coque (la partie supé-rieure et en saillie de la lame de déneigement) et la position de la bande d’usure formaient deux éléments essentiels. La neige ne peut en effet être correctement chassée sur les cô-tés, sans éclabousser la cabine et le camion, qu’à condition que ces deux pièces soient conçues de manière optimale.

Qui plus est, l’angle de la position de la lame par rapport au véhicule devait pouvoir être plus large que la normale (maxi-mum 45 degrés au lieu de 30). Cette adaptation était égale-ment nécessaire pour s’assurer que la neige soit bien déga-gée, et à grande vitesse. Enfin, la Défense avait une requête spécifique en ce qui concerne les lampes de signalisation sur les pistes de décollage et voies de circulation. Ces lampes ressortent d’environ 2 cm de l’asphalte et risquent donc

Le grand succès du SNK 55

fortement d’être endommagées. En prévoyant une bande d’usure verticale et une protection contre les obstacles, le chasse-neige SNk 55 peut travailler à grande vitesse sans causer de dommages aux lampes de signalisation.

Afin de répondre à tous ces critères, Aebi Schmidt a com-biné les lames de déneigement synthétiques d’un modèle de chasse-neige existant, au support robuste du chasse-neige Cirron. ou comment ré-exploiter des techniques à disposition. Wim tijhuis, directeur des Ventes : ‘Au début de l’hiver précédent, nous avons livré plusieurs SNk 55 à la Défense, et ceux-ci ont pu être directement mis au travail. Et avec succès ! La Défense en est très satisfaite. tellement même que nous sommes autorisés à utiliser le ministère comme référence pour la promotion de ces nouveaux chasse-neige !’ Le nouveau SNk 55 pèse environ la moitié des modèles habituellement utilisés dans les aéroports, et convient donc tout particulièrement aux véhicules relative-ment légers de la Défense.

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›› INTÉGRATION D’UNE TECHNIQUE ÉPROUVÉE

La Velocity

La Velocity est une solution innovante pour la lutte contre le verglas sur les pistes cyclables. Ce véhicule, attelé à un tracteur, combine un système d’arrosage et une brosse cylin-drique de déneigement. La Velocity est à même de déver-glacer les pistes 4 fois plus vite qu’en ayant recours à des véhicules séparés. Ainsi, en un passage de travail seulement, on obtient une piste parfaitement noire, aussi sure et propre qu’en un jour d’été. Le chef de Projet johan Braakman fait

partie du petit groupe de collaborateurs d’Aebi Schmidt qui a activement participé au développement et à la réalisation de la Velocity. Il nous raconte la conception et la production fulgurantes de cette machine de service d’hiver à l’incroyable potentiel. ‘L’histoire est bien connue : au cours des derniers hivers rigoureux, le nombre de chutes et d’accidents sur les pistes cyclables a dramatiquement augmenté. C’est pourquoi, le CroW1 et le fietsersbond2 ont tiré la sonnette d’alarme et exigé que les communes et provinces consacrent plus d’attention à l’état de leurs pistes cyclables. Ce n’est pas que les communes ne s’en préoccupaient pas, mais les tech-niques utilisées étaient soit insuffisantes, soit inefficaces. En effet, les lames de déneigement laissaient les pistes cyclables insuffisamment propres, et le balayage à l’aide de brosses cylindriques était trop lent. à raison de 10 à 15 km/h, l’opé-ration était trop longue pour bon nombre de gestionnaires de routes, par rapport aux délais fixés par itinéraire. En bref, le marché avait urgemment besoin d’une solution pour les pistes cyclables ! C’est ainsi qu’est née la Velocity.’

Cet automne, Aebi Schmidt lance la pro-

duction des premières Velocity : la com-

binaison idéale pour les pistes cyclables.

Des techniques existantes et éprouvées

ont été intégrées en un nouveau concept.

Ainsi, il n’aura fallu qu’un an pour conce-

voir, développer et produire la Velocity.

1 Plateforme nationale néerlandaise d’information technologique pour l’infrastructure, le trafic, les transports et l’espace public2 Association qui représente les cyclistes

›› LE DESIGN DÉF INIT IF DE LA VELOCITy SERA RÉVÉLÉ AU DÉBUT DE L’ANNÉE 2014 .

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Aéroports et pistes cyclables‘Chez Aebi Schmidt, nous aimons réfléchir à des solutions pratiques,’ explique johan Braakman. ‘Cela ne signifie pas nécessairement que nous cherchons toujours à réinventer la roue, mais plutôt à exploiter intelligemment les techniques existantes, afin de trouver rapidement des alternatives. Un simple chasse-neige ne suffit pas pour les pistes cyclables. S’il permet de dégager relativement bien la piste, il restera toujours un peu de neige. Sur les routes, cela ne pose pas de problème, car grâce à l’épandage de sel après le pas-sage du chasse-neige, et la bonne adhérence du produit dégivrant en raison du trafic, la chaussée est parfaitement praticable. Mais en raison des pneus plus fins des vélos et du plus faible trafic, le même effet ne peut être obtenu sur les pistes cyclables ; la lame de déneigement ne suffit donc pas.’ Heureusement, Aebi Schmidt a aussi de l’expérience dans la lutte contre le verglas aux aéroports. Et aussi fou que cela puisse paraître, les pistes d’atterrissage et cyclables ont un point en commun : toutes deux doivent être parfaite-ment déneigées et déverglacées pour permettre un trafic en toute sécurité. ‘C’est pourquoi, aux aéroports, nous utilisons des machines qui combinent des lames de déneigement et des brosses à neige, tout en arrosant les pistes de produit dégivrant. Le résultat : une piste parfaitement noire. Ça nous a donné l’idée de développer une combinaison semblable pour les pistes cyclables.’

Travail rapideLa Velocity consiste en une remorque attelée à un tracteur. La brosse cylindrique utilisée présente une construction différente et est bien plus puissante que les brosses habi-tuelles, de sorte qu’elle ne se retrouve pas surchargée. En cas de grande quantité de neige, une lame de déneigement peut être montée à l’avant du tracteur, offrant une bien plus grande rapidité de travail. ‘jusqu’à 35 à 40 km/h’, nous confie johan Braakman. Une belle vitesse de croisière ! ‘Pour le développement du concept, nous avons eu recours à une balayeuse existante, et qui a fait ses preuves. Nous nous sommes inspirés de machines produites par nos soins et utilisées sur les terrains d’aviation. Nous avons étudié le comportement de la brosse à plus grande vitesse, et effectué les adaptations nécessaires. Nous avons monté une installation d’arrosage à l’arrière, sur la base des arroseurs CSP d’Aebi Schmidt, et muni le tout d’un réservoir de 2.500 litres. Si le tracteur est équipé d’une plaque DIN, une lame de déneigement peut alors y être montée. Ainsi, si les cir-constances l’exigent, il est possible de combiner le chasse-neige, le balayage et l’arrosage des pistes. Autrement dit, de combiner en une seule journée de travail une action curative (chasse-neige et balayage) et une action préventive (l’arro-sage à l’aide de saumure).’

En suivant le guideEn recourant à des techniques existantes, un modèle a pu être développé en très peu de temps. ‘Nous avons com-mencé en février 2012, et en mai, nous présentions déjà des représentations 3D de la Velocity à nos invités, à l’occasion de la Nido Winter Experience’, raconte fièrement johan Braakman. ‘fin 2012, le prototype était prêt et nous avons commencé les tests.’ Cette phase a impliqué la participation

de plusieurs clients d’Aebi Schmidt, invités au cours de l’évè-nement Nido Winter Experience à prendre part aux tests. outre des essais sur les routes néerlandaises, la Velocity a également été testée au début de cette année dans la ville allemande de Winterberg. Et avec succès ! La Velocity a fait forte impression, en laissant des pistes parfaitement propres, sur neige fraîche ou durcie et avec diverses hauteurs d’enneigement. De plus est, le travail a pu être effectué à une vitesse de près de 40 km/h. Un autre as-pect bien pensé de la Velocity est qu’elle suit parfaitement le remorqueur. Un avantage de taille dans le cas de passages étroits au niveau de carrefours et de ronds-points serrés. Le chauffeur n’a ainsi qu’à se soucier de la lame de déneige-ment devant lui : si elle passe le virage sans encombres, la Velocity le fera aussi !

Applications multiplesCe qui fait aussi de la Velocity un concept si intéressant, est qu’elle peut être utilisée dans de multiples circonstances. jo-han Braakman nous explique : ‘La largeur standard de la Ve-locity est d’1,70 m. Mais elle peut être munie de différentes brosses, pour une largeur de travail de 1,80 m ou de 2,40 m. La largeur d’arrosage peut également varier. Normalement, celle-ci correspond à la largeur du véhicule, mais elle peut aussi être adaptée jusqu’à une largeur maximale de 3,70 m. Ainsi, la Velocity peut aussi être utilisée sur les routes.’ Enfin, grâce à sa combinaison d’une brosse, d’une installa-tion d’arrosage et d’un large réservoir, la Velocity peut aussi être utilisée à des activités de nettoyage dans le cadre du service d’été. Par exemple, pour le nettoyage rapide et en profondeur de la chaussée suite à des accidents, ou, grâce à sa pompe à eau sous pression, pour des travaux nécessitant une rampe et une lance d’arrosage à haute pression.

À l’étrangerEn recourant à des techniques existantes et éprouvées, Aebi Schmidt lance une nouvelle machine de service d’hiver au potentiel inouï. Cet automne, les premières Velocity seront livrées à leurs nouveaux propriétaires, en vue de l’hiver prochain. ‘à l’étranger également, notre Velocity a suscité un grand intérêt,’ nous confie johan Braakman. ‘Des demandes de démonstrations nous sont ainsi parvenues de Belgique, d’Allemagne, de Norvège et de Suède, ainsi que de l’aéro-port de Vienne. Amusant n’est-ce pas ? En partie inspirée des techniques utilisées sur les aéroports, voilà la Velocity qui opère un retour aux sources. La boucle est bouclée !’

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›› POINT DE VUE:

Les adjudications freinent l’innovationL’obligation, pour les adjudications publiques, de rédiger le cahier des charges de sorte

à n’exclure aucun candidat forme un frein aux innovations techniques. Tel est le point

de vue qu’ASH Magazine a soumis à plusieurs experts : Mieke Hoezen (Rijkswaterstaat1),

Ruud Jacobs (commune d’Eindhoven) et Ron van der Veen (bureau de conseils d’achat

INSINC) nous donnent leur avis. Rudi Rosenkamp exprime lui l’opinion d’Aebi Schmidt.

Au-delà d’un certain montant, les autorités sont tenues de procéder par adjudication pour l’acquisition de produits ou de services. L’objectif de la loi sur les adjudications est clair : d’une part veiller à ce que les autorités retirent un maximum de l’argent des contribuables, et d’autre part, assurer une concurrence loyale. Quiconque offre la meilleure qualité au meilleur prix, remporte le contrat. Ca, c’est en théorie.En réalité, les adjudications publiques ont parfois des effets néfastes. Afin d’éviter que les adjudicateurs n’excluent des candidats, aucun produit ou technique unique ne peut figurer sur les cahiers des charges. or, les innovations sont par défi-nition uniques. En d’autres termes : le fait de devoir rédiger des cahiers des charges de sorte à n’exclure aucun candidat forme un frein aux innovations techniques.

MIEkE HOEzEN,

‘j’aborde la question du point de vue du pouvoir adjudicateur. Dans cette position, on a natu-rellement tendance à maintenir le marché le plus ouvert pos-

sible, afin d’éviter de payer le prix fort. Ce que le rijkswater-staat ne souhaite bien entendu pas. Ceci dit, s’il n’y a qu’un seul candidat qui offre les techniques ou produits innovants attendus par l’adjudicateur, il y a alors deux options. Vous pouvez convenir avec ladite partie d’investir ensemble dans un projet d’innovation et d’ensuite en récolter ensemble les bénéfices. Le problème d’une telle entreprise commune est qu’en tant que commanditaire, vous faites appel à une seule partie et risquez donc de vous retrouver coincé, ce que le rijkswaterstaat veut éviter. Nous croyons en les bienfaits de la concurrence équitable entre les entreprises, car c’est ce qui pousse chacun à se surpasser. ‘‘Si j’en reviens au point de vue énoncé, je dois dire qu’en tant qu’adjudicateur, je ne suis pas d’accord. tout dépend de la manière dont vous formulez votre adjudication. Le rijkswaterstaat veille à permettre aux entreprises de mettre leur plus-value en avant et de se distinguer des autres. Nous

rédigeons des listes d’exigences de sorte à décrire le produit ou les prestations souhaités. Nous nous écartons donc des cahiers des charges classiques, où le pouvoir adjudicateur impose la solution, et essayons de dresser des spécifications fonctionnelles, c’est-à-dire qui décrivent les fonctions que la solution doit pouvoir remplir. Nous laissons ainsi de la marge aux entreprises pour leur permettre de proposer diverses solutions. D’autre part, je trouve que le fournisseur peut aussi y remédier de son côté. Si les cahiers des charges ne vous permettent pas d’être évalués sur la base de votre degré d’in-novation, arrangez-vous pour que le commanditaire sache ce que votre entreprise a à offrir. Communiquez ! faites savoir aux acheteurs que vous disposez de LA solution technique à leur problème.’ En créant de cette manière une demande pour votre produit, cette demande réapparaîtra automatiquement d’elle-même à travers les cahiers des charges.’

‘Pour être honnête, je pense qu’il est tout à fait possible de tenir compte des innova-tions dans une adjudication.

Cela prend simplement plus de temps, et comporte plus de risques pour le pouvoir adjudicateur. à la moindre erreur, la partie qui se sent lésée peut directement se tourner vers la justice. à la commune d’Eindhoven, nous devons donc toujours nous poser la question de savoir si cela en vaut la peine. Mais il existe bien entendu aussi d’autres alterna-tives. Par exemple, nous sommes intéressés par la Velocity présentée récemment par Aebi Schmidt. Nous en avons donc commandé une pour effectuer quelques essais. Nous n’avons pas eu besoin de passer par une mise en adjudica-tion pour cela, d’une part parce que le montant de l’achat se situait sous le seuil d’adjudication, et d’autre part parce qu’il est plus facile d’acheter directement les produits quand il s’agit de faire des tests. Nous utilisons ce véhicule-pilote pour déterminer si nous souhaitons continuer avec la méthode

›› MIEkE HOEzENCONSULTANTE SENIOR EN MARCHÉS & ACHATS AU R IjkSwATERSTAAT

›› RUUD jACOBSCOLLABORATEUR à LA GESTION DES ESPACES PUBL ICS DE LA COMMUNE D’E INDHOVEN

1 Les Ponts et Chaussées des Pays-Bas

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d’arrosage en général, et avec la Velocity en particulier. Si c’est le cas, nous pouvons décider d’inclure ou non certains aspects spécifiques comme critères de référence pour une adjudication. Vous vous retrouvez ainsi d’emblée dans une position de force en tant que partie adjudicatrice. En soi, nous tenons à stimuler l’innovation par le biais de nos adjudica-tions, car c’est dans l’intérêt de tous. Mais cela reste contrai-gnant de devoir tout bien décrire dans un cahier des charges, en particulier en cas d’attribution sur la base de l’offre la plus économiquement avantageuse. Quoiqu’il en soit, il faut petit à petit se défaire de ces descriptions techniques. Car finale-ment, ce qui compte, c’est n’est pas d’acheter à tout prix un épandeur, mais bien de s’assurer que les routes soient sures et praticables.’‘Il y a d’ailleurs un autre aspect important à ces innovations incessantes. Nous en avons récemment discuté, ensemble avec d’autres communes. Dans quelle mesure les épandeurs doivent-ils encore être améliorés ? Certains collègues - en particulier au sein de plus petites communes - ne savent finalement pas tout ce qu’un épandeur moderne peut faire et ce que la commune peut en retirer. Est-ce bien nécessaire d’être toujours à la pointe, si cela signifie que le produit est de plus en plus cher ? je pense qu’il revient aux communes de décider si elles préfèrent acheter des machines qui coûtent la moitié du prix et offrent moins de fonctionnalités. Et si celles-ci consomment plus de sel, ou ne sont pas toujours fiables, de sorte qu’elles coûtent au final quand même plus cher ? Il faut voir les choses comme ceci : certaines parties - comme la commune d’Eindhoven - sont intéressées par les innovations et prennent tous les aspects en considération, et d’autres non.’

‘En tant qu’acheteur profes-sionnel, j’adopte la place du commanditaire. Et à ce titre, je ne suis pas du tout d’accord avec le point de vue énoncé.

Si je souhaite stimuler l’innovation, je dois veiller à ne pas dresser une liste d’exigences trop fermée et obtuse. je dois mettre le marché au défi de proposer des solutions inno-vantes, en spécifiant notamment mes exigences de manière fonctionnelle. Mais il existe aussi d’autres options. on peut conclure un contrat avec le fournisseur établissant un projet d’innovation commun. Il s’agit cependant de solutions secon-daires. Si vous voulez réellement opter pour des innovations, il vous suffit d’étudier vous-même le marché. organisez une consultation de marché, proposez un cas pratique aux candidats potentiellement intéressants et cherchez ensemble les solutions possibles. Mais avant tout et surtout, veillez à ce que le marché sache quels sont vos attentes et besoins. Les innovations techniques très intéressantes pour le producteur lui-même n’apporteront pas nécessairement une plus-value à votre entreprise. En bref, assurez-vous de définir vous-même la direction à prendre.’

‘j’approuve complètement ce point de vue. En pratique, cela fait déjà bien longtemps, même à l’étranger, que les adjudica-tions publiques ne stimulent

en rien les innovations. Les adjudicateurs notent des spécifi-cités dans leurs cahiers des charges, les fournisseurs doivent prouver qu’ils y satisfont, et pour le reste, c’est essentiellement une question de prix. Voilà comment ça marche en principe, mais ça ne s’arrête pas là. Si vous souhaitez être compétitif au niveau du prix, vous êtes contraints de restreindre de plus en plus vos marges, réduisant les moyens disponibles pour les investissements en r&D. Aebi Schmidt adopte une position anticyclique à ce niveau, en continuant d’investir dans le développement et les améliorations techniques. Mais il arrive que nous ne puissions pas mettre à profit de façon optimale certaines de nos innovations brevetées. étant donné que les adjudicateurs ne peuvent inscrire une technique ou un produit unique dans leurs cahiers des charges, nous sommes contraints de mettre nos nouveautés techniques également à disposition de la concurrence, par exemple par le biais de licences. Dans ce cas, elles peuvent figurer sur des cahiers des charges. C’est une solution idéale pour le commanditaire, mais moins intéressante pour la partie qui investit dans l’innovation.‘‘Nous continuons bien évidemment à chercher à innover. Aebi Schmidt est convaincu que les améliorations techniques apporteront finalement une véritable plus-value à nos clients. Laissez-moi vous donner un exemple. En termes de dosage, nos épandeurs affichent un taux maximal de perte de plus ou moins 3 pour cent. Avec d’autres épandeurs, cette marge est bien plus élevée, par exemple de plus ou moins 6 pour cent. faites le compte de la différence en quantité de sel sur toute la durée de vie de votre machine. L’écart de prix de l’épan-deur ne représente plus grand chose par rapport au coût que cela engendre. C’est pourquoi je dis toujours aux personnes qui ne voient que le prix d’achat : prenez tous les aspects en compte, et refaites le calcul ! Ce serait merveilleux - pour l’ensemble du marché - si les commanditaires pouvaient tenir compte de ce type de considérations dans leurs adjudica-tions. Il faut envoyer un message clair aux fournisseurs, à savoir qu’ils peuvent gagner des points pour décrocher le contrat à l’aide d’innovations - de produits ou de techniques dont le client, et donc la société, pourra finalement retirer un avantage financier. tout le monde y trouverait son compte : les autorités retirent une plus-value maximale de l’argent du contribuable, la concurrence devient plus loyale et l’innova-tion est encouragée.’ Le dernier mot : celui du lecteurASH Magazine aimerait connaître votre opinion. C’est pourquoi nous vous invitons à nous faire part de votre point de vue par e-mail à l’adresse : [email protected] (aux Pays-Bas) et [email protected] (en Belgique).

›› RON VAN DER VEENCONSULTANT EN ACHATS CHEz INSINC

›› RUDI ROSENkAMPCCO (CHIEF COMMERCIAL OFF ICER) CHEz AEBI SCHMIDT HOLDING

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›› TOUT BÉNÉF ICE POUR L’ENVIRONNEMENT

Les peintures en poudre sans zinc passent le test haut la main

Les épandeurs doivent rouler et travailler dans un environ-nement humide et salé. Autrement dit, dans des circons-tances extrêmes ! Car le sel et l’humidité - et a fortiori, la combinaison des deux - sont fatals pour l’acier qui compose ces machines. C’est pourquoi Aebi Schmidt et ses clients se montrent très exigeants en ce qui concerne la peinture qui vient protéger les épandeurs contre la corrosion. Celle-ci doit être la plus étanche possible et pouvoir endurer quelques coups. Elle doit en effet être suffisamment solide pour résister aux griffes et aux chocs. Une peinture de haute qualité est une peinture qui offre une protection maximale et contribue ainsi à la longue durée de vie de la machine.

Sans zincLes épandeurs sont intégralement produits dans l’usine d’Aebi Schmidt, à Holten. Une partie de ce processus de production consiste à la pose de la peinture sur la trémie et le châssis des épandeurs. Au fil des ans, Aebi Schmidt a acquis une profonde connaissance et expérience en matière de peinture d’acier. Si la qualité à atteindre figure bien évidemment parmi les priorités, la sécurité et la durabilité ne doivent pas être négligées pour autant. Bertus Wessels, res-ponsable QESH (qualité, environnement, sécurité et santé) chez Aebi Schmidt, est expert dans le domaine des peintures

pour acier. Il nous explique le processus d’application de la peinture et la raison pour laquelle Aebi Schmidt a décidé de n’utiliser que des peintures en poudre sans zinc.

Mise à nuBertus Wessels : ‘Les trémies et les châssis des épandeurs sont fabriqués au début du processus de production, en soudant des plaques d’acier coupées sur mesure à l’aide de robots de soudage. Les trémies et châssis partent ensuite pour la cabine de sablage, où le métal est mis à nu avant d’être poncé. Cette dernière étape est nécessaire pour garan-tir une bonne adhérence de la peinture. Le robot de sablage peut traiter 98% de la surface : les derniers recoins les plus difficiles sont effectués à la main. Vient ensuite le processus de peinture, qui se déroule en deux étapes. Il est essentiel d’appliquer une couche suffisante de peinture, à l’adhérence optimale. C’est pourquoi les épandeurs sont recouverts d’une double couche. La première - la couche époxy - sert de primer (couche de fond) à la deuxième couche en polyester. Cela fait déjà bien longtemps qu’Aebi Schmidt applique cette technique de peinture en poudre. C’est ainsi que nous atteig-nons le très haut niveau de qualité qu’Aebi Schmidt souhaite pour ses clients. En outre, les peintures en poudre durent plus longtemps que les peintures liquides, utilisées aupa-ravant. Le processus de peinture commence par la pose de la couche de primer en poudre. Cette application se fait de manière électrostatique, ce qui permet de garantir que la couche finale aura bien la même épaisseur partout, même dans les recoins difficiles. La frémie et le châssis sont ensuite amenés dans le four. à une température de 200 degrés, la poudre devient liquide et se répand en une couche uniforme sur l’acier. Une fois cette première couche refroidie, une deuxième est appliquée. Il s’agit de la couche supérieure de polyester, particulièrement résistante aux rayons ultravio-lets. S’ensuit un deuxième passage dans le four, et une fois

Depuis 2009, Aebi Schmidt utilise des peintures en poudre sans zinc pour la fi-nition de ces épandeurs. Une peinture d’excellente qualité, qui présente plusi-eurs avantages par rapport aux habituelles peintures en poudre avec zinc.

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Les peintures en poudre sans zinc passent le test haut la main

le temps de réticulation écoulé, la peinture appliquée sur les pièces d’acier est parfaitement durcie.’

Déchets chimiquesDepuis 2010, Aebi Schmidt utilise des peintures en poudre sans zinc. Bertus Wessels, qui en tant que responsable QESH, est impliqué de près dans la politique de durabi-lité d’Aebi Schmidt, en est particulièrement satisfait. ‘Il y a plusieurs raisons à cela’, dit-il. ‘jusqu’à il y a peu, peindre à l’aide de poudre impliquait automatiquement d’utiliser des poudres avec zinc. Il n’existait alors aucune alternative de qualité sur le marché. Certes, les poudres avec zinc permet-tent d’atteindre d’excellents résultats, mais les poudres modernes sans zinc offrent un certain nombre d’avantages supplémentaires. Les particules de zinc pèsent lourd. Dès lors, l’application de la peinture est plus pénible et contraig-nante, et une quantité relativement grande de peinture est également perdue. on se retrouvait donc avec de grandes quantités de résidus, qui devaient être évacués en tant que déchets chimiques. Car le zinc figure parmi les substances nuisibles à l’environnement. Les peintures en poudre sans zinc sont plus faciles à appliquer et laissent moins de rési-dus. Qui plus est, il n’est plus du tout question de déchets chimiques. Bref, tous les arguments allaient en faveur de l’abandon des poudres avec zinc dès qu’une alternative de bonne qualité serait disponible.

Test d’arrosage de selIl y a quelques années de cela - en 2009 - les premières peintures en poudre sans zinc de qualité ont fait leur entrée sur le marché, classées comme convenant à la catégorie de corrosivité C5, selon la norme ISo 12944. Aebi Schmidt s’est bien évidemment de suite renseigné pour déterminer si une telle alternative pourrait convenir à ses épandeurs. Bertus Wessels : ‘Et c’était le cas, mais on ne peut pas passer de l’un à l’autre à la légère. Nous devions tout d’abord être surs que les peintures en poudre sans zinc résistaient au moins aussi bien à la corrosion. C’est pourquoi, nous avons effectué un test approfondi. Des plaques d’aciers ont été recouvertes d’une couche de différents types de peinture, fournies par différents producteurs. En outre, des méthodes d’application différentes ont été utilisées, notamment la mé-thode de peinture liquide, de peinture en poudre avec zinc, et de peinture en poudre sans zinc. toutes ces plaques ont ensuite été exposées à divers tests de rayures et de chocs, puis ont subi un test de 2000 heures d’arrosage de sel. Cette expérience a permis de simuler les conditions extrêmes dans lesquelles les épandeurs sont utilisés. Mais avec ses 2.000 heures, ce test était également extrême dans la durée : normalement, le test dure 1.000 heures. Nous avons opté pour le double de temps afin d’avoir une plus grande certi-tude quant à la qualité des peintures utilisées.’

Nettoyage en profondeurLes résultats parlaient d’eux-mêmes. Bertus Wessels nous explique : ‘La qualité obtenue avec les peintures en poudre sans zinc était au moins aussi élevée que celle atteinte avec les poudres avec zinc. Et au vu des avantages sup-plémentaires des poudres sans zinc, le choix était vite fait. Depuis la saison 2010/2011, Aebi Schmidt n’utilise donc plus

qu’exclusivement ces peintures durables. Nous avons bien entendu aussi consulté nos clients quant au résultat de ce nouveau procédé. Ils se sont dits très satisfaits de la qualité.’ Il reste un point que Bertus Wessels tient absolument à rappeler, en guise conclusion : ‘Aussi solide et résistante que soit la peinture utilisée, il reste crucial de nettoyer en profondeur les épandeurs à la fin de chaque service d’hiver. Par nettoyer, j’entends supprimer tout résidu de sel. Car il faut limiter autant que possible le contact entre le sel et l’humidité d’une part, et l’acier d’autre part !’

L’épaisseur de la couche et l’adhérence de la peinture sur l’acier sont

deux éléments cruciaux. Si la couche de peinture n’est pas suffisam-

ment épaisse, l’humidité finira, au fil du temps, par s’infiltrer, entraînant

immanquablement l’apparition de rouille sur l’épandeur. Le risque porte

surtout sur les parties transversales de la tôle. En pratique, le recou-

vrement de ces bordures à l’aide d’une couche suffisante de peinture

est particulièrement difficile. Le primer époxy actuellement utilisé par

Aebi Schmidt offre une excellente protection avec une couche de 90 à

110 µ (micromètres). Une deuxième couche en polyester est ensuite

appliquée par-dessus, d’une épaisseur de 60 à 80 µ. Le polyester

présente un haut degré de brillance et résiste parfaitement aux rayons

UV. L’aspect lisse et brillant veille à ce que le sel glisse facilement sur la

surface. La résistance aux rayons UV est importante pour éviter que la

peinture ne se ternisse sous l’effet de la lumière, au risque que le sel ne

glisse plus aussi bien.

Auparavant, avant le déménagement dans les locaux actuels de Holten, Aebi Schmidt disposait de sa propre installation de peinture liquide. Lors du passage de la peinture liquide à la peinture en poudre, la question s’est posée d’exécuter la peinture soi-même, ou de sous-traiter ce processus. Pour des raisons économiques, le choix s’est porté sur la deuxième opti-on. Mais l’acquisition par après de sa propre division de soudure a changé la donne pour Aebi Schmidt. La sous-traitance de la peinture en poudre devenait alors inefficace sur le plan logistique, sans oublier les transports supplémentaires depuis et vers l’entreprise de peinture qui cadraient mal avec la politique de durabilité d’Aebi Schmidt. C’est pourquoi, il a été décidé d’installer, dans les locaux, une nouvelle ligne de poudrage. C’est ainsi que la production des épandeurs se fait dorénavant intégralement à Holten. Ce qui permet en outre à Aebi Schmidt de contrôler la qualité de la production tout au long du processus.

›› L’ÉPAISSEUR DE PE INTURE EST ESSENTIELLE

›› MISE EN ADjUDICATION OU EN INTERNE

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›› LA COMPOSANTE AIR DE LA DÉFENSE BELGE

Toujours prêt

à Evere, entre Bruxelles et l’aéroport de Zaventem, se trouve une vaste base militaire. C’est là qu’est établi le Quartier reine élisabeth, un gigantesque complexe où - en toute logique - on n’entre pas si facilement : for-mulaires à compléter, contrôles de cartes d’identité,… Avec ses plus de 4.000 collaborateurs, répartis parmi les nombreux bâtiments, le quartier général forme un mini-village. Un de ces bâtiments abrite le bureau du Capitaine d’aviation Vincent Ciappina. En tant que gestionnaire du matériel et des véhicules de piste, il est responsable de la gestion et de l’acquisition du matériel des différentes bases aériennes, et donc aussi du matériel de service d’hiver. Cinq unités de la Composante air, basées à divers endroits de Belgique, lui sont assignées, à savoir le 1er Wing à Beauvechain, le 2ème Wing tactique à florennes, le 10ème Wing tactique à kleine-Brogel, la Base aérienne

de koksijde et le 15ème Wing transport aérien à Melsbroek.

L’organisation‘Chacune de ces bases dispose de son propre matériel de lutte contre le verglas,’ explique Vincent Ciappina. ‘Et chacune a aussi sa propre équipe formée et entraînée à l’exécution du service d’hiver. Les formations sont généralement assurées par le fournisseur du matériel. A ce sujet la Défense met la barre très haut. récemment, Aebi Schmidt a ainsi formé les machinistes aux nouvelles balayeuses d’aéroport AS990, que nous venons d’ache-ter.’ tout comme pour la lutte contre le verglas dans la sphère civile, les informations météorologiques sont ici aussi d’une importance cruciale pour décider d’intervenir ou non. ‘Nous disposons pour ce faire de notre propre service météorologique central, à Beauvechain,’ raconte Vincent Ciappina. ‘Les conditions climatiques y sont en permanence surveillées et les météorologues du Wing météo partagent ensuite leurs informations avec les diffé-rentes unités des bases aériennes. La décision d’épandage ou de déneigement des pistes est ensuite laissée à cha-cune des bases, individuellement. En amont, une politique générale à suivre est également émise pour l’ensemble des unités. Pour définir cette politique, les météorologues se concertent d’une part avec les officiers et pilotes, et d’autre part avec le service d’entretien. Cette structure est actuellement occupée à dresser des protocoles, sur la base du matériel à disposition. Ils établissent par exemple que dans certaines conditions bien précises, un certain

Pour La composante Air de la Défense, la lutte contre le verglas est une activité cruciale. Cette composante de la Défense doit toujours être prête à intervenir, même pendant l’hiver. Vincent Ciappina, Capitaine d’aviation, est notamment responsable de la gestion des véhicules de piste. Il nous raconte comment la Défense organise la gestion de son matériel de service d’hiver.

›› UNE DES QUATRE AIRPORT SwEEPERS AS 990 L IVRÉES L’ÉTÉ DERNIER PAR AEBI SCHMIDT.

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type d’épandeur doit intervenir de manière préventive à des emplacements définis. Le but est d’apporter une plus grande cohérence entre les procédures.’

Inventaire des besoinsPour l’acquisition de nouveau matériel, toute une longue procédure doit être suivie, qui peut durer plusieurs mois, voire même des années. Le processus décisionnel interne doit suivre tout un itinéraire préétabli avant que, une fois les propositions d’acquisition décrites, celles-ci soient soumises au pouvoir politique afin de recevoir le feu vert. Vincent Ciappina nous en dit plus : ‘La procédure commence par la ‘prospection’, comme nous l’appelons ici. Autrement dit, l’unité concernée dresse un inven-taire du matériel qui doit être remplacé ou des besoins supplémentaires. Cette prospection forme une première ébauche : on y indique grosso-modo de quel matériel il s’agit et quelles sont les priorités. Ce rapport arrive ensuite dans mon service, via le parcours prescrit. Mon rôle est alors d’évaluer les requêtes en tenant compte toutes les requêtes avec le budget disponible. Pour ce faire, je dois disposer d’une idée des prix. Nous deman-dons alors à nos fournisseurs potentiels tels qu’Aebi Schmidt de nous communiquer une estimation de prix, sur la base des spécifications techniques. à l’aide de ces données, nous envoyons une proposition, qui doit être approuvée au niveau ministériel. C’est ici que la décision finale est prise. Dans certains cas, l’investissement pro-posé est approuvé, dans d’autres, il est décidé de reporter le dossier à l’année suivante.’

Compter les pointsUne fois le projet approuvé, la procédure d’acquisition commence. Vincent Ciappina : ‘Ma tâche porte ici sur les aspects techniques et logistiques, tandis que l’officier en charge des achats s’occupe des questions adminis-tratives et de prix.’ C’est donc ce dernier qui s’occupera d’établir le cahier des charges, sur la base duquel les fournisseurs intéressés pourront faire une offre. ‘A de rares exceptions près, les procédures d’acquisition de la Défense sont publiques’, précise Vincent Ciappina. ‘Et les offres sont toujours évaluées tant sur la base du prix que de la qualité. Pour ce faire, on applique un système de points. Un certain nombre de points peut être obtenu, pour le prix et pour la qualité. Mon rôle est d’apprécier les offres sur la base des critères de qualité et de logistique ; l’officier responsable des achats en fait de même pour le prix proposé, en appliquant le principe très simple : plus petit est le prix, plus on accorde de points. Une fois ces deux évaluations terminées, les points sont additionnés et le candidat qui obtient le meilleur score se voit attribuer le contrat. Cette décision d’attribution est rendue publique, de sorte que tous les fournisseurs savent sur la base de quels critères la décision finale a été prise.’

Souhaitable vs pratiquePour l’évaluation de la qualité, plusieurs aspects sont pris en compte. Bien évidemment, le cahier des charges décrit de manière détaillée les exigences techniques auxquelles

l’épandeur ou le chasse-neige doit satisfaire. Cet aspect pèse lourdement dans la balance. C’est pourquoi il est de-mandé aux fournisseurs d’également envoyer une version ‘en blanc’ de leurs documents d’adjudication, c’est-à-dire sans indication de prix. Cela permet de garantir que l’exa-minateur ne soit pas influencé par la question financière. Parallèlement, le service après-vente compte aussi gran-dement dans l’évaluation. Il est notamment tenu compte de la rapidité avec laquelle le service d’entretien peut être sur place si nécessaire. ‘La durabilité est un autre critère important’, raconte Vincent Ciappina. ‘Nous fixons notam-ment des exigences élevées en termes d’émission de Co2 des moteurs des véhicules. Et nous visons également à réduire au maximum la consommation de papier, en demandant aux fournisseurs de fournir toute la documen-tation par voie électronique. à ce propos, on se retrouve cependant vite devant la question de savoir si tout ce qui est souhaitable est aussi pratique. Par exemple, qu’est-ce qui est le plus facile pour un technicien : de consulter son ordinateur portable pendant son travail, ou d’ouvrir le manuel d’instructions ? Nous avons le même genre de discussions à propos des innovations. Bien évidem-ment, le développement des connaissances constitue un élément essentiel. Aebi Schmidt nous tient ainsi informés des dernières nouveautés et améliorations dans le secteur de la lutte contre le verglas. Cependant, pour chaque nouveau contrat, nous devons toujours soupeser les avantages entre la technologie de pointe et les techniques qui ont fait leur preuve. Dans certains cas de figure, nous optons pour ces dernières, afin de nous assurer de dispo-ser d’épandeurs ou de chasse-neige fiables à 100%.’

Accomplir sa missionUne fois le contrat confié à un fournisseur, la dernière phase de la procédure peut commencer: la livraison. ‘Cette étape débute par la réception technique préalable (rtP)’, explique Vincent Ciappina, ‘qui a lieu aux ateliers du fabricant.’ ‘Ainsi, nous avons dernièrement passé deux jours chez Aebi Schmidt, en Allemagne, pour la rtP de quatre balayeuses d’aéroport AS990. Au cours de cette inspection en usine, le matériel est soumis à des tests approfondis, afin de déterminer s’il satisfait bien à toutes les spécifications décrites et s’il offre les prestations pro-mises par le fournisseur.’ Une fois cette phase bouclée, on passe à la réception provisoire partielle (rPP). Dans le cas des quatre balayeuses d’aéroport AS990, celle-ci a eu lieu à la succursale d’Aebi Schmidt à Aartselaar. Enfin vient la réception définitive, qui se déroule, elle, chez le comman-ditaire, dans le cas présent aux bases aériennes concer-nées. Il ne reste alors plus qu’à utiliser et à entretenir le matériel. En ce qui concerne ce dernier point, le personnel de la base est responsable de l’entretien régulier des machines, effectué sur place. En cas de problèmes plus complexes, ainsi que pour le gros entretien annuel du matériel, c’est le fournisseur qui intervient. Ainsi, les deux parties contribuent à ce que, en matière de service d’hiver aussi, La composante Air belge puisse accomplir sa mis-sion : N’importe quoi, n’importe quand, n’importe où.

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Dès que les routes et pistes cyclables se recouvrent de neige, les balayeuses sont rentrées au hangar. Dommage, car on préfèrerait pouvoir les utiliser de façon optimale, et pas uniquement quand il fait beau. Aebi Schmidt a trouvé la solution pour permettre d’apprêter en un rien de temps les balayeuses Schmidt Cleango et Swingo pour le déneigement des routes. Le chef de rayon jeroen tijhuis nous en dit plus : ‘Pour chacun des modèles, nous avons mis au point un châssis spécial auquel une brosse cylindrique peut être fixée. En une seule adaptation de la balayeuse, les brosses-balais peuvent être remplacées en un clin d’œil par ce châssis et sa brosse cylindrique. Ainsi, la balayeuse peut être rapidement remise en service pour dégager la neige, garantissant d’une part une utilisation optimale de la machine, et d’autre part la disposition de moyens supplémentaires pour le service d’hiver. Par exemple, pour dégager les pistes cyclables.’

Plus de puissanceCe dernier point - le déneigement des pistes cyclables - est

particulièrement délicat pour bon nombre de communes. Suite aux hivers rigoureux des années précédentes, le fietsersbond au Pays Bas1 a dénoncé le mauvais niveau de sécurité de nombreuses d’entre elles. Mais comment faire, en tant que commune, pour s’assurer que les pistes cyclables soient parfaitement praticables après une chute de neige ? jeroen tijhuis : ‘on pense premièrement recourir à un chasse-neige. Un choix judicieux quand une bonne couche de neige est tombée. L’inconvénient est que le chasse-neige ne parviendra jamais à parfaitement déga-ger la neige durcie. Il restera toujours une fine couche de neige, qui rend la piste cyclable impraticable. En cas de chutes modérées, jusqu’à 2-3 centimètres, le balayage de la piste est la meilleure méthode.’ Mais comment faire ? ‘Une brosse cylindrique montée sur véhicule, par exemple une VW Crafter, semble peut-être être la solution idéale, mais en pratique, une série de problèmes se posent. Il faut notam-ment veiller à ce que le véhicule ne roule pas trop vite, car si c’est le cas, la brosse se retrouvera surchargée de neige et ne balaiera finalement plus rien. D’un autre côté, adapter la vitesse pour se limiter à du 10-15 km/h est particulière-ment contraignant. La brosse cylindrique est actionnée par le moteur, ce qui exige davantage de puissance : le moteur doit tourner à 2.000-2.500 tours, mais à ces tours/minute, le véhicule roulera bien trop vite en première. Les chauffeurs règlent ce problème en jouant sur l’embrayage, mais à la longue, cela est bien évidemment mauvais. Sans oublier les problèmes liés à la largeur et à la maniabilité du véhicule. Les pistes cyclables sont généralement étroites et les virages assez serrés. En résumé, équiper un mini-van ou

›› UNE BROSSE CyL INDRIQUE PEUT FAIRE DES MIRACLES

Balayage dans la neige

Les balayeuses sont conçues pour balayer les rues, pas pour dégager la neige. Logique, nous direz-vous. Et pourtant, les balayeuses offrent de belles possibilités pour déneiger les pistes cyclables. Aebi Schmidt a trouvé la solution, avec les balayeuses de Schmidt.

1 Association qui représente les cyclistes.

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une camionnette d’une brosse cylindrique pour déneiger les pistes cyclables n’est pas vraiment la solution idéale.’

Étroite et maniableUne balayeuse munie d’une brosse de neige serait plus adaptée. jeroen tijhuis : ‘Les balayeuses sont parfaitement adaptées pour rouler sur des pistes cyclables. En particulier en ville. Leur vitesse de travail est en effet suffisamment lente pour manœuvrer dans les passages étroits et virages difficiles, et nos Cleango et Swingo sont en outre étroites et très maniables. toutes deux sont équipées d’une traction hy-drostatique, ce qui signifie qu’on peut faire varier la vitesse progressivement de 0 à 15 km/h et cela sans embrayer. C’est dans cette fourchette que la brosse cylindrique dégagera le mieux la neige.’ Une brosse à neige standard est fixée sur le châssis spécialement conçu. Ces brosses agissent différemment que des brosses-balais, disposent de suffi-samment de puissance hydraulique pour fonctionner à tours élevés et présentent une construction adaptée pour éviter les éclaboussures de neige, de sorte qu’elles peuvent être utilisées même à grande vitesse. La balayeuse en question doit être modifiée à une seule reprise, pour le montage du châssis spécial. jeroen tijhuis : ‘on le fait nous-mêmes, dans nos ateliers de Holten, de Leimuiden ou d’Aartselaar. Pour la Swingo, on monte une plaque spéciale et on adapte les raccords hydrauliques. Ensuite, on équipe la balayeuse de pneus d’hiver et on perfectionne le logiciel de commande. Cette amélioration est nécessaire, pour que la balayeuse sache qu’elle est en train de brosser de la neige. Cela permet notamment d’éviter que l’aspirateur se mette en route, car le cas échéant, la neige aspirée gèlerait à l’intérieur, entraînant une série de désagréments.

Un changement rapidePour la Cleango, l’adaptation est encore plus simple. Cette balayeuse est équipée de manière standard d’une plaque de fixation et d’un raccord hydraulique rapide pour la brosse cylindrique. Quelques petits changements doivent avoir lieu au niveau du système hydraulique, et le logiciel doit bien en-tendu aussi être mis à jour. Une fois cette/ces adaptation(s) effectuée(s), le machiniste peut échanger en un tour de main les brosses-balais de sa Cleango ou Swingo par le châssis avec la brosse cylindrique, et ainsi entamer le déneigement des pistes cyclables. Une fois le service d’hiver terminé, l’unité de déneigement peut tout aussi vite être démontée

et les brosses-balais remises en place. Après un nettoyage en profondeur de la balayeuse, celle-ci peut reprendre sa routine sur les routes. Et pour compléter le tout : quand la balayeuse est munie d’un crochet d’attelage, un épandeur remorqué peut y être attelé, afin de combiner le balayage de la neige avec l’épandage (préventif) de produit dégivrant.

Instructions pour le (dé)montageUne fois que la balayeuse a été adaptée une première fois par Aebi Schmidt, celle-ci est rendue à la commune concernée, accompagnée d’une série d’instructions. Une démonstration du (dé)montage du châssis de la brosse cylindrique est organisée, ainsi que l’explication dont la trace de balayage doit être réglée pour assurer un bon positionne-ment. Ce dernier point est important, car quand qu’on peut faire varier la vitesse progressivement de 0 à 15 km/h et cela sans embrayer quand la brosse exerce une trop forte pres-sion sur le sol, la neige éclaboussera partout et les poils de la brosse s’useront (bien) trop vite. Ces instructions et démons-trations durent une demi-journée. Il est aussi expliqué au machiniste à quel point il est important de bien nettoyer la balayeuse après une intervention sur neige. ‘Il faut veiller à ce que tous les résidus de sel soient bien éliminés,’ explique jeroen tijhuis. ‘Car le sel est fatal pour une balayeuse aussi complexe et coûteuse.’

En été aussi‘Le châssis avec la brosse cylindrique peut par ailleurs aussi être utilisé en été (en dehors des mois d’hiver),’ précise jeroen tijhuis. ‘Vous pouvez par exemple balayer vers les ac-cotements les produits de fauchage résiduels ou les feuilles d’automne tombées sur les pistes cyclables. Ces deux acti-vités sont autorisées et demandent moins de travail que de tout récolter et évacuer. De plus est, cela permet de faire de belles économies. Cela vaut aussi pour le sable qui se trouve sur la route, à proximité de chantiers. tout aspirer et évacuer représente un travail considérable, alors que simplement balayer le sable se fait en un clin d’œil.’ L’adaptation d’une balayeuse Cleango ou Swingo à l’aide d’un châssis avec brosse cylindrique constitue une intervention relativement minime pour les communes, qui disposeront ainsi d’un outil supplémentaire pour dégager la neige des pistes cyclables. Pour en savoir plus sur les possibilités de votre balayeuse, contactez d’Aebi Schmidt Belgique : 03/450.91.40.

Sur YouTube, vous pouvez voir une Cleango et une Swingo, toutes deux équipées d’une brosse

cylindrique, à l’œuvre sur la neige.

Cleango Swingo

›› LE BALAyAGE DE NEIGE SUR yOUTUBE

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Fin 2013, Aebi Schmidt introduira sa gamme de véhicules Aebi MT. Ces puissants véhicules porte-outils peuvent être utilisés toute l’an-née et pour de multiples activités, telles que la lutte contre le verglas, les travaux de net-toyage et l’entretien des espaces verts. Leur construction modulaire les rend en outre très intéressants sur le plan économique.

C’est ce qu’on appelle un véhicule costaud : les Aebi Mt 720/740/750 allient une largeur de voie de seulement 1,32 mètre à une capacité de charge de 9 tonnes. Leur puissant moteur et leur robuste boîte de vitesses Zf leur permettent d’atteindre une vitesse de travail élevée - jusqu’à 90km/h -

tout en étant aussi parfaitement capable d’avancer au pas. En termes de spectre de vitesse, l’Aebi Mt convient donc à tous types de travaux. Les possibilités offertes par cette nouvelle gamme de véhicules dépassent celles des four-gonnettes et camionnettes. Les véhicules Aebi Mt s’ins-crivent parfaitement dans la philosophie d’Aebi Schmidt, à savoir des applications modulaires et une multifonction-nalité. grâce à un système spécifique, les modifications et transformations de fonctions se font très rapidement. Les divers systèmes hydrauliques des véhicules permettent d’entraîner les outils et d’actionner les fonctions de levage et de basculement. Ainsi, en hiver, les Aebi Mt 720/740/750 peuvent être premièrement utilisés pour déneiger les pistes cyclables, puis se voir assigner d’autres activités pour le reste de la journée.

Nombreuses possibilités d’équipementLes véhicules Aebi Mt peuvent être équipés de divers

›› LA GAMME AEBI MT  :

Multifonctionnels et puissants

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accessoires et appareils amovibles. on peut notamment y monter une lame de déneigement ou une brosse cylin-drique pour le service d’hiver. ou y ajouter une benne et un robinet pour des travaux de nettoyage et d’entretien des espaces verts. Les possibilités et fonctionnalités sont vastes et variées : les véhicules porte-outils Aebi Mt 720/740/750 peuvent être munis d’un bras de fauche, d’un broyeur, d’un système alliant lavage et rinçage, d’une machine de désherbage, et bien plus encore. grâce à cette construction modulaire, chaque acquéreur pourra disposer du véhicule multifonctionnel qu’il lui faut. Les véhicules Aebi Mt affichent d’excellentes aptitudes de conduite et offrent aux chauffeurs (la cabine peut accueillir 3 per-sonnes) un espace de conduite confortable et ergono-mique. En outre, la vue dégagée et les larges vitres autour de la cabine assurent une conduite sûre au cœur du trafic.

Intégration optimaleLes véhicules Aebi Mt sont assemblés à l’usine Aebi Schmidt à Burgdorf, en Suisse, où sont également pro-duit le tracteur Aebi terratrac à centre de gravité bas et la faucheuse à moteur Aebi Combicut. Les processus de production modernes et de haute qualité d’Aebi Schmidt sont organisés de manière centralisée et bénéficient de

leur propre département de développement. Autrement dit, tant le véhicule que les accessoires et outils sont conçus et produits selon le même concept et la même vision. Ce qui permet une intégration optimale de tous les aspects, et ce également sur le long terme, puisque les détails techniques des véhicules seront continuellement améliorés et optima-lisés.

Un bon investissementL’Aebi Mt 720 et ses modèles sœurs, l’Aebi Mt 740 et l’Aebi Mt 750, offrent une belle opportunité pour les communes et autres administrations publiques, de même que pour les entreprises d’utilité publique, de bâtiment et d’entretien et d’aménagement des espaces verts. Les petites communes pourront particulièrement tirer profit de cette gamme de véhicules, qui constitue un excellent investissement du point de vue économique. Non seulement au vu des nombreuses activités qu’ils permettent d’exécuter, mais aussi parce qu’en raison de leur construction modulaire, il est possible d’y ajouter uniquement les fonctionnalités nécessaires. Ni plus, ni moins. Le lancement des Aebi Mt 720, 740 et 750 aura lieu cet automne. Pour de plus amples informations à ce sujet, contactez Patrick Verreck au 03 450.91.40.

Largeur de voie de 1,32m idéale pour les pistes cyclables et les bandes d’arrêt d’urgence

Pneus jumelés  permettent de limiter la charge au sol

Capacité de chargement jusqu’à 9 tonnes possibilité de charger un épandeur ou une lame de déneigement

›› CARACTÉRIST IQUES DE L’AEBI MT 720

Grand spectre de vitesse d’un rythme au pas à 90 km/h - possibilité de traction 4x4

Multifonctionnel diverses variantes de systèmes hydrauliques pour l’entraînement d’outils

Sûr et confortable champ de vision dégagé, aménagement ergonomique, suspension parabolique

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Un des objectifs de la nouvelle Loi néerlandaise sur les adjudications, entrée en vigueur le 1er avril dernier, est de créer, par le biais des adjudications, la plus grande plus-value sociale possible. Conjoin-tement avec les commanditaires, Aebi Schmidt cherche les possibilités d’atteindre cet objectif.

La Loi ne précisant pas ce qu’elle entend par plus-value sociale, les commanditaires sont forcés d’y apporter leur propre définition. Ainsi, les autorités publiques définissent de plus en plus ce terme dans le sens d’un retour social. Une notion qui est à son tour définie comme la (ré)insertion des personnes en marge du marché du travail et leur accompagnement vers un emploi. fermement engagé dans la responsabi-lité sociale d’Entreprise, Aebi Schmidt accueille bien évidemment avec enthousiasme le prin-cipe du retour social. Cependant, force est de constater qu’il est difficile de trouver une activité professionnelle qui corresponde à chaque projet individuel. Michel van der klooster, Co-directeur de United Quality (spécialisé dans les procédures d’achats et d’adjudications de véhicules et maté-riel spéciaux) formule le problème comme suit : ‘Dans le cadre de la livraison de matériel spéciali-sé, les coûts du matériel constituent bien souvent une grande part du prix total, et la construction de ce matériel exige généralement des compé-tences spécifiques, dont ne disposent que très rarement les personnes en marge du marché du travail. L’application du principe de retour social pour les adjudications européennes est une bonne chose. toutefois, le pouvoir adjudicateur doit bien étudier, pour chaque service fourni, si cela est vraiment réaliste et non dispropor-tionné. C’est pourquoi, il vaut mieux commencer par dresser un inventaire, avec le marché ou la branche concernée, des possibilités concrètes de retour social.’

Cinq pour centMais concrètement, de quoi s’agit-il ? Les com-munes néerlandaises qui incluent le retour social comme souhait ou exigence dans leurs mises en adjudication, le définissent sous la forme d’un pourcentage de la valeur du contrat.

Il n’existe aucune norme légale à ce propos, mais dans la pratique, celui-ci est généralement de 5 pour cent. Ce montant peut être exprimé sous la forme d’une exigence minimale, où les can-didats s’engagent à consacrer 5 pour cent de la somme au retour social. ou il peut être présenté comme un souhait, auquel cas les adjudicataires potentiels sont invités à allouer généralement plus de 5 pour cent à la réalisation d’une plus-value sociale. L’adjudicataire qui s’engage alors à y consacrer le plus gros montant, augmente ses chances de décrocher le contrat. Un souhait complémentaire des pouvoirs adjudicateurs est que l’aide au retour social soit exécutée en rela-tion avec les travaux ou services commandés. S’il s’agit par exemple de l’aménagement d’une route dans la commune x, ladite commune souhaitera que des habitants de la commune en recherche d’emploi soient employés pour les travaux d’aménagement. Pour ce faire, diverses formes de contrat sont possibles : travail tempo-raire, stage ou contrat d’apprentissage.

Des solutions créativesEn pratique, le retour social est difficile à concrétiser, notamment en raison de la gran-deur d’échelle des montants concernés. Dans l’exemple de la commune x ci-dessus, le montant des travaux atteindra rapidement plusieurs millions d’euros. 5 pour cent d’un tel montant permet de déjà mettre en place de fameuses choses. Si le montant est (nettement) plus petit, il sera déjà plus difficile de trouver une bonne solution. Et où devra être exécutée l’activité de retour social : au lieu de livraison du produit ou du service (ce que préfèrera bien entendu la commune concernée), ou auprès du fournisseur ? Aebi Schmidt souhaite, avec ses commanditaires, trouver la meilleure mise en œuvre possible du retour social. à nos yeux, il en va bien plus que d’un simple pourcentage : il s’agit d’offrir une (nouvelle) chance à des personnes de (ré)intégrer le marché du travail, d’y prendre une part active et d’acquérir de l’expérience professionnelle. Ensemble avec nos commanditaires, nous cherchons des solutions créatives et réalistes pour y parvenir.

Boîte postale 30, 7450 AA Holten tél: +31 (0)548 370 000fax: +31 (0)548 370 233 Internet: www.aebi-schmidt.nl E-mail: [email protected]

Boomsesteenweg 74, B-2630 Aartselaartél: +32 (0)3 450.91.40fax: +32 (0)3 450.91.49

route de Wavre 10, 4280 Hannuttél: +32 (0) 19.65.76.32fax: +32 (0) 19.65.76.33

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