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AFTE ASSOCIATION FRANÇAISE DES TRESORIERS D’ENTREPRISE LES CAHIERS TECHNIQUES Commission “Placements” 2 ème édition Février 2003 Les cahiers Techniques Fiche Mensuelle de Gestion d’OPCVM (FMGO)

AFTE (FMGO)TechniquesFiche Mensuelle de Gestion d’OPCVM · 2019. 6. 9. · 2 - Produits de taux 19 3 - OPCVM d’OPCVM 22 4 - Gestion alternative 22 5 - Gestion diversifiée 24

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ASSOCIATION FRANÇAISE DES TRESORIERS D’ENTREPRISE

LES CAHIERS TECHNIQUES

Commission “Placements”

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ASSOCIATION FRANÇAISE DES TRESORIERS D’ENTREPRISEA2

I - Avant-propos 3

II - Fiche Mensuelle de Gestion d’OPCVM(dépliant à la fin du cahier technique)

III - Notice explicative 51 - Informations générales ou permanentes 52 - Performances 73 - Graphiques 84 - Données techniques et de gestion 8

IV - Les OPCVM actions, obligations et diversifiés 141 - Gestion actions 142 - Produits de taux 193 - OPCVM d’OPCVM 224 - Gestion alternative 225 - Gestion diversifiée 24

V - Annexes 271 - Affichage de la performance 292 - Conditions de réception, traitement et règlement des 30

souscriptions et rachats3 - Rappels mathématiques sur le calcul de performance 31

et la mesure de risque4 - Eléments de gestion du risque 415 - Classification et notation des OPCVM 446 - Pour un reporting intelligent 587 - OPCVM : cadre de référence de l’information périodique 63

destinée aux trésoriers d’entreprise et aux investisseursinstitutionnels, établi par l’AFTE et l’AFG-ASFFI

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FICHE MENSUELLE DE GESTION D’OPCVM / FÉVRIER 2003

“Toute représentation ou reproduction, intégrale ou partielle,faite sans le consentement de l’auteur, ou de ses ayants droit, ouayants cause, est illicite (loi du 11 mars 1957, alinéa 1er del’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelqueprocédé que ce soit, constituerait une contrefaçon sanctionnéepar les articles 425 et suivants du Code pénal. La loi du 11mars 1957 n’autorise, aux termes des alinéas 2 et 3 de l’article41, que les copies ou reproductions strictement réservées àl’usage privé du copiste et non destinées à une utilisationcollective d’une part, et, d’autre part, que les analyses et lescourtes citations dans un but d’exemple et d’illustration”.

© 2003 by l’Association Française des Trésoriers d’Entreprise.

Ce cahier technique a été rédigé par la commission “ Placements ” de l’AFTE :

André ROUSSET (Président de la Commission jusqu’en 1999)Jean EYRAUD (EDF) (Président de la Commission)

Laurence BEAUVOIS (GIE AGIRC ARRCO) (Vice-président de la Commission)

Thierry ABRAHAM (WORMS)Mylène ATTIA (CDC IXIS AM)

Agnès AUBERTY (BTP Investissements)Michel AUDEBAN (La Compagnie Financière E. de ROTHSCHILD)

Olivier BALAS (MAINE Conseil)Frédéric BEDIGIS (Vanguard)

Claire DELOBEL (EuroPerformance)Frédéric DUFFAU (NSM Gestion)

Daniel GERINO (INTERSELECTION Actuariat Finance)Didier GUILLAUME (FINAMA AM)Mikaël HELLIER (EuroPerformance)

Nathalie IEHL (AGF AM)Richard KOMARNICKI (OFIVALMO)Olivier LE BRAZ (ORSAY Gestion)

Bruno MERCADIER (CLAM)Alexandra MERZ (MOODY’S)

Eric de MONTEYNARD (NSM Gestion)Catherine NOEL-FIACRE (VUP)

Xavier PETIT (CANAL PLUS)Frédéric PINEAU (ABF Capital Management)

Vanessa ROBERT (MOODY’S)Patrick SERRE (FORTIS IM)

Diane TERVER-AGAZOTTI (CDC IXIS AM)Hubert VANNIER (ODDO AM)

Olivier VONET (INTERSELECTION Actuariat Finance)Jean WOJTKOWIAK (SGAM)

L’AFTE remercie chaleureusement l’ensemble des participants, la COB et l’AFG-ASFFI pourleur fructueuse collaboration ainsi que les sociétés EuroPerformance (Groupe FININFO) etINTERSELECTION pour leur contribution à la rédaction de la note technique sur le calcul desratios de performance et de mesure du risque sur les placements.

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FICHE MENSUELLE DE GESTION D’OPCVM / FÉVRIER 2003

I - Avant-propos

En 1998, la Commission « Placements – Financements » de l’AFTE, en coopération avecles organismes de place (COB et AFG-ASFFI) a publié le premier cahier techniqueprésentant la « Fiche mensuelle de gestion d’OPCVM (FMGO) », un modèle de documentsynthétique visant à reprendre les informations minimales nécessaires à un trésorier poursélectionner et suivre efficacement les OPCVM dans lesquels son entreprise a investi.

L’AFTE était partie d’un constat : un trésorier a besoin d’informations à la fois régulièreset homogènes provenant de l’ensemble de ses gestionnaires. Or, il devait les collecterauprès de différents intervenants (de la COB : notice d’information ; de la société degestion : commentaires du gérant ; des instituts de mesure de performances et desbanques de données financières : évolution et comparaison des valeurs liquidatives). Cesdifférentes informations étaient publiées de manière hétérogène rendant le suivi et lacomparaison entre les OPCVM difficiles, voire impossibles (performances sur différentshorizons historiques, différents modes de calcul de ratios tels que la volatilité).

La FMGO se veut un véritable document de synthèse, destiné aux trésoriers d’entreprisecomme aux grands investisseurs. Elle est élaborée par la société de gestion et a pour objetde :

■ rappeler les caractéristiques essentielles de l’OPCVM ;

■ constituer un outil de suivi des performances et des risques, à la fois simple, fiable,exploitable et susceptible d’être archivé.

Cette fiche doit être disponible dix jours après la fin de chaque mois et adressée àl’investisseur, sur sa demande expresse, par courrier, par télécopie, par messagerieélectronique ou par tout autre moyen. Les informations publiées sur la fiche constituentun minimum que la société de gestion a toute liberté de compléter si elle le juge utile.Elle ne se substitue, bien entendu, ni à la notice d’information COB, ni au documenttrimestriel ou au rapport annuel qui sont publiés après accord des commissaires auxcomptes.

Le modèle de FMGO contenu dans la première édition du cahier technique AFTE avaitété élaboré essentiellement pour les OPCVM de trésorerie, régulière ou dynamique.Depuis, la commission « Placements » a enrichi ses premiers travaux pour intégrer lesévolutions récentes dans la gestion :

■ les OPCVM de trésorerie utilisent maintenant couramment des techniques ou desclasses d’actifs qui n’avaient pas été évoquées dans le premier cahier (actions,gestion alternative, risque crédit, ...) ;

■ nombre d’entreprises recourent à la gestion longue, soit dans le cadre d’unestratégie de placement à long terme, soit dans le cadre de modalités de gestionspécifiques (contrats d’assurance, épargne salariale, etc.). Un traitement standardisédes données financières des OPCVM de long terme s’impose autant que pour lagestion court terme ;

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FICHE MENSUELLE DE GESTION D’OPCVM / FÉVRIER 2003

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■ la plupart des sociétés de gestion utilisent internet pour présenter sur leur site leurstratégie de gestion et leurs gammes d’OPCVM et communiquent avec leurs clientspar messagerie électronique. Des établissements distributeurs ou des institutsd’analyse n’hésitent pas à mettre à disposition des liens avec les sites des sociétésde gestion.

Les professionnels ont bien compris l’intérêt d’une certaine normalisation des formats,des informations et des données financières de gestion ou de risque tels que la FMGO lepropose. La Commission « Placements » de l’AFTE et la Commission « Techniques deGestion » de l’AFG-ASFFI se sont accordées fin juin 2002 sur un cadre de référence desinformations minimales à publier sur un document de reporting institutionnel.

Aussi, nous vous incitons à solliciter les sociétés de gestion avec lesquelles vous êtes enrelation pour leur demander de bien vouloir transmettre, sous ce standard, lesinformations relatives aux OPCVM que vous suivez. Nous vous invitons donc à vousapproprier ce document et, s’il vous convient, nous comptons sur vous pour contribuerà en faire une norme de place.

Laurence BEAUVOIS Jean EYRAUDVice-président de la Commission « Placements » Président de la Commission « Placements »

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III - Notice explicative

1 - Informations générales ou permanentes1 • Identification de l’OPCVM

Dans ce chapeau figurent : – la dénomination, la forme juridique (SICAV, FCP, OPCVM à procédure allégée, de droit

étranger, …) ;– le ou les codes Euroclear, ISIN ou SEDOL de l’OPCVM, pour chaque option éventuelle

de « Capitalisation » ou de « Distribution » ;– la notation éventuellement obtenue par l’OPCVM.

2 • Date de référence et valeur liquidative de référenceLa valeur liquidative de référence et la date de référence servent de valeur et de dated’origine pour le calcul des performances et de certains ratios.La date et la valeur liquidative de référence doivent être modifiées lorsqu’un changementnotable intervient dans la gestion de l’OPCVM, rendant non significatives et noncomparables les performances antérieures. Exemples : un changement significatifd’orientation, de processus ou de style de gestion, d’objectif de performance ou d’indicede référence, de société de gestion ou de délégataire, etc. La disparition d’un indice deréférence ou la création d’un indice plus pertinent n’est pas un événement en soisuffisant pour modifier ipso facto la date de référence ; de même, la fusion de deuxOPCVM, voire le regroupement de deux sociétés de gestion, si la gestion de l’OPCVM estrestée identique dans son esprit et dans les faits. Dans ce dernier cas, l’événement devraêtre cependant mentionné.

3 • Date d’ouverture et première valeur liquidative publiéeIl s’agit de la date d’ouverture de l’appel public à l’épargne (publiée le cas échéant auBALO) et de la valeur liquidative correspondant à cette date. Cette date peut êtredifférente de la date d’agrément COB. En l’absence de changement ultérieur et notable dans la gestion, cette date et cette valeurconstituent la date et la valeur de référence.

4 • CatégorieCatégorie relevant de la classification officielle fixée par la COB. Une mention abrégéesuffit.Y sont ajoutées, en abrégé, les classifications officieuses : EUR pour EuroPerformance, MIpour Standard & Poor’s Fund Services (voir annexe 5)

➤ Dernière notice COBIndiquer la date de la dernière mise à jour.

➤ Durée de placementDurée de placement minimum préconisée par le gestionnaire.

➤ Orientation de gestionOrientation de gestion résumée en deux ou trois lignes maximum.

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➤ Objectif de performanceIl complète l’orientation de gestion, si nécessaire, en fixant un objectif chiffré parrapport à un indice de référence ou à un indicateur de risque de marché. Lorsquel’indice de référence est composite, la périodicité de rebalancement de l’indice estici précisée. Pour les OPCVM de long terme, seront mentionnés ici le cas échéantles objectifs de tracking error et/ou de volatilité.

➤ Notation minimaleIl s’agit de la notation minimale des titres en portefeuille qui peut éventuellementêtre fixée dans la notice COB.

5 • Société de GestionPrécise la dénomination du ou des promoteurs, de la société de gestion, dugestionnaire financier par délégation s’il existe et le numéro d’agrément COB. Lenom du gérant y figure, ainsi que le numéro de téléphone du service (servicecommercial, relations investisseurs, « middle office », etc.) ayant établi la fiche oucapable de répondre aux questions des investisseurs et de communiquer la valeurliquidative. Adresse du site Internet.

➤ Dépositaire-conservateurLe nom du conservateur principal figure obligatoirement s’il est différent dudépositaire, ainsi que les notations court terme et long terme du dépositaire,et le cas échéant du conservateur.

6 • Frais de GestionTaux réel moyen TTC prélevé au cours du dernier exercice clos, sauf modificationmajeure pour l’exercice en cours.

➤ Conditions de souscriptionIl est rappelé le montant minimum ou le nombre minimum de titres exigépour la première souscription ou pour les souscriptions ultérieures. Y figurentde manière simple et compréhensible la date et les heures limites de réceptiond’un ordre de souscription ou de rachat à la valeur liquidative figurant au 7,ainsi que les modalités de règlement des souscriptions ou des rachats.

➤ Commissions de souscription ou de rachat acquisesCommissions (en euros ou en %), dont celles acquises à l’OPCVM et qui nesont pas négociables.

7 • Valeur liquidative Cette date correspond à celle affichée par les banques de données (COB, SDIB,FININFO, etc) en précisant le jour exact. Exemple : mardi 29 février 2000. Si le calcul de la valeur liquidative inclut les coupons courus du week-end ou d’unjour férié, la valeur liquidative doit être datée du samedi / dimanche ou du jour fériéconcerné.

➤ Fréquence et modalités de valorisationIndiquer la fréquence de valorisation de la part ou de l’action : quotidienne(QUOT) ou hebdomadaire (HEBDO), le jour étant alors à préciser. Le mode devalorisation (cours d’ouverture ou de clôture) est à mentionner ici.

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La fiche étant mensuelle, c’est la dernière VL du mois qui doit être en principementionnée.

➤ Date de règlement hors jours de valeur bancaireCette date correspond au jour de mise à disposition des fonds chez ledépositaire ou le teneur de compte. Elle ne prend pas en compte les jours devaleur (ajoutés ou retirés) et négociés par le client avec sa banque.

2 - PerformancesAvertissement : l’évolution des conditions des marchés financiers rendsouvent peu significatives des performances relativement éloignées dans letemps. La lisibilité des graphiques diminue également. Pour ces deuxraisons, il a été jugé nécessaire de limiter la présentation des performances,notamment sous forme de graphique, à une période significative : trois anspour les OPCVM de trésorerie, cinq ans pour les OPCVM autres que detrésorerie.

Deux situations sont possibles :– la période de référence est inférieure à trois ans (ou à cinq ans) : la présentation

des résultats de la gestion et des graphiques est limitée à la période compriseentre la date de référence et la date de la valeur liquidative ;

– la période de référence est supérieure à trois ans : la présentation des résultats dela gestion et des graphiques est limitée à trois ans ou à cinq ans, mais la sociétéde gestion peut présenter les résultats sur la période antérieure sous forme dedonnées chiffrées complémentaires. Dans ce cas, un tableau mentionne lesperformances obtenues, année par année, par l’OPCVM et par l’indice deréférence, ainsi que les volatilités constatées pour l’OPCVM et pour l’indice.

8 • PerformancesLes performances et volatilités sont présentées en % avec 2 décimales (voire 3décimales pour les OPCVM monétaires). Se reporter à l’annexe 3 sur les rappelsmathématiques pour les définitions des calculs de performance et de volatilité.

➤ Performances non annualisées de l’OPCVM et de l’indice de référenceElles sont présentées non annualisées, calculées hors commission desouscription ou de rachat depuis la dernière valeur liquidative de l’annéeprécédente et jusqu’au jour de la valeur liquidative.

➤ Performances annualisées de l’OPCVM et de l’indice de référenceElles sont calculées depuis la date de référence (et sur une période de 3 ansmaximum, de 5 ans pour les OPCVM autres que de trésorerie) et jusqu’au jourde la valeur liquidative, et annualisées sur une base 365 jours. Sauf pour lesOPCVM monétaires, leur annualisation n’est néanmoins possible que si lapériode est supérieure à un an.Le mode d’annualisation devra être précisé : linéaire ou actuariel.

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➤ Performances sur un an glissantSi celles-ci sont annualisées, on précisera entre parenthèses le moded’annualisation.

➤ Volatilité depuis la date de référenceElle est calculée sur une base hebdomadaire depuis la date de référence, sur 3 ansmaximum, 5 ans pour les OPCVM autres que de trésorerie.

➤ Volatilité sur un an glissantElle est calculée sur un an glissant (52 semaines) et sur une base hebdomadaire. Lamention entre parenthèses figure pour le rappeler.

➤ Ecarts par rapport à l’indice de référence (1)

Ces écarts sont exprimés en points de base.

3 - GraphiquesPrincipe : Les graphiques sont présentés plutôt sous forme de courbes que sousforme d’histogrammes car elles permettent de mieux visualiser la volatilité del’OPCVM et les écarts de performance par rapport à son indicateur de référence.

9 • Graphique d’évolution de la valeur liquidativeLe graphique compare sur une base 100 l’évolution de la valeur liquidative de l’OPCVMet celle de l’indice de référence depuis la date de référence jusqu’au jour de la valeurliquidative. Afin d’accentuer la lisibilité du graphique, celui-ci est limité à 3 ansmaximum pour les OPCVM de trésorerie et à 5 ans pour les OPCVM autres que detrésorerie.

10 • Graphique d’évolution de l’écart de performanceLe graphique montre l’évolution de l’écart entre la performance de l’OPCVM et celle del’indice de référence sur la durée de placement préconisée par le gérant. Cet écart, nonannualisé, est mesuré chaque fin de mois depuis la date de référence et sur une périoded’au plus 3 ans ou 5 ans selon l’orientation de gestion de l’OPCVM.Si la durée préconisée par le gérant est inférieure à un an, l’écart non annualisé est mesurétoutes les fins de semaines depuis la date de référence.

4 - Données techniques et de gestion11 et 12 • Répartition des risques de marchés

Ce pavé s’intitule désormais « Risques de marchés » car de plus en plus d’OPCVM, ycompris de trésorerie, font intervenir conjointement plusieurs types de risques ou sourcesde valeur ajoutée. L’idée centrale est de présenter sur la fiche, sous forme d’un histogramme (à droite), larépartition par tranches d’actifs et la sensibilité associée, exprimant le risque de taux etd’autre part la décomposition de l’actif par notation, que la gestion fasse intervenir ounon des papiers de catégorie dite spéculative (« non-investment grade »).

1 Pour les OPCVM actions ou obligations, pour lesquels la société de gestion a adopté un indicateur de référence,l’écart de suivi (en termes usuels, le « tracking error » ex-post) sera mentionné dans ce pavé ou dans celui concernantles données de gestion.

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Ensuite, sous la forme d’un histogramme ou d’un tableau (à gauche), il convient deprésenter de la manière la plus appropriée le ou les risques de marché intervenant pour5% au moins de l’actif de l’OPCVM, tels que :

- répartition géographique ;- répartition par devise ;- répartition par types de stratégie ;- répartition par marché ou classe d’actifs ;- répartition du risque crédit par tranche d’actifs ;- positions directionnelles et/ou d’arbitrages ;- répartition du risque liée aux types de titres ou d’instruments ;- etc.

Si le deux premiers pavés doivent apparaître, quelle que soit l’orientation de gestion del’OPCVM, les autres dépendent de cette orientation ou de sa spécialisation, quitte àprésenter la fiche mensuelle sur deux pages si plusieurs sources de valeur ajoutéeinterviennent dans la gestion.

➤ Risque de tauxLa répartition de l’actif par classe d’actifs ou par tranche de vie moyenne estreprésentée sous forme d’un histogramme. Il est recommandé de reprendrenotamment les tranches des grands indices CNO, JP Morgan, Salomon Smith Barney,Lehman Brothers : ]0-3mois], ]3-12 mois], ]1-3 ans], ]3-5ans], ]5-7ans], ]7-10ans], ]10-15 ans], plus de 15 ans. Une telle présentation facilite les travaux de consolidation desrisques par les investisseurs. Le poids ressortant dans chaque tranche (bilan + hors-bilan), dont la somme donne la sensibilité globale de l’actif, figure à côté del’histogramme (2). Les classes ou poches d’actifs pour lesquelles la sensibilité n’est pas calculée parconvention figurent en encadré. Cela vise les obligations à taux variable ou lesactions. En revanche, cela exclut les TCN à moins de trois mois, dont la sensibilitépeut être calculée, même si elle est fondamentalement proche de 0.Lorsque l’OPCVM fait intervenir des stratégies d’arbitrages, il est recommandé dedistinguer la sensibilité absolue (sommation des sensibilités positives et négatives del’ensemble des positions) de la sensibilité nette relative (résultante globale de chaquestratégie individuelle d’arbitrage). Notons que certaines sociétés de gestion raisonnent plus en terme de duration qu’enterme de sensibilité. Dans ce cas, il est préférable de mentionner conjointement lesdeux types de données.

➤ Risque devisesEn cas d’intervention sur différentes devises, l’exposition globale par devise (bilan +hors-bilan) est également précisée sous forme de tableau ou d’histogramme.

➤ Risques liés aux types de titres ou d’instrumentsLa présentation de ce tableau ou de cet histogramme est fortement recommandée, quelleque soit la nature ou l’orientation de l’OPCVM, en particulier pour les OPCVM utilisantle « risque de taux » et tout type de « papiers à marge » comme source(s) de valeur ajoutée.On y répertoriera par nature les titres suivants : obligations, titres perpétuels, TSDI/TSR,placements privés, TCN « swappés », produits structurés (corridors, tunnels), warrants,options, pensions, certificats, OPCVM, FCIMT, FCC, … la présente liste n’étant pasexhaustive.

2 Les sociétés de gestion qui le souhaitent pourront doubler ce graphique par une représentation des contributions auxrisques (exprimées en %).

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13 • Sensibilité et/ou exposition globales de l’actif

➤ Sensibilité « taux »Figure l’indication de la sensibilité globale au jour de la valeur liquidative, calculéeselon les normes COB, celle du mois précédent, ainsi que les extremums de sensibilité(sensibilités minimale et maximale) du portefeuille relevés depuis la date de référence.On précisera si le calcul intègre ou non les TCN dont la durée restant à courir jusqu’àl’échéance est inférieure à 3 mois. Rappel de la fourchette figurant sur la notice COB.

➤ Exposition « actions »Lorsque l’OPCVM intègre régulièrement des actions dans sa stratégie, il faut auminimum indiquer le taux d’exposition nette : exposition brute +/- hors-bilan, enprécisant entre parenthèses la part du hors-bilan.Il faut mentionner, comme pour la sensibilité, l’exposition constatée à la fin du moisprécédent ainsi que les extremums d’exposition relevés depuis le début de la périodede référence, ainsi que le taux minimum d’exposition figurant sur la notice COB.Le pourcentage investi en actions figure également dans l’histogramme « répartitiondes actifs », dans l’encadré réservé aux actifs pour lesquels la sensibilité n’est pascalculée.

➤ Cas particulier des obligations convertiblesPour les convertibles, deux indicateurs prédominent. La sensibilité taux est calculéecomme celle d’une obligation classique. Elle doit être ajoutée dans le graphique et dansles données chiffrées. Le delta « actions » est de son côté considéré comme l’indicateurpertinent équivalent de l’exposition « actions ». De ce fait, dans l’histogramme« répartition de l’actif et sensibilité associée », les obligations convertibles seront toutesincluses et reparties selon leur maturité, et le delta « actions » sera systématiquementinclus dans l’exposition actions figurant dans l’encadré.Exemple :

Pour un OPCVM détenant 10% de convertibles avec un delta de 0,50,l’exposition « actions » sera de

10 % x 0,50 soit = 5 % d’exposition « actions »

➤ Extremums historiquesSensibilités minimale (négative ou positive) et maximale de l’actif relevées depuis ladate de référence. Pour les OPCVM utilisant les arbitrages comme source de valeurajoutée, les extremums des sensibilités absolues (somme des sensibilités positives etnégatives) et relatives (sensibilité nette globale des différentes stratégies d’arbitrage)complèteront utilement ces informations. Pour les actions et les obligationsconvertibles, il faut ajouter les extremums du taux d’exposition et du delta.

➤ Sensibilité au risque créditJusqu’à une période récente, certains OPCVM monétaires ont utilisé les obligations et TCNadossés à des swaps et des assets swaps, de maturité supérieure à trois mois, pour améliorerleur performance, sans valoriser « marked to market » le TCN et le swap, et sans mesurer lasensibilité au risque crédit qui en résultait. Ces pratiques ne sont désormais plus possibles,seuls les titres acquis avant le 24 mai 2002 pouvant encore être temporairement valorisésde manière linéaire (Cf. Bulletin de la COB n°369 de juin 2002) (3).

3 Pour 2003, il est vivement recommandé d’indiquer, d’une part, le poids des titres à plus de trois mois dont lavalorisation reste linéaire par décision de la société de gestion et, d’autre part, le pourcentage de ces titres dontl’échéance dépasse le 31 décembre 2003.

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FICHE MENSUELLE DE GESTION D’OPCVM / FÉVRIER 2003

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Il importe que désormais les OPCVM de trésorerie qui utilisent le crédit comme sourcede valeur ajoutée mesurent et affichent la sensibilité de l’OPCVM au risque crédit. Cetaffichage s’effectuera de la même manière que la sensibilité au risque de taux, enpubliant la fourchette de la sensibilité historiquement constatée et la sensibilitéconstatée en fin de mois et à la fin du mois précédent.

➤ Plus forte perte historique depuis la date de référencePerte sèche maximale en pourcentage subie par un investisseur sur la pire périoded’investissement depuis la date de référence et sur 3 ans ou 5 ans maximum selonl’orientation de gestion. La période correspondante peut être mentionnée.

➤ Délai de recouvrementNombre de jours nécessaires pour effacer la plus forte perte historique.

➤ Ratio rendement/risque sur un an glissant et depuis la date de référencePerformance annualisée divisée par la volatilité historique. Ce ratio est calculé sur unan glissant (52 semaines) et depuis la date de référence (3 ans ou 5 ans maximum).Plus le chiffre est élevé, meilleur est le résultat.

14 • Actif net de l’OPCVM

➤ Portefeuille simplifié– Répartition par notation– Cumul en % de titres émis par le dépositaire– Cumul en % de titres émis par le conservateur, s’il est différent du dépositaire– Cumul en % de titres émis par le promoteur, s’il est différent du dépositaire et

du conservateur– Nombre de lignes dans le portefeuille.

➤ Répartition par notationJusqu’à présent, les défaillances d’émetteurs en France ont été rares. Mais la gestion durisque crédit se développe et de nombreux OPCVM recherchent du papier à marge pourcompenser la faiblesse des taux nominaux (4). Il est donc sain qu’un tableau détaille lessignatures inférieures à BBB-/Baa3, rassemblées aujourd’hui dans une seule catégorie etconcentre, au contraire, tous les papiers classés « investment grade ». Lorsque la principalesource de valeur ajoutée de l’OPCVM est le risque crédit, le tableau « Répartition de l’actifpar tranche de vie moyenne et sensibilité associée » doit être doublé d’un second tableaudonnant une répartition de l’actif par tranche de vie moyenne et par notation.La notation à retenir est la notation « long terme » des obligations ou titres de créancedétenus à la date d’établissement de la valeur liquidative, que les titres de créance soientd’une échéance inférieure ou supérieure à un an. Lorsque les notes délivrées par les agencesde notation ne sont pas strictement de même niveau, celle à retenir est toujours la plus faible.La répartition par notation doit être calculée sur l’actif net de l’OPCVM. Le total de larépartition peut être supérieur à 100%, dans le cas où le portefeuille est surinvesti ouprocède à des opérations de mise en pension ou de prêts de titres. Dans un OPCVM detaux qui ne procède pas à ces opérations, le total de la répartition par notation, ajouté aupourcentage de titres non notés, ou notés à court terme uniquement, ainsi qu’aupourcentage d’OPCVM non consolidés, doit être égal à 100%.

4 On pourra également se reporter utilement au cahier technique de l’AFTE « Risque de contrepartie sur gestiondirecte » paru en décembre 1999.

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Prise en compte des OPCVM compris dans l’actif

Soit la société de gestion a la capacité d’appliquer une complète transparence (ce qui estl’idéal), soit les titres contenus dans les OPCVM ne peuvent pas être éclatés et consolidésavec les titres détenus en direct. Dans ce dernier cas, il faut préciser au-dessus ducartouche : « Répartition de l’actif par notation LT, OPCVM exclus » et mentionner endessous du tableau : « Pourcentage investi en OPCVM non consolidés dans le calcul de lanotation ».

Deux présentations sont donc possibles :

– Pour les OPCVM ne faisant pas intervenir des papiers de notation inférieure à BBB-/Baa3, une seule ligne suffit.

Répartition de l’actif net en % par notation long terme (OPCVM exclus ou inclus)AAA/Aaa AA/Aa A/A BBB/Baa Inférieure à BBB-/Baa3

0% ou néant

En précisant en dessous,soit :- Pourcentage de titres notés court terme uniquement (OPCVM exclus) ;- Pourcentage de titres non notés court terme ou long terme ;- Pourcentage d’OPCVM non consolidés dans le calcul de la notation. soit :- Pourcentage de titres notés court terme uniquement (OPCVM inclus) ;- Pourcentage de titres non notés court terme ou long terme ;- Pourcentage d’OPCVM consolidés dans le calcul de la notation.

– Pour les OPCVM faisant intervenir des papiers de notation inférieure à BBB-/Baa3,deux sous-tableaux sont nécessaires, le premier pour faire ressortir le détail des signatures« investment grade », le second pour détailler les signatures appartenant à la catégoriespéculative («non-investment grade»).

Répartition de l’actif net en % par notation long terme (OPCVM exclus ou inclus)AAA/Aaa AA/Aa A/A BBB/Baa Inférieure à BBB-/Baa3

X%Détail des signatures inférieures à BBB-/Baa3

En précisant en dessous, soit :- Pourcentage de titres notés court terme uniquement (OPCVM exclus) ;- Pourcentage de titres non notés court terme ou long terme ;- Pourcentage d’OPCVM non consolidés dans le calcul de la notation ; soit :- Pourcentage de titres notés court terme uniquement (OPCVM inclus) ;- Pourcentage de titres non notés court terme ou long terme ;- Pourcentage d’OPCVM consolidés dans le calcul de la notation.

Cas particuliers des pensions livréesMise en pension (prêt) : la notation de la contrepartie doit être retenue et non pas celle du titre.Prise en pension (emprunt) : la notation du papier prime sur celle de la contrepartie etdoit donc être retenue.

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➤ Décompte du nombre de lignes dans le portefeuilleIl n’est pas nécessaire de décompter comme lignes différentes les positions liées, c’est-à-dire qui ont été négociées en principe au même moment et prennent fin à la même date(exemple : TCN + swap de taux associé). En revanche, il est utile de préciser le nombred’OPCVM présents dans l’actif, de la manière suivante : « Nombre de lignes dans leportefeuille (dont OPCVM) : XX (dont X) ».

➤ Montant de l’actif netMontant en euros ou dans la devise de comptabilité, en précisant le cas échéant l’actifrespectif des parts ou actions de distribution et de capitalisation.

➤ DividendeDernier dividende distribué et date de détachement. Dividende à venir estimé et date duprochain détachement. Dans le cas d’un OPCVM de capitalisation, indiquer la mention« capitalisation ».

15 • Commentaires du GérantEspace permettant au gérant d’expliquer sa politique de gestion au cours de la périodesous revue, sans que les commentaires sur l’évolution des marchés prennent une placeprépondérante.

16 • Document de référence AFTELa mention « Document de référence AFTE » au bas de toute FMGO doit constituerl’assurance, tant pour le lecteur investisseur ou futur investisseur que pour celui quiremet cette fiche (représentant de la société de gestion ou d’un établissementdistributeur), que l’auteur ou le rédacteur de la FMGO a bien respecté toutes lescaractéristiques et prescriptions contenues dans le cahier technique et dans ses mises àjour ainsi que les règles déontologiques qui s’y attachent.

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IV. Les OPCVM actions, obligations etdiversifiés

■ Principes retenusL’objectif n’est pas d’imposer un modèle unique de présentation pour tous les OPCVMdits de moyen/long terme, mais de commenter le cadre de référence (voir annexe 7)adopté conjointement en juin 2002 par l’AFTE et l’AFG-ASFFI et de décrire les meilleurespratiques de place rencontrées en la matière.

■ PrésentationPour les OPCVM de moyen/long terme, contenir une FMGO à une seule page estdifficilement compatible avec le volume des informations ou avec une bonne lisibilité dela fiche. Deux pages peuvent être un objectif réaliste à privilégier. En revanche, il est impératif de respecter le plus scrupuleusement possible les règles decalculs, le format de présentation des informations des données techniques ou degestion, de même nature que celles figurant sur une FMGO d’OPCVM de trésorerie. Lalecture, la compréhension et la comparabilité en seront facilitées. Enfin, quelle que soit la forme de la présentation des informations (courbe, histogramme,camembert, etc.), la fiche doit être conçue pour communiquer ou afficher le maximumde données chiffrées. L’investisseur pourra ainsi reprendre avec précision ces donnéeschiffrées sur ses propres tableaux de bord, pour les consolider avec d’autres OPCVM oumême avec d’autres titres qu’il détient en direct.

■ PerformanceUn des meilleurs moyens de visualiser l’évolution des performances est de comparer surun même graphique l’évolution de la performance du fonds et celle de son éventuelindicateur de référence. De même, lorsque l’OPCVM a un objectif de volatilité, il peutêtre pertinent de montrer l’évolution de la volatilité de cet OPCVM et celle de sonindicateur de référence.Rappelons que les graphiques d’évolution de la valeur liquidative ou d’écart deperformance par rapport à un indicateur de référence doivent se limiter en principe pourles OPCVM de moyen/long terme à 5 ans (contre 3 ans seulement pour les OPCVM detrésorerie), mais les résultats au titre d’années antérieures ou sur une période plus étenduepeuvent être présentés sous forme de données chiffrées.En plus du maximum « draw down » et du délai de recouvrement, pourront êtrementionnés :– le meilleur et le plus mauvais mois pour la performance de l’OPCVM et pour celle de

son indicateur de référence ;– les fréquences de gain de l’OPCVM et de l’indicateur ;– l’écart de suivi (en termes usuels le « tracking error » ex-post).

1 - Gestions actionsIl est communément admis que les sources possibles de valeur ajoutée de la gestion« actions » sont :– l’allocation géographique, qui peut aller au sein d’une gestion actions diversifiée, du

choix d’un ensemble cohérent de pays (les pays émergents) à une zone

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d’investissement (par exemple l’Amérique du Nord ou l’Europe) ;– l’allocation sectorielle ;– la sélection des valeurs ;– le choix des marchés (grandes, moyennes, petites valeurs) ;– le style d’investissement (5) : croissance, valeurs d’actifs, market timing, etc.

Le bon reporting est celui qui est capable de transcrire déjà clairement ces cinq sourcesde valeur ajoutée et la manière de les mettre en oeuvre. Règle impérative à respecter : calculer tout ratio, toute donnée sur la seule base de l’actifnet (ratios de gestion, répartition par secteur, par marché, par pays), les « liquidités etéquivalents » pouvant être considérés par exemple comme un secteur ou un pays à part.

■ Exposition nette en actionsCe taux d’exposition mesure le degré d’investissement ou de « pureté » de l’OPCVM,autrement dit la place éventuelle du « market timing » dans la gestion.Le taux d’exposition en actions doit s’exprimer sur l’actif net. C’est la somme des actions,des valeurs assimilées, du delta des convertibles, ajustée des positions futures et desdérivés. Pour parfaire le portrait, on mentionnera :

1. les taux minimum et maximum d’exposition (bilan et hors bilan) prévus par lanotice COB et/ou ceux autorisés au gérant par l’allocation stratégique ou sous formede bornes d’allocation tactique ;

2. les taux d’exposition (bilan et hors bilan) à la fin du mois précédent ;3. les extremums constatés sur la période de référence.

La FMGO doit également faire apparaître clairement les spécificités dans le processusd’investissement de l’OPCVM (philosophie d’investissement, style de gestion, règles deconstruction du portefeuille), pour comprendre les choix de gestion et le degré éventuelde liberté du gérant par rapport à l’indice de référence.

C’est pourquoi, les principales données de portefeuille à mentionner sont :

■ Nombre de titresCette donnée, comparée au nombre de titres de l’indicateur de référence, permetd’apprécier immédiatement le degré de concentration du portefeuille et son risque enterme de tracking error. L’observation du marché montre, en effet, que celui-ci peut aller,selon les gestions et l’univers d’investissement, de 25 pour les portefeuilles les plusconcentrés à 350 titres pour les plus larges.

■ Degré d’appartenance du portefeuille à l’indice La liberté d’action du gérant de s’écarter de son indicateur de référence peut se mesurerpar le nombre de titres du portefeuille faisant ou non partie de l’indicateur de référence.Si le nombre de titres global est indiqué par ailleurs, il est plus pertinent d’exprimer ledegré d’appartenance en pourcentage de l’actif net.

■ Répartition par marchés ou par catégories de valeursLe premier groupe de données à publier est la proportion (en nombre ou en poids global)des titres considérés comme grandes, moyennes ou petites valeurs. Deux présentationssont possibles sur ce point.1ère présentation : la répartition par marchés peut découler purement et simplement dela classification d’une valeur dans un sous-indice de l’indice de référence ou dans unindice parallèle.

5 Les Anglo-saxons considèrent le choix des marchés entre petites, moyennes et grandes valeurs comme un styled’investissement au même titre que les styles « growth » ou « value ».

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Exemple : pour un fonds orienté CAC 40, les moyennes valeurs seront celles incluses dansle SBF 80 ou l’indice SBF Midcap, ou dans le SBF 250. Pour un fonds référencé sur le MSCIEurope, les petites valeurs seront celles appartenant au MSCI Europe Small Caps. Ce typede présentation a notre préférence.

2ème présentation : la seconde solution consiste à classer les valeurs en fonction d’unevaleur absolue invariable, étant observé que le résultat pourra varier par le simple effet dela valorisation du marché et que cette valeur est éminemment variable selon la zonegéographique. Aux Etats-Unis, on considère comme « petite capitalisation » unecapitalisation boursière inférieure à 10 milliards de dollars, en France 500 millionsd’euros ! Il faut admettre que s’il fallait uniformiser la présentation, cinq grandescatégories pourraient être distinguées :

- les très petites capitalisations : moins de 500 millions d’euros ;- les petites capitalisations : de 500 millions à 2 milliards ;- les moyennes capitalisations : de 2 à 8 milliards d’euros ;- les grandes capitalisations : de 8 à 20 milliards d’euros ;- les très grandes capitalisations : au-delà de 20 milliards d’euros.

Selon le type ou le style de gestion, d’autres groupes de données peuvent être publiés. Exemples :

- nombre et poids respectifs des valeurs classées « croissance » et celles classées« value » ou encore « neutre » ;

- nombre et poids respectifs des valeurs ayant une note positive, neutre ou nonnotées pour un OPCVM dit « éthique », « socialement responsable » ou encore« développement durable », lorsque le processus de gestion fait intervenir unprocessus de sélection ou de notation ad hoc ;

- nombre et poids d’OPCVM spécialisés par zone géographique, par secteur, parthème ou par style.

Rappelons que, dans tous les cas, le calcul de ces données doit toujours s’effectuer parrapport à l’actif net, le total obtenu pouvant donc être inférieur à 100%.

■ Les principaux ratios d’évaluation reconnus Ces ratios permettent d’apprécier la cohérence entre l’approche « style » de la gestion etle portefeuille en résultant, et en même temps de suivre mois après mois les principauxindicateurs de marché et de la gestion. Tous sont calculés en pondérant les ratios desvaleurs par les encours. Rendement : il s’agit de la somme des dividendes susceptibles d’être encaissés parl’OPCVM rapportée à son actif net. Le rendement dit « global », inclut en France l’avoirfiscal ou, pour les valeurs étrangères, le crédit d’impôt récupérable.Rapport Cours/Bénéfice (PER) : si un seul indicateur devait être publié, il devrait s’agirde ce ratio. Il précisera s’il inclut les sociétés en perte et sera calculé au moins sur lesbénéfices historiques. Rien n’interdit de mentionner plusieurs ratios, si ceux-ci sont utilesà la compréhension de la gestion. Exemples : PER sur l’exercice passé et sur l’exercice encours, voire sur les exercices en cours et à venir. Rapport Capitalisation/Actif net (Price to Book Value), dont on sait qu’il s’agit d’unindicateur couramment utilisé pour partager les valeurs dites de croissance et celles ditesde rendement ou « sous-évaluées ».Taux de croissance bénéficiaire des sociétés en portefeuille, qu’il soit passé sur lescinq derniers exercices ou projeté sur les douze mois à venir.

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Rapport Cours/Bénéfice sur Taux de croissance bénéficiaire (PEG), indicateur de surou sous-évaluation d’une valeur, utilisé pour les valeurs de croissance.

Il nous paraît indispensable de ne publier ces chiffres qu’en les comparant à ceux del’indice de référence. On indiquera alors la source des données, interne ou externe(Jacques Chahine Finance, Associés en Finance, Thomson First Call, etc..).

A noter que les principaux fournisseurs d’indices actions ayant créé des indices de styleont tendance désormais à scinder les sociétés à partir d’une approche factorielle et nonplus seulement à partir du « price to book ». Après Russell, Salomon Smith Barney, DowJones et FTSE, MSCI prévoit d’utiliser différents critères pour distinguer les valeurs« croissance » des valeurs « value ».

Fournisseur d’indices Critères de partage ou d’évaluationS&P Barra Price to book valueRussell Price to book value

I/B/E/S forecast long term growth mean Salomon Smith Barney 5 years historical earnings per share (EPS) growth rate

5 years historical sales per share growth rate5 years average annual internal growth rate (IGR)5 years historical book value per share growth rate 5 years average annual EPS growth rateReturn on Equity (ROE)ROADividend pay out ratioLong term debt to common equity ratioI/B/E/S/ 5 years EPS growth rate estimate EPS to price to shareBook value to price to shareSales per share to price to shareCash flow per share to price to shareDividend yield

Dow Jones Projected price to earnings ratioProjected earnings growthTrailing earnings growthTrailing price to earnings ratio Price to book ratio Dividend yield.

FTSE Price to book valuePrice to salesDividend yieldPrice/Cash flow3 years historic sales growth rate3 years historic EPS growth rate2 years forward sales growth estimates2 years forward EPS growth estimatesEquity growth rate: ROE x (1-payout ratio)

MSCI (nouveaux indices de style) Price to book value Price to 12 months forecasted earnings ratioDividend yieldLong-term forecasted EPS growth rate12 months rolling forecasted EPS growth rateCurrent sustainable growth rate: ROE x (1-payout ratio)5 years historical EPS growth rate5 years historical sales per share growth rate

Les critères puisés à la source ont été laissés intentionnellement en anglais.

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■ Principales positions Faire figurer les dix premières positions, avec entre parenthèses leur secteurd’appartenance, voire le pays de cotation, paraît être l’optimum. Celles-ci doivent êtreexprimées en pourcentage de l’actif net. En outre, comme il n’est ni évident de connaîtrela pondération de tous les titres de tous les indices, ni de mesurer facilement l’intensitéd’un pari pris par un gérant sur une valeur, il est utile de faire figurer la pondérationcorrespondante de la valeur dans l’indice de référence, les deux colonnes étant totalisées,à défaut de mentionner pour ces valeurs l’écart de pondération par rapport à l’indice. Cesont là encore des indicateurs essentiels d’intensité des choix de la gestion.

Si le portefeuille comporte un nombre très important de titres, on pourrait imaginerd’afficher un nombre plus important pour les principales positions : les 15 voire les 20premières. Tout est affaire de circonstances.

■ Principaux mouvements Entrées ou renforcements, sorties ou allègements complètent utilement la fiche, si l’onmentionne le turn-over sur la période sous revue.

■ Paris par excès et par défautDès lors que l’indice est étroit, ou que le poids de certaines valeurs dans les indices estimportant, pour ne pas dire excessif au regard des règles classiques de répartition desrisques, il est nécessaire de mentionner les principaux choix de la gestion par rapport àl’indice, par excès ou par défaut.

■ Allocation sectorielleOn privilégiera les classifications normalisées telles que GICS (adoptée par Dow Jones, MSCIet S&P) et aisément accessibles ou contrôlables (ex : Dow Jones pour les indices Stoxx). A titre d’exemple, la classification GICS se décompose en 10 secteurs économiques (voirci-dessous), 23 secteurs de marché, 59 groupes d’industries et 123 sous-groupes.

Secteurs économiques de la classification GICS Groupes économiques de la classification FTSE10 Energie 00 Ressources15 Produits de base 10 Industries de base20 Industries 20 Industries généralistes25 Consommation cyclique 30 Biens de consommation cycliques30 Consommation non cyclique 40 Biens de consommation non cycliques35 Pharmacie Santé 50 Services cycliques40 Services financiers 60 Services non cycliques45 Technologie de l’information 70 Services publics50 Télécommunications 80 Finance55 Services aux collectivités 90 Technologies de l’information

On n’hésitera donc pas à mentionner le numéro et le nom du secteur, le poids dansl’indice et dans l’actif net.

Dans l’hypothèse où la gestion souhaiterait souligner le poids particulier d’un ou deplusieurs sous-secteurs, notamment dans les OPCVM à vocation thématique ou sectorielle,des lignes supplémentaires peuvent être ajoutées, précédées d’un « dont » approprié.

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■ Allocation géographiqueOn pourra objecter que la notion de « secteur » a de plus en plus tendance à prédomineret que l’allocation géographique a de moins en moins d’intérêt. Néanmoins, lapublication d’un tableau approprié permet de confirmer ou d’infirmer ces affirmations etleur traduction dans la gestion de l’OPCVM, ou de faire ressortir les impasses ou lesrisques pays pris.Dans la plupart des cas, l’exposition géographique est définie par le pays du siège socialde l’émetteur. Néanmoins, exceptionnellement, le pays de cotation du titre peut êtreadmissible, notamment lorsqu’une valeur fait partie d’un indice national. Les liquiditésseront quant, à elles, rattachées à la devise de comptabilité. Pour les OPCVM inclus enportefeuille, il s’agira du principal pays représenté si la composition ne peut êtrefacilement éclatée.

■ Répartition par devisesEn principe, dans un fonds « actions », les chiffres ne doivent pas fondamentalement différerde l’allocation « pays », sauf lorsque la gestion utilise des couvertures systématiques ouopportunistes du risque de change. Il est utile de préciser ici que, pour la plupart des titres, il faut entendre par exposition endevises l’exposition par devise du pays de cotation des titres et non par devise du siègesocial de l’émetteur. Les liquidités seront, quant à elles, rattachées à leur devise decomptabilité. Pour les OPCVM inclus en portefeuille, il s’agira de la devise devalorisation.

2 - Produits de tauxLes sources de valeur ajoutée de la gestion « taux » sont :

- la courbe des taux, que les choix s’expriment au travers de la maturité, de laduration ou de la sensibilité ;

- la signature appelée également le risque « crédit » ;- la devise, que le risque soit couvert ou non couvert, géré ou non géré ;- le secteur, notion relativement peu éloignée de celle de types de titres.

Nous avons déjà indiqué plus haut pourquoi la répartition par types de titres était utile (Cf. III,paragraphe 4 - Données techniques et de gestion – Répartition des risques de marchés).

Cinq données de base, toujours calculées sur l’actif net, sont indispensables pourpermettre soit un tri, soit une consolidation d’OPCVM de long terme. Ces données serontprésentées comme pour les OPCVM de trésorerie, mais on les comparera à celles del’indicateur de référence :

- le rendement actuariel moyen ;- la sensibilité globale ;- la duration moyenne pondérée ;- la maturité moyenne ;- la notation moyenne.

En fonction du style ou de l’orientation de la gestion, de nombreuses variantes de triscroisés peuvent se justifier. Dans le cadre d’une gestion investie en titres d’Etat de la zoneeuro, l’histogramme classique donnant la répartition par maturité (exprimée en % del’actif ) et la contribution de chaque segment à la sensibilité globale sont de bonsindicateurs.

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A l’inverse, dans le cadre d’une gestion multi-stratégies et sectorielle, les donnéessuivantes peuvent faire l’objet de croisements, celles mentionnées en caractère gras étantles plus significatives :

- répartition par tranches de vie moyennes et devises associées ; - répartition par devises et rendements actuariels associés ;- répartition par tranches de vie moyennes et rendements actuariels associés ; - répartition par tranches de vie moyennes et secteurs associés ;- répartition par secteurs et devises associées ;- répartition par secteurs et notations associées ;- répartition par devises et notations associées.

■ Courbe des tauxMême si le portefeuille n’est investi que sur une tranche particulière de la courbe destaux, il convient d’indiquer le positionnement de l’actif sur un histogrammereprésentant les principales tranches de maturité moyenne : ]0-3 mois], ]3-12 mois], ]1-3ans], ]3-5ans], ]5-7 ans], ]7-10 ans], ]10-15 ans], plus de 15 ans. Cette présentationstandardisée constituera un moyen incomparable de consolidation.

■ Données de gestionAfin d’éviter toute ambiguïté, il est recommandé pour tous les OPCVM de moyen/longterme, et en particulier pour les OPCVM diversifiés à dominante taux , de mentionner lamaturité, la duration et la sensibilité calculées :

1. sur le segment « obligations », y compris les obligations convertibles et les TCNd’une durée supérieure à trois mois ;

2. sur l’ensemble des « produits de taux », comprenant outre les titres et valeurs inclusdans le segment précédent, les OPCVM monétaires, TCN à moins de 3 mois,pensions, et de manière générale toutes liquidités placées ;

3. sur la totalité de l’actif net, qui inclut les liquidités non placées et lescréditeurs/débiteurs divers.

A défaut de précision, les chiffres mentionnés doivent être considérés comme calculés surl’actif net et en intégrant le hors-bilan.

Lorsque l’OPCVM fait intervenir de manière significative des contrats sur futures ou desproduits dérivés, trois mentions particulièrement utiles peuvent être ajoutées : lasensibilité optionnelle qui découle de l’intégration des options, les sensibilités à lahausse et à la baisse des taux.

■ Répartition sectorielleLa gestion obligataire « sectorielle », d’inspiration anglo-saxonne, est peu développée enFrance. Son aboutissement est la gestion dite globale (« Global bonds ») qui fait intervenirtoutes les sources de valeur ajoutée de la gestion « taux ».Avec la libéralisation progressive des contraintes de gestion des institutions (et des esprits),il est probable qu’elle se développera. D’ores et déjà, l’inclusion de convertibles, de FCC etd’obligations privées constitue une approche que la publication des seuls encours parnotation ne suffit pas à expliciter. On complètera donc utilement par un tableau montrantl’exposition de l’actif par secteur. Relevons que celle-ci peut apparaître comme unecombinaison entre une répartition par notation, une répartition par types d’émetteurs oud’émission et de secteur économique, la qualité de crédit se déduisant de l’émetteur lui-même.

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Voici par exemple les noms des secteurs (Industry group) tels que retenus par MorganStanley Capital International pour son indice obligataire MSCI Euro-Credit :Jumbo Pfandbriefe, Banks, Agencies, Telecommunication Services, Government Guaranteed,State Guaranteed, Supranationals, Automobiles and Components, Utilities, DiversifiedFinancials, Capital Goods, Sovereigns (Foreign Currency), Food Beverage and Tobacco,Insurance, Materials, Receivables, Technology Hardware and Equipment, Food and DrugRetailing, Energy, Cedulas Hipotecarias, Media, Obligations Foncières, Hotels Restaurants andLeisure, Municipalities/Cities, Household and Personal Products, Transportation, ConsumerDurables and Apparel, Commercial Services and Supplies, Retailing, Real Estate, Health CareEquipment and Services, Mortgages. Un classement digne de Prévert….

Les fournisseurs d’indices internationaux (Merrill Lynch, Lehman Brothers, SalomonSmith Barney) ont établi une classification par secteur et par sous-secteur. De fait,appliquée aux marchés les plus couramment utilisés, la classification sectorielle pourraitêtre pour un OPCVM de « taux » :

- Etat - Emprunts garantis par un Etat - Emprunts émis ou garantis par un organisme international- Emprunts émis ou garantis par une collectivité publique- Emprunts fonciers ou hypothécaires- Fonds communs de créances et assimilés- Emprunts du secteur privé- Emprunts du secteur bancaire- Papiers structurés- Titres du marché monétaire- OPCVM.

Cette liste non exhaustive se doit d’être adaptée au style d’investissement.

■ Cas des obligations convertibles et assimiléesLa sensibilité propre des convertibles s’ajoute à la sensibilité du portefeuille obligataire.Le delta « actions » appliqué au taux d’exposition en convertibles s’ajoute à l’exposition« actions ».

■ DevisesLorsque la gestion sort du cadre de la seule zone euro, l’exposition totale en euros seramentionnée en exergue, en particulier pour les institutionnels soumis à une contrainted’exposition en euros ou astreints à des règles de congruence. On distinguera également l’exposition brute et nette, lorsque certaines positions sontcouvertes ou lorsque les risques de l’actif et les positions de change sont gérésséparément.

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3 - OPCVM d’OPCVM■ Principes

Rappelons que l’OPCVM d’OPCVM est conçu pour diversifier les risques d’un marché,d’une zone ou d’une allocation d’actifs, en investissant dans plusieurs OPCVMsélectionnés. L’objectif final est une amélioration des chances de performance ou unediminution des risques de sous-performance, ainsi qu’une volatilité plus faible, setraduisant au final par un meilleur couple rentabilité-risque.Les OPCVM inclus peuvent être gérés par la même société de gestion ou par plusieurssociétés de gestion, sélectionnées, soit pour leur compétence de spécialiste, soit pour leurstyle de gestion (multi-styles). Par analogie, le fonds de gérants combine plusieursmandats de gestion directe. Dans ces types d’OPCVM, l’un des principaux risques est celui de l’opacité. Consolider lesdonnées de gestion et de risques devient plus délicat et difficile, s’effectuant au seconddegré. On veillera donc à prendre toutes mesures pour faire en sorte que la FMGO soitégalement publiée dans les délais convenables. Cela suppose que les gérants sélectionnésacceptent eux-mêmes de communiquer des données normalisées et « consolidables »aisément par le multi-gérant.Précisons enfin que la COB a édicté un dispositif spécifique pour les frais de gestion desOPCVM d’OPCVM.

4 - Gestion alternativeRappelons que les placements alternatifs recouvrent des interprétations différentes selonles interlocuteurs : l’immobilier, les pays émergents, le private equity, les obligations à hautrendement, les hedge funds, les dérivés climatiques sont considérés comme desplacements alternatifs. L’origine vient du fait que les allocations stratégiques des grandesinstitutions ont eu pendant longtemps pour indicateurs de référence des indicesd’emprunts d’Etat pour la partie obligataire et l’indice MSCI World ou l’un de sesdémembrements pour la partie actions. Or ces indices ne comprennent ni risque crédit,ni immobilier, ni les pays émergents. Investir dans l’immobilier ou les pays émergents estbien alors un placement alternatif à l’allocation stratégique.Dans le cas particulier des fonds de gestion alternative, a fortiori des fonds de fonds degestion alternative, des degrés supplémentaires d’analyse des risques sont indispensables.Parmi ces éléments doit figurer un tableau ou un histogramme montrant la répartitionde l’actif par type de stratégies, leur définition étant maintenant à peu près normalisée.

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■ LiquiditéIl convient d’ajouter une information permettant d’apprécier le degré de liquidité des titreset OPC inclus dans l’actif du « fonds de fonds ». On indiquera donc, exprimé en % de l’actif,le poids des titres (OPCVM ou autres) valorisés quotidiennement, hebdomadairement,mensuellement, voire trimestriellement et en outre, le poids des titres (OPCVM ou autres)comportant un préavis supérieur à 1 semaine et ceux sans préavis.

Exemple : OPC OPC OPC OPC avec préavis OPC sans préavis

à VL quotidienne à VL hebdomadaire à VL mensuelle supérieur > 1 semaine particulier% % % % %

■ Volatilité à la hausse et à la baisseLes gestionnaires incluent souvent des ratios ou données de risques particuliers, avecpour objectif de mesurer ou de mettre en exergue la non-corrélation de leur produit avecles marchés classiques ou l’asymétrie de leurs performances. C’est le cas en particulier desfréquences de gain, du maximum « draw down », de la volatilité à la hausse ou à la baisse,du ratio de Sortino.

Principales stratégies Style ou sous-style de gestionTerme anglo-saxon Traduction

Stratégies sur actionsStratégies acheteuses et vendeuses simultanées Long short / Gestion actions directionnellesur actions, paniers d’actions ou indices d’actions opportunistic long short ou non directionnelle

Long short market neutral Biais neutreStratégies vendeuses Short bias / Short selling Biais vendeurStratégies d’arbitragesArbitrage sur obligations convertibles Convertible arbitrage Arbitrage sur obligations

convertiblesArbitrage sur taux Fixed income arbitrage Arbitrages sur taux

Mortgage-backed securities Arbitrages sur titres arbitrage hypothécaires (US)

Arbitrage de volatilité Volatility arbitrage Arbitrage de volatilitéStratégies de marché neutre Equity market neutral Stratégies de marché neutreArbitrage statistique Statistical arbitrage Arbitrage statistiqueStratégies évènementielles / Event driven M & A Actions situations spéciales

(OPA/OPE)Long short credit Arbitrage sur risque créditDistressed securities Arbitrage sur actions/

obligations de société en difficulté/restructuration

Stratégies multidirectionnellesApproche macro-économique Global macro Gestion discrétionnaire macro

Tactical allocation Gestion tactiqueEmerging markets Gestion discrétionnaire

sur marchés émergentsApproche systématique Commodities Trading (CTA) Fonds de futures

Trend following Suivi de tendancesShort Term CTA Gestion de futures

à très court terme

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■ Comparaison des performancesLe fait de ne comparer les performances des OPCVM de gestion dé-corrélée qu’avec lesseuls indices des marchés d’actions (généralement limités au S&P 500 ou au MSCI World)nous parait inapproprié, en particulier dans deux cas : lorsque la ou les stratégies utiliséesn’ont que peu de rapport avec une gestion actions directionnelle ou lorsque legestionnaire recherche une très faible volatilité. Dans bien des cas, la comparaison avecun placement obligataire sur la durée recommandée ou avec l’Eonia capitalisé jour,placement sans risque par excellence, serait plus justifiée.

5 - Gestion diversifiéeLes OPCVM de gestion diversifiée font partie des catégories d’OPCVM dont la gestion estdifficile à synthétiser, parce qu’elle peut faire intervenir de multiples sources de « valeurajoutée » comme de risques. Le tableau de bord ci-après donne un panorama suffisamment complet de l’ensemble desclasses d’actifs primaires et secondaires généralement utilisés en France dans la gestiondiversifiée pour pouvoir comparer plusieurs OPCVM diversifiés.

Exposition en fin de mois M Exposition en fin du mois M-1ACTIONS % %Actions et valeurs assimilées

Actions zone euroActions Europe hors euro

Actions Amérique du NordActions Asie/Japon

AutresObligations convertibles

S/Total (1)TAUX % %Obligations et TCNTaux fixe

3-12 mois1/3 ans3/5 ans5/7 ans

7/10 ans10-15 ans

Plus de 15 ansConvertibles taux ou mixtes

Autres S/Total (2)

Taux variable à référence obligataireIndexées sur l’inflation (<10 ans)Indexées sur l’inflation (10-15 ans)Indexées sur l’inflation (+15 ans)

S/Total (3)Actifs monétaires % %Obligations à taux variable à référence monétaireOPCVM monétairesTCN moins de 3 moisAutres (pensions, etc)

S/Total (4)Autres (5)

Liquidités (6)Total (1+2+3+4+5+6) 100 % 100 %

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Il sera complété par un minimum de données d’analyse du risque taux et actions :

Exposition en fin de mois M Exposition en fin du mois M-1Devises (poids en %)

EuroHors euro

Duration De la poche taux

(obligation + monétaire)Du benchmark taux

Rendement actuariel De la poche taux

(obligation + monétaire)Du benchmark taux

Sensibilité (modified duration)Poche taux

(obligation + monétaire)Benchmark taux

Ramenée à l’actif netExposition actions nette

Taux d’exposition en actionsDelta des convertibles

x poids en OCTotal

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V - Annexes1 - Affichage de la performance 29

2 - Conditions de réception, traitement et règlement des 30souscriptions et rachats

3 - Rappels mathématiques sur le calcul de performance 31et la mesure de risque

4 - Eléments de gestion du risque 41

5 - Classification et notation des OPCVM 44

6 - Pour un reporting intelligent 58

7 - OPCVM : cadre de référence de l’information périodique 63destinée aux trésoriers d’entreprise et aux investisseursinstitutionnels, établi par l’AFTE et l’AFG-ASFFI

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Annexe 1

Affichage de la performanceL’introduction de l’euro, et le renforcement du contexte concurrentiel quil’accompagnera, peuvent inciter les opérateurs à présenter au grand public descomparaisons en plus grand nombre d’historiques de performances d’OPCVM denationalités étrangères.

La sincérité ou la pertinence de telles présentations pourrait être biaisée et trompeusepour les épargnants, particulièrement si les données relatives à la période de «pré-conversion» ne sont pas traitées avec la plus grande rigueur méthodologique.

D’une manière générale la Commission des Opérations de Bourse considère que lesperformances qui n’étaient pas comparables avant le passage à l’euro ne peuvent pasdevenir comparables rétroactivement du simple fait du passage à l’euro. En outre, lapertinence des comparaisons sera d’autant moins assurée qu’elles porteraient sur unepériode longue.

La Commission des Opérations de Bourse recommande donc de ne présenter decomparaison portant sur les OPCVM de diverses nationalités qu’accompagnée d’élémentsd’information pertinents relatifs aux pays d’origine, à la devise de comptabilité d’origine,aux marchés de référence et, le cas échéant, aux classifications ou catégories applicablesavant et après le passage à l’euro.

Source : Recommandation COB 98-03 en vue du passage à l’euro des OPCVM (extraits).

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Annexe 2

Conditions de réception, traitement et règlement dessouscriptions et rachats

■ Principaux cas rencontrés

Date et heure limites de J - 1souscription J avant avant 11 heures J avant J avantou de rachat 11 heures (variante J - 1 11 heures 11 heures

avant 17 heures)

Valeur liquidativeaffichée par les banques J - 1 J - 1 J Jde données

Date de règlement par le J (1)

dépositaire ou le teneur de J J ou variante(2) : J + 1 compte hors jours de valeur acompte en J à J + 2bancaire soulte en J + 1

Valeur liquidative à utiliserpour la valorisation J - 1 J - 1 J J - 1 oudu portefeuille à J J - 2

(1) le client est réglé effectivement en valeur jour, même si l’inscription en compte s’effectue le

lendemain, une fois connue la valeur liquidative.

(2) le client est réglé immédiatement par virement en valeur jour à une autre banque que celle du

dépositaire ou du teneur de compte. La valeur liquidative n’étant pas connue, seul le versement

d’un acompte en valeur jour est possible, avec règlement de la soulte le lendemain.

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Annexe 3Rappels mathématiques sur le calcul de performanceet la mesure de risque

1 - Calcul de la performance

La performance mesure le gain ou la perte de valeur d’un placement sur unecertaine période.

■ Définition du ratio performanceLe ratio de performance constitue la base de pratiquement tous les calculs. Il est égal aurapport entre la valeur récupérée ultérieurement et la valeur investie initialement.

Soit V0 la valeur investie à la date initiale 0et VT la valeur récupérée à la date finale T, alors :

Il suffit de multiplier n’importe quel montant d’investissement par ce ratio pourconnaître la valeur récupérée correspondant à ce montant. Une perte se traduira par unratio de performance inférieur à 1 (la valeur récupérée sera inférieure à la valeur investie)et un gain par un ratio supérieur à 1.

■ Application au cas des OPCVMDans le cas où l’OPCVM n’a distribué aucun coupon ni procédé à aucun échange de titres(division ou multiplication), le ratio de performance peut être calculé sur une seule action(ou part) de l’OPCVM.

Soit VL0 l’investissement initial (la valeur liquidative à la date 0)et VLT la somme récupérée (la valeur liquidative à la date T),

alors :

Lorsque l’OPCVM distribue un coupon au cours de la période, l’investisseur ne reçoit passeulement la valeur liquidative en fin de période, mais également le coupon. Pour revenirau cas précédent, il suffit de considérer que ce coupon est réinvesti immédiatement dansl’OPCVM pour souscrire à des actions (ou parts) supplémentaires.Le nombre de ces actions supplémentaires est égal à :

C / VL ex coupon

Avec C le montant du coupon distribuéet VL ex coupon la première valeur liquidative après détachement du coupon.

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Le ratio de performance sera donc :

Coefficient correcteur qui exprime le nombre d’actions de l’OPCVMdétenu après détachement du coupon.

Lorsque l’OPCVM fait l’objet d’un échange de titres au cours de la période, l’investisseurqui aura investi dans une seule action en début de période disposera en fin de périoded’un nombre de titres correspondant au rapport d’échange K.

Le ratio de performance sera donc :

Dans le cas, par exemple, d’une division par 2, une action ancienne est échangée contre2 nouvelles. Le coefficient correcteur K est lui-même égal à 2.

Coupons comme échanges de titres modifient le nombre de titres détenu parl’investisseur et donnent tous naissance à un coefficient correcteur traduisant trèsexactement ce changement de nombre de titres. En cas d’opérations multiples, lecoefficient correcteur total est donc le produit des coefficients correcteurs correspondantà chacune des opérations.

■ Performance logarithmiqueLes règles de calcul sur les ratios de performance sont de nature multiplicative (et nonpas additive). Pour s’en convaincre, il suffit de considérer deux périodes successivesdéfinies par les dates 0, 1 et 2. Le ratio de performance sur l’ensemble des deux périodesest égal au produit (et non la somme) des ratios de performance sur chacune des deuxpériodes :

Les calculs statistiques, utilisant les sommes (et les différences) et non pas les produits (etles rapports), s’appliquent aux logarithmes naturels des ratios de performance. Pardéfinition,

Du fait des propriétés de la fonction logarithme naturel, la performance logarithmiquesur l’ensemble des deux périodes est alors bien égale à la somme des performanceslogarithmiques sur chacune des deux périodes.

■ Performance relativeLa performance relative sur une période donnée d’un investissement A par rapport à uninvestissement B est le rapport de la valeur récupérée avec A à la valeur récupérée avec Bpour un même investissement initial dans chacun. De ce fait, le ratio de performancerelative A/B est le rapport du ratio de performance de A au ratio de performance de B.

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Compte tenu des propriétés de la fonction logarithme naturel, la performancelogarithmique relative de A/B est égale à la différence entre la performance logarithmiquede A et celle de B.

■ Modes de représentationIl existe plusieurs modes de représentation déduits du ratio de performance ou de laperformance logarithmique. Ils ont tous pour objet d’améliorer la lisibilité en réduisantle nombre de décimales à afficher pour une même précision réelle.

• En indice base 100

C’est la valeur finale d’un investissement de 100. Elle est égale au ratio de performancemultiplié par 100.

•En pourcentage classique

C’est la variation de valeur d’un investissement de 100.

C’est le mode de représentation le plus fréquemment utilisé. Une performance en %positive traduit un gain et négative une perte.

Il est important de constater que la performance relative exprimée en % de deuxinvestissements n’est pas la différence entre leurs performances exprimées en %. A titred’exemple, si la performance de l’investissement A est de 20 % (ratio de 1,20) tandis quela performance de B est de 10 % (ratio de 1,10), le ratio de performance relative A/B estde 1,0909 (1,20 / 1,10), soit 9,09 % en pourcentage classique, et non pas 10 % (20 % -10 %).

• En pourcentage logarithmique

C’est la performance logarithmique multipliée par 100. Quel lien existe-t-il entre les deuxmodes de représentation que sont le pourcentage logarithmique et le pourcentageclassique ?

Tout d’abord, ils varient dans le même sens : plus une performance exprimée enpourcentage classique est élevée, plus son expression en pourcentage logarithmique seraelle-même élevée.

Ensuite, si une performance exprimée en pourcentage arithmétique est nulle (ni gain, niperte), son expression en pourcentage logarithmique est également nulle. Mieux encore,les deux mesures seront d’autant plus proches l’une de l’autre que la performance estproche de 0. Elles divergent, en revanche, d’autant plus que la performance est fortementpositive ou fortement négative, avec la performance en % logarithmique toujoursinférieure à la performance en % classique.

De ce fait, pour un gain, la représentation en % logarithmique sera moins fortementpositive que celle en % classique tandis que, pour une perte, celle en % logarithmiquesera plus fortement négative que celle en % classique. Côté perte, alors qu’uneperformance en % classique ne peut être inférieure à -100 % correspondant à la pertecomplète de l’investissement initial, la performance en % logarithmique n’est pas bornéevers le bas.

Il est intéressant de constater que, à la différence du % classique, la performance relativeA/B en % logarithmique est bien la différence entre leurs performances en %logarithmique.

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• Annualisation et normalisation

Une performance, qu’elle soit absolue ou relative, ayant été mesurée sur une certainedurée d0,T (exprimée en nombre de jours) entre les dates 0 et T, l’annualisation commela normalisation sont les calculs qui consistent à répondre à la question : quelle auraitété la performance sur une durée différente D, en supposant une performancequotidienne identique à celle constatée en moyenne par jour sur la durée d0,T qui a étéobservée ?

L’objectif est de rendre homogène, en terme de durée, des performances qui ont pu êtreconstatées sur des nombres de jours légèrement différents. Cette normalisation estfondamentale pour les OPCVM monétaires ou de trésorerie régulière qui progressent àun taux pratiquement constant. C’est la raison pour laquelle toutes les performancesqui entrent dans les calculs statistiques sont normalisées sur un mois ou une semainestandard, pour éliminer les distorsions liées aux différences de durées des mois, et mêmedes semaines dans le cas de jours fériés exceptionnels.

La formule de calcul fait intervenir :

- le ratio de performance constaté R0,T ;

- la durée d0,T sur laquelle le constat a été réalisé ;

- la durée D sur laquelle on souhaite annualiser ou normaliser.

Ratio de performance annualisé ou normalisé sur la durée

avec • D = 365 annualisation actuarielle 365 jours ;• D = 7 normalisation de performances hebdomadaires ;• D = 30,4167 normalisation de performances mensuelles.

La durée de 30,4167 jours correspond à un mois moyen dans l’année (365 jours / 12mois), et permet de conserver la cohérence avec l’annualisation actuarielle 365 jours.

La formule de l’annualisation linéaire 360 jours, utilisée uniquement pour les OPCVM detrésorerie, est différente et constitue la seule exception à la règle de calcul multiplicativesur les ratios de performance. Elle convertit la performance constatée et expriméeen % classique en la multipliant par 360/d0,T pour réaliser un prorata temporis. Le résultatest également exprimé en % classique.

2 - Les statistiques de performances élémentaires■ Rendements moyen, minimum et maximum, fréquence de gain

Ils sont toujours représentés en % classique. Ils peuvent être calculés en absolu etrelativement à une référence (benchmark). Ce sont les seules mesures statistiques quin’exigent pas au moins 12 périodes élémentaires dans la période totale.

■ Rendement moyenA première vue, puisque le ratio de performance sur la période totale est égal au produitdes ratios de performances élémentaires qui le composent, on pourrait penser que le ratiode performance moyen serait la moyenne géométrique des ratios de performancesélémentaires ou encore la racine Tème du ratio de performance sur la période totale, Tétant le nombre de périodes élémentaires comprises dans la période totale qui débute endate 0 et se termine en date T. Ce serait correct si les performances élémentaires n’avaientpas été normalisées sur la durée hebdomadaire ou mensuelle standard.

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Mais, comme mentionné précédemment, la normalisation consiste à calculer laperformance sur la durée hebdomadaire ou mensuelle standard, en supposant uneperformance quotidienne identique à celle constatée en moyenne par jour sur la duréequi a été observée. Il est alors cohérent de définir le ratio de performance élémentairemoyen comme le ratio de performance sur la période totale, normalisé sur la duréehebdomadaire ou mensuelle standard :

avec D = 7 sous-périodes hebdomadaires ;D = 30,4167 sous-périodes mensuelles.

Le rendement moyen n’est autre que ce ratio de performance moyen représenté en %classique.

Quel lien existe-t-il entre ces deux définitions du ratio de performance moyen ? Elles sonttrès proches et deviennent exactement identiques lorsque la durée de la période totaleexprimée en nombre de jours est un multiple exact de la durée élémentaire standard.

■ Rendements minimum et maximumDe tous les ratios de performances élémentaires normalisés, ce sont le plus grand et leplus petit, représentés en % classique. Ces mesures mettent l’accent sur les extrêmes, lemeilleur et le pire, sans tenir compte de tous les autres rendements élémentaires.

■ Fréquence de gainLa mesure consiste à compter les rendements élémentaires (en % classique) qui sontpositifs ou nuls (gain), à diviser le résultat par le nombre total de rendementsélémentaires et à le multiplier par 100 pour convertir en pourcentage.

Cette mesure ne tient compte que de l’une des caractéristiques de chacun des rendementsélémentaires, être positif (ou nul) ou être négatif, sans se préoccuper du niveau atteint.Ainsi deux rendements, l’un légèrement positif et l’autre fortement positif, seront pris encompte de manière identique.

Son plus grand mérite consiste à refléter la principale préoccupation des clients : ne pasperdre d’argent ou faire au moins aussi bien que la référence. Elle est, en outre, très facileà communiquer puisqu’exprimée en termes de chances de gain, sans recourir à desconcepts statistiques sophistiqués.

A la différence des rendements moyen, minimum et maximum ainsi que de la fréquencede gain, toutes les mesures qui suivent exigent que la période totale comprenne au moins12 périodes élémentaires pour être significatives.

3 - Volatilité et écart de suiviCes deux mesures sont fondées sur un calcul d’écart-type et, à la différence des mesuresprécédentes, font intervenir tous les rendements élémentaires avec leurs niveaux. Lavolatilité fait référence aux rendements absolus, l’écart de suivi (tracking error) auxrendements relatifs. Pour comprendre le contenu des formules, il est indispensable derappeler quelques notions statistiques.

■ Variance et écart-type observés d’une suite de chiffresConsidérons une suite de N chiffres xi. Leur moyenne représente, en quelque sorte, le« centre » de la suite tandis que la variance et l’écart-type en représentent la dispersionautour de leur moyenne.

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La moyenne est la somme des chiffres divisée par leur nombre N :

et la variance est la moyenne des carrés de leurs écarts à leur moyenne :

Pourquoi les carrés des écarts ? Parce que la somme des écarts est nulle pardéfinition de la moyenne, les écarts positifs compensant les écarts négatifs. Cette sommene peut donc servir à mesurer la dispersion. En revanche, les carrés des écarts sont touspositifs et leur moyenne constitue une mesure adéquate de la dispersion. La variance acependant un défaut : si tous les chiffres sont multipliés par 10, elle est multipliée par 100en raison de l’élévation au carré. L’écart-type a été défini pour remédier à ce problème. Ilest égal à la racine carrée de la variance.

■ Estimation de la moyenne et de l’écart-type d’une populationgrâce à un échantillonLa moyenne et l’écart-type définis ci-dessus ne font que décrire une suite de chiffres demanière synthétique. Mais, si ces chiffres ne sont qu’un échantillon observé d’unepopulation inconnue beaucoup plus vaste, ne peut-on pas induire de l’échantillon connules caractéristiques de la population inconnue ?

C’est précisément l’objet de la théorie statistique inductive (par opposition à descriptive).Sous la réserve extrêmement importante que l’échantillon ait été constitué vraiment auhasard, la moyenne observée de l’échantillon est la meilleure estimation de la moyennede la population tandis que la meilleure estimation de l’écart-type est légèrementdifférente de l’écart-type observé :

Au lieu de diviser la somme des carrés des écarts par N, on la divise par N-1. Pourquoi ?En simplifiant à peine, lorsqu’on dispose de N munitions (degrés de liberté, en termestechniques) correspondant à la taille de l’échantillon pour estimer les caractéristiquesinconnues de la population, la première munition sert à estimer la moyenne et il ne resteque N-1 munitions pour estimer l’écart-type.

■ Estimation de la moyenne et de l’écart-type de la somme deplusieurs chiffresConstituons une seconde population à partir de la première, en créant des paquets de kchiffres sur lesquels on inscrit la somme des chiffres contenus. Des caractéristiques de lapopulation des chiffres, peut-on déduire les caractéristiques de la population despaquets ?

Le nombre figurant sur le paquet étant la somme des chiffres qu’il contient, la moyennede la population des paquets est bien k fois la moyenne de la population des chiffres, cequi peut être noté : . Il y a proportionnalité.

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En revanche, l’écart-type de la population des paquets n’est pas k fois l’écart-type de lapopulation des chiffres, si le regroupement des chiffres en paquets a été réalisétotalement au hasard. En effet, il y a compensation entre chiffres élevés et chiffres faiblesà l’intérieur d’un paquet et l’écart-type de la population des paquets n’est que foisl’écart-type de la population des chiffres : Il n’y aurait proportionnalité que si les chiffres identiques étaient regroupés ensembledans des paquets homogènes, et non pas au hasard.

■ VolatilitéLa mesure de volatilité est issue de cette approche statistique. Elle est définie commel’écart-type estimé et annualisé des performances élémentaires (mensuelles ouhebdomadaires). Comme la formule d’écart-type fait intervenir des sommes et desdifférences, il s’agira de performances logarithmiques. Elles seront en outre normaliséesafin que les hasards du calendrier ne créent pas une volatilité artificielle, notammentpour les OPCVM monétaires ou de trésorerie régulière. Le résultat final sera ensuitetransformé en pourcentage en multipliant par 100.

La performance logarithmique est :

c’est-à-dire le logarithme naturel du ratio de performance élémentaire normalisé de lapériode t, commençant à la date t-1 et finissant à la date t. Il existe T périodesélémentaires de la date 0 à la date T. D est égal à 7 jours en cas de périodes hebdomadairesou à 30,4167 jours en cas de périodes mensuelles.

La moyenne de ces performances logarithmiques normalisées est :

La volatilité est égale à :

❶ ❷ ❸

Avec ❶ Transformation en %❷ Annualisation❸ Estimation de l’écart-type des performances mensuelles ou hebdomadaires

Pour ❷ , ce facteur est égal à ��12 dans le cas de performances mensuelles ou proche de��52 dans le cas de performances hebdomadaires. La performance logarithmique annuelleétant la somme de 12 performances logarithmiques mensuelles ou de 52 performanceslogarithmiques hebdomadaires, il est fait application de la règle de l’écart-type d’unesomme, en supposant que les performances élémentaires successives sont bienindépendantes les unes des autres (choisies au hasard et non regroupées par niveau).

La volatilité, en étant fondée sur une mesure d’écart-type, est avant tout une mesure deconcentration autour de la moyenne en encore de variabilité (l’inverse de la régularité).Elle est nécessairement positive ou nulle. Elle est nulle si la performance constatée a étéobtenue par des progressions quotidiennes identiques entre elles, quelle que soit cetteperformance constatée, faible voire négative ou, au contraire, élevée. La volatilité estd’autant plus forte que les performances élémentaires successives sont différentes.

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Volatilité n’est pas synonyme de risque. Si le risque est la possible survenance d’unévénement défavorable et que cet événement défavorable est une perte, uninvestissement peut très bien avoir connu une volatilité élevée sans qu’aucune de sesperformances élémentaires n’ait été négative. La fréquence de gain, présentéeprécédemment, était, pour sa part, une vraie mesure de risque.

En revanche, plus elle est élevée, plus la signification de la performance constatée sur lapériode totale est réduite. En effet, sur des périodes plus courtes, plus la volatilité estélevée, plus les performances sur ces périodes d’investissements ont des chances d’êtredifférentes (plus élevées ou plus faibles) de celle obtenue par un prorata temporis calculésur la performance de période totale constatée. Ce sujet sera à nouveau abordé avec lesperformances sur les périodes d’investissement.

■ L’écart de suivi (tracking error)La volatilité est calculée sur des performances absolues. Elle mélange le comportement dugestionnaire avec celui des marchés sur lesquels il intervient sans pouvoir les maîtriser.Elle ne peut donc guère être utilisée pour évaluer un gestionnaire.

Une technique de plus en plus répandue pour cette évaluation consiste à assigner uneréférence (un benchmark) au gestionnaire et à lui demander de suivre cette référence,étroitement ou avec une certaine marge de liberté. Il sera donc évalué sur sesperformances relatives à la référence.

L’écart de suivi est très exactement la volatilité de la performance relative à la référence.La formule est donc la même, appliquée aux logarithmes naturels des ratios deperformances élémentaires relatives normalisées. Elle mesure donc l’étendue de la libertéque le gestionnaire s’est accordée vis-à-vis de la référence à suivre.

On a le rendement relatif de l’OPCVM A par rapport à l’indice B :

La performance logarithmique est :

c’est-à-dire le logarithme naturel du ratio de performance élémentaire normalisé de lapériode t, commençant à la date t-1 et finissant à la date t. Il existe T périodesélémentaires de la date 0 à la date T. D est égal à 7 jours en cas de périodes hebdomadairesou à 30,4167 jours en cas de périodes mensuelles.

La moyenne de ces performances logarithmiques normalisées est :

L’écart de suivi reprend alors la formule de la volatilité (cf. ci - dessus), soit :

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4 - Ratio de Sharpe et ratio d’information■ Ratio de Sharpe

Le ratio de Sharpe a pour objet de mesurer le couple performance-risque de chaqueinvestissement. Il part du principe qu’un risque ne mérite d’être pris que s’il permetd’obtenir une performance supérieure à celle d’un placement sans risque. Il divise doncl’excédent de performance du placement risqué sur le taux sans risque par la volatilité duplacement risqué (qui est supposée mesurer le risque). Il traduit en quelque sorte unrapport d’échange : quel supplément de performance par rapport au taux sans risque aété obtenu pour chaque % de volatilité (risque) consenti ?Au dénominateur, la volatilité, exprimée en %, est annualisée et calculée à partir deperformances logarithmiques. Par conséquent, le numérateur devra être calculé de lamême façon.Si %SR est le taux d’intérêt annuel sans risque exprimé en % classique, le même tauxexprimé en % logarithmique est :

La performance du placement risqué, annualisée par la méthode actuarielle 365 jours etexprimée en % logarithmique, se déduit du ratio de performance sur la période totale :

En définitive :

■ Ratio d’informationLe ratio d’information est au ratio de Sharpe ce que l’écart de suivi est à la volatilité : quelsupplément de performance par rapport à la référence a été obtenu pour chaque % d’écartde suivi consenti ?

Il divise donc la performance relative annualisée en % logarithmique par l’écart de suivi.Si A est l’investissement et B la référence :

Il constitue la mesure synthétique du succès d’une gestion active autour d’une référenceavec, au dénominateur, le risque pris à s’être écarté du benchmark, et, au numérateur, lerésultat obtenu qui peut être positif ou négatif.

En fait, le ratio de Sharpe n’est qu’une application particulière du ratio d’information :celle où la référence est un taux de progression constant égal, sur un an, au taux sansrisque.

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5 - Ratios d’exposition au marchéIls ont pour objet de mesurer l’influence d’un marché (représenté par une référence) surle comportement de l’OPCVM.

■ Le Bêta (β)Il mesure la variation moyenne au cours de la période de la valeur liquidative del’OPCVM pour une variation de 1 % de la référence. Cette variation sera de 0,8 % si lebêta est de 0,8, de 1,1 si le bêta est de 1,1. Le bêta peut être interprété comme un rapportd’engrenages d’une boîte de vitesses. Seul un bêta de 1 signifie que les fluctuations sontreproduites. Un bêta inférieur à 1 signifie qu’elles sont atténuées et supérieur à 1 qu’ellessont amplifiées.

Il est calculé à partir des performances logarithmiques élémentaires normalisées del’OPCVM (LA

t) et de celles de la référence (LBt), avec et leurs moyennes.

■ L’Alpha (α)Il est égal à la performance moyenne de l’OPCVM après avoir retranché l’influence dumarché que le gestionnaire ne contrôle pas. Il peut donc être interprété comme la valeurajoutée du gestionnaire sur la période, en neutralisant l’influence du marché. Cetteperformance est exprimée en % logarithmique :

■ Le coefficient de corrélation ρ et le coefficient de détermination R2

L’OPCVM peut subir d’autres influences que celles mesurées au travers de la référence quia servi à calculer le bêta : il peut être également investi sur d’autres marchés ou détenirdes titres dans des proportions différentes de celles qui ont servi à constituer la référence.

Le coefficient de corrélation mesure le sens et le degré d’étroitesse de la relation entrel’OPCVM et la référence. Il est obligatoirement compris entre -1 et 1. Positif, il exprimele fait que la référence et l’OPCVM fluctuent dans le même sens, négatif (un cas très rare)qu’ils fluctuent en sens inverse. Proche de 0, il signifie que l’influence de la référence estfaible et que les fluctuations de l’OPCVM sont essentiellement dues à d’autres influences :

Le coefficient de détermination R2 est égal au carré du coefficient de corrélation : R2 = ρ2.Sur une échelle de 0 à 1, il mesure la part des fluctuations de l’OPCVM expliquée par lesfluctuations de la référence. A ce titre, il constitue une mesure complémentaireindispensable au bêta : ce dernier est d’autant moins significatif que le R2 est faible.

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Annexe 4

Eléments de gestion du risqueAvec la contribution des sociétés INTERSÉLECTION, EuroPerformance, S&P Fund Services et desdocuments de la COB, nous avons cherché à rédiger une brève note technique permettant demieux éclairer l’investisseur sur la typologie des risques des placements. La gestion déléguée de la trésorerie à travers des OPCVM nécessite la mise en œuvre de protectionsvis-à-vis des risques de toute nature. Afin d’éliminer ces aléas, l’OPCVM doit être conçu avec unestructure particulièrement bien adaptée.

■ 1. Classifications : principes constitutifs (6)

Familles et types d’OPCVMFamilles et types EuroPerformance ont été lancés lors de l’entrée en vigueur de laclassification COB (7). Ces deux nomenclatures partagent le même type deproblématique : quel risque tel fonds fait-il courir à son souscripteur ? Cet effort declarification du produit pour son souscripteur répond tout à fait au souci de l’AFG-ASFFIqui demande de privilégier « une information relative [...] au degré de risque encouru parle souscripteur » (8).L’approche souscripteur se traduit dans la nomenclature par familles et types. Elle estmise en œuvre en répondant par oui ou par non à une série de questions relatives àchacun des grands types de risques traditionnellement distingués en finance (hormis lerisque de signature, commun à tous les OPCVM, à divers degrés). Selon les réponsesapportées, une deuxième série de questions peut intervenir.Le fonds est-il soumis au risque de change ? Le risque de taux est-il principal ouaccessoire ? Le risque actions est-il principal ou accessoire ? En fonction des réponses àchacune de ces questions, le fonds pourra être répertorié au sein d’une catégorie« française » ou « internationale », « actions » ou « obligations ».

Première série de questionsLe fonds est-il un produit de placement de trésorerie ou de long terme (la durée de placementrecommandée et la volatilité historique renseignent sur ce point) ? Est-il soumis au risque detaux ? Au risque actions ? Et ce risque revêt-il un caractère principal ou accessoire, pourreprendre la terminologie de la COB ?Existe-t-il une garantie juridique quant à la performance future du fonds ? Cette garantie peutrevêtir la forme d’un taux actuariel (produits garantis de taux) ou d’un pourcentage deprogression d’un indice boursier (garantie actions) (9). Si la garantie juridique consisteuniquement en une protection du capital investi, EuroPerformance classe le fonds dans letype et la famille qui correspondent aux risques encourus par le souscripteur. Ces OPCVM àcapital protégé recueillent depuis quelque temps les faveurs des institutionnels qui y voient

6 Source EuroPerformance7 Instruction COB du 27 juillet 19938 Circulaire ASFFI n°567 du 10 juin 19939 EuroPerformance ne calcule pas de performance sur les produits garantis de taux ou actions

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des perspectives de rendement intéressant assorties d’une protection de leur mise de départ ;ils constituent pour eux une alternative à des produits de trésorerie ou de taux classiques(10).En fonction de la réponse à chacune des questions ci-dessus, le fonds pourra êtrerépertorié dans une des cinq familles EuroPerformance : trésorerie, obligations, actions,diversifiés, produits garantis. Ces familles sont à l’heure actuelle très largement utiliséesdans les études de parts de marchés ou de « macro-économie » des OPCVM. Ilappartiendra à un compartiment « français » ou « étranger » selon l’existence ou l’absencede risque de change.

Seconde série de questionsSuite aux premières interrogations, une deuxième série de questions peut s’avérernécessaire :a) Si le produit appartient à la famille trésorerie, quel est l’objectif de sa gestion ?

- Tout mettre en œuvre pour assurer une progression régulière de la valeurliquidative, sans perte en capital et en liaison avec le marché monétaire français :trésorerie régulière ;

- Battre le marché monétaire tout en conservant un risque en capital modéré :trésorerie dynamique ;

- Rémunérer les liquidités en devises : trésorerie internationale.

b) Si le risque de taux euro est prépondérant, le fonds distribue-t-il un coupon àéchéances régulières (espacées de moins d’un an) ? Dans ce cas il sera classé dans le typerevenu régulier.

c) Si le produit est obligataire international, est-il centré sur les marchés européens ? Laréponse à cette question conditionne un positionnement en obligations internationales ouobligations européennes. Ce positionnement prend d’autant plus d’importance que laconvergence des taux et des changes européens reste d’actualité jusqu’à l’élargissementde l’Union européenne ou de la zone euro.

d) Le risque des marchés français d’actions est-il prépondérant ? Un OPCVM serarépertorié en actions françaises dès lors que la partie internationale de son portefeuille seraaccessoire. La COB traduit la notion d’accessoire par le chiffre de 10% ; ce chiffre noussemble quelque peu restrictif car l’ajout d’une faible proportion de titres étrangers dansun portefeuille d’actions françaises n’accroît pas le risque au sens des théories classiquesde gestion de portefeuille.

e) Si le produit est principalement exposé au marché des actions, est-il caractérisé par unespécialisation géographique (Europe, Amérique du Nord, Asie) ou sectorielle (or etmatières premières ou immobilier et foncier) ? Si aucune de ces spécialisations ne lecaractérise, il sera classé dans le type actions internationales.

f) Si aucun des risques précités ne suffit à caractériser le produit, il entrera dans un destypes diversifiés, français ou international selon l’existence ou non d’un risque de change.Notons que les fonds investis en obligations convertibles présentent des comportementspar nature à mi-chemin entre actions et obligations et sont donc classés dans les typesdiversifiés.

Cette approche par risque est bien la problématique du souscripteur. Quantifier le risquedevient l’obsession de nombre d’investisseurs en OPCVM. Pour preuve, le succèscommercial remporté par les lancements d’OPCVM profilés, qui annoncent un degré de

10 cf. chronique Gestion collective in La Revue Banque, octobre 1996.

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risque plutôt qu’un marché d’investissement donné : profil d’investisseur prudent,équilibré ou dynamique. Le particulier français semble toujours aussi peu tenté par lesOPCVM que d’aucuns nomment purs. Reviennent sur le devant de la scène les notions degestion prudente et dynamique, évoquées depuis bien des années. EuroPerformance tientcompte de ces produits dans sa classification par types.Les principes de la classification exposés ci-dessus sont orientés selon la problématiquedu souscripteur. Or, une toute autre problématique s’impose aux gérants utilisateurs desdonnées EuroPerformance : ils souhaitent pouvoir comparer leurs performances à cellesde leurs collègues et concurrents. Dans ce cas, les techniques de gestion priment sur lanature des risques encourus par les souscripteurs, même si les unes et les autres serecoupent dans bien des cas.

■ 2. Le risque dépositaireLe dépositaire est garant du respect de la notice d’information et veille à sa stricteapplication. Par ailleurs, il est en charge du respect du règlement COB et notamment desrègles de dispersion des risques au sein de l’OPCVM. Il est donc nécessaire de pouvoircompter sur un dépositaire disposant d’une large surface financière, d’un excellent ratinget d’une forte compétence en matière de gestion administrative d’OPCVM .

■ 3. Le risque gérantLe risque gérant est un risque de mauvaise performance. Le gérant doit être un spécialiste de la classe d’actifs gérés et disposer d’un des meilleurshistoriques de performance parmi l’ensemble des sociétés de gestion. L’expertise dugérant doit le classer parmi les plus fiables en matière de rendement et de pérennité de laperformance.

■ 4. Le risque de contrepartie au sein des OPCVMAfin d’obtenir une sécurité optimale des placements, l’OPCVM de trésorerie ne devraitêtre autorisé qu’à détenir d’excellentes signatures sauf à devenir un OPCVM spécifique età afficher clairement la « couleur ». Dans un souci d’objectivité, l’OPCVM ne devrait pasinvestir sur des titres du dépositaire, de la maison mère de la société de gestion ou dupromoteur.

Enfin, la décision de dissocier la banque dépositaire de la société mère de la société degestion, au-delà du simple point de vue juridique, en choisissant volontairement deuxétablissements différents, sans lien d’aucune sorte et délocalisés du point de vuegéographique, est de nature à permettre aux investisseurs de bénéficier desrecommandations COB et AFG-ASFFI les plus strictes en matière de contrôle des OPCVM.

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Annexe 5

Classification et notation des OPCVM

■ 1. Classification COB11

La classification comprend 5 grandes catégories.

•Les OPCVM « actions » présentent en permanence une exposition minimale de 60 %sur le marché des actions. Ceci signifie que l’OPCVM suivra largement, à la haussecomme à la baisse, le marché des actions :

- Actions françaises ;- Actions de la zone euro ;- Actions de la communauté européenne ;- Actions internationales.

• les OPCVM « obligations et autres titres de créance » évoluent en fonction des tauxd’intérêt pratiqués sur les marchés financiers. Leur risque est mesuré par référence auconcept de sensibilité. La sensibilité informe l’épargnant sur l’incidence d’une variationd’un point de taux d’intérêt sur son OPCVM :

- Obligations et autres titres de créance en euros ;- Obligations et autres titres de créance internationaux.

•Les OPCVM « monétaires » suivent un indice du marché monétaire. Ils comportent unrisque de perte limité en contrepartie d’une espérance de gain limitée :

- Monétaires euro ;- Monétaires à vocation internationale.

• Les OPCVM « diversifiés » sont gérés de manière discrétionnaire, sans règled’affectation préétablie sur les marchés français et/ou étrangers et mentionnentl’existence d’un risque de change éventuel pour le résident français.

•Les OPCVM « garantis ou assortis d’une protection » se caractérisent par les termes etle contenu de la garantie octroyée. Leur évolution dépend principalement des caractéris-tiques de la garantie.

■ 2. Classification EuroPerformancePour une meilleure analyse des performances des OPCVM, EuroPerformance affiche uneclassification à trois niveaux :

Les familles (trésorerie, obligations, actions, diversifiés et produits garantis), regroupantun grand nombre d’OPCVM, permettent d’étudier l’évolution du marché, en termesd’encours, de souscriptions et de parts de marchés.

Les types regroupent les OPCVM par secteur géographique ou économique. Plusparticulièrement destiné aux souscripteurs, ce niveau de classification donne des indicationssur l’aspect marketing, voire la politique de distribution des produits.

11 Intègre les modifications contenues dans le communiqué COB du 22 juin 1998 « Présentation de la modification del’instruction du 27 juillet 1993 et de la recommandation 98-03 relative au basculement des OPCVM à l’euro ».

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Les catégories (représentées par ✓ ) tiennent compte de la politique d’investissement etpermettent une comparaison des OPCVM en fonction de leur objectif de gestion.

TRESORERIE : portefeuille composé au minimum de 95% de produits monétaires

Trésorerie euro

✓ Trésorerie régulière : la gestion s’efforce d’obtenir une évolution de la valeurliquidative la plus régulière possible en liaison avec le marché monétaire euro.

✓ Trésorerie dynamique : la gestion s’efforce de battre le marché monétaire euro surune courte période en conservant une volatilité minime. La sensibilité doit resterinférieure à 0,5.

✓ Trésorerie dynamique plus : la gestion s’efforce de battre le marché monétaire eurosur une période supérieure à un an, en utilisant par exemple l’arbitrage, les produitsstructurés ; la volatilité, plus élevée que celle des trésoreries dynamiques, doit resterproche de celle d’un produit monétaire dynamique.

Trésorerie internationale

✓ Trésorerie internationale : la gestion s’efforce d’obtenir l’évolution de la valeurliquidative la plus régulière possible en liaison avec un marché monétaire hors zoneeuro.

OBLIGATIONS : portefeuille composé au minimum de 95% de produits de taux

Obligations euro

✓ Obligations euro court terme : gestion obligataire de titres émis ou libellés en euroet dont la fourchette de sensibilité est comprise entre 0 et +3 ; le risque de changedoit rester accessoire. L’indice de référence est le CNO Etrix 1-3 ans.

✓ Obligations euro moyen terme : gestion obligataire de titres émis ou libellés eneuro et dont la fourchette de sensibilité est comprise entre +3 et +5 ; le risque dechange doit rester accessoire. L’indice de référence est le CNO Etrix 3-5 ans.

✓ Obligations euro long terme : gestion obligataire de titres émis ou libellés en euroet dont la fourchette de sensibilité globale est supérieure à +5 ; le risque de changedoit rester accessoire. L’indice de référence est le CNO Etrix 5-7 ans.

✓ Obligations euro très long terme : gestion obligataire de titres émis ou libellés eneuro et dont la fourchette de sensibilité globale est supérieure à +5 ; le risque dechange doit rester accessoire. L’indice de référence est le CNO Etrix 7-10 ans et plus.

✓ Obligations euro à taux variables : gestion centrée sur les obligations à tauxvariables émises ou libellées en euro ; la part des autres types de titres en portefeuilledoit rester accessoire.

Obligations internationales

✓ Obligations européennes : gestion en obligations émises ou libellées en deviseseuropéennes (pays européens de l’OCDE, non exclusivement des pays membres dela zone euro).

✓ Obligations internationales : gestion en obligations émises ou libellées en devisesde pays non européens ou géographiquement diversifiés.

✓ Obligations internationales couvertes : investissement en obligationsinternationales sans risque devise grâce à une couverture totale du risque de changepar rapport à l’euro.

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Obligations hauts rendements

✓ Obligations hauts rendements : gestion en obligations émises par des emprunteursà faible solvabilité. Ces titres offrent une meilleure rémunération que les empruntsd’Etat. Pour autant, ils font porter au souscripteur un risque crédit.

ACTIONS : portefeuille exposé au minimum à 60% sur les marchés actionsActions françaises

✓ Actions françaises - général : gestion en actions de sociétés françaises toutescatégories. Le risque de change doit rester accessoire.

✓ Actions françaises - petites et moyennes capitalisations : gestion en actions desociétés françaises hors grandes valeurs. Le risque de change reste accessoire.

✓ Actions françaises – Nouveau Marché : gestion en actions de sociétés françaisescotées sur le Nouveau Marché. Le risque de change reste accessoire.

✓ Actions françaises – indicielle : gestion indicielle référencée sur un indicereprésentatif des grandes valeurs françaises. Le risque de change doit resteraccessoire.

Actions euro

✓ Actions euro - général : gestion en actions de sociétés géographiquementdiversifiées au sein de la zone euro, y compris la France ; le risque de change doitrester accessoire.

✓ Actions euro - petites et moyennes capitalisations : gestion en actions de sociétésde la zone euro hors grandes valeurs. Le risque de change reste accessoire.

✓ Actions euro – indicielle : gestion indicielle référencée sur un indice représentatifdes grandes valeurs de la zone euro. Le risque de change doit rester accessoire.

✓ Actions euro – zones particulières : gestion en actions de sociétés d’un paysmembre de la zone euro ou d’un groupe restreint de la zone euro. Le risque dechange doit rester accessoire.

Actions européennes

✓ Actions européennes - général : gestion en actions de sociétés européennes sansspécialisation géographique, non exclusivement de la zone euro. L’investissementdans les pays de l’Europe de l’Est doit rester accessoire.

✓ Actions européennes - petites et moyennes capitalisations : gestion en actions desociétés européennes hors grandes valeurs, sans spécialisation géographique et nonexclusivement de la zone euro. L’investissement dans les pays de l’Europe de l’Estdoit rester accessoire.

✓ Actions européennes émergentes : gestion en actions de sociétés de pays del’Europe de l’Est.

✓ Actions européennes – zones particulières : gestion en actions de sociétés d’unpays européen ou d’un groupe restreint de pays européens, non exclusivement dela zone euro. L’investissement dans les pays de l’Europe de l’Est doit resteraccessoire.

Actions internationales

✓ Actions internationales - général : gestion en actions de sociétés géographiquementdiversifiées.

✓ Actions marchés émergents : gestion en actions de sociétés de pays émergents sansspécialisation géographique.

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Actions Amérique

✓ Actions Amérique du Nord - général : gestion en actions de sociétés nord-américaines.

✓ Actions Amérique du Nord - PMC : gestion en actions de sociétés nord-américaines, hors grandes valeurs.

✓ Actions Amérique du Nord - indicielle : gestion indicielle référencée sur un indicereprésentatif des grandes valeurs nord-américaines.

✓ Actions Amérique Latine : gestion en actions de sociétés sud-américaines.

Actions Asie/Pacifique

✓ Actions Asie – général : gestion en actions de sociétés asiatiques sans spécialisationgéographique.

✓ Actions Asie – hors Japon : gestion en actions de sociétés asiatiques hors Japon.

✓ Actions Asie – zones particulières : gestion en actions de sociétés d’un paysasiatique hors Japon.

✓ Actions Japon : gestion en actions de sociétés japonaises.

Actions sectorielles

✓ Actions finance : gestion en actions de sociétés liées au secteur de la finance :banque et assurances (minimum 50%).

✓ Actions immobilières et foncières : gestion en actions de sociétés liées au secteurde l’immobilier et du BTP (minimum 50%).

✓ Actions or et matières premières : gestion en actions de sociétés liées à l’extractionet à l’exploitation de l’or, des ressources énergétiques ou autres matières premières.

✓ Actions santé et environnement : gestion en actions de sociétés liées à l’industriepharmaceutique et à l’environnement.

✓ Actions technologies et multimédias : gestion en actions de sociétés liées auxnouvelles technologies.

✓ Actions autres secteurs particuliers : gestion sectorielle (agro-alimentaire, luxe,loisirs, …) en actions géographiquement diversifiées.

DIVERSIFIÉES : l’exposition au risque actions est inférieure à 60%Diversifiées euro

✓ Diversifiées euro à dominante taux : gestion en actions et produits de tauxproposés par un ou plusieurs émetteurs de la zone euro. La part d’actions estinférieure à 40% du portefeuille. Le risque de change doit rester accessoire.

✓ Diversifiées euro – allocation mixte : gestion en actions et produits de tauxproposés par un ou plusieurs émetteurs de la zone euro. La part d’actions estcomprise entre 40 et 60% du portefeuille. Le risque de change doit rester accessoire.

✓ Diversifiées euro – gestion flexible : gestion en actions et produits de tauxproposés par un ou plusieurs émetteurs de la zone euro. L’allocation d’actifs varieen fonction des opportunités des marchés ou évolue dans le temps. Le risque dechange doit rester accessoire.

Diversifiées internationales

✓ Diversifiées internationales à dominante taux : gestion en actions et produits detaux proposés par un ou plusieurs émetteurs étrangers sans spécialisationgéographique. La part d’actions est inférieure à 40% du portefeuille.

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✓ Diversifiées internationales – allocation mixte : gestion en actions et produits detaux proposés par un ou plusieurs émetteurs étrangers. La part d’actions estcomprise entre 40 et 60% du portefeuille.

✓ Diversifiées internationales – gestion flexible : gestion en actions et produits detaux proposés par un ou plusieurs émetteurs étrangers. L’allocation d’actifs varie enfonction des opportunités des marchés ou évolue dans le temps.

Obligations Convertibles

✓ Obligations convertibles euro : gestion centrée sur les obligations convertiblesémises ou libellées en euro ; la part des autres types de titres et autres devises enportefeuille doit rester accessoire.

✓ Obligations convertibles Europe : gestion centrée sur les obligations convertiblesémises ou libellées en devises de pays européens. La part des autres types de titresen portefeuille doit rester accessoire.

✓ Obligations convertibles internationales : gestion centrée sur les obligationsconvertibles émises ou libellées en devises de pays hors zone euro, ougéographiquement diversifiées. La part des autres types de titres en portefeuille doitrester accessoire.

PRODUITS GARANTISOPCVM Garantie Totale

✓ OPCVM à capital garanti : gestion garantissant le montant de la valeur liquidativeinitiale sous réserve du blocage des capitaux pendant une période donnée.

✓ Produits de taux garantis : gestion garantissant le montant de la valeur liquidativeinitiale majoré d’un taux de rémunération minimum sous réserve du blocage descapitaux pendant une période donnée.

✓ Produits actions garantis : gestion garantissant le montant de la valeur liquidativeinitiale majoré d’un pourcentage d’un indice boursier sous réserve du blocage descapitaux pendant une période donnée.

OPCVM Garantie Partielle

✓ OPCVM à engagement : la performance de l’OPCVM est liée à la performance d’unindice boursier ou d’un panier d’actions. Une garantie « coussin » permetd’atténuer la baisse en cas de chute des marchés.

✓ OPCVM à garantie plancher : gestion garantissant une partie de la valeurliquidative initiale majorée éventuellement d’un pourcentage d’un indice boursierou d’un panier d’indices.

Les notations des OPCVM par Standard & Poor’s ou Moody’s constituent une classification desOPCVM avec la volonté d‘apporter une valeur ajoutée importante. L’inconvénient est que très peud’OPCVM sont aujourd’hui notés.

■ 3. La notation des OPCVM par Moody’s(cf. site internet www.moodys.fr)

Notation MQ (« Management Quality ») de qualité de gestion

Les notes MQ de qualité de gestion (« Management Quality Ratings ») visent à apprécier la qualitéglobale de l’organisation et du fonctionnement des sociétés de gestion, des banques spécialiséesdans la conservation des titres ainsi que des sociétés spécialisées dans la gestion comptable et lavalorisation.

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Différents aspects sont passés en revue : le profil financier, la gestion et le contrôle des risques,l’informatique, les contrôles et procédures de fonctionnement, la conformité aux contraintesréglementaires et la qualité du service à la clientèle. Les notes sont adaptées aux exigences de laréglementation régissant la société notée. Pour chaque note MQ, Moody’s publie un document derecherche détaillé.

La notation « qualité de gestion » est différente dans son esprit de la notation de dettetraditionnelle qui évalue la capacité de l’émetteur à remplir ses engagements de paiement duprincipal et des intérêts. La note « qualité de gestion » ne juge pas la capacité d’une entreprise àfaire face à un engagement financier donné ou à honorer ses engagements financiers contractuels.

Définitions des notes MQ de Qualité de Gestion :

MQ1 : Les sociétés notées MQ1 sont jugées comme étant gérées de façon excellente. Cettenote indique un niveau de management et de contrôle élevé.

MQ2 : Les sociétés notées MQ2 sont jugées comme étant gérées de façon très satisfaisante.Cette note indique un niveau supérieur à la moyenne des fonctions de contrôle et demanagement.

MQ3 : Les sociétés notées MQ3 sont jugées comme étant gérées de façon satisfaisante. Cettenote indique un niveau moyen de contrôle et de management.

MQ4 : Les sociétés notées MQ4 sont jugées comme étant gérées de façon acceptable. Cettenote indique certaines faiblesses dans les fonctions de contrôle et de management.

MQ5 : Les sociétés notées MQ5 sont jugées comme étant gérées de manière non satisfaisante.Cette note indique un niveau faible dans les fonctions de contrôle et de management.

Notation des OPCVM monétaires et obligataires

Seuls sept OPCVM de droit français, monétaire ou obligataire, sont notés par Moody’s.

Les notes attribuées par Moody’s aux OPCVM monétaires et obligataires apprécient la qualité d’unplacement dans ces OPCVM. Ces notations reflètent ainsi l’évaluation de Moody’s quant auxobjectifs et politiques d’investissement déclarés, à la qualité de crédit des actifs détenus, ainsiqu’aux caractéristiques de la gestion. Les notes ne jugent pas la qualité de la performance.

Cinq facteurs de risques sont analysés :- risque de taux (duration et convexité) ;- risque de paiement anticipé ou retardé (notamment pour les titres adossés à des créances

hypothécaires) ;- risque de concentration et de liquidité (concentration sur une devise, un secteur, une

catégorie de titres particulière, titres complexes …) ;- risque de change (volatilité des monnaies autres que la devise de base, techniques de

couverture du risque de change) ;- risque lié à l’utilisation de produits dérivés (contrats à terme, option, swaps, obligations

à taux variables, obligations structurées …).

Définitions des différentes notes attribuées aux OPCVM monétaires et obligataires :Aaa : Les OPCVM monétaires et obligataires notés Aaa sont jugés comme étant d’une

qualité d’investissement similaire à des émissions obligataires notées Aaa, ce quisignifie qu’ils sont considérés comme étant de la meilleure qualité.

Aa : Jugés comme étant d’une qualité d’investissement similaire à des émissionsobligataires notées Aa, ce qui signifie qu’ils sont considérés comme étant de hautequalité sur tous les plans.

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A : Jugés comme étant d’une qualité d’investissement similaire à des émissionsobligataires notées A, ce qui signifie qu’ils sont considérés comme disposant denombreuses caractéristiques favorables à l’investissement et sont considéréscomme des fonds occupant une place dans la moyenne supérieure des véhiculesd’investissement.

Baa : Jugés comme étant d’une qualité d’investissement similaire à des émissionsobligataires notées Baa, ce qui signifie qu’ils sont considérés comme des véhiculesd’investissement de niveau moyen.

Ba : Jugés comme étant d’une qualité d’investissement similaire à des émissionsobligataires notées Ba, ce qui signifie qu’ils sont considérés comme présentant deséléments spéculatifs.

B : Jugés comme étant d’une qualité d’investissement similaire à des émissionsobligataires notées B, ce qui signifie que, d’une façon manière générale, lesprincipaux éléments caractéristiques d’un investissement souhaitable font défaut.

Notation « risques de marchés » des OPCVM monétaires et obligataires

Les notes « risque de marché » des OPCVM visent à apprécier les différents facteurs de risquesusceptibles d’avoir un impact sur la valeur liquidative tels que le risque de taux duportefeuille, le risque de paiement anticipé ou retardé, le risque de liquidité et deconcentration, le risque de change et les risques liés à l’utilisation de produits dérivés.

Définitions des différentes notes :

MR1 : Jugés comme étant très peu sensibles aux fluctuations des taux d’intérêt et autrescontraintes du marché. La notation MR1 + est attribuée à des fonds monétairesqui affichent une valeur liquidative constante.

MR2 : Jugés comme étant peu sensibles aux fluctuations des taux d’intérêt et autresconditions du marché.

MR3 : Jugés comme étant moyennement sensibles aux fluctuations des taux d’intérêt etautres contraintes du marché.

MR4 : Jugés comme étant plutôt sensibles aux fluctuations des taux d’intérêt et autrescontraintes du marché.

MR5 : Jugés comme étant très sensibles aux fluctuations des taux d’intérêt et aux autrescontraintes du marché.

■ 4. La notation des OPCVM par Standard & Poor’s(cf. site internet www.funds-sp.com)

Notation qualitative de sociétés de gestion

La notation qualitative est une notation des gestionnaires d’OPCVM et non des OPCVM eux-mêmes.

Les différences entre les diverses catégories de notation traduisent de légers écarts dansl’évaluation qualitative faite par Standard & Poor’s du processus d’investissement et de gestionainsi que dans les facteurs quantitatifs. Il convient de rappeler que pour être noté par Standard &Poor’s, un OPCVM doit figurer parmi les 20 premiers (sur 100) dans la classe d’actifs concernée.Les fonds remplissant les critères de notation de Standard & Poor’s sont classés de AAA à A.

AAA : Le fonds atteint les normes de qualité les plus élevées dans son secteur, eu égardà son processus de gestion et à la régularité des performances de gestion, parrapport à d’autres fonds ayant les mêmes objectifs.

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AA : Le fonds atteint des normes de qualité très élevées, eu égard à son processus degestion et à la régularité des performances de gestion par rapport à d’autres fondsayant les mêmes objectifs.

A : Le fonds atteint des normes de qualité élevées, eu égard à son processus de gestionet à la régularité des performances de gestion par rapport à d’autres fonds ayant lesmêmes objectifs.

NR : Un fonds qui n’est pas noté (« not rated ») n’atteint par les normes de performanceet/ou les critères qualitatifs minima requis lors de l’évaluation.

UR : Un fonds qui a déjà été noté est placé sous surveillance (« under review ») lorsquedes changements importants de gestionnaires interviennent au sein de la sociétéou de l’équipe de gestion, et Standard & Poor’s Fund Services n’a pas encore eu lapossibilité d’en mesurer l’impact sur son évaluation qualitative.

Notation des OPCVM monétaires

Il s’agit de noter la capacité d’un OPCVM à préserver la valeur du capital investi et à minimiserl’exposition aux pertes. Les notes ne jugent pas la performance. La note d’un fonds monétaire nepeut se comparer directement avec la note d’une obligation.

AAAm : Le fonds offre un niveau de sécurité optimal et une forte capacité à préserverla valeur du capital investi ainsi qu’à minimiser l’exposition aux pertes.

AAm : Le fonds offre un très bon niveau de sécurité et une forte capacité à préserverla valeur du capital investi ainsi qu’à minimiser l’exposition aux pertes.

Am : Le fonds offre un bon niveau de sécurité et une bonne capacité à préserver lavaleur du capital investi ainsi qu’à minimiser l’exposition aux pertes.

BBBm : Le fonds offre un niveau de sécurité correct et une capacité adéquate àpréserver la valeur du capital investi ainsi qu’à minimiser l’exposition aux pertes.

BBm : Le niveau de sécurité offert par le fonds est incertain. Il existe un risque de pertedu capital

Bm : Le niveau de sécurité offert par le fonds est limité. Il existe un risque importantde perte du capital.

CCCm : Il existe un risque très important de perte du capital.

Dm : Le fonds n’a pas maintenu sa valeur liquidative ; il a réalisé ou non des pertessupérieures à 0,5% de son actif.

Notation de Volatilité des OPCVM obligataires

La notation de volatilité des fonds obligataires évalue le risque de sensibilité d’un OPCVMobligataire aux évolutions de marché par rapport à celle d’un portefeuille uniquement composéd’emprunts d’Etat libellés dans la devise de l’OPCVM. Les notes de volatilité sont une évaluationde l’exposition du portefeuille d’un fonds au risque de taux, de change, de spread, deconcentration, de liquidité, d’effet de levier ou autres facteurs.

S1 : Sont notés en catégorie S1 les fonds obligataires dont la sensibilité aux évolutionsde marché est très faible. Ces fonds comportent un niveau de risque globalinférieur ou égal à celui d’un portefeuille comprenant des emprunts d’Etat, libellésdans la devise du fonds, dont la maturité se situe entre 1 et 3 ans. Dans cettecatégorie, certains fonds ont une note suivie du signe “+” qui indique une trèsfaible exposition aux variations de marché. Ces fonds comportent un niveau derisque global inférieur ou égal à celui d’un portefeuille comprenant des titresd’excellente qualité de crédit dont la maturité moyenne n’excède pas 6 mois.

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S2 : Sont notés en catégorie S2 les fonds obligataires dont la sensibilité aux évolutionsde marché est faible à modérée. Ces fonds comportent un niveau de risque globalinférieur ou égal à celui d’un portefeuille comprenant des emprunts d’Etat libellésdans la devise du fonds, dont la maturité se situe entre 3 et 7 ans.

S3 : Sont notés en catégorie S3 les fonds obligataires dont la sensibilité aux évolutionsde marché est modérée. Ces fonds comportent un niveau de risque global inférieurou égal à celui d’un portefeuille comprenant des emprunts d’Etat libellés dans ladevise du fonds, dont la maturité se situe entre 7 et 10 ans.

S4 : Sont notés en catégorie S4 les fonds obligataires dont la sensibilité aux évolutionsde marché est modérée à forte. Ces fonds comportent un niveau de risque globalinférieur ou égal à celui d’un portefeuille comprenant des emprunts d’Etat libellésdans la devise du fonds, dont la maturité excède 10 ans.

S5 : Sont notés en catégorie S5 les fonds obligataires dont la sensibilité aux évolutionsde marché est forte. Ces fonds peuvent être exposés à des risques significatifs, telsqu’une très forte concentration des investissements, des effets de levier importantsou des investissements dans des produits structurés complexes ou non liquides.

S6 : Sont notés en catégorie S6 les fonds obligataires dont la sensibilité aux évolutions demarché est la plus forte. Dans cette catégorie sont compris les fonds dont les stratégiesd’investissement sont hautement spéculatives et recèlent des risques élevés, sans pourautant être atténuées par une politique de diversification des investissements.

Notation des fonds indiciels

L’approche tient compte des systèmes internes de suivi, de l’équipe de gestion, des processus etdes domaines de spécialisation, ainsi que des trois facteurs quantitatifs suivants :

* Tracking error interne ;* Taux de frais global ;* Spread entre les prix de souscription et de rachat.

Les fonds indiciels notés AAA à A sont ceux dont les performances ont été proches de celles del’indice de référence sur une longue période. La note dépend de facteurs quantitatifs ainsi que del’évaluation faite par Standard & Poor’s du processus d’investissement et de la qualité de lagestion.

AAA : Fonds indiciel dont le tracking error par rapport à l’indice de référence estextrêmement faible, qui affiche un taux de frais global très faible et hautementcompétitif, dont le spread entre le prix de souscription et de rachat des parts estminime comparé à celui des fonds ayant des objectifs similaires, et dont lesgestionnaires sont de tout premier plan.

AA : Fonds indiciel dont le tracking error par rapport à l’indice de référence est faible, quiaffiche un taux de frais global également faible, dont le spread entre les prix desouscription et de rachat des parts est limité comparé à celui d’autres fonds ayantdes objectifs similaires, et dont les gestionnaires sont de premier plan.

A : Fonds indiciel dont les gestionnaires sont performants et qui remplit deux des troiscritères (faible tracking error, taux de frais global compétitif et faible spread entre lesprix de souscription et de rachat), mais dont les performances n’atteignent pas leniveau requis sur l’un de ces trois paramètres.

NR : Les fonds désignés NR («not rated» - non notés) sont ceux qui ne respectent pas, actuellement,les normes de performance et/ou les critères qualitatifs minimums requis.

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■ 5. Notation « Star Ranking » par Standard & Poor’s - Fund StarsLe ratio permet d’évaluer la performance relative d’un OPCVM comparée aux autres OPCVM desa catégorie. Il est calculé ainsi:

Ratio S&P = performance relative moyenne mensuelle sur 3 ansVolatilité relative mensuelle sur 3 ans

A partir de ce ratio, S&P Fund Stars établit un classement des OPCVM de la catégorie :

☺☺☺☺☺ top 10%☺☺☺☺ top 11-30%☺☺☺ top 31-50%☺☺ les 25% suivants☺ les 25% restants

■ 6. La notation Fitch-AMR(cf. site internet www.fitch.fr et www.fitchamr.com)

Fitch-AMR a été créée en juillet 1998 sous le nom d’Asset Management Rating (AMR), avant d’êtreacquise en totalité par Fitch Ratings en Janvier 2000. Fitch-AMR a vocation à noter l’ensemble desacteurs impliqués dans les métiers de la gestion d’actifs pour compte de tiers : sociétés de gestion,conservateurs, dépositaires. Fitch-AMR propose également une notation d’OPCVM. Elle vise aussiles produits (crédit, volatilité, etc.). L’ensemble des notations produites par Fitch-AMR repose surune méthode d’analyse transparente.

La Notation Intrinsèque Asset Management a pour objectif d’évaluer la capacité d’une société degestion à répondre aux exigences des investisseurs institutionnels dans le cadre d’une délégationde leur gestion d’actifs.

Cette notation fournit une appréciation de la maîtrise par la société gestionnaire des risquesinhérents aux activités de gestion. Les notations produites sont essentiellement qualitatives etsont basées sur des informations communiquées par la société de gestion et ses équipesdirigeantes. Le processus de notation repose sur une revue - mais non un audit - de l’organisation,de l’indépendance, de la communication, des processus de gestion et de la gestion des risques dela société.

A fin décembre 2002, vingt trois sociétés de gestion internationales dont douze françaisessont notées.

Les notes intrinsèques attribuées sont mesurées à l’aide d’une échelle qui comprend 14 notes,allant de aaa à b-.

La méthodologie de la notation intrinsèque repose sur cinq critères principaux, couvrant au total160 points de contrôle :

1 - Structure : pérennité, étendue des activités, moyens matériels et humains,réactivité ;

2 - Indépendance : autonomie et déontologie ;3 - Communication : qualité de la relation avec la clientèle et des reportings ;4 - Investissement : processus d’investissement, application, efficience, prise en compte

des objectifs des clients et des indicateurs de risques ;5 - Risk Management : contrôles internes, contrôles des prestataires, conformité des

investissements et capacité à maîtriser les différents risques de marché.

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aaa Supérieur : La société de gestion fait preuve d’une capacité supérieure dans la maîtrise desrisques inhérents à la gestion d’actifs. En règle générale, il est attendu que lasociété démontre une capacité supérieure dans le cadre des éléments sous revue.Les niveaux ‘+’ et ‘-’ ne sont pas applicables à la note ‘aaa’.

aa Excellent : La société de gestion fait preuve d’une excellente capacité dans la maîtrise desrisques inhérents à la gestion d’actifs. En règle générale, il est attendu que lasociété démontre une excellente capacité dans le cadre des éléments sous revue.

a Satisfaisant : La société de gestion fait preuve d’une capacité satisfaisante dans la maîtrise desrisques inhérents à la gestion d’actifs. En règle générale, il est attendu que lasociété démontre une réelle capacité dans le cadre des éléments sous revue.

bbb Acceptable : La société de gestion fait preuve d’une capacité juste suffisante dans la maîtrisedes risques inhérents à la gestion d’actifs. En règle générale, il est attendu quela société démontre une capacité acceptable dans le cadre des éléments sousrevue. Les niveaux ‘+’ et ‘-’ ne sont pas applicables à la note ‘bbb’ Lacomposition des forces et faiblesses individuelles des asset managers estsusceptible de varier au sein de ce niveau de notation.

bb Faible : La société de gestion fait preuve d’une capacité moins qu’acceptable dans lamaîtrise des risques inhérents à la gestion d’actifs. En règle générale, il estattendu que la société démontre une capacité moins qu’acceptable dans lecadre des éléments sous revue.

b Insuffisant : La société de gestion fait preuve d’une capacité insuffisante dans la maîtrise desrisques inhérents à la gestion d’actifs. En règle générale, il est attendu que lasociété démontre une capacité insuffisante, voire de réelles faiblesses, dans lecadre des éléments sous revue.

La Notation Investment Performance mesure la capacité d’un gérant à générer de la valeur ajoutéedans le cadre de la gestion d’un composite certifié AIMR-GIPS. La notation résulte de lacombinaison d’évaluations d’éléments qualitatifs, tels que l’équipe de gestion, le processusd’investissement ou les moyens techniques, ainsi que d’évaluations quantitatives telles que laperformance et l’exposition au risque. Les notes « Investment Performance » sont matérialisées parune échelle de nombres entiers compris entre ‘7’ et ‘1’, une notation de 7 indiquant un niveausupérieur de valeur ajoutée.

Aucune note n’a été publiée à ce jour.

La méthodologie d’analyse repose sur cinq principaux critères : 1 - Equipe de gestion : identification, ressources, stabilité, homogénéité, motivation,

capacité de remplacement ;2 - Processus d’investissement : mise en place et mesure de son efficience, capacité à prendre

en compte les contraintes d’investissement et contrôler les indicateurs de risque ; 3 - Moyens techniques : adéquation des outils avec le processus d’investissement et

capacité à déterminer et à suivre les indicateurs pertinents de risque et de performance ; 4 - Performance : analyse de la performance relative par rapport au benchmark sur une

période de 5 ans ;5 - Exposition au risque : analyse détaillée du couple rendement/risque, prenant en

compte sa stabilité sur la période étudiée.

La Notation Custody mesure la capacité d’un établissement conservateur à garder et administrer destitres et des avoirs pour le compte de clients investisseurs institutionnels ou gestionnaires et à menerà bien l’ensemble des contrôles et réconciliations nécessaires pour assurer la sécurité de ces actifs.

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Cette notation évalue l’expérience et les ressources de la société, la qualité des services fournis, lagestion des risques inhérents mais également la capacité à offrir des services à valeur ajoutée.

Les Notations Custody résultent de la conversion de données numériques en notes, selon uneéchelle qui s’étend de ‘aaa’ à ‘b-’. Cette échelle est similaire à celle utilisée pour la NotationIntrinsèque Asset Management.

Les critères de notation se décomposent selon 4 thèmes principaux, couvrant plus de 120 pointsde contrôle :

1 - Structure : pérennité, ressources humaines et matérielles, étendue des activités ;2 - Services : expérience d’une offre de services classiques et capacité à proposer des

services à valeur ajoutée ;3 - Conservation : organisation, moyens et contrôles associés à la fonction de garde des

actifs et au traitement des transactions, gestion des problématiques de déontologie ;4 - Risk Management : contrôles des systèmes, moyens alloués aux réconciliations titres

et cash, fréquence et gestion des exceptions, contrôles des tiers et prestataires.

A fin décembre 2002, une seule note a été publiée.

La Notation Trustee mesure la capacité d’un dépositaire à contrôler et à garantir la réalité desactifs des OPCVM et à exercer les responsabilités légales et financières liées à cette fonction, cesresponsabilités variant en fonction des exigences spécifiques de la réglementation locale. Enconséquence, les Notations Trustee ne peuvent s’appliquer qu’à un périmètre local et noninternational.

Les Notations Trustee résultent de la conversion de données numériques en notes, selon uneéchelle qui s’étend de ‘aaa’ à ‘b-’. Cette échelle est similaire à celle utilisée pour la NotationIntrinsèque Asset Management.

Les critères de notation se décomposent selon 2 thèmes principaux, couvrant plus de 90 points decontrôle :

1 - Structure : pérennité, ressources humaines et matérielles, étendue des activités ;2 - Contrôle dépositaire : organisation, moyens, procédures et outils mis en place pour

le contrôle en continu de la pertinence des décisions d’investissement, des valeursliquidatives et de manière plus générale des tiers et prestataires.

A fin décembre 2002, une seule note a été publiée.

La Notation CDO (Collateralized debt obligation) Asset Manager a pour but d’évaluer la qualité del’infrastructure, le processus d’investissement, les ressources humaines, les systèmes, les contrôlesmis en place et la performance au sein des organisations qui gèrent des CDO. La procédure denotation est basée sur des critères quantitatifs et qualitatifs définis pour chaque classe d’actifs(prêts bancaires, obligations à haut rendement, titres adossés à des actifs, entreprises de bonnequalité de crédit, exposition sur des marchés émergents, dérivés de crédit). Cette procédure a pourbut d’appréhender les qualités intrinsèques et la pérennité d’un gérant de CDO. Elle a pourvocation à apporter un éclairage pertinent aux différents types d’investisseurs dans des CDO.

L’échelle de notation comprend 4 notes : CAM1, CAM2, CAM3, CAM4 où CAM1 étant lameilleure note.

Les Notations Crédit de Fonds émises par Fitch Ratings évaluent la qualité globale en termes decrédit du portefeuille d’un fonds commun de placement obligataire ou d’un pool d’actifs. Cesnotations, qui sont exprimées au travers d’une échelle de notation identique à celle utilisée pourles ratings crédits long terme internationaux, sont fondées sur l’analyse de plusieurs facteurs,incluant la qualité du crédit et la diversification des actifs en portefeuille, la qualité dumanagement et les capacités opérationnelles.

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Les Notations Crédit des « Money Market Funds » évaluent le niveau de sécurité du capitalinvesti et la capacité à maintenir les valeurs liquidatives d’un OPCVM à une valeur de marchéstable. Ces notations reposent sur une évaluation de plusieurs facteurs tels que la qualité du crédit,la diversification, l’échéance des actifs en portefeuille, la qualité du management et les capacitésopérationnelles.

La qualité crédit d’un fonds sera équivalente à la probabilité moyenne pondérée de défaut duportefeuille d’obligations détenues par l’OPCVM. En conséquence, la qualité crédit d’un OPCVMest comparable à celle d’un instrument de taux ayant obtenu une note équivalente.

Les Notations Crédit des OPCVM obligataires ne portent que sur le risque crédit au sens strict,mais sont complétées par des Notations Volatilité décrites ci-dessous.

Les Notations Volatilité de fonds expriment une opinion quant à la sensibilité relative auxdifférents facteurs de marchés : taux d’intérêt, remboursement des hypothèques, liquidité duportefeuille, spreads, cours de change, etc.

Les Notations Volatilité sont exprimées sur une échelle allant de ‘V-1+’ (pour le moins volatile) à‘V-10’ (pour le plus volatile). La notation ‘V-1+’ est exclusivement attribuée aux OPCVMmonétaires ne présentant en principe aucun risque de perte en capital pour les porteurs, mêmedans des environnements de taux particulièrement défavorables. Les Notations Volatilité,cependant, ne donnent aucune indication sur la manière dont un OPCVM obligataire donné vase comporter, en bien ou en mal, dans le futur. A note égale, le comportement peut être d’ailleursopposé dans un même environnement de marché, par exemple lorsqu’il s’agit d’un OPCVMobligataire high yield et d’un OPCVM obligataire international.

■ 7. La notation de Morningstar(cf. site internet www.morningstar.fr)

Elle vise à établir un classement entre OPC comparables, en tenant compte des frais et du risque.

Une notation est impossible, par exemple :• Quand l’historique du fonds est inférieur à 3 ans ;• Quand l’information disponible sur un OPCVM n’est pas suffisante pour pouvoir

l’affecter de façon satisfaisante à une catégorie ;• Quand l’OPCVM a subi des changements importants et durables dans son allocation

d’actifs, ôtant à l’historique de sa performance toute pertinence ;• Quand il y a trop peu d’OPCVM similaires pour permettre une notation significative.

Les Étoiles

Premiers : 10 % ☺☺☺☺☺Suivants : 22,5 % ☺☺☺☺Milieu : 35 % ☺☺☺Suivants : 22,5 % ☺☺Derniers : 10 % ☺Ces calculs sont effectués tous les mois et la note peut fluctuer dans la mesure où la performancerelative de tout fonds peut elle-même fluctuer.

Les catégories Morningstar

Les Catégories Morningstar regroupent des OPCVM ayant des politiques d’investissementréellement similaires, sur la foi des valeurs détenues en portefeuille. Morningstar consacre des

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moyens importants à la collecte et à l’analyse des portefeuilles complets pour affecter les OPCVMà la bonne catégorie. Les objectifs d’investissement annoncés par les OPCVM, comme leurdénomination, sont dans la plupart des cas une base insuffisante pour les affecter dans la bonnecatégorie.

Les paramètres pertinents sont les investissements réels d’un fonds sur un marché d’actionsparticulier, sur des marchés obligataires ou sur une combinaison des deux. En France, les principales catégories Morningstar sont (liste non limitative) :

- Actions zone euro Grandes Capitalisations - Actions zone euro Moyennes Capitalisations - Actions zone euro Petites Capitalisations - Actions Europe Grandes Capitalisations - Actions Europe Moyennes Capitalisations - Actions Europe Petites Capitalisations - Actions Royaume-Uni Grandes Capitalisations - Actions Royaume-Uni Moyennes Capitalisations - Actions Royaume-Uni Petites Capitalisations - Actions Amérique du Nord - Actions Amérique du Nord Petites Capitalisations - Actions Japon - Actions Japon Petites Capitalisations - Actions Asie - Actions Asie hors Japon - Actions Globales - Actions Marchés Emergents Globaux - Actions Secteur TMT - Actions Secteur Santé - Mixtes Prudents - Mixtes Modérés - Mixtes Agressifs - Obligations Court Terme euro - Obligations d’Etat euro - Obligations Diversifiées euro - Obligations Haut Rendement euro - Obligations Globales euro - Monétaires euro.

Le cas des fonds monétaires

Les catégories Morningstar Monétaires euro Stables et Monétaires euro Dynamiques sont notéessur la base de la performance sur 12 mois glissants pour la première catégorie et 24 mois glissantspour la seconde, sans tenir compte des droits d’entrée. La distribution des étoiles est inchangéepar rapport à celle des autres catégories.

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Annexe 6

Pour un reporting intelligentLe reporting de la gestion de portefeuille est aujourd’hui beaucoup plus qu’une desformes du service rendu au client investisseur. Il est bien le substrat de ce qu’une sociétéde gestion est capable d’offrir ou souhaite offrir à ses clients, parce qu’il reflète aussi bienses capacités techniques et d’innovation que sa philosophie de gestion, la profondeur deson processus d’investissement, la qualité de ses équipes et ses moyens.

A chaque forme de reporting correspondent des besoins particuliers (valorisation,sélection, contrôle des risques, consolidation) et des formats spécifiques adaptés à chacund’eux.

L’objet de ce document est de souligner les problèmes rencontrés et de donner quelquesrecettes, parfois de simple bon sens.

■ 1. Communication des valeurs liquidativesPermettre aux clients de disposer le plus rapidement possible des valeursliquidatives quotidiennes ou hebdomadaires est la forme première (voire primaire ouprimale) du reporting.

Il faut reconnaître que nombre de valeurs liquidatives sont encore publiées avec retard.Si le délai de publication provient le plus souvent des conditions d’établissement de lavaleur liquidative (valorisation au cours de clôture par exemple), des difficultés ou desspécificités de valorisation du portefeuille justifiant une procédure de validation soignée,il ne faut pas sous-estimer non plus les carences d’organisation des circuits internes demise à disposition et de publication. Ces problèmes se révèlent avec une particulièreacuité en périodes de vacances et maintenant de RTT généralisée.

Le développement de la conservation centralisée (pour ne pas parler seulement de lamulti-gestion) impose que les sociétés de gestion soient conscientes de la nécessitéabsolue de mettre à disposition les valeurs liquidatives avec des moyens les plus rapideset de manière constante.

Rappelons que les valeurs liquidatives de tous les OPCVM à vocation générale (de droitfrançais) sont accessibles au travers de la base de données COB (3615 COB pour lesinvestisseurs), conçue pour une utilisation relativement rapide. Les OPCVM de droitétranger sont, quant à eux, accessibles au travers de bases de données de cours (ex. :Fininfo). De nombreux sites internet ou banques de données permettent aussi d’y avoiraccès.

Les Fonds à procédure allégée et les Fonds dédiés ne sont, quant à eux, accessibles dansla base historique de Fininfo qu’après accord de la société de gestion et de Fininfo, maisla COB n’assure pas leur diffusion sur son serveur ouvert au public.

Deux solutions s’offrent aux sociétés de gestion et sont toujours d’actualité : le fax et l’e-mail. Chaque formule a ses avantages et ses inconvénients. Quelques solutions gains detemps sont proposées ci-après. Pourquoi ? Ayons en mémoire que l’investisseurinstitutionnel est rarement mono-produit ou mono-gestionnaire, que le papier comme

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les messages électroniques peuvent être envahissants. Plus on en reçoit, moins on en lit.Tout un chacun prend des congés, peut s’absenter et rien n’est plus fastidieux que dedépouiller sa messagerie, de retour de vacances. Le gain de temps est donc une priorité.

1)Adresser un historique des VL sous format Excel plutôt que la seule dernière VL du jourou hebdomadaire. L’idéal est bien entendu de faire les deux : la dernière VL sur le maillui-même et l’historique sur fichier, en pièce jointe, qui peut être téléchargé et/ousauvegardé régulièrement, le suivant remplaçant le précédent.

2)Ne jamais appeler le fichier joint par le nom du client ou celui de son entreprise etpréciser clairement l’objet de l’e-mail. Il en reçoit 50 par jour sans objet ou libellés dela même manière, ce qui ne facilite ni le dépouillement, ni le travail de recherche, niles sauvegardes. Utiliser un titre raccourci incluant par exemple l’abréviation de lasociété de gestion et du nom du Fonds.

3)Faire envoyer le mail par la même personne (voire par un expéditeur générique) et avecle même objet en référence. La recherche par l’investisseur en sera facilitée.

4)Faire figurer en premières lignes du tableau Excel :- Le nom de la société de gestion ;- Le numéro de téléphone et le nom de la personne que l’on peut contacter ;- Le nom de l’OPCVM et son code ;- La date, en précisant éventuellement le jour exact, le mois, l’année ;- La valeur liquidative.

5)Paginer correctement la feuille pour impression (vérifier régulièrement cettepagination). Elle doit être imprimable sans effort par le client. Ne pas utiliser defioriture : soulignement, cadre inutile ou grisé, rendant les documents illisibles à latélécopie ou à l’impression. Configurer la sortie « impression » pour ne jamais dépasserune feuille pour un fonds à VL hebdomadaire, trois feuilles maximum pour celle d’unfonds à VL quotidienne. De temps à autre et au moins d’une année sur l’autre, revoirla pagination. Il n’est nullement nécessaire de gâcher du papier. Mais conserverl’historique peut être en revanche précieux pour le client. Sachez donc utiliser lesonglets. La solution est de paginer (et de re-paginer régulièrement) de telle manière queseule la dernière page sorte en impression. Pour les fonds à VL quotidienne, il estpréférable de faire figurer toutes les dates y compris les jours non ouvrés où la VL n’estpas publiée pour éviter une gestion complexe des dates, les dates de publication desindices pouvant être différenciées ; dans ce cas, il ne sera indiqué aucune VL pour lesjours où elle n’existe pas.

6)Quelques raffinements possibles : - La valeur de l’indice de référence, à condition qu’elle ne retarde pas l’envoi de

la VL ;- La performance depuis le début de l’année et/ou depuis la création de l’OPCVM

dédié et de l’indice ;- Le nombre de parts ou actions de l’OPCVM détenues par le client ; - L’actif net de l’OPCVM et/ou celui du client ; - En bas de la dernière page, les opérations sur titres : le rappel des dividendes et

avoirs fiscaux unitaires avec leurs dates de détachement passées ou prévues, desdates et des VL de réinvestissement, mais aussi les changements d’indices,division de titres, etc. Dans l’hypothèse d’un fonds de distribution, laperformance peut être présentée hors coupon et coupon net réinvesti. Lechangement intervenu dans la formule de calcul peut être souligné par unemention particulière, en couleur par exemple ou dans une colonne à part.

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Vérifier régulièrement les fichiers adresses, en envoyant de temps de temps le messageavec un accusé de réception.

Enfin, lorsque le mail concerne plusieurs investisseurs appartenant à des sociétésdifférentes, penser à l’adresser en copie cachée, ce qui évite de dévoiler, sauf casparticuliers, le nom des autres souscripteurs. A l’inverse, la gestion en interne de laréception des e-mail serait également grandement facilitée en mettant en copie visibletous les destinataires d’une même société.

■ 2. InventaireAdresser un inventaire comptable, directement issu du logiciel de valorisation, est uneforme simple et rapide de reporting.

Pour les OPCVM en actions « purs » et plus généralement ne faisant pas appel à desopérations sur « futures » ou « dérivés », la lecture de l’inventaire est relativement aisée.Pour les OPCVM obligataires et ceux faisant appel aux « futures » et « dérivés », l’inventairene suffit pas bien entendu et doit être impérativement complété par une fiche mensuelle.

Quelques précautions d’usage : – avoir en mémoire que les sorties « papier » de certains logiciels de valorisation

s’effectuent avec des polices de caractères minuscules, les rendant peu lisibleslorsque l’inventaire est adressé par fax. Vérifier donc la qualité de l’imprimante etdes sorties « impression » ;

– soigner particulièrement le traitement comptable des titres, notamment leurclassification car elle peut conduire à des différences importantes d’interprétationou à des incompréhensions.

Il est par exemple courant de rencontrer des OPCVM monétaires, classés parmi les« actions », au seul prétexte qu’il s’agit d’actions de Sicav. Plus sournois sont les titresétrangers appartenant à un indice d’un pays de cotation différent de celui du siège social.Exemple : l’indice CAC 40 regorge désormais de sociétés hollandaises et belges, maisMSCI les classe néanmoins dans les papiers français. Pour les obligations, le problèmeexiste aussi. Une obligation de la République d’Italie cotée en dollar sera classée par levalorisateur comme du papier italien, alors que le gérant le rangera parmi les titres libellésen dollar….

■ 3. Fiche mensuelle de gestionLa fiche mensuelle de gestion est un document de synthèse, à plusieurs usages :

– pour l’investisseur, elle donne les éléments essentiels sur les performances, lesdonnées de gestion et de risques ;

– pour le chargé des relations institutionnelles, elle peut constituer un instrument demarketing, présentant les caractéristiques de l’OPCVM qu’il propose.

La FMGO préconisée par l’AFTE a été adoptée par de nombreuses sociétés de gestion, maisplus nombreuses sont encore celles qui s’en sont manifestement servies pour améliorerleur reporting.

Il s’agit d’abord d’une fiche, ce qui signifie bien un document léger et non unvolumineux rapport. Son pas est mensuel, car le pas trimestriel est clairement insuffisantpour suivre de près une gestion.

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Il faut être conscient que la fiche mensuelle est une lourde charge, car sa mise en œuvreet sa sortie doivent être rapides. Les sociétés de gestion ayant plusieurs dizaines, voirecentaines, d’OPCVM en gestion ont un réel défi intellectuel et technique à relever.

De ce fait, on peut concevoir que le développement de la FMGO passe par une étapeintermédiaire, le « profil de portefeuille », que l’on pourrait définir comme la délivrancede données de gestion et de risque normalisées, mais à l’état brut, sous un simple formatExcel ou Pdf sans adopter le format particulier de la FMGO. Ce profil de portefeuille peutêtre particulièrement adapté aux fonds dédiés ou à procédure allégée, ou aux investisseursplus sensibles à la rapidité de l’information qu’à leur présentation, et surtout capables parleur propres moyens d’analyser la performance et de calculer les principaux ratios derisque (volatilité, Sharpe, Bêta, etc.).

■ 4. Le rapport annuelLe rapport annuel des OPCVM est généralement considéré comme un document inutileet sans intérêt. Il est donc souvent bâclé. Combien de fois peut-on lire des rapportsannuels où la performance de l’OPCVM n’est même pas indiquée !

Erreur ! Le rapport et les comptes annuels peuvent constituer une mine d’informationsjuridiques, financières, comptables sur la vie et le fonctionnement d’un OPCVM, ainsiqu’une base historique. C’est dans le rapport et les comptes annuels que l’on trouve lemontant des frais réels de gestion et des courtages…. Il est complété par le rapport descommissaires aux comptes.

■ 5. La messagerieInternet sert notamment à adresser et à recevoir des messages, et le cas échéant, desfichiers associés. Or, les entreprises ont tendance à limiter les capacités mémoire desmessageries de leurs employés. Dès lors, les sociétés de gestion doivent faire un réel effortpour limiter le plus possible la taille des fichiers qu’elles transmettent.

■ 6. InternetInternet est un formidable instrument de communication, d’information etd’approfondissement des connaissances. Mais l’usage d’internet pose aussi auxinvestisseurs de nombreux problèmes pratiques ou techniques, que l’on ne doit jamaissous-estimer.

En premier lieu, internet est encore aujourd’hui aux yeux des entreprises suspect d’êtreun outil viral et de piratage informatique. De « firewall » en « barrière de sécurité » misen place par le service informatique, l’usage d’internet est souvent lent et rend le surf, àtitre professionnel, fastidieux et épuisant pour les nerfs.

En second lieu, de nombreuses sociétés de gestion mettent à disposition de leurs clientsdes codes d’accès sécurisés. La nécessité est impérieuse lorsque le mot de passe donneaccès direct à un compte. Dans certains cas, l’intérêt est plus limité avec une connotationun peu trop marketing. On imagine les difficultés de gérer parfois plusieurs dizaines demots de passe.

De ces problèmes pratiques, il faut en déduire les cinq qualités majeures d’un bon site :– ne pas sécuriser des informations d’intérêt pour le moins limité, surtout si les mêmes

informations sont disponibles par ailleurs sur un autre site et sans mot de passe ;

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ASSOCIATION FRANÇAISE DES TRESORIERS D’ENTREPRISE62

– avoir une véritable obsession de faire gagner du temps à l’internaute ou de lui enfaire perdre le minimum. Cela signifie privilégier tout aussi bien les solutions decheminements courts et rapides sur le site, que la rapidité d’impression desdocuments téléchargeables, ou encore assurer dans les délais toujours plus courtsles informations ou données récurrentes ;

– tester toujours et encore les liens, les procédures de téléchargement de tous lesdocuments mis à disposition, et s’engager sur une vraie politique de mise à jourrécurrente ;

– offrir si possible des solutions permettant d’accéder à des archives et dans certainscas annoncer des dates de publication prévisibles ;

– privilégier la normalisation des informations communiquées et la terminologie.

Les bases d’une documentation appropriée à mettre à disposition sur un site devraient au moinscomporter :

– la gamme des produits ouverts, avec un petit résumé ;– les notices COB ;– les fiches mensuelles FMGO et/ou autres avec la date habituelle de mise à jour et

un historique ;– les derniers rapports trimestriels ;– le dernier rapport annuel.

■ Quelques sites internet utiles(liste non exhaustive)

Généralisteswww.afg-asffi.comwww.cob.fr www.cmf-france.orgwww.banque-France.frwww.francetresor.gouv.fr www.euronext.frwww.bourse-de-paris.frwww.amex.comwww.aimr.org

Fournisseurs d’indices www.stoxx.comwww.msci.comwww.iboxx.comwww.djindexes.comwww.ftse.com www.barra.comwww.russell.com www.wilshire.comwww.fininfo.fr

Hedge fundswww.aima.orgwww.hfr.com

Agences de notation, instituts d’études desperformances des OPCVMwww.funds-sp.comwww.fitchamr.com.frwww.europerformance.frwww.morningstar.frwww.standardandpoors.comwww.moodys.comwww.ambest.com

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Annexe 7

OPCVM : cadre de référence de l’informationpériodique destinée aux trésoriers d’entreprise et

aux investisseurs institutionnelsEtabli conjointement par la Commission « Placements » de l’Association Française des

Trésoriers d’Entreprise (AFTE) et la Commission « Techniques de gestion » de l’AFG-ASFFIParis, le 21 juin 2002

Ce document mentionne les informations mensuelles sur lesquelles les deux commissionssont tombées d’accord, afin de constituer un profil simplifié de portefeuille normalisé àdestination exclusive d’investisseurs trésoriers d’entreprise ou institutionnels. Elles n’ont pasvocation à se substituer ou à compléter les documents d’information prévusréglementairement. Les objectifs poursuivis ont été la pertinence, la clarté et la faisabilité.L’information demandée pourra, bien entendu, être complétée au gré des gérants de tousautres éléments qu’ils jugeront utiles, ou le cas échéant remplacée par un ou plusieurs autresindicateurs à condition de pouvoir en justifier leur meilleure pertinence.

Il a été décidé de déterminer dans un premier temps les informations communes àcommuniquer concernant l’identité et l’économie de tout OPCVM ainsi que sesperformances réalisées sur la période considérée, pour ensuite mentionner les informationsspécifiques sur les risques par grande catégorie d’OPCVM (actions, titres de créances etdiversifiés). Les catégories non couvertes pourront faire l’objet d’autres recommandationsdans le futur.

Bien entendu, ce document ne préjuge en aucun cas de l’ordre et du mode de présentationde ces informations.

Enfin, une mention sera insérée, rappelant que les informations données sont cellesdisponibles au moment de l’élaboration de la fiche et ne constituent en aucun cas unengagement de l’OPCVM.

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12 La note à long terme est à privilégier.13 Hors jours de valeur bancaire.14 Exemple : grandes valeurs de la zone euro.

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PROFIL SIMPLIFIÉ DE PORTEFEUILLE

1. Carte d’identité (tronc commun)

A. Dénomination de l’OPCVM (ou du compartiment)– Forme juridique de l’OPCVM (SICAV ou FCP) ; à compartiment ou nourricier ;– Société de gestion pour les FCP ;– Code ISIN/Euroclear ;– Gestionnaire financier par délégation ou gestionnaire de l’OPCVM Maître (s’il y a lieu) ;– Dépositaire – notation éventuelle (12) ;– Etablissement(s) conservateur(s) (si différent du dépositaire) – notation éventuelle ;– Commissaire aux comptes ;– Devise de référence ;– Conformité aux normes européennes (oui-non) ;– Contact : téléphone, e-mail, site internet.

B. Conditions de souscription/rachat– Horaire limite de souscription/VL prise en compte ;– Calcul de la VL sur les cours d’ouverture/de clôture, ou autre ;– Délai de règlement au mieux entre le dépositaire et le teneur du compte (13) ;– Horaire de publication de la VL ;– Périodicité de calcul de la VL ;– Décimalisation éventuelle ;– Commission et souscription/rachat dont part acquise à l’OPCVM.

C. Principes de gestion– Classification : COB, EuroPerformance, Standard & Poor’s Fund Services, … ;– Orientation de la gestion (2/3 lignes) :

• Marché, zone géographique ;• Univers de placement (14) ;• Méthode de gestion (ex : top down, bottom up, quantitative, …) ;• Sources de la valeur ajoutée par la gestion ;• Politique de gestion des risques (ex : marché, émetteur, contrepartie…) ;• Taux d’exposition minimal sur le marché considéré.

– Objectif de performance et de volatilité, indicateur de référence (benchmark) lorsque legérant en a choisi un ;

– Politique de risque de change ;– Durée de placement minimale préconisée ;– Garantie éventuelle, ou protection.

D. Performances passées– Performance de la VL et de l’indicateur de référence :

• depuis l’ouverture de l’OPCVM (ou sur la période de placement préconisée) ;• lors des 12 derniers mois ;• du 1er janvier à la date de la fiche.

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– Écart performance/indicateur sur la période minimale de placement préconisée (15) ;– Volatilité sur les périodes d’observation ci-dessus (16) ;– « Tracking error » ex-post par rapport à l’indicateur de référence annoncé ;– Dernier coupon versé et date de détachement ;– Frais de gestion réels TTC.

2. Reporting sur la période considérée concernant les OPCVM actions – Taux d’exposition aux marchés actions, au bilan et hors bilan, en fin de mois et à la fin

du mois précédent ;– Extremums du taux d’exposition sur la période considérée ;– % du nombre de lignes et de capitaux hors indicateur de référence ;– % de l’actif des 10 premières lignes en volume (avec la mention du secteur ou du pays) ;– Nombre total de titres (dont OPCVM) ;– Répartition par grands secteurs économiques (17) et répartition par pays ou par zone

géographique ; dans les deux cas, exprimées en % de l’actif net (les liquidités etéquivalents constituant une ligne à part) ;

– Rendement global pondéré du portefeuille (18) ;– PER pondéré du portefeuille sur la base des derniers « earnings » connus (19) ;– Répartition par devise, exprimée en % de l’actif net.

3. Reporting sur la période considérée concernant les OPCVM de taux et monétaires– Sensibilité globale (bilan et hors bilan) de l’actif net (comparée à celle de l’indicateur

de référence) en fin de mois et à la fin du mois précédent ;– Extremums de la sensibilité sur la période de référence ;– Nombre total de titres (dont OPCVM) ;– Nombre de titres hors de l’indicateur de référence ;– Rendement actuariel moyen pondéré de l’actif ;– Duration moyenne globale de l’actif, comparée à celle de l’indicateur de référence ;– Somme des sensibilités absolues (lorsque interviennent des stratégies d’arbitrages) ;– Delta actions (ramené à l’actif net, lorsque l’OPCVM investit partiellement en

convertibles ou échangeables) ;– Structure de l’actif :

• répartition de l’actif par durée de vie des titres (20) de l’indicateur et de l’OPCVM ;• sensibilité ou duration par durée de vie des titres de l’indicateur et de l’OPCVM.

– répartition des émetteurs, en nombre de titres et en % de l’actif, par catégories denotation à long terme :

(AAA/Aaa)(AA-/Aa3)(A+/A1) à détailler si > 10% de l’actif net ;(A-/A3(BBB+/Baa1)

inférieure à (BBB+/Baa1), à détailler si > 5 % de l’actif.

15 Sur un pas mensuel.16 On privilégiera la volatilité calculée sur 52 semaines.17 Les 10 secteurs économiques de la classification GICS, adoptée par Dow Jones, MSCI et Standard & Poor’s, ou les

groupes économiques de la classification FTSE.18 Somme des dividendes encaissés ou estimés (avec ou sans avoir fiscal ou crédit d’impôt) des titres en portefeuille,

rapportée à l’actif net.19 On précisera si ce PER prend en compte les sociétés en perte.20 Selon la répartition suivante : ≤ 3 mois, 3 à 12 mois, 1 à 3 ans, 3 à 5 ans, 5 à 7 ans, 10 à 15 ans, >15 ans, liquidités et

équivalents.

}

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– Notation moyenne pondérée (21) ;– Répartition de l’actif net par catégories d’émetteurs (Etat, entreprises, …) ;– Répartition de l’actif net par type d’instruments (obligations taux in fine, TCN, asset

swaps, produits structurés, …) ;– Dix premières lignes en % de l’actif net (22) ;– Exposition nette par devise de cotation en % de l’actif net : euro - hors euro. Si les

devises hors euro représentent plus de 5 % de l’actif net, à ventiler par devise.

4. Reporting sur la période considérée concernant les OPCVM diversifiés

A- Exposition en actions

Répartition en % de l’actif net, par zone géographique, à détailler si elle représente plusde 5 %.

B- Exposition en obligations– répartition en % de l’actif net, selon les sous-catégories suivantes :

• taux fixes classés par tranche de maturité des titres (23) ;• taux variables à référence obligataire (24) ;• obligations indexées sur l’inflation (25).

– autres informations :• répartition par notation si le sous-portefeuille d’obligations comportant un risque

crédit représente plus de 10 % du portefeuille ;• répartition par type d’émetteur et par maturité si le portefeuille d’obligations

représente plus de 20 %.

C- Actifs monétaires

Répartition en % de l’actif net des obligations à taux variables (à référence monétaire),OPCVM monétaires, CDN ≥ 3 mois, pensions, … (titres dont la sensibilité estglobalement inférieure à 0,50 ou valorisés linéairement).

D- Devises

Exposition en euro et en devises hors euro ;

Si les devises hors euro représentent plus de 5 %, à ventiler.

E- Indicateurs• Taux d’exposition en actions (et valeurs assimilées : bons de souscription, ADR, etc),

y compris le delta pour les obligations convertibles ;• Duration de l’ensemble des produits de taux (obligations et monétaires) et de

l’indicateur de référence ;• Sensibilité de l’ensemble des produits de taux ramenée au total de l’actif, et

comparée à celle de l’indicateur de référence ;• Rendement actuariel moyen de l’ensemble des produits de taux (obligations et

monétaires) et de l’indicateur de référence.

21 On précisera si la note moyenne est calculée par pondération des encours ou des durations.22 La comparaison avec le poids respectif de ces valeurs dans l’indicateur de référence est recommandée.23 Selon la répartition suivante : ≤ 3 mois, 3 à 12 mois, 1 à 3 ans, 3 à 5 ans, 5 à 7 ans, 10 à 15 ans, >15 ans, liquidités et

équivalents.24 Les obligations à taux variables à référence monétaire sont pour leur part classées avec les autres produits monétaires.25 On précisera si la sensibilité des obligations indexées fait ou non l’objet d’un abattement de 50% (normes CNO).

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NOTES

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Résultant d’un travail effectué par les membres de la Commission « Placements », le présentdocument ne peut, en aucune façon, engager ni ses membres, ni leurs entreprises, ni même l’AFTE.

Les éléments présentés dans cette synthèse ne pourront, en aucun cas, être assimilés à une prestationde conseil ou d’assistance juridique entrant dans le champ d’application de la loi 90-1259 du 31décembre 1990.

Les idées et opinions exprimées dans cette publication de l’AFTE sont celles de leurs auteurs.

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A DÉ

PLIE

R

Fiche Mensuellede Gestion d’OPCVM

(FMGO)

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EVOLUTION DES VL(base 100 le 30-09-2000)

111,97

107,58

100,00

102,00

104,00

106,00

108,00

110,00

112,00

114,00

30/0

9/2

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0/2

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000

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001

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4/2

001

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7/2

001

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8/2

001

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0/2

001

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002

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002

30/0

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0/2

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2/2

002

FCP ABC TMP/Eonia Capi

0

100

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300

400

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30/06/

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31/08/

2001

31/10/

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2001

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2002

30/04/

2002

3,75%

0,60

0,90

0,030,00

27.75%

0,00

5,00

10,00

15,00

20,00

25,00

30,00

35,00

40,00

45,00

50,00%

73,30%

3,00% 3,75% 1,90%8,80%

4,50% 1,70% 0,05% 3,00%

0,00%10,00%20,00%30,00%40,00%50,00%60,00%70,00%80,00%

TCN e

t obli

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OPCVM

USD

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Evolution de l'écart de performance sur ladurée de placement recommandée (3 mois)

Sensibilité globale : 1,53Répartition par tranche d'actifet sensibilité associée

Répartition par types de titres et d'instruments

Fichier excel disponible sur le site www.afte.com dans la rublique « Publications », section « Les Cahiers Techniques ».

Page 71: AFTE (FMGO)TechniquesFiche Mensuelle de Gestion d’OPCVM · 2019. 6. 9. · 2 - Produits de taux 19 3 - OPCVM d’OPCVM 22 4 - Gestion alternative 22 5 - Gestion diversifiée 24

Tél. : 01 42 81 53 98Fax : 01 42 80 18 90E.mail : [email protected] : www.afte.com

L'Association Française des Trésoriers d'Entreprise - AFTE - compte environ 1.500 membres. Elleregroupe, d'une part, 1.100 membres actifs, trésoriers des entreprises publiques et privées de toutestailles, et, d'autre part, des membres correspondants (banquiers, consultants, universitaires, autoritésde marché, etc.). Outre son implantation parisienne, l'AFTE compte onze délégations régionalesreprésentant 500 membres.

L’AFTE développe son action autour de six axes : les manifestations, les commissions et clubs, lareprésentation de la profession, les publications, la formation et un site internet.

Association Française des Trésoriers d’Entreprise20, rue d’Athènes

75442 PARIS Cedex 09

Association régie par la Loi du 1er juillet 1901Journal officiel du 17 novembre 1976

Prix : 45 € TTC dont TVA 5,5 %

ISSN 1271-9315