ALÈSdans10 ans

DOSSIER RÉALISÉ PAR ÉDOUARD DE MARESCHAL

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Le nouvel hôpital seracertifié haute qualitéenvironnementale.

Le nouvel hôpital seracertifié haute qualitéenvironnementale.

La station thermaledes Fumades

va se positionnersur le créneau de la santé

et du bien-être.

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SAINT-MARTIN-DE-VALGALGUES

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Phase 1 : voie verte(2009-juin 2010)

Phase 3 : desserte desquartiers proches :Clavières, Croupillac,Rochebelle, à Tamaris,etc. (d’ici à 2014)

Phase 2 : dessertecœur de ville et desquartiers Près-Saint-Jeanet Cévennes (d’ici à 2012)

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L’ancienne cité minière reprend des couleurs. Mais ellerevient de loin. L’exploitation du charbon s’est termi-née dans les années 1980, laissant derrière elle un payssouillé et un chômage endémique. Victime d’une opé-

ration d’urbanisme calamiteuse dans les années 1950, la capitaledes Cévennes a aussi vu la moitié de son centre historique rasé,pour faire place à une architecture typique des grands ensembles.D’où une image peu flatteuse qu’il lui faut redorer.Peu à peu, Alès s’est toutefois mise à croire en son avenir. Elle apris consciencede saposition sur l’échiquier régional : celle d’unecapitale cévenole, sous-préfecture du Gard et deuxième ville dudépartement aprèsNîmes, avec 42 000habitants. L’arrivée dudé-putémaire (UMP)MaxRoustan, en1995, amarqué ledébutd’unerepriseenmainqui suit troisaxes stratégiques :désenclaver laville,valoriser son patrimoine et favoriser son enrichissement.Premier objectif : se tourner vers Nîmes. Ainsi, l’achèvement dela deux fois deux voies est considéré comme une nécessité, ainsique la construction du viaduc de Courbessac, qui permettra auxAlésiensde rejoindre lapréfectureduGardenmoinsde trentemi-nutes.Mais le rapprochementnes’arrêterapas là. Lacréationd’unpôle universitaire technologique communaux deux villes devraitpermettredemutualiser les compétences : l’excellencescientifiquede l’Ecoledesminesd’Alès combinéeau savoir fairede l’universiténîmoise.La ville entend aussi valoriser le cadremagnifique qui l’entoure.Bordée par le Gardon, au pied des Cévennes, Alès nemanque pasd’atoutspourattirer les touristesqui recherchent le soleil sansvou-loir s’agglutiner sur la côte. Encore faut-il leur fournir les équipe-ments souhaités.Enfin, la municipalité cherche à remplir ses caisses en attirantdes populations plus fortunées. C’est pourquoi elle projette l’im-plantation d’un écoquartier autour de la gare et la création d’ungolf sur les terrains encore vierges de Saint-Hilaire.MaisAlèsa-t-elle lesmoyensdeses (grandes)ambitions ?Leder-nier rapport de la Cour des comptes, publié en 2009, pointe unemarge de manœuvre limitée : la pression fiscale est déjà élevée…et laproportiondepersonnes imposables est très faible (seuls 33%des Alésiens paient l’impôt sur le revenu, contre 53,4 enmoyennenationale). Le rapport épingleégalement lavillepourdesdépensesde fonctionnement jugées trop importantes. Conséquence :malgré une amélioration constante depuis plusieurs années, Alèsdemeure plus endettée que la moyenne des villes de taille com-parable. Pour financer ses nombreux projets, Max Roustan misesur le financement privé. Reste à savoir si les investisseurs serontau rendez-vous pour le golf ou l’écoquartier. Le défi est de taille.Sans préjuger de la réussite de cette politique, L’Expressprésente cette semaine, avec des images parfois inédites, ce quepourrait être le visage d’Alès dans dix ans. Car la ville dedemain se prépare aujourd’hui. � E. de M.

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ÉCOQUARTIERUne fois rénové, le quartierde la gare intégrera un pôle

d’échanges multimodal d’oùpartiront bus, voies piétonnes,

et pistes cyclables.

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Une longueconvalescence

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COURBESSACLa mise en service– très attendue –du viaducest prévue pourla fin de 2011.

MULTIPLEXE La création d’un complexecinématographique au centre-ville sera

l’occasion de dynamiser le quartier.

ALLÈGRE-LES-FUMADESAvec la restructuration des thermes en un pôle santé et bien-être,la station espère attirer un public plus large et doubler le nombre de curistes.

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ET AUSSI...1. Gare, un écoquartier stratégique.2. Salindres, l’usine de tri-compostage.3. Saint-Hilaire, golf avec vue.4. Un nouvel hôpital high-tech.5. Le pôle mécanique.Grand Alès. Coup de neuf sur les HLM.

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A lès voit grand. « En quinze ans,la ville devrait passer de42 000à 75 000habitants »,pré-

voit le députémaire (UMP)MaxRous-tan.Leprojetd’écoquartier, qui s’étendsur 25 hectares autour de la gare – ac-tuellement propriété de Réseau ferréde France (RFF) – est le fer le lance decette politique d’urbanisation. Si l’ar-chitecte ne serapas sélectionné avantla fin de l’année, la proposition d’Au-gustin Cornet, du cabinet parisien

MUZarchitecture, semble tenir lacorde.«Ceprojet intègrede façon intelligenteles contraintes topographiques deslieux, commente Ghislain Bavre, di-recteurdu servicedéveloppementdu-rableduGrandAlès. Il est aussi réalistepar rapport auxusages futursdusite. »L’écoquartierde lagaredevra intégrerun pôle d’échanges multimodal d’oùpartirontbus, trains,pistescyclablesetvoies piétonnes. Il constituera l’inter-faceentrel’hypercentred’Alèset lesquar-

tiersdu faubourgd’Auvergne,deChan-tilly ou de Conilhères. Toutes les infra-structures (écoles, crèches ou com-merces) s’y trouveront, ce qui devraitrendre l’usage de la voiture superflu.« Cette opération est louable,concède le conseillermunicipal d’op-position (PS) Benjamin Mathéaud.Mais pour quel type de logement ? »L’élu craint la multiplication d’habi-tations de petite surface, propices àl’investissement locatif, dont « la villeest saturée ». Lemaire assure qu’il n’ensera rien car il nourrit d’autres inten-tions : attirer des couples aisés sou-haitant devenir propriétaires. Afind’augmenter l’assiette fiscale. �

Coût : non communiqué.Date de livraison : 2014.

I l aura fallu plus de dix ans pourque le projet de multiplexe seconcrétise. Fin août, la munici-

palité a enfin obtenu son permis deconstruire. Sauf recours de dernièreminute, rien ne semble désormaiss’opposer à sa réalisation enplein cen-tre-ville, sur le parking de la Maré-chale. Il comprendra huit salles – dontune de 500 fauteuils – pour une ca-pacité totale de 1 200 places. Le coûtdes travaux est estimé à 7millions eu-ros. Sa livraison est prévue pouravril 2012.Le multiplexe, qui s’implante dansun bassin de vie au potentiel de350 000 spectateurs annuels, revêt une

importance cruciale pour la ville. «Au-jourd’hui, 150 000 Grands-Alésiensvont au cinéma à Nîmes ou à Mont-pellier, explique ledéputémaire (UMP)

d’Alès, Max Roustan. Soit autant depersonnes qui ne font pas leurscourses ou leur plein d’essence ici. »La mairie envisage également de re-structurer la place des Martyrs, avecla création d’unparking souterrain de1 000 places – qui serait en accès di-rect au cinéma – et la destruction del’ancienne cité administrative. Le bâ-timent de France Télécom, rachetépar lamunicipalité, pourrait accueil-lir un centre commercial, ainsi quedes logements et des bureaux. Si rienn’est précisément défini pour le mo-ment, unevingtainededossiersd’amé-nagement de la place ont déjà étéretirés par des architectes. �

Gare Un écoquartierstratégique

Coût : 7 millions d’euros pour le multiplexe. Date de livraison : avril 2012.

Unmultiplexe dans l’hypercentre

DYNAMIQUE Parallèlement à l’implantationdu cinéma, tout le quartier sera remodelé.

MULTIMODAL Le futur quartierde la gare jouera le rôle

d’interface entre l’hypercentreet les faubourgs.

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Salindres L’usinede tri-compostagecontroverséeQ ue faire des 38 000 tonnes de déchets rejetées chaque

année par les Grand-Alésiens ? La communauté d’ag-glomération a choisi la solution du tri-compostage :

un procédé qui permettra de produire du compost destiné àl’agriculture ou aux jardins. « Tout a été fait pourminimiser l’im-pact de l’activité sur l’environnement », assure Sita Sud, construc-teur et futur exploitant du site. Les bâtiments seront construitsen contrebas ; l’air intérieur sera totalement aspiré et retraitéavant rejet par trois tours de lavage équipées de bio-filtres ; lesnuisances sonores seront également limitées grâce à une iso-lation acoustique renforcée.Ces garanties environnementales ne suffisent toutefois pas àcalmer la polémique.Aucœurdesdébats, la capacité de la futureusine.Officiellement, elleaétéconçuepouraccueillir 50 000 tonnesde déchets par an. Un chiffre déterminé sur la base des tonnagesprévisionnels attendus en 2025. Mais l’association locale de dé-fense de l’environnement Adisl assure qu’elle est dimensionnéepour en traiter le double et annonce son intention d’attaquer lepermis de construire en justice afin d’éviter que Salindres ne de-vienne une ville-poubelle*. Après plus de vingt ans de confron-tations entre la commune et les associations de riverains, l’usinede tri-compostage n’a visiblement pas fini de faire parler d’elle.�

* Plus d’infos sur Lexpress.fr

Coût : 16 millions d’euros. Livraison : courant 2013

>GRAnD ALèS

COUPDENEUFSUR LES HLM

Le logement social fait peau neuve : 58 millions d’eu-ros seront investis d’ici à 2017 dans la rénovation duparc des Logis cévenols, le bailleur social du Grand Alès.Parallèlement, 100 nouveaux logements serontconstruits chaque année, et ce pendant dix ans. L’of-fice HLM souhaite également renouveler une partie duparc de Clavières, où il dispose de 260 logements.Au total, 235 devraient être détruits, dont 17 dansl’ensemble des Romarins. Par ailleurs, les 15 apparte-ments de la Deroussine seront vendus aux locataires.La cession de 10 logements à Saint-Félix, 5 au Fau-bourg de Rochebelle et 5 impasse d’Alsace-Lorraineest également à l’étude. �

Coût : 58 millions d’euros.Livraison : 2017.

POLÉMIQUEL’implantation

de l’usinede traitement

des déchetsdu Grand Alès

rencontre de fortesréticences

dans le voisinage.

SOCIAL Au programme, la rénovationdu parc actuel et la constructiond’une centaine de nouveaux logements par an.

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Saint-Hilaire Un golf avec vueT aper quelques balles sur un

green avec une vue imprena-ble sur le mont Lozère et

l’Aigoual ?MaxRoustan,GérardRoux,maire (UMP) de Saint-Hilaire-de-Brethmas et son premier adjointJacques Bueno, travaillent depuisbientôt dix ans sur ce projet. Ilsconvoitent les 250 hectares situésentre le parc des expositions deMéjannes-lès-Alès et l’aérodromedeDeaux pour y construire un golf etun parcours école de 9 trous d’ici à2014. Les plans du 18-trous sont ter-minés. Sa réalisation a été confiée àl’architecte Alain Prat, qui a déjà si-gné le golf de Marrakech.

Mais deux problèmes restent à ré-gler : des terrains n’ont toujours pasété cédés au Grand Alès, cheville ou-vrière du projet ; et l’arrosage du siteconstitue un casse-tête. Une solutiond’irrigation par forage des nappes duGardon a été retoquée par la préfec-ture, l’agglomération ayant manifes-tement surestimé son débit réel. Lacommunauté devrait donc se tournervers l’eau de la station d’épuration,dont un tiers du débit peut être uti-lisé à cet effet.Autour des 140 hectares destinésau golf s’articulera la constructionde deux hôtels de luxe (environ100 chambres) et de 300 logements

(petits collectifs, maisons et villas).Une zone d’activité de 20 hectares estprévue pour accueillir des entreprisesnon polluantes et des équipementssportifs (centre équestre et courts detennis).Reste l’épineuse question du finan-cement. Le but est de parvenir à bou-cler une opération qui « ne coûterarien à la collectivité », précise MaxRoustan. Mais le député maire d’Alèsdemeure très évasif sur les noms desinvestisseurs privés qui pourraient fi-nancer cet ambitieux projet. �

Coût du golf : 1 million d’euros.Date de livraison : 2014.

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Allègre-les-FumadesLa renaissance des thermes

A lès et Allègre-les-Fumades necomptent pas louper le cochede l’explosion dumarché de la

remise en forme et de ses dérivés. Lesdeux villes se sont lancées dans la re-structuration des thermes des Fu-mades en pôle santé et bien-être,baptisé « Thermae-Solearis », pourun montant de plus de 20 millionsd’euros. L’eau soufrée des Fumadessera utilisée pour la rhumatologie.L’ambition est de faire doubler lafréquentation, actuellement limi-tée à 1 500 curistes par an, mais

pour des séjours de longue durée.Pour attirer un public plus large, uncentre thermo-ludique sera adosséaux thermes : bassin de détente de200mètres carrés, hammam, sauna…En hypothèse basse, cette activité de-vrait représenter 55 000 entrées paran. Le développement de la stationdes Fumades passera aussi par le ren-forcement de l’offre hôtelière, avecl’ouverture d’une soixantaine dechambres haut de gamme (dont cinqsuites) mais aussi par l’inaugurationde restaurants (dont un étoilé), de ca-

binetsmédicaux et paramédicaux oude boutiques bio et de bien-être. En-fin, le casino sera rénové et la délé-gation de service public renouvelée.Ce nouveau complexe thermal ferapartie intégrante d’une ZAC de40 hectares qui devrait aussi accueillird’ici à 2018 une résidence de tou-risme, des logements intermédiaires(individuels et collectifs) ainsi qu’unparc d’activités. Une première en-treprise a d’ores et déjà prévu de s’yimplanter : les laboratoires CL Tech,spécialisés dans le biomédical. �

SOURCESEntièrement rénovées,

les thermes des Fumadescomptent attirer

55 000 curistes par an.

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Thermae-Solearis : 20,1 millions d’euros ; livraison : 2014. ZAC : 11 millions d’euros ; livraison : 2018.

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Audébut de l’année prochaine,Alésiens et Cévenols décou-vriront leur nouveau centre

hospitalier de 280 lits. Il sera certifiéhaute qualité environnementale(HQE), établissement de santé.Un label fièrement présenté commeune première en France. Cette dé-marche a orienté les choix de l’em-placement du bâtiment, des maté-riaux utilisés, de la dispositiondes pièces, etc, afin de limiter au mi-nimum son impact énergétique etenvironnemental. Ainsi, l’isolationpermet d’économiser 30 %de la facture énergétique en rendantle chauffage superflu au-dessusde 7 degrés en température exté-rieure. Une chaufferie au bois ali-mentera huit bâtiments, soit52 000 mètres carrés, et servira pour

l’eau chaude, la climatisation et lechauffage.Les 3 200 tonnes de boisconsommées permettront d’écono-miser 1 438 tonnes d’émission degaz carbonique chaque année parrapport à l’ancienne chaufferieau gaz naturel. Les locaux serontde couleurs claires (vert, jaune,orange), pour maximiser la lumino-sité. L’éclairage artificiel seraactionné par détecteur de présenceou de luminosité extérieure.

Un établissement de proximitécrucial dans la régionDans le nouvel hôpital, les données,les appels, la gestion technique,le contrôle d’accès ou encorela vidéosurveillance passerontpar un seul réseau numérique.Un gage de fiabilité et de faible coût

d’investissement comme de fonc-tionnement. Toutes les chambresseront dotées d’un terminal multi-média qui donnera la possibilitéà chaque patient de resteren contact avec ses proches.Ces écrans tactiles servironten outre à téléphoner, à accéderà Internet, à la visiophonie, à latélévision ou encore à des jeux.Cette technologie permettra aussiaux mères d’enfants prématurésde visualiser en direct leur bébé surun ordinateur portable par WiFi !Le centre hospitalier d’Alèsrépondra aux besoins du norddes Cévennes (180 000 habitants),de Vallon-Pont-d’Arc et d’une partiede l’Ardèche. Un équipementde proximité crucial dans ce bassinà la population vieillissante. �

Coût : 128 millions d’euros. Date de livraison : automne 2010.

Un nouvel hôpital high-tech

DÉMARCHE HQE L’ouverture du centre hospitalier, au début de 2011,se fera sous le signe de la qualité et de la sécurité des soins.

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s Courbessac Le viaducqui change tout

L e rapprochement de Nîmespasse par l’amélioration detoutes les voies de communi-

cation. A commencer par celles duTER. Actuellement, la liaison ferréeAlès-Nîmes (40 kilomètres) prend36minutes en raison de la nécessairemanœuvre de retournement à la garede triage de Courbessac. Celle-ci seradonc contournée d’ici à la fin de 2011par un viaduc qui enjambera la ruePitot prolongée. Cet investissementlourd (37,3millions d’euros) permet-tra de gagner huit minutes. Soit prèsd’un quart du temps de trajet actuel.Dès lors, le train sera nettement plusrapide que la voiture, avec laquelle ilfaut 40minutes pour rejoindre la pré-fecture duGard. Ce gain de temps de-vrait attirer 50 000 voyageurs sup-

> LE PôLE MéCAnIqUE

PASSAGEÀ LA VITESSESUPÉRIEURELe succès des Rencontres internatio-nales des voitures écologiques (Rive),en juillet dernier, n’était que le pro-logue de ce qui attend le pôle méca-nique d’Alès-Cévennes. « Je veux luidonner une nouvelle orientation encréant un circuit F 1 et un pôle d’es-sai pour les voitures électriques dé-carbonnées », affirme son créateur,Max Roustan. La tour de contrôle se-rait allongée de 80 mètres. Le circuitagrandi engloberait la route d’accèsprincipale actuelle. Mais, à ce jour, iln’existe ni calendrier ni budget. Seuleannonce : les 2,3 millions d’euros d’aidede l’Etat promis cet été par MichelMercier, ministre de l’Espace rural etde l’Aménagement du territoire. �

>CIRCULATIOn

LE VÉLO TRACELA ROUTEProgressivement, la petite reine s’in-vite sur les quais du Gardon. Avec lepremier tronçon de 4 kilomètres depistes cyclables, inauguré en juin 2010(940 000 € de travaux), les Alésienspeuvent pédaler du Pont Vieux au gi-ratoire du Moulinet. Cet axe sera pro-longé dès la fin de l’année : au sud, parla future déviation de Saint-Christol-lès-Alès ; au nord, par une jonction auxbandes cyclables de la rocade nord.En 2011, la voie verte se déroulera ainsi7,6 kilomètres. Mais, à terme, près de30 kilomètres de pistes devraient des-servir les principaux équipements dela ville. « Le plus dur reste à faire »,concède Marcel Gérente, adjoint (UMP)à l’urbanisme. Car pour accorder uneplace au vélo dans le centre-ville, ilfaudra repenser la totalité du plan decirculation. Un casse-tête sur lequella mairie n’a pas fini de plancher. �

Coût total : 2,8 millionsd’euros.

Date de livraison : 2014.

plémentaires d’ici à 2013, soit uneaugmentation de 9 % du trafic.La construction de cet ouvrage d’arts’inscrit dans un programme de ré-novation de l’étoile ferroviaire deNîmes, qui devrait directement pro-fiter aux Alésiens. « C’est une étapedans lamétropolisation de l’axe Sète-Montpellier-Nîmes-Alès », expliqueDamien Alary, président (diversgauche) du conseil régional du Gard.Ce projet prévoit également la ré-novation de la ligne SNCF Alès-Nîmes. Celle-ci sera dotée d’une nou-velle signalisation, d’une gestionautomatisée de la circulation, ce quilui permettra de se rapprocher de lacadence d’un tram/RER. Alès de-viendra-t-elle alors une banlieue deNîmes ? �

Coût : 37,3 millions d’euros. Date de livraison : fin 2011.

NOUVEL ITINÉRAIRE La mise en service du viaduc permettraun gain de temps et une meilleure desserte de l’arrière-pays cévenol.

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