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Raikkonen, premier de la saison Mag' #10 @AllSportsFrance

AllSportsFrance Mag' #10

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Toute l'actu du sport, toutes les semaines ! Déjà le dixième numéro !

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Raikkonen, premier de la saison

Mag'#10

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@AllSportsFrancePour suivre l’actu du sport en temps réèl :

SOMMAIRE

P3.......... Les pavés adoubent Spartacus

P6.......... La France en position de force

P7.......... La grande histoire des noms des stades de Top14

P10........ Sur la route de Barcelone...

P12........ Semaine Sport Business

P14........ Allo Houston, On n’a aucun problème

P16........ Masters : 72 trous pour une veste verte

P18........ L’Ours plus fort que le Tigre...

P19........ vers un match Allemagne/Espagne...

P20........ Presque tout à faire...

P22........ Dossier de la semaine : Le WEC

P24........ L’équipe de la semaine : St Helens

P25........ La 11ième journée de Superleague

P27........ Le week-end moto

P28........ L’humeur de la semaine

Notre partenaire basket

Pour la 111e fois de l’histoire, les « forçats de la route », comme s’aimait à le dire Albert Londres, ont emprunté les pavés du nord de la France les menant jusqu’au mythique vélo-drome de Roubaix. Des 200 coureurs au départ, il n’en restait plus qu’une poignée à l’arrivée. Récit de Paris-Roubaix 2013, l’une des plus belles épreuves du monde qui a sacré un champion, un suisse, un monstre de la bicy-clette : Fabian Cancellara !

Impossible n’est pas Suisse.« Cancellara, il bluffe ? » Beaucoup ont pu se poser la question, dimanche dernier, devant leur petit écran. Non, le suisse n’était pas l’homme transcendant que l’on avait pu connaître par le passé, celui qui s’en allait à 50 kilomètres du final pour s’imposer en solitaire. S’il s’est défait de Sep Vanmarcke (Blanco) dans les tous derniers mètres de l’épreuve, dans un sprint à deux, le Bernois a tout de même montré de grandes choses. Tout d’abord avec une accélération, à 50 kilomètres de l’arrivée, qui étira considérablement le pelo-ton. Puis ensuite son retour sur la tête de course, à une allure folle !Avec Zdenek Stybar (OPQS) dans la roue, le leader de la formation Radioshack a bouché 41 secondes en tout juste trois kilomètres. Par la suite, il a tenté de finir seul mais un irréduc-tible belge s’est accroché au porte-bagage du suisse. Seul contre tous, Spartacus n’a pas tremblé. On le pensait enterré dans un groupe de contre, qu’il ne parviendrait pas à se défaire du marquage, à la culotte, de ses adversaires, et pourtant, Cancellara nous a démontré, une fois de plus, qu’il savait manœuvrer, quel que soit le scénario. Fabian Cancellara s’offre son troisième pavé roubaisien. Pour la deuxième fois de sa carrière, il signe un triplé : GP E3, Tour des Flandres, Paris-Roubaix. Son dau-phin en 2013, Sep Vanmarcke n’a que 25 ans et pourrait bien confirmer dans le futur. Le champion national des Pays-Bas, Niki Terpstra (OPQS) a privé Greg VanAvermaet (BMC) du podium d’un souffle.

Europcar représente la France !Leur statut de formation « Continentale Pro », l’équivalent de la deuxième division profession-nelle de cyclisme, leur affère un statut d’invité sur les plus belles épreuves du calendrier. De ce fait, les coureurs d’Europcar se présentent souvent au départ le couteau entre les dents, avec l’envie de bien faire, comme tout le monde, mais également la ferme intention de prouver qu’ils méritent leur place. Ainsi, Damien Gaudin, dans une forme incroyable depuis le début de saison, a fait parler la poudre, ce dimanche. A l’attaque, au contre, de nouveau à l’attaque, le coureur de Beaupréau n’a pas chômé ! Encore dans le sprint final, c’est lui qui débouche en tête, à 200m de la ligne d’arrivée, pour la dernière marche du podium. Un peu cuit, il termina finalement cinquième, mais quelle récompense après une difficile journée de vélo. Il avait confié qu’il voulait se montrer à la télé, qu’il anticiperait, qu’il attaquerait et le rouleur ligérien n’a pas menti. Bien que personne n’ait réellement compris sa tactique, elle semblait être efficace. Du beau vélo comme on l’aime.Son coéquipier, sprinteur, Sébastien Turgot, semblait avoir les jambes, sans doute les mêmes que celles de l’an passé, celles qui lui avaient permis de terminer second de cet Enfer du Nord, dans le sillage d’un certain Tom Boonen. Alors qu’il accompagnait Damien Gaudin dans la bonne échappée, « Turgech » a été victime d’une crevaison juste à la sortie d’un secteur pavé. Le temps du changement de roue arrière et voilà que les rêves de triomphe à Roubaix se réduisaient au néant. Les efforts de son manager général, Jean-René Bernaudeau, et non d’un bénévole comme pouvait le dire un certain commentateur télévisuel, pour l’aider à repartir, n’y ont rien changé. Sébastien Turgot ne luttait plus que pour une place d’honneur, ce genre de places qui ne peuvent vous satisfaire, qui vous feront regretter longtemps quelques petites choses. Après avoir épaté tout le monde en 2012, Turgot confirme qu’il aime Roubaix. Sa 10e place lui donnera l’envie de revenir !

Cyclisme

Les pavés adoubent Spartacus

Cyclisme

Malédiction française (?)Peut-on objectivement parler d’une malédic-tion française, au soir de ce Paris-Roubaix ? Personnellement, je ne pense pas. Des erreurs de concentration, de placement et d’at-tention ont, il est certain, coûté cher à certains de nos compatriotes. D’autres, comme Sylvain Chavanel ou Sébastien Turgot ont assurément manqué de veine à des moments plus que stratégiques.La crevaison du sprinteur de la formation Europcar, à un moment charnière de l’épreuve, alors qu’il se trouvait dans la bonne échappée, le prive assurément d’une place parmi les 5 premiers. Frustrant ! En ce qui concerne Chavanel, son changement de vélo fait suite à un soi-disant problème de dérailleur avant sur la monture du poitevin. Quelques longues minutes avant de changer de bécane et voilà que « leader » d’OmégaPharma est attardé dans un groupe de contre. Doit-on davantage s’attarder sur les problèmes méca-niques de « Chava » ou sur la tactique (dou-teuse) de sa formation ?

En ce qui concerne les chutes à gogo, que l’on a pu voir tout au long du parcours, commen-çons par celle, spectaculaire, de Yoann Offre-do (FDJ) qui est clairement dûe à un manque d’attention, flagrant, du jeune coureur français. En queue de peloton, Offredo se retourne ne voit pas un panneau de signalisation et chute lourdement. Puis la malchance de Mathieu Ladagnous (FDJ), candidat à un accessit et qui se

retrouve à terre par deux fois ce qui amena le Palois à abandonner sans même avoir pu lutter. C’est sûr, 2013 n’était pas l’année des Bleus. Aucun n’a vraiment été épargné par les problèmes avant d’arriver à Roubaix mais il est certain qu’à l’avenir, certains redoubleront de vigilance pour titiller le roi Cancellara. On peut encore s’amuser à rêver voir un tricolore bran-dir le pavé du vainqueur sur le podium final.

Question : La course est-elle assez sécuri-sée ?Humble cycliste, amoureux de ce sport, devant mon téléviseur, je n’ai pu que m’étonner de certaines carabistouilles. La chute de Yoann Offredo, par exemple, ne vous interpelle pas ? Certes, il y a une grossière erreur du coureur, rien n’aurait pu empêcher Offredo de se retour-ner mais un signaleur, posté devant l’îlot, un sifflet à la bouche, n’aurait-il pas permis au cou-reur de la FDJ d’éviter le panneau donc la chute ? Même constat quelques kilomètres plus loin, lorsqu’en sortie de virage, un îlot directionnel n’était pas indiqué. Certes les premiers l’évitent, mais le cœur du peloton, à bloc, en sortie de secteur pavé, peut ne pas le voir, et donc ne pas être en mesure de l’éviter. Alors pourquoi ne pas mettre un petit quelque chose, une botte de foin, un signaleur ? Cela permet-trait d’éviter de futurs drames…

Et cela vaut aussi pour les spectateurs ! Ô diable que cette course est belle mais qu’elle se révèle dangereuse. Certes, c’est cela qui fait la magie de Paris-Roubaix, mais la chute de Vandenbergh puis celle de Stybar ne faussent-elles pas la course ? Le premier com-mençait à peiner et vient percuter un specta-teur, il voltige et s’étale sur le doux pavé nordiste. Il repartira, sérieusement amoché, de quoi lui gâcher sa journée. Quelques minutes plus tard, son équipier Tchèque vient à toucher un nouveau spectateur, à déchausser et à perdre de précieuses secondes sur le duo de tête. C’est fini, Stybar peut faire une croix sur un quelconque podium.

D’où l’interrogation, somme toute logique de Niki Terpstra : « Ne faut-il pas mettre des barrières ? » Je me le suis demandé aussi, mais comment faire pour canaliser tant de monde, derrière de simples barrières ? Il y aurait toujours quelqu’un pour venir entraver le bon déroulement de l’épreuve. Mais en même temps, la Tranchée D’Arenberg dispose de cet aménagement. On peut remarquer une foule agglutinée derrière les barrières, d’un seul côté (!) durant plus de deux kilomètres. Et là, il n’y a eu aucuns incidents. Méditons pour peut-être assurée une plus grande sécurité des coureurs. Après tout, ce sont eux qui font le spectacle !

Juniors : Mads Pedersen (Danemark) futur Cancellara ?Parti en amont des professionnels, de jeunes coureurs cyclistes venus des quatre coins de la planète, se sont livrés aux joies, et aux aléas, de Paris-Roubaix. Au terme des 128,4 kilo-mètres d’épreuve, et des quelques pavés avalés à toute vitesse, c’est un danois, Mads Pedersen qui s’est imposé, sur le même vélo-drome de Roubaix. Le successeur de Mads Wurtz Schmidt, lui aussi danois, a réglé, au sprint, un trio d’échappé où figuraient, dans l’ordre, le belge Nathan Van Hooydonck et le britannique Tao Geoghegan. Le premier fran-çais de l’épreuve, Damien Touzé, est normand et n’est encore que Junior 1ère année ! Il termine 4e de cette 11e édition de ce Paris-Roubaix Junior, première manche de la coupe du monde de la catégorie. Son compa-triote, Vincent Ginelli, est resté un bon bout de temps à l’avant de la course en compagnie d’un camarade russe mais les efforts du nogentais n’ont pas été récompensés à leur juste valeur.

Cyclisme

Sport Insolite

Mario Balotelli surpris avec une cigaretteOn le pensait assagit depuis son arrivée au Milan AC et sa rencontre avec sa petite amie. Mais à seulement 22 ans, Mario Balotelli n’en a visiblement pas fini avec ses frasques. Dimanche, pour disputer le match contre la Fiorentina, l’équipe du Milan AC a pris le train. Ne pouvant plus attendre d’arriver, Mario Balotelli a été se griller une cigarette dans les toilettes. Sauf qu’un contrôleur qui passait a surpris l’attaquant italien dans cette fâcheuse posture. Il devrait être sanctionné d’une amende par son club jusqu’à la prochaine incartade.

Taribo West a menti sur son âgePour les plus jeunes, ce nom ne vous dira rien mais les plus anciens n’ont pu échapper à ce joueur nigérian aux tresses perlées. Passé par Auxerre et l’Inter Milan notamment, le joueur est accusé par l’ancien président du Partizan Belgrade d’avoir menti sur son âge et d’être en réalité âgé de plus de douze ans à ce qu’il affirmait. Arrivée dans l’équipe à 28 ans, il avait en fait 40 ans selon les dires de Zarko Zeceviv. Il a mis un terme à sa carrière en 2008 alors qu’il évoluait en Iran au Paykan Tehran FC. Aujourd’hui il aurait 39 ans officiellement ou 51 ans selon ces accusations.

Josselin@Josselin_Riou

Pour retrouvez encore plus d’anecdotes insolites RDV sur www.sport-insolite.com

Rugby

La France en position de forceLa France a fait carton plein dans ces quarts de finale de coupe d’Europe. 3 qualifiés en Amlin Cup et 2 en Hcup. Les clubs français ne pouvaient pas faire mieux après la phase de poules des 2 compétitions.

Le BO et le Stade Français en terre an-glaiseDès jeudi soir, le Biarritz Olympique avait montré la voie à suivre en dominant une équipe de Gloucester sur les terres anglaises. Le BO loin de son début de saison plus que poussif à démonter qu’il était capable de tout. Un match avec un nombre d’essai rarement vu du coté biarrots en cette saison 2012-13 permis à la formation basque de se mettre assez rapidement à l’abri. Malgré un retour des anglais en fin de match rien n’y fera, ce BO la était trop fort. Samedi après midi c’était au tour du Stade Français d’aller en terre anglaise et pas n’importe ou car c’est à Bath, dans un stade typiquement britannique et contraire-ment à la météo française sous un soleil radieux. Le Stade Français peu habitué à gagner en terre hostile a délivrer une magni-fique prestation. Etant devant du début à la fin, Plisson, Parisse and co ont réalisé le match parfait pour passer en demi finale. Score final 36-20 pour les Parisiens qui avaient bien besoin de ça pour se remonter le moral en cette saison très triste.

Duel Franco-françaisLe premier duel franco-français avait lieu à Perpignan vendredi soir ou les catalans affron-taient les Toulousains. Et c’est bien en quart de finale de l’Amlin Cup et non en Hcup que ces clubs se retrouvaient ! Peu habitué à cette compétition de «seconde zone» le Stade Tou-lousain subit le rythme de Perpignan. Des catalans dominateurs devant et qui profitèrent des moindres fautes toulousaines. Ce Tou-louse n’était pas celui des grands soirs, à l’image de son milieu de saison jusque la poussif.Une défense héroique en fin de match à 14 contre 15 permet à Perpignan de s’impo-ser 30-19. Le second duel frano-français était, celui l, en quart de finale de Hcup ou Clermont recevait

Montpellier dans son antre de Marcel Michelin. Invaincu depuis 54 matchs à domicile Clermont partait favori mais c’est bien le MHR qui débuta pied au plancher. Paillaugue passant les péna-lités et donnant 9 points d’avance aux héraul-tais. Mais le fait du match intervint quelques minutes plus tard, ou François Trinh Duc blessé à la cheville dans un regroupement est obligé de sortir. Impeccable jusque la l’ouvreur inter-national fit basculer la rencontre. Parra et Fofana intenable sonnèrent la révolte avant que Sivivatu fasse par deux fois un véritable festival dans la défense. Le score final 36-14 est sévère pour les Montpelliérains mais c’est le tarif «au Michelin»

Sir JonnyDimanche après midi, Toulon pouvait se quali-fier pour la première fois en demi finale de la plus prestigieuse des compétitions euro-péennes. Face à une formation de Leicester très impressionnante avec pas moins de 7 internationaux anglais sur la pelouse au coup d’envoi, les joueurs de la Rade avaient fort à faire. Et que ce fut dur ! Les Toulonnais enchai-nant les mauvais choix et les erreurs en première mi temps, dominés en mêlée fermée, ce sont les Tigers qui font la course en tête grâce à leur ouvreur Toby Flood. (expulsé 10 minutes pour un en avant volontaire) 6-9 à la mi temps pas de quoi pavoiser. Jonny Wilkinson permettant de maintenir les Rouge et Noirs à flot. Et c’est bien Sir Jonny Wilkinson qui fut le héros de ce quart de finale. Les grands joueurs sont toujours au rendez vous des grands matchs, il l’a encore prouvé. Toulon va mieux en deuxième mi temps et domine, mais toujours pas d’essai malgré les efforts de Botha et Bastareaud énormes dimanche à Mayol. Alors les Toulonnais s’en remettent à la botte de Jonny qui ne tremblera pas. 6/6 se permet-tant même de taper un drop du pied droit en toute fin de match.(21-15) Toulon est en demi finale et jouera à Twickenham face aux Saracens alors que Clermont recevra le Muns-ter. Tout reste possible ... et si nous avions une finale franco française dans les 2 compétitions ?

Adrien@AdrienV12

Rugby

La grande histoire des noms des stades de Top14

Après avoir rédigé mon petit billet sur le nom des stades de la Ligue 1, je fût pris d'une irré-sistible envie de vous raconter le pourquoi des noms des stades de rugby.Et bien, cela n'a rien à voir ! Pas un Stade à connotation géographique, pas de nom de maires, pas d'appellation régionale et surtout en rugby les héros de 14-18 sont aussi pré-sents que les résistants de la seconde guerre mondiale.On remarquera qu'une énorme majorité des stades de Top 14 portent le nom de personnages ayant un lien direct avec le rugby !

La 1ère Guerre Mondiale nous a enlevé bon nombre de très grands rugbymen :

- Pour mettre les choses au point tout de suite, Biarritz n'évolue pas officiellement au Parc des Sports d'Aguilera mais au stade Léon Larribau, du nom de cet ancien joueur du Biarritz Olympique tombé au front en 1916 à Verdun.Sans que l'on sache vraiment pourquoi, petit à petit on ne retiendra que le nom d'Aguilera du nom de l'ancien propriétaire des terrains où a été construit le stade : Don Jose Aguilera y Chapin.Le temps de donner le nom en entier, on a facilement déjà joué une bonne mi-temps !

- Les agenais s'expriment à domicile dans le stade Alfred Armandie. Ce monsieur est tout simple-ment le fondateur du Sporting Union Agenais suite à la fusion entre le Sporting Club d'Agen dont il était joueur et international et l'autre club d'Agen. Lui aussi fut tué au front lors de la grande guerre en 1915 du côté de Valmy.Notons qu'à l'instar de nombreux autres enceintes de rugby, les tribunes portent les noms d'anciens dirigeants comme Albert Ferrasse ou joueurs comme Guy Basquet ou Thierry Lacroix.Malgré tout ce poids historique, le SUA va retourner en Pro D2 pour essayer de s'appuyer sur de nouvelles structures pour retrouver son lustre d'antan.

- Les Arlequins de Perpignan jouent depuis toujours au stade Aimé Giral. Cet homme a été le héros de toute une ville, de toute une région en 1914 en passant la transformation de la gagne dans la finale du championnat de France. C'était le 1er titre national du club. Malheureusement, comme beaucoup (trop) de jeunes hommes, il n'a pas survécu à la folie meurtrière des hommes, fauché à 20 ans en 1915 à Somme-Suippe.Quelle douleur de penser à ce jeune homme, passé du statut de héros au statut de mort pour la France en 14 mois !

Où l'on baptise son stade du nom d'un militaire :

- Le Football Club de Grenoble (non non ce n'est pas une faute de frappe) évolue au stade Lesdi-guières et là on a rendez-vous avec l'histoire du Dauphiné. On devrait parler du stade François de Bonne de Lesdiguières du nom de ce lieutenant général du Dauphiné. Cela date un peu, parce qu'on parle ici de la fin du 16ème et du début du 17ème siècle. Grand stratège militaire, il s'occupa, à la demande du roi protestant Henri 3, de prendre les bastions catholiques du Dauphiné tels que Gap et Grenoble avec les massacres de population que cela engendrait à l'époque.Pas sûr que tous les joueurs hexagonaux connaissent cette histoire, sinon je pense qu'ils iraient en terre grenobloise la peur au ventre.

Les bâtisseurs de stade sont aussi honorés tous les Week-End :

- Plusieurs sports se partagent l'utilisation du Stade Sébastien Charléty dont cette saison la section Rugby du Stade Français. Mr Charléty était recteur de l'académie de Paris à la fin des années 30, et à ce titre à vivement encouragé le Paris Université Club (PUC) à se porter acquéreur de l'en-ceinte.Aujourd'hui encore, ce stade est considéré comme celui des universitaires parisiens.

- Les toulonnais en matière de rugby ne font jamais comme les autres et c'est pour cela qu'on les aime ! Si le stade Felix Mayol existe, il ne le doit qu'à l'acharnement du susnommé à offrir à la jeunesse toulonnaise des années 1920 le stade qu'elle méritait. Il n'a pas hésité à racheter un vélo-drome abandonné pour y construire un stade moderne pour l'époque. Au fait Felix Mayol était un chanteur reconnu....L'histoire ne dit pourtant pas s'il a été le premier à entonner le célèbre Pilou-Pilou dans les travées du stade.

Certains sont allés chercher très loin le nom d'un dirigeant pour baptiser leur stade :

- Le stade Ernest Wallon est le stade des rugbymen du Stade Toulousain qui s'expatrient de temps à autres au Stadium (voir présentation dans le mag #8). Pour arriver à ce nom, on peut dire que le chemin a été complexe ! Pour résumer, en 1980 la municipalité toulousaine décide de raser l'ancien stade pour installer une rocade. Dans l'obligation de permettre à son club de continuer à évoluer au plus haut niveau, elle échange le stade des Ponts Jumeaux, propriété des des « Amis du Stade Toulousain » avec des équipements situés 1 kilomètre plus loin dan le quartier des 7 deniers. Ainsi le ST a pu disputer ses matchs en attendant l'érection d'un nouveau stade aux sept deniers. Pour bien marquer que ce nouveau stade appartenait aux « Amis du Stade Toulousain » on lui donna le nom d'Ernest Wallon, Président su Stade Olympien des Étudiants de Toulouse qui fut l'instigateur de la construction du stade des Ponts Jumeaux au tout début du 20ème siècle.Ouf !!!!!!!!!!

- De manière beaucoup plus simple, l'Union Bégles-Bordeaux évoluent à Bègles dans le stade André Moga. Cet ancien joueur et président du CAB est celui qui a réussit la fusion avec le club de Bordeaux pour former la structure que nous connaissons actuellement.Officieusement, le stade peut prendre également le nom de Champs Musard du nom des proprié-taires depuis la révolution, du terrain sur lequel il a été construit.

Au rugby aussi, on pratique le naming en France depuis très longtemps.

- C'est sans surprise qu'on dispute à Clermont-Ferrand les matchs au Stade Marcel-Michelin. D'ail-leurs, on devrait dire au parc des sports Marcel Michelin, du nom de ce gérant dans les années 1900 des pneumatiques Michelin. C'est lui qui a décidé de faire construire sur le site, un stade pour faire évoluer l'équipe de l'AS Michelin qui deviendra l'AS Montferrand, puis l'ASM Clermont Auvergne.Ce stade rappelle à tous que les destins de l'entreprise du Bibendum et de la ville de Cler-mont-Ferrand sont étroitement liés depuis plus d'un siècle.

Rugby

Les anciens joueurs sont présents aussi sur le fronton des stades :

- Les castrais ont pour terrain de prédilection à domicile, le stade Jean Pierre-Antoine. C'est à un malheur que l'on doit ce nom. En effet, on décida de baptiser ainsi le stade en 1957, moins d'un an après la mort de Jean Pierre-Antoine suite à un match du Castres Olympique contre l'US Montré-jeau.Nul doute que la pression historique pousse les joueurs castrais à aller au bout d'eux mêmes.

- L'Aviron Bayonnais (toujours pas une faute de frappe) évolue à domicile au Stade Jean Dauger. Cet ancien vélodrome portait précédemment le nom de Saint Léon. Jean Dauger est une figure emblématique et étonnante du rugby basque. Joueur à l'Aviron à 15, il se lasse du non profession-nalisme du rugby (sélectionné avec l'équipe de France tout de même) et part pour la grande aven-ture du semi-professionnalisme du rugby à 13. Mais la guerre et le gouvernement de Vichy inter-dise ce sport, il revient donc à ses premières amours. Seulement voilà, à cette époque on ne pou-vait pas redevenir amateur à 15 après avoir été professionnel à 13 ! Ses autres sélections interna-tionales se firent donc sur de nombreuses polémiques vis à vis surtout de nos amis anglais,ce qui n'était pas pour lui déplaire.Cette figure de rebelle colle à mon avis tout à fait bien au club basque qui est toujours un petit peu à part dans le paysage du Top 14.

- Mont De Marsan pour un mois encore joue ses matchs de Top 14 à domicile sur le stade Guy Boniface. Rien de plus logique de lui avoir ce nom, puisque André Boniface à été LE joueur symbo-lique du rugby montois. Maintes fois international, il a apporté l'unique Bouclier de Brennus à son club en 1963 avec entre autres, son frère André.Cette histoire est sans doute trop pesante pour ce club qui n'arrive plus à se maintenir parmi l'élite et ceci depuis de nombreuses années.

Deux stades portant le même nom : une bizarrerie française ?:

- Il y a exactement 753 km qui séparent les deux stades Yves du Manoir de notre Top 4 à Montpel-lier et à Colombes (Résidence du Racing Métro 92).On pourrait dire que la légitimité première d'avoir un stade à ce nom revient au Racing car Yves Frantz Loys Marie Le Pelley Du Manoir (SIC) était joueur de ce club dans les années 20. Sélection-né 8 fois en équipe de France, c'était le meilleur demi d'ouverture français. Brillant dans beaucoup d'autres sports, il était polytechnicien. Il se tua lorsqu'il tentait de décrocher son brevet de pilotage d'aéronef en 1928 à 23 ans.Après tout, il a tellement laissé de traces de son passage dans la France entière, que Montpellier est aussi légitime baptiser son stade ainsi.

Rugby

Fabien@Fabien976

Pour les nageurs français, Rennes apparait comme une étape importante du calendrier outre une suprématie nationale à faire respec-ter ou à glaner, les championnats de France qui s’y déroulent (de mardi à dimanche) font office de sélections pour les prochains cham-pionnats du monde de Barcelone (du 28 juillet au 4 aout). En 2000, la capitale bretonne avait déjà accueilli l’élite de la natation française mais en treize ans le paysage de cette natation a bien changé. A l’époque Esposito et Maraci-neanu étaient les seuls à faire sortir la tête de l’eau d’une France qui ne pesait pas lourd sur l’échiquier mondial, aujourd’hui tout est diffé-rent la sirène Manaudou en 2004 relayé par le hors-bord Bernard en 2008 ont décomplexé toute la nage tricolore. Troisième au classe-ment des nations aux JO 2012, la France fait maintenant partie des nations qui comptent et pour les déjà dorés Muffat, Agnel et Florent Manaudou, Rennes lance la nouvelle olym-piade dans laquelle ils veulent briller pour retrouver le haut du podium, l’or au cou, avec cette fois-ci samba et plage en toile de fond des JO 2016. Nouvelle olympiade rime aussi avec retraites et nouvelles têtes, les héros d’autrefois, Laure Manaudou et Alain Bernard ont décidé de laisser lunettes et bonnets aux vestiaires, tout comme Clément Lefert, cham-pion olympique à Londres avec les lions du 4*100 et Ophélie-Cyrielle Etienne, elle, a

décidé de privilégier ses études, tout en conti-nuant moins intensivement la natation. Chez les petits nouveaux, il faudra garder un œil attentif sur la dossiste de 17 ans, entrainée par Esposito, Camille Gheorghiu.

Pour décrocher son ticket pour Barcelone, c’est simple, il faudra terminer à l’une des 2 premières places et réaliser en finale les minima demandés par la FINA (voir tableau). Pour la première fois depuis plusieurs années, il n’y a pas de temps à réaliser en série et en demi-finale et les chronos demandés en finale ne sont pas plus sélectifs que ceux de la FINA, le mode de qualification est plus souple mais Lionel Horter, tout nouveau DTN après la tragique disparition de Christian Donzé, veut rétablir une plus grande exigence pour les prochaines échéances internationales. Simple ces sélections ? En théorie, car la France a maintenant des problèmes de riche et sur certaines distances il sera nécessaire de se battre à coup de passages de bras et à la touche dans le bassin pour décrocher les billets d’avion en direction de la cité de Gaudi, souve-nez-vous des pleurs de Bousquet et de Ber-nard, privé de défendre son titre de Pékin après son échec en 2012 à Dunkerque.Comme souvent le 100m nage libre masculin sera LE rendez-vous de ces championnats, prévu à 17h05 ce vendredi, Agnel, Leveaux,

Natation

Sur la route de Barcelone

Gilot, Meynard, Bousquet et consorts s’affron-teront pour les places individuelles évidem-ment mais aussi, à défaut, pour intégrer le relais 4*100 qui se doit de confirmer son graal olympique dans la capitale catalane. Autre course qui fera au moins un déçu, le 100m dos, mercredi 17h21, les deux co-champions du monde en titre Camille Lacourt et Jeremy Stravius espèrent pouvoir défendre leur titre

cet été mais attention à Benjamin Stasiulis qui a privé Stravius de qualification individuelle pour Londres l’an passé. Ces championnats s’an-nonce encore une fois épique, grandes courses, émotions et révélations nous attendent. Au moment de lire ces lignes les fauves seront lâchés dans l’eau chlorée et la hâte de les voir combattre terminée…

Natation

Rudy@Ruudmu49

Semaine Sport Business

Classement Facebook et Twitter des clubs de L1 - Mars 2013Le premier avril est passé. Tout le monde à fait le plein de chocolat en ce week end de pâque. Désormais il est temps de se consacrer à la question de chaque début de mois : Les clubs ont-ils fait le plein d’abonnés au cours du mois de mars? Lesquels sont les rois de la chasse aux followers? Comme chaque mois, retrouvez ci-dessous le classement du mois de Mars 2013 des clubs de Ligue1 sur les réseaux sociaux : Facebook et Twitter.

En plus du classement général, retrouvez désormais le taux de croissance du mois précé-dent pour chaque club. En effet, il est difficile de comparer le compte Facebook du PSG avec celui de l’ESTAC. Néanmoins avec les moyens et l’historique digital de chacun, il est facile de comparer l’augmentation du nombre le likes ou de followers sur un mois en fonction du nombre au départ.

Le meilleur élève s’avère être l’ESTAC avec un taux de croissance de +29,2% sur facebook (1ère place) et +14,1% sur twitter. Une des explications possible c’est le jeu pratiqué par cette équipe souvent cité en exemple mais il ne faut pas oublier également que ce fut le mois du derby face au Stade de Reins remporté 4-2 qui est une explication des plus sérieuse (l’augmentation ayant eu lieu juste avant et après ce match).

Les autres équipes mises dans la lumières par leur bon résultat en terme de followers sont l’ASSE (2ème) et le Stade Brestois (1er) qui par la même occasion grappillent une place au classement général twitter.Concernant Facebook, les bons points reviennent à l’Olympique Lyonnais qui conforte sa 3ème place au général et au PSG qui a pris au nez et à la barbe de l’Olympique de Marseille (voir notre article) la première place du classement général lors de la dernière semaine de mars. Le PSG a gagné un grand nombre de fan grâce au concours mis en place pour gagner des places pour le match PSG-BARCA qui a lieu ce soir.

Toutefois, cette course au plus grand nombre de fans nous réserve encore des surprises. Il s’agissait peut être d’un poisson de premier Avril mené par le club Phocéen, puisque depuis notre étude (menée le 31/03/2013), les marseillais ont connus au augmentation de +49 000 abonnés sur facebook et par la même occasion reprennent la pôle position du classement. Il s’agit vrai-semblablement d’un rapatriement des fans des pages non-officielles. Resterons-t-ils à cette place jusqu’à la fin du mois?

Rendez-vous le 1 mai prochain…

Amandin@SportBizzetMoi

Semaine Sport Business

L’AMA va lancer une application de géolocalisa-tion pour les sportifsDans un souci d’efficacité et de facilité, l’AMA présentera, au cours du troisième trimestre de 2013, une application gratuite de localisation des sportifs. Elle sera disponible sur Iphone et Android.La nouvelle application se veut un complément au module sur la localisation de l’AMA (ADAMS). Elle sera offerte à plus de 25 000 sportifs du monde entier pour mieux leurs permettre de se conformer aux règles antidopage. Le communiqué indique que « l’outil présentera un intérêt parti-culier pour les sportifs des groupes cibles soumis à des contrôles, assujettis à des conditions particulières en matière de transmission des informations sur la localisation, plus particulièrement dans le cadre des contrôles hors compétition. »

Via leurs smartphones, les sportifs pourront vérifier et modifier les informations sur leur localisa-tion d’un simple clic. Des notifications rappellerons aux sportifs les informations indispensables qu’ils doivent soumettre et les dates limites pour le faire.« Grâce à cette application, les sportifs pourront transmettre facilement et efficacement les infor-mations sur leur localisation, tout en se conformant aux règlements applicables et en réaffirmant leur engagement à l’égard du sport propre », déclarait le directeur général de l’ AMA, David Howman. « Tous tireront profit de cette solution efficace, et nous sommes heureux d’offrir cette nouvelle application. »

Lancée initialement en 2012 par l’Autorité antidopage des Pays-Bas (DDA) pour ses sportifs, l’application est le fruit d’une collabo-ration entre la DDA, InnoSportNL, le NOC*NSF et CGI. L’application répond à un besoin expri-mé par les sportifs de disposer d’une plus grande mobilité en matière de transmission des informations sur la localisation.Ses travaux dans l’élaboration de cette appli-cation pour la DDA ont valu à CGI une nomina-tion aux 2013 Dutch TIM Awards par le maga-zine CIO.

Plus d’un million de licenciés pour l’UNSSL’Union Nationale du Sport Scolaire vient d’annoncer que pour la seconde année consécutive le nombre de licenciés (collégiens et lycéens) dépasse le million. Les sports les plus pratiqués sont le Badminton et le handball.Plus d’un million de jeunes âgés de 11 à 18 ans pratiquent une activité physique le mercredi après-midi. Si Lilian Thuram, Bernard Diomède, Gaëtane Thiney, Frédéric Michalak, Teddy Riner, Marion Bartoli ou encore Nicolas Batum ont été licenciés, c’est Didier Dinart avec le handball qui focalise l’attention des jeunes aujourd’hui avec plus de 150 000 pratiquants (filles et garçons) soit le 2e sport UNSS le plus populaire derrière le badminton qui comptabilise plus de 160 000 prati-quants.L’UNSS c’est plus de 100 activités sportives, 9500 AS et 32 000 enseignants d’Education Physique et Sportive qui contribuent à l’excellente santé et aux résultats de la fédération. Un sport scolaire au cœur des politiques publiques de jeunesse et d’éducation dans sa relation avec le ministère de l’éducation nationale qui se conjugue 400 000 fois au féminin, qui se développe dans les quartiers prioritaires et qui devient numérique avec le lancement de la licence on line (lol). Pour aller plus loin et répondre aux attentes des jeunes licenciés, l’UNSS se prépare à lancer son application mobile.

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Allo Houston ? On n’a aucun problèmeLes pronostics d’avant-saison étaient quasi-ment unanimes. Houston allait connaître une saison noire. Comment pouvait-il en être autrement ? Daryl Morey, general manager fantasque, avait méthodiquement cassé son effectif pièce par pièce, se séparant de la plupart de ses joueurs majeurs pour les rem-placer bien souvent par d’autres de moindre valeur théorique. Exit donc les Kevin Martin, Luis Scola, Chase Budinger, Goran Dragic, Kyle Lowry ou autres Courtney Lee, devenus trop encombrants pour diverses raisons et place à une nouvelle génération. Une stratégie qui aura fait couler beaucoup d’encre et qui sera longtemps restée mystérieuse. Beaucoup d’argent est offert à des joueurs ayant encore des choses à prouver (Jeremy Lin, Ömer Asik) par exemple. Mais Morey va finalement mettre un point d’exclamation sur son recrutement, seulement quelques jours avant le début de la saison.

Incapable de prolonger James Harden et sou-cieux de trouver une bonne contrepartie, le Thunder d’Oklahoma City trouve en Morey l’interlocuteur parfait. Houston sort (encore) le chéquier et signe le barbu le plus célèbre de l’Ouest sur le long-terme, lui confiant les rênes de son équipe pour les cinq ans à venir. Les Rockets tiennent la superstar qu’il manquait à leur effectif, validant tous les efforts consentis depuis plusieurs semaines pour libérer de la masse salariale. A l’heure actuelle, après les derniers mouvements du mois de février, on ne compte plus que deux survivants de l’exercice précédent dans l’effectif des Rockets : le talen-tueux Chandler Parsons et la surprise Greg Smith (5.9pts et 4.5rbds en moyenne sur 15min de jeu). Un grand nettoyage par le fond qui soulève forcément quelques interrogations légitimes, au départ.

Malgré ce coup de maître sur le marché des transferts, les Rockets ne semblaient d’ailleurs, pas promis à une place en playoffs. La confé-rence Ouest est impitoyable et les doutes sub-sistent sur la capacité de cet effectif un peu baroque à être efficace. Les sceptiques seront néanmoins bien vite convaincus. James Harden peut-il tenir le premier rôle d’une équipe ? Il enfourne 82pts à 64% aux tirs sur ses deux premiers matchs. Jeremy Lin méritait-il vrai-ment la folie qui l’a entourée pendant près de six mois à New York ? 21pts, 10rbds et 7pds dès son second match. Ömer Asik allait-il pou-voir tenir une raquette, lui qui ne jouait guère plus que 15min par match l’an dernier ? 12.6rbds et 1.1ctres en moyenne par match sur tout le mois de novembre.En remportant quatre matchs sur leurs huit premières sorties, et ne cédant bien souvent que face à des cadors (Portland, Denver, Memphis et Miami), Houston prouve dès le début de saison qu’il affiche le profil parfait pour être le poil à gratter de la grande ligue. Un statut qu’il conservera tout au long de la saison et qui justifie tous les mouvements réalisés à l’été 2012.

Houston, c’est d’abord un style de jeu. Une attaque survitaminée (106.2pts en moyenne par match, numéro un de toute la ligue), un penchant certain pour le tir à longue distance (28.8 tentatives par match, encore numéro un en NBA, à 37%), et une prise de risque maxi-male. De la course, des tirs en premières inten-tions, tout le répertoire des Phoenix Suns, années Mike D’Antoni-Steve Nash y passe. Cela donne évidemment lieu à quelques excès (15.8bps en moyenne par match, pire équipe

en NBA), mais lui confère un style déroutant, constamment dangereux.

« C’est comme une explosion » confirme Chandler Parsons sur ESPN. « Pour que nous gagnions des matchs, nous ne pouvons pas ralentir le rythme et jouer sur du demi-terrain. Nous devons imposer notre rythme. » confirme James Harden, symbole de créativité offen-sive, et patron de l’ensemble.

S’il n’a sans doute pas reçu tout le crédit qu’il méritait sur le bon parcours du Thunder la saison dernière, Harden confirme qu’il est bien ce joueur si spécial, entrevu dans l’Oklahoma. Il n’aura vraiment déçu qu’en Finale NBA (la seule fois de la saison où le Thunder fut en réelle difficulté) et sa créativité en sortie de banc manque cruellement à l’équipe de Scott Brooks, aujourd’hui. Propulsé dans un rôle de franchise player, il éclabousse la ligue de toute sa classe (25.8pts, 4.8rbds et 5.9pds en moyenne par match). Mais Houston, c’est éga-lement un banc qui tient la route, chaque joueur qui possède un rôle bien défini, assu-mant sa part de travail sans en faire trop, et des jeunes qui tapent à la porte (Donatas Motiejunas, Thomas Robinson, Terrence Jones, Patrick Beverley).

Mais il y a le revers de la médaille, comme toujours. Le secteur défensif ne présente en effet que très peu de garanties. 28ème défense de la NBA avec plus de 102pts encaissés par match, Houston n’affiche pas la même vigueur de l’autre côté du parquet. En fait, seuls Char-lotte et Sacramento, deux équipes bien loin de la postseason encaissent plus de points que les Texans. De plus, les Rockets ne possèdent que très peu de spécialistes dans le domaine mis à part Asik, force de dissuasion importante et Parsons. Sans vouloir tomber dans le cliché, il est bien difficile d’espérer les voir s’exprimer en playoffs sans une défense au niveau. Houston reste une bonne équipe aux interceptions (8.3 en moyenne par match), mais cette agressivité sur les lignes de passe ne se traduit pas en dureté dans le combat physique.

Malgré cela, les Rockets vont bientôt valider leur ticket pour les playoffs. Une première depuis 2009, eux qui étaient depuis abonnés à la 9ème place de la conférence Ouest. Mais surtout, Houston possède une vision sur le long-terme avec un effectif dont les cadres ne dépassent pas les 26 ans. La stabilité pourra enfin être de mise dans le Texas, de quoi envi-sager l’avenir avec sérénité, et chasser les derniers démons des années Tracy McGrady-Yao Ming qui subsistent.

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Vincent@Vince_Jay

Golf

Masters : 72 trous pour une veste verteCe week-end le premier majeur de la saison de golf se déroule à Augusta aux USA dans l'Etat de Géorgie. AllSports France vous propose de découvrir un des plus presti-gieux tournois au monde.

Le Masters c'est quoi ?Le Masters d'Augusta est un tournoi de golf disputé sur invitations tous les deuxième dimanche d'avril. Le Masters est l'un des quatre majeurs de la saison avec US Open, le British Open et le PGA Championship. c'est l'équivalent des Grands Chelems au tennis. Ce tournoi est surtout connu car son vainqueur enfile la célèbre veste verte portée par les membres du club de l'Augusta National chaque vainqueur du tournoi devient membre du club. Un vainqueur du Masters peut porter sa veste en dehors du club durant l’année qui suit son succès, mais doit ensuite la remettre au club où elle est conservée. C'est le majeur qui compte le moins de joueurs

Qui est invité ?La plupart des grands joueurs sont invités. Les anciens vainqueurs sont invités d'office à parti-ciper tous les ans au tournoi. Même si mainte-nant certains anciens vainqueur renoncent à cette invitation la faute à leur âge avancé. Les golfeurs qui ont remporté les autres majeurs au cours des cinq dernières années sont eux aussi invités. Certains amateurs sont eux aussi sur la liste des participants invités, les vainqueurs des différents championnats ama-teurs l'année précédente, le championnat américain, britannique, asiatique et d'autres championnats annexes aux USA. Les seize premiers de l'année passée sont également

invités s'il n'entrent pas déjà dans les critères précédents. Autre moyen de gagner une invita-tion : avoir terminé le PGA Tour dans le top 30 l'année d'avant ou faire partie des cinquante meilleurs golfeurs à l'Official Wold Golf Ranking.

Le Format du tournoi Comme dans un tournoi de golf classique, il se déroule en quatre jours avec dix huit trous joués chaque jour sur le même parcours. Au bout de deux jours, on élimine certains golfeurs. Pour passer le "cut" il faut être parmi les 44 premières places, on intègre également les ex-æquo ou alors à moins de dix coups du leader.

Le Parcours :

Comme son nom l'indique, le Masters d'Au-gusta se dispute sur le magnifique parcours de l'Augusta National. C'est l'un des parcours les plus durs au monde surtout quand la météo est défavorable aux golfeurs. En 2007, aucun golfeur n'a pu être sous le par au terme des 72 trous. En revanche même s'il est difficile, l'Au-gusta National reste apprécié des joueurs. Ce parcours est long de 7435 yards soit 6800m. A l'origine le parcours était une pépinière pour jeunes plantes et arbustes. En hommage à ce passé, chaque trou porte le nom d'un arbuste ou d'une fleur. Le parcours comprend quatre par 3 et quatre par 5 dont deux de plus de 500 yards. Le reste des trous sont des Par 4. Dans ce parcours, il y a un enchainement que les joueurs redoutent. Cet enchainement est appelé l'Amen Corner. Le 11, le plus long par 4 du parcours, suivi d'un tout petit par 3 avec une

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grande pièce d'eau et enfin le 13, un tout petit par 5 mais assez compliqué. Ce nom a été donné par Herbert Warren Wind un journaliste de Sports Illustrated. Il aurait pour origine un vieux morceau de Jazz des années 30 "Shou-ting in that Amen Corner". Certains grands champions ont gagné ou perdu le tournoi dans l'Amen Corner.

Les golfeurs à suivre

Tous les plus grands sont présents pour cette édition 2013. Tiger Woods récemment redeve-nu n°1 mondial sera là. Il cherchera à gagner sa cinquième veste verte. Ses compatriotes Phil Mickelson, Hunter Mahan, Jim Furyk ou encore le tenant du titre Bubba Waton cher-cheront eux aussi à endosser une nouvelle veste verte. Les meilleurs européens sont eux aussi présents. L'Allemand Martin Kaymer, l'Espagnol Sergio Garcia, l'Irlandais Padraig Harrington, les Anglais Luke Donald, Ian Poul-ter ou Justin Rose et le Nord Irlandais Rory Mc Illroy seront eux aussi à suivre sur le parcours de Georgie. L'Australien Adam Scott et le Fidjien Vijay Singh seront également présents comme les Sud Africains Ernie Els, Luis Oos-thuizen, Carl Schwartzel et Trevor Immelman. Aucun Tricolore ne fait partie de la liste des invités pour l'édition 2013.

Rendez dans jeudi soir pour les premiers drive et premiers putts et rendez-vous mardi prochain pour un résumé du tournoi.

Golf

Xavier@Xav_Neuner

Golf

L’Ours plus fort que le TigreCette semaine, à la veille du Masters d’Augusta, et alors que Tiger Woods vient de se réinstaller au sommet de la hiérarchie mondiale, focus sur celui qui détient pour l’instant le record au nombre de majeurs remportés avec 18 alors que le Tigre en est pour l’instant à 14, je parle bien sur du « Golden Bear » Jack Nicklaus.

Quelques chiffres pour vous donner une idée de ce monument du golf qu’est Jack Nicklaus : 43 ans de carrière professionnelle, de 1962 à 2005, 18 tournois majeurs remportés, 113 victoires professionnelles dont 73 sur le circuit américain (PGA Tour), 6 victoires en Ryder Cup (dont une en tant que capitaine) et une égalité.Ses affrontements face à d’autres légendes telles qu’Arnold Palmer (7 tournois majeurs), Lee Trevino (6 tournois majeurs) ou Tom Watson (8 tournois majeurs).

Palmer, Nicklaus, Watson, trois joueurs de trois générations différentes qui ont contribué à amener le golf là où il en est actuellement : l’un des sports les plus populaires, télévisés et surtout les plus bankables de la planète.

Passé pro en 1962, il est déjà l’un des meilleurs joueurs de la planète alors qu’il n’est qu’amateur. Il finit d’ailleurs 2ème de l’US Open en 1960 alors qu’il n’a que 20 ans. C’est d’ailleurs sur ce même tournoi qu’il remporte son premier majeur deux ans plus tard lors de sa première année sur le circuit professionnel, avant d’enchaîner avec le Masters et l’USPGA l’année suivante. S’en suivront vingt-quatre ans de succès dans les tour-nois majeurs, remportant son dernier Masters en 1986. Au total, dix-huit succès lors des tournois du grand Chelem, plus que n’importe quel autre joueur avant lui, même si comme tous les autres, il a échoué dans la quête d’un Grand Chelem (Bobby Jones l’a fait en 1930 alors que le Masters n’existait pas). Depuis 1934 et la création du Masters, seuls Ben Hogan, en 1953, en remportant les trois premiers majeurs de la saison et Tiger Woods, en remportant les quatre majeurs à la suite, mais à cheval sur deux saisons (2000 et 2001) se sont approchés d’un Grand Chelem.

Nicklaus, s’il fait partie des cinq joueurs à avoir remporté les quatre majeurs, n’a jamais remporté plus de deux tournois majeurs en une saison (en 1963, 1966, 1972, 1975 et 1980). Sa victoire au Masters en 1986 fut la dernière de sa carrière professionnelle, alors qu’il était déjà sur le déclin dans les années 1980. Et bien qu’il eut collectionné quelques places d’honneurs dans les années 1990, il ne se retrouva jamais en mesure de remporter un nouveau succès. Il termina sa carrière en 2005 avec deux apparitions au Masters et au British Open, avec un statut de meilleur golfeur de tous les temps que lui dispute aujourd’hui Tiger Woods.

Thomas@Thomas_Quesnee

Football

Vers un match Espagne/Allemagne...Les ¼ de finale aller ont clairement dessiné le quatuor des demi-finalistes, qui sauf surprise énorme, devrait voir au prise les allemands et les espagnols. Avant toute analyse, match par match, il semble que cette année ne soit pas un grand cru en terme de niveau de jeu, mais parions que cela change en ½ finale dont les affiches devraient être superbes.

Paris S.G. 2-2 Barcelone :Comme prévu, l'équipe capitale a montré ses limites actuelles à ce niveau. C'est un petit miracle que les joueurs d'Ancelotti soit encore dans la course à la qualification. Mené deux fois au score, les pari-siens ont bénéficié de 2 coups du sort pour égaliser suite à un bu d'Ibrahimovic hors jeu (entre 0 et 10 mètres selon de quel côte du supporter on se trouve) et sur une belle « Arconada » du gardien catalan, il est vrai sur un tir contré de maître Blaise Matuidi et ses 18 poumons.Et c'est là que les choses se compliques, car une accumulation de cartons l'empêche de disputer le match retour, et la grande différence sera là ! Sorti à la mi-temps, Lionel Messi serait lui en mesure de tenir sa place grâce à la pharmacopée performante du Barça.Cette équipe est vraiment très grande et devrait se qualifier sans souci pour le tour suivant. Quand aux parisiens, espérons qu'ils aient accumulé suffisamment d'expérience pour ne pas sombrer au Camp Nou et laisser une impression de contrat rempli en Ligue des Champions pour cette saison.

Bayern Munich 2-0 Juventus de Turin :Si l'on devait être pragmatique, on dirait que la ballade de santé des bavarois cette saison, conti-nue. Champion d'Allemagne dès ce WE, on ne voit pas bien qui pourrait l'empêcher de remporter la coupe d'Allemagne. Ultra-dominateurs face à des turinois bien trop passifs, on ne peut que regretter que le score ne soit plus sévère du côté allemand. Après tout, la différence ne s'est faite que sur deux petites erreurs de Buffon, mais elle aurait pu se faire sur d'autres actions tranchantes bavaroises.On ne peut imaginer que le match retour nous offre un revirement de situation hautement impro-bable tant les italiens semblent incapables de trouver des solutions face à la machine de guerre munichoise, qui est pour moi favorite de la compétition.Il faut noter que Franck Ribery fait des matchs de plus en plus solides et que l'on comprend pour-quoi il est le joueur préféré de l'Allianz Arena.

Real Madrid 3-0 Galatasaray :Autant dire tout de suite que la qualification est en poche pour les recordmen de victoires de la compétition. Match assuré, les madrilène vont voyager l'esprit tranquille en Turquie. Le Real semble avoir trouver sa vitesse de croisière enfin ! Raphaël Varane a encore une fois été impres-sionnant et est promis à un grand avenir !Seules les querelles internes au club (éviction de Casillas, départ de Mourinho à la fin de la saison, non renouvellement du contrat de Ramos, etc..) risquent de plomber la fin de saison des madrilènes, mais ce ne sera pas pour le match retour.Galatasaray n'a pas su (ou pu) maintenir un semblant de suspens pour le match de Mardi prochain, et l'appui de leur public ne servira sans doute à rien. Malheureusement pour eux, la marche est beaucoup trop haute malgré Snejder et Drogba.

Malaga 0-0 Borussia Dortmund :En regardant le résultat brut, on pourrait penser que les deux équipes conservent leurs chances d'atteindre le dernier carré de la compétition. Mais c'est une illusion, tant les allemands ont dominé le match sans faire preuve du réalisme qui leur aurait assurer la qualification.Au niveau des occasions de but, Malaga aurait aussi pu réaliser le Hold-Up parfait, mais les joueurs espagnols n'ont pas su trouver la faille devant leur public, alors à l'extérieur …Assurés de leur présence en Champion's League la saison prochaine, les joueurs du Borussia se concentrent uniquement sur la coupe aux grandes oreilles, et le match retour sera à sens unique et la qualification acquise très tôt dans le match.Malaga se débat actuellement dans des problèmes de paiement de salaire (malgré ce que déclare Toulalan) et se voit interdire de compétition européenne pour la saison prochaine, et j'ai bien peur qu'inconsciemment les joueurs finissent par lâcher et ce dès Mardi prochain dans un stade où règne une des plus belles ambiances européenne.

Donc en résumé, les ½ finales regrouperont les clubs suivants : FC Barcelone, Bayern Munich, Real Madrid, et le Borussia Dortmund.

FootballFootball

Presque tout à faire... On peut dire que les matchs aller ménagent le suspens pour au moins trois confrontations. Malgré tout, une tendance se dégage, c'est que les clubs anglais ne sont pas au niveau où on les attendait. On voit franchement la différence entre les clubs jouant la coupe pour la gagner, et ceux pour qui elle semble une punition. Le problème de cette coupe est qu'elle ne rapporte quasiment rien, et qu'il vaut mieux assurer une place de 4ème dans le cham-pionnats anglais pour avoir un espoir de disputer la « grande coupe » la saison prochaine que de gagner l'Europa League.Voyons donc quelles sont les tendances qui se dégagent :

Chelsea 3-1 Rubin Kazan :Les blues semblent jouer le jeu et ont abordé ce match avec sérieux et détermination. Pourtant leur place en championnat est loin d'être assurée ! Ils ont peut-être compris qu'une ligne supplé-mentaire sur le palmarès du club était importante et que la perspective de jouer un match de pres-tige en Super Coupe d'Europe l'été prochain était aussi primordial. Fernando Torres revit dans cette compétition en marquant un doublé qui restera sans doute comme un tournant de la saison des londoniens. L'équipe est dans une année de transition mais s'ils s'appliquent à rester motivés, ce son eux qui sont clairement favoris pour réaliser un doublé inédit, C1 et C3.Les russes n'ont pas démérité, loin de là mais la marche est trop haute au début de ce printemps qui est souvent défavorable aux clubs russes. S'ils veulent avoir une petite chance de l'emporter, il faudra montrer un tout autre visage à domicile, mais il faudra aussi savoir assurer ses arrières face aux contre attaques tranchante d'El Nino.

Tottenham 2-2 FC Bâle :A quoi jouent les spurs dans cette compétition ? Totalement dépassés par des suisses eupho-riques, ils ont cravaché par la suite pour revenir au score laissant beaucoup de forces dans la bataille. Je pense que pour eux la coupe est terminée au moins dans la tête des joueurs. Il y a urgence à se reconcentrer sur le championnat dans lequel une qualification pour les barrages de la prochaine Champion's League est toujours possible. En plus, le gros point noir de la soirée fut la sortie sur blessure de Gareth Bale maître à jouer des londoniens. Par contre, si la qualification est encore possible dans les dernières minutes du match, on peut compter sur les joueurs de Villas-Boas pour jouer leur chance à fond.Les bâlois ont vraiment pris ce match par le bon bout, faisant douter les locaux, et ne s'inclinant que sur deux buts que l'on peut qualifier de chanceux. Au coup d'envoi, ils seront qualifiés pour les ½ finales. Quel baroud d'honneur des Frei qui font montre d'un enthousiasme exceptionnel. Cette chance de figurer dans un dernier de compétition européenne ne se présentera pas tous les ans, alors les suisses devraient rentrer sur le terrain sans pression et viser la victoire qui les consacre-rait comme la meilleure équipe suisse de tous les temps.

Fenerbahce 2-0 Lazio Rome :Grâce à toutes sortes de circonstances favorables (public chaud comme toujours, expulsion, penalty chanceux, but dans les arrêts de jeu,...) les turcs sont en belle position pour atterrir dans le dernier carré. Tout n'a pas été simple mais leur détermination leur permettra d'aborder le match retour en excellente position et vont pouvoir attendre sereinement les attaques romaines. Ces matchs d'Europa League leur servent en plus de rester au contact de la haute compétition et leur permette de rêver à un retour sur le plan national à la 1ère place du classement occupée par le Galatasaray, et puis de toutes façons, les turc ne lâchent jamais rien.Les romains quand à eux risquent une nouvelle fois d'avoir les fesses entre deux chaises pour le retour. En effet, ils peuvent encore croire à un retour en championnat vers les places qualificatives pour la champion's league mais cela resterait aléatoire. D'un autre côté, cette compétition reste leur seule chance de remporter quelque chose cette saison, mais seront-ils motivés pour ça ? Per-sonnellement, j'en doute beaucoup ! Ce qui est certain, c'est que s'ils ne prennent pas le match par le bon bout, Fenerbahce leur montrera rapidement le chemin de l'écurie.

Benfica 3-1 Newcastle :On peut presque dire que Benfica a fait le plus difficile en conservant 2 buts d'avance avant de se rendre en Angleterre.Déjà assurée de sa présence en Ligue des Champions la saison prochaine, avec un titre de champion du Portugal qui lui tend les bras, les lisboétes ont fait de cette C3 leur objectif de fin de saison et ne lâcheront rien ! Je ne dis pas qu'ils la remporteront parce que leur niveau risque d'être un peu court contre d'autres cylindrées, mais pour ce tour çi, cela devrait passer et facilement.Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'équipe de « Chateauneuf » fait une saison bizarre et inquiétante pour leurs fans. Retombant dans ses travers dans le championnat domestique, les Magpies se retrouvent de nouveau à lutter pour ne pas descendre. Alors, pensez bien que ce match ils s'en moquent éperdument. C'est une erreur, mais c'est comme ça. Le point positif est que les remplaçants habituels voudront montrer qu'ils valent mieux que leu statut actuel en champion-nat mais cela risque de ne pas suffire du tout !

Donc mon quatuor pour les 1/2 finales serait plutôt : Chelsea- FC Bâle- Fenerbahce- Benfica Lisbonne.

Football

Fabien@Fabien976

WEC

Dossier : Le WECA une semaine du début de la saison d’endurance, AllSports France vous propose un dossier spécial WEC. Au programme : une présentation des épreuves, des catégories et des favoris. Accrochez vos ceintures, c’est parti pour une saison de folie !Au total pour les huit épreuves du Championnat, 32 voitures seront engagés et 56 pour les 24 Heures du Mans.

LES CATEGORIES Les Le Mans Prototypes (LMP) sont développées exclusivement pour évoluer sur des circuits. Grâce à leur performance et à leur niveau de développement technologique, elles ont un statut de «star» dans les courses d’Endurance. Les prototypes sont divisés en deux catégories:• LMP1: destinée plus aux constructeurs.• LMP2: destinée plus aux teams indépendants des constructeurs et/ou des fournisseurs de moteur.

LMP1

Numéro : numéro blanc sur fond rougePoids minimum : 900 kgCylindré du moteur :• 3.4l pour les moteurs essence atmos-phérique• 2.0l pour les moteurs turbo essence• 2.7l pour les moteurs turbo diesel• Nombre de cylindres: libre

Longueur : 4650 mm (max), aileron arrière inclusLargeur : 2000mm (max)Hauteur : pas plus de 1030 mm à l’exception de l’arceau de sécurité qui peut dépasser de 10 mm maximumCatégories de pilotes : Pilote bronze non auto-risés

LMP2

Numéro : numéro blanc sur fond bleuPoids minimum : 900 kgCylindré du moteur :• 5.0l pour les moteurs atmosphérique essence / 8 cylindres maximum• 3.2l pour les moteurs turbo essence / 6 cylindres• 2.7l pour les moteurs turbo diesel• Moteur diesel non admisLongueur : 4650 mm (max), aileron arrière inclusLargeur : 2000mm (max)Hauteur : pas plus de 1030 mm à l’exception de l’arceau de sécurité qui peut dépasser de 10 mm maximumCatégories de pilotes : L’équipage doit inclure au moins un pilote Argent ou Bronze

La catégorie Grand Tourisme Le Mans concerne les voitures dites voitures de sport pouvant être léga-lement utilisées sur la route et disponibles à la vente. Une voiture est autorisée à courir dés qu’un mini-mum de voitures de route sont produites. Cette catégorie inclut deux groupes:• LM GTE-Pro : destiné plus aux pilotes professionnels • LM GTE-Am: destiné seulement aux amateurs

LM GTE-Pro

Numéro : numéro blanc sur fond vertPoids minimum : 1245 kgCylindré du moteur :• 5.5l pour les moteurs atmosphérique essence• 4.0l pour les moteurs turbo essenceLongueur : 4800 mm (max)Largeur : 2500mm (max) sans les rétroviseursCatégories de pilotes : Libre

LM GTE-Am

Numéro : numéro blanc sur fond orangePoids minimum : 1245 kgCylindré du moteur :• 5.5l pour les moteurs atmosphérique essence• 4.0l pour les moteurs turbo essenceLongueur : 4800 mm (max)Largeur : 2500mm (max) sans les rétroviseursCatégories de pilotes : L’équipage doit au moins inclure un pilote Gold ou Platine

WEC

No LMP1 NAT T CAR DRIVER 1 1 AUDI SPORT TEAM JOEST DEU M Audi R18 e-tron quattro André Lotterer (DEU) 2 AUDI SPORT TEAM JOEST DEU M Audi R18 e-tron quattro Tom Kristensen (DNK) 7 TOYOTA RACING JPN M Toyota TS030-Hybrid Alexander Wurz (AUS) 8 TOYOTA RACING JPN M Toyota TS030-Hybrid Anthony Davidson (GBR)

12 REBELLION RACING SUI M Lola B12/60 Coupé - Toyota Nicolas Prost (FRA) 21 STRAKKA RACING GBR M HPD ARX 03c – Honda Nick Leventis (FRA)

No LMP2 NAT T CAR DRIVER 1 24 OAK RACING FRA D Morgan – Nissan Jacques Nicolet (FRA) 25 DELTA-ADR GBR Oreca 03 – Nissan John Martin (AUS) 26 G-DRIVE RACING RUS Oreca 03 – Nissan Roman Rusinov (RUS) 28 GULF RACING MIDDLE EAST ARE D Lola B12/80 Coupé – Nissan Fabien Giroix (FRA) 29 GULF RACING MIDDLE EAST ARE D Lola B12/80 Coupé – Nissan Frédéric Fatien (CIV) 30 HVM STATUS GP CAN D Lola B12/80 Coupé – Judd Jonathan Kennard (GBR) 31 LOTUS DEU D Lotus T128 Kevin Weeda (USA) 32 LOTUS DEU D Lotus T128 Thomas Holzer (DEU) 35 OAK RACING FRA D Morgan – Nissan Olivier Pla (FRA) 41 GREAVES MOTORSPORT GBR Zytek Z11SN – Nissan Christian Zugel (DEU) 44 STARWORKS MOTORSPORT USA HPD ARX 03b – Honda Alex Popow (VEN) 49 PECOM RACING ARG Oreca 03 – Nissan Luiz Perez Companc (ARG)

No LMGTE Pro NAT T CAR DRIVER 1 51 AF CORSE ITA M Ferrari F458 Italia Gianmaria Bruni (ITA) 71 AF CORSE ITA M Ferrari F458 Italia Olivier Beretta (MCO) 91 PORSCHE AG TEAM MANTHEY DEU M Porsche 911 RSR Marc Lieb (DEU) 92 PORSCHE AG TEAM MANTHEY DEU M Porsche 911 RSR Jörg Bergmeister (DEU) 97 ASTON MARTIN RACING GBR M Aston Martin Vantage V8 Darren Turner (GBR) 99 ASTON MARTIN RACING GBR M Axton Martin Vantage V8 Stefan Mücke (DEU)

No LMGTE Am NAT T CAR DRIVER 1

50 LARBRE COMPETITION FRA M Chevrolet Corvette C6-ZR1

Patrick Bornahauser (FRA)

57 KROHN RACING USA M Ferrari F458 Italia Tracy Krohn (USA) 61 AF CORSE ITA M Ferrari F458 Italia Jack Gerber (GBR)

76 IMSA PERFORMANCE MATMUT FRA M Porsche 911 GT3 RSR Raymond Narac (FRA)

81 8 STAR MOTORSPORTS USA M Ferrari F458 Italia Vicente Potolicchio (VEN)

88 PROTON COMPETITION DEU M Porsche 911 GT3 RSR Christian Reid (DEU) 95 ASTON MARTIN RACING GBR M Axton Martin Vantage V8 Allan Simonsen (DNK) 96 ASTON MARTIN RACING GBR M Axton Martin Vantage V8 Roald Goethe (DEU)

WECLES FAVORIS

LMP1C’est la catégorie reine du Championnat et la victoire du général n’échappe jamais à ses engagés et particulièrement aux équipes "d’usine".

Comme l’an dernier, le duel hybride Audi/Toyo-ta tiendra en haleine tous les passionnés d’en-durance. Avec deux voitures engagées tout au long de la saison par les deux constructeurs, les Nippons batailleront à armes égales avec la marque aux anneaux. Le géant Allemand engagera donc l’équipage titré en 2012 composé de Tréluyer-Fässler-Lotterer ainsi que le trio McNish-Kristensen-Duval pour la saison entière. Une troisième voiture sera engagée aux 24H du Mans pilotée par Gené-DiGras-si-Jarvis. Face à l’équipe d’Ingolstadt, Toyota présente deux prototypes avec les équipages Wurz-La-pierre-Nakajima et Davidson-Buemi-Sarrazin.Du côté des équipes privées, on retrouve toujours Rebellion Racing avec Nicolas Prost et le Strakka Racing. Les deux équipes cher-cheront, comme l’an passé, à s’imposer comme meilleure équipe privée.

LM GTE-ProLa LM GTE-Pro, c’est LA catégorie à suivre pour des duels de GT de haute volée ! Il faudra suivre le team AF-Corse, l'écurie officielle de la Scuderia Ferrari qui engagera deux voitures, la 51 avec deux anciens pilotes de F1, Giancarlo Fisichella et Gianmaria Bruni et la 71 avec le Japonais Kamui Kobayashi comme pilote phare. Pour le WEC il fera équipe avec le Finlandais Toni Vilander. Porsche visera également la victoire avec deux voitures officielles qui seront confiées au team Manthey : la 91 et la 92 avec des pilotes de renom comme Romain Dumas, Patrick Pilet, Timo Berhard, Marc Lieb ou encore Richard Lietz. Aston Martin engage également deux voitures officielles avec eux aussi de très grands pilotes comme Pedro Lamy, Bruno Senna, Darren Turner ou encore Stefan Mücke.

LMP2La catégorie prend de l’ampleur ! Le nombre d’engagés augmente et passe de 9 voitures l’an dernier à 12 cette saison.On retrouvera donc les équipes qui ont marqué la saison 2012 avec quelques autres.Le OAK Racing, basé au Mans, engagera deux voitures motorisées par Nissan tout comme Lotus, Greaves Motorsport et le Gulf Racing, déjà présents l’an dernier.Le Starworks Motorsport reviendra défendre son titre constructeur avec une voiture motori-sée par Honda contre Delta-ADR et le Pecom Racing présentant tous deux des Oreca-Nis-san.Signatech laissera sa place aux deux nouveaux venus que sont le G-Drive Racing et HVM Status GP.Ces 12 équipages seront rejoints par 9 autres pour les 24 Heures du Mans au lieu de 10 après le désengagement du Sébastien Loeb Racing en Mars.

LM GTE-AmCette catégorie, souvent critiquée, offre tout de même de très beaux spectacles à chaque course. Avis aux amateurs !Des pilotes chevronnés accompagneront des gentlemen drivers au sein de structures privées. Verney accompagnera ainsi Bourret et Narac sur la Porsche n°76 du team Insa Perfor-mance Matmut. Cambell-Walter sera lui avec Hall et Goethe au volant de l’Aston Martin Van-tage n°96. Sur l'autre Aston Martin n°95, on retrouvera un équipage 100% danois avec Nygaard-Poulsen-Simonsen. L'écurie française Larbre Compétition engagera une Corvette avec le Sarthois Julien Canal, son compatriote tricolore Bornhauser et le Brésilien Rees. Tracy Krohn présente également une Ferrari F458 Italia pour son écurie. Le team AF Corse sera là elle aussi une F458 Italia avec comme pilote de référence Jack Gerber.

WECLES EPREUVES

6 Heures de Silverstone Du 12 au 14 Avril 2013 Qualifications 13 Avril – 12h10 Course 14 Avril – 12h Longueur du Circuit : 5.89km Vainqueur 2012 : Audi (Lotterer-Tréluyer-Fässler)

6 Heures de Spa Du 3 au 4 Mai 2013 Qualifications 3 Mai – 19h Course 4 Mai – 14h30 Longueur du Circuit : 7.004km Vainqueur 2012 : Audi (Dumas-Duval-Gené)

24 Heures du Mans Du 16 au 23 Juin 2013 Qualifications 19-20 Juin – 22h / 16h Course 22-23 Juin – 15h Longueur du Circuit : 13.629km Vainqueur 2012 : Audi (Lotterer-Tréluyer-Fässler)

6 Heures de Sao Paulo Du 30 Août au 1 Septembre 2013 Qualifications 31 Août Course 1 Septembre Longueur du Circuit : 4.309km Vainqueur 2012 : Toyota (Wurz-Lapierre)

6 Heures d’Austin Du 20 au 22 Septembre 2013 Qualifications 21 Septembre Course 22 Septembre Longueur du Circuit : 5.47km

6 Heures de Fuji Du 18 au 20 Octobre 2013 Qualifications 19 Octobre Course 20 Octobre Longueur du Circuit : 4.563km Vainqueur 2012 : Toyota (Wurz-Lapierre-Nakajima)

6 Heures de Shanghaï

Du 8 au 10 Novembre 2013 Qualifications 9 Novembre Course 10 Novembre Longueur du Circuit : 5.451km Vainqueur 2012 : Toyota (Wurz-Lapierre)

6 Heures de Bahreïn Du 28 au 30 Novembre 2013 Qualifications 29 Novembre Course 30 Novembre Longueur du Circuit : 5.411km Vainqueur 2012 : Audi (Lotterer-Tréluyer-Fässler)

Xavier

@Xav_NeunerMarine

@MarineBKF

Rugby à XIII

L’équipe de la semaine : St HelensSaint Helens Rugby League Football Club est une franchise engagée en Super League et basée à St Helens, dans le Merseyside près de Liverpool.Fondé en 1873 en tant que club de rugby à XV, il fera partie des vingt clubs fondateurs de la NRFU (qui deviendra la RFL) en 1895. Parmi les équipes les plus titrées, on lui connait une rivalité historique avec celle de Wigan dont on attend les rencontres chaque saison avec impatience. St Helens RLFC fait partie des 4 seuls clubs champions de Super League avec Leeds Rhinos, Wigan Warriors et Bradford Bulls.

Maillot :Domicile Extérieur

Stade : Langtree Park, St Helens (18 000 places)Entraineur : Nathan BrownPalmarès : Championnat RFL : 1931/32, 1952/53, 1958/59, 1965/66, 1969/70, 1970/71, 1974/75Challenge Cup (ou Coupe d’Angleterre) : 1956, 1961, 1966, 1972, 1976, 1996, 1997, 2001, 2004, 2006, 2007, 2008Super League : 1996, 1999, 2000, 2002, 2006World Club Challenge : 2001 et 2007

Mascottes : Bernard et Boots, les St Bernard.

Les joueurs à suivre :En tout premier lieu, il faudra observer l’emblématique Paul Wellens, arrière (et divers trois quart) maintes fois titré et élu Man Of Steel en 2006, qui a fait ses débuts en 1998 au sein de la prestigieuse écurie. Blessé en début de saison au mollet, gageons que l’international meilleur marqueur d’essais pour St Helens en 2012 (et 7e de la compétition) saura faire à nouveau parler de lui. Son dauphin à la tête des Saints n’a que 22 ans et il est déjà l’un des hommes forts du groupe. Jonathan Lomax, demi de mêlée décalé à l’arrière pour pallier à l’absence de Wellens cette saison, semble en mesure de conserver ce poste si on en croit les choix du coach Nathan Brown. Second meilleur buteur pour St Helens en 2012, il semble désormais avoir pris ce rôle à son compte, laissant à Thomas Makin-son le loisir de marquer des essais. Ce dernier, divers trois quart de 21 ans qui a débuté sa carrière en 2011, fait partie des meilleurs mar-queurs et est le meilleur buteur en 2012 pour les Saints. Il faudra garder un œil sur l’expérimenté samoan Francis Meli, 8e meilleur marqueur d’essais du cham-pionnat la saison dernière. Cet ailier arrivé à St Helens RLFC en 2006, a été le 3e marqueur d’essais du groupe (après Wellens et Lomax) en 2012. Enfin, on risque de voir gicler des étincelles du côté de la nouvelle jeune recrue des St Bernard, Jordan Turner le lignes arrières de 24 ans déjà sélectionné deux fois chez les internationaux de moins de 25 ans anglais : les England Knights. Agnès

@PackDequinz

Rugby à XIII

La 11ième journée

Castleford Tigers - Huddersfield Giants (24-40)Sans grosse surprise les Giants se sont imposés face à la lanterne rouge. Malgré l'ouverture du score d'Oliver Holmes les Giants ont réagit avec avec cinq essais en l'espace de quinze minutes. De la douzième à la vingt-septième minutes, Shaun Lunt, Joe Wardle, Aaron Murphy, Jermain McGillicary et Luke Robinson ont aplati dans l'en-but des des tigres. 28-6 à la mi-temps. Au retour des vestiaires, les Giants ont continué à attaquer avec deux nouveau essais de Brett Ferres et le second essai de Jermaine McGillivary. En fin de match, les Tigers ont enfin pu trouver la faille dans la défense de géants. Coup sur coup, Adam Milner, Daryl Clark et Jonathan Walker ont marqué afin de réduire l'écart de 40-6 à 40-24. Malgré l'ampleur de la défaite, la réaction des tigres a été belle à voir et est prometteuse pour espérer voir les Tigers remporter un deuxième match cette saison.

London Broncos - Bradford Bulls (20-46)A l'Adams Park, nous avons assisté à un beau match entre les Londoniens et les taureaux. Juste avant le quart d'heure de jeu, Michael Witt a inscrit le premier essai du match. Les Bulls ont répliqué par Danny Addy et Chev Walker. Cependant les joueurs des Broncos ont à leur tour repris le jeu en main. Comme lundi dernier, Kieran Dixon s'est offert un triplé juste avant la mi-temps. Londres mène alors 20-12 au repos. Au retour des vestiaires, les taureaux ont verrouillé la défense et Jarrod Sammut a survolé cette seconde mi-temps par un jeu au pied quasi parfait, Quatre 40-20, sept goals et surtout quatre essais. Eliott Whitehead a également inscrit un doublé pour faire gonfler le score à 46-20. Les Bulls s'installent à la troisième place du classement avec 14 pts tandis que les Broncos sont eux douzième avec 5 pts.

Wigan Warriors - Wakefield Wildcats (44-24)Quasiment sans surpaies, les guerriers ont conforté leur place de leader en s'imposant assez facile-ment contre les Wildcats. D'entrée de match, Iain Thornley et Anthony Gelling ont scoré dans les dix premières minutes. Les chats sauvages ont répondu par Vince Mellars et Richard Mathers. Les Warriors, vexés par le coup de griffe des chats ont alors mis le turbo pour par un second essai de Iain Thornley, Sam Tonkins, Darrell Goulding et Liam Farrell. 30-12 à la mi-temps pour les pension-naires du DW Stadium. En seconde mi-temps les Warriors ont repris tambour battant par deux nou-veaux essais de Gelling et Sam Tomkins. Les joueurs de Wakefield ont alors réagit par Lee Smith et Paul Aiton. En fin de match Sam Tonkins s'est offert un coup du chapeau en aplatissant pour la troisième fois derrière les perches des chats. 44-24 score final. Seul déception pour Wigan, la réus-site au pied de Matty Smith qui a seulement transformé quatre des neufs essais marqués par ses coéquipiers.

Widnes Vikings - Salford Reds (58-24)Le score du week-end est pour les Vikings. Avec dix essais ils ont fait une nouvelle fois explosé la défense de Salford. Devant plus de 5500 personnes qui avaient pris place dans les gradins du Sto-bart Stadium, Rhys Hansbury et Cameron Phelps ont inscrit un triplé. Jon Clarke, Joe Mellor, Frankie Winterstein et Kevin Brown ont eux aussi participé à la fête. En face, Theo Fages, LeeJewitt Jodie Broughton et Jordan James ont scoré pour Salford. Mention spéciale aux deux buteurs Jack Owens et Marc Sneyd qui ont réussi quasiment la totalité de leur transformations. Widnes s'éloigne du fond de classement tandis que les Reds restent avant dernier à égalité de points avec les Bron-cos.

Agnès

Hull KR - St. Helens (22-14)Petite surprise à Craven Park. Les Robins ont battu les Saints. Hull KR abat bien commencé le match grâce à deux essais de David et Josh Hodgson. St. Helens a répliqué juste avant la mi-temps avec deux essais de Mark Percival. 10-10 à la mi-temps. En seconde période, Cory Paterson et Alex Brown ont fait la différence pour les Robins tandis que seul Adam Swift a trouvé le chemin de l'en but adverse pour les Saints. En fin de match, Craig Hall a ajouté un autre goal suite à une nième faute de St. Helens très indiscipliné. Hull KR conforte grâce à cette victoire sa huitième place au championnat.

Leeds Rhinos - Warrington Wolves (28-22)Après avoir été les premiers à gagner à Gilbert Brutus lundi, les Rhinos reçevait les Wolves de Warrington. Danny Mc Guire concrétisait dès le début de match les bonnes intentions des Rhinos. Kevin Sinfield suite à une pénalité ajoutait deux nouveaux points. Cependant la belle mécanique de Leeds s'est grippée et Joel Monaghan a inscrit en contre un essai à la treizième minute en interceptant une passe de Sinfield. Cependant Ryan Hall et Kallum Watkins redon-nait un peu plus d'ampleur au score. Richie Myler à la demi heure de jeu a réduit l'écart. Ecart vite amplifié par les Rhinos suite à un essai de Paul McShane. 20-12 à la mi-temps. Au retour des vestiaires, Ryan Hall a de nouveau inscrit un essai de grande classe grâce à un beau cadrage débordement sur son vis à vis. Monaghan a de nouveau réduit l'écart grâce à un bel essai sur à une passe au pied astucieuse de Ratchford. A la 74e minute, Kevin Sinfield ajouta deux nouveau points sur pénalité. Sur la sirène, Ryan Atkins a inscrit le quatrième essai des loups. 28-22 score final. Les Rhinos sont dans le bon groupe de tête malgré leur deux matchs en retard.

Hull KR - Dragons Catalans (28-8)Dur retour sur terre pour les Dragons… Thomas Bosc et Damian Blanch ont rejoint une infirme-rie déjà bien remplie. Au cours du match, Olivier Elima est lui aussi sorti sur blessure. Malgré tout leur courage les jeunes n'ont pas pu contrer l'hégémonie de Hull FC survolté par plus de 10000 spectateurs qui ont rempli les travées du Kingston Communication Stadium. Contraire-ment à leur habitude, les Dragons ont ouvert le score sur une pénalité tapée par William Bar-thau qui remplaçait Thomas Bosc blessé lundi dernier contre Leeds. Ben Crooks à lui inscrit le seul essai de la première mi-temps. Juste avant la sirène, William Barthau a inscrit une nouvelle pénalité pour revenir à égalité à la mi-temps. C'est au retour des vestiaires que Hull a fait la différence. Tom Briscoe et Tom Lineham par deux fois ont trouvé le chemin de l'en-but catalan. Le jeune Morgan Escaré qui remplace admirablement Brent Webb toujours sur la touche la faute à une hernie discale a sauvé l'honneur des Dragons par un essai à la 73e minute. En fin de match, Ben Crooks s'est offert un doublé et a assuré une victoire encore plus confortable aux joueurs de Hull. Au classement les Dragons redescendent à la septième place avec treize points tandis que Hull FC conforte eux leur neuvième place.à seulement deux points de leur voisins de Hull KR 8e.

Rugby à XIII

Agnès@PackDequinz

Xavier@Xav_Neuner

La saison 2013 du championnat du monde moto à commencé ce week-end sur le circuit de Losai au Qatar en nocturne.

Moto 3En Moto 3, les KTM ont dominé l'épreuve en plaçant six motos aux six premières places. la victoire est revenue à l'Espagnol Luis Salom qui a pris le pouvoir dans le dernier tour. Il a devancé son compatriote Maverick Viñales et Alex Rins qui s'est débarrassé d'Alex Marquez dans le dernier tour, son co-équipier au sein du team Estrella Galicia. Alex Marquez à seulement 16 ans suit les traces de son frère maintenant en Moto GP. Jonas Folger complète le podium grâce à sa KTM préparée par l'écurie du grand manager espagnol Aspar Martinez. Grosse contre-performance pour les Honda. La meilleure d'entre elle se classe seulement onzième avec Danny Webb à son guidon. Du côté des Tricolores, Alexis Masbou a pris la quatorzième place. Alan Techer est lui tombé.

Moto 2En Moto2, Pol Espargaro a confirmé sa belle fin de saison passé. Après la domination des moteurs KTM en moto 3, c'est cette fois les châssis Kalex qui ont fait la différence. Seule une Suter a pu intégrer le top 5. L'Espagnol s'est imposé devant le Britannique Scott Redding et le Japonais Takaaki Nakagami qui a mené le début de la course. Le Suisse Dominique Aegerter a pris la qua-trième place devant Mika Kallio, le co-équipier finlandais de Scott Redding chez Marc VDS Racing. Du côté Tricolore, Johann Zarco n'a pris que la douzième place. Longtemps en bagarre pour jouer le top 5, il n'a pris que l'antépénultième place de son groupe. Pour trois centièmes, Mike Di Meglio a lui manqué le point de la quinzième place. Il a échoué juste derrière Toni Elias. Louis Rossi est lui tombé pour sa première course en Moto 2.

Moto GPDans la catégorie reine, le champion du monde Moto GP en titre Jorge Lorenzo s'est largement imposé. Dès le départ le n°99 a pris le commandement de la course. Au guidon d'une Yamaha ultra performante, il a rapidement creusé l'écart pour décrocher la première victoire de la saison 2013. Il a devancé son équipier chez Yamaha Factory, un célèbre n°46 de retour chez Yamaha après sa pige raté chez Ducati. Valentino Rossi a doublé en fin de course les deux pilotes du team Repsol Honda Marc Marquez et Dani Pedrosa. A noter que pour sa première course en catégorie reine, Marc Marquez a devancé son équipier et compatriote espagnol. Le Britannique Cal Crutchlow a lui complété le Top 5 devant Alvaro Bautista et les deux pilotes Ducati officiel Andrea Dovizioso et Nicky Hayden. La sous catégorie des CRT, a elle été gagnée par Aleix Espargaro le grand frère de Pol. Il a devancé le Tricolore Randy De Puniet et son compatriote Hector Barbera.

Moto GP

Le premier week-end moto

Xavier@Xav_Neuner

Et ben, justement, on ne sait pas vraiment. Impossible, en fait, de répondre à cette question. Gravelines, actuel leader et qui avait terminé la saison régulière 2011-2012 à la première place ? Certainement pas. D’une part, car les Nordistes se sont lamentablement plantés au premier tour des playoffs l’an dernier et, d’autre part, car ils se sont privés de s’assurer définitivement la première place cette saison en étant défaits à domicile par la très belle équipe de Nanterre.Chers lecteurs, la Pro A est… bizarre. De patron, depuis des années, elle n’en a point. Les derniers champions, qui participent à l’Euroleague ensuite, se plantent l’année suivant leurs joutes européennes (regardez la saison de Cholet, Nancy, précédemment de l’ASVEL). Depuis le doublé de Pau-Orthez en 2003 et 2004, jamais une même équipe n’a remporté le championnat deux fois consécutives.

Cette saison, encore, difficile d’établir un pronostic à propos du vainqueur et même de la finale.A chaque fois qu’une équipe a l’occasion de franchir un palier, de s’affirmer, de consolider ou de grimper d’une place, en mettant un gros coup de bambou derrière le crâne de ses adver-saires directs, cela s’est soldé par un échec. Sans rentrer dans les détails et sans revenir sur toutes les journées , la dernière, qui s’est tenue entre le 5 et le 8 avril, en est l’exemple parfait. Samedi après-midi, Le Mans, 4e, s’incline sur le parquet de Cholet, qui n’a plus rien à jouer. Le soir même, Roanne, qui reste sur sept succès d’affilée, a l’occasion de reprendre, seule, la quatrième place aux Manceaux lors d’un déplacement à Boulazac, alors lanterne rouge, s’assurant presque un premier tour de playoffs à domicile contre… Le Mans. Patatras, la Chorale s’écroule. Comme je l’ai dit, cet exemple est loin d’être le seul et les surprises s’enchaînent, semaine après semaine : Cholet qui l’emporte à Strasbourg, deuxième, Poitiers et Dijon qui vont gagner, respectivement à Lyon-Villeurbanne et au Paris-Levallois, ou encore, il y a quelques jours, ces mêmes Parisiens défaits chez eux, à nouveau, par Nancy, qui lutte pour son maintien.

Cette absence de boss, d’Olympique Lyonnais des années 2000 ou de Miami Heat des années 2010 (si Lebron reste, on prend le pari !) en quelque sorte, fait partie des raisons des échecs de nos représentants en Euroleague. Problème, sans rentrer dans ce vaste débat qui nous prendait des heures et des pages, le manque d’argent, de sponsors et une fiscalité importante, nous empêchent d’attirer les meilleurs joueurs et, surtout, de retenir nos meilleurs joueurs français (Traoré, Westerman, Lauvergne and Co), sans compter les Ricains partis gagner plus ailleurs en Europe, afin d’être compétitifs. Cercle vicieux. Et ça ne semble pas prêt de s’arranger.

Humeur de la semaine

ProA, qui est le patron ?

Damien@Damien_Nore

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